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l. Questo volume, XII della serie II dei Documenti Diplomatici Italiani, va dal 14 luglio 1879, data della costituzione del secondo Gabinetto Cairoli, al 2 maggio 1880, giorno dello scioglimento delle Camere da parte del Re.
In questo periodo sono di particolare interesse i rapporti dell'Italia con l'Austria-Ungheria e la Germania, legate fm Joro da vincoli sempre più stretti. Tali rapporti sono in alcuni momenti resi dimcm, con l'Austria-Ungheria dall'irredentismo, e con la Germania dal deside,rio dell'Italia di affrettare il riconoscimento della Romania.
Varii documenti riguardano la questione di Assab e i tentativi di contrastare l'aumento dell'influenza francese in Tunisia.
Le altre questioni principali sono quelle già presenti nel precedente volume e legate all'esecuzione del trattato di Berlino, in particolare la rettifica dei confini della Turchia con il Montenegro e la Grecia. A tale proposito è da notare il diverso atteggiamento dei Gabinetti Cairoli e Depretis nei confronti deil problema albanese.
2. I documenti pubblicati sono tratti principalmente dall'Archivio Storico del Ministero degli Affari Esteri, dalle serie seguenti:
I Gabinetto e Segretariato Generale: a) corrispondenza telegrafica; b) carteggio confidenziale e riservato.
II Divisione Politica: a) registri copialettere in partenza; b) rapporti degli agenti diplomatici e consolari all'estero.
III Archivi delle Ambasciate a Berlino, Londra e Vienna.
IV Carte RobHant. Alcuni interessanti documenti provengono anche da Archivi p11ivati, quali le Carte Cairoli, conservate presso il Museo Civico di Pavia e le Carte Cialdini.
3. Alcuni dei documenti erano già editi, integralmente o in parte, nelle seguenti pubblicazioni.
Libro Verde 27, Documenti relativi agli affari d'Oriente (Cairoli) del 5 giugno 1880 (LV 22); Libro Verde 28, Documenti Diplomatici presentati dal presidente del Consiglio Ministro degli Affari Esteri Cairoli nella tornata del 15 novembre 1880, Conferenza di Madrid per le protezioni al Marocco (1880) (LV 28):
Libro Verde 34, Documenti Diplomatici presentati alla Camera dal Ministro degli Affari Esteri (Mancini) nella tornata dei 12 giugno 1882 (Assab)
(LV 34);
L'Italia in Africa, serie storica, vol. I, Etiopia -Mar Rosso, tomo II, a cura di C. Giglio, Roma, 1959.
4. Le ricerche archivistiche sono state eff.ettuate dalle dott. Emma Ghisalberti Moscati e Maria Laura Piano Mortari alle quali si deve anche la preparazione dei documenti per la stampa e la redazione dell'apparato critico. La signora Fiorella Giordano e la dott. Alessandra Raffa hanno corretto le bozze e compilato l'indice dei nomi.
A tutte un sincero e vivo ringraziamento. FRANCO VALSECCHI
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 972. Costantinopoli, 14 luglio 1879, ore 11 (per. ore 12,30).
Les ambassadeurs de France et d'Angleterre continuent à traiter avec la Porte relativement au nouveau firman pour l'Egypte. Ils ont reçu l'ordre de réclamer le maintien de la succession directe et de toutes les concessions administratives et économiques qui lui ont été accordées dans le firman de 1873. Ils consentiraient à une réduction des forces militaires. La Sublime Porte parait disposée à accorder ces demandes, mais voudrait introduire des restrictions au sujet de la faculté de contracter des emprunts.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 976. Pietroburgo, 14 luglio 1879, ore 16,40 (per. ore 18).
Ayant communiqué à M. de Giers contenu de votre dépèche télégraphique concernant commission Monténégro {l) S. E. m'a dit que le Gouvernement russe ne considère pas du tout la com:misiSion comme ajournée, qu'il a envoyé au commissaire russe instructions dont j'ai fait part à V. E. par mon télégramme d'hier (2).
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 983. Berlino, 14 luglio 1879, ore 18 (per. ore 19,40).
Depuis hier le Cabinet de Berlin est lui aussi saisi du projet de décret égyptien auquel se rapporte le tèlégramme de V. E. d'hier au soir (3). Il ne saurait se prononcer encore, car la question, comme vous le dites fort bien, exige un examen approfondi. Il semble d'ailleurs à M. de Radowitz, comme il vient de me le dire, qu'il convient d'attendre de connaitre résultat des démarches de la France et de l'Angleterre relativement à la révocation du il'irman de 1873 et
à l'envoi du firman d'investiture qui devrait fixer les droits et privilèges du Vice-Roi actuel. Là est le noeud de la question. Gouvemement impérial estime qu'au point de vue politique ses intérets seront suffisamment sauvegardés par le maximum ou le minimum de ce qu'obtiendront France et Angleterre et qu'au point de vue financier, économique et judiciaire, on ne tardera pas longtemps à s'entendre pour un arrangement équitable.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 979. Parigi, 14 luglio 1879, ore 18,20 (per. ore 19,30).
Je réponds aux télégrammes du 4 et du 14 (l) relatifs à la convocation de la commission de la Roumélie orientale. Waddington me fait dire que le délégué français a déjà reçu des instructions de s'associer aux résolutions de la majorité. Le chef de Cabinet du ministre ajoute que du reste le Gouvernement français est bien indifférent au sujet de la question de principe touchant le caractère et les limites des pouvoirs de la commission.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 980. Parigi, 14 luglio 1879, ore 18,20 (per. ore 19,30).
Je réponds aux télégrammes de V. E. du 5 et du 13 juillet relatifs à la commission du Monténegro (2). Waddington vient de charger M. Fournier d'insister énergiquement à Constantinople pour obtenir qu'il soit donné des instructions réelles et positives aux commissaires tures dont les ruses sont, d'après ses informations, la véritable cause de l'inaction de la commission de délimitation. L'agent français Ceccaldi est à Cettigne et dans la pensée du Gouvernement français la commission internationale ne doit pas ètre considérée comme ajournée.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 982. Parigi, 14 luglio 1879, ore 18,20 (per. ore 19,20).
J'ai remis au ministre des affaires étrangères un pro-memoria qui reproduit le télégramme du 13 (3) Telatif à iJa demande officieUe du Gouvernement égyptien. Waddington ne saurait encore se prononcer. A cette occasion le chef
du Cabinet dit que le Gouvernement français espère bientot arriver, d'accord avec l'Angleterre, à une entente avec la Turquie au sujet du firman d'investiture du Khédive. L'entente établie à ·ce sujet, la France et l'Angleterre comptent soumettre le firman à l'approbation des Puissances.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 984. Berlino, 14 luglio 1879, ore 18,50 (per. ore 19,50).
Jusqu'ici Gouvernement impérial quis' est toujours prononcé pour la continuation des travaux, n'a reçu de son commissaire dans le Monténégro aucune demande de s'absenter. Quant à votre proposition contenue dans télégramme de V. E. du 5 juillet (l), le Cabinet prussien a demandé l'avis de l'Autriche. Si celle-ci se montre favorable, il s'associera lui aussi à la proposition. Il n'a pas encore de réponse de Vienne.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 986/296. Londra, 14 luglio 1879, ore 21,22 (per. ore 24).
Voice 1a réponse qu'aujourd'hui Salisbury m'a fait aux demandes contenues dans le télégramme de V. E. en date d'hie,r (2), relatif au décret que le Gouvernement égyptien soumet à l'approbation des Puissances sur l'inaliénabilité des biens hypothéqués et donnés en gage pour l'emprunt Rothschild. 1° -Il n'y a pas lieu à répondre à la première demande, car Layard consulté de nouveau a déclaré que contrairement à l'opinion émise par le Comte Corti, le firman de 1873 n'a pas été révoqué. 2° -Les biens de la Dai:ra ayant été donnés da;ns le seul but de faciliter l'emprunt Rothschi1d, on ne peut changer leur destination, mais la dette flottante aussi bien que la dette consoUdée doivent etre garanties par cet emprunt qui doit servir à satisfaire les créanciers du Vice-Roi, selon les décisions des autorités préposées aux finances égyptiennes. 3° -Salisbury n'aura aucune difficulté à donner son approbation au décret dont il s'agit, car toutes les hypothèques postérieures au ler février ont été déclarées comme non avenues. Salisbury m'a dit en outre qu'il n'avait pas encore eu communication officielle du décret, mais qu'en l'acceptant il entendait faciliter autant que ·possible les opérations et les payements qui se réfèrent à l'emprunt Rothschild. Lui ayant ensuite demandé comment il voyait les choses en Egypte, il ne m'a pas paru alarmé de la marche des affaires dans ce pays, quoiqu'on ait semblé vouloir dès l'avènement du nouveau Vice-Roi exclure tous les éléments européens. D'ailleurs il croit qu'un Ministère européen
n'est pas propre à gouverner l'Egypte et l'ex>périence qui en a été faite dernièrement n'est pas de nature à encourager dans ce système, surtout avec le nouveau Vice-Roi, quelque honorables que fussent les deux hommes à qui on avait confié le pouvoir sous le précédent Vice-Roi.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 985. Londra, 14 luglio 1879, ore 21,30 (per. ore 24).
J'ai communiqué aujourd'hui à Salisbury le télégramme de V. E. en date d'hier (1), relatif à la délimitation du Monténégro. Le noble lord m'a dit que Layard l'informe que la Porte sans aucun doute consentira bientòt à ce que pour les délibérations de la commission ·la majorité de voix suffise. Cela étant, Salisbury pense que les travaux pourront etre repris sans délai. En conséquence, son avis serait qu'il serait peu opportun que le commissaire italien s'éloigne maintenant.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
D. 878. Roma, 14 luglio 1879.
I rapporti che V. E. mi fece pervenire, valendosi dell'occasione in cui il Cav. Tosi veniva in congedo, mi sono riusciti in particolar modo interessanti. Essi dimostrano una volta di più l'elevatezza di sentimenti da cui V. E. trae la sua ispirazione.
La pubblicazione dei documenti presentati al Parlamento, è già in corso di stampa, e chiarirà gli equivoci che si sono potuti formare sulla linea di condotta da noi seguita negli affari egiziani. Quando nella trattazione di affari complicatissimi che sollevano questioni di fatto e di diritto assai difficili a risolvere, ciascun paese ha dovuto seguire, per mancanza di un accordo preventivo, quella via che gli era imposta dalla cura dei proprii interessi, non doveva recar sorpresa che dagli atti anteriori di alcuno di essi nascessero ostacoli per associarsi posteriormente ad una azione comune, ciò doveva soprattutto avvenire quando anche questa veniva proposta nella forma di una adesione ad un documento già presentato e che bisognava quindi accettare o respingere, ma che più non poteva essere discusso preliminarmente. Noi avevamo richiesto la Germania, quando ne era tempo, di associarsi alla nostra azione in Egitto, allora era possibile e conveniente per i due Governi, di :prestabilire un concerto per la loro azione comune. Ma siffatta azione non essendo stata accolta a Berlino, noi dovemmo esaminare le questioni, mentre d'altra parte le risoluzioni
nostre già comunicate all'Egitto e che non erano un mistero per gli altri Gabinetti creavano dei precedenti ai quali noi dovevamo, per rispetto di noi stessi, attenerci. Ne sarebbe risultata la necessità di appoggiare con riserve sopra alcuni punti la protesta della Germania, cosa questa che avrebbe avuto molto m8iggiori inconvenienti dell'astensione pura e semplice.
Del resto, associandoci alle savie considerazioni svolte da V. E. in uno dei precedenti suoi rapporti, non potremmo abbastanza deplorare la difficoltà che crea allo stabilimento di una azione comune il metodo invalso di chiedere che questa venga in appoggio 8id atti già compiuti. Sarà molte volte un puro caso che un accoroo, anche vivamente desiderato, possa compiersi nella mancanza assoluta di preliminari concerti.
(l) Cfr. serie II, vol. XI, n. 803.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
D. CONFIDENZIALE 672. Roma, 14 luglio 1879.
Segno ricevuta del rapporto politico n. 338, che l'E. V. mi fece l'onore di dirigermi in data del dì 8 corrente (l).
Noi vorremmo non aver nessun motivo di preoccupare! di certi disegni di ingrandimento che potesse vagheggiare l'Austria a danno dell'Impero ottomano. Anche l'anno scorso dalle difficoltà che -l'Austria-Ungheria incontrava in Bosnia, si traeva argomento per dubitare che essa fosse tuttora in grado di annettersi nuovi territori slavi della Turchia.
Ad ogni modo, senza dare troppa importanza alle voci di simili future annessioni per parte dell'Austria-Ungheria, noi reputiamo opportuno che non si cessi dall'inviglla,re per questo rispetto i movimenti della anzidetta Potenza.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
D. 533. Roma, 14 luglio 1879.
Ringrazio V. E. d'avermi riferito con rapporto del 3 di questo mese, n. 518 (2), una interessante conversazione avuta col Signor Waddington rispetto alle cose d'Egitto.
È notevole come questi smentisca recisamente che la Francia abbia in alcun modo provocato presso il Sultano la destituzione del Kedive Ismail pascià. Dai documenti che furono, e saranno ancora comunicati a codesta Ambasciata risulta ad ogni modo come, ad avvalorare la notizia pervenutaci da Costantinopoli circa le istruzioni ricevute dai due Ambasciatori di Francia e d'Inghilterra, concorresse~ro e il 'Linguaggio degli Agenti deLle due Potenze al Oatro, linguaggio che non poteva supporsi contenesse minacce che le Potenze stesse non fos
sero disposte a tradurre in atto, e soprattutto poi il carteggio telegrafico dell'Ambasciatore francese a Costantinopoli di cui valevasi il Signor Tricou per vincere la resistenza del Kedive Ismail. Comunque sia di questi particolari che hanno quasi soltanto un valore retrospettivo, e qualunque possa essere il giudizio che si voglia recare sugli effetti della condotta dei due Gabinetti relativamente all'atteggiamento che riuscì alla Porta di assumere in questa circostanza, noi persistiamo nell'opinione che come la causa prima deMe difficoltà insorte vuolsi trovare nell'aver voluto sottrarre una questione tanto importante all'azione comune dell'Europa, così il solo vero rimedio allo stato presente delle cose non possa trovarsi che nel ricondurre la questione stessa sul terreno di quell'azione comune.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA
D. 411. Roma, 14 luglio 1879.
Mi è riuscito particolarmente interessante il rapporto di V. E. al n. 383 del 24/12 giugno scorso (1), ed è mio debito di ringraziarla di avere esposto con tanta chiarezza il pensiero del R. Governo nella questione della mediazione pet la rettifica della frontiera turco-ellenica. Relativamente alla ~questione di fatto sulla quale si fondano le nostre principali preoccupazioni, giova notare che le informazioni che possediamo, delle quali fu data comunicazione a codesta R. Ambasciata, mentre confermano il carattere ellenico della maggioranza degli abitanti di Janina, mettono in dubbio che le popolazioni albanesi, frammiste in Epiro all'elemento ellenico, si rassegnino a cambiare di sovranità. Sono stati concordi nel far presente i pericoli derivanti da que.sta .situazione, tanto i Regi Consoli che si sono succeduti negli ultimi tempi a Janina ed a Prevesa, quanto il OavaUer De Gubernati.s che fu mandato appositamente in missione in Epiro per sindacare le informazioni degli agenti in quelle residenze che si dicevano troppo parziali per gli interessi della Turchia. La corrispondenza di tutti questi agenti fa fede dell'unanimità di giudizio nell'apprez:?Jamento dei fatti sui quali si fondano le loro prev,isioni e le nostre apprensioni.
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1090. Vienna, 14 luglio 1879 (per. il 20).
In conformità degli ordini ricevuti ho chiesto poco fa al barone Orczy se, vista l'impossibilità di intendersi, e l'allontanamento dei delegati tedeschi; russi e montenegrini, il gabinetto di Vienna considerava come prorogati i lavori della commissione internazionale di delimitazione del Montenegro. S. E.
mi ha risposto negativamente non solo, ma mi ha partecipato essere mente del conte Andrassy di sottoporre fra breve alle potenze un progetto mercè il quale spera egli di assicurare il proseguimento delle operazioni topografìche affidate alla commissione. In cima a tutto, e come condizione sine qua non, insisterà affinché i delegati turchi abbiano a conformarsi aUe decisioni della maggioranza, ed in questo senso faceva oggi il barone Orczy le più vive premure presso S. A. Edhem pascià, il quale prometteva interessare il proprio governo in favore della proposta, e della permanenza, intanto, sui luoghi dei delegati ottomani.
(l) Cfr. serle II, vol. XI, n. 716.
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1091. Vienna, 14 luglio 1879 (per. il 20).
Ebbi l'onore di riferire telegraficamente all'E. V. in data de'l 12 corrente (1) che il Barone Calice, sebbene non avesse ancora interrogato il Conte Andràssy, non aveva esitato a rispondere a questo rappresentante del Principe Carlo che, a parer suo, una proroga di tre mesi dei lavori delle Camere di revisione per lo statuto rumeno, avrebbe certamente prodotto la più sfavorevole impressione presso le grandi potenze. Oggi poi il Barone Orczy, interpellato ufficialmente dal Signor Balatcheano, gli ha dichiarato che le potenze avrebbero considerato una proroga o la dissoluzione delle Camere come un atto di mal volere e un mezzo indiretto per guadagnare tempo.
Non è mestieri dire che la maggiore ostilità per i rumeni giace a Berlino e l'E. V. non ignorerà al certo che, se l'invito per un passo comune delle quattro potenze, che non hanno ancora riconosciuto la Rumania, fu ratto dal Gabinetto inglese, il vero autore devesi riconoscere nel Principe Bismarck, il quale sembra mostrarsi inaccessibile a qualsiasi concessione; difatti il Barone Orczy, forse per salvare un naufrago, avendo or ora chiesto al principe Reuss confidenzialmente quale sia il minimum delle condizioni che il Gabinetto di Berlino è disposto a chiedere, l'Ambasciatore, alquanto confuso e emozionato, ha risposto ignova,re persino se ill suo Governo avesse in vista altro mezzo aU'infuori della inserzione dell'art. 44 del Trattato di Berlino nello statuto della Rumania.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 987. Pietroburgo, 15 luglio 1879, ore 0,10 (per. ore 2,30).
Avant d'avoir reçu votre dernier télégramme (2), j'ai causé aujourd'hui avec
M. de Giers de la question concernant Roumanie. M. de Giers m'a dit au'il
n'a den à objecter à la conduite que se propose Gouvernement du Roi à ce sujet et que Gouvem,ement russe qui a déjà reconnu Roumanie continuerait à donner conseil de déférer aux demandes àes Puissances. Je me réserve de lui parler de nouveau lorsqu'il sera revenu à Pétersbourg. Mais en attendant, je prends la liberté de soumettre à V. E. considérations suivantes: 1° -Empereur Alexandre a été froissé et mécontent de la Roumanie depuis la guerre et ces sentiments n'ont pa-s été effacés: 2° -La base de la politique russe est l'amitié et l'aJliance de l'Allemagne, avec laquelle Russie ne se brouillera certes pas pour les roumains. Du reste. M. de Gi:ers ne semblait par ,croire qu'on en vint à des mesures coercitives de fait.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
R. 395. Pietroburgo, 15 luglio 1879 (per. il 21).
Ho l'onore di segna,re ricevimento del dispaccio di questa serie n. 404 (2) che l'E. V. mi diresse il 5 corrente, e che si riferisce alle questioni sollevate pel tracciato della nuova frontiera del Principato di Serbia. Benchè la risposta data dall'E. V. ana comunicazione, fattale dal barone Uxkull, della circolare russa, relativa a questa questione, fosse di già stata trasmessa dall'ambasciatore di Russia in Roma al Ministero degli affari esteri a Pietroburgo, tuttavia stimai che non fosse cosa del tutto inutile ch'io pure dal canto mio facessi parte al signor de Giers di questa risposta, quale è espressa nel diSpfi.CCio precitato dell'E. V. Ho quindi portato il contenuto di quel dispaccio a notizia del signor de Giers, durante la conversaizone che ebbi .ieri con lui. Ho fatto osservare in special modo a S. E. il criterio che il Governo del Re s'era prefisso come guida in questa vertenza, il quale consiste in questo, cioè, che, senza escludere le Lievi modificazioni che sono possibili ne1l tmsportare sul terreno le linee innanzi tracciate sulle carte, queste ultime dovessero pur sempre essere sostanzialmente seguite dai commissari italiani, anche allorquando, secondo la testuale espressione dell'E. V., ragioni etnografiche, geografiche e di difesa militare suggerissero qualche mutamento di maggiore importanza. Soggiunsi però che, entro i limiti consentiti da questo criterio, il Governo del Re non aveva difficoltà a far sapere al suo delegato presso la Commissione di delimitazione ch'egli dovrebbe procurare che neLla delimitazione stessa si abbia speciale riguardo alle esigenze difensive del Principato serbo.
Il signor de Giers mi ringraziò di questa comunicazione e mi disse, che, pur desiderando che il Governo del Re avesse allargato d'alquanto il criterio che s'era prefisso nella questione, egli prendeva atto con soddisfazione di quest'ultima considerazione e sperava che i delegati, avendo sotto gli occhi la disposizione del terreno, riuscirebbero ad un risultato equo e pratico, e conforme allo spirito pacificatore del trattato di Berlino.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI
T. 402. Roma, 16 luglio 1879, ore 14,45.
Un télégramme de Constantinople d'hier (l) m'apprend que le ministre des affaires étrangères allait télégraphier au commissaire ottoman près la commission du Monténégro que la Russie ayant accepté la proposition du délégué italien, les travaux peuvent etre repris sans retard. Du moment que la proposition de notre délégué est maintenant a.gréée par la Russie aussi bien que par la Turquie, nous désirerions que le Cabinet de Vienne donnat lui .aussi des instructions pour la reprise immédiate des travaux. Nous examinerions ensuite avec plaisir les propositions que le Cabinet de Vienne se proposait de soumettre aux puissances sur la manière de résoudre les questions sur lesquelles les réserves de la minorité seraient en attendant sauvegardées. Veuillez prier le Gouvernement impérial de donner à cet effet des instructions à son commissaire, car l'effet moral de la reprise des travaux nous semble devoir contribuer à l'apaisement si désirable de la contrée (2).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, E A PARIGI, CIALDINI
T. 403. Roma, 16 luglio 1879, ore 14,45.
Je sais que le Gouvernement austro-hongrois a fait dire par l'entremise de l'ambassadeur de France, Angleterre à Vienne qu'il espère avoir connaissance de l'accord qui va s'établir entre la Porte, la France et l'Angleterre avant que le nouveau firman ne devienne un fait accompli (3). Je désire que V. E. fasse une démarche analogue auprès de ministre des affaires étrangères *. Il parait que les .agents français et ang~ais au Caire ont fait une démarche tendant au rétablissement des contròleurs d'après le contrat Goeschen-Joubert. Je désirerais connaitre, dans quel sens cette démarche a été faite, car je pense que la connexité d'une pareille décision avec celles qu'il faudra prendre lors du règlement de la situation financière de l'Egypte devrait conseiller pour le moment l'ajournement de toute mesure de ce genre * (4).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 404. Roma, 16 luglio 1879, ore 14,50.
Je regrette votre absence du Caire dans un moment où votre influence personnelle sur le Khédive pourrait contribuer efficacement à nous préserver du danger que Son Altesse ne tombe sous des influences exclusives. II y a en ce moment un travail préparatoire à Constantinople pour régler la question du firman. Nous maintenons notre point de vue: que cette question ne peut etre réglée qu'avec l'assentiment des puissances sur le terrain de leur action. Quant aux questions relatives au règlement de la situation financière, nous pensons qu'elles ont trop d'affinité avec la question politique pour qu'elles puissent etre préjugées par des délibérations antérieures à la remise du firman. Le retour au système des contròleurs d'après la combinaison Goeschen et Joubert nous semble rentrer dans le nombre des questions qu'il serait prématuré d'aborder avant meme de savoir dans quelle mesure les autres conditions de ce contrat pourront ensuite etre maintenues.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2359. Berlino, 16 maggio 1879 (per. il 20).
J'ai reçu hier au soir le télégramme (l) par lequel V. E. m'annonce son entrée en fonction comme Président du Conseil et ministre des affaires étrangères.
Je me suis empressé dès aujourd'hui de le notifier au Gouvernement Impérial. Ainsi que je l'ai télégraphié (2), le Cabinet de Berlin voi t dans le caractère de V. E. et dans votre retour au pouvoir en la meme qualité dont vous étiez revetu à l'époque du Congrès, un gage de plus pour l'exécution des articles encore en suspens du traité du 13 juillet, notamment pour ce qui concerne la Roumanie. C'est en ces termes que s'est exprimé M. de Radowitz quand je l'ai informé de la formation de notre Ministère.
C'est en meme temps une nouvelle preuve du prix que l'on attache ici à ce que l'Italie et l'AJllemagne ne se séparent pas, entre autres pour ce qui tient à l'article 44 du traité precité.
Entre votre honorable prédécesseur et moi, il s'est produit quelques dissidences sur la manière d'envisager la question. Tandis que je m'appliquais à
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démontrer que sur C'e point également nous devions réclamer l'exécution du traité, notre Gouvernement semblait vouloir sortir de son attitude expectante par. la nomination au moins d'un chargé d'affaires à Bucarest, l:aquelle aurait préludé à l'envoi d'un Ministre, camme si l'une ou l'autre combinai:son n'aurait pas signifié un acte de reconnaissance de l'indépendance de la Roumanie. Plus tard, nous avons, formulé des réserves, en répondant à l'invitation de l'Angleterre et de la France de nous associer à una démarche commune auprès du Gouvernement princier; réserves que nous avons réitérées lorsque nous avons cru que cette démarche pourrait prendre un caractère comminatoire. Pour les motifs indiqués dans ma correspondance, que je prie V. E. de se faire soumettre, je me suis placé à un autre point de vue que je cr.ois plus conforme à nos intérets, et surtout plus en rapport avec un acte international munì de notre signature.
Dans une dépeche n. 875 en date du 14 courant (1), se trouve un exposé des considérations qui ont dirigé à cet égard la politique de l'ancien Ministère. Il part du principe que nous devons aider au développement de toutes les idées libérales; mais une immixtion qui irait jusqu'aux mesures coercitives (dont le projet n'est encore nullement prouvé) surexciterait le sentiment public de 1a Pifincipauté, dépasse<rait le but que nous nous proposons, et pourrait conduire à la satisfaction d'intérets allemands autres que ceux visés par. l'article
44. Il y est dit en outre que le meilleur moyen d'induire un parlement à éme,ttre un vote ,favorable n'est pas de laisser surgir la pensée que ses résolutions sont imposées par une pression étrangère.
Il me semble que nous pouvons sans déroger, ne pas nous montrer plus difficiles que ,la libérale Angleterre, qui a pris l'initiative de la démarche à faire av>ec l'Italie, 1'AHemagne >et la F,rance par. ou sans l'entremise du représentant de l'Autriche à Bucarest. Quant aux ménagements parlementaires, ils seraient parfaitement de mise, si les chambres de révision témoignaient plus de condescendance. Les conditions imposées à la Roumanie ne sont pas purement et simplement onéreuses, puisqu'en les remplissant elle obtiendra en retour le premier des avantages: la reconnaissance de son indépendance. Bucarest vaut bien une messe. A tort ou à raison, et selon mon avis avec raison, le Congrès a exigé dans ces contrées la proclamation du grand principe de l'égalité civile et religieuse. Cette exigence est sanctionnée par un acte solenne!. Nous y avons apposé notre signature. Il faut y faire honneur, surtout lorsqu'après deux dépeches catégoriques de V. E., les plénipotentiaires italiens ont pris une position très accentuée dans cette assemblée. Nous ne saurions nous dégager, moi surtout dans l'endroit meme où ma parole a été entendue. Il y a bientòt une année que le Cabinet de Bucarest tergiverse, oppose des fins de non recevoir. Nous a-t-il jamais, à nous ses amis, donné des assurances sérieuses de bonnes dispositions, lorsque nous ne demandions pas mieux, tout d'abord, de nous contenter peut-etre de simples promesses? Au lieu de prendre une ferme initiative vis-àvis de la constituante, il l'a laissée aller à la dérive dès le début, et ce n'a été que trop tard qu'il a cherché à reprendre une direction qui maintenant parait lui échapper. L'Europe se trouve parfaitement justifiée en rappelant le Pays à
l'ordre. Ses prétentions n'ont rien d'inattendu, ni d'exagéré dans le fond et dans <la forme. On lui déclare que s'hl substitue l'article 44 du traité à l'article 7 de sa constitution, il sera procédé à l'établissement des rapports diplomatiques. On lui fait meme comprendre qu'on se contentera de l'admission du principe établi dans l'article 44, sauf à s'entendre sur les modalités d'application. Le Ministère Bratiano a proposé des catégories pour la naturalisation des Israélites. La proposition a été jugée insuffisante. Il s'agirait sagement en lui donnant une plus grande extension.
Quant aux intérets de l'Allemagne, son Gouvernement a d'abord celul que, sur ce point également, le traité ne reste pas lettre morte. En suite le Reichstag ayant refusé son approbation au traité de commerce conclu H y a deux ans avec la Roumanie, précisément parce que la situation des Israélites était passée sous silence, le prince de Bismarck veut se mettre en règle vis-à-vis de la Chambre. Enfin il est parfaitement vrai qu'il voudrait du meme coup voir résoudre la question des chemins de fer construits gràce aux capitaux allemands qui ont subì de fortes pertes dans l'entreprise. Les pourparlers sont en bonne voie. Mais ce ne sont pas moins là deux questions distinctes, et je ne sache pas que les autres Etats qui sont hors de jeu à ce sujet, pensent à établir une corrélation entre ces deux questions, ni que le Cabinet de Berlin songe à la leur demander.
L'Autriche et la Russie n'ont certainement pas agi d'une manière correcte en s'empressant de reconnaitre la Roumanie avant que celle-ci eùt rempli les obligations prescrites par le Congrès. Le Cabinet de Vienne est resté dans une meilleure voie en se déclarant pret à une rupture des relations diplomatiques si la Principauté continue sa résistance. Pour ce qui regarde la Russie, eHe s'abstient d'appuyer les efforts de la diplomatie, et encouragerait meme l'opposition à Bucarest. On s'en montre ici fort peu édifié, et on ne le lui cache pas, ainsi que je le démontrerai dans un prochain rapport.
En attendant, M. Stourdza, ministre des finances de Roumanie, est arrivé à Berlin. Il lui a été très nettement dit que les propositions transmises par
M. Bratiano ne sauraient etre agréées, à moins de leur donner une extension de nature à les rendre acceptables.
Je ne saurais trop insister, en me référant à tout ce que j'ai écrit sur ce sujet, pour que nous ne précipitions rien dans cette question. Il ne peut que nous convenir de marcher d'accord avec les différents Cabinets qui travaillent à exercer une salutaire influence à Bucarest. Si nous nous séparions de ces Cabinets, nous risquerions de !aire d'une question, pour nous secondaire et dans laquelle le sentiment joue peut-ètre un trop grand ròle, une grosse question en indisposant la Puissance qui, le cas échéant, tiendréit le mieux en échec nos voisins trop turbulents ou trop agressifs.
Si les vues de V. E. concordent avec les miennes, je crois qu'il serait opportun et de bonne politique d'inaugurer votre Ministère en m'autorisant à énoncer ici que nous accordons notre concours aux Puissances, qui nous ont demandé de nous associer à leur démarche eventuelle, confiants camme nous le sommes qu'elles ne sont animées que d'un sentiment de justice et d'équité dans l'exécution du traité de Berlin. Si plus tard il se révélait de part ou d'autre des arrière-pensées qui nous obligeraient à !aire halte ou à rebrousser chemin, nous serions toujours à temps de le déclarer sans formuler dès aujourd'hui des réserves au moins prématurées, et que si elles étaient connues affaibliraient l'effet désiré d'une démarche.
Vous comprendrez, M. le Ministre, combien j'ai regretté de ne pas partager sur cette question les vues de votre prédécesseur, et combien je serais heureux si je pouvais mieux m'entendre avec V. E.
En accusant réc,eption à V. E. des dépèches poli.tiques m. 870 et 871, du 7 courant, 872 et 873, du 12 courant, et 874 du 13 courant (1)...
(l) Cfr. serle II, vol. XI, n. 809.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 997. Bucarest, 17 luglio 1879, ore 1,30 (per. ore 5,40).
N'ayant pas réussi à faire modifier les décisions prises par les bureaux des Chambres au sujet de la question juive, Bratiano vient de déclarer à la Chambre des députés que n'ayant plus l'appui de la majorité le Ministère se voyait obllgé de remettre sa démission entre mains du prince Charles.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1001. Alessandria, 17 luglio 1879, ore 11,20 (per. ore 13,50) (2).
Je serais déjà retourné au Caire, mais le Vice-Roi aujourd'hui arrive ici pour quelque temps. Notre attitude de réserve pendant les deux années que ce Gouvernement a été abandonné à la discrétion de la France et de l'Angleterre, me rend très-difficile de pouvoir le relever par mon influence personnelle isolée. Mes autres collègues ont abandonné le terrain aux agents français et anglais qui, à mon moindre mouvement auprès du Vice-Roi m'accusent de conspiration contre leur politique. C'est pour éviter une lutte inégale que je me suis éloigné pour quelques jours, donnant secrètement des conseils, mais avec peu de chance de succès. L'accord entre les deux Gouvernements dure. Sur le terrain pratique... (3) par nos intérets communs ne peut avoir qu'en nous des alliés sincères. Il faudrait s'entendre à Paris; en meme temps agir énergiquement à Constantinople pour le maintien du firman 1873 et ne laisser le mérite aux deux Gouvernements seulement.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1004. Pietroburgo, 17 luglio 1879, ore 16,16 (per. ore 17,40).
J'ai entretenu M. de Giers sur les affaires de Roumanie. S. E. m'a dit que le Gouvernement russe, bien qu'il n'ait aucune raison d'ètre satisfait de la conduite de cette Principauté, ne reviendra pas sur l'acte par lequel il l'a reconnue. Il continuera à lui conseiller de déférer aux demandes des Puissances pour l'insertion dans sa constitution de l'article 44 du traité, mais il ne s'associera .pas à des mesures de coercition dont le Gouvernement allemand ne lui a d'ailleurs pas parlé jusqu'ici. M. de Giers doute qu'on en vienne là, d'autant plus que Autriche ne lui semble pas disposée à entrer dans cet ordre d'idées.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1553. Terapia, 17 luglio 1879 (per. il 24).
È testé occorso un incidente del quale è mio debito d'intrattenere l'E. V. Da più giorni si riteneva la nomina dei plenipotenziari per trattare la questione turco-greca come decisa, allorché il signor ministro degli affari esteri venne a vedere i rappresentanti delle grandi potenze, ed a ciascuno di essi domandava se la Sublime Porta avesse veramente a nominare quei plenipotenziari. A me
S. E. ripetea per ben tre volte la questione, cui rispondeva non solo credere che la Sublime Porta avesse a provvedervi, ma che non vedeva come essa potesse fare altrimenti se non voleva inimicarsi le potenze. Che era occorso nell'intervallo per provocare queste pratiche da parte del ministro? Il quesito è tuttora avvolto nel mistero, e forse non sarà mai messo pienamente in chiaro poiché i relativi offici non furono che verbali. Però trassi da buona fonte la seguente questione. Alcuni dei ministri suggerivano a S. M. il Sultano, invece di_ procedere alla nomina dei plenipotenziari, si domandasse al governo britannico d'interporre i suoi offici fra le parti interessate dall'una parte e le altre grandi potenze dall'altra, onde ottenere una transazione che fosse più vantaggiosa alla Turchia. Ed è evidente che siffatto suggerimento non poteva essere dato a Sua Maestà se non che col consenso e più probabilmente ancora dietro iniziativa dell'ambasciatore d'Inghilterra. Già ebbi l'onore di dare al R. ministero pel mio rapporto delli 17 aprile n. 1468 (l) contezza d'un analogo tentativo fatto in quel tempo da questa ambasciata britannica per sostituire la mediazione inglese a quella delle potenze. Nel presente caso il tentativo non ebbe miglior successo, chè S. M. il Sultano avrebbe dichiarato gli offici dell'Inghilterra non essere mai stati propizi agli interessi della Turchia, se la proposta fosse accettata, essa domanderebbe forse una rimunerazione territoriale, siccome avvenne in altra occasione a proposito dell'isola di Cipro, meglio valeva sottomettersi
alla mediazione collettiva delle potenze. Il ministro degli affari esteri sottometteva indi nuovamente il quesito al consiglio dei ministri, il quale prendeva la risoluzione definitiva di procedere alla nomina dei plenipotenziari. E l'annunzio ufficiale di questa nomina s'aspetta di giorno in giorno.
E frattanto segue fra questi rappresentanti uno scambio accademico di idee il quale non porta alcun frutto. Imperocché fino a che i rispettivi governi non avranno stabilito fra di essi un accordo sulla linea di frontiera da sostenersi presso le parti interessate, l'accordo non potrà intervenire a Costantinopoli né la mediazione esercitarsi. La quale difficoltà è fatta maggiore dalle qualità personali degli ambasciatori di Francia e d'Inghilterra i quali sono entrambi portati piuttosto a r,inforzare che a moderare le tendenze dei rispettivi gabinetti. Per quanto riguarda l'azione della R. legazione l'E. V. avrà a considerare se sia il caso di alcuna aggiunta alle istruzioni conferitemi con la comunicazione fattami del dispaccio che il R. ministero dirigeva li 13 giugno alle regie ambasciate (1).
(l) Non pubblicato.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI
T. 408. Roma, 18 luglio 1879, ore 11,50.
Les commissaires ottomans à Philippopoli ayant présenté motion portant que le Gouvernement n'est pas tenu à se conformer aux délibérations prises à la simple majorité par la commission de la Roumélie, celle-ci est encore une fois obligèe de suspendre sa tàche. Nous avons télégraphié au comte Corti (2) pour que •la Sublime Porte se désiste de sa prétention et nous espérons que les autres Cabinets donneront à leurs représentants à Constantinople instructions analogues (3).
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1010. Parigi, 18 luglio 1879, ore 17,30 (per. ore 19,45).
J'ai fait dire à Waddington par rentremise de son chef de Cabinet que le Gouvernement du Roi espère avoir connaissance de l'accord qui va s'établir entre la Porte, la France et l'Angleterre avant que nouveau firman ne devienne un fait accompli. Le chef de cabinet a fait observer que la Porte n'a encore fait part des termes du firman ni à la France ni à l'Angleterre, que l'on n'a pas jusqu'à présent discuté les différentes questions qui s'y rattachent, qu'il semble du reste tout naturel au Gouvernement français que le firman avant d'etre un fait accompli soit soumis à l'approbation des Puissances et qu'en
6 - Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
tout cas la France et l'Angleterre ne pourraient prendre initiative dans cette question que camme mandataires de l'Europe. Je répondrai demain à V. E. au sujet de la Roumélie orientale et des contròleurs.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
D. 536. Roma, 18 luglio 1879.
Stimo utile di comunicare a V. E. copia di un Rapporto testé giuntomi dal R. Agente e Console Generale in Tunisi (1). Dalle cose che il Cav. Macciò viene esponendo, si dovrebbe argomentare che dall'Agente di Francia procede la maggior opposizione ai disegni di riforma cui il Bey, mosso dalla pubblica opinione sarebbe abbastanza propenso.
Noi non vogliamo ricercare quale fondamento potrebbero avere le supposizioni che il Signor Roustan voglia spingere le cose fino a tal punto in cui l'ordine materiale potrebbe essere compromesso nella Reggenza. Però non si può considerare come cosa di poco momento la previsione di una situazione nella quale gli interessi più gravi potrebbero essere sacrificati alle necessità urgenti del mantenimento dell'ordine. La politica del Governo francese potrebbe anche essere completamente estranea alle tendenze che si palesano negli atti e nelle parole del suo Agente che è pure noto come uno dei più intraprendenti ed inquieti che la Francia abbia mai avuto in Oriente. Mentre le dichiarazioni del Gabinetto di Parigi ottengono presso di noi la più assoluta fede, non potremmo dire che ugualmente ci rassicuri il contegno del Signor Roustan. Il Governo comprende tutta la delicatezza di questa posizione la quale gli impone degli imprescindibili doveri di vigilanza sopra ciò che avviene a Tunisi. Questi particolari sono naturalmente destinati soltanto a notizia confidenziale dell'E. V.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 674/350. Londra, 18 luglio 1879 (per. il 22).
Quando mi pervenne il dispaccio di codesto Ministero del 29 Giugno scorso, N. 654 di questa Serie (2), credei opportuno, in una conversazione che ebbi col Marchese di Salisbury, di chiamare l'attenzione del nobile Lord sulla situazione finanzial1ia di Tunisi e sulla comunicazione fatta dal Signor Roustan al Governo Tunisino il 14 Giugno scorso.
Il Marchese di Salisbury avendomi pregato di esporgli per iscritto le mie idee sull'argomento, mi recai a premura di compendiare brevemente in un Promemoria la comunicazione del Governo del Bey alla Commissione finan
ziaria Internazionale, e gli altri documenti ch'erano annessi al suddetto dispaccio di codesto Ministero.
Né mancai di far notare che le rimostranze che l'Agente di Francia ha già rivolto al Primo Ministro Tunisino, senza concerto 'alcuno coi suoi Colleghi, accennerebbero ad un abbandono del metodo d'azione concorde e collettivo, fin qui seguito, con tanto buon frutto, dalle Potenze.
Nell'interrogare il nobile Lord circa le idee del Governo della Regina in proposito, non tralasciai di aggiungere che, nell'opinione del Governo Italiano, il progetto più pratico per riassettare le finanze Tunisine, e per evitare i pericoli di dissidii e di tendenze diverse fra i vari Rappresentanti esteri, sarebbe quello di concordare fra le tre Potenze maggiormente interessate uno schema di bilancio che assicurasse l'andamento della pubbLica amministrazione ed i servizi che sono affidati alla tutela della Commissione finanziaria.
In risposta alle mie pratiche, il nobile Lord mi rivolse una lettera della quale ho l'onore di acc~udeire la traduzione all'E. V. (1). In essa, egli mi assicura che la quistione di Tunisi sarà seriamente esaminata dal Governo della Regina, ma che, attesa la circostanza del cambiamento del Rappresentante Britannico presso il Bey, il Gabinetto Inglese non ha ancora a sua disposizione sufficienti informazioni per potere, senza nuove indagini, rispondere adeguatamente al quesito del Governo Italiano.
Non mancherò intanto di chiamare nuovamente l'attenzione del Marchese di Salisbury su quello argomento, e specialmente sul dispaccio di codesto Ministero in data del 7 COTirente (N. 668 Se'rie Politica) (2), al quale è annessa una lettera del Cav. Macciò, in data del 25 Giugno p.p., che narra lo strano contegno recentemente adottato verso le Autorità Tunisine dall'Agente Francese, Signor Roustan, contegno che accenna un indirizzo e crea una situazione che non possono essere accettati con indifferenza dalle altre Potenze interessate nella Reggen~a (3).
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1093. Vienna, 18 luglio 1879 (per. il 23).
Siccome ho avuto l'onore di riferire sommariamente ieri per telegrafo (4), il Barone Orczy, già al corrente delle buone disposizioni del Governo otto
E per fermo mentre da un lato il governo tun!sino dichiarò che non era In grado di procedere al pagamento del Coupon scaduto, dall'altro contrasse un prestito a brevissima scadenza con la Banca francese, dando a quest'ultima come garanzia della somma prestata le sue riserve d! grani. Ora queste derrate, esuberanti a quanto pare, al bisogni del paese, avrebbero potuto formare il fondo necessario al pagamento del debito pubblico della Tunisia ». Con
r. 768/367 del 12 agosto Menabrea comunicò che Salisbury gli aveva partecipato che «il Governo della Regina, del pari che il Governo Italiano, si duole Immensamente nell'osservare !l disordine in cui gli affari della Reggenza sono, da quanto appare, caduti, ed il rilassamento finanziarlo dimostrato, da quanto appare, dal Governo di Tunisi ».
mano rispetto alla continuazione dei lavori della comm1sswne di delimitazione del Montenegro e dell'adesione della Russia alla proposta de'l nostro delegato, mi lesse un dispaccio diretto al commissario austro-ungarico col quale lo si autorizza a farne altrettanto.
Allo scopo di accelerare il compito della commissione e di togliere di mezzo, se non tutte, almeno le maggiori diflìcoltà relative ai punti ove si verificheranno controversie, il Conte Andràssy è di parere che in quei casi, oltre la carta dello stato maggiore austriaco, se ne consultino altre e che si rilevino nuovi piani topografie! delle località ove vi sia dubbio, ma alla condizione espressa che i commissari turchi si sottopongano alle decisioni della maggioranza: tutto ciò fu comunicato parimente al Conte Z.ichy.
Gli Ambasciatori di Germania e d'Inghilterra, che videro prima di me il Barone Orczy e presso i quali avevo già insistito ,in favore della nostra proposta, approvarono intieramente le decisioni del Governo I. e R. e non lasciarono presso di S. E. né presso di me alcun dubbio sulla completa adesione dei loro rispettivi Governi alle misure testè esposte.
Il Signor Capo Sezione mi espresse poi, in nome del Conte Andràssy, la più sincera soddisfazione per avere l'Austria-Ungheria e l'Italia insieme contribuito, con i loro sforzi, all'assestamento della procedura di un affare, per la cui riuscita, con generale accordo delle potenze, faceva i maggiori voti.
(4) Con t. 1007, non pubblicato.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1557. Terapia, 18 luglio 1879 (per. il 24).
In questo punto mi giugne il telegramma (l) che l'E. V. mi fece l'onore di rivolgermi per esprimermi la dolorosa impressione provò nell'intendere come le istruzioni comunicate dai commissari ottomani a Filippopoli fossero tali da paralizzare l'azione di quella commissione.
Nella mia corrispondenza io feci ripetutamente presentire al R. ministero, la Sublime Porta non essere disposta ad ammettere certe parti del nuovo mandato che gli altri governi aveano conferito ai rispettivi commissari. Essa si opponeva precipuamente all'intromissione della commissione nell'esercizio del diritto appartenente al governatore generaJe di chiama,re le truppe ottomane ogniqualvolta la sicurezza interna od esterna della provincia fosse minacciata, questo dtritto essendogli garantito dall'art. XVI del trattato di Ber1ino. È probabile che siffatta eventualità non abbia a presentarsi, ed in ogni caso potrebbe essere eminentemente inopportuno per la Sublime Porta di valersi della facoltà in discorso, ma essa non si mostra mai disposta a cedere sulla questione del diritto. Le presenti diflìcoltà provengono dal fatto più volte da me citato che le singole potenze impartirono ai loro commissari le istruzioni che credettero opportune senza che fosse intervenuto fra di esse un accordo sulla
materia. Era da prevedere che il governo ottomano resisterebbe alle risoluzioni delle altre potenze che tenderebbero a menomare i diritti conferitigli dal trattato di Berlino, senza che fosse intervenuto un previo accordo con esso.
Avrò cura dal mio canto di esprimermi coi ministri del Sultano nel senso del contenuto del telegramma dell'E. V. . ..
(l) Cfr. n. 26, nota 2.
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1015. Vienna, 19 luglio 1879, ore 22,05 (per. ore 0,30 del 20).
Gouvernement autrichien a des raisons pour mettre en doute démarche franco-anglaise au Caire tendant au rétablissement des contròleurs dont dans télégramme de V. E. d'avant-hier (l). Sur sa demande, j'ai laissé à Calice copie du projet de décret Khédivial, ainsi que sommaire des points sur lesquels nous désirions connaitre avis Cabinet autrichien.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI
D. 784. Roma, 20 luglio. 1879.
L'intendimento del Governo del Re nell'associarsi all'azione collettiva iniziata a Vienna nella questione degli israeliti in Romania, corrisponde appunto ai concetti espressi da V. S. nel rapporto n. 1086 del 7 di questo mese (2).
Per il momento non pare che il Governo austro-ungarico voglia incaricarsi di fare la comunicazione di cui le quattro Potenze avevano convenuto d'incaricarlo e, dall'altro canto, a Bukarest la questione sembra oramai entrata in una fase più acuta. Ciò dimostra che il Governo agiva con ponderazione nel riservare a se stesso 1la libertà d'esame e di condotta, allorché, esaurite le pratiche contemplate nell'invito ricevuto dall'Inghilterra e dalla Francia, sarebbe venuto il momento di prendere in considerazione lo stato di cose emergenti dal successo o dall'insuccesso delle pratiche stesse.
Ci risulta in modo manifesto che dai varii Gabinetti non si è attribuito alcun carattere speciale alla riunione degli Ambasciatori che ebbe luogo costì; né alle cose dette in quella riunione devesi quindi attribuire altro carattere che quello di un ufficioso scambio d'idee. Avendo il Gabinetto austro-ungarico sostanzialmente declinato di fare a Bukarest le rimostranze collettive, per conoscere anzitutto l'esito delle pratiche preliminari di cui fu incaricato il Conte Hoyos presso il Gabinetto di Bukarest, gli avvenimenti parlamentari
accaduti negli ultimi giorni in Rumenia hanno, per così dire, precorso gli atti ai quali si erano decise le Potenze, ed impongono alle medesime la necessità d'un pacato esame di ciò che la presente situazione richiede in una vertenza che si presenta sotto varii aspetti, tutti meritevoli di attenta considerazione.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI
T. 413. Roma, 21 luglio 1879, ore 10,45.
Voici ce que l'ambassadeur de Sa Majesté à Paris mande au sujet de la démarche faite par la France et l'Angleterre pour le rétablissement des contròleurs d'après le contrat Goeschen-Joubert: «En effet la France et l'Angleterre on fait au Caire la démarche, mais je ne sa:is pas encore comment elle a été accueillie en Egypte. On explique au ministère des affaires étrangères en disant qu'il ne s'agit nullement d'administration mais simplement de surveillance. La mission des contròleurs est de faire des rapports. Suivant le Gouvernement français il n'y a là rien que de légitime et justifl.é par des accords qui ont mème précédé la formation du Cabinet européen » (l).
Je viens également de recevoir de Constantinople le télégramme suivant:
«Il me revient de bonne source que les ambassadeurs de France et d'Angleterre ont présenté hier, 19, à la Porte une note identique réquérant de leur donner communication dans le terme de trois jours du projet de ftrman sur 1a question égyptienne. Le ministre des affaires étrangères a ensuite signifié à ces ambassadeurs qu'il leurs en donnerait connaissance demaln matin » (2).
Veuillez demander au ministre des affaires étrangères ce qu'il pense de ces agissements séparés dans une question dans laquelle l'Italie et l' Autriche se sont trouvées d'accord pour travailler ensemble à la reconduire sur le terrain de l'action commune de l'Europe. Nous tenons à faire route ensemble avec le Cabinet de Vienne dans cette question qui intéresse à titre égal nos deux Etats (3).
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1021. Parigi, 21 luglio 1879, ore 16,50 (per. ore 18).
On me déclare au ministère des affaires étrangères que l'ambassade de France à Constantinople a déjà reçu des instructions réitérées dans le sens du désdr qu'exprime le tMégramme de V. E. du 18 jui1let (4), relatif à la com
mission de la Roumélie. On se plaint beaucoup ici de l'obstination de la Turquie dans cette question et dans autres. Camme preuve que le Cabinet de Paris ne peut qu'etre de votre avis, il m'a été donné lecture du rapport du commissaire français, accusant les commissaires tures de chercher à paralyser complètement par leurs réserves la mission de la commission.
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1020. Vienna, 21 luglio 1879, ore 17 (per. ore 18).
Comte Andrassy est d'av,is que gouverneur Roumélie est tenu à se conformer aux délibérations prises par la commission à l'unanimité. Pour les cas de simple majorJté ces délibérations ne devraient avoir qu'un caractère consultatif. Le gouverneur devrait ensuite accepter l'opinion de la majorité, s'il s'agissait d'appeler les troupes ottomanes dans la proV'ince. Des instructions dans ce sens ont été expédiées au commissaire autrichien.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1019. Pietroburgo, 21 luglio 1879, ore 17,20 (per. ore 17,45).
Ayant communiqué à M. de Giers le contenu de votre télégramme du 18 (1),
S. E. me répond par lettre aujourld'hui que l'Empereur a fait donner à l'ambassadeur de Russie à Constantinople l'ordre d'insister auprès de la Porte pour qu'elle n'entrave pas, par sa seule opposition, 1es travaux de la commission internationale de :la Roumélie orientale. M. de Giers se félicite de ce que le Gouvernement russe se trouve ainsi dans cette question importante d'accord avec le Gouvernement du Roi.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI
D. 902. Roma, 21 luglio 1879.
Il carteggio telegrafico di questi ultimi giorni Le ha fatto conoscere il pensiero del R. Governo rispetto alla nuova fase in cui è entrata la questione relativa alle condizioni politiche e finanziarie dell'Egitto. Consta ormai,
in modo non dubbio, che la Francia e l'Inghilterra hanno dichiarato di non insistere nel divisamento, che da principio loro si attribuiva, di opporsi cioè alla revoca dei firmani del 1866 e del 1873; alla condizione però che il firmano da rilasciarsi al nuovo Khedive riproduca almeno le clausole sostanziali di quei due firmani. Al quale oggetto i due Governi si stanno adoperando presso la Sublime Porta per ottenere che il nuovo firmano soddisfaccia a tale requisito. E poiché ci venne riferito che il Governo austro-ungarico, senza obbiettare alla iniziativa presa dalle due Potenze, ha però manifestato, così a Parigi come a Londra il desiderio di essere informato dell'andamento del negoziato per essere in grado di pronunciarsi circa il nuovo firmano prima che questo sia presentato dalla Sublime Porta alla accettazione delle Potenze, ci è sembrato conveniente di assumere, dal canto nostro, un atteggiamento analogo, e rivolgemmo identica domanda alla Francia e all'Inghilterra.
Ciò che a noi preme si è di evitare H pericolo che ci si faccia una comunicazione pro torma del firmano, quando questo sia già per essere un fatto compiuto. Ciò che avviene presentemente, relativamente alla preliminare discussione f,ra la Turchia, la Francia e l'Inghilterra, non è infatti che la continuazione di ciò che avvenne anche anteriormente, quando il Sultano emanò i firmani rilasciati a favore dell'ex Khedive. Se da siffatti preliminari concerti dovesse riuscire alterato il carattere europeo degli accordi definitivi, ne del1iverebbe in prima linea un se>rio danno alla Turchia, la qua·le non pare debba essere molto soddisfatta di ciò che occorse in passato. La Sublime Porta non potrebbe, inoltre, disconoscere che la situazione creata dai suoi stess·i atti anteriori, dei quali le Potenze le diedero atto, ha fatto nascere un complesso di interessi che tutte le Potenze sono egualmente impegnate a tutelare. Le riserve, che fin dal Maggio abbiamo fatte, trovano, nell'atteggiamento comune dei Gabinetti la migliore conferma. Noi ci lusinghiamo dunque che la Sublime Porta non voglia, con introdurre sostanziali mutamenti portar pregiudizio alla situazione fatta all'Egitto dai firmani anteriori; situazione alla quale sono collegati i più gravi interessi che a noi, non meno che a qualunque altro Gabinetto, importa di tutelare. I concerti finanziarii indispensabili per trovare un soddisfacente componimento delle difficoltà esistenti, e gli impegni internazionali costituenti il fondamento della riforma giudiziaria, sono tali argomenti che con ragione si impongono alla seria consideraZlione del Governo di Sua Maestà. La S. V. Illustrissima deve far sentire a questo riguardo, alla Sublime Porta, un linguaggio che non lasci alcun dubbio sul fermo proposito nostro di non lasciare pregiudicare interessi che così grandemente ci stanno a cuore.
(l) Cfr. n. 26.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1022. Costantinopoli, 22 luglio 1879, ore 15,45 (per. ore 16,50).
A la conférence tenue hier entre les ambassadeurs de France et d'Angleterre et le ministre des affaires étrangères, on n'a pas pu établir un accord.
Le projet du firman a été communiqué aux deux ambassadeurs qui ont déclaré ne pouvoir l'accepter, en alléguant que le nouveau firman doit contenir toutes les concessions faites par celui de 1873. Caratheodory pacha se réservait de soumettre au Conseil des ministres les demandes des deux ambassadeurs.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1026/299. Londra, 22 luglio 1879, ore 15,52 (per. ore 18,15).
Hier j'ai communique a Salisbury le contenu du télégramme de V. E. du 18 courant (1), relatif aux nouvelles difficultés provenant des commissaires ottomans à Philippopoli qui empechent que la commissi.on puisse procéder dans ses travaux. Le noble lord reconnaissait et déplorait, mais vu la résistance d'inertie qu'opposait la Porte, il ne voyait qu'un moyen de résoudre ces difiìcultés, et c'était de mettre fin au mandat de cette commission, en laissant à Vogol'ides toute la charge et toute la responsabilité des dispositions à prendre pour régler les questions concernant la Roumélie orientale.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1025/300. Londra, 22 luglio 1879, ore 15,50 (per. ore 18,10).
Hier .enfin j'ai pu voir Salisbury pour lui communiquer le contenu du tèlégramme de V. E. en date du 16 (2), qui se réfère aux négociations pendantes entre la France et l' Angleterre d'un còté, et la Porte de l'autre et relatives aux firmans qui doivent fixer la position et l'autorité du nouveau ViceRoi d'Egypte. Le noble lord a commencé par m'assurer de nouveau que les firmans de 1866 et 1873 n'avaient pas été révoqués mais il s'agissait de leurssubstituer un ou plusieurs autres firmans qui contiendraient les dispositions essentielles des précédents. L'Angleterre de son còté consentait à une réduction des forces militaires du Vice-Rai et adhérait à ce qu'il n'ait pas l'autorisation de conclure des conventions commerciales sans l'approbation du Sultan: mais la question de l'hérédité du Vice-Royaume forme l'objet principal de la controverse. La Porte tenait à rétablir l'hérédité suivant la coutume musulmane, tandis que l'Angleterre ne pouvait transiger sur ce point et maintient au contraire l'édit suivant le droit de primogéniture octroyé au précédent ViceRoi. Rien jusqu'à présent n'avait été conclu à ce sujet. Quant au rétablissement des contròleurs en Egypte d'après le contrat Goeschen-Joubert, Salisbury
me dit que l'Angleterre avait du l'accepter, comme étant le résultat d'un engagement antérieur, car il avait été stipulé que dans le cas où le ministère de Nubar, composé d'éléments français, anglais, n'aurait 'pas pu se soutenir, le contròle ci-dessus aurait été rétabli. Aux observations que je faisais sur les obstacles que cette institution aurait pu apporter au règlement de la situation financière qui devait avoir lieu d'accord avec les autres Puissances, Salisbury répondit que le contròle n'avarit rien à !aire avec la commission internationale dont il ne pouvait ... (l) l'action générale qui restait entlièrement Ubre et indépendante.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2363. Berlino, 22 luglio 1879 (per. il 26).
En me référant à mon rapport n. 2357 du 14 juillet (2) j'ai l'honneur de communiquer les nouveaux renseignements qui m'ont été fournis aujourd'hul par M. de Radowitz au sujet de l'Egypte.
La France et l'Angleterre ont donné leur assentliment au projet de décret annexé à l:a dépéche de V. E. n. 877 en date du 14 de ce mois (2). Le cabinet de Berlin trouve l'arrangement proposé irrégulier. Les cabinets de Paris et de Londres auront été probablement du meme avis, mais dans les conditions ftnancières de l'Egypte, il fallait avi:ser au plus pressé et prévenir que tout ne fllt compromis par un refus de tenir compte de la condition mise par MM. de Rothschild au versement du solde de l'emprunt resté entre leurs mains. Le gouvernement impérial n'a reçu que hier des rapports supplémentaires de son consul général au Gaire, contenant entr,e autres des détails sur quelque modification introduite dans l'art. ler du projet de décret préclté. Ils forment en ce moment l'objet d'un examen. Ainsi aucune décision n'a encore été prise, mais
M. de Radowitz croyait (c'était du moins son opinion particullère), que l'Allemagne adhérerait à son tour. Je suppose que, conformément à son mode de procéder dans cette question, le cabinet de Berlln se mettra d'accord avec l'Autriche.
C'est évidemment par euphémisme, que M. de Radowitz parlait d'irrégularité là oli il se produirait une illégalité, soit de la part du Khédive, diminuant ou supprimant les garanties des créanclers de la dette flottante, et donnant mème à la mesure un effet rétroactif; so i t de la part d es puissances qui approuveraient chez autrui ce qu'elles ne se permettraient pas de faire dans Ieur propre pays, sans aUer au devant d'une condamnation des tribunaux. D'ailleurs, comme le falsait observer notre Gouvernement (idée dans ilaquelle avait paru entrer M. de Radowitz quand je pressentais, il y a neuf jours, sa manière de voir) la situation du nouveau Vice-Roi, en suite de la révocation du ftrman de 1873 n'est pas telle qu'on puisse, sans éclaircissement ulérieur,
lui reconnaitre le droit de contracter des obligations touchant les propriétés domaniales. C'est en partant sans doute de ce meme point de vue que l'on me disait ici qu'il convenait avant tout d'attendre le résultat des démarches de la France et de l'Angleterre relativement au retrait du firman susmentionné, dont elles demandent le rétablissement dans celles de ses parties qui ont un caractère intemational. Si maintenant l'on se résolvait, sans plus tarder, à passer outre, malgré les diverses questions de droit et de fait qui je n'ai pas manqué de signaler, c'est que le gouvernement impér.ial ne voudrait pas se sépareir de la France et de l'Angleterre, et qu'il prévoit aussi le concours de l'Autriche.
Dans ce cas il nous serait assez malaisé de nous tenir à l'écart, mais V. E. saura trouver une formule d'adhésion qui compromette le moins possible les intérets présents et à venir que nous aurions à sauvegarder.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2365. Berlino, 22 luglio 1879 (per. il 26).
Par son premier télégramme du 18 juillet (1), V. E. m'informe de nouveaux embarras survenus à Philippopoli et des instructions transmises à notre ministre à Constantinople pour que la Turquie se désiste de ses prétentions. Vous émettiez en meme temps l'espoir que les autres cabinets donneraient à leurs représentants près la Sublime Porte des instructions analogues.
J'ai parlé dans ce sens à M. de Radowitz. Aucun avis semblable n'était parvenu à Berlin. Il me manif.estait méme son étonnement que la situation se fftt si tòt modifiée lorsque, d'après les dernières nouvelles, les principaux dissentiments avaient été écartés en suite de l'adhés,ion de la Russie et de la France, entre autres sur le point que la majorité des voix sumrait dans le cas où le gouvemement jugerait à propos d'appeler les troupes turques dans la province pour y maintenir l'ordre. Maintenant, ce serait le délégué ottoman qui soulèverait des dimcultés en prétendant n'etre pas tenu à se conformer aux délibérations prises à la simple majorité. Tout cela n'est pas très-clair, et M. de Braunschweig n'en ayant pas référé ici, M. de Radowitz, s'abstiendrait de l'interpeller. Au reste le commissaire impérial, sauf en cas très urgent, n'a pas l'habitude de solliciter des instructions parce que, dit-H, l'expérience lui a démontré que souvent les difficultés tìnissent par s'aplanir sans qu'il soit nécessaire de demander les ordres du Gouvemement.
A propos de la Roumélie Orientale il me revient que soit ici, soit à St. Pétersbourg, on fait le splus grands éloges de notre délégué M. le ChevaIier Vemoni dont l'esprit de conciliation, le tact et la compétence dans ~es questions orientales sont hautement appréciés.
(l) Cfr. n. 26.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 680/351. Londra, 22 luglio 1879 (per. il 26).
Nella conversazione che ieri io ebbi col Marchese di Salisbury, gli esposi le considerazioni contenute nel dispaccio di codesto Ministero in data del 14 corrente (S. Pol. n. 674) (l) e relative alla circolare colla quale Cherif Pacha comunicava, agli agenti delle potenze este,re al Cairo, il progetto di decreto richiesto dai Signori de Rothschild per garantire il loro imprestito del 1878 sui beni ceduti dalla famiglia Vice-Reale.
Il Nobile Lord sembrava considerare questo Decreto come perfettamente equo. Tuttavia scorgendo che la di lui decisione non era forse ancora assoluta, e pe,r non pregiudicare quella che un più attento esame avrebbe potuto suggerirgli, ho creduto opportuno di mandare in proposito al Capo del Foreign Off'ice un pro-memoria nel qua1e sono riepilogate tutte le considerazioni svolte nel summenzionato dispaccio.
Tosto che avrò una risposta, mi recherò a premura di rassegnarla all'E. V. Intanto, qualora la risposta del Marchese di Salisbury non giungesse in tempo opportuno o non fosse soddisfacente, e che si facesse premura al R. Governo per la richiesta approvazione del decreto Vice-Reale, mi pare che, non volendo rifiutarla, si potrebbero fare delle riserve per non pregiudicar gl'interessi di coloro che hanno dei diritti ad essere soddisfatti dei loro crediti sui fondi dell'imprestito Rothschild.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1560. Terapia, 22 luglio 1879 (per. il 29).
La Sublime Porta non ha ancora risposto alle note che queste rappresentanze delle grandi potenze le hanno indirizzate per domandare che procedesse alla nomina dei plenipotenziarii che avevano a trattare la questione elleno-turca. E si ritiene che la relativa proposta si trovi tuttavia a palazzo. Il secondo plenipotenziario della Grecia, signor Brallas Armeni, è intanto venuto a Costantinopoli, ed egH ed il signor Condouriotis sono pronti ad iniziare i negoziati tostoché i rappresentanti della Turchia siano nominati.
Nulla di rimarchevole è occorso nell'intervallo; se non che s'intende da varie parti il governo ottomano stare aumentando le sue forze verso la frontiera ellenica. Si crede che verso Giannina si trovino attualmente, fra truppe regolari ed irregolari, 20.000 uomini. In questi giorni varii battaglioni furono
imbarcati con destinazione di Volo. E sono assicurato che numerose armi sono distribuite fra gli albanesi mussulmani dalle parti deU'Epiro. Il ministro degli affari esteri interpellato viguardo a siffatti procedimenti rispose queste cose trattarsi a palazzo all'insaputa della Sublime Porta. Né v'ha dubbio che il governo ottomano si sta preparando all'eventualità che l'Europa creda opportuno di abbandonare alla sorte delle armi l'esecuzione dell'articolo XXIV del trattato di Berlino.
(l) Non pubblicato.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 415. Roma, 23 luglio 1879, ore 23,15.
Réponse à votre rapport n. 609 (l). Maintenez le Vice-Roi dans les bonnes dispositions qu'il vous a témoignées au sujet de la réunion d'une commission internationale d'après le principe admis dans le protocole 18 de Berlin. La distinction entre une commission liquidatrice et une commission d'examen serait de nature à soulever des difficultés qu'il est dans l'intérét de tout le monde d'écarter. Il est au contra;ire essentiel que le mandat de la commission soit déterminé autant que possible dans les termes mémes du dit protocole. C'est de l'examen des réclamations des créanciers et des moyens de les satisfaire que ressortira nécessairement la mesure dans laqueUe une satisfaction équitable pourra étre donnée à tous les intérets. La position qui est faite au nouveau Vice-Roi par le retard que met la Porte à lui octroyer le ftrman forme actuellement un obstacle à l'initiative de Son Altesse dans une matière qui ne saurait étre réglée que par un arrangement international. Il ne faudrait pas cependant s'exagérer la diftlculté naissant de cet état de choses. L'importance que l'on attribue généralement au prompt et équitable règlement des questions financières nous fait env,isager comme une chose très-désirable que les pouvoirs concédés par le Sultan en 1873 au Vice-Roi Ismail soient confirmés sans retard à son successeur. Nous serions méme disposés à exercer à Constantinople une action dans le sens susindiqué, si nous pouvions avoir la certitude que le .nouveau Vice-Roi ferait usage de ses prérogatives pour prendre l'initiative de l'arrangement que nous n'avons jamais cessé de suggérer. Vous pourriez faire des ouvertures confidentielles au Khédive en ce sens, profitant de l'intimité des relations que vous avez établies avec Son Altesse.
Quant aux contròleurs créés par la suite de l'arrangement Goeschen-Joubert, on ne saurait contester que la demande de leur rétablissement contient une renonciation implicite à la prétention de donner de nouveau à l'Egypte des ministres européens. A ce point de vue il n'y aurait pas lieu à soulever des objections, d'autant plus que l'opinion des Cabinets qui ont une certaine analogie avec le nòtre ne semble pas favorable à l'idée de formuler des réclamations sur ce point spécial.
(l) Non pubblicato.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
D. 676. Roma, 23 luglio 1879.
Lessi con particolare interesse il rapporto del 14 di questo mese, al N. 347 della presente serie (l), col quale V. E. riferiva il sunto d'una conversazione avuta col ma,rchese di Salisbury sugli affari d'Egitto.
Da quel rapporto, cui risposi ieri sera col telegramma (2) che qui confermo, apparisce che il Gabinetto britannico si propone d'insistere per conservare al nuovo Khedive i diritti ed i privilegi derivllinti dai firmani del 1866 e del. 1873. Lord Salisbury parrebbe però disposto, all'occorrenza, a fare qualche concessione alla Porta, sia rispetto alle forze militari dell'Egitto, sia quanto alla facoltà del Viceré di stipulare delle convenzioni internazionali.
Le dichiarazioni che abbiamo fatte anteriormente a Costantinopoli ci farebbero preferire che nulla venisse cambiato nel regime dell'Egitto. Ma quando pure apparissero indispensabili dei cambiamenti, noi non potremmo considerare come tali le modificazioni aventi per iscopo di limitare l'autorità del Khedive in materia di convenzioni internazionali. Fra le altre cose vi sarebbe da temere per gli accordi relativi alla riforma giudiziaria i quali, non avendo che un carattere temporaneo, esigono talvolta emendamenti ed aggiunte delle quali la esperienza dimostra la necessità. Se questi accordi non potessero essere presi che trattando a Costantinopoli, ad ogni istante rinascerebbero gli ostacoli rimossi dal firmano del 1873, e l'opera sì delicata della riforma ne soffrirebbe danno.
Prego V. E. d'intrattenere Lord Salisbury di ques·to argomento e di procurare di indurlo a prendere in considerazione il punto di vista nel quale ci collochiamo per misurare tutta l'importanza che v'ha di mantenere al Khedive la facoltà di contrarre degli impegni internazionali.
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1097. Vienna, 23 luglio 1879 (per. il 27).
Sebbene i giornali di jeri fossero già stati al corrente del passo fatto il 19 corrente a Costantinopoli dai Signori Ambasciatori di Franc·ia e d'Inghilterra, i quaU con nota identica intimavano alla Sublime Porta di dare loro
conoscenza del nuovo firmano relativo all'Egitto nello spazio di tre giorni, questa Cancelleria di Stato non ne aveva ricevuto alcuna notizia dal Conte Zichy. Essendo giunto il primo al Ministero ed avendone dato confidenziale conferma al Barone Calice, questi ebbe a esprimermi i suoi ringraziamenti.
Chiesi quindi a S. E. quale fosse il pensiero del Conte Andrassy in presenza dell'azione separata che i Gabinetti di Parigi e di Londra esercitavano con tanta persistenza in una questione nella quale l'Austria-Ungheria e l'Italia hanno riunito i loro sforzi per ricondurla sul terreno della competenza comune europea e, in nome dell'E. V., rinnovai la dichiarazione che per noi si annette gran pregio a battere la stessa via del Governo I. e R. in siffatta questione.
Ecco quanto il Barone Calice ebbe a rispondermi: il Gabinetto di Vienna aveva, al pari di noi, sino dall'or1gine della crisi egiziana, riconosciuto tutta l'irregolarità della condotta delle potenze occidentali, le quali, senza consultare né avvertire le altre, avevano assunto un contegno poco consentaneo alla solidarietà che gli affar,i di Egitto richiedevano per assicurare un componimento celere e soddisfacente della questione. Ciò nulla meno, allo scopo di evitare nuove difficoltà e per non intric!llre maggiormente quelle esistenti, erasi, sulle prime, astenuto d!lil fare alcuna osservazione ai Governi francese e inglese. Se non che, verificatasi di nuovo l'azione separata di questi in occasione della richiesta alla Sublime Porta di introdurre nel nuovo firmano d'investitura le clausole essenziali che si trovavano nei firmani annullati, il Barone Calice fu incaricato di far intendere officiosamente ai rappresentanti di Francia e d'Inghilterra che sarebbe tornato più grato al Conte Andrassy d'avere contezza anteriore dei passi che quelle potenze andavano facendo anziché après coup. I Signori Teisserenc de Bort e Elliot si astennero da qualsiasi risposta; il secondo pertanto leggevagli Sabato scorso un dispaccio nel quale il Gabinetto di St. James dichiara che esso e quello di Parigi, nell'agire isolatamente, non avevano avuto altro in vista che l'interesse gene!I'ale, poiché i loro sforzi e le loro mire tendevano ad assicurare all'Egitto quei privilegi e prerogative indispensabl:li all'assestamento della questione fl.nanziar!ia; quel documento accennava poi, a mo' di scusa, al carattere di somma urgenza che le trattative pendenti colla Sublime Porta richiedevano.
Secondo il Ball'one Calice non v'ha ragione di risent!irsi oggi più che il giorno in cui fu esercitata la prima volta l'azione separata di quei due Governi.
Dopo avermi espresso il suo compiacimento pel nostro desiderio di continuare nell'intesa tra Vienna e Roma in ordine agli affari d'Egitto, mostravasi egli oltremodo contento di poterei dare una novella prova che siffatto desiderio è diviso dal Conte Andrassy.
È così che jeri l'altro un dispaccio destinato ad essere comunicato all'E. V., fu spedito al Principe Wrede. Esso 'reca che il Gabinetto di Vienna apprezza altamente il progetto del Governo di S. M. il Re relativo aH'assestamento della questione finanziaria in Egitto; se non che il Conte Andrassy sarebbe di parere di togliere qualsiasi carattere internazionale aHa commissione di uomini speciali, che dovrà essere costituita, e desidererebbe che i delegati siano scelti dalle varie potenze, ma nominati e retribuiti dal Vice-Re. Senza aver fatto cenno dell'autore del progetto in discorso il Signor Ministro, assicuravami il Barone Calice, può già contare sull'adesione della Germania e della Gran Bretagna alle sue proposte (1).
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1563. Terapia, 23 luglio 1879 (per. il 29).
Pel mio rapporto delli 9 del presente N. 1547 (2) ebbi l'onore di intrattenere il R. Ministero delle voci erano corse circa i pretesi intendimenti sulla Tunisia e specialmente riguardo al progetto di trarre da quello stato una guardi:a del corpo di Arabi.
È indi venuto a mio conoscenza il Gran Vizir avere infatti a più riprese tentato di far cadere la conversazione coll'Ambasciatore di Francia sulle cose di Tunisi, insinuando che la Turchia e la Francia potrebbero stabilire sopra di esse degli accordi analoghi a quelli che intervennero f~a la Turchia e l'Inghilte,rra in altre parti. Il Signor Fournier respinse sempre in modo reciso qualunque entratura in questo senso, a~llegando fra le altre ragioni esse·rvi altre Potenze le quali avevano grandi interessi in quelle regioni, né potersi trattare senza l'intervento di quelle. Arduo sarebbe per me il dire se quelle parole del Gran ViZJi.r fossero inspirate da personali velleità oppure da concetti provenienti da altre parti.
Quanto al progetto di stabilire a Palazzo una guardia di Arabi Tunisini l'impressione fu tale che pare Sua Maestà ne abbia grandemente ridotte le proporzioni, ed invece di farne venire una quarantina sopra una nave dello Stato, non saranno che nove o dieci che verranno per le linee di vapori ordinarii (3).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA
T. 416. Roma, 24 luglio 1879, ore 17.
En nous communiquant la formation du nouveau Cabinet Bratianu, l'agent roumain nous a expliqué la nécessité dans laquelle se trouvait le nouveau mi
«La formula, che il Conte Andrassy ha adottato per dare un carattere pratico al pro.;e:to di cui si tratta, coincide manifestamente col nostro pensiero. Epperò lo La autorizzo, Signor Incaricato d'Affar!, a dichiarare a S. E. che la proposta sua è da noi accolta assai volentieri e col desiderio che, rimosse le difficoltà preliminar! cui accennai in altri miei dispacci e segnatamente in quello del 1° luglio n. 775, possa la proposta stessa tradursi sollecitamente in atto».
nistère de demander une courte prorogation des Chambres. Ce délai fixé à un seul mais ne pourrait produire, espérait-il, la mauvaise impression qu'aurait fait une prorogation plus longue ou indéterminée. Nous désirons dans l'intéret meme de la Roumanie que le Ministère liberai ainsi reconstitué, parvienne à vaincre les difflcultés que le Cabinet précédent a rencontrées et que le temps de la prorogation puisse etre utilement employé à assurer la majorité voulue à tel projet qui donne aux puissances la satisfaction qu'elles ont elles-memes indiquée et qui a formé la base de leurs derniers pourpar:lers. En encourageant les ministres de Son Altesse dans l'accomplissement d'une oeuvre dont dépend le règlement définitif de la position que l'Etat roumain doti avoir, veuillez vous expliquer dans le sens de ce télégr:amme.
(l) Con d. 786 del 30 luglio Maffei informò Curtopassi che Wrede gli aveva comunicato il dispaccio d! Andrassy e aggiunse:
(2) -Non pubblicato: disegno attribuito al Sultano della riunione del vilayet di Tr!poll alla Tunisia. (3) -Con d. 901 del 21 luglio Cairoli aveva comunicato a Corti: «Le notizie che noi abl>iC~mo ricevuto fin qui da Tunisi e di cui è cenno nei documenti diplomatici, comunicati a codesta R. Legazione, non ci sembrano tali da rossicurarci circa la conservazione dello statu quo nella Reggenza. La S.V. Illustrissima ben sa che l'Italia è altamente interessata al mantenimento dello statu quo nella Tunisia; e quindi tutto ciò che riguarda lo stato delle cose tunisine forma sempre l'oggetto della nostra più seria attenzione. Laonde io La prego di voler continuare a raccogliere ed a fornirmi tutte quelle notizie, che si riferiscono ad un argomento di tanta importanza per noi. »L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1036. Alessandria, 25 luglio 1879, ore 10,30 (per. ore 12,30).
Je viens de faire au Vice-Roi des ouvertures dans le sens du télégramme de V. E. du 23 (1). Le Vice-Roi m'a dit etre telLement décidé à prendre l'initiative pour demander une commiss,ion internationale de \U.quidation, camme je vous ai informé par mon rapport du 13 (2), qu'il a adre,ssé la demande aux Gouvernements anglais et français, avant meme d'attendre solution de la question du firman.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1040. Costantinopoli, 26 luglio 1879, ore 15,05 (per. ore 22,20).
n me revient d'une manière très-secrète qu'un accord sera probablement établi entre la Porte et les ambassadeurs de France et d'Anglete,rre au sujet du firman pour l'Egypte sur les bases suivantes: maintien de l'ordre de succession directe; droit de faire les conventions avec les Etats étrangers, à condition de les notifier à la Sublime Porte avant la promulgation; faculté d'administrer les finances, mais interdition de faire des emprunts, sauf pour régler la situation présente avec le consentement des créanciers; défense de céder aucune des prérogatives souveraines ni du territoire faisant partie de la ViceRoyauté (3).
7 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1043. Londra, 27 luglio 1879, ore 0,11 (per. ore 4,20).
Conformément au télégramme de V. E. en date du 22 courant (l) j'ai demandé aujourd'hui à lord Salisbury si c'était vrai que le Sultan entendait òter au nouveau Vice-Roi la faculté de faire directement des conventions avec les Puissances étrangères, ce qui donnerait lieu aux inconvénients signalés par V. E. dans son télégramme par ra.pport à l'organisation judiciaire. Salisbury me répondit, en me communiquant le dernier télégramme qu'il venait de recevoir de Layard, d'après lequel la Porte consentirait à accorder au Vice-Roi le droit de stipuler des conventions, à la condition qu'elles lui soient préalablement communiquées, non pas pour obtenir l'autorisation de les conclure, mais seulement pour reconnaitre si e1les ne contiennent rien de contraire aux intéréts de l'Empire. A ce sujet Sali:sbury m'a de nouveau répété qu'il nous engageait à agir de notre còté auprès de la Porte, afin que le firman qui doit régler la position du Vice-Roi ne contienne rien qui puisse étre lésif aux intérets des autres Puissances. J'ai pris cette occasion pour rappeler à Salisbury qu'il devaU encore une réponse au pro-memoria du 22 courant, relatif au projet de décret du Gouvernement égyptien pour garantir l'emprunt Rotschild. Salisbury m'a promis cette réponse mais en attendant, il m'a dit que l'Angleterre avait cru devoir y donner son adhésion, vu que ces décrets ne feraient que sanctionner un droi:t abrogé. Ayant demandé ensuite des nouvelles de la question grecque, il m'a répondu qu'on était dans la méme confusion à ce sujet. Il me parait aussi que les affaires de la Roumélie orientale ne marchent pas très-bien. Enftn il me revient que la Russie a soumis à l'Angleterre la proposition de nommer la nouvelle commission pour fixer la fronti.ère auprès de Silistrie.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
D. 882. Roma, 27 luglio 1879.
Ho l'onore di segnar ricevuta del rapporto politico, n. 2356, in data del 14 corrente (2), che l'E. V. mi diresse per informarmi della risposta data dal Signor di Radowitz circa la continuazione dei lavori di delimitazione del Montenegro.
Sifiatta risposta, qualora non sia stata l'effetto di un'inavvertenza da parte del Reggente il Dipartimento Imperiale degli Affari Esteri, sembrerebbe dettata dal desiderio di renderei sempre più persuasi che, per rispetto alle cose del
Montenegro, la Germania ha indissolubilmente legato la sua politica a quella del Gabinetto di Vienna. Fortunatamente l'Austria si è accostata essa stessa alla proposizione tanto pratica ed equa del nostro Commissario; e per tal modo noi possiamo ogg<i con soddisfazione veder formato un accordo generale circa la proposta summentovata.
La ripresa dei lavori di delimitazione fra la Turchia ed il Montenegro segna un passo importante verso la paciftcazione completa e durevole delle provincie ottomane limitrofe del Principato. Ed è appunto per questo rispetto che la ripresa dei lavori offriva per l'Italia un'interesse che non ci e~ra lecito di trascurare.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
D. 883. Roma, 27 luglio 1879.
Ringrazio in particolar modo l'E. V. dei particolari fornitimi con Rapporto del 14 luglio n. 2357 (1), circa 1la conversazione che Ella ebbe col Signor Radowitz sugli affari d'Egitto.
Noi pure ci eravamo avveduti da gran tempo che sarebbe stata vana aspettazione lo attenderci dall'azione intrapresa dalla Germania verso l'Egitto, con la protesta del 23 Maggio quegli effetti che essa avrebbe potuto produrre solamente se fosse stata continuata nel senso di sostituire l'accordo delle Grandi Potenze al concerto separato della Francia con l'Inghilterra. L'esito che per ora se ne scorge lascia anzi nascere il dubbio che questo concerto separato abbia ricevuto indirettamente nuovo vigore appunto dall'atteggiamento del Gabinetto di Berlino. Ma checché ne sia di ciò, se noi abbiamo voluto soffermarci ad esaminare retrospettivamente le cause di una situazione di cose sulla quale non può esistere alcun dubbio, ciò è solo per mettere in sodo questo fatto che nella questione egiziana il Gabinetto di Berlino subordina il suo contegno a quello dell'Austria-Ungheria, con la quale per una grande analogia di interessi e di posizione noi abbiamo mantenuto finora vivo uno scambio cordiale di idee. Se questo scambio condurrà a buoni effetti, troveremo così nella presente questione anche il concorso della Germania.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI
D. 911. Roma, 28 luglio 1879.
Col rapporto del 18 luglio n. 1557 (2), la S. V. espone Le probabili considerazioni per le quali la Sublime Porta resiste a che la commissione europea
nella Rumelia orientale dia al suo proprio mandato tutta queila estensione che è negli intendimenti comuni delle potenze.
Egli è bensì vero che un perfetto e preliminare accordo circa il nuovo mandato della commissione non intervenne con la Porta. Questa però non deve avere dimenticato come la proposta di rimandare la commissione, insieme al governatore, in Filippoli sorgesse appunto al momento in cui veniva abbandonata altra proposta quella cioè di una occupazione militare mista. In quelle condizioni non era possibile e sarebbe stato imprudente il voler discutere minutamente delle attribuzioni della commissione. Il suo mandato era determinato dallo scopo stesso pe~ il quale la commissione doveva trasferirsi di nuovo a Filippopoli. Fu certo spiacevole cosa che una discussione si impegnasse fra i commissari relativamente alle loro istruzioni; ma il governo del Re, adoperandosi ad appianare le difficoltà che dalla discussione stessa erano sorte, avea reso anzitutto un segnalato servizio alla Porta ottomana, la quale, prima e più d'ogni altra parte interessata, dovrebbe mettere ogni sua cura a che una situazione tanto delicata quale è quella creata dall'ordinamento stabilito per la Rumelia orientale, possa rassodarsi mercè l'influenza ed il prestigio che l'Europa ha voluto adoperare per guarentire l'opera sua contro i molti pericoli interni ed esterni che la circondano.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1057. Bucarest, 29 luglio 1879 (per. il 3 agosto).
Nei ripetuti abboccamenti che ebbi col signor Boeresco, dacché questi riprese la direzione del ministero degli esteri, non ho negletto di esporre al nuovo ministro, come già lo praticai coi suo predecessore, i concetti del Governo del Re in ordine alla inserzione nello statuto rumeno del principio proclamato dall'art. 44 del trattato di Berlino.
Ed ispirandomi alle considerazioni svolte nei dispacci ministeriali di questa Serie nn. 251, 253 e 254 (l) mi sono adoperato a richiamare, non solo l'attenzione del signor Boeresco e di altri suoi colleghi, ma anche quella degli uomini più importanti dei diversi partiti, sull'interesse evidente che ha il nuovo Stato rumeno di rispondere alla legittima aspettazione di tutti i gabinetti, se intende di consolidare la sua indipendenza.
Al signor Boeresco, come ad altri ministri, detti pure confidenziale comunicazione del telegramma che V. E. si compiacque indirizzarmi la sera del 24 (2), e pel di cui contenuto già trasmesso qui dal signor Obedenare, sono incaricato di porgerle, signor ministro, i ringraziamenti del governo principesco.
Le risposte costantemente date dal signor Boeresco agH apprezzamenti da noi emessi furono sempre identiche a quelle che ebbi cura di riassumere nel
mio rapporto n. 1055 (1). Egli rilevò che, quantunque spinoso e molto delicato fosse i:l compito del nuovo ministero, che si è trovato fin dal bel principio innanzi ad una forte corrente contraria che la passata amministrazione non riuscì a dominare, pure esso è pervenuto a ristabilire una certa calma nei partiti con la semplice enunciazione del suo programma. Che il governo desidera inoltre, e nulla lascerà intentato a questo scopo, di fare inserire nello statuto il principio sancito dall'art. 44 del trattato di Berlino; ma che esso deve, d'altra parte, tenere anche conto in una certa misura dell'opinione generale dell'intera nazione che reclama energicamente la tutela degli interessi economici del paese. Le medesime risposte vengono fatte al conte Hoyos, ed agli altri miei colleghi.
Ieri poi il ministro degli esteri è venuto a pregarmi d'informare telegraficamente V. E. che, in seguito a deliberazioni prese in consiglio, egli era in procinto di partire per Vienna, Berlino, Londra, Parigi e Roma, onde porgere schiarimenti più intimi ai diversi gabinetti in ordine agli intendimenti che il nuovo ministero ~rumeno si riserva di far prevalere nelle camere di revisione. Codesti intendimenti sarebbero tradotti in atto da un progetto di legge la di cui portata venne già analizzata dalla C'ircolare della quale rimisi il testo a V. E. col cennato mio rapporto N. 1055.
Insistendo perché io telegrafassi al R. ministero la sua partenza da Bucarest, il signor Boeresco non mi disse, ma mi lasciò intendere, che sperava ricevessi una risposta incoraggiante da V. E. a questo riguardo.
Assicurandolo che avrei tosto aderito al suo desiderio (e così feci col telegramma che ieri stesso indirizza,! all'E. V.) (l) rilevai, a1l tempo stesso, che molto probabilmente il mio telegramma rimarrebbe senza risposta. Ciò non ostante io non poteva dubitare che, se egli vorrà recarsi a Roma, vi troverà cordiale accoglienza, ed il rinnovamento degli amichevoli consigli che, per mezzo mio,
V. E. si è affrettata di far pervenire al governo del Principe.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
D. 884. Roma, 30 luglio 1879.
Mentre sono grato assai all'E. V. per l'interessante rapporto del 16 di questo mese n. 2359 (2), stimo utile di bene chiarire quale dai precedenti carteggi, consta essere presentemente la situazione del Gabinetto italiano rispetto alla questione rumena.
Il Governo del Re volle riservarsi libertà di azione per ciò che sarebbe per occorrere dopo che si fosse esaurita l'azione comune di cui accettava l'impegno coll'aderire all'invito dell'Inghilterra e della Francia. Però, come trattavasi di pratiche dalle quali, sia nel concetto, sia nei termini adoperati dalle due Potenze, appariva escluso ogni carattere comminatorio, così il R. Governo non
ebbe l'opportunità di prendere in esame l'eventualità di passi che avessero potuto avere un siffatto carattere, nè ha mai inteso di pregiudicare la sua libertà di azione con una dichiarazione che egli si è astenuto in modo assoluto di fare.
Intanto negli avvenimenti parlamentari prodottisi a Bukarest, si ebbero i primi effetti della posizione assunta dai Gabinetti. Questi si trovano in presenza di una situazione che essi vorranno certlamente esaminare con calma; ed a provocare siffatto esame sembrano indirizzate le prime dichiarazioni del Ministero rumeno appena ricostituito. Noi gradiremmo assai mantenere! in uno scambio di idee con il Governo germanico il quale certamente in questa questione non può essere animato che da un sentimento di equità e di conciliazione.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 398. Pietroburgo, 30 luglio 1879 (per. il 6 agosto).
Con telegramma del 13 (l) e con dispaccio del 14 corrente n. 413 di questa serie (2), l'E. V. mi diede l'incarico di chiedere l'avviso del governo imperiale di Russia sulle varie questioni che solleva il progetto di decreto del nuovo Kedive d'Egitto, comunicato alle potenze con circolare di Scerif pascià, a tenore del quale sarebbero dichiarati insequestrabili i beni ceduti dall'ex vicerè Ismail pascià e dalla sua famiglia a guarentigia dell'imprestito contratto colla casa Rothschild.
n signor de Giers, con cui mi intrattenni intorno a queste questioni, mi espresse il modo di vedere del governo imperiale di Russia.
S. E. premise che il governo russo non ha in questa questione che un interesse, per dir così, teorico, giacché non esistono crediti di sudditi russi verso l'Egitto o sono ben pochi. Ciò posto, non appartiene alla Russia, dissemi il signor de Giers, di prendere un'iniziativa qualsiasi in ordine a tali questioni; ma il governo dell'Imperatore si associerà volontieri al partito che riunirà i suffragi delle altre grandi potenze e che parrà più atto a tutelare gli interessi sia generali che particolari.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (3)
R. 399. Pietroburgo, 30 luglio 1879 (per. il 6 agosto).
Ho l'onore d'informare l'E. V. che il ministro imperiale degli affari esteri di Russia ha diramato, in data d'oggi, una ciJrcolare ai rappresentanti russi a
Berlino, Vienna, Parigi e Londra avente per iscopo di impegnare i Governi di Germania, d'Austria-Ungheria, di Francia e d'Inghilterra a dare 'istruzioni ai loro rispettivi delegati presso la Commissione di delimitazione del Montenegro, perché questi abbiano ad associarsi alla proposta fatta dal commissario italiano, relativamente al modo di procedere nei lavori di delimitazione, alla quale si riferiscono, in primo luogo il telegramma dell'E. V. del 5 (1), ed in ultimo il mio dispaccio del 13 luglio corrente S. P n. 391 (2).
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 91. Tunisi, 30 luglio 1879 (per. il 3 agosto).
Ho ricevuto il riverito dispaccio dell'E. V. del 21 di questo mese n. 41 (2), e la ringrazio di avermi con lo stesso comunicato il rapporto del R. Ministro in Costantinopoli concernente le voci corse di un progetto di unione del vilayet di Tripoli alla Tunisia per farne una importante provincia turca.
La stessa notizia per quanto destinata a far sensazione specialmente nella Reggenza, fu qui divulgata il 2, ma nessuno vi prestò fede. Fu per questo che io non ne tenni proposito nei miei rapporti, né mi parve necessario di riferire l'origine che le si attribuiva. Si diceva i:J.fatti che fu creata a comodo di causa di qualche istrumento del Consolato di Francia che ne aveva bisogno per dare al Signor Roustan un motivo di accorrere dal Bey intimorito, ed offrirgli, come fece, il protettorato della sua Nazione. Il modo usato sarebbe stato questo. Da Parigi si scriveva del progetto in questione ad un giornale inglese; appena questo inserì la relativa corrispondenza, si fece lanciare un telegramma dell'Agenzia Havas per informarne l'Europa, e intanto che qui si profittava della emozione cagionata, giungeva la smentita del Governo ottomano, il quale fu forse più d'ogni altro sorpreso di vedersi attribuita una idea che non gli era mai balenata in mente.
Ecco qual'è il significato che si dette a Tunisi alla notizia in discorso.
Anche ciò che si disse su un contingente di 40 uomini tunisini presi dalle varie tribù della Reggenza per far parte della squadra del corpo del Sultano non parve esatto.
Il Gran Vizir che nel parlare col suo Sovrano della bravura degli Arabi nel cavalcare, lo vidde desideroso di ammirarli, scrisse di mandare a CostantinopoLi qualcuno dei più esperti cavalieri della Tunisia. Fu allora che venne preparata la spedizione di pochi uomini e cavaUi la quale servì al Console di Francia come di un argomento di più per lamenta,re nella nota del 14 giugno, annessa al mio rapporto del 18 dello stesso mese (2), le prodigalità e le spese eccessive del Governo del Bey. Intanto che tutto si disponeva per !'<invio a Costantinopoli, col vapore tunisino il «Bescir », fu riconosciuto che lo stato In cui que1la nave si trova non la rende molto atta ad intraprendere tal viaggio, e quindi H Primo Ministro entrò in trattative colla Compagnia Florio, che mediante la spesa di
4640 franchi assunse di portare a CostantinopoU quindici animali fra cavalli, cavalle e mule e diciassette uomini. Di questi la maggior parte non sono che mozzi di stalla destinati a ritornare nella Tunisia, se il Gran Vizir non dispone altrimenti. I cavalii, imbastarditi come tutti quelli della mode,rna Tunisia, non hanno niente di distinto da poter interessare S. M. il Sultano, avvezzo a possedere ciò che offre di più puro la razza araba; per cui non tarderanno a divenir proprietà di qualche subalterno funzionario di palazzo.
Questo è quanto mi consta in proposito, e la cosa ha qui avuto luogo senza alcun rumore, sapendosi del resto non essere insolito che il fare di tanto in tanto qualche regalo di questo genere alla Corte del Sultano, è nelle consuetudini del Governo Tunisino.
Altre rimostranze non vi furono da parte del Consolato di Francia fuori di quelle contenute nella menzionata nota, ma la loro vera origine la ebbero dalla comunicazione fatta dal Primo Ministro alla Commissione finanziaria intorno alla insufficienza di fondi per pagare le cedole dell'interesse del semestre del debito pubblico; e poiché volevasi porre in rilievo la poca misura del Bey nello spendere, venne a proposito di parlare anche dell'invio di doni a Costantinopoli, su di che mi risulta aver Sua Altezza risposto al Signor Roustan trattarsi di cosa alla quale suppLiva coi denari della sua cassetta privata, e sembrargli perciò argomento da dovere sfuggire ad ogni discussione.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (l)
D. 681. Roma, 31 luglio 1879.
L'ambasciatore d'Inghilterra è venuto da me, pochi giorni or sono, manifestandomi il desiderio di conoscere gli intendimenti della presente amministrazione rispetto alla controversia turco-ellenica. Ed io colsi assai volentieri la opportunità, che in tal modo mi si offriva, per far schiettamente conoscere al mio interlocutore il nostro pensiero intorno a codesto grave argomento.
In questi ultimi giorni appunto, rispondendo ad interpellanze rivoltemi, così neLla camera dei deputati, come nel senato, io avea enunciato dichiarazioni dalle quali era agevole argomentare quale sarà per esser la nostra linea di condotta negli affari di Grecia. Mi riferii adunque, nel rispondere a sir
A. Paget, a quelle mie dichiarazioni.
La nostra politica, gli dissi, vuole essere essenzialmente una politica di conciliazione e di pace: epperò noi abbiamo fiducia di poter procedere d'accordo con la Gran Bretagna, la quale mira allo stesso intento. E poiché mi premeva che di ciò sir A. Paget fosse ben persuaso, mi sono studiato di fargli comprendere come da noi si annetta grandissimo pregio alla continuazione, tra i due gabinetti, di una azione concorde. Però, noi non potevamo dimenticare che, in quanto concerne la questione ellenica, il trattato di Berlino ci addita una norma direttiva, alla quale dobbiamo con tanto maggior impegno attenerci, in quanto che furono i plenipotenziari d'Italia e di Francia quelli che, nel con
gresso, pigliarono la iniziativa della proposta alla quale assentirono tutte le potenze, l'Inghilterra .compresa.
Senza obiettare a queste mie considerazioni, sir A. Paget si fece a propormi questo preciso quesito, se, cioè, la presente amministrazione italiana avrebbe professato, circa la nuova linea di confine da tracciarsi fra la Grecia e la Turchia, la stessa opinione a cui l'amministrazione precedente aveva, in ultimo, dichiarato di propendere. A mia volta, replicai all'ambasciatore britannico che, solleciti di promuovere quella soluzione che meglio corrisponda agli scopi eminentemente pacifici del trattato di Berlino, noi continueremo diligentemente le indagini, e terremo il debito conto degli studii e degli scambii di idee iniziati sotto l'amministrazione che ci ha preceduto. Però noi dovevamo pure mostrarci ossequenti alla opinione che in Italia si è, con non dubbii segni, appalesata. Rappresentante di uno Stato che giustamente si addita, siccome modello da imita,rsi, agli altri Stati che vogliono rettamente osservare le forme par1amentari, l'ambasciatore della Regina doveva, meglio di .chicchessia, rendersi ragione della efficacia che ha, per noi, questo lato speciale del problema. Nelle recenti discussioni, sia alla camera, sia al senato, esplicite furono le dichiarazioni che, a questo riguardo, vennero, senza distinzione di partiti, dai più opposti banchi; ed è certo che, se io stesso non avessi pregato l'onorevole proponente di non insistere nella sua mozione, avrebbe raccolto, in senato, la unanimità dei suffragi un ordine del giorno del conte Mamiani così concepito:
« Il senato, confidando che il ministro vorrà fare ogni opera perché prevalga nelle conferenze dei rappresentanti delle potenze la linea di frontiera stabilita dall'articolo 24 del trattato di Berlino e dal protocollo XIII, e perché siano mantenute le buone relazioni colle potenze amiche, passa all'ordine del giorno».
Il mio discorso e segnatamente queste mie ultime avvertenze, fecero, a quanto mi sembrò, assai viva impressione nel mio interlocutore, che prese da me commiato, mentre io gli rinnovavo la espressione del nostro cordiale desiderio di continuare col gabinetto britannico uno scambio di amichevoli comunicazioni anche rispetto alla questione ellenica.
Avrò probabilmente a porgerle, più tardi, più precise istruzioni intorno al presente argomento. Mi stava, intanto, a cuore di riferirle la mia conversazione con sir Augustus Paget, affinché l'E. V. ne fosse informata per il caso, sopratutto, in cui lord Salisbury si facesse ad intrattenerla di questa materia.
(l) Ed. in LV 27, pp. 811-812.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI
D. 787. Roma, 31 luglio 1879.
Con telegramma del 28 di questo mese (l) la S. V. mi riferiva una comunicazione confidenziale che Le era stata fatta circa la questione relativa al confine bulgaro-rumeno presso Silistria. Il conte Andrassy pregava, però, che di tale comunicazione non si facesse uso prematuro, prima, cioè, che la proposta
presentata circa quella questione, dal gabinetto di Vienna al gabinetto di Pietroburgo, fosse stata oggetto da parte di quest'ultimo, di una risposta scritta.
La proposta del conte Andrassy sarebbe sostanzialmente questa. Senza eliminare, né pregiudicare in alcuna guisa la deliberazione presa, a maggioranza, dalla commissione di delimitazione, fin dallo scorso autunno, circa il tracciato della frontiera presso Silistria e circa la località ove soltanto stimavasi possibile la costruzione di un ponte tra le due rive del Danubio, il gabinetto di Vienna, volendo far cosa gradita al gabinetto di S. Pietroburgo, consentirebbe a che un nuovo studio sia intrapreso, sul terreno, dalla commissione stessa, con lo scopo di esaminare se effettivamente esista, come la Russia afferma, un'altra località propizia alla costruzione del ponte senza soverchia spesa per la Rumania. Però il conte Andrassy subordinerebbe la sua proposta alla condizione che, prima della riunione della commissione per l'esecuzione del suo nuovo mandato, la Russia dichiari di sottomettersi al voto della maggioranza, senza appello ulteriore.
La S. V. soggiungeva, nel suo telegramma, che il conte Andrassy sperava di poter fare assegnamento sulla nostra adesione, che però avrebbe desiderato di riceverne l'assicurazione positiva.
Quando, non ha guarì, il gabinetto di S. Pietroburgo rivolgevasi al R. governo, come alle altre grandi potenze, per sollecitare una revisione del lavoro già compiuto dalla commissione di delimitazione all'est di Silistria, fu risposto nel modo che apparisce dal dispaccio (qui acchiuso in copia) diretto al R. ambasciatore a Pietroburgo fin dal 19 di questo mese (l). Noi accettavamo l'invito del gabinetto russo; però le istruzioni del nostro commissario sarebbero state pur sempre concepite nel senso che debba attenersi al trattato ed ai protocolli di Berlino.
In presenza, ora, deHa nuova proposta di cui il governo austro-ungarico ha preso l'iniziativa, non abbiamo ragione di ricusare il nostro concorso ad un tentativo di conciliazione che mira a comporre una controversia da troppo tempo protrattasi. Epperò Le ho telegrafato (2) di dichiamre a S. E. il conte Andrassy che, qualora il gabinetto di S. Pietroburgo accetti la proposta stessa nei termini in cui essa ci fu comunicata, assai volontieri impartiremo istruzioni a,l R. delegato presso la commissione internazionale.
Intanto, e fino a che le risoluzioni del gabinetto di Pietroburgo non ci siano note, ci asterremo dall'entrare, circa questo argomento, in spiegazioni con gli altri gabinetti, a meno che da questi ci sia diretta, in proposito, alcuna interrogazione.
(l) Non pubblicato.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2367. Berlino, 31 luglio 1879 (per. il 4 agosto).
Le discours prononcé par V. E. à la séance du sénat, du 28 de ce mois, a produit ici la meilleure impression notamment en ce qui concerne la Rouma
nie. Votre langage, en effet, tout en témoignant de nos sympathies pour la principauté, implique que nous ne procéderons à l'établissement des rapports diplomatiques que lorsqu'elle aura rempli la condition stipulée dans l'art. 44 du tralté de Berlin.
M. de Radowitz, en me communiquant aujourd'hui cette impression, me disalt que, dans ces derniers jours. les chances d'un arrangement avaient gagné quelque terrain. Le nouveau ministre des affaires étrangères, par une circulaire de date très ·récente, s'engageait non seulement à la radiation de l'article 7 de la constitution roumaine, mais à lui substituer une déclaration conforme, si non à la lettre, du moins à l'esprit du traité du 13 juillet. C'était là le point de départ d'une entente. On ne saurait transiger sur :le principe de l'égalité pour la juissance et l'exercice des droits civils et politiques. Ce principe doit etre proclamé dans la constitution elle-meme. La circulaire de M. Boeresco ajoute qu'une loi spéciale en réglera l'application. Et à ce sujet on entre dans quelques indications auxquelles le cabinet de Berlin ne pourrait donner son approbation, entre autres au sujet d'un système de naturalisation individuelle. Il est parfaitement disposé, et il l'a déclaré à maintes reprises, à tenir équitablement compte d es circonstances particulières de la Roumanie; mais, à so n tour, du moment où celle-ci est appelée à faire officiellement partie de la grande famille européenne, elle doit donner des garanties sérieuses qu'elle saura remplir les devoirs d'une telle position. Ce sont là deux points de vue qu'il faut savoir concilier dans une juste mesure.
M. de Radowitz se plaisait à croire que M. Stourdza, qui part ce soir pour retourner à Bucarest, exercerait une salutaire influence dans ce sens. Ce ministre, resté membre du nouveau cabinet, a eu plusieurs entrevues avec le directeur politique du département impérial. On est tombé d'accord que les lois spéciales à soumettre aux chambres de révision, projets de lois qui seraient préalablement communiqués aux puissances, régleraient les trois points suivants en connexité avec la déclaration de principe:
lo Sauvegarder les intéréts et les droits des israélites étrangers, c'est-àdire des individus de confession israélite qui bien que n'aspirant pas à la nationalité roumaine, se trouvent sur le territoire de la principauté, et qui eux aussi sont soumis à bien des mesmes exceptionnelles qui n'atteignent pas leurs concitoyens de rite chrétien;
2° Traitement des israélites indigènes. Il ne s'agit pas de les naturaliser tous, mais dans un nombre qui soit jugé satisfaisant. Sous ce rapport rien de précis n'a été fixé, mais ici on ne considère que camme un minimum la combinaison restreinte à cinq catégories (projet Bratianu-Costinescu). Ces catégories devront aller plus loin. Ainsi, selon l'avis du cabinet de Berlin, le n. l devrait comprendre, non seulement ceux qui ont servi sous les drapeaux, mais ceux également qui ont tiré au sort. Bien entendu, il ne saurait etre question de naturalisation individuelle;
3° Les lois spéciales devront aussi indiquer les modalités à suivre pour les naturalisations ultérieures après la première journée. Dans tous les cas ni la France ni l'Allemagne n'accepteraient un stage de dix ans avant de donner
cours aux demandes de naturalisation; en outre elles ne comprendraient pas que les deux tiers de voix de la chambre fut indispensable pour approuver un décret de nationalité.
Dans ses entretiens avcc M. Stourdza, M. Radowitz n'a abordé que le còté plus général de la question et surtout la procédure à suivre, sans entrer dans trop de détails. Il appartiendra maintenant au gouvernement roumain de trouver lui-méme la formule qui réponde le mieux à la situation. M. Stourdza a montré les meilleures dispositions pour amener une entente dans l'ordre d'idées susmentionné.
En pareil état de choses, la première impression tout d'abord très défavorable d'un ajournement pour un mois des chambres, a été mitigée. On espère que dans l'intervalle le cabinet de Bucarest parviendra à s'entendre avec les puissances.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 733/360. Londra, 31 luglio 1879 (per. il 5 agosto).
In uno degli ultimi colloqui che io ebbi con Lord Salisbury, non mancai di portare nuovamente la conversazione sulle condizioni attuali di Tunisi, chiamando particolarmente la di lui attenzione sul prepotente atteggiamento dell'Agente Francese Signor Roustan verso quel Governo, come risulta dalla lettera del Signor Cavalier L. Macciò annessa al dispaccio di codesto Ministero .in data del 7 luglio corrente (serie politica n. 668) (l). Domandai al nobile Lord se non gli sembrava che un tal modo di procedere accennasse una volontà ben determinata di esautorare il Governo Tunisino per avere un pretesto di appropriarsi l'amministrazione di quella Reggenza che diverrebbe cosi un annesso dell'Algeria.
Io feci inoltre osservare che i vasti progetti della Francia sull'Africa, si sono ultimamente manifestati colla recente nomina di una Commissione Governativa, composta degli uomini più eminenti e competenti per studiare un progetto di ferrovia destinata a collegare le sponde del Mediterraneo col Senegai e attraverso il centro del continente Africano. Ma una impresa così colossale non potrebbe reggere senza avere le due teste di linea assicurate, e sul Mediterraneo non vi è che la baja di Biserta che possa offrire un porto corrispondente allo scopo che vi si vorrebbe raggiungere con quella ferrovia.
Quantunque, a taluni l'eseguimento di un tal lavoro sembri, economicamente impossibile, atteso il costo che si giudica non inferiore a due Miliardi di Franchi, tuttavia è assai probabile che il Governo Repubblicano sosterrà quel progetto. Gli uomini che reggono la Francia sono troppo oculati per non
scorgere la necessità di dare un alimento alla irrequietezza innata de' Francesi, mediante qualche vasta impresa che lusingando i loro interessi ed il loro amor proprio li distolga da pericolose agitazioni politiche.
Il nobile Lord, benché molto riserbato, non parve indifferente a queste considerazioni. Egli mi disse che aspettava che il nuovo Agente Inglese a Tunisi avesse preso intiero possesso della sua carica, per formarsi un giudizio sulle condizioni di quel Governo e sulle tendenze di predominanza esclusiva che si manifestavano per parte degli agenti Francesi.
Già, più volte, io ebbi a notare a codesto Ministero, come il Capo del Foreign Olllce affetta di non mostrare grande interesse alla sorte di Tunisi; però io non dubito che il Governo inglese non vedrebbe con occhio tranquillo che qualche altra potenza ne assumesse il possesso esclusivo, ed il Marchese di Salisbury conchiudeva ordinariamente i suoi discorsi con me su quell'argomento, dicendo che egli, senza alcun dubbio, preferiva che la Reggenza continui a rimanere sotto la direzione dell'attuale Governo.
Intanto, nell'ultima conversazione che io ebbi con lui, in proposito, egli mi domandò, con qualche premura, se nulla io sapessi delle intenzioni della Porta di prendere pretesto dal disordine che esiste nel Governo della Tunisia, per assumerne l'amministrazione diretta. Io non era in grado di nulla dirgli, a tal riguardo, all'infuori di poche notizie raccolte in alcuni periodici.
Ad ogni modo, in tutto ciò si scorge che l'Inghilterra desidera, almeno per ora, conchliarsi la Francia, in vista specialmente del trattato di commercio che con questa essa deve rinnovare, il quale trattato avrà una grande influenza sulle condizioni dell'indust'ria inglese. Per cui ìl Gabinetto Inglese non sarebbe forse alieno dal fare, benché a malincuore, delle concessioni alla Francia nella Tunisia, alfine di mettere in salvo altri interessi vitali per la Gran Bretagna. Ma per altra parte io sono indotto a credere, come lo accennai poc'anzi, che desso vedrebbe con soddisfazione che altri mettessero incagli alle usurpazioni meditate dalla Francia. Ultimamente le Camere Francesi hanno votato un sussidio per una linea di vapori tra Bona in Algeria, Tunisi e Tripoli di Barberia.
Siccome importa assai all'Italia che queste non avvengano per la Tunisia, imperocché il colpo sarebbe grave assai per la indipendenza del nostro commercio e della nostra navigazione, nonché per alcune nostre industrie nella Reggenza, occorre di cercare il mezzo di ovviare a quel pericolo.
Allorché io aveva l'onore di presiedere il Consiglio de' Ministri, si era combinato di formare una società Italiana che avrebbe acquistato i terreni che circondano H Porto di Biserta, e di costituire, nell'interno della Reggenza, delle industrie agricole e minerarie che avrebbero messo in mano di Italiani delle posizioni importanti senza ledere però la autorità del Bardo. Ma dopo di me, questa idea venne abbandonata, come lo fu anche quella di formare una colonia Italiana nella Nuova Guinea della di cui miglior parte si sono g1a Impossessati gli Inglesi dopo che ebbero, ulteriormente, vento delle nostre ricerche.
Si potrebbe ripigliare il progetto di qualche stabilimento italiano nella Tunisia dandogli un carattere apparentemente privato. Se i nostri capitali non bastassero, sarebbe forse opportuno di chiamare in tale impresa Capitalisti Esteri, ma non Francesi, affine di creare, quivi almeno, degli interessi internazionali che la Francia non potrebhe !'overchlare.
Bisognerebbe ancora esaminare se non sarebbe opportuno che la Porta affermasse maggiormente la sua supremazia sulla Tunisia ottenendo dal Governo ottomano, in nostro favore, qualche concessione che ostasse a che la Reggenza passi troppo placidamente sotto il dominio Francese.
Questi sono semplici suggerimenti che non posso che accennare e che intanto sottopongo al giudizio del R. Governo.
Conchiudendo, io ripeto che, nello stato attuale delle cose, si può difficilmente sperare, dall'Inghilterra, un concorso diretto contro le tendenze Francesi in Tunisia. L'Inghilterra ha troppo da fare col trattato di commercio, coll'Egitto, coll'isola di Cipro ed altre, coll'Asia Minore etc. per rendersi la Francia ostile opponendosi recisamente alle voglie di questa, prima che tutte le quistioni poc'anzi accennate siano sistemate. Intanto ambedue quelle Potenze ambiscono di allargare il proprio dominio sulle sponde Africane del Mediterraneo. Sta nell'interesse delle altre potenze e specialmente dell'Italia di fare in modo che tali aspirazioni non possano realizzarsi. Epperciò, se non ci troviamo in grado di agire da noi soli per parvi ostacolo, dovremmo destramente provocare un'azione comune cogli altri interessati per raggiungere quello scopo.
(l) Non pubblicato.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1570. Terapia, 31 luglio 1879 (per. il 7 agosto).
Mi è riferito da fonte autentica che Sawas pascià, incaricato di reggere temporariamente il ministero degli affari esteri, trasferivasi avanti ieri presso gli ambasciatori di Francia e di Germania e domandava ad entrambi delle spiegazioni sulle notizie che affe.rmava la Sublime Porta aveva rkevuto che quelle potenze intendevano mandare delle forze di mare considerevoli nel• Mediterraneo e forse a Besika. L'ambasciatore di Francia rispondeva non avere alcuna conoscenza di tali intendimenti da parte del suo governo, ma non se ne sarebbe meravigliato imperocché le potenze non potevano a meno di essere stanche degli incagli che la Sublime Porta non cessava di frapporre al componimento delle questioni pendenti, né l'Europa era in grado di rimanere continuamente nel presente stato di sospensione. L'ambasciatore di Germania si limitava a rispondere ignorava la notizia in discorso, domanderebbe delle informazioni a Berlino affine di calmare le apprensioni della Sublime Porta. Né v'ha dubbio che quelle notizie, qualunque fondamento esse siano per avere, hanno prodotta una profonda sensazione alla Sublime Porta, tanto più che s'intese buccinare in questi giorni che qualche nave francese potrebbe mostrarsi anche lungo le coste dell'Eplro e dell'Albania.
Sta invece di fatto che la natta inglese intende trasferirsi nelle acque di Besika; senonché. per ragioni facili a comprendersi, la Sublime Porta interpose caldi officli presso l'ambasciatore di Inghilterra per ottenere che vada in altra località. Sir H. Layard rispose, la flotta inglese aveva quella intenzione per la sola ragione che la baia di Besika fu trovata assai propizia per passarvi la stagione estiva, ma, in considerazione del desiderio espresso dal governo ottomano, farebbe pratiche onde vedere d'ottenere che quest'anno la flotta del Mediterraneo prenda altro ancoraggio.
L'E. V. è meglio di me in grado di conoscere i veri intendimenti di quei governi in proposito. Ma ho creduto mio debito di ragguagliarla ad ogni buon fine dell'impressione che quelle voci hanno prodotto presso questi governanti. E di essa diedi in giornata un cenno telegrafico all'E. V. (1).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
L. P.R. Roma, 1° agosto 1879.
Insediato da pochi giorni nel mio nuovo ufficio, non frappongo indugio a mettermi in comunicazione con V. E., per parlarle della situazione tutta speciale in cui si trova l'attuale Ministero rispetto alla questione Ellenica. La posizione di esso su tale terreno è divenuta ancor più delicata dopo le interpellanze rivolte all'On. Presidente del Consiglio in ambo i rami del Parlamento, e in ispecie nel Senato. Mai l'opinione pubblica in Italia si è manifestata in modo più unanime dai banchi di destra altrettanto che di sinistra. Su di ciò
S. E. il Signor Cairoli ha diretto racchiuso dispaccio (2) a V. E. per indicarle la linea di condotta che il R. Governo intende seguire, e ad un tempo spiegarle il senso della risposta da lui data a una interrogazione fattagli da Sir
A. Paget, allo scopo di conoscere se la politica nostra sarebbe mutata intorno alle cose di Grecia.
Io tengo intanto a esporre alla E. V. la sostanza di alcune dichiarazioni espressemi dal Signor Waddington, col quale S. E. il Generale Cialdini volle procurarmi un abboccamento appena g,iunsi a Parigi. Il primo ministro della Repubblica Francese portò tosto il discorso sul tema della rettifica delle Elleniche frontiere, e con molta precisione di linguaggio mi diè incarico di manifestare all'On. Cairoli la speranza della Francia che, consentaneo alla politica seguita nello scorso anno, egli sosterrà oggi di nuovo lealmente col Governo Francese le disposizioni del 13° protocollo del Congresso di Berlino. Il Signor Waddington aggiunse indi che, nella questione Ellenica, egli contava sull'appoggio della Germania, dell'Austria e della Russia. E che, se l'Italia faceva ritorno all'antico suo programma, l'Inghilterra sola sarebbe stata di differente avviso. In tali condizioni, secondo lui, non si poteva dubitare che, anche il Gabinetto di Londra si sarebbe piegato al parere delle altre Potenze.
Chiesi allora se il Governo Francese non era punto preoccupato della sistematica opposizione invariabilmente spiegata dalla Sublime Porta ogni qualvolta si osò parlare d'una eventuale cessione di Janina, e chiesi parimenti con quali mezzi credeasi di poter vincere siff.atta ostinata resistenza. Il Signor Waddington replicommi che, di certo, non si farebbe Ia guerra; ma aver la persuasione che non ve ne sarebbe stato bisogno e che, davanti alla unanimità delle Potenze, la Turchia avrebbe finito per arrendersi. Esser del resto quello l'unico partito veramente conforme agli interessi della dominazione del Sultano nella penisola Balcanica, avvegnaché l'appagamento delle aspirazioni greche costituisse tale un fatto, da permettere immantinenti la diminuzione dell'esercito Ottomano di cinquantamila uomini almeno. Nel caso contrario, la Turchia resterebbe perpetuamente colla minaccia d'una lotta, capace di ridestare una generale conflagrazione in Oriente e di segnare il fine della potenza Ottomana. Nutrire perciò ferma fiducia che l'Italia, prestando la sua sincera cooperazione alla Francia, contribuirebbe validamente a scongiurare tanto pericolo.
Tutte queste cose il Signor Waddington pronunciò alla presenza di S. E. il Generale Cialdini, il quale ne fu, al pari di me, vivamente impressionato. Infatti era difficile esprimersi in maniera più chiara e precisa.
Questo contrasto colle opinioni palesatemi da Lord Salisbury e da Lord Beaconsfield, pone, LI ripeto, H Governo del Re in una delicatissima situazione. D'altronde io non avevo d'uopo ritornare a Roma per sapere che l'On. Cairoli non avrebbe potuto adottare una attitudine diversa da quella che in Senato egli annunciò di voler serbare. Ma, purtroppo, oggi convien riconoscere che la questione Ellenica è stata pregiudicata, e ch'essa riveste un aspetto che non è più esattamente quello di prima. Nonostante la fedeltà ai principi della sua politica, e nonostante le sue simpatie per Ia causa Greca, l'On. Cairoli comprende la necessità di agire colla massima prudenza, non solo per un atto di riguardo verso il precedente Gabinetto, ma sovra tutto per non compromettere i veri interessi italiani che il malcontento creato in Albania mette a repentaglio. Ciò non toglie però, che la necessità pure s'imponga al Presidente del Consiglio di adattarsi alla volontà della nazione, sì solennemente affermata, quand'anche questa volontà non fosse, come è, la più schietta espressione de' sentimenti di lui.
In simile stato di cose, una è la soluzione possibile. Attenersi cioè 91 programma iniziato a Berlino insieme alla Francia, la prima volta che il Signor Cairoli fu al potere. Io non veggo assolutamente altra alternativa, tranne di rimanere stretti osservatori dello spirito e della lettera del 13° protocollo, provvedendo nel tempo istesso alla salda tutela degl'interessi nostri.
Secondo me lo scioglimento del problema si trova nelle conclusioni medesime del Cavalier De Gubernatis. Così io pensavo nn aa auando ero in Atene, e in prova di ciò, alla presente mi permetto unire copia di un rapporto, ispiratomi da una importante conversaz,ione col Signor Radowitz (Sotto Segretario di Stato a Berlino e contemporaneamente Ministro in Grecia) (l) e dalla lettura delle considerazioni svo,lte da;l precitato Cavalier De Gubernatis nella relazione da esso indirizzata il 16 scorso Marzo da Prevesa al R. Ministero. (Do
cumento dipl. N. 2694 Inc. LX.) (1). Detto egregio funzionario, attualmente ancora in Roma e col quale ebbi già parecchie conferenze, diceva dunque nella passata primavera, che sarebbe possibile far desistere gl'Albanesi dalle loro pretese, sempre quando si dessero loro delle guarentigie e de' compensi e l'Europa fosse unanime nelle sue decisioni. Ai miei occhi, questa e nessuna altra fu sempre la meta che la diplomazia italiana dovea prefiggersi.
Or bene, a superar le difficoltà della situazione, perché non gioverebbe una proposta dd. assicurare tali vantaggi alla Albania, da compensarla della cessione di Janina? Il Gavaaer De Gubernatis istesso discorre della possibllità di raggiungere questo risultato. Perché non eseguire un tentativo?
L'On. Depretis che non avea gl'impegni dell'On. Cairoli, fu spinto a sconsig11are l'annessione di Janina aàla Grecia non già per mancanza di fliloellenismo, ma per timore di veder scoppiare una rivolta in Albania, di cui potrebbe valersi l'Austria a detrimento dell'Italia. Una comhlnazione adunque che appagasse le aspirazioni dei Greei in Epiro, e compensasse gli Albanesi della perdita di Janina, sarebbe la più desiderabile per noi. Né sarebbe irragionevole lo sperar di guadagnar questo importante vantaggio, se le potenze sottoscrittrici del Trattato di Berlino, si impegnassero, mercè una opportuna dichiarazione, a rispettare la integrità del suolo albanese. Da un altro lato siffatta guarentigia dovrebbe tornare oltre ogni dire accetta alla Sublime Porta, e per tale motivo dovrebbe eziandio ricevere favorevole accoglienza in Inghilterra. Una delle principali ragioni poste innanzi per negar Janina ai Greci, è quella che gli Albanesi temerebbero in avvenire di dover subire ulteriori mutilazioni. Quando invece fossero sicuri di non essere più esposti ad alcun sacrificio territoriale, non troverebbero troppo caro il prezzo pagato per avere questa certezza. n Cavalier De Gubernatis non è di diverso parere.
Le idee che ho avuto l'onore di esporre fin qui, furono pienamente approvate da S. E. il Genera..le GLaldini. Tosto ne fecimo parola aa. Signor Gambetta il quale, giudicando la questione allo stesso punto di vista nostro, promise di associarsi strenuamente a promuoverne il trionfo. S. E. il Generale Robilant, che vidi lungamente a Torino e qui trovò il pensiero buono e praticabile. S. E. il Signor Cairoli decise infine di tradurlo in atto. A concretar la proposta da sottomettersi a questo riguardo ai Gabinetti, abbiamo scelto il Cavalier De Gubernatis, il quale accettò l'incarico, e ciò basti a dimostrare a V. E. il desiderio nostro di valerci di tutti gli studi fatti in proposito dall'antecedente Amministrazione.
Dopo matura considerazione, e dietro il suggerimento di S. E. il Generale Robilant, per non risvegliar le suscettibilità Austriache, l'iniziativa di questa nuova azione diplomatica non dovrebbe esser presa da no!. Ma si potrebbe molto opportunamente invitare a prenderla la Francia, e in cotal guisa eviteremmo anche di urtar l'Inghilterra. Il Signor Waddington invoca apertamente il nostro concorso appunto sulla questione di Janina. Alle domande categoriche che così ci pervengono da Parigi, il Governo del Re ha risoluto di rispondere che, oggi per noi la situazione è pregiudicata. Che una vera agitazione esiste in Albania, e che l'Italia non può, senza provvedere ai suoi interessi
8 -Documenti diplomatici -Serle Il -Vol. XII
minacciati, accingersi a sostener le aspirazioni Elleniche in Epiro. Ma se la Francia acconsente di proporre che all'Albania venga data la guarentigia di cui è cenno, e che la Gran Bretagna vi aderisca, havvi fondamento a credere che tutte le altre Potenze seguirebbero un tale esempio, e l'Italia avrebbe immediatamente aperta la via a prestare senza alcuna apprensione il suo pieno appoggio alla Francia, per indurre la Sublime Porta a conformarsi allle disposizioni al Congresso di Ber!lino.
Non mi faccio soverchia illusione sul successo del passo che siamo in procinto di tentare a Parigi. Ma se avremo la sorte di riuscire nel nostro intento, non dubito che V. E. vorrà adoperarsi con tutto il peso della sua autorevole parola per spingere gli uomini di Stato Inglesi verso la soluzione da noi vivamente bramata.
Gradirò in ogni caso conoscere l'alto giudiz,io di V. E. sull'argomento che forma il soggetto di questa lettera,
P. S. Mancando il tempo per far copiare il mio rapporto da Atene, di cui feci menzione a V. E., mi riserbo di farne la spedizione colla posta di domani.
(l) Cfr. serie II, vol. XI, n. 526.
(l) Cfr. serle Il, vol. XI n. 419.
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1064. Vienna, 2 agosto 1879, ore 18,20 (per. ore 19,15).
Calice m'a exprimé au nom d'Andrassy ses vifs remerciements pour notre double adhésion dont dans télégramme de V. E. du 31 (1). Je me permets de faire observer à V. E. ·que pour affaire Silistrie, ainsi que j'ai eu l'honneur de mander par mon télégramme du 28 (2), il ne s'agit point de proposition confidentielle, mais de réponse à la circulaire russe. Cette réponse n'est pas encore arrivée à Pétersbourg.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA
T. 429. Roma, 2 agosto 1879, ore 23,15.
M. Obedenare étant venu chercher une réponse au sujet de la circulaire de M. Boeresco je lui ai répondu que le Gouvernement du Roi avait pris connaissance avec intérét de cette pièce et se réjouissait tout particulièrement de la résolution, annoncée par le Cabinet de Bukarest de vouloir employer tous ses efforts pour qu'il soit donné exécution à l'art. 44 du traité de Berlin. Le Gouvernement du Roi, ai-je ajouté, espère que les délibérations des Chambres de révision nous permettent, conformément à notre vif désir, de procéder immédiatement à l'acte definiti! de reconnaissance. Vous pouvez tenir ce méme Iangage si on vous interroge.
L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1099. Vienna, 2 agosto 1879 (per. il 6).
Mi giova dare la maggiore smentita alla notizia sparsa dalla stampa austriaca rispetto ,alla imminente entrata delle forze I. e R. nel Sangiaccato di Novi-Bazar. Il recente arrivo di Husni-Pacha a Serajevo ha motivato necessariamente siffatta nuova, atta ad eccitare gli avversari del Conte Andrassy e ad allarmare il pubblico, che non ha obliato i sacrifici sopportati dal paese in occasione dell'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina. Ma il mezzo è fallito e, salvo i pusillamini e l'opposizione sistematica, niuno presta fede al preteso movimento militare.
Si tratta soltanto di visitare per parte di una commissione austro-ungaricaturca, i tre punti da occuparsi sul Liro, al fine di prepararvi gli acquartieramenti, dei quali quelle località sono affatto prive. Questa commissione, composta di umciali di stato maggiore muoveva, dicevami poco fa il Barone Orczy, da Serajevo scortata da un drappello turco, allo scopo di guarentirla contro un eventuale attacco di albanesi, e ciò che si desidera in cima a tutto si è che le guarnigioni dei tre punti in discorso siano poi definitivamente composte di forze austro-turche in egua,l nume,ro. Husni-Pacha, te~egrafa il Duca di Wurtemberg, si mostra arrendevole e le trattative, che devono condurre a fissa·re le modalità dell'occupazione fanno posi1Jivi progressi. La maggiore difficoltà sta nell'alloggio delle truppe e bisognerà che si smetta qui in alcuna guisa dal vecchio sistema, propugnato dal Ministero della guerra, se non vuolsi porre in fuga tutta quanta la popolazione mussulmana; difatti, come l'E. V. ben sa, non v'ha forza morale al mondo, che valga a persuadere un seguace di Maometto di ospitare cristiani in casa sua, ove trovansi ben anche le sue donne. Siffatta insormontabile dimcoltà e la deficienza assoluta di grandi fabbricati nelle tre località indicate dall'annesso alla Convenzione del 21 Aprile, imporranno nuovi sacrifici pecuniari per l'installamento provvisorio di ricoveri e non affretteranno al certo la convenuta e tanto agognata occupazione.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
D. 544. Roma, 3 agosto 1879.
Con dispaccio di jeri comunicai a V. E. copia di un aJtro dispaccio che, in data del 31 luglio, ven.iva diretto al R. Ambasciatore in Londra (l) e nel quale erano riassunte le spiegazioni testè fornite all'Ambasciatore britannico quando questi mostrò desiderio di conoscere, rispetto alla questione ellenica gli intendimenti del R. Governo. Siffatte spiegazioni coincidono sostanzialmente con le dichiarazioni che intorno allo stesso argomento furono enunciate dal Governo, nell'uno e nell'altro ramo del Parlamento, in occasione di
recenti interpellanze. Il nostro concetto fondamentaie, siccome apparisce dal dispaccio scritto al Generale Menabrea, e dalle parole dette, fra l'unanime assenso, nelle due Camere, è questo: rimanere nella fedele e prec,isa osservanza del Trattato di Berlino, tenendo conto però, in pari tempo, delle nuove circostanze di fatto che sono sopravvenute nelle contrade delle cui sorti si tratta, e che gli studi della precedente amministrazione ci hanno additato.
L'indirizzo che vogliamo imprimere alla nostra politica, per ciò che concerne il conflitto turco-ellenico, ci riconduce adunque su quello stesso terreno ove fummo ben lieti, a Berlino, di aver potuto associare la nostra alla iniziativa della Ftancia. Però le condizioni particolari della nostra presente situazione, e sopratutto il desiderio che sia agevole il conseguimento di quella unanimità di propositi, tra le Grandi Potenze, senza la quale vano sarebbe sperare un soddisfacente componimento della questione, ci trattengono dal presentare noi stessi, all'esame dei varii Gabinetti quelle che a nostro avviso sarebbero le basi più acconcie per la soluzione che si ricerca. Ond'è che, volendo contribuire, per quanto sta in noi, all'ottenimento del fine cui concordemente si tende, noi preferiamo di rivolgerei confidenzialmente al Gabinetto francese, nella lusinga che approvi i nostri pensieri, li faccia suoi, e ne assuma il patrocinio presso le altre grandi Potenze.
V. E. non ignora, avendone già avuta notizia ofllciosa, lo svolgimento pratico che noi suggeriamo di dare al nostro concetto fondamentale. Nondimeno, affinché l'animo nostro Le sia meglio manifesto, e in ogni suo particolare, qui acchiudo una Memoria (l) che riassume, da questo punto di vista, ·~ termini della questione. La linea di frontiera da attribuirsi alla Grecia dovendo essere quella stessa che la Francia e l'Italia fecero prevalere a Berlino, il lato nuovo del presente studio, quello su cui mi permetto di richiamare in ispecial modo l'attenzione di V. E., è quello che riflette le guarentigie mercé le quaLi si vorrebbero eliminare le preoccupazioni albanesi. Trattasi di veri e reali vantaggi conformi alla lettera stessa dell'art. XXIII del Trattato di Berlino; né alla Francia deve riuscire difficile di farli convenientemente apprezzare e dagli albanesi e dalla Turchia, e dall'Inghilterra stessa, che degli interessi albanesi e ottomani sembra particolarmente sollecita.
Non è mestieri che io dica a V. E. quanto ci stia a cuore la riuscita del tentativo cui ci accingiamo. Ed è per questo appunto che noi vorremmo trasfondere, a questo riguardo, nel Governo francese tutta intera la nostra convinzione; che cioè questa è fra le varie soluzioni finora escogitate, quella che ha probabilità maggiore di conciliare reciprocamente le esigenze delle parti contendenti, e che in conseguenza, dovrebbe più facilmente ottenere la adesione unanime delle potenze.
Amerò di ricevere da V. E. il più presto possibile, la relazione dell'accoglimento che il signor Waddington avrà fatto alle nostre entrature, e del seguito che a queste egli stimerà di poter dare. V. E. che possiede tutta la fiducia del
R. Governo, è d'altronde in grado di da,re, al Ministro francese degli affari esteri tutte quelle maggiori spiegazioni, circa gli intendimenti nostri, che valgano a rendergli · accetta la nostra proposta.
(l) Cfr. n. 62.
(l) Non rinvenuta.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
L. P. Roma, 3 agosto 1879.
Compiendo la riserva ,espressa nella m1a lettera particolare di jed (1), ho l'onore di trasmetterle la copia del mio rapporto di cui le facevo allusione (2), e col quale già svolgevo il miglior modo, secondo me, di sciogliere la questione ellenica. Oggi mandiamo a Parigi la nostra formale proposta al Governo Francese (3) per invitarlo a prendere la iniziativa nel senso indicato nella precitata mia lettera di jeri. Immediatamente verrà trasmesso a V. E. il testo del dispaccio indirizzato al Generale Cialdini ( 4).
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2370. Berlino, 3 agosto 1879 (per. il 7).
En me référant à mon rapport n. 2367 (5) j'ai l'honneur de communiquer à V. E. quelles seraient, d'après les idées échangées ici entre M. Stourdza et
M. de Radowitz, les bases d'un arrangement de nature à préparer une solution conforme à ce qui est prescrit par l'article 44 du traité de Berlin. C'est un programme susceptible d'amélioration ultérieure, quand on saura que le cabinet de Bucarest l'accepte comme point de départ de négociation. Jusqu'ici il ne s'est déclaré disposé qu'à remplacer le second alinéa de l'article 7 de la constitution par la formule suivante: Les distinctions de croyance religieuse ne sont pas un obstacle a l'exercice et à la jouissance des droits civiles et politiques.
Le gouvernement roumain préférait qu'on substituat au mot exercice, le mot acquisition. Il admet donc le grand principe de l'égalité des droits. Quant a son application, seraient émancipés immédiatement: 1° les israélites qui auraient servi dans l'armée à un titre quelconque ou qui auraient satisfait aux prescriptions de la loi militaire (tirage au sort);
Quello che non ebbe coraggio di fare il trattato di Berlino, lo fa dunque la forza stessa delle cose, e la Turchia d'Europa, per mano stessa della sua più tenace sostenitrice, subirà così una nuova mutilazione.
Noi non possiamo, in caso, che rallegrarcene, in vista degli interessi italiani, sicuri che un accordo sarà facilmente raggiunto circa le cessioni fra la Grecia e l'Albania.» accompagnatodall'annotazione: «Havvl alcun che di vero nell'acchiuso paragrafo? ».
2° ceux qui auraient obtenu un grade académique dans les écoles roumaines ou qui auraient fait les cinq premières classes du gymnase ou du lycée;
3° ceux qui auraient créé ou qui posséderaient des établissements commerciaux ou industriels à l'exception de ceux concernant l'eau de vie;
4° ceux qui auraient fait des do:1ations aux établissements de bienfaisance ou d'instruction;
5° ceux qui auraient écrit ou traduit des ouvrages en langue roumaine. Les autres étrangers seraient admis à la naturalisation individuelle, avec dispense du stage pour certains d'entre eux. Le droit d'acquérir des propriétés pourrait étre rattaché aux droits politiques. Cette disposition ne serait point applicable aux étrangers qui ont des droits acceptés et établis par les lois antérieures.
V. E. se rendra compte des amendements introduits dans les cinq catégories. De légères extensions ont été données aux nn. l et 2. -Il faut aussi prendre note de la dispense du stage. Ce qul passera pour un maximum aux yeux du cabinet de Bukarest ne sera probablement considéré par les puissances que comme un minimum. Mais si M. Stourdza parvient à obtenir l'assentiment du Gouvernement du prince Charles au programme dont il s'agit, un grand pas sera fait vers un accord et on ftnira par s'entendre sur d'autres détails d'exécution.
Dans ces conjonctures, et avant méme que le ministre roumain ait adhéré aux propositions de M. Stourdza, on ne s'expliquerait pas ici la mission attribuée près différentes puissances au ministre des afiaires étrangères de la prlncipauté. Elle serait au moins superflue à Berlin. On ne lui dirait pas davantage qu'à M. Stourdza, et si M. Boerescu voulait soulever des ditlìcultés, il risquerait fort de perdre tout le terrain déjà gagné par son collègue des ftnances.
En vous accusant réception et en vous remerciant de la dépéche politique 884 du 30 juillet dernier (1)...
(5) Cfr. n. 64.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2371. Berlino, 3 agosto 1879 (per. il 9).
Avant de repartir pour Bukarest M. Stourdza a fait une course à Kissingen où se trouve actuelliement le prince de Bismarck. Son Altesse l'a vivement engagé à user de toute son influence pour décider le Gouvernement du prince Charles à résoudre enfin la question, depuis trop Iongtemps sur le tapis, celle
de l'exécution de l'article 44 du traité de Berlin. L'Autriche-Hongrie et la Russie, les voisines de la Rouman~e. sont pour eQle des adversaires et meme des ennemies. Elle doit donc chercher son point d'appui à Berlin, à Rome, à Paris et à Londres, chez les Puissances dont l'amitié désintéressée ne saurait pas étre mise en doute. Mais pour l'obtenir il faut faire preuve de bonne volonté, et mieux écouter désormais leurs conseils diictés par le désir d'établir avec elle les meilleurs rapports, conseils d'ailleurs conformes à des engagements internationaux. Il n'est jamais avantageux de vivre en dehors des traités. Si la Roumanie décline de se mettre en règle, si elle continue à opposer des ftns de non recevoir aux prescriptions du Congrès, elle se placera dans la plus fausse et la plus dangereuse des positions, position semblable à celle d'un marcheur qui laisserait pendre derrière lui une attache sur laquelle chaque passant mettrait à dessein ou involontairement le pied, et provoquerait ainsi une chute. Il parait que de St. Pétersbourg on travaille à encourager la résistance à Bucarest. On ne demanderait pas mieux que d'isoler la Roumanie, de la forcer à se jeter entre les bras de la Russie. La Principauté est comme une barre de fer posée entre la Russie et la Bulgarie. Il peut convenir au Cabinet de Pétersbourg de la briser. Le Cabinet de Berlin n'est pas du meme avis.
Ces arguments du Chancelier allemand ont produit beaucoup d'impression sur l'esprit de M. Stourdza qui ne manqu&a pas de les répéter à ses collègues.
Il a proftté aussi de son séjour à Berlin pour discuter l'affaire de l'achat des chemins de fer. On est tombé d'accord sur un projet de convention soumis maintenant à l'approbation du Gouvernement Roumain. Le réglement de cette affaire ne pourra, en ce qui concerne le Cabinet Impérial, que faciliter une entente déftnitive au sujet de l'exécution de l'article 44 du Traité du 13 juillet. Bref, le moment de conclure parait très propice si on sait à Bukarest en tirer profit. Mais il ne faut pas qu'il persiste à voll!loir faire sortire du laminoir politique un article 44, aminci au point de devenir illusoire.
(l) Cfr. n. 58.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
D. 291. Roma, 5 agosto 1879.
Con dispaccio del 14 dello scorso mese (1), rispondendo al rapporto col quale la S. V. mi trasmise copia della Circolare di Chérif Pascià relativa al Decreto desiderato dalla Casa Rothschild per il versamento del saldo dell'imprestito di 8 milioni e mezzo di sterline, mi sono riservato di farle conoscere i1 nostro pensiero non appena si fosse condotto a termine uno scambio di idee da noi iniziato con le altre Potenze intorno a tale argomento.
Ci consta oramai che i Gabinetti di Parigi e di Londra hanno finalmente aderito; ed è pure certa, quantunque non sembri ancora essere stata notificata,
la adesione del Governo Germanico. Non è neppure probabile che una formale opposizione venga dal Gabinetto di Vienna, né, infine, è a presumere che il Gabinetto di Pietroburgo voglia, nella presente circostanza, dipartirsi dal contegno riservato che gli è consueto nelle cose egiziane, e che ben si spiega con la quasi totale assenza di interessi materialmente impegnati nel Vicereame.
In tale stato di cose, ci pare che sia venuto per noi il momento di prendere una risoluzione e di darne notizia al Governo Vicereale.
Rivolgendosi a noi e alle altre Grandi Potenze per ottenere il nostro assenso a provvedimenti che, secondo i principi generoli del nostro diritto pubblico, stanno entro i confini deHe competenze di ogni slingolo Stato, il Governo di Sua Altezza non può, natln'rulmente, avere inteso che da noi si pronunci un giudizio sull'intrinseca sostanza del provv,edimento stesso, vale a dire c1rca il carattere di «insequestrabilità l> che si vorrebbe attribuire ai beni ceduti dal Khedive Isman e dalla sua famigJ.ia, perché avessero a servire di guarentigia per l'imprestito Rothschild. Noi reputiamo, invece, che il Governo di Sua Altezza siasi unicamente proposto a richiesta della Casa RothschUd, lo scopo di ottenere che il divisato provvedimento apparisca concordato con le Potenze. Posto che questo sia veramente il pensiero del Govemo Vicereale, noi non abbiamo difficoltà, in quanto ci concerne, ad enunciare, nei termini qui sopra indicati, la nostra dichiarazione di adesione.
Questa adesione, però, si connette, secondo l'animo nostro, con due avvertenze, delle quali reputiamo essenziale che si pigli nota nel tempo !stesso in cui ci si vorrà dar atto della nostra adesione.
Anzitutto, a noi preme che il nostro assenso non possa mai essere invocato in confronto di diritti che fossero e venissero giuridicamente dimostrati già acquisiti Hn dal momento in cui il ptl'ogettato decreto riceverebbe definitiva sanzione. Non si potrebbe, infatti, neppure concepire che il Governo del Re vogilia associarsi, anche in forma indiretta, ad un provvedimento che, contrariamente ai principii di diritto universalmente riconosciuti, abbia carattere retroattivo.
In secondo luogo, mentre assai volentieri noi prestiamo il nostro concorso, nel modo in cui ci viene richiesto, pe,rché sia rimosso ogni ostacolo al versamento del residuo prestito Rothschild, noi non possiamo non preoccupare! delle legittime ragioni dei creditori del debito fluttuante, a beneficio dei quali, giova ricordarlo, venne fatta la cessione dei beni che vennero indi assegnati come guarentigia per il prestito stipulato con la Casa Rothschild. Noi proponiamo quindi, e speriamo di avere assenzienti, così gli altri Gabinetti, come lo stesso Governo Egdziano, che il saldo del prestito, dopoché sarà versato, non sia distratto ad altra destinazione, infino a che non sia venuto il momento di procedere, nei modi che saranno concordati tra l'Egitto e le Potenze ad un equo regolamento della situazione finanziaria del Vicereame.
La S. V. Illustrissima, previo concerto con i suoi Colleghi che fossero muniti di analoghe istruzioni, vorrà rispondere, secondo il tenore del presente dispaccio, alla circolare di Chérif Pascià annessa a:l precitato Rapporto del 4 luglio (1).
(l) Non P\lbbllcato.
(l) Con t. 440 del 6 agosto venne data comunicazione del contenuto di questo dispaccio alle ambasciate a Berlino, Londra, Parigi, Pietroburgo e Vienna.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2372. Berlino, 5 agosto 1879 (per. il 9).
Je me suis prévalu de la dépeche que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser sous le n. 884 (l) pour bien établir quelle était actuellement notre position à l'égard de la question roumaine. J'ai en meme temps exprimé le désir de continuer un échange de vues avec le cabinet de Berlin dans un esprit d'équité et de conciliation.
M. de Radowitz m'a dit qu'il ne manquerait pas de me tenir au courant de la marche de cette question. Quant aux vues du cabinet de Berlin, elles nous étaient pleinement connues. Les dispositions étaient toujours les memes: inébranlable dans la juste exigence que la Roumanie inscrive dans sa constitution le principe d'égalité civile et religieuse; conciliant dans une mesure équitable en ce qui regarde les lois spéciales d'application. A ce sujet l'accord est parfait entre Berlin, Vienne, Pll!r,is et Londres. On compte beaucoup sur nous, et on nous demande d'éviter tout ce qui pourrait, contre nos intentions, contribuer à encourager d'une manière quelconque la résistance de la principauté à se conformer aux décisions du congrès.
En attendant, il semble que les avis parvenus à M. Boerescu pour le dissuader d'une toumée à Berlin, etc. ont été infructueux, cll!r le télégraphe annonce déjà son arrivée dans la capitale de l'Autriche. Peut-etre ne poussera-t-il pas plus loin son excursion, à moins qu'il n'apporte une adhésion aux idées, au programme, qui lui auront été développés par M. Stourdza. Si celui-ci n'avait pas montré le bon vouloir d'amener une entente sur les bases qu'il a promis de soutenir à Bucarest, on touchait au moment de donner cours à la démarche collective, démarche à laquelle on ne manquerait pas de recourir si le Gouvernement roumain s'avisait de susciter de nouvelles dillìcultés.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI
T. 1077/304. Londra, 6 agosto 1879, ore 14,10 (per. ore 17,45).
J'ai répondu à vos deux ilettres particulières (2) qui me sont successivement parvenues hier. Par la dernière vous m'annoncez que le général Cialdini a été chargé de proposer au Gouvernement français de prendre l'initiative de la nouvelle solution de la question greco-turque dont il s'agit dans votre pre
mière lettre. Cette démarche quoique ayant de notre part un caractère réservé, sera sans aucun doute immédiatement connue du Gouvernement anglais qui ne pourra manquer d'éprouver quelque ressentiment, en voyant que nous nous adressons secrètement à la France après que lui-mème a récemment agréé sur le mème objet la proposition de Depretis qui basait sa politique sur une étroite union avec l'Angleterre (1). N'est-il pas à craindre que par ce procédé on ne porte atteinte à la confiance que le Cabinet anglais nous témoignait depuis quelque temps et qu'on ne compromette entente qui peut nos ètre utile surtout en Egypte et à Tunis où nous aurons toujours contre nous la France qui serait bien aise de voir s'évanouir notre bonne intelligence qui l'ui porte ombrage? Cela étant, ne serait-ce de meilleure politique que d'agir ouvertement avec le Cabinet anglais et de lui faire part de la nouvelle proposition dont il s'agit, non point pour lui substituer immédiatement la proposition de Depretis, mais pour la présenter comme une autre combinaison à examiner comparativement et propre à faciliter la solution de la question de la frontière greco-turque? Je soumets ces considérations à vous et au ministre dans l'intérèt du maintien des bons rapports avec l'Angleterre.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1078. Parigi, 6 agosto 1879, ore 18,20 (per. ore 19,50).
J'ai ~reçu hier au soir dépèche de V. E. (2) et tous les autres documents relatifs à la question de la frontière hellénique. Je viens d'en parler Ionguement à M. Waddington qui a fait un excellent accueil à votre idée de faire déclarer par les grandes Puissances l'inviolabilité de I'Albanie après la cession de Janina à la Grèce. Quant à l'autonomie administrative de l'Albanie, il craint que ce soit bien difficile de l'obtenir ou de l'imposer à la Porte. Je vous écrirai demain dans rla journée mon important entretien avec Waddington (3) qui pour prendre initiative dans le sens que V. E. désire, demande qu'on lui répète par écrit l'ouverture verbale que je viens de lui faire. Waddington demande en outre d'ètre autorisé à dire qu'il agit en parfait accord avec Italie. Je prie
V. E. de me dire par télégraphe si je dois écrire lettre confidentielle demandée par Waddington et si je puis l'autoriser à faire valoir un préalable accord avec Gouvernement italien à cet égard. Il demeure bien entendu qu'en tout cela l'Autriche ne serait jamais nommée. J'attends avec impatience réponse télégraphique de V. E. (4).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 443. Roma, 7 agosto 1879, ore 10,40.
J'ai reçu votre télégramme (1). Cia'ldini m'annonce en ce moment (2) qu'il a communiqué notre proposition à Waddington qui dit-il aurait fait excellent accueil à notre idée de faire déclarer par les grandes Puissances l'inviolabilité de l'Albanie après la cession de Janina à la Grèce, seulement avant de prendre l'initiative qui comme vous savez nous voudrions laisser à la France, Waddington veut que Cialdini lui repète par écrit ce qu'il vient de lui dire de vive voix, et il demande en tous les cas d'ètre autorisé à dire qu'il agit en parfait accord avec l'Italie.
J'ai répondu à Cialdini (3) de prendre un sursis afin de réflechir car nous tenons avant tout à ne pas nous compromettre aux yeux du Cabinet de Londres. L'idée de V. E. d'aviser à notre situation vis-à-vis de l'Angleterre est d'une importance extrème et répond tout à fait à mon désir. J'attendais pour cela de savoir les vues du Gouvernement français. Aujourd'hui que nous les connaissons, nous pouvons agir avec plus d'assurance. Cependant jusqu'à ce que la question soit résolue à Paris, je suis d'avis que V. E. devrait insister en termes généraux auprès de Salisbury sur la position extrèmement délicate dans laquelle se trouve le Cabinet Cadroli après les déclarations de la Chambre, et tàcher d'amener graduellement le Gouvernement de la Reine vers notre manière de voir. J'envoie par la poste de ce matin à V. E. copie de la dépèche et du Mémoire résumant les instructions qui ont été données au général Cialdini (4). Le mémoire a été rédigé par M. De Gubernatis.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 444. Roma, 7 agosto 1879, ore 11,40.
Je remercie V. E. de son télégramme (2) et je me félicite avec elle du succès de sa démarche auprès de M. Waddington. Je crois qu'il ne nous sera pas difficile de nous entendre au sujet de l'autonomie albanaise. Je me réserve de répondre après meilleure réflexion aux deux demandes que M. Waddington nous fait. Je ne saurais cependant cacher à V. E. que ces demandes nous mettent dans un certain embarras. M. Waddington devrait comprendre que notre situation, so i t vis-à-vis de l'Autriche. so i t vis-à-vis de l' Angleterre, à
(-4) Cfr. n. 71.cause des engagements que le Cabinet précédent a pris envers cette dernière puissance nous empechent absolument de prendre une initiative quelconque. Nous nous bornons à énoncer une idée que nous croyons bonne et de nature à concilier tous les intéréts. Nous devons l'abandonner à la France, heureux si celle-ci consent à se l'approprier avec la certitude, si elle l'agrée, de pouvolr compter dès aujourd'hui avec une certitude positive et sans aucune restriction sur notre assentiment. L'avantage qu'a la France à assurer le concours de l'Italie devrait, ce nous semble, l'engager à ne pas insister sur des conditions superflues qui pourraient, d'autre part, nous compromettre vis-à-vis de certaines puissances. Je serais reconnaissant à V. E. si elle voulait bien me faire connaitre sa pensée sur ce point délicat (l).
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1084/305. Londra, 7 agosto 1879, ore 19,12 (per. ore 21,40).
Je viens de recevoir votre télégramme d'aujourd'hui (2) pour lequel vous m'informez que ministre des affaires étrangères de France a demandé à Cialdini de lui exposer par écrit le nouveau projet relatif à l'Albanie que vous proposez de laisser à l'initiative de la France. Il est clair que ministre des affaires étrangères de France veut avoir en main un document qui engage l'Italie à agir de concert avec France, contrairement aux vues jusqu'ici manifestées par l'Angleterre et au projet de Depretis que celle-ci avait accepté. Après la démarche que vient de faire Cialdini, il lui sera peut-étre difficile de se refuser à la demande du ministre des affaires étrangères de France. Le seul moyen que maintenant je vois d'eviter les conséquences que cela pourrait entrainer dans nos rapports avec l'Angleterre est celui d'agir sans détours avec elle et de lui faire connaitre sans délai le nouveau projet que le Gouvernement italien suggère comme moyen de conciliation en déclarant qu'il est prét à donner un assentiment ou à celui-ci, ou à celui de Depretis, ou méme à tout autre qui réunirait les suffrages des autres Puissances. En soumettant son projet, Depretis a fait une déclaration semblable, se montrant ainsi désireux d'atteindre le but de pacification que se proposait le Congrès de Berlin. Vous savez aussi bien que moi que les ministres anglais ne se contentent pas de mots et que dans cette occasion il est d'autant plus nécessaire d'étre explicite avec eux que je suis persuadé que, en ce moment, le Foreign Office est déjà informé de la démarche du général Cialdini. D'ailleurs je ne doute pas que le marquis de Salisbury ne se rende compte de la situation, ni de celle de M. Cairoli. Je ne manquerai pas de faire valoir toutes les raisons qui dictent conduite de notre président du Conseil et je suis convaincu que le noble lord Ies appréciera avec autant plus de bienveillance que nous lui aurons témoigné plus de confiance.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
L. P. Roma, 7 agosto 1879.
Qui acchiuso ho l'onore di mandarle il dispaccio che abbiamo rivolto a
S. E. il Generale Cialdini (1), e vi annetto pure la memoria che concreta n nostro progetto di scioglimento della quistione Ellenica, memoria che come
V. E. sa, è stata redatta dal Cavalier De Gubematis. Io tengo una volta di più a far constare che fu dalle conclusioni di questo R. funzionario medesimo, i cui rapporti levarono tanto rumore in Europa, ch'io ho, parecchi mesi or sono, concepito il pensiero che ora si vorrebbe tradurre in atto, come quello meglio in grado di conciliare i cosi disparati interessi che sono in giuoco nell'intricato problema Greco-Albanese. La circostanza dunque che, anche il Cavalier De GubernaUs intravvedeva questa soluzione fin dallo scorso marzo, dovrà ave,r peso, parmi, presso il Govemo Inglese, il giorno in cui ad esso ne parleremo. E qui veniamo al punto da V. E. raccomandato nel suo telegramma n. 304 giunto jer sera (2), cioè che sarebbe bene agire apertamente col Gabinetto di Londra e fargli addirittura la confidenza della proposta che a noi s'affaccia per sciogliere .la controversia Turco-Ell:enica. Non posso dir abbastanza all'E. V. quanto il saggio di Lei suggerimento si accol'di coll'intimo mio modo di vedere, e, debbo aggiungere pur anche, col mio carattere. Io sono pienamente convinto che la franchezza è la migliore delle politiche. Però, in pratica, alcune volte si deve riconoscere che il riserbo s'impone come una inesorabile necessità. Io ho n timore che, date le idee risolute di Lord Salisbury e di Lord Beaconsfield nella questione di Janina, la comunicazione del nostro progetto non avrebbe molta probabilità di successo appo i medesimi, e affrettandosi essi a porre in avvertenza il Gabinetto Francese contro disegno siffatto, forse lo farebbero naufragare fin dal primo istante.
I passi che noi abbiamo iniziato nel modo più confidenziale e preparatorio a Parigi, ben rispondono, sembrami, a quegl'impegni che l'an. Presidente del Consiglio ha contratto, l'Inghilterra non vorrà negarlo, l'anno scorso colla politica che tuttora segue il Primo Ministro della Repubblica francese. Or bene perché il Gabinetto di Londra si adombrerebbe se, in uno stadio cosi preliminare, e prima ancora che sia realmente concretato un piano, il signor Cairoli, che è legato da un antico vincolo col Signor Waddington, ha con esso uno scambio d'idee, per dir cosi, intimo e privato? V. E. già conosce per quali motivi di delicatezza noi bramiamo ottenere che la Fra~cia prenda l'iniziativa di questa nuova proposta. H Signor Waddington, da .quanto telegrafa S. E. il Generale Cialdini, vorrebbe che noi mettessimo per iscritto le nostre vedute, e su ciò abbiamo preso tempo a rispondere. Un simile passo potrebbe troppo comprometterci, lasciando una traccia materiale della nostra iniziativa. Ma havvi un ripiego che forse potrebbe soddisfare le esigen~e del Signor Waddington circa la solidarietà che ci vuol far assumere e ad un tempo s'attaglierebbe alla giustissima
osservazione di V. E. che non conviene adottare un sistema di mistero colla Gran Bretagna. Questo ripiego sarebbe di dichiarare al Signor Waddington che se cadiamo d'accordo nella quistione di massima, noi pur sempre insistendo sulla necessità che la iniziativa rimpetto all'Europa r~imanga al Gove·rno Francese, chiederemmo di dare immediatamente partecipazione schietta ed intiera, di quanto è avvenuto, al Gabinetto di Londra, non volendo ad esso celare i più reconditi pensieri nostri, sia per dissipare ogni dubbio sulla lealtà delle nostre intenzioni, sia perché siamo convinti che la proposta da noi suggerita alla Francia, tutela gl'interessi più vitali dell'Impero Ottomano, e contribuirebbe possentemente alla conservazione di esso, che tanto sta a cuore dell'Inghilterra.
A seconda di quanto ulteriormente ci segnalerà da Parigi S. E. il Generale Cialdini, è possibile che noi gli esprimiamo il desiderio di seguire tale modus procedendi, nel qual caso l'E. V. ne verrebbe senza dilazione informata per telegrafo.
s. E. il Presidente del Consiglio non sarà qui di ritorno che alla fine del mese, dovendo, sul parere di medici, fare un piccolo viaggio in !svizzera per riposarsi. Egli mi ha però lasciato le più minute istruzioni.
Nel fare assegnamento che l'E. V., anche in questa circostanza, vorrà prestare al paese tutto il peso della sua influenza ed abilità diplomatica, accoglierò sempre colla massima deferenza qualunque sua osservazione... (1).
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 526. Parigi, 7 agosto 1879 (per. il 10).
Ebbi jer l'altra sera il dispaccio dell'E. V. n. 544 Serie Politica del 3 corrente (2) assieme ai varii documenti che l'accompagnavano, relativi tutti alla quistione Turco-Ellenica. Mi •recai jeri dal Signor Waddington, che rinvenni già prevenuto della comunicazione ch'io doveva fargli, e ch'Egli mi parve attendere con evidente interesse.
Devo premettere che i precedenti miei colloquii col Signor Waddington mi avevano posto nella necessità di parlargli parecchie volte dell'agitazione nata nell'Albania, degli intrighi e del lavorio nascosto dell'Austria, del timor nostro che l'Albania potesse tosto o tardi, in una od altra forma, cadere sotto il dominio od il protettorato dell'Austria. Mi era dunque impossibile di sfuggir jeri alle rimembranze di quelle recenti considerazioni e stimai miglior consiglio di dichiarare apertamente al Signor Waddington che nella condotta dei negoziati diretti alla soluzione della vertenza turco-ellenica era desiderio nostro non fosse fatta parola dell'Austria, né si mostrasse per essa diffidenza di sorta. Il Signor Waddington promise rispettare, come condizione di accordo, questo nostro desiderio apprezzandone l'importanza e l'opportunità.
Con molta compiacenza mi udì quindi il signor Waddington e fece lieta accoglienza all'idea dell'E. V. di ottenere dalle Potenze una dichiarazione che stabilisca l'incolumità del territorio Albanese dopo che fosse avvenuta la cessione di Janina alla Grecia. Ma la costituzione autonoma dell'Albania, quand'anche di semplice carattere amministrativo, parve a Lui cosa difficile da ottenere o da imporre alla Porta.
Ad ogni modo il signor Waddington riconobbe ottimo il concetto dell'inviolabilità albanese, come quello che potrebbe calmare l'agitazione nel paese e fare accettare meno difficilmente il distacco di Janina. Ma per assumere l'iniziativa di negozia,re su tal base il Signor Waddington chiede che io gli ripeta per lettera confidenziale quanto gli dissi jeri: chiede inoltre di essere autorizzato a dire ch'egli agisce di p~eno accordo con noi. Ragionando secolui ii.o m'adoprai a rilevare agli occhi suoi la nostra condotta disinteressata che smentiva pienamente i progetti attribuiti all'Italia di occupare l'Albania. Sembrarmi che d progetto dell'E. V. concilii davvero i differenti e rivali interessi e sia sino a quest'oggi la sola soluzione che possa condurre al pacificamento della Grecia, dell'Albania e della Turchia. Null'esservi da sperare finchè rimangano senza legittima soddisfazione le pretese degli uni, le diffidenze degU. altri, 1e inquietudini di tutti. Convenire all'Europa di por termine almeno per qualche anno alla questione greca.
Il signor Waddington mostrò di abbondare nel senso di tutte queste riflessioni e si disse bramoso di riuscire al desiderato componimento. Egli parte quest'oggi per Deauville sul mare, ove conta trattenersi qualche tempo, venendo di volta in volta a Parigi per assistere ai Consigli de' Ministri.
Non creda l'E. V. che, se il signor Waddington si decide ad intavolare trattative sulla base da Lei indicata, ciò abbia luogo in breve: è nella sua natura di procedere lentamente a prezzo di lunghe esitanze, in seguito d'infinite riflessioni.
Non essendo autorizzato a farlo, naturalmente mi rifiutai con buone parole a promettergli la lettera e l'autorizzazione che mi chiese. Attendo in proposito gli ordini dell'E. V.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1088. Parigi, 8 agosto 1879, ore 12,45 (per. ore 14,55).
Puisque V. E. désire connaitre mon avis (1), je dois vous dire franchement que selon mon opinion nous ne devons pas accorder ce que Waddington nous demande. De deux choses l'une, ou votre idée parait bonne et utile à Waddington et alors il en fera son profit, meme sans lettre confidentielle et autorisation demandées; ou votre projet lui semble mauvais, et dans ce cas lettre confidentielle et autorisation n'y feront ri:en. Du 'reste Waddington est parti hier pour la mer, et moi je partirai ce soir pour Contrexéville. Nous passerons un mois
sans nous voir. Je pense donc que l'on peut bien laisser courir la chose sans rien répondre aux demandes de Waddington. Hier au so~r j'a.i parlé de tout cela à Gambetta qui partage ma manière de voir et tachera de persuader Waddington de ne pas insister sur ses deux demandes.
(l) Cfr. n. 80.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA
T. 448. Roma, 8 agosto 1879, ore 17,35.
Notre commissaire télégraphie que, malgré les instances, la commission décida de voter immédiatement sur la question de Mirkovic et que celle-ci a été résolue conformément à la proposition de la Turquie. La proposition monténégrine, n'a été appuyée par :personne.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1102. Vienna, 8 agosto 1879 (per. l' 11).
II signor Boeresco lascia questa sera Vienna per recarsi a Berlino e poscia, successivamente, a Pietroburgo, Parigi e Roma. Essendo io giunto in questa capitale, di ritorno dal mio congedo, soltanto ieri l'altro, non ebbi occasione d'incontrarlo; ma dal consigliere, marchese Curtopassi, che casualmente ebbe l'opportunità di parlare con lui ieri, mi fu riferito che, stando a quanto esso gli aveva detto, scopo della sua missione sarebbe stato il seguente. Dichiarare che il governo rumeno sarebbe disposto a sostituire all'art. VII della costituzione l'articolo 44 del trattato di Berlino, colla condizione però che il suo disposto non avrebbe effetto che per l'avvenire; e che contemporaneamente il governo presenterebbe ai comitati di revisione delle liste e non delle categorie, per l'ammissione immediata alla naturalizzazione rumena senza distinzione di confessione. II signor Boeresco aggiungeva poi che il conte Andrassy, dopo avergli dichiarato che il gabinetto di Vienna augura a quello di Bucarest che le altre potenze limitino ad un minimum più conforme ai desiderii della Rumania le loro esigenze, non saprebbe però staccarsi dalle decisioni che esse prenderebbero, ed aveva inoltre aggiunto, che per conto suo, egli avrebbe ravvisato miglior consiglio l'inserzione pura e semplice dell'art. 44, rinviando l'applicazione delle disposizioni che ne emergono a leggi speciali da farsi votare dalle camere ordinarie.
II signor Boeresco sembrava abbastanza soddisfatto della risposta avuta; in prova del che diceva aver pregato il conte Andrassy di far precedere il suo arrivo sulla Sprea da un telegramma in quel senso; lncché però non pare il conte abbia assunto impegno di fare. Non mancherò, per conto mio, di riferire all'E. V. tutto ciò che in quest'argomento mi riescirà di sapere a conferma o modificazione del sovra esposto,...
IL CONSOLE GENERALE A MARSIGLIA, STRAMBIO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 203. Marsiglia, 8 agosto 1879 (per. il 13).
Il numero qui unito della Gazette du Midi applaude alla promozione di Commendatore della Legione d'onore stata recentemente accordata al signor Roustan, Incaricato d'Affari e Console Generale di Francia a Tunisi, «in ricompensa di aver egli saputo crearsi presso il Bey una situazione eccezionale, e dei servizi che ha reso alla Francia durante la sua missione in quella Reggenza».
La significazione di questa decorazione si completa con quella che emerge dalla croce di Cavaliere stata conferita al signor Alberto Rey, amministratore delegato della Società Marsigliese e Presidente della Società Franco-Tunisina, il quale, quantunque giovanissimo, fu fatto segno, in pari tempo che il signor Roustan, alla benevolenza del Governo Francese, pei servizi eccezionali da esso resi, siccome si esprime il Giornale Ufficiale.
Si fa quindi sempre più manifesto quanto la Francia tenga a cuore le nuove istituzioni che sono destinate ad assodare ed accrescere la propria influenza in Tunisia e secondaxP le viste che il suo Governo può avere su quella Reggenza.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2376. Berlino, 9 agosto 1879 (per. il 13).
Je vous sais gré de m'avoir transmis, pa,r la dépèche n. 888 (1), une copie de la circulaire roumaine du 23 juillet échu et de la réponse verbale de V. E.
M. Liteano avait été <:hargé d'annoncer la prochaine arrivée ici de son ministre des affaires étrangères qui se faisait précéder par l'avis que les bases d'arrangement présentées par M. Stourdza avaient été agréées par le cabinet du prince Charles. Dans 'Ces conditions, M. Boeresco était le bienvenu.
J'ai reçu sa visite aujourd'hui. Il se disait animé des meilleures intentions, et il comptait à son tour que chacun lui faciliterait sa tàche des plus délicates. Il sortait du département impérial des affaires étrangères. Je lui ai demandé s'il avait été satisfait de son premier entretien avec M. de Radowitz. La réponse du ministre a été assez vague et méme embarrassée. Il se bornait à dire que ses communications avaient été prises ad referendum. Il ne me les a indiquées
9 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
qu'en termes généraux. De mon còté, je lui fait la pressante recommandation de ne pas s'arreter à mi-chemin. Après avoir admis le principe de l'égalité civile et religieuse, il fallait faire un pas de plus en donnant à ce principe un commencement sérieux d'application.
J'ai vu subséquemment M. de Radowitz. Il ne m'a pas caché que sa première impression n'avait pas été très-favorable. Le langage de M. Boeresco avait été surtout une paraphrase de la seconde partie de sa circulaire. Ce n'était pas une adhésion pleine et entière aux idées échangées ici avec son collègue des finances, idées qui avaient déjà obtenu l'assentiment de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la France et de l'Autriche. Les catégories, entre autres, sont remplacées par des listes; le principe de la naturalisation individuelle est remis sur le tapis; restriction pour l'acquisition d es propriétés rurales, etc. Ces combinaisons tiennent à de certaines prétentions que l'on n'ose pas écarter de crainte de perdre des voix de majorité.
L'avantage du pourboire trouve sans doute mieux son compte dans le système de naturalisation individuelle; tel député don t les biens so n t grevés d'hypothèques, craint que l'israélite, détenteur des titres, ne se rende l'acquéreur des immeubles du moment où la qualité de citoyen lui conférerait la faculté de devenir propriéta.ire foncier. Ce député met dès lors son veto, en menaçant de battre en breche le Ministère. Tel autre représentant, se préoccupant fort peu de l'intéret général du pays, subordonne ses convictions, si tant est qu'il en ait, à des convenances personnelles ou de parti. On se fait mutuellement la courte échelle -donnant donnant -pour escalader le pouvoir, etc. etc.
Tout en critiquant de la sorte les modifications que M. Boeresco semble vouloir introduire dans les anciennes bases du règlement de la question israélite, M. de Radowitz trouvait que sur certains points on pourrait s'entendre. Ainsi catégories ou listes, ou qualités des personnes à naturaliser, le mot importait peu, pourvu que la chose y fùt. Il ne me disait que sa première impression. II se réservait d'examiner plus attentivement les communications qui lui avaient été faites et dont il ne manquerait pas de me remettre confidentiellement une copie.
Il savait que le comte Andrassy, lui aussi, avait été médiocrement édifié de ses conversations avec M. Boeresco, et lui avait donné le conseil de s'entendre d'abord avec les autres cabinets. Le meme conseil lui sera donné de Berlin, si l'accord ne s'établit pas. Or à Paris, il rencontrera des dispositions moins favorables encore.
M. Boeresco m'a dit qu'il se proposait de se rendre également à Rome.
(l) Non pubblicato.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 407. Pietroburgo, 9 agosto 1879 (per. il 15).
La completa evacuazione della Bulgaria e della Rumelia per parte delle truppe russe è annunziata nel Messaggero del Governo del 6 corrente con un telegramma in data di Roustchouck del 5 agosto (24 luglio) concepito nei termini seguenti.
« Ieri la Bulgaria fu completamente evacuata dalle truppe russe. Gli ultimi imbarchi ebbero luogo, a Roustchouk pel reggimento degli ulani, ed a Silistria pei reggimenti dei cosacchi dell'Ural. Questi reggimenti sono oggi in marcia. Non v'è più un sol soldato russo in armi in Rumelia ed in Bulgaria. Il comandante delle comunicazioni, maggior generale Rasguildeiew è rimasto; il 29 luglio (10 agosto) gli ultimi funzionari delle comunicazioni partiranno coi bagagli dello stato e l'indomani il generale Rasguildeiew partirà per Odessa, conducendo seco tutti, fino all'ultimo dei funzionarli russi, in patria'>.
Così è ufficialmente constatata l'esecuzione per parte della Russia d'una delle più importanti stipulazioni del convegno di Berlino. L'E. V. ne accoglierà l'annunzio, non ne dubito, coi medesimi sensi di soddisfazione coi quali mi è grato di parteciparglielo.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI
T. 449. Roma, 10 agosto 1879, ore 16,10.
J'ai reçu avec votre rapport du 31 juillet (l) la copie du firman et de la note de la Sublime Porte nous comuniquant cette pièce. Nous n'avons, en ce qui nous concerne, des objections à faire au sujet du texte du firman. Mais, comme la note de la Porte est conçue de façon à ne pas exiger une réponse, je vous prie de vouloir bien tacher de me faire connaitre le plus t6t possible si et dans quelle forme les autres ambassades, celles notamment de France et d' Angleterre, se proposent de faire à ce t égard une démarche olficielle (2).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
D. 893. Roma, 10 agosto 1879.
Ringrazio V. E. delle informazioni fornitemi col rapporto del 31 Luglio
N. 2368 (1), circa le disposizioni di codesto Gabinetto rispetto al Decreto cui la Casa RothschHd subordina il saldo dell'imprestito fatto al Governo egiziano.
Quale sia, a tale riguardo, il pensiero nostro, l'E. V. ha potuto rilevare dalle istruzioni che impartii al Comm. De MartAno (3) e che Le comunicai coi dispaccio del 6 di questo mese (l). Per quanto poi concerne, in genere, l'atteg
giamento nostro rispetto alle cose eg1z1ane non esito a dichiararle che V. E. ha rettamertte interpretato l'animo nostro avvertendo, nel suo colloquio coi Signor di Radowitz che l'Italia intende collocarsi, in Egitto, sul terreno degli interessi generali europei.
È oramai manifesto che la Francia e l'Inghilterra fra loro gareggiano per assicurarsi la maggior parte di influenza, e poco si curano, d'altronde, degli interessi delle altre nazioni; anzi talvolta si mostrano assai facili nel posporli ad altre considerazioni se con ciò possono meglio raggiungere i propri fini.
Il Governo del Re è dunque ben fermo nel non avere, oramai, altra guida della sua condotta nel vicereame, che la tutela degli interessi generali, che, all'infuori della sfera speciale degli interessi inglesi e francesi, concernono più specialmente le altre nazioni, e in prima linea l'Italia. Noi non contrasteremo mai l'opera della Francia e dell'Inghilterra, ogni qual volta si tratti di misure intese a soddisfare esigenze di carattere generale ed europeo. Ma ci opporremo con fermezza a qualunque tentativo avente per oggetto di favorire alcune speciali categorie di creditori dell'Egitto a detrimento degli altri, nel cui numero primeggiano gli italiani.
Il Governo del Re è lieto di potere procedere d'accordo nella presente questione colla Germania e coll'Austria-Ungheria e amerà di mantenere con esse un costante scambio di idee per esercitare, in uno scopo di comune difesa, la più attiva vigilanza sull'andamento degli affari egiziani.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
D. 894. Roma, 10 agosto 1879.
Ho ricevuto l'interessante Rapporto del 31 Luglio scorso (1), e mi sono compiaciuto assai nello scorgere come le parole pronunciate in Senato dall'On. Presidente del Consiglio sulla questione israelita in Rumania abbiano trovato a Berlino gradimento e approvazione. A nostra volta abbiamo rilevato con soddisfazione come il Signor Radowitz abbia enunciato il parere che le probabilità di un accordo fra le Potenze e la Rumania hanno in questi giorni fatto qualche progresso.
L'E. V. avrà certo il modo di incoraggiare queste buone disposizioni e noi saremmo lieti se la questione potesse avviarsi verso favorevole soluzione. Imperocché, se, anche indipendentemente dagli obblighi speciali nascenti dal Trattato di Berlino, è uno dei nostri fondamentali principii il favorire, ovunque, l'uguaglianza civile tra i varii culti, è pure, d'altra parte, importante per noi di non protrarre indefinitamente il riconoscimento della Rumania, ove abbiamo un manifesto interesse a non lasciare che, a detrimento nostro, guadagni terreno la influenza austriaca.
L'E. V. sarà certo consenziente in ciò che, appena si abbia il mezzo di farlo, l'Italia debba prendere l'iniziativa del riconoscimento. Ci conviene quindi incitare la Germania alla conciliazione; tanto più che o ve si perdesse l'occasione che si presenterà al riaprirsi delle Camere di revisione, ne nascerebbe una situazione dalla quale sarà difficile potere uscire, e che per l'Italia sarebbe dannosissima.
(l) Cfr. n. 64.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2379. Berlino, 10 agosto 1879.
L'Empereur François-Joseph a quitté aujourd'hui Gastein après y avoir passé 24 heures pour se rencontrer avec l'Empereur d'Allemagne. Depuis quelques années, ces visites sont devenues une habitude qui s'explique tout naturellement par le séjour que les deux Souverains ont coutume de faire à cette époque de l'année dans des stations balnéaires peu éloignées l'une de l'autre. Ces entrevues ont cependant une signification. Elles font ressortir jusqu'à l'év·idence l'intimité des relations qui existent entre l'Allemagne et l'AutricheHongrie. C'est là au reste un fait qui résulte d'une situation politique sur laquelle mes rapports ont maintes fois appelé l'attention du Gouvernement du Roi. J'ignore si les entretiens de LL. MM. II. ont eu pour objet une entente sur quelque point spécial de la politique étrangère, mais j'en doute presque, car avant, pendant et après ·le Congrès de Berlin l'accord est év~dent sur les questions l es plus importantes. L' Autriche a gagné ici le terrain perdu par la Russie, ou du moins le Comte Andrassy a eclipsé le prince Gortchacow, circonstance qui se reftète dans les rapports de Gouvernement à Gouvernement, tout en laissant intactes les sympathies personnelles entre les trois Empereurs.
M. de Biilow, le secrétaire d'Etat, se trouvait également à Gastein, mais depuis deux mois il avait annoncé que les médecins lui avaient ordonné d'y prendre les eaux.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1099. Vienna, 11 agosto 1879, ore 17,40 (per. ore 18,30).
Pesther Lloyd aujourd'hui annonce d'une manière positive retraite de Andrassy. Premières informations recueillies ici donneraient fondement à cette nouvelle (1). On indique comme succ•esseur comte Antoine Szecsen qui a été en 1871 membre conférence Londres pour les affaires Orient. Il est un des chefs de parti très-conservateur de Hongrie.
(l) Con t. 1100, pari data, ore 22,25, Robilant confermò la notizia del ritiro di Andrassy.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI. MAFFEI. ALL'AMBASCIATORE A VIENNA. DI ROBILANT
D. 796. Roma. 11 agosto 1879.
Il R. Console a Janina mi ha riferito confidenzialmente di avere saputo da un Bey albanese che l'Austria avrebbe esortato i capi suoi partigiani a uscire dalla riserva fin qui da loro osservata e a dichiararsi apertamente in favore dell'Austria. Questa Potenza avrebbe loro promesso privilegii insieme al rispetto del:le istituzioni mussulmane. Il predetto R. Console, avendo avuto testè una conversazione coi Signor Fitzgerald, corrispondente di. giornali inglesi, questi gli ha asserito che dopo la conclusione del Trattato di Berlino, il Conte Andrassy propose all'Inghilterra l'alleanza dell'Austria allo scopo di occupare l'Albania, la Macedonia e la Tessaglia; in questo caso l'esercito austriaco avrebbe occupa,to militarmente quelle contrade, mentre l'Inghilterra ne avrebbe assunta la amministrazione civile. Senza esagerare la importanza di queste confidenze e notizie, stimo utile di additarle alla E. V., tanto più che esse acquistano un carattere abbastanza significativo se si raffrontano con altre voci la diffusione delle quali sembra indubbiamente dovuta ad organi di codesto Governo. Così non sarà probabilmente sfuggita a V. E. una lettera indirizzata al Nuovo giornale di Vienna, nella quale si fa menzione di un partito poco numeroso, ma assai attivo, il quale manterrebbe in Albania una viva agitazione in favore dell'Italia, e avrebbe trovato molti partigiani specialmente presso la popolazione cattolica. La lettera soggiunge (e qui trattasi di cosa affatto immaginarla) che i Mirditi quasi tutti partigiani dell'Italia, hanno inviato al Console di Sua Maestà in Scutari un indirizzo, col quale essi chiedono di diventare sudditi dell'Italia.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1105. Vienna, 11 agosto 1879 (per. il 17).
L'incendio di Serajevo ha causato in Austria profonda e ben dolorosa impressione, e ciò tanto più stante l'anormale posizione in cui la Bosnia travasi a fronte della Monarchia. Credo però non andar errato dicendo, che quel fatto precisamente spinge l'opinione pubblica a chiedere si trovi modo di svincolarsi dalla Convenzione conchiusa colla Porta, o si addivenga alla definitiva annessione all'Impero della Bosnia e della Erzegovina. Dati i sacrifici fatti per la conquista di quelle provincie, di necessità conviene sottomettersi a tutti quegli altri che occorrerà fare per conservarne il possesso, e proseguire in Oriente quella politica, che se ai più non piace, pur tutti convengono non potersi più abbandonare dopo tanto cammino fatto per quella via: in compenso però, generale si può dire essersi fatto il sentimento, che non è più il
caso di perdurare in un equivoco che mentre può essere compromettente per l'avvenire, è intanto <lesivo dell'amor proprio austriaco.
L'incendio di Serajevo saflà dunque probabilmente come dissi, il fatto che varrà a dar l'ultima spinta al compimento di un evento da tutti ritenuto, non solo come il manco male ma più ancora come una espressa necessità creata dall'incatenamento delle circostanze. Come poi riuscirà il Gabinetto di Vienna a svincolarsi dal Trattato di Berlino e da quello più recente di Costantinopoli non saprei prevederlo oggi, ma certo si è che l'appoggio del Principe di Bismarck non gli verrà meno anche in questa circostanza, ed anzi forse sarà lui che gli stenderà la mano, per facilitargli il salto, a dir il vero poco pericoloso stando allo stato attuale delle cose.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 615. Alessandria, 11 agosto 1879 (per. il 17).
Per notizie officiali da Costantinopoli oggi si attende Fuad Bey, portatore del Firmano di investitura del nuovo Khedive.
Sua Altezza è partita questa mattina per Cairo, ove Giovedì avrà luogo in gran pompa alla Cittadella la lettura pubblica del Firmano, alla quale sono stati invitati i Rappresentanti Esteri.
Con telegramma in data di jeri (l) mi sono premurato informare l'E. V. che gli Agenti di Francia e d'Inghilterra consigliano il Khedive di rimettere ad altra epoca il suo viaggio a Costantinopoli per ringraziare il Sultano della dignità conferitagli, ringraziamenti che debbono essere accompagnati da grosse somme di danaro con il pretesto che la di lui presenza in Egitto è indispensabile per attendere la Commissione liquidatrice, gli Ispettori generali; ed occuparsi a regolare la posizione delle finanze, e dare all'amministrazione un assetto in armonia al sistema finanziario che sarà adottato. Sua Altezza mi ha fatto comunicare ciò confidenzialmente dal suo segretario, soggiungendo ch'Egli sarebbe felicissimo di non andare a Costantinopoli, ma che potrebbe sperare di 'esimersene quando potesse appoggiarsi sul consiglio di tutte le Potenze.
Benché io abbia la convinzione che sarebbe una fortuna· pel Khedive di riescire in questo intento, e come veduta economica, e perché Egli, giovane, inesperto, timido, potrebbe esser raggirato dall'astuzia turca, e prendere qualche impegno a se stesso ed al paese pregiudizievole, non ho espresso nessuna opinione, ed ho chiesto gli ordini di V. E. sul linguaggio che debbo tenere in proposito.
Per la quistione finanziaria nessuna comunicazione ancora sul sistema che possa essere adottato, se non che l'accettazione in massima della Commissione liquidatrice internazionale. Notizie però di Parigi, da persona ben informata, giunsero 1'8 corrente al Khedive che assicuravano la nomina definitiva dei Signori Baring e de Blignières come Ispettori Generali delle Finanze,
le cui attribuzioni erano ancora a definirsi. Credetti informarne l'E. V. con telegramma di quel giorno stesso (l), poiché queste nomine darebbero a vedere che la Francia e l'Inghilterra persistono a volere una ingerenza esclusiva nelle Finanze Egiziane. Ora come l'assetto di queste è amdato ad una Commissione internazionale, mal si potrebbe comprendere perché il controllo sull'andamento del sistema che sarà adottato dalla Commissione non debba conservare Io stesso carattere d'internazionalità. La Francia e l'Inghilterra non vogliono d'altri; ma se potesse nascere un accordo d'azione tra l'Italia, l'Austria, e la Germania, la loro esuberante preponderanza sarebbesi assai controbilanciata, a vantaggio di tutti gli interessi, e del paese, e del Khédive stesso, che non nasconde questo desiderio, e questa speranza.
Ieri gli Agenti di Francia e d'Inghilterra hanno confermata al Khedive la notizia della nomina dei Signori Blignières e Baring.
(l) Non pubblicato.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1102. Costantinopoli, 12 agosto 1879, ore 11,05 (per. ore 12,55).
Les ambassadeurs de France, d'Angleterre, de Russie et d'Allemagne n'ont pas reçu d'ordres et n'avaient pas l'intention de répondre à la note de la Porte communiquant le firman: mais sur mon observation que sous le point de vue juridique, il serait plus correct de le faire, les représentants de France et d'Angleterre vont adresser aujourd'hui à la Sublime Porte une note accusant réception et prenant acte de cette communication.
J'attends vos instructions ultérieures (2}.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
D. 553. Roma, 12 agosto 1879.
Mentre in ispecial modo ringrazio V. E. per il rapporto in data del 7 di questo mese N. 526 (3), neri quale è riassunta la importante conversazione da Lei avuta col Signor Waddington circa la questione ellenica, stimo utile di comunicarle copia di un breve rapporto che, intorno allo stesso tema, mi è giunto, or ora, daJ R. Ministro a Costantinopoli (4}.
In questo rapporto è sopratutto degno di nota il tenore delle parole stesse dall'Ambasciatore di Francia rivolte al Conte Corti. Imperocché da esse ri
sulta quanto stia a cuore al Governo francese di assicurarsi il favore e il concorso del Governo Italiano nella fase attuale della questione ..Questa nuova dimostrazione dell'interesse che ha la Francia ad assicurarsi la nostra cooperazione, aggiunta alle molte altre che Ella stessa ebbe a rilevare nei suoi rapporti col Ministro francese degli Affari Esteri, deve incoraggiarci a persistere nella via che abbiamo adottato e ad instare, in ogni propizia circostanza, presso codesto Gabinetto, perché dia seguito alla nostra proposta.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1100. Vienna, 12 agosto 1879 (per. il 17).
Ringrazio l'E. V. per la comunicazione che Le piacque darmi col suo dispaccio del 4 corrente n. 789 della presente serie (1), del rapporto politico del R. Consolato Generale in Trieste relativo al tumulto avvenuto in quella città fra alcuni facchini Friulani addetti al magazzino di quell'l. e R. Dogana, ed alcuni facchini Sloveni.
Il contegno delle autorità locali fu in quella circostanza assai corretto come l'E. V. ebbe a rilevare nel suo ossequiato dispaccio; locché però non esclude che la locale I. e R. Direzione delle Finanze si credette costretta a licenziare i Friulani. Quest'ultima disposizione, è chiaro sintomo della condotta che il Governo Imperiale segue da qualche tempo a Trieste.
L'agitazione per «l'Italia irredenta » prodottasi in Italia, ha riuniti Governo e sudditi in Austria-Ungheria in un pensiero solo, quello della conservazione ad ogni costo all'Impero, di quella gemma della Monarchia che ne è lo splendore anzi la vita. A conseguire quello scopo si fece generale l'intento di disitalianizzare Trieste.
Riuscirà o no questo desideratum, ma certo si è che d'ora innanzi tutti gli sforzi tenderanno: primo, a rendere insopportabile la vita a Trieste ai cittadini del Regno d'ItaUa che vi hanno stabile o temporaria dimnra; secondo, ottenuto il risultato di allontanar quelli, vi comincierà l'azione tendente a far emigrare i cittadini dell'Impero di razza italiana, lasciando così la città in possesso esclusivo, se possibile, di abitanti di razza tedesca.
Per me non vi ha dubbio, questa si è la politica al di cui lento ma tenace svolgimento siamo chiamati ad assistere; ciò stante non intendo affatto mostrare in qualsiasi maniera al Governo Imperiale, la graditudine del R. Governo per l'apparente correttezza di forme che viene usata nello svolgimento di un programma a noi sì chiaramente sfavorevole.
Qui però mi cade in acconcio riferire all'E. V., che il Signor Magliano reggente il R. Consolato generale di Trieste, informato del mio passaggio da Nabresina in occasione del mio recente ritorno a Vienna, venne ad incontrarmivi. Io ebbi occasione così d'intrattenermi con lui un po' a lungo, e di dargli anzi quelle istruzioni che più mi sembrarono del caso; fra le quali in
prima linea quella di evitare con la sua condotta prudente, corretta e dignitosa, ogni attrito colle Autorità Imperiali facendo·gli ben intendere quanto importi di non creare al Governo Italiano imbarazzi, che nelle attuali dilllcili circostanze d'Europa, abbiano ad inceppare la sua già non facile situazione.
Fui assai contento di questa mia conversazione col Signor Magliano che lasciò in me l'impressione di un ottimo funzionario perfettamente capace di disimpegnare il delicatissimo incarico che gli è amdato.
(l) Non pubblicato.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1110. Vienna, 13 agosto 1879, ore 17 (per. ore 19,25).
C'est positif, Andrassy a donné sa démission, mais on doute fort qu'elle ait pour conséquence sa retraite définitive. Version très-accréditée serait démission conséquence désaccord avec ministre de la Guerre qui ne voudrait pas entreprendre marche dans district Novi Bazar, sans importants préparatifs militaires, tandis que Andrassy voudrait effectuer promptement avec forces militaires actuellement disponibles. Je ne puis du reste que répéter bruit en circulation, sans rien certifier.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
D. 690. Roma, 13 agosto 1879.
Dopo averle comunicato con foglio particolare del 7 di questo mese (l) il dispaccio confidenziale diretto al R. Ambasciatore in Parigi (2) per esporre quella che a nostro avviso, sarebbe la migHore soluzione per la questione ellenica, stimo utile di qui acchiuderle copia del rapporto che in risposta a quel mio dispaccio mi è testè pervenuto dal Generale Cialdini (3). Del pari qui unisco copia di un rapporto del R. Ministro a Costantinopoli relativo allo stesso soggetto ( 4).
Dall'uno e daWaltro di questi documenti apparisce chiaramente come la Francia annetta singolare importanza alla nostra cooperazione nella questione di cui qui si tratta. Ond'è a presumere che il Signor Waddington, il quale ha già aderito in massima, non esiterà ad appropriarsi integralmente il nostro programma.
Per quanto ci concerne è evidente che siffatto programma è oramai il solo che possa soddisfare alle esigenze che, per noi, si affacciano nella questione ellenica. Mentre, per una parte, esso guarentisce gli interessi italiani in quanto questi possano essere lesi o messi in pericolo da perturbazioni in
Albania, dall'altra parte, esso è il solo che si possa conciliare con l'lndl.rlzzo politico a cui l'attuale amministrazione italiana è avviata. Il pensiero di una alternativa fra soluzioni varie tra cui sia anche inclusa quella che l'amministrazione precedente dichiarò di prediligere, non è ammissibile allo stato attuale delle cose, mentre, e per i suoi atti dello scorso anno, e per le sue recenti dichiarazioni parlamentari, il Gabinetto attuale deve necessariamente rimanere sul terreno del Trattato di Berlino e del XIII Protocollo del Congresso, serbandosi. fedele alla politica che da principio si era iniz.iata di concerto con la Francia. Di fronte adunque a questa situazione, che non è in poter nostro di mutare e rispetto alla quale si è esplicitamente pronunciato il Parlamento, non v'ha che una sola via d'uscita: quella che ci permette di osservare gli impegni nostri, nel tempo stesso che si darebbe soddisfazione al sentimento pubblico in Italia e si provvederebbe a ogni più sicura guarentigia di pace, cosi per il paese nostro, come per l'intera Europa.
Non cl sembra, per verità, venuto il momento di confidare questi nostri concetti a codesto Gabinetto. Però, già sin d'ora il linguaggio di Lei con codesti Ministri potrebbe esserne il riflesso, in guisa che, da un lato costì si comprendano le ragioni imperiose del nostro attuale atteggiamento, e dall'altro non cl si abbia poi a muovere il rimprovero di troppo prolungata ed assoluta reticenza.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2382. Berlino, 13 agosto 1879 (per. il 17).
Dans ma visite d'aujourd'hui au département Impérial, j'ai touché quelques mots de la nouvelle donnée par le Lloyd de Pesth que le départ du Comte Andrassy pour Terebes ne doit pas etre considéré, comme un simple congé, mais comme l'avant coureur de sa retraite définitive.
M. de Radowitz me disait que si cette nouvelle n'avait pas été confl.rmée, elle n'avait pas non plus été démentie, ce qui laissait supposer qu'elle n'était peut-étre pas sans quelque fondement. Camme de raison, il s'en montrait préoccupé. Si le fait se réalisait, il serait de nature à produire un contre coup de plus fàcheux dans la politique étrangère. L'esprit loyal et conciliant du Comte Andrassy avait beaucoup contribué à écarter maintes dift!.cultés à l'intérieur et à l'étranger. Sa présence au pouvoir servait les intéréts généraux de l'Europe en méme temps qu'elle était un gage de paix. Sa disparition de la scène politique laisserait un grand vide, vu la dim.culté de lui trouver un successeur d'un égal mérite, et inspirant la meme confiance.
M. de Radowitz espérait encore qu'il ne s'agissait que d'une alerte, et que bientot nous apprendrions que les appréhensions s'étaient dissipées.
Si l'Allemagne, plus que toute autre Puissance, aurait à regretter la démission de cet homme d'Etat, l'Ita:lie, à son tour, ne pourrait que partager ce sentiment. Sous son administration bien des tiraillements se sont produits dans nos rapports, mais nous ne pourrions q'1'3 perdre au change -et nous devrions alors chercher à nous prémunir contre les suites éventuelles de l'avènement au pouvoir de tel ou tel autre représentant de partis aussi peu favorables à l'Italie qu'à l'Allemagne.
En accusant réception des dépéches n. 890, 891, 892... (1).
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 769/368. Londra, 13 agosto 1879 (per. il 17).
Io ebbi jeri col Marchese di Salisbury una conferenza della quale io approfittai per parlare di varie questioni pendenti, fra le quali quelle che si riferiscono al Trattato di Berlino.
Intorno alla delimitazione della frontiera Greco-Turca il nobile Lord mi disse che le cose erano sempre allo stesso punto e che la Turchia indug;ava a nominare i suoi commissarj. Egli non mi parve molto premuroso di vedere finita quella vertenza, o a dire meglio, gli ostacoli che s'incontrano dalle due parti sembrano renderlo indifferente all'esito finale in quanto concerne la Grecia.
Sulle intenzioni di codesto Ministero a quel riguardo nulla aggiunsi a quanto è accennato nel dispaccio di V. E. in data del 31 luglio p. p. (Serie politica
n. 681) (2) dove è riferita la conversazione ch'Ella ebbe in proposito con Sir Augustus Paget. Accennando all'opinione che si manifesta in favore della cessione di Janina alla Grecia, Lord Salisbury mi disse che anche in Inghilterra gli Ellenisti fanno pressione in quel medesimo senso; ma non mi pare che il Gabinetto se ne lasci molto commuovere.
Si parlò delle diftlcoltà insorte relativamente alla delimitazione della Bulgaria presso Silistria. La Russia propone un tracciato che dessa crede propizio a sciogliere la quistione. Ma Lord Salisbury mi disse che l'Inghilterra era disposta ad accettare una nuova Commissione per mettere un termine a queste divergenze, però alla condizione che la soluzione deliberata dalla medesima a maggioranza de' voti sia assoluta e definitiva.
Il nobile Lord vorrebbe averla finita colla quistione degli Israeliti in Rumania; ma il modo con cuì quel Governo intende uniformarsi all'art. 44 del Trattato di Berlino non gli pare corrispondere allo spirito del medesimo, ed egli lo considera come lasciando troppo adito all'arbitrario, senza corrispondere ad alcun principio generale. Per altra parte egli si rende conto del pericolo che incorrerebbe la tranquillità pubblica se i trecentomila Israeliti che fecero invasione in quel principato fossero ammessi a godere immediatamente de' diritti completi di cittadini. Epperciò il Marchese di Salisbury sarebbe di parere di mantenersi bensì il principio della uguaglianza assoluta de' culti, stabilito
dall'anzidetto articolo 44, ma di lasciare tempo al Governo Rumeno per ammettere secondo norme ben determinate gli Israeliti di cui si tratta a godere dei diritti di cittadini.
Il nobile Lord mi parlò ugualmente dell'Egitto. Il nuovo firmano emanato in favore dell'attuale Kedive è conforme alle viste dell'Inghilterra. Resta attualmente ad accomodare la questione finanziaria che fu causa della caduta del precedente Kedive, Lord Salisbury mi disse che accettava perfettamente la Commissione internazionale già suggerita dal Governo italiano colle condizioni che in altre occasioni io ebbi l'onore di partecipare a codesto Ministero. Ma egli mi confessò che ad una tale Commissione sembrava opporsi la Francia. Questa non ha in vista che gl'interessi dei portatori de' titoli del debito consolidato; mentre la Commissione ha in vista anche quelli dei detentori di titoli del debito non conso1Ldato ed altri. Questa divergenza di viste conferma i sintomi che da qualche tempo si manifestano contro la solidarietà che l'Inghilterra ha accettato colla Francia nella politica in Egitto. La discussione ch'ebbe luogo jer l'altro nella Camera de' Comuni su questo argomento prova che l'opinione pubblica spinge il Governo Inglese a svincolarsi per quanto possibile dalla Francia in ciò che si riferisce all'Egitto.
Le altre questioni trattate con Lord Salisbury, sono oggetto di altri rapporti. Intanto ho l'onore di prevenire V. E. che il nobile Lord mi annunziò la sua prossima partenza pel Continente dove rimarrà alcune settimane. Io credo ch'egli si recherà a Dieppe dove possiede una casa, affine di raggiungere la sua famiglia che già vi si trova.
Il Parlamento si chiuderà probabilmente lunedì p. v.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1112. Costantinopoli, 14 agosto 1879, ore 16,15 (per. ore 18,45).
Colone! Orero mande à V. E. ce qui suit: «La Commission de délimitation a signé aujourd'hui l'acte fixant la frontière entre la Bulgarie et la Roumélie orientale. Elle attend incessamment les cartes pour fixer frontière entre la Bulgarie et la Macédoine; ce qui ne présentera aucune diflìculté. Il ne reste désormais que la question Arab-Tabia pour laquelle la majorité des Commissaires attend de connaitre les intentions des Gouvernements respectifs ».
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO. NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI CAIROLI
R. 411. Pietroburgo, 14 agosto 1879 (per. il 20).
Un articolo del Times di Londra, pubblicato nei primi giorni del corrente mese, produsse una viva impressione nella stampa Russa e Tedesca e diede
luogo a rettifiche e commenti che stimo dover indicare all'E. V. L'articolo in questione, nello scopo di lodare il Gran Cancelliere dell'Impero Germanico, osservava che durante e dopo il Congresso di Berlino, ogni qual volta era sorta una divergenza nelle cose d'Oriente tra la Russia e le Potenze OccidentaU, il componimento finiva sempre per aver luogo in favore di quest'ultime, in seguito all'influenza esercitata in loro favore dalla Germania, rappresentata dal Principe di Bismarck. La stampa russa, accogliendo forse troppo leggermente queste asseveranze del giornale di Londra, fece vivi ed acerbi commenti all'indirizzo della Germania e dell'illustre Cancelliere dell'Impero Germanico. Il cattivo umore invase anche la stampa ufficiosa di Pietroburgo e merita d'essere segnalato all'attenzione dell'E. V. un articolo dell'Agenzia Russa, che Le mando qui unito, e che trae una speciale importanza dal fatto che l'Agenzia predetta prende ordinariamente le sue inspirazioni dalla Cancelleria Imperiale Russa. Intanto la Norddeutsche Zeitung di Berlino, dopo un silenzio di parecchi giorni, risponde ora alle affermazioni del Times con una recisa confutazione. L'articolo del Giornale Berlinese non è ancora noto qui che per un estratto telegrafico. È probabile che quando sarà conosciuto nel suo testo integrale, esso avrà per effetto di calmare alquanto la stampa russa. Questa finora non sembra ancora intemmente soddisfatta, e tra;disce nel suo l,inguaggio un certa riserva ed un resto d'acrimonia, come appare dallo stesso Giornale di Pietroburgo neJ suo articolo di fondo d'oggi.
Quest'ultimo foglio però prende atto con soddisfazione della dichiarazione della Norddeutsche Zeitung, secondo la quale la politica della Germania rispetto alla Russia è diretta secondo le istruzioni dell'Imperatore Guglielmo e conformemente ai legami d'amicizia che uniscono i Sovrani dei due Paesi. E questa, a dir vero, è la realtà delle cose. L'amicizia e l'alleanza reciproca dei due Imperi è una delle basi della politica estera dei due Imperatori. Le divergenze e le gelosie che possono prodursi di quando in quando su qualche punto speciale, benché meritino una vigilante attenzione, sono fatti transitori, che non reggono a lungo in presenza della provata fede dei Sovrani dei due potenti Imperi, finché almeno dureranno in vita.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA
T. 462. Roma, 15 agosto 1879, ore 22,30.
Le chargé d'affaires de Russie m'a communiqué dépéche de son Gouvernement nous proposant de confier délimitation entre Dobruchta et Bulgarie à la commission de démarcation de la Serbie avec instructlon rechercher sur piace le point favorable à l'établissement d'un pont, et avec réserve, en cas de simple majorité, de résoudre la question par une entente directe entre les Cabinets éclairés par les rapports de leurs commissaires. J'ai répondu que nous adhérons volontiers à la proposition qui nous est faite par le Cabinet de S. Pétersbourg, mais que dans l'intérét d'une prompte solution, il nous paraitrait préférable qu'on laissat à la commission la faculté de décider en dernier ressort meme à simple majorité. Nous attendons pour donner instructions à notre commissaire, de savoir que la proposition russe est acceptée par toutes les Puissances (1). Je prie V. E. de communiquer ce qui précède à M. de Giers.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 799. Roma, 15 agosto 1879.
Con dispaccio del 30 dello scorso mes'e (2) autorizzai il Comm. Curtopassi a far nota al Conte Andrassy la nostra adesione alla proposta che, da noi messa innanzi, fin da principio, per addivenire ad un giusto assetto delle finanze egiziane, era stata indi presentata da codesto Gabinetto, in una formola più precisa, alla adesione delle Potenze.
Noi opinavamo che la proposta, fosse di urgenza pari alla sua impoFtanza. e che se ne dovesse promuovere l'attuazione non appena fossero rimossi gli impedimenti di indole politica che ci sembravano in allora ostare a che potesse intervenire tra l'Egitto e le Potenze un negoziato suscettibile di sicura e pratica conclusione.
Siffatti ostacoli sono oggidi venuti meno, a nostro avviso, con la emanazJone del firmano che riconferma sostanzialmente, a favore di Tevfick Pascià, gli stessi poteri che, in materia di rapporti internazionali, erano stati conferiti al suo predecessore. Noi crediamo, quindi, che non si debba frapporre altro indugio, e che le Potenze debbano concordemente insistere perché sia accettato dal Khedive il progetto di una Commissione incaricata, nei modi indicati da1l Gabinetto di Vienna nel,la sua formale proposizione, di regolare la situazione finanziaria in Egitto.
Presumendo che al Governo Austro-Ungarico, piaccia di perseverare nella lniziativa presa rispetto alla presente questione, prego l'E. V. di voler manifestare a codesto Governo il nostro vivo desiderio di vedere il progetto avviarsi verso la sua esecuzione. Noi attendiamo un cenno del Gabinetto di Vienna per impartire al R. Agente in Egitto le occorrenti istruzioni, in guisa che possa tosto associarsi al suo collega austro-ungarico e agli altri colleghi, i quali, giova sperarlo, saranno pur muniti di identiche istruzioni. I rapporti che ci giungono dall'Egitto mostrano come le condizioni del paese si vengano sempre più aggravando, e noi non possiamo nascondere che la responsabilità di un ritardo, di cui troppo manifesti sono i danni, ci riesce assai grave.
Nella fiducia di ricevere quanto prima da V. E. una risposta conforme al nostro desiderio...
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1117. Parigi 16 agosto 1879, ore 15,30 (per. ore 16,15).
Répanse à vatre télégramme de cette nuit (l). En absence dP. W~Hidine:tan je viens de vair san chef de Cabinet. Gauvernement français a chargé hier ses agents de cansulter les Puissances sur prapasitian russe relative à délimitatian entre Dabrautcha et Bulgarie et ne peut pas se pranance::. Chef df' Cabinet m'a dit canfidentiellement que le Cabinet anglais est appasé à l'ensemble de la prapasitian russe et cansidère, entre autres, camme un affrant à la cammissian, vraiment campétente, d'en charger une autre méme de trancher au d'aplanir tautes les dilficultés. La canfidence du chef de Cabinet m'a bien semblée destinée à m'indiquer quel est l'exemple que le Gauvernement français est dispasé à suivre. Taut en faisant part au chef de Cabinet de la manièr~ de vair de V. E., je n'en ai parlé que camme d'une première impressian. Le chargé d'affaires d'Autriche a cansulté aussi le Gauvernement français d'aprè~ ce que m'a dit le chef de Cabinet.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1118. Parigi, 16 agosto 1879, ore 15,30 (per. ore 16,50).
Chef de Cabinet de Waddingtan vient de me dire avec intentian afficiellr: marquée et beaucaup de caurtaisie que le ministère des affaires étrangères venait de danner instructians à l'Agence Havas de cantredire farmellement à Landres et en Italie les bruits regrettables, faux et absurdes qui circulent méchamment dans jaurnaux au sujet des relatians entre Waddingtan et Cialdini.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1119. Londra, 16 agosto 1879, ore 19,10 (per. ore 21).
Par man rappart du 13 caurant (2) qui dait parvenir aujaurd'hui à V. E. j'ai danné répanse préventive à vatre télégramme de ce matin (l) relatif à la prapasitian de la Russie paur la délimitatian de la Dabrautcha. Salisbury cansent à ce que la questian salt saumise à une nauvelle cammissian, mais il veut qu'elle salt décidée sans appel à la majarité des vaix. Je ne sais s'il accepte
la commission de délimitation de la Serbie. Comme il doit ~tre déjà parti pour la France, je tàcherai de savoir quelque chose de positif à cet égard, en m'adressant au sous-secrétaire d'Etat.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 618. Cairo, 17 agosto 1879 (per. il 25).
Ho l'onore di accusare ricevuta all'E. V. del suo dispaccio del 5 corrente di n. 291 (1), concremente l'approvazione del R. Governo per il decreto viceroo.le, dimandato dai signori Rothschild, con lo scopo di far dichiarare insequestrabili i beni della famiglia d'Ismail pascià ceduti allo Stato, e dati in garanzia all'imprestito contratto con quei signori, e le avvertenze con le quali si connette la nostra adesione.
Finora non si conosce qui che l'adesione della Francia e dell'Inghilterra. Ne tenni parola con questi due colleghi, i quali mi assicurarono che l'adesione dei loro governi è ugualmente subordinata alle stesse riserve, che il decreto non possa aver effetto retroattivo, e che la somma residuale dell'imprestito Rothschild debba applicarsi al pagamento del debito fluttuante. Entrambi mi hanno informato avere diretto nota ufficiale al governo egiziano in questo senso.
Evitarono però di rispondermi se, pagata la somma residuale dell'imprestito, il governo egiziano potrebbe egli disporne in favore dei creditori del debito fluttuante, o se si dovesse attendere il momento di procedere nei modi che saranno determinati dalla commissione liquidatrice.
Contemporaneamente a queste pratiche, per concertarmi coi miei colleghi, l'agente russo, signor de Lex venne ad informarmi d'aver ricevuto ordini dal suo governo di mettersi meco d'accordo per eseguire le istruzioni che l'E. V. mi avrebbe date su questa questione e su quella della nuova tariffa del porto dl Alessandria.
In questo stato di cose mi parve di non ritardare a dar notizia al governo vicereale deHa risoluzione del R. Governo, ed ho l'onore di rimettere all'E. V. una copia della nota che ho diretta a Scerif pascià in proposito (2).
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1128. Vienna, 18 agosto 1879, ore 14,44 (per. ore 16,40).
Cabinet de Berlin qui avait fait base de son action politique alliance et accord sur tous les points avec Cabinet autrichien, se montre très-préoccupé
10 -Documenti diplomatici -Serlle II -Vol. XII
retraite Andrassy et agit ici aussi, autant que possible, afin que Empereur persuade encore comte Andrassy retirer démission, car on est convaincu à Berlin qu'un clrangement de personne au ministère des affiadres étrangères entrainera forcément, à bref délai, un changement dans la politique. Malgré toutes les plus... (l) assurances qu'on donne maintenant à ce sujet à Vienne, il me résulte que Bismarck se préoccupe également du courant clérical qui entraine Gouvernement autrichien, car s'il voudrait bien, lui, faire la paix avec le Vatican, il ne désire nullement qu'autres soient trop bien avec le Saint-Siège. Toutes ces circonstances réunies nous conseillent, il me parait, suivre avec un oeil attenti! les changements qui pourraient se produire à Berlin dans l'attitude de ce Cabinet à l'égard de celui de Vienne et d'observer, cependant, la plus grande réserve, m~me en face d'éventuelles ouvertures qui pourraient nous ètre faites dans le but d'exercer par là une pression indirecte sur Vienne. Les journaux hongrois indiquent ce matin comme successeur probable d'Andrassy l'ambassadeur d'Autriche à Berlin; ce qui, par les raisons précédemment développées ne parait pas impossible à mon avis, car Empereur François-Joseph veut aujourd'hui maintenir alliance avec Allemagne. Je prie V. E. de ne pas communiquer ces informations à d'autre qu'au comte De Launay, car, sans cela, le Cabinet de Vienne ne tarderait pas à en avoir connaissance.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1129. Vienna, 18 agosto 1879, ore 18,10 (per. ore 19,45).
Cabinet autrichien répond aujourd'hui à proposition du Cabinet russe, relative à confier délimitation entre la Dobrutcha et la Bulgarie à la commission qui a fait délimitation Serble (2). La réponse est un refus sur tous les points, basé sur les m~mes considérations qui ont motivé égal complet refus de l'Angleterre, qui du reste complètement suffit pour mettre à néant la proposition.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA
T. 473. Roma, 18 agosto 1879, ore 23,25.
Le chargé d'affaires de Russie m'a fait aujourd'hui une communication concernant la délimitation du Monténégro.
La Russie nous engage à prendre en considération une déclaration qu'elle se proposerait de faire par son délégué, à savoir qu'à son avis le tracé provisoire, pour les points où l'accord ne serait pas unanime, devrait ~tre fixé par
des marques sur piace et non pas seulement par une ligne sur la carte. Cette déclaration viserait d'annuler l'amendement anglais avec lequel la proposition du commissaire italien a été votée dans la 16e séance. La commission a, d'ailleurs, déjà repoussé dans la 17e séance, a une majorité de six voix contre celles des delegués russe, monténégrln et italien, la motlon de revenlr sur cette déllbération. Cela étant j'ai répondu à M. Schevltch et je prie V. E. de vouloir blen répéter à M. de Giers que nous n'avons pas de ditllculté à autoriser notre commlssalre à s'assocler à une déclaration qui exprlme notre propre pensée, mals que selon nous, pour ne pas nous exposer à un nouvel échec, il faudralt ajourner la reprise de la question jusqu'à ce que le Cabinet de St. Pétersbourg alt lieu de croire que la majorité, dans la commission, s'est, à cet égard, déplacée.
IL REGGENTE IL CONSOLATO GENERALE A TRIESTE, MAGLIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 140. Trieste, 18 agosto 1879 (per. il 22).
Il completo trionfo del partito Slavo-croato in Dalmazia, di cui ebbi l'onore di tener parola nel rispettoso mio rapporto del 12 corrente n. 130 (l), sembra che stii per esercitare una certa influenza anche sulle condizioni politiche dell'Istria e del Goriziano.
In questi ultimi giorni ha cominciato a manifestarsi un'agitazione in senso croato fra gli Sloveni del litorale.
I principali agenti del locale movimento slavo, di cui è capo il Signor Nabergoi, sloveno del termtorio di Trieste, consigliere Municipale e deputato al Reichsraht hanno testé tenuto diverse riunioni all'oggetto di meglio organizzare il partito per rendeme p.iù attiv,a e più etllcace la propaganda.
In queste adunanze si sarebbe deciso:
1°) di fondere insieme le due società politiche slovene «Edinost » di Trieste e «Sloga » di Gorizia accompagnando questa fusione con quella dei due rispettivi organi, che sono i giornali Edinost e Soca;
2°) di destinare Trieste a sede centrale della lega slovena di tutto 11 litorale;
3°) di pubblicare in questa città un giornale in lingua slovena, che sarebbe l'organo della lega e porterebbe il titolo di Soca;
4°) di estendere 1'1azione della lega soprattutto nell'Istr~a onde d~putare n terreno all'elemento italiano, che è ivi predominante;
5°) infine, nell'ipotesi della non remota formazione d'un grande stato slavo col centro in Zagabria, di preparare queste popolazioni slovene ad una unione colla Croazia, di cui l'Istria vorrebbesi considerare come una naturale e necessaria appendice.
Siffatte agitazioni, per quanto ne sia discutibile la reale importanza, non possono che maggiormente inasprire i rapporti abbastanza tesi degli abitanti del territorio colla cittadinanza di Trieste, alimentando cosi i timori di eventuali collisioni.
. Pare tuttavia, che questo movimento si voglia mantenere sul terreno della legalità, e che il Governo, mentre serba a suo riguardo un'attitudine benevola, sia però disposto ad impedire qualsivoglia eccesso o disordine.
Frattanto tra i braccianti friulani e quelli del territorio triestino non avvennero ulteriori guai, e la calma sembra per ora assicurata.
P. S. Ho l'onore di segnare ricevuta degU ossequiati Dispacci del 4 corrente serie Politica S.N. (l).
(l) Non pubbJlcato.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1132. Pietroburgo, 19 agosto 1879, ore 16,25 (per. ore 17,30).
J'ai communiqué à M. de Giers té-légramme de V. E. du 16 (2). Il considère question du tracé de la frontière dans ces termes comme question de principe; et se tenant à ses déclarations antérieures. n'admet pas qu'elle puisse étre tranchée par un simple vote de la majorité de la commission.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1133. Pietroburgo, 19 agosto 1879, ore 16,25 (per. ore 17,30).
M. de Giers auquel j'ai communiqué réponse de V. E. (3) à la proposition du Cabinet impérial au sujet du tracé provisoire de la frontière du Monténégro, m'a dlt qu'il attend réponse des autres Cablnets pour reprendre cette questlon. Il voit avec plaisir opinion du Gouvernement russe partagée par le Gouvernement italien.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 802. Roma, 19 agosto 1879.
Il R. ambasciatore in Berlino mi riferisce ( 4), essergli stato detto dal Signor di Radowitz che il Gabinetto di Vienna, per assicurarsi l'adesione della Francia
e dell'Inghilterra al suo progetto di una Commissione internazionale per regolare la questione finanziaria egiziana, avrebbe messo innanzi l'idea di assegnare a quelle due Potenze, in seno alla Commissione, due voti per ciascuna, al che la Germania sarebbe consenziente.
I termini della comunicazione fattaci a questo proposito da codesto Gabinetto parrebbero escludere siffatta disparità di trattamento contro la quale noi dovremmo, dal canto nostro, enunciare le più ampie riserve. Nondimeno prego V. E. di voler appurare le cose, chiedendo acconci schi:arimenti presso codesto Ministero Imperiale degli Affari Esteri (1).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI
D. 921. Roma, 19 agosto 1879.
In una visita fattami testé da questo Ministro ottomano volli dargli lettura del mpporto politico n. 1574 (2), col quale la S. V. IHustrissima mi ·rife,risce che
S. A. Aarifi Pascià le dichtrurò di essere di:sposto a fare ogni opera per contribuire al mantenimento ed a<Uo sviluppo delle buone relazioni esistenti fra ~ due Stati. Pregai quindi Turkhan Bey di voler manifestare a Sua Altezza tutta la soddisfazione che il Governo del Re aveva provato ne1l'udke simili amichevoli assicurazioni, le quali trovavano presso di noi la più grrudita accoglienza.
Non appena le si porgerà l'occasione favorevole, ella avrà cura di dichiarare a S. A. Aarifi Pascià che l'attuale Gabinetto italiano non trascurerà nessun mezzo per consolidare sempre più l'amicizia esistente fra i due governi. Il governo italiano, scevro com'è da ogni secondo fine, non può non far voti ben sinceri per la prosperità e la potenza dell'impero ottomano.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1586. Terapia, 19 agosto 1879 (per. il 25).
Mi è riferito da buona fonte che il Governo Britannico ha nei passati mesi interposto caldi officii presso la Sublime Porta onde indurla ll!d esercitare la sua pressione sul Governo Egizio affine di spingerlo ad occupare Zeyla ed altre parti in quelle regioni, allegando pretesi progetti da parte dell'Italia di stabilirsi \in esse. La Sublime Porta avrebbe inf·atti mosse delle pTatiche in questo senso, senonché il Viceré d'Egitto se ne sarebbe schernito adducendo la distanza di quei luoghi dal Vice-Reame, l'infelice esperienza fatta in Abissinia, la grandezza dei
sacrifizii che occorrerebbero, la mancanza assoluta di mezzi. E per tal modo le cose sarebbero ·rimaste in sospeso. Io non sono in gmdo di garantire l'autenticità di queste notizie, ma posso affermare che esse hanno seriamente preoccupata l'Ambasciata di Francia e furono argomento di corrispondenze diplomatiche.
Il Governo Britannico continua frattanto a nominare distinti Uffiziali superiori ai Consolati dell'Asia Minore, dimodoché fra breve quel vasto territorio si troverà sottoposto all'attiva sorveglianza di un vero stato maggiore Inglese. Ma v'ha di più. Si dà ora per certo che Baker Pascià sarà mandato a Diarbekir colla missione d'organizzare una forte gendarmeria nel Kurdistan. II pretesto di questa istituzione sarebbe quello di proteggere quelle popolazioni dalle incursioni dei Kurdi. Ma persone autorevoli ritengono invece che abbia per !scopo di formare un nucleo di forze che alla emergenza sarebbero a disposizione del Governo Inglese. Si comprende quindi l'esitazione che la Sublime Porta dimostra nel prendere questa risoluzione, ma si crede che finirà per adottarla.
Dalle quali cose appare sempre più manifestamente il concetto che inspira il Governo Britannico in ordine alle questioni orientali, e che già si poteva scorgere al Congresso di Berlino. Ed esso sarebbe di dir.igere la sua precipua attenzione verso l'Asia e l'Africa, spingendo innanzi l'Austria per apporla ai progressi degli Slavo-Moscoviti in Europa. Vasto oltre ogni dire sarebbe invero siffatto progetto, imperocché esso tenderebbe niente meno che a stabilire attorno al globo quasi una fascia di possedimenti Inglesi che dall'Inghilterra, pel Mediterraneo, l'Asia Minore e l'Egitto, l'India e l'Australia, verrebbe a ricongiungersi col Canadà. Né la realizzazione di esso mi parrebbe possibile senza attraversare gravi conflitti, poiché difficilmente gli altri Governi si acconcierebbero a tanto incremento di potenza. Ed è pur dubbio che la nazione Inglese, malgrado la tenacità dei suoi propositi e le immense sue ricchezze, avrebbe la costanza e l'energia necessarie per sopportare a lungo gli ingenti sacrifizii che siffatta missione involverebbe. Ma è ciononostante mestieri che i Governi delle Grandi Potenze vigilino alla protezione dei rispettivi interessi innanzi ad eventualità che tenderebbero a mutare completamente le condizioni politiche ed economiche dei diversi Statl.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)
D. 558. Roma, 20 agosto 1879.
Venuto appositamente pochi giorni or sono a Roma, l'Ambasciatore di Francia fu alla Consulta e mi intrattenne della questione ellenica, in seguito a un dispaccio inviatogli dal suo Governo, in termini pienamente concordanti con quelli adoprati dal Signor Waddington nel colloquio da V. E. riferitomi col rapporto confidenziale del 7 di questo mese (2).
Entrato a discorrere dei concetti che noi mettemmo innanzi per veder modo di risolvere il conflitto turco-ellenico in guisa da conciliare gli interessi divergenti che sono in causa, il Marchese di Noailles si mostrò favorevole, in massima, al progetto da noi vagheggiato. Anch'egli, però, come già il signor Waddington, accennò alla difficoltà di tradurre in atto, consenziente la Sublime Porta, il disegno di una semi-autonomia, nondimeno mi è sembrato che il mio interlocutore non annettesse una importanza grandissima a questo lato del problema, e che si tenesse pago delle spiegazioni da me addotte: trattarsi, in sostanza, di cosa già preveduta e regolata dall'art. XXIII del Trattato di Berlino, rimanere solo a determinare i particolari rispetto ai quali un componimento non parrebbe malagevole.
Il punto sul quale per incarico speciale del Signor Waddington ha maggiormente insistito l'Ambasciatore di Francia fu, in certo modo, un appello alla nostra collaborazione per una più precisa delimitazione di quella che dovrebbe diventare, secondo noi, la provincia semi-autonoma dell'Albania. Riservata sempre ogni iniziativa alla Francia (tale è il fondamento, reciprocamente ammesso, del presente negoziato preliminare), noi non avevamo, dissi al Marchese di Noailles, difficoltà alcuna a proseguire i nostri studii sopra questo aspetto, senza dubbio assai rilevante, della questione; e anzi io promisi al mio interlocutore che avremmo comunicato, per mezzo della E. V. al Governo francese la conclusione del nostri studii. Intanto, nello stesso nostro colloquio, il Marchese di Noailles, dopo avere meco riconosciuto che la frontiera dell'Albania non poteva lasciar adito a dubbiezza alcuna verso l'ovest, ove ha, confine naturale, il mare, né verso il nord ove la demarcazione è segnata dal Trattato di Berlino, né verso il sud ove si avrà pure una linea fissa tostoché sia esaurito il negoziato per la rettificazione dei confini turco-ellenici, ha conchiuso che la difficoltà vera consiste tutta nel confine verso il levante. Qui parecchie linee di confine possono concepirsi, e il Marchese di Noailles mostrava di propendere, come sua opinione personale, per quella secondo la quale la provincia non avrebbe ad estendersi al di là della cima occidentale della valle del Vardar, in guisa da !asciarne libera la vallata se non verso le scaturigini del fiume, almeno a partire dal punto ove questo diverge verso il sud, e da lasciare del pari all'infuori la ferrovia che tende a Salonicco.
Ad ogni modo, la carta qui acclusa e corredata di una memoria esplicativa qui pure unita, indica le tre linee principali che si possono assumere in considerazione. L'una di esse, la più ristretta, è sostanzialmente quella additata dal Marchese di Noailles; un'altra, la più ampia, raffigura le maggiori pretese degli Albanesi; la terza infine, la mediana, è quella che parrebbe segnare il minimum oltre il quale non è guarì a sperarsi che si possa conseguire il consenso degli Albanesi stessi.
Il Marchese di Noailles parve preoccuparsi della difllcoltà che sarà per in
,
contrarsi quando si tratterà di esprimere praticamente il concetto della integrità territoriale guarentita alla provincia semi-autonoma dell'Albania. Ammise però, che non è difficoltà sostanziale, e che si dovrebbe cercare una formula che offra la desiderata guarentigia senza offendere la suscettibilità altrui. Nella nostra conversazione fu accennato, a mo' d'esempio, alla possibilità di connettere le guarentigie della integrità territoriale dell'Albania con lo stesso
patto che avrebbe a sancire, per effetto del Trattato di Berlino, la rettificazione della frontiera ellenica. Dichiarandosi, in quel patto, che la Grecia debba indi innanzi rispettare quella frontiera, non parrà fuori di luogo che lo stesso impegno si riconfermi per gli altri Stati cui il Trattato di Berlino assegnò nuove e ingrandite frontiere. Così per la massima parte del confine, e là appunto dove sarebbero temibili, per l'Albania, gli invadimenti ulteriori, la guarentigia sarebbe piena ed intera, senza che il procedimento possa apparire insolito e suscitare fondate opposizioni.
Benché l'assenza del signor Waddington renda meno spedita la continuazione del negoziato confidenziale cui ci siamo accinti, non ho voluto indugiare a porgerle Signor Ambasciatore, le indicazioni e le informazioni contenute nel presente dispaccio. La Sublime Porta ha oramai designato i suoi plenipotenziari per le trattative da riprendersi coi plenipotenziari ellenici. I rappresentanti delle potenze, a Costantinopoli, possono essere chiamavi, quando che sia, ad esercitare il compito di mediazione che ad essi è stato assegnato. Ci sembra che sia venuto, per ciascuna delle potenze, il momento di pigliare posizione, e che, qualora mancasse l'accordo in tempo utile, la causa di paciftcazione che sta cotanto a cuore, così alla Francia come all'Italia, potrebbe correre grave rischio di trovarsi irrimediabilmente compromessa. Codesto Gabinetto al quaie stamo grati di avere accolto con benevolenza il nostro progetto, e col quale siamo lieti di cooperare ad uno scopo di comune vantaggio, dovrebbe a nostro avviso, affrettare quello scambio preliminare di idee senza il quale vano è sperare che l'Europa possa spiegare, nella presente questione, azione efficace e salutare.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)
D. 559. Roma, 20 agosto 1879.
Mi è sembrato conveniente di ristringermi, nell'altro mio dispaccio d'oggi (2), a trattare delle avvertenze e degli studi complementari che, in certo modo, furono, da parte nostra, effetto della prima comunicazione pervenutaci, per mezzo del Marchese di Noailles, da codesto governo rispetto ai concetti da noi messi innanzi per la migliore soluzione della controversia turco-ellenica.
In questo dispaccio debbo, in ispecial modo, discorrere di altro aspetto della quistione; della posizione eminentemente delicata nella quale ci troviamo, a questo riguardo, rimpetto al Governo britannico del quale importa che non sieno offese in alcuna guisa le suscettibilità.
L'amministrazione precedente aveva assunto verso il Governo della Regina positivi impegni circa la questione ellenica. È vero, bensì, che noi stimiamo essere dovuta la prevalenza a quegli altri impegni anteriori che l'Italia aveva. a Berlino, solennemente assunto in faccia all'Europa. Nondimeno, volendo pro
cedere nel modo più corretto, ci sta a cuore di adoprare ognl riguardo verso l'Inghilterra, e noi vorremmo che la questione si svolgesse in modo da far sì che si produca altra soluzione cui si adatti l'Inghilterra stessa e che a quest'ultima faccia parere non grave l'abbandono, da parte nostra, di altro progetto sul quale erasi formato un principio di accordo tra i due gabinetti.
Movendo da tale desiderio, noi avremmo voluto, in conformità del suggerimento datoci dal R. Ambasciatore in Londra, far pervenire al Gabinetto della Regina delle confidenze circa l nostri negoziati preliminari con la Francia. Ce ne trattenne l'interesse gmnd[ssimo che noi abbiamo a che il Governo francese si decida ad adottare integralmente i nostri concetti e patrocinarli presso gli altri Gabinetti. Ce ne trattenne il dubbio che il Governo britannico, fatto conscio dei nostri passi, si potesse accingere ad asteggiarli, facendo naufragare il nostro piano fin dal suo primo apparire. Epperò noi preferimmo di serbare, verso il Gabinetto di Londra, scrupoloso silenzio in fino a che non sia concordato colla Francia un programma preciso e concreto.
Di questo delicato argomento fu tenuta parola nella mia conversazione di parecchi giorni or sono col Marchese di Noailles; ed avendo questi apprezzato le ragioni del nostro riserbo, fu reciprocamente preso l'impegno di non fare per ora alcuna entratura a Londra, e di non farne, in alcun caso, senza essersi prima messi d'accordo a tale proposito. Sopra questo punto speciale il Marchese di Noailles ha diretto al Signor Waddington un rapporto di cui mi diede confidenziale comunicazione.
Intanto, però, a noi preme che questa situazione di troppo non si protragga. Indipendentemente dalla necessità di addivenire colla Francia ad una pronta conclusione circa il nostro progetto, mentre già sono riaperti, a Costantinopoli, i negoziati tra Plenlpotenziari turchi e Plenipotenziari ellenici, esiste, per noi, altro motivo di urgen21a: il desiderio, c,ioè, di potere, entro non troppo lungo intervallo, regolare soddisfacentemente n nostro atteggiamento verso il governo britannico.
Confido che V. E. saprà far valere anche questo argomento negli ofllci che, circa il presente tema, Ella sarà per rivolgere a codesto Gabinetto.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2384. Berlino, 20 agosto 1879 (per. il 24).
D'après ce que vient de me dire M. de Radowitz, on ne saurait mettre en doute que la retraite du Comte Andrassy ne tardera pas à étre un fait accompli. C'est probablement aujourd'hui qu'elle sera annoncée ofllciellement. Il ne serait pas sérieux de l'attribuer à des motifs de santé. Il faut plutòt en rechercher la cause dans un ensemble de circonstances que M. de Radowitz s'abstenait d'indiquer d'une manière précise. Mais tout en regrettant vivement le retraite de cet homme d'Etat, il ne mettait pas en doute que le successeur ne serait pas choisi parmi les adversaires de l'Allemagne ni de l'Italie, car si l'Autriche-Hongrie persiste, comme tout le laisse présumer, à vouloir le maintien de ses relations d'amitié avec le Cabinet de Berlin, Elle n'ignore pas qu'une des conditions de cette amitié est précisément qu'elle s'étende aux rapports avec le Cabinet de Rome.
M. de Radowitz ne s'est pas expliqué davantage, mais il m'a paru moins préoccupé que lors de notre dernier entretien (rapport n. 2382) (1). Peut ~tre avait-il reçu dans l'intervalle quelques indications sur l'entrevue récente à Gastein. Il n'est pas à supposer en effet que l'Empereur François-Joseph ne fftt pas déjà informé à cette date des intentions de son premier Ministre, et n'ait pas donné les meilleures assurances que sa démission n'altérait en rien I'intimité entre les deux Cours et les deux Gouvernements. Au reste depuis le Congrès de Berlin la situation de l'Autriche offre par eJie m~me des garanties qu'elle ne cherchera pas à s'aliéner l'Allemagne. La prise de possession de la Bosnie et de l'Herzégovine crée bien des ditncultés qui seront encore augmentées par une marche en avant dans le Sandjak de Novi-Bazar. Son attention doit nécessairement se tourner vers ces contrées, ses forces doivent rester disponibles dans cette direction. Dans ces conditions, chercher querelle à l'Allemagne ou à l'Italie serait un acte d'imprévoyance. A ce point de vue, une semblable occupation de ces anciennes provinces turques sert l'intérèt de ces deux Puissances. Et c'est là une atténuation des griefs invoqués contre l'art. XXV du Traité de Berlin.
Il est vrai qu'un certain parti à Vienne voudrait aller plus loin. A ses yeux, la Dalmatie aurait besoin d'une plus grande extension en profondeur. Absorbé uniquement par des préoccupations stratégiques, il voudrait dominer tout le versant sud-ouest de la presqu'ile des Balkans, avec l'objectif non seulement de Mitrovitza, mais mème de Salonique. V. E. connait ma manière de voir. Je l'ai exposée bien avant le Congrès en formulant un programme qui n'a pas été suivi. Cette circonstance ignorée du public m'a valu, de la part de ceux qui jugent sur Ies apparences, des critiques sur mon attitude à cette époque, critiques qui m'ont blessé au coeur, mais que par sentiment du devoir j'ai supporté en silence. II aurait convenu, en nous y prenant à temps, ou de nous opposer aux projets de l'Autriche, ou de leur pr~ter notre appui sous réserve de compensation. A mon av,is les arguments pour soutenir l'une ou l'autre, la seconde surtout, de ces combinaisons ne faisaient pas défaut. On n'a rien fait et on s'est laissé acculer dans une impasse, où il ne restait plus qu'à sauver les apparences. Ce mème programme pourrait encore dans une certaine mesure s'adopter aux circonstances présentes. Le parti militaire à Vienne vise en effet à pousser plus loin la politique d'annexion. C'est peutètre là une des raisons de la démission du Comte Andrassy. En se rendant compte qu'il ne pourrait s'arréter quand il lui conviendrait, il aura préféré laisser à d'autres le soin de diriger les affaires extérieures de la Monarchie.
D'un autre còté, il n'a pu se dissimuler que les élections récentes dans la Cisleithanie ont fait passer de gauche à droite la majorité dans Je Parlement de Vienne. Tout au moins ces élections ont disloqué l'ancienne majorité libérale et constitutionnelle, ont déplacé l'axe de la politique intérieure. Il
existe un trop fort contraste entre le Ministère Taaffe et le Ministère Tistza, entre le Parlement de Vienne et le Parlement de Pesth. La position des Ministres communs à l'Empire devait néc,essairement subir le contre coup de ce déplacement.
Ce n'est peut-etre encore qu'une évolution des nouveaux partis parlementaires: ultramontains, féodaux, fédéralistes qui cherchent à se constituer sans etre bien surs d'y parvenir d'une manière durable. Le Comte Andrassy, par un calcul qui ne manquerait pas d'une certaine habilité, voyant qu'il se sentait impuissant à contenir le mouvement, aura préféré se placer à l'écart, sauf à chercher à reprendre le pouvoir quand les vices du nouveau système seront mieux dessinés.
Quoiqu'il en soit, les considérations que je viens de présenter, aussi brièvement que possible, démontrent une fois de plus l'opportunité pour nous de continuer à suivre une politique à la fois amicale avec l'Allemagne et l'Angleterre, les deux Etats dont les intérets sont assez conformes aux nòtres, et circonspecte avec les autres Puissances.
(l) C!r. n. 103.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1112. Vienna, 20 agosto 1879 (per. il 23).
Non ho mancato di dar conoscenza al governo imperiale del contenuto del dispaccio deH'E. V. del 15 corrente n. 799 (1), relativo alla proposta del conte Andrassy per addivenire ad un giusto assetto delle finanze egiziane.
Il barone Calice, col quale ebbi a parlar di ciò dissemi che lo scambio di vedute in proposito continuava coi gabinetti; che anzi tutti, ad eccezione della Francia, avevano accettato per intero la proposta del conte Andrassy: che il gabinetto di Versailles l'aveva del pari accolta in tesi generale, ma con tali riserve da togliergli ogni valore. Infatti il signor di Waddington avrebbe risposto ch'egli accoglieva la proposta della commissione internazionale, ma sotto l'esplicita condizione ch'essa dovesse limitare il suo sindacato al debito fluttuante, rimanendone assolutamente escluso quello consolidato, che sarebbe già sutncientemente tutelato coll'applicazione del progetto Wilson-Blignières.
Onde possibilmente vincere questa resistenza, il barone Calice dicevami aver il gabinetto di Vienna compilato un progetto assai particolareggiato, che fissa le attribuzioni della commissione, dando soddisfazione agl'interessi di tutti e tacitando, sperasi, le diffidenze della Francia.
Del precitato progetto, aggiungevami S. E., si farà trasmissione oggi al principe di Wrède, perché ne dia comunicazione all'E. V., esponendole, al tempo stesso, le fasi attraversate dalla negoziazione, nel senso stesso che io ebbi a farlo sommariamente nel presente rapporto.
(l) Cfr. n. 108.
L'INCARICATO D'AFFARI AD ATENE, CANTAGALLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 370. Atene, 20 agosto 1879 (per. il 25).
Nella conversazione ch'io ebbi col signor Delyannis nello scorso mercoledì 13 andante, mi cadde in acconcio d'intrattenerlo delle idee cui s'informava la politica del R. Governo e che formavano l'oggetto d'un colloquio dell'E. V. coll'ambasciatore della Regina Vittoria in Roma. Non mi fu possibile coi due successivi corrieri renderne conto a V. E., essendo io caduto ammalato e privo, fino al venerdì scorso, dell'ajuto del Signor BagUo 2° Segretario alla Legazione.
L'occasione mi venne offerta per le opportune aperture dall'avermi il signor ministro chiesto a più riprese se l'E. V. si trovasse in Roma, traendo principio ad espormi la sua personale soddisfazione per la presenza di Lei agli affari, che tanto manifestamente è amico della Grecia. ed aggiungendo che l'alta carica affidatale era stata per tutti gli Elleni cagione del più vivo soddisfacimento.
Non formulò tuttavia il signor Delyannis così nettamente come lo avea fatto in un precedente abboccamento (l), domande dirette a conoscere di quanto la politica di V. E. avesse a differire da quella del predecessore di Lei; ma come ciò trasparisse dal suo discorso, onde chiaro spiccava il desiderio di avere da me alcune dichiarazioni al riguardo, molto francamente io gli dissi essere intenzione ben ferma del governo italiano di sostenere nei consigli delle potenze quelli stessi principii che, in unione alla Francia, aveva nell'anno scorso fatti prevalere al congresso di Berlino; che della sua cura verso le cose dì Grecia, avea dato ampia prova coll'accogliere volenteroso la proposta mediazione in un colle altre potenze firmatarie di quel grande atto. Che in opportune e giuste concessioni da farsi a questo paese ravvisava un potente mezzo di raggiungere Io scopo della pacificazione dell'Oriente e della tranquillità generale. Avesse a tenere in mente le molte forme onde l'affetto dell'Italia verso questa nazione erasi manifestato e come più efficacemente ed in modo solenne le simpatie nostre avessero trovato espressione per bocca di alti e provetti ingegni, si nella camera che nel senato. Che le dichiarazioni dell'E. V. in ambo i consessi legislativi, esplicite al tempo stesso e sicure, doveano affidare la Grecia del buon volere del governo italiano nel suo proposito di sostenerne i veri interessi. E conchiusi aggiungendo che all'Italia sommamente premeva che l'opera da Lei iniziata fosse, mercè la propria sollecitudine, condotta a buon termine.
Il ministro del Re Giorgio mi diè a divedere la favorevole impressione in
lui prodotta da queste parole, e me ne ringraziò caldamente. «Intendo, mi
rispose, che possiamo far assegnamento sull'amicizia vostra, sulle buone dispo
sizioni delle altre potenze, intendo che ormai la questione deve decidersi a
Costantinopoli; ma già sono corsi due mesi, ed il governo della Porta non
ha ancora nominato i suoi commissari. A questo punto mi nasce il dubbio se
per noi non convenga rivolgersi nuovamente alle potenze affinché si facciano
a stimolare le calcolate indolenze di quel governo; o, invece, incaricare i nostri
delegati a muovere opportune sollecitazioni ai rappresentanti dei vari stati mediatori.
Le nostre elezioni politiche si faranno fra breve, ed il governo del Re deve preoccuparsi della situazione in cui avrà a trovarsi se, all'epoca della riunione della nuova camera, non potrà annunciare al paese una favorevole soluzione della grave questione pendente».
Allo scopo di ribadire il buon effetto del mio linguaggio, io mi feci a confortare il signor Delyannis a non dipartirsi dalla dignitosa attitudine fin qui serbata. Io gli feci sentire come l'Europa intera gli saprebbe grado di aver così proceduto, mentre lo aver dato prova di fiducia negli equi intendimenti delle potenze gli avrebbe vieppiù guadagnato gli animi di esse.
Ebbi alcuni giorni sono una interessante conversazione col signor Tissot, ministro di Francia, della quale non sarà forse inutile ch'io riferisca a V. E. alcuni brani. Secondo questo diplomatico, l'attitudine che il governo inglese sembra aver presa a fronte della vertenza turco-ellenica, attitudine che lo renderebbe meno restio ad accogliere le pretese della Grecia sulla città di Giannina, dovrebbesi ascrivere ai suggerimenti dell'inviato inglese a Pietroburga. Egli mi riferì che lord Dufferin ha in questi ultimi tempi ripetutamente chiamata l'attenzione del governo della Regina sulla politica russa in Oriente, dimostrando come essa coll'accrescere la sua influenza ed, indirettamente, la sua sfera di azione, prepari sottomano gli elementi di futuro dominio. Questo diplomatico avrebbe quindi accennato al pericolo di siffatta eventualità ed alla convenienza che ne risulta di rafforzare per quanto più è possibile l'ellenismo per contrapporlo alle tendenze dell'impero e della crescente marea delle razze slav,iche che minaccia invadere tutto l'Oriente.
Per quanto mi fu dato intendere, il signor Tissot ebbe di ciò sentore a Parigi.
Nella visita che feci quest'oggi al ministro degli at'l'ari esteri, ricevetti da lui la conferma della notizia telegrafica riflettente la nomina dei tre commissari ottomani incaricati di negoziare coi delegati della Grecia il tracciato delle nuove frontiere elleniche. Gli chiesi a questo proposito se egli avesse otllciale informazione d'una nota che le potenze mediatrici avrebbero diretto alla Porta per domandare che venisse determinato il giorno per la riunione delle due commissioni. H signor Delyannis rispose nulla avere sull'argomento dal signor Conduriotls, ma se ciò fosse veramente il caso, dovrebbe applaudirsi della sollecitudine mostrata dai rappresentanti degli stati mediatori mercé la quale sarebbe tolta la incertezza e la confusione ed eliminati gl'indugi che si ebbero a lamentare all'epoca della riunione di Prevesa.
(l) Cfr. r. 363 del 7 agosto, non pubblicato.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 477. Roma, 22 agosto 1879, ore 13.
Le chargé d'affaires d'Autriche est venu me dire qu'en vue de l'urgence qu'il y a dans l'intéret des créanciers de la dette flottante égyptienne de faire pervenir le plus tòt possible à sa destination le résidu de l'emprunt Rothschild, le Cabinet de Vienne est en train d'étudier le moyen suggéré par l'Angleterre qui serait de garantir l'administration correcte de l'emprunt Rothschild, en faisant verser son produit à la caisse de la dette publique laquelle aurait soin de le faire employer au paiement de la dette ftottante. Par une communication du 8 courant la maison Rothschild de Londres propose la conclusion d'une convention à cet effet entre les Puissances, le Gouvernement égyptien et Rothschild. Cette convention offrirait la ·garantie que le produit, après déduction des avances faites par la maison Rothschild et après le paiement des créanciers qui ont ses hypothèques enregistrées avant le 2 et 3 février dernier, serait consacré exclusivement à l'amortissement de la dette ftottante. Afin de faciliter un accord, le Oabinet de Vienne serait disposé à accepter la combinaison suggérée par l'Angleterre sous les modalités spéciftées par la maison Rothschild.
J'ai répondu au chargé d'affaires d'Autriche qui tenait à sonder les intentions du Gouvernement du Roi, que n'ayant pas reçu de communication officielle à l'égard des demi projets en question, je ne pouvais pas exprimer une opinion sans réserve mais que si les termes de ces nouveaux arrangements sauvegardent réellement les conditions qui vous ont été formulées dans notre dépéche du 5 courant (l) comme base de notre acceptation de la circulaire égyptienne du 4 juillet, l'Italie mue par le méme désir de faciliter un accord, n'aurait pas de difficulté à s'associer aussi à la manière de voir du Gouvernement autrichien.
Veuillez me faire connaitre v otre avis le plus tòt possible (2).
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1145. Vienna, 22 agosto 1879, ore 13,45 (per. ore 16,25).
Andrassy arrivé hier a vu Empereur et archiduc Albert. D'après informations officieuses qu'on donne au minJstère des affaire étrangères, Andrassy serait décidé à ne pas revenir sur sa démission qui, jusqu'ici cependant, n'aurait pas été donnée par écrit, mais simplement annoncée à Sa Majesté comme une intention arrètée. Orczy m'a également dit qu'une décision à ce sujet pourrait très probablement se faire attendre encore jusqu'à la fin de septembre. En attendant, Andrassy sur le désir que lui en a exprimé Bismarck ira ces jours lui faire une visite à Gastein.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1147/313. Londra, 22 agosto 1879, ore 22,05 (per. ore 1,45 del 23).
Le baron de Rothschi:ld est venu en ce moment pour me dire que, vu les réserves que l'Italie et l'Autriche-Hongrie avaient faites au sujet du nouveau décret, proposé par le Vice-Roi d'Egypte pour assurer le versement du reste de l'emprunt Rothschild, lord Salisbury avait proposé: 1° de verser le reste de cet emprunt dans la caisse de la dette publique au Caire: 2° de soumettre à une commission internationale la répartition de cette somme: 3° dans le cas où cette commission ne pourrait pas se constituer ou parvenir à s'entendre, le Vice-Roi ne pourrait disposer de la dite somme, sans l'autorisation des Puissances intéressées. Le baron de RothschHd ajoute que l'AutricheHongrie aurait adhéré à cette proposition de Salisbury et que l'on n'attend que l'assentiment de l'Italie qui en aurait déjà été informée. Comme il n'a pas encore de réponse de notre Gouvernement à ce sujet, Rothschild m'a prié d'en télégraphier a V. E. Je lui ai promis de le faire, mais en mème temps je lui ai dit qu'en tout cas l'Italie devrait étre représentée dans la Commission internationale.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (1)
D. CONFIDENZIALE 562. Roma, 22 agosto 1879.
Col mio telegramma d'oggi (2) ho comunicato a V. E. le poco favorevoli impressioni del Conte de Launay intorno alla visita fatta alla Capitale dell'Impero tedesco dal Ministro degli Affari Esteri di Rumania. Secondo le notizie pervenuteci da quel R. Ambasciatore (3), il Signor Boeresco effettivamente si accingeva a recarsi in Francia, dopo di avere puramente e semplicemente ricevuto a Berlino la dichiarazione verbale che le idee da lui emesse sul modo in cui il Governo Rumeno intenderebbe procedere nella questione israelita, erano insufficienti e potevano perciò tutt'al più considerarsi come punto di partenza verso concessioni più serie. Egli sarebbe quindi stato vivamente so11ecitato a mettersi d'accordo col Governo francese, la Germania essendo disposta ad accettare ciò che sarebbe per essere concertato a Parigi. Questo concetto ha bisogno di qualche spiegazione.
Con varii rapporti il Conte de Launay ci ha rassegnata la freddezza colla
quale il Governo tedesco, massime in seguito alle speranze che il Signor
Stourdza gli aveva fatte concepire, ha accolto il programma di cui il Signor
Boeresco era latore, e che qui unisco in copia.
In un recentissimo rapporto di cui pure acchiudo copia (1), il Conte de
Launay dopo di avere enunciato che il Signor Boeresco incontrerà gravi di!Iì
coltà presso il Signor Waddington esponeva avergli il Signor di Radowitz
affermato che se il Ministero Rumeno riesce ad intendersi col Governo della
Repubblica, e non essere ciò possibile sulle basi attuali, la Germania seguirà
l'esempio della Francia. È evidente, adunque, che il Gabinetto di Berlino è
già quasi sicuro dell'insuccesso che, nella sua opinione, l'inviato del Governo
Principesco è destinato ad incontrare a Parigi.
Siffatto stato di cose ci addolora, tanto più che non ha guarì il R. Ambasciatore a Berlino (2), riferendoci le vedute del Ministero degli Affari Esteri, Gabinetto, ci dava più incoraggianti informazioni di cui io non tardava a prendere atto, col dispaccio (3) che eziandio aggiunto agli altri due sopramentovati annessi. Siccome l'E. V. scorgerà in questo terzo documento sono indicati con esattezza, gli obblighi altrettanto che gli interessi dell'Italia nella questione Rumena. Abbiamo assunto degli impegni a Berlino che intendiamo mantenere lealmente. Ma le ragioni tutte speciali che abbiamo per serbare all'influenza nostra nel principato il posto che le compete, ci impongono del pari il dovere di esercitare una azione conciliante per affrettare la conclusione di un accordo che, guarantendo l'osservanza del Trattato di Berlino ne adatti la esecuzione alle peculiari circostanze in cui versa la Rumania, rispetto all'elemento israelita e di cui conviene tener conto.
Nell'occasione del mio passaggio a Parigi sulla fine dello scorso mese il Signor Waddington, mi manifestò il suo desiderio di addivenire il più prontamente possibile a una soluzione. Noi dobbiamo dunque favorire queste buone disposizioni, e ciò diventa tanto più urgente in quanto che, coll'imminente riapertura delle Camere di Revisione se non si facilita alla Rumania il compito che le chiede l'Europa, ne seguirà una situazione spiacevoUssiJma, da cui sarà di!Iìcile uscire, e che in ogni caso sarà pregiudizievolissima per l'Italia.
L'ascendente che l'Austria-Ungheria vorrebbe acquistare a Bukarest si fa ogni di più palese, e tutto ciò a detrimento nostro. È questo però argomento delicatissimo, sul quale importa non risvegliare il sospetto, laonde parrebbemi superfluo l'accennarlo al Governo francese. Ma siccome l'attitudine che sarà per prendere adesso il Gabinetto di Versailles intorno all'applicazione dell'articolo 44 del Trattato di Berlino avrà un peso grandissimo, tutto ciò che potrà venir fatto da noi per spingere il Signor Waddington a ricercare sopra un terreno pratico il sollecito scioglimento del problema rumeno, servirà un interesse eminentemente italiano.
Si è a tal punto di vista sopratutto che su di ciò invoco l'attenzione di v. E. (4).
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2388. Berlino, 22 agosto 1879 (per. il 26).
Une communication identique à celle que nous avons reçue par l'entre
mise de M. Schevitch (dépéche de V. E. n. 895) (l), a été faite ici par M.
Arapow.
Camme, jusqu'Lci du moins, il ne résulte pas des rapports du délégué de l'Allemagne que les études techniques de la commission de délimitation aient démontré qu'il n'y eut pas lieu d'accorder à la Turquie une route militaire, à travers le Sud du Sandjak de Sophia, le Cabinet de Berlin a témoigné quelque surprise au sujet de la communication dont il s'agit. Il appartient à la commission européenne de constater sur place la nécessité ou non nécessité pour les Tures d'user d'un passage entre les districts restés, à l'Est et à l'Ovest du Sandjak, sous la domination Ottomane. Le Gouvernement Allemand décline done de transmettre à so n délégué d es instructions dans le sens désiré par le Cabinet de St. Pétersbourg. Conformément au protocole de la 17ème séance du Congrès, la Commission est parfaitement competente pour résoudre une question semblable, et il n'est pas le cas de lui donner de nouvelles directions pour la poursuite de ses travaux.
M. de Radowitz s'est exprimé dans ce sens avec M. Arapow.
Cette réponse, si non dans le fond, du moins dans la forme, est un indice la Russie. La polémique entre la presse officieuse des deux Etats prend surune certaine tension qui se manifeste dans les relations entre l'Allemagne et la Russie. La polémique entre la presse officieuse des deux États prend surtout un caractère acerbe. De Pétersbourg on reproche à l'Allemagne d'avoir, durant le Congrès, sacrifié les intéréts de la Russie au profit de l'Autriche et de l'Angleterre. De Berlin on repousse vivement cette accusation en disant que s'il plait aux journaux russes de répandre des mensonges sur l'attitude du voisin, c'est peut-étre parce qu'ils voudraient par là cacher les fautes et les méprises de la politique de leur Pays. Ce qu'il y a de certain, c'est que le Prince Gortchacow, représenté camme dévoré de jalousie pour les succès constants du prince de Bismarck, est devenu ici persona ingratissima. Les temps so n t passés où ce dernier se déclarait l'élève du chancelier Russe; ce à quoi celui-ci répondait gracieusement: «oui! mais camme Raphael était l'élève du Perugino >>.
Les relations de Gouvernement à Gouvernement se ressentent de ces tiraillements, lors méme que l'Empereur Guillaume et le Tsar restent des amis dévoués. D'un autre còté, la retraite, qu'on persiste à croire imminente, du comte Andrassy, est un avertissement des graves embarras que pourrait produire à l'étranger une modification trop sensible dans les conditions intérieures de l'équilibre de l'Autriche-Hongrie.
Il -Docum(nti diplomatici -Serie II -Vol. XII
Quoiqu'il en soit, l'alliance des trois Empires, si jamais elle a bien sincèrement existé, ne cesse depuis le Congrès de Berlin de traverser des crises qui tot ou tard amèneront de nouvelles combinaisons, dans lesquelles l'Italie devra chercher à se ménager la piace qui concilie le mieux ses propres intérets avec !es intérets généraux de l'Europe.
(l) Non pubblicato.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 418. Pietroburgo, 22 agosto 1879 (per. il 28).
Il signor Boeresco, ministro degli affari esteri di Romania, è giunto negli scorsi giorni a Pietroburgo, e continua in questo momento il suo viaggio attraverso le capitali delle grandi nazioni d'Europa. Lo scopo del suo viaggio si è di conferire coi gabinetti degli stati firmatari del trattato di Berlino intorno all'esecuzione dell'articolo 44 del trattato stesso, riferentesi alla eguaglianza religiosa ed alla libertà dei culti ed alle conseguenze dell'applicazione di questi principii in Rumania. Il signor de Giers, con cui m'intrattenni in proposito, mi disse che il governo imperiale si era limitato a consigliare al ministro rumeno di ottemperare ai desiderii ben conosciuti delle potenze intorno a questo argomento.
Chiesi, in questa circostanza, al signor de Giers se il signor Boeresco avesse trattato la questione dei confini del principato dal lato di Silistria, questione che rimane tuttora senza soluzione. S. E. mi rispose che il signor Boeresco nelle sue conversazioni s'era intieramente disinteressato di questa questione, dichiarando che la Rumenia si rimetteva in ciò al supremo arbitrato delle potenze.
Ho poi domandato al signor Boeresco quando intendesse recarsi in Italia. Egli mi disse che non poteva ancora dirmi nulla di preciso a questo riguardo, ma che da Parigi, ove sarà fra non molto, avrebbe avuto cura di fare informare l'E. V. dell'epoca del suo arrivo nel nostro paese.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1148. Costantinopoli, 23 agosto 1879, ore 10,15 (per. ore 22,20).
A la conférence tenue hier pas les plénipotentiaires de Grèce et de Turquie, les premiers ont présenté une déclaration invitant !es Tures à signifier s'ils admettaient comme base de la négociation le tracé du 13eme protocole de Berlin. Cette déclaration sera le sujet de la délibération de la prochaine séance qui aura lieu le 28 courant.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1150. Vienna, 23 agosto 1879, ore 18 (per. ore 18,50).
J'ai communiqué ministère des affaires étrangères le contenu -19 aout
n. 802 (l). On m'a répondu qu'à l'heure qu'il est V. E. aura déjà entre les mains texte projet commission internationale pour régler question financière Egypte; que l'admission des deux commissaires français préexistant en sus des commissaires que cet Etat de tout temps, comme les autres, possédait, devient le seul moyen de faire accepter projet par la France. Ce qui vaut mieux que de continuer à la1isser tout contrale entre les mains uniquement de France et d'Angleterre. J'ai discuté et conclu en répétant les plus amples réserves au nom du Gouvernement du Roi à ce sujet.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1151. Cairo, 23 agosto 1879, ore 18,15 (per. ore 22).
J'ai reçu votre télégramme du 22 (2). Je ne puis qu'approuver combinaison suggérée par l'Angleterre sous les modalités spécifiées par la maison de Rothschild, puisqu'elle garantirait au payement de la dette flottante le produit de l'emprunt, après les déductions indiquées. Je ne doute pas Vice-Roi accepterait très-volontiers. Autre avantage serait de constater l'intervention de toutes les Puissances dans la question égyptienne.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 483. Roma, 23 agosto 1879, ore 18,25.
Je remercie V. E. de son télégramme n. 313 (3). Quoique persuadé que la proposition sur les finances égyptiennes soumise à V. E. par M. le baron Rothschild doive etre en substance la meme dont a été saisi le Gouvernement austro-hongrois, comme cependant elle ne contient aucune allusion au respect des hypothèques enregistrées avant le 2 et le 3 février, et qu'au contraire cette circonstance était clairement citée dans la communication offi.cielle que
nous a faite le Gouvernement autrichicn, parmi les motifs qui avaient décidé l'adhésion de ce dernier, je serai reconnaissant à V. E. de vouloir bien prendre des renseignements sur le point en question, duquel dépend notre acceptation, en conformité de la première réserve exprimée dans notre dépeche du 5 aout au chevalier de Martino (1).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 484. Roma, 23 agosto 1879, ore 18,30.
Le dernier numéro de la Révue militaire ojficielle de Vienne contient, parait-il, un article du colone! Haymerle qui faisait un sombre tableau des menées de l'« Italia irredenta » et de l'agitation révolutionnaire qui mine notre pays, sans toutefois pouvoir constituer jamais un danger pour l'Autriche, vu la failesse de notre armée. Cet article dont le Lloyd de Pesth donne un résumé, me parait pour le moins fort étrange, si l'on considère la position otficielle que son auteur à occupée en Italie. J'attacherai en tous cas un très grand prix à connaitre l'opinion de V. E. à ce sujet (2).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (3)
D. 563. Roma, 23 agosto 1879.
Fui oltremodo compiaciuto di udire, come ebbe a telegrafarmelo il Barone Marochetti il 16 corrente (4), che il Capo di Gabinetto del Signor Waddington era stato sollecito di far smentire, in un modo reciso e perentorio, tanto a Londra quanto in Italia, le strane ed assurde voci messe in giro, con malevola intenzione, circa i rapporti fra l'E. V. ed il Signor Waddington.
Ella avrà forse notato che questo Ministero, molto prima della smentita riportata dall'Agenzia Havas, ebbe cura di provocare nei nostri giornali officiosi una smentita non meno formale di quella. E ciò fu fatto, non già perché noi consideravamo quelle voci avere un valore ed un'importanza degna di fermare l'attenzione del R. Governo, ma bensì per infliggere direttamente una censura a certi nostri raccoglitori di notizie, che, senza discernimento alcuno, non si stancano di creare con ogni mezzo imbarazzi al R. Governo, poco euranti come sono, nella loro assenza di patriottismo, del male che così sì arreca al paese.
(-3) Cfr. n. 122, nota l.L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1155. Vienna, 24 agosto 1879, ore 16 (per. ore 17).
Je n'ai pas encare cannaissance de l'article du calanel Haymerle dant
V. E. me parle (l). Mais s'il est réellement camme vaus me l'indiquez et signé de san nam, je trauve que le jaurnal Italia Militare devrait faire mentian de cet article sans l'analyser, ni y répandre, mais se barner à mantrer sa surprise qu'il ait paur auteur un afficier qui jusqu'à ces jaurs derniers accupait auprès de naus une pasitian afficielle, et assurément plus grande encare que, malgré cette circanstance spéciale, cet article ait trauvé place dans une publicatian militaire afficielle. Il me parait qu'en autre, sans relever autrement la chase ... (2), une fraideur bien marquée au calanel Ripp, évitant cependant entrer en explicatians avec lui à ce sujet. C'est bizarre que précisément hier, avant d'avair reçu vatre télégramme j'avais mis saus les yeux de Calice une carrespandance du Lloyd de Pesth aussi hastile que de mauvaise fai cantre naus, et lui avais fait relever l'incanvenance et les dangers de cet acharnement des jaurnaux qui ant des attaches avec le Gauvernement autrichien à exciter apinian publique en Autriche-Hangrie cantre l'Italie.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1156. Berlino, 24 agosto 1879, ore 16,32 (per. ore 17,20).
J'apprends en vaie canfidentielle que le maréchal baran de Manteuffel se rendrait à Varsavie paur camplimenter l'Empereur Alexandre à l'accasian des manaeuvres militaires en Palagne. Il est questian également d'une visite du Czar à l'Empereur Guillaume à Konigsberg à l'épaque des prochaines manoeuvres prussiennes. Il est évident que ce serait là plus que des témaignages de simple courtoisie. Ce serait un cantre-paison aux articles très-vialents de la presse des deux pays, et notamment à prauver le prix qu'il attache à ses rapparts avec la Russie dans un mament aù l'évalutian des partis en Autriche paurrait amener des déceptians sur la salidité de l'amitié entre Vienne et Berlin. Je serais très-obligé à V. E. de me danner quelques indicatians sur la crise Andrassy.
(?) Gruppi indecifrati.(l) Cfr. n. 137.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
L. p. Roma, 24 agosto 1879.
Debbo intrattenerla d'un argomento molto importante che, nella mia debole opinione, V. E. molto opportunamente potrebbe citare all'attenzione di Sua Maestà nella visita che le farà a Monza. Per non mancare questa occasione ed essendo il mio tempo limitatissimo, Le esporrò rapidamente ed in via sommaria di che si tratta.
L'ultimo numero della Rivista Militare Ufficiale Austriaca pubblica, sotto il titolo d'« Italicae Res », un articolo del Colonnello Haymerle, antico addetto militare imperiale in Italia, nel quale sono esposte sotto i più tetri colori le supposte ramificazioni della Società per l'Italia Irredenta, ed in genere una agitazione rivoluzionaria molto profondamente radicata nel nostro paese.
Questo articolo è voluminosissimo ed occupa, da quanto mi viene riferito, tutto il numero della rivista succitata. Io solo ieri sera n'ebbi contezza, facendone il Lloyd di Pesth un riassunto brevissimo che mi è stato rimesso nella solita traduzione dei giornali tedeschi, e che qui acchiudo.
Ieri sera stessa essendomi incontrato col Maggiore Gibezzi, che fa parte della Direzione dello Stato Maggiore in Roma, gli chiesi se avesse notizia di detto articolo e mi rispose che appunto allora lo aveva ricevuto; che era stato colpito immediatamente della sua importanza e che, dovendo partire egli oggi, per godere del suo congedo annuale, avea rimesso lo scritto del Colonnello Haymerle al Generale Caccialupi, perché di natura a non essere passato inosservato.
Dal breve rendiconto che ne fa il Lloyd di Pesth e da quanto mi disse il Maggiore Gibezzi, l'articolo cui alludo si diffonde sulla situazione in Italia, non già dal punto di vista milltare, ma dal punto di vista politico, essendosi valso il suo autore di tutte le facilitazioni ch'egli aveva per attingere notizie, quando era in Italia non solo come addetto militare, ma benanche come fratello dell'Ambasciatore Austro-Ungarico, e certamente si può predire che quanto egli afferma sia destinato ad avere un gran peso nella vicina Monarchia.
Ho già telegrafato al R. Ambasciatore a Vienna (2) per pregarlo di espormi quale impressione questa pubb:icazlone avesse prodotta in lui. Egli non mi ha ancora risposto; ma intanto, essendo io su questo argomento, non posso esimermi dal sottoporre alla seria considerazione di V. E. alcuni riflessi esternatimi per iscritto, e verbalmente dal Conte Di Robilant nell'occasione della sua recente visita in Italia, circa l'anomalia che offre la presenza di un addetto militare Austriaco presso di noi, colmato di ogni gentilezza, fornito d'ogni mezzo per attingere le informazioni più delicate, mentre da più anni non vi ha alcun addetto militare Italiano a Vienna, e si ha di più la certezza che, ove il Governo del Re ne volesse destinare uno colà, egli sarebbe fatto segno a tali vessazioni che null'altro gli rimarrebbe che ritirarsi. L'anno scorso durante i preparativi
(I) -Da Carte Robilant.per l'occupazione deUa Bosnia e dell'Erzegovina il Generale Di Robilant mi accennò ripetutamente nmportanza massima che vi sarebbe stata per lui di avere un addetto Militare, che avesse potuto tener dietro alle varie fasi della mobilitazione dell'Esercito Austriaco. Ma di ciò era inutile pensare. Quell'egregio Generale disapprova, dunque, altamente che in siffatto stato di cose il rappresentante dell'Esercito Austriaco presso di noi, sia, per un sentimento cavalleresco trattato con maggiore cortesia, quasi, di quelli delle altre Nazioni coLle quali noi siamo, a questo riguardo, ,in termini di reciprocità. V. E. sa se il nostro Ambasciatore a Vienna sia ansioso che le nostre relazioni colla Monarchia Austro-Ungarka siano scrupolosamente corrette. V. E. sa se il nostro Ambasciatore a Vienna ha deplorato l'agitazione che sventuratamente si manifestò nel nostro paese per l'Italia Irredenta. Ma di fronte a tutto ciò il nostro Ambasciatore a Vienna è pure d'avviso, e me ,lo palesò categoricamente più volte, che g1i addetti militari austriaci in Italia dovrebbero essere trattati in qualunque circostanza con glaciale cortesia e nulla più. Essi dovrebbero in una parola, nell'opinione del Conte Di Robilant, ricevere tale fredda accoglienza, da far comprendere chiaramente al Governo Austro-Ungarico che,
o bisogna che li richiami o che ammetta i nòstri addetti Militari a Vienna.
Non è mio intendimento di volere su questo grave argomento far altro che riferire senza commenti il parere del precitato R. Ambasciatore che per tanti titoli merita la fiducia del Governo.
Ma in presenza della pubblicazione fatta dal Colonnello Haymerle, anche supponendo che dalla sua lettura non risultasse tutta quella cattiva impressione da cui a prima giunta non è lecito difendersi, non posso trattenermi dall'esprimere rispettosamente il parere che nelle prossime grandi manovre che avranno luogo in Lombardia sarebbe sconvenientissimo se il Colonnello Ripp, che lo ha surrogato, ricevesse da Sua Maestà quelle gentilezze che il nostro Augusto Sovrano suole estendere a quanti lo avvicinano, ed in ispecie ai forestieri di distinzione che godono della Sua Ospitalità. Mi dicono che nell'articolo del Colonnello Haymerle vi sia qualche parola d'elogio pel nostro Esercito e sulla cortesia dei nostri ufficiali da lui costantemente sperimentata. Ma V. E. comprenderà di leggieri che la posizione ufficiale occupata dal Colonnello Haymerle in Italia, darà senza dubbio un peso grandissimo alle sue velenose insinuazioni intorno ad un periodo in cui V. E. travasi al potere.
Perdoni V. E. lo stile di questa lettera, scritta pochi minuti prima della partenza del corriere ma non ho voluto tardare un istante a informarla della grave notizia che ne forma oggetto.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1116. Vienna, 24 agosto 1879 (per. il 27).
Facendo seguito al mio telegramma d'oggi (l) pregiomi trasmettere all'E. V. l'estratto del giornale Die Presse di ieri che contiene la corrispondenza del Pester Lloyd di cui faceva cenno in esso.
Essendomi ieri recato al Ministero degli Affari Esteri per parlare degli Affari d'Egitto, mentre aspettavo nell'anticamera, i miei sguardi caddero sull'articolo di cui è caso che m'impressionò assai spiacevolmente. Entrato poco dopo dal Barone Calice di cui era il giorno di ricevimento dei Capi Missione, portai meco detto giornale, e glielo posi sotto gli occhi dicendogli: che se ero avvezzo a non curarmi di ciò che molti giornali Austriaci ed Ungheresi dicono del mio Paese e di me, lasciando anche che inventino e ripetano dichiarazioni da me fatte, che certo non mi sarebbe passato per il capo di fare, ostandovi la dignità del mio paese e la mia: non potevo però tacergli, maravigliarmi assai che fiabe manc1:mti non solo di fondamento, ma anche di buon senso, fossero cosi frequentemente e con tanta premura accolte da un giornale come il Pester Lloyd che senza essere ufficioso ha però tante e molte note attaches colla Cancelleria di Stato, e venissero poscia riprodotte da un altro giornale come Die Presse che non è un mistero essere l'organo ufficioso del Governo Cisleytano. Non gli nascosi la pessima impressione che ciò comincia a fare sull'opinione pubblica in Italia, cosa di cui già si vedono chiari sintomi negli articoli dei giornali nostri, d'ogni colore. Non mancai è vero di dire che al R. Governo non fanno difetto i necessari cr~teri, e le volute info-rmazioni per apprezzare il nessun nesso che esiste fra quelle elucubrazioni della stampa Austro-Ungarica, e gl'intendimenti del Governo Imperiale riguardo alle sue relazioni con quello Italiano, ma non omisi per ciò di far notare gli inconvenienti gravi a cui si va incontro col lasciar eccitare in tal maniera le passioni nei due Stati, e ciò tanto più in un momento in cui, ben erroneamente lo so, ma pure sta di fatto che molti Giornali austriaci anche fra i più importanti, non si astengono dall'interpretare a seconda dei loro scopi di partito, i cambiamenti testè avvenuti nel Governo di questa parte della Monarchia, e nella determinazione del Conte Andrassy di ritirarsi, siccome non dubbio sintomo di un prossimo cambiamento nella politica generale anche verso l'estero, dell'Impero. Il Barone Calice accolse molto cortesemente queste mie osservazioni, fatte in tuono amichevole ed a cui mi studiai di dare un carattere tutto mio personale; dichiarommi essere molto spiacente del fatto, da me rilevatogli, tanto più trattandosi di due giornali come il Pester Lloyd e Die Presse di cui confermò i legami col Governo negli stessi precisi termini di cui mi servii poco fa, ed assicurommi non avrebbe mancato di fare dire ai due succitati giornali a mezzo del Press-bureau che certamente non interpretavano gli intendimenti del Governo Imperiale accogliendo nelle loro colonne articoli simili a quello di cui è caso. È inutile poi che io aggiunga avermi egli inoltre voluto dare le più assolute assicuranze che tanto la costituzione del nuovo Gabinetto Cisleytano, quanto l'eventuale ritiro del Conte Andrassy, non potrebbero in alcuna maniera arrecar mutamento nella politica estera della Monarchia, ed essenzialmente alterare gl'intendimenti del Governo Imperiale intorno alle sue relazioni coll'Italia, che tanto prima quanto in seguito, intese sempre ed è ferma a voler conservare sul piede il più cordiale.
Avendogl'io risposto che di tutto ciò nessuno è più di me persuaso, troncai quella conversazione e si parlò degli affari, pei quali ero venuto al Ministero. L'incidente fu così chiuso, né mi pare siavi a tornarci sopra, a meno che s-i
ritorni a parlarmene; ad ogni modo sono lieto che un'occasione proprio naturalissima e niente affatto ricercata, si sia presentata di spiegarmi su di una questione che pur prolungandosi potrebbe avere conseguenze non lievi (1).
(l) Cfr. n. 139.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 530. Parigi, 26 agosto 1879 (per. il 30).
Come già ebbi l'onore d'informare per telegrafo rE. V. (2), non havvi dubbio che, l'impressione prodotta dalle proposte del Signor Boeresco sia stata tutt'altro che favorevole, e ciò a tal segno che, difficilmente si comprende come mai il suo progetto possa diventare base di fruttuosi negoziati. Questo mi fu senza ambagi dichiarato dal Barone di Courcel, Ministro Plenipotenziario e distintissimo funzionario, il quale in assenza del Signor Desprez regge la Direzione Politica a questo Ministero degli Affari Esteri.
«In effetti, mi disse il Barone, il Signor Boeresco si presenta latore di un progetto meno largo, meno liberale di quello del Signor Sturdza; la quistione indietreggia, [nvece di far passi innanzi verso una soluzione definitiva, che noi siamo i primi a desiderare. Il programma Sturdza proponeva delle categorie avviluppate, è vero, da un certo mistero, e discutibili, ma stabilite almeno secondo un principio, mentre il Signor Boeresco mette il colmo all'imbroglio viaggiando con liste nominative, di controllo impossibile, ispirate probabilmente da intrighi parlamentari o da capricci personali, a favore d'individui affatto sconosciuti, di modo che, il Signor Waddington, senza punto dissimulare la sua penosa impressione di veder sostituite le liste alle categorie, accolse il progetto unicamente ad referendum, e non discusse i particolari, domandando il tempo di riflettere».
S. E. ripartita sabbato per Deauville avrà campo di studiare la quistione, riferendone a Lord Salisbury, il quale dimora presentemente a Dieppe. Anzi so che oggi il Signor Boeresco stesso si recò a Dieppe presso il Capo del Foreign Otfice.
Il linguaggio tenutomi dal Signor di Courcel non mi permette di determinare quali siano i limiti estremi, che il Signor Waddington intende fissare alle sue esigenze, se pur S. E. ha preso una risoluzione in proposito. Tuttavia il mio interlocutore mi disse: «In fondo noi non domandiamo altro che l'uguaglianza a favore degli Israeliti nati e educati nel paese ». Ma quando io domandai, che sorte fosse riservata a quelli, che finora hanno goduto il protettorato estero il mio interlocutore mi rispose con marcata esitanza, come se quello fosse o potesse diventare argomento di discussione, mentre invece l'adottare il sistema delle categorie sembrava una condizione sine qua non di possibile
accordo. Quanto poi a quegli immigrati, che, secondo le asserzioni Rumene, vengono di continuo rigettati nei Principati dai Governi d'Austria e di Russia, desiderosi di sbarazzarsene, par deciso di non punto occuparsene.
Il Barone di Courcel avendomi chiesto, incidentalmente però, se il Governo Italiano ideasse uno speciale progetto di soluzione, approHttai della circostanza per parlargli nel senso dell'ossequiato dispaccio n. 562 del 22 Agosto (l) ma il Gabinetto Francese ha forse adottato rispetto a questa quistione un sistema di politica sdegnosa e poco conciliante, modellata, per il momento, sull'accoglimento fatto a Berlino alle proposte Boeresco. Giacc:1é quando io dissi al Barone di Courcel che, se non si facilitava alla Rumania il compito, che l'Europa esige, a norma del trattato di Berlino, quelle stesse Potenze, alle quali la Rumania deve maggiore riconoscenza, potrebbero pe.rdere del terreno d'influenza, egli mi rispose, dopo aver pronunciata qualche parola lusinghiera per l'Italia: Ma fai! tant pis pour les Roumains. Le traité de Berlin est là, et voyez-vous tout cela n'est que du parlementarisme, credo aggiungesse, de mauvais alai. Ma se non lo disse, di certo lo pensò.
Quanto poi al linguaggio del Signor Boeresco, esso può riassumersi così: «Il programma Sturdza, le categorie, cioè, sono impossibili; io stesso non son sicuro di faire passer alle Camere di revisione le liste, che vi sottometto, il tempo preme, e quando le Camere si saranno pronunciate sull'argomento, sarà troppo tardi per negoziare. Invece di trovarvi in faccia a me, v[ troverete in faccia alle decisioni già prese dalla nazione. Non è giusto che l'Europa insista per metterei indosso quegli israeliti, che godono già il protettorato estero. Sarebbe una esigenza certo inutile nel loro stesso interesse. Il Trattato di Berlino c'impone un principio, senza esigere una speciale applicazione ecc. ecc ».
L'entourage del Signor Boeresco, (ne conosco personalmente due membri) asserisce che la Germania in fondo annette poca importanza alla quistione degli Israeliti, e che cederebbe sopra molti punti, se le fosse promessa dallo attuale Ministero la soluzione della quistione del riscatto delle ferrovie rumene.
II Signor di Courcel mi disse che, sabato H Signor Waddington sarebbe di ritorno a Parigi per poche ore, e vedrebbe di nuovo il Signor Boeresco. So anche da buonissima fonte che il Signor Boeresco ha telegrafato a codesta Agenzia Rumena, per conoscere la data del ritorno dell'E. V. a Roma avendo egli l'intenzione di recarsi pure nella nostra Capitale.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1164. Vienna, 27 agosto 1879, ore 13,35 (per. ore 15,10).
Haymerle est ici. Il a eu longue conférence avec le comte Andrassy avant so n départ pour Gastein. On parle de lui pour le ministère d es affaires étrangères. Son langage très-réservé à ce sujet me fait croire à la possibilité de
sa candidature. Le Pesther Lloyd rétracte, d'après informations reçues de Vienne de source compétente, nouvelles hostiles Italie, contenues dans correspondance précédemment publiée par lui. C'est là le résultat satisfaisant de ma démarche, rapport 24 courant (1).
(l) Cfr. n. 130.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
T. 487. Roma, 27 agosto 1879, ore 16,10.
Malgré les dénégations les plus formelles que nous avons fait publier, un journal de Rome (2), dans un but d'opposition aussi peu pat11iotique que déloyal, persiste à affirmer que S. E. le président du conseil pendant son voyage en Engadine, dans une visite qu'il aurait faite à M. de Keudell, aurait manifesté le desir d'avoir une entrevue avec S. A. le prince de Bismarck et que cette intention du chef du Gouvernement italien ayant été référée par l'entremise de M. Keudell a Son Altesse celle-ci aurait décliné de recevoir M. Cairoli. Malgré l'absurdité des bruits qui ont couru à cet égard, la presse notamment en Allemagne s'en est beaucoup occupée, et on peut etre à peu près certain que cette dernière odieuse insinuation aura beaucoup de retentissement.
J'ai lieu de croire qu'aujourd'hui méme M. Derenthall télégraphie à son Gouvernement l'opportunité qu'il y aurait à ce que l'organe officieux de Berlin donnàt un démenti aux calomnies du journal italien dont il s'agit, dans les termes que son ignoble manoeuvre mérite. Mais si, sans avoir l'air d'en avoir été avertie, V. E. peut contribuer à l'insertion d'un pareil démenti, surtout pour ce qui concerne le caractère sévère et cathégorique de la rédaction qui devra étre employée, V. E. rendra non seulement un service à M. Cairoli qui probablement arrivera demain mais aussi au prestige du Gouvernement du Roi.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2389. Berlino, 27 agosto 1879 (per. il 31).
La Norddeutsche Allgemeine Zeitung s'occupe dans ses n.os 349 et 355 d'une publication récemment faite par la Oesterreichischen Militarischen Zeitschrift d'études dont l'auteur n'est ni moins que le Colonel de Haymerle naguère attaché militaire à l'Ambassade Impériale à Rome. Le journal précité de Berlin en parle dans des termes impliquant une approbation de cette publication qui
rend notre Gouvernement lui-meme et ses agents responsables des agissements de l'Italia irredenta.
Uans la visite que j'ai reçue aujourd'hui de M. de BUlow au retour de son congé, il m'a paru opportun d'appeler son attention sur l'excès de zèle, sur le procédé étrange d'un journaliste qui, oubliant la règle de conduite « audiatur altera pars » se plaisait à donner raison aux attaques parties de Vienne. Qu'il se soit produit l'année dernière vers l'époque du Congrès, un certain mouvement qui dénotait dans quelques esprits des tendances ou si l'on veut des aspirations contraires à l'intégrité territoriale de la Monarchie Autrichienne, on ne saurait le nier. Mais c'était là une agitation superficielle que le Gouvernement s'est appliqué néanmoins à circonscrire dans les limites tracées par les lois et par les égards du aux Puissances amies. Depuis lors je cherchais vainement à découvrir sous quel prétexte spécial on voit un danger en la demeure, et sur quelles données on voudrait établir une prétendue complicité des Autorités du Royaume. Il répugnerait au caractère royal de notre Président du Conseil de se livrer à des intrigues. Il répugnerait à notre dignité de prendre en quelque sorte l'Autriche par traitresse. Cette Puissance sait fort bien que lorsque nous l'attaquons, c'est avec banniére déployée de l'Armée Royale, et après une déclaration de guerre selon toutes les formes. Au reste sans insister sur le fait de la publication à Vienne, je me bornais à exprimer la surprise qu'un journal aussi sérieux que la Norddeutsche Allgemeine Zeitung eut accueilli aussi à la legère les impressions du Colone! Haymerle.
Le Secrétaire d'Etat s'est empressé de me déclarer que cette Gazette avait de son propre estoc commis un manque de tact. Si elle réservait parfois ses colonnes à quelques insertions de source officieuse, il ne fallait pas les chercher dans la rubrique: Rundschau im Auslande. Lui non plus ne se rendait pas compte pourquoi le travail intitulé « res italicae » avait été imprimé dans un recueil placé sous la direction du Ministère de la Guerre à Vienne. Il en manifestait quelque étonnement, car peu avant son déprrrt en congé, il y avait environ huit semaines, il avait lu un rapport coustatant que le comte Andrassy se montrait satisfait de l'attitude du Gouvernement du Roi. Le méme sentiment de satisfaction était partagé à Berlin, car on sait à Rome que les agitations de l'Italia irredenta ne rencontreraient ici aucun encouragement. M. de Biilow trouvait lui aussi le procédé de divulgation peu conciliable avec les usages de la réserve et de la discrétion, Et en ce qui concerne l'auteur du livre, il n'avait pas, en sa qualité compétence pour méler la politique aux affaires militaires.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2390. Berlino, 27 agosto 1879 (per. il 3 settembre).
Aujourd'hui dans mon entretien avec M. de Biilow, j'ai cherché à recueillir ses impressions sur la retraite du Comte Andrassy et sur le choix d'un successeur.
Il regrettait vivement le parti pris par cette homme d'Etat de quitter le pouvoir. Si son entrevue avec le prince de Bismarck, laquelle a eu lieu hier à Gastein, avait été antérieure, Son Altesse se serait employé, avec quelques chances peut-étre, à le détourner de son projet. Mais il n'y a plus à revenir sur une décision annoncée comme lrrévocable. Sans doute les meilleures assurances ont été données qu'un changement de personnes n'impliquerait nullement un changement de système. Néanmoins, quelles que soient les bonnes intentions, elles ne suffisent pas pour remplir avec succès une tache aussi importante, si elles ne sont pas accompagnées d'un ensemble de qualités qui se trouvaient réunies chez le Comte Andrassy. Il semble que le Baron de Haymerle est appelé à recueillir la succession. Il eut peut-étre mieux valu que ce fut un hongrois. Il est plus facile de rencontrer chez eux, en ce qui concerne l'Allemagne et l'Italie, une absence de préventions nuisibles à la marche des affaires.
M. de Biilow s'est abstenu de formuler un jugement sur M. de Haymerle. Mais, à l'expression de physionomie de S. E., j'ai cru m'apercevoir que cette candidature ne souriait que médiocrement à Berlin. Certains de ses collègues au Congrès lui trovaient un esprit inquiet, soupçonneux, pointilleux, et peu conciliant dans les travaux des commissions de délimitation et de rédaction. Sa position à Vienne sera loin d'étre aussi indépendante que celle du Comte Andrassy, et il aura à lutter, et en tous les cas à user de beaucoup de ménagements surtout à l'égard des partis qui s'évertuaient déjà à créer des obstacles au Comte Andrassy. Au reste il faudra juger le Baron de Haymerle à l'oeuvre; mais s'il a été, en partie du moins, l'inspirateur du livre « Res Italicae » ce serait sous des auspices à nous peu favorables qu'il entrerait dans le Ministère. Le candidat préféré eut été ici le Comte Karolyi, ou le Comte A. Szecsen.
En remerciant V. E. du télégramme qu'Elle a bien voulu m'adresser en date du 25 Aout (1),...
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
T. 489. Roma, 28 agosto 1879, ore 10,20.
Le chargé d'affaires d'Allemagne, pour des motifs dont je laisse l'appréclation à V. E., n'a pas cru devoir prendre sur lui de suggérer à son Gouvernement l'opportunité de faire contredire la nouvelle calomnieuse ébruitée par le Fanjulla (2), et de faire blàmer en termes sévères que l'on ait abusé du nom du prince de Bismarck, pour donner du poids à une manoeuvre déloyale d'opposition. Je prie par conséquent V. E. de faire elle méme à ce sujet les pas qu'elle jugera convenables.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI
T. 493. Roma, 28 agosto 1879, ore 23,25.
La proposition de confier à la commission serbe la délimitation de la frontière bulgaro-roumaine n'ayant pas abouti, le Cabinet de Pétersbourg nous a fait proposer, par son chargé d'affaires de faire d'abord examiner par une commission d'ingénieurs le point où, d'après la Russie, la constructlon du pont serait possible sans empiéter sur la banlieue de Silistrie. Les Cabinets seraient mis ainsi en mesure de préparer leurs instructions pour la commission de délimitation. J'ai répondu à M. Schévitch que nous acceptons cette proposition et que si elle est agréée par les autres Puissances, nous procéderions aussitòt au choix de notre délégué technique.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2391. Berlino, 28 agosto 1879 (per. il 4 settembre).
J'ai l'honneur d'accuser réception des deux télégrammes d'hier au soir (l) et de celui de ce matin (2) qui m'ont été adressés par M. le Secrétaire Général.
Je me suis empressé de me procurer un entretien avec M. de BUlow. J'ai réglé mon langage sur le contenu de ces télégrammes, en passant, bien entendu, sous silence les passages relatifs a M. de Derenthal. Je me suis appliqué de mon mieux à convaincre le Secrétaire d'Etat qu'il y avait non seulement opporlunité, mais aussi dignité que d'ici également un journal sérieux opposàt un démenti sévère et péremptoire aux récits mensongers et calomnieux publiés par le Fanfulla sur le voyage récent de V. E. dans le midi de l'Allemagne. J'ai à dessein évité de suggérer de recourir à cet effet à un organe officieux du Cabinet de Berlin. Il n'en existe qu'un seui avoué, la Provinzial Correspondenz, qui ne parait qu'une fois par semaine, et qui ne s'occupe guère que de politique intérieure.
M. de BUlow a très bien accueilli mes observations. Il m'a dit que pour autant qu'il pouvait lnterpréter Ies sentiments du Chancelier, qui sait apprécier le caractère de V. E.. Son Altesse eùt été sans doute heureuse de se rencontrer
avec notre Président du Conseil. M. de Blilow condamnait qu'on abusàt du nom de son chef pour donner du poids, camme le remarque fort bien M. le Comte Maffei, à une manoeuvre déloyale d'opposition. Il sera donc procédé à un démenti. Mais pour mieux en calculer les termes, du moment surtout où le Fanfulla introduit dans ses élucubrations les noms de M. de Keudell et du prince de Bismarcl~. le Secrétaire d'Etat tenait à feuilleter préalablement les rapports parvenus durant son absence et, au besoin, il télégraphierait à Son Altesse. Le démenti n'en sera que plus autorisé.
J'ai répondu que je n'attendais pas moins de son esprit parfaitement équitable. J'ai ajouté que certainement V. E. aurait eu un égal désir de s'aboucher avec le prince de Bismarck, et que si en profitant de votre présence en Allemagne, vous n'aviez fait aucune ouverture dans ce sens, c'était par sentiment de discrétion envers un homme d'Et~t auquel les médecins prescrivaient à Kissingen le repos le plus absolu.
Je dois constater que lr~ principaux journaux de ce pays, or j'en lis un grand nombre, s'étaient en effet livrés à quelques commentaires sur la récente excursion de V. E. Il Vous attribuaient l'intention d'une entrevue avec le Chancelier laquelle aurait été ménagée par l'entremise de M. de Keudell. Mais ces commentaires, parfaitement convenables ont cessé du moment où l'Italie et le Diritto annoçaient qu'il ne s'agissait que d'un simple voyage d'agrément. Si une feuille quelconque ici se fù.t avisée de parler camme le Fantulla, j'aurais pris moi méme l'initiative pour la faire remettre à l'ordre.
Ce dernier journal a un correspondant à Berlin. Il est venu me voir il y a quelques mois; je l'ai reçu. Je me suis borné à des phrases généra.les. Il n'a plus reparu. Au reste j'ai adopté la règle invariable de conduite de m'abstenir d'entretenir avec la presse nationale et étrangère des rapports politiques dont l'utilité ne m'a jamais été démontrée, et qui à Berlin plus qu'ailleurs deviendraient compromettants.
En terminant, qu'il me soit permis d'exprimer mes regrets que V. E. n'ait pas touché barre dans cette capitale, lors méme que je m'en explique les motifs; car l'incognito n'est pas de mise dans la position que Vous occupez.
C'est bien alors que des commentaires se seraient produits à perte de vue!
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1119. Vienna, 28 agosto 1879 (per. il 3 settembre).
Molte e variatissime sono le voci che, come di ragione corrono a riguardo dei motivi che determinarono il Conte Andrassy a volersi ritirare per lo meno temporariamente dalla direzione del Ministero degli Affari Esteri d'AustriaUngheria. Assai difficile è su tal questione il vagliare il vero dal falso, le circostanze speciali di questo paese facendo sì che un fatto di quella natura è assolutamente indipendente da quei fattori che in qualunque altro Stato costituzionale sarebbero di necessità in giuoco. Ad ogni modo studiando attentamente la situazione interna ed estera della Monarchia nonché in special modo la posizione fattasi dal Conte Andrassy a fronte sì dell'una che dell'altra, mi sono formato il seguente concetto intorno all'incidente, senza dubbio di non lieve importanza che occupa attualmente l'opinione pubblica.
Anzi tutto non vi ha dubbio che la fiducia del Sovrano non è venuta meno
al suo primo Ministro, che anzi la gode piena ed intera.
Inoltre ho pure ragione di credere che non esistono oggi circostanze dipendenti dalla politica estera, che possano motivare il ritiro del Conte Andrassy. Credo del pari di poter aifermare ch'egli fu completamente consenziente coll'Imperatore sulla convenienza di affidare al Conte Taaffe la formazione del nuovo Gabinetto Cisleytano, e d'accordo anche con questo sulla composizione di detto Ministero.
Stando così le cose, non vi sarebbero ragioni apparenti che avrebbero motivato la determinazione a cui il Ministro degli Affari Esteri si sarebbe appigliato, poiché escludo quelle poco serie che si danno ufficialmente, e che poggiano su ragioni di salute che non esistono, e sul desiderio di quieto vivere che sarebbe senza esempio avesse azione determinante su chi si trova in si alta posizione, e non è costretto a scenderne. Guardando però meglio addentro le cose, p armi evidente che nella politica estera il Conte Andrassy si trovò trascinato dalla volontà del Sovrano e dalle circostanze anche, su di uno sdrucciolo che prevede finirebbe per condurlo al di là di quegli estremi limiti ch'egli ravvisa segnare i confini degli interessi della Monarchia; ed essenzialmente de~l'Ungheria, il di cui appoggio gli verrebbe così meno del tutto, mentre quello dell'Austria non sarebbe neppure nel caso di perderlo, non avendolo mai avuto.
Nella politica interna dell'Austria egli potè bensì essere d'accordo col Sovrano sulla necessità, nella rispettiva situazione dei partiti, e nella condizione generale degli spiriti in questa parte dell'Impero, di addivenire alla costituzione di un Ministero qual'è l'attuale ma non fa bisogno di un'accortezza troppo speciale per presentire che su questa nuova via la Cisleytania non si arresterà co~;i presto. Ben inteso che io con ciò non voglio parlare delle tendenze conservatrici, poiché ove di queste solo si trattasse il Conte Andrassy certo non se ne inquieterebbe, essendo egli al dì d'oggi ben altrimenti animato dai sentimenti che si suo! nominare conservatori, per non dire addirittura retrivi, di ciò che generalmente si crede. Ma si è l'indirizzo verso il federalismo, e le conseguenze ultime di questo, che egli ben deve prevedere, che non tarderebbe a metterlo in una situazione impossibile a fronte dell'Ungheria direttamente minacciata nella sua esistenza da quel fatto.
Tutte queste considerazioni essendo per me di una verità palpabile, io non esito a ritenere che il Conte Andrassy trovandosi oggi all'apogeo della sua possanza, mentre gravi incertezze a dir poco, gli stanno a fronte per il domani, venne nella determinazione di scendere volontariamente dal potere, mentre è ancora in tempo di farlo, salvando, così egli spera, intatto il suo prestigio per l'avvenire.
Queste e non altre sono ai miei occhi le ragioni che motivano la determinazione presa, ed in verità pare da assai tempo maturata dal primo Ministro Imperiale.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1120. Vienna, 28 agosto 1879 (per. il 3 settembre).
Non può essere sfuggita all',attenzione dell'E. V. la visita fatta da S.A.I.R., l'Arciduca Alberto a S.A.R. il Principe di Rumania alla sua villeggiatura di Sinai; d'altronde il R. Agente a Bukarest non avrà mancato di farne menzione nehla sua corrispondenza con codesto Ministero. Per conto mio ne avrei fatto oggetto prima d'ora di speciale rapporto, se mi si fosse presentata in quest'ultimi tempi occasione propizia, onde spedire in modo sicuro la mia corrispondenza in Italia. Riempio quindi oggi, sebbene un po' tardi, tale forzata lacuna.
Indubbiamente la visita di cui è caso fu un fatto notevole, e la stampa e la opinione pubblica in Austria non mancarono infatti di darvi tutta l'importanza che meritava. L'Arciduca Alberto che ogni anno attraversa tutta l'alta Italia un paio di volte senza mai farsi vivo coi membri della nostra Casa Reale, anche quando ve n'ha a prossimità delle città i.1 cui egli s'arresta, trovandosi in Transilvania varca appositamente la frontiera per andare a visitaTe il Pri.IIlcipe di Rumania, facendo così lui che ha tanta \Siimpatia personale per la Russia quasi una dimostrazione anti-Russa, e ciò a favore di un Principe di quella Casa di Hohenzollern per la quale non nutre precisamente gli stessi sentimenti che pei Romanow. Lo scopo politico quindi di quell'atto, che ad ogni modo sarebbe sempre più che marcata cortesia, non può sfuggire a nessuno. In quanto a me non ne provai meraviglia, avendo da assai tempo constatato, l'Austria aver perfettamente capito tutta la convenienza sua tanto pel presente quanto per l'avvenire, di stabilire solidamente la sua influenza nei già Principati Danubiani, come in tutti i nuovi Stati della penisola Balkanica, e di mantenervela, mostrando coi fatti a quei giovani Stati ch'essi potranno coltivando le buone relazioni col vicino Impero assicurarsene l'appoggio efficace primeggiante anzi.
A fronte di un trule stato di cose, io ravvisai sempr1e sommamente necessario per l'Italia, di non lasciar sfumare almeno quel po' d'influenza che speciali circostanze sembravano volerei assicurare in quei paesi. Ma se già questa non fosse morta per noi oggi in RumanLa a causa di quella ddsgraziata questione degli Ebrei che ci trasse a combattere i suoi interessi più vitali, sarebbe intieramente schiacciata dall'ascendente colà preso da chi ha ogni interesse a contrastare il nostro ovunque, ed in particolar modo alle sue frontiere.
Non è più quindi mio intendimento, di raccomandare come feci l'anno scorso, un pronto riconoscimento dell'indipendenza della Rumenia, poiché allo stato attuale di cose, ciò più nulla ci frutterebbe, e presenterebbe invece altri inconvenienti che non starò ad accennare, non essendo questo affar mio. Bensi ritengo doversi con tutta attenzione osservare l'intimità che si va stabilendo fra Vienna e Bukarest, potendo essa facilmente condurre a conseguenze, non senza importanza per lo svolgimento degli affari in Oriente e quindi di particolar interesse anche per l'Italia.
12 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
L'INCARICATO D'AFFARI AD ATENE, CANTAGALLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 373. Atene, 28 agosto 1879.
La franca attitudine della politica italiana nella questione delle frontiere
greche, ed il linguaggio ispirato a cordiali simpatie onde V. E. mi volle inter
prete presso i Ministri del Re Giorgio, hanno portato frutto d'una maggior
facilità nei miei rapporti officiali e di più salda fiducia nella sincera inten
zione del Governo di Sua Maestà di sostenere la causa dell'ellenismo.
Nei vari colloqui temperati a tuono familiare che io tenni di corto col Presidente del Consiglio e col Ministro degli Affari Esteri, non meno che nelle occasioni di più formale discorso, mi studiai tuttavia di dare alle mie parole, apertamente amichevoli e consone ai sentimenti di V. E., la misura voluta dalle istruzioni impartitemi col dispaccio degli 8 agosto (l). Imperocché, stando allo spirito di esse, io doveva assicurare il Governo Greco del fermo nostro proposito di condurre le cose verso una soddisfacente soluzione della questione in cui la Nazione Ellenica è sommamente interessata; e non far nascere, con soverchio calore d'espressioni, esagerate speranze fonte di possibili disinganni avvenire.
Al raggiungimento di questo duplice scopo mi valsero Je buone disposizioni in che ebbi a trovare i due uomini di Stato che più efficacemente attendono al maneggio della cosa pubblica. Le quali disposizioni, nate per fatto nostro all'epoca in cui la Grecia fu ammessa a patrocinare la propria causa a Berlino, mantenute anche nei momenti in che si facea strada il dubbio, mercé l'opera del Conte Maffei, raffermate dalle dichiarazioni dell'E. V., volgono gli animi di questi governanti a sperare nel valido appoggio dell'Italia perché sia fatta giustizia alle legittime aspirazioni del paese.
Non so, ciò non di meno, se in giornata sia tanto assoluto il convincimento e la pretesa di ottenere tutte le concessioni che formano, per cosi dire, il programma nazionale. Non già che ciò trasparisca dalle parole del Ministri: ma, ho potuto notare come guadagni terreno l'opinione che convenga acconciarsi alle decisioni che saranno prese a CostantinopoU, quand'anche queste non rispondano interamente alla misura dei desiderlii. Il che reputo si debba in buona parte ascrivere alla segreta persuasione che le cose d'Oriente, comecché raffazzonate, abbiano fra non molto a precipitare in novella crisi; e col decrescere della Potenza ottomana, cui sorgono allato prepotenti e mal celate ambizioni, si ripromette forse la Grecia salire ad altezza che oggi sarebbe follia carezzare coll'immaginazione.
La riunione dei plenipotenziari turco-ellenici, avvenuta sabato scorso, porse occasione al Signor Delyanni d'aver meco un assai prolungato colloquio sull'argomento. Egli mi confermò la notizia che di quel convegno ci era giunta per telegrafo e mi disse che quest'oggi avrebbe avuto luogo la seconda adu
nanza. Il Signor Delyanni non sa spiegarsi come la Turchia possa accettare la discussione sulle basi tracciate dal Congresso di Berlino e dichiarare al tempo istesso che non può riconoscerne l'obbligatorietà. Il fatto della mediazione chiesta ed accettata dalle Potenze, nnvito fatto alla Porta cui questa si è arresa col nominare i propri commissari, costituiscono agli occhi di lui un diritto inerente agli stati firmatari di quell'atto internazionale di farne accettare e rispettare le deliberazioni. Giudica che queste ricevano la loro sanzione dal ricorso alla mediazione col verificarsi del caso previsto dall'articolo 24, ed intravedendo in quella riserva un punto di partenza per nuove dilazioni e mascherati rifiuti, vorrebbe far intendere che alle Potenze tocca di costringere il Sultano a considerare, come vincolanti per lui iJ.e proposte presentate al Congresso; al Ministro del Re Giorgio cuoce il ricol'do delle trattative di Prevesa, mentre poi fa le meraviglie perché le dichiarazioni di Safvet Pacha non hanno reso fin dal limitare impossibile l'accordo diretto: e nella inaspettata arrendevolezza sembra che ravvisi l'inganno. A me parve che il Signor Delyanni tradisse con questa idea l'intima brama che la discussione, interrotta fin dal principio avesse a passare al tribunale superiore definitivo delle Potenze mediatrici. Né ciò mi sorprese; <in quanto che pochi di innanzi il Signor Coumoundouros mi aveva con tutta chiarezza esternata la stessa idea in questi termini: «che pensate voi deUa docilità della Turchia? Credo sarebbe meglio per noi che non accettasse le nostre basi di negoziato».
L'inusato calore col quale il Ministro degli affari Esteri mi svolgeva quelle sue idee mi dié campo a preparare la mia risposta che io gli feci nel modo seguente:
Cominciai dal rammentargli ch'egli stesso, fin dall'epoca in cui ebbi a notificargli l'assentimento del mio Governo alla domanda di mediazione, avesse espresso la persuasione che le trattative riprese a Costantinopoli, si perché condotte su altro terreno, si perché la presenza dei Rappresentanti delle altre Potenze avesse ad esercita,rvi una legittima influenza, sarebbero state coronate di miglior successo. Scesi a considerare come l'attitudine delle medesime insino a questo giorno doveva render palese alla Porta il proponimento di rendere efficace il concorso richiestone: aver di c,iò ga,ranzia nel bisogno di pace e della tranquillità generale, non meno che nelle proposte fatte per assicurarla. Ché se queste, siccome fu recentemente dichiarato da un illustre uomo di Stato non metterebbero le armi in mano ai patroni della Grecia per astringere la Turchia a farle ragione, appariva evidente che l'interesse stesso di quest'ultima poggiava sulla necessità di ascoltare i consigli dei grandi Stati d'Europa. Che vi era motivo quindi a sperare, i negoziati avrebbero menato a pratici resultamenti, non p,arendo rag,ionevole supporre che alcuno si apparecchi a discutere pur negando il diritto dell'oppositore a star contro lui e colla mentale restrizione di sottrarsi poscia agli impegni reciprocamente consentiti.
Qui il Signor Delyanni prese la parola dicendo, che, per avventura, il Governo del Sultano procedesse con tali riserve nell'intendimento di guarentire di fronte alle popolazioni il proprio prestigio, mirando a dissimulare il cedere che fa alla morale pressione che gli stati d'Europa mantengono sopra di lui con spingerlo sulla via delle riforme e delle concessioni. Pur non astante,
aggiunse, gli sembrava che altri atti facessero a cozzo con siffatta supposizione. Cosa si doveva dunque pensare?
A ciò mi parve acconcio rispondere osservando, non meno della Santa Sede trovarsi la Sublime Porta soggetta alla formula del non possumus; e costretta i:n virtù dell'essenza sua propria a schermirsi come meglio potesse, salvo a piegar poi la testa e protestare. Che d'aJtronde ,a giudicare della politica d'un governo, tanto dai nostri dissimile, non potranno servire criteri ed idee nostre; essendo quella frutto d'intrighi di pa~azzo e d'alco,va, e più che alcun'altra subordinata a cambiamenti improvvisi rispondenti alle condizioni più o meno floride delle casse del Sultano.
A questo punto mi parve pure opportuno di chiedere al mio interlocutore se in vista delle dichiara:?Jioni di Safvet Pacha a noi recate daJ telegrafo egli avesse creduto necessario di dare nuove istruzioni ai suoi Commissari. E lo invitai a parla,rmi con tutta schiettezza perché la presente conticngenza rende desiderabile che il mio Governo sia diligentemente ed esattamente informato: sul che egli doveva trovare interesse pari al nostro se non maggiore.
Mi replicò Iii Signor Delyanni che per ora teneva ferme le prlimitive istruzioni aspettando la conferma dal Signor Conduriotis delle succUate dichiarazioni di Safvet Pa,cha. «Io credeva aver preveduto, mi disse, ogni eventualità; ma non avea contemplato quella che la Porta accettasse le basi del Congresso di Berlino».
Seguitando poscia sull'argomento mi fece intendere ch'egli non si sentiva ancor sicuro della volontà delle Potenze, le quali venne enumerando. E parve compiacersi, parlando dell'Italia, nell'a-ecennare ai propositi dell'E. V. quali vennero manifestati a Lord Paget e da me spiegatigli alcuni dì innanzi. Ciò non ostante gli risultava che non erano ancor state trasmesse definitive istruzioni al nostro rappresentante a Costantinopoli e che avea ragione di ritenere che in eguali condizioni si ritrovassero gli inviati Russo ed Inglese.
Non mancai di far notare al Signor Ministro che sebbene non fossi al caso di giudicare dell'esattezza di quelle informazioni, dovevo pur ritenere che tali istruzioni, comuni ai vari Rappresentanti, fossero già in massima decise, salvo a recarvi quelle modificazioni che man mano lo svolgersi di questa nuova fase dei negoziati avrebbe dimostrato opportune.
Ho riferito con qualche diffusione il mio dialogo col Signor Delyanni nella speranza che V. E. possa da questa fedele narrazione farsi alcun concetto di ciò che qui si pensa e si spera.
(l) Non pubblicato.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
r. 496. Roma, 29 agosto 1879, ore 16.
Je m'étonne que pour démentir une nouvelle notoirement fausse, M. de Biilow éprouve le besoin de compulser la correspondance antérieure (l). Un
article publié par la Gazette du Nord concernant la brochure Haymerle produit ici très-facheuse impression. Il est inutile d'en faire l'objet d'observations qui recevraient camme d'habitude un accueil évastf; mais V. E. devrait ne pas cacher nos régrets de voir un organe olficieux prendre, dans un incident auquel l'Allemagne est complètement étrangère, une attitude peu amicale et point justifiée par la réalité des faits.
(l) Cfr. n. 150.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1176. Berlino, 29 agosto 1879, ore 16,50 (per. ore 18,15).
La proposition dont il s'agit dans le télégramme de V. E., reçu la nuit dernière (l), a été aussi faite ici par le chargé d'affaires de Russie. Blilow m'a dit hier qu'avant de donner une réponse définitive, il avait demandé un délai pour se mettre au courant de la marche de l'affaire durant son absence. La proposition elle-méme lui semblait de prime abord acceptable, et il était dommage qu'eHe n'eut pas èté présentée plus tòt; mais il croyait que dans l'état actuel des choses, le Cabinet prussien pressentirait préalablement les intentions des autres Puissances.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 807. Roma, 29 agosto 1879.
Riferendomi al telegramma del 22 di questo mese (2), mi pregio di qui acchiuder,e copia della Nota comunicatami da questo Incaricato d'Affari austroungarico circa la proposta che la Casa Rothschild farebbe per ottenere l'assenso delle Potenze al progetto di Decreto senza del quale la casa stessa non si indurrebbe a versare il saldo dell'imprestito stipulato col Governo Egiziano.
Dopo quel mio telegramma la combinazione di cui si tratta fu oggetto di comunicazione rivoltami da questo Incaricato d'Affari d'Inghilterra. Venendo enunciata dal Gabinetto britannico la proposta della Casa Rothschild acquista quel carattere ulficiale che non aveva quando Le telegrafai il giorno 22 di questo mese. Noi non abbiamo quindi piu dilficoltà alcuna a prestare la nostra adesione e V. E. vorrà farne esplicita dichiarazione a codesto Governo.
È chiaro che la Convenzione suggerita dalla Casa Rothschild porge completo soddisfacimento alla prima delle due riserve che noi avevamo fin da
principio enunc,iate; doversi cioè garantire l'impiego del saldo di prestito a vantaggio dei creditori del debito fluttuante.
Per quanto concerne l'altra riserva, è bensì vero che la progettata convenzione assicura l'osservanza del principio della non retroattività unicamente per le iscrizioni ipotecarie anteriori al 2-3 febbrajo; però, oltreché le iscrizioni posteriori hanno un valore puramente nominale di fronte alla iscrizione presa dalla Casa Rothschild, è pure dn considerare che tutte queste iscrizioni verrebbero meno mercè un'equa liquidazione del debito fluttuante.
Ad accettare, del resto, la proposta della Casa Rothschild ci induce altresì il riflesso che viene per tal modo a riconfermarsi il principio da noi propugnato, non potersi cioè procedere a corretto regolamento delle questioni flnanziarie egiziane senza l'intervento concorde delle potenze.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1121. Vienna, 29 agosto 1879 (per. il 3 settembre).
Ricevetti ieri a mezzo del Commendator Curtopassi il dispaccio dell'E. V. in data 19 corrente N. 801 della presente serie (1), a cui andava annessa una serie di documenti confidenziali da cui appariscono i negoziati preliminari che si sono avviati rispetto alla questione ellenica.
Ringrazio l'E. V. per quell'interessante comunicazione. L'idea su cui poggia il progetto d'accomodamento della vertenza Turco-Ellenica quale appare da detti documenti mi fece buona impressione, tosto che nelle sue linee generali almeno il Conte Maffei ebbe occasione di svolgermela al suo passaggio da Torino, mentre mi trovavo in quella città, e poscia a Roma precisamente un mese fa. Non ho certamente mutato d'opinione da quell'epoca, e quindi continuo a concordare col parere del R. Governo, che la miglior soluz;ione a dare a sì grave vertenza, sia a trovarsi nell'accontentare i Greci col dar loro la linea di confine indicata a Berlino, rassicurando al tempo stesso gli Albanesi a riguardo del loro avvenire.
Trovando pur anche così modo, e ciò è per noi l'essenziale, di far guarentire in una forma qualunque purché ben precisa, l'indipendenza del loro territorio da straniera signoria che non sia quella Turca, fino a quando almeno questa avrà ragione di mantenervisi sotto condizioni da stabilirsi. A riguardo poi di quest'ultimo punto, credo ancor io col Signor Waddington che una costituzione autonoma dell'Albania quand'anche di semplice carattere amministrativo sarebbe difficile ad attenersi dalla Porta e troverebbe anche opposizione da parte dell'Austria, sebbene altra volta il Conte Andrassy mostrasse accarezzare quell'idea come rllevasi dal mio rapporto del 27 Aprile 1870 n. 840 abbastanza interessante da questo punto di vista a rileggersi in oggi.
Ad ogni modo poi, condizione essenzialissima amnché l'idea concretata dal R. Governo abbia probabilità di essere accolta, cioè non sia osteggiata in primo luogo dal Gabinetto di Vienna, si è sempre come già ebbi a dire che la proposta ne venga dalla Francia e che in nessuna maniera si possa aver traccia di una prova di dimdenza da parte nostra a riguardo del Gabinetto di Vienna. Qualsiasi fatto od anche parola di un rappresentante del R. Governo, che potesse dar appiglio a sospettare troppo chiaramente l'iniziativa da noi presa in questa faccenda, basterebbe a mio avviso per compromettere il successo, non si saprebbe quindi procedere abbastanza guardinghi in sì delicato negozio.
Rilessi poi con molto interesse il rapporto del R. Ministro ad Atene in data 22 Aprile (l) di cui già però avevo conoscenza. Il linguaggio tenuto allora dal Signor Radowitz non è certamente senza importanza, ma sugli intendimenti del Gabinetto di Berlino di cui quello si poteva ritenere fosse l'espressione, il Conte de Launay sarà meglio in grado di me di dare convenienti informazioni all'E. V. In quanto a me devo !imitarmi a dire che ho troppe volte già veduto come gli altri Gabinetti e precisamente quello Germanico, si siano serviti di noi onde raggiungere i loro scopi a Vienna, per non ravvisare indispensabile di non lasciarsi mai adescare dalle entrature di quel genere che il Gabinetto Germanico ci può fare, allorché essenzialmente esse mirano a metterei faccia a faccia coll'Austria.
(l) Non pubbltcato.
IL CONSOLE A JANINA. DE GOYZUETA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 27. Janina, 29 agosto 1879 (per. il 5 settembre).
Ho l'onore di trasmettere all'E. V. qui in seno un annesso in cifra.
ALLEGATO
ANNESSO CIFRATO
Le docteur Fanti m'a présenté Mushin bey, ginleka de Ghimara, personnage albanals très-aimé des siens et très-influent qui lul avait manifesté le désir d'avoir un entretien avec moi. Dans sa conversation il m'a dit, tant en son nom qu'au nom de ses amis politiques: « Tous les albanais sommes inquiets de la résolution qui va étre prise dans la question de délimitation des frontières turco-helléniques; nous sommes décidés de profiter de cet événement pour proclamer notre indépendance, trés-arrlérés dans la civilisation, nous sommes décidés de nous gouverner par nous-mémes. Il nous faut donc le protectorat d'une Puissance: dans ce moment supreme il s'agit de savoir laquelle acceptera ce protectorat. L'Italie sait que nos aspirations, et nos sympathies sont pour elle; il faut que nous sachions d'une manière positive si elle est décidée de nous donner son appui: dans le cas contraire il faut que nous nous abandonnions à l'Autriche, malgré nous ».
J'ai répondu qu'il fallait étre arès prudents et très réservés d'attendre que le déroulement des événements leur rapporte les frontières de leur aspiration; s'ils se
précipitaient dans les aventures, ils finiraient par compromettre leur situation; que la questions albanaise était très délicate, très difficile à résoudre, que elle présente d'innombrables difficultés, que les conférences de Berlin s'etaient occupées du sort des populations de l'Empire ottoman, en l'obligeant à introduire des réformes satisfaisantes, que l'Italie veille à l'exécution de ces réformes et plus particulièrement pour le bien des Albanais. Il m'a répondu que la Turquie s'était toujours jouée des Albanais avec promesses que elle na jamais tenues, et qu'elle est irnpuissante d'introduire les réformes imposées par les Conférences de Berlin; qu'il voit clairement que l'Italie ne les appuierait pas dans des mouvements d'indépendance et que pour cette raison il ne leur reste plus qu'à s~ donner à l'Autriche. Je lui ai dit alors qu'il était indispensable pour l'Albanie de maintenir le statu quo et de ne pas songer à se séparer de la Turquie, car une intervention étrangère serait fatale aux Albanais. Mais V. E. sait parfaitement que cet individu dans les événements de Licurci après avoir donné la promesse de s'unir aux insurgés grecs s'est retourné contre eux; en outre, il est actuellement Caimacan de Ghimara à la solde du Gouvernement ottoman qui pour ses bons services vient de le déplacer, en lui confiant une mission très-delicate à Grevena. Il est incontestable que les autrichiens travaillent activement les Albanais, non seulement pour attiver leur caractère belliqueux les excitant contre l'Italie, leur rappelant nos revers de la guerre de 1866 et leur disant que sam l'intervention de la Prusse à la guerre, l'Italie n'aurait certainement pas occupé la Vénéti~. Malgré cela il convenient, à mon avis, de n'attacher aucune foi aux paroles de Mushin bey,
lequel pourrait bien avoir été poussé à faire une telle conversation (1).
(l) Cfr. serie II, vol. XI, n. 526.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI
T. 501. Roma, 30 agosto 1879, ore 11.
Hier chargé d'affaires britannique est venu me dire que Layard avait télégraphié pour savoir si nous allions vous donner de nouvelles instructions au sujet de la question hellénique, vu que par votre langage vous laissez entrevoir que tout en n'ayant pas données positives a ce sujet, vous ne vous croyez pas autorisé à suivre l'ancienne politique de M. Depretis. Je n'ai pas hésité à répondre que les déclarations faites par S. E. le président du conseil au parlement indiquaient clairement que le Gouvernement actuel n'avait devant lui que la voie que Juii. traçait l'honneur et la solemnité des engagements qu'il avait assumés avec la France à Berlin. Que ces déductions résultaient bien clairement de la dépeche adressée au général Menabrea (2) pour expliquer notre ligne de conduite, et que comme cette dépéche vous avait été communiquée, vous deviez savoir à quoi vous en tenir sur les idées du Gouvernement. Mais qu'avant de vous donner de nouvelles instructions nous attendions pour voir quelle tournure aurait prise la médiation entre la Grèce et la Porte.
Ce que désire surtout le Gouvernement italien est que personne ne puisse lui attribuer des velléités sur l'Albanie. Je ne saurais donc assez recommander à nos agents d'éviter avec le plus grand soin tout ce qui pourrati fournir meme un prétexte aux propos malreillants des personnes dont le but est bien connu.
Veuillez me tenir au courant des changements qui pourraient se produire dans l'opinionpublique à la suite des agissements autrichiens que vous m'avez s!gnalés ».
Cette réserve, vous le devez comprendre aisément, m'était dictée par les négociations pendantes avec la France et dont vous serez tenu exactement au courant.
(l) Cairoli rispose con l! seguente annesso cifrato ad un dispaccio del 20 ottobre: «J'approuve la teneur générale de votre langage par rapport aux discours que vous ont tenus Mehemet Ali et Mushin bey. Les antécédents de ce dernier ne sont cependant pas de nature à inspirer la confiance et je vous engage par conséquent à vous tenir prudemment sur vos gardes.
(2) Cfr. n. 62.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1184. Parigi, 30 agosto 1879, ore 18,45 (per. ore 21,50).
Je viens d'entretenir Waddington de la question greco-albanaise. S. E. m'a dit d'abord que d'après ce que lui avait annoncé le marquis de Noailles, il avait attendu de nous la communication d'un projet définitif. Il m'a dit qu'il prend un vif intéret à la proposition de V. E., que cependant la marche à suivre pour mettre le projet en avant le préoccupait beaucoup, qu'en gagnant notre voix il voulait trouver le moyen de ne pas perdre celle de l'Autriche. Je voudrais, dit-iJ., faire ~a proposition simultanément avec l'Italie à Londres, à Berlin, puis en dernier lieu à Vienne. Je préférerais ne pas prendre seul l'initiative. J'ai rappelé de mon mieux à Waddington 1es particularités de notre situation. Il m'a paru impressionné des bonnes raisons mises en avant par V. E. pour laisser l'initiative à la France seule. Cependant il s'est montré trés-craintif et a dit qu'il y réfl.échira encore. Il a paru se contenter de la citation de l'article 23 pour vaincre la difilculté de faire admettre la concession de l'autonomie pa,r la Turquie. Il désire que V. E. IUJi. indique [a frontière orientale qu'elle préfère. Il m'a prié de lui donner un calque de la carte et a semblé très-séduit par la limite préférée par le marquis de Noailles, parce qu'elle laisse libre la ligne du chemin de fer de Salonique. Quant au mode d'exprimer pratiquement le respect de l'intégrité territoriale de la province, il trouve très-praticable le moyen suggéré dans la dépéche n. 558 du 20 Aout (l). Waddington est persuadé de l'importance de prendre promptement une détermination. Il m'a dit qu'il ne tarderait pas à nous la communiquer. Il m'a quitté en ajoutant encore que la marche à suivre pour lancer le projet était h grande di!Ilculté.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 808. Roma, 30 agosto 1879.
Mi pregio di trasmettere qui unito alla E. V. un estratto del rapporto del
R. Console in Scutari, in data del 12 corrente, ed un altro del Rapporto del
R. Console in Gianina in data del 15 dello stesso mese, relativi allo stato della opinione pubblica nell'Albania per rispetto all'Austria-Ungheria.
Prego l'E. V. di volermi fa,r conoscere, se, a giudizio suo e secondo le sue informazioni, sia conforme alla realtà delle cose, quanto riferiscono intorno siUatto argomento i precitati RR. Consoli.
ALLEGATO
DE GOYZUETA A CAIROLI
Mi è stato riferito che in Argirocastro in una riunione di vari Softà fu tenuta questa conversazione: essf dicevano che non potendo contare sull'appoggio materiale dell'Italia dovevano rivolgere altrove le loro mire per non cadere sotto il dominio della Grecia: che in tale stato di cose essi non vedevano altra salvezza che di rivolgersi all'Austria, ed uno di essi soggiunse che, trovandosi prima come giudice e poi come privato nella Bosnia, ammirava il suo modo di governare ed il rispetto alla libertà religiosa (1).
ALLEGATO Il
ZERBONI A CAIROLI
. Ha fatto una grande sensazione l'atteggiamento preso dal rappresentante austriaco nella definizione del confine montenegrino. Mentre sino a Mirkovitz s'era mostrato interamente favorevole al Montenegro, tutto ad un tratto si volse dalla parte turca e votò per questa in una questione, che pochi giorni prima egli aveva sostenuto col più caldo convincimento a favore di quello. Si vuole spiegare sì repentino cambiamento di politica dell'Austria col disegno, che le si attribuisce e che andrebbe colorandosi sempre più man mano ch'essa s'avvicina a Novi-Bazar, di sottomettere un giorno queste provincie al proprio dominio. È perciò ch'essa sarebbe interessata ora a dimostrare agli Albanesi di quanta simpatia sia animata verso di loro, ed in pari tempo a lasciare che sia smembrata il meno possibile una regione, che un dì sarà sua.
È voce ch'essa abbia intenzione d'appoggiare vivamente la Turchia nella sua eccezione di non essere obbligata alla consegna di Gussinie al Montenegro, e ch'intanto animi gli abitanti di quel Distretto alla resistenza. onde avere a suo tempo una buona via, che dall'Erzegovina le permetta facile passaggio nel Vilayet di Scutari senza urtare coi Montenegrini e di rimbalzo colìa Russia (2).
(l) Cfr. n. 122.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2393. Berlino, 30 agosto 1879 (per. il 6 settembre).
Par Son télégramme d'hier (3) M. le Secrétaire Général exprime l'étonnement de ce que M. de Btilow ait démandé un délai pour compulser la correspondance, ou plutòt pour pressentir le Chancelier. Si je n'ai pas fait d'objection, c'est que je sais de longue date que, dans l'entourage de Son Altesse, personne, pour me servir d'une expression famMière n'ose éternuer sans sa permission. Cela résulte clairement de mes rapports. Je devais donc estimer que, dans ces circonstances. c'était déjà beaucoup que le Secrétaire d'Etat me promit qu'une rectification paraitrait dans un journal sérieux de Berlin.
J'apprécie le sentiment qui a dicté l'observation de M. le Comte Matiei, mais il comprendra, j'aime à le croire. qu'à mon tour je me sois étonné de la surprise manifestée dans Son télégramme. J'ai pu supposer un instant que
la piste de ma correspondance se perdait en suite des changements fréquents dans l'administration. En outre, la première partie de l'article du Diritto du 28 Aoftt avait été traduite hier par la Gazette de l'Allemagne du Nord. Je regrettais de ne pas en avoir eu connaissance lors de ma visite à M. de Biilow (rapport n. 2391) (1). Je craignais que cette publication ne me ffrt représentée comme une réponse indirecte à mes ouvertures. Ou pouvait en effet supposer que la démarche de M. de Derenthall avait été autorisée de Berlin.
Mais je vois par le numéro de ce soir de la Gazette précitée que M. de Biilow a tenu parole. Ce journal aux attaches officieuses, du moins par intermittence, contient un entrefilet dont voici la tra,duction:
« Des journaux italiens prétendent que Monsieur Cairoli avait demandé, par l'entremise de M. de Keudell, une entrevue avec le Prince de Bismarck, et que celui-ci avait poliment décliné. Cette nouvelle, d'après des informations dignes de fois Czuverlassige) est de pure invention Caus der Luft gegriffen). D'aucun còté il n'a été fait de tentative d'un échange d'idées à l'égard d'une entrevue ».
Sans doute ce démenti n'est pas conçu dans les termes sévères et péremptoires que j'aurais désirés et que j'avais suggérés. Je regrette aussi que cette occasion n'alt pas été saisie au voi pour reproduire quelques unes des paroles amicales qui m'ont été dites par le Secrétaire d'Etat, et que j'ai consignées dans mon rapport susmentionné, en date du 28 courant. Mais le but principal du démenti a été obtenu. C'était l'·essentiet
Quant à l'inc.ident de la brochure Haymerle, V. E. aura vu par mon rapport confiden1liel du 27 Aout, n. 2389 (2), que j'avais déjà prds, sans attendre des instructions, l'initiative d'en parler à M. de Billow dont la réponse équivaut à un désaveu du langage tenu par la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, lors méme qu'il en déclinait la responsabilité pour les motifs que j'ai indiqués à cette meme date. J'espére que V. E. trouvera que je suis resté dans la juste mesure. Dans ma prochaine visite au Secrétaire d'Etat, je ne manquerai pas, à l'appui des observations que j'ai présentées, de m'exprimer d'une manière conforme à la dernière partie du télégramme Ministériel du 29 (3).
En me référant à mes deux télégrammes d'aujourd'hui (4), ...
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1187. Costantinopoli, 31 agosto 1879, ore 21 (per. ore 22).
A la conférence d'aujourd'hui les plénipotentiaires de Turquie ont répondu par écrit qu'ils ne considéraient pas le protocole de Berlin comme obligatoire, mais que par déférence pour les Puissances ils l'acceptaient comme première
(-4) T. 1181 e 1186, non pubblicati.base avec la réserve de n'etre pas tenus par ses conditions. Les plénipotentiaires grecs considèrent cette réponse camme évasive. A la prochaine séance, jeudi prochain, ils exigeront une acceptation plus catégorique du protocole.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 810. Roma, 1° settembre 1879.
L'Incaricato d'Affari austro-ungarico è venuto a comunicarci una nuova proposta che il Governo Britannico avrebbe in ultimo messa innanzi rispetto alla quistione sollevata dal Decreto di cui la Casa Rothschild esige l'approvazione da parte delle Poten:?Je e l>a emanazione da parte del Governo Egiziano prima di addivenire al versamento del saldo di imprestito. Tale proposta consisterebbe nel collocare tale residuo d'imprestito sotto la custodia e sorveglianza dei Rappresentanti esteri in fino a che non sia deliberato di comune accordo circa l'uso da farsene.
Il Gabinetto di Vienna, secondo quanto mi disse il Principe di Wrede, ha aderito con la sola condizione che chiaramente consti dello impegno di rispettave la priorità dei C['edi1li pei qualii fu presa iscrizione ipotecaria anteriormente al 2-3 Febbrajo 1879. Il Governo Imperiale e Reale avrebbe, inoltre, dato per istruzione al suo Agente di invitare il Governo del Khedive a fare le necessarie comunicazioni alle Potenze affinché si possano tradurre in atto siffatti divisamenti.
Ho risposto all'Incaricato d'Affari Austro-Ungarico che, di fronte a così frequente avvicendarsi di proposte varie, ci pareva conveniente di aspettare, per pronunC'ilarci, che una :comunicazione uffic,iale ci venga dicrett;a a questo proposito dal Governo del Khedive secondo il suggerimento che gliene è dato dal Governo Imperiale e Reale.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO DELLA MARINA, BONELLI (l)
n. Roma, 2 settembre 1879.
Il sottoscritto restituisce al suo onorevole Collega della Marina, dopo averne fatto oggetto di attento esame, la relazione del Signor Comandante Amezaga circa la rada di Assab (2), che codesto Ministero comunicava con la sua pregiata nota del 13 agosto n. 1451, Div. I Sez. 2a, Segretariato generale.
C. Giglio, Roma, 1959, pp. 33-34.
A sua volta il sottoscritto stima utile di qui acchiudere copia di altra relazione sopra lo stesso soggetto (l) redatta dal Sd.gnor Giulietti (delegato di parecchie case commerciali italiane temporaneamente aggregatosi alla spedizione geografica verso lo Scioah) ; la quale relazione veniva trasmessa a questo Ministero con viva raccomandazione, dal Commendatore Rubattino cui è rivolta.
Dai documenti qui acchiusi e dagli atti precedenti che esistono presso due dicasteri emergono risultanze importanti ohe saranno sufficienti a fornire la base di un sicuro giudizio.
Posto anzitutto che sia utile di promuovere scambi commerciali fra l'Italia e lo Scioah, è manifesto che la via per tali scambi non può ricercarsi a Zeila dopo i tristi esperimenti che già se ne fecero 'e dopo le recli.se affermazioni w persone così competenti quali sono il Comandante De Amezaga e il Signor Giulietti.
Di quest'ultimo qui si unisce pure, ad ogni buon fine, copia di altra relazione, compilata in forma di lettera particolare, la quale delle sfavorevolissime condizioni di Zeila discorre con molta ampiezza e con molta precisione.
Presentasi invece come assai promettente la via di Assab, sia perché in quel punto non si sono peranco impiantati gli abusi e i monopoli di Zeila, sia perché sembrano più miti da quella parte le popolazioni interposte tra la costa e l'altopiano abissino, sia infine perché breve è la distanza che separa la rada di Assab dal lago di Aussa, donde il corso del Hawash segna una strada sicura per giungere sui dominii del Re di Scioah.
Lo stabilimento di Assab al quale in addietro erasi pensato (e questo fu errore oramai luminosamente dimostrato) come a possibile sede di una colonia penitenziaria è adunque indubbiamente suscettibile di giovare a due scopi di importanza grandissima: scalo di depositi per il commercio e la navigazione tra l'Italia e f'Estremo Oriente; empor1o per i traffici con l'Abissinia meridionale, ricchissima e tuttora vergine contrada.
Il sottoscritto sente il debito di rivolgersi al suo onorevole collega perché la questione sia riassunta in serio esame.
Eliminata la questione di sovranità territoriale, la quale in addietro procurò difficoltà d'ordine politico che certo non converrebbe ora risuscitare, il possedimento di Assab è libero d'ogni complicazione e d'ogni pericolo di eventuali molestie.
Affinché tale possesso che non ha mai cessato di esistere in diritto, apparisse anche manifesto nel fatto, resterebbe che, secondo il concorde suggerimento del Comandante Amezaga e del Signor Girulietti, si facesse coincidere la presenza nella rada di Assab di un regio legno da permanere senza alcuna operazione di sbarco e di insediamento alla quale la Compagnia Rubattino, per conto suo, sarebbe perfettamente disposta. Rimarrebbe solo a regolarsi la posizione del R. Governo, rispetto al possesso dell'isola di Darmakiè la quale chiude e rende sicura la rada.
Il sottoscritto si riferisce a questo riguardo alla nota diretta a codesto Ministero fino dal 27 gennaio 1878, avvertendo che oltre le rate già scadute dell'annuo canone di talleri cento, sarebbe urgente di pagare, ora che sta per
scadere col 10 marzo 1880 il termine decennale che si è pattuito, anche la somma capitale di 2000 rupie ossia fr. 5.000, con le quali si acquisterebbe dal Sultano di Raheita la piena e definitiva proprietà dell'isola.
Il sottoscritto attenderà dal suo Onorevole Collega della Marina un cenno di riscontro alla presente nota, pronto dal canto suo, a cooperare con esso sui provvedimenti di esecuzione in quanto questi spettino alla competenza di questo Ministero.
(l) Ed. in L'Italia in Africa, Serie storica, vol. I Etiopia -Mar Rosso, tomo II, a cura di
(2) Ibid., pp. 28-32.
(l) Non si pubblica.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A PARIGI, CIALDINI, E A PIETROBURGO, NIGRA (l)
D. Roma, 2 settembre 1879.
In un colloquio che ebbe testé il R. Incaricato d'Affari in Atene col Signor Tissot, Ministro di Francia in quella Capitale, questi gli confidò che l'attitudine alquanto benevola, presa non ha guarì dal Governo inglese per rispetto alle pretese della Grecia sulla città di Janina, debbasi ascrivere ai suggerimenti dell'ambasciatore di s. M. la Regina in Pietroburg·o. Lord Dufferin avrebbe in questi ultimi tempi ripetutamente richiamato l'attenzione del Governo britannico sulla politica russa in Oriente, la quale con l'accrescere Je sue influenze, ed indirettamente, preparerebbe sotto mano gli elementi di futuro dominio. Il diplomatico inglese avrebbe quindi accennato al pericolo di siffatta eventualità ed alla convenienza di rafforzare, per quanto più è possibile, l'ellenismo per contrapporlo alle tendenze dell'Impero ed alla crescente marea di slavi, che minaccia di invadere tutto l'Oriente.
(Per Parigi)
Il Signor Tissot lasciò intendere al Cavalier Cantagalli che di tutto ciò egli ebbe sentore a Parigi.
Anche a noi la notizia riferita dal diplomatico francese non riesce nuova; e ci sembra non poco plausibile il motivo, che indurrebbe l'Inghilterra a mostrarsi proclive a favorire le aspirazioni elleniche. Per la qual cosa la E. V. potrà, conversando col Signor Waddington, richiamare la sua attenzione su quanto precede e dimostrargli la utilità di tirar partito di tale circostanza in prò dello scopo comune, a cui mirano l'Italia e la Francia nell'interesse della Grecia.
(Per Pietroburgo)
Codeste apprensioni potrebbero benissimo servire di stimolo alla Gran Bretagna per indurla a mostrarsi meno restia a favorire le aspirazioni elleniche. Per la qual cosa io prego la E. V. di volermi fornire qualche schiarimento circa l'attitudine consigliata da Lord Dufferin al proprio Governo, in riconferma di ciò che ci è stato riferito da Atene (2).
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1195. Cairo, 3 settembre 1879, ore 9,25 (per. ore 11,35).
Agents français et anglais ont présenté au Vice-Roi una note olflcielle exigeant contròle décret 1876 nomination de Blignierès. Immédiatement Vice-Roi m'a demandé prier V. E. lui donner conseil, s'il doit se soumettre ou refuser pour avoir contròle de toutes les Puissances. Je l'ai laissé en doute si je le fals; mais je prie V. E. de me donner instructions pour moi (1).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 511. Roma, 3 settembre 1879, ore 13,15.
Le comte Corti télégraphie ce qui suit: « Par suite d'un échange de communications entre les deux Gouvernements, l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie a reçu ordre de s'entendre avec ambassadeur d'Angleterre relativement à la question grecque. La Sublime Porte a reçu de ses délégués l'avis officiel que les autrichiens entreront le 8 courant dans les localités de la province de Novi Bazar désignées par le tmité » (2).
Je prie V. E. de me faire part de ses renseignements et de ses impressions au sujet du changement qui, d'après le télégramme du comte Corti, se serait produit dans l'attitude du Gouvernement austro-hongrois au sujet de la question hellénique (3).
L'INCARICATO D'AFFARI AD ATENE, CANTAGALLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1198. Atene, 3 settembre 1879, ore 18 (per. ore 20,50)
Les commissaires grecs ont reçu des instructions de la teneur suivante. Ils doivent répondre en premier lieu à la déclaration de la Porte, quant à la portée obligatoire des décisions du congrès, que cette question n'est pas de leur ressort t-t qu'elle appartient aux Puissances. Secondairement que si les bases du congrès sont acceptées, toute discussion ayant pour but d'y apporter des modiftcations doit etre écartée. M. Condouriotis est chargé de demander que la Porte déclare catégoriquement d'accepter ou non, sans réserve les bases du congrès.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2393. Berlino, 3 settembre 1879 (per. il 7).
Je me réfère à la dernière partie de mon rapport confidentiel n. 2392 (1).
Le Sécrétaire d'Etat séjourne à Potsdam. Le ter et le 2 septembre j'ai fait de vaines tentatives pour le rencontrer. Aujourd'hui il est malade, et c'est M. de Radowitz qui le remplace. C'es·t donc à ce dernier que j'ai parlé dans le sens du télégramme ministériel du 29 aoiì.t échu (2). Je lui ai dit que j'avais eu raison de prendre les devants dans mes observations au sujet de certain article publié par la gazette de l'Allemagne du Nord sur l'incident de la brochure Haymerle. Depuis lors, j'avais appris que cette publication avait produit un très fàcheux effet en Italie. J'avais été autorisé en m~me temps à exprimer nos regrets de voir un journal sérieux prendre dans un incident, qui ne regarde en rien l'Allemagne, une attitude peu amicale et nullement justifiée par les faits. Je tenais à me servir des m~mes expressions contenues dans le télégramme précité.
M. de Radowitz m'a répondu dans les m~mes termes que M. de Btilow (rapport n. 2389) (3) sur le caractère nullement oftìcieux de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, sauf pour les rares communiqués qui ne fìgurent jamais dans la chrorrique poliitique. Du reste, son langage sur la brochure Haymerle était, en substance, analogue à celui du Secrétaire d'Etat.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 539. Parigi, 3 settembre 1879 (per. il 7).
Bartendo alla volta d'Ita,ua il Capitano Conte Avogadro, uffici.ale d'ordinanza del Generale Cilaldmi, approfitto della sua cortesia per trasmettere aUa
E. V. il presente mio rapporto, destinato a sviluppare le informazioni contenute nel mio telegramma del 1° settembre corrente (4).
Quando mi presentai dal Direttore politico di questo Ministero degli Affari Esteri per rimettere la riproduzione di quella carta geografica dell'Albania che
V. E. mi trasmetteva annessa ad un recente dispaccio e che il Signor Waddington mi aveva espresso il desiderio di possedere, quel funzionario mi disse interessarsi vivamente al progetto dell'E. V. di creare nell'interesse della pace generale una provincia albanese semi-autonoma, ma osservò che tanto il Signor Waddington quanto egli medesimo difficilmente comprendevano in qual modo si possa giungere a presentare all'Europa l'individualità Albanese. «Qual motivo, aggiunse, potremmo in torma diplomatica addurre per spiegare tale nuova
creazione, «le droit des gens et l'Europe ignorent l'Albanie »; sappiamo, in modo oscuro soltanto, che havvi una Lega Albanese composta di popolazioni eterogenee».
Convenni col Barone di Courcel della necessità di fare sulla materia studj etnografici e topografici ecc. e tentai di convincerlo che i termini e lo spirito dell'articolo XXIII del Trattato di Berlino giustificheranno pienamente la creazione di una autonomia albanese quando la cessione di Janina alla Grecia, offendendo le aspirazioni patriottiche di quelle fiere popolazioni renderà assolutamente necessaria la ricerca di un rimedio che riesca a sopire le attuali e le future agitazioni di quelle contrade.
«Ma, esclamò il Direttore politico, l'agitazione in realtà è più Turca che Albanese, i Turchi fanno spalla agli agitatori Albanesi e dubito molto che la Turchia stessa abbia interesse a definire l'Albania. Guardate questa carta che mi avete portata e ditemi se non sembra che, appena una provincia della Turchia vien delimitata e prende una denominazione propria, essa scivoli di mano alla Potenza Sovrana. Manca, secondo me, il tema politico che si possa enuneiare diplomaticamente. Non mi permetto di criticare il progetto Italiano, ma paleso francamente il mio modo di vedere onde poter più tardi confutare le obbiezioni di quelli che hanno interesse a sollevarne. Avete al Ministero in Roma personaggi ingegnosi che troveranno di certo la soluzione di questo lato del problema». Affine di meglio spiegare il suo pensiero il mio interlocutore prese a leggere ad alta voce il rapporto che l'Incaricato d'Affari di Francia scrisse del linguaggio tenutogli dal Signor Conte Maffei nel consegnare la copia del dispaccio Ministeriale del 20 agosto diretto a questa Ambasciata (l); e quando giunse al passo del rapporto ove il Signor Segretario Generale fa allusione alle lotte sanguinose che affliggeranno l'Albania, il Barone di Courcel disse testualmente: «J'aimerais mieux qu'il y en ait des luttes sanguinaires! la situation serait mieux définie, et il y aurait alors un état de choses favorable, le temps le fera peut-etre naitre mais il ne me semble pas exister aujourd'hui ».
Il Direttor~ politico concluse bensì dicendo che questi apprezzamenti erangli in gran parte personali, ma l'influente posizione occupata dal Barone di Courcel a questo Ministero mi fa un stretto dovere di trasmetterne l'espressione all'E. V. massime che egli esordì coll'osservare, che anche il Signor Waddington non si rendeva ben conto di questo lato del problema da risolversi.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1124. Vienna, 3 settembre 1879 (per. il 6).
Come di ragione l'opuscolo «Italicae res » del Colonnello Haymerle ha prodotto notevole impressione sulla stampa austriaca, che naturalmente è tutta senza eccezione di partito, molto favorevole a quella pubblicazione; essa segue
13-Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
anche con viva attenzione, le discussioni in proposito sollevatesi nei giornali Italiani, e chiaramente si vede che Governo e paese, sono soddisfatti dell'effetto prodotto in Italia da quella bomba! la Politische Correspondenz di ieri sera, si fa scrivere al riguardo da Roma, che il Governo italiano ne è consterné! Tutti i giornali però tacciono intorno al vero lato debole della questione, posto in sodo essenzialmente dall'Italia militare: cioè, la carica di cui l'autore era rivestito allorché scriveva quell'opuscolo e lo pubblicava poiché l'ultima pagina, quasi ad accentuare il fatto, porta la data «Roma 1879 »; nonché la circostanza ancora più notevole, della riproduzione di quel factum in una Rivista militare, che ben si può dire ha carattere ufficiale.
Siccome già ebbi a telegrafare all'E. V. è mio avviso che all'infuori di ciò che fu detto nell'Italia militare su quest'incidente non si abbia a darvi altro seguito. Forse non dispiacerebbe al Governo Imperiale aprire direttamente col
R. Governo una discussione su questo argomento, ma a me pare ciò non ci convenga fare. Il Gabinetto di Vienna da assai tempo ebbe a manifestare al Governo Italiano, il suo desiderio di vedergli solennemente ed esplicitamente sconfessare le aspirazioni che l'associazione dell'« Italia irredenta » ebbe a scrivere sulla sua bandiera. Ancora tre mesi fa il Conte Andrassy pregavami di ciò far intendere all'in allora Presidente del Consiglio S. E. il Ministro Depretis. Quelle insinuazioni presentate sotto cortese forma non avendo sortito il voluto effetto, il Governo Imperiale, parmi chiaro, si è appigliato al partito di chiamar la causa fra esso e noi dinanzi alla pubblica Assise della stampa. La discussione, se da parte nostra si dovesse o no accogliere le ripetute entrature fatteci in proposito dal Gabinetto di Vienna, mi trascinerebbe oltre i limiti del presente rapporto. Avvezzo però a non celar mai il mio pensiero al R. Governo dico solo, che ho sempre riprovato con tutto l'animo mio l'agitazione impotente creata dall'« Italia irredenta » e non soffocata in tempo, e ciò tanto più ch'essa non poteva avere altra conseguenza che di costringere il Governo a cedere alla pressione estera, facendo dichiarazioni che dal momento che ci venivano richieste sotto precisa forma, significavano esserci imposte, locché per conto mio non ebbi mai a trovare ammissibile si accettasse da parte nostra; oppure di condurci al mal passo cui oggi ci troviamo. Ad ogni modo stando le cose come sono, e posta la quistione nei veri suoi termini, ben si può dire ufficialmente dall'Italia militare, dobbiamo, ripeto, tenercene li, lasciando all'opinione pubblica la cura di pronunciare il suo verdetto sul modo scelto dal Governo Imperiale per trattar con noi sì delicata questione, giacché nel caso attuale la forma primeggia il fondo. Per conto mio, salvo le istruzioni che l'E. V. potrebbe per avventura darmi, non aprirò bocca qui, intorno a questo fatto: a meno, ben inteso, che da persona rivestita di carattere ufficiale mi se ne faccia parola; ciò verificandosi, locché non mi par probabile, conformerei il mio linguaggio a quello dell'Italia militare. Accarezzo però la speranza che calmatosi l'eccitamento da ambe le parti l'accaduto valga a far considerare nei due Stati la predominante reciproca convenienza di mantenere l'un coll'altro leali e cordiali relazioni di buon vicinato, e di evitare per ciò conseguire di dar esca alle passioni, che purtroppo nei momenti attuali sono prontissime a risvegliarsi in tutti i paesi contro i vicini, coi quali è evidente non si può avere costante comunanza di interessi in tutto.
(l) Cfr. n. 122.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
T. 1202. Vienna, 4 settembre 1879, ore 18 (per. ore 18,55).
D'après informations indirectes que j'ai eues, le Gouvernement austro-hongrois n'aurait pris jusqu'ici aucune attitude dans la question grecque et n'aurait donné aucune instruction à son ambassadeur. Orczy que j'ai fait parler aujourd'hui sur ce sujet me disait qu'il serait désirable que les Puissances se mettent d'accord si elles veulent éviter la cession de Janina, car la Sublime Porte profite du désaccord qui existe pour ne rien conclure. Lui ayant demandé si un commencement de pourparlers à ce sujet avait déjà eu lieu, il me répondit que non, et que meme le moment ne serait pas encore venu, car l'Angleterre ne manquerait pas de tenir au courant de ces négociations la Turquie, et celle-ci profiterait de l'avertissement pour préjuger la question d'une manière quelconque. Ce langage ne confirmerait pas les informations de Corti d'une entente entre l'Angleterre et l'Autriche. Au surplus, Orczy a ajouté que jusqu'à présent aucune instruction n'a été donnée à Zichy au sujet de la question grecque.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 513. Roma, 4 settembre 1879, ore 23,15.
Veuillez remercier Son Altesse pour la confiance qu'il nous témoigne (2). Nous croyons qu'il ne serait guère prudent pour lui de se refuser au rétablissement des deux contròleurs français et anglais du moment que ce rétablissement avait été explicitement stipulé pour le cas où les deux ministres étrangers eussent été congédiés, ce qui a eu lieu depuis plusieurs mois déjà. Mais le Khedive devrait en meme temps faire comprendre que son intention bien arretée est de créer, pour le règlement de la situation financière un contròle dans lequel toutes les Puissances seraient également représentées. Je me refère à cet égard aux instructions qui vous ont été données par mes dépeches antérieures.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 540. Parigi, 4 settembre 1879 (per. il 7).
Ieri nel pomeriggio vidi il Signor Waddington. Si parlò subito delle due questioni di palpitante attualità, vale a dire, della questione Rumena e TurcoEllenica.
In quanto alla prima, il Signor Waddington si palesò poco soddisfatto del Signor Boerescu raccontandomi in tutta confidenza che Lord Salisbury, conscio delle idee del Ministro Rumeno, non era disposto a riceverlo. E se pur lo accolse per breve momento nella sua villa presso Dieppe, fu dovuto all'intervento ed alle preghiere del Waddington.
Questi ripete sempre il suo antico concetto che, i Rumeni, cioè, non sono di buona fede, e che conviene andar cauti trattando seco loro. Il progetto del Boerescu di concedere la cittadinanza ad un certo numero d'Israeliti, enumerati su di una lista da sottoporre alla Camera, non sembra accettabile. Il Signor Waddington assicura di avergli dichiarato con sembianza di ultimatum che la Francia riconoscerà la Rumania a patto che una apposita legge conceda la naturalizzazione agl'Israeliti nati, cresciuti ed educati sul suolo rumeno, e che abbiano prestato in qualche misura servigi di cittadini allo Stato, come, a cagione d'esempio, nell'esercito durante l'ultima campagna.
Secondo le informazioni che il Signor Waddington ritiene esatte e sicure, il numero degli Israeliti compresi in questa speciale categoria sarebbe due mila,
o due mila cinquecento al più. Tenue cosa, a dir vero, e mal si comprende come il Governo Rumeno possa ragionevolmente rifiutarsi. Ed il Signor Waddington pretende che vi si rifiuta di fatto, falsando il vero, esagerando le cifre statistiche, adducendo che il vero numero d'Israeliti nati, cresciuti ed educati in Rumania è d'importanza assai maggiore, poiché passerebbe probabilmente i 12 mila, assicurazione questa che il Signor Waddington nega recisamente, dicendosi certo che il loro numero non eccede i due mila cinquecento.
Il Signor Waddington sicuro che l'Inghilterra abbonda nel suo senso, pare deciso a non andare più oltre nelle concessioni ed a non riconoscere la Rumania se a questa limitatissima categoria di sudditi ebrei non viene concessa la naturalizzazione e l'eguaglianza dei diritti politici e civili.
Passando poi a parlare della questione Turco-Ellenica delle varie proposte e dei diversi progetti che vi si riannodano, il Signor Waddington si compiacque di riconoscere meco e dichiarare che, in quanto alla sostanza, al fondo della questione trovavasi pienamente d'accordo con noi e rendevasi esatto conto del nostro punto speciale di vista, e degli interessi presenti e futuri che a noi preme di proteggere con saggia e legittima previdenza. Ma aver egli opinione differente, in quanto al modus procedendi che secondo lui converrebbe modificare assai affine di riuscire più sicuramente allo scopo desiderato.
Il Signor Waddington dice di avervi lungamente e seriamente pensato, e lo credo davvero, non essendo nell'indole sua di prendere su due piedi un partito, né di abbracciare con rapido colpo d'occhio l'intricato dettaglio di una situazione. Ecco cosa Ei propone.
I Commissarii della Grecia e della Turchia finiranno, come al solito, per non intendersi. L'intervento, l'intromissione o la mediazione (scegliere la parola che meglio piaccia) delle Potenze sarà fra breve necessario, inevitabile. Allora la Francia e fors'anche la Germania proporranno d'accordo con noi un tracciato per la delimitazione della nuova frontiera. Ed affine di rendere meno restia la Porta, sarà bene di darle assicuranza essere la chiesta cessione di territorio in Tessaglia ed Epiro l'ultimo sagrificio che il Trattato di Berlino le impone, dopo cui non avrebbe a temere nuove pretese che le Potenze stesse segnatarie del Trattato di Berlino non mancherebbero di condannare e d'impedire.
A questo punto, dice il Signor Waddington, l'Italia potrebbe osservare giustamente che la Turchia dovrebbe essere garantita pur anche da qualsiasi altra pretesa che venisse a sorgere attorno all'Albania, sotto un pretesto qualunque, e da qualsiasi frontiera, e che l'inviolabilità del restante territorio fosse riconosciuta.
Tale proposta, continua a dire il Signor Waddington, sarebbe subito appoggiata dalla Francia e dall'Inghilterra, e lo sarebbe probabilmente dalla Russia pur anche, e dalla Germania. Conviene che l'Italia abbia il coraggio della sua politica, e mostri palesamente, a fronte scoperta, che vuoi difendere senza baldanza, ma con fermezza, gl'interessi suoi. L'Austria arriverà sempre a sapere che l'influenza e i maneggi dell'Italia intesero a precluderle le porte dell'Albania: è meglio adunque che l'Italia prenda un atteggiamento franco e deciso, quale si addice a chi difende un diritto legittimo ed incontestabile, anziché nascosto ed equivoco, proprio di chi cospira nell'ombra e nel mistero.
Mi sono studiato di riassumere fedelmente le molte parole del Signor Waddington e desidero di esservi riuscito.
Sia naturale esitanza del Signor Waddington, sia consiglio di Lord Salisbury, risulta palesemente da quanto intesi e ripeto all'E. V. che questo Ministro degli Affari Esteri rinuncia alla iniziativa da noi richiesta non avendo forse ragione, né desiderio di spiacere all'Austria. D'accordo con noi nel fondo della questione, desidera al pari di noi che l'Austria non avanzi oltre a Novi-Bazar; ma questo desiderio non basta a deciderlo a prendere l'iniziativa da noi bramata e che ravvisa più consentaneo alla nostra speciale posizione, sia presa dall'Italia, promettendo però immediato e pieno appoggio.
Il Signor Waddington conchiuse annunziandomi che, fra pochi giorni l'E. V. riceverebbe per mezzo dell'Ambasciata in Roma comunicazione degli ultimi :propositi del Governo francese relativamente alla questione della nuova frontiera Turco-Ellenica. Frattanto egli mi pregò di richiamare l'attenzione dell'E. V. sull'altissima convenienza che può esservi per la Francia e l'Italia a far sì che rimanga su territorio esclusivamente turco la ferrovia che da Salonicco rimonta la valle del Vardar, e che biforcandosi presso Prishtina prenderà, in seguito, la valle della Morava per risalire a Nisch e riuscire, attraversando la Serbia, a Belgrado.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1126. Vienna, 4 settembre 1879 (per. il 7).
Le informazioni trasmesse all'E. V. dai R. Consoli a Janina e Scutari che mi venivano compiegate al dispaccio del 30 scorso agosto n. 808 (l) ed intorno alle quali mi si fa domanda se quelle notizie corrispondano alle mie, furono da me attentamente pesate.
Non mi trovo in verità in grado di accertare l'attendibilità assoluta di quelle informazioni. Posso però constatare che il Gabinetto di Vienna si studia in tutti i modi di attrarre nella sua orbita le popolazioni della parte occidentale della Balkanica, accarezzando essenzialmente l'elemento Mussulmano. Nel ciò fare il Governo Imperiale ha evidentemente in mira, non solo di facilitare lo svolgimento della sua politica in Oriente nei limiti tracciati dal Trattato di Berlino, ma pur anche di preparare quel successivo ben maggiore svolgimento di essa che non vi ha dubbio è accarezzato nelle alte sfere della Monarchia, e che fin d'ora si può dire costituisce un programma che si spera le circostanze e l'alleanza della Germania aiuteranno a maturare.
(l) Cfr. n. 161.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)
L. P. Berlino, 4 settembre 1879.
Cette lettre vous sera remise par le Comte Albertini attaché à cette ambassade qui se rend en Italie pour mieux se préparer aux examens diplomatiques. J'espère qu'il me reviendra, car je n'ai qu'à me louer de lui sous tous les rapports.
Le Chevalier Tosi, après avoir joui de son congé annuel, se dispose à rentrer au bercail. Pour retourner à son poste, il prendra la voie de Vienne où il arrivera le 9 courant et cherchera à vous rencontrer. Vous savez qu'il possède mon entière confiance. Il est tout-à-fait à meme de vous communiquer ma manière de voir nommément dans nos relations avec l'Autriche-Hongrie, manière de voir qui, d'après les dernières lettres que nous avons échangées, concorde avec la vòtre. Personne mieux que lui n'est à meme de me rapporter fidèlement vos conversations. Je lui ai indiqué les différents points sur lesquels je désirerais qu'il causàt avec vous. Il me semble que nous avons perdu du terrain dans nos rapports avec les différents Cabinets, notamment avec l'Allemagne et aussi avec l'Autriche. Cela n'a certes dépendu ni de vous, ni de moi. Cela tient en partie aux événements où par la force meme des choses d'autres étaient appelés à jouer un ròle plus saillant que le nòtre. C'était aussi la conséquence d'une absence de programme qui déterminàt assez nettement la route à suivre pour la sauvegarde de nos intérets. En outre nous subissons tous les inconvénients des changements trop fréquents de Ministère. Depuis que la gauche est au pouvoir, la direction du Ministère des Affaires Etrangères a passé entre les mains des secrétaires généraux. Tornielli ne manque ce,rtainement pas de talent, mais il est d'un tempérament trop irritable, trop nerveux. La calme si nécessaire à l'homme d'Etat, lui faisait défaut. Quant à Maffei, je le connais trop peu pour me permettre de le juger. Au dire des journaux, ce serait la perle des
secrétaires généraux. Je ne m'en suis pas encore aperçu. Tout bien pesé, je me prends à regretter les temps de M. Visconti Venosta, malgré son indécision, et sa fiacca milanaise.
Que pensez-vous de la brochure Haymerle? Un journal d'ici, la Norddeutsche Allgemeine Zeitung s'était empressé, d'après un resumé contenu dans le Pester Lloyd, de faire des commentaires déplacés à notre endroit, et de donner entièrement raison à l'auteur de la brochure, sans attendre l'audiatur altera pars. De mon propre mouvement j'ai présenté des observations à ce sujet à M. de Biilow. Il n'a pas hésité à reconnaitre que cette gazette avait manqué de tact et quant à l'écrit Res italicae, il trouvait lui aussi que le procédé du colone! Haymerle était anormal. M. de Biilow avait été d'autant plus surpris de cette publication que depuis environ huit semaines, il était parvenu ici un rapport de Vienne constatant que le Comte Andrassy se déclaclarait satisfait de ses rapports avec notre Gouvernement.
Quoi qu'il en soit cette publication me parait bien maladroite et inopportune.
Malgré les tiraillements qui se sont produits parfois entre nous et l'Autriche, je regrette la retraite du Comte Andrassy. Il y avait du gentilhomme dans sa manière d'agir; il n'avait pas d'idées préconçues dans ses relations avec nous, pas plus qu'avec l'Allemagne. Sa qualité d'hongrois déteignait sur sa position de Ministre des Affaires Etrangères. Aussi ici on le voit partir avec beaucoup de peine, et je ne crois pas que toute l'éloquence du Comte Andrassy dans son entrevue avec le Prince de Bismarck, aura persuadé celul-cl que le changement de personnes ne produira aucun changement de système. La confiance ne s'improvise pas. Il est vrai que depuis surtout le congrès de Berlin, l'Autriche a une feuille de route obligatoire. Dans la pente où elle glisse vers l'Orient, elle ne peut se détacher de l'Allemagne. Le Prince de Bismarck l'y pousse tant qu'il peut. Les préférences du Chancelier lui sont acquises à ce prix. Ses sympathies pour la Russie ont beaucoup diminué, et d'après divers indices j'ai lieu de croire que c'est l'Empereur Guillaume personnellement qui a mis le holà pour faire cesser une guerre de plume qui prenait déjà un caractère inquiétant. Je ne serais pas meme étonné si en ce moment son premier ministre eut un accès de bouderie pour cette immixtion du Souverain, laquelle s'est manifestée par l'envoi du Maréchal de Manteuffel à Varsov.ie et par la rencontre des deux Souverains à Alexandrowo.
Ne trouvez-vous pas que par la candidature du Baron Haymerle, nous tombons un p!iU de Charybde en Scylla? Il était peu fai t pour la piace qu'il occupait à Rome, et moins encore pour succéder au Comte Andrassy. Je ne l'ai vu à l'oeuvre que durant le congrès. Il m'a fait l'effet d'etre pointilleux, apre en la besogne, de manquer parfois d'esprit conciliant. Il y avait en lui du parvenu. On l'aurait dit un peu affecté du morbus consularis, qu'il aurait contracté dans les débuts modestes de sa carrière en Orient. Nous le verrons à l'oeuvre.
Vous avez pour vous et la Comtesse les meilleurs compliments de Madame de Launay. Je vous serre affectueusement les deux mains. Quelles nouvelles avez-vous de la santé de notre Roi? Depuis quelques jours les journaux en parlent d'une façon alarmante.
(l) Da Carte Robilant.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2396. Berlino, 5 settembre 1879 (per. ore 22).
Par mon télégramme du 24 aoùt (1), j'avais I'honneur de prévenir V. E. de l'envoi du Baron de Manteuffel à Varsovie. Je donnais en mème temps l'avis qu'il se préparait une entrevue entre l'Empereur Guillaume et le Tsar.
D'après des renseignemens puisés à bonne source, la mission du Feldmaréchal avait un double objet.
Il devait en premier lieu saisir directement l'Empereur Alexandre des questions qui agitaient avee tant de vivadté la presse des deux Pays. Une polémique pleine de récriminations contrastait avec l'intimité traditionnelle entre des Cours si étroitement unies par des liens de parenté et par des intérèts communs. Rien dans l'attitude de l'Allemagne ne justifiait un tel état de choses. Elle se bornait à se défendre contre des attaques dont l'initiative -insinuation à faire avec beaucoup de tact -semblait remonter à de certaines influences qui se faisaient jours dans des régions ministérielles à Pétersbourg. De part et d'autre on attacherait sans doute le plus grand prix à voir disparaitre mème l'apparence d'une mésintelligence.
En second lieu le Baron de Manteuffel, pour peu qu'il trouvàt le terrain favorable, devait représenter l'opportunité d'une rencontre des deux Souve• rains. Ce serait le meilleur moyen de couper court aux commentaires qui se produisent sur un prétendu refroidissement dans Ies relations amicales de Ieurs Gouvernements et de Ieurs pays.
Ce personnage a été déjà, à plusieurs reprises envoyé à Pétersbourg dans des circonstances spécialement délicates, et il a pleinement justifié la confiance qu'on plaçait en lui. Il s'est une fois de plus fort bien acquitté de sa tache, à en juger du moins par les résultats. Les journaux russes, aussi bien que les journaux allemands ont mis une sourdine à Ieur Iangage, et Ies deux Empereurs se sont abouchés à Alexandrowo vers la frontière de la Pologne.
Le fin mot de ce qu'on appelait une guerre de plume, doit ètre recherché dans les rapports entre les Chanceliers des deux Empires. Le Prince de Bismarck, ne pardonne pas au Prince Gortchacow le ròle de sauveur de la paix que celui-ci se laissait attribuer en 1875, lorsque le Cabinet de Berlin faisait mine de vouloir se ruer sur la France se relevant trop vite de ses désastres. Le Chancelier Allemand lui ,reproche de se laisser gagner par les coquetteries de cette Puissance. Peut-ètre lui en veut-il aussi d'avoir résisté à des tentations faites vers la mème époque, à savoir de Iaisser à la Russie carte bianche en Orient, à la condition de ne pas contrarier l'Allemagne en Occident. Avant le Congrès et pendant le Congrès, il était facile de s'apercevoir de certains tiraillemens entre eux qui n'ont fait que s'accroitre quand le Chancelier russe laissait trop percer le sentiment de déception de n'avoir pas trouvé chez les plénipotentiaires de l'Allemagne un concours plus efficace pour défendre le traité de S. Stefano.
Je crois qu'il y a de part et d'autre une exagération dans les griefs allégués. Mais il faut en tenir compte pour s'expliquer la tension des rapports entre ces deux hommes d'Etat. Quoi qu'il en soit, le Prince de Bismarck travaille à amener la retraite du Prince Gortchacow et à lui faire donner comme successeur le Comte Schouvalow. Mais jusqu'ici, peut-étre parce que la manoeuvre était trop évidente, elle n'a pas abouti, et méme le candidat a perdu de ses chances. En effet il est décidé qu'en laissant le poste de Londres au Prince Lobanow, il restera pour le moment en disponibilité. Maintenant le Prince de Bismarck aura reconnu qu'il y avait danger à attiser davantage le feu dans le moment surtout où l'évolution des partis en Autriche pourrait ébranler l'amitié entre Vienne et Berlin. La réalité s'impose en politique notamment lorsqu'il faut compter avec des voisins qui, si on tendait trop la corde chercheraient à réagir par une coalition. L'Autriche Hongrie ne continue pas moins à rester le bénjamin du Chancelier Allemand, parce qu'il espère malgré la prochaine retraite du Comte Andrassy qu'elle ne s'écartera pas de la route qui lui a été tracée quand elle a mordu à l'hameçon de s'aventurer dans la Bosnie et l'Herzégovine. Le Cabinet de Vienne est rivé maintenant à l'Allemagne qui mieux que toute autre Puissance peut le mettre à couvert des attaques de la Russie.
Dans ces conditions, et méme indépendamment de la conformité de nos intéréts sur plus d'un point, il nous importe, malgré quelques déboires passagers, de cultiver autant qu'il dépend de nous nos relations avec l'Allemagne. Elle tient en échec l'Autriche aussi bien que la France. La Russie pour longtemps encore n'aura que des bouderies impuissantes. Ce ne serait d'ailleurs dans les conjonctures actuelles chez aucune de ces trois Puissances que nous trouverions un allié assez siì.r. Mais pour conserver de bonnes relations avec le Cabinet de Berlin il convient d'user de ménagemens avec l'Autriche. Il reste l'Angleterre: or il est de tradition dans la Maison de Savoie d'en rechercher les suffrages. Camme Puissance maritime elle constituerait au besoin le meilleur contrepoids, la meilleure garantie dans une alliance de l'Italie avec l'Allemagne.
En accusant réception des dépéches politiques nn. 901, 902, 903, 904 (l) ...
(l) Cfr. n. 140.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1208. Vienna, 6 settembre 1879, ore 14,20 (per. ore 16,40).
Boerescu part aujourd'hui pour Rome. Il n'y sera que lundi matin. Ses propositions pour résoudre la question israélite me semblent conformes à l'esprit du traité de Berlin et acceptables, si nous n'avons pas engagement formel avec autres Puissances pour exiger la naturalisation par catégorie. Je suis d'avis que le moment est décisif. Notre acquiescence à ces proposition peut entrainer autres Puissances dont plus tard nous devrions suivre l'exemple, en leur lais
sant les avantages de l'initiative. Et tout cas, elle rétablirait notre influence à Bukarest, ce qui n'est pas à dédaigner pour l'avenir. Un acte d'amitié de notre part sur un terrain où elle peut s'exercer avec fruit, serait très-avantageux pour notre crédit politique, aussi à l'égard d'autres questions pendantes. Je prie
V. E. de vouloir bien prendre en considération l'avis que je lui soumets respectueusement, mais avec profonde conviction (1).
(l) Non pubblicati.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 518. Roma, 6 settembre 1879, ore 22,25.
Je vous remercie de votre télégramme (2). Comme V. E., je pense qu'au point de vue de nos intéri!ts politiques il nous convient de hater l'établissement de rapports réguliers avec la Roumanie. Mais je ne puis d'autre part ne pas tenlr compte des engagements que nous avons pris, mon prédécesseur et moi, soit envers les Puissances, soit envers nos Chambres elles-mèmes. Je verrai donc avec le plus grand plaisir M. Boeresco et je ferai de mon mieux pour trouver avec lui les bases d'un arrangement satisfaisant. Mon impress.ion est qu'on a tort à Bukarest de vouloir s'engager dès aujourd'hui sur un terrain où les admissions impliquent nécessairement des exclusions dont nous ne saurions, pour ce qui nous concerne, accepter la solidarité. Le plus sage selon nous serait de se borner pour le moment à insérer dans la constitution roumaine les principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. Sur ce point il nous est tout-à-fait impossible de transiger. Mais dès que ce point serait réglé par les Chambres de révision, conformément au traité, nous n'aurions plus, pour procéder à la reconnaissance, d'empechements diplomatiques ni parlementaires.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2397. Berlino, 6 settembre 1879 (per. il 10).
Ainsi que j'ai pu m'en assurer aujourd'hui dans un entretien avec M. de Radowitz, le cabinet impérial a donné un entier assentiment à la proposition austro-hongroise relativement à l'institution d'une comm.ission internationale de liquidation et de contròle pour les finances égyptiennes. Il y a meme plus. Le cabinet de Berlin a vivement recommandé au gouvemement français l'adoption de cette meme proposition. C'est-là une preuve de plus que dans cette
question on agit pleinement d'accord avec Vienne, en invoquant une certaine identité d'intéréts entre les deux puissances.
V. E. saura que l'Angleterre a également donné son adhésion. Cela résulte des renseignements parvenus à la chancellerie impériale.
En faisant cette réponse à la dépeche de V. E. n. 903 du 1•r Septembre (1), et en me référant à mon télégramme de cette après midi (l) ...
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 422. Pietroburgo, 6 settembre 1879 (per. il 17).
All'occasione d'alcune recenti manifestazioni della stampa ufficiosa russa poco benevole verso il Governo Germanico, ho espresso all'E. V. la convinzione che il linguaggio comune aspro dei giornali russi e tedeschi non sarebbe valso a demolire l'antica e provata amicizia degl'Imperatori di Russia e di Germania, e che questa amicizia continuava ad essere una delle basi della politica russa. La visita che l'Imperatore di Germania ha fatto mercoledì scorso all'Imperatore Alessandro alla stazione d'Alessandrovo sulla frontiera russa, conferma questa opinione.
Il convegno dei due Imperatori ad Alessandrovo fu deciso soltanto dopo la partenza dello Czar da Tsarskoeselo. Ma un incontro dei due Sovrani, zio e nipote, era desiderato ed atteso da entrambi già da lungo tempo. Negli anni scorsi, quando lo Czar si recava periodicamente alla Stazione termale d'Ems, i due Imperatori erano soliti incontrarsi in quella città, ove passavano parecchi giorni insieme. Ora da tre anni l'Imperatore Alessandro rinunziò alla cura d'Ems, dalla quale non ebbe del tutto quel sollievo che sperava di trovarvi, e dopo allora non ebbe più l'occasione d'incontrarsi coll'augusto suo zio. Era stato convenuto che all'occasione delle nozze d'oro dell'Imperatore Guglielmo lo Czar si sarebbe recato a Berlino. Ma questo viaggio non si effettuò per ragioni di sicurezza personale, sulle quali ebbi l'onore di riferire a suo tempo al
R. Ministero.
Intanto gravi eventi eransi succeduti. La guerra d'Oriente, e gli attentati commessi contro le persone dei due Sovmni. Era naturale che in entrambi fosse vivo il desiderio di rivedersi dopo tali vicende. Questo desiderio trovò una opportuna occasione di compiersi nelle circostanze che lo Czar si trovava a Varsavia mentre appunto l'Imperatore Guglielmo si disponeva ad andare ad ~ssistere a manovre militari a Koenigsberga sulla frontiera russo-germanica.
Sarebbe puerile il negare a questo convegno ogni importanza politica. Certamente non credo che si siano presi ad Alessandrovo impegni reciproci d'una natura speciale. Ma senza dubbio i due Imperatori hanno confermato colà la loro vecchia e fedele amicizia ed hanno voluto tagliar corto alle supposizioni di ogni genere a cui diede luogo in questi ultimi tempi lo scambio di un lin
guaggio piuttosto acerbo fra gli organi della stampa nei due paesi, ed anche fino ad un certo punto l'attitudine dei due governi nelle varie questioni che si connettano col trattato di Berlino.
Non si può quindi disconoscere che l'incontro dei due Cesari ebbe per scopo, oltre il naturale desiderio di una reciproca visita, anche il proponimento di stringere fra i due governi i vincoli d'amicizia che minacciavano di diventare meno stretti. Fino a qual punto quest'ultimo intento sia stato ottenuto, l'avvenire soltanto potrà dimostrare in modo certo. Per ora devo astenermi da ogni prematura affermazione. Ma il fatto stesso di questo proponimento è meritevole di attenzione. Ad ogni modo, questo può essere di nuovo constatato nella presente occasione, cioè che fino a quando dureranno in vita gl'Imperatori Alessandro e Guglielmo, la loro personale amicizia non verrà meno, e questa personale amicizia di due uomini, dei quali l'uno è Sovrano assoluto della Russia, e l'altro esercita per l'autorità della corona imperiale germanica, per l'età, pel prestigio delle grandi imprese operate, e pel senno politico, una dominazione quasi eguale in Allemagna, avrà un'azione considerevole sulle relazioni dei due potenti Imperi del Nord.
(l) Non pubblicato.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1212. Costantinopoli, 7 settembre 1879, ore 11 (per. ore 13,55).
A la conférence d'hier les plénipotentiaires grecs ont présenté seconde note, insistant sur l'acceptation pure et simple du 13eme protocole. Ils ont ensuite voulu entrer en matière, mais les plénipotentiaires de Turquie ont décliné, en alléguant qu'à la prochaine séance fixée pour mercredi ils répliqueraient à dernière communication.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 519. Roma, 7 settembre 1879, ore 11,35.
Vous connaissez la proposition autrichienne pour la création d'une commission de liquidation et de contròle sur les finances égyptiennes. D'après cette proposition, les deux contròleurs, le français et l'anglais, devant sléger dans la commission avec les commissaires de la dette publique, il en résulterait pour la France et pour l'Angleterre une position privilégiée qui ne saurait certes se justifier vis-à-vis de l'Italie ayant en Egypte des intérets d'une autre nature mais non moins importants que ceux de ces deux Puissances. Cela étant et une résolution devant bientòt etre prise par nous, je vous prie de vous mettre d'accord avec M. Baravelli pour répondre d'urgence aux demandes suivantes: 1° si la charge d'auditeur général subsistant toujours, on pourrait y replacer
M. Baravelli; un autre italien désigné par lui le !remplacerait à la Caisse; 2° si, d'après votre manière de voir, l'auditeur généml aurait chance d'étre admis à siéger dans la commission internationale au méme titre que les deux contròleurs. J'attends votre réponse (l) avec impatience.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
D. 906. Roma, 7 settembre 1879.
Stimo utile di qui acchiuderle copia di un rapporto (2) nel quale il R. ambasciatore a Vienna discorre della visita che l'Arciduca Albeirto fece !recentemente al Pirincipe Carlo di Rumania, e dello studio che il Governo AustiroUngarico pone da qualche tempo nel cattivarsi le simpatie del Principato. Un tale stato di cose che si connette con interessi politici di evidente irilevanza non potrebbe da noi essere negletto nelle risoluzioni che dovremo, forse tra non molto, ponderare rispetto ai rapporti tra l'Italia e la Rumania. Al quale riguardo, è anche degno di nota questo fatto che il sollecito riconoscimento della Rumania da parte dell'Austria-Ungheria e la intimità visibilmente crescente fra i due Governi malgrado le tergiversazioni delle Camere di Bukarest, non è punto di ostacolo a che il Gabinetto di Berlino affermi la sua comunanza di pensiero, anzi la sua solidarietà col Gabinetto di Vienna per tutto ciò che si riferisce alle questioni orientali.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1215. Cairo, 8 settembre 1879, ore 9 (per. ore 12,40).
D'accord avec Baravelli je réponds votre télégramme d'hier (3). Auditeur général créé pour contròler ministère Nubar pacha a cessé d'exister avec les deux ministres étrangers, ni pourrait étre rétabli sans rendre nulle proposition autrichienne avantageuse. Cette proposition est rendre international, avec pouvoir législatif, ce qui est exclusivement anglo-français. Elle accorde France, Angleterre double représentation à cause de leurs grands intéréts compromis dans les finances égyptiennes. Demandant le méme privilège, les autres Puissances exigeraient autant et on risque de perdre les grands avantages de la proposition autrichienne. En tout cas, il serait préférable s'opposer au privilège plutòt que de le demander.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1217/318. Londra, 8 settembre 1879, ore 17 (per. ore 21,40).
Le sous-secrétaire des affaires étrangères que je viens de voir en ce moment, m'a donné au sujet du décret Rothschild, relatif à la dette égyptienne les explications suivantes. Les deux articles du projet de décret communiqué par Chérif pacha ne doivent subir aucun changement, mais de nouvelles explications ont été données par le Foreign Office à l'Autriche pour interpréter l'article relatif aux dettes hypothécaires antérieures au 2 février. Autriche demandait que sur l'emprunt Rothschild on préleviì.t la somme nécessaire pour le payement du montant total des dettes hypothécaires, mais l'Angleterre admet seulement que les dettes soient payées jusqu'à concurrence de la valeur des immeubles sur lesquels elles sont hypothéquées. Or cette valeur n'est pas moitié des sommes totales pour lesquelles les hypothèques ont été prises. Le reste des fonds des emprunts Rothschild serait employé d'après les accords à prendre. Le sous-secrétaire m'a promis de demander à Salisbury a.utorisation de me donner copie du promemoria envoyé à ce sujet à Elliot à Vienne.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA
T. 521. Roma, 10 settembre 1879, ore 12,30.
J'ai eu avec M. Boeresco deux entretiens. M. Boeresco m'a présenté son projet fondé sur les principes de la naturalisation par loi individuelle, connexité de la propriété rurale avec les droits politiques et de la naturalisation immédiate d'un certain nombre d'israéUtes au moyen d'une liste qui serait votée simultanément avec la loi de révision. J'ai répondu à M. Boeresco que nos sympathies pour la Roumanie étaient notoires, que nous ne demandions pas mieux que de hater le moment où nous pourrions ,reconnaitre la principauté, mais que nous ne pouvions pas d'autre part oublier les stipulations de Berlin ni les engagements pris envers quelques autres Puissances, ni les déclarations que nous avions faites devant nos Chambres. Le projet de M. Boeresco, après avoir débuté par une déclaration générale dont j'admettais l'esprit libéral, bien qu'elle ne soit pas exactement conforme à la stipulation de Berlin, entre dans des détails d'application qui ne sauraient etre favorablement appréciés par l'Italie. J'ai donc fait comprendre à M. Boeresco que je pourrais, comme chef responsable du Gouvernement, procéder à l'acte de reconnaissance dans le cas seulement où les Chambres de révision, réservant toute question d'application, se borneraient à remplacer l'art. 7 de la constitution par des dispositions reproduisant les principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. J'avais écris par la poste. M. Boeresco est parti ce matin pour Bucarest.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1222. Costantinopoli, 10 settembre 1879, ore 19,50 (per. ore 21,15).
A la conférence d'aujourd'hui les plénipotentiaires ottomans ont présenté réplique, maintenant le meme point de vue. Une longue discussion a suivi par suite de laquelle Safvet pacha a rédigé une déclaration portant que les plénipotentiaires ottomans constataient avec satisfaction que ceux de la Grèce s'approchaient de leur opinion, en admettant que le protocole de Berlin était susceptible de discussion et de modification. Les plénipotentiaires grecs se sont réservés de répondre, lorsqu'ils auraient reçu les ordres de leur Gouvernement. Ils sont d'avis que celui-ci les autorisera à accepter la déclaration et qu'on pourra ainsi entrer en matière.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1129. Vienna, 11 settembre 1879 (per. il 14).
L'attitudine così dignitosamente corretta e riservata, che il R. Governo ebbe ad assumere a fronte dell'emozione assai viva prodotta in Italia dalla pubblicazione del noto opuscolo del Colonnello Haymerle «Italicae res » doveva necessariamente servirmi di norma pel mio contegno qui verso il Governo Imperiale.
Non solo quindi io m'astenni dal far parola di quell'incidente con personaggi umciali, ma di più, non avendo in questi giorni comunicazioni indispensabili da fare alla Cancelleria di Stato, m'astenni dal presentarmivi, confidando che, calmatesi le eccitate passioni da ambo le parti, mi si porgesse propizia occasione di farmi un concetto chiaro della reciproca situazione creata ai due Governi da quella pubblicazione, la di cui sconvenienza ed inopportunità non ha d'uopo di dimostrazione. Ieri sera infatti l'aspettata opportuna circostanza si offrì a me naturalmente, avendo casualmente incontrato il Conte Andrassy.
s. E. abbordò meco assolutamente di sua iniziativa e senza nessuna, anche indiretta, entratura da parte mia, la questione delle «Italicae res ». Egli disapprovò altamente la pubblicazione fatta dal Colonnello Haymerle, a cui la posizione ufficiale fino a poco tempo fa sostenuta in Italia, doveva vietare in modo assoluto di compiere un atto simile, ch'egli qualificava contrario alla disciplina, mancante completamente di tatto e sommamente inopportuno. Egli mi esprimeva il suo vivo rincrescimento dell'accaduto, motivandolo anche colla circostanza speciale che l'attitudine sempre leale e corretta osservata a riguardo dall'Austria-Ungheria tanto dal Gabinetto presieduto dall'E. V. quanto dal precedente, non aveva potuto in alcuna maniera dar occasione ad una clamorosa manifestazione di quella natura. S. E. appositamente da me interpellata, mi autorizzava a portare tali sue dichiarazioni a conoscenza dell'E. V. ed esprimeva inoltre il desiderio insistente, che Sua Maestà, l'Augusto nostro Sovrano, ne sia reso consapevole, onde dissipare dall'animo suo qualsiasi meno retta impressione, che l'accaduto avesse potuto produrvi. Egli non mancava d'aggiungermi che la sua disapprovazione dell'atto compiuto dal Colonnello Haymerle, era parimenti divisa da S.M. l'Imperatore.
Senza entrare nel merito dell'opuscolo di cui è caso, che il Conte Andrassy dicevami non aver ancora letto, ed al cui riguardo io era d'altronde fermamente intenzionato di non entrare in discussione, la nostra conversazione si aggirò tutta sul fatto formale della pubblicazione. Io non mancai di porre in rilievo la viva e ben giustificata impressione che ciò aveva prodotto sull'opinione pubblica in Italia, senza tacere ch'io l'aveva interamente divisa, poiché la lunga conoscenza ch'io ho dell'esercito Imperiale, non mi faceva ritenere ammissibile che un ufficiale Austriaco del grado e nella posizione del Signor Haymerle, si permettesse, /lenza esservi autorizzato, di pubblicare un lavoro i di cui materiali evidentemente egli possedeva in conseguenza della carica coperta. S.E. si studiava dimostrarmi con scarsissimi esempi, che purtroppo cose simili potevano succedere anche in Austria-Ungheria. Alle mie osservazioni poi intorno alla natura semi-ufficiale della Rivista che aveva accolto nelle sue pagine quell'opuscolo, Egli non trovava risposta, mostrandomi di ignorare questa speciale circostanza aggravantissima.
Nel corso della nostra conversazione che durò più di un'ora, il Conte Andrassy trovò ripetutamente occasione di manifestarmi il suo convincimento che le franche e cordiali relazioni fra l'Austria-Ungheria e l'Italia sono di reciproco interesse dei due Stati; ed affermavami non dubitare tale essere pure il modo di veder del suo successore barone Haymerle, che gliene aveva date costanti prove durante tutto il tempo che ebbe a coprire la carica d'Ambasciatore Imperlale presso S. M. il Re d'Italia.
Toccando poi incidentalmente e di volo la questione della marcia che le truppe Imperiali stanno compiendo nel Sandjaccato di Novi-Bazar, egli accentuavami trattarsi soltanto dell'occupazione di determinate posizioni, atte a guarentire la situazione creata in Bosnia ed in Erzegovina dal Trattato di Berlino, segnare però il limite dell'azione militare dell'Austria in Oriente, e nel ciò dire ripudiava anche ulteriori intendimenti di conquiste ed annessioni !
Sarebbe in verità stato desiderabile che tutte queste esplicite dichiarazioni fossero state fatte fin dal primo momento in cui l'opinione pubblica e la stampa ebbero a preoccuparsi dell'increscioso incidente occorso; ad ogni modo parmi abbiano ad esser prese da noi nella dovuta considerazione, e far sì che liberi da prevenzioni, che fino a ieri dovevamo ritenere ben fondate, possiamo proseguire a mantenere col vicino Impero, quelle relazioni di buon vicinato, che mentre non escludono la prudenziale previdenza di ogni possibile eventualità, sono però atte a dar per intanto soddisfazione agl'interessi morali ed economici dei due Stati.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 524. Roma, 13 settembre 1879, ore 13.
L'agence Stefani rapporte un communiqué publié par le Fremdenblatt sur l'impression produite sur les sphères du gouvernement autrichlen par la brochure du colone! Haymerle. Ge communiqué très-convenable dans sa rédaction me parait destiné à faire bon effet, mais je tiendrais à savoir si nous devons considérer l'article dont il s'agit comme la satisfaction que V. E. m'annonçait par son télégramme du 11 courant (1), à la suite de la conversation qu'elle a eue avec le comte Andrassy et dans laquelle V. E. a su, ainsi que d'habitude, maintenir une attitude digne et habile au plus haut degré.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1230. Vienna, 13 settembre 1879, ore 15 (per. ore 15,50).
Haymerle qui était absent, aussitòt revenu, s'est présenté chez moi, m'exprimant ses vifs regrets pour l'incident auquel a donné lieu la brochure de son frère; fait qu'il désapprouve autant qu'a fait Andrassy. Il m'a prié d'en faire parvenir l'assurance à V. E. et se propose la répéter au Roi, quand il pourra, comme il l'espère, alle,r prendre congé de Sa Majesté. Il m'a ensuite assuré que ses efforts, comme ministre des affaires étmngères, tendront à resserrer toujours davantage les liens d'amitié entre les deux pays. Le Fremdenblatt a aujourd'hui un communiqué (2) sur la brochure qu'il aurait été plus heureux fiì.t publié avant. Je ne l'ai pas caché à Haymerle. De toute manière il me semblerait bon de lui donner beaucoup de publicité, en accentuant sur son caractère offlciel.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1236. Vienna, 13 settembre 1879, ore 23,20 (per. ore 11,45 del 14).
Le communiqué du Fremdenblatt est tout-à-fait offlciel, mais il aurait dt1 ètre fait avant et dans le journal offlciel. Je l'ai fait remarquer à Haymerle. C'était puis convenu avec Andrassy que Wrede aurait répété à V. E. ce que lui m'avait dit à moi. Je suppose que ça se f.era encore. Du reste, vu le reten
14 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII
tissement article Fremdenblatt. il me semble que le Gouvernement du Roi peut s'abstenir de prendre la parole dans cette question; méme silence devrait étre gardé avec le Cabinet autrichien, toute manifestation de satisfaction me semblant inutile. Je remercie V. E. pour les paroles si flatteuses qu'elle a bien voulu m'adresser (1).
(l) Non pubblicato ma cfr. n. 190.
(2) Con t. 1233 pari data Robllant trasmise il testo del comunicato del Fremdenblatt.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA (2)
D. 444. Roma, 13 settembre 1879.
L'incaricato d'affari di Russia mi ha dato oggi comunicazione di un nuovo
dispaccio del suo Governo, relativo al modo in cui il Gabinetto di Pietroburgo,
di fronte alle difficoltà sollevate, si proporrebbe ora di risolvere la questione
concernente il confine bulgaro-rumeno presso Silistria.
Sua Maestà l'Imperatore di Russia sarebbe disposto a dare la sua adesione a quella decisione che venisse presa dalla maggioranza delle Potenze, sempreché gl'ingegneri delegati dai vari Governi non riuscissero a mettersi d'accordo su di una equa transazione.
*Ho risposto al Signor Schevitch che, avendo il Governo dei Re accettato la primitiva proposta russa per la ricerca di una località propizia alla costruzione del ponte di Silistria, non poteva che accogliere favorevolmente le suggerite modiflcazioni.
Ho soggiunto inoltre che qualora l'attuale concetto del Governo russo venisse adottato, l'ingegnere che sarebbe delegato dalla Italia riceverebbe istruzione di ispirarsi nel suo lavoro, a considerazioni di indole puramente tecnica *.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 526. Roma, 14 settembre 1879, ore 15 (3).
Je partage complètement votre avis au sujet du communiqué du Fremdenblatt. Le retard apporté dans la publication à cet article a donné lieu à des commentaires malveìllants de la part de quelques uns de nos journaux hostiles, entre autres de l'Opinione dont l'autorité ne peut Hre contestée, qui ont saisi cette occasion pour faire croire que l'incident Haymerle a été créé exprès pour
·détourner notre attention des atfaires de Novi Bazar. M. Wrede ne m'a pas encore fait la communication dont me parle V. E. Mais en tous les cas le Gouvernement du Roi n'a pas l'intention de sortir de l'attitude digne qu'il a cru adopter dès le commencement du dit incident vis-à-vis du Gouvernement autrichien.
L'AMBASCIATORE A BERLINO. DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2399. Berlino, 15 settembre 1879 (per. il 19).
J'ai reçu ce matin la dépéche que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser en date du 11 de ce mois n. 907 (1). Le cabinet impérial m'ayant tenu au courant des démarches du ministre des afiaires étrangères de Roumanie durant son séjour à Berlin, il m'a paru convenable de communiquer ici à mon tour dans quel sens V. E. s'était exprimée vis-à-vis du ministre précité. Ces renseignements arrivaient fort à propos, car le télégramme parvenu à M. Liteano interprétait d'une manière inexacte votre langage. Vous auriez déclaré que nous ne demanderions pas autre chose que l'insertion dans la constitutlon de la principauté du principe énoncé par l'article 44 du traité du 13 juillet. Je me suis appliqué, pièce en main, à rétablir la vérité.
M. de Radowitz (le secrétaire d'état est encore malade) m'a remercié de ces renseignements. Il était on ne peut plus satisfait que nous aussi, sauf sur un seul polnt, nous n'adhérions pas au progmmme présenté par M. Boeresco. Mais M. de Radowltz ne croyait pas qu'à Berlin pas plus qu'à Paris et à Londres, on serait enclin à trouver une garantie sutnsante dans la combinaison indiquée par V. E.; à savoir que les chambres de révision, en réservant à une délibération ultérieure des chambres ordinaires tout détail d'application, se bornent à substituer à l'article 7 de la constitution les memes principes sanctionnés par l'article 44 du traité susmentionné. Comment peut-on présumer que l'application en sera correcte et loyale? Si, peu après la clòture du congrès, le gouvernement de la princlpauté se fut empressé de déclarer la ferme intention de se conformer en cette matlère aux décisions des puissances, celles-ci auraient pu se contenter d'un assentiment en principe. Au lieu de cela, n n'a cessé de terglverser, de lalsser l'opinion du pays s'agiter et s'égarer, de chercher à rendre la clause y relative illusoire par des propositions inacceptables. La misslon de M. Stourdza avait un instant, il est vrai, établi une base de nature à aplanir les dltncultés, mais on a eu hiìte de s'en écarter, à la grande surprise des cabinets qui s'étaient déjà prononcés d'une manière favorable. Ces allures ne sont nullement faites pour inspirer confiance. Rien donc de plus justifté que l'on tlenne à ce que le pr!:ncipe de l'égallté civile et religieuse reçoive, en méme temps que la revlslon de l'article 7, un commencement sérieux d'exécution.
En me référant à mon télégramme du 13 courant (2) auquel V. E. à bien voulu répondre le meme jour (2), ...
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2400. Berlino, 15 settembre 1879 (per. il 19).
Dans mon entretlen d'aujourd'hui avec M. de Radowitz, j'ai fait alluslon au communlqué otncleux publié par le Fremdenblatt de Vlenne sur la brochure
du Colone! Haymerle. J'ai dit combien j'avais eu raison de témoigner quelque surprise (rapports n. 2389 et 2393) (l) des appréciations de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, puisque le Fremdenblatt donne à cet ancien aUaché militaire un désaveu au moins pour le fait de la publication. La Gazette de Berlin s'était donc montrée plus autrichienne que les autrichiens. Il fallait espérer que la leçon lui profiterait, et lui démontrerait la convenance de ne pas s'écarter de son ròle essentiellement allemand, et qui à ce point de vue ne saurait se concilier avec une opposition systématique à l'Italie.
M. de Radowitz déclinait nouvellement toute r,esponsabilité pour tout ce qui se trouvait dans la chronique politique ou revue des événements du jour. Cette partie était de la propre élucubration du rédacteur qui parfois s'écartait de la juste mesure pour faire acte d'indépendance vis-à-vis du Ministère.
Je dois constater que ses attaques ou ses critiques ne se rencontrent pas ailleurs dans les colonnes de ce journal, et que ses correspondances de Rome sont d'ordinaire assez impartiales et mème bienveillantes pour notre Ministère.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1240. Vienna, 16 settembre 1879, ore 10,58 (per. ore 12,12).
Communication que Wrede doit faire à V. E. (2) a été expédiée avant hier sous forme lettre particulière. D'après ce que je sais du contenu, en désavouant publication brochure Haymerle. Andrassy a pris occasion pour faire espèce de seconde édition fameuse lettre à Wimpfen, car il touche fond de la question de l'Italia Irredenta, et il conclut disant que s'il avait, ce qui n'est pas le cas cependant, à se plaindre du Gouvernement italien, il lui exposerait directement ses griefs, sans employer brochure. J'ai cru devoir prévenir de cela V. E., car je crois probable que Wrede aura ordre d'offrir copie de cette lettre, ce que je ne doute pas V. E. n'acceptera pas, surtout car ça entrainerait répondre, ce qui me semble devoir absolument etre évité. Quant à moi, sì l'on m'en donnera lecture, je ne pourrai pas refuser d'écouter, mais je déclinerai absolument accepter copie, ce que j'ai déjà fait pour l'autre. Nonce Jacobini est à Gastein auprès du prince de Bismarck depuis avant-hier.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 530. Roma, 16 settembre 1879, ore 22,30.
Le président du conseil est de nouveau parti pour une quinzaine de jours. Je remercie V. E. de l'information qu'elle me donne au suje,t de la communication que doit me faire Wrede à propos de la brochure Haymerle (3). H reste
donc entendu que si on m'en présente copie, je déclinerai de la recevolr. Je tiens cependant à informer V. E. que tout en maintenant l'attitude digne qu'1;1 adopté le Gouvernement du Roi, je regretterais beaucoup une tension quelconque dans nos rapports avec l'Autriche dans un moment comme l'actuel où nous pouvons avoir incessemmant intérét à ne pas trop la froisser par rapport aux affaires de Grèce. Malgré cette considération, je refuserai la copie en question si Wrede me l'offre, à moins que V. E. ne revienne de sa première idée.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1515. Terapia, 16 settembre 1879 (per. il 22).
Un odierno rapporto del cavalier Vernoni tratta di gravi disordini provocati dal ritorno nella Rumelia orientale, sopratutto nelle vicinanze di Aidos, dei rifugiati mussulmani. Era naturale che in presenza dei ripetuti conflitti che occorsero recentemente in quelle regioni tra Bulgari e Mussulmani, la Sublime Porta prendesse in considerazione l'opportunità di valersi della facoltà conferita all'autorità governativa dall'art. XVI del trattato di Berlino di chiamare le truppe ottomane a ristabilire l'ordine. Senonché l'ambasciatore di Russia fece intendere alla Sublime Porta ad essa appartenere la maggior parte della responsabilità dei fatti occorsi, imperocché eransi mandati in Rumelia centinaia di rifugiati senza alcun mezzo di sussistenza, e senza neppure darne preavviso alle autorità locali, né la sicurezza pubblica essere migliore nelle altre provincie dell'impero. Ma v'ha di più. Il primo dragomanno della ambasciata russa significava al signor ministro degli affari esteri il suo governo non permetterebbe in ogni caso un intervento delle forze ottomane nella Rumelia orientale, poiché esso avrebbe probabilmente per .effetto un conflitto fra la popolazione e le truppe, il quale potrebbe produrre una rivoluzione in Russia; il Gabinetto di Pietroburgo sarebbe quindi costretto di fare di quella eventualità un casus belli. Queste dichiarazioni faceva il signor Onou a Safvet tre giorni sono, né io posso dire se le facesse in seguito ad istruzioni speciali del principe Lobanow, oppure di moto proprio. Ma esse hanno in ogni modo una grande importanza, e provano se non altro che la Russia continua ad occuparsi delle cose della Rumelia orientale, come di questioni che la interessano in modo speciale. E la Sublime Porta ammette questa posizione.
IL COMANDANTE DE AMEZAGA AL MINISTERO DELLA MARINA (l)
PROMEMORIA. Roma, 16 settembre 1879.
Superfluo lo spendere molte parole onde dimostrare l'importanza riservata ad Assab, ove privati e governo si risolvano a fondarvi una colonia commerciale.
Fu detto altrove de' ricchi prodotti del territorio Somali attratti da Aden, e che in gran parte potrebbero convergere ad Assab; puossi soggiungere, che i non meno ricchi ed abbondanti prodotti dell'Yemen <Arabia), quelli della bassa Abissinia -cercano uno sbocco al mare -potrebbero del pari prendere la via di Assab.
Così Assab diverrebbe non soltanto la sentinella avanzata del nostro commercio nelle Indie, nel grande Oceano, ma bensì una concorrente seria, una rivale temibile di Aden.
L'imperiosa necessità, pe.r l'Italia, di avere sul litorale Africano e precisamente nel mar Rosso, un acconcio scalo marittimo centrale rispetto al movimento della navigazione, e suscettibile di rannodare l'interno dell'Africa orientale col mare, emerge anzitutto dal debito imprescindibile che incombe ad ogni gran paese di ravvivare, mercé opportuni mezzi, la sua azione economica e d'impedire che altri paesi la paralizzino con un assorbimento soverchio delle universali risorse commerciali.
Ragioni inoltre di decoro costringono l'Italia a prendere definitivo possesso di Assab.
Non è da alcuno ignorato l'acquisto fatto dal Rubattino, in nome del governo e dieci anni or sono, della località in argomento; ed oggi il mondo commerciale nostrale, dietro il successo ottenuto dal Rubattino stesso colle sue navi solcanti il mare Rosso e delle Indie, sa ed è convinto che la creazione di uno stabilimento commerciale in Assab, em.cacemente protetto dal Governo, gioverebbe oltremodo allo sviluppo della nostra navigazione mercantile, delle nostre transazioni commerciali, delle nostre industrie, e della nostra influenza all'estero.
L'indugio potrebb'essere creduto debolezza, noncuranza de' reali e propri interessi.
V'ha di più, l'opinione pubblica in casa e fuori, ebbe ed ha fisso lo sguardo sulla spedizione geografica allo Scioa diretta dal Marchese Antinori, la quale corre grave pericolo di naufragio. Un mezzo può salvarla e salvandola risparmiare all'amor proprio nazionale severi giudizi: la scelta di Assab a base di esplorazione per recarsi allo Scioa.
Salvo essendo il decoro verrebbe raggiunto un doppio intento coll'affermazione utll.ciale di diritti nostri di proprietà sopra Assab: l'intento commerciale e l'intento scientifico.
L'occupazione, per essere razionale ed opportuna, deve compiersi mercé l'opera pronta e diretta dal Governo italiano, e sotto la di lui responsabilità. Qualsiasi altra occupazione indiduale o collettiva, scevra di carattere utll.clale, originerebbe immense ditll.coltà.
La nuova colonia di Assab, di fronte all'inevitabile gelosia, che essa desterà negli stranieri in genere, e negl'inglesi in particolare, deve assolutamente trovarsi coperta dall'autorità morale e materiale del governo italiano.
Un'occupazione privata, lascierebbe supporre che il governo nazionale tituba dubitando della validità de' suoi diritti di possesso, ed invoglierebbe i funzionari pubblici di Aden, in omaggio alle vecchie consuetudini, di tentare per conto proprio, l'occupazione militare di Assab, colla riserva di subordinarla ad ulteriori decisioni del governo di Londra. È eventualità codesta che fa mestieri allontanarla ad ogni costo. Ma la gelosia inglese non si manifesterà mai apertamente, per mezzo del Gabinetto di S. James, che ha senso pratico finissimo e che è troppo accorto, per alienarsi le simpatie di una nazione, come l'Italia, in una questione, che sfugge alla di lui competenza giuridica e diplomatica.
Potrà però il prelodato Gabinetto instigare il governo egiziano ad innalzare cavillose pretese presso il governo di Roma; dacché l'Egitto ripete i suoi così detti diritti di sovranità sulla costiera Africana, dalla Sublime Porta, e dacché questa da canto suo aveva proclamato il Sultano capo politico degli indigeni sol perché ne era il capo religioso, riescirà facile al governo italiano oppugnare ogni probabile ed ingiusta pretesa, e dimostrare che la presa di possesso di Assab, da parte sua, né implica violenta conquista e tanto meno violazione degli altrui diritti.
Il timore che l'Inghilterra costringa colle minaccie o cogli atti il governo italiano ad abbandonare Assab l'indomani dell'occupazione uftl.ciale, eppertanto a subire un'umiliazione intollerabile, è timore sotto ogni aspetto infondato. In verità, per non ritenerlo tale, bisognerebbe ammettere due cose, l'una: che una grande nazione come l'inglese può oggigiorno informare, in mate·ria di politica estera, i suoi atti alla prepotenza, all'arbitrio, all'imprevidenza; ovvero che l'Italia è agli occhi degli stranieri così fiacca, che ha sì poca vitalità da non poter affrontare il più piccolo softl.o de' loro inqualificabili capricci; due supposizioni assurde! L'Africa settentrionale ed orientale si presenta alla mente dell'osservatore quale un naturale prolungamento del vecchio continente atto a favorire un'espansione, che ristabilirà l'equilibrio, oggi perturbato, fra la produzione ed il consumo, atto a favorire lo scioglimento delle più grosse quistioni sociali che preoccupano l'Europa.
Ma prescindendo da cotali considerazioni, che pure dovrebbero indurre l'Italia a porre il piede in quelle regioni, in previsione dell'avvenire, ed a porlo in Assab, località appropriata per osservare, studiare ed agire, vale la pena di attuare l'occupazione surripetuta, in vista della salutare influenza che è chiamata ad esercitare sull'andamento della politica interna del nostro paese. Essa infatti richiamerà l'attenzione degli italiani sopra una quistione economica di rilievo, quantunque di apparenza modesta, risveglierà l'amore per le antiche tradizioni patrie, lusingherà il giusto orgoglio nazionale, e scuoterà l'atonia che da parecchi anni dà luogo ad un avvicendarsi di piccole lotte intestine e pettegolesche.
Per dissipare ogni e qualsiasi sospetto di reconditi fini converrà prima di procedere all'occupazione ufficiale di Assab prendere concerti col Commendatar Rubattino e con i professori E. Beccari e Sapeto, entrambi conoscitori perfetti delle lingue orientali e del paese de' danakil, perché l'azione del governo, in Assab, sia contemporanea all'iniziarnento delle operazioni commerciali, nonché alla ricerca di una via di comunicazione sicura tra Assab e lo Scioa.
A modifica di un precedente programma di presa di possesso viene proposto, che fra le navi da guerra da inviarsi colà, una di esse sia corazzata, per mostrarsi potenti agli indigeni e porre in pensiero coloro i quali meditassero inconsultamente improvvisare al governo imbarazzo sul luogo.
(l) Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 34-36.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI
T. 1244. Vienna, 17 settembre 1879, ore 14,20 (per. ore 16,45).
Je ne doute pas que V. E. saura ou aura su adroitement décliner accepter copie communication Wrede, sans que le Gouvernement autrichien puisse etre froissé, vu surtout qu'il s'agit de lettre particulière (1). En ne nous montrant pas dupes dans l'affaire brochure Haymerle, nous ne risquerons pas tension dans nos rapports avec Autriche que nous éviterons si Gouvernement du Roi saura empecher, prévenir toutes les démonstrations de l'Italia irredenta et maintenir attitude parfaitement correcte qu'il a suivie vis-à-vis du Cabinet impérial. Quand Wrede aura fait sa communication, V. E. pourra me charger par télégraphe d'exprimer verbalement à Andrassy et à Haymerle sa satisfaction que l'incident soit vidé. A cette occasion je pourrais aussi témoigner à Andrassy regrets président du Conseil de sa retraite, assurant qu'il n'oubliera pas témoignages sympathie qu'il lui a donné dans plus d'une circonstance. Je ferai aussi phrase à Haymerle que je vois à peu près tous les jours et avec lequel je suis dans les meilleurs termes. Pour la communication à faire à Andrassy, président du Conseil pourrait méme envoyer un télég.ramme en clair. En tout cas une démonstration dans les limites voulues me semble indispensable que Ie Gouvernement de Sa Majesté la fasse à Andrassy. J'attends vos ordres.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2403. Berlino, 17 settembre 1879 (per. il 23).
Quelle est en ce moment la vraie situation de l'Europe? Il serait assez difficile de la caractériser avec quelque précision. Le désir de conserver la paix est évidemment partout: l'envie de reprendre les armes n'est nulle part. Les complications sérieuses sont ou ajournées ou se sont évanouies, et cependant il y a de plus d'un còté des malaises intimes que les polémiques de la presse exagèrent sans doute, mais qui n'existent pas moins au fond. Si on se tourne vers l'Angleterre, les massacres à Caboul posent de nouveau le redoutable problème de ses relations avec la Russie dans l'Asie centrale. Si la fortune sourit aujourd'hui à l' Autriche, dans ses progrès dans la péninsule d es Balkans, ses embarras intérieurs lui causent de graves soucis. Des préoccupations analogues existent en France, où la division des partis prépare bien des déceptions à ceux qui travaillent de bonne foi à la consolidation d'une république modérée. La Russie boude sans se recueillir. On ne peut disconvenir qu'il
ne se soit élevé des divergences dans l'exécution du Traité de Berlin. Ces divergences étaient-elles la suite inévitable de quelques stipulations peu précises, qui ne pouvaient tout prévoir et descendre dans tous Ies détails? Ou plutòt n'ont-elles pas été provoquées en partie par la subtile ténacité de cette Puissance, par son travail prémédité et obstiné pour chercher à régagner peu à peu en détail, et en Iassant l'Europe, le terrain qu'elle croit avoir perdu en Orient? Dans tous les cas, elle Iaisse trop voir dans chaque circonstance combien est grande son amertume de n'etre pas sortie du Congrès avec un meilleur succès. Quant à la Turquie, elle ressentira Iongtemps le contre coup de l'ébranlement qui lui a été communiqué par la dernière Iutte. Elle le ressentira non seulement parce qu'elle a subì un amoindrissement considérable de territoire, mais encore parce que les réformes intérieures qui lui sont imposées ne s'a·ccompliront que Ientement, laborieusement et au prix d'efforts, dont sa constitution délabrée n'est peut-etre plus capable.
De toutes Ies Puissances, c'est l'Allemagne qui se trouve dans des conditions relativement meilleures. Mais elle aussi doit veiller l'arme au bras pour se livrer sans trop d'appréhension à l'oeuvre de sa consolidation intérieure. A ce point de vue, l'Empereur Guillaume tient à ménager autant que possible Ies susceptibilités des Etats voisins. Sa présence à Alexandrowo, où il avait été précédé par la mission du Maréchal de Manteuffel, n'avait pas d'autre but. On espérait qu'il en résulterait la fin de cette guerre de piume qui trahissait une profonde irritation entre les deux Pays, et dont l'un rejetait sur l'autre la responsabilité. La polémique des journaux n'a cependant point encore cessé. Elle n'aboutira pas à un conflit, parce que les sentimens personnels des Souverains actuels l'emporteraient sur les rancunes de leurs Chanceliers, sur l'antipathie entre les deux races. Ce n'est pas moins là un grave symptòme pour l'avenir. Si on ne s'explique que par des à peu près (rapport n. 2396) (l) pourquoi le Prince de Bismarck semble faire fi maintenant de ses anciennes préférences pour la Russie, dont l'attitude assurait le succès, soit des armées prussiennes dans la guerre de 1866, soit des armées allemandes .en 1870, on comprend qu'il veuille du moins, d'une part ne. point brusquer la France, et surtout se captiver d'autre part l'Autriche Hongrie. Ce n'est pas seulement pour restituer une visite que le Prince de Bismarck se rend à Vienne. Il est difficile de ne pas y voir une manifestation publique de l'accord qui existe entre les deux Pays, et que d'ici on voudrait rendre de plus en plus intime. On encourage le Cabinet de Vienne à persister dans une alliance qui lui permet, dans une certaine mesure, d'étendre son influence dans la vallée du Danube, et vers l'Archipel. Le Chancelier allemand tient en outre à s'assurer autant que possible sur piace et par lui-méme si, et jusqu'à quel point, il peut avoir confiance dans la direction qui sera imprimée à la politique autrichienne après la retraite du Comte Andrassy. Pour gagner les suffrages de Vienne, le Prince n'hésitera pas à promettre son concours à titre réciproque. En attendant, il a préparé la voie. Dans les questions d'exécution du traité de Berlin, il consulte les convenances autrichiennes. La presse qu'il inspire prend fait et cause à tort et à travers pour tout ce qui touche aux intérets de l'Autriche.
Nous en savons quelque chose. Le Cabinet de Berlin s'efface à Rome, il se montre indifférent à notre égard, en laissant au besoin la parole à la Puissance, dont chez nous il n'est aujourd'hui en quelque sorte que la doublure.
J'ai le sentiment que c'est là une situation passagère, et que la force des choses rapprochera des pays faits pour s'entendre. En attendant, cette situation n'est pas exempte de danger. Nous traversons une phase critique, et nous ne devons rien négliger de tout ce qui tend à nous garantir contre toute surprise. Dans ces conditions ce serait nous endormir dans une fausse sécurité, que de reculer devant les sacrifices nécessaires pour entretenir nos armées sur un pied respectable, et pour subvenir à la défense de nos frontières, nommément vers l'Autriche.
J'ai l'honneur de remercier V. E. du congé de quelques semaines qu'Elle a bien voulu m'accorder par son dernier télégramme (1). Je pars demain, après avoir désigné au Département Impérial des relations extérieures le Chevalier Tosi comme Chargé d'Affaires intérimaire. Je me rends dans la Suisse du Nord pour y prendre des eaux, et suivre un traitement qui m'a été prescrit par le médecin. De là je devrai me rendre en France ou en Angleterre pour des affaires particulières. Au reste, pour le cas où V. E. aurait quelques avis à me communiquer, Elle pourrait me Ie faire parvenir par l'entremise du Chevalier Tosi, que j'aurai soin de prévénir de tout déplacement.
(l) Cfr. n. 199.
(l) Cfr. n. 178.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1131. Vienna, 17 settembre 1879 (per. il 21).
L'imminente arrivo in Vienna del Cancelliere germanico è in questi giorni il soggetto di tutte le conversazioni di quanti qui si occupano di politica in questa morta stagione. È troppo chiaro che il Principe di Bismarck non si è indotto a venire a Vienna unicamente per compiere un atto di alta cortesia verso un Ministro che sta per cessare dalle sue funzioni; e quindi non vi ha persona seria che accetti tale spiegazione, che umcialmente viene data a riguardo di quel fatto, la cui grande rilevanza non può sfuggire a nessuno, e che merita indubbiamente tutta l'attenzione dei Gabinetti esteri. L'ipotesi che a me pare più ammissibile si è che il Principe Bismarck, ritenendo prossimo un conflitto tra la Germania e la Russia intenda stabilire, sotto gli auspici del Ministro cessante, precisi accordi per quella eventualità col successore, e affermare con una solenne dimostrazione il suo fermo volere di mantenere salda quell'alleanza, che da qualche tempo a questa parte, ben si può dire forma la base della politica dei due Imperi. Vi ha in verità chi, volendo vedere più addentro nello spirito del Càncelliere, spinge più oltre le congetture; e ritiene che la guerra colla Russia essendo già cosa a cui egli è risoluto, e che forse non potrebbe intraprendere senza che, almeno in apparenza, l'iniziativa
non ne venisse dalla Germania, ostandovi gli amichevoli sentimenti dell'Imperatore Guglielmo pel suo nipote, vorrebbe darvi occasione provocando un conflitto tra l'Austria e la Russia, dopo avere stretto con quella un patto d'alleanza offensiva e difensiva. In verità io non crederei di spingere tanto oltre le mie supposizioni, ma certo non sarebbe poi difficile, visto il pendio sul quale l'Austria si è posta, di far uscire la Russia dalla riserva in cui si mantiene ancora, e di arrivare così a quel conflitto che non si può negare essere, apparentemente almeno, nei desideri del Principe Bismarck. Non conviene però neppure perdere di vista che generale è, sì in Austria che in Ungheria, il desiderio di pace, e che quindi il successore del Conte Andrassy procederà guardingo, per non porre l'Impero in una situazione che possa metterla a repentaglio. Le mie previsioni sono quindi pel momento pacifiche ma un incidente qualunque può far mutare aspetto alla situazione; ciò tanto più che, a quanto ebbe a assicurare qui il Generale Chanzy, che fu in Vienna pochi giorni or sono, la Russia starebbe facendo straordinari preparativi militari; egli diceva aver constatato la cosa coi suoi occhi, visitando, in questi ultimi tempi, gli arsenali dell'Impero. Ho creduto dover mio ciò accennare all'E. V. sebbene non dubito che precise informazioni al riguardo Le saranno date dal mio collega di Pietroburga.
(l) Non pubblicato.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1133. Vienna, 18 settembre 1879 (per. il 21).
Già ebbi a portare a conoscenza della E. V. che, se non in modo assolutamente officiale in modo però da non lasciare alcun dubbio, S. E. il Barone Haymerle, attuale Ambasciatore Austro-Ungarico presso l'Augusto Nostro Sovrano, è destinato a succedere fra alcuni giorni a S. E. il Conte Andrassy nella carica di Ministro degli Affari Esteri.
Quasi giornalmente io ebbi occasione, in questi ultimi tempi, di conversare col Barone Haymerle, e mi è grato il poter riferire all'E. V. ch'Egli studiossi sempre d'ispirarmi il convincimento che nelle nuove alte funzioni a cui sta per essere chiamato dalla fiducia del Suo Sovrano sull'indicazione del Conte Andrassy, Egli porterà seco il più vivo desiderio di stringere sempre maggiormente le cordiali relazioni fra i due Stati. Tornando anzi meco jeri sera su quest'argomento dicevami l'Austria desiderare più di ogni altra cosa la pace in Europa, e sperare Egli vivamente che il concorso dell'Italia non gli farebbe difetto, anche per la pacificazione degli animi in quegli Stati, ove nel momento presente sembrerebbero volersi svolgere germi di futuri conflitti. Il Barone Haymerle, che ha grandemente studiato l'Italia, e che talvolta in verità giudica le cose nostre un po' troppo quali sappiamo che appajono ad occhi austriaci, mostrasi però meco in questi giorni molto moderato ed anzi amichevole nei suoi apprezzamenti, e non cessa dal dichiararmi che dal canto suo non mancherà mai di procedere nelle sue relazioni coll'Italia con costante amichevole franchezza; speranzoso che altrettanto da parte nostra verrà usato a suo riguardo. Ove quindi l'Ambasciatore, nel diventare primo Ministro, sia per conformare la sua condotta ai sentimenti che oggi esprime, e non vi ha ragione alcuna per dubitarne, il cambiamento che sta per verificarsi in questi giorni al Ministero Imperiale per gli affari esteri, non potrà, in maniera alcuna, riuscir di danno alle relazioni dell'Italia coll'Austria-Ungheria.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1134. Vienna, 18 settembre 1879 (per. il 26).
Ho letto nei giornali essere S. E. il Ministro della Guerra intenzionato di presentare alla Camera, alla sua riapertura, un progetto di legge per provvedere alle spese necessarie per la demolizione di parte delle fortificazioni di Verona, e per la contemporanea costruzione di quelle opere necessarie ad assicurare dalla parte di settentrione la difesa di quell'importante posizione, guarantendoci così in qualsiasi eventualità il libero transito dall'una all'altra sponda dell'Adige.
Da molti anni non ho cessato di propugnare in tutti i modi l'indispensabilità di provvedere alla piazza di Verona, a peggio andare anche colla sua completa demolizione, non ho dunque d'uopo di dire quanto io sia lieto della presa determinazione se i giornali dicono il vero; tengo poi anche ad aggiungere, che il partito a cui si sarebbe appigliato S. E. il Generale Bonelli, stando alla preindicata versione mi pare fra tutti il migliore, e quindi fu da me accolto con viva soddisfazione.
Il momento poi anche per intraprendere quei lavori mi sembra ben scelto; siamo felicemente al presente in cordiali relazioni coll'Impero vicino ed è precisamente in tali contingenze che conviene por mano a provvedere alle possibili eventuali difese. D'altra parte le Camere ed il Paese, non possono a meno di riconoscere la instabilità della situazione politica dell'Europa, l'urgenza quindi di mettersi, quanto più possibile, a riparo d'imprevedute contingenze di sommo pericolo per noi.
Non saprei però dissimulare all'E. V. che il semplice accenno fatto dai giornali agl'intendimenti del R. Governo intorno alla piazza di Verona, ha alquanto commosso l'opinione pubblica in Austria, e preoccupato anche il Governo Imperiale. Ciò nondimeno per le ragioni dette più sopra, nonché essenzialmente per tutte quelle che più volte ebbi occasione di svolgere a voce e per iscritto coi Ministri degli Afiari Esteri e della Guerra succedutisi in questi ultimi anni, sono d'avviso che non dobbiamo preoccuparci soverchiamente dell'impressione che la conoscenza dei nostri intendimenti ebbe a produrre in questo vicino Impero. Al tempo stesso non saprei mai abbastanza rispettosamente raccomandare al R. Governo, d'impiegar la massima scrupolosa cura nell'astenersi dal dare al progetto di legge di cui è caso, qualsiasi carattere ostile all'Austria, ed anche che menomamente accenni a circostanze politiche del momento, che abbiano potuto ispirare gl'intendimenti del R. Governo. Converrà anzi se si vorrà evitare qualsiasi sempre pericolosa tensione nelle relazioni col vicino, che tanto nella relazione che accompagnerà il progetto di legge, quanto nei discorsi che potranno pronunciarsi all'appoggio da gente governativa, la cosa venga presentata come naturale adempimento a suo turno dei lavori di fortificazione contemplati dal piano generale di difesa dello Stato, elaborato da assai tempo, e già approvato dai poteri competenti. Se tutto procederà in questo senso e non si tralascerà in tutti i modi d'ispirar fiducia al Governo Imperiale intorno ai nostri leali intendimenti a suo riguardo, io mi faccio forte di non lasciar fuorviare gli apprezzamenti del Gabinetto di Vienna intorno all'attitudine pacifica ed amichevole, che quello di Roma intende, scrupoloso osservatore dei vigenti trattati, mantenere a suo riguardo. Onde meglio poi riuscire in tale intento, pel quale d'altronde mi sono fin d'ora preparato il terreno, mi riuscirebbe sommamente utile avere una conoscenza un po' esatta di ciò che precisamente il Ministro della Guerra intende fare a Verona ed anche aver comunicazione in antecedenza della relazione che accompagnerà il progetto di legge di cui è caso.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
T. (2) Roma, 19 settembre 1879, ore 14.
Il Principe Wrede è venuto jeri a darmi lettura della comunicazione particolare e confidenziale del Conte Andrassy intorno all'incidente Haymerle. Il Conte Andrassy esordisce colla consueta frase che ora permettendolo lo stato più calmo degl'animi, può parlare di quel fatto ed esprimere al Governo Italiano il suo rincrescimento altrettanto che la sua disapprovazione e respinge qualunque solidarietà del Governo Imperiale con quella pubblicazione, come del pari proclama infondata l'accusa che i materiali che hanno servito alla compilazione di tal scritto siano stati raccolti dal Colonnello Haymerle usando del suo carattere officiale. Fa constare che il Governo Italiano non avendo chiesto spiegazioni di sorta, si sente doppiamente in obbligo di darne. Allude poscia alla lettera mandata al Conte Wimpffen nel 1875 (3) intorno alla questione dei territori italiani tuttora sotto la dominazione Austriaca e rammenta come il compianto Vittorio Emanuele avesse in siffatta occasione assicurato l'Imperatore Francesco Giuseppe che ogni qualvolta fossero insorti incidenti spiacevoli, venissero a lui direttamente riferiti e che li avrebbe personalmente appianati. Tenere perciò che queste espressioni di rincrescimento sieno tosto comunicate al Suo Augusto figlio il Re Umberto che si sa essere animato dalle stesse idee.
Prosegue poscia il Conte Andrassy col dire che ben sa essere il movimento della Italia irredenta la maschera di cui si serve il partito anti dinastico e
repubblicano epperciò riconosce che questa questione costituisce una delle difficoltà interne colle quali il Governo italiano ha maggiormente da contendere. Rende infine omaggio alla lealtà e correttezza di attitudine del Governo del Re verso l'Austria, e fa voti perché questo incidente venga considerato come ultimato e che le relazioni fra i due paesi continuino su quel piede di buona intelligenza che è consona agl'interessi di entrambi. Il principe Wrede conchiudendo la sua lettura mi disse che aveva ordine del Conte Andrassy di offrirmi copia dello scritto in discorso ed io che gli avevo prestato ascolto con aria contegnosa all'estremo, in termini cortesi, ma compassati, lo ringraziai assicurandolo avrei tosto riferito il tenore della sua comunicazione a V. E. Non dubitare che Ella sarebbe assai soddisfatta delle dichiarazioni spontanee del Conte Andrassy dopo le quali parevami potersi ritenere terminato l'increscevole incidente Haymerle. Ma appunto perché esso non doveva avere altro seguito io bramavo non ricevere su ciò alcun documento in iscritto epperciò declinai recisamente la copia of!ertami. Dopo ulteriori ragionamenti amichevoli sulla necessità di mantener cordiali relazioni tra i due paesi ed assicurazioni da parte mia che V. E. aveva dato e darà prova della sua intenzione di impedire qualunque atto capace a turbare sif!atto stato di cose, il principe s'accomiatò insistendo per che di tutto questo fosse tosto informata Sua Maestà, e mi of!erse una seconda volta la copia che di nuovo io rifiutai.
Essendo in possesso dei telegrammi del conte Robilant V. E. giudicherà della opportunità di telegrafare al medesimo, nel senso da lui indicato, in chiaro, o di affidare a me l'incarico di farlo in cifra. Tutto essendo finito in modo dignitosissimo per noi, nel mio umile parere, in vista anche dei negoziati pendenti per la Grecia, non vedrei inconveniente nel telegrafare a Robilant in modo da soddisfare il Conte Andrassy.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)
L. P.RR. Roma, 19 settembre 1879.
Ella conosce quanto il Signor Gambetta si sia interessato e s'interessi al buon esito delle pratiche iniziate costà dal R. Governo, per ottenere dal gabinetto Francese una franca adesione al nostro progetto di soluzione della controversia Ellenica. Durante l'assenza di Lei, Eccellentissimo Signor Generale, i negoziati potevano dirsi sospesi. Si fu perciò che il Signor Ruiz, il quale era qui in Roma a quel momento per affari suoi, ricevette dal Signor Gambetta la preghiera di bene accertare quali fossero le intenzioni nostre, e fino a che punto ci saremmo associati alla Francia, se questa avesse accettata la nostra
proposta di assumere essa la iniziativa presso le altre Potenze. Imperocché il concetto del Signor Gambetta era che. stabilito un accordo intorno alla sostanza del programma che s'intende fare accogliere da tutti, i gabinetti di Versailles e del Quirinale eseguissero poi simultaneamente le entrature a ciò relative, prima presso l'Inghilterra, poi presso la Germania, e finalmente presso l'Austria e la Russia. Questo modus procedendi, benché si scostasse dal nostro primitivo progetto, fu trovato da noi accettabilissimo, poiché, mentre da un lato pareva soddisfare appieno una esigenza Francese, offriva a noi il vantaggio di veder entrare la questione in una via pratica, e impegnava officialmente la Francia a sostenerci.
Ove non avessi avuto una quantità straordinaria di affari sulle braccia, Le avrei dato conto più presto çii quanto precede, ed intanto vivevo nella speranza che il Signor Waddington, influenzato dal Signor Gambetta, avrebbe finalmente rotto gl'indugi e ci avrebbe fatto rivolgere una comunicazione nel senso indicato, alla quale noi avremmo tosto aderito.
Ma invece di ciò jeri l'Incaricato d'Affari di Francia è venuto a darmi lettura di un dispaccio del suo Governo, di cui unisco un riassunto che parmi fedelissimo, ed Ella scorgerà, quanto lungi esso sia da ciò che ci credevamo in diritto di aspettare. Io considero il dispaccio in discorso come l'espressione pura e semplice di «une fin de non recevoir » che il Signor Waddington intende darci, non ostante molte frasi platoniche.
In presenza di questo vero contrattempo, io proprio non so, Eccellentissimo Signor Generale, a qual partito appigliarmi. Ricorro immediatamente a Lei esponendole i fatti e dopo che l'E. V. abbia conferito col Signor Gambetta e che m'abbia rischiarato alquanto sulla situazione vera delle cose, potrò decidere la risposta che converrà trasmettere all'E. V. in seguito alla comunicazione di cui si tratta.
Nelle mie lunghe conversazioni col Signor Ruiz, gli ho spiegato a sazietà, che tutte quante le idee da noi poste avanti intorno alle guarentigie o compensi da escogitarsi in favore degli albanesi, non doveano essere interpretate che come altrettanti punti di partenza, per giungere a trovare poi una formola adatta a facilitare il passaggio di Janina alla Grecia, senza produr quelle complicazioni che l'Italia a buon diritto paventa. Epperciò, lo ripeto, alle condizioni suesposte, che il Signor Ruiz riferivami come il desideratum del Signor Gambetta, noi siam pronti a entrare in campo e a presentare! all'Europa a braccetto colla Francia. Per contro, alle condizioni espresse dal Signor Waddington, noi consideriamo di certo il nostro progetto come caduto nell'acqua.
Aspetto con impazienza una risposta da V. E. Ma intanto non le posso dissimulare la penosa impressione che su di noi fece il dispaccio del Signor Waddington. Il nostro desiderio di camminar di concerto colla Francia sulla questione ellenica, è sempre lo stesso. Però, non giova dissimularlo, dopo n modo in cui è stato compromesso, nell'anno che vien di trascorrere, un pacifico scioglimento dei problemi pendenti in Epiro, l'annessione di Janina senza che nulla venga fatto per tranquillare gl'animi nelle provincie che fronteggiano il nostro litorale Adriatico, ci spaventa.
Non ho neppur tempo di rileggere questa lettera. Ne perdoni adunque le imperfezioni ...
ALLEGATO
WADDINGTON A ROQUETTE
RIASSUNTO 11 settembre 1879.
Lo informa di una conversazione avuta coll'Ambasciatore d'Italia sulla questione ellenica. Il Generale Cialdini avrebbe nuovamente assicurato il Signor Waddington che l'Italia era risoluta a secondare i suoi sforzi per facilitare un'equa soluzione della questione, ed avrebbe insistito sulla convenienza di ottenere alcune garanzie in favore della nazionalità albanese. Waddington dopo aver ascoltato col più vivo interesse il Generale Cialdini lo assicurava a sua volta della importanza ch'egli annetteva alla cooperazione del Governo Italiano e mostravasi lieto di poter constatare che il modo di vedere del Signor Cairoli circa il mantenimento della pace generale in Oriente corrispondeva pienamente al proprio. Entrando poi ad esaminare la proposta particolare relativa all'Albania, Waddington non nascose al suo interlocutore come quella combinazione fosse di natura a sollevare molte obiezioni per parte delle Potenze alla cui approvazione dovrebbe essere sottoposta. Non avere l'Albania esistenza internazionale né la posizione di un Principato tributario come l'Egitto, e neppure quella di una provincia privilegiata come Creta od il Libano. L'Europa non riconoscere all'Albania una personalità propria e non potergliela attribuire senza ledere la sovranità della Porta, a meno che questa Potenza non prendesse l'iniziativa di simile proposta. La Francia che ha preso l'iniziativa della soluzione della quistione dei confini greco-turchi, non potrebbe mettere avanti un nuovo progetto di discussione, senza correre rischio di ritardare la soluzione della questione. Invece per parte dell'Italia questa proposta sarebbe considerata al tutto naturale e la Francia sarebbe disposta ad appoggiarla, rendendosi essa pienamente conto degli interessi che ha l'Italia in quelle contrade, tra i quali principalissimo quello di impedire che un paese situato in prossimità delle sue coste sia dominato da influenze ostili. Waddington è però di opinione che molte circostanze allontaneranno per molto tempo ancora le eventualità che preoccupano il Governo Italiano. Waddington avrebbe accennato ancora ad un altro inconveniente dell'autonomia albanese. La strada ferrata che mette in diretta comunicazione Salonicco con l'Europa, e che rappresenta un interesse di primo ordine, passa in parte sul territorio albanese. Potrebbe l'Albania offrire sufficienti guarentigie quali offre oggi la Turchia? Porre le chiavi di una comunicazione così importante fra le mani di una popolazione la cui organizzazione economica e sociale lascia molto a desiderare, ed il cui avvenire è molto incerto, non sarebbe forse un sacrificare interessi reali ed importanti a desiderii e vaghe aspirazioni?
Il Ministro degli Affari Esteri conchiude la sua nota: Sembrargli prematuro nel momento attuale di sottomettere alle Potenze una formola precisa che corrisponda alle preoccupazioni che formarono oggetto dello scambio di idee fra i due Governi, ritenere però che il prossimo regolamento della quistione greca sia per fornire al Gabinetto di Roma una occasione favorevole di presentare all'Europa una proposta conforme ai propri desiderii. La cessione di Janina alla Grecia sarebbe il punto di partenza razionale di una domanda di questa natura, ed il Governo italiano che ha sostenuto la nostra rivendicazione e contribuito al processo comune potrà contare sul sincero appoggio della Francia. In questo senso l'Incaricato d'Affari di Francia era autorizzato a spiegarsi amichevolmente col Gabinetto di Roma.
(l) Da Carte Cialdini.
IL CONSOLE A FIUME, REVEST, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 102. Fiume, 19 settembre 1879.
Un bataillon part aujourd'hui pour la Dalmatie. C'est une conviction ici que l'Autriche doit pousser jusqu'à Salonique: on dit aussi, ou on espère que l'Italie a fait alliance avec le Gouvernement autrichien.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 539. Roma, 20 settembre 1879, ore 18.
En réponse au télégramme (l) que je lui ai envoyé au sujet de la com
munication Wrede, S. E. le président du conseil m'envoie (2) la dépéche sui
vante:
« Rifiutandosi di ricevere copia della comunicazione Wrede, Ella ha perfettamente interpretato il mio pensiero. A lei non è sfuggito che non avremmo potuto lasciar passare senza osservazione la sconvenienza di portare sul campo diplomatico delle questioni di natura esclusivamente interna, e di fare intervenire quasi un'avvertenza all'attuale suo degno Figlio la memoria sacra di Vittorio Emanuele, grande anche per lo scrupoloso rispetto delle forme costituzionali e delle manifestazioni del sentimento nazionale che si pronunziò spesso e specialmente con tanta importanza nell'ultimo anno del suo glorioso regno quando ebbero luogo le feste per la battaglia di Legnano. Non ci sarebbe stato possibile di subire in silenzio le dichiarazioni scritte e lasciateci in deposito dal governo austriaco, come ha fatto Visconti Venosta, al quale il paese, se avesse saputo ciò, non avrebbe perdonato, benché ricompensato dal viaggio imperiale.
Ella dunque potrà autorizzare in mio nome l'ambasciatore a Vienna di tenere l'attitudine degna che egli stesso suggerisce, limitandosi a dichiarazioni di cortesia verso il Conte Andrassy e mantenendo coll'Austria dei rapporti estremamente corretti. Questo basta, anche perché abbiamo riconosciuto la saggezza del consiglio di S. E. il Conte di Robilant di non mostrarci dupes dans l'ajjaire Haymerle >>.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (3)
D. 713. Roma, 20 settembre 1879.
Il Governo del Re ebbe, non ha guarì, a prendere in serio esame la questione di Assab, un tempo agitata e quindi abbandonata; e rilevatane, dopo matura ponderazione, tutta la importanza, non sarebbe alieno dall'addivenire alla determinazione di scioglierla nello interesse della navigazione e del commercio italiano, ricorrendo ad un atto solenne, alla presa cioè di possesso ufficiale del territorio summentovato.
Nel compiere tale atto il Governo di Sua Maestà è convinto di mantenersi nei giusti confini dei suoi diritti. Ma, ciò non pertanto, non esita a riconoscere come alcune Potenze potrebbero, per avventura, presumere che da siffatta presa di possesso abbia a derivare una qualche lesione ai loro interessi.
l S -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
L'Inghilterra, forse più di ogni altra nazione, potrebbe allarmarsi e suscitare imbarazzi. Egli è perciò che il Governo di Sua Maestà gradirebbe conoscere l'autorevole opinione di V. E. da cui aspetterebbe poi, a suo tempo, una azione altrettanto illuminata che efficace per paralizzare presso il Gabinetto di San Giacomo qualsiasi tentativo tendente ad osteggiare la risoluzione da noi adottata.
Il Comandante de Amezaga, incaricato di rimettere alla E. V. il presente dispaccio a cui vanno annesse due memorie da lui redatte relativamente ad Assab (1), che egli ha testé visitato, si reca a Londra allo scopo di fornirle a voce tutte quelle informazioni che Ella potrà desiderare intorno alla contemplata spedizione. Sarò poi sommamente grato a V. E. se per mezzo dello stesso Comandante Amezaga si compiacerà inviarmi un rapporto contenente gli apprezzamenti e giudizi che Ella porta, dal punto di vista delle nostre relazioni internazionali, sulle conseguenze della occupazione di cui si tratta.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 815. Roma, 20 settembre 1879.
Son ben grato a V. E. delle notizie fornite col Rapporto n. 1126 del 4 corrente (2) circa la attitudine assunta dal Governo austro-ungarico rispetto alle popolazioni della parte occidentale della penisola balcanica.
I due rapporti dei RR. Consoli a Janina e a Scutari Le furono comunicati appunto perché V. E. aveva parecchie volte espresso l'opinione che taluno dei nostri ufficiali consolari in quella penisola facesse prova di soverchio zelo nel segnalare la propaganda dell'Austria nelle stesse provincie. Ora le informazioni dei predetti R. Consoli trovandosi avvalorate da quanto V. E. riferisce nel citato rapporto, il Ministero, senza revocare quelle strette norme di circospezione che formano la base delle istruzioni ai nostri Agenti, massime nella penisola dei Balcani, s'asterrà dal richiamare l'attenzione dei medesimi, siccome aveva intenzione di fare credendo esagerate le loro esposizioni, sulla necessità di usare speciali cautele nel raccogliere i rumori posti in giro sulle mene dell'Austria, visto eh~ l'E. V. ne ammette l'esistenza.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI
T. 1250. Vienna, 21 settembre 1879, ore 14,10 (per. ore 16,45).
Je me conformerai avec la mesure voulue aux instructions contenues dans le télégramme du président du Conseil, qui m'a été communiqué (3). Je crois
indlspensable que Sa Majesté soit mise au courant de tout cet incident pour qu'Elle puisse conformer son langage avec Haymerle aux vues de son Gouvernement, car je ne doute pas qu'il cherchera pour le moins à lui donner lecture de la lettre à Wrede (1). Il est donc évident pour moi qu'en cet état de choses toute démarche directe auprès de Haymerle par rapport à notre projet sur question grecque n'est plus possible, et que mème nous devons renoncer à toute initiative à ce sujet sous quelque forme que ce soit.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI
T. 544. Roma, 21 settembre 1879, ore 22,45 (2).
Le comte Corti se dit en misure de confirmer que l'Angleterre et l'Autriche sont convenues de marcher d'accord dans l'affaire grecque. On est entendu entre autres choses de n'employer dans aucun cas la coercition envers la Sublime Porte. Cette entente n'irait pas encore toutefois jusqu'à un accord positif sur la ligne à soutenir; on veut attendre de voir le développement ultérieur des négociations directes pour se fixer là dessus.
Une pareille entente n'est certes pas de nature à promettre beaucoup de succès à l'exécution du protocole XIII exigée par la France. C'est pourquoi l'adhésion de celle-ci à notre projet aurait été fort utile.
(Solo per Parigi) Mais d'après le Comte de Robilant toute initiative mème indirecte de notre part serait fièrement repoussée par l'Autriche.
(Solo per Vienna) Mais dans la situation qui prévaut, je crois comme V. E. qu'une initiative de notre part mème partagée par la France serait dangereuse. Cependant cette question grecque qui est secondaire pour les autres puissances, met en jeu un intérèt italien bien important qu'il ne faut pas perdre de vue.
Le comte Corti annonce aussi (3) qu'on lui rapporte d'une source éminemment confidentielle que les autrichiens se trouveraient dans une mauvaise position dans la province de Novi Bazar. Ils auraient devant eux un faible corps de troupes turques, et derrière eux 10.000 hommes armés de la ligue albanaise ayant des intentions hostiles. On soupçonne les albanais d'agir d'accord avec le Gouvernement turc.
Par le moyen du chevalier Salvini qui part de Vérone le 26, j'adresserai à
V. E. une expédition confidentielle.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)
L. P.R. Roma, 21 settembre 1879.
L'antecedente mia lettera (2) le avrà spiegato l'arcano ed ora comprenderà come la comunicazione in iscritto che venne a leggcrmi il Signor Roquette da parte del Signor Waddington sugli affari di Grecia, sia stata consentanea si colle dichiarazioni fatte a V. E. dal primo Ministro della Repubblica Francese, ma ben diversa da quanto il Signor Gambetta credeva, dopo una conversazione che ho ragione di credere il Presidente dell'Assemblea ebbe in realtà, col precitato Ministro.
Il mio progetto era audace, lo confesso. Ma molte cose buone lo sono a questo mondo e massime in politica.
E poi mi serviva di incoraggiamento la favorevole accoglienza che vi fecero la E. V. ed il Signor Gambetta. Questi da quanto mi disse ripetutamente il Signor Ruiz, era proprio infervorato del successo della mia proposta.
Da ultimo il Generale Robilant, nel quale ho molta fiducia, e il cui apprezzamento era fra i più interessanti a conoscersi come V. E. ben comprende, era del pari favorevolissimo alla mia soluzione. Il solo recisamente contrario era il Generale Menabrea. Ma ciò si capisce. Caldissimo fautore del progetto Tornielli, che patrocinò presso gli uomini di Stato Inglesi, egli non poteva far buon viso al miu.
Così mi accinsi coraggiosamente all'opera, non dissimulandomi le difficoltà ma dicendomi: Audaces fortuna juvat! Ma oggi, lo confesso, mi sento oltremodo abbattuto. Scorgo un tal mal volere nel Ministero degli Esteri di Francia, che, qualora il Signor Gambetta riuscisse pur anche a far trionfare la nostra proposta, son certo che la esecuzione ne sarebbe sì fiacca che nuocerebbe al buon esito della impresa anzi che giovargli. E' impossibile di leggere, mi permetta la parola, maggiori corbellerie di quelle che il signor De Courcel ha spifferato a Marochetti e che questi ha riferito in un suo dispaccio (3). durante l'assenza di V. E. Raccomando particolarmente a V. E. il passo che Marochetti ha cura di accennare essere la testuale espressione delle idee di quel profondo diplomatico Francese e in cui dice: « J'aimerais mieux qu'il y en ait des luttes sanglantes! La situation serait mieux définie; il y aurait alors un état de choses plus tavorable! ».
Questo passo a mio avviso vale un Perù, e spero per l'Europa che il Signor De Courcel non venga alla somma del potere.
Ma lascio le celie, chè Le assicuro ho ben poca volontà di scherzare. Io non so veramente a qual partito appigliarmi. Ella troverà nella serie dei documenti riservatissimi di questa pratica, un dispaccio di Robilant, in cui è detto che se per poco si scorge la mano nostra in questo affare, l'Austria rifiuterebbe qualunque accordo. Or bene, io credo, che l'unico modo di far avaler la pilule all'Austria dato il caso che, secondo le idee di Gambetta, la Francia e l'Italia si presentassero unite all'Europa colla nuova soluzione del problema turco-ellenico, sarebbe
che il Governo Francese strenuamente e con calore difendesse tale soluzione, come cosa sua propria e come rimedio (siccome credo in verità esso sia) alla spinosa questione di Janina. Ma è egli possibile sperare tal cosa? Francamente non lo credo.
Dunque che fare?
Il Presidente del Consiglio sarà di ritorno da Belgirate alla fine del mese, ed egli deciderà. Ma fin d'ora debbo dire che io non so se, non astante il suo e mio filellenismo se nonostante i legami che lo vincolano al trattato di Berlino, cl potremo accingere «de gaieté de coeur 1> ad assecondare l'applicazione pura e semplice del protocollo XIII, senza una qualche speciale guarentigia per noi, dopo il modo in cui la questione albanese è stata messa sul tappeto, da un anno a questa parte.
L'agitazione epirota non fu creata da noi; però essa oggi esiste, e oltre al dovere che abbiamo di difendere colà gli interessi italiani, v'ha anche la necessità di difenderci dagli attacchi che su di noi farebbe piovere Depretis se non vl provvedessimo.
In simile stato di cose premetto che amerei avere anzitutto l'autorevole parere di V. E. Fatta questa dichiarazione, dirò che, secondo me, bisogna sentire ciò che Gambetta vuole, e quindi vedere ciò che realmente puote. Non sarà se non dopo che questi due punti saranno ben posti in sodo, che, a nostra volta, potremo prendere una risoluzione. A questo riguardo legga V. E. la mia ultima lettera al Generale Menabrea (1), che va unita alla serie da me oggi speditale.
Io in verità mi chieggo, se in un momento come questo, in cui l'aggruppamento eventuale delle potenze per un avvenire che è vagamente in prospettiva, ma di cui non si saprebbe ben precisare la scadenza e lo sviluppo, mi chieggo, dico, se non sarebbe molto preferibile per noi, di tenerci in un riserbo altrettanto corretto che assoluto, che ci lasci piena libertà di azione per il giorno, probabilmente non lontano, in cui, da più di un lato, ci potrebbero venire delle offerte.
Scusi Eccellentissimo Signor Generale la fretta colla quale ho dovuto scrivere questa lettera...
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1255. Bucarest, 22 settembre 1879, ore 17,50 (per. ore 23,15).
Boerescu a essayé de faire comprendre au Parlement que le Gouvernement italien pourrait procéder à l'acte de reconnaissance si les Chambres de révision, réservant toute question d'application, se borneraient à remplacer l'art. 7 de la constitution par des dispositions reproduisant les principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. Cette solution n'a malheureusement rencontré aucune faveur dans le Parlement. Boerescu présentera demain un projet de loi qui ne s'éloigne par beaucoup du projet que V. E. m'a transmis par sa dépeche
n. 264 (2). Dans ce nouveau projet, les listes seraient déguisées sous la déno
mination de qualités. En attendant, la France, l'Allemagne et l'Angleterre ne se contenteraient plus de l'insertion pure et simple dans la constitution des principes sanctionnés par l'art. 44. Ces trois Cabinets exigeraient que simultanément à cette insertion les juifs, nés en Roumanie, fussent émancipés par catégories. La solution indiquée par ces trois Puissances, ainsi que celle indiquée par nous s'éloignent donc dans une mesure égale du projet que Boerescu va soumettre aux Chambres.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI AL MINISTRO DESTINATO AD ATENE, CURTOPASSI (l)
L. P. Roma, 23 settembre 1879.
Vengo ora a sciogliere la promessa fatta, e a dirti definitivamente quale sarà il tuo linguaggio a Atene, ove sarai certo assalito di domande. Invece di darti istruzioni in via ufficiale. reputo miglior partito di comunicartele sotto forma di lettera privata. La lettura dell'incartamento riservato ti spiegherà per filo e per segno quale sarebbe la linea di condotta che noi avremmo voluto far adottare dalla Francia nella questione ellenica; e dall'ultimo rapporto del Generale Cialdini (2) in detto incartamento vedrai ciò che Waddington solo sarebbe disposto a fare, ma questo, nello stato delicato delle nostre relazioni coll'Austria, è del tutto impraticabile.
In tale situazione io avevo, come sai, pensato a fare delle aperture franche e leali ad Haymerle. Ricordi il telegramma che in senso sift'atto spedii al Conte di Robilant, il quale era per lunga esperienza poco proclive a entrare in quello ordine d'idee. Nel frattempo, però, sopravvenne un incidente che ignori. Wrede ebbe incarico di darmi lettura della famosa lettera di Andrassy sull'incidente del Colonnello Haymerle. Del resto tu eri qui quando il Conte di Robilant me l'annunciò. In quella lettera sotto il dolce non mancava l'agro. Si traeva novellamente in campo quanto aveva formato l'argomento della lettera a Wimpffen, anni sono. Si citò la promessa attribuita in quell'occasione al compianto Vittorio Emanuele, e si espresse infine la certezza che Sua Maestà il Re Umberto deve dividere le opinioni del suo augusto genitore.
Naturalmente mi rifiutai in modo categorico a ricevere copia di tal scritto. Ma il Presidente del Consiglio fu molto irritato di tutto questo. A mio avviso, forse più del necessario. Laonde invece di telegrafare al Conte di Robllant di ringraziare il Conte Andrassy per l'ammenda onorevole che egli spontaneamente faceva, in seguito alla villanata commessa nel lasciar stampare in una rivista officiosa un libello come le Italicae res, e di dire (siccome il Conte di Robilant consigliava) anche qualche parola cortese all'indirizzo dell'ex-Ambasciatore Haymerle, il quale afferma di voler serbare buone relazioni con noi, l'Onorevole Cairoli mi ordinò di autorizzare il nostro Ambasciatore a Vienna a restringersi nei limiti della più fredda cortesia, volendo noi bensì mantenere rapporti
corretti coll'Austria, ma nulla più. Nell'obbedire ho però raccomandato al Conte di Robilant la necessaria prudenza, appunto per non rompermi affatto le uova nel paniere, e !asciarmi ancora una porta aperta per quelle tali spiegazioni franche e leali che sai. Ma il Conte di Robilant, che sempre poca fede aveva prestato a questo sistema, ora lo sconsiglia completamente. Io non ho però perduto ogni speranza: al ritorno del Presidente da Belgirate, vedrò se, passato il primo momento d'ira per la comminazione Andrassy, non sarà possibile piegarlo a più miti propositi. Ma nel fondo ho ben poca fiducia di riuscire.
In queste condizioni, cosa faremo per la questione ellenica? Francamente non lo so, e preferisco lasciar interamente al Presidente del Consiglio la cura di sciogliere l'arduo problema. La mia opinione è che Cairoli sosterrà sempre il protocollo XIII, e farà bene. Ma capirai che, tra n·sostenerlo con l'ardore che si sarebbe spiegato quando si fosse sentito di aver davanti a sé una nazione come la Francia, impegnata a far trionfare una soluzione che provvedeva alla tutela di un vero interesse italiano, e il sostenerlo per puro e semplice «acquit de conscience », corre grande la differenza. Del resto, purtroppo pei poveri Greci, la loro causa parmi prendere una ben brutta piega. Dalle notizie che Corti manda da Costantinopoli, l'accordo tra l'Austria e l'Inghilterra su di ciò pare fuor di dubbio, ed è chiaro che questa intesa sarà tutta a sfavore dei Greci. Che mai potrà fare tutta sola la Francia, e mettiamoci pure anche l'Italia la quale però, se non si provvede in qualche modo a certe questioni, sarà pur sempre costretta a far le sue riserve?
Siccome però da cosa nasce sempre cosa, e che i negoziati a Parigi non sono ancor chiusi, che Gambetta è interessato a far valere la soluzione da noi caldeggiata, che Waddington pare in ogni caso convinto aver la condotta equivoca del Gabinetto Depretis -Tornielli risvegliato in Epiro un vero pericolo per noi, e che infine non reputo ancora del tutto impossibile un'amichevole spiegazione con l'Austria, così qualche adito a un fine che concilii le schiette simpatie dell'attuale Gabinetto per la Grecia cogli interessi dell'Italia, è tuttavia aperto, Ma quanto frale è la probabilità che così succeda!
Dopo questa breve, ma credo chiara esposizione, mi rimane a dirti quali dovranno essere Ie norme del tuo contegno a Atene. I principi generali delle opinioni dell'attuale Gabinetto intorno alla questione ellenica sono stati ampiamente svolti nel dispaccio rivolto dal Presidente del Consiglio al Generale Menabrea il 31 luglio scorso (1).
La presenza al potere dell'Onorevole Cairoli e del Conte Corti a Costantinopoli devono essere agli occhi dei Greci un'arra sicura che la nostra azione sarà sempre conforme a quella disinteressata e sincera amicizia che in modo unanime la nazione italiana prova per loro. Gli infelici Greci non han colpa se la soluzione da essi ambita, per malizia o cecità altrui, è diventata, o potrebbe diventare, in certe condizioni, pericolosa per l'Italia. Il tuo linguaggio dovrà dunque essere amichevole sempre, e dovrà essere tua cura di mantenere e accrescere la fiducia del Gabinetto di Atene nel Governo del Re, e di serbare alla nostra influenza costà il posto che le compete.
Sopra un punto, non dubito, verrai insistentemente interrogato. Vale a dire
sulle istruzioni che verranno date al Conte Corti, e perché desse non gli furono finora impartite. A domanda siffatta però non dovrai essere imbarazzato a rispondere. Anzitutto al Conte Corti venne comunicato in ispecial modo il dispaccio precitato del 31 luglio, il quale può essere tenuto come la profes· sione di fede del presente Ministero italiano nella vertenza ellenica. Edotto di ciò il Conte Corti, quale propugnatore dei diritti della Grecia al Congresso di Berlino, ha meno d'un altro bisogno di ricevere ulteriori indicazioni sulla linea di condotta, che è tracciata al R. Governo, dall'attitudine che ha serbato il Congresso medesimo. Ma oltre a queste ragioni, potrai addurre, che noi crediamo nell'interesse istesso della Grecia che l'istante d'inviare nuove e speciali istruzioni al nostro rappresentante a Costantinopoli verrà soltanto quando, esauriti i negoziati diversi, se non approdano ad alcun soddisfacente risultato, dovrà essere posta in campo la mediazione delle Potenze.
Dovrà allora per forza seguirne uno scambio d'idee e sarà a tale momento, in cui i varii Gabinetti dovranno accentuare il loro contegno, che il Governo del Re non mancherà di fare ciò che gli verrà dettato altrettanto dai suoi doveri che dalle circostanze. Mantenendoti su questo terreno non potrai che avere la approvazione del R. Ministero e dell'affezionatissimo tuo amico.
(l) Cfr. n. 62.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 425. Pietroburgo, 23 settembre 1879 (per. il 29).
Mi pregio di segnar ricevuta del dispaccio confidenziale di questa serie n. 438 del 2 settembre corrente (l), col quale l'E. V. m'informa di quanto Le scrisse il
R. Incaricato d'Affari in Atene intorno ai suggerimenti che Lord Dufferin avrebbe dato al Governo Inglese perché questi adottasse un'attitudine più benevola verso la Grecia rispetto alle pretese di quest'ultima Potenza sulla città di Janina. L'E. V. nel parteciparmi questa notizia mi chiede qualche schiarimento che valga a verificar la.
L'Ambasciatore di S. M. Britannica a Pietroburgo è ora in congedo, e mi riesce impossibile di avere da lui stesso una cognizione esatta ed autentica dei suggerimenti ch'egli sarebbe stato in caso di dare al proprio Governo su questo argomento.
Non posso affermare per conseguenza se questi suggerimenti furono realmente dati. Bensì posso presumere che il Conte di Beaconsfield, anche senza questi consigli, abbia potuto comprendere come ad un'epoca più o meno vicina, in presenza dello irremediabile e progressivo decadimento dell'elemento turco in Oriente, l'elemento ellenico può essere contrapposto, con qualche utilità al punto di vista del Governo Inglese, alla crescente e fatale espansione dell'elemento slavo, e che perciò si sia risolto a cooperare con maggiore efficacia all'aumento ed alla estensione della Grecia (2).
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
R. 1622. Terapia, 23 settembre 1879 (per. il 30).
L'ultimo mio rapporto sui negoziati turco-ellenici fu quello del 16 corrente
n. 1614 (2). Nessun progresso hanno essi fatto nell'intervallo. In seguito agli ordini ricevuti dal loro governo i plenipotenziari ellenici hanno deciso di respingere la dichiarazione proposta da Safvet pascià all'ultima conferenza e di metterne innanzi un'altra per la quale si farebbe semplicemente constar~ che i negoziati avranno ad avere per base la discussione del XIII protocollo del congresso di Berlino. L'ambasciatore di Francia ha comunicato questo progetto di dichiarazione in modo privato a Safvet pascià raccomandandogliene caldamente la accettazione. Sua Altezza non si mostrò tuttavia disposto ad aderirvi senza farvi alcune modificazioni. Ed i plenipotenziari ellenici dal loro canto insistono sopra la loro dichiarazione e lasciano intendere che della accettazione pura e semplice di essa fanno condizione sine qua non della continuazione dei negoziati diretti. E frattanto non è fissato il giorno della prossima riunione chè, siccome già ebbi l'onore di riferire all'E. V., i plenipotenziari ellenici si riservarono di fare conoscere alla Sublime Porta quando sarebbero preparati, né essi dimostrano alcuna premura in proposito. La ragione del presente indugio dal loro canto sarebbe l'aspettazione che altri rappresentanti delle potenze ricevano dai rispettivi governi l'istruzione di sostenere il controprogetto di dichiarazione ellenica. Né questi indugi tornano sgraditi alla Sublime Porta la quale li crede vantaggiosi ai suoi interessi. Ho l'onore di segnare ricevuta alla E. V. del dispaccio ministeriale delli 11 settembre relativo alle spiegazioni scambiate col Signor Boeresco (2).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA
T. 550. Roma, 24 settembre 1879, ore 14.
Les informations que vous me donnez (3) sur la tournure peu satisfaisante que prend dans les chambres de révision la question israélite, reveillent en nous un sentiment pénible. Je ne puis pas vous cacher aussi qu'en suggérant de remplacer l'art. 7 de la constitution par des dispositions conformes aux principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin, nous avions bien recommandé, dans l'intérét méme de la Roumani:e, de ne pas mettre en avant le nom du Gouvernement du Roi et d'agir camme si l'initiative d'une pareille solution, qui à nos yeux pourrait paraitre suffisante, était l'oeuvre du Cabinet de Bucarest.
Je regrette que cette recommandation n'ait pas été suivie.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 553. Roma, 24 settembre 1879, ore 18,25.
Chargé d'affaires d'Angleterre est venu me donner communication d'un nouveau projet de décret qui d'accord avec les Puissances intéressées serait publié par le Vice Roi d'Egypte pour régler le versement de l'emprunt Rothschild et m'a invité à déclarer si le Gouvernement italien y aurait donné son adhésion.
Mù. par le désir de mettre un terme aux difficultés qui jusqu'ici ont entravé la conclusion d'un accord sur une question si importante, j'ai signifié, après mure considération, au chargé d'affaires britannique l'acceptation de l'Italie en exprimant toutefois dans une communication par écrit que nous interprétions le texte de ce projet comme garantissant les droits légitimement acquis et que le résidu de l'emprunt sera exclusivement affecté au payement de la dette flottante. Le Cabinet de Vienne, d'aprés ce que m'a dit représentant autrichien, aurait aussi accepté e n termes analogues (l).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI
T. 554. Roma, 24 settembre 1879, ore 23,45 (2).
Chargé d'affaires de France est venu me lire un télégramme circulaire dans lequel M. Waddington dit que les délibérations préliminaires entre les commissaires grecs et tures n'ayant abouti jusqu'à présent à aucune conclusion satisfaisante, il serait temps pour les Puissances de s'arreter sur un point tle départ à présenter à l'acceptation de la Porte.
Les commissaires grecs ont proposé de formuler comme il suit le résultat de ces délibérations préliminaires. «Le but des négociations actuelles étant de faciliter à la Grèce et à la Turquie une entente désirée par l'Europe à BerUn sur une rectification de frontière de stabilité et de sécurité réciproques, les deux parties sont d'accord pour accepter comme point de départ et comme base de discussion, le protocole XIII>>.
M. Waddington déclare que quoique ceci puisse étre très-avantageux pour la Turquie, Safvet pacha est peu disposé à l'accepter. En pareil état de choses
(!) Lo stesso telegramma venne trasmesso a Vienna il 26 settembre col n. 559. Al Cairo, venne trasmesso il 25 sottembre col n. 558 ad eccezione dell'ultima frase e con la seguente aggiuntu: «Vous etes donc autorisé à adhérer, au nom du Gouvernement du Rol au décret Khedivial aussitòt qu'il vous sera officiellement communiqué par le ministre des affaires étrangères, si toutefois ce décret est conforme au projet anglais. Je vous envoie copie de ce projet, ausst que de la réponse que nous avons faite au chargé d'affaires britannique ».
le Gouvernement français attache beaucoup de prix à faire recommander à Constantinople l'adoption de ce programme et s'adresse dans ce but aux Puissances signataires du traité de Berlin.
Veuillez me télégraphier quel accueil a été fait à cette démarche par le Cabinet auprès du quel vous-étes aocrédité 0).
(2) A Berlino il telegramma venne inviato alle 9,30 del 25 settembre.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2406. Berlino, 24 settembre 1879.
Stante la mancanza assoluta d'informazioni autorevoli sul convegno che aveva luogo in Vienna fra il Principe di Bismarck ed il Conte Andrassy, non era il caso di riferire a V. E. le molteplici congetture che si andavano facendo qui su tale argomento.
La stampa tedesca, come quella di Austria-Ungheria, le ha ormai esaurite, mostrandosi soltanto concorde nell'affermare l'importanza del fatto, e la guarentigia che l'accordo dei due Imperi offre contro lo svolgimento in Oriente di una politica russa che renderebbe illusorie le disposizioni del trattato di Berlino. Qui però, più che in Austria, s'insiste nel dire che sarebbe intempestivo e superfluo un trattato offensivo e difensivo scritto.
Dalle conversazioni che ebbi, rilevo il malcontento naturale e VlVlSSlmo della Russia, il plauso dell'Inghilterra disposta a seguire il Principe di Bismarck nella via che egli addita, ed una certa inquietudine che a Parigi o a Roma il Gabinetto di San Pietroburgo possa trovare ascolto per combinazioni che metterebbero a repentaglio la pace. Una tale situazione è certamente delicata per il Governo del Re, che verrà fatto segno di sospetti da coloro cui giova intorbidare le relazioni amichevoli con altri Stati, e sovrattutto con la Germania. Uno di questi giornali accennando alla situazione politica che si spiega in Europa, dopoché all'alleanza dei tre Imperi succede quella più intima fra due di essi, osservava che in siffatto nuovo aggruppamento di interessi non appariva chiaramente quale sarebbe per essere la posizione dell'Italia.
V. E. sa che il Gabinetto di Berlino non riconosce come suo organo ufficioso che il solo periodico settimanale la Provinzial Correspondenz. Mi affretto a trasmettere qui unito il numero che uscì oggi di siffatto foglio, un articolo del quale è dedicato alla visita del Principe di Bismarck a Vienna.
La Provinzial Correspondenz ne constata l'importanza e fa sue le spiegazioni fornite dai giornali di Vienna, riferendo ciò che scrisse la ufficiale Wiener Zeitung ed i commenti di altro organo autorevole di Vienna. Aggiunge soltanto per conto suo, «essere un fatto di alta importanza quello che questa volta, a differenza di quanto accadde in tutti gli altri casi consimili, l'Europa intiera sembra convinta dell'importanza pacifica e dell'efficacia dei negoziati».
La versione officiosa, la parola d'ordine, è qui di presentare il convegno di Vienna e l'alleanza dei due Imperi come una garanzia di pace, spogliata di qualunque carattere aggressivo verso le altre Potenze.
E' degno di nota che, in quanto fu finora pubblicato a tal riguardo, si ebbe cura di accennare sempre agli interessi comuni della Germania e dell'AustriaUngheria, alle simpatie dei due popoli, ma che si evitò con ogni cura di parlare delle relazioni fra Sovrani. E' sottinteso che l'amicizia personale dell'Imperatore Guglielmo e dello Czar devono rimanere inalterate e serene all'infuori ed al di sopra di ogni divergenza di interessi fra i Governi.
È mio debito di aggiungere che finora non ebbi l'occasione di raccogliere a questo Ministero degli Affari Esteri notizie od apprezzamenti sul convegno di Vienna. Il Segretario di Stato è tuttora a Potsdam ammalato, ed il Signor di Radowitz rimane parimenti invisibile da alcuni giorni, trattenuto in casa da una indisposizione.
Ritengo che fino al ritorno da Vienna del Principe di Bismarck si continuerà a serbare un assoluto silenzio. Sua Altezza sarebbe attesa qui posdomani.
(l) Per le risposte cfr. nn. 232, 238, 241 c 246.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI (l)
L. P. Vienna 24 settembre 1879.
Se mi chiamerai birbante, traditore, se mi darai molti altri titoli ancora, avrai ragione, cioè viceversa avrai torto, poiché se le apparenze son contro di me in fondo non ho nessun torto. Ascoltami; cominciamo dall'affare Galvagna: fui preso all'impens::tta da tutta la sua famiglia che prese mia moglie per avvocato e ti do la mia parola d'onore che l'ho chiesto senza pensare che te lo levavo. Capisco la distrazione è così forte da parer incredibile, ma pur è così. Mi sono accorto del marrone quando già era irrimediabile. Son perdonato? Si lo spero. Ora parliamo del mio silenzio prolungato: questo è più grave, lì non c'è distrazione che tenga, quindi confesso sinceramente la mia colpa, peccavi. ma in fondo in faccia a tanta contrizione anche un sasso si commuoverebbe, quindi non dubito della tua indulgenza. A parziale mia scusa devo poi dirti che mentre ero in Italia mi riposai talmente che non toccai neppure una penna, ma giunto a Vienna trovai una massa tale di affari e così poche braccia per sbrigarli che dovetti mettermici io lavorando come un negro. Pensa che per quindici giorni non ebbi all'ambasciata che il solo Bisio.
Veniamo ora alle cose che ben vorresti sapere:
N. l «Italicae res :>, è questo un affare che mi ha dato non poco male e che non avrà buone conseguenze. Fu ritenuto generalmente fosse una pubblicazione ufficiosa, ed è proprio il caso di dire << se non è vero è ben trovato » poiché qui nelle... [par. ill.] molto troppo tardi l'autorizzazione di quella pub
blicazione trovarono prop1z1a occasione per farci una serie di paternali di un gusto dubbio che non porteranno buoni frutti, per cui anche qui è il caso di dire come a Venezia <<el taccon l'è pes del bus». La grande disgrazia si è che gli Austriaci non conoscono gli Italiani, e gli Italiani non conoscono gli Austriaci, e si che hanno avuto tempo di far reciproca conoscenza. Nell'articolo dell'Opinione c'è un fondo di vero ma avviluppato in molte castronerie; non ne so niente, ma temo sii Marco che aveva lasciato Vienna precisamente in quei giorni che ne abbia dato la tela. Per conto mio mi sono limitato subito sul primo momento a consigliare l'arti-colo dell'Italia Militare proprio tal quale fu redatto e ad insistere perché all'infuori di ciò si tacesse assolutamente. Fui ascoltato, fummo corretti, e spero che la tua approvazione ci sarà stata.
2. Affare della Grecia -progetto Maffei-De Gubernatis. Sì, approvai in massima a condizione che noi non prendessimo nessuna iniziativa. Ora mi si telegrafa che tu sei di avviso di aprirci al riguardo coll'Austria. Si a questi lumi di luna colla simpatia di cui godiamo ovunque in Europa ed in Austria in particolare ogni nostro aprimento è sommamente sconsigliabile. Anzi dopo un recente telegramma di Cairoli che cacciava le mani nel paniere a rischio di rompere tutte le uova, anzi fessandone qualcheduna, ho telegrafato a Maffei di rimangiarsi il suo progetto senza farne più altro uso. Ma vedrai che ciò non di meno una qualche frittata la faremo con quella storia della Grecia. Però frittata più, frittata meno, poco monta. Ciò che mi inquieta si è i nostri affari all'interno che van proprio poco bene. Durante il mio soggiorno in Italia fui due volte a Roma, e la seconda volta devo dire che ho cercato indarno il Governo, i Governanti non mancano, ma il concetto direttivo fa completamente difetto. Chi mi ha edificato, è il Re pel suo sapere, retto giudizio, coscienzioso adempimento dei suoi doveri etc. etc... ma che vuoi, ciò non basta da noi.
3) Haymerle successore ài Andrassy. Proprio così. A dir il vero non crederei ad una sua lunga permanenza al Ball-Platz, ma in Austria le cose succedono sempre diversamente da come si aspettano. Per intanto però continuerà la politica del suo predecessore, che dalle alture di Buda veglierà su di lui. Prima di assumere le sue nuove funzioni Haymerle si recherà direttamente a Monza con la moglie per prendere congedo dalle Loro Maestà; egli spera anche di trovare Cairoli e Belgirate od a Pavia. Suppongo che non gli dirà l'ultima parola e neppure la prima che avrà intesa qui da Bismarck.
4) Bismarck a Vienna. Egli è nelle nostre mura, cioè per essere esatto dove esisteranno le mura, poiché abita all'Hotel Imperia!. Per me lì sta tutto il nodo della situazione. L'alleanza dell'Austria colla Germania, assicura a quella Salonicco e la protegge contro la Russia ma dà alla seconda quella libertà di azione, pericolosa assai per la pace del mondo quando chi é chiamato ad usufruirne si chiama Bismarck. L'Austria andrà a Salonicco, ma non sarà più l'Austria dei giorni nostri, meglio o peggio per essa è ciò che si vedrà in seguito.
5) Zichy. Tieni per fermo che i suoi giorni a Costantinopoli son contati e ciò malgrado sia Ungherese. Se saprò qualche cosa di positivo a suo riguardo te lo scriverò.
M'accorgo che al modo col quale ho lasciato andare la mia penna, questa lettera non è più affidabile alla posta, converrà dunque che per partire aspetti un corriere inglese.
Tornielli mi ha promesso che non mi darebbe fastidi a Belgrado. Speriamo tenga parola. ad ogni modo non capirò mai come si sii accontentato di quel posto in aspettativa di quello di Bucarest. Capisco benissimo però perché i suoi desideri tosto espressi siano stati assecondati da Maffei.
Abbiamo qui Bismarck e tanto Lui come gli Austriaci si studiano di dare la maggiore importanza possibile alla sua presenza in questa Capitale. Del resto è indubbiamente un fatto grosso, c'è un accordo fra i due Imperi, tale da costringere l'Europa a prenderlo in seria considerazione.
Si parla molto di pace e vorrei cosi fosse, ma Bismarck non è solito stringere le sue alleanze in vista della pace, prevedo dunque poco di buono da tutto ciò. Intanto sarebbe tempo che da noi si facesse finalmente giudizio sul serio. M'accorgo che ho avuto una distrazione riparlandoti di Bismarck, ciò fu causato dalla circostanza che questa lettera fu scritta in due giorni.
(l) Da Carte RolJilant.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1265. Bucarest, 25 settembre 1879, ore 1 (per. ore 13,15).
La Chambre des députés a rejeté hier au soir la proposition d'une révision de la constitution, ainsi que le projet de la majorité des délégués relatif à la révision de l'art. 7. Boerescu a soumis aujourd'hui projet ministériel qui accorde naturalisation par loi individuelle aux ètrangers de toutes religions et à ceux qui, sans etre citoyens, sont sujets roumains. Les individus, nés et élevés en Roumanie jusqu'à la majorité, sans avoir joui de protection étrangère, seront de droit dispensés du stage, après que Chambres auront admis leurs demandes de naturalisation; ceux qui ne sont pas citoyens roumains ne pourront, à aucun titre, acquérir la propriété rurale. Sont déclarés citoyens pour cette seule, unique fois les sujets roumains de toutes religions qui se sont assimilés à la nation et dont les noms et qualités sont votés simultanément avec cette loi. Le nombre en est de 1200. Ceux d'entre eux qui n'auront pas réclamé dans un an le diplòme d'indigénat perdront les droits qui leur sont conférés.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1271. Bucarest, 25 settembre 1879, ore 16,20 (per. ore 20,50).
Je ne suis nullement surpris que malgré vos recommandations, Boerescu ait communiqué aux Chambres, comme venant du Gouvernement du Roi, le projet de remplacer l'art. VII de la constitution par des dispositions confarmes aux principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. Parlant d'une manière générale de l'interprétation donnée par les diverses Puissances, Boerescu a mème relevé dans la séance publique, que le Gouvernement du Roi a une opinion isolée et qu'il interprète difiéremment le traité. Boerescu a ajouté qu'il exposera la solution italienne lorsqu'il parlera sur le projet de loi qu'il a présenté hier. Ayant référé les opinions des différents Cabinets, il pouvait difficilement se dispenser de référer en mème temps celle de l'Italie. Cette opinion n'avait du reste aucune chance d'ètre admise par le Parlement, surtout venant du Cabinet de Bucarest. Dans cet état de choses, je prie V. E. de vouloir bien me télégraphicr si je dois confidentiellement communiquer à Boerescu les regrets que V. E. m'a exprimés dans le télégramme d'hier (l).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (2)
L. P. Roma, 25 settembre 1879.
Ricevi anzitutto mie più sentite grazie per la buona lettera che mi scrivesti. E ti ringrazio pure per tutte le prove di stima e di deferenza che, per sentimento di vecchia amicizia, tu mi dimostri in ogni occasione. Devi esserti accorto, spero, ch'io ne faccio altrettanto per te; ma in me oltre ad un antico vincolo d'affetto, havvi come base del mio contegno verso di te, il profondo convincimento dei meriti tuoi.
Ma entrerò subito a trattare di affari, perché il tempo che ho davanti a me per iscriverti è breve, nonostante le molte cose che avrei a dirti. Francamente io. deploro che non si sia profittato della opportunità offerta dalla specie di ammenda onorevole fatta adesso dal Conte Andrassy, per mettere le nostre relazioni coll'Austria sopra un piede possibile. Tu dirai che la questione greca è la mia marotte, e che costà ci si pensa né punto né poco, e lo credo. Però per noi essa possiede una somma importanza per le ragioni che sai, e io avrei annesso un pregio grandissimo ad avere o direttamente, o meglio per mezzo tuo, una franca spiegazione con Haymerle. Anzi dirotti che non ho perduto totalmente ogni speranza che ciò avvenga. Se il Presidente del Consiglio fosse stato qui quando la comunicazione Wrede mi fu fatta, avrei saputo, credo, neutralizzare alquanto la cattiva impressione ch'essa su di lui produsse. Però io son convinto che tu avrai nei tuoi discorsi con Andrassy e Haymerle saputo regolarti in modo da salvare e capra e cavoli. Leggi bene il dispaccio ultimo di Cialdini (3) dell'incartamento speciale riservatissimo, e vedrai che in esso vi è il germe di qualche cosa. Deggio confidarti che Gambetta mandò già a bella posta un suo fidato amico per trattare sul modo di applicazione della mia proposta, che egli caldeggia vivamente. Solo si vorrebbe che la iniziativa venisse presa dalla Francia e dall'Italia insieme; da
prima presso la Gran Bretagna, che si lusingherebbe di attirare tosto. Poi presso la Germania, quindi presso Austria e Russia. Dal citato rapporto di Cialdini vedrai che Waddington è ben lungi da ciò. Però Gambetta ci tiene, e rinnoverà gli attacchi, servendosi di ogni specie di pressioni. Potrebbe dunque darsi che si finisca anche col riuscire a condurre Waddington alle nostre idee. Dico nostre, perché non ti celerò che Gambetta stesso non ammettendo che dovesse la Francia sola assumere la iniziativa, noi avevamo finito per accogliere il divisamento di prenderla insieme, e presentarci uniti all'Europa. Anche sulla questione delicata di creare una autonomia Albanese noi eravamo disposti a far delle concessioni. Nella memoria da noi presentata al Governo Francese e di cui Curtopassi ti dié copia, dovendo propor qualche cosa di concreto, abbiamo dovuto andare fino al fondo del problema; ma nostra intenzione era, mercè un sistema di eliminazione, di addivenire ad una formola pratica e accettabile per tutti, senza uscire dai limiti del trattato di Berlino. Questo pensiero è stato svolto nella mia più recente lettera a Menabrea, (l) annessa eziando all'incartamento riservato.
Io vorrei dunque che tu esaminassi ponderatamente la eventualita suddetta di una iniziativa presa congiuntamente dalla Francia e da noi, e che, secondo le idee di Gambetta, dovrebbe infallibilmente riuscire a incontrare il favore dei Gabinetti di Londra e di Berlino, cui sarebbe sottomessa prima che agl'altri. In tale ipotesi, amerei sapere da te quale probabilità di successo un simile passo avrebbe in Austria. È evidente che non potendo far adottare a Waddington questo modus procedendi, sarebbe vano pensare ad altro. Poiché, se già è dubbio, purtroppo molto dubbio, che la proposta, così travestita, avrebbe molta verosimiglianza di essere bene accetta, figuriamoci se fossimo noi soli ad alzare la voce, come vorrebbe Waddington! Piuttosto allora sarebbe preferibile una spiegazione leale con Haymerle, non ostante gl'ostacoli.
Eccoti caro amico in quale alternativa la vertenza Greca ci pone. E d'altra parte sarà ben difficile, parmi, che un gabinetto italiano, qualunque esso sia, dopo il modo in cui la questione è stata pregiudicata. possa accingersi a dare la sua partecipazione allo scioglimento dello spinosissimo problema epirota o albanese, si chiami come si vuole, senza fare qualche riserva. Questa, ai miei occhi, è una necessità ineluttabile, massime poi quando si tratta di un gabinetto presieduto dall'On. Cairoli, il quale ha un impegno d'onore a sostenere l'art. XIII del Trattato di Berlino.
Rifletti a queste cose, e dimmi poi l'assennato tuo parere.
La situazione che da gran tempo si prepara in Europa, e che ora la visita di Bismarck a Vienna ha rivelato come un fatto compiuto, è gravissima. Per noi, soprattutto, che siam sì poco al caso di far fronte alle terribili esigenze che code3to stato di cose può generare, in un periodo neppur poi tanto lontano. Io, è inutile che te lo ripeta, abbondo completamente nel senso con tanta lucidezza esposto nei tuoi rapporti, sempre sì mirabili per spirito pratico e giustezza di vedute. Tanto che sarò alla Consulta, non dubito che tutto ciò che potrò fare per che venga mantenuta coll'Austria una attitudine altrettanto corretta che dignitosa, non verrà da me trascurato. Ma quanto tempo rimarrò
al potere, o che farà chi verrà dopo àl me, sono incognite che non mi proverò a indovinare.
Grazie a te la nostra condotta durante l'incidente Haymerle fu bene ispirata e, parmi, quale non si poteva desiderar di meglio. Fra le cose che oggi ti mando havvi anche la lettera che scrissi a Cairoli appena si ebbe notizia in Roma della pubblicazione Haymerliana (1). Spero di aver reso il riflesso delle tue idee.
Ti invio pure le note che scrissi pei sconfinamenti, pel fatto di Udine, e vedrai da ciò che la mia azione è sempn~ stata vigile ed efficace.
Ti acchiudo altresi stralci di giornali, in ispecie per ciò che riguarda le relazioni tra l'Austria e 11 Montenegro. In generale puoi star certo che tutto ciò che concerne l'attitudine del Governo Austro-Ungarico nella penisola Balcanica mi interessa in sommo grado. Se per caso non ricevi il Diritto, ti mando un articolo da esso pubblicato sulla nota del Fremdenblatt articolo che fece alquanto arricciare il naso dell'onorevole nostro Presidente.
Per esaurire il capitolo dei giornali ti spedisco l'Opinione di ieri, non sapendo se vi sei abbonato, e vorrei che leggessi l'articolo sul viaggio di Bismarck. Mi pare molto ben fatto. Non ti ho detto nulla ancora sulla questione Rumena. De Launay è sempre avverso a qualunque mitigazione del nostro programma, e purtroppo le cose a Bucarest prendono pessima piega. Io non mi stancherò, ad ogni modo, di sostenere che bisogna finirla e trovar modo di mandare colà Tornielli il più presto possibile. A quest'ultimo abbiamo raccomandato di tenere a Belgrado il più prudente contegno! Naturalmente non visiterà Strossmayer. Credi tu, siccome qualcheduno al Ministero della Guerra suggedsce, che sarebbe il caso, adesso che l'opuscolo Haymerle ha messo fin troppo in evidenza la presenza di un addetto militare Austriaco in Italia, di destinarne uno noi a Vienna? A te il decidere.
Prendi un po' di pazienza per Cardon. Appena avremo un miglior addetto sotto la mano te lo manderemo.
Mi par buona l'idea di Baccarini, di cui trasmetto lettera, d'andare per la inaugurazione della ferrovia Pontebbana. Ciò potrebbe servire anche a far nascere una qualche apparenza di buoni rapporti che eserciterebbe quindi anche influenza sulle relazioni politiche. Per poco che tu creda fattibile lo avere un'amichevole spiegazione con Haymerle circa quel benedetto affare dell'Albania, a patto che da qui si faccia a nostra volta qualche dichiarazione che valga a rabbonir Vienna, io mi posso quasi (bada che dico solo quasi!) compromettere a riuscirvi. Starò dunque a vedere se mi suggerisci qualche abile temperamento.
Ma addio. È tardi e deggio finire questa lunga lettera.
P. S. Ti prego di tenere interamente per te la mia lettera a Curtopassi (2). Non so resistere alla tentazione di spedirti un magnifico articolo dei Débats
del 20, pel caso che avesse sfuggito la tua attenzione. Non badare alla forma di questa lettera. Ma l'ho scritta proprio a vapore.
!6 - Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
(l) Non rinvenuta.
(l) -Cfr. n. 141. (2) -Cfr. n. 217.L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2407. Berlino, 25 settembre 1879.
La Norddeutsche Allgemeine Zeitung pubblica a capo del numero di stamane un articolo sul convegno di Vienna che riveste il carattere evidente di un comunicato omcioso. Mi fo perciò un dovere di trasmetterne immediatamente la traduzione qui compiegata.
La Norddeutsche Allgemeine Zeitung parla del viaggio del Cancelliere dell'Impero in modo assai meno enfatico delle sue consorelle omciose di Vienna, e, rallegrandosi del risultamento ottenuto in tale incontro, spiega come il motivo essenziale che condusse il Principe di Bismarck nella capitale austriaca, fu quello di accertarsi direttamente che la dimissione del Conte Andrassy e la scelta del suo successore non avrebbero alterato le relazioni amichevoli fra i due Imperi, le quali costituiscono una delle basi della politica tedesca.
Considerato sotto un tale aspetto, il convegno di Vienna è lungi dal presentare quell'apparenza quasi provocante che gli si volle attribuire da molti. La stampa inglese specialmente, non so con quale scopo, pare che ii studii di ramgurarlo come un quos ego diretto all'Italia non meno che alla Russia, mentre rilascia un certificato di buona condotta avvenire al Governo Francese.
In appoggio di quanto scrive la Norddeutsche Allgemeine Zeitung non è fuor di luogo di ricordare quale fu a Berlino l'impressione prodotta, nei primi giorni dello scorso mese, dalla notizia delle dimissioni del Conte Andrassy. Siffatta impressione fu dapprima quella di una viva inquietudine. Si sperava che sarebbe smentito, in caso diverso un tal fatto avrebbe facilmente conseguenze rincrescevoli per la politica estera: non si esitava ad aggiungere che l'Italia non poteva che condividere con la Germania un tale apprezzamento. Una settimana dopo, e forse in seguito a spiegazioni ricevute da Vienna, le apprensioni di questo Gabinetto non erano più così vive. Il Signor di Radowitz non dubitava che il successore del Conte Andrassy non sarebbe scelto fra gli avversarii della Germania e dell'Italia; però non si mostrava ancora completamente rassicurato (V. rapporti N. 2382 e 2384 S.P. di S. E. il Conte de Launay) (1).
Questi fatti vengono in conferma delle spiegazioni date oggi dalla Norddeutsche Allgemeine Zeitung circa il convegno di Vienna.
ALLEGATO
NORDDEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG
n. 407, del 25 settembre 1879
(TRADUZIONE)
Era da prevedere che con l'arrivo del Principe di Bismarck a Vienna si sarebbero connesse congetture d'ogni genere, e che in tale incontro la spiegazione più diretta di una siffatta visita non sarebbe stata precisamente quella che i pubblici fogli avrebbero
rilevata. Le relazioni politiche della Germania con l'Austria-Ungheria costituiscono per la politicatedesca una base che andò crescendo con ciascuno degli ultimi anni. Per il Cancelliere dell'Impero Tedesc• doveva quindi essere un bisogno indeclinabile, quello di avere in ogni tempo la certezza della durevole sicurtà dei rapporti amichevoli esistenti con l'Austria. Coloro che si fanno di ciò un concetto chiaro, comprenderanno pure quale impressione dovette produrre sul Cancelliere dell'Impero Tedesco la notizia del ritiro del Conte Andrassy. La quistione delle cagioni e delle conseguenze di un simile ritiro, era così decisiva per chi regge sotto la sua responsabilità la politica tedesca, che egli non si accontentò a tal riguardo di notizie scritte, ma volle invece andare a mettersi in relazioni dirette con il Collega che si ritirava e con il successore del medesimo, e si studiò specialmente di procacciarsi presso la più alta e suprema autorità dello Stato quella certezza, della quale egli crede di abbisognare verso il suo proprio Sovrano e verso l'Impero Tedesco.
Noi siamo certi che lo scambio di idee il quale ebbe luogo in questa circostanza ha arrecato ad entrambe le Parti la più completa soddisfazione, e dobbiamo credere che la concordanza della politica pacifica dei due Imperi ed il reciproco apprezzamento favorevole dei loro interessi economici, hanno ricevuto mediante i recenti colloquii dei loro Ministri dirigenti quella guarentigia, che è atta ad assicurare una vicendevole fiducia e simpatia (1).
(1) Cfr. nn. 103 e 124.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1135. Vienna, 25 settembre 1879 (per. il 29).
S. A. il principe Bismarck giungeva a Vienna il 21 sera, il conte Andrassy, l'ambasciatore germanico ed il personale dell'ambasciata si trovavano alla stazione a riceverJ.o unitamente ad un capitano della Cancelleria militare dell'Imperatore, destinato quale addetto alla sua persona. Sua Altezza recavasi in una carrozza di Corte all'albergo dove aveva precedentemente fissato il suo alloggio, declinando l'offerta fattagli di un quartiere al Palazzo Imperiale, la sua famiglia ed il seguito prendevano posto in altri equipaggi Imperiali. Il giorno successivo il Cancelliere era ricevuto in lunga udienza da S. M. l'Imperatore, che poco dopo restituivagli la visita all'albergo (come riferisce il giornale ufficiale), e vi era ricevuto anche dalla Principessa Bismarck. Il principe si arrestò a Vienna fino a ieri sera, cioè tre giorni pieni, impiegati si può dire in quasi continue conferenze col conte Andrassy e col barone Haymerle. Egli s'abboccò poi anche coi Presidenti dei due ministeri conte Taaffe e Signor Tisza.
Durante quel breve soggiorno Sua Altezza fu fatto segno non solo alle maggiori cortesie per parte di S. M. l'Imperatore e del suo Governo, ma anche
--"(f)con r. 2409 del 26 settembre Tosi comunicò: «Nella visita che feci oggi al Signor di Radowitz, non potendo sin d'ora entrare in discorso con lui nemmeno alla lontana sull'argomentodel convegno di Vienna, approfittai tuttavia della occasione per accennare al contegno di questa stampa ufficiosa, il quale contrastava con le interpretazioni, che i giornali di altri paesi avevano dato agli intendimenti del Cancelliere Imperiale, rappresentandoli sotto un aspetto comminatorio per talune Potenze.
n Signor di Radowitz protestò altamente contro si!fatti commenti. Mi chiese se avessi osservato l'articolo pubblicato ieri (v. rapp. politico n. 2407) dalla Norddeutsche AZ!gemeine Zeitung su tale argomento, e mi raccomandò di attenermi alla versione data da quel giornale circa 11 viaggio a Vienna del Principe di Bismarck ».
cortesemente alle dimostrazioni di pubblica considerazione per parte della folla, che in modo proprio eccezionale per Vienna, s'accalcava ovunque egli trovavasi. Nel giornalismo poi, ben si può dire che non vi fu discordanza di sorta, nel magnificare le conseguenze di quella visita, cioè l'intimissimo accordo fra la Germania e l'Austria-Ungheria.
Il sapere con una certa precisione se qualche cosa di ben concreto intorno alle quistioni d'interesse generale Europeo venne stipulato in questa circostanza, sarebbe quasi impossibile in oggi, e forse i fatti solo porteranno qualche luce in proposito collo svolgersi degli avvenimenti. Pel momento conviene di necessità limitarsi a prender nota delle poche dichiarazioni u!Iiciali al riguardo che sono si può dire di pubblica ragione, e basarvi sopra le possibili conghietture.
Il Principe Reuss parlando meco della visita del Cancelliere, mi dava ragione di quel fatto press'a poco nei termini seguenti:
«Allorché due Paesi sono legati come la Germania e l'Austria da relazioni si intime, che non potrebbero esserlo maggiormente, il cambiamento del primo Ministro presso una delle due parti non può mai essere un affare di poca importanza, ecco perché il Principe di Bismarck volle venire a Vienna, onde assicurarsi de visu della situazione, parlare con S. M. l'Imperatore, e constatare colla personale conoscenza del Barone Haymerle, se effettivamente egli può continuare a contare sull'Impero Austro-Ungarico, come ebbe a farlo fino ad ora».
Analoghe spiegazioni il Principe di Bismarck ebbe a darle all'Ambasciatore Francese, insistendo marcatamente sul fatto che i Ministri cambiano ma che il Sovrano rimane, e che quindi egli teneva ad abboccarsi direttamente coll'Imperatore. Cogliendo poi la circostanza di questa sua conversazione col Signor Teisserenc de Bort, davagli le più precise assicuranze che la stretta intimità di rapporti fra la Germania e l'Austria-Ungheria, di cui la sua presenza a Vienna era il suggello, non poteva in maniera alcuna essere considerata siccome minacciosa per la Francia, colla quale l'Impero Germanico travasi, ed intende mantenersi in cordialissime pacifiche relazioni. Nello svolgere questi intendimenti pacifici del Governo Tedesco, il Principe non tralasciava di fare un indiretto meno benevolo accenno alla Russia, cosa questa non senza importanza in quella conversazione, poiché, a mio avviso, significava, «pacifiche relazioni con voi, si, ma fino a quando non darete retta alle moine che la Russia vi sta facendo per aizzarvi contro di noi »; in questo senso ho poi anche ragione di ritenere, la cosa sia stata intesa dall'Ambasciatore Francese.
Dell'Italia non mi risulta fino ad ora in maniera alcuna, si sia parlato in questa occasione; i giornali stessi non ebbero a fare in questi giorni neppure allusioni di sorta al nostro Paese, fummo passati interamente sotto silenzio, e francamente nelle condizioni attuali è pel meglio così.
Conseguenza diretta e palese della visita di Bismarck a Vienna, si è l'annunzio dato dai giornali u!Iiciosi della prossima ripresa dei negoziati per la conclusione di un Trattato di Commercio fra i due Imperi preceduti da accordi, che lasciano sperare un buon risultato, i due Governi essendosi assicurati del loro fermo proposito di tener preciso reciproco conto degli interessi economici dei due Stati.
Non saprei poi chiudere il presente rapporto, senza sottoporre all'E. V. la mia impressione sommaria sulla visita a Vienna del Cancelliere Germanico, che in qualsiasi modo la si voglia spiegare, dovrassi pur sempre considerare come un fatto d'altissimo momento nell'attuale situazione dell'Europa.
Anzi tutto ammetto come esatta la spiegazione datami dall'Ambasciatore Germanico, ma questo non contempla se non il punto di partenza degli intendimenti del Cancelliere. Posta da lui in sodo la quistione della conservazione, malgrado il ritiro del Conte Andrassy, ed i cambiamenti avvenuti nella politica interna dell'Austria-Ungheria, delle intime relazioni coll'Impero AustroUngarico, egli intese evidentemente affermare pubblicamente colla sua presenza a Vienna, e coi negoziati ivi condottivi con manifesta ostentazione, la solidarietà degli interessi dei due Stati, il loro proposito di tutelarsi in comune. Non credo abbia tentato di indurre l'Austria ad associarsi ad un'eventuale azione aggressiva contro la Francia, poiché sapeva che non vi si sarebbe lasciata trascinare, ma non può aver mancato di persuadere l'Imperatore ed il suo Governo, essere interesse supremo dell'Impero, il collegarsi strettamente alla Germania, per impedire che in qualsiasi circostanza la Russia possa per avventura dar la mano alla Francia ed anche all'Italia per riprendere l'azione della sua politica Panslavistica interrotta dal Trattato di Berlino. Con precisione non mi risulta ciò sia stato detto in modo da potersi con sicurezza registrare; ma certo si è per me essere quella l'idea principalissima che si volle far emergere da questo convegno. Ad ogni modo certo si è in oggi, che per un tempo più o meno lungo, a seconda delle circostanze generali, o della maggiore o minore durata della vita degli uomini che .reggono i destini dei tre Imperi, l'Europa dovrà contare su quest'alleanza della Germania coll'Austria: che se non è scritta, non è perciò meno reale ed efficace.
L'Italia poi in particolare, non dovrà mai perdere di vista quel fatto, ed evitare in tal maniera con un'attitudine sommamente corretta sempre, ed anche molto riservata, ch'esso possa mai tornargli di danno.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 112. Tunisi, 25 settembre 1879 (per. il 30).
L'andamento delle cose nella Reggenza è per me sogg.etto di preoccupazione. Ogni occhio meno chiaroveggente scorge che da parte della Francia si fa un lavoro attivissimo e continuo per dare agli interessi oramai tanto considerevoli che vi ha, una sempre maggiore importanza. Io credo di non ingannarmi pensando che il governo di Parigi favorisce potentemente questo movimento, il quale si iniziò colla garanzia concessa ai capitali necessari alla costruzione della ferrovia. La Società che la intraprese affretta da un Iato l'agognata congiunzione con l'altra di Bona Guelma, e nello stesso tempo acqui
sta estesi possessi lungo la sua linea, avendo in mira Biserta come scalo a
cui dovrà metter capo uno. dei tronchi che sono in progetto.
Una banca francese, come l'E. V. non lo ignora, funziona pure da vari mesi in Tunisi; ora il Governo della Repubblica, del cui favore il clero non si credeva per un momento sicuro, ha concesso a Monsignor Lavigerie, Vescovo di Algeri, di edificare nella proprietà dello Stato situata presso Cartagine, ove esiste la cappella eretta in memoria della morte di San Luigi, una spaziosa Chiesa ed un Collegio maschile. La S. Sede vi ha dato la sua sanzione in quanto poteva esser necessaria per la dipendenza dell'Istituto dal Vicariato Apostolico della Tunisia e così i relativi lavori sono stati incominciati colla più grande alacrità.
Erasi saputo che più volte delle proposte vennero fatte per l'acquisto della ferrovia da Tunisi alla Goletta appartenente ad una Società inglese. Da quando l'idea di creare un po.rto a Cartagine od alla Goletta stessa venne espressa dai Francesi nel modo il più esplicito, i negoziati per la ferrovia furono nuovamente ripresi. Attualmente sembra che si cerchi ad ogni modo di venire ad una conclusione e quando i danari abbondano, il porsi d'accordo non è ditllcile. Se anche questo affare venisse concluso, mi sembra che la Francia avrebbe oramai tanto in mano, da non temere alcuna concorrenza, né sul campo economico, né su quello politico.
Destinato a coprire l'importante posto di agente di Sua Maestà in questa contrada ed a promuovervi i nostri interessi, io non mi feci fin da principio nessuna illusione, e ritenni indispensabile al mantenimento della posizione cui anche l'Italia ha diritto, di lottare colle stesse armi della Francia, vale a dire colla creazione di industrie e di intraprese non meno importanti di quelle che essa favorisce. Nel mio rapporto del 18 marzo ultimo n. 36 (l) ne accennai non poche, incominciando dal segnalare la utilità di stabilire una linea telegrafica sottomarina fra i R.R. Stati e Ja Reggenza, e di render possibile con la garanzia degli interessi del capitale occorrente, l'acquisto della strada ferrata della Goletta. Ora vedo la necessità di ritornare sull'argomento onde in ogni modo si procuri di farla nostra, e si incoraggi la creazione di un Istituto di credito come centro di affari e base di ulteriori combinazioni.
La prima e sola intrapresa italiana che cerca di sorgere ma che trovasi ancora nei suoi primordi, è quella della Miniera di Gebel Arsas acquistata dalla Società Metallurgica Sarda. Anche su di essa conviene, a mio avviso, che 11 Governo del Re diriga la propria attenzione. Entrata in una fase di legale esistenza dopo aver regolarizzato la sua posizione verso il governo Tunisino ed aver ottenuto di poter variare secondo il giudizio del Signor Ingegnere Asproni il punto di partenza e la direzione delle gallerie, sarebbe necessario che gl'incominciati lavori fossero spinti energicamente avanti, e ricevessero tutto lo sviluppo di cui sono suscettibili. L'intrapresa acquisterebbe cosi una importanza che ancora non ha potuto avere, e creerebbe un centro di attività nazionale utilissimo, giacché mi risulta che le scorie raccolte e già utilizzate dettero in Italia ottimi risultati, ed ove se ne traesse profitto sul luogo col compiere sollecitamente la fonderia in costruzione ne offrirebbero dei mag
glori, intanto che coll'aver condotto più innanzi le gallede si avvicina il mo· mento di attaccare i filoni metalliferi oramai poco distanti.
La Società Mineraria fa da qualche tempo lodevoli sforzi per giungere alla meta; ma in un momento in cui il conseguirla sollecitamente ha una alta importanza, scorgo necessario che il R. Governo si adopri pure presso di quella onde spieghi la maggiore attività, la incoraggi e se occorre la sostenga, onde essa nel cercare l'interesse proprio non perda il frutto dei gravi sacrifici fatti per acquistar la miniera, e serva nello stesso tempo ad uno scopo politico. Io non vedo come ci possiamo lusingare di toglierei in altro modo da una situazione che nostro malgrado si aggrava ogni giorno nella Reggenza.
Se la Francia mette le proprie finanze al servizio dei suoi fini, il fare assegnamento soltanto sulla concorrenza che possono da parte nostra farle i privati, sarebbe inutile poiché gl'industriali non sacrificano i loro capitali !addove le condizioni della lotta sono così sfavorevoli.
Rimane dunque al governo del Re di decidere se non gli convenga di favorire con aiuti pecuniari le industrie già esistenti come quella della Miniera di Gebel Arsas, e le altre da crearsi, quale l'acquisto della ferrovia della Goletta, di cui non mancherebbero capitalisti propensi a divenire proprietari, quando avessero assicurata una data rendita nella stessa guisa di altre costruite nello Stato.
Io considero inoltre della massima importanza che non rimanga sopraffatto da una concorrenza francese sussidiata la linea di navigazione a vapore esercitata fin qui a proprio rischio e con tanto vantaggio del commercio, dalla Compagnia Nazionale Rubattino, lungo la costa della Tunisia.
(l) Non pubblicato.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA
T. 560. Roma, 26 settembre 1879, ore 1,15 (1).
Je n'hésite nullement à vous autoriser à exprimer confl.dentiellement nos regrets à Boerescu de ce qu'il n'ait pas tenu compte de nos ,recommandations lorsque nous lui avons fait comprendre qu'à nos yeux l'introduction pure et simple de l'art. 44 dans la constitution aurait sum. Si, comme vous le dites, méme cette idée n'a pas de chances d'étre adoptée, il est évident que l'Italie sera toujours plus Iibre d'adopter à l'avenir l'attitude qu'elle croira vis-à-vis de la Roumanie, si on ignore que les suggestions faites par le Gouvernement du Roi ont été repoussées. L'intérét que . ce Cabinet devrait dane avoir à ne pas mettre notre nom en avant, comme il fait, me semble bien clair.
(l) Risponde al n. 226.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1275. Berlino, 26 settembre 1879, ore 17 (per. ore 23,45).
Ici on n'aurait pas d'objection en principe contre le programme auquel se réfère télégramme de V. E. en date d'hier (1), et qui est conforme au voeu émis à Berlin par les Puissances. On ne sait pas cependant s'il convient en ce moment d'exercer à Constantinople pression recommandée par le ministre des affaires étrangères de France. Cabinet pirussien a invité ambassadeur à Constantinople à se concerter avec ses collègues, à ne pas s'isoler. Il aura éventuellement à référer ici pour recevoir instructions.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 561. Roma, 27 settembre 1879, ore 0,30.
La presse italienne hostile exagère par toute sorte de commentaires la circonstance que le prince de Bismarck, d'après un télégramme Stefani, se serait abstenu de faire visite à V. E. tandis qu'il aurait rempli cet acte de courtoisie envers le nonce. Etant assiégé par toute sorte de demandes plus ou moins charitables là dessus, je désirerais savoir à titre de simple renseignement comment les choses se sont passées (2).
J'ai reçu la lettre particulière que V. E. m'a adressé le 20 (3) et certainement elle aura beaucoup de poids sur nos décisions. Le Président du Conseil vient de me donner l'ordre d'appuyer à Constantinople la demande française relativement au pas préliminaire de recommander l'adoption du protocole XIII comme base des délibérations entre la Porte et la Grèce.
Tout bruit de changement dans le haut personnel de nos ambassades et notamment à Vienne est de la dernière absurdité.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 562. Roma, 27 settembre 1879, ore 1.
J'ai télégraphié immédiatement au président du conseil l'heureuse idée de V. E. pour le lieutenant Schmidt. Si la croix est accordée, j'ai suggéré de le
télégraphier en clair à V. E. Le président m'a en outre donné l'ordre d'adhérer à la proposition française d'appuyer à Constantinople l'adoption du protocole XIII pour les négociations avec la Grèce, en me disant que s'agissant d'une démarche aussi préliminaire, nous n'aurions pas pu nous en abstenir en aucun cas (1).
En attendant je reçois une lettre particulière du général Robilant qui enlève tout espoir de voir accueillir favorablement à Vienne, dans un moment comme l'actuel, la solution que nous aurions souhaité, si nous en partageons l'initiative. Ainsi donc, meme en réussissant à faire adopter par Waddington les idées de Gambetta, nous n'en serions pas plus avancés. En pareil état de choses, l'opinion de V. E. aura beaucoup de poids dans les résolutions définitives que le Gouvernement du Roi prendra au sujet de la rectification des frontières grecques.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1278. Parigi, 27 settembre 1879, ore 14,30 (per. ore 16,35).
J'ai reçu votre télégramme de cette nuit (2). J'attends le télégramme en clair relatif croix pour le lieutenant Schmidt. J'ai le regret de vous dire que Gambetta est toujours ab~ent ·et l'on ignore quand il rev~endra à Paris. Je crois utile de causer avec lui avant de vous exposer mon opinion sur la conduite à tenir dans les moments :actuels assez difficiles pour nous. Mais si vous tenez à la connaitre de suite, je vous la dirai avec ma franchise ordinaire. Veuillez me répondre à cet égard.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (3)
T. Roma, 28 settembre 1879, ore 1.
Déchiffrez vous méme. Je crois que ce n'est pas mauvais que les circonstances retardent entrevue avec Gambetta (4); dans quelques jours le président du Conseil sera de retour et il me dira quelle est son opinion en présence de la toumure actuelle des événements. Mais je suis étonné que V. E. sachant la confiance que j'ai en elle hésite à me donner son avis. Je la prie donc de ne
(-4) Cfr. n. 235.pas tarder à le faire; je crois q\A le retard du télégramme pour la croix à décerner au lieutenant Schmidt provienne uniquement du désir du président du Conseil de la lui faire accorder de motu-propre par Sa Majesté.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1282. Bucarest, 28 settembre 1879, ore 1 (per. ore 1,40).
Boerescu auquel j'ai confidentiellement communiqué l'essence des deux derniers télégrammes ministériels (l) regrette vivement qu'il y a eu malentendu, les recommandations dont me parle V. E. ne lui auraient été faites qu'à Vienne par Robilant qui l'aurait engagé à ne pas mettre en avant à Vienne m~me le nom du Gouvernement du Roi et à se borner plutòt à faire entendre que l'opinion publique en Italie serait satisfaite de l'insertion pure et simple dans la constitution de l'art. 44. Boerescu a observé qu'à Bucarest il n'avait du reste parlé de cette solution qu'en séance secrète, en la référant à titre de rapporteur fidèle en m~me temps que celles des autres Cabinets. Quoi qu'il en soit, il se bornera, à l'occasion des futurs débats publics relatifs au projet de loi ministériel, à dire d'une manière générale que l'Italie a recommandé une solution conforme au traité de Berlin. Il aurait été également réservé dans la séance secrète s'il avait pu penser que telle était l'intention absolue de V. E. Boerescu m'a de nouveau exprimé la conviction que je partage entièrement pour les moti.fs exposés dans mon rapport du 22 courant (2) que les Chambres de révision auraient repoussé tout projet basé sur l"insertion pure et simple dans le statut de l'art. 44 du traité 1878.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1286/327. Londra, 28 settembre 1879, ore 16 (per. ore 17,55).
Voici la communication que vient de me faire d'une manière privée le soussecrétaire du Foreign Office au sujet des vues de lord Salisbury relatives à la proposition grecque pour la délimitation nouvelle des frontières. Salisbury observe qu'il ne connait pas précisément les objections émises par les .tures à la formule proposée par les commissaires grecs, ni la contreproposition que les tures auraient suggérée. Il attend sur ce point les informations de M. Malet, chargé d'affaires à Constantinople. Lord Salisbury ajoute que le Gouvernement de S. M. la Reine désire vivement un prompt arrangement de cette question. car tout retard épuise les ressources de la Turquie.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1137. Vienna, 28 settembre 1879 (per. il 1° ottobre).
Giacché si agita in Italia la questione di provvedere efficacemente acché il nostro sistema di fortificazione verso la frontiera del Nord del Regno, si trovi in grado di porgerei per qualsiasi eventualità una sicurezza almeno relativa, mi pare non inutile segnalare all'E. V. l'unita corrispondenza di Innsbruck inserita nella Deutsche Zeitung d'oggi 28 settembre (1), che tratta precisamente quella questione. Quello scritto mette in chiara luce, il fatto d'altronde ben noto, che il Governo Imperiale pel primo ebbe a provvedere alla sicurezza delle sue frontiere coll'Italia, innalzando opportunamente fortilizi in più località che gli parvero a ciò convenienti. Questi lavori furono compiuti durante uno stadio di normali relazioni fra i due Stati, senza che quel fatto avesse a turbarle menomamente; non vi ha quindi ragione di sorta perché seguendo noi l'esempio datoci, ciò possa dar luogo ad interpretazioni che sarebbero prive d'ogni fondamento. Parrebbemi quindi opportuno, che ad illuminare l'opinione pubblica su questa assai importante questione, qualcuno dei nostri giornali maggiormente letti riproducesse senza ostentazione speciale quell'articolo, accompagnandolo con pochi commenti, che dibattendo le considerazioni a noi ostili, che naturalmente vi trovarono posto, essendo la Deutsche Zeitung un giornale i di cui sentimenti a riguardo dell'Italia sono ben noti, ponesse in rilievo la considerazione da me sovra espressa. Ad ogni modo poi anche ove questo mio suggerimento non fosse accolto dall'E. V., parmi sarebbe pur sempre bene che l'unito brano di giornale vada sotto gli occhi del Ministro della Guerra.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1138. Vienna. 28 settembre 1879 (per. il 1° ottobre).
Il Conte Andrassy venne ieri a farmi la sua visita di congedo. Egli mi confermò le ragioni già più volte ripetute che motivano il suo ritiro. Anzi tutto la sua salute scossa, poscia il desiderio di riposarsi e di dedicarsi alla cura dei suoi pl"ivati affari, finalmente l'intendimento di ritirarsi precisamente in un momento in cui egli si troverebbe più che mai sicuro nella sua posizione. A questo proposito Egli compiacevasi ripetermi ciò che già sotto altra forma ebbe a dire molte volte, esservi cioè tre specie di Ministri: 1° quelli che difettano del necessario genio per coprire la carica di cui sono rivestiti e quindi si fanno sbalzare dal potere. 2° Quelli che hanno il voluto genio ma che trovandosi in situazione in cui dovrebbero ritirarsi non sanno decidersi. 3° Quelli poi,
diceva egli, come me che, modestia a parte, hanno le qualità volute pel loro umcio e rinunciano volontariamente a questo, per mostrare che vi ha degli uomini sui quali gli onori ed il fascino della possanza non hanno presa.
Avendogli poi io fatto cenno delle voci che corrono sul prossimo di lui ritorno agli affari col titolo di Cancelliere dell'Impero, Egli non solo mi negò recisamente la cosa, ma ancora mi assicurò che mai in nessun tempo accetterebbe simile carica. Non escludeva però del tutto la possibilità di rientrare in un modo qualunque nel servizio attivo dello Stato, ove circostanze gravissime renderebbero ciò necessario. Colsi quel momento per adempiere all'incarico amdatomi dalla E. V. col suo teleg,ramma del 20 settembre (l) ed il feci nei seguenti termini: «S. E. il Signor Cairoli mi ha incaricato di esprimerle il suo rincrescimento di veder cessare quei rapporti che a due riprese ebbe con V. E. nonché di porgerle l'assicuranza della grata ricordanza ch'Egli serbeil'à in particolare della dimostrazione di simpatia ch'Ella ebbe a darle in occasione dell'esecrando attentato di Napoli».
n Conte mostrassi sensibile a quel cortese atto e m'incaricò di contraccambiare all'E. V. gli espressegli sentimenti. Dissemi poi aver ricevuto dal Principe Wrede un rapporto in cui gli riferiva l'accoglienza fatta dal Conte Maffei alla comunicazione ch'Egli aveva avuto l'incarico di leggergli, relativamente allo spiacevole incidente, a cui ha dato origine la malaugurata pubblicazione del Colonnello Haymerle, ch'egli biasimava e ripudiava nuovamente nel modo il più assoluto ed esplicito, senza entrare in nessun particolare di natura ad occasionare una discussione inopportuna in quel momento. Aggiungevami poi anche che il Barone Haymerle avrebbe ripetuto a S. M. il Re a Monza le stesse dichiarazioni poiché dicevami ben marcatamente: se talvolta vi possono essere divergenze di vedute fra i nostri due Governi, queste non devono mai intaccare quelle leali e cordiali relazioni di stretta amicizia, che fortunatamente legano le due Dinastie, e devono mai sempre mantenersi fra i due Sovrani, quindi anche le più piccole nubi che potrebbero intorbidare quelle relazioni devesi aver cura di farle sparire senza ritardo. A tutto ciò io non risposi altrimenti che con un muto compiacente assenso, ritenendo essere anzi tutto meglio non prolungare maggiormente l'incidente creato dall'« Italicae Res ».
Il Conte Andrassy parlò quindi del soggiorno del Principe Bismarck a Vienna e dissemi che i colloqui ch'Egli ebbe seco lui in tale circostanza sono una guarentigia di pace per l'Europa, « dont la configuration », dicevami Egli, in precisi termini, «telle qu'elle est aujourd'hui, personne ne peut ni pense à la changer. Quant à l'Orient, à l'égard du quel je constate avec plaisir que nous sommes d'accord avec l'Italie sur toutes les questions pendantes, il ne pourra rien s'y faire qui soit contraire à Vos intérets et que par conséquent vous ne poussiez l'accepter et le signer comme nous ».
Accennò poscia alla Russia, come alla sola eventuale minaccia per la pace dell'Europa, dando di ciò essenzialmente causa all'assenza di un Ministro che abbia effettivamente la direzione della politica dell'Impero, locché produce quelle inconseguenze in detto indirizzo, di cui si ha ogni giorno delle prove. Insisteva poi anche sulla sorda agitazione che cova in quel paese e che, malgrado sia momentaneamente repressa, pure non promette nulla di buono. Non
51 mostrava poi molto soddisfatto della visita che prossimamente il Cancelliere Russo sarà per fare all'Imperatore Guglielmo ed anche del probabile suo incontro col Principe di Bismarck: ritenendo che con ciò non solo la situazione non verrà chiarita, ma che anzi ne uscirà maggior incertezza intorno ai veri intendimenti del Gabinetto di Pietroburgo.
Parlommi poi del Barone Haymerle suo successore, di cui mi lodò le pregevolissime doti d'ogni natura, assicurandomi ch'Egli professa per l'Italia sentimenti molto simpatici, di cui diede prova in ogni circostanza, studiandosi sempre di togliere quelle qualsiasi cause d'attriti, che altil"i meno appassionati di lui non evitavano con egual cura di sollevare per lo passato. A questo proposito parvemi anche acconcio di esprimere la soddisfazione del R. Governo per quella scelta dicendo nutrirsi da parte nostra viva speranza che le buone e simpatiche relazioni sempre mantenute fin qui col Barone Haymerle, mentre era Ambasciatore a Roma, si sarebbero continuate anche nella nuova posizione, a cui, additato alla fiducia del suo Sovrano stava per essere chiamato.
La nostra conversazione che durò circa un'ora si mantenne constantemente sì da una parte che dall'altra, nell'apprezzare le relazioni fra i rispettivi Stati, nei termini più dignitosi e cordiali sì per :t'uno che per l'altro. Ci scambiammo ancora qualche parola di reciproca calda simpatia e stima personale, e così finì quella conversazione, che segna per ora almeno, il termine delle mie relazioni ufficiali col Conte Andrassy, che durarono così circa otto anni senza interruzione. Il farne ora un apprezzamento retrospettivo parmi cosa inutile.
La narrazione schietta e precisa di quelle relazioni, che pur formano parte essenziale di un non breve periodo della nostra storia, cioè quasi dacché Roma è capitale e sede del Governo Italiano, si potrà sempre trovare nelle serie dei miei rapporti a codesto Ministero.
(l) Non si pubbllca.
(l) Cfr. n. 210.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1290. Vienna, 29 settembre 1879, ore 22,55 (per. ore 24).
L'ambassadeur d'Autriche à Constantinople a reçu également l'ordre de s'associer aux démarches que fera l'ambassadeur de France pour recommander à la Porte l'adoption de la formule grecque relativement au point de départ des délibérations de la conférence turco-grecque, et ce dans la mesure qui sera adoptée par ses autres collègues.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 574. Roma, 30 settembre 1879, ore 23,45.
Presse s'étant emparée de votre incident avec Bismarck et demandant des explications, après mftres réflexions, les ministres présents à Rome ont décidé ce qui suit: Comme la version donnée par le correspondant du Gaulois que V. E.
connait sans doute, a été colportée ici par plusieurs journaux, et comme elle est aussi celle qui raconte l'incident d'une manière moins blessante pour la dignité du pays entier, le Diritto, la reproduit ce soir sans aucun commentaire, en ajoutant simplement: «Nous savons que le prince de Bismarck a fait exprimer au comte de Robilant qu'il emportait de Vienne le seui regret de n'avoir pu faire une visite à l'ambassadeur d'Italie, mais que le temps lui avait tout-à-fait manqué pour cela».
Bien que la version du Gaulois laisse planer un soupçon sur la courtoisie exquise de V. E., le Ministère connait trop votre patriotisme pour douter un instant de votre acquiescement, V. E. aurait en tous les cas été consultée, s'il y avait eu le temps matériel de le faire.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA (l)
D. Roma, 30 settembre 1879.
L'incaricato d'affari di Russia venne testè a comunicarmi che tutte le Potenze essendo d'accordo per istituire una Commissione tecnica incaricata di determinare il punto di partenza della frontiera bulgaro-rumena sul Danubio, il Governo imperiale proponeva che i delegati rispettivi si riunissero in Silistria il 15/27 ottobre prossimo.
Risposi al signor Schevitch che il Governo del Re non aveva difficoltà ad accettare la proposta del Gabinetto di Pietroburgo, e che quanto prima avrebbe designata la persona, che sarebbe prescelta per esercitar l'ufficio di delegato italiano.
Nel parteciparle quanto precede per sua informazione, ...
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2411. Berlino, 30 settembre 1879 (per. il 3 ottobre).
L'agenzia telegrafica Wolff ci tiene al corrente delle peripezie che subiscono a Bucarest le discussioni relative all'esecuzione dell'articolo 44 del trattato di Berlino, e delle disposizioni manifestate dai 7 offici di quella camera, sei dei quali sarebbero favorevoli alle proposte del gabinetto.
Ne . tenni parola al signor di Radowitz, accennando alle proposte attuali che si differenziano essenzialmente da quelle del signor Boeresco, che il go
verno del Re aveva trovate, come gli altri governi, insutficienti allo scopo: espressi il desiderio di sapere nel comune interesse se il gabinetto di Berlino giudicava favorevolmente le nuove risoluzioni del ministro rumeno, e qualora avessero la sanzione della camera, se da parte sua avrebbe ravvisato in esse la esecuzione dell'art. 44.
Il signor di Radowitz mi rispose che non era peranco in grado di pronunciarsi a tal riguardo. Premettendo che le discussioni del parlamento si sarebbero forse protratte a lungo e che potevano modificare il progetto ministeriale, egli osservava che, dopo tutto ciò che era accaduto nel frattempo, e dopo che si era chiaramente dichiarato qui ciò che si voleva, il gabinetto di Berlino stimava che si era in diritto di aspettare un fatto compiuto. Il progetto del ministero rumeno esigeva uno studio accurato. Il signor di Radowitz prevedeva che non sarebbe stato così tosto in grado di far conoscere se il governo lo giudicava bastante.
L'attitudine delle varie potenze continua intanto ad essere tale da rendere incerto l'esito della quistione, e da consigliare la massima riserva a chi volesse adottare una ,risoluzione. Se la maggioranza degli utficii della camera rumena approva il progetto ministeriale, la situazione sarebbe diversa nel seno della camera stessa, dove la maggioranza sembra tuttora avversarlo: il ministero abbisognerebbe ancora di guadagnare 11 voti alla sua causa.
Indipendentemente da ciò, la Francia non apparisce soddisfatta, per il numero troppo limitato d'israeliti che in virtù delle categorie proposte acquisterebbero sin d'ora la nazionalità. La Germania che con il governo francese si mostrò sempre d'accordo in simile quistione, serba un'attitudine riservata che poco promette e dalla quale non sarà per scostarsi la Gran Bretagna. Non occorre parlare della Russia, cui a torto od a ragione, si attribuisce in Rumenia una parte che per secondi fini tenderebbe ad impedire che il principato ottenga il beneficio completo del riconoscimento.
Sarà noto a V. E. che in questi giorni giunse a Berlino il ministro rumeno signor Stourdza. Da quanto mi fu confidenzialmente riferito, lo scopo esclusivo della sua venuta qui è quello di negoziati con il consorzio tedesco per la compera delle ferrovie del principato, quistione della quale fu troppo spesso parola, perché occorra discorrerne. L'accordo per siffatto acquisto sarebbe ora stabilito, il contratto già parafato dal signor Stourdza.
(l) Ed. !n L V 27, pp. 500-501.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2412. Berlino, 30 settembre 1879 (per. il 3 ottobre).
In questi ultimi giorni, per chi voglia dare ascolto alle infinite congetture che si vanno facendo, si manifestano nella situazione politica alcuni sintomi, dei quali non voglio tralasciare di prender nota, perché, sul mobile terreno della politica europea attuale tutte le questioni vi si connettono e ne subiscono l'influenza.
Dopo il convegno di Vienna, e malgrado le spiegazioni di questi fogli officiosi, la situazione era considerata come estremamente tesa fra la Russia e la Germania, alleata con l'Austria-Ungheria. Però, tosto ritornato a Berlino il Principe di Bismarck, giungevano qui il Signor Sabourow preconizzato Ambasciatore a Costantinopoli e l'Ambasciatore di Russia a Parigi, che ritornava da Copenp.agen, preceduti di alcuni giorni dall'Ambasciatore di Russia a Parigi, presso questa Corte, che aveva terminato il suo congedo a Baden-Baden dove soggiorna il Principe Gortchacow. Il Principe di Bismarck ricevette subito il Signor di Oubril, ebbe la visita dei due colleghi di lui, e li convitò insieme ad un pranzo. Si sparge al tempo stesso la voce che la diplomazia russa si stia adoperando per indurre i due Cancellieri di Germania e di Russia ad un incontro, da effettuare quando il Principe di Gortchacow da Baden si restituirà a San Pietroburgo. V. E. non ignora che quando il Cancelliere russo fu qui di passaggio per recarsi a Baden, il Principe di Bismarck era appunto partito per Varzin!
Checché sia di siffatte voci, che riferisco come cronista, osservo però che esse destano qualche inquietudine nell'altro campo politico. È probabile che il Principe di Bismarck, contento di aver dimostrato che la Germania, dopo di aver dato come fu detto, un foglio di via all'Austria nei Balcani, non intende rassegnarsi a lasciare libero il campo alla Russia per eludere il trattato di Berlino con la conseguenza di un conflitto che sembrava prossimo fra quelle due Potenze, non vorrà ora spingere le cose più oltre e non domanderà di meglio che di ristabilire a patti chiari una buona amicizia col Gabinetto di San Pietroburga, al quale non rimane ora altro partito da prendere. È un giuoco di equilibrio che presenta ogni vantaggio alla Germania, e che effettivamente favorisce il mantenimento della pace generale. È evidente pertanto che esso è lungi dall'estirpare i germi del conflitto fra la Russia e l'Austria, fra interessi diametralmente opposti.
L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1295. Pietroburgo, 1° ottobre 1879, ore 18,40 (per. ore 6,25 del 2).
Gouvernement russe a répondu à la circulaire française relative aux négociations entxe la Turquie et la Grèce et a donné ordre à son ambassadeur à Constantinople d'appuyer cette proposition auprès de la Porte.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1294. Costantinopoli, 1° ottobre 1879, ore 23 (per. ore 5,35 del 2).
Les ambassadeurs d'Autriche et d'Allemagne ont appuyé aujourd'hui auprès de la Porte projet de la déclaration formulé par les plénipotentiaires grecs.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I, A MONZA
T. Caserta, 1° ottobre 1879.
Giunto iersera tardi qui, non telegrafai ieri a Vostra Maestà perché la sapeva in viaggio. Mi faccio un dovere avvertire Vostra Maestà che l'altra sera, in seguito a un telegramma cortese da me scambiato con il Barone Haymerle, ebbi con lui stazione Milano lungo colloquio cordiale fino ora partenza. Haymerle dichiarandomi desiderio Austria mantenere rapporti d'amicizia coll'Italia, risposi non essere meno vivo nostro desiderio. Haymerle soggiunse accordi più intimi Austria Germania, rafforzati recenti abboccamenti Bismarck-Andrassy, hanno per scopo mantenimento pace europea, esecuzione trattato Berlino. Risposi questo pure essere base nostra, sempre sostenuta come ministro e deputato, essere sicuro che aspirazioni Germania Austria sono sinceramente pacifiche, essendo pace necessità europea. lnterrogommi improvvisamente perché non avevamo voluto accettare copia comunicazione Wrede: risposi che non aveva creduto conveniente accettare copia documento non ufficiale. Avendomi parlato della nota Wimpffen, dissi essere da me ignorata, come pure telegramma dell'Augusto Genitore di Vostra Maestà, telegramma del quale il Barone afferma la esistenza. Parlando questioni pendenti espressi convinzione trovarmi d'accordo coll'Austria sull'art. XIII trattato di Berlino. Egli rispose affermativamente, domandandomi se mi era nota comunicazione Waddington a Salisbury. Risposi ignorarla completamente, ritenendo che Waddington persiste sempre nella stessa linea di condotta tracciata dall'art. XIII. Barone Haymerle espresse desiderio che Governo di Vostra Maestà, nella delimitazione confini Rumelia Orientale, non mostri troppa parzialità per Russia. Risposi che anche nelle questioni di dettaglio, nostro obiettivo essere mantenere e cooperare buon accordo fra le Potenze. Avendomi domandato se io aveva letto opuscolo suo fratello, ch'egli non approvava, però osservando che conteneva sentimenti della più schietta benevolenza per l'Italia, risposi che gli apprezzamenti suoi non erano, relativamente ai fat.ti, conformi alla verità. Su questo tema il nostro discorso cadde immediatamente. Finì, come aveva cominciato, colle dichiarazioni più cordiali, ed Haymerle volle per tratto gentilezza, accompagnarmi dalla sala fino al vagone benché fossero
presenti molte persone.
Tutto ciò credo mio dovere comunicare a Vostra Maestà (1).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI
T. 578. Roma, 2 ottobre 1879, ore 22,15.
Faisant suite à mon télégramme d'aujourd'hui (2) je vous autorise à déclarer au ministre des affaires étrangères que nous avons été fort heureux de
17 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII
donner notre adhésion à la proposition d'appuyer auprès de la Porte la prise en considération du protocole 13. Toute réflexion sur le stage préliminaire des négociations de Constantinople doit etre considérée par vous comme strictement confidentielle.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
D. 305. Cairo, 2 ottobre 1879.
Fra le varie cause cui è da ascrivere la preponderanza di Francia ed Inghilterra nelle cose d'Egitto, non va senza dubbio annoverata tra le ultime la quantità considerevole di funzionari di quelle nazioni che occupano nelle amministrazioni vicereali cariche eminenti.
È quindi della maggiore importanza per noi che, dei posti riservati agli Europei, una parte adeguata spetti all'elemento italiano, di certo a nessuno secondo per laboriosità e dottrina.
Sebbene la S. V. si distingua sempre ogni qualvolta v'ha un interesse nazionale da proteggere, la lotta di influenze straniere che costà si contendono il primato cresce talmente di proporzioni ogni giorno, che ravviso opportuno di chiamare la di lei attenzione sulla necessità di invigilare attentamente che i magistrati italiani nei tribunali della riforma, ed in genere i nostri funzionari sparsi nei varii rami governativi dell'Egitto, non siano pregiudicati dalla rivalità di altri colleghi, ed abbiano quella posizione che si addice ai loro titoli ed ai servizi da essi resi.
A raggiungere meglio questo intento, avvicinandosi l'epoca delle elezioni della magistratura, non mi parrebbe fuori di proposito lo adoperarsi affinché l'elemento italiano ne tragga tutto il vantaggio possibile.
Ed ave gli antecedenti che esistono, e a lei ben noti, non costituissero un ostacolo insormontabile, riuscirebbe pure utilissima la nomina di un sostituto procuratore generale italiano, quale già avevamo prima del 1876.
Ed è tanto vero che questa nomina ci sarebbe di ragguardevole giovamento, che la Francia non ha mai voluto rinunciare a quel suggerimento della Corte d'Appello, accettato da tutti i Gabinetti, di convertire in giudici i sostituti procuratori generali designati dalle grandi potenze.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. (1). Vienna, 2 ottobre 1879.
Già coi miei telegrammi del 27 scorso mese ebbi a ragguagliare l'E. V. intorno all'incidente a me relativo, a cui diede luogo la visita a Vienna del Principe di Bismarck.
Nondimeno a fronte delle varie versioni che i giornali ebbero a darne e dell'importanza anche del fatto, credo bene consegnarne nel presente rapporto i particolari, affinché ne rimanga traccia nella corrispondenza di quest'Ambasciata.
Prima dell'arrivo del Principe a Vienna, essendo stato interpellato dagli Ambasciatori di Francia e di Turchia, soli fra i miei colleghi presenti a Vienna, sull'attitudine che a noi conveniva osservare a fronte del Cancelliere Germanico, risposi che sebbene stando alle precise regole d'etichetta diplomatica, sempre fin qui seguite, ed anche osservate dallo stesso Principe di Bismarck all'epoca della sua venuta a Vienna nel 1873, spettava a Lui fare la prima visita agl'Ambasciatori, pure nondimeno era d'avviso, si dovesse da noi eccezionalmente prendere l'iniziativa di lasciare una carta di visita alla porta dell'albergo dove prenderebbe alloggio, trattandosi d'un personaggio incontestabilmente hors-ligne; aggiunsi inoltre che il voler sottilizzare in questioni d'etichetta con un uomo simile sembravami del tutto fuori proposito ed indubbiamente anche contrario al modo di vedere dei nostri rispettivi Governi. I precitati miei colleghi trovarono giusto il mio ragionamento e c'impegnammo rectprocamente a compiere l'atto di cortesia convenuto.
Il Principe Bismarck s'arrestò a Vienna il 22, 23 e 24 settembre, partendone alla volta di Berlino alle ore 8 di sera del 24. Io lasciai la mia carta alla porta dell'Hotel Imperia! il giorno 23 alla una pom. Non credetti ciò fare il 22, cioè l'indomani del suo arrivo, poiché in fin dei conti, non erano gli Ambasciatori esteri che dovevano far atto di augurargli il benvenuto nella capitale Austriaca, ciò spettando essenzialmente agli Austriaci. Il lasciare una carta alla metà del soggiorno parvemi la nuance indicata, anche perché poteva pe;rmettere che le visite s'incrocicchiassero, e cosi restasse indefinita la questione di chi aveva fatto il primo passo. Sua Altezza restituì la visita all'Ambasciatore di Francia ed a quello di Turchia: non faccio cenno del Nunzio, poiché ignoro come si siano effettivamente passate le cose con lui. Del resto egli si trovava in posizione speciale, avendo poco prima passato cinque giorni in continua conferenza col Principe a Gastein.
Come già riferii, all'Ambasciatore d'Italia non venne contraccambiata la cortesia della carta di visita sotto nessuna forma e neppure parola in proposito gli venne detta dal suo collega di Germania, solo naturale canale pel quale il Cancelliere avrebbe potuto fargli fare quelle qualsiasi scuse che avesse creduto dovergli .rivolgere. Alcuni giorni dopo e precisamente il 27 stesso mese, il Conte Andrassy, essendo venuto a prendere congedo da me, dissemi incidentalmente queste precise parole: << A proposito, Bismarck mi ha detto partendo che portava via da Vienna un solo rincrescimento, e questo si era di non avervi potuto vedere: egli contava di farvi una visita, ma il tempo gli aveva fatto assolutamente difetto per poter ciò fare>>. I commenti sul fondo della questione nonché essenzialmente sul canale scelto dal Principe di Bismarck per farmi pervenire la sua ambasciata, non devono trovar posto nel presente rapporto, unicamente destinato, come dissi, a stabilire la verità dei fatti su di un incidente a cui è inutile il voler negare importanza non comune.
Convinto di avere agito in questa circostanza in modo correttissimo e da ogni punto di vista inappuntabile, sono completamente indifferente ai giudizi portati sul mio conto da quanti non ebbero a conoscere esattamente i fatti: del resto i giornali colle loro sciocche versioni di quell'incidente, potranno bensl farmi passare per un imbecille agl'occhi del grosso pubblico, (poiché tale io sarei in verità ove fosse esatta la versione data dal Gaulois), ma i Gabinetti che dagl'incidenti di tal natura traggono induzioni preziose, non igno· rano come i fatti si sono passati, giacché sanno con precisione come stanno le cose, poiché ai loro rappresentanti in questa Capitale, che tutti si tennero informati con precisione degli, anche in apparenza più indifferenti, particolari del soggiorno di Bismarck a Vienna, non sfuggiranno le circostanze del fatto che ebbi l'onore di esporre alla E. V. con meticolosa precisione.
(l) Si tratta della minuta di un rapporto conservato in Carte Robllant che reca l'annotazione «non spedito R. >>.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1299. Parigi, 3 ottobre 1879, ore 12,45 (per. ore 14).
Déchiffrez vous seui.
Voici mon opinion puisque V. E. désire la connaitre. Nous traversons une période grave, difficile. Revirement politique du prince de Bismarck nous isole tout-à-fait. Sa visite à Vienne nous impose la plus grande prudence. Jamais le recueillement et la réserve n'ont été aussi indiqués à l'Italie, d'autant plus que la réaction piane sur l'Europe et nous menace de tout còté. Blesser l'Autriche dans ce moment-ci serait, à mon avis, témérité impardonnable qui friserait la folie. Il faut laisser courir ce qu'on ne peut pas empècher et nous résigner à rester dans l'ombre pour quelque temps. En attendant, arrangeons bien l'état de nos finances, développons armée et flotte, devenons forts, en un mot, et nous pourrons aussi parler très-haut. Ces prémisses donnent comme conséquence que je ne juge pas à propos, par le temps qui court, de rompre une lance en faveur de la question albanaise, et qu'il vaut mieux procéder d'accord avec les grandes Puissances. Songez d'ailleurs que la Ylsite de Bismarck à Vienne et ses probables conséquences ont eu pour résultat de rendre Waddington beaucoup plus circonspect et soucieux. Pour tout au monde, il ne fera rien qui puisse froisser l'Autriche. Je vous ai parlé avec ma franchise habltuelle. Faites de mes paroles le cas que vous voudrez.
IL SEGRETARIO AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI
T. 579. Roma, 4 ottobre 1879, ore 12,15.
On n'a pas cru nécessaire de vous envoyer mes lettres de rappel. Vous pouvez donc présenter vos lettres de créance dans lesquelles il est fait mention du rappel de votre prédécesseur.
IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1303. Atene, 4 ottobre 1879, ore 19,30 (per. ore 22,35).
J'ai fait ma visite à M. Delijannis et me suis acquitté des ordres contenus dans le télégramme d'avant-hier (l) sur notre adhésion à la proposition d'appuyer auprès de la Sublime Porte la prise en considération du protocole
XIII. M. Delijannis, à qui on avait déjà mandé de Constantinople que démarche dans ce sens a été faite par les représentants de France, Russte et Italie, m'a assuré que l'Autriche a suivi la mème voie.
UMBERTO I AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. Monza, 4 ottobre 1879.
Le accuso ricevuta ringraziandola pei due telegrammi ultimi (2). Haymerle che si fermò qui tutto avanti ieri ha detto a me le identiche cose che espresse nell'abboccamento con Lei. Accennò alla lettera di Andrassy a Wimpffen, aggiungendo che, poiché il Maffei non ne aveva accettato copia, egli l'avea recata con sé onde io ne avessi esattamente conoscenza; insistendo perché io l'avessi ritenuta, chiedendomi che mi avessi pronunciato esplicitamente riguardo alla nota Wimpffen, dicendo che come erano conosciuti i sentimenti personali di Vittorio Emanuele, desiderabile che mi avessi pronunciato nello stesso senso, naturalmente dichiarandomi perfettamente informato lettera Andrassy neppure volli accettarne lettura. Riguardo all'altra nota, ho risposto amabilmente che, senza entrare nelle ragioni che l'avrebbero fatta accettare in quell'epoca, non vedeva perché mi si chiederebbe di pronunciarmi in quel senso, vedendo in _ciò, stante i nostri buoni rapporti, certa diffidenza. Dall'impressione generale avuta da Haymerle, potei scorgere sentimenti di diffidenza marcata. La dimostrazione del Bismarck, il quale, nel non recarsi a far visita al Robilant, volle evidentemente dimostrare all'Austria, che ei ne preferisce l'amicizia a qualunque costo, senza esagerare l'importanza degli accordi presi a Vienna, pure mi pare cosa assai grave e degna di considerazione. Riconoscente pei ragguagli delle feste che ella mi ha mandato da Caserta e da Napoli, sono lietissimo delle accoglienze che ovunque le vennero fatte.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 580. Roma, 5 ottobre 1879, ore 19,20.
Déchiffrez vous seui.
Parmi les plus importantes opérations que se proposerait de faire l'Institut de crédit italien que nous espérons voir se former à Tunis, il faut piacer au premier rang l'achat du tronc de chemin de fer reliant Tunis à la Goletta, construit par une compagnie anglaise qui conserve encore aujourd'hui la propriété de cette ligne que l'on craint de voir passer camme tant d'autres choses entre les mains de la France. Il est par conséquent urgent d'entrer en pourparlers avec la société anglaise qui en a la propriété et qui s'appelle «Tunisian railway company limited ». Pour cela personne n'est plus à méme de tàter le terrain que le baron Heath, afin de savoir si l'on a l'intentic;m de vendre et à quel prix. A Tunis on croit que celui-ci ne devrait pas dépasser 50 ou 60 mille livres sterlings, et en tous les cas nous devrions par ces démarches nous assurer la priorité sur d'autres négociateurs éventuels, le baron Heath devrait observer la plus grande prudence et pas méme dévoiler pour le moment au nom de qui il agit. Cet achat qui se·rait pour nous une véritable base d'opération possède un tel intérét à nos yeux que lors méme que l'institut de crédit dont il s'agit n'eùt point de chance de se former le ministre des travaux publics consentirait à donner la garantie des intéréts du capitai qui serait engagé et à cette condition à Tunis méme il y a des capitalistes italiens qui seraient disposés à faire l'acquisition.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I, A MONZA
T. Roma, 5 ottobre 1879.
Ringrazio vivamente Vostra Maestà per suo prezioso telegramma (1). Risposta fatta da Vostra Maestà al Barone Haymerle non poteva essere né più dignitosa né più abile ed è degna della sua mente e dell'alto suo sentire. Keudell mi ha fatto domandare udienza, per dichiararmi dispiacere Bismarck per incidente Robilant e per farmi intendere recenti accordi Austria Germania diretti principalmente contro velleità russe, mantenendo sempre rapporti cordiali col Governo di Vostra Maestà. Del resto noi continueremo coll'approvazione di Vostra Maestà quella politica finora osservata. Serberemo quel nostro contegno verso l'Austria, prudente, corretto, amichevole, ma sempre dignitoso.
Avendomi l'ex-Kedivè mandato un suo saluto per mezzo del figlio Hassan, credetti debito di convenienza restituire la visita, che mi fu subito ricambiata
da lui all'albergo ove alloggiavo. Egli espressemi i sensi della viva gratitudine per benevolenza a,ddimostratagli da Vostra Maestà anche colle istruzioni relative al mobilio. Però credo in dovere far noto a Vostra Maestà che finora non vennero eseguiti i suoi ordini.
(l) Cfr. n. 254.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 584. Roma, 6 ottobre 1879, ore 16,30.
Le prince de Bismarck a chargé M. de Keudell, qui est venu me voir hier immédiatement après mon retour de Naples, de m'exprimer ses vifs regrets pour ne pas avoir pu se rendre chez V. E. M. de Bismarck assure de n'avoir reçu votre carte de visite qu'à la veille de son départ. Il aurait eu néanmoins jusqu'au derni:er moment l'intention de se rendre chez V. E. mais il en a été empèché toujours par des affaires imprévues. Il aurait voulu faire parvenir à V. E. ses excuses par son fils, mais ce dernier étant déjà parti pour la gare et d'autre part voulant donner plus de relief à sa démarche il pria comte Andrassy de vouloir bien s'en charger. J'ai remercié M. de Keudell pour la forme courtoise de ses déclarations tout en observant que les informations reçues par V. E. n'admettaient pas la remise tardive de vos cartes de visite. J'ai reconnu néanmoins que les explications acceptées par la presse avaient déjà calmé jusqu'à un certain point l'opinion publique qui rattachant cet incident à d'autres indices, pourrait y voir un refroidissement dans nos rapports de bonne et cordiale amitié, rapports dont M. de Keudell avait été toujours le représentant, et qui trouvaient leurs adversaires dans ceux mèmes, dont l'oeuvre était principalement dirigée à exploiter cet incident regrettable.
M. de Keudell m'a renouvelé ses déclarations les plus amicales, que Bismarck ne pouvait pas avoir eu l'intention de porter atteinte à des relations d'intimité dont il appréciait toujours la haute valeur. M. de Keudell a terminé en exprimant l'espoir qu'on pourrait trouver moyen dans une prochaine occasion de dissiper tous les malentendus et a reconnu que tous nos actes étaient empreints aux sentimens d'une amitié indissoluble et intime entre l'Italie et l'Allemagne. Je désire savoir pour ma simple information si j'ai bien interprété les premiers télégrammes de V. E. en retenant comme certain que V. E. a laissé sa carte au prince de Bismarck en mème temps que les autres ambassadeurs, comme j'ai dit à M. de Keudell et je saisis cette occasion pour remercier V. E. de l'abnégation avec laquelle pour la dignité du pays elle a accepté devant le public une version que implicitement laisse planer un doute sur l'exquise courtoisie qui forme un des traits distinctifs de V. E. (l).
(l} Analogo telegramma con la soppressione dell'ultimo capoverso venne inviato in pari data a Launay (n. 585) e al Re.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI. CAIROLI (l)
T. Parigi, 6 ottobre 1879.
La publication dans le Livre vert d'une dépeche très réservée que je vous avez adressée au sujet de la question égyptienne (2) vient de soulever contre moi presse italienne et les joumaux ministériels ne m'ont pas défendu ou l'ont fait de telle façon que l'attaque est encore préférable à la défense. Dans cet état de choses je ne saurais garder plus longtemps ma piace d'Ambassadeur. Je prie donc V. E. d'envoyer à Paris un homme plus habile, plus diplomate que moi. Mes démissions par écrit partiront demain (3).
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1078. Bucarest, 6 ottobre 1879 (per. l' 11).
Arrivato qui il 30 settembre, il Principe di Bulgaria è ripartito ieri alla volta di Sofia.
La visita che Sua Altezza ha reso alla corte rumena ha fatto rivivere le voci che circolavano all'epoca dell'elevazione al trono di Bulgaria del principe di Battemberg.
Secondo quelle voci, la Russia carezzerebbe il progetto di costituire sotto il suo protettorato una specie di confederazione fra il Montenegro, la Serbia, la Bulgaria e la Rumenia nel doppio scopo di frapporre ostacoli alla marcia intrapresa dall'Austria verso la penisola balcanica, e di affrettare l'eventuale riunione alla Bulgaria di una buona parte della Rumelia orientale. Si racconta, però, che essendo già traspirato alcun che intorno ad un simile progetto, la Russia avrebbe tosto co.nsigliato il principe di Bulgaria di ·rinunziare per ora al viaggio che Sua Altezza si proponeva di fare a Belgrado, ed avrebbe in pari tempo esortato il principe Milano a non incoraggiare pel momento un simile viaggio.
Riferisco queste cose pe·r solo debito di cronista. Ed osservo che né la Rumenia sarebbe disposta, nelle attuali sue contingenze, a tentare le avventure, né al principe di Bulgaria, che già trovasi circondato da non pochi imbarazzi interni, parmi sorrida di inaugurare un contegno atto a destar diffidenze a Vienna ed altrove.
Altri meglio di me è chiamato a riferire se i Serbi ed i Montenegrini prestassero un facile orecchio ai divisamenti attribuiti alla Russia.
Per quanto concerne pù spe.cialmente codesti pretesi divisamenti, senza volerli escludere in un modo perentorio, e senza nemmeno respingere l'eventualità che la Russia possa riuscire ad esercitare nell'avvenire nuovamente la sua influenza sul Danubio e nei Balcani, rilevo che codesta influenza' è pel momento in ribasso almeno nei due principati limitrofi di Bulgaria e di Rumenia.
Nel breve suo soggiorno a Bucarest il principe Alessandro ricevette in udienza ufficiale gli agenti esteri qui accreditati, che vennero presentati all'Altezza Sua dal ministro di Turchia nella sua qualità temporanea di decano.
A questo diplomatico, che aveva precedentemente fatto visita per ordine del suo governo al principe di Bulgaria, Sua Altezza restituì però personalmente la visita lasciando alla legazione ottomana, dove in quel momento non trovavasi Suleiman bey, una carta con la scritta: «Il principe di Bulgaria».
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 586. Roma, 7 ottobre 1879, ore 10,30.
A la conférence d'hier de la comm1SS1on turco-hellénique plénipotentiaires grecs ayant proposé leur déclaration, les plénipotentiaires ottomans ont répondu par une contreproposition ainsi conçue «Nous prions L.L.E.E. les plénipotentiaires hellènes de vouloir bien de nouveau prendre acte que nous sommes prets, en raison de la haute autorité qui s'attache aux voeux exprimés par l es Puissances, à prendre pour base première de nos négociations les indications du protocole XIII c'est-à-dire, à étudier ensemble la ligne générale des vallées de Calamas et du Penent pour l'adopter ou la modifter suivant qu'après discussion elle nous paraitra destinée ou non à établir entre les deux pays des rapports de stable et réciproque sécurité ».
Les plénipotentiaires helléniques ont pris a!Cte de cette déclaration, se réservant de la communiquer à leur Gouvernement. Je prie V. E. de voulo-ir bien me faire savoir le plus promptement possible quel accueil le Gouvernement français se propose de faire à la proposition ottomane qui vient d'etre communiquée à toutes les grandes Puissances (l).
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 905/41. Londra, 7 ottobre 1879 (per. il 10).
Ieri, essendomi recato al Foreign Office, ho avuto occasione d'incontrarvi lord Salisbury testè ritornato a Londra per assistere al consiglio dei ministri.
Io non potei avere che pochi istanti Gi conversazione con lui; però egli mi disse che si avevano gravi apprensioni per le cose di Albania, dove sembra costituirsi una lega albanese che minaccia di destare nuove complicazioni.
Gli affari della Rumelia orientale non gli paiono molto rassicuranti. In quanto alla Grecia, dalle poche parole che mi disse, il nobile Lord vi si mostrò alquanto disinteressato, lasciando che i Turchi ed i Greci s'intendano fra loro come potranno.
Il Gabinetto qua è sotto l'influenza di qualche preoccupazione. Non si mette in dubbio il trionfo definitivo dell'Inghilterra a Cabul; ma quel trionfo stesso ed il mantenimento dei risultati che se ne vogliono ottenere richiederanno nuove gravi spese, al momento in cui la finanza dell'Impero delle Indie versa in poco floride condizioni e la situazione del Tesoro nella Gran Bretagna mostra una diminuzione sensibile di proventi.
La condizione dell'Irlanda desta seria apprensione: qui sorge la questione agraria, quella cioè dei rapporti tra i proprietari ed i coltivatori, la quale quistione è inasprita dalla deficienza del raccolto che dà luogo a temere molta miseria ed in conseguenza molti disordini durante l'entrante inverno. Gli agitatori si prevalgono di queste circostanze per eccitare le passioni contro l'Inghilterra. Fra questi è da notare il Signor Parnell, il noto deputato irlandese, resosi famo~o per essere il capo dei cosiddetti obstructives nel Parlamento. Intanto l'opposizione sfrutta anch'essa quelle condizioni per attaccare violentemente il Ministero nei discorsi autunnali che sogliano farsi dagli uomini politici. Di quello di Sir Willam Harcourt (uno degli oratori più ascoltati della opposizione), pronunziato ultimamente, s1 mena gran rumore.
Con tutto ciò si porta opinione che il Ministero resisterà per ora e che se il numero dei suoi aderenti nel Parlamento sarà minore che per l'addietro, questi gli saranno più fedeli e più ardenti sostenitori.
Si aspetta con impazienza il discorso che Lord Salisbury deve pronunziare a Manchester nel mese venturo. Vi sarà anche quello di Lord Beaconsfield nell'annuale banchetto del nuovo Lord Mayor. In queste occasioni i due principali Ministri sveleranno qualche cosa della politica del Gabinetto per quanto la si può delineare in un tempo tuttora così ripieno d'incertezze.
(l) Per la risposta cfr. n. 265.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 906/42. Londra, 7 ottobre 1879 (per. il 10).
Coi dispacci del 10 e del 20 aprile ultimi (Serie Politica n. 575 e 580) (l) codesto Ministero chiamava l'attenzione della R. Ambasciata sulla ordinanza dell'Alto Commissario britannico in Cipro emanata nel 1878 (« Ordinances passed by the legislative Council of Cyprus >>, N. VI), in virtù della quale niuno
all'infuori de' sudditi ottomani o della Gran Bretagna residenti in Cipro poteva fare acquisto di terre nell'isola senza formale e condizionale autorizzazione dell'Alto Commissario.
Con rapporto del 26 dello stesso mese (Serie Politica n. 580) (l) il Cavalier Catalani, allora incaricato d'affari, rassegnava a codesto Ministero il sunto della conversazione ch'egli aveva avuta in proposito prima col Sotto-Segretario di Stato al Foreign Otll.ce, quindi con Lord Salisbury stesso, i quali entrambi, mentre mantenevano la legalità dell'ordinanza, dichiaravano però che l'Italia non avrebbe avuto a lamentarsene.
Ma quantunque dopo queU'epoca non si fece più parola di quella questione, mi occorre di dover informare l'E. V. di una conversazione che uno dei Capi più distinti di missione in Londra mi riferiva, da non molto, di avere avuta intorno alla medesima col Signor Bourke, Sotto-Segretario parlamentare. Il diplomatico anzidetto avendo fatto osservare al Signor Bourke che l'ordinanza di cui si tratta avrebbe probabilmente suscitato dei reclami per parte di alcune Potenze estere, questi gli rispondeva: <<È vero, ci aspettiamo a qualche reclamo: ma l'ordinanza era indispensabile per impedire che le terre dell'isola di Cipro cadessero in mani de' Greci e degli Italiani».
Io non credo che si debba dare a quelle parole una soverchia importanza; ma è bene di notarle, imperocché mostrano da quale spirito fu informato il divieto di cui si tratta, e quale timore si ha che quell'isola che ha un carattere tutt'altro che britannico, possa venire invasa da popolazioni più omogenee al carattere degli abitanti, e che già ne' secoli passati parteciparono alla vita dei medesimi.
(l) Non pubblicati.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 589. Roma, 8 ottobre 1879, ore 13.
Ce n'est pas à moi qu'il faut imputer l'insertion dans le Livre Vert du rapport qui a été l'objet des commentaires de la presse hostile au Ministère (2). Le Livre Vert dont M. Depretis avait annoncé l'imminente publication plusieurs jours avant la crise, était déjà sous presse lorsque la crise toucha à son terme; de manière que c'eù.t été une résolution digne de blame et qui ne pouvant rester ignorée aurait donné lieu à des interprétations Les plus étranges, si je me pe,rmettais de supprimer un des documents les plus importants de la collection déjà complète et présentée à la Chambre au nom de mon prédécesseur. Les censures n'ont pas seulement frappé V. E.: elles ont frappé aussi le Ministère avec beaucoup plus de violence. Le Ministère n'a pas d'organes otll.cieux dans le véritable sens du mot, car on ne saurait pas désigner comme tel le Diritto qui tout en étant favorable au Ministère n'a pas pris avec ce dernier des engagements qui seraient de nature à porter atteinte à l'indépendance de
ses jugements. Si le Diritto a pris part à la polémique, en repoussant vivement les accusations dirigées contre le rapport précité, il l'a fait de son propre mouvement et sans mon intervention. Quant à moi, j'étais résolu de justifl.er seulement devant le Parlement, comme je l'avais fait l'année dernière, la politique du Gouvernement ainsi que les actes de ses agents, et par conséquent aussi la tache difil.cile de V. E. Quant à l'habilité dont le journal a fait preuve dans la défense que V. E. juge pire que l'attaque, les appréciations là dessus peuvent varier, mais il ne faut pas imputer au Ministère l'insertion dont il s'agit sur laquelle sont basés les reproches et la résolution de V. E.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1310. Parigi, 9 ottobre 1879, ore 15 (per. ore 15,40).
En réponse au télégramme de V. E. d'avant hier au soir (l), je m'empresse de lui faire connaitre que Waddington désireux de voir aborder la question des frontières de la Grèce et ne trouvant d'ailleurs aucune différence sensible entre rédaction des plenipotentiaires grecs et contreproposition de la Porte, il a donné à Athènes le conseil d'adopter cette dernière (2).
UMBERTO I AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. Monza, 9 ottobre 1879, ore 16,15 (per. ore 18,45).
Ringrazio vivamente per le informazioni riflettenti Cialdini. La risposta ch'ella ha fatto a Cialdini (3) è quella appunto che io contavo fare in attesa delle di lei informazioni. Certamente non poteva usare al Cialdini cortesie maggiori. Ritengo che in caso consimile e tenuto conto della eccessiva di lui suscettibilità, quello è stato senza dubbio il miglior partito. Si è annunziato per domani o dopo-domani il principe imperiale di Germania colla principessa. Si fermeranno poco. A Monza è arrivato oggi mio fratello (4).
Di tali istruzioni fu data notizia a Corti con t. 598 dello stesso 10 ottobre.
(-3) Cfr. n. 264.J'ai le vif espoir que !es éclaircissements qui vous auront été adressés à ce moment par le Président du Conseil seront à mème de ne pas priver notre pays de l'intelligente coopératlonde V. E. et m'éviteront un sérieux déplaisir » (Carte Cialdini).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I, A MONZA
T. Roma, 9 ottobre 1879, ore 16,45.
Ho l'onore di informare Vostra Maestà che ieri sera avendo sottomesso la questione dell'occupazione della baia di Assab al Consiglio dei Ministri, venne deciso all'unanimità di mandare colà un bastimento di guerra lo per proteggere il deposito di carbone che deve stabilire ivi il Rubattino ad uso dei propri vapori, 2° per proteggere ed aiutare le esplorazioni che con tanto sacrificio la nostra Società Geografica ha mandato, finora indarno, allo scopo di trovare una comunicazione coll'Africa centrale. La occupazione di Assab ridotta a queste proporzioni ed eseguita nel modo il più semplice e nel più assoluto silenzio, e senza alcun carattere di una presa di possesso otnciale, ci parve la più atta a scongiurare ogni pericolo di complicazioni che il ministero ha sopra tutto a cuore di evitare, non trascurando i diritti acquisiti e gli interessi nazionali. Spero che la decisione del Consiglio sarà onorata dall'alta approvazione della Maestà Vostra. Nella seduta di iersera non si è definitivamente deliberato sulle proposte collegate alla vertenza col Senato. Saranno prese in esame immediatamente dopo il ritorno di Villa e di Baccarini che partono oggi per presentarsi ai loro elettori. All'ambasciatore Nigra, che mi telegrafò stamattina, ho risposto che l'attendo qui, desiderando pure parlargli. Malgrado le cordiali dichiarazioni di Keudell fatte a nome di Bismarck, ho creduto opportuno chiamare a Roma il conte De Launay per conferire con lui sul nuovo indirizzo della politica germanica. Verrà fra pochi giorni, appena finita la cura di bagni. Colla massima devozione.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
T. Parigi, 9 ottobre 1879.
Déchiffrez vous seul.
Votre télégramme d'hier (2) m'a surpris et affligé. Il ne pouvait pas venir dans l'Ldée de vous adresser des plaintes et moins encore des reproches et des imputations. Je sais fort bien que V. E. personellement n'entre pour rien dans tout ce qu'il m'arrive et je n'ai pas oublié et je n'oublierai jamais combien Elle a été bonne et courtoise en tous temps avec mai. Cela n'empeche pas que je me trouve dans une position insoutenab1e. Si l'an se bornait à m'accuser d'incapacité je n'aurais rien à repliquer car cela pourrait bien etre vrai. Mais on me blesse au coeur lorsqu'on m'accuse d'avoir negligé et trahi les intérets du pays. Mon télégramme (3) n'avait dane
d'autre intention ni d'autre but que de représenter à V. E. la situation pénible qui m'est faite et de dire que me voyant si attaqué et en meme temps si peu et si mal défendu je ne me sentais plus le courage de garder ma piace, ni de servir encore un pays si prodigue d'injure et de mépris pour ses serviteurs les plus dévoues. Acceptez donc mes démissions, qui n'ont rien de blessant pour vous. Gardez-moi votre bonne amitié dont je m'honore et qui me sera toujours chère et croyez à toute ma reconnaissance, si plus tard V. E. voudra bien dire quelques mots en ma défense pour prouver au Parlement que je suis pas le vaurien ni les mauvais citoyen que l'on suppose.
IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1325. Atene, 11 ottobre 1879, ore 18 (per. ore 12,35 del 12).
Ministre de France a fait hier démarche auprès du Roi et de ses ministres pour leur recommander adoption déclaration ottomane. Sa Majesté parait avoir compris còté pratique acceptation, mais il n'ose pas se prononcer dans ce sens, craignant chute Cabinet et ne se souciant pas de voir Tricoupis aux affaires. Comondouros est absent depuis hier au soir; je sais cependant qu'il serait plus enclin que Ministre des affaires étrangères à accepter déclaration turque. J'ai vivement insistè, à mon tour, auprès de ce dernier, lui faisant observer qu'il ne serait peut-ètre pas prudent de chicaner sur chaque mot, d'autant plus qu'il avoue que déjà Sublime Porte a, en plusieurs occasions, implicitement admis point de départ de nouvelles frontières. S. E. reconnait tout le poids de la démarche franco-italienne et malgré son indécision m'a assuré qu'il la présentera demain au Conseil des ministres. J'aurai demain aussi connaissance de ce qui aura été décidé, et j'en informerai V. E.
IL DIRETTORE GENERALE DELLA PUBBLICA SICUREZZA, RAMOGNINI. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
N. 6440. Roma, 11 ottobre 1879.
Con mia nota del 3 corrente n. 6293 (l) ho già fatto conoscere alla E. V. che l'internazionalista Malatesta Enrico aveva manifestata l'intenzione di recarsi a Parigi, soggiungendo che il medesimo sperava poter poi venire in Italia assieme al Cafiero.
I precedenti de.l Malatesta sono già noti a cotesto Ministero per il lungo carteggio corso sul conto di detto individuo, il quale fu già espulso dalla Svizzera per i manifesti affissi a Ginevra il 14 marzo scorso.
Sarà quindi conveniente che tanto su lui quanto sul Cafiero sia esercitata una oculata sorveglianza e che sì l'uno che l'altro siano prontamente segna
lati a questo Ministero qualora effettivamente si dirigessero alla volta d'Italia.
Vedrà poi l'E. V. se convenga partecipare al Prefetto di Polizia di Parigi che il Malatesta è uno dei più pericolosi internazionalisti anarchici, che prese parte ai moti insurrezionali del Matese e che fu espulso dalla Svizzera.
(l) Non pubbllcato.
UMBERTO I AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
T. Monza, 12 ottobre 1879, ore 9,15.
Non può dubitare approvazione relativamente alla baia Assab (2). Ritengo ella abbia fatto bene molto chiamare de Launay. Il principe imperiale si fermò a Monza qualche ora di più; nei diversi abboccam11nti che ebbi con lui, egli affermò necessità di migliori rapporti fra Germania e Italia; relativamente allo scopo della visita Bismarck a Vienna accennava ad accordi presi col Governo austriaco solamente in vista di possibili complicazioni colla Russia. Le sarei grato se mi mandasse i particolari sulla cerimonia che si compie oggi a Roma.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO DEI LAVORI PUBBLICI, BACCARINI, E AL MINISTERO DELL'AGRICOLTURA, INDUSTRIA E COMMERCIO
D. Roma, 12 ottobre 1879.
Vano sarebbe ormai di pensare che si possa cercare altrove che nel campo commerciale i mezzi di rialzare il prestigio italiano nella Reggenza di Tunisi, ove il nostro elemento si trova in tutti i modi sopraffatto e paralizzato dall'invadente azione della Francia la quale spende colà ingenti capitali sotto l'egida del proprio Governo, che nulla tralascia per acquistare l'assoluto predominio in una contrada su cui, non è molto tempo ancora, l'Italia esercitava la principale influenza con una numerosa e influente colonia. Questa è tuttora la più numerosa ma ha cessato di essere fiorente e, per cause sgraziatamente troppo dolorose a indagarsi, il nostro decadimento ha toccato tali proporzioni che se non si cerca di reagire con qualche immediato ed energico rimedio, la posizione dell'Italia nella Reggenza di Tunisi sarà irrevocabilmente perduta.
Da che ho riassunto la direzione di questo Ministero, feci della questione tunisina uno degli oggetti della mia precipua preoccupazione, secondo che infatti annunciai alla Camera dei deputati nella seduta del luglio. In conseguenza di ciò ho chiesto al R. Agente presso il Bey i più minuti ragguagli sulle imprese di commercio nazionale esistenti in Tunisi e su quelle che potrebbero esservi attivate. La risposta del Signor Cavalier Macciò fu una sola,
essere cioè indispensabile che il R. Governo, seguendo l'esempio che apertamente sta dando la Francia, offra il suo appoggio ai capitalisti italiani, qual unico mezzo di creare un risveglio commerciale, che poscia gradatamente vivrebbe e prospererebbe colle proprie forze. Lo studio attentissimo che ho accordato a questo argomento mi ha persuaso che senza l'impulso governativo non si potrà sviluppare a Tunisi alcune delle imprese che varrebbero a fare riacquistare alquanto di terreno alla nostra scemata influenza.
Base principale di ogni futura operazione nazionale nella Tunisia dovrebbe essere la formazione di un istituto di credito italiano, il quale avrebbe precipuamente per iscopo di venire in ajuto alle crescenti imprese. Ma le difficoltà che si dovranno superare per la fondazione di questo istituto non sono poche né di lieve momento, giacché naturalmente i capitali là affluiscono dove è maggiore e meno incerto il guadagno. Ad attirarli gioverebbe pertanto assicurare una guarentigia governativa alle importanti imprese alle quali si tratterebbe di dar vita nella Tunisia, e che formerebbero la prima base delle operazioni di credito del nuovo istituto!
Nel rapporto del R. Agente Cavalier Macciò, che qui si unisce in copia (1), sono annoverati i progetti che primi dovrebbero attuarsi e sono pure indicate quelle imprese già esistenti che avrebbero bisogno del soccorso del R. Governo per vivere e prosperare.
Non fa d'uopo spendere parole per dimostrare l'importanza della ferrovia che congiunge Tunisi alla Goletta. Se anche questa linea che è ora proprietà di una società inglese venisse nelle mani dei francesi ogni concorrenza sarebbe allora impossibile. Urge quindi di neutralizzare le pratiche attivissime che in questo stesso momento si stanno facendo a Londra da rappresentanti di società francesi per l'acquisto di quella ferrovia.
La costruzione di una darsena alla Goletta corrisponde ad un bisogno veramente sentito da tutti i bastimenti che approdano in quelle acque, e non è a dire di quanto si avvantaggerebbe la influenza italiana in Tunisi se a capitalisti italiani venisse accordata quella impresa.
Del cavo sottomarino fra la costa italiana e Tunisi non occorre far parola essendo già attivate a quel riguardo le opportune pratiche fra i due Ministeri.
La società delle miniere di Gebel-Arsas, la prima e sola impresa italiana esistente attualmente in Tunisi, che potrebbe diventare il centro di una grande attività industriale italiana, ha pur essa bisogno dell'ajuto governativo sotto forma di una guarentigia sul capitale che le è necessario a spingere energicamente i cominciati lavori e dar loro tutto lo sviluppo di cui sono suscettibili.
Non ho d'uopo infine di rilevare il vantaggio grandissimo che ritrae il commercio italiano dalla. linea di navigazione a vapore esercitata fin qui a proprio rischio dalla compagnia nazionale Rubattino lungo le coste della Tunisia. Sarebbe grave danno se essa pure venisse sopraffatta dalla concorrenza francese.
Da tutto ciò emerge evidente la necessità di portare pronto ed efficace rimedio ad uno stato di cose che minaccia di assoluta rovina la nostra colonia nella Tunisia.
Io devo pertanto invitare il mio Onorevole Collega Ministro dei lavori pubblici (del Commercio) a volere assumere in attento esame le esposte considerazioni svolte più ampiamente nel rapporto del R. Agente in Tunisi e nell'altro, qui pure acchiuso, del Comandante il R. avviso Messaggero e prendere .quindi gli opportuni concerti col Ministero del Commercio (dei lavori pubblici) per la presentazione di due proposte possibilmente coordinate, allo scopo di provvedere ai nostri importanti interessi in quelle contrade.
(l) Cfr. n. 230.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. RR. S. N. Londra, 12 ottobre 1879.
A conferma del mio telegramma di ieri (l) mi pregio partecipare all'E. V. la comunicazione che mi ha fatto, nello stesso giorno, il Barone Heath intorno alla ferrovia da Tunisi alla Goletta, in seguito all'incarico che io gli aveva dato, dietro telegramma di codesto Ministero (2). Esiste effettivamente in Londra una società sotto il titolo di Tunisian Railways Company limited avente per iscopo la costruzione e l'esercizio di ferrovie e tramways nella Tunisia. La ferrovia di cui si tratta venne costrutta ed esercitata da quella compagnia. Per questa vennero emesse N. 2250 azioni di preferenza a lire sterline 20 ·cadauna che vennero integralmente pagate e diedero Lst. 45.000 Altre 9000 azioni ordinarie dello-stesso valore ed il di cui ammontare venne ugualmente pagato ed importano Lst. 180.000
Così l'importare totale delle azioni versate è di Lst. 225.000
A questa somma è d'uopo aggiungere: quena delle obbligazioni del 5 % che vennero emesse per la somma di Lst. 13.220 ed inoltre l'ammontare di un imprestito di Lst. 14.000
Così il totale della spesa incontrata per la costruzione e l'avviamento dell'esercizio della ferrovia è di Lst. 252.220
Ma la speculazione non fu molto felice imperocché da molti anni non si pagano interessi né al detentori di azioni né al detentori di obbligazioni. Il provento netto dell'esercizio basta appena per coprire le spese di amministrazione centrale e per servire gli interessi del debito.
18 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
In queste condizioni la compagnia non potrebbe però liquidare imperocché, dietro 11 suo statuto, essa non può alienare la propria concessione. Per potere entrare in possesso effettivo della ferrovia non vi è altro mezzo se non quello di fare acquisto delle azioni della medesima od almeno della maggior parte di esse, i tre quarti circa, affine di averne in mani l'amministrazione i di cui membri sarebbero nominati da chi avesse in suo possesso quei tre quarti delle azioni. Non sarebbe molto difficile il procurarsele a prezzo assai ridotto; si calcola che si potrebbero avere le azioni delle due specie al 25 % del capitale, il che conseguentemente ridurrebbe il capitale delle medesime, che come si
Totale Lst. 62.860
Comperando anche il credito di Lst. 14.000
verso la ferrovia si avrebbe !"importo totale di Lst. 76.860
Colla quale somma si sarebbe padrone di tutta la concessione.
Ma, come si disse, ciò non è necessario: basta di essere in possesso dei tre quarti delle azioni che importerebbero una spesa di Lst. 44.250.
Queste azioni sono attualmente distribuite fra 147 azionisti; uno di questi è la Credit Company limited che ne possiede 419. Essa è attualmente in liquidazione e sarebbe disposta a venderle al prezzo sovrindicato cioè al 25 % del valore primitivo.
Tra gli amministratori della Tunisian Railways company vi ha il Signor Henry Barker che si mostrerebbe disposto a raccogliere il numero delle azioni necessarie; sarebbe però opportuno di rimunerarlo per tale operazione con una somma da 800 a 1000 lire sterline. Cosa essenziale è che non si supponga dagli azionisti che si agisca nello interesse del Governo Italiano, imperocché le pretese verrebbero a crescere. Epperciò sarebbe opportuno di avere un intermediario che figurerebbe di agire per il proprio conto. Per questo il Barone Heath propone la International Financial Company di cui egli è presidente. Ove l'operazione riescisse bisognerebbe corrispondere alla medesima un diritto di commissione dell'l %. Il Barone Heath dicihara sin d'ora che rinuncerebbe alla sua tangente. Ove l'operazione non riescisse nulla vi sarebbe da pagare.
Il Barone Heath venne ad un tempo informato che, in questo momento, una società francese cerca di accaparrare la ferrovia tunisina di cui si ragiona; per cui non vi sarebbe tempo da perdere per prendere una decisione, e qualora il Governo italiano si decidesse, il Barone Heath porta opinione che non sarebbe difficile di scartare i francesi.
Ma per condurre a termine una simile operazione bisogna affidarla ad una persona che abbia autorità sul mercato di Londra; il Barone Heath si trova in grado più di ogni altro di servire il Governo in questa occasione; epperciò quando fosse deciso di proseguire quell'affare il meglio sarebbe di dare al Barone Heath i pieni poteri necessari all'uopo.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 605. Roma, 13 ottobre 1879, ore 14.
Déchiffrez vous seul.
Tout en vous remerciant de votre important rapport relatif à la baie d'Assab, je m'empresse de vous informer que le Conseil des ministres, déférant aux sages conseils de V. E. a décidé de se borner à l'envoi d'un navire de guerre pour protéger l'expédition géographique qui se propose d'aUer à la recherche d'une vaie de communication entre Assab et le Scioa. Le navire devra également protéger la propriété de la société Rubattino, qui établira bientòt dans le territoire d'Assab une agence de Commerce et un important dépòt de charbon pour les navires marchands italiens qui se rendent dans les ports de l'Asie. Bornée à ces proportions l'expédition en question n'est pas, à mon avis, de nature a soulever des ditllcultés diplomatiques. Les droits de propriété de M. Rubattino sur le territoire d'Assab ne sont pas douteux, et de droit de souveraineté il n'en est pas question pour le moment. J'ai recommandé meme aux ministres de garder le secret le plus absolu sur cette décision qui ne devra etre connue qu'après que le navire de guerre italien qui se rend à Assab sera arrivé dans cette baie.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1335. Costantinopoli, 13 ottobre 1879, ore 18,30 (per. ore 20,40).
Les plénipotentiaires grecs viennent de recevoir l'ordre de prendre acte de la dernière proposition des ottomans et de demander à passer à la discussion de la ligne de frontière. Ils demanderont ensuite la réunion de la conférence.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)
Firenze, 13 ottobre 1879.
L. P.
Siccome molti de' nostri giornali che non vivono che di pettego~ezzi, hanno diffuso la voce ch'io sia andato, a Stradella ad offrire l'Ambasciata di Parigi all'Onorevole Depretis a nome dell'Onorevole Cairoli, tengo a venirle dire essere
ciò assolutamente falso. Mi trovo da alcuni giorni in Firenze per affari miei -particolari, ecco tutta la missione. che ho avuto! Ho voluto informarla di ciò, perché, se tal voce è giunta sino a Lei, troppo mi spiacerebbe se Ella, anche per un istante, vi prestasse fede.
Ho già avuto abbastanza dispiaceri in questi giorni in seguito alla risoluzione da Lei presa e che spero ora abbandonata, per espormi, ,tacendo, ad accrescerne la somma, !asciandole credere tale infondata asserzione.
Io mi lusingo che al mio ritorno in Roma troverò ogni cosa rientrata nel suo stato normale, e che V. E. avrà ritirate le dimissioni date in un momento di irritazione, per quel malaugurato libro verde che ci ha fatto, ingiustamente, tanto male a tutti.
In previsione di ciò vengo a dirle che, sebbene Ella abbia ragione da vendere esponendomi, come fa colla sua ultima lettera, la situazione veritiera dell'Italia rimpetto alle altre nazioni, tuttavia converrà cercare, anche abbondando nelle idee di Waddington, di ottenere che in quella benedetta questione greca gli interessi nostri non sieno del tutto posti in non cale.
Riconosco però tutto il valore delle considerazioni che V. E. saggiamente svolge; divido pienamente il suo modo di vedere, e La ringrazio della franchezza colla quale si compiacque parlarmi, accoppiandola sempre alla più perfetta cortesia a mio riguardo.
A suo tempo le dirò sotto qual forma attenuatissima si potrebbe torse tastare ancora una volta il terreno, presso il Signor Waddington.
Del resto, servendomi della espressione a suo tempo, non so affatto se ne avremo, poiché la situazione si fa ogni dì più grave ,e purtroppo, nella mia opinione, i giorni del Ministero sono contati. In tale stato di cose, come si fa a pretendere che i Governi Esteri ci diano ascolto? Questa instabilità politica mette il colmo alle cause da cui scaturisce il nostro, spero passeggero, decadimento d'influenza. Tutti scorgono il rimedio. Ma l'applicarlo è di una difficoltà estrema. Io mi sento, lo confesso, immensamente scoraggiato.
(l) Da Carte Cialdini.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)
T. Roma, 14 ottobre 1879 (per. ore 16,35).
A la suite de votre télégramme du 9 courant (2) dans lequel V. E. se plait à reconnaitre mon inaltérable dévouement pour sa personne j'ai cru retarder de quelques jours ma réponse à sa lettre du 8 (3) me flattant de l'espoir que
V. E. n'aurait pas insisté dans sa résolution. Avant de porter cette résolution à la connaissance de Sa Majesté et de mes collègues j'attends de recevoir un mot de V. E. que je remercie en attendant des paroles flatteuses qu'Elle a
bien voulu m'adresser et qui témoignent de sa précieuse bienveillance à mon égard. J'aime à vous adresser que ce sera une satisfaction pour moi que de proclamer meme devant le Parlement la haute estime que je ressens pour -v. E.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, A UMBERTO I (l)
T. Parigi, 14 ottobre 1879.
Je viens à me justifier aux yeux de Votre Majesté. Il est dans les habitudes de soumettre à l'appréciation des ambassadeurs les dépeches que l'on va publier dans le livre vert. Or le Ministère ne m'a pas averti du tout de ce qu'on allait publier dans le livre vert. D'ailleurs mon rapport au sujet des déclarations de M. Waddington étant très réservé ne pouvait etre destiné à la publicité. L'ambassadeur a :.e devoir de tout dire à son Gouvernement, mais tout ne doit pas etre livré à la publicité car on rendrait impossible le ròle de l'ambassadeur et on compromettrait à chaque instant nos rapports internationaux.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2419. Berlino, 14 ottobre 1879 (per. il 17).
Allorché il Principe di Bismarck ritornò quì dal convegno di Vienna, si seppe che sarebbe rimasto a Berlino brevissimo tempo, tre o quattro giorni al più, per cercare quindi a Varzin un riposo che era consigliato dalla conservazione della sua salute. Il convegno di Vienna, le continue e gravi preoccupazioni che, in causa di ciò, avevano disturbato la cura di bagni intrapresa dal Cancelliere, necessitavano un assoluto riposo. E però, quando si vide che il Principe ritardava di giorno in giorno, e senza motivo apparente, la sua partenza, se ne fecero molti commenti, e si sospettarono serie dimcoltà, attribuendo ad esse le sedute del consiglio dei Ministri, presiedute dal Principe, ed il viaggio a Baden-Baden del Conte di Stolberg che ebbero luogo nel frattempo. Si accreditò la voce che gli accordi presi a Vienna incontrassero qui degli ostacoli.
Ritengo che, per i colloqui avuti di recente con le LL.EE il Barone di Haymerle ed il Signor di Keudell, Ella possieda, Signor Ministro, quelle indicazioni che più specialmente tocchino gl'interessi dell'Italia, in quanto essi si connettono alla situazione politica generale che risulta dal convegno di Vienna. Da parte mia, V. E. non ignora che qui, a meno di avere informazioni le quali valgano ad entrare utilmente in materia, il sistema di assoluta riserva, osservato costantemente ed in ogni questione dal Gabinetto di Berlino, rende quasi
impossibile ogni scambio d'idee, dal quale sia dato di ritrarre nell'interesse del servizio un qualche profitto.
Mi applicai intanto a raccogliere attentamente tutte le notizie che, potendo essere forse di qualche valore, meritavano ad ogni buon fine di non essere trascurate. E fra queste prendo nota della versione che attribuì il prolungato soggiorno in Berlino del Principe di Bismarck alla ripugnanza dello Imperatore Guglielmo di ratificare i preliminari di un trattato offensivo e difensivo con l'Austria-Ungheria, senza che in conformità di concerti presi ad Alexandrowo, ne fosse preventivamente informato l'Imperatore di Russia. Ripugnanza che sarebbe stata vinta solamente dalle dimissioni del Cancelliere e del Ministero di Stato, offerte a Baden-Baden per mezzo del Conte di Stolberg. È troppo ditncile che simili cose possano essere rivelate ad alcuno nei loro minuti particolari, perché si presti fede a tali notizie, che però riferisco con tutta riserva. Tanto più che la gita del Conte Stolberg, senza cercare altre interpretazioni, si spiega abbastanza per le proposte da fare al Sovrano circa le questioni di persone da decidere in seguito dei congedi del Principe di Bismarck e del Signor di BUlow, e per i lavori preparatorii ed i progetti da presentare alla nuova Camera.
Tuttavia siffatte voci corrispondono, ed è questo il loro lato importante, alle impressioni che generalmente regnano qui sulla situazione politica attuale. Interpretata come stadio preparatorio di un conflitto inevitabile alla lunga, ma aggiornato necessariamente per il momentaneo isolamento della Russia.
Riferii in altro rapporto che si parlava di un incontro del Principe di Bismarck con il Principe Gortchakow, quando quest'ultimo avrebbe toccato Berlino nel restituirsi da Baden-Baden a S. Pietroburgo. Si sarebbe attribuito qualche valore ad un tal fatto, non foss'altro che come ad un sintomo del reciproco desiderio di salvare sino a nuovo ordine le apparenze. So da certa fonte che effettivamente, quando il Principe di Bismarck ricevette di recente il Signor Sabourov, il Principe Orloff, e l'Ambasciatore di Russia qui accreditato, questi, che giungeva appunto da Baden-Baden, si rese interprete del piacere che il Principe Gortchakow avrebbe provato nel salutare il Principe di Bismarck, passando a Berlino. Il Cancelliere tedesco rispose che qualora si fosse trovato in questa città, egli sarebbe stato da parte sua contentissimo di vedere il Principe Gortchakow; ma, sentendo poi che il Cancelliere russo sarebbe passato qui soltanto nel Novembre, aggiunse che con suo rincrescimento prevedeva sarebbe egli allora assente da Berlino. Si deve quindi supporre che sotto le forme più cortesi le cose rimangono come prima.
(l) Da Carte Cialdini.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 611. Roma, 15 ottobre 1879, ore 11,48.
Je remercie V. E. et le baron Heath pour les importantes informations que contient so n télégramme n. 334 (l). J'attends une réponse au sujet de l'achat
du chemin de fer tunisien, mais dans l'intervalle je vous prie de recommander au baron Heath d'avoir l'oeil ouvert et d'empécher que les actions appartenant à la société du crédit foncier de Londres passent entre les mains de nos adversaires; m'engageant à mon tour à vous faire parvenir dans le plus bref délai possible le répons·e susdite, que j'espère sera favorable. J'approuve entièrement la manière d'agir proposée par le baron Heath. Devant envoyer à V. E. une lettre par la poste, je lui serais reconnaissant de me télégraphier si madame la marquise est à Londres, ayant l'intention, en cas amrmatif, de l'expédier recommandée à son adresse, afin d'etre plus sur de ne pas attirer l'attention.
(l) Non pubblicato ma cfr. n. 273.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI
T. 607 (1). Roma, 15 ottobre 1879, ore 15.
Ministre de Turquie est venu me dire de la part de son Gouvernement que le prince de Bulgarie avait nommé un agent auprès du Gouvernement serbe, que cette faculté lui est interdite par le traité de Berlin, qui a reconnu les liens qui unissent la Principautè à l'Empire ottoman. Il a ajouté que Ristic lui méme s'était refusé à recevoir les lettres de créance de l'envoyé bulgare, mais qu'on craint que le Prince, dont le retour à Belgrade est imminent, ne finisse par y consentir. Ayant observé à Turkan bey que les Principautés de Servie et de Roumanie, quoique vassalles de la Porte, avaient entretenu ellesaussi des agents auprès des principales Puissances et que la Turquie n'avait songé à réclamer le ministre ottoman objecta que la Turquie avait alors fait preuve de beaucoup de condescendance parce qu'il s'agissait de deux Etats qui jouissaient depuis longtemps d'une autonomie presqu'absolue.
Je suis d'avis qu'il serait à désirer dans l'intérét mème de la Serbie et de ses rapports avec l'Empire ottoman que le prince Milan approuve entièrement conduite tenue en cette circonstance par son ministre. Je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous fassiez comprendre à M. Ristic d'une façon tout-à-fait amicale ce désir du Gouvernement du Roi.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'
T. 613. Roma, 15 ottobre 1879, ore 19,10.
Afin de ne pas perdre du temps j'ai télégraphié à l'ambassade à Londres (2) de charger baron Heath, qui jouit comme vous le savez d'une grande position
(-2) Cfr. n. 256.dans le monde financier, de sonder très-confidentiellement la question de l'achat du chemin de fer de la Golette à Tunis. Voici les détails que je reçois et que je vous prie de communiquer à M. Cesana. Le prix total du chemin de fer, créances comprises, serait de 60 mille livres sterlings. La société se trouve dans de mauvaises eaux, mais d'après ses statuts elle ne peut pas s'aliéner. Cependant rien n'empeche la vente des actions et celui qui en possède les trois quarts est maitre de l'administration. Le crédit fondier de Londres possède bon nombre de ces actions et serait disposé à les vendre avec ses créances. Pourtant cela ne suffirait pas encore à donner droit à l'administration. Un anglais, membre de cette dernière, s'offre pour exécuter l'opération, mais il veut un courtage de mille livres sterlings, peut-etre moins que plus. Le général Menabrea ajoute que malheureusement il y a aussi une compagnie française à l'oeuvre pour s'assurer cette acquisition. Mais si on agit promptement, un puissant établissement de crédit dont le baron Heath est le président, se chargerait volontlers de traiter raffaire, se contentant d'un % payable seulement en cas de réussite. Il est donc urgent que M. Cesana et ses amis prennent une résolution sur le champ. La position et l'influence du baron Heath offrent la seule chance de succès qui reste de devancer les français, s'il en est temps encore. J'ai télégraphié tout ceci au frère de M. Cesana, qui est à Genes, le prévenant que pour plus de sureté je vous aurais confié le soin de faire les pas nécessaires à Tunis afin que l'an accepte cette proposition, qui pour le moment n'engagerait qu'un peu plus d'un million, vu qu'il s'agirait seulement d'acheter les trois quarts des actions. Mais il faut se décider immédiatement; car au point ou en sont les choses, chaque instant de perdu peut-etre fatai. En cas d'acceptation, il faudrait donner pleins pouvoirs au baron Heath pour traiter directement l'achat comme si c'était pour le compte de l'établissement qu'il préside. Vous pouvez assurer M. Cesana que le Ministère s'engage à présenter au parlement un projet de loi pour garantir l'intéret du capitai engagé et à en soutenir chaleuresement fapprovation.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
T. 1344/337. Londra, 16 ottobre 1879, ore 17,15 (per. ore 19,30).
Je viens de voir Heath, il déclare qu'il ne peut rien faire, avant d'étre muni de pleins pouvoirs pour négoder et conclure. En ce moment et avant de pouvoir agir, toute démarche meme indirecte qu'il ferait à l'effet d'empeche.r une surprise donnerait l'éveil et nuirait à l'opération, soit en mettant nos adversaires sur la piste de nos intentions, soit en encourageant les vendeurs à tenir la dragée haute. Heath pense que lorsque décision définitive sera prise, il faudra agir rapidement et avec une certaine libéralité pour ce qui concerne les intermédiaires et les moyens d'actions. Heath désire qu'une détermination soit prise
sans retard, vu qu'agent qu'il se propose d'employer pour cette opération, et sur l'aptitude duquel il compte, doit s'absenter de Londres vers la fin du mais courant.
(l) Risponde al n. 280.
IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1345. Belgrado, 16 ottobre 1879, ore 18 (per. ore 22).
Réception agent Bulgarie par le prince Milan est depuis plusieurs jours un fait accompli. Démarche de la Sublime Porte auprès de notre Gouvernement est dane tardive, car il n'y aurait plus lieu ici de faire entendre des recommandations dans le sens indiqué par V. E. Ristic, avec lequel je m'étais entretenu académiquement de cette affaire avant retour de Son Altesse m'a fait remarquer qu'il avait réservé décision pour le moment où le prince arriverait à Belgrade, mais que son opinion était que la Servie qui avait toujours revendiqué pour elle droit d'envoyer des agents aux Gouvernements étrangers ne pourrait entrer en contradiction en se refusant à admettre à Belgrade un agent de sa voisine la Bulgarie, avec laquelle elle a mainte affaire à régler. Ne flit-ce d'ailleurs que pour la question du raccordement des chemins de fer, la présence d'un agent bulgare à Belgrade serait suffisamment expliquée. V. E. salt que cette question est du nombre de celles que la Bulgarie, d'après le traité de Berlin, doit régler elle-mème. On ne se cache pas ici que l'an attache le plus haut intérèt à l'intimité des rapports de la Servie avec la Bulgarie. Je ne vois en ceci que la conséquence naturelle du sentiment de méfiance qu'inspirent ici les derniers événements de l'Europe et surtout le rapprochement de l'Allemagne à l'Autriche. Je crois également que l'an est sincère ici en témoignant le désir d'avoir de bonnes relations avec la Turquie. Il serait habile de Ja part du Gouvernement ottoman de profiter de ces bonnes dispositions, en ne s'exagérant pas l'importance de questions secondaires et en contribuant de son còté à l'aplanissement des contestations inévitables qui surgissent dans les pays de frontière.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
T. Parigi, 16 ottobre 1879.
Je remercie V. E. de son télégramme du 14 courant (2) et des aimables expressions dont Elle a bien voulu se servir à mon égard. Il me parait mieux de lui répondre par lettre qui partira demain. Cela fait perdre un peu de temps mais ce petit retard enlevera à ma réponse tout caratère de précipitation.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI. CAIROLI
R. 1144. Vienna, 16 ottobre 1879 (per. il 19).
Di ritorno jeri a Vienna dopo un'assenza di alcuni giorni, mi recai tosto a far visita a S. E. il Barone Haymerle, che non avevo ancora veduto dopo il suo ritorno dall'Italia ed il suo insediam~nto al Ball-platz. Il Ministro mi ricevette colla maggiore cortese cordialità, pregandomi di far pervenire alle Loro Maestà, nonché all'E. V., l'espressione della sua profonda riconoscenza, tanto per l'accoglienza sempre fattagli durante il tempo ch'Egli ebbe a sostenere la carica di Ambasciatore Imperiale a Roma, quanto e più specialmente ancora per le grandi bontà usategli in occasione della sua recente visita a Monza.
Venendo poi a parlare delle relazioni fra i due Stati, il Barone di Haymerle mostrossi animato dal più vivo desiderio di restringere sempre maggiormente i legami di leale e cordiale amicizia che come Ambasciatore, Egli studiossi costantemente di mantenere. Egli aggiungevami, lusingarsi, i due Gabinetti procederebbero d'accordo nel trovar modo di condurre a pronta soluzione le piccole questioni ancora pendenti nella penisola Balkanica, togliendo così ogni speranza al partito che ancora si agita in Russia e vorrebbe turbare la pace, di poter fare assegno in tale suo proposito sul concorso di una potenza continentale.
«L'Austria-Ungheria, dicevami Egli, vuole la stretta esecuzione del Trattato di Berlino, niente di meno niente di più; il vostro Governo quindi, che precisamente desidera che noi restiamo entro i limiti segnatici da quel Trattato, ha ogni interesse a cooperare con noi, acché esso trovi il suo completo eseguimento, senza aprir l'adito a nuove complicazioni».
Non mancai di mostrare che prendevo atto della fattami dichiarazione, assicurando inoltre, che il R. Governo, non avendo dal canto suo altro in mira, nelle varie questioni tuttora pendenti in Oriente, che di cooperare alla più pronta pacificazione degli spiriti, non dubitavo sarebbe sempre lieto di trovarsi nelle varie fasi dei negoziati pendenti d'accordo col Gabinetto Imperiale.
Nel corso della conversazione il Barone Haymerle, accentuandomi gli intendimenti pacifici del Governo Imperiale, faceva cenno della riduzione delle spese militari deliberata nell'ultimo consiglio dei Ministri, che si otterrebbe a quanto risulta dai giornali d'oggi, mercè congedi temporari da accordarsi per la durata dell'inverno a 10 uomini per compagnia. Nelle sue parole in proposito, rilevai una indiretta allusione all'aumento pel prossimo anno nel budget della guerra Italiano, di cui i giornali ebbero a tener parola. Non ravvisai però opportuno rispondere cosa qualsiasi al riguardo; e ciò anche perché ignoro cosa vi sia di vero nelle voci corse in proposito.
Prima di !asciarci ci scambiammo l'assicuranza di adoperarci concordemente con tutte le nostre forze, al mantenimento di quelle buone relazioni fra i due Stati, che stanno in cima dei desideri dei nostri rispettivi Augusti Sovrani e dei Loro Governi.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTE0,
R. 1145. Vienna, 16 ottobre 1879 (per. il 19).
Nella conversazione che ebbi jeri col Barone di Haymerle, ed a cui si riferisce il mio precedente rapporto d'oggi stesso {1), caddemi in acconcio, allorché il Ministro mi espresse con insistenza il desiderio che l'Italia proceda d'accordo coll'Austria nei negoziati a cui l'esecuzione del Trattato di Berlino dà ancora luogo per singole speciali questioni in fondo di poca importanza, di manifestargli la speranza che dal canto nostro accarezziamo, che il Gabinetto di Vienna continui a mantenersi seco noi del pari, in pieno accordo, nelle questioni che hanno tratto alle finanze dell'Egitto. Il Ministro lmp€riale s'affrettò d'assicurarmi ciò essere pure desiderio suo: che quindi non mancherebbe di tenermi al corrente di tutto ciò che sarebbe per fare in ordine a quella questione, che pel momento non poteva dirmene di più, non avendo ancora avuto tempo di prendere conoscenza dello stato delle cose. Egli aggiungeva volersene anzi occupare tosto, onde porsi in grado di parlarne coi Signori de Blignières e Baring, il cui passaggio da Vienna alla volta dell'Egitto è annunziato come prossimo: ed a questo proposito ripetevami che m'avrebbe partecipato ciò che quei signori sarebbero per dirgli.
Sebbene queste assicurazioni non mi sembrassero rivestire tutto quel carattere di precisione che avrei desiderato, pure me ne mostrai grato e mi astenni dall'insistere, ciò parendomi inopportuno in un momento in cui, io non mirava ad altro se non ad aprirmi l'adito ad ulteriori più intimi scambi d'idee su quella grave questione.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 621. Roma, 17 ottobre 1879, ore 18,30.
Déchiffrez vous seul.
Je remercie V. E. des informations détaillées qu'elle m'a envoyées par la poste et par son dernier télégramme, sur le chemin de fer tunisien (2). J'apprécie pleinement les raisons pour Iesquelles il convient de ne pas donner l'éveil aux actionnaires. J'ai communiqué aux capitalistes les renseignements ultérieurs que V. E. m'a fait parvenir, en sollicitant encore une fois une prompte décision. J'ai expédié hier au soir une lettre recommandée a madame la marquise Menabrea.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1348. Parigi, 17 ottobre 1879, ore ... (per. ore 20,15).
Déchiffrez vous seui.
Hier est venu chez-moi un rédacteur du Figaro que je n'avais pas voulu recevoir la veille pour me demander copie de ma dépeche publiée dans le livre vert et me questionner en meme temps au sujet de mes démissions. Je me suis borné à lui promettre un journal italien qui reproduisait cette dépeche et à dire que mes démissions n'étaient jusqu'à présent acceptées ni retirées. La dessus il a fait paraitre ce matin un article qui me prète une foule de déclarations imaginaires. Il sumt de le parcourir pour reconnaitre l'incertitude des faits et d€s dates qu'il contient, cet article ne fera ici aucun effet, mais à coup sur il produira une grande sensation en Italie, où la presse va s'en emparer et l'exploiter contre moi. C'est le genre du Figaro. Il en a agi de meme avec plusieurs personnes haut placées entre autres le Prince de Galles, le Prince Napoléon et Jules Simon.
Je viens d'en parler à plusieurs amis et à Waddington aussi qui l'année passée a été pris de la meme façon. Tout le monde est d'avis qu'il faut bien se garder de relever et démentir l'article en question car le journal ne demande pas mieux que d'entamer une polémique et de faire du scandale.
Je vous écriral demain plus amplement à cet égard. En attendant j'ai cru devoir informer V. E. de ce nouveau et déplorable incident.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1354. Bucarest, 18 ottobre 1879, ore 1,30 (per. ore 13,20).
Prévoyant, à la suite de discussion de la Chambre des députés, la chute de la loi de révision, Gouvernement roumain s'est haté d'établir une entente avec l'opposition. Cette entente aurait les bases suivantes: le Gouvernement modifiera la loi supprimant les listes et en excluant la possibilité d'acquérir la propriété rurale en vertu des traités. Les traités déjà existants donneront seuls ce droit et ,Ja clause de la nation la plus favorisée sera expressément écartée. Le principe de la naturalisation individuelle par simple majorité et non par la majorité des deux tiers, sera maintenu. La loi sera également modifiée dans des vues plus restrictives en ce qui concerne la Dobroudja et les individus nés et élevés en Roumanie jusqu'à l'heure de leur majorité (1).
(l) Con t. 1360 del 19 ottobre Fava comunicò che la Camera del deputati rumena aveva approvato a larga maggioranza la nuova proposta di legge indicata In questo telegramma.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1356. Cairo, 18 ottobre 1879, ore 11,40 (per. ore 14,55).
Commissaire français de la Caisse de la dette publique, retoumé hier de France, assure que toutes les Puissances sont d'accord pour les attributions des deux contròleurs et formation commission liquidation, dans laquelle France, Angleterre, auront deux voix, et que deux contròleurs se sont rendus Vienne, seulement pour la question validité hypothèques antérieures deux février. Je prie
V. E. de nous dire si c'est vrai pour régler avec Baravelli notre conduite (1).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 625. Roma, 18 ottobre 1879, ore 15,25.
Déchiffrez vous seul.
En réponse au dernier télégramme de V. E. à propos de la publication du Figaro (2) je dois déclarer que malgré que la presse italienne ne soit pas toujours à la hauteur de sa mission et que parmi ses membres il y en ait qui sont à la recherche du scandale cependant je partage l'avis de V. E. qu'il vaut mieux ne point accorder l'honneur d'un démenti aux faussetés et aux basses calomnies que V. E. me signale.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'
T. 623. Roma, 18 ottobre 1879, ore 23.
M. Jacques Cesana me télégraphie de Génes que les capitaHstes avec lesquels il est en pourparlers ont répondu qu'ils ne pouvaient pas songer à s'occuper de l'achat du chemin de fer avant la formation de l'Institut de crédit proje.té. Cette ·réponse est à mon avis désespérante. J'ai la conviction que si l'affaire n'est pas conclue avant la fin du mois tout espoir est perdu, car outre le danger de nous voir devancés par la France le baron Heath télégraphie que l'administrateur anglais du chemin de fer tunisien qui s'offre de traiter l'affaire doit quitter Londres avant la fin du mois et le baron croit que sans lui il n'y a pas de chance de succès.
En cet état de choses je vous prle de déployer toute votre inftuence pour qu'on se décidc. Nous avons la convict.ion morale l:t plus complète que le Parlement approuvera sur le champ la garantle du capitai que je proposerai d'urgence le jour meme de l'ouverture.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 626. Roma, 18 ottobre 1879, ore 23,45.
Déchiffrez vous seul. -Un télégramme de Paris au Fantulla reproduit article du Figaro. Bien que partageant votre manière de voir sur l'opportunité de ne pas relever ni démentir directement artlcle du journal français, je suis d'avis que il serait peut etre convenable de couper court aux commentaires de la presse italienne. Ne croyez vous pas que l'entreftlet suivant publiqué par le Diritto serait de nature à atteindre le but que nous nous proposons sans provoquer toutefois une polémique que vous jugez préférable d'éviter? Je prie V. E. de vouloir bien me faire connaitre promptement son opinion la dessus. Voici l'entrefl.let «Il y a des nouvelles qui se démentissent par elles mémes comme celle donnée par le Figaro rélativement à une conversation d'un de ses reporters avec l'ambassadeur d'Italie. Cette nouvelle n'aurait du mériter d'etre réproduite par aucun journal et ne mérite point d'etre démentie officielment vu qu'il est évidente l'impossibilité des déclarations attribués à Cialdini» (l).
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 939/408. Londra, 18 ottobre 1879 (per. il 21).
Appena ricevuto il dispaccio di Serie Politica N. 727 in data del 9 corrente (2) scrissi a questo Consolato Generale per procurarmi le informazioni desiderate da V. E.
Ricevo adesso una lettera del R. Vice Console, il quale mi dice aver saputo in una conversazione col D.M. che la proposta di aiutare da Londra con danari la propaganda socialista in Italia è in sostanza vera «ma fu fatta originalmente non da Zanardelli, ma da Brousse, il quale offerse di contribuire 100 talleri per la formazione di una cassa di soccorso. Detta proposta, raccomandata in seguito da Zanardelli, venne pure appoggiata da altri di questo circolo, ma la cosa non esiste finora che in teoria, e soggetta alla proposta
che tutti i socialisti internazionali vogliano settimanalmente contribuire la quota di due pence per formare la detta cassa. Finora non hanno un centesimo ed è assai problematico se riusciranno a trovarsi d'accordo pe.r formare la detta cassa con contribuzioni raccolte per la maggior parte in Germania, in Francia ed altrove e quivi depositate, come essi dicono, per maggior sicurezza».
Il Cavalier Buzzegoli mi informa pure che il noto Vercellino è tornato a Londra il 16 corrente.
Accludo al presente rapporto un avviso stampato di un'adunanza del Circolo Italiano di Studii Sociali che è stato affisso nei punti principali del quartiere Italiano di Hatten Garden O).
IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1361. Belgrado, 19 ottobre 1879, ore 15,15 (per. ore 17,45).
Je crois de mon plus strict devoir de faire connaitre à V. E. que des conversations que j'ai eu avec des personnes qui certainement sont tout-à-fait indépendantes et à méme de porter le jugement le plus sérieux sur la position réciproque du Ministère roumain et de la Chambre constituante, j'ai acquis la conviction que le Gouvernement du prince Charles n'a eu de choix qu'entre l'attitude qu'il a du subir et des mesures d'une constitutionalité très douteuse, qui auraient constitué un coup d'état contraire à la volonté du pays. Je serai très obligé de me faire connaitre les décisions que notre Gcmvernement prendra après le vote des Chambres roumaines, vu qu'à mon avis on a grande chose à perdre et beaucoup à gagner en nous empressant de sortir d'une impasse aussi fàcheuse que contraire aux intéréts réels de l'infiuence italienne dans ces contrées.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1359. Parigi, 19 ottobre 1879, ore 16,55 (per. ore 18,30).
Déchiffrez vous seul. Figaro paru aujourd'hui commence un article par ces mots signlftcatifs que je vous répète textuellement «c'est à l'Angleterre que nous avons emprunté ce nouveau mode de reportage qui consiste à trouver accès auprès des personnages politiques ou littéraires en renom à les faire parler et à reproduire ensuite plus ou moins exactement leurs conversations ». Du reste le bruit de mes démissions et l'article du Figaro sont à notre avantage. Car ils
opèrent une forte réaction en faveur de l'ltaJ.ie et contre la politique de Waddington. J'engage V. E. à lire un article très sensé que le journal l'Ordre a publié ce matin sur la politique égyptienne de Waddington. Il serait peutetre opportun de le reproduire dans la presse italienne qui est dévouée.
(l) Non pubbl1cato.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1634. Terapia, 19 ottobre 1879 (per. il 28).
Il signor Radonich, ministro del Montenegro in questa residenza, venne or non ha guarì a vedermi per ragguagliarmi dello stato de' suoi negoziati colla Sublime Porta. Lo scopo principale della sua missione era quello di regolare le questioni dipendenti dalle cessioni di territorio stabilite dal congresso di Berlino, fra le quali primeggiava quella di Gussinjè. Tutti gli sforzi fatti dal signor Radonich per indurre la Sublime Porta a cooperare alla pacifica cessione di questo territorio erano riusciti vani. In una conferenza ch'egli aveva or son pochi giorni con Safvet pascià, questi allegava l'impossibilità di acconsentire a questa cessione innanzi all'atteggiamento minaccioso degli Albanesi, i quali si mostravano risoluti ad opporvisi colla forza; né il governo ottomano era disposto a lottare contro sudditi che assumevano la difesa di esso. Sua Altezza proponeva quindi si addivenisse ad uno scambio di territorio. E m'è noto che questo scambio consisterebbe nel dare, in luogo di quello di Gussinjè, una lieve estensione di quello dei Kuci, la quale non giungerebbe neppure sino al fiume Sem. Rispondeva il signor Radonich non essergli permesso d'entrare in siffatte trattative, poiché conosceva il suo Principe non essere disposto ad accettare alcuno scambio, ma volere la completa esecuzione delle stipulazioni di Berlino. Safvet pascià insisteva tuttavia perché si facessero almeno conoscere al Principe di Montenegro i desiderii della Sublime Porta. Cui il signor Radonich finiva per significare renderebbe Sua Altezza consapevole della proposta in discorso, sebbene fosse sicuro non sarebbe accettata; e ne dava contezza telegrafica al suo Principe. L'indomani mattina Safvet pascià esprimeva al signor Radonich il desiderio differisse a comunicare al suo governo il colloquio avuto; ma il messaggio era già partito. E questo è il presente stato della pendenza.
Lamentavasi meco il signor Radonich della condotta della Sublime Porta, la quale nulla aveva fatto per cooperare all'esecuzione di questa parte del trattato di Berlino; gli atti della lega albanese dipendere interamente dal volere di quella; se, colla presenza di qualche battaglione di truppe regolari, essa avesse dimostrato la sua decisa volontà di procedere all'esecuzione delle stipulazioni in discorso, nulla sarebbe stato a temersi da parte degli Albanesi. Del resto il Principe di Montenegro era ben risoluto a non prestarsi più a lungo alle tergiversazioni della Sublime Porta; stava raccogliendo un corpo di quindlcimila uomini di quelle parti; con esso procederebbe senz'altro all'occupazione del territorio di Gussinjè; si avrebbe ben presto ragione degli Albanesi che per avventura s'attentassero di opporsi alle decisioni dell'Europa. E queste cose il signor Radonich mi esponeva colla calma di chi si sente sicuro del successo (1).
Il signor Radonich m'intratteneva indi delle questioni della delimitazione al mezzogiorno della Krajna, sulla quale la commissione europea non era venuta ad un accordo. Erasi bensì convenuto di prendere l'isola di Gorica-Topal, quale travasi designata nella carta austriaca, come punto di partenza; ma rimaneva a decidersi a chi avrebbe ad appartenere l'isola stessa; la quale questione aveva pochissima importanza. Ma non erasi potuto stabilire un accordo sulla linea dal lago di Scutari all'Adriatico, la difficoltà principale provenendo da ciò che la carta austriaca porta Mrkovic come villaggio, mentre in fatto non esiste un villaggio di tal nome, ma sibbene un territorio. Il signor Radonich è quindi d'avviso che tale questione sarà sottomessa alla decisione delle potenze.
IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1364. Atene, 20 ottobre 1879, ore 16 (per. ore 17,50).
Comondouros ne présage rien de bon de la réponse que les plénipotentiaires ottomans se sont engagés à faire mercredi prochain à leurs collègues de Grèce, savoir s'ils acceptent d'indiquer tracé que Turquie serait disposée à proposer, surtout après avènement nouveau Ministère turc qu'il considère bien plus hostile que le précédent à tout arrangement, vu la nomination de Savas pacha aux affaires étrangères et la rentrée de Mahmoud aux affaires.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1370. Tunisi, 20 ottobre 1879, ore 17,45 (per. ore 17,35 del 21).
Je m'occupe activement de trouver ici combinaisons pour achat chemin de fer, sans cependant grand espoir de succès, vu le peu de temps utile pour traiter pareille affaire. Je regrette beaucoup d'avoir entendu aujourd'hui que
a questa comunicazione>>.
!9 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII
compagnie française a ordonné étude pour modification et développement chemin de fer anglais. Cela me fait craindre que négociations achat de sa part soient assez avancées; il me serait utile savoir pourquoi compagnie anglaise ne peut pas vendre concession entière et si Gouvernement du Roi garantirait intérèt pour totalité capitai, lorsqu'on parviendrait à obtenir plus tard cession de toute la concession, que je ne crois liée qu'à un consentement du Gouvernement tunisien.
(l) Con r. 1639 del 21 ottobre Corti comunicò: «Facendo seguito al mio rapporto del 19 del presente n. 1634, m'Incombe di ragguagliare l'E.V. come gli argomenti allegati dal signor Radonich affine di ottenere dalla Sublime Porta la pronta cessione del territorio di Gussinjé abbiano prodotto il loro effetto. Il ministro degli affari esteri pregava infatti il rappresentante montenegrinodi significare al suo governo che, se questo declinava il proposto scambio, essa era pronta a prestarsi alla cessione del territorio in discorso. Il Signor Radonlch spediva senz'indugio analogomessaggio a Cettlnje, e riceveva per telegrafo la risposta del principe Nlklta: facesse conoscere alla Sublime Porta che Sua Altezza declinava nel modo più categorico di prendere in considerazione la proposta di scambio; desiderava sapere quali misure il governo ottomano era disposto a prendere per assicurare l'esecuzione della promessa, e in quanto tempo essa sarebbe in grado di addivenire all'effettiva consegna del territorio. Il signor Radonich comunicava immediatamente questo telegramma a sawas pascià e gliene lasciava copia. Egli sta ora attendendo la risposta
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1366. Vienna, 20 ottobre 1879, ore 18,05 (per. ore 20,20).
Le poste d'ambassadeur d'Autriche à Rome sera couvert en mème temps qu'auront lieu autres mutations dans le corps diplomatique autrichien, c'est à dire vers la fin de l'année. Rien n'est encore décidé, mais c'est Wimpffen qui me semble avoir plus grande chance d'ètre déstiné auprès du Roi.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1367. Vienna, 20 ottobre 1879, ore 18,05 (per. ore 20,10).
Voicl informations que je me suis procurées par Calice au sujet de question posée par le télégramme de V. E. d'hier (l) à l'égard des attributions contròleurs, et fonction commission liquidation. Allemagne adhère à la proposition formulée par l'Autriche. Italie se serait montrée, d'après rapport Wrede, dans d'égales dispositions. Angleterre s'approche aussi de cette manière de voir, mais cependant voudrait que contrale reste en dehors de la commission. France ne se prononce pas explicitement et continue à montrer tendance à monopoliser question finances Egypte: ansi positivement accord entre les Puissances n'existe pas encore. Les contròleurs ne sont pas encore arrivés à Vienne. Chargé d'affaires d'Angleterre a cependant annoncé arrivée Baring. Calice m'a informé confidentiellement que Rothschild a communiqué une lettre de la maison de Londres, qui dit que Baring et Blignières vont partir pour faire tournée Vienne, Berlin, Rome afin de s'entendre avec les trois Cabinets sur composition et attribution commission liquidation, et tàcher en mème temps d'obtenir que celle-ci aie libre disposition également sur les hypothèques, compris celle à tout le 2 février. Rothschild ajoute que ce n'était pas dans les vues de Beaconsfield et de Salisbury, mais uniquement dans celles des deux contròleurs qui agissent en cela en vue de leurs intérèts particuliers. Calice me dit trouver tout cela très louche, que du reste il croyait que Cabinet impérial ne se prèterait pas
à cette concession. Il m'a dit que si, par hasard, ces contròleurs ne venaient qu'à Vienne, Cabinet impérial communiquerait aussitòt à Berlin et Rome ouvertures que ces messieurs auraient fait, pour procéder d'accord avec les deux autres Cabinets.
(l) Cfr. n. 291, nota l.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1374/342. Londra, 21 ottobre 1879, or 16,54 (per. ore 18,15).
Hier marquis Salisbury m'à confirmé que M. Blignières et Baring contròleurs en Egypte pour les créances Goschen et Joubert sont partis avant'hier pour Vienne afin d'y prendre les arrangements relatifs aux autres créances sur l'Egypte. On avait choisi Vienne pour siège de ces négociations parce que 1à l'Autriche en avait eu l'initiative. Salisbury ajouta que sachant que sur cette question l'Italie était d'accord avec l'Autriche, il priait notre Gouvernement de donner à notre ambassadeur à Vienne les instructions pour faciliter entente nécessaire.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1375/343. Londra, 21 ottobre 1879, or 16,31 (per. ore 19,25).
Dans mon entretien d'hier avec le marquis de Salisbury, la conversation s'est naturellement portée sur la prétendue conversation que le général Cialdini aurait eue avec le reporter du Figaro. Le noble lord, à qui j'ai fait connaltre démenti forme! donné à cette conversation par le télégramme de V. E. en date d'avant hier (l) m'en a témoigné sa satisfaction. Il m'a de nouveau dit qu'il ne comprenait pas comment M. Waddington avait pu assurer au général Cialdini que l'Angleterre avait été opposée à l'admission d'un italien dans le Ministère égyptien de Nubar, ce qui n'était nullement exact. A cette occasion, le noble lord m'a renouvelé d'une manière fort explicite ces déclarations que j'ai consignées dans mon rapport du 6 et celui du 10 octobre 1878, publiés dans le dernier Livre Vert (2). La nomination de M. Baravelli comme contròleur général était une preuve que l'Angleterre ne nous avait pas été aussi hostile, comme on voudrait le faire croire. Pour éviter dorénavant des incidents pareils à celui du général Cialdini, marquis de Salisbury nous conseille d'adopter pratique suivie en Angleterre, qui est de ne publier des rapports contenant exposés de conversation, sans les avoir auparavant communiqués aux intéressés pour en constater l'exactitude.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1147. Vienna, 21 ottobre 1879 (per. il 26).
Con mio rapporto del 25 scorso mese (l) riferivo, in modo sommario, all'E. V. quanto in quel giorno era pervenuto a mia conoscenza intorno alla visita a Vienna del Principe di Bismarck, ripartito per Berlino la sera prima, ed aggiungevo anche, come di ragione, le mie prime impressioni su .quell'importantissimo fatto. Quasi un mese è trascorso da quell'epoca, ed a vero dire, checché si sia potuto scrivere in proposito nei giornali d'ogni paese, ben poco traspirò con assoluta precisione dei negoziati passatisi in quella circostanza fra il Governo Germanico e quello Austro-Ungarico: sta però di fatto che l'eccezionale importanza di quell'avvenimento invece di scemare col passare dei giorni non fece che crescere continuamente, il recente discorso del Marchese di Salisbury ne è prova.
Intorno alla questione se in tale occasione si addivenne alla stipulazione scritta e firmata di un'alleanza difensiva fra i due Imperi, con guarentigia reciproca degli attuali loro territori, non mi troverei in grado di dare risposta che rivesta un carattere di assoluta autenticità, ciò nondimeno non esito a dichiarare, essere mio fermo convincimento che un tale accordo fu stipulato e consegnato per iscritto, in un atto la di cui forma sarà probabilmente stata scelta in maniera, da prestarsi a quelle eventuali dinegazioni, che sono fra i più usuali ferri del mestiere della diplomazia. Parecchi fra i miei colleghi, coi quali ebbi a discorrere di sì importante argomento, dividono tale mio parere.
Nel prementovato mio rapporto poi, io diceva non essere a mia conoscenza si fosse parlato dell'Italia in quella circostanza: oggi invece, in base ad attendibilissime informazioni, mi risulterebbe, che il Principe di Bismarck, interpellato in modo preciso, se, in caso di un eventuale conflitto fra l'AustriaUngheria e l'Italia, si sarebbe opposto acché l'integrità di questa avesse a subire alterazione, avrebbe espresso nel modo il più assolutamente reciso la sua completa indifferenza a tal riguardo.
Ragioni facili a comprendersi mi impongono una speciale riserva nell'apprezzare la parte che il Principe di Bismarck ebbe a far rappresentare all'Italia nella così studiata messa in scena della sua visita trionfale a Vienna: all'E. V. però non potrà sfuggire il nesso che esiste fra quanto ebbi testè a riferirle ed un incidente di cui, se per carità di Patria so e voglio tacere, il R. Governo però non deve perderne la memoria ed averlo anzi sempre presente, siccome sintomo di una situazione, intorno alla quale ogni illusione potrebbe essere fatale.
Certo le condizioni generali dell'Europa, quali in oggi a noi si presentano ci sono assai sfavorevoli: esse sono anzi sì palesemente tali, che l'analizzarle riescirebbe superfluo. Tutta la nostra speranza di uscire da sì poco felice situazione, non può fondarsi altrimenti che sul tempo. Un dignitoso raccoglimento
intanto ci è imposto dalle circostanze, e solo potrà restituirei quella considerazione, mercè la quale verrà il giorno, se non cerchiamo d'affrettarlo, in cui saremo seriamente ricercati e potremo con nostro vantaggio far sentire la voce dell'Italia in quel concerto Europeo, da cui basterebbe in oggi un solo passo imprudente, per farcene escludere per assai lungo tempo, se non per sempre.
(l) Cfr. n. 229.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'
T. 637. Roma, 22 ottobre 1879, ore 12,55.
Par le rapport du général Menabrea (l) que je vous ai envoyé par le bateau de vendredi dernier, il résulte clairement que d'après ses statuts la compagnie du chemin de fer tunisien ne peut pas aliéner sa propre concession.
Quant à garantir l'intéret pour la totalité du capitai nécessaire à obtenir plus tard la cession de toute la concession, il n'y a pas de doute que le Gouvernement est pret à formuler dans ce sens la proposition à présenter au Parlement. Tout au plus le Gouvernement pourra fixer la limite de l'engagement qu'il assumera. Si après ceci les capitalistes constituant le nerf de notre colonie ne se sentent pas en état d'agir, j'aime à croire qu'ils sauront désormais sur qui doit retomber la responsabilité de notre décadence à Tunis.
Veuillez me dire si le rapport précité du général Menabrea est parvenu entre vos mains.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1380. Vienna, 22 ottobre 1879, ore 18,40 (per. ore 19,55).
Baring et Blignières sont arrivés. Ministre les a reçus sans entrer en explications avec eux. Il leur a dit de se mettre en rapport avec Calice, Schwegel, avec lesquels ils devront s'aboucher ce soir; mais Calice m'a ajouté que ce qu'il y a de plus important, c'est la communication que Rothschild lui a faite d11 décret du Khédive, rr::latif à l'emprunt qui va etre soumis à l'approvation des Puissances. Calice m'a dit que Ministère affaires étrangères avait promis d'accompagner aux Puissances ce décret par une déclaration contenant assurances que créanciers ayant hypothèques antérieures deux février, conserveraient tous leurs droits inaltérés, mais qu'au dernier moment promesse de faire cette déclaration avait été retirée. En cet état de choses Calice m'a dit Gouvernement austro-hongrois ne pourrait pas donner son approbation à susdit décret, ne pouvant consentir d'aucune manière quelconque.
(l) Cfr. n. 273.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 950/412. Londra, 22 ottobre 1879 (per. il 25).
Io credo debito mio di chiamare l'attenzione di V. E. sulla evoluzione che si fa attualmente nel Governo inglese ed i di oui segni si manifestarono ne' discorsi testè pronunziati dal Marchese di Salisbury a Manchester e dei quali ebbi l'onore di rassegnare il testo a codesto Ministero con mio rapporto del 18 corrente n. 409 di questa Serie (1).
La opposizione contro la Russia si manifesta ognora più viva in Inghilterra e l'E. V. avrà osservata la dichiarazione assai importante fatta da Lord Salisbury, cioè ch'egli considerava l'alleanza germano-austriaca, se non come fatta, almeno come molto probabile, e augurava che questa fosse un fatto compiuto, imperocché l'AJustria, in tal modo fortificata, poteva opporre una irresistibile barriera ai tentativi de' Russi di occupare Costantinopoli e di stabilirsi nel Mare Egeo. Parlando l'altro giorno col Marchese di Salisbury di quel suo discorso, gli domandai se egli che applaudiva all'alleanza austro-germanica, applaudiva del pari alla lega doganale tra i due Imperi che sembrava esserne la conseguenza naturale; ed egli mi rispose: «A questo poi no: ma questa lega non è fatta ancora; vi sono molti ostacoli da superare e v'è da sperare che non si compirà cosi presto~.
Da queste parole si può indurre che se l'Inghilterra si è dichiarata favorevole all'alleanza germanico-austriaca, poiché vi scorgeva il suo tornaconto contro le pretese della Russia, tuttavia essa procurerà di far valere le sue ragioni a non essere esclusa dal mercato austro-germanico, il che arriverebbe se la lega anzidetta avesse luogo, a meno che si facessero all'Inghilterra condizioni di tariffa specialmente favorevoli. Se questa raggiunge questo scopo, si può arguire che dessa si associerà, almeno virtualmente, all'alleanza dei due Imperi; ed a qaesto proposito io porto l'attenzione di V. E. sull'articolo della Gazzetta di Cologna riportato nel Journal des Débats del 22 corrente.
Quest'articolo che si suppone inspirato dal Gabinetto di Berlino è molto significativo ed accenna a speranza quasi certa dell'annuenza dell'Inghilterra alla politica dei due Imperi.
Per altra parte l'E. V. av.rà osservato che il Marchese di Salisbury nel suo discorso davanti alla Camera di Commercio di Manchester, mentre propugna i principi della libertà di commercio, accenna alla questione de' vini di Spagna comparativamente a quelli di Francia, e sembra, per favorire i vini francesi, esitare ad accettare le proposte della recente Commissione parlamentare che conchiudeva ad un abbassamento di tariffe sui vini alcoolici che farebbero una seria concorrenza ai precedenti. Si vede da ciò che il Gabinetto inglese usa ancora molti riguardi al Governo francese, probabilmente in vista della grave questione del trattato di commercio. Tuttavia bisogna dire che sebbene le simpatie di Lord Salisbury sembrino acquistate al Signor Waddington, l'opinione preponderante di qua principia a manifestarsi contro le tendenze radical1
che minacciano di trascinare il Gabinetto francese, ed alcuni fogli importanti non tralasciano di dichiarare che ove il Governo francese precipitasse verso le idee estreme, la Gran Bretagna non potrebbe mantenere la sua fiducia verso il medesimo.
È bensì vero che queste sono opinioni che prevalgono nel partito tory che è attualmente al potere, ma non pare ch'esso sia per abbandonarlo cosi presto, imperocché la parte dominante del paese si stringe attorno a quel partito che rappresenta a' suoi occhi la stabilità delle istituzioni che hanno fatto finora la gloria e la forza dell'Inghilterra, mentre paventa assai i segni rivoluzionarj che si manifestano anche nel Regno Unito.
(l) Non pubblicato.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 640. Roma, 23 ottobre 1879, ore 0,35.
Je remerete V. E. de son télégramme sur l'Egypte (1). De Martino nous annonce (2) que l'agent autrichien lui a communiqué d'avoir reçu ordre de refuser son adhésion a;u décret RothschHd tant qu'on ne reconnaitrait nettement la validité des hypothèques antérieures au deux février. Celli-ci étant précisément notre manière de voir, j'ai donné instruction (3) à De Martino de marcher d'accord avec son collègue d'Autriche-Hongrie. Je dois aussi informer V. E. qu'aujourd'hui représentant de la maison Rothschild étant venu me prier de fair adhésion au décret susnommé, je lui ai immédiatement répondu que nous ne saurions séparer notre actlon de celle du Cabinet de Vienne. Le général Menabrea mande (4) que Salisbury lui a dit que sachant l'Italie d'accord avec l'Autriche dans cette questlon, il nous priait de donner instruction à V. E. de faciliter l'entente que M. M. Blignières et Baring sont chargés d'établir en ce moment. Nous avons répondu au général Menabrea que raction de l'Italie sera toujours déployée dans un sens de conciliation. Mais il est inutile d'ajouter que sur ce point, il est de notre intéret de ne pas nous écarter de ce que fera l'Autriche avec laquelle nous avons fixé la ligne de conduite à suivre.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 642. Roma, 23 ottobre 1879, ore 13,30.
Me référant au télégramme de V. E. n. 943 (5) je suis bien aise que lord Salisbury se plaise à constater que l'année dernière dans la question égyptlenne,
(-4) Cfr. n. 303.l'Angleterre ne nous ait pas été aussi hostile que l'opinlon publique en Italie persiste à le croire malgré le langage du Foreign Office qui d'ailleurs était contredit par l'attitude des agents britanniques au Caire. Quant au conseil de lord Salisbury de consulter les auteurs des pièces insérées dans les publications diplomatiques, je suis heureux de dire à V. E. que c'est en effet le système qui dans plus d'un cas délicat avait été adopté pour le Livre Vert sur les affaires d'Orient, que j'ai déposé sur le bureau de la Chambre le 21 juin 1878.
Il ne faut pas oublier que le dernier Livre Vert sur l'Egypte a été présenté par M. Depretis et qu'étant en cours d'imprimerle lorsque j'ai pris la direction du Cabinet il n'était pas en mon pouvoir d'y introduire la moindre modification. Du reste la pensée de jeter un blame sur cet acte de M. Depretis est bien loin de moi, car, au contraire, je suis d'avis qu'il est bon que sur certaines choses le pays sache quelquefois toute la vérité. A ce propos ce sera une véritable satisfaction pour moi de faire ressortir au Parlement tout le dévouement et l'habilité dont V. E. a fait preuve dans le cours de ces ingrates négociations.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1387. Vienna, 24 ottobre 1879, ore 18,45 (per. ore 19,20).
Calice est venu chez moi me communiquer informations sur première conférence qui a eu lieu, avec autorisation du baron Haymerle avec Baring et Blignières. Ces messieurs ont présenté un projet de décret d'institution commission liquidation, et un projet de convention à conclure entre les Puissances pour accepter ce décret et l'expliquer. Le texte de ces deux documents m'a été remis par ministère affaires étrangères et je l'expédie à V. E. par poste. Ces messieurs ont puis franchement déclaré que le décret en question implique explicitement libre disposition de la part de commission de liquidation de toute hypothèque antérieure au 2 février. Sur ce point, sans entrer encore autrement en matière sur le reste, Gouvernement austro-hongrois a opposé refus forme! et absolu. Pour éviter puis qu'un fait accompli vienne préjuger question, Cabinet impérial demande qu'Italie et Allemagne acceptent et fassent propre formule suivante proposée par agent autrichien en Egypte et approuvée par lui qui devrait faire suite au décret sur emprunt Rothschild présenté aux Puissances par Vice-Roi: «Le présent décret ne produira son effet que sous la réserve du plein exercice des droits appartenant aux créanciers hypothéquaires inscrits antérieurement au 2 et 3 février 1879, date des inscriptions prises par Rothschild ». Je remercie pour communication assurant en base du télégramme de V. E. du 23 (l) ferme intention du Gouvernement du Roi de suivre en cette question ligne de conduite commune avec l'Autriche.
(l) Cfr. n. 309.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 645. Roma, 25 ottobre 1879, ore 14.
Déchiffrez vous seul.
J'ai voulu, avant de répondre à la lettre que V. E. a eu la bonté de m'adresser le 16 de ce mois (1), me rendre un compte bien exact de la situation. Je ne saurais assez vivement peindre la pénible position dans laquelle je me vois placé; elle n'a pas besoin de commentaire pour V. E. qui connait mes sentiments vers sa personne. Mais la dignité méme de V. E. réclame qu'on lui dise la vérité entière et je ne puis pas lui dissimuler que la presse italienne de droite comme de gauche croit à la substance de l'article du Figaro, surtout après reproduction du prétendu entreUen dans le Temps qui à tort ou à raison passe pour étre l'organe de Waddington; et après le défi que le Figaro lui méme a jété en confirmant son récit. Le président du Conseil qui vous a~me autant que moi croyait que par la lettre qui vous lui avez annoncée vous alliez revenir sur votre première résolution. Mais votre silence d'abord et ensuite votre dernier télégramme (2) mettent M. Cairoli dans une position des plus délicates vis-à-vis du pays tout autant que vis-à-vis du Cabinet, qui est on ne peut plus préoccupé de cette affaire. Quelques uns des ministres étant absents le président du Conseil me charge de vous dire qu'il répondra à V. E. aussitòt après son retour de Turin, où il va aujourd'hui rejoindre le Roi.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI
T. 646. Roma, 25 ottobre 1879, ore 14,30.
L'ambassadeur de Russie m'a demandé si, un délégué officieux de la Roumanie ayant été admis à la commission pour Silistrie, nous pensions qu'il fùt juste d'admettre également un délégué bulgare. J'ai répondu que la situation politique de la Bulgarie n'étant pas la meme que celle de la Roumanie, le Gouvernement du Roi ne saurait se décider à appuyer la demande que la Bulgarie ferait à cet effet que le jour où il nous résulterait que ce désir a des chances d'etre agréé aussi par les autres Puissances.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1394/345. Londra, 25 ottobre 1879, ore 16,10 (per. ore 20,25).
Dechiffrez vous seul.
Je viens de voir le baron Heath qui est disposé à confier opération dont il est question dans mon dernier télégramme à la International Financial Society, dont il est président. Voici comment chose pourrait étre faite: la dite société acheterait le nombre nécessaire d'actions du chemin de fer de Tunis. Gouvernement italien garantirait l'intérét du capitai employé à cette fin. Il prendrait en outre engagement de racheter ces mémes actions aux prix de revient, dans un délai non excédant trois années. Si le Gouvernement s'engage à racheter dans un an, l'intérét du capitai employé serait du 6 %; pour un délai plus long il serait du 7%, outre les frais de commission, comme je l'ai déjà indiqué autre fois. L'engagement du Gouvernement devrait étre fait dans les formes régulières. Naturellement on le conserverait secret. Heath craint qu'à la suite des retards qui ont eu lieu et des communications déjà faites à ce sujet à des financiers italiens, les porteurs d'actions aient déjà eu vent des projets de notre Gouvernement; ce qui ferait hausser les actions. Heath attend prompte réponse, car il doit retenir à cet effet à Londres un des employés de la société qui devait partir incessamment pour l'Italie comme je vous ai déjà informé.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 648. Roma, 25 ottobre 1879, ore 18.
Le prince Wrede étant venu me demander de soutenir à Paris, à Londres et au Caire le maintien des hypothèques du 2 et 3 février par rapport au décret égyptien relatif à l'emprunt Rothschild, j'ai répondu que nous avions déjà télégraphié à V. E. (l) et à De Martino (2) de marcher toujours d'accord en cette question avec le Cabinet de Vienne, et que j'aurais immédiatement télégraphié à Paris et à Londres (3) pour insister sur le maintien des hypothèques susdites.
Je crois utile d'informer confidentiellement V. E. que lord Salisbury dans ses conversations avec le général Menabrea a paru attacher beaucoup de prix à ce que l'action de l'Italie put etre exercée en sens conciliant. J'ai autorisé l'ambassadeur du Roi à Londres, à déclarer que quoique l'Italie n'alt pas eu à se louer l'année dernière de la façon avec laquelle son désir de participer aux
affaires égyptiennes a été 8/Ccueilli, notre attitude actuelle n'est pas le résultat d'un sentiment de représaiHe, et que nous ne visons qu'à la sauvegarde de nos intérèts.
Nos efforts n'ont que cet objectif, dans l'atteinte duquel nous serons toujours heureux de mettre la conciliation en première ligne.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2423. Berlino, 25 ottobre 1879 (per. il 28).
Nel rapporto politico N. 2419 del 14 corrente (l), ebbi l'onore di riferire, con le debite riserve, la spiegazione che si era voluto dare al soggiorno prolungato fatto dal Principe di Bismarck a Berlino dopo il convegno di Vienna. In questo frattempo, per qua;nto mi fu dato di penetrare, continuò e continua tuttora a regnare nelle principali missioni di qui la massima incertezza sulla sostanza e sulle forme degli accordi che devono essere stati presi a Vienna, incertezza che per il contegno silenzioso di questo Gabinetto va unita ad una certa inquietudine, alimentata dalle diverse interpretazioni che danno parecchi giornali di varii paesi ad una situazione che giustamente preoccupa la pubblica opinione.
Merita una speciale menzione un recente telegramma berlinese della KOlnische Zeitung, nel quale sono riprodotti i medesimi particolari che riferii nel rapporto citato più sopra. Le rivelazioni del giornale di Colonia, contestate da altri fogli tedischi ed austriaci, piuttosto quanto al carattere del preteso patto, trattato, protocollo o preliminari che siano, ed alla forma della sanzione che vi diedero i due Imperatori, sono avvalorate dal discorso nel quale ultimamente Lord Salisbury si rallegrava, in tuono cosi apertamente ostile alla Russia, della sicurezza che afferiva alla Turchia l'accordo stipulato fra la Germania e l'Austria-Ungheria. La Kolnische Zeitung, malgrado ogni osservazione in contrario, mantiene pertanto la veracità di ciò che scrisse, ed osserva che l'Ambasciatore tedesco, Conte MUnster, prima di venire qui in congedo, passò una giornata ad Hatfield presso Lord Salisbury, il quale pronunciò il giorno seguente a tale visita il discorso che fece poi tanto senso in Europa.
Ora la Norddeutsche Allgemeine Zeitung fa sentire per la seconda volta la sua voce officiosa, e dichiara nel numero di iersera «si comprende di per sé che il numero di coloro che presero parte diretta a quanto avvenne, si limita ad una cerchia assai piccola di persone, le quali non hanno l'abitudine di fornire alimento in simile forma (alludendo alla Kolnische Zeitung) al bisogno di qualche giornale di produrre sensazione. Se il pubblico vorrà por mente a ciò, potrà anche misurare a tale stregua il grado di fede che conviene dare a notizie giornalistiche di siffatta specie, per quanto grande sia pure la presunzione con la quale esse si producono».
Le parole della Norddeutsche Allgemeine Zeitung non sono certamente tali da far cessare ogni dubbio, giacché esse mettono solamente in luce le difficoltà di penetrare il mistero del convegno di Vienna. Quel giornale dimentica che il 28 settembre ultimo, parlando di tale convegno, dichiarò che scopo essenziale del Principe di Bismarck nel recarsi a Vienna, era stato quello di accertarsi direttamente che la dimissione del Conte Andrassy e la scelta del suo successore non avrebbero alterato le relazioni amichevoli dei due Imperi, le quali costituivano una delle basi della politica tedesca. E non è fuor di luogo, in presenza delle parole sibilline pubblicate ieri dal giornale officioso, di rammentare che il Signor di Radowitz, come lo riferii nel rapporto politico n. 2409 (1), mi raccomandava di attenermi alla versione data allora dalla Norddeutsche Allgemeine Zeitung, circa il viaggio a Vienna del Principe di Bismarck.
Dai colloqui che ebbi qui, rilevo che, mentre non si sa nulla di certo sull'accordo conchiuso a Vienna, esso però non è guarì messo in dubbio, e deve consistere nella guarentigia di reciproca assistenza in tutto ciò che riguarda l'esecuzione del trattato di Berlino, ed i pericoli, anche indiretti, ai quali possono, in causa di esso, trovarsi esposte le due Parti, e più specialmente l'AustriaUngheria, che, senza ciò, si sarebbe dimcnmente decisa a passare il Rubicone, occupando Novi Bazar. Una siffatta politica orientale lasciò titubante, anche durante il Congresso di Berlino, il Conte Andrassy, come seppi ultimamente da buona fonte, e per contro ne fu sin d'allora entusiastico propugnatore il Baroni di Haymerle. Il quale offrirebbe perciò nel suo posto attuale al Gabinetto di Berlino una buona guarentigia per la politica austro-ungarica. Il Gabinetto di S. Pietroburgo dissimula il suo malumore, non potendo fare altrimenti, e come ne udii in ultimo fare l'osservazione, giudica il patto di Vienna un trattato défensif per l'Austria e ottensant per la Russia.
Ho l'onore di segnare ricevuta del dispaccio politico n. 917 in data 20 corrente (l) e di restituire qui unito il foglio che accompagna i documenti diplomatici speditimi il 17 corrente.
(l) Cfr. n. 279.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1151. Vienna, 25 ottobre 1879 (per. il 31).
Facendo seguito al mio rapporto del 21 Ottobre corrente N. 1147 (2), pre
giomi riferire all'E. V. che, da attendibilissime fonti pervennero a mia cono
scenza in questi ultimi giorni, nuovi particolari di sommo interesse per l'Italia,
che si rannodano alla visita a Vienna del Principe di Bismarck.
Durante il Convegno che il Cancelliere Germanico ebbe in Gastein col
Nunzio pontificio a Vienna, questi ebbe a cogliere propizia occasione per scan
dagliare l'animo del Principe a riguardo della questione del potere temporale
del Santo Padre. Sua Altezza, a cui premeva conciliarsi la Santa Sede, facendo
meno possibili concessioni sul terreno che specialmente interessa la Germania
si sarebbe espresso in modo, da chiaramente far intendere al suo interlocutore, che l'eventuale recupero per parte della Santa Sede del perduto potere temporale, non sarebbe cosa che incontrerebbe opposizione da parte della Germania. Di questo incidente della conversazione col Nunzio, Sua Altezza ebbe, a quanto mi si assicurò con precisione da persona molto bene in grado di essere esattamente informata, a tener parola con Sua Maestà Francesco Giuseppe in Vienna. L'Imperatore avrebbe accolto con particolare interesse quella comunicazione, rispondendo che indubbiamente se i voti della S. Sede potessero realizzarsi, dal canto suo non si sarebbe prodotta opposizione di sorta. Sembrerebbe che la cosa finisse così, Sua Maestà non avendo mostrato special desiderio d'entrare maggiormente nell'argomento.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1152. Vienna, 25 ottobre 1879 (per. il 31).
I recenti discorsi clamorosi pronunciati dal Marchese di Salisbury a Manchester, produssero qui un sentimento di particolare soddisfazione, fino acché non se ne conobbe che il brevissimo primo sunto che il telegrafo ebbe a riportarne; ma la cosa cambiò aspetto allorché ne pervenne il testo per intero. Quelle così accentuate provocazioni alla Russia, che il nobile Lord ebbe a lanciare a riparo dell'alleanza Austro-Germanica compromettendo anzi direttamente ben si può dire l'Austria, dispiacquero assai qui; e ciò tanto più, che essendo nota la tiepidezza, a dir poco, dell'Imperatore Guglielmo nello sposare l'ostilità verso la Russia, del suo Cancelliere, si temette ciò potesse portare un raffreddamento in quella alleanza, su cui qui si volle fare sì solido fondamento. La Politische Correspondenz ebbe a pubblicare in proposito un'officiosissima corrispondenza da Berlino, che è l'espressione di quest'apprezzamento, e che a mio avviso mostra assai lontano il giorno in cui la Germania e l'Austria sarebbero disposte ad accogliere come terza nella loro alleanza l'Inghilterra.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI
T. 1400. Parigi, 26 ottobre 1879, ore 14,05 (per. ore 16,20).
Déchiffrez vous seul. Merci de votre télégramme de hier au soir (1); meme avant de le recevoir j'étais informé du déchainement de la presse italienne à mon égard.
Devant les attaques passionnées contre lesquelles toute défense devient pour le moment impossible il était honnete et honorable de ma part de retirer démissions. Persuadé que le Ministère devait etre préoccupé et fort gené de cette affaire, il était dès lors pour moi un devoir de conscience et de délicatesse que d'insister de nouveau au sujet de mes démissions. Plusieurs considérations me conseillaient d'en agir ainsi, mais la première était sans doute le désir de tirer d'embarras le président du Conseil en lui facilitant sa liberté d'action. Je vous prie donc de faire comprendre à M. Cairoli qu'après Article du Figaro en présence de l'attitude de la presse italienne je ne pouvais, je ne devais pas revenir sur ma demande . de démissions. Je paye de retour l'amitié dont il m'honore, mais je croirais la démériter si j'en abusais pour le compromettre et pour garder ma piace à tout prix contre l'opinion de la presse, contre le probable désir des ministres ses collègues. Si vous connaissiez une solution plus convenable veuillez bien me la faire connaitre. Je ne me refuse pas à la discuter. Mais moi je n'en vois pas d'autre.
(l) Cfr. n. 312.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 653. Roma, 26 ottobre 1879, ore 22,55.
Déchiffrez vous seul. Je ne saurais assez remercier V. E. pour sa coopération dans l'affaire tunisienne (1). Je dois confier à V. E. seulement que j'ai aussi des pourparlers avec notre crédit mobilier pour conclure de suite l'achat, qui d'une manière ou d'une autre devra etre décidé ou banni de nos pensées en l'espace de quelques jours. Mais il faut tenir cependant une porte ouverte avec Heath, qui en tous les cas serait toujours chargé d'exécuter l'opération. Je ne puis cependant cacher à V. E. que le taux de l'intérét est trop élevé. S'agissant d'une affaire tellement exceptionnelle, le baron Heath, dont le patriotisme est si connu, ne serait-il pas possible de fixer l'intéret au 5 et au 5 et V:! après la première année? Laissant ensuite de còté la question de l'intérét, la plus grave difficulté est celle de donner l'engagement du Gouvernement du Roi au moyen d'une convention. Il faudrait tacher, le cas échéant, que le baron Heath se contente d'une lettre contenant promesse formelle du Ministère. D'ailleurs il n'est pas douteux que le Parlement approuvera garantie et que la position serait immédiatement régularisée. Si V. E. avec son habileté peut amener le baron Heath aux idées que j'ai l'honneur d'émettre sur les deux points ci-dessus, mais principalement sur la dernière, l'affaire serait conclue. De toute manière V. E. devrait engager M. Heath à retenir l'employé dont il entend se servir, car cette semaine une résolution définitive ne peut manquer d'étre prise.
(l) Cfr. n. 314.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, E A PARIGI, CIALDINI
T. 654. Roma, 27 ottobre 1879, ore 17,45.
Les nouvelles de Vienne au sujet des négociations de Baring et Blignierès sur les affaires égyptiennes ne sont guère satisfaisantes. Le Gouvernement autrichien avait eu assurance positive ainsi que V. E. en a été informée, que le décret pour l'emprunt Rothschild aurait été accompagné d'une déclaration ayant pour but de constater que les droits hypothécaires antérieurs au 2 et 3 février auraient conservé toute leur valeur. Mais au dernier instant cette déclaration a été retirée. En cet état de choses, Cabinet autrichien se refuse carrément d'entrer en discussion avec Baring et Blignières avant que cette question des hypothèques soit résolue dans le sens précité et qui forme l'accord existant aujourd'hui à ce sujet entre l'Autriche, l'Allemagne et l'Italie.
Nous avons accepté la proposition faite par l'agent autrichien au Caire d'introduire dans le décret un 4ème article de la teneur suivante: «Présent décret ne recevra son effet que sous la réserve du plein exercice des droits appartenant aux créanciers hypothécaires inscrits antérieurement au 2 et 3 février » (l).
Nous avons en outre adhéré à une modification de l'art. 3, suggérée par le Gouvernement allemand, pour bien définir que la solde de l'emprunt demania! sera entièrement et exclusivement employée au règlement de la dette fiottante égyptienne (2).
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 656. Roma, 27 ottobre 1879, ore 23,30.
J'ai accordé la plus grande attention à la dépeche confidentielle de V. E. en date du 21 courant (3) et je l'ai aussitòt communiquée au président du Conseil à Turin afin qu'il en donnàt connaissance au Roi.
La Nouvelle Presse Libre dans son numéro du 25 annonce comme un fait important que le baron Haymerle a eu avec l'ex-Roi de Naples une entrevue qui a duré plus d'une heure. -Est-ce que dans l'oplnion de V. E. on peut établir une certaine relation entre cette visite et les allusions que nous signale V. E. à l'égard de l'intégrité de l'Italie? -Le fait serait sans doute très grave. Le comte de Launay qui est encore ici est aussi d'avis qu'une politique de recueillement est la seule qui puisse nous convenir en ce moment.
Aujourd'hui prince Wrede est venu me lire un télégramme du baron Haymerle exposant ses vues au sujet de l'admission d'une délégué bulgare pour le pont de Silistrie et demandant à connaitre les nòtres. J'ai saisi cette occasion pour donner lecture au prince de Wrede du rapport de V. E. du 16 courant (1), m'arretant au point concernant les armements.
J'ai ensuite ajouté que V. E. avait comme toujours justement interprèté les sentiments du Gouvernement du Roi, et comme nouvelle preuve de notre désir de marcher d'accord avec le Cabinet de Vienne pour l'exécution du traité de Berlin, dans la question du délégué bulgare nous n'avions pas d'objections à nous ranger à l'avis exprimé par l'Autriche-Hongrie en refusant la demande russe.
L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 20. Gravosa, 27 ottobre 1879 (per. il 3 novembre).
Sullo scorcio del settembre ultimo S. A. il Principe mi disse che aveva, per mezzo del suo ministro residente in Costantinopoli, di nuovo richiesto la Sublime Porta di essere secondato nella presa di possesso del distretto di Gussinje e Plava; e quella aveva risposto che da tempo non aveva più in quel distretto, né truppe, né funzionari, e perciò nulla aveva ad interessarle se il Montenegro ne prendesse, o no, il possesso.
È singolare che la Porta così dichiarasse, nel mentre che, per via indiretta, e per mezzo sopratutto dell'incaricato d'affari d'Inghilterra residente in Scutari, fece più volte proporre al Principe di addivenire ad uno scambio di territorio. Senonché la Sublime Porta si limitò alla proposta di principio, senza precisare il compenso; sicché la cosa non fu in Cettigne presa in considerazione. n motivo di questa riserva della Porta era la tema che il Montenegro accampasse troppo alte pretese.
Il Principe pensò di eominciare i preparativi per una spedizione in Gussinje. Era sua intenzione di compierla a mezzo di questo ottobre previo avviso di dieci giorni alla Porta. Il ritardo provenne dalle difficoltà di allestire il necessario. Sembra che ora ogni cosa sia pronta. Il Principe mi disse che vi mandava otto battaglioni con artiglieria (circa 6 mila uomini); forza più che sufficiente a soggiogare una popolazione mussulmana indigena, di poco più di 3 mila anime. Ma è necessario usare precauzione, pel caso di aiuti dalla limitrofa Albania. Non già che si tema della così detta lega albanese; ma degli aiuti che la Porta stessa facesse pervenire in Gussinje sotto il nome di aiuti albanesi. Già si sa che in Gussinje furono spediti dalle autorità imperiali in Albania un centinaio e mezzo di delinquenti comuni che erano chiusi nelle prigioni turche; ma sembra che fin ora le dette autorità r.on sieno riescitc a persuadere maggior forza di volontari ad accorrere in Gussinje. Forse all'ultimo momento potrebbe ancora avvenire che quelle si decidano, come già fu
fatto in Bosnia nel settembre 1878, a vestire soldati regolari in Basci-buzuk. Ciò arguisco dal desiderio che ha la Sublime Porta a ritardare al Montenegro l'entrata in possesso di Gussinje, sperando di farne compenso per alcuni tratti di territorio in discussione nella commissione internazionale di delimitazione. Non sono che pochi giorni che, conversando in proposito con uno dei delegati turchi alla detta commissione, esso me ne spiegava il progetto; si mostrava contrariato del disegno della spedizione montenegrina, e confessavami che non sapeva conciliare la dichiarazione fatta dalla Porta al Montenegro di non avere difficoltà che esso prendesse possesso di Gussinje colle istruzioni che la Porta aveva dato ai suoi delegati alla commissione di delimitazione, e forse anche alle autorità di Scutari e di Prizrend.
(l) Cfr. n. 286.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 657. Roma, 28 ottobre 1879, ore 11,30.
Déchiffrez vous seul.
J'ai la satisfaction d'annoncer à V. E. que finalement la question de l'achat du chemin de fer tunisien prend une bonne tournure. Je viens de voir commandeur Balduino qui est disposé à conclure l'opération. J'espère faire prendre une décision définitive cette semaine.
Il serait en attendant urgent de nous expédier de suite une copie des statuts de la compagnie anglaise, s'il est possible de se les procurer sans donner l'éveil.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1408. Vienna, 28 ottobre 1879, ore 15,45 (per. ore 17,45).
J'ai expédié hier par entremise préfet Venise un second rapport (l) sur meme sujet que celui 21 courant (2), qui vise spécialement pouvoir temporel du St. Père; il parviendra à V. E. je suppose après demain, il me parait utile que de Launay en ait prompte connaissance pour son information. Mon attention a été également attirée par longue visite faite par Haymerle à ex-Roi de Naples, quoique en temps ordinaire elle n'aurait rien d'anormal, vu qu'il vient à Vienne souvent et chaque fois, ministre des affaires étrangères et fonctionnaires de Cour lui rendent visite, camme ils font pour tous les déposés du monde.
20 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
Néanmoins, vu circonstances spéciales, pour sonder terrain, j'en ai touché un mot en plaisantant hier à Haymerle, que j'ai rencontré dans la rue. Il m'a dit que François II lui avait longuement parlé de la question d'argent avec Gouvernement italien, dont lui Haymerle s'était souvent occupé à Rome, et il a ajouté «il faudra que nous en causions une fois ensemble ». J'ai répondu en riant que je déclinais ce sujet de conversation. Alors il a ajouté qu'il ne compte pas m'en parler o!lìciellement, à quoi j'ai répondu qu'en ce cas je causerais toujours de tout ce qu'il voudrait. Je prie V. E. de me donner instructions à ce sujet car j'ignore à peu près complètement état actuel des choses et je suis sur qu'Haymerle pour acquérir bonnes graces de la Cour, ne le laissera pas tomber pour le moment. Nos relations avec l'Autriche-Hongrie sont sur un pied très convenable, et nous n'avons rien à craindre, mais il est certain qu'il faut cheminer avec prudence extréme et avoir les yeux bien ouvertes, ce que je tache de faire de mon còté.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1409/345. Londra, 28 ottobre 1879, ore 16,20 (per. ore 18,40).
Déchiffrez vous seul. J'ai eu ce matin entretien avec Heath au sujet d'affaire tunisienne. Intérét réclamé de six et de sept pour cent ne pourrait étre réduit; celui còté à la place de Londres pour les capitaux immobilisés pendant quelque temps et que par conséquent on ne peut pas utiliser pour d'autres spéculations. Mais on pourra obtenir sur le prix des actions réduction qui compensera en partie l'élévation de l'intérét. La conclusion de l'affaire devrait former l'objet d'une convention spéciale à double exemplaire signée par le président autorisé de la société fiduciaire, par le ministre des affaires étrangères et probablement aussi par celui des finances. Les intéréts seraient servis trimestriellement. Le consul général pourrait étre délégué pour ces payements. Heath est disposé à prendre à sa charge pour 200 mille francs d'actions fiduciairement pour le Gouvernement. Le secrétaire dont j'ai déjà parlé attendra quelques jours vos... (1). J'ai appris que les français à Tunis avaient offert 60 mille livres sterlings pour acheter toutes ses actions et quatre-vingt mille livres sterlings pour les actions obligations, pour autres créances trouvées. Offre n'a pas été accepté. Heath désire qu'on se hàte de conclure l'affaire. Ne pourrait-on pas pour avoir le capita! que vous cherchez, recourir aux bons du trésor, ou méme à la Banque Nationale qui est obligée de préter au Gouvernement à des conditions peu onéreuses? Je reçois en ce moment votre dernier télégramme de ce matin (2). J'expédie aujourd'hui par le courrier sous pli recommandé les statuts que vous désirez.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI. MAFFEI. ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. P. 659. Roma, 28 ottobre 1879, ore 23,45.
Déchiffrez vous seul. J'ai accompli le triste devoir d'envoyer textuellement au Président du Conseil à Turin le télégramme particulier de V. E. (l). M. Cairoli se borne maintenant à me télégraphier de dire a V. E. qu'à peine de retour à Rome il réunira le Conseil des Ministres pour prendre une résolution. Que dois-je faire? Je prie V. E. de m'ordonner.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2425. Berlino, 28 ottobre 1879 (per. il 31).
Il segreto che i Gabinetti di Berlino e di Vienna vogliono serbare sul risultato della visita fatta dal Principe di Bismarck al Conte Andrassy, è sottoposto a dura prova dai giornali dei due paesi; ad essi si aggiunge ora la parola di un Ministro Prussiano, che suscita grande rumore nella stampa tedesca. Il Ministro del culto, Signor di Puttkamer, tenne ultimamente un discorso ad Essen, nel quale disse ciò che segue: «Voglio poi ricordare un'altra cosa. Voi avrete letto la KOlnische Zeitung di ieri; in essa avrete rilevato che Sua Maestà sa sacrificare al bene del Suo popolo i Suoi sentimenti personali più intimi, e l'Imperatore ha fatto ciò con la coscienza del dovere di stringere un'alleanza, per la pace di Europa, che speriamo duratura per lunghi anni».
A queste parole, riferite dal giornale di Colonia in conferma delle precedenti sue rivelazioni sul patto di Vienna, la Norddeutsche Allgemeine Zeituno risponde nel numero di jeri sera ricordando ciò che scrisse pochi giorni or sono sul medesimo argomento (v. rapporto politico 2423) (2).
Il foglio omcioso aggiunge: «Sui negoziati di Vienna pochissime persone possono essere esattamente informate; e, stando all'ordine di competenza stabilito dalla costituzione dell'Impero, si commetterebbe un errore ammettendo che il Ministro prussiano del Culto sia informato in modo preciso di ciò che riguarda un atto della politica dell'Impero, e che, in mezzo alle notizie contraddittorie dei giornali, egli abbia voluto indicare come autentiche le versioni della Kolnische Zeitung ».
Non sfuggirà a V. E., che il tenore delle rettifiche della Norddeutsche Allgemeine Zeitung è tale da lasciare aperto l'adito ad ogni congettura ed interpretazione.
Mi sono fatto un dovere di riferirLe l'incidente sovra esposto, perché esso confermerebbe in parte ciò che ebbi l'onore di scrivere in seguito al convegno di Vienna, e specialmente nel rapporto politico 2419 (1), circa la pretesa resistenza dell'Imperatore agli accordi convenuti fra il Principe di Bismarck ed il Conte Andrassy.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 963/415. Londra, 28 ottobre 1879 (per. il 1° novembre).
Io sono grato all'E. V. del di Lei cortese telegramma del 23 corrente (2), col quale Ella si compiace di riconoscere che qualche cosa si è fatto per parte di questa R. Ambasciata nella lunga vertenza relativa alla quistione egizia.
Siccome però l'opinione pubblica in Italia persiste a credere che l'Inghilterra non solo ci fosse contraria, ma ci avesse anche ingannati durante tali trattative, io credo utile nell'interesse dei buoni rapporti tra i due paesi di esporre i fatti che sembrano atti a scemare una simile impressione, affine che non si mantenga fra di noi un sentimento di ostilità che manifestato nei giornali può provocare ne' fogli inglesi delle rappresaglie ed eccitare in questo paese sentimenti a noi ostili.
Ne' miei rapporti del 6 e del lO ottobre 1878 (3), pubblicati a pagina 368 e 369 del recente Libro Verde, io rendeva conto all'E. V. delle conversazioni nelle quali il Marchese di Salisbury mi dichiarava esplicitamente, per ben due volte, ch'egli non aveva mai preso accordi di sorta col Signor Waddington per escludere l'Italia dall'essere rappresentata nel Ministero egiziano di Nubar Pascià, ma che l'Inghilterra essendosi astenuta nella scelta del Signor Rivers Wilson come Ministro delle Finanze non poteva proporre la nomina di uno straniero in quel Ministero: che però non avrebbe osteggiata quella di un Italiano, ove fosse fatta spontaneamente dal Kedive. Egli esprimeva poi il desiderio che il nuovo Ministero non avesse un carattere internazionale. Il Marchese di Salisbury prometteva inoltre di dare istruzioni in quel senso all'Agente inglese al Cairo, Signor Vivian, che ci si diceva del tutto opposto ai reclami dell'Italia.
A conferma di queste dichiarazioni mi occorre di citare i seguenti documenti:
lo Il dispaccio di codesto Ministero in data del 30 Ottobre 1878 (Serie Politica N. 487) (4) col quale mi s'informa che il Signor Macdonell, allora Incaricato britannico a Roma, aveva avuto dal Foreign Oftlce l'incarico di dkhiarare che il Marchese di Salisbury non era intervenuto nella recente nomina del Signor Rivers Wilson, essendosi limitato il Governo inglese a concedere a questo ultimo un congedo di due anni.
2° Il dispaccio ministeriale del 14 Novembre 1878 (Pol. N. 492) (l) col
quale vengo informato che S. E. Sir Augustus Paget ha fatto, intorno alle disposizioni di Lord Salisbury a nostro riguardo, delle dichiarazioni che coin'cidono intieramente con quelle fatte a me e rassegnate a V. E.
3° Il rapporto del Commendatore De Martino in data 20 dicembre 1878 (2) dal Cairo (pag. 391 del Libro Verde) che conferma che Lord Salisbury, fedele alla promessa a me fatta, aveva dato all'Agente britannico al Cairo Signor Vivian delle istruzioni in un senso a noi favorevole.
Si scorge dalla antecedente corrispondenza del Commendatore De Martino come il Signor Vivian, primitivamente a noi contrario, abbia poco alla volta cambiato di contegno a nostro riguardo, a tal segno ch'egli finì per dimostrarsi de' più ostili al Signor Rivers Wilson che fu il nostro più costante avversario e che è stato ora escluso dalla nuova amministrazione.
Debbo inoltre soggiungere che in seguito al desiderio espresso da V. E., io scrissi a Nubar Pascià per interessarlo in vantaggio dell'Italia nella questione del Ministero. Io ne ebbi una risposta, in data del 12 dicembre 1878, di cui trasmisi la copia a codesto Ministero (3) che me ne accusava ricevuta con dispaccio del 15 gennaio 1879 (Pol. n. 40) (1). Nella sua lettera Nubar Pascià si dilunga sulle difficoltà incontrate per introdurre un Italiano nel suo Ministero, ma a titolo di compenso egli annunzia la nomina del Signor Baravelli come Auditore generale e termina colle seguenti parole che io trascrivo:
« Je suis persuadé que le Gouvernement du Roi sera satisfait de cette combinaison, qui, si je ne me trompe, donne à M. Baravelli une position analogue à celle que M. Scialoja a occupée chez nous. J'espère que V. E. verra aussi dans la nomination de M. Baravelli l'expression de mes sentiments personnels envers V. E. et qu'Elle voudra bien soutenir et encourager l'Egypte dans la difficile situation où elle se trouve, de méme qu'Elle m'a soutenu et encouragé · jadis. Agréez, etc.
signé: Nubar >>.
Da questo brano di lettera si può rilevare che l'azione del nostro Governo non fu del tutto infruttuosa in Egitto, come alcuni pretendono, e che si ottenne colla nomina del Signor Baravelli una soddisfazione, certamente non completa, ma che però fu già dichiarata di molta importanza dal Cavalier Depretis alla Camera de' Deputati la quale accolse favorevolmente una tale dichiarazione.
Ora, benché la considerazione pel nostro Governo abbia avuto la massima parte nella creazione della carica di Auditore generale per un Italiano, ho fondato motivo di credere che l'influenza di Lord Salisbury non vi fu del tutto estranea e che in tal modo egli abbia atteso alla sua promessa, cioè ch'egli ci avrebbe secondato nel nostro intento, ma che non poteva ancora dire in qual maniera (vedi mio rapporto 10 Ottobre 1878).
Nel pregare l'E. V. di fare in modo che la nostra stampa, almeno la stampa seria, cessi dal proferire le accuse di mancanza di franchezza mosse testè
ancora contro uno degli uomini più importanti dell'Inghilterra, il Marchese di Salisbury, io credo di adempiere al mio mandato ch'è anche quello di mantenere buone le nostre relazioni con un Governo che a noi è certamente più vantaggioso di tenere amico anziché d'averlo ostile.
L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 432. Pietroburgo, 28 ottobre 1879 (per. il 9 novembre).
La visita del Principe Bismarck a Vienna e gli accordi che sarebbero intervenuti a quest'occasione fra l'Austria-Ungheria e la Germania, ed i1 discorso di Lord Salisbury a Manchester hanno prodotto una vivissima emozione in Russia.
Nell'assenza dalla capitale dell'Imperatore e del Ministro degli Affari Esteri è assai dimcile l'accertare l'apprezzamento del Governo Imperiale su questi fatti.
Senza perciò arrischiarmi ad emettere apprezzamenti non fondati credo di dover riferire a V. E. l'impressione qui dominante sullo stato presente delle relazioni della Russia coi due Imperi.
La R. Ambasciata tenne già informata l'E. V. coi rapporti N. 411 e 422 (l) di questa serie delle condizioni dell'opinione pubblica in Russia riguardo alle relazioni colla Germania e della viva polemica sorta tra i giornali tedeschi e russi.
In seguito al convegno di Alessandrovo il Governo russo dimostrò l'intenzione di evitare ogni cosa che potesse inasprire le sue relazioni colla Germania. I direttori dei principali giornali vennero umciosamente consigliati di moderare il tuono delle loro polemiche colla stampa tedesca e parecchi fogli furono colpiti da provvedimenti amministrativi in seguito ad articoli poco misurati verso il Gabinetto di Berlino.
Il viaggio del Principe Bismarck a Vienna ed i commenti della stampa tedesca ed austriaca su questo fatto diedero naturalmente luogo ad articoli risentiti della stampa russa. Notasi però che mentre il Governo tollera la pubblicazione di scritti assai violenti contro il Ministero Tory, non permette le manifestazioni ostili alla Germania ed all'Austria-Ungheria. I diarii più noti per le loro relazioni colla Cancelleria Imperiale vanno dicendo che la Russia paga dei risultati ottenuti si manterrà nei limiti tracciati dal trattato di Berlino e dimostrano di non curarsi troppo delle voci che corrono sull'accordo stabilito a Vienna. È opinione poi generale delle persone ben informate, che l'Imperatore Guglielmo non permetterà mai una politica ostile alla Russia.
È però evidente che queste discussioni della stampa e sopratutto i danni che le nuove tariffe doganali tedesche arrecheranno al commercio russo, hanno
creato una condizione d1 cose ben diversa da quella stretta intimità che durò
per parecchi anni fra i due Governi.
L'avanzarsi dell'Austria-Ungheria in Oriente e l'influenza ch'essa acquista in Serbia ed in Bulgaria impensieriscono gli statisti russi ed il partito slavofilo che teme di perdere il patrocinio esercitato finora da esso su tutti i diversi rami delle razze slave, dimostra molto risentimento contro il Gabinetto di Vienna.
I Comitati slavofili soppressi dal Governo Imperiale, quando vennero messi in vigore i provvedimenti contro i nihilisti, danno nuovamente segno di vita. Si accenna alla costituzione di un gran partito che s'intitola nazionale il quale accoglierà nelle sue file gli slavofili ed il partito liberale, composto dalle persone che aspirano alla continuazione ed al pacifico svolgimento delle riforme iniziate dall'Imperatore Alessandro.
Senza dedurre da questi fatti conseguenze arrischiate credo utile di segnalarli a V. E. Le precauzioni che la Russia prende sulle sue frontiere occidentali non sono del resto un mistero. Le fortezze russe ai confini della Germania e dell'Austria sono rinforzate ed armate, ed al Ministero della Guerra fu aperto un credito per formare un campo trincerato a Kiew. Le somme che erano state stanziate per la costruzione di una flotta sul Mar Nero vengono destinate ai lavori di difesa della frontiera.
(l) Cfr. nn. 106 e 182.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A BERLINO, TOSI, E A PIETROBURGO, COLLOBIANO
T. 660. Roma, 29 ottobre 1879, ore 15.
Les Gouvernements anglais et austro-hongrois m'ont fait connaitre que si la commission technique pour le pont de Silistrie croyait utile de consulter aussi à titre offi.cieux et de renseignement un délégué bulgare, ils n'avaient pas de diffi.culté à l'admettre. Dans cet état de choses, et conformément à la réserve exprimée dans mon télégramme du 25 courant (1), ne voyant pas d'inconvénient à me ranger à la méme opinion, j'ai donné au major Sponsilli des instructions dans le sens indiqué (2).
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI
T. 1412. Parigi, 29 ottobre 1879, ore 15,05 (per. ore 18,36).
Déchiffrez vous seui.
J'ai reçu votre télégramme de cette nuit (3) et je vous prie de remercier le président du Conseil de ce qu'il me fait dire par vous. Dans mon télégramme
du 26 (l) je me déclarais pret à discuter avec vous toute autre solution, si vous en aviez une à me proposer qui put sauver la dignité du Gouvernement et en meme temps la mienne. Du moment ou vous gardez le silence à cet égard, je n'al plus rien à ajouter à ce que j'ai déjà dit. Je vous remercie de tout coeur de vos offres affectueuses.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 969/417. Londra, 30 ottobre 1879 (per. il 2 novembre).
Confermando il mio telegramma d'ieri (2) in risposta a quelli di V. E. in data dei 25 e 27 corrente (3), ho l'onore d'informarla che jeri io ebbi col Marchese di Salisbury una conversazione intorno alla missione a Vienna de' controllori delle finanze egiziane Signori Baring e Blignières. Nella stessa occasione gli partecipai che l'Italia aveva aderito alla proposta dell'Austria di aggiungere al decreto vicereale che si riferisce all'imprestito Rothschild un quarto articolo destinato a mettere in salvo gl'interessi dei creditori ipotecari anteriori al 2 e 3 febbrajo 1878 e che dessa aderiva altresì alla modificazione dell'art. 3, suggerita dal Governo germanico per ben definire che il saldo dell'imprestito sarebbe esclusivamente impiegato al regolamento del debito fluttuante egizio. Queste misure erano rese necessarie dal diniego sinora opposto alla dichiarazione che doveva accompagnare il decreto relativo all'imprestito Rothschild per garantire i crediti ipotecari anzidetti.
Il Marchese di Salisbury non entrava con me in molti particolari a quel riguardo, ma confessava che la questione si faceva confusa anziché no. Però egli aggiungeva di aver ricevuto più recenti notizie che segnalavano un miglioramento ne' negoziati. Il nobile Lord mi faceva anzitutto osservare che il Signor Baring rappresentava bensì interessi inglesi, ma non il Governo britannico, per cui questo non era risponsabile di ciò che i controllori potessero dire o fare, ed egli soggiungeva che i medesimi agiscono più come uomini d'affari che come diplomatici. Egli desiderava che le questioni di natura meramente giuridica fossero bene distinte dalle altre, !asciandone lo scioglimento a chi competeva.
Intanto il Marchese di Salisbury sembrava supporre che l'Austria avesse intenzione di mettere degli incagli agli aggiustamenti proposti ed egli mi lasciava intendere che ove ciò fosse la questione avrebbe mutato di natura ed avrebbe potuto far nascere qualche complicazione: però il nobile Lord disse che desiderava vivamente che i negoziati si continuassero in Vienna, ch'era stata scelta come la sede più acconcia pei medesimi. Il Marchese di Salisbury non entrò in maggiori particolari, benché gli ricordassi le informazioni che io aveva rassegnate a codesto Ministero col mio rapporto del 13 Settembre p.p. (Serie Politica 389) (4) circa la interpretazione da dare al decreto Rothschild.
Nel dare termine a questo rapporto, debbo portare l'attenzione di V. E. sopra un articolo, firmato « Gabriel1> del Journal des Débats d'oggi sulla vertenza egiziana che sembra esprimere il pensiero del Governo francese a quel riguardo. La ultima frase di quell'articolo contiene una minaccia, ed io non sarei alieno dal credere che le complicazioni cui accennava il Marchese di Salisbury si riferiscano ad un tale pensiero.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI
T. 667. Roma, 31 ottobre 1879, ore 1.
Après les explications qu'on avait fournier à V. E. et de l'espoir qu'on lui avait temoigné à plusieurs reprises, le Gouvernement du Roi s'était flatté que
V. E. n'insisterait pas dans les démissions qu'Elle avait offertes. Il nous paraissait en effet d'avoir démontré par nos télégrammes que ces démissions n'étaient point justifiées par les actes du Cabinet que j'ai l'honneur de présider. La résolution dans laquelle V. E. déclarait vouloir persister étant venue sans que nous n'ayons à cet égard rien à nous réprocher à la connaissance du public et
V. E. ayant confirmé ce t te résolution par so n télégramme du 22 octobre (l), il est aujourd'hui de mon devoir de lui faire connaitre qu'après en avoir conféré avec S. M. le Roi et après en avoir déliberé en conseil des Ministres je me trouve à mon grand regret et au regret de mes collègues dans la nécéssité dc soumettre à S. M. le Roi le décret par lequel on accepte la rénonciation de V. E. à la charge d'ambassadeur de S. M. près le Gouvernement français. Les lettres de rappel seront immédiatement préparées et présentées à la signature du Roi. Est accordée cependant à V. E. pour le cas où Elle vaudrait en profiter, la faculté qu'Elle m'avait demandé par son tèlégramme du 22 de confier l'interim de l'ambassade au premier secrétaire. En ce cas le chargé d'affaires lui mème pourrait faire parvenir à leur destination les lettres de rappel.
Je ne puis m'empecher en ce qui me concerne de témoigner à V. E. combien je regrette de voir cesser une collaboration qui me procurait l'honneur d'entretenir des rapports directs avec un personnage illustre par les services éminents rendus à la Patrie, et auquel me rattachent les liens affectueux d'un attacchement sincère.
L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1422. Parigi, 31 ottobre 1879, ore 12,10 (per. ore 14).
J'ai reçu votre télégramme de cette nuit (2). Je remercie V. E. d'avoir fait agréer mes démissions au Conseil des Ministres et de m'en accompagner la
participation par des paroles bienveillantes. Je viens de remettre la direction de l'ambassade au premier secrétaire. Quant aux lettres de rappel. sauf ordres contraires, je les présenterai moi meme.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1424. Vienna, 31 ottobre 1879, ore 14,20 (per. ore 15,20).
Négociations avec Baring et Blignières trainent beaucoup et il semble cependant que ces messieurs vont céder sur question décret emprunt Rothschild et acceptent la résolution à ce sujet proposée par Autriche et par Italie et Allemagne, sur laquelle Cabinet impérial assure ne pas transiger. On passera ensuite à examiner convention et décret dont j'ai transmis copie à V. E., mais les délégués voudraient qu'Autriche exprime avant tout son appréciation générale à ce sujet, tandisque Cabinet impérial veut que ces messieurs commencent eux à développer les principes généraux dont les susdits documents ne sont que la conséquence. Jusqu'à présent on n'a fait qu'effleurer cette question. Voilà les informations que Haymerle me donne et que Calice m'a par son ordre développé. On se montre ici très disposés à se maintenir d'accord avec nous, mais comme c'est à Vienne qu'on négocie, il ne me parait guère probable qu'on nous laisse une vraie part d'initiative dans les arrangements qu'on prendra à l'égard des discussions qui vont suivre. Il me semblerait prudent qu'avec beaucoup de forme nous réservions nòtre appréciation et nos résolutions jusqu'à ce qu'on puisse juger de l'ensemble des conclusion auxquelles on arrivera ici, sauf que, dès à présent, le Gouvernement du Roi ait porté son jugement sur les deux documents en question et soit dans le cas de faire connaitre d'avance au Gouvernement austro-hongrois sa manière de voir, ce qui jusqu'à un certain point pourrait influer sur les négociations qui vont avoir lieu.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 669. Roma, 31 ottobre 1879, ore 23,55.
Des obstacles que je me flatte de voir bientòt surmontés amènent un retard de quelques jours qui, je l'espère, ne nuira point au succès de la négociation pour l'affaire tunisienne. Il nous importerait, en attendant, d'obtenir par l'obligeante entremise de V. E. une réponse précise sur les points suivants: l o De quelle façon les acheteurs italiens des trois quarts d es actions, pourraient en fait, avoir la haute main dans l'administration de la société, si celle-ci doit continuer d'avoir son siège en Angleterre. Les périphrases du statut ne nous donnent pas assez de lumière à ce sujet; 2° Si la société actuelle a succédé à une autre ayant obtenu la concession primitive; 3° Comment la société anglal.se pourrait, immédiatement ou après un certain délai, devenir une société italienne. C'est là, en effet, le but de l'opération, à cause aussi des difficultés que les italiens auraient pour exercer de loin leur contròle; 4° S'il est bi e n réellement impossible d'acheter toutes les actions.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1153. Vienna, 31 ottobre 1879 (per. il 3 novembre).
Essendomi recato ieri a far visita al Ministro degli Affari Esteri, S. E. dopo di aver toccato meco varie questioni di poca importanza dissemi aver avuto un rapporto del Principe Wrede relativo ad una dimostrazione ostile avvenuta in Udine la sera del 5 scorso settembre contro certo Cosimo Galliera, suddito austriaco che in passato aveva appartenuto alla polizia.
Il Barone Haymerle dicevami non parlarmi di ciò ufficialmente, tanto più che aveva fatto scrivere al Principe Wrede che senza attendere istruzioni avrebbe dovuto ufficialmente tenerne parola alla Consulta col Segretario Generale. Ciò nondimeno Egli addentravasi nell'argomento, ed essenzialmente ponendo in rilievo la circostanza che quella dimostrazione era stata iniziata da emigrati Austriaci colà residenti, accennava alla convenienza, onde evitare la rinnovazione di simili fatti, che gli emigrati turbolenti venissero allontanati dalla frontiera.
Alle prime parole del Barone Haymerle mi ricordai tosto che l'E. V. s'era compiaciuta rivolgermi in data del 16 scorso mese sotto il n. 813 (1), un dispaccio precisamente relativo a quell'incidente, ma a dir il vero non mi rammentavo più i particolari del fatto con abbastanza precisione da poter accettare su di essi una discussione; mi limitai dunque a dire che infatti avevo ricevuto una comunicazione a quel riguardo, che se ben mi ricordavo toglieva all'accaduto una parte della gravità che gli si dava nella relazione fattane al Ministero Imperiale.
In quanto poi all'insinuazione relativa all'allontanamento degli emigrati, ed all'espulsione anche del Regno, poiché a ciò accennò pure il Barone Haymerle, credetti opportuno non mostrare avervi prestato attenzione e lasciar cadere il discorso.
Tornato a casa ed avendo riletto il precitato dispaccio dell'E. V., nel recarmi oggi per altri affari dal Barone Calice gli feci parola della conversazione avuta col Ministro, e precisai meglio la cosa a seconda delle informazioni contenute nella nota del Ministero dell'Interno del 10 Settembre trasmessami da V. E.: aggiungendo anche, essermi stata partecipata la raccomandazione fatta alle Autorità d'usare ogni cautela onde impedire il rinnovamento di simili inconvenienti. Feci poi notare che ciò mi si partecipava in data 16 Set
tembre prima dunque che qualsiasi reclamo sotto qualunque forma fosse stato presentato al riguardo. Nel discorrere dell'incidente il Barone Calice toccò lui pure la questione dell'allontanamento dalla frontiera degli emigrati austriaci, cosa che neppur questa volta rilevai, !imitandomi a porre in sodo la somma necessità che tanto da una parte come dall'altra le Autorità usino la massima previdente prudenza per evitare abbiano a prodursi fatti che sono pur sempre causa di attriti fra i due Paesi, ed a questo proposito parvemi acconcio il far chiaramente intendere, aver mancato di prudenza chi, onde assumere informazioni intorno a quanto succede sul nostro territorio di confine, ebbe a mandarvi un agente che secondo ogni probabilità doveva esser riconosciuto. A sua volta il Barone Calice lasciò cadere la mia osservazione senza rilevarla, e la conversazione ebbe così termine. Non dubito però che questa questione dell'allontanamento dal confine degli emigrati che fece capolino in questa circostanza non sarà finita così, e che il Gabinetto di Vienna ci tornerà sopra più d'una volta.
Sarebbe forse stato prudente consiglio prevenire simile domanda non lasciando stabilire in prossimità della frontiera emigrati turbolenti, ma dal momento che ciò non fu fatto di nostra assoluta iniziativa e che ora la cosa minaccia di diventare una questione non saprei più consig1iare un provvedimento che potrebbe rivestire il carattere di un atto di debolezza. Sembrami però che il Governo sia non solo in diritto ma in dovere anche di pretendere che chi riposa all'ombra della Bandiera Italiana non abbia a comprometterla, o per lo meno ad essere causa di complicazioni internazionali. Quindi le autorità locali parmi potrebbero ammonire in proposito quegli emigrati inquieti, minacciandoli anche dell'allontanamento ove fossero causa di nuove turbolenze: questa ritengo sarebbe la più efficace cautela per impedire che nei momenti attuali accadano fatti di natura da intorbidare le nostre relazione coll'Austria-Ungheria.
(1) Non pubblicato.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1429. Londra, 1° novembre 1879, ore 18,30 (per. ore 22,45).
Déchiffrez-vous seul. Je transmettrai aujourd'hui à V. E. par la poste le memorandum dans lequel l'International Society fixe les condttions auxquelles elle acheterait pour le· compte du Gouvernement les actions du chemin de fer Tunisien (1). L'intérèt revient effectivement à 9 pour %. tout compris. Si le Gouvernement peut se procurer d'autres fonds, elle pourrait toujours servir d'intermédiaire. Comme je l'ai déjà expliqué, dans le premier cas Heath serait disposé à fournir 20/mille livres sterling. J'ai communiqué à ce dernier les demandes contenues dans la télégramme de V. E. (2). Il y donnera incessamment réponse que, je pense, pourra satisfaire. On a fait déjà des démarches auprès de divers porteurs de
actions. C'est un M. Baker qui s'en est chargé. Il est possible que d'un moment à l'autre on vienne faire une proposition. Il faudrait pouvoir y répondre sans retard, autrement, si l'on supçonne que l'on agit pour l'étranger les exigences croitront démésurément. C'est pourquoi on insiste pour que le baron Heath ait les pouvoirs nécessaires. Gouvernement fixe le prix limité des actions au-dessous duquel les négociateurs devraient se tenir. On conseille d'acheter les obligations qui maintenant s'offrent à 50 pour % de la valeur primitive et qui une fois les 3/4 des actions achetées augmenteraient sans doute de valeur. D'après le statut, le possesseur de ces 3/4 est le maitre de l'administration. Heath m'a rectifié aujourd'hui quelques chiffres indiqués précédemment. Les français avaient offert 60.000 livres sterling pour tout acheter actions, obligations et créances correspondantes aux dettes. On leur en a demandè 80.000. L'affaire en est restée là.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1431. Vienna, 1° novembre 1879, ore 23,20 (per. ore 0,45 del 2).
Je viens d'apprendre de source certaine ce qui suit sur négociations affaires Egypte: Baring et Bll~;nitol es n'ayant rien pu obtenir sont partis pour référer à leurs Gouvernements respectifs. Cabinet autrichien avait proposé admission dans contròle comme tiers à tour de ròle, un délégué Autriche, Allemagne, Italie, mais il parait que cela n'a pas de chance d'étre accepté, car il me semble que l'objection principale visée par la France surtout, c'est de ne pas laisser entrer d'une manière quelconque Allemagne dans le contròle, de crainte des conséquences qui pourraient en résulter, au détriment de l'exclusive inftuence que France et Angleterre veulent à tout prix conserver. Ambassadeur de France a dèjà donné à entendre clairement au Cabinet autrichien que si on ne tombe pas d'accord avec France et Angleterre sur ces questions, les deux Puissances retirent leur adhésion aux tribunaux de la réforme en Egypte constituant à leur place des tribunaux purement composés d'anglais et de français. Haymerle que je viens de voir m'a à peu près confirmé tous ce qui précède, ajoutant que sur question emprunt Rothschild les contròleurs ont cédé.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
L. P. Roma, 1° novembre 1879.
Profitto della partenza del marchese di Sant'Onofrio per nuovamente intrattenere l'E. V. della questione ellenica, la quale dovrà necessariamente tra poco tornare a galla. I commissari turchi, messi alle strette, saranno obbligati a pronunciarsi. Certamente la loro interpretazione del protocollo XIII non s'accarderà con quella che al medesimo danno i Greci. Per conseguenza la probabilità di un appello alla mediazione mi sembra avvicinarsi. In simile stato di cose ravviso l'opportunità di avere uno scambio d'idee coll'E. V.
Nulla vi è di più funesto, a mio avviso, che l'ostinarsi sopra un progetto, quando, mutate interamente le circostanze che esistevano al momento in cui fu concepito, diventerebbe un'imprudenza ingiustificabile il volerlo sostenere, per un falso sentimento d'amor proprio. Io mi vanto di non aver questo acciecamento, e con franchezza riconosco che oggi la situazione politica generale non permette, né alla Francia, né a noi, di prendere quella iniziativa che noi volevamo solo lasciare al signor Waddington, e che egli da prima pareva disposto a dividere con noi; ma che poscia finì per declinare anche a tal patto. Qui acchiudo un brano di rapporto del generale Cialdini, che non parmi sia ancor stato comunicato a V. E. (l); a detto rapporto tenne dietro una nota del signor Waddington, che pienamente confermava lo stesso punto di vista. In questo estratto V. E. osserverà come il signor Waddington alluda alla convenienza, anche per gl'interessi francesi, che la ferrovia di Salonicco rimanga su suolo turco. Questa osservazione evidentemente si riferisce al tracciato più ristretto della provincia albanese, da noi presentato nella carta che pure è a mani di
V. E., e in cui, precisamente per renderlo più accettabile, si lasciava all'infuori il territorio che attraversa detta ferrovia. Ma naturalmente tale concessione veniva da noi fatta solo perché, fra i due mali, di veder gli Austriaci a Salonicco,
o di esporci a vederli un giorno a Valona, si preferiva il primo.
Alla nota precitata non abbiamo ancora risposto, in seguito agli avvenimenti sempre più sfavorevoli che si son prodotti in Europa. Un momento pensai ad avere una spiegazione franca col gabinetto di Vienna. Il generale di Robilant non respinse l'idea, ma, dopo l'incidente dell'opuscolo Haymerle, la sconsigliò. Ora però, dopo la venuta dell'ex-ambasciatore austriaco in Italia, la posizione è alquanto migliorata, e mi propongo di nuovamente consultare sullo stesso argomento il generale di Robilant. Ecco infatti ciò ch'egli scrive in un recente rapporto:
«L'Austria-Ungheria (così diceva il conte Haymerle in una conversazione avuta col generale) vuole la stretta esecuzione del trattato di Berlino, niente di meno niente di più; il vostro governo quindi, che precisamente desidera che noi restiamo entro i limiti segnatici da quel trattato, ha ogni interesse a cooperare con noi, affinché il predetto trattato trovi il suo completo eseguimento, senza aprir l'adito a nuove complicazioni'"·
Questo potrebbe forse servire di base a qualche prudentissima apertura, per poco che il generale Robilant trovasse il terreno propizio. Intanto io ho prestato la più grande attenzione all'interessantissimo rapporto di V. E., in data del 7 ottobre ultimo (2). in cui Ella espone le apprensioni di lord Salisbury sull'Albania.
Tutto questo complesso di cose non offrirebbe forse all'E. V. la opportunità di conversare col nobile Lord sulla convenienza. anche dal punto di vista della conservazione dell'impero ottomano, di pensare a stabilire qualche cosa per guarentire la integrità dell'Albania dopo che avvenisse la cessione di Janina alla Grecia?
(!) Cfr. n. 175.
Questo sistema sarebbe appunto quello sempre dall'E. V. raccomandato, e oggi potrebb'essere l'unica ancora di salvezza che ci rimane.
Inoltre qui unisco un estratto di lettera scrittami da Parigi a nome del signor Gambetta, il quale (siccome già lo dissi a V. E.) s'interessava grandemente alla soluzione da me in origine proposta, ne seguì le fasi, e ora vorrebbe almeno vederne conservata la parte esposta nell'annesso foglio.
Io prego caldamente l'E. V. a prendere tutte queste cose in attenta considerazione e a riferirmi poscia l'alto suo giudizio, tenendo a mente che il gabinetto attuale non può scostarsi dalla politica da esso sostenuta a Berlino, e che in pari tempo ha a cuore la difesa degl'interessi italiani.
Una cosa degna di attenzione è la discrepanza che corre tra le informazioni di V. E. e quanto dice il signor Waddington circa il concorso che lord Salisbury gli avrebbe promesso a Dieppe per la questione ellenica. Infatti questo incaricato di affari di Francia mi fece vedere un biglietto particolare del signor Waddington, in cui gli diceva che lord Salisbury, nel suo famoso abboccamento di Dieppe, lo aveva assicurato che avrebbe appoggiato la cessione di Janina alla Grecia. La medesima informazione ci pervenne pure da Pietroburgo, ove il generale Chanzy avrebbe comunicato al barone Jomini di aver ricevuto la identica notizia dal signor Waddington. Ora V. E. deve più d'ogni altro sapere quanto vi possa essere di realmente fondato in siffatte affermazioni.
Potrebbe però darsi che, in questo momento in cui la esecuzione fedele del trattato di Berlino è stata anche una volta posta in rilievo nel recente convegno di Vienna, l'Inghilterra, insistendo la Francia, possa essere indotta a raccomandare essa pure la stretta osservanza del protocollo XIII, e pertanto la cessione di Janina. In tale ipotesi l'Italia sarebbe ben lieta se l'opera sua potesse essere impiegata ad appianare le dilll.coltà esistenti tra la Gran Bretagna e la Francia. Vale a dire, se il gabinetto di Londra dovrà convincersi in fin de' conti che è solo a non volere che si eserciti un po' di pressione sulla Porta per indurla ad arrendersi ai voti delle potenze, l'Italia potrebbe sforzarsi a dimostrargli che lo stesso interesse della conservazione dell'impero ottomano dovrebbe consigliare il governo turco a sciogliere la controversia ellenica senza lasciare i germi di futuri dissensi. E a raggiungere tale intento sarebbe sempre, secondo noi, cosa utilissima di dare soddisfazione piena e intera ai Greci entro i termini del trattato di Berlino, e in pari tempo indurre gli Albanesi a cedere, mediante una guarentigia che questo sarà l'ultimo sacrificio che vien loro domandato.
Insomma, su tal punto non posso che riferire V. E. all'ultima parte della lettera particolare ,che ebbi l'onore di rivolgerle il 19 settembre (1), e mi limito a ripeterle che, nella opinione del governo italiano, si dovrebbe agire in modo da ottenere che il sacrificio che sta per essere imposto alla Turchia, non rimanga senza frutto per l'impero ottomano, alla cui conservazione, sopra tutto sulle coste albanesi, l'Italia annette maggior importanza forse di qualunque altra nazione.
Queste assicurazioni dovrebbero tornar gradite al governo inglese e spingerlo ad adottare il nostro programma, che senza dubbio sarebbe sorretto dalla Francia, e conseguentemente accettato anche dalle altre potenze.
Io prego V'. E. una seconda volta a parteciparmi il suo autorevolissimo parere sulle idee che formano il tema di questa lettera, mentre dal canto mio mi riserbo di farle conoscere quanto sarà per scrivermi il generale di Robilant.
ALLEGATO
L. Parigi, 25 settembre 1879.
Dans cette situation, voici ce qu'il conviendrait mieux de faire, en répondant à la note française.
Jeter par dessus bord toute la discussion byzantine relative aux propositions pour l'Albanie, en déclarant nettement que vous ne désirez qu'une chose, c'est qu'il n'y ait pas possibilité d'intervention en Albanie et que Vous n'avez proposé l'autonomie que comme un moyen, étant d'ailleurs pret à vous rallier à tout autre système qui aboutirait au méme résultat. La méme thèse s'applique à la question du chemin de fer, si par hasard elle n'est pas complètement résolue.
Déclarez, nettement aussi, que vous ne réclamez pas l'initiative de la France, et que Vous étes prét à communiquer vous mème votre projet à l'Angleterre, mais à la condition que Vous soyez assuré d'abord que la France l'accepte et en second lieu qu'elle fera connaitre cette acceptation à l'Angleterre et joindra ses efforts aux votres pour que cette dernière puissance s'y rallie.
(2) Cfr. n. 262.
(l) Non rinvenuta.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI. ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 677. Roma, 2 novembre 1879, ore 23,20.
Déchiffrez-vous seui.
Afin d'éviter des malcntendus et lcs longueurs inévitables d'une correspondance mème télégraphique nous avons expédié à V. E. le marquis de Sant'Onofrio avec une liste de questions que le commandeur Rubattino devant
figurer camme concessionaire désire éclaircir au sujet du chemin de fer tunisien. Le marquis est parti au jour d'hier et arrivera à Charing Cross mardi par l'express qui quitte Paris le matin. Si l'achat se conclut c'est Balduino qui fournira les fonds. Le fait signalé par le dernier télégramme de V. E. (l) que les français ont offert 60 mille livres sterling pour le tout, et que les anglais en ont demandé 80, prouverait bien que la société peut-etre transformée. Voilà en ce moment ce qui est pour nous le plus important. Pour nous le maximum du prix du trois quart des actions ne devrait pas dépasser considérablement le chiffre indiqué par V. E. dans son rapport du 12 Octobre (2) et nous serions prets à acheter aussi les obligations au 50 pour cent de leur valeur. Il est bien entendu que l'opération matérielle de l'achat serait faite par l'International Society qui figurerait seule dans cette affaire. Je remercie vivement V. E. pour le précieux concours qu'elle nous donne.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO
T. 678. Roma, 2 novembre 1879, ore 23,20.
Le ministre de Turquie m'a communiqué un télégramme de san Gouvernement m'annonçant que la Sublime Porte va prendre toutes mesures en san pouvoir... (l) de Goussinje. La Sublime Porte a demandé au Vali de Kossovo quels étaient les moyens les plus propres à atteindre ce but et en combien de temps la remise du district pouvait se faire. Ayant fait part de ce qui précède à l'agent monténégrin à Constantinople, la Sublime Porte fait appel aux Puissances afin que celles-ci engagent le Prince à patienter jusqu'à ce que la réponse de Mouktar pacha arrive, de façon à permettre une solution pacifique de la question.
(Per Corti) -J'ai sous les yeux vas rapports du 19 et du 21 octobre (2) et je dois reconnaitre que le Monténégro a tout lieu de se plaindre des lenteurs ottomanes. Nous avons cependant, dans l'intérét de la paix, et comptant sur la promesse de la Sublime Porte donné à notre chargé d'affaires à Cettinje des instructions conformes au désir que celui-ci nous a exprimé.
(Per Durando) -Bien que le Monténégro ait lieu de ne pas etre satisfait de la manière dont la Sublime Porte a traité jusqu'ici la question de Goussinje, nous espérons cependant que le Prince voudra bien écouter le consei! des puissances amies et s'abstenir d'une action violente qui pourrait créer de graves complications. Nous n'avons d'ailleurs pas caché à Constantinople que nous comptons maintenant sur la prompte exécution de ses promesses.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1437. Vienna, 3 novembre 1879, ore 4,50 (3).
Baring et Blignières partent ce soir pour l'Egypte où leurs Gouvernements trouvent nécessaire leur présence. Question décret emprunt Rothschild semble résolue dans lP. sens proposition autrichienne: quant au reste, tout est en suspens. Gouvernement français se montre le plus tenace à vouloir contrale soit exclusivement réservé à France et Angleterre. Les négociations au sujet des deux propositions présentées par controleurs, dont j'ai transmis copie, continueront à Vienne par vaie diplomatique. J'ai impression qu'on nous tient pas complètement au courant de ces négociations, qu'on conduit ici principalement d'accord avec Cabinet de Berlin.
21 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1439. Londra, 3 novembre 1879, ore 17,53 (per. ore 21,55).
J'attends l'arrivée de h personne indiquée dans votre télégramme d'aujourd'hui (1). Je désire savoir dès aujourd'hui, si c'est possible, quel système
V. E. désire adopter pour l'acquisition dont il s'agit: ou se servir de l'Inhrnational Society simplement camme intermédiaire, camme il a été proposé dès le commencement, ou bien si elle veut recourir au capitai avancé par la dite société ou bien enfin si V. E. préfère se passer du concours de cette société (2).
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (3)
R. 1649. Terapia, 3 novembre 1879 (per. l' 11).
Stamane venne a mie mani il telegramma che l'E. V. mi fece l'onore tì.i rivolgermi iersera (4) per significarmi il R. Governo a vere, in seguito ad analoghe istanze interposte da codesto ministro di Turchia, dato al regio inc~> ricato d'affari a Cettinje l'istruzione di consigliare al principe Nikita di usare della maggiore longanimità in ordine alla questione delia cessione dei territori di Plawa e di Goussinje. Né mancherò di ragguagliare il signor ministro degli affari esteri della benign::t accoglienza che il H. Governo compiacevasi fare alla domanda della Sublime Porta.
Qui s'intende che il principe Nildta sarebbe disposto ad accordare una dilazione, se le potenze volessero garantire che il Governo ottomano non ne profitterebbe per aumentare le sue forze ed i mezzi di resistenza in quelle regioni. Il Governo montenegrino è convinto che la lega albanese non è che l'istrumento di questo Ministero della guerra, e Muktar pascià il delegato di questo per dirigerne i movimenti. Il signor Radonich dichiarava quindi fin dai primordi dei negoziati ai ministri del Sultano che non avessero mai a far entrar0 la lega albanese nei loro ragionamenti, poiché egli ne conosceva il movente. Per le quali ragioni, mentre il principe sarà senza dubbio desideroso di mostrare deferenza ai consigli del R. Governo, egli vorrà tuttavia porre un limite agli indugi.
Mi è riferito da buona fonte che questa ambasciata austro-ungarica ha fatto grande pressione sulla Sublime Porta per indurla a consegnare al più presto al Montenegro i territori convenuti, ad adottare efficaci misure affinché questo passaggio si faccia pacificamente; le ultime istruzioni da essa ricevute in proposito erano concepite in termini assai energici.
(3) Ed. in L V 27, p. 605.
(4) Cfr. n. 343.
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
E. 1094. Bucarest, 3 novembre 1879.
La stampa estera ha sove11te afù:rmato negli ultimi ternpi che non strettamente subordinando il ricoaoscimcnto diplomatico della Rumania all'adempimento delle clausole dell'art. 44 del trattato eli Berlino. l'Austria Ungheria fosse riuscita a crearsi nel Princip0 to nn'inftuenza che difficilmente potrebbe esserle disputata.
Dal momento in cui non venne preso in considerazi.one iì desiderio e;:;presso dalla Rumania di veder sostituita all'alta sovranità della Porta sullo Stato rumeno la garanzia collettiva delle maggiori potenze, nes2.uaa fra cmeste potrà pretendere, riconosca o pur no diplomaticamente il nuovo ordine di cose qui stabilito, di esercitare un'infìuen;èa seria nel Pri~1cìpato.
I due grandi Stati limitrofi dispongoJ.Io, è vero, di mezzi più eiT!c:=tci atti a non far manomettere gli interessi eh::; scaturiscono d,1i ram~orti di vicinato; ma né all'Austria né alla Russia rie~cirà di crearsi in Rumania u~1a y;osizione eccezionale, tranne nella evrntu::clità in cui, volendo ciascuna di esse assicurarsi contro l'altra il CO'lcorso an1Hto dei rum::mi. facesse loro sperare più larghi vantaggi. Ma codesta ipotesi, come anche l'altra di una stretta neutralità che la Rumania preferisse di ::do'étare nel caso di una gL~erra fra questi due potenti suoi vicini, potrebbe egualmente rics::ir fatale per l'e~istenza stessa del Principato.
Checché ne sia, i Rumeni non sono in grado di fare una politica sentimentale a beneficio di nc2.suna Potenza, e meno gncora potrebbero essi adottare una politica rJi raz:1,a. I paesi la sini sono lontal~i; essi stessi, questi p~:tesi, sono forse costretti a cercare altrove le loro alleanze nei momenti attuali, e le simpatie che dopo la guen<'" di Crimea la numania affettò di avere per quei paesi erano subordinate. e lo saranno con più ragione per l'avvenire, ai vantaggi che essa potette ritLlrre nei venti anni che trascol·scro dal trattato di Parigi alla guerra turco-russa del ~8"17.
Unisco un paragrafo cifrato, e prego V. E. di volermi accusar•3 la ricevuta del presente e del documento che vi è annesso.
ALLEGATO ANNESSO CIFRATO.
Le bruit s'est répandu que dans le but de s'opposer à de nouveaux envahissements de la Russie dans les Balkans, l'Autriche serait disposée à conclure une alliance avec lR Roumanie. Mes informations me portent à croire que c'est M. Balatchano qui le premier aurait insinué à Vienne l'idée d'une Convention militaire entrc la Roumanie et l'Autriche, et que sans !es repousser d'une manière définitive le Cabinet de Vienne hésiterait à adhérer à ces ouverturcs. Il n'y adhérerait éventuellement que si !es engagements militaires à conclure devaient essentiellement profiter à l'Autriche, et si la Convention relative devait contenir des ·c!at:ses. c1e nature à ne pas laisser aux Roumains le loisir d'exploiter à leur propre et unique profit, des aecords militaires éventuels. Le Gouvernement Autrichien voudrait en tout cas, se convaincre préalablemcnt de la loyal'té des ouverturcs de M. Balatch;;.no, car m1 n'ignare pas à V\enne, que pouvant difficilement renown à sa politique tr::.clitionnclle de bascule, la Roumanie n'hésiterait pas à se ranger dans l'éventualité d'une guerre Austro-Russe du còté de la puissance qui lui ferait espérer le plus d'avantages réels. D'autre part on prétend que dans le but d'en finir avec les convoitises russes en Orient, la Roumanie serait plutòt le prix d'une alliance Austro-Allemande.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (l)
T. 679. Roma, 4 novembre 1879, ore 15,10.
Déchiffrez-vous seul. Je regrette de n'avoir pas assez suflìsamment expliqué à V. E. que c'est notre crédit mobilier qui fournira la totalité des fonds nécessaires à l'acquisition du chemin de fer tunisien. L'International Society ne devra par conséquent etre que l'intermédiaire de l'opération et aura sa commission de un pour cent aux termes du rapport de V. E. du 12 octobre (2) outre le courtage réclamé par M. Barker. Nous sommes excessivement obligés au baron Heath pour son offre généreuse, mais il aura droit également à notre gratitude en dirigeant l'opération car nous reconnaissons pleinement que l'intermédiaire de l'International Society constitue notre seule chance de succès dans cette affaire. Je suis méme d'avis que pour quelque temps l'acquisition devra étre tenue secrète et figurer entièrement comme si elle avait été conclue pour le compte de la dite société. Notre décision finale dépend désormais de savoir si la compagnie du chemin de fer pourra virtuellement devenir une entreprise italienne après l'achat des actions, et si la concession serait valable pour la compagnie ainsi transformée. On serait porté à le croire du moment que V. E. dit dans son télègramme du 28 octobre dernier (3) que les directeurs du chemin de fer ont demandé 80 m. L. Sterl. aux français pour aliéner le tout. A ce sujet, lorsque l'achat sera tout à fait décidé et que les pleins pouvoirs seront donnés au baron Heath, celui-ci pourrait méme voir s'il y aurait moyen d'emporter le tout pour un chiffre rond de 70 ou 75 m. Livres Sterling et nous faire une proposition à ce sujet.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 680. Roma, 4 novembre 1879, ore 23,55.
Le général Robilant annonce le départ soudain de M.M. Baring et Blignières pour l'Egypte (4). Je reçois en méme temps de nòtre agent au Caire (5)
(-2) Cf•. n. 273. (-3) Cfr. n. 326. (-4) Cfr. n. 344.l'avis que, d'après ses informations confidentielles, la France et l'Angleterre insistent en ce moment pour obtenir nouveau décret réglant attributions des deux contròleurs. Ceux-ci reléveraient exclusivement de leurs Gouvernements respectifs. Ils auraient droit d'investigation sur tous les actes du Gouvernement égyptien avec droit de nommer ou destituer fonctionnaires et d'intervenir au Conseil des ministres sans voix délibérative. Aucune communication officielle ne nous étant parvenue à cet égard, nous ne pourrions nous prononcer d'une manière formelle au sujet du décret qu'on veut imposer à l'Egypte. Mais nous croyons qu'il est de notre devoir de mettre, une fois encore, les deux Puissances en garde contre les effets d'un système politique dont l'Egypte n'a fait que trop, depuis trois ans, la douloureuse expérience. En écartant le concours des autres Puissances; de l'Italie surtout, don t l es intérets particuliers s'identifient avec les intérèts généraux engagés dans le Vice-Royaume, la France et l'Angleterre frappent elles-memes de caducité l'oeuvre de réorganisation à laquelle elles déclarent de vouloir se vouer. Au lieu de se trouver en facP de l'Europe, fermement résolue à faire respecter ses légitimes exigences, l'Egypte, où les vélleités de résistance et de retour au passé sont toujours à craindre, ne manquera pas d'exploiter ainsi qu'elle l'a fait par le passé, soit la froideur des Cabinets qui se tiennent sur la réserve, soit les dissentiments réciproques auxquels la France et l'Angleterre se sont volontairement exposées par un tete à téte où personne n'est admis à jouer le ròle de la conciliation. Nous ne savons pas si nòtre langage a la chance d'etre entendu, mais nous tenons à dégager, par nos avertissements amicaux, notre part de responsabilité dans ce que l'avenir pourrait nous préparer de regrettable et de fàcheux en Egypte.
Je prie V. E. de s'exprimer si l'occasion se présente, dans le sens de cette dépeche.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI
T. 681. Roma, 4 novembre 1879, ore 23,55.
Le général Robilant annonce ... (vedi telegramma di pari data a Londra (1), fino alle parole «Conseil d es ministres sans v o ix déliberative »).
Si ces renseignements sont exacts nous ne saurions assez déplorer la continuation de la part de la France et de l'Angleterre, d'une politique dont nous avons assez recueilli les tristes fruits en Egypte. On ne comprend vraiment pas pourquoi l'Angleterre et la France s'obstinent à écarter l'intervention de Puissances qui ne se proposent au fond que la garantie impartiale de tous les intérets et à se maintenir dans un tete à tete où personne n'étant admis à jouer le ròle de la conciliation, les conflits sont à peu près inévitables. Sans faire de ces considérations l'objet d'une rémontrance formelle, vous pourriez, si l'occasion se présente tenir à M. Waddington un langage s'inspirant de ces memes idées.
(l) Cfr. n. 349.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 840. Vienna, 4 novembre 1879.
~tif.~rc:ndD:-llÌ J.l mio t.::-1~-·g~:anHlla r::i }2:d (1)) Ini pregio di qui Pccchiuc1er1c copia di una Nota verbale (2) test.é rirns~sD:'l1i da questa Ambasciata Austroungarica e contenente il rLl:-::_;_:n~.o rl2i primi negor,iati che costì ebbero luogo in questi giornl. rispetto alle crye fiù,~Jl7iarie egiziDne, coi Signori Baring e J31ignières.
Il documc;·1to cons•:,g;~:,.tomi r\::;1 principe di Wr<'de consta di due parti distinte. L'una concerne il cl.ecreto vicerealc elle deve essere emanato circa la insequestrabilità dei beni form~mti la guarentigia del prestito Rothschild; e intorno a questo punto, va acchinsa alla No~a verbale nna memoria nella quale i Signori Baring e Blignières si sforzaao di àimostraE" infondate le ragioni ipotecarie dipendenti cblle iscrizioni ope:·n f.r, sopra i beni di cui si tratta, da creditori varii anterionnonte al ~-3 feiJ1;,-fljo 1870. L'altm parte della Nota verbale riflette la question<;, ben plù import m Le, relativa al modo di composizione e alle attribuzioni della Commissione internazionale che si vorrebbe creare in Egitto per dare stabile RSSE'tto alle finanze del Vicere:une.
Poco dirò c1elJa prima parte. Onn1ai consta do.i più recenti telegrammi di
V. E. che i Signori B<lril'lg 0 Blignièrcs sembrano avere accettato l'articolo aggiuntivo d<::l quale, ~'d climimtrc ogni dubbio circa il significato del Decreto vicereale in ordine Ulc ipotcoche isc·itte prima del 2·-3 fobbrajo, fu proposta la inserzione dal GJ.''inotto di Vienna e tosto accett8.ta dai Gabinetti di Roma e di Berlino. Ricorderò SéJlo, ad ogni ":t:on fiEe. che 18. controversia riducevaci sostanzialmente a fissare la giusta intcrpreta"ionc• c;ella parola T{tàiation, che si ronteneva nello schema di decreto. Questa parola a noi fin da principio pgrve dover significare. S',·co:1dor.hé 8hhu;té\n~~, chiaram'ènte indicammo nella Nota direttct il 23 sPttcmbre scorso ::1ll'Ine8xicsto d'Affari britannico (2) (Doc.
n. 523). che la canccìla:o;ione clovcs';e qvvcnirc in forma legale; vale a dire non già ipso jure e per cffett.o del wogetLato Decreto, ovvero, siccome i Signori Baring e Blignières parevano proporrr;, mcclirti1.te giudizio da pronun;;iarsi dalla Commissione di liquidazione cui sarà 3ffi:1 a~o l'incarico di regolare la situazione di tutti i crediti, sil.Jbo1c per c·ffrt.to di pag:tnlcr't.o. ov-;ero per effetto di giudicato p;·onuncio.to déci tril:unétli com:petc;1ti.
Questa era. infatti la sola interpretazione per cui il divisato decreto potesse concilL:usi con qnell'immutabile e suprcmw princil!io di non retroattività per cui hanno e debbono avere assoluta gi.Jarentigi:l i diritti acquisiti. Ma, poichè il dubbio era sorto, né f.i pottS ottenere che ve-nisse rimo:>so mediante esplicita dichiarazione dal Governo Vice;·cale, l'aggiunta del nuovo articolo diveniva una necessit2 manifesta. e noi, che l'::<.ccetto;mmo, saremmo ben lieti che venisse oramai accolta anche dalla Francia c dall'Inghilterra, in guisa c1--)c il Decreto poss:1. scnz:1 ulteriore contrasto, emanarsi.
2bC1
La seconda parte della Nota verbale consegnatami dal Principe di Wrede è senza dubbio la più importante. Il Gabinetto austro-ungarico ci comunica, rispetto alla progettata istituzione di una Commissione internazionale, quegli stessi documenti che V. E. mi trasmetteva col suo rapporto del 24 ottobre
n. 1149 (1), vale a dire i progetti di decreto e di convenzione sulla base dei quali avrebbe a procedersi alla istituzione della divisata Commissione. Limitasi il Gabinetto di Vienna a dichiarare che, anziché una semplice Commissione di liquidazione, come è proposto dai Signori Baring e Blignières, è a suo avviso preferibile la creazione d'una Commissione incaricata ad un tempo e della liquidazione e del permanente controllo sulle finanze egiziane. E per meglio chiarire questo suo concetto, il Gabinetto di Vienna si riferisce al progetto elaborato dal Commissario austro-unga.rico presso la Cassa del Debito pubblico, il quale progetto, a suo tempo comunicato ai varii Gabinetti, venne trasmesso a codesta Ambasciata con mio dispaccio del 1° settembre scorso (2).
Siccome accennai nel mio telegramma di jeri, noi non esitiamo a dichiarare che, in confronto del progetto presentato dai Signori Baring e Blignières, il progetto elaborato dal Signor de Kremer è, agli occhi nostri di gran lunga preferibile. Anzitutto, posto che, come propongono i Sigvori Baring e Blignières, la Commissione internazionale debba comporsi di due delegati francesi, due delegati inglesi, un delegato austro-ungarico, un delegato germanico ed un delegato italiano, e posto che accanto alla Commissione debbano ancora sussistere i due controllori, l'effetto pratico sarebbe che, in Egitto, avrebbero mano nella pubblica amministrazione tre rappresentanti della Francia e tre Rappresentanti dell'Inghilterra, mentre un solo Rappresentante avrebbero per ciascuna, le tre potenze. Fatta anche ogni riservs" rispetto alla dichiarazione contenuta nella Nota verbale austro-ungarica, che cioè la Francia e la Gran Bretagna abbiano nella presente circostanza ad esercitare una influenza preminente (imperocché, a vero dire, gli interessi impegnati in Egitto non sono tutti finanziarii, né per l'esercizio di una influenza morale e politica. la partecipazione parrebbe doversi commisurare alla nuda stregua delle cifre), noi possiamo fino a un certo punto concepire che nella Commissione di liquidazione, accanto a un singolo rappresentante per ogni singola Potenza, abbiano a sedere i due controllori che la Francia e l'Inghilterra già hanno in Egitto per diritto ad esse conferito dai Decreti del novembre 1876. Ma procedere più oltre per questa via, e attribuire alla Francia e all'Inghilterra una partecipazione così prevalente nelle cose egiziane qual'è quella che emergerebbe dai progetti dei Signori Baring e Blignières, sarebbe come annullare, di fronte all'influenza della Francia e dell'Inghilterra, la influem;a collettiva delle altre tre Potenze, e implicare queste nella responsabilità di atti e deliberazioni che in realtà non sarebbero che la manifestazione del volere delle due prime.
Però, ancora più gravi delle obbiezioni concernenti la composizione della Commissione ci sembrano quelle che, nella sua nota verbale, il Gabinetto austroungarico già adombra rispetto alla competenza della Commissione stessa. Anche noi opiniamo, come il Gabinetto di Vienna, che la Commissione internazionale non debba avere compito limitato alla :>emplice liquidazione del passato, ma
debba altresì avere l'ufficio permanente, e solo efficace di vegliare a che siano rispettate le conclusioni in cui sia per riassumersi l'ardua opera della liquidazione. Anche noi opiniamo, in presenza del triste esperimento che se ne fece in questi ultimi mesi, che sia cosa poco savia di lasciare che il controllo apparisca affidato a due sole Potenze, in guisa che gli interessi di tutte le altre nazionalità appariscano negletti, quando pure in realtà nol siano, e si riproduca quella stessa situazione feconda di contrasti e di crisi frequenti, che rese vani finora gli sforzi di quanti si applicarono a ricondurre l'ordine e la sicurezza nell'amministrazione del Vicereame.
Il Gabinetto austro-ungarico ha desiderio di udire, intorno al presente argomento, la nostra opinione, ed esprime il proposito suo di concordarsi con noi in una questione che tocca in modo conforme gli interessi dei due paesi. Questo pure è il nostro intendimento, e V. E. rinnovandone la dichiarazione, potrà francamente enunciare, presso codesto Gabinetto, i concetti svolti in questo mio dispaccio (1).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'ONOREVOLE RUBATTINO
L. Roma, 4 novembre 1879.
La S. V. Illustrissima mi ha esposto, con lettera dell'8 ottobre scorso (2), con quali intendimenti Ella si accinga a riassumere la occupazione della baja di Assab, della quale fino dal marzo 1870, la Società R. Rubattino e C. è divenuta legale proprietaria. I concetti da Lei espressi, sostanzialmente si riassumono in ciò che, lasciandosi impregiudicata la questione di sovranità territoriale che in addietro aveva provocato difficoltà diplomatiche, Assab abbia a divenire una fattoria italiana. Non esito pertanto a dichiararle che i concetti stessi hanno dal R. Governo piena ed intera approvazione.
Nel tempo stesso mi veniva da Lei espresso il desiderio che lo stabilimento di Assab, segnatamente nei suoi primordii, abbia a fruire della protezione di una forza navale, la quale, trovandosi presente sui luoghi, abbia missione di tutelare le persone e le proprietà degli italiani facenti parte della fattoria commerciale.
Rispondendo a questa parte della lettera di Lei, non esito a dichiararle che il R. Governo assai volentieri accoglie il desiderio. Due navi della R. Marina stanno per intraprendere una campagna nei mari d'Oriente. Esse avranno istruzione di sostare nei paraggi di Assab e di fare tutto ciò che sia per essere necessario per la protezione efficace della nostra colonia.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'ONOREVOLE RUBATTINO
L. Roma, 4 novembre 1879.
Riferendomi ad altra mia lettera in data di oggi (l), mi pregio di qui aggiungere, intorno allo stesso argomento, alcuna considerazione confidenziale.
La fondazione di una fattoria italiana in Assab, mentre sembra indubbiamente corrispondere, così agli interessi economici, in genere, del nostro paese, come in ispecie agli interessi della Compagnia di cui la S. V. ha la direzione, è pure tale fatto da cui può ricavare non lieve vantaggio l'influenza navale dell'Italia nei rapporti suoi coll'estremo Oriente. Non ho quindi d'uopo di dichiarare che il R. Governo vede con molto compiacimento riassumersi l'intrapresa che da parecchi anni erasi lasciata in abbandono, né sarà per mancare da parte sua, tutto l'appoggio di cui possano abbisognare coloro che avranno parte nella fattoria segnatamente la Compagnia Rubattino, la cooperazione della quale ha importanza principalissima e decisiva.
Si è per l'appunto in contemplazione della speciale benemerenza che la Compagnia Rubattino si acquista nella presente circostanza, che io non esito ad annuire ad altro desiderio che dalla S. V. Illustrissima mi fu pure espresso. Non esito cioè a prometterle che, qualora in progresso di tempo il Governo del Re trovasse conveniente agli interessi della Colonia di Assab, o in generale a quelli del commercio italiano di stabilire un servizio sussidiato di navigazione nel Mar Rosso, la Compagnia Rubattino avrebbe, salvo la osservanza delle consuete forme parlamentari, la preferenza nelle trattative per la concessione di tale servizio, alle condizioni da stabilirsi d'accordo tra il Governo e la Compagnia stessa, occorrendo, anche per mezzo di arbitri.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1650. Terapia, 4 novembre 1879 (per. l' 11).
Il primo del presente ebbi l'onore di significare per telegrafo (2) a V. E. la notizia del richiamo della flotta inglese dai quartieri d'inverno di Malta ai mari della Turchia a vere prodotto una grande emozione a palazzo ed alla Sublime Porta; essere stato significato alla Maestà del Sultano come quella determinazione fosse stata motivata dalla non esecuzione delle riforme nell'Asia minore e dal rifiuto di nominare Baker pascià organizzatore della gendarmeria in quelle regioni; esistere qualche apprensione che tra gli ulteriori provvedimenti del governo britannico possa esservi quello di farle passare i Dardanelli;
l'assunzione di Mahmoud pascià avere contribuito a questa risoluzione del gov;.on1o britannico. E ieri io aggiungeva parimenti per telegrafo (1), l'ambasciatore d'Inghilterra avermi detto che la flotta andrebbe pel momento a Vurla presso Smirne; essere in seguito ad analoga domanda della Sublime Porta che la primitiva destinazione di Besika era stata scambiata con quella di Vurla; il Sultano continuava ad essere agEatissimo per una dimostrazione che considerava come una violazione della sua indipendenza; non esservi alcun dubbio che l'elevazione di Mahmoud NedcJ.in pascià aveva grandemente contribuito a siffatta determinazione; la flott2. Pé'.rtirebbe da Malta li 5 del presente.
E le cose seguirono nel modo seguente: allorché Mahmoud Neddin pascià fece visita all'ambasciatore d'Inghilterra, questi tenne a Sua Altezza lungo discorso sulle misere condizioni dell'impero, si lamentò amaramente che le riforme non fossero state introdotte nell'Asia minore, che non fosse mai stata tenuta la promessa fattagli dal Sultano di non1inare Baker pascià comandante in capo della gendarmeria in quelle provincie; aggiungeva il governo britannico non potrebbe più a lungo tollerare un simile stato di cose, e fin d'allora lasciava comprendere esso aveva l'intenzione di richiamare la flotta nelle acque della Turchia. Mahmoud pascià era assai commosso da queste parole, e pregava
S. E. di non far conoscere il progetto in discorso a S. M. il Sultano il quale non potrebbe a meno di provatne un grande dolore. Sir Henry Layard aderiva al desiderio di Sua Altezza. Senonché il posdomani la notizia del richiamo della flotta compariva tra i telegrammi da :r__,ondra. Non si poteva quindi più tenerla celata, e Mahmoud pascià la portava a S. M. il Sultano, associandola alle due ragioni che l'ambasciatore d'Inghilterra aveva <~llegate come i precipui elementi del malcontento del governo britannico.
Sua Maestà ne era profondamente commossa e mandava immediatamente due aiutanti di campo a significare agli ambasciatori di Russia e di Francia che il governo britannico faceva tornare la sua flotta nelle acque della Turchia per le due ragioni predette. Essa incaricava in pari tempo Munir bey, introduttore degli ambasciatori, di trasferirsi presso sir Henry Layard per domandargli delle spiegazioni in proposito. S. E. rispondeva confermando il fatto del richiamo della flotta, ma dichiarando che non era incaricato di fornire alcuna ragione per siffatta determinazione. Né S. E. mai si smosse da questa riserva nelle conversazioni avute di poi sull'argomento, evidentemente allo scopo di lasciar intendere esservi un altro motivo di cui non voleva far menzione; e si comprende.
Il ministro degli affari esteri si recava l'indomani presso l'ambasciatore d'Inghilterra e nor.. ne traeva alcuna maggiore spiegazione. Senonché avendo
S. E. espresso il desiderio che la flotta non venisse a Besika, sir H. Layard acconsentiva a spedire a Londra un telegrDmma col quale suggeriva a lord Salisbury, invece di mandare la flotta a Besika, la mandasse a Vurla per restarvi a sua disposizione. Ed il governo britannico aderiva ::llla sua proposta. Senonché sussiste il sospetto che Besika non sia mai stata la destinazione della flotta, e la condiscendenza dell'ambasciatore non fosse che apparente.
S. M. il Sultano ordinava in pari tempo si incaricasse il suo ambasciatore a Londra di domandare a quel governo formali spiegazioni sulla determinazione
da esso presa. Ivlusurus Pascià avrà oggi una conferenza con lord Salisbury pc;: questo scopo; e se ne aspetta la risposta con qualche ansietà.
Io ebbi avanti ieri un lungo colloquio sull'argomento coll'ambasciatore d'Inghilterra. S. E. biasimava in termini assai vivi la condotta del governo, ma più ancora deplorava il fatto d'essere stato elevato ad un'importante posizione nei consigli della Corona Mahmoud pascià, mentre il governo britannico aveva ripetutamente fatto intendere quella scelta essergli sommamente sgradita. Alla mia domanda riguardo alla destinazione della flotta, S. E. rispondeva per ora andrebbe a Vurla.
D'altra parte s'intende S. M. il Sultano mostrarsi tuttavia irritatissimo per l'occorso, e dichiarare altamente non volere accordare le riforme né procedere alla nomina di Baker pascià in presenza d'una minaccia di coercizione. E l'agitazione di Sua Maestà è aumentata da sinistre voci che corrono di gravi pericoli, di possibili rivolgimenti, la cui eco in un modo o nell'altro deve pur giungere a palazzo. Né innanzi a siffatte eventualità può prevedersi sino a qual punto l'animo di Sua Maestà sarà disposto alla resistenza.
L'E. V. farà il suo giudizio in ordine ai presenti fatti. Non v'ha dubbio che il governo britannico ha assunto un nuovo atteggiamento rispetto a quello del Sultano, ed ha spiegato una energia che non s'era veduta sinora. È naturale che la nomina di Mahmoud Neddin pascià, ed il modo per cui fu fatta debbano aver prodotto una funesta impressione a Londra; ma ragioni di ordine interno non avrebbero per avventura contribuito a questa determinazione? Sta di fatto che la principale accusa che lord Hartington sollevava contro l'amministrazione di lord Beaconsfield nel suo discorso di Manchester fu quella di sostenere un governo che era la negazione della civiltà e della giustizia. Non volle esso forse premunirsi contro questa accusa nelle discussioni che seguiranno nel parlamento? In ogni modo la vertenza sarà composta, ché a nessuna potenza conviene ora di riaprire la questione d'Oriente, alla Turchia meno che alle altre.
(l) T. 1431, non pubblieato.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI
T. 686. Roma, 5 novembre 1879, ore 22,35.
Je vais vous expédier :-a--~;oste des extraits confidentiels prouvant combien est grave la situation que l'entente austro-allemande nous crée, et combien de ménagements il nous convient, désormais, d'avoir vis-à-vis de l'Autriche-Hongrie. Une attitude de réserve et de recueillement est d'autant plus nécéssaire qu'il parait exister un parti pris de nous mettre en mauvaise vue devant l'Europe. Je vous signale entre autres les bruits absurdes qu'on fait courir au sujet des conseils que vous ètes censé donner à la Serbie pour la pousser à des desseins hostiles pour l'Autriche-Hongrie (l).
(l) Tornielli rispose con t. 1451 del 6 novembre : «Je n"ai eu occasion de donner consells à personne. car personne ne m'en a dcmandés. Bien loin d'avoir besoln d'ètre poussé, ce pays a bcsoin cl'Ctl·c retenu >>.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. RR. 990/422. Londra, 5 novembre 1879 (per. il 9).
Ebbi l'onore d'informare V. E. col mio telegramma d'ieri sera (l) che il Marchese Sant'Onofrio era giunto in quel giorno stesso, come era stato annunziato con telegramma del 3 corrente da codesto Ministero (2).
Egli mi comegnò i pieghi che mi erano diretti e mi comunicò eziandio il questionario al quale vorrebbe il Comm. Rubattino che fosse risposto prima di fare unit8,mente al Comm. Balduino l'acquisto delle azioni delle ferrovie tunisine.
Già io aveva partecipati al Barone Heath i quesiti contenuti nel telegramma di V. E. del 1° corrente (3) ed ebbi jeri le risposte ch'io rassegno qui unite a codesto Ministero. Queste corrispondono in parte ai quesiti del Comm. Rubattino; tuttavia per soddisfare completamente al desiderio da lui espresso, il Marchese di Sant'Onofrio ed io ci siamo questa mattina recati dal Signor Barone Heath al quale abbiamo consegnato il questionario del Comm. Rubattino. Egli ci ha promesso di darvi una pronta risposta. Siccome trovavasi presente il Signor Cav. Michael, segretario della International Society che deve servire d'intermediario in tutto quest'affare, lo ho pregato di assistere alla nostra conversazione, imperocché, essendo informato dei progetti del R. Governo ed avendo già fatto i primi passi per conoscere lo stato della questione, egli è più d'ogni altro in grado di somministrare le richieste informazioni.
Intanto ho telegrafato quest'oggi all'E. V. (4) per esporle un progetto di procedimento che mi pare dovrebb'essere il seguente: lo Comperare, per mezzo della International Society, i tre quarti delle azioni nonché le obbligazioni;
2° Tali azioni ed obbligazioni sarebbero poscia traRferite ai Signori Balduino e Rubattino;
3° I proprietarj dei tre quarti delle azioni sarebbero padroni di convocare la riunione degli azionisti, di cambiare la direzione e di trasferirne la sede effettiva a Roma, purché la società continuasse ad essere rappresentata in Londra.
Ogni azionista può farsi rappresentare nelle riunioni e disporre di un numero di voti uguale a quello delle sue azioni; ma i rappresentanti devono essere essi medesimi azionisti, almeno d'una azione ognuno, ed il loro numero nell::o riunione dev'essere per lo meno di dieci.
4° Una volta padroni per tal modo della società, si potrà procedere alla liquidazione e trasformare la società inglese in società italiana, purché l'atto di prima cessione non vi si opponga.
(-3) Cfr. n. 337.Sarebbe forse prudente di conservare da principio alla società il suo doppio carattere italiano e inglese, affinché i francesi possano più difficilmente mettervi ostacoli.
5° Siccome i Signori Rubattino e Balduino non sembrano voler ricorrere ai fondi della International Society che domanda il 7 % d'interesse, più un mezzo per % di rinnovazione ad ogni trimestre, ciò che in totale dà il 9 per % all'anno, bisognerebbe indicare in quale maniera quei signori farebbero pervenire alla International Society i fondi necessarj per pagare le azioni e le obbligazioni man mano che fossero acquistate.
6° Importa di stabilire fino da quest'ora in modo ufficiale i limiti dei prezzi delle azioni ed obbligazioni che si è disposti a pagare, affinché il Barone Heath abbia una base su cui trattare. Le cifre che indicai nel mio rapporto del 12 ultimo (l) potrebbero essere adottate.
7° Credo che sarà necessario di mettere tra le condizioni dell'accordo che dovrà intervenire tra il R. Governo ed i Signori Rubattino e Balduino ch'essi non potranno alienare le azioni e le obbligazioni senza il consenso del Governo.
ALLEGATO
REPONSES AUX QUESTIONS
l. -Les acheteurs des trois quarts des actions pourraient exercer leurs pouvoirs de la manière suivante:
On demanderait, comme condition de l'achat, que les administrateurs actuels, ou la majorité au moins, donnassent leurs démissions, et ils seraient remplacés par des personnes, nommées par la Société Internationale, et qui seraient ainsi les représentants des acheteurs agissant toujours dans les limites des Statuts et des lois.
Les détenteurs de trois quarts des actions peuvent toujours faire adopter une résolution spéciale, par moyen de laquelle on pourrait changer toute provision des Statuts, hormis celles qui forment partie du «Memorandum de l'Association ». Ces dernières forment la base essentielle de la Compagnie, et ne sauraient étre modifiées.
Les acheteurs pourraient en outre, une fois les avances remboursées, faire transporter le siège principal de la Compagnie à Rome, toujours en maintenant un siège nomina! à Londres, et faire remplacer les Administrateurs anglais par des administrateurs Italiens de leur choix. ça pourrait se faire méme en retenant la Compagnie Anglaise en existence; il faudrait seulement se conformer à quelques conditions techniques et formalités annuelles de la loi Anglaise.
2. --La Compagnie actuelle a succédé à une autre Compagnie Anglaise, qui éta1t antécedemment propriétaire des chemins de fer. Le changement a été affaire de reconstruction de Capitai seulement. 3. --Il serait, nous le croyons, possible, s'il était préférable, de liquider ultérieurement la Compagnie Anglaise, et faire transférer ses droits et possesions à une Compagnie Italienne formée à ce propos.4. -Il est impossible de parler avec ccrtitude. Probablement il serait un peu difficile d'acheter toutes !es actio:1s au prix dont on a parlé, mais une fois les trois quarts acquis, et avant de donner publicité à l'affaire, on enverrait des lettres circulaires à tous les actionnaires actuels, et probablement la plus part ne feraient aucune difficulté à vendre, quoique probablement il y aurait toujours quelques uns qui ne le feraient pas. Il Eerait pourtant impossible dc s'adresser à ces personnes, détenteurs de peu cl'actions seulcment, avant d'avoire acquis les trois quarts. Mais il serait toujours possible de se débarrasser de ces actionnaires restants par le moyen susindiqué, de la liquidation de la Compagnie Anglaise et le transfert, à cles conditions justes et raisonnables, à une nouvelle Compagnie Italienne.
Ces réponses sont données sur la base de ce que la concession donnée par le Gouvernement Tunisien ne contient rien qui !es contrarie, ce qui n'est guère probable. Mais nous n'avons pas encore vu la concession, quoique nous avons demandé à la voir, et on nous l'a promise.
(l) Cfr. n. 273.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1154. Vienna, 5 novembre 1879 (per. l' 8).
Il Pester Lloyd che continua ad essere il giornale meglio informato intorno a tutto quanto ha tratto agli affari comuni alle due parti della Monarchi::t Austro-Ungarica, pubblicò testè alcune informazioni sulle fortificazioni del Tirolo meridionale, che gli altri giornali nel riprodurre, dissero essere pervenute a quel periodico da competent;issima fonte, cosa di cui io pure sono persuasissimo.
Da quel comunicato ufficioso, poiché tale deve considerarsi il suddetto articaletto, che ad ogni buon fine unisco qui, quale lo trovo nel Fremden Blatt che ebbe a fargli posto in testa del suo primo articolo di ieri sera, rilevasi: che attualmente la «frontiera del Tirolo meridionale è coperta da sedici grandi e piccoli forti ben armati». Il Giornale entra poi aà accennare l'ubicazione di taluni di detti forti, facendo rilevare anche il maggior efficace sviluppo che al momento opportuno potrebbero dare a quei fortilizi. Finalmente conclude coll'annuncio, che alle Delegazioni di cui è imminente la riunione, verrann0 sottoposte relative proposte onde provvedere in via straordinaria alle opere occorrenti per le mentovate fortificazioni e loro armamenti. Fra breve quindi saremo in grado di conoscere (se le discussioni in proposito non avranno luogo in seduta segreta), in base a quali considerazioni, il Governo Austro-Ungarico crede necessario di provvedere si fortemente alla difesa eventuale del Sud Tirolo; ciò mi dispensa d'entrar per ora in apprezzamenti, che perderebbero ogni importanza a fronte delle ufficiali spiegazioni che non tarderemo a conoscere. Mi limiterò dal canto mio a ripetere il voto già più volte espresso, eh~ l'Italia provveda senza ritardo a coprire del pari efficacemente la sua frontiera verso l'Austria, poiché tanto più coll'esempio che ci vie n dato, ciò non
potrà in maniera alcuna turbare le cu(~ali relazioni esistenti fra i due Stati, che anzi verranno maggiormente rafforzate dalla fiducia che dalle due parti si riporrà sulle rispettive ben guardate frontiere.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1452/352. Londra, 6 novembre 1879, ore 15,50 (per. ore 18,25).
Schouvaloff a reçu les lettres de rappel, son successeur n'est pas encore désigné. On considère ce r;:~ard à la nomination d'un nouvel ambassadeur camme un symptome accentué de froideur entre les Gouvernements anglais et russe. On m'a rapporté aujourd'hui une conversation dans laquelle marquis de Salisbury se serait montré é~onné de l'importance que l'an donnait à l'attitude de Layard à Constantinople. Il prétend qu'il n'y a aucune menace de la part de l'Angleterre et que le commandant de la flotte n'a pas encore quitté Malte où il attend que le mariage de sa fille ait eu lieu. Les uns attribuent attitude de Layard à l'infiuence dc Midhat pacha, qui se serait pl::Jint à lui des obstacles qu'il rencontre de la part de la Porte aux améliorations qu'il voudrait introduire dans les provinces de l'Asie. D'autres disent que le Cabinet anglais prend un ton menaçant à Constantinople en vue des prochains discours qui doivent se prononcer au banquet du lord maire et des électioEs que l'an considère camme peu éloignées. La question turco-grecque s'embrouille toujours davantage. Il parait que le marquis de Salisbury cède sur Janina. Je lui ai écrit pour avoir avec lui entretien au sujet de l'Egypte. D'après ce que m'a dit l'ambassadeur d'Allemagne, on ne serait pas disposé à Berlin à abandonner les droits des créanciers hypothéquaires du Vice-Roi et l'an attribue principalement à M. de Blignières les intrigues qui se font contre cette catégorie de créanciers.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 694. Roma, 6 novembre 1879, ore 23,55.
Le chargé d'affaires d'Autriche-Hongrie m'a communiqué texte suivant qui a été convenu à Vienne, sauf approtation des Cabinets de Rome et de Berlin, pour l'article 4 du décret concernant l'emprunt Rothschild. «Le plein exercice des droits appartenant aux créanciers hypothécaires inscrits antérieurement aux 2 et 3 Iévrier 1879, date des inscriptions prises par M. de Rothschild est et demeure expressément réservé ». Ce texte nous paraissant avoir la méme efficacité que celui proposé d'abord par M. de Kremer, j'ai répondu au prince de Wrede que nous n'avions aucune difficulté à l'accepter.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1652. Costantinopoli, 6 novembre 1879 (per. il 13).
Col mio rapporto del 4 corrente n. 1650 (1), ebbi l'onore di riferire all'E. V. come Musurus pascià dovesse avere una conferenza con lord Salisbury il 4 del presente affine di ricevere le spiegazioni richieste circa il rinvio della flotta inglese nelle acque della Turchia. La conferenza seguiva infatti avant'ieri, e Sua Signoria significava all'ambasciatore ottomano che il governo di S. M. la Regina, avendo preso in considerazione le promesse fatte dalla Maestà del Sultano e dalla Sublime Porta di attuare le riforme nell'impero, aveva revocato per il momento alla flotta l'ordine di lasciare Malta. Credo Sua Signoria dicesse inoltre a Musurus pascià sperare che Mahmoud Neddin pascià darebbe a S. M il Sultano buoni consigli in ordine all'amministrazione dello Stato, e si troverebbe modo di conferire un comando a Baker pascià. E delie notizie che m'eran1 riferite da fonte sicura diedi ieri avviso telegrafico all'E. V. (2).
La comunicazione di Musurus pascià cagionò una viva soddisfazione a palazzo ed alla Sublime Porta cui ispiravano gravi apprensioni gli oscuri intendimenti del governo britannico. Ma le promesse fatte dal governo ottomano, in conformità degli impegni già solennemente assunti, hanno soddisfatto pel momento il gabinetto di S. Giacomo; e l'orizzonte si è nuovamente rischiarato.
La minaccia di coercizione fatta balenare dal governo britannico fu adunque sospesa, né veramente si comprende a che essa avrebbe potuto condurre, se non s'intendeva spingere le cose agli estremi. Il linguaggio dell'ambasciatore d'Inghilterra continua tuttavia ad essere eminentemente severo; dice il governo essere inetto, né aver mantenuta alcuna delle promesse; le riforme non essere state poste in esecuzione; massacrarsi i cristiani in Asia; Baker pascià non aver ricevuto il comando spontaneamente promesso dal Sultano; Sua Maesta essere animata da buone intenzioni, ma debole di carattere; il richiamo della flotta essere solamente stato sospeso per alcuni giorni; il governo britannico non potrebbe tollerare a lungo questo stato di cose; se non vi si portava pronto rimedio, esso prenderebbe delle misure energiche che, nel presente stato di eccitazione degli animi nella popolazione e più ancora nell'esercito, prodotto dalla profonda miseria in cui si trovano, potrebbero avere le più gravi conseguenze. Queste cose sir Henry Layard diceva a me nella giornata di ieri, ed è mio dovere di riferirle a V. E.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I
T. Roma, 7 novembre 1879, ore 10,50.
Il generale Cialdini scrisse al ministro della guerra t::hiedendo licenza di rimanere all'estero in attesa che si calmi, a suo riguardo, la eccitazione degli animi in Italia, e soggiungendo che, qualora non gli fosse concessa tale autorizzazione, avrebbe dovuto impetrare ritiro. Naturalmente ministro della guerra risponde subito aderendo (1). Per mezzo del barone Marochetti il generale Cialdini mi chiese consiglio se dovesse accettare il gran cordone della legione d'onore che il Governo francese sta senza dubbio per accordargli. Risposi in termini molto cordiali ed esprimendo opinione che nell'interesse stesso del nostro paese onorificenza debba dal generale accettarsi. Questa comunicazione ed altre fatemi pervenire dal generale in questi giorni mostra essere egli in favorevoli disposizioni d'animo. Il minstro di Spagna venne a dirmi che nella prossima occasione del matrimonio del Re, la Corte di Madrid, la quale aveva in due circostanze recenti, sperimentato l'alta simpatia dei Sovrani e Governi esteri, non procedeva ad atti formali d'invito, però avrebbe sommamente gradito intervento di esteri rappresentanti. Soggiungeva il ministro di Spagna che parecchie Potenze hanno già annunziato invio loro missioni. Pensando che Vostra Maestà voglia designare un suo rappresentante, mi permetto di suggerirLe l'idea se non convenga di fare interpellare indirettamente e confidenzialmente lo stesso generale Cialdini per sentire se sarebbe disposto ad accettare così lusinghiera missione. Oso pregare Vostra Maestà di volermi far conoscere sue intenzioni in proposito. Essendo sembrato conveniente di non indugiare a dare seguito al progetto, già da Vostra Maestà approvato, di destinare un addetto militare presso l'ambasciata di Vienna, la scelta del mio collega sarebbe caduta sopra il colonnello Lanza che fu già in addietro addetto militare a Parigi. Il generale di Robilant, interpellato, espresse circa la persona del colonnello avviso accentuatamente favorevole. Sottometto quindi tale scelta all'alta approvazione di Vostra Maestà, affinché il mio collega possa tosto procedere agli occorrenti provvedimenti.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL DIRETTORE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI, MALVANO
T. 960. Firenze, 7 novembre 1879, ore 18,50.
Se lo scrupolo da cui il presidente è sovraccolto non cessa, è forza di riconoscere che il progettato affare può considerarsi come perduto, imperocché non giova la considerazione che si potrà agire quando si abbia ottenuto la sanzione parlamentare. Allora sarà tardi. Altri compratori subito si presenteranno, e le pretese dei venditori aumenteranno in proporzione. Un ripiego cui forse
22 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII
si potrebbe ricorrere sare!Jbe il seguente. Si potrebbe tentare ùi dire alla Società Internazionale di Londra di provarsi a riunire tre quarti delle azioni e tutte le obbligazioni, e poscia col pretesto di voler fare degli studii sullo stato deìla ferrovia chiedere la opzione di rescindere dal contratto entro un mese pagando un forfait di mille a duemila sterline. Questa operazione in caso che non si ottenga la approvazione parlamentare potrebbe costare al Governo, senseria compresa, anche un centinaio di mille lire che potrebbero prelevarsi sulle c:::suali... (l) sulle... (l) o altri capitali; ma si avrebbe il vantaggio di non assumere la responsabilità che preoccupa il presidente. Ove questo mezzo non fosse praticabile e gli scrupoli continuassero a prevalere, bisognerebbe immantinente prosciogliere il console a Londra da qualunque impegno. Nella ipotesi che le cose prendessero una buona piega sarebbe indispensabile di ... (l) nell'interesse della futura compagnia italiana quanto costerebbe annualmente la rappresentanza che trasportata ... (l) o la sede reale in Italia, pur dovrebbe continuare a Londra fino a che un quarto delle azioni rimanesse in mano degli inglesi.
(l) Cfr. in Carte Cialdini la lettera di Cialdini del 2 novembre e la risposta di Bonelli del 5 novembre.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. RR. 994/423. Londra, 7 novembre 1879 (per. il 16).
Confermo all'E. V. il telegramma riservato n. 353 ch'ebbi l'onore d'indirizzarle jeri nel pomeriggo (2).
Come con esso ne La informai, il Sig. Michael, Segretario della International Financial Society, che finora servì d'intermediario colla Società della ferrovia Tunisina, mi disse jeri che nel giorno precedente la Direzione di detta Società erasi riunita ed aveva deciso d'impedire la vendita delle azioni di queì!a strada ferrata attesoché, secondo gli avvisi che le sarebbero pervenuti da Tunisi, le condizioni di quell'impresa migliorano e le azioni in conseguenza tendono ad acquistare un maggior valore. Con ciò dunque il Signor Barker ch'erasi offerto per procurarci i tre quarti delle azioni ed era meglio in grado di attenerli, non può più in tali nuove condizioni agire per noi. Non pare che sieno state accettate le offerte dei Francesi o che siano neppure state rinnovate. È invece da supporsi che in seguito al ritardo avvenuto la suddetta Direzione abbia concepito qualche sospetto delle intenzioni nostre e che abbia avuto sentore de' passi da noi fatti, laonde forse tenta un artifizio per ottenere un migliore prezzo delle sue azioni.
Il Barone Heath è di parere che convenga soprassedere ad ogni nuova pratica ed attendere che la Direzione stessa cerchi di riprendere le trattative allorquando vedrà che dal lato nostro la domanda cessò.
Pel momento dunque nulla v'ha da fare, tranne il bene studiare la questione ond'essere pronti ad afferrare senza esitazioni l'occasione di riprendere le trattative che indubbiamente si presenterà di nuovo.
Ho l'onore di qui uniti trasmettere all'E. V. i documenti ntl mio telegramma annunziati (1), i quali mi furono rimessi dal Signor Michael e contengono le risposte ai quesiti del Comm. Rubattino.
Non fu possibile d'avere l'atto di concessione primitivo della Società ferroviaria tunisina: ma se ne trovò un sunto negli archivi del palazzo Somerset e ciò basterà probabilmente per avere un'idea esatta delle condizioni alle quali la concessione fu accordata.
Il Signor Barker dice che quell'atto fu inviato a Tunisi per risolvere alcune questioni fra il Governo e la Società. Può darsi però che ciò altro non sia cl.le una finta e che in fatto non si volesse esibirlo. Ma tale dubbio sarà messo in chiaro dal Signor Michael che andrà tosto in Italia per affari della sua società, e si recherà pure a Roma ove avrà l'onore di presentarsi all'E. V.
Ed io La prego di volerlo ricevere coll'usata Sua benevolenza, mentre per ogni buon fine ricordo che il Signor Michael già ebbe a trattare altri affari col R. Governo ed ebbe anche un attestato di soddisfazione dal medesimo, colla croce della Corona d'Italia.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)
R. 1655. Costantinopoli, 7 novembre 1879 (per. il 13).
Ho l'onore di riferire a V. E. che la Sublime Porta ha ordinato a Muktar pascià, Nasif pascià ed Ali Aidar pascià, governatori delle vicine provincie, di trasferirsi a Goussinje onde prepar::.re la cessione dei territori di Plawa e Goussinje al Montenegro. Essi ricevettero l'istruzione speciale di concertarsi con Ali bey nonché con gli altri principali capi albanesi affine quella cessione sia per effettuarsi senza effusione di sangue.
Questi fatti tenderebbero a dimostrare migliori intendimenti da parte del Governo ottomano, imperocché esistette finora il sospetto che veramente fosse Muktar pascià stesso che stava organizzando la resistenza, e che i capi albanesi da lui ricevessero gli ordini e le direzioni sul modo di regolarsi.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (3)
L. P. Londra, 7 novembre 1879.
Io ringrazio V. E. per la di lei cortese lettera del 2 corrente (4) che mi venne rimessa dal Marchese di Sant'Onofrio al quale, a mia volta consegno la presente. Io sono poi sommamente lieto di sentire dalla E. V. che il mio modesto
concorso le sia gradito in mezzo alle serie complicazioni presenti della politica Europea e che io abbia potuto in qualche modo giovare al nostro Paese.
Senza parlare delle difficoltà interne, Ella assunse le redini dello Stato in momento di perplessità per le nostre relazioni internazionali e col secondare la S. V. nelle attribuzioni che mi sono affidate non faccio che compiere un do·vere e nello stesso tempo un atto di ossequio verso la di lei persona per cui nutro la più alta stima ed il più sincero affetto.
Gli avvenimenti che si succedono attualmente non sono che la conseguenza di un piano lungamente premeditato, sanzionato dal Congresso di Berlino e di cui vedremo il successivo sviluppo. L'Inghilterra spera di avere raggiunto il suo principale scopo quello cioè d'impedire la Russia di accedere a Costantinopoli coll'opporre a questa l'Austria di cui si sollecita l'ambizione. Libera dalla preoccupazione del Bosforo, l'Inghilterra potrà più agevolmente concentrare la sua azione per meglio assicurarsi del suo Impero delle Indie e per aprire nell'Asia nuovi campi alla sua industria ed al suo commercio. A sua volta la Germania ha creato delle occupazioni per le sue due vicine la Russia e l'Austria, e dopo può in tal modo più tranquillamente occuparsi di consolidare il gigantesco, ma ancora sconnesso, edifizio dell'impero Germanico.
In mezzo a queste competizioni l'Italia _è osservata con occhio geloso; ma bisogna confessarlo, essendo essa considerata una nazione appena nata e ritenuta tuttora debole, non ha ancora acquistato, nelle combinazioni Europee, quella influenza che compete alla sua posizione di importanza ed all'ingegno delle sue popolazioni. Ma ciò verrà col tempo, se Dio vuole; intanto io trovo molto opportuna la politica di raccoglimento delineata in un articolo del Diritto al quale si attribuisce una origine ufficiale e che ha prodotto una certa 1mpressione in Inghilterra. Ma non bisogna indugiare a promuovere gli elementi di quella influenza alla quale giustamente pretendiamo e che si coìlega col sentimento che, all'Estero si può avere della nostra Forza Militare e di quella che nasce da un robusto sistema finanziario e da un'amministrazione vigorosa e regolare.
Siccome il mio principale mestiere è il militare e come parlo ad un prode soldato, onore d'Italia, la E. V. mi permetterà di portare particolarmente la su::. attenzione sulle nostre condizioni militari e più specialmente sulle fortificazioni. Alcuni anni sono la legge per la difesa dello stato già approvata dalla Camera dei Deputati venne respinta dal Senato in seguito all'abbandono in cui la lasciarono coloro stessi che la dovevano difendere, ed alla opposizione che insospettatamente vi faceva un'illustre Generale dell'Esercito. Questo fu un errore di cui proviamo le conseguenze. Benché il nostro Esercito abbia un corpo di ufficiali eccellente, e che sia animato di un eccellente spirito, siamo però deboli; ce lo ha detto il Colonnello Haymerle parlando fra altre cose di Verona che veniva da noi per troppo lungo tempo trascurata. Nel suo stato attuale, quella piazza è un pericolo permanente per l'Italia; bisogna o distru!·la oppure migliorarla volgendo contro l'Austria la difesa sulla sinistra dell'Adige.
Io so che alcuni propugnano la demolizione di quella fortezza; io credo al contrario che sia opportuno di conservarla non per lo stesso scopo che gli austriaci che ne facevano il loro perno strategico in Italia, ma per avere una torte testa di ponte sull'Adige e sulla unica via sicura al riparo dalle inondazioni per fare comunicare la Lombardia col Veneto. A pochi chilometri sotto Verona, l'Adige corre al di sopra del piano delle campagne che, con una voitura delle argini, possono essere allagate. Per me, io non penso senza qualche brivido, alla pericolosa posizione del nostro esercito nel 1866 quando gran parte di esso era concentrato nel Polesine in mezzo a due fiumi sovrastanti a quella regione che d'un istante all'altro poteva essere inondata. Non mi dilungherò sopra altre questioni riflettenti l'Esercito; se il tempo me lo permette, ne I arò oggetto di qualche rapporto speciale. Intanto dirò alcuna parola sulla nostra Marina da Guerra.
Gli Inglesi si sono, da principio, molto preoccupati delle nostre costruzioni navali che dovevano primeggiare tutte quelle delle altre nazioni; ma, debbo dirlo con vivo rincrescimento, pare che essi sono, od almeno si mostrano, assai rassicurati sulla loro efficacia. Essi danno ad intendere che quelle costruzioni sono sbagliate, che il Duilio non va, che il Dandolo non andrà, insomma che i nuovi bastimenti non corrispondono a quanto si era annunziato. Io desidero vivamente che queste dicerie siano infondate; ma vorrei essere rassicurato in proposito, al fine di poterle smentire all'uopo. Ad ogni modo la Marina Militare merita tutta l'attenzione del Governo; debbo fra altre cose notare che nell'Adriatico non abbiamo porti capaci di ricevere i nostri bastimenti di qualche grandezza. Venezia non li può ricoverare per mancanza di fondo nei Canali, di più quella piazza può dirsi indifesa. Anche queste sono cose alle quali è d'uopo seriamente pensare, imperocché dobbiamo aspettarci, in una epoca più o meno remota, ad una collisione nell'Adriatico, ed è d'uopo preoccuparsi di cancellare la rimembranza di Lissa.
Come l'E. V. lo avrà visto dal mio telegramma di ieri (1), l'affare della ferrovia tunisina è momentaneamente, così almeno spero, sospeso. Si è alquanto indugiato a prendere una decisione; qualche cosa ha potuto trapelare e la speculazione ne ha approfittato per tentare di vendere a più alto prezzo le azioni di quella ferrovia. Ma sospendendo qualsiasi trattativa, queste azioni restando invendute e senza produrre alcuno interesse come attualmente, è probabile che quei signori Direttori della società, che ora fanno ostacolo, verranno i primi ad offrire di nuovo la loro mercanzia. Intanto trasmetto quest'oggi al Ministero (2) le ultime informazioni che mi vennero chieste e mediante le quali si sarà in grado di formolare delle proposte precise che presentate senza perdita di tempo potranno più facilmente condurre ad una conclusione favorevole.
Poiché, mi se ne presenta la opportunità, prego la E. V. di permettermi di parlarle del Commendatore Ressman attualmente primo segretario presso questa R. Ambasciata.
Debbo dire anzitutto che, nella lunga mia carriera, ho raramente incontrato un impiegato così sicuro, così intelligente e così laborioso come il Comm. Ressman. I suoi servizii sono noti al Ministero e non si può dimenticare la bella condotta da lui tenuta a Parigi durante il regno della Comune.
Ciò essendo, non si può, per altra parte, negare che egli fu, dal Generale Cialdini immeritatamente maltrattato, e rinviato da Parigi in un modo alquanto oltraggioso. Qualche soddisfazione a quell'egregio funzionario è dovuta. Egli
gia avanzato in età (volge verso i cinquant'anni) non domanda che una cosa, cioè: di essere nuovamente destinato a Parigi dove, già da lungo tempo stabilito e non avendo altra ambizione fuorché quella di terminarvi la sua carriera in una posizione secondaria, si è creato alcuni modesti interessi che tutto ad un tratto furono gravemente lesi. Egli mi dichiarò, che ove non fosse richiamato al suo antico posto, era deciso a rassegnare le sue dimis"lioni. D'altronde la sua salute ed il suo morale so1Irono di questo soggiorno a Londra al quale una persona di una età provetta difficilmente si assuefa; io stesso ne provai gli effetti l'anno scorso; fui gravemente offeso dalla inclemenza di questo clima invernale, per cui non so se vi potrò, neppure io per lungo tempo resistere.
Intanto quantunque mi rincrescerebbe assai di perdere la collaborazione del Commendator Ressman che non saprei come rimpiazzare in modo equivalente, non posso dispensarmi di pregare V. E. di prendere in considerazione le sue aspirazioni e di conservare così alla carriera Diplomatica uno dei suoi più distinti ufficiali.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO
T. 701. Roma, 9 novembre 1879, ore 11,25.
La Sublime Porte a reçu nouvelles que les monténégrins ont attaqué Gussinje, incendié une partie de la ville et tué 30 musulmans (1). Veuillez me dire ce qu'il y a de vrai dans cette nouvelle. En tous cas nous croyons devoir renouveler avec insistance conseils contenus dans mon télégramme du premier novembre (2).
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1468. Berlino, 9 novembre 1879, ore 14,30 (per. ore 17,10).
Les informations reçues par le Cabinet prussien ne confirment pas les nouvelles qui avaient été transmises du Caire à V. E. sur les intentions des deux contròleurs. D'après ces informations les pourparlers de Vienne ont eu résult::~t assez satisfaisant. Le Cabinet prussien d'accord avec le Cabinet autrichien espère que les questions en suspens finiront par avoir solution acceptable pour toutes les parties intéressées et en tout cas ils attachent grand prix au maintien de l'accord avec Gouvernement du Roi. Grand-due héritier de Russie est attendu demain à Berlin.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2432. Berlino, 9 novembre 1879 (per. il 12).
Questo Ambasciatore di Russia, di ritorno dalle cacce di Letzlingen, alle quali assisteva con l'Imperatore Guglielmo il Granduca Vladimiro di Russia, mi confermò la notizia della visita che ritornando a S. Pietroburgo farebbe a Berlino il Granduca ereditario di Russia. Sua Altezza Imperlale giungerà qui domani.
Nel telegramma di oggi (l) feci menzione di tale arrivo, perché le molte cortesie che in questo momento si scambiano fra le due corti imperiali, prese ntano il carattere di un fatto notevole nella situazione politica attuale. Esse vengono a confermare le previsioni che ebbi già a riferire a V. E. circa il contegno che la Russia, nella impossibilità d~ fare altrimenti, sarebbe stata costretta ad adottare (2). Di fatto, la parola d'ordine della diplomazia russa sembra essere ora quella di affermare che, in realtà non esistette nessun dissapore fra i due Imperi, e che la sola stampa, in seguito al convegno di Vienna. trasse in inganno la pubblica opinione e seminò qualche sospetto. Ma, secondo le stesse previsioni, alle quali accennai, ciò non toglierebbe che fra i due Governi persistessero nel segreto dell'animo quelle cattive disposizioni, le quali produrranno il loro frutto quando le mutate circostanze siano per consentirlo.
In questa situazione di cose sarà di molto momento l'attitudine del Governo francese, e la sua maggiore o minore arrendevolezza ai desiderii dell'una o dell'altra Potenza. Per ora il programma di politica estera della Francia è appunto quale piace al Gabinetto di Berlino, ed il Principe di Bismarck non tralascia di corrispondervi con manifestazioni di cortesia che valgono a sostenerlo contro gli attacchi di cui è fatto segno. Non si nasconde qui che il Signor Waddington ed il Conte di S. Vallier sono persone gratissime, e mi fu detto anzi essere quest'ultimo in procinto di recarsi a Var?.in, dove chiese ed ottenne, cosa rara, di visitare il Cancelliere dell'Impero.
Ed a questo proposito, se si deve prestar fede a quanto mi fu confidenzialmente raccontato, il Conte di St. Vallier, nel dubbio di dovere per quistioni di politica interna dimettersi dal suo posto, avrebbe fatto interpellare in proposito il Principe di Bismarck; e ne avrebbe avuto in risposta che, per il mantenimento delle buone relazioni fra i due Stati, era utilissimo che egli rimanesse a Berlino, come era non meno importante che restasse al potere il Signor di Waddington.
Riferisco come cronista e nel modo più confidenziale queste voci, che in ogni maniera sono un sintomo della situazione attuale. Nel trasmetterle qui unito un paragrafo in cifra...
(-2) Cfr. n. 245.ALLEGATO
ANNESSO CIFRATO
D'après quelques indications qui me sont parvenues je serais porté à croire que du còté de Russie on essaye maintenant de miner la position de Bismarck en le représentant comme trop surexcité par état nerveux et trop impressionnable. On ne réussira guère à ébranler la confiance que l'Empereur Guillaume accorde à Son Chanceller ni à amoindrir la popularité qu'il s'est acquis en Allemagne. Mais à toute bonne fin je crois utile de signaler ces indications à V. E.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 999/425. Londra, 9 novembre 1879 (per. il 13).
Ho poc'anzi informata l'E. V. in via telegrafica (l) della conversazione ch'ebbi iersera con Lord Salisbury circa le nuove attribuzioni che trattasi di conferire ai Signori Baring e de Blignières in Egitto e delle quali era questione nel Suo telegramma del 5 corrente (2).
Risulta dalle dichiarazioni che mi furono fatte dal Marchese di Salisbury che l'Inghilterra e la Francia accettano in sostanza pei loro controllori le attribuzioni stabilite dal decreto del novembre 1876. Tuttavia, il Kedive avendo espresso il desiderio che i medesimi non abbiano un'ingerenza diretta nell'amministrazione dell'Egitto, le due Potenze consentirono a restringere le attribuzioni dei controllori ad un compito di sorveglianza e d'ingerenza consultativa. ma ciò alle condizioni seguenti:
I controllori inglese e francese avranno un diritto assoluto d'investigazione per potersi rendere conto di tutti gli atti dell'amministrazione.
Essi interverranno al Consiglio dei Ministri, ma con voce consultativa soltanto. Avranno il diritto di nominare e di rinviare gl'impiegati che sono sotto i loro immediati ordini. Le altre speciali attribuzioni sono regolate dal decreto suddetto.
Io non tralasciai di far osservare al Marchese di Salisbury che per virtù di tali disposizioni divenivano derisorie l'autorità e l'indipendenza del Governo egiziano; che i consigli de' due controllori. appoggiati dalle due sole Potenze che d'ora innanzi s'ingeriranno nell'amministrazione dell'Egitto, diverranno ordini ai quali il Kedive non potrà sottrarsi; che le altre Potenze essendo escluse dalla partecipazione alla sorveglianza, le attribuzioni accordate ai controllori inglesi e francesi diverranno una sorgente di complicazioni nei rapporti internazionali e probabilmente di nuovi disordini nella amministrazione egiziana ai quali si aveva finora tentato di rimediare con un accordo tra tutte le Potenze.
I due Governi alleati in Egitto, principalmente il francese, sembrano non voler fare grazia neppure alla istituzione dei Tribunali della riforma. Lord Salisbury querelasi ch'essi non siano stati imparziali nella questione de' debiti ipotecari. Egli dice che non sa comprendere l'esistenza di un codice
laddove non esista pure un corpo legislativo il quale possa all'occorrenza modificarlo, mentre nello stato attuale delle cose in Egitto sarebbe necessario il concorso di tutte le Potenze per arrecarvi la più lieve modificazione, qualora le circostanze l'esigessero. A tale proposito non potei a meno di rispondere a Lord Salisbury ch'era già molto l'avere per l'Egitto un codice conforme a quelli delle nazioni più incivilite e tale da poter servire di base alla giurisprudenza seguita dai magistrati; che in Inghilterra, ove non v'è codice, ove esiste un arsenale di leggi sovente contraddittorie, i giudici sono il più delle volte costretti ad attenersi alle regole della semplice equità e che i loro giudicati non erano perciò considerati come meno degni di rispetto; che per conseguenza la buona amministrazione della giustizia dipendeva principalmente dalla scelta dei magistrati e che non si poteva farsi della immutabilità del codice un pretesto per distruggere l'organizzazione attuale dei Tribunali. Il Marchese di Salisbury mi dichiarò poi che a suo parere, siccome la quistione giudiziaria interessava in fatto tutte le Potenze, non si poteva toccarla senza il loro concorso.
Gli feci in replica l'osservazione che la questione amministrativa non le interessava meno, l'Italia in ispecie, la quale aveva in Egitto interessi, per dir cosi, personali. Ma giova non farsi illusioni: l'Inghilterra e la Francia si sono reciprocamente impegnate, ed è ferma in esse la risoluzione di escludere dall'amministrazione dell'Egitto l'ingerenza di qualsiasi altro Governo.
V'ha però luogo di prevedere fino da ora gravi divergenze tra i due protettori del Vice-Reame. Lord Salisbury mi diceva che l'interesse supremo dell'Inghilterra era quello d'assicurare le sue comunicazioni colle Indie e che pel Governo britannico erano molto secondarj gl'interessi de' possessori di titoli egiziani. Non è tale il caso per la Francia. Da questa differenza d'interessi, e dalla rivalità tra l'Inghilterra e la Francia sorgeranno prima o poi tra esse, postesi da sole l'una rimpetto all'altra, disaccordi che forse vendicheranno le altre Potenze dell'esclusione onde vollero colpirle.
Il Marchese di Salisbury mi confermò infine la nuova, a V. E. certamente già nota, che i diritti dei creditori ipotecarj saranno guarentiti.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1002/427. Londra, 9 novembre 1879 (per. il 13).
Nella conversazione ch'ebbi jeri col Marchese di Salisbury, e di cui riferii alla E. V. la parte relativa agli affari d'Egitto col precedente mio rapporto di questa Serie (1), S. S. mi diede la conferma delle informazioni che io le aveva trasmesse col telegrafo fino dallo scorso giovedì, nel mio telegramma
n. 352 (2).
L'atteggiamento dell'Inghilterra verso la Turchia fu esagerato. Finora la flotta inglese non ricevette l'ordine di partenza e il suo comandante, l'aromi
raglio Hornby, è sempre a Malta. Tuttavia Lord Salisbury non dissimula la opinione che l'Impero turco, per la debolezza del Sultano, minaccia rovina da ogni parte e che sarà difficile di salvarlo, se una mano estremamente rigorosa non piglia le redini per guidarne il governo.
Quest'opinione, espressa in modo così esplicito dal Capo del Foreign Office, mi sembra invero di pessimo augurio, se non per la Porta. almeno pel Sultano attuale.
Lord Salisbury mi parlò pure della questione greco-turca e mi espresse il suo rammarico che il nostro Gabinetto abbia abbandonata la sua primitiva idea di dare alla Grecia con un'estensione in Tessaglia un compenso per ciò che non sarebbe stato possibile di accordarle in Epiro. Gli risposi che un tale progetto non essendosi potuto tradurre in atto malgrado l'approvazione da lui datagli, era naturale che il Gabinetto italiano proponesse un'altra soluzione nel desiderio di venirne ad un risultato pratico e ad un assestamento definitivo della questione.
Chiesi poi a Lord Salisbury se egli consentiva alla cessione di Janina alla Grecia. S. S. mi rispose che non vi si opporrebbe qualora la Turchia vi consentisse, e che d'altronde nella questione turco-greca voleva tenersi in seconda linea.
Il nobile Lord teme un'insurrezione degli Albanesi. Gli dissi che il migliore mezzo d'evitare una tale eventualità era quello di dare alle popolazioni dell'Albania un regime autonomo che possa soddisfarle e stringerle più cordialmente al Sultano, evitando così complicazioni future. Lord Salisbury mi parve dividere questo parere.
Domandai nella stessa occasione al principale Segretario di Stato della Regina per gli affari esteri se fosse stata presa alcuna decisione circa il riconoscimento della Rumania in seguito al voto del Parlamento rumeno, relativo agl'Israeliti. Egli convenne che sarebbe forse tempo d'entrare in regolari rapporti col Principato, ma aggiunse che non poteva decidere nulla prima di conoscere la determinazione del Principe di Bismarck ch'crasi riservata «l'egemonia » in questo affare. È questa l'espressione di cui si servì.
(l) Cfr. n. 369.
(2) Cfr. n. 358.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI
T. 703. Roma, 10 novembre 1879, ore 15,05.
Turkhan bey m'a fait au sujet du conflit avec le Monténégro la communication que vous m'aviez annoncée par votre télégramme d'avant hier 0). J'avais depuis hier matin télégraphié à Durando (2) renouvelant nos conseils de calme et de patience. Voici la réponse qui m'arrive à l'instant méme de Cettinje. « J'ai lu télégramme de V. E. en date d'aujourd'hui à Son Altesse qui
m'a dit "Nouvelle de l'attaque de Goussinje est inexacte, mes commandants n'ont pas ordre avancer. Mon agent à Constantinople m'a télégraphié hier meme nouvelle. Si elle était vraie, on me l'aurait télégraphié du camp de mes troupes, d'où encore aujourd'hui j'ai reçu seulement les nouvelles de service. Cependant les dépenses du camp étant désastreuses pour la Principauté, je vais télégraphier à mon agent diplomatique à Constantinople, que dans quinze jours je vais envoyer mon cousin Petrowitch attendre à la frontière Mouchtar pacha, qui d'après l'assurance donnée par la Sublime Porte à mon agent avait déjà reçu ordre de s'y rendre, Petrowitch devra s'entendre avec le pacha pour combiner le .iour de l'occupation" » (1).
C'est donc maintenant à la Sublime Porte de donner ordres précis et énergiques pour que la remise de Goussinje ait lieu d'une manière paisible et régulière.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL DIRETTORE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI, MALVANO
T. Firenze, 10 novembre 1879, ore 6,20 (per. ore 8,40).
Incontro presso B. difficoltà insormontabile a piegarlo alle vedute del presidente, affine di non rompere totalmente le trattative ho fissato un'ultima seduta per domani. Vorrei sottoporre a B. proposta seguente: Per la seconda lettera che gli scriverebbe presidente del consiglio dei ministri promette come capo del Governo, di far in modo che il sovventore dei fondi non abbia in alcun caso, a sostenere perdita; qualora il presidente del consiglio non consenta a questa formola, negoziati potranno essere tenuti come esauriti.
La prego rispondermi e in qualsiasi guisa partirò domani sera.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 548. Parigi, 10 novembre 1879 (per. il 13).
Ho l'onore di segnar ricevuta dell'ossequiato dispaccio Ministeriale (n. 591 del 6 novembre) (2) destinato a dettare le considerazioni che, presentandosi il caso, dovrò sviluppare col Signor Waddington sulle cose d'Egitto in generale e specialmente sulla situazione che creerebbe l'insistenza della Francia e del-l'Inghilterra per ottenere dal Khedive un nuovo decreto che regoli le attribuzioni dei due controllori nel senso esposto dal R. Agente al Cairo.
La lettura delle osservazioni, che fa l'E. V. in questa sua comunicazione m'induce a trasmetterle un articolo estratto dalla République Française d'oggi.
Non solo tutta la stampa ufficiosa predica la politica anglo-francese la più esclusiva in Egitto e si mostra ostile al principio dell'« internazionalismo », ma ancora il giornale ispirato dal Signor Gambetta fa brillare ai nostri occhi la minaccia di vedere applicato il diritto di denunzia che hanno l'Inghilterra e la Francia contro il regime iniziato dalla riforma giudiziaria!
L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 434. Pietroburgo, 10 novembre 1879 (per. il 16).
Le notizie da Costantinopoli e l'atteggiamento dell'Inghilterra verso la Sublime Porta, hanno prodotto una viva emozione in Russia, ed in questi giorni ebbero corso le notizie più allarmanti circa lo stato delle relazioni della Russia colla Germania e le probabilità dell'arrivo della flotta inglese nel Bosforo.
A calmare queste apprensioni, esagerate a bello studio dalle speculazioni della Borsa, la Cancelleria Imperiale ha fatto pubblicare dall'Agenzia Russa l'articolo che qui unito mi pregio di trasmettere all'E. V. (1).
In esso viene affermato che la minaccia dell'invio della flotta Britannica
non sarà seguita, e si insiste sul fatto che l'accordo Austro-Tedesco non è
diretto contro la Russia. Viene infine smentita la voce di un concentramento
di truppe Russe alla frontiera tedesca.
I Gabinetti di Vienna e di Berlino hanno in questi ultimi giorni fatto
pervenire a Livadia comunicazioni dirette a rassicurare la Russia contro il
timore di nuove difficoltà in Oriente, che il Gabinetto di Pletroburgo cerca
di evitare, ben temendo che in questo momento esse sarebbero per risolversi
in un modo contrario alle sue aspirazioni.
L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 435. Pietroburgo, 10 novembre 1879 (per. il 16).
Ho l'onore di trasmettere qui unito, a V. E., la copia di una nota (l) diret
tami in data di ieri da S. E. il barone Jomini, relativa al modo di ratificare gli
atti delle commissioni, istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della
Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale.
Il governo imperiale allo scopo di dare una sanzione internazionale alle
decisioni delle commissioni predette, propone che la conferenza degli amba
sciatori a Costantinopoli sia incaricata di ratificare colla Porta gli atti delle commissioni in discorso che acquisterebbero così un carattere definitivo.
S. E. il barone Jomini mi prega di sottoporre questa proposta al R. governo, e di fargli conoscere la sua opinione in proposito.
Sarò grato a V. E. di volermi mettere in grado di comunicare al governo russo la risposta del R. Governo (1).
(l) Non si pubblica.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1158. Vienna, 10 novembre 1879 (per. il 13).
I rappresentanti di Sua Maestà a Costantinopoli ed a Londra avranno indubbiamente precisato all'E. V. la natura dei passi fatti dal Governo Inglese presso la Sublime Porta, di cui l'opinione pubblica ebbe assai a commuoversi in vario senso in questi ultimi giorni. A me quindi non spetta che di porgere informazioni intorno a quanto mi risulta della attitudine osservata dal Gabinetto di Vienna a fronte di un fatto, che sebbene sia stato indubbiamente alquanto esagerato da un primo telegramma lanciato dall'Agenzia Havas, non manca però di esattezza nelle sue linee generali e non è certamente privo di gravità, segnando, a mio avviso, il principio di una nuova fase in cui è entrata la questione d'Oriente, in conseguenza, ben si può dire, dei nuovi accordi stlpulatisi a Vienna fra la Germania e l'Austria-Ungheria.
Siccome già ebbi a far cenno all'E. V. in occasione del discorso di Lord Salisbury a Manchester, ho ogni fondamento di ritenere che l'attitudine del Gabinetto del Conte di Beaconsfield, intesa ad accentuare, per scopi elettorali, nel modo il più esplicito le conseguenze ostili alla Russia degli accordi di Vienna, al di cui riparo l'Inghilterra si porrebbe per raggiungere i suoi varii fini in Oriente, fece qui assai poco buona impressione. Premevami ciò nondimeno d'i conoscere se i recenti passi fatti dall'Ambasciatore Britannico a Costantinopoli fossero o no stati fatti d'accordo coll'Austria, ed in caso affermativo, in quale misura.
Toccai questa questione in una conversazione col Barone Haymerle, colla maggior riserva ma in modo però da averne una risposta atta a chiarire, per quanto possibile, le mie idee al riguardo. S. E. dissemi, il Gabinetto di Vienna essere d'accordo con quello di Londra sulla necessità della pronta e sicura effettuazione delle riforme che la Porta si è impegnata d'introdurre nei suoi Stati, ed insistette anzi su questo concorde modo di vedere. Ma avendogli poi io chiesto se quella comunanza di vedute aveva avuto per conseguenza di far appoggiare a Costantinopoli dall'Ambasciatore Imperiale i passi fatti dal Signor Layard, S. E. risposemi, senza esitare, che ciò non era avvenuto.
Tosto dopo Egli aggiungevami che del testo quel giorno stesso Musurus Pacha doveva avere un colloquio a Londra col Marchese di Salisbury, che aveva ogni ragione di credere avrebbe appianato le difficoltà insorte fra i due Governi. Così infatti succedeva, da quanto si seppe poi, e l'insorto incidente è scomparso pel momento dall'orizzonte. La quasi certezza colla quale il Barone d'Haymerle ebbe a darmi in quel giorno quell'assicuranza, mi fa ritenere assai probabile la voce qui corsa nei circoli diplomatici, che il Gabinetto di Vienna non abbia mancato di esercitare a Londra un'azione moderatrice. Credo poi non inutile di segnalare all'attenzione dell'E. V. il qui unito articolo del Fremdenblatt di ieri (riportato tradotto nella Correspondance Générale Autrichienne) (l), in cui è assai bene adombrata la natura dell'accordo Austro-Germanico a fronte delle attuali circostanze e che ho ogni ragione di credere sia, se non addirittura un comunicato del Ministero Imperiale degli Affari Esteri, per lo meno un articolo scritto sotto la sua ispirazione.
(l) Questo rapporto venne comunicato il 21 novembre a Berlino, Londra, Parigi e Vienna con la seguente istruzione: <<Prego la S. V. Illustissima di volermi far conoscere quale accoglienza abbia trovato presso codesto governo la proposta del Gabinetto di Pietroburgo ». Per le risposte cfr. nn. 413, 415, 419.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1473. Costantinopoli, 11 novembre 1879, ore 11,40 (per. ore 12).
Reçu télégramme de V. E. d'hier (2). C'était une nouvelle erronée que les monténégrins eussent attaqué Goussinje, mais la Porte persiste à dire qu'ils sont entrés dans ce territoire, brUlé un fortin ed occupé un village près de la frontière. Le ministre du Monténégro àe son còté dément ces nouvelles.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, E A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 705. Roma, 11 novembre 1879, ore 18.
L'ambassadeur d'Angleterre m'a communiqué que deux amendements à l'art. 3 du décret concernant l'emprunt Rothschild ont été proposés par les agents d'Allemagne et d'Autriche au Caire et qu'ils sont acceptés par lord Salisbury.
Après le mot entièrement on ajouterait les mots: et exclusivement. Les mots: dette non consolidée, seraient de nouveau remplacés par les mots: dette flottante. Naturellement nous adhérons sans difficulté a ces deux variantes
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 550. Parigi, 12 novembre 1879 (per. il 15).
Il Principe Hohenlohe, giusta quanto mi ha asserito il Generale Cialdini, non negava pochi giorni or sono, di essere uno dei candidati proposti per succedere al Signor de Biilow a Berlino.
Secondo me, non solo l'alta posizione, che sta occupando qui il Principe, quale Ambasciatore di Germania, ma anche quella, che forse occuperà fra non molto a Berlino, danno somma importanza al linguaggio, ch'egli (di solito oltremodo riservato) ha tenuto col Generale e che avevo l'onore di riferire nel mio telegramma del 5 novembre (1). Mi pregio di qui ripeterlo testualmente: «Le Général Cialdini m'a r~conté ce qui suit, et il me semble important d'en informer V. E. L'Ambassadeur d'Allemagne ordinairement très réservé, étant venu hier lui faire visite, lui a demandé quelles étaient selon lui les vues politiques de M. Gambetta. Le Prince Hohenlohe aurait appuyé sur ce que le Princc de Bismarck s'obstine a étre inquiet « nerveux » au sujet de la France, en ajoutant que si cette République devient celle de 1793 elle sera intolérable pour les voisins et que si elle s'installe progressivement, avec un calme rélatif, elle présentera encore des dangers analogues ».
Il Generale Cialdini mi spiegò che il principe Hohenlohe nel pronunciare queste parole sembrava aver per iscopo di dimostrare che, malgrado gli sforzi che egli faceva per rassicurare il Signor di Bismarck sulle eventuali velleità politiche del Signor Gambetta, il Cancelliere Germanico si ostinava a credere il contrario. Seppi più tardi che alle summentovate parole il Principe Hohenlohe aveva aggiunto: « Au fond nous aurions peut-étre agi plus sagement en faisant la paix après Sédan. Nous n'aurions pas évité peut-étre la République en France, mais au moins, nous aurions une République, qui nous serait d'origine moins h ostile >>.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA
T. 712. Roma, 13 novembre 1879, ore 23,30.
L'affaire d'Assab vient d'étre révelée par l'indiscrétion d'un journal, sous un jour qui n'est pas le vrai et qui peut donner lieu à de faux commentaires. Dans le cas où des interrogations vous seraient adressées, V. E. n'a qu'à rétablir les faits dans leur réalité. La «Varese» ayant à sa disposition un petit tender l'« Ischia>>, est sur le point d'entreprendre une campagne hydrographique dans la mer Rouge.
28S
Sur la demande de la société géographique, le commandant d'Amezaga a reçu instruction de preter, le cas échéant aide et protection aux voyageurs italiens Martini et autres qui se dirigent de la cote vers l'intérieur. Il est possible que la compagnie Rubattino songe à mettre prochainement à exécution son ancien projet de fonder à Assab, où elle a acheté des terrains depuis huit ans, un entrepòt pour ses services maritimes, et qu'elle trouve son avantage à le faire dans le moment où la «Varese>> fera sa campagne dans la mer Rouge. Mais il n'y a rien dans tout cela qui puisse se confondre avec des plans d'occupation militaire. V. E. connait d'ailleurs tous les détails de cette affaire et elle sait dans quelles limites nous sommes bien décidés à restreindre notre action.
(l) T. 1446.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (l)
T. 713. Roma, 13 novembre 1879, ore 23,55.
Malgré le bruit que nos journaux continuent de faire à propos d'Assab,
V. E. est parfaitement en mesure, connaissant les détails de cette affaire, de fournir des explications satisfaisantes dans le cas où vous seriez interrogé. Votre langage cependant tout en étant des plus rassurants ne devrait pas étre de nature à préjuger notre future liberté d'action. En attendant nous aimerions connaitre quelle impression cette nouvelle a pu produire en Angleterre (2ì. Sur les vives instances du capitaine Amezaga on a consenti à mettre à sa disposition un autre petit navire, le Garigliano, également indispensable pour le succès de la campagne hidrographique qu'on lui a confiée. Le Garigliano ne partira cependant que d'ici à quelques jours. La Varese part demain de Naples prenant à Messine à sa remorque l'Ischia.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
D. 848. Roma, 13 novembre 1879.
L'Incaricato d'Affari d'Austria Ungheria mi lesse, !asciandomene indi copia, il documento di cui V. E., con rapporto del 9 di questo mese, n. 1157 (3), riferisce aver già avuto conoscenza dal Barone di Haymerle. Qui ne acchiudo ad ogni buon fine un esemplare.
Nel dispaccio comunicatomi dal Principe di Wrede, il Ministro austro-ungarico degli affari esteri riassume l'intero negoziato che ebbe luogo testé a
(-2) Cfr. n. 388.Vienna coi Signori Baring e Blignières, rispetto agli affari dell'Egitto. Il pensiero del Gabinetto di Vienna si concreterebbe sostanzialmente in questi due punti l o o si vorrebbe concentrare l'influenza principale da esercitarsi in Egitto nella istituzione del controllo, e in questo caso l'Italia, la Germania e l'Austria-Ungheria dovrebbero parteciparvi mediante un controllore che sarebbe scelto per turno dai tre Govèrni e che sederebbe accanto al controllore francese e al controllore inglese; 2° oppure si persiste volere che due soli sieno i controllori, uno francese e l'altro inglese, e in questo caso sarebbe grandemente desiderabile che le attribuzioni della Commissione internazionale da crearsi in Egitto non soggiacciano a restrizione alcuna.
Sopra questa base si continuerebbe ora il negoziato, avendo i signori Blignières e Baring promesso di riferirne ai rispettivi loro Governi. Intanto però il Gabinetto di Vienna ha voluto informarci dei negoziati che ebbero luogo e spera che anche nell'attuale fase della questione non gli verrà meno il concorso del Governo italiano.
Quali sieno i nostri concetti direttivi nella presente materia già Le feci noto col dispiaccio del 4 di questo mese (1). Noi persistiamo tuttora in quei concetti stessi e ci compiaciamo nello scorgere come sostanzialmente non se ne discostino le conclusioni preliminari a cui sarebbe ora venuto il Gabinetto di Vienna. Però, mentre noi assai volentieri ·confermiamo anche ora il nostro proposito di prestare al Gabinetto di Vienna il nostro concorso morale per una azione intesa ad impedire che si faccia esclusiva, in Egitto, l'influenza della Francia e dell'Inghilterra, noi stimiamo che il Gabinetto di Vienna comprenderà, dal canto suo che, rispetto al modo più conveniente in cui quei concetti abbiano ad attuarsi, ci riesce indispensabile un più maturo studio di così delicato e complesso argomento.
In questi termini l'E. V. può ora esprimersi col Barone Haymerle rinnovandogli l'assicurazione dell'importanza che noi annettiamo di mantenerci, a questo riguardo, in un cordiale scambio di idee con codesto Governo.
(l) Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., p. 50.
(3) -Non pubblicato.IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. R. 12. Atene, 13 novembre 1879 (per. il 18).
In una lunga conversazione avuta ieri col signor Delyanni, il mio interlocutore mostravasi più sfiducioso del solito circa l'assetto dell'odierno conflitto turco-ellenico. Non è a dire ch'egli disperi di vederlo definito col concorso delle grandi potenze, ma con proporzioni tali da rendere illusorio l'ingrandimento pel quale si lavora da lunga pezza.
Era evidente che il signor Delyanni trovavasi sotto l'impressione d'alcuna notizia scoraggiante, e ad appurarla furono rivolti i miei sforzi i quali otten
21 -D'lr11mrnfi riiplomatici -Serie II -Vol. XII
nero lo scopo desiderato allorché udii che i miei colleghi d'Austria e d'Inghilterra aveano poco prima discorso secolui della possibilità di vedere adottato un tracciato che, con leggiera curva, correrebbe tra i golfi di Arta e Volo, rinchiudendo quelle due città. Non saprei dare, è vero, a siffatta coincidenza il carattere di una entratura collettiva delle due potenze, né il signor Delyanni la ravvisa tale, ma il fatto sembrami degno di considerazione e corrispondere affatto alla politica orientale di quelle due nazioni.
II governo inglese non aver mai smentito il suo poco favore alla causa ellenica, dicevami il signor ministro, ma per quanti dubbi si potessero avere sull'atteggiamento dell'Austria-Ungheria nella questione della rettificazione della frontiera greco-turca, non avrebbe egli mai creduto che potesse quella ammettere l'eventualità d'un tracciato quale indicato dal conte Dubsky. A questo proposito raccontavami il signor Delyanni che mentre discutevasi a Berlino il più
o meno da ottenere al regno ellenico, il signor barone di Haymerle ebbe a sollevare molti dubbi sulla nazionalità degli abitanti di Janina, dubbi ch'egli cercò in certo modo di distruggere, mediante la pubblicazione d'uno studio etnografico su quella città.
Ma le preoccupazioni maggiori di questo governo trovano fondamento nelle
mene di agenti austriaci, i quali percorrono l'Albania distribuendo e promet
tendo somme rilevanti ai capi di qualsiasi credenza, e sembra doversi all'opera
loro la tranquillità serbata dalle varie tribù albanesi in occasione della recente
entrata delle forze imperiali e reali nel sangiaccato di Novi-Bazar e dell'occupazio
ne pei Montenegrini del territorio di Gussinje. Il console di Grecia a Scutari
riferisce inoltre avergli il suo collega d'Austria-Ungheria detto confidenzialmente
non essere mai stato il suo governo intimidito dalla celebre lega albanese, di cui
non ignorava l'insussistenza; ma aver fatto mostra di prenderla al serio per im
pol1re rispetto alla Sublime Porta.
A dire pure del signor Delyanni, Muktar pascià a Monastir lavorerebbe con
somma sapienza ad accattivarsi le simpatie dei musulmani e dei cristiani, la
sciando intravedere la possibilità dell'autonomia albanese, e forse nel proprio
interesse.
Tutte le indicazioni che precedono sono al certo tali da aumentare le dif
fidenze ed i timori del gabinetto ellenico, e confermare le nostre apprensioni
sulle viste ambiziose della monarchia austro-ungarica, e le notizie che vennero
testé riferite all'E. V. nel documento stampato n. 3482 (LX) (1).
Il signor Delyanni mi parlò da ultimo della influenza che acquista ogni dì
più il consolato imperiale e reale a Salonicco e non esita a credere che la
squadra attualmente all'ancoraggio del Pireo si rechi fra breve in quella rada.
Stimo utile soggiungere che il linguaggio tenuto dal rappresentante dell'Imperatore Francesco Giuseppe al signor ministro degli esteri corrisponde esattamente ai termini adoperati meco nelle varie discussioni che avemmo fin oggi sul noto argomento; si affatica esso con ogni arte di persuaderei della opportunità del tracciato Arta-Volo per non irritare la Sublime Porta, la quale cede, del resto, ad un voto e non ad un impegno contratto.
(l) Cfr. n. 351.
(l) Si tratta di un rapporto da Scutarl del 23 settembre, non pubblicato.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL PREFETTO DI GENOVA, CASALIS (l)
T. Roma, 14 novembre 1879, ore 22,30.
La falsa notizia data da un giornale di Roma che il governo abbia comprato dal Signor Rubattino la baja di Assab e voglia occuparla con una spedizione affidata al Comandante Amezaga forniva argomento ad ingiusti apprezzamenti.
La prego di sentire se, a troncare ogni erroneo commento, il signor Rubattino sia disposto a inserire in qualche giornale una sua lettera di cui questo dovrebbe essere il sunto: «Il signor Rubattino in una lettera diretta al giornale... smentisce che egli abbia ceduto o pensi a cedere al governo i terreni che la sua Compagnia ha regolarmente acquistato, fin dal 1870, nella baja di Assab per fondarvi un deposito in correlazione coi suoi servizi marittimi.
Il signor Rubattino dichiara che la sua compagnia persiste nel pensiero di dar seguito a quel progetto in tempo opportuno e confida che in tal caso non gli verrà meno la protezione che il Governo è tenuto a prestare a tutti i cittadini che esercitino commercio e industria all'estero. Egli conchiude esprimendo il suo rammarico per la leggerezza con cui sono accolte notizie le quali, mentre possono creare imbarazzi al governo, sono certo di tal natura da nuocere non solo agli interessi di una Compagnia che si crede non immeritevole del pubblico favore, ma altresì a quelli del commercio italiano in generale». Se il comm. Rubattino, cui ella vorìà parlare in mio nome, si induce a fare questa pubblicazione, La prego di fare in guisa che l'agenzia Stefani ne riceva da Genova il sunto qui sopra riprodotto (2).
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1661. Costantinopoli, 14 novembre 1879 (per. il 20).
Ieri le agenzie telegrafiche pubblicarono la notizia che l'ammiraglio Hornby avrebbe ricevuto l'ordine di tenere la flotta pronta a partire fra quattro giorni. Ignoro se questa notizia abbia alcun fondamento, e vi presto assai poca fede; però sta di fatto ch'essa produsse una profonda sensazione in questi circoli politici e finanziari.
L'ambasciatore d'Inghilterra lascia ora intendere che una delle ragioni che motivarono il nuovo atteggiamento, assunto dal suo governo verso quello del Sultano, sarebbe il sospetto che si tratti segretamente di qualche accordo tra la Turchia e la Russia pel quale questa verrebbe ad ottenere dei vantaggi speciali in Armenia. Questa versione è di data recentissima, né è a mia conoscenza che
di simili accordi siasi trattato finora. Ma non sarebbe impossibile che minacce dell'Inghilterra ispirassero al Sultano l'idea d'appoggiarsi ad altra parte.
M'è riferito da buona fonte che l'ambasciatore germanico in questa residenza ha ricevuto per istruzione di consigliare alla Sublime Porta di fare all'Inghilterra le concessioni necessarie per comporre le presenti divergenze. E S. E. eseguiva gli ordini ricevuti.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL CONSOLE A SALONICCO, LAMBERTENGHI
D. Roma, 15 novembre 1879.
Mi pregio di segnar ricevuta alla S. V. dei suoi precedenti rapporti sino al
n. 16/36 di questa serie, in data del 5 corrente; e La ringrazio delle notizie iv i contenute, specialmente di quelle pervenutemi col rapporto politico n. 16/36, relativo alle cose d'Albania (1).
Riferendomi all'ultima parte del predetto rapporto, ove Ella mi partecipa ciò che Le ebbe a dire codesto Console Generale d'Austria Ungheria a proposito del preteso Comitato italiano di Scutari, io debbo informarla che il R. Governo ignora completamente l'esistenza di un Comitato italiano in Scutari, e tanto meno è consapevole dello scopo a cui esso mira.
Epperò non ha fondamento veruno la voce che il Governo del Re abbia fatto promessa di danaro e di appoggio al sedicente Comitato in pro della causa albanese. Noi siamo invece disposti a ritenere tal voce, come lo stesso Signor Montlony ben s'appone, quale mezzo adoperato ad arte per seminare la diffidenza fra i membri di codesto corpo consolare.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1161. Vienna, 15 novembre 1879 (per. il 18).
Il 13 corrente giungevano a Vienna, provenienti da Gmunden, dove trovasi attualmente la Duchessa di Cumberland, le loro Maestà il Re e la Regina di Danimarca, il Gran Duca ereditario di Russia colla Gran Duchessa sua consorte,
S. A. R. il Duca di Cumberland e S. A. R il Principe Federico Guglielmo di AssiaCasse!, fratello della Regina di Danimarca, già erede presuntivo dell'Elettore d'Assia. Sua Maestà l'Imperatore recavasi alla stazione ad incontrare quegli Augusti Personaggi ed accompagnava le Maestà Danesi ed i Gran Principi di Russia al Palazzo Imperiale, dove i loro alloggi erano preparati.
L'accoglienza alla stazione fu regolata secondo le etichette in vigore. S. M. l'Imperatore strinse la mano al Re, che non aveva più veduto dal 1854 in poi, ed abbracciò e baciò tre volte il Gran Duca ereditario di Russia. Sua Maestà l'Imperatrice attendeva a Palazzo i suoi ospiti. Durante il soggiorno di quegl'Alti
Personaggi non vi furono speciali feste a Corte, all'eccezione di grandi pranzi. Ad uno di essi, detto di famiglia, intervenne pure Sua Maestà il Re delle Due Sicilie, titolo che la Wiener Zeitung dà a S. M. il Re Francesco II.
L'Imperatore vestiva alla stazione l'uniforme Russa: il Gran Duca ereditario non indossava quella Austriaca, non essendogli giunta in tempo da Pietroburgo, locché è prova che la sua visita alla Corte Austriaca non fu decisa che in questi ultimissimi giorni. S. A. I. lascia Vienna oggi diretto a Berlino: i Reali di Danimarca faranno ritorno domattina a Gmunden.
Come già ebai a riferire telegraficamente, la venuta a Vienna del Gran Principe Ereditario di Russia non sarebbe stata concertata in via diplomatica, ma bensì, come anche mi veniva detto alla Cancelleria di Stato, colla intromissione di un membro della Casa Imperiale d'Austria.
Non sono ancora trascorsi due mesi dacché giunse in Vienna da quella stessa ferrovia S. A. il Principe di Bismarck. Lo scopo della sua visita, che tanto rumore menò in tutta Europa, era di stringere e pubblicamente affermare stretti legami d'amicizia e di solidarietà nella politica estera fra l'Austria e la Germania, non si volle poi celare, anzi fu posto ben in chiaro, che essenzialmente la punta di quegli accordi era diretta contro la Russia.
L'arrivo a Vienna dopo sì breve tempo di Augusti ospiti, la cui presenza nella Burg Imperiale è sì poco in armonia con quel precedente recente fatto, e in verità ben di natura ad impressionare l'opinione pubblica ed a dar luogo a molti commenti. I giornali uflìciosi, come bene ebbe a rilevarlo la Neue Freie Presse, accentuano che la visita del Gran Principe ererlitario di Russia se non ha uno scopo politico ha però un significato politico: e que;:;to lo si chiarisce mostrando il desiderio della Russia di riavvicinarsi all'Austria ed alla Germania, piegandosi cioè ad accettare ciò che non potrebbe impedire.
La mia impressione personale è, in questo momento, abbastanza concorde con questo apprezzamento. Evidentemente però mi astengo per ora dal portare un preciso giudizio su di un fatto che essendo il portato di fattori estranei all'azione dei Gabinetti, potrebbe pure avere conseguenze, non prevedibili da chi giudica lo svolgersi degli avvenimenti in base alla direzione politica a cui s'informa l'azione dei Governi (1).
(l) Non pubblicato.
L'AMBASCIATOR-E A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1502/360. Londra, 17 novembre 1879, ore 15,50 (per. ore 18,15).
J'ai reçu ce matin du Ministère l'article de la Nazione relatif à Assab. Il est écrit dans un sens bienveillant mais il contient quelques inexactitudes à mon ègard. Le Times de ce matin contient sur le meme sujet un long télé
La visita del Gran Duca a Vienna e a Berlino in queste condizioni, dimostra che le relazioni personali fra i tre Imperatori continuano ad essere cordiali, come nel passato, fatto degno di nota in vista dell'influenza personale dei Sovrani nella direzione delle relazioni estere dei rispettivi Stati >>.
gramme également bienveillant, mesuré et judicieux. Jusqu'à présent je n'ai pas vu qu'on se préoccupe beaucoup ici de cette affaire. Je n'en parlerai pas au marquis de Salisbury, à moins qu'il ne m'en dise quelque chose ou que j'y sois invité par V.E.
(l) Nigra comunicò con r. 442 del 21 novembre: «Fu per ordine dell'Imperatore che il Gran Duca Ereditario si fermò a Vienna ed a Berlino. Lo Czar volle con questa visita dimostrare che le relazioni d'intimità fra le tre Corti del Nord. perdurano malgrado le divergenze insorte fra le Cancellerie in questi ultimi tempi.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI
T. 720. Roma, 17 novembre 1879, ore 23,45.
Vous recevrez incessamment des détails par la poste. Malheureusement la question de la reconnaissance de la Roumanie se trouve toujours au meme point. Je vais tenter auprès de S. E. le président du conseil une nouvelle démarche dans le but de bien pénètrer le fond de ses pensées, et je m'engage à vous faire connaitre sous peu de jours, la réponse qu'il me donnera.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1504. Costantinopoli, 18 novembre 1879, ore 11 (per. ore 12,55).
La Porte vient de recevoir nouvelle de l'arrivée de l'escadre autrichienne à Salonique. Le Sultan en à été très ému et a fait télégraphié à son ambassadeur a Vienne d'insister auprès du Cabinet autrichien pour le rappel de l'escadre.
IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1508. Belgrado, 18 novembre 1879, ore 22,50 (per. ore 1 del 19).
Merci du télégramme d'hier (1). Pansa, selon vos ordres, s'est mis à ma disposition. J'ai appris que le baron de Haymerle est d'avis que l'on doit se contenter de ce que l'on a obtenu en Roumanie et qu'il se préoccupe désormais seulement des israélites sujets autrichiens. Il en sera probablement de meme des autres Cabinets. Dès que les Chambres roumaines auront voté le rachat des chemins de fer, il m'est d'avis que les intérèts réels de l'Italie finiront par souffrir d'une attitude qui livre la Principauté à d'autres infiuences et peut-ètre meme à de futures convoitises. Un jour peut venir où il sera malaisé de faire
valoir nos intérets politiques au sujet d'un pays où nous avons pu tout subordonner à la solution d'une question intérieure d'ordre mora! et social; mais mes télégrammes du 19 octobre et du 6 novembre (l) ainsi que ma lettre particulière à V. E. n'ayant pas eu de réponse, je dois penser que mon point de vue au sujet de la politique italienne dans ce pays n'est pas partagé par elle. Je n'ai pas encore reçu Ies documents dont V.E. m'a annoncé l'envoi par poste le 5 de ce mois. Il est possible que les détails qui me sont également annoncés ne m'arrivent pas plus vite. Si j'ai hésité jusqu'à ce jour à vous demander un congé, c'est que je me rends compte de l'impression pénible que mon retour en Italle produira en Roumanie, mais ma présence à Belgrade, abstraction faite de mes convenances et intérets personnels, n'est guère explicable pendant l'absence de deux mois de tout le Giluvernement. Je la prie donc, si elle ne prend pas une décision, d'autoriser mon départ en congé pour le 1.er décembre.
(l) Cfr. n. 389.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. R. 1664. Costantinopoli, 18 novembre 1879 (per. il 25).
Questi ambasciatori delle grandi potenze ebbero succ,essivamente in questi giorni delle importanti conferenze colla Maestà del Sultano.
Il colloquio dell'ambasciatore d'Inghilterra con Sua Maestà fu assai pieno di amarezza. Sua Maestà si lamentò che il governo britannico le suscitasse nuove difficoltà in un momento in cui l'impero era travagliato da sì gravi sciagure; insistette perché S. E. provocasse dal suo governo una dichiarazione categorica che non si parlerebbe più della flotta. Sir H. Layard rispose non poter assumere tale impegno sino a che la Sublime Porta non avesse dimostrato coi fatti e non con parole la sua decisa volontà di attuare le riforme e di mantenere gli impegni assunti, le fatte promesse. Sua Maestà rimproverò indi all'ambasciatore d'aver dapprima fatto opposizione a Mahmoud Neddin pascià che essa stimava come uno dei suoi più fedeli sudditi, e di cercare di guadagnarlo agli interessi inglesi ora che faceva parte del ministero. Cui S. E. replicava i precedenti di Mahmoud pascià non essere tali da ispirare confidenz!J, al governo della Regina; però aver egli trattato Sua Altezza le due sole volte che l'aveva visto, colla cortesia si doveva, in seguito al desiderio che egli esprimeva la stessa Sua Maestà. D'un altro soggetto assai delicato si toccava in quell'udienza. Alcuni giorni sono un eunuco fuggiva dal palazzo imperiale e si rifugiava all'ambasciata d'Inghilterra. I discorsi dell'eunuco essendo piuttosto strani, sir H. Layard lo faceva interrogare dal suo medico il quale asseriva aver esso perduta la ragione. Il Sultano, saputa la cosa, mandava uno specialista a visitarlo, e, dagli interrogatorii da esso raccolti, traeva l'impressione il fuggitivo essere compromesso in una cospirazione contro la sua persona. Né ho d'uopo d'aggiungere parole per rilevare quanto questo
soggetto fosse dispiacente per l'ambasciatore. Sua Maestà congedava sir Henry Layard in termini di grande freddezza.
L'udienza avuta dall'ambasciatore di Francia fu assai lunga ed amichevole. Il signor Fournier consigliò a Sua Maestà di fare al governo britannico le concessioni necessarie per evitare delle complicazioni che potrebbero riuscire oltremodo funeste all'impero; non indugiasse ad accordare le promesse riforme, ed evitasse di chiamare ad alte cariche persone invise all'Inghilterra. Il signor Fournier esprimeva pure l'avviso che fosse sciolta la questione greca in modo soddisfacente; quanto più larghe e pronte fossero le concessioni che Sua Maestà farebbe alla Grecia, tanto più riuscirebbero esse conformi agli interessi della Turchia.
L'ambasciatore di Russia consigliava parimenti a Sua Maestà di accordare le aspetate riforme, e di fare le concessioni necessarie per conciliare il governo britannico. La Maestà del Sultano colmò il principe Lobanow di cortesie; egli espresse il suo vivo desiderio che non lasciasse Costantinopoli nelle presenti congiunture, e lo invitò alla mensa imperiale per questa sera. Il principe Lobanow parte posdomani per Vienna, Berlino e Pietroburgo, e non tornerà che in gennaio per presentare le sue lettere di richiamo, e trasferirsi indi a Londra.
Già ebbi l'onore di riferire all'E. V. come l'ambasciatore germanico, in seguito ad istruzioni ricevute, desse pure a Sua Maestà consigli dt saggezza e di conciliazione.
L'ambasciatore austro-ungarico parlò a Sua Maestà di alcune pendenze rela
tive alla Bosnia ed all'Erzegovina. Dopo il quale discorso Sua Maestà entrò im
mediatamente in soggetti estranei alla politica, ed evitò di toccare con S. E. alle
questioni del giorno. L'E. V. conosce come il conte Zichy non sia tornato a questa
residenza che per aspettarvi il suo successore.
Queste notizie io trassi da fonti autentiche; ma naturalmente non potrei
garantire che altri soggetti non siano stati trattati in quei colloqui. Nè ho
bisogno di aggiungere di quanta importanza sia di poter accostare il Sovrano in
un paese ove esso esercita un potere assoluto quale da lunga pezza non si verificò
neppure in Turchia.
(l) Cfr. n. 296; il t. del 6 novembre non è pubblicato.
L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 439. Pietroburgo, 19 novembre 1879 (per. il 29).
Seppi oggi dal Barone Jomini che il Governo Austro-Ungarico ha invitato
il Governo Serbo ad aprire i negoziati relativi alla questione delle ferrovie austro
orientali.
La dimanda del Gabinetto di Vienna è fondata sul disposto dell'articolo 38
del Trattato di Berlino ed il Gabinetto di Belgrado non potrà esimersi d!W.l'-cn
trare in negoziati a questo proposito.
Il Barone mi disse che il Gabinetto di Belgrado si dimostra assai impen
sierito per le conseguenze che deriveranno per la Serbia dagli accordi ferroviari
che l'Austria intende stipulare con essa.
La Serbia teme che l'Austria avendo solo per mira di favorire i suoi proprii interessi proporrà il tracciato di una linea che dovrà unire le ferrovie ungheresi alle turche senza tener conto delle esigenze economiche del Principato.
S. E. nel darmi queste informazioni, mi disse che il Gabinetto di Vienna andava così estendendo in modo lento, ma sicuro, la sua influenza nei diversi Stati della Penisola Balcanica. Il Gabinetto di Pietroburgo, soggiunse egli, seguita con molta attenzione l'a2'lione del Governo Austro-Ungarico, ma finché essa si mantiene, come adesso, nei limiti stabiliti dal Trattato di Berlino, il Governo Russo si terrà lontano da qualunque ingerenza, sopratutto nelle questioni riferentisi alle relazioni economiche, ed ha trasmesso istruzioni in questo senso ai suoi Rappresentanti a Belgrado e Cettigne.
IL MINISTRO A MONACO DI BAVIERA, RATI-OPIZZONI. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 261. Monaco, 19 novembre 1879.
A proposito della visita del Gran Duca Ereditario di Russia a Vienna ed a Berlino l'apprezzamento politico che sono in grado di formarmi di qui, lo convertirei in queste tesi: Dal momento in cui la Germania e l'Austria Ungheria convennero che nel loro reciproco interesse importava non solo l'esecuzione delle stipulazioni contenute nel Trattato di Berlino riguardo alla penisola Balcanica, ma che importava anzitutto di stabilirvi una tale posizione politica militare che fosse in grado di garantirvi il mantenimento della situazione che vi si voleva creare, altro più non rimaneva alla Russia che, o di perseverare nel suo isolamento, o di unirsi nel riconoscere le determinazioni concertate tra Vienna e Berlino. Se l'aver adottato questa seconda via vuole chiamarsi un rientrare della Russia nell'intelligenza Austro-Germanica non vi è nulla da obiettare. Soggiungo tosto però che in generale tutta la stampa germanica è molto désappointée per motivo di quella resipiscenza Russa, per cui nei suoi articoli si trova sempre sulla seguente nota «la Lega Austro-Tedesca ci andrebbe meno a sangue se la Russia entrasse a farne parte».
Ciò è il poco che posso scriver di qui sulla situazione attuale.
Ritornando sul colpo di scena del settembre scorso col quale il Principe Bismarck ruppe con ostentazione gli antichi legami che univano Berlino a Pietroburgo, voglio credere che in parte sia da ammettere il giudizio di coloro i quali amano fare della politica aneddottica, che cioè l'antipatia contro Gortschakoff abbia avuto molta influenza sulle determinazioni del Cancelliere Germanico. Come si dice in tedesco egli è molto personale, però non bisognerebbe esagerare questa sua propensione. Prendendo dunque per punto di partenza motivi pm seri, due differenti correnti d'apprezzamento si sono fatte strada, e benché ora diminuite ambedue, non di meno in molti continuano a perdurare.
Io so che qui nel mese scorso questa Legazione di Francia (il cui titolare parti in congedo prima del mio ritorno) era convinta che il Principe Bismarck pensasse a rinnovare coll'Austria, intervertendo i ruoli, ciò che potè realizzare con la Russia nel 1871: l'Austria in tale ipotesi dovrebbe contenere la Russia, come nel 1871 la Russia contenne l'Austria. Antivenendo a questo sospetto il Principe Bismarck volle bensì personalmente rassicurare il signor Teisserenc de Bort a Vienna, ma naturalmente i francesi che sospettano sono in diritto di pensare che il Cancelliere Germanico abbia detto solamente ciò che gli conveniva fosse saputo o creduto dal pubblico Europeo e tanto più dal francese. Debbo però aggiungere che qui nei circoli politici non si crede punto per ora ai progetti minacciosi verso la Francia.
Nei vecchi circoli Austriaci di qui, i quali sospettano sempre nel Principe Bismarck il progetto di compire la rovina dell'Austria, si persiste a supporre che questa idea è solamente aggiornata e subordinata ad altri piani. Si pretende che, impegnando l'Austria in Oriente, accrescendola di alcune provincie slave, inducendola a stendersi verso il Danubio, la imbarazzerebbe meglio, la scompaginerebbe più comodamente, la troverebbe più arrendevole dal lato della Germania. Questi circoli non riflettono che senza addossargli calcoli siffatti, il Principe Bismarck può benissimo limitarsi al calcolo seguente che cioè sarebbe sempre l'influenza dell'Impero Germanico che discenderebbe con l'autorità dell'Impero Austro-Ungarico nella valle del Danubio e verso la spiaggia del Mar Egeo. Checché sia del resto di questi sospetti di alcuni Austriaci, debbo aggiungere che qui dalla maggioranza non sono divisi. Dirò anzi, se la cosa può aver valore, che un ex diplomatico inglese, maritato ad una donna Prussiana la cui famiglia è altolocata in Berlino, mi assicurava ultimamente che per ora le Provincie Tedesche dell'Austria, nè la Boemia sono punto visate anche da lontano dal Cancelliere Germanico.
Non alterato punto dalla visita che il Principe ha fatto a Vienna ed a Berlino, l'accordo Austro-Germanico non sarebbe adunque, da quanto si giudica qui, che un accordo puramente difensivo contro le viste Russe e le mene Panslaviste. In certi dati casi questo accordo potrebbe egli diventar offensivo? È ciò che qui si ignora. Una sola cosa è manifesta e si è che da Vienna si guarda oggi l'Oriente con una sicurezza che non vi si aveva ancora l'anno scorso, sicurezza che senza dubbio la Germania vi garantisce di fronte alla Russia.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1667. Costantinopoli, 20 novembre 1879 (per. il 27).
Facendo seguito al mio rapporto di ieri n. 1666 della presente serie (l) m'incombe di ragguagliare l'E. V. che l'ambasciatore ottomano a Vienna, in seguito alle istruzioni ricevute, recavasi infatti presso il barone Haymerle e gli faceva la
comunicazione relativa alla comparsa della squadra austro-ungarica a Salonicco. Cui rispondeva il ministro degli affari esteri erronea essere l'informazione pervenuta alla Sublime Porta, la squadra austro-ungarica non essere ita a Salonicco, che anzi andava a Smirne; se però nel corso delle sue evoluzioni le occorresse d'andare a Salonicco, se ne riservava la piena facoltà. Vano sarebbe ora d'indagare se, nel prendere per ora altra direzione, la squadra austro-ungarica abbia seguiti i primitivi suoi intendimenti, oppure abbia ceduto alle istanze interposte dal governo ottomano. Ma sta di fatto che la coincidenza della minaccia del ritorno della flotta ing1ese colle voci cocse dell'andata della squadra austro-ungarica a Salonicco, fece nascere presso taluni il sospetto che esistesse un accordo tra quelle due potenze. Ed il ministero della guerra ha mandato degli uffiziali a Salonicco per procedere senz'indugio alla esecuzione di opere di fortificazione dalla parte di mare e da quella di terra.
(l) Non pubblicato ma cfr. n. 390.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO
D. 463. Roma, 21 novembre 1879.
Mi pregio di segnar ricevuta alla. S. V. del Rapporto politico n. 435, in data del 10 corrente (1), non che della copia di una Nota diretta a codesta R. Ambasciata da S. E. il Barone Jomini relativa al modo di ratificare gli atti delle Commissioni, istituite dal Trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia Orientale.
La S. V. è autorizzata a significare al Governo Imperiale che noi accettiamo la proposta da esso formulata nella predetta Nota, con la quale la Conferenza degli Ambasciatori a Costantinopoli sarebbe incaricata di ratificare con la Sublime Porta gli atti delle precitate Commissioni, affin di dare a questi una sanzione definitiva ed internazionale.
Non appena mi sarà noto che tale proposta ha ottenuto il suffragio delle altre Potenze, avrò cura di munire il Conte Corti dei necessari pieni poteri.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. R. 2433. Berlino, 21 novembre 1879 (per. il 29).
Nei precedenti rapporti di questa Serie ebbi l'onore di riferire a V. E. quale contegno serbava il governo tedesco verso la Rumania. Dai colloquii che
avevo avuto a pm riprese col facente funzioni di segretario di stato, risultava che il gabinetto di Berlino, pur non trovando che il voto delle camere rumene soddisfacesse abbastanza alle condizioni dalle quali il congresso voleva far dipendere il riconoscimento dell'indipendenza di quel principato, si asteneva tuttavia dal pronunciarsi ancora in modo assoluto, e che sembrava invece desiderare che le potenze interessate, prima di addivenire al riconoscimento, esigessero dal governo di Bucarest una dichiarazione che lo vincolasse per l'avvenire all'adempimento delle condizioni suddette.
Sino ad oggi la situazione a tal riguardo non è mutata. Ebbi però notizia indirettamente di ciò che avvenne nel frattempo, e mi fo un dovere d'informarne confidenzialmente V. E.
Questo gabinetto avrebbe voluto dal governo rumeno la promessa esplicita che si sarebbe accordata successivamente la emancipazione e la nazionalità rumena a tutti gì'israeliti indigeni del principato. La quistione fu lungamente discussa qui con l'agente rumeno, al quale riuscì però di dimostrare che al suo governo non era assolutamente possibile di prendere un simile impegno. La costituzione rumena esige infatti che la naturalizzazione di ogni singolo individuo sia votata separatamente. Come potrebbe, ciò stante, un ministero rumeno prendere in nome del governo verso le potenze estere l'impegno di procedere in modo diverso, e guarentire che in nessun caso speciale una domanda di naturaHzzazione verrà respinta? Sembra che in conclusione si starà contenti qui che il governo rumeno dichiari di voler mettere ogni impegno all'applicazione di quanto fu inserito nello statuto, in esecuzione del trattato di Berlino. La qual cosa deve sembrare un po' superflua, non potendo una simile dichiarazione legare il governo rumeno più di quello che lo vincoli il testo medesimo dell'articolo inscritto nella costituzione del principato. Ritengo che una circolare in tal senso sarà spedita da Bucarest.
Il gabinetto di Berlino, nel mentre si adopera cosi ad ottenere il massimo
delle concessioni in pro' degli israeliti rumeni, non tralascerebbe però di invi
gilare con qualche sollecitudine perché il governo del principe Carlo non vada
rotto per causa d'impopolarità e per la sua condiscendenza verso le potenze
del congresso. Vi ha chi pretende che la sorte del contratto ferroviario che
la camera rumena è ora chiamata ad approvare entri per qualche cosa in
siffatta sollecitudine. Di questa sarebbe prova il fatto seguente, che mi fu segre
tamente raccontato.
Durante le trattative che precedettero la decisione adottata ultimamente
dalla commissione di Silistria per il ponte sul Danubio, il signor Bratiano, in
dotto a credere che la commissione tecnica si sarebbe pronunciata in favore
della Russia, volle dimettersi, e ne inviò avviso agli agenti rumeni presso i
governi esteri, esprimendo l'impossibilità in cui si sarebbe trovato di mante
nersi al potere quando le aspirazioni del popolo rumeno dovessero essere in
tanti modi deluse. Questo gabinetto, informato di ciò, telegrafò immediata
mente al commissario tedesco di contenersi in modo da dissipare i timori ed
il disgusto del signor Bratiano; il quale non persistette più oltre nella sua
d2cisione di ritirarsi dal ministero.
Nel comunicare confidenzialmente questi particolari a V. E....
(l) Cfr. n. 375.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 727. Roma, 22 novembre 1879, ore 11,55.
Ayant demandé à De Martino son avis au sujet des idées que le Cabinet de Vienne a soumises à M M. Blignières et Baring camme pouvant ètre le point de départ d'une négociation ultérieure, M. De Martino me répond, de concert avec M. Baravelli, dans les termes suivants que je crois utile, à toute bonne fin, de vous reproduire:
«J'ai reçu vòtre dép€che n. 310. L'institution du nouveau contròle sur attributions est un fait accompli. Le décret est un vrai traité, et difficilement les deux Puissances renonceront à cet avantage pour prendre en considération les deux eventualités de la dépèche autrichienne, il faudrait savoir si les deux Puissances consentent à traiter su l'une de ces bases; je me limite à des considérations générales.
Je crois que la première présente en pratique des grandes difficultés. J'y remarque aussi une contradiction dans le choix du troisième contròleur dan11 la commission de liquidation qui aurait un caractère temporaire; le seui avantage serait d'affermir l'union politique des trois puissances. La seconde pré·· senterait des avantages, si on change la dénomination de commission de ln liquidation temporaire, en commission financière permanente, en lui donnant des pouvoirs spéciaux pour la liquidation générale, et des pouvoirs réguliers pour une rèforme administrative pour le droit d'en surveiller l'exécution. Si le contròle doit ètre séparé de la commission de liquidation, seulement, ces attributions à une Commission financière permanente, pourraient contrebalancer les pouvoirs du contròle actuel. Si les deux Puissances refusent ces bases et veulent à elles seules la question politique, je crois que les trois Puissances dcvraient s'abstenir de prendre part à la question financière, et attendre le désaccord entre !es deux rivales et les conflits avec les tribunaux » (1).
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO
T. 728. Roma, 22 novembre 1879, ore 23,30.
Le capitaine Amezaga se rendant dans la mer Rouge avec la «Varese:), doit venir, ces jours-ci, vous voir au Caire pour vous faire, de ma part, une communication strictement confidentielle. Je vous prie de lui dire, à votre tour, que d'après les rapports de nòtre consul à Aden (2), un vapeur de guerre anglais a été, il y a cinq semaines, à Assab où il a adressé au Sultan du lieu, à l'égard du territoire acheté par Rubattino, une foule de questions aux quel
les le Sultan a, parait-il, répondu d'une manière tout-à-fait correcte, dlsant
qu'il se considérait comme le serviteur du Roi d'Italie. Le commandant anglais
revint à Aden, après avoir pris bonne note des réponses du Sultan.
Tout ce qui concerne le commandant Amezaga et sa mission doit rester
absolument secret.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. R. 2434. Berlino, 22 novembre 1879 (per. il 29).
Sono ben grato a V. E. della compiacenza che ebbe di tenerml al corrente,
con i dispacci politici n. 920, 921, 922, 924, 925, 926 e 928 (1), delle diverse pro
poste che il R. Governo si trovò nel caso di esaminare e discutere a riguardo
delle quistioni attenenti all'Egitto.
Fra questi dispacci aveva uno speciale interesse quello del 12 corrente,
n. 926, riguardante la comunicazione confidenziale del Decreto che la Francia e l'Inghilterra avevano l'intenzione di far sancire dal Khedive rispetto alle attribu:zJioni dei controllori; intenzione questa che il Gabinetto di Berlino, stando alle sue informazioni, non credette dapprima esistere realmente.
Ebbi occasione di parlarne recentemente con il Signor di Radowitz, il quale riconobbe che i ragguagli confidenzialmente ricevuti da V. E. erano poi risultati conformi al vero nel loro insieme, se non in ogni particolare, come, per esempio, in quanto concerne la facoltà per i controllori di nominare e di revocare i funzionarli. Comunque sia, il Signor di Radowitz trovava che nella situazione attuale il meglio era di far sì che la Commissione internazionale fosse posta in grado di esercitare un controllo valevole a controbilanciare sino ad un certo punto l'azione degli agenti inglese e francese. Il Gabinetto di Vienna aveva trasmesso qui a tale scopo una proposta, la quale era stata ora messa allo studio. La medesima comunicazione doveva essere stata fatta a V. E. Il Signor di Radowitz ne aveva discorso a lungo con questo Ambasciatore di Francia, ed aveva trovato un terreno favorevole al comune desiderio. Egli sperava pertanto che la vertenza avrebbe un esito abbastanza soddisfacente.
Mi permisi di osservare, accennando a siffatta fiducia, che il Gabinetto di Berlino aveva già sovente dimostrato un ottimismo, che i risultati non avevano poi pienamente giustificato. Di che il Signor di Radowitz prese argomento per soggiungere alcune cose, le quali definiscono abbastanza chiaramente su quale terreno voglia tenersi questo Governo per quanto riguarda le cose d'Egitto. Egli mi fece osservare che il Gabinetto di Berlino aveva bensì esso pure qualche interesse da tutelare in Egitto, ma che, nel mentre si adoperava per lo meglio in simile intento, non voleva in nessun caso farne argomento di rotture, né tampoco di spiegazioni troppo vive, con la Francia e l'Inghilterra, dell'operato delle quali non aveva sinora, nella pratica, ragione di
dolersi. Era di più incontestato che quelle due potenze avevano in Egitto interessi di gran lunga maggiori che non gli altri Governi.
Qualunque sia il punto di vista al quale per interessi speciali e più importanti l'Italia sia obbligata di attenersi, non può essere che utile di constatare che la Germania per quanto la riguarda non vuole in questa vertenza spiegare la sua azione oltre certi limiti molto ristretti. Questa attitudine le è in ogni modo dettata, a mio parere, da considerazioni generali di molto peso. Ritengo infatti che per essa è cosa essenziale, da un lato, di non far nulla che valga ad indebolire il Gabinetto francese attuale ed a diminuire il pre5tigio di esso agli occhi della nazione, e che d'altra parte essa deve favorire, con il minor poosibile suo detrimento, un accordo che, tenendo la Francia unita con l'Inghilterra, è per ciò stesso di ostacolo ad un troppo intimo riavvicinamento ralla Russia. È chiaro del rimanente che il Governo del Re, a nessuno secondo nel desiderio di veder regnare fra tutte le Potenze relazioni che valgano al mantenimento di una pace di cui tutte abbisognano, se fa convergere ogni sforzo a tutela dei suoi interessi, è lungi dal desiderare guai e complicazioni.
(l) Non pubblicati.
IL CONSOLE A FIUME, REVEST, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CIFRATO 105. Fiume, 23 novembre 1879 (per. il 25).
Par une lettre d'un député qui fait part de la Commission qui a examiné la loi militaire en discussion à la Chambre Autrichienne, je viens d'apprendre que le Ministre de Guerre pour en obtenir l'approvation, a déclaré que l'Italie arme et fortifie beaucoup, tandisque il me revient de très bonne source que le Gouvernement Autrichien serait engagé vis à vis de l'Allemagne de maintenir en pied de paix deux cent quarante mille hommes sous les armes et huit cent mille en cas de guerre. C'est à cause de cela que le Ministère en fait une question de Cabinet.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT
T. 732. Roma, 24 novembre 1879, ore 22,30.
Au moment où l'émotion produite en Italie par l'incident de la brochure Haymerle ne s'était pas encore entièrement calmée, j'ai cru bien faire en laissant publier par le Diritto la nouvelle transmise par V. E. que le colone! avait subì 15 jours d'arret. Le général Haymerle s'est maintenant adressé au directeur du Diritto par l'entremise d'un certain M. Appel, directeur d'une correspondance lytographique allemande qui se publie à Rome, et correspondant lui-mème de plusieurs journaux, demandant comme faveur, que le Diritto veuille bien démentir le fait des quinze jours d'arret, fait qm dit-il n'aurait jamais subsisté. Le directeur du Diritto a répondu évasivement. J'aimerais cependant à recevoir de V. E. des renseignements positifs sur cette circonstance, au sujet de laquelle il est possible qu'on revienne encore à la charge auprès du directeur du journal CD.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (2)
D.749. Roma, 24 novembre 1879.
* Siccome telegrafai a V. E. * (3) venne da me, parecchi giorni or sono, l'ambasciatore d'Inghilterra e, traendone argomento dalla notizia, comparsa anche sui giornali di Londra, di una intrapresa italiana che avrebbe per obbiettivo la baia· di Assab, mi chiese qual fosse, a questo riguardo, il vero stato delle cose. Sir Augustu<> Paget mi dichiarò che la sua era interrogazione amichevole e affatto spontanea, non essendogli pervenuta in proposito istruzione alcuna dal suo Governo, al quale però egìi avrebbe assai volentieri riferito ciò che io sarei stato per dirgli.
Non ebbi difficoltà di esporre all'ambasciatore britannico i precedenti di questo affare e gli attuali intendimenti del R. Governo circa l'affare stesso.
Come V. E. ben sa, fin dal 1870 la compagnia Rubattino, antica e benemerita società italiana di navigazione a vapore, acquistava *dal Sultano di Raheita, uno di quei* Capi indigeni, di quel tratto di costa, nel Mar Rosso, che corre tra Massaua e Zeila, il territorio che sta attorno alla baia di Assab, e in pari tempo prendeva in affitto mediante annuo canone e con facoltà di preenzione allo spirare del decennio, l'isola di Darmakiè, che chiude la baia stessa riducendola quasi a bacino opportunissimo per i bisogni della navigazione. La compagnia Rubattino fece atto di occupazione, ma pensò di differire a tempo più opportuno la piena attuazione del suo disegno, quello cioè di fondare a Assab un deposito per i suoi servizi marittimi. Dal canto suo, il Governo del Re, al quale erano pervenute dal Governo egiziano comunicazioni officiose circa la sovranità che il Governo stesso si attribuiva sopra quella contrada, non stimava necessario d'impegnarsi in una discussione la quale avrebbe mancato, in quelle circostanze, di valore pratico.
Le cose mutarono d'aspetto in questi ultimi tempi. Per una parte, la compagnia Rubattino ha notevolmente ampliato i suoi servizi marittimi verso l'estremo oriente, e nello stesso Mar Rosso ha da più mesi istituito un servizio di cabotaggio di cui si risentono i benefizi nei vari scali che ne sono toccati. D'altra parte, dopo la triste esperienza che commercianti e viaggiatori hanno fatto della via di Zeila, come adito alle regioni interne dell'Abissinia, la pubblica attenzione, in Italia, si è rivolta ad Assab, che, secondo l'opinione di persone competenti, parrebbe poter divenire, con vantaggio generale del com
merc1o, ottimo emporio per i traffichi tra l'Europa e l'altipiano abissino. Mosso da queste considerazioni, l'egregio direttore della compagnia Rubattino avrebbe in animo di ripigliare l'antico progetto e di tradurlo in atto. Il momento gli sembra tanto più propizio, in quanto che il capitano Amezaga, comandante della Varese, ha avuto istruzione di condursi nel Mar Rosso per continuarvi gli studi idrografici che fin dal 1869 eransi da noi intrapresi, e potrebbe così facilmente prestare alla compagnia quella legittima assistenza che è dovuta ai nazionali che in regioni stmniere si applichino alle industrie e ai commerci.
L'ambasciata britannica ha riprodotto la conversazione meco avuta in un rapporto di cui mi diede conoscenza. Nondimeno ho stimato utile di dirigerle il presente dispaccio, affinché l'E. V., qualora fosse interpeUata da lord Salisbury, sia ,in grado di esprimere in forma precisa il nostro pensiero.
*Qui pure acchiudo, per informazione di Lei, copia del Rapporto del R. Console in Aden di cui feci cenno in un mio telegramma e che si riferisce alla visita fatta recentemente ad Assab di un avviso della Marina Inglese, il « Seagull ». L'invio del « Seagull » ad Assab mostra come l'E. V. ben s'apponesse al vero quando nel Rapporto del 20 di questo mese, n. 436 (l) di cui Le segno ricevuta porgendole i miei ringraziamenti, Ella manifestava il pensiero che senza dubbio il Governo britannico si sarebbe preoccupato del presente argomento*.
IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI
D. 600. Roma, 24 novembre 1879.
In una visita fattami recentemente, l'Ambasciatore di Francia, discorrendo della questione rumena, mi disse aver ragione di credere che il suo Governo, deplorando bensì la ostinazione delle Camere di Bukarest nel non voler una più completa esecuzione del trattato di Berlino, riconosceva però che la condizione degli israeliti nel principato era stata sensibilmente migliorata. Essere perciò il Signor Waddington d'avviso che se si ottenesse dal Governo rumeno una dichiarazione a termini di cui esso s'impegnasse a dare la più larga applicazione possibile al voto non ha guarì emanato dalle Camere di Revisione circa il principio della eguaglianza religiosa davanti alla legge, si potrebbe, previo accordo con le Potenze interessate procedere senza ulteriore indugio all'atto di riconoscimento.
Ho espresso al Marchese di Noailles la soddisfazione che provavo nel ricevere siffatte assicurazioni, le quali ben pongono in luce lo spirito conciliante che anima il Governo francese per cui nutriamo tanta deferenza.
Sarà dunque per noi assai grato sempre di tenerci in comunicazione col Gabinetto di Versailles intorno all'attitudine da serbarsi rispetto alla Rumania, né prenderemo mai risoluzione alcuna senza renderne il medesimo tosto partecipe.
24 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII
Ma ciò non pertanto allo stato attuale delle cose, in cui, decisa la questione di massima, l'azione di ogni singola Potenza non può più recar pregiudizio né alla causa che si sosteneva né alla posizione degli altri Gabinetti verso quello di Bukarest, noi non dissimuliamo che potrebbe anche avvenire che la pubblica opinione in Italia eserciti entro e fuori il Parlamento tale una pressione sul Governo del Re da spingerlo a non aver più per norma delle sue relazioni col Principato che la stregua dei proprii interessi.
Di quanto precede Ella potrà con la dovuta cautela tener parola al Signor Waddington. La S. V. dOVTà però aver cura che il linguaggio di Lei non venga interpretato come il sintomo di un desiderio da parte nostra di staccare! dal concerto delle altre Potenze. Ma in pari tempo è nostra intenzione di non assumere adesso alcun impegno.
(l) Non pubblicato.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. R. 2435. Berlino, 24 novembre 1879 (per. il 29).
Dopo di aver scritto il rapporto politico del 21 corrente n. 2433 (1), mi furono comunicati in modo riservatissimo alcuni nuovi particolari, che mi fo un dovere di riferire confidenzialmente a V. E.
Nella recente visita che questo ambasciatore di Francia fece in Varzin al principe di Bismarck, si parlò della questione del riconoscimento della Rumenia. Il principe di Bismarck riconosceva le difficoltà che risultano dalla situazione nella quale il governo di Bucarest si trova di fronte alle potenze firmatarie del trattato di Berlino ed alle camere rumene.
Il cancelliere dell'impero persiste nel giudicare insufficienti allo scopo le concessioni fatte finora agli israeliti. Tuttavia, tenendo conto delle difficoltà suaccennate, egli si contenterà che il ministero rumeno dichiari in una nota officiale che egli considera ciò che fu operato come un primo passo per l'esecuzione del trattato di Berlino, e che s'impegna da parte sua ad impiegare ogni sforzo e tutta la sua influenza perché l'opera così iniziata sia progressivamente condotta a compimento.
Questa dichiarazione, che esprime chiaramente il concetto già espresso in modo generico dal signor di Radowitz all'agente di Rumania, venne tosto comunicata a quest'ultimo dall'ambasciatore di Francia, e l'agente rumeno la riferì per telegrafo al suo governo. Ciò che vi ha di più caratteristico, si è che il conte di St. Vallier dicendo di aver trattato la medesima questione con il signor Waddington durante il suo congedo prima di ritornare a Berlino, aggiungeva che il governo francese concordava pienamente con il gabinetto di Berlino nel modo di vedere espresso dal principe di Bismarck, e che quando il governo rumeno si fosse risoluto a seguire le indicazioni del cancelliere tedesco, esso poteva contare sul riconoscimento da parte delle due potenze.
Ritengo che il ministero rumeno, per quanto sieno poco omogenei gli elementi dei quali esso è composto, si deciderà a seguire la via così tracciatagli.
La dichiarazione che gli si domanda, e che credo di aver ritenuta e riferita presso a poco testualmente, può infatti essere facilmente concepita in termini tali da evitare il pericolo che incontrerebbe costituzionalmente un ministero, il quale si peritasse di vincolare in modo assoluto l'azione futura del governo. Esso può limitarsi a prendere solennemente l'impegno di dedicare ogni suo sforzo nel senso di soddisfare H voto emesso dal congresso di Berlino. Sarebbe sotto tale aspetto una semplice quistione di redazione. Il conte di St. Vallier nello stesso incontro, s'informava con molta premura dell'andamento delle pratiche relative all'approvazione del contratto di compera delle ferrovie rumene, la sorte del quale è dubbiosa in seno delle camere rumene, Ieri l'•altro ebbi l'occasione di parlare al signor di Radowitz, e di chiedergli a qual punto stavano le cose relativamente al riconoscimento della Rumania. Mi rispose che non vi era ancora nulla di deciso; sperava che anche da noi non si sarebbe proceduti da soli; e, conoscendo l'interesse che avevamo di essere tenuti al corrente su ciò che riguarda tale argomento, promise che mi avrebbe informato senza ritardo di ogni decisione che si fosse per adottare in proposito.
(l) Cfr. n. 397.
L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 2436. Berlino, 24 novembre 1879 (per. il 29).
Non voglio far ripartire oggi il corriere di Gabinetto senza riferire a V. E. le impressioni che raccolsi qui relativamente alla visita che il Granduca ereditario di Russia fece alle Corti di Vienna e di Berlino. Sono però costretto di far ciò con somma circospezione, perché credo di aver constatato che le persone meglio informate rimasero a tal riguardo nella massima incertezza.
Le cortesie che si scambiarono in siffatto incontro non hanno per loro stesse altro significato all'infuori del desidedo di mantenere fra le Corti quella buona armonia, che soventi contrasta con le necessità politiche le quali dettano ai Governi la condotta da tenere. E rimane naturalmente escluso che accordi politici siano stati discussi e presi fra l'Imperatore ed il Granduca. È invece degna di nota la unanimità della stampa nel porre bene in evidenza che era prima e rimane dopo il viaggio dell'erede dello Tsar, tenuta in molto conto la buona armonia della Russia con la Germania, purché la prima si conformi lealmente alla lettera ed allo spirito del Trattato di Berlino. Politica questa, che è divenuta ostensibilmente la parola d'ordine del Gabinetto di S. Pietroburgo.
Tuttavia l'impressione predominante si è che non è punto cessata l'irritazione vivissima fra i due Governi. Fra i molti sintomi di essa sono degne di nota le polemiche che di questi giorni si suscitarono fra i giornali tedeschi e russi per un preteso considerevole concentramento di truppe russe sul confine prussiano, e per il divieto di navigazione sul Niemen prussiano decretato qui in rappresaglia di ordini analoghi dati dalle autorità russe sul Niemen russo. Sono sintomi non meno significanti della situazione le premure del Gabinetto
di Berlino per il Governo che attualmente è al potere in Francia, e che non dissimulò le sue diffidenze verso la Russia.
In conclusione qui prevale l'idea che il viaggio del Granduca ereditario non ebbe altro scopo che di velare i malumori che regnano, e che per ora la Russia è costretta a dissimulare raccogliendosi in se stessa.
V. E. avrà da.altre missioni ragguagli precisi a tal riguardo, ma non volli da parte mia mancare di riferirLe ciò che se ne pensa qui.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1525. Vienna, 25 novembre 1879, ore 17,27 (per. ore 18),
l
C'est le lieutenant colone! Ripp attaché militaire à Rome qui dans une visite qu'il m'a fait m'a dit en propres termes: « Tous les oftìciers savent que le colone! Haymerle a subi quinze jours d'arrèt pour sa publication ». Vu la position oftìcielle que le susdit officier couvre auprès du Gouvernement du Roi je n'ai pu mettre en doute l'information qu'il me donnait qui portait en outre un caractère d'authenticité vu qu'il la donnait sans réserve aucune à l'ambassadeur d'Italie. J'ai par conséquent cru devoir la communiquer à V. E. comme complément aux informations que je lui donnais pour atténuer la fàcheuse impression que, je ne doute pas pourrait produire sur Gouvernement d Roi promotion de Haymerle à général. Mais j'avoue que je n'aurais cru que cela aurait été publié dans le Diritto, car, quand je crois convenable une publication de ce genre, je ne manque jamais d'en soumettre la proposition à V. E. ~ Incident dont V. E. m'a informé dans son télégramme d'hier (l) est d'autant plus regrettable qu'il n'y a pas moyen de mettre le public à part de détails comme ceux sous indiqués, qui, s'ils venaient à recevoir une publicité quelconque, seraient cause d'un nouvel incident de caractère plus grave. car Ies deux Gouvernements se trouveraient mèlés directement dans une question de journal à propos d'un incident d'autant plus aigu que le frère de celui qui le provoque est ministre des affaires étrangères, et ce, dans un moment où les relations entre les deux états exigent déjà une si extrème prudence réciproque.
L'AMBASCIATORE A VIENNA. DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1165. Vienna, 25 novembre 1879 (per. il 29).
Quasi ogni anno S. M. Francesco II ex Re di Napoli suole venire per alcuni giorni in Austria a visitarvi le Loro Maestà Imperiali, l'Imperatrice Maria Anna,
sua zia, che abita a Praga ed il Conte di Chambord che ordinariamente risiede a Frohsdorf, a poca distanza da Vienna. Sta però di fatto che quest'anno il suo soggiorno colla Sua Consorte si prolunga più dei consueto. Ragione di ciò dicesi essere la salute della Regina, che infatti fu per alcuni giorni indisposta e che, a quanto mi si assicura, riceve le cure di un valente Medico omeopatico. Non conviene però neppure dissimularsi che la Sua presenza, che passava quasi inosservata le altre volte, è posta quest'anno in maggiore evidenza. Sua Maestà intervenne ad un pranzo di famiglia a Corte, in occasione del soggiorno qui dei Rea!i di Danimarca e del Principe Ereditario di Russ~a, ed il giornale ufficiale nel render conto di quel pranzo, menzionò fra gli Augusti partecipanti Sua Maestà il Re delle due Sicilie, titolo ufficiale che non solevasi più dargli qui, menzionandolo semplicemente sotto il nome di Re di Napoli. In verità non avrei dato grande importanza a tutto ciò, avendo per tanti anni veduto gli onori sempre resi qui a tutti i Principi spodestati ed in particolare a S. M. Giorgio V ex Re d'Hannover, che sempre fu trattato come se ancora regnasse effettivamente. Oggi, ancora, malgrado le strettissime relazioni che corrono fra la Germania e l'Austria, il Duca di Cumberland, che non ha affatto rinunciato alle sue pretese sul trono di Hannover ed anzi continua ad affermarle, pure ha sempre nelle solenni feste a Corte lo stesso rango ufficiale che gli si dava prima. Ma in questi ultimi giorni venne a mia conoscenza essersi accreditata la voce nei circoli ufficiali e fra i miei colleghi del Corpo diplomatico, che il Principe di Bismarck nel suo ultimo soggiorno a Vienna, si sarebbe impegnato a ristabilire Francesco II sul trono, e quindi forzatamente dovetti annettere maggior portata a fatti che prima mi sembravano facilmente spiegabili in base alle abitudini tradizionali di questa Corte.
Non esito a dire che non credo alla autenticità delle parole poste in bocca del Cancelliere Germanico da persone troppo pronte a confondere i loro desideri colla realtà: ma ciò ch'io trovo sintomo grave della situazione attuale, per quanto ci riflette, si è che simili fiabe possano acquistar credito e meritare l'onore della discussione, provocando anche un va e vieni di Principi e d'importanti Personaggi attorno all'ex Re, come da molti anni più non si era veduto.
(l) Cfr. n. 402.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1166. Vienna, 25 novembre 1879 (per. il 29).
Fu mio studio in questi ultimi giorni di farmi un criterio quanto più possibile esatto, intorno all'attitudine osservata dal Gabinetto di Vienna a fronte dell'azione energica spiegata a Costantinopoli dal Governo Britannico, onde costringere la Porta alla pronta attuazione delle riforme in Asia. In verità non mi riuscì facile il procurarmi informazioni in proposito, e ciò tanto più che la persistente suspicione, in cui l'Italia è tenuta qui, mi costringe, onde non dare il menomo corpo alle ombre, ad astenermi dal toccare, anche lontanamente, nelle mie conversazioni al Ministero degli Affari Esteri, a quelle questioni che in diversa maniera toccano gli interessi delle singole grandi Potenze e quindi anche quelli dell'Italia. Ad ogni modo ecco, nelle linee generali almeno, ciò che venne a risultarmi intorno all'importante argomento di cui è caso.
Il Gabinetto di Vienna, sebbene non avesse avuto preventiva informazione dell'azione che l'Inghilterra stava per intraprendere a Costantinopoli onde ottenere che l'introduzione delle riforme in Asia entrasse nel campo dei fatti, non se ne dispiacque in tesi generale. Prova ne sia che la risposta data in proposito al Ministero degli Affari Esteri a quanti ebbero a scandagliare il terreno al riguardo, fu che nessuna istruzione speciale era stata data all'Ambasciata Imperiale a Costantinopoli, ma che fra le sue istruzioni permanenti vi ha quella di sempre associare la sua voce a quella delle Potenze che insistono per l'applicazione delle riforme in qualsiasi parte dell'Impero Ottomano. Non è però men vero che se l'Austria vede senza diffidenZJa ed anZii con piacere l'Inghilterra iniziare un'azione preponderante nell'Asia Minore, attraendo di necessità colà l'attenzione della Russia, non colla stessa indifferenza vedrebbe in oggi quella potenza minaceiare Costantinopoli e poi anche stabilirvisi, prendendo in tal maniera una posizione nella Turchia d'Europa, che sarebbe un primo passo ad un sicuro ma lontano antagonismo alla sua politica d'espansione verso l'Egeo. Ad un tale ordine d'idee si annette, non v'ha dubbio per me, l'ordine che le poche navi Austriache raccolte nel Mediterraneo avevano ricevuto, di portarsi a Salonicco, precisamente nel momento in cui la Squadra Inglese accennava dover muovere da Malta per avvicinarsi al Bosforo. Trattavasi quindi di un'azione che caratterizzerò parallela e non convergente. Il Governo Britannico avendo mutato proposito e la squadra essendo quindi rimasta a Malta, le navi Austriache ebbero ordine di proseguire per Smirne e ciò prima che l'Ambasciatore Ottomano a Vienna avesse avuto campo di chiedere, a seconda degli ordini impartitigli dal suo Governo, schiarimenti sulle ragioni che motivano in un sì delicato momento l'invio di navi da guerra austriache nel porto di Salonicco, dove la loro presenza non potrebbe a meno di dar luogo ad inquietanti congetture. La risposta fatta ad Edhem Pacha (se sono ben informato) il 17 corrente, giorno in cui Egli ebbe ad adempiere all'incarico ricevuto, fu di mostrargli un telegramma del Comandante la divisione Navale in data del 15, che annunciava la sua partenza per Smirne, dove giunse infatti, essendosi, a quanto pare, soffermato soltanto poche ore a Salonicco.
Giudicando da qui gl'intendimenti del Governo Britannico non può a meno di nascere il dubbio ch'Esso sarebbe disposto ad assentire acché gli Austriaci signoreggiassero la linea Mitrowitza-Salonicco, purché a sua volta gli fosse concessa sotto qualsiasi forma la dominazione sul Bosforo.
D'altra parte però non mi pare probabile che l'Austria-Ungheria si lanci in sì arrischiata avventura, senza che la spinta determinante glie ne venga data da Berlino; fatto questo che sembrami vi siano buone ragioni per ritenere si verificherebbe nel caso che le trattative commerciali fra i due Imperi raggiungessero il risultato fino ad ora soltanto adombrato di stabilire una Lega doganale. Ma alla creazione di questo nuovo Zollverein fa recisa opposizione, per ora, la ben chiaramente manifesta ripulsione degli industriali e commercianti austriaci. Ai miei occhi quindi, i negoziati commerciali presentemente in corso a Berlino, se sono di grande momento per gli interessi economici di tutt'Europa, hanno un',importanza politica forse maggiore: le conseguenze sotto tale aspetto potendo presentare un carattere più durevole e di natura ad alterare notevolmente la reciproca situazione delle grandi Potenze.
IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
T. 1530. Belgrado, 26 novembre 1879, ore 17,50 (per. ore 18,35).
J'apprends par les journaux de Pesth reconstitution du Ministère. Je vous prie de répondre à mon télégramme du 18 (1). Mon devoir était de vous signaler le mauvais effet produit dans tous ces pays-ci par l'attitude de l'Italie vis-à-vis de la Roumanie. Je crois que les conséquences en seront regrettables au point de vue de l'intérét essentiel et prochain de l'Italie. Mais si mon point de vue n'est pas partagé par V. E. il vaudrait mieux qu'un autre fftt chargé de représenter notre Gouvernement dans ces contrées.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)
R. CONFIDENZIALE 1674. Costantinopoli, 25-26 novembre 1879. (per. il 2 dicembre).
M'è noto da fonte autentica che il Governo austro-ungarico ha nuovamente dato al suo ambasciatore in questa residenza l'ordine d'interporre caldi umci presso la Sublime Porta onde indurla a consegnare al Montenegro, nel termine richiesto da quel principe, i territori di Plava e di Goussinje. Il conte Zichy adempiva ieri il ricevuto incarico; però non traeva dal ministro degli affari esteri che parole evasive le quali indicavano pochissima disposizione da parte della Sublime Porta di procedere alla esecuzione degli impegni assunti.
Il ministro del Montenegro dal suo canto si lamenta amaramente del Governo ottomano, e teme egli pure che l'abbondante caduta di neve già avvenuta in quelle località, rendendo dimcile e forse impossibile l'impiego della forza, sia la cagione del rifiuto della Sublime Porta di mantenere la promessa. Il signor Radonich nega recisamente che le truppe montenegrine abbiano avuto alcuno scontro con gli albanesi.
26 novembre 1879
P. S. -Mi viene ora riferito dalla medesima fonte che, in seguito alle pratiche fatte dall'ambasciatore austro-ungarico, la Sublime Porta ha ieri mandato
a Mucktar pascià l'ordine categorico d'occupare Goussinje con forze rispettabili allo scopo di procedere senza indugio alla consegna di quel territorio al Montenegro. E questi ordini furono dati per la volontà espressa di S. M. il Sultano. Credo che la Sublime Porta spedirà in pari tempo una circolare ai suoi rappresentanti presso le potenze per domandare che queste interpongano i loro uffici presso il principe Nicola affine d'indurlo a non procedere all'occupazione del territorio predetto colla forza alla data prescritta che scade domani. Ed essa sarà la terza di tal genere (1).
L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 132. Tunisi, 26 novembre 1879.
L'E. V. mi chiedeva informazioni circa alla esistenza, o meno, di ostacoli di natura amministrativa o politica a porre mediante un cavo sottomarino la Reggenza in comunicazione coi R. R. Stati ed a proseguire la linea per terra fino a Tunisi.
Già io mi affrettai a risponderle (2), che il Governo Tunisino nelle varie convenzioni telegrafiche conchiuse colla Francia erasi riserbato il diritto di permettere ad altri governi di collocare dei cavi lungo le sue coste. Ciò stante mi sembra che non possano sollevarsi fondate obiezioni da quella parte, e da altre non vi è ragione di temerne. In quanto concerne, più precisamente un'eventuale linea terrestre di prolungamento fino a Tunisi, debbo notare dalla convenzione del 16 aprile 1861 il governo francese si assunse di stabilire una linea da Tunisi a Susa, Sfax e Gerba, ed all'articolo 8 prevedeva il caso di estenderla a Monastir, Metidia e Gabes. Queste linee ora esistono; l'amministrazione Tunisina non avendone mai avuto la volontà o i mezzi, non si curò di esercitarle e ne lascia disporre a quella francese.
Gli obblighi reciproci contratti a proposito del servizio di cui si tratta fra la Tunisia e la Francia risultano da tre atti che si sono succeduti dal 1861 in poi. Io potei or non è molto, confidenzialmente attenerli, ed a ciò devo di essere in grado di sottometterne qui unite le copie all'E.V.
Non lascerò qualunque opportunità che mi si presenti per venirne cautamente in chiaro e ne riferirò all'E.V. i risultati. Frattanto, quando le trattative colla Compagnia che si assumerebbe di immergere un cavo fra la Sicilia e la Costa Tunisina, prendano un andamento da render possibile una pronta e favorevole conchiusione, sarà bene che io venga autorizzato a preparare con opportune entrature il Bey ed il suo Ministro a quegli accordi che sono necessari, ed ai quali in un paese, e con Governi di questa specie, non si giunge se non dopo lunghi e non sempre facili negoziati.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 557. Parigi, 27 novembre 1879 (per. il 30).
Mi pregio segnar ricevuta all'E.V. del dispaccio n. 559 del 21 novembre (1).
Il signor Waddington mi disse ieri aver favorevolmente accolto la forma proposta dalla Russia per dare, a tempo debito, una sanzione internazionale definitiva agli atti delle Commissioni istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale.
La Francia ha risposto in questo senso al gabinetto di Pietroburgo; quindi il rappresentante francese presso la Sublime Porta è stato avvisato che questo governo è ben disposto ad incaricare la Conferenza degli ambasciatori in Costantinopoli di ratificare, insieme con la Turchia, le decisioni delle precitate Commissioni.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 558. Parigi, 27 novembre 1879 (per. il 1° dicembre).
Il dispaccio che l'E. V. m'indirizzò il 6 novembre n. 591 (2) mi dava incarico di cogliere l'opportuna occasione di manifestare al Signor Waddington il pensiero del R. Governo sopra gli effetti del sistema politico, che hanno adottato in Egitto la Francia e l'Inghilterra.
Jeri nell'udienza ebdomadaria, che mi diede il Ministro degli Affari Esteri, come agli altri capi di missione, ne intrattenni S.E.; dovetti, ben inteso, entrare il primo in materia, chè il Signor Waddington, sempre riservatissimo, evita con innegabile arte di portare il discorso su quell'>argomento.
Tentai di dimostrare al Presidente del Consiglio i vantaggi di un atteggiamento Franco-Britannico meno esclusivo, e tutto il beneficio che sarebbe per ricavare l'Egitto dalla concorde protezione deU'Europa intera, esercitata contro gli avversari della civilizzazione e del riordinamento, contro quelli i quali aimant à pecher en eau trouble sapranno approfittare del riserbo stesso cui sono astretti i Governi esclusi.
«Fra la Francia e l'Inghilterra, dissi, l'Italia, alla quale certo l'E. V. non negherà l'onore di avere laboriosamente giovato al riordinamento dell'Egitto, sarebbe un elemento di unione, un trait-d'union ». «Il est si difficile de vivre à deux, esclamò sorridendo il Signor Waddington, il serait plus difficile de vivre à trois. La situation de la France et de l'Angleterre en Egypte est une garantie
pour l'Europe que personne ne s'en emparera. Je ne nie point que l'Italie n'aie eu en Egypte des hommes intelligents et capables, qui ont aidé à la réorganisation, à la réforme judiciaire, par exemple, mais au bout du compte l'Italie n'a pas soutenu de longues luttes, n'y a pas versé son sang comme nous, à la fin du siècle dernier; elle n'a jamais été maitresse du pays, elle n'a pas fait le canal de Suez! Je sais, en effet, qu'il y a là bas un parti hostile, mais je ne le crains pas beaucoup. Regardez comme nous avons su déposer le Khedive. Tout bien considéré, l'Italie a, en somme, une part privilégiée de représentation en Egypte ».
Essendosi accorto il Ministro che io stavo per replicare, facendo allusione al controllo esclusivo franco-inglese; mentre egli s'impegnava a parlare solo dei nostri interessi finanziarli, egli precorse per così dire il mio pensiero dicendo con marcata soddisfazione di amor proprio: «L'Autriche a voulu avoir un contròleur, mais nous l'avons refusé; car si nous avions accepté l'Autriche, nous aurions dft accepter toutes les autres Puissances ».
Il Signor Waddington mi disse queste cose con gran calma e speciale cortesia. Non mi dissimulò però che la Francia e l'Inghilterra intendono farsi il cerbero dell'Egitto. Avrei, non ne dubito, pronunciato parole inutili se avessi rammentato al Ministro che quel custode mitologico abbisognava di tre teste.
Per completare da esatto relatore questo rapporto sulla conversazione avuta ieri col Presidente del Consiglio, devo far nota;re il rammarico che S.E. cortesemente dimostrò di vedere che la stampa italiana persistesse à se monter sulla quistione Egiziana. Il Signor Waddington insistette due volte sulla ingiusta accusa portata contro la Francia, di aver voluto évincer l'Italie.
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1167. Vienna, 27 novembre 1879 (per. il 30).
Ho chiesto ieri al barone Haymerle quale accoglienza egli avesse fatto alla nota russa, che propone, per dare una sanzione internazionale deUnitiva agli atti delle commissioni istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale, d'incaricare la conferenza degli ambasciatori a Costantinopoli di ratificare, insieme alla Sublime Porta, le decisioni delle precitate commissioni.
S. E. risposemi anzitutto non esistere a Costantinopoli la conferenza degli ambasciatori; ma non vedere egli ostacoli a che questi si riuniscano in apposita conferenza per lo scopo sopra indicato, purché, bene inteso, sia espressamente dichiarato prima, ch'essi non avrebbero altro incarico all'infuori di quello di prendere conoscenza degli atti di cui è caso, e di sancire le decisioni che ne risultano, a mezzo di un protocollo o altro !strumento diplomatico da concertarsi.
Inoltre egli vorrebbe che quella definitiva sanzione contemplasse in modo irrevocabile la frontiera della Bulgaria colla Dobrutcha coll'annessione di Arab
Tabia alla Rumenia, questione ch'egli dicevami non sarebbe più ammissibile in oggi discutere ulteriormente (1). Egli soggiungevami poi non avere ancora risposto in proposito, ma che probabilmente sarebbe nel suindicato senso ch'egli si esprimerebbe. Avendomi poi
S. E. chiesto il mio parere sulle idee da lui svoltemi, gli risposi che mi sembravano ragionevoli e pratiche. Non essendomi stato domandato se e quale risposta il R. governo avesse fatto a quella apertura del gabinetto di Pietroburgo, non credetti necessario di dirlo, l'E. V. non avendomi affidato l'incarico di fare una comunicazione in tale senso.
Porgendo così riscontro all'ossequiato dispaccio dell'E. V. del 21 corrente,
n. 849 (2) ...
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1169. Vienna, 27 novembre 1879 (per. il 30).
Già più d'una volta dacchè fu votata a Bukarest la legge relativa agli Ebrei, il Barone Haymerle ebbe a chiedermi ciò ch'io pensassi della questione del riconoscimento ufficiale deHa Rumania; ma sempre mi limitai a dargli risposte evasive, non conoscendo gli intendimenti del R. Governo al riguardo nella presente fase della quistione, e temendo che le mie idee in proposito, che non ho mancato di ripetutamente manifestare a codesto Ministero, non corrispondessero neppur in oggi precisamente a quelle dell'E. V.
Ieri il Ministro Imperiale degli Affari Esteri tornò meco alla carica su quello stesso argomento, porgendomi così l'occasione d'interrogarlo a mia volta, sulla attendibilità della notizia corsa, che la Rumania si sia rivolta al Gabinetto di Vienna, richiedendolo dei suoi buoni uffici presso le Potenze, affinché non frappongano ulterior ritardo a riconoscere ufficialmente l'indipendenza del Principato.
S. E. ammise la verità de'l fatto, dicendomi essere però perplesso sul da farsi, poiché la legge sancita dalle Camere di revisione, se provvede, in qualche maniera, per gli Ebrei Rumeni, lascia però intatta la questione che era la più grave per le Potenze, quella cioè degli ebrei sudditi di altri Stati, a cui fino ad ora non è riconosciuta l'uguaglianza di posizione coi loro concittadini di altre religioni. Egli dicevami ciò essere una difficoltà grossa per tutte le Potenze, ben capire che vano sarebbe pretendere dalla Rumania qualche cosa di più di ciò che ha già fatto, poiché non se ne otterrebbe niente, ma pur sembrargli conveniente escogitare un qualche mezzo termine, che fornisca ai Governi il
Nondimeno, noi reputiamo meritevoli di considerazione le avvertenze messe dinanzi dal Governo autro-ungarico, e, qualora queste dovessero formare oggetto di uno scambio di idee fra le Potenze, l'Italia non tralascierebbe di pronunciarsi favorevolmente, parendo esse atte ad agevolare l'ottenlmento di uno scopo cui tutti concordemente miriamo».
mezzo di mostrare ai rispettivi parlamentari, che la questione non è finita così, e che la Rumania in qualche modo provvederà in seguito. Egli aggiungevami tosto, che di ciò aveva tenuto parola, ufficiosamente soltanto fin qui, col Signor Balatchano, riservandosi a dargli una risposta ufficiale, allorché gli si sarebbe presentata una soluzione soddisfacente. Non nascondevami poi, che ove la questione speciale di cui è caso venisse appianata in modo conveniente, non avrebbe rifiutato l'incarico che si era pregato di assumersi, ritenendo che l'amichevole intromissione di una terza Potenza quale è l'Austria, visto la vantaggiosa posizione in cui essa ha saputo porsi fin dal principio, in questa questione, sarebbe il mezzo migliore per arrivare alla soluzione di una pendenza, che converrebbe a tutte le Potenze malgrado gli speciali interessi che taluna fra esse può avervi in giuoco, di veder risolta.
L'indirizzo preso dalla conversazione, mi risparmiò anche questa volta l'obbligo di emettere io il mio avviso, e no! feci evitando anche mi si esprimesse il desiderio ch'io scandagliassi in proposito gl'intendimenti del R. Governo.
Unisco al presente un annesso cifrato...
ALLEGATO
ANNESSO CIFRATO
Haymerle en me parlant des intéréts différents que !es Puissances ont dans la question de la reconnaissance officielle de la Roumanie, me disait: « Pour l'Allemagne, par exemple, c'est uniquement une question de chemins de fer ». Je ne saurais m'empecher cl'observer que, aujourd'hui plus que jamais, je trouverais indispensable que l'acte de la reconnaissance de la part de l'Italie les Roumains puissent constater étre accompli de notre exclusive initiative sans qu'ils aient à en étre reconnaissants à l'Autriche.
(l) Con d. 860 del 6 dicembre Cairoli comunicò a Robllant di aver avuto da Wrede una comunicazione analoga al contenuto di questo rapporto e aggiunse: « Ho risposto all'Incaricato d'affari d'Austria-Ungheria che già noi avevamo fin da principio aderito alla proposta del Governo russo, né cl pareva conveniente di ritornare spontaneamente sullo stesso argomento, tanto più che, secondo le nostre informazioni, analoga risposta già fu pure data da altri Gabinetti.
(2) Cfr. n. 375, nota l.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI
T. 741. Roma, 28 novembre 1879, ore 23,55.
Je vous ai écrit une lettre particulière qui devrait vous parvenir le 30 courant ou le l.e' décembre. Elle vous renseignera exactement sur notre attitude dans la présente phase de la question roumaine.
Pour mon compte il est superflu que je vous renouvel!e l'assurance que je ne négligerai aucune occasion pour hàter une issue de la situation facheuse dans laquel!e nous nous trouvons. Mais si le président du Conseil ne peut pas abriter sa responsabilité devant le Parlement par le moyen terme dont je vous parle dans la dite lettre, il lui serait difficile d'abandonner la réserve qu'il a observée jusqu'ici.
Tout confirme cependant que si la question du chemin de fer est résolue, l'Allemagne ne serait plus opposée à établir des relations régulières avec la Roumanie. Nous allons aujourd'hui méme sommer le Cabinet de Berlin (l) de nous déclarer ses intentions. Enfin je crois que nous approchons de la
solution. Mais il est impossible d'en pr: ciser l'échéance malgré que tout porte à croire qu'elle sera courte.
Si après le reçu de ma lettre vous persistez dans l'idée de partir vous etes autorisé à le faire en télég·raphiant à Pansa à qui nous donnerons instructions d'aUer vous remplacer sur le champ.
(l) Cfr. n. 418.
IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY
T. 743. Roma, 28 novembre 1879, ore 23,55.
Les renseignaments que je reçois de plusieurs còtés confirment ce que vous m'avez dit vous-meme, à savoir que le cabinet de Berlin n'hésitera pas à reconnaìtre la Roumanie aussitòt aprts le règlement de la question des chemins de fer. Si la décision de l'Allemagne ne dépend plus que d'une question particulière qui ne nous concerne point, nous ne verrions pas pourquoi nous devrions, pour faciliter son jeu à Bucarest, persister dans une attitude qui nous crée des embarras soit au point de vue de notre service, soit dans nos rapports avec la Roumanie, soit peut-etre aussi vis-à-vis de nos Chambres. Je vous prie donc de demander à M. de Radowitz une réponse; c'est à dire, si, aprés le vote du projet relatif aux chemins de fer, l'Allemagne mettra encore d'autres conditions pour procéder à l'acte de reconnaissance.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1046/441. Londra, 28 novembre 1879 (per. il 2 dicembre)
In conformità del dispaccio di V. E. in data del 21 corrente (Serie Politica n. 748) (1), ho chiesto ieri al marchese di Salisbury se il governo della Regina fosse disposto ad aderire alla proposta della Russia di dare Wla sanzione internazionale definitiva agli atti delle commissioni istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale, affidando la ratifica delle decisioni di dette commissioni alla conferenza degli ambasciatori in Costantinopoli, di concerto colla Porta.
Il nobile Lord mi rispose che un tale sistema gli sembrava razionale e vi avrebbe aderito volentieri; ma, anziché limitarsi per ora alla ratifica delle deliberazioni relative ai tre principati anzidetti, egli ravvisava più conveniente che le altre commissioni incaricate di delimitare il Montenegro e le provincie asiatiche dell'impero ottomano avessero ultimato i loro lavori per dare simultaneamente una sanzione generale a tutte le deliberazioni delle
commissioni. La questione di Arab-Tabia, fra altre, dissemi egli, non può
considerarsi ancora come ufficialmente sciolta, benché la maggioranza della
commissione abbia emesso in proposito pa'rere esplicito, del quale però non
si contesta il valore.
La risposta di lord Salisbury non sembrandomi del tuttto assoluta; ho
creduto conveniente di pregarlo di riflettere se non sarebbe più opportuno
di ratificare ciò che le commissioni hanno già terminato, riserbandosi di pro
cedere in ugual modo per le altre che non hanno ancora ultimato i loro
lavori. Ed a tale uopo gli rilasciai un breve pro-memoria che richiamasse la
di lui attenzione sopra l'argomento.
(l) Cfr. n. 375, nota l.
L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 1047/442. Londra, 28 novembre 1879 (per. il 2 dicembre).
Col mio telegramma n. 365, in data del 26 novembre corrente (1), io annunziavo alla E. V. che il Conte Schouvaloff avrebbe presentato jeri le sue lettere di richiamo a S. M. la Regina. Questa presentazione ebbe effettivamente luogo e quel distinto diplomatico ch'ebbe tanta parte ne' negoziati che precedettero il trattato di Berlino abbandona l'Inghilterra dove lascia buona ricordanza di sé, a motivo de' servizi da lui resi per rimuovere le ostilità che sembravano imminenti fra i due colossi, la Russia e la Gran Bretagna, nonché a causa della amenità del suo carattere, benché non tralasciasse di spiritosamente additare -però con garbo -i difetti più spiccati della società inglese.
Durante la visita che mi fece jerlaltro, egli mi confermò quanto io telegrafava all'E. V. il 20 novembre corrente (vedi telegramma n. 362) (2) circa le condizioni dell'alleanza germano-austriaca. Quest'alleanza, di apparenza principalmente economica, è altresì difensiva; ma l'una delle due Potenze non verrà in aiuto dell'altra che si trovi in guerra con una terza se non nel caso in cui venga simultaneamente attaccata da una quarta. Questa condizione accenna evidentemente all'alleanza tempo fa minacciata tra la Francia e la Russia contro la Germania. Il Conte Schouvaloff mi disse che v'ha in Russia un partito che vorrebbe di nuovo stringere la triplice alleanza degl'Imperatori; ma un tale progetto è contrastato da molti che reputano cosa pericolosa per la Russia il vincolarsi in tale modo e ravvisano più prudente per essa di mantenere la propria indipendenza. Egli mi narrò una conversazione da lui avuta a Berlino, all'epoca del congresso, col Signor Ristié, allora Inviato della Serbia. Il Conte Schouvaloff annunziava a quest'ultimo che anche la Russia aveva dovuto cedere nell'acconsenti:re a che la Bosnia e l'Erzegovina fossero occupate dall'Austria; egli credeva che avrebbe trovato il Signor Ristié amareggiato per una tale notizia; ma tutt'al contrario questi se ne mo
strava allegro e della sua soddisfazione dava il seguente motivo: «Quei due
paesi, diceva, sono attualmente impraticabili, perché non vi sono strade E
mezzi di comunicazione; inoltre quelle popolazioni non aspirano, per il mo
mento, che a godere un poco di tranquillità; ma allorché gli Austriaci vi
avranno costrutto un sistema di strade che s·ono per loro indispensabili, allor
ché ricondotte le popolazioni all'ordine sotto il giogo militare austriaco desse
si sveglieranno al sentimento d'indipendenza nazionale, allora sarà tempo per
le altre popolazioni slave di agire, di provocare una rivoluzione armata nella
quale si spera, malgrado alcune disfatte, di finire col trionfo, mediante l'ajuto
della Russia che non vorrà abbandonare l'opera sua e potrà colle sue truppe
penetrare in Bosnia ed in Erzegovina valendosi delle comunicazioni stabilitevi
dall'Austria dalla quale si spera anche distaccare le provincie slave che ver
ranno ad unirsi colla Serbia, la Bulgaria, la Rumelia per costituire il Regno
balcanico».
Il Conte Schouvaloff domandò al Signor Ristié quando quel movimento fosse per aver luogo, questi rispose: «fra quattro o cinque anni al più tardi».
Forse simili progetti sono per ora un'utopia; ma una tale idea proferta da un uomo della importanza del Signor Ristié è un indizio del fermento che esiste tuttora nelle provincie slave e che può dare luogo ad una non lontana esplosione che le deliberazioni del Congresso di Berlino avranno ritardata, ma forse non potranno impedire.
Intanto le condizioni dell'Impero Ottomano si considerano in Inghilterra come ogni giorno più gravi. Il Marchese di Salisbury mi diceva jeri che il Governo inglese non aveva mai fatto minacce effettive alla Porta, ma le aveva dato serii avvertimenti, perché ravvisava l'introduzione di riforme in quell'amministrazione come indispensabile per evitare una catastrofe. Se queste riforme si potessero fare per mezzo dei soli sudditi del Sultano, ciò sarebbe per il meglio: ma il nobile Lord crede la cosa impossibile senza il concorso degli Europei: «Non ambiamo, diceva egli, di mettere il Governo della Turchia asiatica in mani degli Inglesi: vengano anche altri Europei ad ajutarci nel nostro intento; ne saremo lieti. Ma ciò che vogliamo evitare è un cataclisma che trascinando l'Impero ottomano in rovina, sa•rebbe il segnale in Europa di rivolgimenti de' quali nessuno può misurare le conseguenze.
P. S. -Debbo ·aggiungere che il Conte Schouvaloff mi disse che credeva che il suo richiamo fosse stato accelerato dal discorso del Marchese di Salisbury, a Manchester, le di cui parole produssero una impressione irritante in Russia.
L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 559. Parigi, 28 novembre 1879 (per. il 1° dicembre).
In conferma del telegramma ch'io diressi stamane all'E. V. (l) e per far seguito al mio rapporto di questa serie n. 551 Cl), in data del 20 corrente, ho l'ono
re di renderle noto che questo Signor Prefetto di Polizia mi comunicò oggi, che gl'internazionalisti italiani Cafiero e Malatesta furono espulsi dalla Francia con sentenza del 18 di questo mese, sentenza che loro fu fatta conoscere soltanto il dì 21.
Il Signor Andrieux per soddisfare alla domanda da me appositamente direttagli, aggiunse che il noto Cafiero chiese di recarsi in !svizzera per la via di Bellegarde, mentre il Malatesta decise di andare in Olanda.
Quest'ultimo, a cui fu dato un foglio di via fino alla frontiera Belga, non fu più veduto a Parigi da due giorni; è presumibile ch'egli abbia lasciato questa capitale, ma non si sa per qual paese ei sia partito.
Il Cafiero, dopo aver ricevuto dalla Polizia un passaporto valevole fino alla frontiera, partì da Parigi (Gare de Lyon) ieri l'altro, 26, col treno delle 3,12 pomeridiane.
(l) Non pubblicato.
L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 444. Pietroburgo, 28 novembre 1879 (per. l'8 dicembre).
Giunto jeri a Pietroburgo, andai oggi a far visita al Barone Di Jomini, il quale nella assenza del principe Cancelliere e del Signor De Giers esercita la direzione del Ministero Imperiale degli Affari Esteri. Nel corso della conversazione chiesi a S. E. quale fosse la sua impressione intorno al fatto capitale di questi ultimi mesi, cioè la visita del Principe di Bismarck a Vienna, ed il riavvicinamento più intimo dell'Austria e della Germania, che ne fu la conseguenza. Il Barone Jomini mi disse, che i sentimenti ben noti d'amicizia dell'Imperatore Guglielmo verso lo Czar, ancora recentemente confermati nel convegno di Alessandrovo, toglievano al fatto in questione ogni carattere d'ostilità verso la Russia. S. E. non crede che l'Austria, dal canto suo, abbia preso impegni tali da legare definitivamente la sua azione per un lungo avvenire. Aggiunse poi che secondo le assicurazioni pervenute al Gabinetto di Pietroburgo, la nuova alleanza, se cosi vuolsi chiamare, tra l'Austria e la Germania, avrebbe uno scopo esclusivamente pacifico, fondato sulla esecuzione leale del Trattato di Berlino, e che l'accessione a questo accordo nello scopo predetto rimarrebbe aperta alle altre potenze. Questa impressione non concorda, a dir vero, col linguaggio della stampa russa, la quale vide nel riavvicinamento Austro-Germanico un segno d'ostilità più o meno diretta contro la Russia.
Senza indagare fino a qual punto le assicurazioni date al Gabinetto di Pietroburgo l'abbiano soddisfatto, si deve concludere dal linguaggio tenuto dai suoi rappresentanti ufficiali, che il Governo Russo ha dovuto contentarsene, affermando che per parte sua non si proponeva uno scopo diverso da quello che andavano dichiarando le due grandi Potenze dell'Europa centrale, cioè il consolidamento della pace sulle basi dell'eseguimento leale del Trattato di Berlino.
S. M. l'Imperatore di Russia deve giungere a Mosca il 2 dicembre (20 novembre) ed a Pietroburgo il 4 dicembre (22 novembre). Il Principe Cancelliere è atteso nella Capitale dell'Impero il 2 dicembre (20 novembre).
L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 1170. Vienna, 28 novembre 1879 (per. il 2 dicembre).
Il Barone Haymerle che io visitavo ieri l'altro, rispondendo ad una mia interpellanza intorno ai suoi apprezzamenti sulla situazione generale in Oriente. mostravami trovarla poco rassicurante. Egli dicevami, che malgrado tutte le pacifiche protestazioni della Corte e del Gabinetto di Pietroburgo, si continua a conservare nella penisola Balkanica degli Agenti, la di cui azione non è certamente in armonia con dette assicuranze, e citavami fra gli altri ad esempio il Principe Tzeretely. Facevami poi anche cenno dell'inumano procedere col quale si rende impossibile l'esistenza ai Mussulmani, in quei territori affrancati dal Trattato di Berlino dalla diretta dominazione del Sultano: non lasciando che la loro emigrazione si compia naturalmente. Parlando poi incidentalmente dell'azione spiegata recentemente dal Governo Britannico a Costantinopoli, dicevami che le spiegazioni date in proposito dal Marchese Salisbury, avevano dimostrato ch'essa non aveva avuto precisamente il carattere che i primi telegrammi e le notizie dei giornali avevano voluto attribuirgli, ed a questo proposito soggiungeva che in quanto poi all'eventuale chi:amata della squadra britannica nelle acque turche da parte del Signor Layard, ciò non sarebbe stato affatto una novità inquietante, essendo ben noto, che il diritto di ciò fare fu in ogni tempo prerogativa dell'Ambasciata Britannica a Costantinopoli; ed anzi egli mi citò in proposito parecchi antecedenti casi, in cui gli Ambasciatori della Regina sul Bosforo, avevano usato di tal loro diritto in circostanze anche di ben minor conto delle attuali.
Passando da quest'argomento a parlare della scelta a farsi di un nuovo Ambasciatore Imperiale a Costantinopoli, S. E. dicevami esserne impensierito: difficile assai essendo trovare la persona che riunisca tutte le volute qualità: l'Austria-Ungheria avendo bensì due unici scopi a raggiungere a Costantinopo:i, cioè la conservazione della Turchia, e la protezione degli interessi AustroUngarici, così esprimevasi egli; ma ciò necessitare una perfetta conoscenza delle cose d'Oriente combinata colla prudenza e l'opportuna fermezza ad un tempo; non bastando come per gli altri posti importanti, lo spirito ed il tatto. Il nome del Conte Ludolf attuale Ministro a Madrid cadde qui nella conversazione in maniera da farmi ritenere probabile che sarà lui il prescelto.
2) -n()cumrnti clipl()matlci -Serie II • Vol. XII
IL CONSOLE A SCUTARI, ZERBONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. 26. Scutari, 29 novembre 1879 (per. il 15 dicembre).
Nei miei rapporti ebbi frequenti volte l'occasione di accennare all'azione palese della politica austriaca per affermare ed estendere la sua influenza nell'Alta Albania, manifestatasi specialmente nella protezione accordata al culto cattolico coi sussidj, o stabili o eventuali, largheggiati alle chiese ed al clero, particolarmente secolare e cogli assegni annuali per l'intrattenimento di scuole nelle principali città: non sarà ora meno interessante di conoscere l'azione segreta, colla quale l'Austria si studia di prepararsi anche per altra parte in queste provincie un terreno favorevole per il giorno, forse non lontano, in cui essa crederà di tentarne l'occupazione. Da tutti i giornali fu ripetuto, e parmi sia stato detto anche nelle Camere dell'Austria, che il possedimento della Bosnia ed Erzegovina sarebbe stato un acquisto passivo, quando non fosse stato destinato ad essere completato colla occupazione di Salonicco. Questa opinione, che è una credenza generale in Albania, sentii io stesso risuonare sulle labbra d'ufficiali Superiori Austriaci, coi quali viaggiai allorquando da Trieste mi recava a questa residenza. Ma l'impresa di Salonicco verrebbe tentata in condizioni assai pericolose, ove la marcia dovesse compirsi lasciando entrambi i fianchi scoperti. Sì era pertanto veduto dì assai mal'occhio dall'Austria il formarsi della Lega Albanese, e con dispettosa attenzione si era tenuto dietro al viaggio in Europa dei due delegati dalla stessa Mehmet-Ali-Bey e Abdul-Bey. Le simpatiche accoglienze, che questi avevano divulgato d'avere incontrate a Roma, avevano fatto apparire più grande il pericolo, che minacciava i suoi disegni.
Trovavasi allora a Vienna il Signor Wassitch, già Console Generale Austro-Ungartco a Scutari, e questi, che ben conosceva questo paese ed il carattere dei suoi abitanti, poté fare accettare dal Conte Andrassy le sue idee sulla necessità di una più viva propaganda in Albania, impiegando grosse somme di denaro per staccare dalla Lega i membri più influenti, spargere il disordine e l'anarchia a discredito della stessa, e far penetrare negli animi anche della popolazione musulmana la persuasione sui vantaggi dell'unione all'Austria. Ed in questo senso vennero spedite istruzioni all'I. R. Consolato Generale a Scutari.
Si vuole che Hussein Pascià, allora Governatore Generale di questo Vilayet, avesse potuto lasciarsi guadagnare dal denaro austriaco. È un fatto intanto, da me stesso notato, che egli era in strettissimi rapporti col Consolato d'Austria, che più volte la settimana si recava a far visita ai Signor Lippich, rimanendo con lui lunghe ore, e che siffatte attenzioni, non usate verso altri Consolati, non potevano essere spiegate da qualità particolari di quel rappresentante. D'altronde sotto la sua amministrazione si vedevano le autorità subalterne abbandonarsi alla più sfacciata corruzione; si dice che fosse da lui impedita la repressione dei malfattori; e se si deve prestar fede a quanto mi si scrive, era generale nelle provincie la credenza che egli anzi spingesse al delitto, onde l'anarchia di queste contrade prendesse più estese proporzioni. In quel torno di tempo cominciarono ad apparire con una certa quale frequenza, e specialmente a Durazzo, persone straniere che pretendevano d'esservi venute per affari, ma che partivano senza conchiuderne alcuno. Frattando esse si profondevano in discorsi tendenti tutti ad acquistare favore e simpatie all'Austria. Senonché ignare com'erano del linguaggio del paese, la loro propaganda non dava quei risultati che si desideravano onde si pensò di ricorrere alla formazione di Comitati locali.
Abita a Durazzo un certo Anastasio Moisé, negoziante in moltissimo credito per le sue capacità. Egli non solo gode di una grande autorità presso il ceto medio tanto cristiano quanto musulmano, ma travasi altresì in intime relazioni di parentela con alcune delle principali famiglie cristiane in quelle parti, e d'amicizia con i più notabili Bey dell'Alta Albania. ,Però le sue condizioni finanziarie erano sul principio di quest'anno, cadute in pessimo stato, essendoglisi naufragato un bastimento carico di granaglie. Rimasto debitore verso l'Erario Ottomano della conside,revole somma di 150 mila piastre, che non era in grado di sborsare, doveva essere incarcerato. Per sottrarsi alla vergognosa pena, che lo minacciava, raccomandassi al Console Austriaco di Durazzo, allora il Signor Reglia, e questi per salvar'lo dalla prigionia, dietro il consenso del Console Generale di qui, nominollo Dragomanno onorario presso quel Consolato. Migliore strumento alle sue viste non poteva capitare nelle mani dell'Austria. L'Anastasio Moisé venne chiamato a Scutari dove questo Console Generale gli ottenne da Hussein Pascià, d'altronde già a lui amico, che potesse, sebbene contrariamente alla legge, pagare il suo debito verso l'Erario metà in caimé, quantunque di già aboliti, e metà in metallo ed a rate commode e lunghe. Fu in questa occasione che il Console Generale Austriaco lo iniziò alle viste del suo Governo sull'Albania, gli comparti le opportune direzioni e lo fornì di denaro col quale ritornò a Durazzo.
Prima cura dell'Anastasio Moisè fu di attirare alla causa alla quale aveva venduto i proprj servigi, Mustafà Ibrahim Bey di Cavaja, uno dei Bey più influenti d'Albania e a cui era legato da antica amicizia. Erano sette anni che l'Anastasio Moisè non vedeva più Cavaja: sequestrato un giorno da una banda di briganti ed uccisogli in quell'occasione in sugli occhi un compagno, non aveva mai più avuto l'ardire di ritentare quella strada. Per ciò gli attuali suoi frequenti viaggi ad un luogo di sì triste memoria per lui e dove del resto nessuna speculazione lo chiamava, non mancarono di fissare subito l'attenzione del pubblico sopra di lui.
Mustafà Bey appartiene ad una famiglia che un tempo poteva dirsi principesca: i suoi antenati non poche volte si ribellarono al Sultano, sostenendosi a lungo in armi. Essi non pagavano al Governo che un tributo annuo godendo sulle proprie terre di una assoluta giurisdizione signorile che si mantenne viva sino ad Ibrahim Bey padre del Bey di cui si parla. Ibrahim era un ricchissimo feudatario ed i suoi possedimenti, che comprendevano i paesi di Cavaja, Sciaco, Iuba, si estendevano sino a Berat da una parte ed a Scutari dall'altra. Quaranta anni or sono, caduto prigioniero dei soldati imperiali pres
so Monastir, ebbe le case spogliate da' suoi stessi seguaci, i vasti possessi confiscati dalla Porta e la sua persona condannata all'esilio. Cercò egli di fuggire dal luogo ove era stato confinato, ma morì sullo stesso bastimento carbonajo sul quale aveva creduto di trovare salvezza e libertà. Allora la sua famiglia recassi a Costantinopoli per ottenere la restituzione dei beni: ma solo dopo lunghe e faticose suppliche le venne concesso il palazzo di Cavaja ed un'annua pensione a titolo di sussidio. Cinque anni or sono Mustafà Bey ed un suo fratello, or morto, rinnovarono presso il Governo le pratiche per la restituzione della sostanza staggita, ma esse non approdarono a risultato migliore delle precedenti. Senonché le disfatte della Turchia nell'ultima guerra, l'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina per parte dell'Austria, le pretese della Grecia sulla Tessaglia e sull'Epiro, le aspirazioni degli Albanesi per la costituzione d'un principato indipendente, l'anarchia generale in cui era piombato l'Impero, rinfrescarono nell'animo di lui le speranze di ricuperare quanto già era stato posseduto da suo padre e con queste egli aperse il cuore anche alla possibilità di divenire principe dell'Albania. A raggiungere questo duplice intento invitò in sua casa a Cavaja i due Bey Mehmet Ali ed Abdul e con essi concertò quella riunione a Janina che fu la culla della Lega albanese. Egli poi provvide del proprio danaro i due Bey or ora citati onde metterli in posizione di compire il giro, che fecero in Europa, e da essi aveva ad ogni istante relazione de' successi ottenuti che a qualcuno non tenne segreti e che infondevano coraggio alle sue mire ambiziose. Come però toccò la realtà e vide che le Grandi Potenze non davano appoggio ai desideri dei Capi Alba
nesi, Mustafà Bey si trovò nella più critiche delie situazioni essendo coi sogni del potere svanito anche tutto il poco danaro che possedeva.
Fu in sì opportuno stato d'animo e di cose che a lui si presentò l'Anastasio Moisè per toglierlo alla Lega e stringerlo agli interessi austriaci. Gli mostrò egli l'impossibilità d'una Albania indipendente e l'opposizione insormontabile che un simile progetto avrebbe incontrato da parte dell'Austria, la quale vi aveva formati dei disegni per conto proprio e gli fece comprendere quanto più pratico e più vantaggioso partito sarebbe stato per lui se ne avesse favorite e promosse le mire. Ei gli promise inoltre a nome dell'Austria (e questa promessa si vuole gli sia stata rimessa per iscritto dal Console Generale di qui) oltre a favori pecuniarj, la restituzione di tutti i beni che già appartenevano alla sua famiglia e che furono dalla Porta confiscati al suo genitore, nel caso che l'Albania fosse passata nelle mani dell'Impero. Mustafà Bey annuì di buon grado alle proposizioni che gli erano state offerte ed avrebbe anche avuto subito una prova della serietà delle negoziazioni giacché, mi si rimarca, p.on è più d'un mese e mezzo ch'egli ricevè dall'Austria 2000 Napoleoni d'oro coi quali risollevò alquanto le sue depresse finanze e poté sposare la figlia del suo predefunto fratello.
La defezione di Mustafà Bey di Cavaja segna il punto della dissoluzione virtuale della Lega. Colla sua grande influenza, colle seduzioni del denaro, colla prospettiva di considerevoli vantaggi, egli attrasse a sé un numero rilevante di adepti che dapprima dividevano le idee della Lega e costituì a Durazzo e Cavaja un Comitato Generale Austriaco di cui è riconosciuto per presidente. È nella sua casa in Cavaja che si tengono le riunioni ed in questa Città formano parte del Comitato oltreché del detto Mustafà Ibrahim Bey, Suleyman Tahir Bey, Coluachi Papà Anastasio, Economo della chiesa greca orientale, Micali Economo, Costantino Gregorio, Anastasio fratelli Giuseppe soprannominati Tirana, in Durazzo Anastasio Moisè, di cui è sopra menzione,
fratelli Margheriti, Pietro Salvari, Giuseppe Tedeschini, tutte quante persone benestanti e stimate. Vi figurano pure il Padre Bernardino, parroco cattolico di Durazzo, certo Don Francesco, parroco di Iubba e Michele e fratellCl Eumci.
Strettissima amicizia da lungo tempo univa Mustafà Agà, antico rivoluzionario di Scutari con Mustafà Bey, il Presidente del Comitato Generale, e per suo mezzo questi potè stabilire il Comitato di Scutari al quale apparterrebbero il farmacista Melgusci, cognato del suindicato Giuseppe Tedeschini, Francesco Summa, Lorenzo Craja. Si pretende che anche Hodo Bey, Colonnello di Gendarmeria in questa Città, ne sia membro. Avrebbero tutti questi ricevuto il prezzo della loro adesione.
A mezzo poi delle conoscenze di Anastasio Moisè e delle aderenze di Mustafà Bey e servendosi dell'opera dei fratelli Tirana, i quali in soli sei mesi si viddero pagare tutti i debiti e comprare altresì stabili impiegando non meno di 2000 Napoleoni e che fecero frequenti viaggi ad Alessio e Croja vennero aperti Comitati anche in queste due città. Il Comitato d'Alessio sarebbe composto di Mahmud Bey Iscima, di Baldo Marco, cattolico, e del parroco cattolico: quello di Croja sarebbe rappresentato da Bectasci effendi, da Aly Bey e da Mehmet Bey.
Pare che la creazione d'un Comitato a Tirana incontrasse maggiori difficoltà poiché tanto l'Anastasio Moisè, quanto Mustafà Bey vi si dovettero trasferire in persona parecchie volte. Né poco danaro ha dovuto costare l'adesione di que' Bey, nelle mani dei quali stanno tutte le comunicazioni delle montagne e specialmente di quelle della Mirdizia. Il Comitato ivi eretto si compone di Suli Bey, di Ali Pascià, che al tempo di Abdul-Aziz vidde già l'esilio per cause politiche, di Alì Bey, di Suleyman Besciri, di Ali Agà, Capitano della Gendarmeria, del farmacista Stefano Herzek, detto Cesi, suddito austriaco, del medico Giorgio Bzila e del parroco cattolico Don Gioacchino Bri
gnone.
Nel Comitato d'Elbassan sono indicati Mahmud Bey, Isul Bey, Sciukri Bey, Anastasio Echini, Giufma, greco, Sciassivar Bey, Caramou Bey, Mustafà Effendi, segretario del Municipio. Con essi vanno contati Ali Bey di Dibra ed un certo Hassan Agà. Le informazioni che ho ricevuto, fissano la mia attenzione sull'importanza di questo Comitato per la qualità delle persone che lo costituiscono e per la somma influenza di cui esse dispongono. Le montagne di Mathia e di Dibra stanno ai loro cenni.
Perfino ad Ocrida pervenne a diramare l'azione filaustriaca Mustafà Bey, coadiuvato dall'astuto ed intraprendente Anastasio Moisè. Alla formazione del Comitato d'Ocrida molto contribuirono i fratelli Margheriti coi quali il Moisè è imparentato. I membri di esso sono il Dottor Rabbi, il farmacista MarghittiJ, ed Halil Effendi.
Anche il Comitato di Berat merita attenzione per la qualità di taluni de' suoi membri, i quali sono parenti di Mehmet-Ali, quegli che fece il viaggio politico in Europa. Sono ascritti a questo Comitato Scander Bey, stretto amico di Mustafà Bey, Omer Bey, il Vescovo della Chiesa greca ed Alì Bey.
Né Vallona manca del suo piccolo Comitato che sorse sotto gli auspicj ed è diretto dalle cure del Signor Calzavara, Vice Console Austriaco in quella città. Vi appartengono Mustafà Pascià ed il parroco cattolico.
Per tal modo tutta l'Alta Albania trovasi presa entro una rete di cospirazioni austriache dalle quali sarà difficile a scioglierla se l'azione dei Comitati non sarà in tempo neutralizzata collo spezzarne prontamente le fila. Certo l'Austria, appena s'accorgerà che le sue mene sono svelate, non mancherà di gettare, per mezzo de' suoi giornali, l'allarme sul lavorio rivoluzionario dell'Italia: ciò però che prova ad evidenza che l'Austria si maneggia a tutt'uomo e con frutto in questa parte dell'Impero turco, si è che tale suo destregg,iarsil venne da altri avvisato pure nel Vilayet di Cossovo, come ebbi altre volte a riferire e nella bassa Albania da dove non più tardi d'un mese fa mi si scrisse che colà le simpatie austriache avevano cominciato a prendere il posto, occupato già dall'Italia, nel cuore delle popolazioni cristiane non meno che musulmane.
Si sa con sicurezza che Mustafà Bey ed Anastasio Moisè sono in corrispondenza con Alì Bey di Gussigne, che questa corrispondenza ha tratto alla resistenza ad oltranza col Montenegro e che a questo riguardo l'or menzionato Alì Bey si è messo in relazione con persone austriache; dal che si deduce che l'Austria, ad onta che si mostri favorevole al Montenegro e finga d'adoperarsi perché il Principato entri senza sangue al possesso del territorio aggiudicatogli, ne spinga segretamente gli abitanti ad opporvisi e fornisca altresì a tal uopo armi, munizioni e danaro.
Comunque sia di ciò vengono dati per positivi i seguenti due fatti:
n primo di Settembre un bastimento a vela, proveniente dalla Dalmazia e partito precisamente da Metkovich, dopo aver toccato a Ragusa Vecchia, aveva appoggiato a Durazzo. Vuolsi che l'armatore ne fosse un certo Sfiloros, raguseo. II bastimento era munito delle sue carte regolari ed aveva la destinazione di Corfù. Esso gettò l'ancora in lontananza da Durazzo ne' prese pratica. Vi si fermò per tre giorni. Nel corso della notte del due furono dal medesimo sbarcate cento casse di fucili da guerra, cinquecento piccole casse di analoga munizione e cento sacchi di nitro per la fabbricazione della polvere. I fucili erano usati, portavano la marca turca incisa e furono riconosciuti esser parte di quelli che l'Austria tolse alla Turchia nella guerra di Bosnia ed Erzegovina. Tutti questi articoli bellici vennero consegnati a Mustafà Bey, presidente del Comitato generale austriaco in Durazzo e Cavaja e da costui nascosti prima nel magazzino erariale delle saline in Oavaja, delle quali egli è Direttore e quindi con cavalli spediti ad Elbassan, donde parte furono trasportati sulle montagne di Dibra e parte su quelle di Mathia e colà distribuiti ai montanari.
I tre fratelli Tirana, che sono le braccia più fidate e più audaci di Mustafà Bey ed insieme i partigiani più caldi dell'Austria, erano stati incaricati di scortare il loro trasporto da Cavaja ad Elbassan.
Alla data delle ultime mie informazioni, la quale non rimonta ad epoca più rimota del 15 andante, si aspettava di giorno in giorno l'arrivo a Cavaja di nuove armi e di nuove munizioni da guerra. Il bastimento, che avrebbe dovuto trasportarle, sarebbe appartenuto al Signor Pietro Salvari, altro dei membri del Comitato Generale di Durazzo, e comandante sarebbe stato il Capitano Cassini, (ignoro di quale nazionalità). La caricazione doveva effettuarsi nel Porto della Pescaria di Ragusa che è propriamente in città e dove esiste la dogana, o sulla spiaggia alla escita di Gravosa là ove havvi la fortezza e l'ufficio del telegrafo. Forse prima di giungere a Cavaja 'le dette armi e munizioni sarebbero state trasbordate su un legno più p1iccolo, egualmente di pertinenza del nominato Signor Pietro Salvari e ciò all'intento che si potessero avere in un punto più prossimo al1a terra. Il luogo di sbarco sarebbe stato la rada così detta di Spillà donde avrebbero dovuto essere trasferite nel feudo. là vicino, di Mustafà Bey e quindi inoltrate metà a Tirana per la destinazione della Mirdizia e l'altra metà ad Elbassan per la destinazione delle montagne di Mathia.
Io non ho creduto conveniente di richiamare l'attenzione del Governatore Generale su questi fatti prima di renderne informata l'E. V. e d'altro canto la prudenza me ne sconsiglierebbe forse, perché la mia comunicazione non potrebbe avvenire senza conoscenza pure di alcuni di quelli che la circondano, i quali, appartenendo ai Comitati, preverrebbero qualunque misura di sequestro, non raccogliendo così il Consolato che l'odiosità della rivelazione. Quello che è certo però, si è, quando le mie informazioni non siano esagerate, che nel mezzodì dell'Alta Albania alla vista di tutte queste cose si sarebbe prodotta fra gli animi una grande fermentazione: si starebbe colà in aspettazione di importanti avvenimenti al primo aprirsi della primavera; e che i timori delle persone bene pensanti si sarebbero particolarmente aumentati al vedere la nomina dei Consiglieri nuovi la quale ebbe luogo in quest'ultime settimane tanto per il Megliss Idaré quanto per il Temis Hukuc cadute in tutta l'Albania e specialmente in quelle città meridionali per la maggior parte su individui conosciuti come arruolati al partito austriaco.
Unendole un allegato in cifra...
ALLEGATO
ANNESSO CIFRATO
Le rapport que j'ai eu l'honneur de transmettre a V. E. par la poste d'aujourd'hui est basé sur des indications de fait et personne qui m'ont été communiquées en caractère confidentiel par le docteur Zamputi italien demeurant à Cavaja, le meme que j'ai proposé il y a quelque temps comme notre Agent consulaire à Durazzo. Depuis bien des années il habite dans la haute Albanie et il connait parfaitement le pays, la langue et les personnes. En m'envoyant les renseignements qui sont contenus dans mon rapport, il n'a pas manqué d'indiquer aussi la source d'où ils lui venaient. Il m'écrit que tout ce qui se réfère au Consulat d'Autriche, les mesures prises par ce dernier et les communications parvenues de Vienne, lui a été révélé par une personne qui fréquente le dit Consulat, jouit de toute sa confiance et lit tous les documents officiels, personne qui se fie à lui et dont il a acheté l'amitié. Le reste il le connait de la bouche de Mustafa Bey, dont il est l'intime et qui le croit appartenir tout italien qu'il est, à son parti. Il a ajouté relativement à la correspondance entre le dit Mustafa Bey et Ali Bey de Goussinje, que celui là lui avait fait lire une lettre que le second lui venait a·envoyer par un courrier express. Cette lettre était en langue Albanaise, mais avait été rédigée en caractères latins. Comme personne à Cavaja ne connait ces caractères, Mustafa Bey avait été obligé d'avoir recours à son oeuvre. La lettre disait que Ali Bey comptait sur lui, d'après ses promesses, dans le cas de guerre contre le Monténégro, qu'il avait ouvert des négociations avec l'individu Autrichien (le nom n'en était pas mentionné) qu'il lui avait indiqué, qu'il en était content, et que tout marchait a son gré. Le Docteur Zamputi prie d'observer le secret à cet égard, car Mustafa Bey lui fit préter le serment de se taire sur ce qu'il avait su le menaçant de mort
en cas de trahison.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2438. Berlino, 1° dicembre 1879 (per. il 9).
Arrivé ici dans la nuit du 28 novembre échu, je n'ai pas voulu reprendre ma correspondance avant de m'étre un peu orienté sur la situation. D'après les premiers entretiens que j'ai eus ici avec quelques collègues des mieux informés, je ne puis que confirmer les détails déjà recueillis si consciencieusement par le Chevalier Tosi, entre autres sur la grande question à l'ordre du jour, à savoir les résultats de la dernière visite du Prince de Bismarck à Vienne.
Le protocole, signé par le Chancelier Allemand et par le Conte Andrassy, a été paraphé le 15 octobre à Baden-Baden par l'Empereur Guillaume. Il n'y a consenti qu'avec une extrème répugnance, et sous la condition que le pratocole fut communiqué à St. Pétersbourg, voulant au moins donner au Tsar l'impression qu'il tenait à l'avertir loyalement des accords pris avec l'AutricheHongrie.
En résumant des informations puisées à de bonnes sources, ces engagements comprennent les trois points suivants:
0 ) Entente pour l'exécution du Traité de Berlin du 13 juillet 1878.
2°) L'Allemagne ou l'Autriche étant attaquées, l'attaque contre l'une d'elles serait considérée comme dirigée contre l'autre, et constituerait un « casus foederis ».
3°) Les deux Puissances, voulant aussi dans le domaine des intérèts matériels donner une preuve manifeste de leurs relations amicales, ont décidé en principe de s'accorder, autant que faire se pourrait, les plus grands allègements au point de vue des rapports commerciaux.
Pour mieux se rendre compte de la véritable signification de ces résolutions,
je citerai dans quel sens elles ont été commentées dans un entretien récent
du prince de Bismarck avec un de ses visiteurs à Varzin.
Du moment où l'alliance à trois ne présentait plus la mème sécurité pour
le maintien de la paix, pour l'exécution du Traité de Berlin, il devenait indi
spensable, surtout au moment de la retraite alors imminente du Comte Andrassy, de s'assurer de l'Autriche-Hongrie. De part et d'autre on a reconnu le parallélisme de leurs intérets concernant la situation de l'Europe. Leur entente n'a qu'un but éminemment défensif contre toute agression, et sera ainsi une sauvegarde pour la conservation de la paix générale. Le Chancelier ajoutait que l'existence de la Monarchie Autrichienne était une base essentielle de la politique allemande, et cela au rpoint que le Cabinet de Berlin ne saurait permettre qu'une armée Russe se montràt sous les murs de Vienne. S.A. allait m eme plus lo in: si l'Autriche prenait l'initiative d'une attaque et qu'elle fu t valncue, l'Allemagne ne devra pas hésiter à la secourir, pour empecher l'effondrement d'une Monarchie nécessaire à l'équilibre de l'Europe.
Je ne puis garantir d'une manière absolue l'entière exactitude de ces détails mais j'ai tout lieu de croire qu'ils se rapprochent beaucoup de la vérité, et c'est à ce titre que j'ai l'honneur de les transmettre à V. E.
P. S. 2 dicembre
J'ai l'honneur de joindre ici, après l'avoir signé, le reçu des documents diplomatiques que V.E., sous la date du 26 novembre dernier, a bien voulu confier à l'Attaché Militaire, Major Osio, qui me les a remis aujourd'huj.
L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI
R. CONFIDENZIALE 2439. Berlino, 1o dicembre 1879 (per. il 9).
Le joint s'étant présenté naturellement dans la visite que j'ai faite aujourd'hui à M. de Radowitz de passer en revue les événements qui ont surgi durant mon congé, j'ai dit que les combinaisons arretées à Vienne n'ont pas manqué d'appeler l'attention de mon Gouvernement. Et cela s'expliquait de soi par l'importance des deux Empires, et par leur situation centrale en Europe. Je devais constater en méme temps que chez nous soit dans les sphères officielles, soit dans l'opinion publique, le fait du rapprochement plus intime entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, avait été envisagé avec beaucoup de calme. J'avais meme entendu émettre l'avis que la paix euroépenne en deviendrait plus stable. Pour ce qui nous concernait nous avions le sentiment que, dans la pensée des signataires du protocole, il n'avait pu entrer aucun pian directement hostile à l'Italie. Tout au plus pourrait on supposer que l'Autriche se sentant désormais fortement épaulée pourrait céder à la tentation d'accentuer sa politique plus qu'il ne conviendrait et plus que ne le voudrait l'Allemagne.
Le Secrétaire d'Etat par interim répondait que nous avions raison de ne pas nous émouvoir. Rien n'a été arreté qui vise spécialement l'Italie. Aucun danger extérieur ne nous menace. L'Autriche ne songe nullement à nous attaquer, et si con tre toute attente elle le faisait, elle ne serait pas soutenue par l' Allemagne. Il n'a pas besoin d'une grande dose de perspicacité pour se rendre compte de quel còté est tournée la pointe. Sous ce rapport on ne se fait en effet aucune illusion en Russie.
J'ai pris acte de ces déclarations, mais me souvenant de certaines dépèches du Comte de Robilant dont V. E. m'a permis de prendre connaissance, et sans y faire comme de raison aucune espèce d'allusion, j'ai voulu sonder le terrain d'une manière très-indirecte. J'ai dit alors que je me réjonissais d'un langage conforme aux relations que je ne cessaAs de m'appliquer à mainteni:r entre nos deux Pays. J'avais néanmoins du m'apercevoir depuis plus d'une année, que l'attitude du Cabinet de Berlin à notre égard était empreinte d'une certaine indifférence qui nuisait à nos relations.
Mon interlocuteur s'est empressé de m'assurer que cette phase n'existait plus. Elle s'était produUe quand, après avoir été d'accord au Congrès, nous faisions mine nommément dans la question de Roumanie et de Grèce de nous écarter de la ligne que prescrivait l'exécution du traité de Berlin. Mais ce sentiment d'indifférence ou plutòt de réserve avait disparu quand les deux Gouvernements s'étaient retrouvés sur la méme ligne de conduite.
Durant cette phase, ai-je répliqué, j'avais fait cette réflexion qu'en arrivant comme Ministre près cette Cour en 1859 j'avais eu à traiter avec une Prusse au plus haut dégré contraire à la Couronne de Sardaigne, et n'ayant des préférences que pour la Cour de Vienne. Après 26 ans il me semblait parfois, mutatis mutandis, étre revenu au point du départ. Durant les crises traversées dans la période de 1853 à 1859, je n'avais jamais perdu confiance attendant que les événements me donnassent raison. Fata viam invenient.
M. de Radowitz observait qu'il y avait parmi les mutatis mutandis toute la distance qui séparait le baron de Manteuffel qui dirigeait sous Frédéric Guillaume IV la politique étrangère, et le prince de Bismarck qui avait su lui donner une toute autre et bien meilleure impulsion. Cette impulsion devait nous rassurer sur la marche des choses.
J'ai laissé comprendre qu'en lui dévoilant quelle avait-été ma pensée, je n'avais voulu exprimer aucune inquiétude. Si l'Allemagne était personnifiée par la Prusse, l'Italie avait surgi, et elle est mieux en mesure que la Sardaigne de parer à des complications éventuelles. Pour mon compte je ne pouvais me représenter une Allemagne et une ItaUe désunies. Si jamais le cas se réalisait, je prierais mon Roi de m'exonérer de mes fonctions.
Je ne veu pas mettre en doute la sincérité des déclarations qui m'ont été faites au Département des Affaires Etrangères; mais ces déclarations perdent de leur valeur si l'on réfléchit que le prince de Bismarck n'a pas hésité, pour immobiliser la Russiie, et par là isoler la France, à rompre avec les traditions de la Cour de Prusse, à ne s'attacher qu'à un seui partner. Les nécessités pollques n'admettent aucun ménagement. M. de Radowitz dit que si 1'Autriche nous ataque, l'Allemagne ne la suivra pas dans cette voie. Mais d'un autre còté (voir mon rapport précédent) (l) le Chancelier laisse entendre que si l'Autriche prenait l'offensive et était battue, l'Allemagne devrait la secourir. Quels que soient donc les termes adoucissants employés pour expliquer l'état des choses, il ne faut les accepter que sous bénéf'ice d'inventaire. Le fait est que dans toute
conflit, l'Autriche aura derrière elle l'appui de l'Allemagne. C'est là une circonstance qu'il convient d'avoir bien présente à l'esprit. Le tact et la prudence sont de plus en plus indiqués. Les aspirations, quelque légitimes qu'elles soient, à une rectification de nos frontiières doivent etre sans les renier, renfermées dans le coin le plus secret de notre coeur. C'est au surplus affaire de dignité car s'il est pour des ames patriotiques une chose plus pénible que des accusations d'oubli, c'est de laisser se produire des démonstrations impuissantes, le défi qui ne sait ni se taire ni agir. Mais en meme temps ne comptons que sur nousmemes, et agissons en conséquence. Si nos finances ne nous permettent pas de porter nos troupes sur un pied équivalent ou proportionnel aux armées de nos voisins ne tardons pas davantage à exécuter les travaux de fortifications reconnus nécessaires et déjà fixés par la loi, surtout du còté de Vérone. Nous ne les avons que trop différés.
V. E. saura sans doute que soit à Paris soit à Londres, sans communiquer le texte du protocole signé à Vienne, le Cabinet de Berlin a envoyé une dépeche en indiquant le but conforme à l'exécution du traité du 13 juillet, le caractère défensrif et partant favorable à la conservation de la paix générale. J'ignore si une communication analogue a eu lieu à Rome. Au reste ce protocole n'acquerra sa véritable portée qu'à un changement de règne soit ici soit en Russie. Jusque là les rapports personnels des Souverains permettront de louvoyer de manière à éviter la tempete.
(l) Cfr. n. 425.
IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)
R. 1676. Costantinopoli, 1° dicembre 1879 (per. il 9).
I plenipotenziari ottomani non hanno ancora significato a quelli della Grecia in qual giorno abbia a tenersi la decima conferenza. Né fu :fis