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SECONDA SERIE

AVVERTENZA

l. Il presente volume, ottavo della serie II, copre il periodo ·Compreso tra il 1° gennaio 1877 e n 31 luglio dello stesso anno.

La documentazione in esso contenuta è Quasi interamente riferita al conflitto russo-turco in atto ed alla questione d'Oriente in generale, sostanzialmente legata perciò ai temi del volume precedente di cui è il naturale sviluppo.

Le direttrici della politica estera italiana dmangono ·costanti, soprattutto per ciò che riguarda i rapporti itala-austriaci e l'assetto territoriale dei Balcani.

2. I documenti .pubblicati nel volume provengono prevalentemente dall'Archivio Storico del Ministero degli Affari Esteri, e p'l'ecisamente daUe serie seguenti:

l) Gabinettto e Segretariato Generale: a) Istruzioni per ·missioni all'estero; b) Corrispondenza telegrafica in arrivo e partenza; c) Carteggio ·confidenziale e riservato.

2) Divisione Politica:

a) Registri copiaLettere in partenza;

b) Rapporti in arrivo;

c) Pratiche diverse trattate dalla Div.isione Politica.

Documenti di notevole interesse sono tratti dall'Archivio di Casa Savoia, dalle Carte Corti, messe gentilmente a disposizione dal •Conte Franco Arese e dalle Carte Robilant conservate presso la Commissiorne.

3. -Alcuni dei documenti pubbUcati sono ,stati già editi, integralmente o in parte, nel Libro Verde 22, Documenti Diplomatici concernenti gli Affar1i d'Oriente pi'esentati dal Ministro degli Affari Esteri Melega•ri nella torna.ta del 3 marzo 1877 (LV 22), nel Libro Verde 23, Documenti Diplomatici concernenti il Protocollo di Londra del 31 marzo 1877 presentati dal Ministro degli Affari Esteri Melegari nellia tornata del 12 .aprile 1877 (LV 23) ·e nel Libro Verde 24, Documenti Diplomati·ci ·concernenti gli Affar.i d'Oriente presentati dal Presidente del Consiglio !'eggente il Ministero degli Affari Esteri Cairoli nella tornata del 21 giugno 1878 (LV 24). 4. -Nel licenzia·re H voLume desidero ringraziare il prof. Franoesco Bacino e la dott. Emma Ghisalberti per la loro preziosa collaborazione nelle ricerche e nel ·coordinamento dei documenti e per la redazione dell'apparato ·critico. Ringrazio anche per il lavoro di correzione delle bozze la dott. Carla Luciano, la d01tt. Angela Polga e la Signora Fliorella Giordano.

ANGELO TAMBORRA


DOCUMENTI
1

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 823. Roma, 1° gennaio 1877, ore 2,15.

Ainsi que vous le dites l'important est de maintenir l'accord des six puissances en présence d'un refus de la Porte. Toutes mes instructions vous ayant prescrit de ne jamais vous séparer des àutres plénipotentiaires lorsqu'il y a unanimité dans leurs résolutions, vous n'avez qu'à suivre la meme ligne de conduite en ce qui concerne l'éventualité du départ des chefs de mission de Constantinople. Vous etes donc autorisé à faire à ce sujet les memes déclarations que feront les autres plénipotentiaires et vous arrangerez pour quitter Constantinople avec eux en laissant le baron Galvagna comme chargé d'affaires, si l'interruption des travaux de la conférence devient un fait irrémédiable. Votre action se sera exercée, j'en suis persuadé, ces jours derniers, auprès des ministres du Sultan dans le sens indiqué dans mon télégramme du 22 décembre (1). Avant d'en arriver à l'extrémité de laisser la Turquie toute seule en présence de la Russie, il est nécessaire que nous ayons épuisé tous les moyens de persuasion qui pourraient modifier l'attitude prise par les ministres du Sultan. Vous aurez donc tenu à ces derniers le langage haut et ferme auquel nous donne droit notre politique constamment favorable à l'intégrité territoriale de l'Empire ottoman.

Quant au projet de transporter la conférence dans une autre ville, à Venise par exemple, il nous faudra attendre, avant de nous prononcer, de connaitre l'opinion des autres Cabinets. Le choix d'une ville italienne serait certainement on ne oeut plus flatteur pour nous.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 825. Roma, 1° gennaio 1877 (2)

Le Gouvernement ottoman a présenté aux plénipotentiaires des puissances un contreprojet de pac.ification. Ce contreprojet a été examiné hier dans une réunion des plénipotentiaires et il a été reconnu que les propositions de la

Turquie ne sont pas pratiques et qu'elles repoussent toutes les garanties. Aujourd'hui, lord Salisbury présentera à la conférence au nom de tous les plénipo~ tentiaires un memorandum portant que le contre-projet turc est inadmissible. Le comte Corti m'informait hier soir que la Sublime Porte ne paraissait pas disposée à céde·r. Dans cet état de choses, les plénipotentiaires et les ambassadeurs ordinaires des cinq puissances se disposaient à mettre à l'exécuti.on la menace de quitter Constantinople. Le comte Corti a donc été autorisé à s'arranger de manière à quitter, lui aussi, son poste en laissant le premier secrétaire comme chargé d'affaires, si les représentants des cinq puissances sont forcés de se retirer en présence du vefus obstiné des rninistres du Sultan.

Nous ne nous dissimulons pas toute la gravité de cette résolution dont les conséquences pourraient etre des plus funestes pour la sécurité des étrangers et des chrétiens en général dans la plupart des provinces de l'empire ottoman. Les populations musulmanes, à l'annonce du départ des ambassadeurs, vont se croire dégagées de tout frein, et les sentiments bien connus des autorités n'offrent certainement aucune garantie contre les dangers résultant d'une pareille effervescense populaire. Il y aurait par conséquent, à notre avis, une utilité réelle à ce Que, si la conférence actuelle doit se dissoudre, l'Europe fasse act d'autorité et affermisse !'·entente heureusement existante e:ntre les six grandes Puissances, déclarant qu'elle se tient réunie et en transportant la conférence dans une ville autre que Constantinople. Je sais que le général Ignatieff et M. de Chaudordy se sont prononcés personnellement dans ce sens et ont mis en avant l'idée que la nouvelle conférence pourrait se réunir à Venise dans le double but de maintenir l'accord des puissances et de travailler à la paix. Vous tàcherez de faire prévaloir cette idée qui me semble offrir, aussi l'avantage de nous conserver le moyen d'exercer une influence modératrice sur le cours des événements et d'écarter le· danger de combinaisons séparées entre quelques Cabinets.

Le choix d'une ville d'Italie serait on ne peut plus flatteur poux nOitre pays

(l) -Non pubblicato. (2) -Il telegramma fu inviato alle varie rappresentanze fra le ore 14 e le ore 24.
3

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 4. Costantinopoli, 1° gennaio 1877, ore 18,29 (per. ore 19,15).

A la Conférence d'aujourd'hui, lord Salisbury déclina au nom de tous les plénipotentiaires de discuter le contre projet turc, voulant procéder à la discussion des actes convenus. Les plénipotentiaires ottomans déclarèrent qu'ils n'étaient pas autorisés à entrer en discussion, d'autant plus que certains points avaient été déclarés inadmissibles par la Porte. J'ai alors posé la question catégorique, s'il s'agissait d'un refus définitif ou d'un ajournement. Les plénipotentiaires tures demandèrent jusqu'à jeudi pour répondre. La séance est ajournée à jeudi. Demain, réunion des plénipotentiaires garants pour aviser. Si la Porte persiste dans le refus on pourra représenter nos propositions comme ultimatum en menaçant départ. Je prie V.E. de m'envoyer ses instructions à cet egard, car je suis le seul maintenant qui ne les a pas. Idée de continuer la conférence ailleurs, afin d'éviter que la guerre gagne du terrain.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 530. Costantinopoli, 1° gennaio 1877 (per. il 9).

* Pel mio precedente rapporto (l) ebhi l'onore di riferire all'E. V. come· all'ultima seduta deUa Conferenza i Plenipotenziari Ottomani annunciassero che la Sublime Porta aveva preparato un contro-progetto di pacificazione. Ne unisco copia al presente (2).

Questo documento veniva ima<tti comunicato la sera stessa all'Ambasciatore di Russia, e si trovò essere solo un progetto di Regolamento amministrativo. I·eri i Plenipotenztari delle Potenze Garanti si radunavano quindi all'Ambasciata di Russia affine di deliberare sulla condotta da tenersi innanzi alla comunica2lione della Sublime Porta * (3).

Il Generale Ignatiew incominciava dal dichiarare che le sue istruzioni non gli permettevano di entrare in discussione sopra un contro-progetto che non ammetteva le basi delle proposte fatte dalle Po.tenze. Egli leggeva indi un memorandum tendente a dimostrare come il progetto della Sublime Porta non conte~ nesse alcuna delle condizioni principali richieste dalle Potenze; in certi punti vi fosse anzi un regresso, e per altri non si trattasse che di promesse la cui realizzazione si faceva dipendente dalle deliberazioni della futura Assemblea legislativa. Conchiudeva il progetto non poteva esser preso in considerazione.

* Lord Salisbury par.lava nel medesimo .senso, e dava lettura di alcune note per le quali si stabiliva un paragone tra il contro-progetto della Sublime Porta e le proposte delle Potenze. Ne risultava parimenti che tutte le garanzie di esecuzione erano escluse dal primo, né la maggior parte delle riforme annunciate aveva un valore pratico.

La comunicazione della Sublime Porta aveva prodotto un'impressione assai penosa sopra tutti i Plenipotetnzi.ari, * i quali non potevano a meno di scorgervi un nuovo segno di quell'acciecamento che da qualche tempo ha invaso i Ministri del Sultano. Ne seguiva una discussione sulla condotta da tenersi alla prossima Conferenza. Il Generale Ignatiew sosteneva si dovesse declinare ogni discussione sul contro-progetto. Sir H. Elliot rispondeva non potersi rifiutare di prenderlo in considerazione. Il Conte di Chaudordy si pronunciava contro un

(l\ Cfr. Serie II, vol. Vll, n. 682.

rifiuto categorico. La discussione facevasi piuttosto animata, allorché io dissi che, * trattandosi di cose di tanta gravità, era mestieri di proc·edere in modo formale, e avessimo a convenire d'una risposta scritta da presentarsi ai Plenipotenziari della Porta alla prossima Seduta, per la quale si dichiarasse il controprogetto di Questa non essendo conforme alle basi stabilite dalle Potenze non potevasi ammettere la discussione dei relativi dettagli; e suggerii si incaricasse Lord Salisbury di fare l'analoga comunicazione nella quale introdurrebbe le sue osservazioni comparative. Questa proposta fu approvata da tutti, e ristabilì l'accordo tra i Plenipotenziari. E Lord Salisbury accettava l'incar.ico. *

L'Ambasciatore Austro-Ungarico ci partecipava in quest'occasione aver ricevuto dal suo Governo un ordine conforme a quello che già avevano avuto alcuni suoi Colleghi, ed era di ritirarsi da questa residenza lasciando l'Incaricato d'Affari, nel caso la Sublime Porta rifiuti di aderire alle basi proposte dalle Potenze. L'Ambasciatore di germania significava aver ricevuto analoghe istruzioni dal suo Governo. E l'Ambasciatore di Russia osservava in proposito le sue prime istruzioni portare che in caso di rifiuto egli avesse a rompere le relazioni diplomatiche colla Sublime Porta; però il Governo Imperiale, essendo animato dal desiderio di procedere sempre d'accordo colle altre Potenze, aveva modificato quelle istruzioni, ed ora egli era autorizzato ad agire nel medesimo senso in quell'eventualità.

Di quanto occorreva io dava pronto avvàso telegrafico alil'E. V. (1), ed era il secondo telegramma che avevo l'onore di rivolgerLe ieri.

(2) -Non si pubblica. (3) -I brani fra asterischi sono editi in LV 22, pp. 561-562.
5

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 9. Londra, 2 gennaio 1877, ore 22,44

(per. ore 1,30 del 3).

J'ai vu aujourd'hui lord Derby à qui j'ai fait part du projet exposé dans le télégram:me de V.E. (2) de continuer la coruérell1Ce à Venise dans le oas où, par suite du refus de la Turquie, les représentants des Puissances devraient abandonner Constantinople. Lord Derby m'a répondu que· ce projet était nouveau pour lui, et qu'à première vue, il lui semblait soulever de graves objections, car il n'admettrait pas une Conférence pour traiter les affaires de la Turquie sans la présence d'un représentant turc. J'ai diì. présenter la question sous un autre point de vue qui parait lui avoir fait quelque sensation. En voici le résumé: la Turquie en refusant d'adhérer aux propositions de la conférence prend pour prétexte qu'ayant donné une constitution qui accorde aux populations des avan

tages sous certains rapports plus étendus que ceux proposés, on doit en attendre les effets et ne pas les soumettre à des conditions contraires à l'indépendance de son Gouvernement; mais comme après la guerre de Crimée, les améliorations que la Porte avait du introduire dans son administration ont été ou lettremorte ou meme nuisibles aux populations, comme lord Derby le voyait luimeme, ainsi que je le lui ai rappelé on devait craindre qu'il n'en soit de meme du résultat de la nouvelle constitution qui serait exposé à avoir le sort de celle octroyée par le Vice-roi d'Egypte. Afin d'éviter ce danger qui amènerait de nouvelles complications, il faudrait que la Turquie fut persuadée que l'accord entre les Puissances pour obtenir des réformes ne cesse d'exister et la prolongation de la conférence serait la preuve que cet accord continue toujours. Cette prolongation de la conférence n'aurait pour effet que de surveiller et non pas d'imposer des lois à la Turquie. Pratiquement, elle n'offrirait pas des difficultés puisque les représentants des Puissances devant se retirer de Constantinople, autant valait les réunir dans une autre ville que de les disperser. Lord Derby m'objecta que Lord Salisbury n'aurait pu continuer à prendre part aux travaux, à cause de ses fonctions en Angleterre·. A cela j'ai répondu que, comme il ne s'agissait pas de prendre des résolutions, mais simplement d'exercer une action morale, la présence de lord Salisbury n'était pas nécessaire. Celle de l'ambassadeur suffisait. Par suite de cette exposition, lord Derby a semblé se désister en grande partie de son opposition et m'a promis d'examiner la question sérieusement.

Il pencherait d'ailleurs pour le choix de Venise comme siège de la conférence. J'irai le voir dans deux ou trois jours, mlris en attedant, je pense que la question dépend maintenant de lord Salisbury qui, en ce moment, domine la position en Angleterre. C'est donc auprès de lui qu'il faut agir sans retard pendant qu'il est à Constantinople.

(l) -Cfr. Serie II, vol. VII, n. (2) -Cfr. n. 2.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1743. Berlino, 2 gennaio 1877 (per. il 6).

Le télégramme que V. E. m'a transmis la nuit dernière (l), contient dans sa première partie des renseignements analogues à ceux qui ont été reçus par le Cabinet de Berlin. Ainsi que le mande le Baron de Werther, une nouvelle séance était annoncée pour 1e 4 janv.ier. Il ne mentionne pas que les plénipotentiaires se disposent déjà à quitter Constantinople. Mais, comme leur départ est malheureusement à prévoir, ensuite des dispositions peu conciliantes de la Sublime Porte M. Busch, Conseiller de Légation, s'est rendu à Constanti

5 -Documenti diplomatici -Serie Il -Vol. VIII

nople pour y remplir éventuellement les fonctions de Chargé d'Affaires. Il est très versé dans les questions orientales, et sa présence atténuera dans une certaine mesure, les fàcheuses conséquences qui pourraient résulter de l'éloignement des ambassadeurs et de notre Ministre, dans les conditions actuelles de l'Empire ottoman. Le Secrétaire d'E,tat partageait les vues de V. E. sur la gravité d'une pareille résolution. Il vous remerciait, M. le Ministre, de vos indications qui, tout en concordant avec les siennes, étaient bien plus détaillées et avaient d'autant mieux fixé son attention.

* -J'ai communiqué a M. de Biilow l'avis de V. E. sur l'utilité réeUe, en cas de la clòture de la Conférence à Constantinople, Q.ue cellle-ci se tint néanmoins réunie, en choisissant une autre ville pour le siège de ses délibérations. J'ai développé à l'appui les arguments de V. E. M. -de Btilow, sans méconnaitre la valeur de ces arguments, a dit que c'était là un point qui méritait une sérieuse réflexion. Il se souvenait que, lorsqu'il s'était agi la première fois de réunir une conférence, le Cabinet de Berlin avait présenté des objections contre la réalisation de ce projet. Il ne s'y était rallié, que lorsque les différents Cabinets crurent à son opportunité, et se promettaient des chances de succès qui maintenant ne paraissaient p'as devoir se vérifier. Il voyait quelque inconvénient à laisser un comité diplomatique en permanence. - * -Le Secrétaire d'Etat ne pouvait me répondre, .sans avoir entendu le Prince de-Bismarck, auquel il ne manquerait pas de rapporter mon entretien, et notamment mes dernières observations. Il me remerciait meme de m'etre étendu sur ce projet *.

J'ai ajouté que le Général Ignatiew, entre autres, s'éta'it aussi prononcé personneUement dans ce sens, et avait émis I'idée que la nouvelle conférence pourrait se réunir à Venise. Je n'avais pas besoin de dire que notre consentement était acquis d'avance à une semblable combinaison. Le Gouvernement du Roi ne se proposait d'ailleurs que le seui but de continuer à exercer son influence, toute de paix ,et de modération dans le cours des événements.

Sur ce point aussi, M. de Biilow se réservait de parler à Son Altesse. La résidence de Venise offrirait sans doute bien des avantages. Le Conseil des six pourrait, entre autres, puiser maints enseignements dans l'ancien Conseil des Dix. Au reste, il ne semblai't pas à S. E. qu'il Q eùt une extreme urgence d'aviser. Il pensait que Corfou se recommanderait peut etre aussi à un choix.

(l) Cfr. n. 2.

(l) I brani fra asterischi sono editi in LV 22, p. 548.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 536. Costantinopoli, 2 gennaio 1877 (per. il 9).

La Seduta della Conferenza di ieri produsse una penosa impressione sopra i Plenipotenziari delle Potenze, imperocchè essa lasciava poca speranza di poter comporre le presenti difficoltà. Se i Plenipotenziari della Sublime Porta declinavano di discutere le proposte delle Potenze, come potevasi infatti venire ad un accomodamento? Si prendeva la risoluzione di riunirei oggi alle 2 pomeridiane all'Ambasciata di Russia.

Io passai il resto deUa giornata di ieri in successive conferenze con questi Ambasciatori.

Il Generale Ignatiew veniva a vedermi poco appresso ed era piuttosto commosso. Egli mi diceva che all'uscire dalla Conferenza aveva mandato un telegramma a Odessa per domandare l'invio immediato d'una nave a vapore affine daverla pronta per là settimana prossima. S'entrava poscia a parlare dello stato delle cose. Il Generale era d'avviso che la Sublime Porta era decisa alla resistenza nè piegherebbe neppure innanzi alla minacda della partenza degli Ambasciatori; eppure la dignità delle Potenze esigeva irremissibilmente si adottasse questa misura dopo aver esauriti tutti i mezzi di persuasione. Mi faceva menzione del progetto di radunare la Conferenza in altra

città, e diceva il Governo Imperiale non era disposto a prendere l'iniziativa in proposito; ma se altro Governo, l'Italiano per esempio, ne facesse la relativa proposta, Quello dell'Imperatore vi aderirebbe. Continuava S. E. la partenza dei Rappresentanti delle Potenze non avrebbe in ogni modo per conseguenza necessaria una dichiarazione immediata di guerra; crede·va anzi che se si potesse ottenere dalla Sublime Porta una garanzia che non seguirebbero massacri, e che i Principati non sarebbero attaccati, la Russia terrebbe l'esercito in armi ma non moverebbe guerra alla Turchia. Conchiudeva si farebbero nuovi sforzi affine di condurre la Sublime Porta a più ragionevoli consigli.

All'uscire dalla Conferenza Lord Salisbury trasferivasi presso il Gran Vizir, ed io aveva con esso una lunga conversazione poco appresso. S.S. era assai scoraggiato in seguito a quel colloquio, e mi diceva sembrargli che le energiche parole da esso pronunciate non avessero prodotto grande effetto sull'animo di Sua Altezza. Sembrava a S. S. non rimanesse grande speranza sulla riuscita della sua missione; essa si preparava alla partenza. Essendo indi passati a discorrere della condotta a tenersi nelle presenti congiunture, S. S. esprimeva l'avviso, se· la Sublime Porta non dava segno di cedere, si avesse a redigere un ultimatum il quale contenesse le basi generali da ottenersi, e si presentasse alla Sublime Porta colla dichiarazione che i Rappresentanti delle Potenze Garanti Iascierebbero Costantinopoli se esso non fosse accertato entro tre giorni. Avendo poscia toccato dell'idea di trasportare altrove la Conferenza,

S. S. rispondeva non veder chiaramente che cosa essa potrebbe fare dopo aver rotti i negoziati col Governo Ottomano. Io soggiungeva quella proposta aveva il doppio scopo di mantenere l'accordo tra le Grandi Potenze, che potrebbe essere minacciato se cessasse il quotidiano scambio d'idee sulle questioni pendenti, e di fornire alla Russia un mezzo conveniente per evitare la dichiarazione di guerra cui potrebbe altrimenti essere tratta dalla fatale necessità delle cose S. S. conchiudeva domanderebbe l'avviso del suo Governo in proposito.

Molti discorsi sulla situazione col Conte di Chaudordy il quale era fermamente d'avviso che, nel caso la Conferenza avesse a sciogliersi, i Plenipotenziari dovrebbero radunarsi in altro luogo. All'obbiezione mossa da Lord Saliw sbury, S. E. rispondeva doversi adottare quel mezzo d'evitare la guerra se altro non si trovava, la continuazione della Conferenza non seguirebbe immediatamente poiché ciascuno dei Rappresentanti andrebbe a render conrto dell'occorso ai rispettivi Governi; le cose andrebbero poscia a rilento, ed intanto qualche novità potrebbe sorgere, il Governo Ottomano verrebbe a sensi più miti, e darebbe per avventura prove di miglior Governo; l'eccitamento si calmerebbe dall'una e dall'altra parte; le cose s'aggiusterebbero assai più facilmente. Il Conte di Chaudordy era parimenti d'avviso che, nel caso la Sublime Porta perdurasse nella resistenza, s'avesse a presentare un ultimatum contenente le basi generali delle domande delle Potenze, le quali sarebbero ridotte agli ultimi limiti. Egli assumeva anzi l'impegno di preparare un progetto di quest'ulti

m.atum.

Queste cose seguivano nella giornata di ieri; e stamane compariva il Gran Vizir in questa residenza. Dopo i complimenti d'uso io dichiarava a Sua Altezza i Plenipotenziari delle Potenze Garanti essere stati profondamente addolorati dalla condotta tenuta alla Conferenza d'ieri dai P.lenipotenziari della Sublime Porta, imperocché il categorico rifiuto da essi opposto ad ogni discussione delle proposte di quelle aveva persino ingenerato il sospetto che il Governo Ottomano preferisse la guerra ad un ragionevole accomodamento. Sua Altezza mi diede le più ampie assicurazioni tali non essere in alcun modo le disposizioni della Sublime Porta, desiderare essa vivamente d'intendersi colle Potenze, aver Sua Altezza anzi biasimato la condotta tenuta dai Plenipotenziari Ottomani in quella congiuntura. Continuava Sua Altezza non poter i Ministri del Sultano accettare delle proposte che fossero per compromettere il prestigio e l'autorità del Governo; aver a contare coll'opinione pubblica; si presterebbero a tutte quelle concessioni che fossero compatibili con quelle condizioni. Soggiunsi l'opinione pubblica in Turchia dipendere in gran parte da quella del Gran Vizir il quale il quale col modo di presentare le cose poteva piegarla a suo talento. Gli dissi tutte le Potenze esser animate dal sincero desiderio di mantenere la pace; sarebbe vera follia da parte della Sublime Porta di rendere inevitabile, per un'ostinata resistenza alle ragionevoli domande delle Potenze, una guerra dalla quale queste rifuggivano, ed in quell'eventualità la Turchia rimarrebbe isolata. E m'allargai sulle fatali conseguenze potrebbero venire da siffatta lotta. Sua Altezza rinnovava le sue dichiarazioni di volere la pace, e mi significava che alla prossima Conferenza i suoi Pienipotenziati farebbero delle proposte più conformi ai desideri delle Potenze, e sarebbero pronti ad entrare in discussione sulle basi proposte da quelle. Ringraziai Sua Altezza d'avermi fatto questa comunicazione, ed insistetti sulla necessità di dare ai Plenipotenziari Ottomani maggiore autorità affine di poter venire a conclusioni pratiche; nonché sull'opportunità di intendersi direttamente con Sua Altezza sui punti più difficili. Cui Sua Altezza replicava non solo approvare quest'ultimo suggerimento, ma farmi speciale preghiera di metterlo in pratica. E l'E. V. comprenderà di leggieri come questa conversazione aprisse il mio animo a qualche speranza di poter condurre a buon fine i presenti negoziati.

8

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 12. Pietroburgo, 3 gennaio 1877, ore 15,50 (per. ore 20,30).

J'ai insisté auprès du prince Gortschakoff pour le transport éventuel des conférences à Venise. Son Altesse m'a dit qu'elle n'était pas contraire à cette proposition et que le Gouvernement russe se rallierait, si toutes les autres Puissances l'acceptaient, mais qu'il ne voulait pas en prendre l'initiative. Le Chancelier a télégraphié en ce sens, autorisant le général Ignatieff. Il doute de l'acceptation du Gouvernement anglais. C'est surtout sur celui-ci qu'il faudrait agir.

9

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 2. Roma, 3 gennaio 1877, ore 16.

Le moment est venu pour nous de faire tous les efforts possibles pour une entente entre la Turquie et les Puissances médiatrices. J'apprends avec plaisir que dans un long entretien avec Midhat pacha, vous avez déjà obtenu de lui quelques concessions. Il faut insister auprès de lui et auprès de Savfet pacha et leur exposer sans réticence les conséquences de la présente situation politique et militaire. La Sublime Porte aurait tort de s'enhardir à cause des difficultés que la Russie semble rencontrer dans la mobilisation de son armée et dans les opérations préparatoires d'une campagne d'hiver. Si ces difficultés existent réellement, la Russie qui ne veut certainement pas s'exposer aux mauvaises chances d'une campagne entreprise avec des moyens insuffisants, saura trouver un allié dont les puissantes ressources mil:ltali,res pourront opérer la plus redoutable diversion. Il existe en Autriche un parti dont l'influence gagne tous les jours du terrain et dont le programme consiste à dédommager la monarchie des pertes territoriales subies en 1866 au moyen de larges annexions dans les provinces slaves de la Turquie. La Russie mise en demeure d'entrer en campagne par le refus obstiné de la Sublime Porte d'accepter les propositions des Puissances trouverait probablement necessaire dans les circonstances actuelles de s'assurer le concours militaire de l'Autriche au prix que le Cabinet de Vienne voudrait lui mettre. Les négocia,tions de Reichstadt et la mission Soumarokow ont sans doute jeté les bases des arrangements à prendre en pareil cas et vous pouvez laisser entendre aux ministres du Sultan que c'est surtout à l'action diplomatique que nous avons déployée auprès du Cabinet de Saint Pétersbourg qu'il est du, qu'une entente séparée de la Russie avec l'Autriche n'ait pas encore été définitivement arretée sur la base de concessions territoriales. Les ministres du Sultan doivent bien comprendre que tant que la Russie a pu espérer d'éviter la guerre en s'entendant avec l'Angleterre et les autres cinq Puissances garantes, elle ait hésité à prendre des engagements avec une seule de ces Puissances dont le concours militaire devrait etre payé à des conditions très onéreuses. Maintenant, notre action se trouve paralysée par l'a,Uitude de la Turquie doni!; la sagesse peut seule nous préserver d'une éventualité dont la conséquence la plus directe serait un commencement de partage fait par deux des trois Empires, sous la haute protection du troisième. Que l'on ne se fasse aucune illusion à Constantirìople. Les Puissances occidentales ne feront absolument rien et ne pourront rien faire pour atténuer les conséquences d'une situation que tous nbs efforts n'auront pas suffi à conjurer. Les rapports que j'ai reçus de Saint Pétersbourg et de Berlin ne me laissent aucun doute sur l'état des choses que je viens de vous signaler. La position du comte Andrassy est de plus en plus ébranlée et sa disparition de la scène politique serait le signa! d'une nouvelle politique de l'Autriche dont la Turquie devrait faire l es frais. La conclusion de tout ceci est que plus la Russie aura des motifs de croire à l'insuffisance de ses forces militaires, pour mener rapidement à bonne fin la campagne en Bulgarie, plus le danger naissant d'une allìance austro-russe grandit pour la Turquie. Je pense qu'il y a, dans ce que je viens de vous exposer le sujet de sages réflexions que nous aimerions voir faire par les ministres du Su1tan.

Vous pouvez faire aussi quelques ouvertures dans ce sens à lord Salisbury afin de vous rendre compte des impressions personneUes de cet homme d'état et de le faire entrer autant que possible dans l'ordre d'idées que je viens de vous exposer. Mais soit avec l~s ministres du Sultan, soit avec le premier plénipotentiaire anglais, vous devez agir avec la plus grande circonspection, afin de conserver le secret le plus absolu de nos démarches vis-à-vis de

lO

l'Autriche. Quant à la Russie, nous pensons que si le résultat final de ces démarches devai·t l'aider à se ~tirer du mauvais pas dans lequel elle s'est engagée, elle nous en saul'ait gré. Mais la nécessité dans laquelle elle se trouve de se ménager l'appui éventuel de la monarchie austro-hongroise nous conseille de garder envers elle une attitude de réserve vigilante.

10

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 4. Roma, 3 gennaio 1877, ore 22,20.

Je vous préviens que l'Autriche pour écarter le choix d'une ville d'Italie pourrait proposer le transfert de la conférence à Trieste. Il faut se prémunir contre ce danger >et en ce cas, je pense que Naples pourrait ètre préférée dans cette saison.

Quant à >la question du transfert, je reçois des informations qui me mettent à méme de eroire que les résolutions de l'Angleterre dépendront principalement de l'opinion personnelle de lord Salisbury. A Londres, on s'est montré flottant avec Menabrea et résolu à abandonner la Turquie à son sorl dans un ,ent:retien avec l'ambassadeur de France. Il ressort de cette situation que la dissolution de la conférence pourrait laisser à l'Angleterre pleine liberté pour une action isolée méme en faveur de la Turquie, le jour où celle-ci-était écrasée par des forces prépondérantes de la Russie. Méme au point de vue des complications qui en surgiraient et pour écarter les difficultés très sérieuses qui résulteraient pour nous en cas de dissentiment entre la Grande Bretagne et la Russie, nous devons mettre en jeu tout les moyens dont nous disposons pour faire prévaloir le cas échéant, le projet de transférer la conférence dans une autre ville.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 268/89. Londra, 3 gennaio 1877 (per. il 6).

Ho avuto l'occasione d'intrattenere il Conte Derby intorno alle esagerazioni di Monsignor Scardella Vescovo di Gibilterra e sugli ufficii che quel prelato avrebbe fatto presso questo Ministro delle Colonie alludendo ad un eventuale asilo del Papa in Irlanda od a Malta.

Il nobile Lord mi disse che ignorava un tal fatto, che una sola volta una persona di sua intimità gli fece premure officiose affinché il Governo inglese s'intromettesse presso Quello italiano per assicurare la libertà dell'elezione del futuro papa. Ma quantunque ìl Governo inglese non possa rimanere indifferente a ciò che riguarda la religione di circa sei milioni di abitanti del regno unito, il Conte di Derby si rifiutava assolutamente a fare un simile ufficio, imperocché egli riconosceva che ciò sarebbe stato un intromettersi nelle cose interne di un altro Governo, mentre per altra parte nulla faceva temere che il Governo italiano volesse uscire da quel sistema di ampia lib€rtà reUgiosa che informa la sua politica, che egli ha proclamato e rispettato finora e che gli dà forza nelle lotte che ogni giorno egli deve sostenere.

Ho luogo di pensare che se il Papa cercasse un rifugio in qualche parte del territorio inglese questo Governo ne sarebbe dispiacente poiché la presenza ivi del Sommo Pontefice gli sarebbe di non lieve imbarazzo; però ove egli fosse spinto a scegliere un asilo in questo paese, io credo che non vi incontrerebbe ostacolo per parte del Governo attesi i principii di tolleranza e di larga ospitalità sanciti dalle leggi e che prevalgono generalmente nel sentimento pubblico.

12

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 124. Parigi, 3 gennaio 1877 (per, il 6).

*Per eseguire quanto m'imponeva il riverito telegramma dell'E. V. (1), mi recai jeri mattina dal Duca Decazes e gli esposi subito la somma conven.ienm di non permettere che la Conferenza si avesse a sciogliere, qualora tutti i Rappresentanti delle Grandi Potenze abbandonassero Costantinopoli in segu.ito al rifiuto della Porta di accettarne le proposte. Parlai, come suoi dirsi, ad un convertito, poiché il Duca Decazes mi fece subito vedere un telegramma spedito pochi minuti prima all'Ambasciatore Francese a Londra, nel quale gli ingiungeva di toccare codesto argomento.

Però da avvisi confidenziali giunti per altra via al Duca Decazes, egli riteneva che Lord Derby avverserebbe il prolungamento e la traslocazione della Conferenza • (2). Pur tuttavia premendogli di afferrarsi a quest'ultima ancora di 'salvezza, m.i pregò di te'legrafare al Generale Menabrea onde tastasse il terreno, mentre l'Ambasciatore Francese ne farebbe altrettanto dal canto suo. Stimai in quel primo colloquio di jeri parlare di Venezia come punto di convegno ai Rappresentanti delle Potenze per la continuazione della Conferenza.

Il Generale Menabrea mi ha risposto stanotte che Lord Derby respinse nel primo momento l'idea di prolungare la Conferenza in altro luogo se mai venisse ad abbandonare Costantinopoli. Ma che però in seguito alle riflessioni del Generale Menabrea si sarebbe raddolcito notevolmente ed avrebbe finito per promettere di riflettere sopra e di studiar bene la proposta di traslocare

e mantenere in ufficio la Conferenza, aggiungendo che in un progetto di simile natura egli doveva naturalmente consultare ed ascoltare l'opinione del Marchese di Salisbury.

L'Ambasciatore francese ha riferito invece al Duca Decazes che Lord Derby si rtiìuta •apertamente ad ammettere la conservazione e la riunione della Conferenza in un'altra città che non sia Costantinopoli. Aver l'Inghilterra toccato l'estremo limite della sua operosa pressione sulla Turchia e de' sforzi suoi in favore della pace. Doversi ormai lasciare la Turchia in presenza della Russia la quale non tarderebbe ad attaccarla e· probabilmente a batterla.

La differenza, e quasi direi, la contraddizione esistente fra i due telegrammi del Marchese d'Harcourt e del Generale Menabrea, potrebbe spiegarsi osservando bene l'ora in cui l'uno e l'altro partirono da Londra. Il telegramma francese era spedito jersera alle sette, l'italiano alle undici. Sembra quindi probabile che il Generale Menabrea abbia parlato a Lord Derby molto tempo dopo il Marchese d'Harcourt. Ciò dico non potendo supporre inesattezza alcuna da parte di due egregii Ambasciatori e parendomi non improbabile che a due o tre ore di distanza Lord Derby siasi espresso in modo diverso sulla stessa quistione, potendo ciò essere accaduto in seguito a più matura riflessione ed in forza delle considerazioni esposte abilmente dal Generale Menabrea.

Non è dunque affatto perduta la speranza che il saggio pensiero di mantener viva la Conferenza, trapiantandola in altro posto, qualora dovesse ritirarsi da Costantinopoli, possa essere accettato pur anche dall'Inghilterra, sempreché Lord Salisbury non vi si opponga, come non sembra probabile.

In mezzo a tutto ciò traspare per altro dalla condotta inglese qualcosa di contraddittorio e di arcano che potrebbe avere· la sua spiegazione nella diversità di vi.ste, a cui s'informa il Gabinetto Disraeli e .la sua predominante opinione pubblica in Inghilterra. Lord Derby ha dovuto cedere evidentemente alle esigenze dell'opinione pubblica, ma forse spera e crede che essa abbia a modificarsi in breve per far ritorno alla tradizionale politica inglese.

Il Duca Decazes ha ricevuto stamane un lungo telegramma da Costantinopoli che lo avvisa di un ultimo sforzo che vanno a tentare i Rappresentanti delle sei grandi Potenze. Nella riunione plenaria di domani essi presenterebbero ai delegati della Porta un riassunto delle fatte proposte modificandole in tutto ciò che ha sembrato offendere la dignità ed i sentimenti della Turchia; dichiarando nello stesso tempo che essi aspetteranno una risposta definitiva di accettazione· o di rifiuto per il tal giorno (da fissarsi ancora), passato il quale prenderebbero quelle determinazioni che sono loro indicate dalle istruzioni dei rispettivi Governi.

Finisco questo rapporto per assicurare l'E. V. che la scelta di Venezia come nuovo punto di convegno pe.i Rappresentanti delle Grandi Potenze e come nuova sede della Conferenza non troverebbe opposizione dì sorta da parte del Duca Decazes.

P. S. Prego l'E. V. di voler far pervenire a mani di S. M. il Re la qui unita lettera del Marchese di Bethisy.

(l) -Cfr. n. 2. (2) -Il brano fra asterischi è edito in LV 22, p. 549.
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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 538. Costantinopoli, 3 gennaio 1877 (per il 9).

Ieri i Plenipotenziari delle sei Potenze radunavasi all'Ambasciata di Russia affine di deliberare sulla condotta da tenersi nelle presenti congiunture. Eran tutti presenti ad eccezione di Sir. H. Elliot cui s'era scordato di dare l'idoneo avviso.

Nelle conversazioni private che precedettero la trattazione dei soggetti per i QUaLi eravamo :duniti, ci comunicammo reciprocamente le impressioni sulla situazione delle cose. Io feci parola della visita del Gran Vizir, dalla quale avevo tratto la speranza che la Sublime Porta si fosse piegata a più ragionevoli consigli. Diversa era l'impressione che l'Ambasciatore di Germania aveva tratta da una conversazione ch'egli aveva avuta la mattina stessa col Gran Vizir, imperocché gli era sembrato che Sua Altezza non manifestasse alcuna disposizione a cedere alle rimostranze dei Plenipotenziari delle Potenze. Ma il Barone Werther da quakhe tempo vede in nero, tanto che è venuto in alcuni il sospetto che il pensiero sia in lui l'effetto del desiderio. Le informazioni che il Generale Ignatiew teneva dal suo Dragomanno portavano che il Gran Vizir, quantunque fosse dolce nelle forme, pure era fermo nella resistenza, e Sua Altezza aveva l'intenzione di far presentare Giovedì da' suoi Plenipotenziari un'esposizione di motivi della condotta della Sublime Porta, da pubblicarsi poscia allo scopo d'agire sulle Potenze Occidentali. I ragguali da me forniti aprivano tuttavia gli animi a maggiori speranze.

Il Generale Ignatiew significava indi doversi stabilire precisi accordi sulla condotta a ·tenersi innanzi all'ostinata resistenza della SubLime Porta; aver egli categoriche istruzioni di non pre,starsi ·ad un aggiunstamento che non fosse basato sulle proposte convenute, e ci dava lettura di un telegramma aveva ricevuto in questo senso dal Principe Gortchakow. Egli suggeriva dunque di intendersi sopra un'ultima comunicazione contenente le basi generali delle domande delle Potenze, la quale sarebbe a farsi a tempo opportuno alla Sublime Porta, dichiarando che, se questa non aderiva entro un termine prescritto, i Capi di Missione lascierebbero Costantinopoli. S. E. ci dava indi lettura d'un progetto di redazione da essa preparato.

Per questo progetto di comunicazione l'Ambasciatore di Russia aveva considerevolmente attenuate le domande delle Potenze, ed alcuni emendamenti, suggeriti dagli altri Plenipotenziarl nel corso della 1etttura, ne rendevano il tenore ancora più moderato.

Quanto alla Bosnia, invece di fissare il thalweg della Drina come frontiera, si . disse che la pace sarebbe ristabilita sulla base dello statu quo secondo i trattati esistenti.

Pel Montenegro si toglieva, ad istanza dell'Ambasciatore Austro-Ungarico, qualche tratto della parte orientale. Alcune importanti modificazioni si facevano parimenti ai Regolamenti. Si sopprimevano gli articoli pe' quali era specificata la circoscrizione ammini

strativa della Bulgaria. A mia istanza era rimosso l'intervento dei Rappresentanti delle Potenze nelle nomine dei Giudici. La Gendarmeria estera era ridotta al concorso di ufficiaLi e sott'ufficiaH esteri alta creazione di una gendarmeria speciale. La Commissione di sorveglianza era nominata Commissione di controllo, e credo alla fine chiamerassi Commissione Consolare. E L'E. V. comprenderà come questi mutamenti avessero per iscopo di rendere più probabile l'adesione della Sublime Porta.

Questo era quindi fino ad un certo punto il progetto d'ultimatum da presentarsi alla Porta all'emergenza. Io osservai tuttavia che la comunicazione fattami dal Gran Vizir non concordava colle informazioni fornite dal Dragomanno dell'Ambasciata di Russia, imperocché quella portava che i Plenipotenziari Ottomani presenterebbero Giovedì delle nuove contro-proposte, mentre queste non facev•ano menzione che di esposizione di motivi. Ed il Conte di Chaudordy soggiungeva, se la mia versione fosse la vera converrebbe prendere .in esame le nuove proposte della Porta. E si rimase intesi che il documento predetto sarebbe in ogni caso nuovamente considerato prima di dargli corso.

Il Generale Ignatiew dava quindi lettura d'un progetto di nota la quale avrebbe ad accompagnare la comunicazione predetta. Fino a che si trattò della narrazione dei fatti passati quel progetto era approvato da tutti i presenti. Ma o..uando si venne alla parte che conteneva delle minaccie in certe eventualità, il Marchese di Salisbury dichiarava che le sue istruzioni non gli permette•rebbero in veruno caso di firmare un do·cumento che portasse delle minaccie. Io dissi che alle minaccie, le quali in certa guisa impegnavano l'azione dei Gabinetti, preferirei di declinare a nome dei rispettivi Governi la responsabilità delle conseguenze possibili. Il Generale Ignatiew replicava che le relative redazioni potrebbero essere adattate alle disposizioni dei rispettivi Plenipotenziari. Cui io soggiungeva sarebbe in ogni caso eminentemente desiderabile di presentare delle comunicazioni identiche. E l'importanza di attenersi a questa condotta è sì evidente che nutro fondata speranza si potrà seguirla in ogni eventualità. L'ulteriore discussione di questa materia fu riservata a tempo opportuno.

Di Quanto era occorso diedi ieri avviso telegrafico all'E. V. (1) ...

14

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 16. Pietroburgo, 4 gennaio 1877, ore 14,40 (per. ore 15,25).

Merci de votre télégramme. D'après ce q_ue m'a dit le prince Gortschakoff, je vous confirme o..ue le Gouvernement russe adhère au transfert de la Conférence, soit à Venise, soit ailleurs, pourvu que toutes les Puissances garantes soient d'accord à ce sujet. Mais il ne veut pas prendre l'initiative.

(l) Non pubblicato.

15

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 18. Berlino, 4 gennaio 1877, ore 16 (per, ore 18,40).

A deux reprises, j'ai parlé avec Blilow dans le sens de vos derniers télégrammes; il vient de me dire que l'idée de choisir une autre ville dans l'éventualité de la clòture de la Conférence de Constantinople, ne sourit nullement au prince de Bismark. L'Allemagne értait déjà contraire dès principe à ltoute conférence et n'a consenti à celle de Constantinople que pour s'associer aux autres Puissances. Vu ces dispositions du Cabinet prussien, je n'ai parlé de Venise et de Naples que dans la très juste mesure. De son còté, Blilow ne m'a donné aucun renseignement nouveau, et aucune appréciation sur l'issue probable de la situation.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA

D. 4 (1). Roma, 4 gennaio 1877.

Il sottoscritto deve richiamare ancora una volta l'attenzione del Suo Onorevole Collega Ministro dell'Interno. sopra argomento al quale in Questi ultimi tempi è in ispecial modo rivolta la sollecitudine del R. Governo e che formava oggetto, non ha guari, della Nota che· codesto Dicastero dirigeva a questo ufficio sotto la data del 14 Dicembre, n. 6965. Gabinetto (2). Non basta infatti che 11 R. Governo adempia con la cura più scrupolosa, .i doveri suoi, secondoché sono tracciati dal diritto internazionale, nei rapporti con la vicina Monarchia austro-ungarica. L'intento nostro non è solo di condurci in guisa da poterei dimostrare, quando che sia, immuni da quelle censure che si volessero muovere contro il nostro operato. L'obiettivo che in realtà dobbiamo proporci ha un carattere più pratico e consiste sostanzialmente in ciò, che sia rimossa ogni cagione per cui, con maggiore o minore fondamento, il Governo austro-ungarico abbia a nutrire verso di noi sentimenti non benevoli e ne tragga, nelle questioni generali, l'ispirazione della propria politica. A questo punto di vista egli è chiaro che difficilmente otterremo Io scopo nostro infino a che le autorità governative, nel Regno, continueranno a permettere o per lo meno a tollerare che pubblicamente si compiano atti di tal natura che possano avere per effetto di mantenere vive nel Tirolo meridionale le tendenze

separatiste. La quale osservazione si applica, ad esempio, alle dimostrazioni fattesi, ancora di recente, .in commemorazione dei martirti di Belfiore. Le bandiere trentine velate 1a bruno, le corone di fiori segnate con iscrizioni sovversive ed ~ngiuriose per l'Austria, non possono certo avere, agli occhi del Gabinetto di Vienna, altra interpretazione che non sia quella per cui si sosHene volere il Governo Italiano valersi, per l'acquisto del Trentino, degli stessi mezzi che prepararono l'annnessione delle Provincie lomba,rdo-veneto. In questo stesso ordillle di idee, non è d'uopo aggiungere quanto riuscirebbe pericolosa anche la più lontana apparenza di tolleranza, di fronte a quei progetti insensati cui allude la precitata Nota di codesto Dicastero. Deglli dncidenti, come quello di Belfiore, i giornali stessi recano ampia e fo.rse esagerata notizia; dei progetti si saprà probabilmente assai più daJ!la polizia austriaoa, che procedette ad arresti ed a perquisizioni, che non dalla polizia italiana. Laonde si fa stringente ed imperioso il debito nostro di spiegare la più rigida vigilanza, tale essendo la situazione che la menoma ombra di tiepidezza o di negligenza potrebbe involgere, pei disastrosi effetti che ne derivassero, gravissima responsabilità a carico del Regio Governo.

(l) -I dispacci indirizzati agli altri Ministeri e ai consoli non hanno un numero di protocollo particolare; il numero indicato è quello di protocollo generale del registro nel quale sono inseriti. (2) -Cfr. serie II, vol. VII, n. 633.
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IL MINISTRO DEGLI ESTERI MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

D. (1). Roma, 4 gennaio 1877.

Col telegramma di jeri (2) stimai debito mio di richiamare la attenzione di V. E. sopra la gravità della presente situazione.

Ottenutosi, dopo iatiooso ne•goziato, l'assenso di tutte le Potenze, aJ!la riunione di una Conferenza, a Costantinopoli, con l'incarico di ricercare le basi per la soluzione della vertenza orientale, ne .conseguiva, a beneficio della causa della pace, tal pegno di cui era manifesta e fu tosto pregiata dalla pubblica opinione la positiva efficacia. Per la prima volta, dopoché si apriva la presente questione, apparve chiaramente concorde, di fronte alla Turchia, l'atteggiamento delle Potenze; imperocché mal si c·elavano le reticenze ed il riserbo sotto l'adesione che taluno fra i Gabinetti aveva prestato, non senza ritrosia, alla Nota Andrassy del 30 dicembre 1875.

I lieti presagi sempre più confermavansi, nel corso delle riunioni preparatorie, con le quali fu, con ragione stimato utile di apprestare il compito della Conferenza plenaria. Grazie alla moderazione ed allo spirito conciliante che prevalsero in quei convegni, si poté, dopo nove sedute, riassumere in parecchi atti unanimamente assentiti e concordati, le proposte da presentarsi alla Sublime Porta siccome espressione della volontà dell'Europa.

Senonché, le prime notizie giunte da Costantinopoli intorno all'andamento dei lavori nella Conferenza plenaria sono di tal natura da risuscitare ogni più grave preoccupazione.

Le telegrafai fin dal 1° di questo mese (l) che i Plenipotenziari Ottomani avevano presentato ai Plenipotenziarii delle Potenze un contro-progetto per la pacificazione, e il contro-progetto, esaminato da quest'ultimi, era stato riconosciuto scevro d'ogni carattere pratico e privo d'ogni seria guarentigia. Una dichiarazione im questo senso fu fatta, anche in nome dei suoi Colleghi da Lord Salisbury nella seduta plenaria del 1° gennajo; ed i Plenipotenziarii Ottomani avendo, a loro volta dichiarato di non essere autorizzati a discutere le proposte elaborate nelle conferenze preparatorie, fu mestieri rinviare ad altra seduta il seguito deila deliberazione. Oggi ancora, mentre Le scrivo. si ignora se il progetto che direi europeo, sia per essere accettato o respinto.

Qualora la Sublime Porta concludesse con un rifiuto e la Conferenza, in presenza del rifiuto, si sciogliesse, :non si può presumere che tutte le Potenze vogliano rassegnarsi all'insuccesso. Anche all'infuori delle dichiarazioni sue troppo solenni per essel'e poi smentite dai fatti, v'hanno per la Russia imperiosce e supreme necessità che la costringerebbero, in tale ipotesi, ad un'immediata azione militare.

Egli è vero, bensì, che sintomi molto significanti mostrano notevolmente scemata la eccitazione della pubblica opinione in Russià. Ed è vero altresì, che, scoppiata la guerra, il Governo dello Czar avrebbe probabilmente a lottare contro difficoltà d'indole varia, le quali renderebbero l'impresa assai più malagevole di quello che in generale si supponesse. La mediocre riuscita dell'ultimo prestito, le condizioni tutt'altro che propizie del commercio, gli ostacoli incontrati nella mobilizzazione, sono già presagi poco rassicuranti per lo svolgimento ulteriore delle operazioni di guerra. Ed ora si aggiunge l'opinione di persone competentissime, le quali, tenuto conto della stagione, della condizione dei luoghi e dei mezzi di difesa onde la Turchia dispone, affermano impossibile, od almeno difficilissima, una così rapida serie di vittorie quale sarebbe necessaria per escludere ogni maggiore complicazione.

Però da queste difficoltà, in cui la Russia parrebbe realmente versare, e delle quali si è forse esagerata, a Costantinopoli, l'importanza, non scaturirebbero punto, secondo le informazioni che da più lati ci sono pervenute in questi giorni, quelle conseguenze sulle quali la Sublime Porta sembra fare assegnamento quando essa si ostina in un att.eggiamento di resistenza. La Russia è venuta a tale, che alle esigenze della dignità sua di Grande Stato deve oramai subordinare ogni altra considerazione. Posta nella alternativa, o di subire durissima umiliazione, o di assicurare con una efficace alleanza, le sorti di una campagna per la Quale sarebbero insufficienti le sue sole forze, la Russia non potrà certo rimanere lungamente esitante nella scelta. L'alleanza dell'Austria-Ungheria le s'imporrebbe quasi necessità indeclinabile. E quegli accordi che furono vagamente adombrati nel Convegno di Reichstadt e nel

carteggio scambiato fra i due Sovrani in occasione della Missione Soumarokoff, accordi nei quali .la Oanoelleria russa forse ravvisava, anziché un obbiettivo della propria politica, un espediente atto a trattenere il Gabinetto di Vienna dal piegare verso l'o.ccidente, potrebbero divenire, in tale ipotesi, il punto di partenza di combinazioni assai più vaste e più pericolose per l'assetto generale della politica europea, trascinando il Governo dello Czar assai più oltre di quello che fosse nelle sue previsioni.

Sembra infatti che l'a Russia non dispe,ra1sse di tacitarc 1e pretese eventuali dell'Austria-Ungheria mediante l'abbandono della Croazia turca, da gran tempo oggetto delle mal celate velleità annessioniste del Gabinetto di Vienna; ed in tale lusinga il Gabinetto di Pietroburgo ha potuto giustificarsi, in faccia a se stesso, allegando la difficoltà di associare quella regione abitata da una popolazione cattolica, all'avvenire delle altre contrade slave, ove predomina od è esclusivo l'elemento ortodosso.

Egli è a temersi, però, che il Gabinetto russo non abbia tenuto, finora sufficientemente conto di certa evoluzione che sembra ogni dì più probabile nell'indirizzo politico dell'Impero Austro-Ungarico. Il partito militare, a capo del quale sta l'Arciduca Alberto, va riguadagnando terreno, nè fa mistero delle aspirazioni sue, le quali, enunciate parecchi mesi or sono in un autorevole giornale militare viennese, consisterebbero nel risarcire ad ogni patto la Monarchia delle perdite territoriali subite nel 1866. Il prestigio personale del Conte Andrassy e la influenza del partito ungherese hanno potuto finora tenere in iscacco il partito militare; ma qualora ingrossando gli avvenimenti, questò partito potesse giovarsi del fermento slavo, lungamente compresso, come di utile ausiliario, riuscirebbe probabile· assai il suo sopravvento presso l'lmpevatore, al quale non può certamente tornare sgradita la prospettiva di cancellare il ricordo dei rovesci toccati al suo regno. E' certo che il giorno in cui cadesse il Conte Andrassy, la posizione del quale già apparisce scossa non poco, od egli stesso si acconciasse al mutato indirizzo, la politica del Gabinetto di Vienna subirebbe radicale trasformazione. Primo a.tto della nuova po'litica che per tal guisa si inaugurerebbe, sarebbe appunto, secondo ogni verosomiglianza, quello di fare accettare alla Russia tali patti di alleanza che condurrebbero fatalmente al totale abbandono dell'integrità del territorio ottomano. Imperocchè, senza che si voglia punto contrastare la sincerità delle dichiarazioni antiche e recenti della Russia non può sperarsi che queste dichiarazioni abbiano, nella fase che per tal guisa si aprirebbe, una efficacia qualsiasi sulla politica dell'Austria-Ungheria, la quale, sotto l'impulso del partito militare, non esiterebbe a professare apertamente il programma degli ingrandimenti territoriali a spese della Turchia. Che anzi, non potendo la Russia stessa resistere alla

necessità degli avvenimenti, dovrebbe assai probabilmente, malgrado le sue ripugnanze, cooperare o con la conquista o in altro modo allo sfacelo dell'Impero Ottomano in Europa.

Quanti pericoli si racchiudono per noi in simili eventualità, non è d'uopo ch'io mi faccia a qui dimostrare. Si sarebbe per l'appunto verificato, quando così volgessero gli eventi, il caso, giustamente da noi temuto, che dalla qui

stione orientale, pur evitandosi una generale conflagrazione, consegua, a nostro danno, una alterazione del presente equilibrio delle forze nell'Adriatico.

Ciò essendo, tutti gli sforzi nostri debbono mirare a che siffatte eventualità non si avverino. Dobbiamo anzitutto insistere energicamente· presso la Sublime Porta, affinché, traendo consiglio dal suo stesso interesse, ceda dinanzi alla volontà unanime delle Potenze; ed in questo senso ho impartito al R. Ministro in Costantinopoli nuove istruzioni telegrafiche, le quali sono confermate e svolte nel dispaccio qui .acchiuso in copia (1). Subordinatamente poi, e per il caso in cui, malgrado ogni nostra insistenza, la Turchi•a si tenesse ferma in sul diniego, ci stiamo adoperando, presso i varii Gabinetti, secondoché ne fu ripetutamente impartita istruzione telegrafica anche a V. E. all'oggetto di ottenere che la Conferenza non si sciolga, e si trasferisca invece in altra città, donde l'azione sua possa continuare ad esercitarsi in nome dell'Europa. Si raggiungerebbe cosi l'intento di impedire che la Russia, costretta a pigliare una iniziativa isolata, sia condotta, fors'anche in virtù di impegni eventuali già presi in antecedenza, a cercare, nell'alleanza austro-ungarica, o quanto meno nel ritorno all'accordo ristretto fra i tre Imperi, la sola via che le rimanga per uscire da una situazione difficile.

Non so se, quando il presente dispaccio verrà nelle mani di V. E., possano ancora riuscire praticamente utili nuovi ufficii presso codesto Gabinetto nei termini che già Le furono telegraftcamente tracciati e che corrispondono appunto al tenore delle considerazioni qui esposte con maggiore sviluppo. Ad ogni modo, queste gioveranno pur sempre a porgere alla E. V. una notizia più chiara e precisa dei criterii dai quali ebbero norma, nella fase attuale le nostre risoluzioni.

(1) -I dispacci inviati a più rappresentanti furono trasmessi ad ognuno con un numero diverso che non viene indicato. (2) -Non pubblicato.

(l) Cfr. n. 2.

18

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 79. Roma, 4 gennaio 1877.

Col dispaccio 5 dicembre s., n. 68 (2), comunicai a V. E. altro dispaccio diretto H 30 novembre al R. Ministro in Costantinopoli (3) e richiamavo la speciale attenzione di Lei sopra la seconda parte del dispaccio stesso, essendo ivi esposte le considerazioni per le quali il migliore modus procedendi, per lo svolgimento ulteriore dell'azione diplomatica, si concreterebbe a nostro avviso, in un vero e proprio atto di mediazione, da presentarsi alla accettazione così della Sublime Porta come delle altre parti contraenti.

Mi scrive ora il Conte Corti che nella ottava seduta preparatoria venne in discussione il modo di comunicare ai plenipotenziari della Sublime Porta gli atti concordati fra i plenipotenziari delle Potenz.e. l plenipotenziari d'Italia e di Russia proponevano che si adottasse a questo oggetto il metodo che noi

avevamo suggerito. Scnonché tosto si opponeva il Conte Chaudordy allegando la sua missione non essere di adempire l'ufficio di mediatore, bensì quello di prendere parte ad una Conferenza coi plenipotenziari turchi affine di deliberare sopra le condizioni di alcune provincie dell'Impero. Cosicché, mutandosi il carattere della sua missione, egli avrebbe dovuto chiedere nuove istruzioni al suo Governo. Lord Salisbury manifestava analogo avviso, osservando che le proposte inglesi, sulla base delle quali era stata decisa la riunione della Conferenza, non le avevano assegnato per oggetto l'esecuzione della mediazione. bensì quello di comporre le difficoltà esistenti. Opponeva infine il Conte di Chaudordy che il metodo da noi suggerito potesse conferire all'atto di mediazione il carattere di un ultimatum.

Dopo le considera1ioni che sono ampiamente svolte nel mio dispaccio del 30 novembre stimerei superfluo di soffermarmi ancora a dimostrare quanto sia preferibile ad ogni altro il metodo da noi proposto. Ed è veramente spiacevole la opposizione incontrata presso i plenipotenziari di Francia e d'Inghilterra, essendo, tra le altre cose, da avvertire, rispetto alle obbiezioni affacciate dal Signor di Chaudordy, come, malgrado il modo prescelto di una presentazione pura e semplice degli atti concordati nelle Conferenze preparatorie, non si potè evitare che tale presentazione avesse, se non nella forma, almeno nella sostanza il carattere di un ultimatum. Trattasi qui, non già di una questione teorica, ma di una questione essenzialmente pratica. A questo punto di vista, il metodo della mediazione ha incontestabili vantaggi; imperocché la mediazione si può esercitare limitatamente per Quelle regioni dove così richiede il perturbamento delle condizioni e della vita sociale e politica, e lascia sussistere in tutta la sua pienezza la sovranità della Turchia, in conformità del Trattato di Parigi, per tutte le altre parti dell'Impero. Qualunque altro metodo si voglia adottare non potrà evitare la deroga al salutare principio per effetto del quale le Potenze si astengono dall'intervenire in ogni singolo atto della amministrazione ottomana.

Mi sarebbe grato che V. E. potesse ancora giovarsi utilmente del contenuto di Questo mio dispaccio nei suoi colloqui codesto Signor Ministro degli affari esteri (1).

(l) -Cfr. n. 28 che reca però la data 5 gennaio. (2) -Cfr. Serie II, vol. VII, n. 60!3.. (3) -Cfr. Serie II, vol. VII, n. 598.
19

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 62. Roma, 4 gennaio 1877.

Già ,ebbi a segnalare, col Dispaccio del 31 Dkembre, n. 60 (2), itl malanimo di cui fa prova, da alcun tempo, il Governo Austro-Ungadco nei suoi rapporti con la Serbia. Il R. Ambasciatore in Vienna mi segnala ora la singolare violenza

6 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

di linguaggio che si è manifestata in occasione del nuovo incidente sopravvenuto a Belgrado per la fucilata diretta da una sentinella della fortezza contro uno dei due Monitors Austro-ungarici. Il Governo Imperiale, secondoché recano le notizie più recenti, si è bensì accontentato della soddisfazione spontaneamente offertagli dal Governo Principesco. Nondimeno giova pigliar nota dell'atteggiamento assunto in questa circostanza dalla opinione pubblica in AustriaUngheria, come di un sintomo delle tendenze prevalenti presso il Gabinetto di Vienna, rispetto alla Serbia ed in genere rispetto alle popolazioni slave del sud.

P. S. -Sopra questo stesso argomento dirigo al R. Ambasciatore in Vi·enna un Dispaccio del quale stimo utile inviare una copia a V. E. (1).

(l) -In pari data venne inviato a Londra un dispaccio identico a questo, salvo nel primo caooverso ave c'è qualche leggero cambiamento. (2) -Cfr. Serie II, vol. VII, n. 681.
20

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 301. Roma, 4 gennaio 1877.

Ho letto con compiacimento ciò che l'E. V. mi riferiva col Rapporto del 23 Di,cembre ,scorso, n. 587 (2), intorno al giudizio più imparziale de·l Giornalismo austriaco rispetto agli intendimenti nostri nei rapporti colla vicina Monarchia. Non ometteremo certo di fare tutto quello che per noi si possa all'oggetto di evitare che quei rapporti soggiacciano ad una perturbazione qualsiasi, ed ogni nostro sforzo mirerà a mantenere la miglior impressione che costì sembra manifestarsi in ordine ai propositi del R. Governo. Non è dubbio che, qualora un più equo apprezzamento fosse portato costì circa le cose nostre e circa le vere nostre intenzioni, se ne avrebbe notevole vantaggio anche al punto di vista della situazione generale ed all'infuori del profitto positivo che i reciproci interessi dell'Italia e dell'Austria-Ungheria ne ritrarrebbero.

21

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 302. Roma, 4 gennaio 1877.

Ciò che V. E. mi esponeva, col Rapporto del 21 Dicembre, n. 584 (3), rispetto all'atteggiamento dell'Austria-Ungheria nei rapporti suoi con la Serbia, è pienamente confermato dalle informazioni che mi giungono da Belgrado. Il Conte Joannini mi riferisce infatti che il suo Collega Austro-Ungarico si fece spontaneamente a trattare, in un recente colloquio, il tema delle rappresaglie

che l'Austria-Ungheria sarebbe in grado di infliggere al Principato. Il Principe Wrede osservava, a questo riguardo, che contro l'occupazione della Serbia le Potenze avrebbero potuto protestare, ma che nessuno potrebbe opporsi ad un complesso di misure per cui l'Austria-Ungheria, padrona com'è della frontiera Serba, riducesse il Principato a chiedere mercè precludendogli ogni traffico sia di esportazione sia di importazione. I quali discorsi dell'Agente AustroUngarico acquistano una importanza anche maggiore quando si combinino con certe previsioni che il Principe Milano enunciava in occasione di udienza accordata da Sua Altezza, non ha guarì, al R. Agente. L'opinione del Principe rispetto alle eventualità future è così riassunta dal Conte Joannini: Che l'AustriaUngheria non avversi bensì la persona sua, considerandola come guarentigia contro perturbazioni suscettibili di propagarsi al di là della frontiera, ma non sia aliena dallo scorgere facile occasione alla occupazione nel Principato quando, stipulandosi ora una pace senza vantaggi, ne susseguisse tale malcontento di fronte al quale non potrebbe reggere a lungo la dinastia.

(l) -Cfr. n. 21. (2) -Cfr. Serie II, vol. VII, n. 660. (3) -Non pubblicato.
22

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 231. Roma, 4 gennaio 1877.

Ho rilevato dal rapporto di Lei in data 22 dicembre, n. 510 (1), come i primi Plenipotenziari d'Inghilterra e di Francia non abbiano stimato di potere entrare nell'ordine di idee da noi suggerito, il quale assegnerebbe all'azione delle Potenze riunite in Conferenza una base giuridica sicura e offrirebbe il mezzo di dare conveniente soluzione ad una serie di difficoltà che, altrimenti, non mancherebbero di affacciarsi anche in seguito delle trattative. Qualora non si voglia accettare la mediazione stessa come base giuridica dell'azione delle Potenze, è mestieri essere fin d'ora preparati a discutere con la Turchia le cause per cui le premesse contemplate nell'articolo 9 del Trattato di Parigi non ebbero completa esecuzione; nè v'ha chi non scorga in quanto pericolosa via di sterili recriminazioni le Potenze si verrebbero per tal modo impegnando. Per ciò che riguarda poi la pace fra la Turchia ed i Principati di Serbia e di Montenegro, la forma propria di un atto di mediazione ci pare in ogni caso preferibile a tutte le altre, sia perché meglio risponde alla realtà delle cose, sia perché toglie di mezzo qualunque questione relativa alla legittimità dei titoli assunti rispettivamente dalle varie parti belligeranti. Oltrediché si conseguirebbe ancora questo vantaggio capitale che, esercitandosi la mediazione per quelle regioni soltanto dove così richiede il perturbamento delle condizioni della vita sociale e politica, si lascia sussistere in tutta la sua pienezza la sovranità della Turchia, in conformità del Trattato di Parigi, per tutte le altre

(l} Non pubblicato.

parti dell'Impero. Qualunque altro principio si voglia adottare, non si potrà invece evitare una definitiva deroga al salutare principio per effetto del quale le Potenze si astengono dall'intervenire in ogni singolo atto della amministrazione ottomana.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 592. Vienna, 4 gennaio 1877 (per. il 7).

Sebbene abbia luogo di ritenere che in quest'anno il R. Ministero sia abbonato al Fremdenblatt, ciò non di meno credo conveniente trasmettere il quì unito estratto del detto giornale d'oggi, parendomi meritevole di speciale attenzione. Con quell'articolo, diretta emanazione del Press-Bureau, si vuol togliere ogni carattere politico all'assenza da Roma di un Ambasciatore Austro-Ungarico, e dovrei dire che le ragioni in esso svolte se non sono vere sono ben trovate, se non fosse che chi dice troppo dice niente o peggio, locchè è precisamente il caso per quel comunicato. L'asserire che le relazioni fra i due Gabinetti non furono mai così cordiali come in oggi è cosa talmente lontana dal vero, da far sì che impossibile si è prendere sul serio il rimanente dell'articolo di cui è caso. Troppo lungo ed inopportuno sarebbe lo spiegare quì la genesi, a me ben nota, di quel comunicato, solo mi basta porre in sodo, che sebbene esso sia ufficiosissimo, esso non rappresenta affatto il pensiero del Gabinetto di Vtienna in questa questione. Contraddizione di simile natura fra il modo di vedere del Gabinetto Imperiale ed il linguaggio ufficioso della stampa autorizzata, succedono di frequente quì e non se ne può meravigliare chi conosce l'intimo modo di funzionare del Press-Bureau. Intanto per me sta di fatto: che il ritardo a nominare un Ambasciatore presso Sua Maestà non è conseguenza di difficoltà inerenti alla scelta del personaggio a cui affidare quella missione, come asserivami il Conte Andràssy l'ultima volta ch'io ebbi l'onore di vederlo il 16 Ottobre dello scorso anno. Forse il nobile Conte parlavami sinceramente in quel giorno, ma certo si è che in oggi, ove Egli volesse essere meco franco e leale, non mi terrebbe più egual linguaggio, poiché accerto l'E. V. che ho troppe ragioni per non dubitare del particolar mal volere del Governo Imperiale verso il Governo Italiano. D'altra parte ho anche troppa stima nella sagacia del Conte Andràssy per poter credere che senza ragioni politiche Egli s'induca a lasciare che ognuno possa credere il Governo Imperiale voglia usare una così patente mancanza di riguardo verso l'Augusto Nostro Sovrano, senza ben fondate ragioni di ciò fare.

Per conto mio mi sono completamente astenuto, dopo la conversazione ch'io riferivo alla E. V. col mio Rapporto del 17 Ottobre scorso n. 552 (1), di toccare questa quistione con chichessia, ma intanto e sino acchè non sarà

nominato un Ambasciatore a Roma, non potrò credere al serio proposito del Gabinetto di Vienna di mantenere cordiali relazioni con quello di Roma e quindi non m'allontanerò nei miei rapporti colla Cancelleria di Stato dall'attitudine dignitosamente fredda e riservata che ho fin quì mantenuta e che sola può a mio avviso tutelare almeno in parte nelle attuali spiacevoli circostanze la dignità del Re e del Suo Governo.

(l) Cfr. Serie II, vol. VII, n. 496.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 539. Costantinopoli, 4 gennaio 1877 (per. il 13).

L'E. V. conosce i personaggi dei quali si compone questa Conferenza. Il Generale Ignatiew segue la linea di condotta che gli è ispirata dalla politica del Governo Russo. Questo ha assunto impegni da cui gli è difficile indietreggiare, non vorrebbe la guerra, ma vi potrebb'essere trascinato dalla fatalità degli eventi. Il Conte Zichy prende poca parte alle discussioni e conserva quell'atteggiamento di riserva che ben si comprende se si considerano le diverse tendenze degli elementi che rappresenta. Il Barone Werther da qualche tempo pare compiacersi dell'addensarsi delle nubi, non fa alcuno sforzo per dissiparle, e si tiene completamente imparziale tra i suoi Colleghi di Russia e d'AustriaUngheria con un'ombra forse di preferenza pel secondo. Lord Salisbury venne colla tema di non potersi intendere col suo collega di Russia, trovò poi in lui tanta arrendevolezza che, non solo poté stabilire un accordo completo con esso, ma ora dimostra altrettanta e talvolta maggior energia nel sostenere le deliberazioni delle Riunioni preparatorie. Il Conte di Chaudordy ed io, dopo aver diretto tutte le nostre pratiche ad assecondare l'accordo tra i Rappresentanti delle sei Potenze, volgemmo la nostra azione a trovar modo di condurre la conciliazione tra (!uesii e la Sublime Porta. Gli altri plenipotenziari non contano.

Sono dolente di dover costatare che in questa ultima fase dei negoziati, il Conte di Chaudordy ed io trovammo una resistenza quasi invincibile da parte del Governo Ottomano. Forse i Ministri del Sultano sono ispirati dall'idea che la Russia non può fare la guerra nelle presenti congiunture e non comprendono che la loro condotta potrebbe forzarla ad intraprendere la lotta anche suo malgrado. I Plenipotenziari della Porta non solo s'opposero alle proposte delle Potenze, ma, come l'E. V. conosce, rifiutarono persino d'entrare in discussione sui punti essenziali di esse. Si cercò allora di ottenere dagli Ambasciatori di Russia e d'Inghilterra un'attenuazione delle primitive proposte e se ne ottennero quelle concessioni che l'E. V. conosce. D'altra parte io feci ogni possa per fare intendere ai Ministri Imperiali le fatali conseguenze d'una cieca resistenza, né celai ad essi la mia convinzione che il primo colpo di cannone sarebbe il segnale della fine dell'Impero Ottomano in Europa.

Già ebbi l'onore di riferire all'E. V. come avant'ieri avessi una lunga conversazione col Gran Vizir, dalla quale traevo maggiori speranze di pace.

Senonché poco dopo aver fatto a me quelle dichiarazioni pacifiche, Sua Altezza teneva diverso linguaggio con altri. Col Primo Dragomanno dell'Ambasciata di Russia si dimostrava meno conciliante. All'Ambasciatore di Germania dava l'impressione di voler persistere nella resistenza. Al Segretario di Lord Salisbury parlava d'impotenza, di eccitamento delle popolazioll!i, di fremiti di guerra. E così ieri s'abbuiava di nuovo quel lembo di ciel sereno che si era mostrato il giorno innanzi.

Io faceva ieri una lunga passeggiata a cavallo coll'Ambasciatore di Russia, durante la quale S. E. m'apriva alqunto il suo animo. Non vidi mai il Generale Ignatiew così abbattuto. Egli era scontento delle concessioni fatte nell'interesse della pace, né credeva che, anche malgrado la deferenza da esso dimostrata alle Potenze amiche, la Sublime Porta accetterebbe le nostre proposte. Era d'avviso che i Plenipotenziari erano già iti agli estremi limiti, oltre i auali sarebbero gravemente compromessi l'onore e la dignità delle Potenze. E naturalmente conchiudeva esser vana ogni ultretore discussione, dovevasi presentar l'ultimatum e partire.

Il linguaggio tenuto in giornata da Lord Salisbury non era dissimile da quello del Generale, e S. S. sollecitava i preparativi della nave a vapore.

Io era tuttavia penetrato dell'importanza di nulla lasciar intentato per prevenire questa misura dalla quale, qualunque siano le disposizioni presenti della Russia, a me sembrerebbe difficile ne esca altro che la guerra, od almeno un'esecuzone federale. Considerando dunque gli elementi dinnanzi ai quali ci troviamo, parve a me che il solo mezzo pratico di venire ad un accordo, sarebbe stato quello d'intendersi direttamente col Gran Vizir, imperocché né Safv·et Pa,cha, né Edhem Placha ponno avere l'autorità necessaria per venire a conchiusioni concrete, ed il primo per la sua noncuranza, il secondo per la violenza del suo carattere non sanno sostenere serie e calme discussioni sulle questioni a trattarsi. Se invece due de' Plenipotenziari, a tale scopo delegati dai Colleghi, avessero potuto stabilire un accordo col Gran Vizir, Sua Altezza avrebbe dato le idonee istruzioni ai suoi Plenipotenziari ed i negoziati avrebbero potuto approdare. Quest'idea io manifestava al Generale Ignatiew il quale rispondeva la dignità dei Rappresentanti delle Potenze opporsi a siffatte pratiche; trovarci noi innanzi ad una Conferenza, in essa doversi condurre i negoziati; al Gran Vizir non avessimo a presentarci .che coll'ultimatum. Il Conte di Chaudordy non entrava nelle mie idee e sosteneva tutte le questioni si dovessero discutere nella Conferenza. Egli aveva fatto caldi officii pre,sso il Generale Igna

tiew e presso Lord Salisbury in questo senso. Il primo rispondeva non impedirebbe la discussione, né si ritirerebbe, però non prenderebbe alcuna parte a quella, di più non poteva fare. S. S. ammetteva la discussione nella Conferenza. Io mi trovava quindi solo d'avviso che si dovesse trattare direttamente col Gran Vizir e l'E. V. comprenderà di J.eggieri quanta differenza esista tra pratiche fatte in mio nome e senza mandato, e quelle che fossero impegnate a nome di tutti i Plenipotenziari. Né io ometterò per questo d'esercitare tutta quell'azione che per me si potrà affine di far intendere ai Ministri del Sultano i gravi pericoli della situazione.

Mentre sto scrivendo queste linee vengono a mie mani i due telegrammi che V. E. mi faceva l'onore di rivolgermi ieri (l), €d al cui contenuto avrà cura di conformare la mia condotta.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 6. Roma, 5 gennaio 1877, ore 13,40.

En méme temps que vous redoublevez d'efforts pour amener la Sublime Porte à une plus juste appréciation de l'état des choses il faut que vous ·exerciez d'accord avec Chaudordy et Ignatiew toute votre influence auprès de Lord Salisbury pour conserver un centre d'autorité à l'Europe réunie dans le· cas où les plénipotentiaires devraient se retirer de Constantinople. L'opinion de cet homme d'état sera décisive. Les informations que je reçois de Vienne me mettent à méme de vous dire que l'Autriche-Hongrie vise à reprendve au moment de la dissolution de la conférence la position qu'elle avait avant QUe l'Angleterre ne sOTte de son isolement. On espère substituer de nouveau à l'accord des six Puissances l'entente à trois sous la haut direction de l'Autriche. L'Allemagne favorisera ce projet sans s'inquiéter des gvaves conséquences qu'il pourrai>t avoir dans l'avenir. Si l'Angleterre ne prend pas en main les intévéts qui dépendent de la conservation de l'influence légitime des six Puissances sur le cours des événements, je suis d'avis qu'il faut nous attendre à de bien graves complications. Le transfert de la conférence dans le cas où on croirait nécessaire de Quitter Constantinople est le· seul moyen que nous ayons en ce moment pour nous prémunir contre les conséquences d'une entente séparée des trois Empir·es. La Russie déclare qu'elle accepte le projet de transférer la conférence, mais qu'elle n'en prendra pas l'initiative. Celle-ci n'appartient évidemment qu'à la Grande Bretagne. Informez-moi des dispositions de Lord Salisbury à cet égard et évitez de donner de l'ombrage à Zichy.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 7. Roma, 5 gennaio 1877 (2).

Hier les plénipotentiaires ottomans ont présenté à la ·conférence les motifs du refus des propositions qui leur avaient été soumises. Ils ont toute

fois déclaré qu'ils se preteraient à les discuter. La conférence s'est ajournée a lundi huit sans prendre de résolution. Il est probable que l'on réponde par écrit à l'exposé turc. Samedi les plénipotentiaires des six Puissances se réuniront en conférence restreinte. Le général Ignatiew pousse fortement ses collègues à poser un ultimatum, mais ceux-ci lui résistent en désirant continuer les négociations. Les difficultés que rencontre le projet du transfert éventuel de la conférence dans une autre ville nous font désirer de plus en plus que celle-ci puisse continuer ses travaux, tout au moins pour le temps qu'il nous faudra encore pour vaincre ces difficultés.

(Solo per Londra e Pietroburgo) La position de la Russie au moment où la conférence de Constantinople viendrait à se dissoudre redeviendrait la meme qu'elle était avant que les efforts de l'Italie et de la France n'amenassent l'Angleterre à sortir de son .isolement à jeter les bases d'une entente commune des six Puissances garantes et à prendre l'initiative de la conférence actuelle. Les renseignements que je reçois de Vienne et de Berlin confirment cette appréciation de la position que viendrait à avoir le Cabinet de Saint Pétersbourg vis-à-vis des deux autres Empires. A Vienne on attend le moment de la dissolution de la conférence pour substituer de nouveau l'entente des trois Empires à l'accord des six Puissances. L'Autriche-Hongrie vise à reprendre la d.irection de cette entente à trois dont la Russie a eu rtant de peine à se dégager. L'Allemagne favorisera le Cabinet de Vienne dans l'accomplissement de ses vues. Le prince Bismark met au dessus de tout le maintien de la ligue des trois Empires, et il est pret à y sacrifier ·tout autre intéret. Dans cet état des choses à Vienne comme à Berlin on se prononce ouvertement contre le transfert de la conférence, mais c'est là une raison de plus pour nous d'insister pour l'accomplissement d'un projet qui pourra conserver à l'accord des six Puissances son influence légitime sur le cours des événements.

(Solo per Pietroburgo) Veuillez vous exprimer avec le prince Gortchakoff dans le sens et dans la mesure que comporte la situation délicate que je viens de vous exposer.

(Solo per Londra) V.E. pourra s'exprimer avec lord Derby dans le sens et dans la mesure que comporte la situation délicate que je viens de lui exposer. Le comte Corti a reçu des instructions pour agir auprès de lord Salisbury afin de gagner cet homme d'état au projet de transfert éventuel de la conférence.

(Solo per Parigi) Je dois prévenir que les démarches faites à Londres par l'ambassadeur de France en faveur de ce projet ont paru assez tièdes à lord Derby. Ce ministre a cru comprendre que la continuation de la conférence hors de Constantinople ne trouve pas un grand appui en France, ce qui est tout-à-fait contraire à ce que le due Decazes a dit à V.E. Je regrette que cette impression ait pu se produire à Londres car il ne faut pas perdre de vue que si la conférence des six Puissances se montre inefficace et vient à se dissoudre, elle sera remplacée par l'entente des trois Empires. J'ai lieu de croire que les dispositions actuelles des Cabinets de Vienne et de Berlin favoriseraient

cette substitution de l'action à trois à l'accord à six. La Russie est gagnée au projet de transfert de la conférence et je pense qu'elle ne peut désirer de retomber dans un tete-à-tete avec l'Autriche. Elle ne s'y laissera pas pousser par l'Allemagne car elle ne peut pas ne pas prévoir que d'un pareil téte-à-tete ne pourraient surgir que des combinaisons pleines de périls pour l'avenir. Mais la situation de la Russie vis-à-vis des deux autres Empires lui òte la liberté de prendre une initiative à cet égard et il faut donc que cette fois-ci encore ce soit l'Angleterre qui prenne l'initiative pour que celle-ci ait un résultat satisfaisant. Pour cette raison nous pensons que c'est sur l'Angleterre qu'il faut agir afin de la gagner au projet de continuer ailleurs la conférence si elle devait se dissoudre à Constantinople, et je crois que si lord Salisbury entre personnellement dans cet ordre d'idées le succès de ceite proposition sera assuré. Le comte Corti a reçu conséquemment des instructions pour agir dans ce sens auprès du premier plénipotentiaire anglais.

(Solo per Berlino) Ce que V.E. me mande au sujet des dispositions du Cabinet de Berlin en vue du transfert éventuel de la conférence et les informations que je reçois de Vienne sur le meme sujet me font croire que l'AuiricheHongrie caresse de nouveau le projet de réserver à l'entente des trois Empires la solution des questions de la Turquie d'Europe. On voudrait à Vienne substituer cette entente à trois à l'a,ccord des slx Puissances. Dans cette tendance l'Autriche-Hongrie serait soutenue par l'Allemagne maintenant, comme elle l'a été avant Q.ue les efforts de l'Italie et de la France n'amenassent l'Angleterre à sortir de son isolement à jeter les bases d'une entente commune des six Puissances garantes et à prendre l'initiative de la conférence actuelle. Le Cabinet de Berlin croit probablement donner par ce moyen un appui efficace à la politique du comte Andrassy et écarter les conséquences d'un changement de politique à Vienne. Mais la Russie ne peut pas se préter de bon gré à ce projet. Les combinaisons qui pourraient surgir de la reprise de son tète-à-téte avec l'Autriche meme sous la haute protection de l'Allemagne lui prépareraient un avenir plein de périls.

Dans la situation délicate créée par cet éta,t des choses, V.E. a très bien fait de ne pas pousser ses démarches au delà de la limite nécessaire pour connaitre les dispositions du Cabinet de Berlin. Je pense que pour l'e moment il n'y a absolument rien à faire avec l'Allemagne qui eneore une fois se montre disposée à faire bon marché de tous les intérèts des Puissances occidentales afin de se maintenir dans la ligne de conduite qu'elle a adoptée dès le commencement des complications orientales. Nous tacherons d'agir à Londres car si l'Angleterre et la Russie le veulent la conférence continuerà à exister mème dans le cas où les plénipotentiaires devaient quitter Constantinople. L'Aut>riche ne pourra pas s'y opposer et l'Allemagne devra s'y plier, ainsi qu'elle a dO. le faire pour la réunion de la conférence actuelle lorsque l'Angleterre e n a pris l'initiative.

Tout ceci n'est que pour votre gouverne afin que vous soyez à méme de bien juger la situation.

(l) -Cfr. nn. 9 e 10. (2) -Il telegramma fu spedito a Vienna alle ore 14, a Berlino e Parigi alle 16, a Londra alle 17 e a Pietroburgo alle 18.
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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 232. Roma, 5 gennaio 1877.

Approvo la proposta di cui Ella pigliava l'iniziativa, e che vidi con piacel'e accettata dai Colleghi dd Lei, di continuare cioè, anche dopo la apertura della Conferenza plenaria, le riunioni separate dei plenipotenziari delle Potenze, quante volte ne apparisse l'opportunità. La esperienza avrà oramai già dimostrato la necessità di un simile espediente, mer.cè il quaLe, soltanto può riuscire più agevole un accordo preliminare, sovente indispensabile, tra i rappresentanti delle grandi Potenze. Mi sembra poi interamente accettabile la formula enunciata da Lord Salisbury per la garanzia eventuale delle spese relative alla formazione della gendarmeria speciale nelle provincie cui si dovrebbero applicare le riforme. Non è dubbio, di fronte ai gravissimi danni economici e finanziari che deriverebbero da una guerra, che tutti i Governi non esiteranno a sottostare ad un eventuale disborso che fosse necessario per assicurare la pace. Ogni risparmio che si potesse fare ,per tal guisa negli armamenti marittimi, sarebbe già amplissimo compenso di quella spesa che non può essere molto grave.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 236. Roma, 5 gennaio 1877.

Con telegramma del 1° di questo mese (l) io impartiva alla S.V. Illustrissima precise istruzioni per la eventualità che la Sublime Porta fosse per persistere nel rifiuto di ammettere le basi concordate, nelle conferenze preparatorie, dai Delegati delle Grandi Potenze. Era stato manifestato, in previsione di siffatta eventualità, il pensiero che in tale ipotesi i Capi delle singole Missioni avessero ad abbandonare Costantinopoli procedendo così a dimostrazione del cui significato la Sublime Porta non potrebbe dubitare. Io facevo notare, a questo riguardo, nel telegramma del 1° gennaio, che sarebbe riuscita applicabile al caso presente la norma, già più volte prescritta alla S.V. Illustrissima, di attenersi a ciò che fosse per essere deliberato unanimamente dai Colleghi di Lei, essendo soprattutto importante che si mantenga, in faccia alla Sublime Porta, l'accordo tra le sei Potenze. Per guisa che la S.V. Illustrissima era autorizzata a fare, nella ipotesi di cui si tratta, le stesse dichiarazioni che fossero per essere enunciate dagli altri Plenipotenziarii, ed a predisporsi per

lasciare, occorrendo, codesta Capitale, affidando al Primo Segretario, Barone Galvagna, la reggenza della Legazione.

Mi è di poi pervenuto il Telegramma (1), col qua[e la S. V. Illustrissima riferendomi la conversazione avuta jeri l'altro con S.A. Midhat Pascià, mi lascia concepire alcuna maggiore speranza rispetto agli intendimenti della Sublime Porta. Nondimeno la situazione è talmente grave che, come lungamente Le telegrafai jeri nel pomeriggio (2), mi sembra oramai venuto il momento di esaurire ogni sforzo per ottenere un componimento tra la Turchia e le Potenze mediatrici.

Egli è mestieri che la S.V. Illustrissima insista così presso il Gran Vizir, come presso il Ministro Imperiale degli Affari Esteri, mostrando loro, senza reticenza di sorta, quali e quanti pericoli si racchiudono nella presente condizione di ,cose, tanto al punto di vista politico, quanto ·ad punto di vista militare. Si parla di difficoltà contro le quali la Russia avrebbe da lottare per condurre a termine la mobilizzazione del suo esercito e per apparecchiarsi di tutto punto ad una campagna invernale. Però la Sublime Porta avrebbe ben torto se ne togliesse argomento per raffermarsi nei suoi propositi di resistenza. Imperocché, dato pure che quelle difficoltà esistano, la Russia vorrà bensì evitare di esporsi alle eventualità sfavorevoli di una campagna intrapresa con mezzi insufficienti, ma saprà trovare tale alleato che, con le sue potenti risorse militari, possa operare a suo vantaggio una utile diversione. Esiste, infatti, in Austria un partito la cui influenza va rapidamente guadagnando terreno: questo partito ha apertamente per programma di procacciare alla Monarchia un compenso per le perdite territoriali subite nel 1866 mediante larghe annessioni nelle Provincie Slave della Turchia. Il giorno in cui il rifiuto ostinato della Sublime Porta, di fronte alle proposte concordi delle Potenze, ponesse la Russia nella ineluttabile necessità di entrare in campagna, sarebbe a prevedersi che il Gabinetto di Pietroburgo non esiterebbe a ricercare il concorso militare del Governo Austro-Ungarico e ad accettare qualsivoglia patto cui tale concorso fosse per essere subordinato. Come già accennai altra volta nel mio carteggio, le basi delle combinazioni da tradursi in atto per tale intento sono state, assai probabilmente, formulate, sia in occasione del convegno di Reichstadt, sia in occasione della missione del Generale Soumarokoff; né è fuori di luogo rammentare che alla nostra azione diplomatica presso il Gabinetto di Pietroburgo è dovuto se tra ~a Austria e 1:a Russia non è finora intervenuto un definitivo accordo separato sulla base delle concessioni territoriali ambite dall'una e dall'altra parte. La opera nostra è stata agevolata da que.sta circostanza che non può essere sfuggita ai Mini•stri del Sultano: che cioè la Russia ha potuto esitare a prendere degli impegni verso una sola potenza, la quale le farebbe pagare caro assai il suo concorso militare. in fino a che le rimanesse la speranza di evitare la guerra mediante l'accordo suo con l'Inghilterra e con le altre Potenze garanti. L'azione nostra sarebbe ora paralizzata dall'atteggiamento della Turchia, quando questa persistendo

nel suo diniego, rendesse inevitabile, per la Russia, il ricorso alla ragione delle armi.

Per questo appunto io facevo appello, nel mio telegramma di jeri, alla saviezza della Sublime Porta, la quale sola può preservare sé e l'Europa da una eventualità che avrebbe per prima conseguenza diretta un principio di spartizione territoriale fatto, a sue spese, e a beneficio di due fra i tre Imperi, sotto gli auspici del terzo. Importa che i Ministri del Sultano non si facciano illusione alcuna. Le Potenze occidentali non faranno assolutamente nulla, e nulla potranno fare per attenuare i corollari di una situazione che i nostri sforzi non avranno riuscito a scongiurare. E il pericolo è tanto più imminente, in quanto che sono concordi i rapporti venutimi da Pietroburgo e da Berlino nello esporre lo stato delle cose nei termini che testè accennai. Vuolsi anzi che sia ogni dì più scossa la posizione personale del Conte Andrassy; né giova dissimulare gli effetti che la caduta di quest'uomo di stato avrebbe per la politica del Gabinetto di Vienna.

Da quanto precede emerge come a ragione io affermassi in principio di questo dispaccio, non doversi dalla Sublime Porta attingere negli imbarazzi militari in cui si suppone trovarsi la Russia, un incoraggiamento a persistere nel suo rifiuto. Quanto più il Governo Russo sarà per dubitare della insufficienza delle sue forze sole per condurre a buon termine una campagna in Bulgaria, tanto più si farà stringente, per la Turchia, il pericolo di una alleanza tra Vienna e Pietroburgo, alleanza di cui essa sola farebbe le spese.

Sembra a noi che questi concetti, della evidenza dei quali non è chi possa dubitare, dovrebbero suggerire serie meditazioni ai Ministri del Sultano. La

S.V. Illustrissima potrebbe pure intrattenersene con Lord Salisbury così per scandagliarne le impressioni personali, come per avviarlo verso quello stesso ordine di idee che qui Le ho esposto. Non ho però d'uopo di aggiungere quanto sia necessaria la massima circospezione e rimpetto ai Ministri Ottomani e rimpetto al Primo Plenipotenziario Britannico essendo manifestamente essenziale che i nostri officii rimangano assolutamente secreti per l'Austria-Ungheria.

(l) Cfr. n. l.

(1) -Non pubblicato ma cfr. n. 7. (2) -Cfr. n. 9, in realtà del 3 gennaio.
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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 541. Costantinopoli, 5 gennaio 1877 (per. il 13).

Ieri all'una pomeridiana tenevasi la quinta seduta della Conferenza.

Dopo che fu letto ed approvato il processo verbale della Seduta precedente, il Presidente dava lettura d'un lungo scritto contenente l'esposizione dei motivi pei quali la Sublime Porta erasi ricusata di aderire ai nove punti precedentemente specificati. Gli argomenti ivi sviluppati erano presentati non senza abilità, e tendevano soprattutto a provare che quelle condizioni erano incompatibili con l'indipendenza dello Stato, col mantenimento dell'Autorità del Governo, coll'esistenza della Costituzione. Quanto alla Serbia ed al Montenegro era detto che i Plenipotenziari si riferivano alle dichiarazioni già fatte alla Conferenza.

Finita questa lettura Safvet Pacha diceva quest'esposizione di motivi essere stata presentata alla Conferenza tn risposta alla domanda fatta nell'ultima seduta riguardo al rifiuto che la Sublime Porta aveva opposto alle proposte predette. Ed aggiungeva i Plenipotenziari Ottomani essere tuttavia pronti ad entrare in discussione sopra di esse. Cui il Generale Ignatiew replicava non si presterebbe ad ulteriori discussioni, ma si limiterebbe ad assistere ad esse.

Ne seguì una conversazione irregolare sopra alcuni punti incidentali che a nulla conchiudeva. E la seduta era ben presto aggiornata al lunedì, 8 del presente.

I Plenipotenziari Ottomani presentarono dunque una mera esposizione di motivi, e non una contro-proposta come m'aveva detto il Gran Vizir. Però essi si dichiararono disposti ad ,entrare in discussione sopra le basi presentate dai Plenipotenziari delle Potenze, dalla quale dichiarazione e da altre parole sfuggite a Safvet Pacha si poté trarre l'impressione la Sublime Porta essere tuttora disposta a fare delle concessioni nel senso richiesto dalle Potenze.

Più tardi in giornata si discuteva tra i Plenipotenziari sulla condotta da tenersi in seguito alla comunicazione fatta dalla Sublime Porta. Lord Salisbury proponeva si rispondesse per iscritto ad essa, e credo si verrà a questa determinazione. Il Generale Ignatiew è fermo nell'idea la dignità delle Potenze esigere che si metta fine alle discussioni e si presenti senz'altro un ultimatum concepito presso a poco nei termini convenuti, quali furono da me riferiti a

V.E. pel mio rapporto N. 538 del 3 corrente (1). Questa idea però è combattuta da tutti i suoi Colleghi i quali sono d'avviso, prima di venirne a quest'estremità, si debbano esaurire tutti i mezzi di conciliazione. Esiste infatti presso taluni il sospetto che la Sublime Porta, sia che non tema la Russia, sia che la creda disposta alla guerra, non si periterebbe nel vedere partire i Plenipotenziari delle Potenze, e sciogliersi per tal modo }a Conferenza. Che avvel'rebbe dunque se la Turchia fosse abbandonata a sé stessa? Il Generale Ignatiew dice invero che in quest'eventualità la Russia resterebbe in armi, ma non attaccherebbe la Turchia a meno vi fosse provocata o da massacri, o dalla ripresa delle ostilità contro la Serbia od il Montenegro. Ma come si può credere che siffatto stato di cose sarebbe per durare a lungo? Un movimento del Montenegro, una insurrezione nell'Albania od in altre parti, mille altri incidenti potrebbero da un momento all'altro compromett,ere questa sospensione armata. Né brillante sarebbe la condotta dell'Europa, la quale si sarebbe ritirata innanzi al rifiuto della Turchia di far ragione alle sue domande. Dura soprattutto sarebbe la posizione della Russia, la quale dopo le minacciose dichiarazioni fatte in modo sì solenne, si rassegnerebbe a lasciare la Turchia libera delle sue azioni. Di questi argomenti si servirono gli altri Plenipotenziari per far intendere al Generale Ignatiew l'opportunità di non rompere prematuramente i negoziati. Se la Sublime Porta sarà per opporre una resistenza invincibi~e anche alle domande

ridotte agli estremi limiti, allora se ne verrà ·alla determinazione di presentare l'ultimatum, e nutro la ferma lusinga che questa linea di condotta sarà seguita nella presente congiuntura. Si convenne che i Plenipotenziari delle Potenze si radunerebbero domani alle 2 all'Ambasciata di Russia affine di deliberare il proposito.

Mi viene in quest'istante rimesso l'esposizione dei motivi di cui è cenno più sopm, e mi .affretto di trasmetteda qui compiegata (l) a V.E. Unisco pure il processo-verbale (l) della 2a Seduta...

P.S. Unito eziandio ·Un articolo in cifre (1).

(l) Cfr. n. 13.

30

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 240. Roma, 6 gennaio 1877.

Col mio dispaccio di ieri (2) io aveva .confermato La V. S. Illustrissima le istruzioni contenute negli ultimi miei telegrammi e le aveva esposto quale a mio credere, sia la presente situazione creata dalle disposizioni delle diverse Potenze. quando mi pervenne il rapporto dei!. 29 dicembre (3) nei quale trovai riferito l'interessante colloquio che Ella aveva avuto in quei giorni col generale Ignatiew.

Ciò che codesto Ambasciatore di Russia disse a Lei conferma il concetto che noi ci siamo fatto delle inquietudini che agitano il Gabinetto di Pietroburgo alla vigilia di prendere la grave risoluzione di una azione militare separata contro la Turchia o di una azione combinata con le forze austro-ungariche. L'idea di trasferire e non di sciogliere la Conferenza, nel caso in cui questa non potesse più continuare i suoi lavori a Costantinopoli, è stata messa innanzi evidentemente dal Generale lgnatieff per allontanare il momento in cui il suo Governo dovrebbe fare una scelta che sotto tutti gli aspetti si presenta come piena di pericoli per l'avvenire. Ella troverà, Signor Ministro, nei rapporti confidenziali qui uniti del Conte di Robilant, ~svolte le .ragioni che debbono tenere in qualche apprensione il Generale Ignatiew il quale rettamente apprezzando gli interessi del suo paese tanto nel presente quanto nell'avvenire, si è ognora dimostrato contrario a qualunque concessione territoriale da farsi alla Austria-Ungheria.

Per prevenire le complicazioni che dal compiersi di un simile fatto nascerebbero in tempo forse non molto lontano, il generale Ignatieff avrebbe pensato che l'azione militare da esercitarsi in Turchia dovrebbe in certa guisa prendere il carattere di una esecuzione federale decretata dall'Europa riunita in una Conferenza che non sarebbe che la continuazione di quella che attualmente siede in Costantinopoli.

Prescindendo dalle considerazioni militari e finanziarie che dovrebbero

essere fatte dai singoli Stati chiamati a prendere parte all'esecuzione federale, è

mestieri non perdere d'occhio l'importanza che una simile risoluzione avrebbe

al punto di vista dei principi che hanno regolato finora le relazioni delle Na

zioni indipendenti fra di loro.

Non ignoriamo che nella situazione della Turchia rispetto alle altre Potenze di Europa esiste alcun che di diverso di quello che costituisce il fondamento dei rapporti di quelle Potenze fra di loro. Autori di molta fama hanno esposto, negli ultimi tempi, con un corredo di grande dottrina giuridica, le ragioni per le quali l'intervento militare in Turchia esercitato da una o da parecchie Potenze non pregiudicherebbe i'l salutare principio sul quale riposa l'indipendenza degli Stati Europei. Ma il momento non mi sembra ancora venuto di doverci pronunciare in una questione di tanta gravità. Ancor meno io potrei dire a V. S. Illustrissima quali risoluzioni sarebbe in grado di prendere il Governo di Sua Maestà quando innanzi alla Conferenza trasferita si portasse una risoluzione concepita nel senso progettato dal General,e Ignatiew. Quelle risoluzioni non potrebbero essere che la conseguenza di un calcolo per fare il quale mancano ancora degli elementi che non potrebbero essere valutati che quando le circostanze lo richiedessero.

La prudenza colla quale la S. V. Illustrissima ha fin qui interpretato le istruzioni del R. Governo non mi lascia dubitare che anche per quel che riguarda la delicatissima eventualità di cui le fece cenno codesto Ambasciatore di Russia Ella saprà conservare piena libertà alle risoluzioni future del R. Governo senza far nascere in personaggio di tanta importanza alcuna diffidenza nella condotta che l'Italia sarà per seguire.

Intanto è mestieri che tutti i nostri sforzi convergano ad ottenere che un accordo si stabilisca fra le Potenze e la Turchia. Se questo intento non potesse essere raggiunto, noi avremo fatto il debito nostro se non avremo nulla omesso per conservare all'accordo fra le sei Potenze la sua legittima influenza sul corso degli avvenimenti. A questo fine il trasferimento della Conferenza potrebbe avere degli effetti molto soddisfacenti poiché noi non vediamo con qual altro mezzo si potrebbe impedire che ciò che le sei Potenze riunite non vorrebbero fare, non abbia ad essere l'opera separata di tre di esse.

Possono esservi in questo momento alcuni Gabinetti animati da tendenze segrete e diverse dalle nostre. Una situazione quale sorgerebbe molto probabilmente dall'occupazione parallela di cui parla il Generale Robilant nel rapporto Qui unito, potrebbe in non lontano avvenire avere conseguenze analoghe

a quelle che ebbe l'int,ervento austro prussiano nei ducati dell'Elba. L'indebolimento che ne risulterebbe per due grandi Potenze militari sarebbe forse vantaggioso per gli inter,essi di un'altra. Ma se la prudenza politica insegna di ricercare negli interessi essenziali di ciascun Governo i motivi della sua condotta e l'obiettivo delle sue tendenze, noi ci dipartiremmo da un precetto che abbiamo sempre seguito se ci abbandonassimo senza misura a formare delle previsioni lontane che le circostanze e gli avvenimenti potrebbero smentire. Giova però che in un momento così grave e che potrebbe 'essere decisivo per interessi

nostri di molta importanza, si mantenga fra V. S. Illustrissima ed il R. Governo una assoluta comunanza di pensieri ed a questo scopo unicamente le dirigo questo dispaccio.

(l) -Non si pubblica. (2) -Cfr. n.28. (3) -Cfr. Serie II, vol. VII, n. 674.
31

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 66. Pietroburgo, 6 gennaio 1877.

In risposta al dispaccio di questa serie n. 59 (l) che l'E. V. mi fece l'onore di dirigermi il 26 Dicembre scorso, mi pregio di partecipare all'E. V. che nCJIIl mi risulta che si stiano facendo in questo momento nuove diligenze dal Gabinetto di Pietroburgo presso quello di Vienna, nello scopo di indurre l'Austria ad occupare la Bosnia, pel caso in cui l'esercito russo fosse per varcare il confine ottomano dal lato della Bulgaria.

Tuttavia io non dubito che il Governo lmperia1e di Russia continua a desiderare, pel caso sovraccennato, un'occupazione austriaca in Bosnia. Le ragioni che indussero l'Imperatore Alessandro a fare all'Imperatore d'Austria la proposta formale di tale occupazione, all'occasione della missione del Generale Soumarokow a Vienna, persistono pur sempre agli occhi dello Czar, ed è assai probabile che quando l'~mtrata dell',esercito russo in Bulgaria fosse sul punto di effettuarsi, il Gabinetto di Pietroburgo insisterebbe di nuovo per avere il concorso dell'Austria nell'occupazione del territorio Turco.

Se la Conferenza riunita a Costantinopoli non riesce ad una conclusione fondata sull'accordo delle Potenze ed accettata o subita dalla Turchia, la questione dell'occupazjone tornerà in campo e la proposta dell'intervento austriaco in Bosnia sarà senza dubbio ripresa dalla Russia, la quale crede di aver un interesse capitale in questa specie di complicità austriaca. L'E. V. sa che in seguito alle sue istruzioni io mi sono pronunciato qui molto recisamente contro ogni specie di occupazione e principalmente contro un'occupazione austriaca in Bosnia. Ma non credo che la nostra opposizione pura e semplice basti ad indurre il Gabinetto di Pietroburgo a rinunziare ad un progetto che esso considera, a torto o con ragione, conforme al suo interesse.

Non mi risulta nemmeno che il Governo russo abbia concentrato forze

straordinarie sulla frontiera di GallZJia. Vi fu certamente un movimento di

truppe in parecchie provincie dell'antico Regno di Polonia, occasionato in parte

dalla mobilizzazione dell'esercito del Sud. Ignoro però se questo movimento

abbia avuto per effetto d'aumentare la guarnigione ordinaria sulla frontiera

della Galizia. Avrò cura di pmcur>armi su questo punto informaziCJIIli possibil

mente precise.

(l) Cfr. Serie II, vol. VII, n. 668.

32

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 593. Vienna, 6 gennaio 1877 (per. il 13).

Compio alla riserva espressa nel mio telegramma di poco fa (1), riferendo all'E. V. la conversazione ch'io ebbi oggi col Conte Andràssy: ed anzi mi permetterò farlo il più minutamente possibile, poiché allo stato in cui si trovano le nostre relazioni coll'Austria-Ungheria, quel nostro colloquio assume precisamente maggior importanza, ove si tenga conto non solo delle cose in esso scambevolmente dettesi ma anche della forma sotto la quale vennero espresse.

Come l'E. V. ben sa, quasi tre mesi erano trascorsi dall'ultima volta, che ebbi a vedere il Conte Andràssy, le occasioni avevano fatto difetto acchè lo incontrassi, io non aveva più chiesto di essere da lui ricevuto, Egli non era più venuto da me. Oggi alla una veniva a farmi visita ed entrava sorridendo dicendomi, • puisque la montagne ne va pas à Mahòmet, Mahòmet vient à la montagne •! Sorrisi anch'io e gli risposi: • Non sono mai più stato da Voi perché non avevo cosa da dirvi, e spero converrete meco che, heureux tous les Pays qui n'ont rien à se dire, ou qui pour le moins ne se disent rien! »,

A queste parole Egli ripostò dicendomi ciò essere giusto in tesi generale, non però nel nostro caso particolare, ed avermelo voluto provare, rompendo lui il lungo nostro reciproco silenzio. Dissemi allora, S. M. l'Imperatore essere stato sensibilissimo al cordiale telegramma speditogli pel nuovo anno da S. M. il Re, nonché alle gentili parole che la Maestà Sua ave·va degnato rivolgere al Barone di Gravenegg, nel ricevere gli auguri al ·fine dell'anno. Parlommi quindi delle osservazioni state fatte da taluni dei nostri giornali intorno all'assenza di un Ambasciatore Austro-Ungarico a Roma. Mi ripetè il ritardo nell'addivenire a quella nomina essere stato unicamente causato da questioni di persone, le quali avev.ano avuto termine oggi colla scelta fatta per quel posto del Barone di Haymerle, L R. Ministro all'Aja. A quel proposito Egli aveva voluto, prima di partire per Pesth, dove si fermerebbe alcun tempo, pregarmi di chiedere a S. M. l'Augusto Nostro Sovrano l'Alto Suo aggradimento a quella scelta; e lì Egli fecemi gli ,elogi ben meritati di quel Personaggio, dicendomi sperare avrebbe degnamente occupato l'Alto posto, che la fiducia del Suo Sovrano intendeva affidargli. Accolsi questa not,izia e la conseguente domanda, che mi faceva con forme cortesi, ma senza dimostrare di provarne una soddi·· sfazione che mi sarebbe parsa poco dignitosa. Assicurai che avrei fatto pervenire a Sua Maestà mezzo dell'E. V. la domanda di cui mi s'incaricava, e che non avrei mancato di comunicargli tosto l'avutane risposta.

Si passò poscia a parlare degli affari d'Oriente, e su di ciò mi onoro riferire all'E. V. con altro speciale rapporto; la nostra conversazione avendo

7 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

durato una mezzoretta il Conte s'alzo per andarsene e nel prendere da me commiato dissemi: • J'espère que maintenant nous nous verrons un peu plus souvent, car Vous savez que, personnellement au moins, je tiens à ce que nous soyons toujours bons amis ensemble ». Non credetti dover accettare questa dichiarazione di semplice amicizia personale e gli risposi, • essere anche a me graditissima la sua personale amicizia. ma non bastarmi però. vole1· io essenzialmente l'amicizia fra i nostri due Paesi, amicizia che non potrà a meno di mantenersi, se anche l'Austria-Ungheria acquisterà la persuasione che esiste dal canto nostro, essere essa di reciproco assolwto interesse dei due Paesi e quindi annetterà importanza a conservarla ». A queste mie parole il Conte Andràssy volle pienamente annuire, ed anzi aggiunse non esservi più ragioni che a ciò si oppongano, le nubi sorte fra i due Stati essendosi del tutto dileguate M'affrettai allora di rispondere, essere lieto di questa sua dichiarazione e poterlo assicurare essere dal canto mio pronto, come lo fui sempre in passato, a studiarmi di viemaggiormente stringere le cordiali relazioni fra i due Paesi, riducendo al loro vero valore i piccoli incidenti, che non possono a meno d'insorgere talvolta fra due Stati vicini e di natura a turbarne le relazioni, ove ciò non si faccia da ambe le parti prontamente e bene. Egli m'assicurò che ciò pure Egli aveva sempre fatto, dacchè era stato assunto al Ministero degli Affari Esteri ed avrebbe continuato a fare anche in seguito. Gli strinsi allora cordialmente la mano e così ci lasciammo.

Come telegrafava all'E. V. piacemi confermare quì che da oggi si può dire la situazione fra i due Stati ha cessato dall'essere tesa, siccome lo era da alcuni mesi a questa parte. Non perciò conviene farsi troppe illusioni, l'Austria continuerà a guardarci con diffidenza, e se vi ha luogo di sperare essa voglia mantenere, salvo nascano nuovi incidenti, un'attitudine 'corretta a nostro riguardo, non poca riserva però da parte nostra continuerà ad essere indicata dalla situazione, e corrisponderà anche, ne sono persuaso, al contegno che il Gabinetto, di Vienna persevererà ad osservare a nostro riguardo nella trattazione degli affari d'interesse generale Europeo. Del resto poi, malgrado quanto ebbe testè a dirmi il Conte Andràssy, non credo di dovere menomamente ritirare, od anche in parte modificare quanto riferivo all'E. V. col mio Rapporto del 4 corrente

n. 592 (2) che accompagnava un comunicato del Fremden Blatt, precisamente relativo all'Ambasciata Austriaca in Roma, (rapporto che ho luogo di ritenere, da un discorso fattomi da un competente personaggio, sia stato letto alla Posta. eventualità d'altronde che avevo precisamente in vista allorché lo scrivevo). Infatti l'E. V. osserverà che sebbene il Conte Andràssy abbia nuovamente messo innanzi, come unica causa del ritardo, una questione di persone, però al tempo stesso volle anche farmi intendere, che le personali cortesie usate dall'Augusto Nostro Sovrano a S. M. l'Imperatore in occasione del nuovo anno, avevano avuto notevole parte nella presa determinazione.

(l) Non pubblicato.

(l) Cfr. n. 23.

33

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 29. Costantinopoli, 7 gennaio 1877, ore 10 (per. ore 10,45).

La situation se complique davantage. Hier Ignatieff affirmait qu'à la Porte, on avait reçu des nouvelles de Berlin et de Londres qui l'avaient raffermie dans la résistance. Il voulait renverser le Gran Vizir, mais personne n'a voulu se charger de cette mlission auprès du Sultan. Dans la réunion d'hier, l'ambassadeur d'Allemagne a soudainement déployé une énergie contre le Gouvernement ottoman qui a été fort remarquée. Je tàche de faire valoir les arguments comenus dans le télégramme de V. E. d'avant-hier (1), mais on m'assure que l'idée éventuelle de transférer la conférence ailleurs est résolument repoussée à BerUn, froidement à Londres. Lord Salisbury ne voit pas encore le résultat pratique qui pourrait en sortir. L'agent roumain a protesté énergiquement contre la dénomination de province privilégiée contenue dans la Constitution.

34

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 10. Roma, 7 gennaio 1877, ore 23,50.

Le projet de transporter hors de Constantinople la conférence est né dans l'esprit du général Ignatieff. Ce diplomate y voit probablement le moyen d'éviter pour son pays les dangers d'un téte-à-téte avec la Turquie, aussi bien que les conséquences d'une action combinée avec l'Autriche seulement. Il peut se faire que le général Ignatieff tende aussi à substituer une exécution fédérale de la volonté de l'Europe à la guerre de la Russie contre la Turquie. Nous avons bien examiné le projet du transfert de la conférence au point de vue, de nos propres intéréts et nous avons du nous convaincre que les Cabinets qui ne favorisent pas ce projet visent à tirer parti au profit de leurs intérèts particuliers de la liberté d'action qu'ils regagneraient le jour où la conférence actuelle viendrait à se séparer. Le Cabinet de Vienne dont les relations avec nous se sont sensiblement détendues, pense que si l'ceuvre des plénipotentiaires réunis à Constantinople échoue, l'Europe ne pourra plus se réunir qu'en face de faits accomplis. Le comte Andrassy espère encore que la Turquie acceptera les propositions atténuées et qui, à son avis, ne contiennent plus rien d'injurieux pour la souveraineté ottomane. Mais je ne puis malheureusement pas partager cet avis.

Hier, on affirmait à Constantinople que les nouvelles reçues de Berlin et de Londres à la Porte avaient raffermie celle-ci dans la résistance. Or je crois que la seule chose qui peut avoir eu ce résultat regrettable, c'est la nouvelle qu'on doit avoir eu à Constantinople de ~'opposition que le transfert de la conférence trouve à Berlin et à Londres. La menace de laisser la Turquie seule en face de la Russie ne suffit plus pour exercer sur l'esprit des ministres tures une influence salutaire. L'union de l'Europe, survivant à 1la conférence de Constantinople et dont l'autorité continuerait à émaner d'un seui centre, serait tout-à-la fois un frein puissant que l'on imposerait au Gouvernement ottoman et une barriève que l'on dresserait contre la satisfaction d'intérèts égoistes. La paix de l'Europe serait sauvegardée et la position des Puissances occidentales, l'Angleterre en rete, n'aurait qu'à y gagner.

Je comprends que la Russie ne veuille pas appuyer à Londres le transfert de la conférence bien que ce projet soit pour elle des plus favorables, en égard à la situation politique et militaire dans laquelle l'Empire se trouve engagé, mais j'ai la certitude que le Gouvernement français abonde dans le sens de ce que je viens d'exposer à V. E., et en tout état de choses, je crois que nous devons à nous memes de faire tous les efforts nécessaires pour sauvegarder nos intéréts en écartant .le dang•er tres prochain de redoutables complications.

La Turquie abandonnée à elle-meme soulèverait dans toutes les vastes possessions les passions populaires Ies plus dangereuses. Les rapports consulaires ne me laissent aucun doute sur les funestes conséquences de l'explosion du fanatisme, non seu1ement en Europe, mais aussi dans les provinces de l'Asie. Par quel moyen alors les Puissances domineront elles la situation qui serait la conséquence de l'attitude qu'elles prendraient actuellement?

(l) Cfr. n. 25.

35

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI E AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. CONFIDENZIALE. Roma. 7 gennaio 1877.

Da un rapporto del R. Console in Gibilterra rilevo essere voce molto diffusa ed accreditata nei circoli militari della Colonia e nella stessa società intima del Governatore Lord Napier, che scoppiando la guerra in Oriente, l'Inghilterra occuperebbe senza dilazione gli Stati del Khedivé. La quale particolarità mi sembra degna di esserle riferita, come quella che, combinandosi con altl'i sintomi, a Lei ben noti, lascierebbe sempre più travedere il pericolo di possibili e gravi complicazioni.

36

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 594. Vienna, 7 gennaio 1877 (per. il 13).

Durante la visita fattami ieri dal Conte Andràssy e dopo ch'Egli mi aveva pregato di comunicare al R. Governo essere intenzione di S. M. Imperiale di nominare a Suo Ambasciatore a Roma il Barone di Haymerle, onde ottenere, come d'uso, l'aggradimento, credetti opportuno farlo entrar in discorso intorno alla conferenza. Veramente S. E. non parve sul principio molto disposta a ragionar meco al riguardo, mostrandosi in ciò consentaneo a quell'attitudine riservata, sempre serbata a mio riguardo dal principio si può dire della crisi Orientale. Ieri però Egli teneva ad essere cordiale verso l'Italia e quindi non cercò di scansare intieramente la conversazione. Parlommi brevemente delle sedute prelimiari della conferenza, facendom·i un'allusione a questioni, intorno alle quali il Gabinetto di Roma era stato di parere diverso da quello del Gabinetto di Vienna: ,essendosi però Egli espresso in termini molto g,enerici, non potei afferrare a cosa volesse alludere, tanto più poi che essendo io rimasto nell'ignoranza della maggior parte delle cose trattatesi nella conferenza, non mi bastavano indicazioni poco complete per indovinare ciò che il Conte voleva dire. Credetti poi anche bene di non rilevar la cosa e non pregarlo di meglio spiegarsi, ciò tanto perché avrei probabilmente difettato d'istruzioni per rispondergli, quanto perché sembravami inutile sollevare un incidente senza importanza in oggi. S. E. mostrassi soddisfatto dell'accordo intervenuto fra le Potenze per mitigare le loro proposte ed approvò grandemente la Porta • di essersi rifiutata a ricevere lo schiaffo, che le si voleva dare, forzandola alla cessione alla Serbia del piccolo Zwornik ». Al tempo stesso però Egli disse: sperare che la Porta accetterebbe le proposte così modificate, non contenendo più esse, a suo avviso, cosa alcuna che potesse offendere la dignità, ma non mostravasi poi neppure intieramente persuaso che ciò ,avesse a verificarsi. Si venne a parlare del progetto ventilatosi di trasportar altrove • je ne sais vraiment pas dans quelle ville •, (così Egli si espresse, fissandomi <marcatamente), la conferenza nel ca,so ch'Essa dovesse abbandonare Costantinopoli: ed a questo proposito mi dichiarò recisamente essere suo avviso che, verificandosi quell'eventualità, essa dovesse sciogliersi irrevocabilmente, non avendo più ragione di esistere, la Turchia cessando di esservi rappresentata. • Ove ciò accadesse », • soggtung,eva EgH », l'a Conferenza non si dovrà più riunire se non allorché si tratterà di regolare le cose in modo stabile, dopo che sarà intervenuto un fatto, che potrà servir di base ai negoziati: questo era il mio avviso fin dal princip,io e .non io celai a Lord Salisbury, manifestandogli il mio avviso sulla non opportunità della riunione di una conferenza nel momento in cui fu convocata ».

Egli conchiudeva poi dicendomi, che d'altronde nel momento attuale la sola cosa di cui occorreva preoccuparsi si era di fare i più attivi sforzi presso la Porta, affinché accettasse le conchiusioni modificate, ,che le Potenze stavano per presentarLe. Sebbene nel ciò dirmi Egli non mi facesse cenno qualsiasi del suo desiderio, che l'Italia si associasse a quelle pratiche, credetti dovergli dire, che sapeva il R. Governo essere del pari d'avviso importare sommamente la Conferenza non naufragasse a Costantinopoli, e quindi risultarmi il Conte Corti aver lui pure avuto istruzione di adoperarsi nel modo il più efficace al conseguimento di quello scopo. Parvemi poi non fosse del tutto inopportuno di non accettare intieramente le idee svoltemi in vista dell'eventualità, che pure, malgrado ogni buon volere di tutti, si potrebbe verificare, che la Conferenza dovesse abbandonare Costantinopoli, ,e gli dissi, che, ove ciò succedesse, non avrei potuto dividere la sua opinione, sebbene non mi nascondessi io pure l'inconveniente, che risulterebbe dall'assenza a quel Consesso d'un plenipotenziario Turco. Il rimanere la Conferenza riunita anche altrove, essere la migliore conferma della continuazione dell'accordo fra le Potenze ed il mezzo, non del tutto inefficace, di continuare ad imporne alla Porta, e tutelare così i Cristiani sparsi per l'Impero da quelle sevizie e massacri anche, a cui il fanatismo Mussulmano potrebbe trascendere, se gliene venisse dato l'impulso da Costantinopoli. Ben pensatamente non feci cenno di sorta delle località in cui la Conferenza potrebbe trasportarsi, poiché sentivo che il far cenno, anche indirettamente di una città Italiana, avrebbe tolto ogni valore al mio precedente ragionamento e prodotto di peggio, e ciò tanto più che ben m'accorsi non sarebbe riuscito discaro al Nobile Conte il farmi inciampare in quello scoglio. Il Conte Andràssy non rispose gran che al mio ragionamento, limitossi a ripetermi la sua opinione sulla inopportunità della ,continuazione delLa conferenza in simUe eventualità.

Ncm mi resta dunque dubbio di sorta che ove la Conferenza dovesse abbandonare Costantinopoli, il Conte Andràssy farebbe ogni suo sforzo onde sbarazzarsi da quell'incomodo consesso, ch'Egli sempre avversò e ritornare così al precedente sistema esclusivo dei negoziati fra le tre Corti Imperiali. Speriamo ciò non si verifichi, la Porta cioè faccia giudizio, mentre ne è ancora in tempo. Devo però dire che per conto mio non sono senza timore insorga di nuovo all'ultim'ora uno di Quelli incidenti impreveduti, che tante volte già ebbero a verificarsi dacché questa crisi ebbe il suo principio, e la cui ripetizione parmi di natura a scuotere le speranze dei più robusti ottimisti.

37

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 545. Costantinopoli, 7 gennaio 1877 (per. il 16).

Ieri i Plenipotenziari delle Potenze Garanti si radunarono all'Ambasciata di Russia affine di deliberare sulla condotta a tenersi in seguito alla comunicazione fatta da Safvet Pacha all'ultima Conferenza.

II Generale Ignatiew dava lettura d'un progetto di risposta tendente a confutare l'esposizione dei motivi della Sublime Porta, nonché d'un altro il quale non conteneva che delle considerazioni generali sui principii che avevano guidato i Plenipotenziari nel preparare gli atti presentati ai Plenipotenziari Ottomani. S.E. si rimetteva però all'avviso de' suoi Colleghi per la risoluzione da prendersi in proposito. Si conchiudeva quindi d'incaricare il Conte di Chaudordy di redigere una risposta per la quale si esponessero gli argomenti principali che miHtavano in favore delle basi adottate dalle Potenze, procurando di prov·are che queste erano in a~monia colle basi Inglesi, con la nota Andrassy, e coi Firmani successivamente emanati dalla Maestà del Sultano, e conchiudendo esser tempo di metter fine alla discussione generale. Il Conte di Chaudordy m'invitava poscia di cooperare alla redazione di questo documento.

Nel corso della discussione che seguì in questa congiuntura, l'Ambasciatore di Germania usava un linguaggio assai energico rispetto all'opportunità di insistere per l'accettazione da parte delLa Sublime Porta delle primitive proposte dei Plenipotenziari. Questo nuovo atteg~ento dell Rappresem.tante Germanico, H quale era evidentemente assunto in seguito a recenti istruzioni ricevute dal suo Governo, non mancò di fare una certa impressione sui suoi Colleghi. Il Conte di Chaudordy, col qua!l.e me ne intrattenevo poscia in modo confidenziale, fu d'avviso che questo repentino mutamento del Bar001e Werther potesse esser l'effetto di osservazioni che avessero la loro origine a Pd,etroburgo. A Lord Salisbury nacque invece il sospetto che esso fosse per avventum la conseg.uenza di po.co desiderio di pace a Berlino. L'E. V. sarà meglio di me in grado di portare un adeguato giudizio sopra la materia.

38

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 546. Costantinopoli, 7 gennaio 1877 (per. il 16).

Ieri fu giorno di gravi inquietudini. Il Generale Ignatiew aveva saputo che alla Sublime Porta e·rano giunte da BerHno e da Londra notizie 1e auali avevano dato animo a auelLa a persistere neUa resist,enza al1le proposte delle Po•tenze Garanti. Aggiungeva S. E. il Gran Vizir avergli mandato nella mattina un Segretario a signifìcargli ch'egli non sarebbe contrario all'accettazione di quelle proposte, ma egli erasi troppo impegnato col suo part.ito per sobbarcarsi in persona; però era pronto a cedere ad altri il suo posto. Il generale comunicava queste notizie a' suoi Colleghi, lasciando intendere che alcuno di essi avrebbe a trasferirsi a Palazzo per sottomettere alLa Maestà del Sultano il suggerimento di mutare il Gran Vi~ir. Ed avendolo io interpellato se aveva un'opinione sull'eventuale successore, mi citava H nome di Riza Pacha. L'E. V. comprenderà di leggieri come nessuno di questi Rappresentanti si mostrasse disposto a prestarsi a quelle pratiche, imperocchè quell'estrema risorsa avrebbe in ogni oaso a riservarsi pel caso in cui sia irremissibilmente provata l'impossibiUtà di intendersi con Midhat Pacha.

Io conferii a lungo sopra qUJeste cose col Conte di Chaudordy col quale convenimmo essere necessario d'esaurire primieramem.te tutti i mezzi possibdJJi per vem.ire ad una transazione col presente Gran Vizir; e dal mio ,oanto mi sarei recato oggi stesso presso Sua Altezza se non avessi inteso ,che stamane aveva a venire a Pera per visitare Lord Salisbury.

Lord Salisbury s'esprimeva meco nel medesimo senso. Co~lsi questa congiuntura per ritornare con S. S. sull'opportunità di radunare altrove la Conferenza nel caso i Plenipotenziari avessero a lasciare Costantinopoli. Rispondevami S. S. siffatto progetto essere di difficHe attuazione, imperocchè il Governo Germanico vi si opponeva risolutamente, nè esso era assai favorevolmente ac,oolto dal Gabinetto di S. Giacomo. Sviluppai allora a S. S. le considerazioni contenute nel telegramma dell'E. V. del 5 corrente (1). Cui S. S. replicava non vedere qual risul:tato pratico potrebbe uscire da quella Conferenza; se l'eventualità menzionata da V. E. fosse per verifioarsi, il Governo Britannico non sarebbe in grado di opporsi agli effetti di essa; però sd limiterebbe a pl'endere le precauzioni necessarie per proteggere gli interessi Inglesi. Non mancherò di tornare sull'argomento con S. S. ma il mezzo più sdcuro di salva!'e l'Europa da quei pericoli sarà di trovar modo di far approdare l'a presente Conferenl'la; e l'E. V. può star sicura che, per quanto il consentono le mie deboli forze, io lavorerò indefessamente a Questo scopo.

39

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 547. Costantinopoli, 8 gennaio 1877 (per. il 16).

L'avvenimento della giornata di ieri fu l'attività febbrile verpentinamente spiegata da1l'Ambasciato~re di Germania. S. E. passò la Domenica ad ire dagli uni agli altri Ambasciatori -fu tre votlrte all'Ambasciata di Russia -affine di dichiarare che 1a Germania era stanca delle tergiv€l'sazioni deHa Sublime Porta, che i Membri della Conferenza dimostravano una debolezza che comprometteva la dignità dei rispettivi Governi, che era finito il tempo delle concessioni, che il Principe di Bismarck non acce,ttava le ultime modifioazioni introdotte netlle proposte delle Potenze, ed era deciso a sostenere le primirtive in ,tutta La loro integrità. E mentre queste cose diceva il Barone W,erther, i due nuovi Segretari or ora speditigli da Berlino, uno dei quali, il dottor Busch, fu per molti anni a Costantinopoli ed ora occupa una posizione importante in que,l Ministero degli Affari Esteri, tenevano un linguaggio ancor più beHicoso: il Principe di Bismarck non aveT prestato alcuna fede a questa Conferenza, 'l'Impero Ottomano essere una fabbrica sdruscita, una costante sorgente d'inquietudini per l'Europa, che conveniva rimuovere dalla terra; null'altro rimedio esse,rvi ai mali presenti che la guerra; questa Ambasciata Germanic'a era comp,letamente

tarlata, epperò il CanceUieii"e aveva voluto infondervi nuovo sangue. Ed il Segretario della stessa Ambasciata, di partenza, andava a prendere congedo dal Gran Vizir, e gli diceva non poter credere che l'onore deU'mpero che la Sublime Porta sarebbe per aocettare le proposte delle Potenze Garonti.

L'E. V. comprenderà di leggieri l'impressione che questi discorsi produssero sugli animi dei Plenipotenziad che sinceramente desiderano ta pace. A1ttoniti, stupefatti ne furono sopratutto, o mostrarono d'esseme, gH. Ambasciato·ri di Russia e d'Austria-Ungheria. Quale contrasto coi passato! Dal principio di queste complicaziorn fino a pochi giorni sono l'Ambasciatore di Germania non cessò di dire che la Germania non era di11erttamente interessa1:a in questa questione, che tutto quello domandava era che la Russia e l'Austll"ia-Unghel'ia s'intendessero, poché troppo duro sarebbe per •la Germania di dover optare fra di esse. E nel momento in cui i negoziati sembmvano dover approdare H Princ·ipe Bismarck scopre che l'autonomia deilla Bulgaria è nece,ssa.ria alla dignità dell'Impero Germanico, che i Gendarmi Belgi in quella Provincia sono indispensabili per l'ono·re dell'Impero, che il concentramento deUe truppe Turche nelle fortezze è necessario per la sua sicur'ezza. Che vuole il Principe Bismarck? E' forse sua intenzione di porre la Russia e l'Austria-Ungheria in una posizione da esser esso l'arbitro d'Europa? O vuol eg1li s'mdeboliscano i potenti vi,cini per le sue viste a venire? Oppure intende appiccare l'incendio all'Oriente per realizzare le sue aspiraZJioni in altre parti? O sarebbe mai l.'accordo ristabilito fra le Grandi Potenze d'Europa che l'offusca? Questi dJi,scorsi io intesi fare intorno a me ierse<ra; imperocché nessuno suppone che Sua Altezza si sia improvvisamente presa d'un sentimento umanitario pei Cristiani d'ailcune Prov.incie dell'Impero Ottomano. Le prossime sedute delLa Confer.enza metteranno meglio in chi<aro le intenzioni del Governo Germanico. Nè ometteranno gli altri per Questo di fare ogni sforzo per eVlirtare all'Europa la calamità d'una guerra atroce. E di questo passo io mi reco a vedere il Gran Vizir per faq?)1i intendere ancora una volta la gravità della situazione, l'urgenza di porvi rimedio.

(l) Cfr. n. 25.

40

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 14. Roma, 9 gennaio 1877, ore 12,45.

S. M. le Roi agrée le choix du nouveau rep,résentant autrichien en Ital~e. Cette nomination aura pour eflet de détendre une situation qui formait depuis que<lque temps l'objet de nos préoccupations, hien que rien dans la conduite du Gouvernement italien n'autorisat l'attitude du Gouvernement austro-hongrois à son égard. Nous trouvons logiq_ue le comte Andrassy ne voulant pas plus aujourd' hui d'une transférée qu'il n'avai:t voulu, il y a deux mois d'une ·COnférenoe à Constantinople. Il vous répète maintenant ce qu'il vous disait alors. Mais il n'est pas exact que la conférence de Cons.tantinople ait été srtél'ile. Elle a eu un résultat presqu'inespéré dans l'entente qui s'est établie enrtre Ignatiew et Sa1isbury et nous serions désolés si un résultat aussi imiX>rtant devait etre perdu à cause de la résistance de 1a Turquie. Le menace du départ des ambassadeurs n'effraierait pas les ministres du Sultan, s'il ne devait etre suivi que d'un rtète-àtete avec la Russie. La réunion de l'Europe hors de Constantinople continuerait au contraire à exercer une influence modératrice swr le cours des événements, et si la Turquie pouvait s'attendre à ce qu'un pareil projet ffrt accepté par toutes les Puissances, elle penserait deux fo,is avant d'OPIX>ser un refus définitif et formel aux insistantes démarches de l'Europe.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 596. Vienna, 9 gennaio 1877 (per. il 13).

Rilevai nel dispaccio dell'E. V. della presente serie n. 303 (l) in data 4 corrente, che giungevami stamane e ~così pure nell'anrnessa copia di dispaccio al Conte Corti in data detl 5 (2), che l'E. V. ha luogo di ritenere, • sia ogni dì più sco·ssa la posizione personale del Colllte Andrasgy •. Ciò mi favebbe credere che una qualche frase contenUita nei rappodi ch',io ebbi l'onotre di rivolgerle in questi ultimi tempi, abbia potuto ing;enerare quell'idea nell'anima dell'E. V. Tengo, quindi, ove la cosa fosse veramente così a rettificare la meno esatta impressione di cui io sarni stato causa. Nessun sintomo infatti apparisce qui, da un pajo di mesi almeno, che il Conte Andrassy abbia perduto menomamenrte la fiducia del suo Sovrano. lil Conte Andrassy non acquistò mai radici in Austria; ma Egli riuscì a mantenere la sua posizione in Unghetria, tenendosi saldamente stretto al Signor Tisza. Nelle questioni fra le due parti della Monarchia, che in questi ultimi tempi assunsero assai grave tensione, esso IX>tè tenersi abbastanza all'infuori da quelle contestazioni da non compromettersi. In quanto aUa politica estera, tanto da una parte come dall'altra deHa Monarchia gli si rende abbastanza la giustizia ch'Egli divesse la nave dello Stato con prudenza e tatto; di più gli si riconosce generalmente la caratteristica di uomo fortunato. L'Imperatore forse non avrà più per lui una spiccata simpatia, ma non v'ha dubbio ch'Egli divida l'opinione pvessoché universale, tanto in Austria quanto in Ungheria, che non vi sarebbe nel momento attuale altro personaggio atto a surrogarlo. Nessuno poi ignora qui che il cordiale accordo della Germania coll'Austria riposa, si può dire, intieramente, suHa conservazione a~l potere del Conte Andrassy: colle dovute riguardose forme gli Ambasciatori di Germania a Vienna non manoarono mai di esprimersi esplidtamellite in qUiesto senso. Questo complesso di circostanze fa sì come l'E. V. ben vede, che saJvo eventi imprevedibili, oggi non vi può essere questione del ritiro di quell'uomo di Stato.

Nei sucdtati due dispacci parvemi poi anche rilevare che forse l'E. V. dia soverchia importanza al così detto partito mili:tare ,capitanato dallil'Arciduca Alberto. Veramente un partirto nello stretto senso della parola che po~ssa chiamarsi militare non esLste: l'Arciduca che è a capo deU'esm:cito ha delle opinioni a sè e buon numero di aderenti più alla sua persona che a11e sue idee: ciò costituisce evidentemente una forza non senza peso sull'animo dell'Imperatore. Sua Maestà però non si dissimula che il suo ImperiaLe Cugino non ha dietro di sè alcUilla grossa frazione del Paese, quindi non credo sarà mai per spiegare assolutamente a seconda della conente d'idee che dall'Arcdduca potrebbe venirgli indicata siccome la migliore.

Questi schiarimentl mi parvero nec€ssari onde rettificare ciò che di meno chiaro o di meno esatto potesse essermi ~talvoJJta sfuggito nei miei rapporti all'E. V. Ln cui evidentemente si riflettono spesso più aru:ora le mie impressioni de~ momento che non quelle complessive sulla situazione in generale.

(l) -Cfr. n. 17. (2) -Cfr. n. 28.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE S.N. Vienna, 9 gennaio 1877 (per. il 13).

Essendo imminente la nomina ad Amoosciato~re presso S. M. l'Augusto Nostro Sovrano del Barone di Haymerle, attuale Lnviarto Straordinario e Ministro Plenipotenziario di S. M. ApostoUca all'Aja, eredo possa i1nteressare l'E. V. avere alcuni cenni intorno agli antecedenti di questo Personaggio poco conosciuto prima d'ora: pregiomi pertanto riferirLe al riguardo quanto mi fu dato raccogliere sul suo conto.

Il Barone Enrico di Haymerle avrà all'incir,ca 45 anni. EgLi fu A:llievo della riputata Accademia Orientale di Vienna, come tale era destina,to alla Carriera Consolare in Oriente; egli parla e scrive la lingua Turca, l'Araba e la Persiana, come se fossero la sua lingua materna. Dopo poco tempo pa,ssato nei Consolati fu transitato alla carri,era Diplomatica. Durante tre anni sostenne le funzioni d'Incaricato d'Affari a Costantinopoli, andò poscia a Copenaghen, e quindi ad Aume, come Ministro, da dove passò all'Aja. Gode riputazione di uomo molto abile ed integro, d'animo retto e di caratrtere fermo, ha maniere concilianti e molto cortesi. A malgrado però queste sue belle doti pochi si sarebbero aspettati Qui, alcuni mesi or sono, ch'Egli pote'sse essere avam.zato ad Ambasciatore. Di rispettabili ma modesti,ssimi natali, fu fa,tto Ba,rone l'anno scorso, non ebbe fin QUÌ posti nè incarichi importanti, è Commendatore ~con placca deill'Ordine di Francesco-Giuseppe ,e Cav,a:liere della Corona Ferrea. Fu chiamato a Vienna l'anno scorso dal Conte Andràssy coll'intendimento di affidargLi un riparto nel Ministero degli Affari Esteri, la scelta parve a tutti buona, ma la cosa non ebbe seguito forse a motivo della po,sizione non ancova abbastanza elevata netlla Gerarchia dello Stato, ch'Egli avea, locché ostava a destinarlo come si voleva a far le veci del Barone di Hofmann nelle relazioni d'uffic,io coi Capi delle E,stJere Missioni.

Il Barone di Haymerle ha per moglie una Signora di Francoforte sul Meno, assai ricca, gentilissima ed avvenente anche, che ha i modi dei!Ja più squdsita Società. Essa è figlia dell'ex Senatore Signor Bernus di detta città, che si espatriò per non diventare all'annessione suddito Prussiano. La Baronessa Haymerle non è ammessa alla Corte ImperiaLe, ostandovi le vigEmti etichette, che poggiano quì e,sclusivamente sui quarti nobiliari, che, come di ragione, le fan difetto tanto da parte sua che del marito. Mi si assicura che tanto H Barone Haymerle quanto ta sua Signora erano ottimamente veduti alla Corte Olandese, ed anzi vi erano partdcolarmente apprezzati da S. M. la Regina.

Il Barone di Haymerle non ha legami di sorta con partito politico qualsiasi: Egli è un egregio Funzionario Austriaco e nient'altro. Pel momento ritengo sarà sommamente devoto e ligio al Conte Andràssy, pokhé a Lui solo Egli deve l'Alta posizione, a cui si sta per innalzarlo. Tosto che avrò avuto occasione di parlargli, mi farò dovere di riferire alla E. V. le mie più pTecise impressioni.

Come 'l'E. V. già saprà, il Barone Haymerle è fratello dell'Addetto militare presso l'Ambasciata Imperiale a Roma; per parte di madre poi Egli è crugino coll'attuale Ministro Imperiale della Giusrbizia, Dr. Glaser.

P. S. -Ho pregato oggi S. E. il Barone di Orczy di far conoscere a S. E. il Conte Andràssy l'aggradimento di Sua Maestà alla nomina del Barone d'Haymerle.

43

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 549. Costantinopoli, 9 gennaio 1877 (per. il 16).

Ieri seguiva la Sesta Seduta deHa Conferenza alla solita ora dell'una pomeridiana. Il processo-verbale delia Seduta innanzi era primieramente letto ed approvato.

Io leggeva indi, per incarico de' miei Colleghi, la risp<Jsta all'esposizione dei motivi, presentarta aUa Conferenza dai Plenipotenziari Ottomani affine di .>piegare il loro rifiuto d'aderire ad alcuni punti essenziali delle proposte delle Potenze. Questo d<Jcumento era stato preparato in comune dal Conte di Chaudordy e da me, e conLeneva l'esposizione dei principii che avevano guidato i Plenipotenziari nella preparazione dei rispet,tivi atti.

Lord Salisbury dava indi lettura d'uno scritto assai notevole per la sostanza e per la forma, e tendente a provare come le proposte delle Potenze fossero in armonia colle basi Inglesi.

La comunicazione da me fatta conchiudeva esser tempo di chiudere la discussione generale, e d'entrare in quella delle singole parti delle proposte. Si domandava quindi se i Plenipotenziari della Sublime Porta e.rano pronti a prestarsi a questa. Ne seguiva una conve11sazione irregolare fra i varii P~enipotenz1ari la quale versava princripalmente sull'appHcazione delle proposte contenute neLla nota Andrassy. Volevano i Blenipotenziari Ottomani sostenere che quelle condizioni erano state accettate dalla Sublime Porta per la Bosnia e per l'Enegovina, non per la Bulgaria. Cui era rispo.sto le basi Ingliesi avere stabHirt:o che analoghe concessioni sarebbero fatte alla Blligaria. Essendo poi venuti a parlare delle garanzie i Plenipotenziari Ottomani interpffi1atrl. in proposito, dichiaravano le sole garanzte ch'essi erano pronti ad offrire esse11e 1a ga11anzia morale· delle promesse della Sublime Porta ed il tempo. Cui Lord Sailisbury soggi:UJngeva domandare che si prendesse atto di questa dkhiarazione.

La conversazione progrediva per tali. modo senza ~conchiusione alcuna, allorché Lord Salisbury, indirizzandosi ai Plenrirpo,tenzLari Ottomani, pronunciava alcune gravissime paroile per ammonirli prendessero in seria considerazione la critica posizione in cui versava l'Impero; i P1enipo!Ìienziari delle Potenze avevano presentato le proposte che credevano più atte a promuovere i veri interessi di esso; si decidessero ad adottare una condoltta più con:forme ahla necessità deille cose. Queste parole producevano una grande impressLorrre sui Plenipotenziari Ottomani i quali rispondevano riferirebbero quanto era occol'so al loro Governo, e per la prossima Seduta sarebbe·ro in grado di presenrtare delle controproposte nel senso richiesto dalle Potenze Garanti. E la prossima Seduta era fissata per domani.

L'ultima parte di questa Seduta, dimostrando nei Plenipotenziari Ottomani migliori disposizioni ad intendersi con quelli delle Potenze, ~che non erano state manifestate per lo innanzi, aprì gli ,animi dd questi a nuove speranze rispetto alla possibilità di venire ad un accordo. E di tutto davo immediatamente aJVViso telegrafico a V. E.

Unisco al presente il protocollo del!la III" Seduta deHa Conferenza (1).

44

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA

D. 3. Roma, 10 gennaio 1877.

Da alcun tempo il giornalismo inglese si occupa in modo speciale delle condizioni della Sidlia, tmendone al'gomento per giudizi severi ed anche per poco liete previsioni circa l'avvenire economico de1l'isolLa. Notevoli sono gJli articoH pubblicati dal Times e della Pali Mall Gazette del 28 dicembre: il secondo dei quali, desunto da importante giornale finanz,iario di Berlino, la Borsenzeitung mostra come 'le preoccupazioni di cui si rtratta abbiano eco nei più autorevoli circoli bancari.

Il fatto è grave e degno di considerazione da parte nostra. Certo non possiamo presumere di eserdtare alcuna influenza sugli organi più rilevanti della stampa britannica. Però anche quei giornali non sarebbero probabilmente alieni dallo acce•ttare notizie e confronti tra la situazione presente e le condizioni del passato; e ciò sopratutto, quando notiZJie e raffronti portino l'impronta della più scrupolosa ed imparziale sincerità. Il sottoscritto ritiene che qualora il Ministero dell'Interno fosse in grado di ,somministrare i materiali per simili comunicazioni, queste potrebbero esercitare sul pubblico, in Inghilterra, una buona impreSSlione. Dato pure che i confronti e le notizie non conducesseTo a conclusioni pienamente soddisfacenti, si otterrebbe pur sempre il risultato di attenuare la severità dei giudizi attuali, di correggere le esagerazioni, e, in ogni caso, di far conoscere almeno i provvedimenti presi dal Gov€irno e la •efficacia che se ne attende.

Trattasi di cosa alla quale, secondo il soti!:oscritto, si dovrebbe annettere mot!ta importanza. Non gioverebbe rispondere agli appunti dei gio.rnaH inglesi mediante articoli di giornali italiani. Questi o non sarebbero citati dalla stampa britannica o rimarebbero senza utile effetto sopra il pubblico. Ben altro valore avrebbero le di·chiarazioni alle quali i fogli inglesi volessero dare ospitalità nelle proprie colonne.

Non può .naturalmente Il SO'ttoscritto assumemi un impegno assoluto di ottenere la inserzione deHe notizie che da codesto Dicastero gli fossero somministrate. Però non mancherà di giovarsene nel miglior modo, purché, beninteso, i funzionari da cui emanerebbero, siano formalmente avvertiti della necessità di una precisione 1e di una vel'idici:tà che sfuggano ad ogni possibile censura.

(l) Non si pubblica.

45

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 450. Roma, 10 gennaio 1877.

Approvo il linguaggio che V.E. terme con codesto Signor Segretario di Stato nel colloquio riferitomi col rapporto del 21 Dicembre, n. 1735 (1).

La nostra situazione rispetto all'Austria si è, ~n questi ultimi giorni, di alquanto migliorata. E come, secondo le vod che correvano a Vienna, la venuta del Conte Caroly, si supponeva connettersi con la possibilità di un indirizzo diverso nella politica estera dell'Impero, •Così è possibile che a quel miglioramento abbiano contribuito :Le assicurazioni che codesto Ambasciatore AustroUngarico avrebbe recato da Berlino circa itl vero carattere della nostra politica nei rapporti con l'Austria.

Noi non abbiamo mai fatto mistero dei criteri che dominano 1a nostra condotta. Le ragioni stesse per cui rimanemmo e volemmo rimanere fermi nel sostenere il principio dell'integrità territoriale dell'Impero Ottomano ci condu

cono, per logica conseguenza, a contrastare la politica di quei Gorverni che, per disegni più o meno palesi, non si curano, quanto noi, delle complicazioni gravissime .che, :co,sì nel presente come neJl'avvenire sorgerebbero se, violato quel principio, o si facesse aperto e permanente il conflitto di interessi fra la Russia e l'Austria, o si 11endesse possibile, per effetto di reciproche transazioni, un eccessivo ingrandimento te·rritoriale di queHe Potenze e dell'Inghilterra, pe'r guisa che ne fosse turbato in modo irreparabile l'attuale equilibrio delle forze fra le Potenze del Mediterraneo.

In quest'ordine di idee spetta al R. Governo un compito di vigile osserva

zione, per l'adempimento del quale mi piace di fare speciale assegnamento sopra

!la .cooperazione dell'E.V.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Du moment où le Comte Andràssy s'éloignant de son programme ongmaire qui tenait compte des sentiments de la Hongrie accepterait le programme de l'occupation parallèle, le Cabinet de Vienne deviendrait nécessairement, meme avec les Ministres •actuels l'instrument du parti militaire. Ce parti ne voit, dans les agrandissements du còté du pays slave, qu'un point d'appui pour réaliser ensuite le de!'sein bien plus hardi de rendre à la Monarchie son ancienne position. Malgré les apparences contraires du moment il se peut que la Russie ne soit pas en mesure de faire accepter à l'Autriche la Croatie turque seule. En ce cas, une fois le partage admis, la Russie pourrait etre, momentanément, l'alliée dont l'Autriche aurait besoin pour arriver à ses fins. Dans cet ordre d'idées, l'Allemagne devrait hésiter à persister dans une politique faisant trop bon marché des intérets italiens.

(l) Cfr. Serie II, vol. VII, n. 651.

46

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 66. Roma, 10 gennaio 1877.

S.E. mi riferiva, con rapporto del 22 dicembre (1), ~l'accoglienza che era stata fatta dal Princi,pe Gortchakow aJ. concetto nostro di ricercare nella mediazione la base giurid1ca dell'azione diplomatica delle Potenze partecipanti alla Conferenza di Costantinopoli.

Non ci sembra, per verità, che ne recasse esatto giudizio il Principe Cancelliere, attribuendole un camttere meramente dottrinale. Noi stimiamo invece che la proposta nostra avesse un cara,ttere essenzialmente pratico, e che fosse in pari tempo :fìeconda di utili effe:tti per 1o sviluppo ulteriore dei negoziati. Certo poi ·corrispondeva alla realtà della situazione creata alle parti combattenti e alle Potenze garanti dal fatto deUa domanda di mediazione presentati dai Principati ed accetta.ta dalla Turchia.

Prendendo la mediazione come base giuridica della azione delle Potenze, si otteneva il risultato di assegnare all'azione stessa un limite sicuro. Mettevasi, a dir così, fuori di causa il Trattato d Parigi, le clausole del quale rimanevano in piena osservanza per dò che fosse <estraneo all'oggetto della mediazione. Oltre di che ne savebbe apparsa evidente la ragione per la quale la azione delle Potenze non dev'e nella presente drcostanza, estendersi ad altre questioni che non siano quel1e da cui ebbero origine 1i moti delle provincie slave, e si sarebbe eliminata ogni discussione relativa agli interessi delle provincie dove la pace non fu turbata mai, ed in ispecie della Rumania.

Questi già ci pavevano risultamenti pratici e degni di notevole considerazione. Ma è d'uopo ricordave altresì che la mediazione ci offriva, per gli atti di pace fra la Turchia ed i Principati, una forma che avrebbe rispettato le situazioni rispettive della Sublime Porta, del Montenegro e della Serbia, escludendo qualunque inopportuna discussione in proposito. La mediazione riferisce pure alle Potenze il diritto di intendersi fra di loro, e di far valere l'accordo fra di loro intervenuto, in quel modo e con quei mezzi che giudichino opportuni. Così, ammessa la base giuridica della mediazione, sarebbe giustificato l'eventuale trasferimento della Conferenza fuori di Costantinopoli; mentre, in caso diverso, 1a riunione delle Potenze senza la Turchia sarebbe un fatto contrario, non solo al trattato del 1856, ma anche ai principii che reggono le reciproche relazioni fra gli Stati indipendenti.

Dai rendiconti delle riunioni preparatorie tenutesi a Costantinopoli (V. E. ne avrà in breve comunicazione) apparisce che il Generale Ignatieff ha strenuamente propugnato il nostro concetto, e noi siamo compiaciuti dell'avere l'Ambasciatore dello Czar mostrato di apprezzare tutta l'importanza pratica del metodo da noi suggerito. I plenipotenziari di Francia e Lnghilterra dissentirono invece, quasi che la mediazione fosse estranea al loro mandato. Obbiezione questa, che ci sembra priva di ogni fondamento, mentre punto di partenza di tutte le presenti trattative furono le comunicazioni relative al mandato conferito e riconosciuto alle Potenze di intromettersi, come mediatrici, per l'ottenimento della pace. Né vuolsi tacere 'che lo stesso Lord Salisbury quando fu di passaggio in Roma aveva dimostrato di entrare pienamente nel nostro ordine di idee.

Ad ogni modo noi rimaniamo fermi nel pensiero che la mediazione sia base della nostra azione, ed in questa base ricercheremo la norma e la misura della nostra condotta, la qual'e come per tal guisa riuscì logica finora, così continuerà, lo speriamo ad essere corretta e giustificabile, anche in tutto il suo futuro svolgimento.

ALLEGATO

ANNE<;SO CIFRATO

Il est clair, de plus, que soit l'Autriche-Hongrie soit l'Angleterre visent à reprendre leur libe,rté d'action en vue d'exploiter, à leur profit, les occasions que les événements fourniraient. Quant à l'Allemagne, que nous avons vue, tour à tour, pousser d'abord la Russie et appuier ensuite l'Autriche-Hongrie, il est évident que son jeu cache le dessein secret de paralyser les deux Empires en créant entre eux un conflit inextricable d'intérets v:itaux. Les deux plus grands Etats militaires de l'Europe réduits, ainsi à l'impuissance, seraient guéris de toute velléHé d'alliance avec la France, et l'Allemagne s'assurerait de cette façon pour sa propre tranquillité, une garantie bien plus solide que celle fournie actuellement par l'entente personnelle entre les trois Souverains.

(l) crr. Serie II, vol. VII, n. 656.

47

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 67. Roma, 10 gennaio 1877.

La situazione ·che V. E. mi de1ineava, ~n termini non meno evidenti che assennati, col pregiato suo rapporto del 24 dicembre, n. 63 (l), ci ha dato animo ad adoprarc.i con tutta l'atti·vità e l'energia che erano deJ. caso, per piegare la Turchia a sentimenti di conciliazione. Già comrmicai, a V.E. le istruzioni impartite al Conte Co·rti affinché face,sse presso la Sublime Porta un supremo sforzo, mostrandole tutti i pericoli nascenti dalla persistenza sua nel rifiuto. Queste istruzioni furc:mo anco·ra reiterate di poi con altri tele~ grammi concepiti in forma sempre più stringente, secondoché voleva La gravità delle .circostanze.

Senonché le notizie, propagatesi da vari•e parti sulle condizioni in cui versa la Russia dì fronte ad un problema gravissimo, così al punto di vista politico, come al pUJllto dì vista militare, ha·nno avuto anche quest'altro effetto, che i Ministri del Sultano ne hanno tratto argomento di più pel'ltinace resistenza. La minaccia di essere abbandonata, da sola a sola, rimpetto alLa Russia, non basta più, evidentemente, a far sì ·Che .la Sublime Porta si arrenda alle giuste esigenze delle Potenze riunite.

Dì qui ebbe forse origi:ne il concetto di .cui al Generale Ignatieff appartiene la prima iniziativa. Pensava probabilmente l'Ambasciatore dello Czar (e con ragione pensava) che quando la Conferenza non si sciogliesse, bensì si trasferisse aLtrove, la autorità che emanerebbe da una rappresentanza permanente dell'Europa, avrebbe, sulle risoluzioni della Sublime Porta, incontestabille ef:ffi.cacìa, togl:iendole la illusione di potersi giovare dei dissensi che potessero sorgere tra i Gabinetti rientrati nella pienezza della loro libertà d'opinione.

Per le ragioni ·svolte nei telegrammi di questi gio·rni, noi .abbiamo virilmente sostenuto il concetto de>lla translazione della Conferenza, lieti che il nostro interesse coincidette così perfettamente nella presente circostanza, con quello della Russia. Ci stimeremmo oerto fortunati se pur rendendo alla Russia il servizio di liberarla da un difficile passo, potessimo anche scongiurare i gravi ed imminenti pericoli che minacciano la pace generale.

8 -Documenti dipLomatici -Serie II -Vol. VIII

I Rappresentanti del Re a Parigi, a Londra, a Vienna ed a Berlino ebbero istruzione di patrocinare presso i rispettivi Gabinetti la nostra tesi. Favorevole accoglimento ebbe·ro i nostri uffici a Parigi. A Londra si incontrò un atteggiamento ivvesoluto, effetto o di scoragg,iamento, o del desiderio di molto lasciare alla iniziativa ed alla responsabilità del primo Ambasciatore della Regina presso la Conferenza di Costantinopoli. Infine a Vienna ed a Berlino si sperimentarono disposizioni interamente sfavorevoli. Egli è manifesto che, così a Berlino, come a Vienna, ri.piglia H sopravvento quella tendenza che dominò le risoluzioni di quei due Gabinetti fino al dì in cui si aperse la Conferenza di Costantinopoli. Si vorrebbe in una parol·a, restitUJire al.l'accordo ristretto fra i tre Imperi l'azione che è oramai venuta nelle mani dell'intero concerto europeo. Essendo però manife,sto che anche quelle due Potenze si piegherebbero alla volontà comune dell'Inghilterra e della Russia, così noi stimiamo di persistere nei nostri adoperamenti presso il Gabinetto di Londra, ove per effetto della sua situazione speciale rimpe.tto agli altri due Imperi, la Russia non può spiegare, ben lo comprendiamo, una azione abbastanza aperta ed efficace.

.ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Le projet d'une occupation autrichienne en Bosnie dans le cas où les Russes pénétreraient en Bulgarie, fait, à Vienne, des progrès énormes. Les journaux hongrois ont beau jeter les hauts cris ou se bercer dans l'illusion que la mobilisation soit faite en vue d'une campagne contre la Russie. L'opinion réelle du pays commence à apprécier la situation avec beaucoup plus de calme et à considérer l'occupation parallèle comme la seule barrière possible contre les envahissements de la Russie. Quant aux autrichiens, l'occupation est, pour les partis conservateur et militaire, l'objet des voeux les plus ardents, en méme temps que le parti libéral se familiarise de plus en plus avec l'idée qu'il n'y a désormais plus d'autre issue possible.

D'autre part, le Comte Andrassy parait revenir aujourd'hui à son ancienne idée, à savoir que l'Europe ·est impuissante tant qu'il n'y aura pas des faits accomplis. Quant à nous, au contraire, ·c'est prédsément pour empecher que des faits s'accomplissent que nous nous sommes efforcés toujours de mali.ntenir le principe de l'intégrité territoriale de l'Empire Ottoman.

(l) Cfr. Serie II, vol. VII, n. 663.

48

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 307. Roma, 10 gennaio 1877.

Debbo a V. E. speciaH ringraziamenti pe'r le preziose indicazioni fornitemi coi rappovti del 28 ·e 30 dicembre scorso N. 589 e 590 di questa serie (1).

Non mi riesce singolare ciò che V. E. mi scrive intorno all'atteggiamento più benevolo che codesto Governo verrebbe assumendo verso la Turchia. Siffatta evoluzione può spiegarsi, o come uno espediente temporario di politica mterna, o come sintomo della speranza, che· il Gabinetto di Vienna abbia per avventura potuto concepire, di poter procedere, senza colpo ferire, in caso di guerra fra la Turchia 1e la Russia, a quella che V. E. definisce • una occupaLione parallela •. Probabilmente V. E. sarà in grado di somministrarmi, nel tratto successivo, nozJioni piiù positive· a questo riguardo.

Soprattutto, poi, mi sono riusc-ite interessantissime le previsioni di Lei rispetto all'indirizzo probabile della politica futura di codesto Gabinetto. Fintantonché il Conte Andrassy mostrò di tener conto, in una giusta misura, dei sentimenti mag~ari, la politica del Gabinetto di Vienna aveva in se stessa un potente moderatore; né era a temersi che, rotto l'equiiibrio fra gli elementi di cui si compone la Monarchia, fossero per sorgerne, in urn avvenire più o meno prossimo, complicazioni gravissime per la pace europea. Il giorno, invece, in cui l'Austria-Ungheria, accettasse, in più o meno ampie ,proporzioni, il programma delle annessioni s[ave, il personaggio chiamato ad attuare una simile politica, chiunque egli sia, dovrà pur sempre impegnarsi per queUa via appunto, a capo della quale il part~to militare sogna di trovare tale rivincita che ridoni alla monarchia ·1a sua posizione predominante in Europa. Sopra quella via (non giovano le illusioni) permanente è il contrasto tra gli intel'essati dell'AustriaUngheria e quelli della Russia; le difficoltà reciproche per lunghissimo tempo paralizzerebbero le forze dei due Imperi, e la Germania sola potrebbe forse ravvisare il suo tornaconto in una cosifatta situazione nella lusinga di escludere così ogni più remota eventuali-tà che l'uno o l'altro dei due· Imperi rivali possa offrire alla Francia la propria alleanza. Senonché la Germania stessa non dovrebbe celare a se stessa il pericolo che anche a lei potrebbe derivare da una simile politica. Imperocché, quailora il conflitto d'interessi fra la Russia e l'Austria potesse momentaneamente comporsi mediante lo smembramecr1to, a benefizio dei due Imperi, di una parte dei domini ottomani, e qualora l'Inghilterra potesse essere disinteressata con l'abbandono, a favor suo, delle posizioni cui essa agogna sulla via delle Indie, sorgerebbe in Europa tale uno staJto di cose, dal quale il partito mi.litare in Austria, portrebbe trarre profitto per mette,re in esecuzione, almeno parzialmente, i suoi ambiziosi disegni, con grave pregiudizio di quelli interessi stessi che stanno cotanto a cuore aLla Germania.

Questi sono gli app•rezzamenti che ci vengono suggeriti dall'esame della situazione nel suo complesso. Vedrà V.E. traendo norma dalle osservazioni proprie, qual fondamento abbiano queste apprensioni, che sono le.gittime in tutti i Governi sinceramente desiderosi di pace. Noi avremmo trovato ben più logico che il Conte Andrassy, mantenendosi fermo ne~ suo .antico programma, e solo ilntroducendovi quanto basta,sse per dare una legittima .soddisfazione alla Russia, avesse Jegato la sua politica alla nostra sulla base del rispetto dell'integrità territoriale della Turchia. Ponendosi sopra questo terreno H Conte Andrassy si sarebbe accorto che la politica nosrka anziché cont:mstare quella del Gabinetto di Vienna, la assecondava nella misura delle forze e della autorità che le sono proprie. Ma la condotta del Conte Andra.ssy non è sempre sta,ta conseguente a se stessa. Dal dì che comrinciò a prestare orecchio indulgente aUe esigenze del partito militare, da quel dì egli venne a trovarsi, senza colpa nostra, in disaccordo con noi, sia rispetto alla previsione di eventuali acquisti dell'Austria a scapito della Turchia, sia nella scelta stessa del modus precedendi nelle fasi successive della questione. Così, per parlaDe solo delle cose d'oggi, noi sosteniamo la necessità di una Conferenza che sia l'espressione dell'aocordo di tutte le Potenze e difendiamo così il principio dell'integrità territoriale della Turchia. Il Conte Andrassy lascia volentieri che la Conferenza si svolga, in guisa che (le parole sono sue, riprodotte da V.E. in un recente telegramma), aperto libero corso agli avvenimenti l'Europa abbia a trovarsi in presenza dei fatti compiuti.

In presenza di siffatti contrasti, noi non possiamo sottrarre l'animo nostro ad un sentimento di tristezza e di rimpianto. I risultamenti attenutisi, oUre ogni speranza, nelle riunioni prepaDatorie di Costantinopo.U, hanno dimostrato esistere un terreno sul quale poteva mantenersi perfetto l'accordo tva le Potenze. Deplorevole cosa sarebbe se opera così bene iniziata non dovesse portare tutti i suoi frutti. Certo è che se l'accordo generale delle grandi Potenze verrà meno per effetto dello scioglimento della Conferenza di Costantinopoli, la maggiore responsabilità ne peserà sul Gabinetto di Vienna. Non tutte le conseguenze ne saranno fin da principio prevedibili. L'Italia non avrà, ad ogni modo, a rimproverarsi di essere stata causa delle complicazioni che fossero per derivarne.

Dal presente dispaccio V.E. potrà trarre norma confidenziale per il suo linguaggio. Soprattutto mi preme che V.E. sia in grado di chiarire, nella misura e nei modi che le parranno opportuni, 1a condotta del R. Governo eliminando qualunque diversa o meno esatta supposizione.

(l) Cfr. Serie Il, vol. VII, nn. 669 e 677.

49

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 83. Roma, 11 gennaio 1877.

Ringrazio V.E. dell'avermi riferito, col rapporto del 3 gennaio, n. 124 (1), il colloquio avuto il dì innanzi con S.E. il Duca Decazes circa il progetto di trasferire eventualmente in altra città la sede della Conferenza presentemente riunita a Costantinopoli. Approvo pienamente il linguaggio da Lei tenuto in que,sta circostanza.

La differenza che con ragione parve a V.E. di scorgere tra le versioni che furono date rispettivamente dagH Ambasciatori di Francia e d'Italia, rispetto alle dichiarazioni di Lord Derby sopra questo soggetto, può spiegarsi coi particolari di tempo e di circostanze da Lei accennati. Potrebbe darsi però che la cagione consistesse altresì nell'indole diversa degli offici fatti dal Marchese Har

court e dal Generale Menabrea presso il Segretario britannico degli Affari EsteTi; avendo il primo incarico soltanto di scandagliare il terreno, il secondo invece di patrocinare fo·rmaJmente la proposta di che si tratta. Ciò essendo, e non volendo probabilmente Lord Derby pronunciarsi definitivamente in fino a che Lord Salisbury non abbia egli stesso preso una risoluzione, si comprende che la riserva, in cui S.S. ha dovuto naturalmente tenersi, sia stata diversamente interpretata dai due Ambasciatori.

(l) Cfr. n. 12

50

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1746. Berlino, 11 gennaio 1877 (per. il 21).

J'ai l'honneur de remercier V.E. de ses deux télégrammes du 9 courant (1). Dans une situation aussi instable et aussi peu définie, je me suis abstenu de télégraphier de mon c6té. Les reinsegnements parvenus ici sont encore incomplets. Cette circonstance, à elle serule, oblige le Secrétaire d'Etat à se renfermer plus que jamais dans une ex,trème réserve. Il me résulte cependant, d'une manière indirecte, que le Prince de Bismarck est fort peu satisfait de la marche des conférences. La longanimité de la diplomatie est bien près de la limite où la condescendance prendrairt un autre nom. C'est peut etre sous cette impression de Son Altesse, Que le Baron de Werrther aura reçu l'ordre d'accentuer son attitude, jusqu'à ces derniers ternps tellement effacée, que le Cabinet de Saint Pétersbourg avait eu devoir la slgnaler à Berlin. Le changement de son langage coi:ncidait avec l'arrivée à Costantinople du Conseiller de Légation M. Busch. Le Prince de Bismarck est dans l'appréhension que, po!USIS'és par le désir de sauvegarder la paix, les représentanrts des Puissances ne se laissent entrainer à des transa:ctions qui dépassent trop la mesure. Le fait est que, de remaniement en remaniement, le programme primitif a subi itérativement bien des modifications, qui risqueraient fort, en allant un peu plus loin, d'en altérer le véritable caractère. Le maintien de la paix ne serait alors acquis, aux yeux du mo·ins de la Russie, que par un semblant de suc·cès. Son prestige, à l'étranger comme à J'intérieur, en souffrirait quelque dommage. Mécontente d'elle-meme et des autres, elle épierait la première occasion pour revenir à la charge avec des me'illeures chances de réussite. Ses rapports nommément avec l'Autriche, en perdant de leur intimité, pourraient amener, sinon une rupture, du moins un ébranlement dans l'union des trois Empires, union que le Cabinet de Berlin s'applique à conserver, et cela avant tout pour ses propres convenances, afin de mieux tenir la France en échec.

Comme je l'ai déjà indiqué maintes foi:s dans ma correspondance, l'union enrtre l'Allemagne et la Russie ne repose que sur un mariage de raison. On croyait ici que ce Pays offrait des conditions de force suffisantes pour un

• casus foederis •. Ce sentiment existe encore, mais à un plus faible dégré, depuis que le Cabinet de Saint Pétersbourg ne s'est pas montré à la hauteur du ròle qu'il s'était attribué de prime abord. C'est là une circonstance qu'il ne faut pas perdre de vue, sans en exagérer tourtefois la val!eur. L'Empereur Guillaume est profondément affectionné à son auguste neveu le Tsar. Ce n'est qu'à un changement de règne, soit ici soit à Saint Pétersbourg, que d'autres combinaisons pourront se produire sur l'échiquier politique. En a·ttendant, si je suis bien informé, le Prim::e de Bismarck, n'étaient la rai,son d'Eta·t et les liens de famille entre les deux Maisons régnantes, serait plus enclin par sympathie à favoriser l'Autriche Hongrie. Ces sympathies seraient mème devenues plus vives dans ces derni,ers temps. Il a tout intérèt à se ménager de bonnes re1ations avec les éléments allemand et hongrois, de préférence à l'élément slave qui, dans cette Monarchie, comprte parmi les adversaires de l'Allemagne. Da!tlS cet ordre d'idées, il cherche à faciliter, autant qu'il dépend de lui, la tache du Conte Andrassy, et à le protéger contre ses competiteurs au pouvoir, dans le parti militaire ou ultramontain.

Dans cet état de choses, ill est évident que le Cabinet de Berlin ne contrecarrera pas l es vues de l'Autriche si celle-ci est opposée à un transfert de la Conférence hors de Constantinople. Cette éventualité semble au reste ètre devenue peu probable, puisque la Russie ne menace plus d'aller seule de

l'avant, puisqu'•elle se borne à dédarer qu'elle restera dans l'alignement de l'Europe, et que les représenrtants des autres Puissances garantes font de jour en jour la partie plus facile à la Turquie.

A ce propos je remarque dans le télégvamme de V. E. du 5 janvier (1), certains passages reJ.evant ce fait, que l'Allemagne fai t bon marché des intérèts des Puissances occidentales. Je ne conteste nullement ce fait, pas ·plus que celui qu'on nous ignol'e trop à Berlin. Nous nous y trouvons en quelque sorte en présence d'un Sphynx, qui souvent ne parle pas ou parle par énigmes. Depuis le commencemente de la crise Orientale, j'ai à plusieurs reprises laissé entendre, lorsque nous en étions réduits à deviner ses intentions, qu'il nous conviendrait de nous contenter d'adresser nos .interpel1ations à v,ienne et à Saint Pétersbourg, car en règle générale, lorsque ces deux Cours se sont entendues, l'Al·lemagne emboite le mème pas. Au lieu de procéder ici par inV'estigations, 'il me semblai.t qu'lil serait préférable, quand nous le jugerions utile, d'énoncer nous mèmes o.:uelles sont nos propres idées et nos intentions. Ne serait-il mème pas .conforme à la dignité, d'opposer réserve à réserve? Mais, à mon avis, oe ne serait pourtant pas là un motif suffisant, en nous voyant négligés à Berlin, de toumer nos préférences ailleurs, et surtout du còté d'un Ertat comme la France. Nous ne sommes point dans les conditions voulues, pour nous accorder le luxe d'épauler l'impuissance, mème relative. Si l'Angleterre domine la mer, l'Allemagne est la première puissance mHitaire du continent, et les bataHles dédsives se gagneront là où ·elle mettra son épée. C'est là une nécessité qu'il faut subir, bon gré mal gré. Cette Puissance, j'en conviens, a le talent de froisser mème ses amis et d'exciter leurs défìanoes. Mes collègues

de Russie et d'Autriche ne s'en cachent pas dans l'intimité. Rien de plus nature! par ·conséquent qu'on se tienne sur ses gardes, qu'on évite d'user envers elle d'attentions dont elle ne sait, ou ne veut pas, apprécier la valeur. Un juste sentiment de fierté diete assez en pareil {las, de se tenir à l'écart. C'est peut etre le meilleur moyen de se faire rechercher, que de donner à autrui le sentiment qu'on vit de sa propre vie, qu'on peut se suffire à soi-meme. Mais c'est là une attitude qu'il faut adopter sans bruit, avec ce savoir faire qui nous dirige dans le choix de nos relations. Sans rechercher 'les maicson:s d'une entrée trop facile et en s'abstenant d'aborder celles dont les portes ne s'ouvrent pas à deux battants devant nous, on finit par se faive désirer dans ces dernières.

D'ailleurs, la fo:ree des choses ramènera néC~e~S~Sairemie\nt l' Aùlemagne vers l'Italie. Sous ce rapport, V. E. aura observé que M. de Biilow, dans le dernier entretien que j'ai eu avec lui à propos du Saint Gothard, a parlé, de son propre mouvement de l'utilité de condUJire à terme cette reuvre, en vue, non seu!lement des avantages commerciaux, mais surtout à cause des considérations politiques qui ratrtachent l'Allemagne à l'Ltalie.

La guerre de Crimée, l',aUiance occidentale, ont été le point de départ de l'unification de l'Italie. Mais à des conditions nouvelles il faut une poHtique nouvelle, en imposant au besoin silence aux sympathies et aux antipathies. Le dogme ne saurait s'appliquer à la politique internationale.

En accusant réception et en remerciant V. E. de l'envoi de documents diplomatiques, en date du 7 courant, dont j'ai l'honneur de restituer ci-joint, après l'avoir signée, la feuille d'accompagnement...

(l) Non pubblicati.

(l) Cfr. n. 26.

51

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. RR. 277/90. Londra, 11 gennaio 1877 (per. il 20).

Nel telegramma che ho l'onore di trasmettere quest'oggi a V. E. (l) ho accennato l'ultima conversazione che io ebbi ieri col Conte di Derby intorno al trasporto della Conferenza a Venezia, od altrove, ove i Plenipotenziarii delle grandi Potenze dovessero abbandonare CostantinopoU in seguito a:l rifiuto della Porta di arrendersi a qualsiasi accomodamento.

Come già io ebbi ad informare l'E. V., il Conte di Derr·by si dichiarò più volte contrario a questo trasferimento, e le ragioni che Egli dà di quella sua opposizione sono le se•guenti, cioè: Egli non ammette che una Conferenza possa deliberare sugli affari di Turchia senza la presenza di Plenipotenziarii Turchi: in secondo luogo Lord SaHsbury dovendo rientrave in Londra per attendere al suo ufficio di Ministro delle Indice, e per l'apertura del Parlamento, non potrebbe continuare a far parte di quella conferenza, la quale verrebbe cosi ad essere priva di uno dei suoi membri più importanti.

Non mi fu diffici!l.e di combattere queste due obbiezioni, che mi vennero pm volte ripetute, osservando che la Conferenza, dopo il suo trasferimento, non avrebbe più a deliberare, ma a mostrare colla sua continuata rinnione che l'accordo delle Grandi Potenze, che finora aveva evitato la guerra, non cessava di esistere, mentre la Turchia abbandonata a se stessa, avrebbe potuto fare la prova della nuova Costituzione, testé promulgata.

In quanto a Lord Salisbury, la di lui presenza nel seno della Conferenza non era più necessaria dacché non vi sarebbe più da trattal'e né da deliberare.

In quest'ultima conversazione non tralasciai di esporre a Lord Derby che, ove la conferenza si sciogliesse, ·Ciascuna Potenza diventando libe·ra da ogni VTincolo, era da temere che, fra l'altro, l'Austria fosse necessariamente .trascinata ad intervenire neHe provincie insorte, e spinta ad accettare l'annessione di parte di esse già da lungo tempo preparata ad oggetto di fave un pronunziamento per la propria unione a quell'Impero. Così avrebbe principio lo sfasciamento dell'Impero Ottomano, contrariamente agli intendimenti stessi del Governo Bdtannko.

li Conte di Derby rkonobbe il pericolo di un primo passo fatto nella via delle annnessioni, ma non sembrava pevsuaso che il t•rasferimento della Conferenza potrebbe ovviare a quel perkolo. Egli però mi dkeva che, ove le altre Potenze vi avessero aderito, l'Inghilterra non vi si sarebbe opposta. Ma siccome la Germania e l'Austria sembrano essersi dichiarate assoiutamente avverse a c:meHa proposta di trasferimento l'Inghilterra vi potrebbe difficilmente acconsentire. Non tralasciai neppure di dire ai Conte di Derby che la resistenza della Turchia, che Egli stesso trovava più spinta di quanto se lo aspettava, era in parte dovuta al rifiuto di alcune Potenze, e specialmente dell'Inghilterra, di dare, all'uopo, se·guito alla Conferenza anche fuori di Costantinopoli.

L'Ambasciatore di Francia disse di avere avuto dal suo Governo per istruzione non di farsi iniziatore della proposta di traspol"to della Conferenza ma semplicemente di appoggiar1la. Egli aveva ricevuto da Lord Derby una risposta analoga a QUella che io mi ebbi. Il marchese d'Hareourt si disponeva a l'innovare il tentativo, ma io debbo dire che ho po.ca speranza che Egli possa fare mutare il pensiero a Lord Derby, imperocché il Gabinetto Inglese, che stentatamente convenne colle altre Potenze per la Conferenza, coglierà volentieri una occasione per sciogliersi da ogn·i ulteriore vincolo.

Se la Porta accoglierà qualche accomodamento il Gabinetto Inglese potrà vantarsi di aver molto contribuito ad evitare la guerra: Se anzi la Turchia rifiuta qualsiasi concessione l'Inghilterra lascierà la Turchia a se stessa e potrà dire alle popolazioni Maomettane da essa dipendenti che, avendo tutto tentato per salval'e l'Impero Turco, essa cessa di avere qualsiasi responsabilità di ciò che potrebbe avvenire.

Per altra parte si sa che la Russia in questo momento non è in grado di fare la guerra, per cui il Ministero potrà presentarsi in una posizione netta al Parlamento che si raduna fra pochi giorni, tanto nel primo come nel secondo caso; mentre una prolungazione della conferenza fuori di Costantinopoli, lascierebbe tuttora uno stato di incertezza che sarebbe male accolto dall'opinione pubblica in Inghilterra.

Ho creduto anche di accorgermi che il Conte di Derby non è lontano dal

divideve -!'opin~one comune, cioè che la Germania spinge gli altri alla guerra,

menrtre essa ha sempre per suo obbiettivo la Franoia, la di cui forza si ridesta

in modo così rapido da diventare oggetto di non pochi timori nelle alte regioni

governative di Berlino: il rifiuto fatto dalla Germa111ia di partecipare all'espo

sizione d~ Parigi pel 1878 è considerato come un sintomo poco rassicurante. Qui debbo riferire a V. E. H tratto più importante della mia conversazione nel colloquio di jeri col Conte di Derby. Parlando delle ill1fluenze che potevano indurre l'Austria ad appropriarsi qualche parte di territorio nelle provincie insorte di Bosnia e di Erzegovina, il Conte· di Derby mi disse: • desidero che Ella mi parli francamente: quale inconveniente per l'Italia avrebbe Ella in un ingradimento deiJ.l'Austria neHe Provincie Turche insorte? •. Il modo con cui mi fu diretta questa interrogaz,ione m~ diede a ,sospettare che già fosse in mente del Gabinetto Inglese di fare a quella Potenza qualche larga concessione, imperoeché si sa che dessa è sollecitata da diverse parti, e che, in caso _di ulteriori complicazioni, l'Inghilterra ha grande interesse ad avere l'Austria

amica, ed ho luogo di credere che il Gabinetto Inglese fa assegnamento su

quell'amkizia.

Io risposi a Lord Derby che, seeondo il mio parere, l'ingrandimento di

una Potenza a rwi contigua, e già forte abbastanza, come lo è attualmente

l'Austria, è un indebolimento relativo per noi -io feci ino1tre osservare

che una circostanza speci-ale d faceva temere ogni incremento ne1la forza di

quell'impero, atte·sa la irrazionale delimitazione deUe nostre frontiere, per cui

l'Austria, per mezzo del Tirolo Italiano, e più speeialmente del Trentino,

penetra nel cuore stesso dell'Italia superiore, la cui di:tiesa contro di essa

diventa assai difficile.

Soggiunsi che l'indole medesima delle popolazioni del Trentino dava anche

molto da pensare, .imperocché desse sono essenzialmente Italiane, vivono coi

prodotti dell'Itahla, le loro note e costanti aspirazioni sono per la propria riu

nione alla patria comune, nel quale sentimetnJto esse sono anche sorrette dai

desiderii conformi delle popolazioni del Re.gno; per cui, ove l'Austria ottenesse

un ingradimento di te·rritorio, queste aspirazioni che firw,ra il Governo, colla

sua prudenza, ha potuto moderare si tradurrebbero in manifestazioni impo

nenti e tali da dare luogo a serie complicazioni.

Il Conte di Derby volle farsi spiegare da me sulla Carta la posizione del

Trentino rispetto all'Alta Italia, e dopo attento esame Egli si volse a me dicen

domi: • Ora capisco e vedo chiaramente il motivo per cui l'Italia non può stare

indifferente ad un aumento di territorio dell'Austria •.

Queste parole pronunciate con speciale bene;volezza, produssero molto ef

fetto sul mio spirito. Non posso dimenticare che in uno dei momenti i più

pericolosi del nostro Risorgimento, nel 1867-68, quando fui richiamato alla Presi

denza del Consiglio trovai in Lord Derby, allora Lord Stanley, un appoggio

morale efficacissimo per difendere l'Italia contro le ire di coloro che prendendo

pretesto dal fatto di Mentana, spinge;vano il Governo Imperiale Francese a nuo

vamente ridurre a brani l'Italia, che, con così lungo re perse;verante lavoro,

aveva aggiunta la sua unità. Ciò mi dà luogo a sperare ·che, ove nuovi avvenimenti sorgessero, potremmo trovare in que,sto Paese quaiche leale appoggio per le legittime pretese che, 'in date eventualità, saremmo in caso di dovere inalberare.

Non avendo istruzioni intorno ad un argomento così delicato, non ho creduto di dovere spingere oltre i miei ragionamenti co'l Conte di Derby sopra quella quistione.

Per terminare la mia narrazione, debbo aggiungere che il Conte di Derby non si mostrava molto rassicurato sull'esito finale della Conferenza; mentre ieri sera, avendo veduto Lord Beaconsfield, trovai questo Primo Ministro assai più propenso a sperare un accomodamento. Forse nel momento in cui io do termine a questo rappovto le trattative sono giunte al loro termine, ed una nuova fase si schiude a quella quistione d'Oriente, ,che può dirsi ancora al suo esordio.

(l) Non pubblicato.

52

IL CONSOLE GENERALE A BUDAPEST, SALVINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.U. 147. Budapest, 11 gennaio 1877 (per. il 14).

V. E. avrà già letto nei giornali che l'antico Dittatore di Ungheria, Luigi Kossuth, è stato dri re,cente eletto Deputato ,alla Dieta ungarica, ad unanimità di voti, nel Collegio elettorale della citta di Czegled.

Egli è credo, per la terza volta che la elezione di Luigi Kossuth ha luogo in Unghel"'ia. Egli ha finora declinato tale onore fattogli dal suo partito, che è queLlo degl'indipendenti del 1848, oppure, come anco si dice nelle sfere pavlamentari, della Sinistra indipendente e di fatto deHa estrema Sinistra.

La recente elezione del Kossuth è dovuta in parte alle due lettere da lui di recente pubblkate sulla questione orientale, ed in cui si è scorto il più esatto riflesso del sentimeneto magiaro, rispetto a tale questione, del tutto favorevole alla Turchia. In pa,rte poi si è voluto tentare di avere in parlamento 11 concorso di persona cotanto popolare ed autorevole, come un nuo,vo e potente elemento di resistenza alla pretese dell'Austria nelLe questioni del nuovo Ausgleich, ed in specie nella questione della Banca Nazionale.

Per indurre il Kossuth ad accettare il manda,to della città di Czegled, una deputazione di oltre cento persone, tra elettori e Deputati, si organizza attualmente allo scopo di recarsi a Baraccone di Collegno per officiare il nuovo Deputato.

Stamani è venuto da me il Signor Francesco Bartha, Borgomastro della città di Czegled, per dirmi che egli sarà il capo ed il conduttore di tale Deputazione, e per pregarmi di voler aare avv1so di ciò al municipio di Torino, non che disposizioni all'effetto che la Deputazione da lui condo,tta non incontri difficoltà o co,ntrarietà per parte delle Autorità italiane.

Io gli ho risposto che non era mia facoltà di fare quanto egli mi richiedeva in modo diretto, specialmente trattandosi di una manifestazione avente

un significato politico, ma che avreù, per secondare iii. di lui desiderio, riferito il tutto a V. E. per quegli ordini che avesse creduto di dovere impartire.

Che del resto, gli ho detto pure, mi pareva poterlo assicurare che una Deputazione di cittadini di uno Stato amico, ed in specie di cittadini ungheresi, indirizzata verso un personaggio, che gode anche in Italia della stima pubblica, non solo non avrebbe incontrato difficoltà nè contrarietà, ma che molto presumibilmente sarebbe stata ricevuta nel no,stro paese con simpatia.

H Signor Bartha mi ha fatto l'effietto di un uomo serio e posato, e mi ha affermato che la Deputazione non farà in Italia pubblicità di sorta, né terrà dtscorsi politici da recare imbarazzo sia ail. Governo d'Italiia, sia al Governo Ungarico. Sarà una pura festa di famiglia.

La Deputazione partirà di qua il 20 corrente mese direttamente alla volta di Torino.

Mi affretto pertanto ,ad informare di quanto sopra l'E. V. affinché Ella possa impartire le disposizioni che stimerà del caso sia al Signor Sindaco di Torino, sia alle Autorità di frontiera e di polizia, ano scopo che la Deputazione ungherese più volte rammentata possa pacificamente compiere l'incarico che si è assunto.

Se V. E. volesse degnarsi di pormi in grado di dare quaiche replica al Borgomastro di Szegléd, ciò mi sarebbe sommame,nte grato (1).

53

IL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE s.n. Trieste, 11 gennaio 1877 (per. il 14).

Colla mia ,lettera confidenzi,ale del 17 ottobre ultimo passato (2), io tenni discorso all'E. V. dei preparativi, che si fa,cevano in Dalmazia sia di munizioni da guerra che di viveri. Debbo ora riferirLe, che quei preparativi vennero posteriormente continuati. Mi risulta, che nelle varie città marittime di quella provincia, e sop>rattutto a Spalato, si accumularono ingenti quantità di viveri (farina, biscotti, avena, orzo, fieno, legna da ardere), tanto che si può con qualche fondamento ritenere che l'Aust11ia prevede prossimo il caso di dover intervenire nelle vicine provincie cioè in Bosnia ed in Erzegovina.

Per contro non era stato per lo passato notato alcun segno, che indicasse qualsiasi preparaHvo di guerra in Trieste ed intorni.

Pare però, che in questi ultimi giorni siano giunti da Vienna ordini tali da far supporre. che il Governo Austro-Ungarico voglia prepararsi anche qui per difendersi o per ·attaccare. Imperocché persone di solito assai bene informate mi hanno riferito, che furono impartite le seguenti disposizioni:

a) Che alla stazione di Trieste e neUe circonvicine si accumuli tutto il materiale di trasporto disponibile; b) Che il Lloyd richiami a Trieste i suoi piroscafi non assolutamente necessari per v:iaggi periodici per tenersi a disposizione del Governo; c) Che l'impresario delle proviande per la marina da guerra le tenga in pronto per consegnarle ·entro tre giorni dalla data dell'intimazione;

d) Che .l'impresario per la provvista di paglia ,fieno ed avena, per l'esercito di terra si tenga pronto a consegnare pure una grande quantità di questi artieoli.

Mi si aggiunse inoltre, che due impresari stanno attualmente accumulando per Visco (località prossima alla frontiera italiana) viveri d'ogini specie per la truppa; che la posta da campo è già da qualche tempo organizzata; e che è stato superiormente deciso, che in caso d'attacco debba l'armata abbandonare Trieste e ritirarsi sul Carso.

Io non ho elementi per constatare, se tutte queste notizie abbiano qualche fondamento, credo ciò non ostante mio dovere, che siano dell'E. V. prontamente conosciute.

In previsione poi di movimenti militari in Dalmazia, prego V. E. di esaminare, se non s·ia conveniente, che il R. Agente Consolare in Spalato venga provvisto di dizionario in cifra (1).

(l) -Il 16 gennaio Melegari comunicò questo rapporto a Nicotera, pregandolo di prendere disposizioni perché la Deputazione ungherese non incontrasse difficoltà al confine o a Torino e aggiunse: • Ma, oltre a ciò, non sarà fuori di luogo che a Torino si prendano delle precauzioni speciali, per evitare che dalla venuta della Deputazione non sorgano spiacevoli incidenti. Al quale intento gioverebbe soprattutto che il Signor Prefetto di Torino, con alcuna acconcia pubblicazione nei giornali più diffusi di quella città, facesse conoscere l'indole vera della dimostrazione, la quale è, in questo momento, principalmente rivolta a significare la approvazione dell'opinione pubblica in Ungheria per i concetti recentementi emessi dal Kossuth, rispetto alla questione orientale, in senso favorevole alla Turchia e contrario alla politica del Governo di Vienna come alla nostra •. (2) -Non pubblicata.
54

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 554. Costantinopoli, 12 gennaio 1877 (per. il 19).

Pei miei rapporti n. 545 e 547 del 7 ed 8 corrente (2), ebbi l'onore d'intrattenere l'E. V. intorno al nuovo .atteggiamento assunto da quest'Ambasciatore di Germania; e per mio telegl'amma del 10 (3) Le annunciavo quell'atteggiamento essersi alquanto moderato. Avant'ieri il Barone Werther era di nuovo alla guerra e stupì tutti i Colleghi per l'energia delle sue espressioni. Oggi ho la soddisfazione di annunciare all'E. V. che ier:i S. E. riprese l'antica calma, im

(~:) Cfr. nn. 37 e 39. (~:) Non pubblicato.

perocché il Principe Cancelliere avevagli telegrafato in giornata avesse in ogni

caso a camminare d'accordo co' suoi due Colleghi Impe·riali e piegasse piuttosto

per la moderazione verso la Sublime Porta.

I tre Ambasciatori Imperiali sono dunque di nuovo pienamente d'accordo,

e si è dissipata una nube che per PQCO aveva cagionato gravi inquietudini.

E taluni, osservando gli indizii che ac.compagnarono questo 11isveglio a Berlino,

ne vengono alla conclusione la prima causa di esso essere venuta da Costan

tinopoli, vale a dire che il Gener.ale Ignatiew, trovando il suo Co1lega di Ger

mania tropPQ mite nella Conferenza, avesse suggerito al Principe Gortchakow

di farlo spronare dal Pvincipe Bismarck. Senonché Sua Altezza avendogli sommi

nistrato una dose un po' forte, n Generale Ignatiew faceva nuovi officii affine

di modevarlo.

Questa sarebbe la spiegazione data da persone competenti delle oscillazioni manifestatesi in questi ultimi giorni nelJ.a PQllitica del Gabinetto di Berlino. Però è da notarsi che, mentre l'Ambasciato·re Germanico a Costantinopoli riceveva l'ordine di prendere un atteggiamento più energico, il Conte di Muunster riceveva a Londra l'istruzione di fare presso uuel Governo pratiche concli1ianti in favore della Turchia. Né dubito che l'E. V. sarà stata ragguagliata queste pratiche aver messo il Gabinetto di S. G:iacomo in qualche imbarazzo. Il Marchese di Salisbury faceva <lUindi intendere ai suoi Colleghi non essere in grado di procedere alila comunicazione deUe basi definitive alla Sublime Porta prima di avere co1noscenza delle riso~uziom che sarebbero prese in proposito dal Consiglio dei Ministri. Nutro tuttavia fondata speranza che potrà mantenersi fino all'ultimo l'accordo tra le sei Potenze.

Ed ora io m'asterrò dal fare pronostici sul risultato di questi negoziati. Dall'una parte non v'ha dubbio che l'accordo tra le Potenze dovvebbe far piegare la Sublime Porta a ragionevoli consigli, massima innanzi alla moderazione spi•egata dai Plenipotenziari di quelle. Ma dall'altra esistono vaghi indizii in senso diverso dei QUali è difficile di rendersi ragione. È sopratturtto nota presso alcuni de' miei Colleghi una fretta di troncare i negoziati che altri cercano di moderare. Ed in mezzo a questi elementi convtiene maneggiarsi con grande prudenza e circosp·ezione. Non è dunque impossibile che verso il mezzo della prossima settimana s'abbia a presentare l'uUhnatum •col termine di tre giorni per la partenza, nella quale eventualità io sarei grato all'E. V. se volesse fornirmi precise istruzioni sulla condotta che avrei a tenere.

L'E. V. è meglio di me in grado di portare un adeguato giudizio sugli eventuali effetti dell'allontanamento di Questi Capi di Missione delle Pote·nze garanti. Qui s'intende che la Russia, al·legando la questione non essere p!iù Russa ma Europea, 11esterebbe in armi ma non muoverebbe senz'altro la guerra alla Turchia. Senonché mi sembrerebbe poco probabile che quella posizione potesse durare a lungo. Alla fine dell'armistizio, e fors'anco prima che finisca, qualcosa potrebbe occorrere dalla parte• del Montenegro o della Serbia. L'Albania non è aliena dal muoversi; qualche massa.cro potrebbe suc·cedere in alcuna parte. Qualcuno di questi eventi potrebbe costringere la Russia a scendere in campo anche malgrado il suo desiderio di pace. Senonché il Governo di

S. M. il Re, dopo aver fatto tutto quello che era possibile· pel mantenimento

della pace, non potrà essere tenuto in verun modo responsabile degl:i avvenimenti che saranno per occorrere, e potrà prendere quelle determinazioni che gli sembreranno conformi agli interessi dell'Italia.

(l) Annotazione marginale: • Alla Guerra 16-1-77. AI Presidente del Consiglio 16-1-77 •.

55

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 555. Costantinopoli, 12 gennaio 1877 (per. il 19).

M'incombe di rendere a V. E. le mie sentite grazie pel telegramma ch'Essa mi faceva l'onore di rivoil.germi 1'8 del presente (1), e per le lusinghiere espressioni ch'esso contiene al mio riguardo.

Poco si trattò in questi giorni tra questi Plenipotenziari del progetto di trasportare altrove la Conferenza nel caso vengano ad essere troncati i negoziati; imperocché la materia essendo stata sottomessa ai rrispettivi Gabinetti, e questi facendone oggetto di scambii d'idee fra loro, essa non era più a trattarsi a Costantinopoli. Io ne intrattenni tuttavia ripetutamente·e il Marchese di Salisbury; ma S. S. non porté finora penetrarsi dell'utilità pratica del progetto in discorso. E le ultime notizie venute da Londra portavano che quel Gabinetto continuava mostrarvisi poco favorevole. Il Generale Ignatiew stesso, probabilmente a cagione della fredda accoglienza fatta alla proposta dagli altri Govel'ni non ne parla più ·COn ·quel fervore che aveva mani:Destato da principio. Io non vedrei quindi alcun.a probabilità di vederla accettata dalle sei Potenze, se non che quando i tre Imperi si mettessero d'accordo sopra di essa, nel qual caso mi parrebbe possibile d'ottenere l'adesione dell'Inghilterra. L'E. V. conosce da Qual parte venga la principale opposizione ad un progetto che aveva per iscopo precipuo di ma:ntenere l'azione comune delle sei Potenze.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 455. Roma, 13 gennaio 1877.

Veggo dai telegrammi e dai rapporti di V. E. e segnatamente dal rapporto

n. 1744, del 4 gennaio (1), che codesto Governo, anziché vera e propria ripugnanza per la translazione deUa Conferenza ad altra sede, manifesta scrupoH e dubbi sulla orpporturuità e sull'efficacia di un simile provvedimento. Stimo

quindi di tratta,re ancora una voHa, con maggiore sviluppo, di questo soggetto, al quale si riferiva in ultimo il mio dispaccio de'l 10 di questo mese n. 452 (1).

Secondoché è accennato nel dispaccio diretto al Cavalier Nigra (2) ed acchiuso a quello direttole il 10 gennajo, il pensiero di trasferire eventuail.mente altrove la Conferenza, è sorto nell'animo del generale Ignatiew. Il

R. Governo, che era stato l'ultimo ad impartire al Conte Corti l'istruzione di lasciare Costantinopoli quando si ritirassero da quella Capitale tutti i Rappresentanti delle sei Potenze, fu invece sollecito di aderire all'idea di conservare riunito, V1erificandosi tale eventuaHtà, H Consesso Europeo. Il motivo che ci faceva esitanti, finché si trattò di puro e semplice rich1amo, era duplice. Noi temevamo in primo luo·go che il richiamo degli Ambasciatori facesse nascere tra i Musulmani l'idea che la Turchia era lasciata in balìa di se stessa, libera di spiegare tutte le sue forze e di scatenare tutte le sue pressioni rimanendo chiuso tra essa e· la Russia il campo della lotta. Naturale conseguenza di questa opinione avrebbe potuto essere una guerra di sterminio, una guerra di religione e di razze, nella quale i cristiani sarebbero stati considerati come gli alle·ati del nemico e come tali ~trattati dai musulmani. In secondo luogo era nostra impressione che i Minlistri turchi già da troppo tempo si fossero avvezzati all'idea dena eventuale partenza degli Ambasciatori perché questa dimostrazione, puramente diplomatica, di cui essi avevano valutata oramai tutta la portata, potesse ottenere l'effetto desiderato, quello cioè di piegare la Porta a1i de,sideri della Conferenza. In questo stato di cose ci sembrò che il Conte Corti dovesse bensì seguire l'esempio dei suoi Colleghi e partire da Costantinopoli, ma ciò solo nel caso estremo in cui, così non facendo, l'Italia si sarebbe staccata dall'accordo delle Potenze, acco-rdo che, per interessi di prim.'ordine, noi crediamo necP.ssario di mantenere. Sorgeva frattanto l'idea messa innanzi dal generale Ignatiew e questa ci parve atta a correggere agli incovenienti sovra accennati. Imperocché l'autorità dell'Europa ancora riunita in Conferenza, avrebbe imposto un qualche freno alla Turchia, la quale si vedea altresì tolta, per tal modo, ogni speranza di eventuali appoggi. D'altra parte, la Russia e ogni altra Potenza 1che nutrisce progetti egoistici, av,rebbero ugualmente trovato nella Conferenza una barriera all'esecuzione dei progetti medesimi. Infine il trasferimeneto della conferenza sarebbe stato, per 1a Sublime Porta, un fatto probabilmente inaspettato e del quale non avrebbe ad og~nli modo potuto calco,lare fino d'ora tutte le ·Conseguenze. La dimostrazione diplomatica, se pur doveva limitarsi a ta:Le, sarebbe, secondo ogni verosimiglianza, riuscita assai efficace che la sterile minaccia di sciogliere la Conferenza e di partire da Costantinopoli.

Certo è che il so·lo sospetto che un accordo potesse stabilirsi per il trasferimento della Conferenza, produsse, presso la Sublime Porta, un'emozione che i MiOJi,stri del Sultano da alcun tempo affettavano di non p'iÙ pro,vare. Così venne pure da me E,ssad be'Y, informandosi di ciò che il Conte Corti sarebbe per fare se la Confereenza si sciogliesse senza giungere a favorevole conclu

sione, e nel temPQ stesso aUudeva, con visibile inquietudine, alla voce sparsasi

che la Conferenza PQtesse venire altrorve trasferita.

Noi vogliamo ancora lusingarci che si conservi alla volontà dell'Europa un centro donde la benefica ed efficace sua illlfluenza possa emanare. Se ciò non fosse e se definitivo riuscisse lo scioglimento delta Conferenza, noi deploreremmo, inquantoché, assieme col rispetto dell'integvità deHa Turchia e colla esclusione di qualsivoglia rimaneggiamento della Carta europea, fu, sino dal principio, cardine fondamentale delia nostra PQlitica il concerto in tutte le Potenze. Noi ci siamo pronunciati risolutamente e costantemente in guisa da non lasciare alcun dubbio sui fermi nostri proPQsiti a questo riguardo. Abbiamo cercato di servire quasi anello di congiungimento fra i Gabinetti che sembravano animati da intendimenti divergenti. E qui mi piace agginngere che l'azione del Plenipotenziario nostro ha PQtuto, in parecchie riunioni preparatorie e plenarie, corrispondere in modo soddisfacente a questo nostro desiderio.

Propugnando la necessità che l'Europa mantenga il suo accordo e lo affermi di fronte al rifiuto della Turchia, noi difendiamo anche ora, passo a passo, quella politica che, a pareT nostro, è la più valida guarentigia di tutti i legittimi interessi.

(l) Non pubblicato.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 47.
57

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 248. Roma, 13 gennaio 1877.

A complemento del telegramma del l o (1), al quale già risponde la S. V. Illustrissima col Rapporto del dì successivo, n. 537 (2), mi giova di farle conoscere, con qualche maggiore sviluppo le ragioni per cui noi fummo gli ultimi a risolverei per il par,tito di richiamare da Costantinopoli i rispettivi Rappresentanti quando la Sublime Porta fosse per persistere nel non arrendersi alla VO'lontà unanime delle Potenze. Noi temevamo, in primo luogo, che il richiamo degli Ambasciatori facesse nascere. tra i Musulmani, l'idea che la Turchia era oramai lasciata in balria di se stessa, libera di spiegare tutte le sue forze e di scatenare tutte le sue passioni, rimanendo chiuso tra essa e la Russia il campo della lotta. In secondo luogo, era nostra opinione, ed è tuttora, che :i Ministri del Sultano già da troppo tempo si sono avvezzati all'idea della evenrtua1e partenza degli Ambasciatori, perché questa dimostrazione puramente diplomatica, di cui essi hanno certo valutato tutte le conseguenze, PQtesse ottenere l'effetto desidera,to, Quello cioè di piegare la Porta ai de,s:ideri delle Potenze. Né era estranea alla nostra esitazione la apprensione che sperimentano inefficace l'espediente del richiamo. le Potenze stesse dovessero poi industriarsi per trovare il modo di rinviare a CostantinoPQli gli Ambasciatori senza offesa della propria dignità.

Nondimeno, pokhé apparve unanime a questo riguardo, il pensiero delle Potenze, anche la S. V. Illustrissima fu muni,ta della autorizzazione di lasciare codesta Capitale assieme con tutti gli altrì Rappresentanti. Ma le ragioni stesse che ci fecero dubbiosi nel pigliare la risoluzione debbono ora consigliare a Lei la massima cautela nella esecuzione. Cerchi la S. V. Illustrissima di attenuare possibilmente i gravi inconvenienti che purtroppo sono a prevedersi, e faccia, in ogni caso, in guisa che, senza dar ombra ai suoi Colleghi, Ella possa, di fatto, rimanere l'ultimo costì. Del quale fatto potranno porgere naturale spiegazione il minor grado di Lei e il numero notervole degli affari privati affidati alla tutela della R. Legazione.

(l) -Cfr. n. l. (2) -Non pubblicato.
58

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 249. Roma, 13 gennaio 1877.

Approvo senza restrizione il linguaggio che la S. V. Illustrissima tenne col Gran Vizir nella conversazione riferitami col pregiato rapporto del 2 di questo mese, n. 536 (1). Ed è 1certo a deplorarsi che consigli dati in forma così amichevole, ed in termini di tanta ,efficacia, non abbiano, sulle risoluzioni della SubLime Porta, quella influenza che dovrebbero avere.

Altra cosa è pure da deplorarsi: che cioè duri tanta fatica ad insinuarsi nella convinzione delle Potenze tutte il pensiero che il trasferimento della Conferenza ad altra sede può solo in caso di rottura del presente negoziato, salvare l'Europa da incalcolabili complicazioni. La Francia sola si è francamente pronunciata in favore. La Russia, aHa quale appartiene la prima iniziativa, tiensi in riserbo per consideraziorui che facilmente si comprendono. Persistono le ripugnanze a Berlino e soprattutto a Vienna. Infine l'Inghilterra enuncia obbiezioni da cui finora non ha voluto rimuoversi. Il Gorverno delia Regina essere stato, fin da principio, contrario a qualunque Conferenza da cui la Turchia savebbe esclusa; non vedersi la utiUtà pratica della Conferenza trasferita altrorve, non essendo essa necessaria per formare tra le Potenze, un accordo che già 'esiste, né potendo essa pigliare l'iniziaUva di una azione coercitirva ana quale il Governo della Regina non vorrebbe, in alcuna ipotesi, partecipare.

Stimo .intanto utile di farle conoscere confidenzialmente che, secondo recentissima notizia, Odian Effendi trovandosi, com'Ella sa, a Londra per una missione finanziaria, avrebbe fatto a Lord Derby officiose proposte di un accomodamento il quale avrebbe consentito in ciò che le Potenze abbiano a pigliar atto, con 1e forme diplomatiche della Costituzione testé promulgata dalla Sublime Porta. Lord Derby avrebbe tosto declinato ogni discussione, dichiarando che uuesta non sarebbe né conveniente né corretta mentre le Potenze stanno trattando, con propositi concordi, a CostantLnopoli sopra aHra base.

9 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

(l) Cfr. n. 7.

59

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 128. Parigi, 13 gennaio 1877 (per. il 17).

Coi dispaccio confidenziale della serie politica n. 80, in data del 7 corrente (l), l'E. V. volle rendermi consapevole delle informazioni che Le furono recentemente date dal R. Console in Gibilterra e secondo le quali era voce molto accreditata nei circoli militari della Colonia che, scoppiando la guerra in Oriente, l'Inghilterra oocuperebbe senza dilazione gli Stati del Kedive.

Senza far menzione della provendenza di queste informazioni, io ne dissi qualche parola al Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia, chiedendo a

S. E. se, dal suo lato, avesse qua>Iche indizio tale da confermare le previsioni d'una eventuale occupazione inglese dell'Egitto.

Il Signor Duca Decazes mi disse che, dopo le dichiarazioni spontanee e ripetute fatte da Lord Derby all'Ambasciatore di Francia a Londra, egli non poteva supporgli intenziooi tanto diverse. Secondo l'opinione del Signor Duca Decazes, l'Inghilterra, in caso d'una conflagr·azione, si limiterebbe piuttosto ad oocupare l':isola di Candia. Il possesso di questa le permetterebbe di padroneggiare ad un tempo tutta l'estensione delle coste di Tripoli, dell'E.gitto, di Palestina, del Libano e dell'Asia Minore.

Perdura qU!i tuttora la preoccupazione destata dall'atteggiamento ·che negli ulJtimi tempi l'Allemagna prese a Costantinopoli e di cui mi si querelava il Duca Decazes in una conversazione che ebbi l'onore di riferirle in un telegramma del 9 corrente (2). Il Gabinetto Francese continua d'altronde ad essere molto perplesso. Cercando un punto d'appoggio che finora non trovò né dall'una, né dall'altra parte, esso oscilla nella sua tendenza e nella sua condotta.

60

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 17. Roma, 14 gennaio 1877, ore 16,50.

En présence de l'attitude prise par la Porte, je pense q_ue tout nouvel effort auprès d'elle de notre part n'aurait que de très falil>les chances de succès. Néanmoins, le Gouvernement de Sa Majesté ne peut se dispenser, tant que les négociations sont ouvertes, de tenir à la Turquie un langage de nature à lui

ouvrir les yeux sur la situation qui sera créée par son refus persistant. Il faut

que l'on sache à Constantinople que l'opinion publique en France désaprprouve

le Gouvernement de s'etre trop engagé dans les affaires d'Orient. Une réserve

encore plus ,stricte aurait plu davantage à la grande fraction républicaine de ce

pays. L'Angleterre ne vise qu'à reconquerir sa liberté d'action, dont elil.e ne

sera pas embarrassée à faire usage le jour où l'affaiblissement de la Turquie

lui inspirera des inquiétudes pour la sécurité de la grande voie des Indes. Mais

l'opinion publique en Angleterre s'oppose à toute aotlion milirtaire tendant à

secourir la Turquie. Le jour où la Porte se croira débarras:sée de la conférence

des six Puissances, elle trouvera debout devant elle la ligue des trois Empe

reurs qui parait etre pilus vigoureuse que jamais et donJt l'action ne tardera pas

à se faire sentir au détriment des droits de la Porte. Celle-ci est bien mal av,tsée

si elle croit pouvoir, par une politique tortueuse, scinder l'Europe en deux

camps. Essad Bey, dans les conversations qu'il a eues ici doit avoir acquis la

conviction que la politique italienne n'a eu dès le commencement que deux

seuls objectifs, la conservation de l'intégrité territoriale et l'accord des six

Puissances comme moyen de la conserver. Certainement, les intérets italiens

n'auraient rien à gagner dans un remaniement de la carte géographique aux

dépens de la Turquie, mais ces intérets n'autoriseraient pas le Gouvernement

du Roi à prendre une attitude qui le séparerait des cinq allltres Puissances.

Aussi n'ai je qu'à confirme,r aujourd'hui les instructions que je vous ai

données précédemment. On m'a signalé de BerLin que l'ambassadeur allemand a

reçu des instructions spéciales quant au départ de Constantinoplc au point de

vue de se ménager le retoux. Surveillez donc ses aHures et tachez que votre

départ ait lieu le dernier et ne soit que la conséquence de l'alternative dans

laquelle nous nous trouvons ou d'adopter ce•tte mesure ou de faire bande à part.

Je vous préviens confidentiellement que Odian Bey a tenté dernièrement de faire accepter par lord Derby un contre-projet sur la base de donner à la constitution turque la forme d'une obligation internartionale. Le premier secrétaire d'Etat de la Reine a décUné d'accueillir ces ouvel"itures, ne trouvant pas convenable d'adopter une autre base tant que les Puissances maintiennent leur accord à Constantinop1e.

(l) -Cfr. n. 35. (2) -Non pubblicato.
61

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 47. Costantinopoli, 15 gennaio 1877, ore 19,30 (per. ore 20).

A la Conférence d'aujourd'hui, lord Salisbury prononça un discours très sévère pour la Porte et donna ensuite lecture du résumé atténué des propositions ert il déclara qu'il avait ordre de partir si les bases étaient rejetées. Tous ~es plénipotentiaires firent adhésion, l'un après l'autre; en donnant celle de l'Italie, j'ai dédaré, Qu'en •Cas de refus, le Gouvernement du Roi déclinerait toute responsabilité des conséquences. Le Ministre des affaires étrangères signifia ensuite étre prét à entrer en discussion si les plénipotentiaires renonçaient à la commission et à l'assentiment pour la nomination du Gouverneur. Par suite de la réponse négative de lord Salisbury, la conférence fut ajournée à jeudi pour entendre la réponse. Jé crois au'on ne la donnera que samedi. Les russes et les anglais voudraient ainsi partir dimanche ou lundi.

62

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1748. Berlino, 15 gennaio 1877 (per. il 21).

Je reçois de bonne source les informations suivantes.

Le Pri<noe de Bismarck se montre très soucieux de la tournure que prennent les affaires orientales. Il ne met pas en doute que la Turquie répondra par une fin de non recevoir, aux dernières propositions qui dotivent Jui etre présentées aujourd'hui. Qu'en adviendra-t-il? On ne saurait encore le présumer. Pour le moment il ne semhle pas aue le· Cabinet de Saint Pétersbourg veuille faire appel à • l'ultima ratio •. Mais dans deux mois, vers l'approche d'une meilleure saison, il lui deviendra de plus en plus dlflicile de rester sous le coup d'un échec moral. Les poings lui démangeront. Au besoin, les comités slaves donneront un nouvel élan à l'opinion publique, pour la pousser en avant. Dans l'intervalle d'ailleurs ses armements seront achevés, et la tentation n'en sera que plus grande. Ce sera une lutte d'un an, de deux ans, durant lesquels de graves complications sont en perspective. Une • peUte victoire • ne suffirait plus, comme aujourd'hui à la Russie. Si l'AUitriche se croyait à son tour obligée d'entrer en lire, il en surgirait peut ètre un désaccord entre les deux Pays. En attendant, le Chancelier ne croyait pas qu'il y aurait avantage à transférer ailleurs le siège des conférences. Le départ des ambassadeurs n'équivaudra pas à une rupture diplomatique, puisqu'ils laisseront des chargés d'affaires qui maintiendront les relations avec le Gouvernement ottoman, et au besoin on se servira de leur entrernise, pour toute communication ul.térieure. Ce Gouvernement se rend parfaitement compte que, si l'Europe lui donne des conseils, lui signifìe mème un programme adopté à l'unanimité, cette unanimité cesserait s'il s'agissait de les imposer par la force. L'Angle:terre nommément, vu la divergence de ses intérets avec Cle!UX de la Russie, ne la suivrait pas dans cette voie. Une coalition étant écartée, les tures se sentent de taille à accepter le duel avec cette Puissance militairement isolée. Les autres Puissances ne seraient mème pas disposées à délivrer à la Russie le ma:ndat d'agir au nom de l'Europe. Pour ce qui le co:nceme, .Je Cabinet de Berlin décHnerait le cas échéant une semblable proposition. Ce serait assumer une responsabilité et des obligations, contraires au pian de conduite qu'il s'est tracé. Tant que ses intérèts essentiels :ne sont pas en jeu, il gardera la mème réserve dont il a fait preuve jusqu'à ce jour, tout en

cherchant à localiser le conflit. Il ne fournira ni un soldat, ni une obole, à une cause où l'Allemagne n'est pas directement en jeu.

Je tiens ces détails confidentiels, d'une personne fort avant dans l'intimité du Prince. Voulant pousser plus loin mes investigations, j'ai parlé dans le sens de l'annexe à la dépéche de V. E. n. 450 du 10 janvier (1). Il m'a été répondu que, par quatre fois, la Russie était venue à la charge à Vienne pour une occupation parallèle, mais sans succès. Le Cabinet de Berlin, qui assiste· de son mieux le Cabinet austro-hongrois de ses conseils, avait preché à ce dernder l'·abstention. Le Prin.ce de Bismarck, lui aussi, voit parfai.teme.nt le danger qui résulterait si le parti militaire prenait le dess:us à Vienne. Aussi, Son Altesse travaille-t-elle de ·son mieux à faciliter la tache· du Comte Andrassy pour qu'H continue à faire prévaloir son influence.

J'apprends aussi qu'une maison de commerce de Francfor't s. M. qui avaiitt la commande d'une grande quant1ité de poudre :et de plomb pour la Russie, a reçu hier contre ordre. M. d'Oubril, interpellé aujourd'hui par le Prince de Bismarck sux les intentions du Cabinet de Saint Pétersbourg, a laissé entendre qu'aucune résolution n'avait encore été prise par l'Empereur Alexandre, sur la question si la guerre serait ou non déclarée dans deux mois. Vis à vis de moi, le diplomate· s'est bor.né à déc1arer que le Tsar était toujours animé de sentiments pacifiques, mais qu'il ne se dédirait point de ses engagements pour l'amélioration de sort des chrétiens dans les Provinces turques.

Les élections pour le Reichstag ont eu. lieu le 10 janvier. Les démocrates socialistes, aidés par la division aui s'est Droduite entre les nationaux libéraux et les progressistes, ceux-ci accusent ceux-là d'avoir trop sacrifié, entre autres dans 1e vote des lois judiciaires, les idées de liberté au principe de l'unité de l'Allemagne, l'ont emporté dans une dixa,~ne de collèges ·électoraux. Les scrutins de ballottage augmenteront peut etre, mais faiblement ce .chiffre. Ce n'est pas moins un fait qui démontre le danger du suffrage universel, auquel on espérait trouver un ·contrepoids dans la gratuité des fonctions de député: car, si les démocrates socia.liste,s ne triomphaient meme que dans dix endroits, leur minorité relativement peu considérable, mais bien disciplinée, en nombre d'autres collèges, donne à penser pour l'avenir. Dans un de ses discours à la Chambre, dont la majorité avait rejeté certains articles du projet de Code Pénal, visant précisément à armer le pouvoir des armes nécessaires pour combattre les tendances anti-sodales, le Prince de Bismarck déclarait: • le temps viendra, où les classes des propriétaires me prieront encore de présenter de tenes lois pour la protection de leur avoir ». Le Chancelier espère que le résultat des élec

tions contribuera à convain.cre de plus en plus les nationaux libéraux de la nécessité de renforcer le Gouvernement, afin de faire marcher de front les principes d'autorité et de liberté.

En accusant réception, et en remerciant V. E., des dépèches politiques

n. 450 (1), 451, 452, 453 et 454, des 10 et 11 courant... (2).

(l) -Cfr. n. 45. (2) -Non pubblicati.
63

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 597. Vienna, 15 gennaio 1877 (per. il 19).

Chi pone mente a due opposti fatti che ebbero a verificarsi in questi giorni nella Monarchia Austro-Ungarica non può a meno di persuadersi quanto grave sia pel Gabinetto di Vienna il tener conto della pubblica opinione a fronte della presente ques~ione Orientale. Muove da Pest alla volta di Costantinopoli numerosa deputazione di studenti che si reca colà a presentarvi ad Abdul-Kherim Pachà, vincitore dei Serbi, una sciabola d'onore! A Praga il Generale Tchernajef, il poco felice Generalissimo dei Serbi nel1a recente loro guerra contro i Turchi, vi è fatto segno a clamorosissime onoranze popolari, ed il Governo è costretto a dargli lo sfratto, ed a far cessare le manifestazioni coll'intervento della truppa e cogl'arresti! L'ele·mento di razza Germanica della Monarchia, posto fra queste due opposte cor:venti ad avverso tanto alle tendenze della razza Slava quanto a quelle della Madgiara, sta esitando, senza più sapere cosa gli convenga volere, nè quindi trovasi in caso di presentare al Governo salda base su cui appoggiarsi. Da un tale stato di cose non si può a meno di constatare che il Governo Imperiale si trova nella impossibilità di imprimere alla sua politica Orientale un indirizzo che abbia l'appoggio dell'opinione pubblica. Del pari non gli è dato ispirarsi a queHe manifestazioni Parlamentari che in ogni Paese retto a forme costituzionali, possono essere sicura guida a seguirsi: l'organamento Rappresentativo in questa Monarchia, stante il dualismo, ben può dirsi intieramente inefficace anzi nullo, per quanto ha tratto alla politica estera. Evidentemente quindi il Gabinetto di Vienna trovasi costretto a procedere esclusivamente a seconda delle sue ispirazioni nel senso ch'Esso crede più favorevole agl'interessi della Corona che rappresenta l'assieme della Monarchia. Gli spiccati contrasti che ho segnalato, mentre gli tolgono evidentemente una forza, glie ne procurano in compenso un'altra, quella di grandemente neutralizzarsi fra di loro, senza che incomba al Governo il duro peso di doverli vincere parzialmente. Mi sia quindi permesso il dire, senza essere tacciato di emettere un paradosso, che in fin dei conti, nessun Gove11no ha maggiormente la mano libera nella presente questione del Governo Imperiale e Regio.

Come correttivo poi a questo apprezzamento devo aggiungere al tempo stesso, che nessun Gabinetto ha maggiori difficoltà a scegliere la via a seguirsi di quello di Vienna, poiché pur tenendo soltanto conto degl'interessi della Corona, tutte le soluzioni sono pressochè ugualmente sfavorevoli per le loro conseguenze auasi immediate.

Astrattamente parlando, fui sempre d'accordo coll'apprezzamento emesso da.U'E. V. nel suo ossequiato dispaccio del 10 corrente n. 307 (1), ·che cioè sarebbe stato conveniente per la Monarchia Austro-Ungarica, il Conte Andràssy « avesse

legato la sua politica alla nostra, suHa base del rispetto dell'integrità territoriale della Turchia ». Fin dai primi giorni però capii che Ciiò non poteva essere, poiché radicalmente divergenti non potevano tardar,e a mostrarsi in faccia ai due Gabinetti le vie atte a raggiungere quello stesso scopo. Infatti tutte le riforme tendenti ad assicurare la maggior possibile autonomia alle Provincie Turche insortesi contro la Porta, non solo potevano trovar posto nel programma dell'Ralia, ma anzi non potevano a meno d'incontrare il suffragio dell'opiilli.one pubblica Italiana e de'l R. Govevno. Da parte dell'Austria-Ungheria invece dovevano asteggiarsi in modo assoluto simiH riforme, siccome foriere di autonomie politiche che tosto o tardi avrebbero attratto a sè popoli d'egual razza, attualmente soggetti alla Monarchia degli Absburgo, e finito per strapparli alla Corona.

L'Italia coi suoi meeting, colla voce di alcuni fra i suoi uomini politici i più autorizzati, e per bocca pur anche dell'eminente personaggio che è a Capo del Governo ebbe a manifestare abbastanza indubbiamente i suoi sentimenti al riguardo. Quasi impossibile era quindi pel Conte Andràssy il cercare di procedere d'accordo con noi, anche se avesse voluto far astrazione della poca simpatia per l'Italia, che recenti fatti hanno dimostrato esistere sempre, in quasi tutti gli strati politici e sociali di questa Monarchia.

Del pari non mi meravigliai mai che H Conte Alndràssy fosse opposto alla riunione di una conferenza e che in oggi ancora veda con piacere il suo scioglimento. Egli doveva infatti aspettarsi acché tutte le potenze non avrebbero seco lui diviso Quell'assoluta avversione alle autonomie fondate sulle nazionalità che gli altri stati non potevano av.ere eguali ragioni per osteggiare, doveva quindi temere di trovarsi isolato in una Conferenza. Costretto a cedere all'unanime volere dei firmatari del Trattato di Parigi, Egli sforzossi ad aggrapparsi come ad ancora di salute all'alleanza dei Tre Imperatori, che se presentava per lui inconvenienti non indifferenti, porgevagli pure qualche speranza di minori pericoli. Infatti allo scopo di serbare illesa quell'alleanza necessaria a futuri scopi dell'Impero Germanico, il Principe di Bismarck si sforzò di far sì che la Russia attenuasse i suoi primitivi propositi, e che l'Austria recedesse alquanto dalle sue resistenze; mercé il suo costante intervento fra i due, lo scopo fu raggiunto. L'Inghilterra per non isolarsi, incerta d'altronde anch'essa sulla vera corrente dominante nella sua opinione pubblica, si accostò del pari alla Russia, e così si finì per ottenere un accordo, che sebbene difficilmente si possa ravvisare altrimenti, che come negativo a riguardo della soluzione della presente questione, pure allontanò per il momento il pericolo d'una conflagrazione generale, scopo questo primeggiante nei comuni desideri di tutte le Nazioni.

All'ora in cui scrivo si può dire penda ancora incerta la sorte della conferenza, sebbene non mi sembra vi sia più grande speranza ch'essa approdi ad un accordo delle Potenze colla Turchia. Il trasportarla altrove avrebbe indubbiamente notevoli vantaggi, ma il Conte Andràssy, consentaneo alle idee, sempre manifestate, vi si mostra contrario, altamente appoggiato in ciò anche dall'Inghilterra, stando almeno al linguaggio che quì tiene Sir Andrew Buchanan. La parola resterà dunque al tempo ed allo svolgersi degli avvenimenti. Credo però non andare errato prevedendo, che l'Austria finirà per occupare la Bosnia

o parte almeno di essa e tenersela: parti1o questo che, sebbene non affatto desiderato dail Conte' Andràssy, gli si porrà dinnanzi al momento dato, siccome il minor male. Vano sarebbe dal canto nostro il tentare di ciò contrastare desiderandolo la Russia, e la Germania, in oggi almeno, sembrandomi volere a ciò spingere il Gabinetto di Vienna. L'E. V. meglio di me saprà se su altro appoggio ci è dato contare, e quindi se senza pericoli e con qualche probabilità di successo potremmo ad un momento dato far sentire la nostra voce a tutela di quegl'interessi nostri che crediamo gravemente minacciati.

(1) Cfr. n. 48.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 558. Costantinopoli, 15 gennaio 1877 (per. il 23).

M'incombe di rendere all'E. V. le mie sentite grazie per le interessanti info,rmazioni fornitemi pel suo riverito dispaccio del 6 del pvesente, Serie Politica

n. 240, riservato (1), nonché per gli altri allegati.

Io non posso che confermare le benevoli disposizioni dimostratemi in ogni tempo dal Generale Ignatiew per l'Italia. E rammenterò sempre con profonda riconoscenza le relazioni sì lusinghiere per me che ebbi con esso. Nelle conversazioni intime che seguirono tra noi, e fra le aitre in quelle che versarono sopra l'argomento di cui tratta il dispaccio dell'E. V., S. E. manifestò ognora sentimenti confol'mi ai nostri interessi. Ma naturalmente non potè mai venirmi in pensiero che questi non dovessero essere da lui posposti agli interessi del suo Governo. Fu sempre per me evidente che, in caso di conflitto coUa Turchia, non potrebbe convenive alla Russia d'avere ai suoi fianchi una Potenza ostile od anco sospetta. E che tale fosse la realtà delle cose è provato dal desiderio sempre manifestato dalla Russia di star bene coll'Austria, dalle concessioni che queLla fece a~ Conve•gno di Berlino, dalla missione Soumarokow, dalla presente intimità. È bensì vero che per un momento s'intese con favore a Pietroburgo l'esposizione degli inconrvenienti dell'occupazione della Bosnia da parte dell'AustriaUrngheria. Ma io non vedrei in quest'accoglienza che il desiderio di porre queiio sprone ai fianchi del Governo di Vienna per togliergli sempre più qualunque velleità all'infuori de·Lla triplice alleanza. D'altra parte non potei mai supporre che l'Austria-Ungheria sarebbe per avventarsi ad entrare col potente vicino in una lotta che sarebbe per mettere a repentaglio l'esistenza dell'II111Pero; nè mi parve verosimile che essa vervebbe a difendere la Turchia. E potrebbe l'Austria Ungheria lasciare nel caso di guerra le provtincie turche limitrofe in balia d'altra Potenza? Nell'eventualità dunque di un conflitto tra la Russia e la Turchia mi par chiaro cbe la comunanza d'interessi e la necessità delle cose

unirebbero l'Austria e la Russia; e con esse starebbe la Germania. In questo caso l'Austria-Unghe-ria occuperebbe indubbiamente la Bosnia. Ed io sono perfettamente dell'avviw del Conte di Robilant che occupazione della Bosnia significa annessione. Come può infatti supporsi ·che, dopo •che l'Austria abbia occupato per un certo tempo quella Provincia e vi abbia stabilito una amministrazione conforme alla civiltà, essa si ritiri entro gli antichi confini, e rimetta quelle popolazioni rotto il domilliÌo dei Turchi? Questo non potrebbe avvenire che quando la Tu!'chia •avesse sconfitti gli eserciti dei due Imperi. E queste ·convinzioni erano in me sì ferme che non esitai a svi'lupparle innanzi ·al Gran Vizir ed a Edhem Pacha nella conferenza di cui ebbi l'onore di render conto all'E. V. pel rapporto n. 548 dell'8 corrente (1).

Di questo importante soggetto io intratteneva parimenti H Marchese di Salisbury, il Quale mi faceva la riSi)osta che l'E. V..conosce pel mio rapporto del 7 del presente n. 546 (2).

l!nnanzi a queste eventlualità io sentii tutta l'importanza di stabilire un componimento delle difficoltà nella Conferenza di Costall1Jtinopoli; ed ho la coscienza d'aver fatto •tutto quello che da me dipendeva per giungere a questo risultato. Ma ora sembra veramente che una fatalità s'opponga alla riuscita dei nostri sforzi. L'Ambasciatore di Russia in questi ultimi giorni s'è fatto più severo che per lo passato. Quelli d'Austria-Ungheria e di Germania hanno l'ordine di seguirlo. Il Marchese di Salisbury, in parte animato dal desiderio di disarmare l'opposizione nel Parlamento, ed in parte ispirato da sentimenti umani·tari, tien fermo neHe sue esigenze. D'altra parte il Governo ottomano non vuol piegarsi alle domande delle Potenze, nelle quali scorge un attacco alla sua indipendenza. Lo di.chiarava ieri la Maestà del Sultano a Lord Salibury, allegando che tutto concederebbe ma non poteva consentire all'istituzione delle Commissioni internazionali, nè alla partecipazione delle Poten.ze alla nomina dei Governatori, poiché siffatte condizioni intaccavano l'onore e l'autorità del suo Governo. La Turchia dichiara non voler firmare un atto pel quale rinuncier,ebbe legalmente ad una parte anche minima della sua indipendenza se prima non è sconfitta sui campi di battaglia.

Se ne verrà dunque secondo ogni probabilità allo sc'ioglimento della Conferenza, ed i Rappresentanti delle Potenze se n'andranno. Il Generale Ignatiew nutre invero la speranza che la Conferenza possa traSi)ortarsi altrove, e mi assicura che continuano tra i Gabinetti gli scambi d'idee in proposito. Ma se siffatte aspirazioni di S. E. non si realizzassero, io non credo che la guerra sarebbe per Questo inevitabile. I sentimenti personali non ebbero poca parte nel produrre la situazione presente. Quando sia data una certa soddisfazione a quei sentimenti, e •la Turchia si trovi innanzi all'Europa unita, sarà possibile di riannodare le trattative per altra via; e col buon volere, con le mutue concessioni e col desiderio generale di pace potrassi ancora trovare una soluzione alla presente crisi.

(l) Cfr. n. 30.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 38.
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IL MINISTRO DEGLI ESTERI. MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 23. Roma, 16 gennaio 1877 (1).

Dans la séance d'hier, le premier plénipotentiaire anglais, après avoir prononcé des paroles sévères à l'égard de la Turquie a donné lecture du résumé des propositions atténu:ées en ajoutant que si les plénipotentiaires -ottomans n'acceptaient pas ces bases, il avait l'ordre de partir. Tous les -plénipotentiaires ont adhéré à cette déclaration et M. le comte Corti a expressément déclaré qu'en cas de refus le Gouvernement italien déclinemit toute responsabilité pour Les conséquences. Safvet pacha a ensuite fait connaitre à la conférence que la Turquie était prète à entrer en discussion si les plénipotentiaires renonçaient à la commission internationale et au concours des Puissances dans la nomination des gouverneurs. Lord Salisbury ayant répondu négativement, la conférence a été ajournée à jeudi pour entendre la réponse définitive de la Porte. On croit cependant que cette réponse ne sera donnée que samedi. Les plénipotentiaires partiront donc très probablement dimanche ou lundi.

Le comte Corti a reçu les instructions les plus précises sur la conduite qu'il doit tenir. Il partira à bord d'un de nos stationnaires en mème temps que tous les autres plénipotentiaires et représentants ordinaires des cinq Puissances. Nous sommes d'avis que Ia simultanéité du départ est indispensable pour conserver quelque valeur à une démonstration dont l'effet sur la Turquie me semble de plus en plus douteux. Le comte Corti la·issera à Constantinople le premier secrétaire comme chargé d'affaires et tout le personnel de la légation. Il serait très regrettab1e que pour des convenances personnelles ou pour tout autre motif l'un ou l'autre des plénipotentiaires prolongeat son séjour à Constantinople. Je vous informe à titre tout-à-fait confidentiel qu'ayant eu vent de l'existence d'un pareil projet de la part de sir H. EUiot et d'un autre des seconds plénipotentiaires, j'ai donné a M. Corti l'instruction de s'arranger à partir le dernier. Il présentera donc le chargé d'affaires; il fera très ostensiblement tous ses préparatifs de départ, mais le stationnaire ne levera l'ancre que lorsque tous les autres seront part'is. L'attitude des Puissances en présence de la proposition de transfert de la conférence n'étant pas de nature à nous rassurer mème sur les conséquences immédiates de la démonstration diplomatique consistant dans le départ des ambassadeurs, nous avons été les derniers à donner notre adhésion à cette proposition et nous nous y sommes associés uniquement pour ne pas faire bande à part. Il nous faurt donc veiiler à ce qu'aucun des collègues de M. Corti ne veste à Constantinople quand ·celui-ci sera parti.

(I) II telegramma fu spedito alle varie rappresentanze fra le ore 18,30 e le ore 23.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1750. Berlino, 17 gennaio 1877 (per. il 21).

Le Secrétaire d'Etat, que j'ai vu hier, m'a donné sur .1a séance du 15 Janvier des renseignements qui m'ont été confirmés par un télégramme reçu dans la nuit (l) et dont j'ai l'honneur de remercier V. E.

M. de Biilow disait que, après le dépa!'1t des Ambassadeurs et Ministres, départ qui semblai't imminent, la toile serait ba'issée sur un des actes du drame orientai. Avant de la relever, les acteurs principaUiX chercheront à se reconnaitre, à repasser leur ròle, à en préparer peut etre de nouveaux et à deviner autant uue possible leurs intentions réciproques. Quant au Cabinet de Berlin, il ne se trouve qu'en seconde ligne. Il n'a pas moins fait les efforts les plus sérieux pour préven:ir la guerre, et si celle-ci ne pouvait étre empéchée, pour la localiser de façon à ce qu'elle ne· porte pas atteinte à la tranquillité générale de l'Europe. Dans cette action modératrice et pacificatrice, il s'est volontiers associé aux autres grandes Puissances. U continuera à suivre la meme vaie, sans se préoccuper outre mesure des soupçons, que certaines còteries en France se plaisent à répandre sur la poHtique de l'Allemagne. Récemment encore, on la rendait en quelque sorte responsable de faire sombrer à :la dernière heure l'ceuvre de la Conférence. Le Cabinet de Berlin repousse, et dédaigne à la fois, cette accusation, lancée dans le but de semer la discorde entre les trois Empires. C'est à tort également, q_u'on voudrait lui attribuer l'arrière pensée d'assumer dans la question d'Orient un premier ròle. Jusqu'id il l'a constamment décliné. Il n'entend pas surtout se séparer du concert. européen.

J'ai fait l'observation que lors méme q_ue le Gouvernement Impérial se déclarat moins intéressé diree:tement dans la crlse actueUe, que la plupart des autres Cabinets, son inf1.uence n'était p•as moins très grande. J'étais convaincu q_u'il continuerait à l'exercer dans le mème sens de conciliation et d'une sage prévoyance. L'Italie, elle aussi, s'est appliq_uée et s'appliquera de son mieux, sans treve ni repos, au maintien de la paix. Le meilleur moyen d'y parvenir, est sans contredit une entente des six Puissances sur la base de l'intég!'ité territoriale de la Turquie, en excluant tout remaniement de la carte européenne. Tel ava'it été, tel est notre programme. Le Cabinet de Rome était en outre d'avis q_u'il serait efficace et opportun, au lieu de dare ia conférence à Constantinople, de la transférer ailleurs. J'ai conformé mon langage à la dépéche ~ue V. E. a bien voulu m'adresser sous 1e n. 455, Séde Politique en date du 13 courant (2).

M. de Biilow a maintenu la manière de voir que j'ai déjà communiqué à V. E. Notre avis n'était pas entièrement partagé, dans les conjonctures actuel

les, par le Cabinet de Berlin. Cette idée ne souriait pas non plus à l'Angleterre, qui se prononçait contre une conférence en dehors de la Turquie et sans la Turquie.

C'était la troisième fois, que je revenais sans succès sur ce chapUre. Je n'ai pas jugé convenable d'insister davantage.

Je me suis expliqué très neUement, et d'une manière confidentieille avec le Sécretaire d'Etat, sur les différents points traités dans l'annexe à la Dépeche de V. E. n. 450 (1). Il m''a écouté avec beaucoup d'attention, en m'assurant qu'on suivait icd aussi avec beaucoup d'attention le mouvement des esprits en Autri>che. Le Cabinet de Be·rrHn avait pleine confiance que le Comte Andrrassy ne s'écarterait pas de ses allures très prudentes. Sa position n'est pas menacée et d'ailleurs il ne manque pas d'habilité pour bien diriger sa barque à travers les écueils. Mais il va de soi que, si d'autres influences prenaient le dessus, l'Allemagne devrait plus que jamais se tenir sur ses gardes. C'était là en effet Ul1l terrain, où nos intérets mutuels convergeaient. Le Secrétail'e d'Etat ne s'est pas étendu davantage sur oe sujet.

A deux reprises, hier et avant hier, le Chancelier a reçu la visite de M. d'Oubril, tandisque Son Altesse est invisible depuis deux mois, entre autres pour l'ambassadeur d'Angleterre. Celui-ci se montre très préoccupé à découvrir de quoi il s'est agi dans ces entretiens. Il avait vainement cherché à en percer le mystère, tout aussi vainement que pour la course du Comte Karolji à Vienne. Au reste, Lord O. Russell se plaifinait beaucoup de la difficulté d'ètre bien renseigné à ce poste. Je me réfèl'e à ce que je mandais à V. E. par mon rapport n. 1748 (2) sur des confidences qui m'avaient été faites. J'apprends aujourd'hui, par la mème personne, q_ue M. d'Oubril aurait cherché à entrainer le Cabinet de Berlin à donner son appui à la Russie, mais que le Prince de Bismarck tient ferme à ne pas s'écarter de san attitude. Elle n'est autre, que de garder un certain équilibre avec les deux Empires ses alliés, pour en modérer les exigenoes ou les susceptibiHtés, et pour les contenir l'un par l'autre. Mais il ne veurt courir les aventures et contracter des engagements formels, ni avec l'un ni avec l'autre, surtout si ces engagements devaient le conduire trop loin.

Dans auelle mesure cet appu:i a-t-il été demandé? Est-il offe!'t un prix qui puisse tenter le Chancelier allemand? Serait-ce le mème prix qu'il aurait voulu obtenir lors de la mission de M. de RadovHz à St. Pétersbourg, mission sur laquelle le Comte Barbolani envoyait à Rome quelques indications secrètes? Dans ce dernier cas, un refus prouverait que ces vues, si tant est qu'elles aient existé, se sont bien modifiées depuis lors. Si la Russie trouvait en effet porte close à Berlin, ne cherchera-t-elle pas à endoctriner le Cabinet de Vienne? Ma·is alors, là aussi, en admettant des renseignements dont je ne puis toutefois garantir l'exatitude, la résistance se fera sentir dans le cas où les conseils de l'Allemagne seraient écoutés.

Je regrette de n'etre pas à meme de lever le voile qui couvre ces mystères.

M. d'Oubril, que j'ai rencontré aujourd'hui, n'a fait aucune allusion à ses visites au Prince de Bismarck.

D'après l'avis de cet ambassadeur, il serait à désirer que le Général Igna

tiew reçut l'ordre de remettre à la Porte, après la clòture des conférences,

une note contenant un avertissement sérieux contre tout nouveau massacre des

chrétiens, et la menace qu'une reprise des hostilités, à l'expirartion de l'armis

tice, contre la Serbie et le Monténégro, serait considérée par la Russie comme

un • casus belli •. Serait-ce peut-etre dans cet ordre d'idées, que l'ambassadeur

de cette Puissance aurait été chargé de gagner l'assentiment de l'Allemagne?

Il résulte de ce qui m'a été dit p~us haut par M. de Bti.low, sur certaines accusations dont l'A1lemagne a été l'objet, qu'il règne toujours .Lei beaucoup de méfiance contre le Cabinet de Versailles. C'est un motif de plus, pour nous tenir sur 1a réserve avec la France. Si elle n'est pas en mesure de figurer au premier rang, elle veut trop s'en donner 'les apparences, au moins sur le terrain de la diplomatie. Elle joue un peu le ròle de la mouche du ooche. Ses avances à la Russie ont été très remarquées et commentées ici, dans un sens des moins bienveillants.

A propos de la dernière partie du télégramme précHé, je me suis souvenu de la ligne de conduite Q.ue nous avions adoptée lors de la reconnaissanoe du nouveau Ro'i d'Esp·agne et qui se résumait par ces mots: c ni les premiers, ni les derniers •. Si je ne savais avec que11e prudence V. E. dirige nos affaires, ma première impression eut presque été celle d'un regret, que le mème mode d'agir ne fut pas appliqué, dans une circonstance où l'idée d'une sorte de complet semble inadmissible. Hier, Lord O. Russell me disait que, à Londres, aucun p1an n'avait encore été formé sur le c quid agendum • quand le refus de la Porte de consentir aux dernières propositions des Puissances garantes aurait été constaté, et après que les plénipotenrtiaires de ces dernières auraient quitté Constantinople.

(l) -Cfr. n. 65. (2) -Cfr. n. 56. (l) -Cfr. n. 45. (2) -Cfr. n. 62.
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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PARIGI, CIALDINI, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 28. Roma, 18 gennaio 1877 (1).

Dans une conversation avec Menabrea, lord Derby a dit hier que le départ des plénipotentiaires n'aurai,t pas, quant à l'Angleterre la signification d'une rupture avec la Turquie. Par cet acte, on mettra fin à la phase actuelle des

\l) Il telegramma fu inviato a Vienna alle ore 14, a Parigi alle ore 14,15 e a Berlino alle ore 15.

négocia.tions et la Gmnde Bretagne enverra bientòt après un ambassadeur à Constantinople, soit sir Elliot, soit un autre. Lord Derby ne pense pas que l'accord des trois Empires soit aussi compl:et que la Russie, dit-il, voudrait le faire croire. Les informations que nous possédons de Saint Pétersbourg et d'ailleurs nous font prévoir au conrtraire qu'une entente ne tarderait pas à s'éstabl:ir entre la Russie et l'Autriche pour l'occupation de la Bosnie par les troupes austro-hongroises. Quoi qu'il arrive à cet égard, le plus pressé pour nous à la veille du 11appel du ministre de Sa Majesrté de Constantinople, c'est de savoir Quelle .impression on a à Paris, à Vienne et à Berlin de l'attitude que l'Angleterre semble vouloir prendre très-prochainement aussitòt que l'reuvre de la conférence aura échoué. Ne pouvant trahir le secret de la conversation de lord Derby avec le général Menabrea, j1e prie V. E. de ne pas dire sur quelles données positives se fondent les doutes que nous inspire la politique ang;laise. Je pense qu1e les autres Puissances pourront difficilement consentir à laisser que la Grande Bretagne exerce seule une espèce de protectorat diplomatique à Constantinop1e pendant que leurs missions ne seront gérées que par des secrétaires de légation. Il faut encore remarquer que si à Constantinople on a pu deviner ces dispositions du Cabinet de Londres, le mystère de la ténacité des tures serait en partir dévoilé.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 30. Roma, 18 gennaio 1877 (1).

Le Divan composé de 200 dignitaires a voté aujourd'hui unanimement et chaleureusement le rejet absolu des dernières propositions des pléni.potentiaires des Puissances. E;n présence de 'cette décision qui ne laisse plus d'espoir sur le résultat des négociations en cours, je prie V. E. de vouloir demander de manière à obtenir une réponse positive et formelle

(per Parigi) si les deux plénipotentiaires français

(per Vienna) si Ies deux plénipotentiaires autrichiens

(per Londra) si les deux plénipotentiaires anglais

(per Berlino) si l'ambassadeur d'Allemagne

(per Pietroburgo) si l'ambassadeur de Russie

quitteront Constantinople i:mmédiatement et comment ils annonceront à la Porte leur départ. Le comte Corti a l'ordre de partir avec tous ses collègues.

(l) Il telegramma fu inviato a Parigi e Vienna alle ore 23.30, a Londra e Pietroburga alle ore 23,50 e a Berlino alle ore 24.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 309. Roma, 18 gennaio 1877.

Ringrazio V. E. dell'av.ere, col rapporto del 9 di questo mese, n. 596 (1), rettificato alquanto il giudizio che, fondandoci sopra indizi raccolti da varii lati, noi avevamo recato circa la situazione del Conte Andrassy e la forza del cosidetto partito militare. Egli è certo che il Conte Andrassy ha dovuto notevolmente dilungarsi dal programma suo antico, il quale escludeva qualunque annessione territoriale in Oriente. E dilungandosi da quel programma, deve essersi altresì discostato alquanto dalla frazione ungherese od almeno da una parte della frazione stessa.

Le appl'ensioni che si ebbero circa la instabilità della posizione del Conte Andrassy, erano sentite a Berlino assai più vivamente che non altrove. Combinando assi·eme notizie ricevute.si da varie parti, siamo riusciti a quel concetto che V. E., sollecita come è di illuminare i,l giudizio del Ministero, ha vo1ulto ora opportunamente correggere. Ad ogni modo se il Conte Andrassy finirà, poco a poco, per fare suo il piano di colo·ro che credono che la Monarchia Austro-Ungarica debba cercare nelle annessioni verso l'Oriente la rivincita dei rovesci che segnarono il Regno dell'Imperatore Francesco Giuseppe, poco importerà oramai che l'attuale primo Ministro od altro personaggio abbia, in AustriaUngheria, la direzione della politica estera.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, E A PIETROBURGO, NIGRA

D. Roma, 19 gennaio 1877.

La presente condizione dei nostri rapporti con l'Aus·tria-Ungheria, la responsabilità che se ne voglia attribuire alla attuale amministrazione, le conseguenze, infine, che possano derivarne, hanno fornito, in questi ultimi tempi, al giornalismo italiano e straniero il tema di considerazioni e di giudizii non sempre conformi alla realtà delle cose ed alla norma di una stretta imparzialità.

Parrebbe forse opero vana, e senza scopo oramai, l'intraprendere la confutazione di ciò che fu asserito, mentre dichiarazioni degli organi officiosi di Vienna e la nomina stessa dell'Ambasciatore di S.M.I.R. Apostolica presso Sua Maestà il Re Nostro Augusto Sovrano, sono sopraggiunte, in questi giorni

appunto, a dimostrare come le relazioni fra i due Gabinetti s•iano 'in oggi perfettamente amichevoli e normali.

Stimo utile, nondimeno, ora che ogni traccia di tensione sembra fortunatamente svanita tra Roma e Vienna, di qui esporre schiettamente a V. E. quale fu, nelle ultime fasi della politica nostra, l'atteggiamento reciproco del R. Governo e del Governo Austro-Ungarico. Non sarà questa superflua nozione; imperocché la V. E. potrà, in ogni ipotesi, trarne alcun lume, se mai altfli incidenti sopravvenissero a turbare la quiete presente.

Quando, dopo il voto del 18 Marzo, il Gabinetto al quale ho l'onore di appartenere assunse .la direz,ione della cosa pubblica, si riscontrò tosto che il programma nostro nei rappo:11ti con l'Austria-Ungheria era già stato predeterminato, in forma che escludeva ogni dubbiezza, nel periodo compreso tra le visite che i Sovr·ani dell'uno e dell'altro paese si scambiarono nel Settembre 1873 e nel Marzo 1875. La riconciliazione tra le due Monarchie, riconciliazione che, col plauso di entrambe le nazioni, era stata, a dir così, suggellata con quelle dimostrazioni di alta cortesia, avev;a avuto la sua base in alcune comunicazioni confidenziali, la conclusione delle quali è riassunta in una lettera diretta H 24 Maggio 1874 dal Conte Andrassy al Conte di W.impffen (1), che in allora rappresentava, tn qualità di Ministro, l'AustriaUngheria presso la Real Corte. Questo era bensì, nell'origine sua, un documento avente indole particolare ed officiosa. Però, il Conte di Wimpffen, il quale nei primi giorni dopoché io ebbi preso possesso del posto assegnatomi dalla fiducia di Sua Maestà, venne a ripresentarmelo, soggiungeva che i concetti svolti in esso avevano avuto la sanzione del Governo italiano e la approvazione personale di S. M. il Re; e doveva pertanto il documento stesso considerarsi siccome il cardine, concordemente assentito ed ammesso, sopra il quale avrebbe a poggiare oramai la amicizia tra l'Italia e l'Austria-Ungheria.

La lettera del 24 Maggio 1874, alla quale per tale guisa si attribuiva dal Governo Austro-Ungarico un carattere officiale, esprime un pensiero scevro di qualsivoglia ambiguità o reticenza: il mantenimento dei buoni rapporti tra l'Italia ·e l'Austria-Ungheriia non essere possibile •Che ad un patto, alla condizione, cioè, che sia asso•tutamente abbandonata, da parte nostra, ogni idea di rivendicazione di aUri territorii facienti parte, etnograficamente, dell'ItaHa. Nè siffatto pensiero veniva attenuato o subordinato a riserva alcuna. Che anzi, il Conte Andrassy spontaneamente riferendosi a futuri rimpasti territoriali, ed alludendo probabilmente alla eventualità che l'Austria-Ungheria possa o tosto

o tardi, ampliare i suoi terrHorii verso l'Oricente, di·chiarava nettamente che, anche in questa ipote·si, il Gabinetto di Vienna non potrebbe consentire, a favore dell'Italia, .compensi territoriali fondati sopra tal titolo di rivendicazone, l'ammissione del quale sarebbe, per la Monarchia, un vero e proprio suicidio.

Il nuovo Ministero Italiano si trovò dunque, al suo ·entrare in ufficio, in presenza di un programma tracciato, sin dal 1874, nella letter.a del Conte Andrassy, accettato già dalla precedente amministrazione, e che esso non avreb

be potuto oramai ripudiare senza incorrere neLla responsabilità gravissima di compromettere scientemente, e di proposito deliberato, le relazioni corrette ed amichevoli esistenti tra l'Italia e la vicina Monarchia. Pur astenendosi da qualunque atto e da qualunque dichiarazione che potesse significare una esplicita accettazione e prendendo unicamente consiglio dagli interessi generali dello Stato, abbiamo creduto debito nostro di non dipartirei da una linea di condotta la qua1e non contrastasse con la applicazione leale e perfetta di ciò che dal canto suo, il Governo Austro-Ungarico considerava come un impegno internazionale. Noi possiamo apertamente dichiarare che dal 18 Marzo fino al dì d'oggi, non v'ha atto della nostra politica che sia venuto a smentire la risoluzione da noi presa.

Entrati, con fermo proposito, in questa via, noi non esitammo a considerare l'amicizia dell'Austria-Ungheria siccome 'Uina delle basi fondamentali della nostra politilca; e dei nostri intendimenti avemmo tosto occasione di fornire prova manifesta.

La caduta della precedente amministraz,ione era avvenuta per cagioni varie, tra le quali il dissenso palese della maggioranza della Camera in una questione economica della più alta importanza, a cui si riferivano la ConVIenzione di Basilea e le altre Convenzioni ferroviarie. Con la Convenzione di Basilea si connetteva il Trattato conchiuso a Vienna il 29 Febbraio 1876 tra l'Ital'la e l'Austria-Ungheria per la separazione della rete dell'Alta Italia dalla rete della Sud-bahn, separazione che era stata pattuita col Trattato di pace del 3 Ottobre 1866. Ond'è che la questione parlamentar.e si complicava, in questa circostanza, con la questione dipllomatica; la quale .tanto più appariva grave e spinosa, in quanto ché, da un lato la maggioranza della Camera persisteva a manifestarsi ostile alla approvazione della ConvenZJione di Basilea, e dall'altro lato il Conte Wimpffen escludeva, in nome del suo Governo, anche ogni lontana possibilità che il susseguente tratta,to di Vienna non fosse per essere ratificato e tradotto in atto.

Al punto di vista dei principii che regolano la materia, non è dubbio che il nuovo Ministero, sorto dalla maggioranza parlamentare, avrebbe potuto rimanersi, per dir così, neutrale, limitandosi a presentare le convenzioni aHa Camera, .e lasciando che questa si pronunciasse nella pienezza della sua libertà di voto. Imperocché, per Quanto si vogliano spingere innanzi i corollari della responsabilità che una amministrazione tramanda, nelle vicende del regime costituzionale, a quella che le succede, egli è cer,to che, nel caso attuale, scontati già, .in ·certa guisa, per .la avvenuta crisi ministeriale, gli effetti del voto contrario, il Gabinetto di ~cui ho ·l'onore di far parte avrebbe potuto trincerarsi dietro il verdetto, quaLunque esso si fosse, del Parlamento. Parve invece ai miei Colleghi, ed a me, che si dovesse tosto cogliere la opportunità per dimostrare all'Austria-Ungheri'a in quanto pregio da noi si tenesse la sua amidz,ia, e come noi non fossimo inditrerenti di fronte all'antagonismo che avrebbe potuto suscitarsi tra i due paesi nel campo degiLi interessi materiali, qualora le Convenzioni ferroviarie avessero fatto naufragio. Non senza avere esposto a dura prova la sua popolarità, e dopo av;ere faticosamente ottenuto dalla Società della Sud-bahn talune modificazioni dei patti primitivi, le quali lasciavano però

10 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

intatti gli interessi del Governo Austro-Ungarico, il Governo del Re poté, infine, ottenere la approvazione della tanto contrastata Convenzione di Basilea. Venivano abbandonate, com'è noto, le aUre Convenzioni ferroviarie non aventi connessione con :la stipulazione 'internazionale intervenuta tra l'Ltalia e l'AustriaUngheria.

Malgrado la schiettezza delle nostre dichiarazioni e la evidenza del nostro buon volel'e, abbiamo creduto, fin da principio, di avvederci che il Gabinetto di Vienna, non aveva nei propos1ti nostri, quella fede sicura alla quale stimavamo di avere diritto. Incidenti di lieve conto, che, riprodottisi molte volte dal 1866 in poi, specialmente in occasione di feste popolari non aventi carattere officiale, avevano, tutto al più, fornito argomento ad uno scambio di cortesi e amichevoli spiegazioni, parvero, ad un tratto, acquistare, agli occhi della Cancelleria Austro-Ungarica, una insolita importanza. Alle osservazioni verbali, fatteci a questo rigual'do, replicammo dimostrando non potersi attribuire la responsabilità di quelle manifestazioni, né al Governo, né ai suoi uffi:ci:aU e protestando che, agli occhi nostri, i rapporti tra i due Stati avevano troppo solida base perché sinù:li incidenti potessero in alcun modo scuoterli e comprometterli. Ma questa nostra opera di paziente persuasione non raggiunse, in allora, lo scopo desiderato. La violenza degli organi della stampa austro-ungarica, e anche di quelli aventi fama di carattere officioso, andò ,crescendo sino a tal punto da costituire una pericolosa provocazione per il sentimen:to nazionale del nostro paese. Ed a così spiacevole polemica aggiunsero esca inconsiderate parole di giornali italiani, non solamente estranei affatto ad ogni influenza governativa, ma conosciuti anzi per la loro opposizione· al Ministero attuale. Dalla manifestazione di opinioni puramente indivdduali, si volle, facendo violenza alla logica, argomentare l'esistenza, in Halia, di una agitazione avente per obiettivo l'annessione al Regno di territorii soggetti alla Monarchia Austro-Ungarica.

Forse· in tempi più calmi, non sarebbe stata cosa malagevole dissipare ogni equivoco e ricondurre la opinione a un apprezzamento più esatto della realtà delle cose. Nella circostanza pvesente, invece, face,vano ostacolo complicazioni nascenti dallo svolgersi deUa crisi orientale, complicazioni che, contrariamente a ogni nostro volere, mantenevano desti a Vienna i meno fondati sospetti circa la politica italiana.

Nei primi stadii della questione suscitata dai torbidi dell'Erzegovina, il Gabinetto Austro-Ungarico, ripudiando qualsiasi connivenza con i eapi del movimento che si operava in senso slavo, dichiarava, a parecchie riprese, di voler rimanere ligio al rispe:tto della integrità territoriale dell'Impero Ottomano. Il Governo italiano, dal canto suo, non deviò mai da siffatta linea di condotta, in cui, come più volte ebbi a dichiarare, persiste tuttora. Sopra questa base avrebbe pel'tanto potuto formarsi fra Vienna e Roma un accordo completo.

Ma altre influenze pre,valsero nei proposW del Gabinetto Austro-Ungarico, il Quale, nel periodo iniziatosi col convegno di Reichstadt, da ripugnante che era ad ogni annessione territoriale, parve divenire palesemente voglioso di estendere la sovranità dell'Impero nei paesi slavi della Turchia.

Il Governo del Re ebbe notizia di siffatta evoluzione; e, come i disegni dell'Austria-Ungheria avrebbero avuto per effetto, se tradotti in atto, di turbare a nostro danno, il presente equilibrio delle forze dell'Adriatico, stimammo debito di franchezza e di lealtà lo affermare, così presso il Gabinetto di Vienna, come presso gli aUri Gabinetti, le ragioni per le quali il voto dell'Italia sarebbe stato ognora contrario alle divisa·te annessioni. E perché non si potesse attribuire alla nostra opposizione carattere e motivi disformi dalla realtà, abbiamo avuto cura di escludere ogni dubbiezza rispetto a·l nostro pensiero, dichiarando recisamente doversi eliminare qualsivoglia rimaneggiamento della Carta europea a beneficio di chicchessia.

Qui, infatti, consiste il nodo della quistione. La opposizione nostra contro la eventuale estensione dei dominii austriaci sopra zona, più o meno vasta, delle provincie slave soggette attualmente alla Sublime Porta ha in se stessa, senza che occorra ricercarne la spiegazione, nel campo della politica congetturale, la sua ragione d'.essere; imperocché non può essere indifferente, per l'Italia, che, di fronte alla penisola oltre l'Adriatico, che è quanto dire a poche ore di mare, una così grande Potenza, qual'è l'Austria-Ungheria possegga angusta striscia di territorio, stretta tra rupi scoscese e il mare, ovvero signoreggi sopra ampia contrada, suscettibile di divenire, in breve, centro di larga produzione e di fornire nuovo nerbo di uomini e di risorse alla Monarchia degli Augsburgo. Sappiamo, bensì, che tra i modi di avvrersare l'azione nostra, fu altresì immaginato quello di attribuire secondi fini a dichiarazioni che apparivano troppo franche re fondate sopra troppo legittimo titolo, per essere efficacemente combattute. Non po'tendo infirmarsi l'argomentazione nostra, mentre propugnavamo interessi che gli stessi avversarii nostri non avrebbero potuto sconoseer1e si volle stabilire· quasi un segreto legame tra l'atteggiamento nostro di fronte alle V'elleità annessioniste derll'Austria, e pretesi disegni di rettificazion:i della frontiera che divide il Regno dalla vicina Monarchia. Quasiché fosse mestieri per coonestare una opposizione suggerita da vitali ed evidenti interessi, invoca1va anche una agitazione della opinione pubblica, in Italia, la quale non ha mai esistito che nerlla fantasia di chi volle giovarsene a servigio deLla propria polemica; e quasiché potesse mai esistere proporzione o connessione qualsiasi tra gl'ingrandimenti cui l'Austria mirerebbe in Oriente e l'abbandono, a favor nostro, di tale lembo di territorio, l'aggiJUnta del quale non avrebbe per certo notevole influenza sopra la nostra posizione di Grande Potenza.

Alllche all'infuori delle affermazioni nostre, le quali non potevano essere più categoriche, queste stesse consider.azioni, che qui accennai, avrebbero dovuto bastare ad allontanare da noi ogni ingiusto sospetto. Ma la lealtà del nostro procedere e l'evidenza del movente nostro non sembravano rassicurare

i.l Governo Austro-Ungarico, il quale mantenendosi per parecchi mesi, rispetto a noi, nel più freddo ed assoluto riserbo, accresceva, con siffatto suo contegno importanza alle ingiuste accuse che quotidianamente muovevano contro l'Italia e il suo Governo i diarii più noti siccome aventi legami offi.ciosi col Gabinetto di Vienna. In questo stato di cose, facile riusciva per noi il discernere che la vera cagione della non lieve 'irritazione, a Vienna, era il fatto stesso della nostra opposizione, lealmente dichiarata, contro ogni disegno di ingrandimento territoriale dell'Austria a spese della Turchia. Vana sarebbe tornata, dò essendo, una discussione, nella quaile ci sarebbe bensì riuscito abbastanza agevole di .confutare le gratuite accuse, ma non mai sarebbe tornato possibile di rimuovere la vera causa del dissidio, consistente in un positivo conflitto di interessi. E, per parlare in termini più concreti, ci sarebbe bensì stato facHe il dimostrare immeritato il sospetto che l'Italia non vo1esse rispettare la situazione territoriale esistente, fva essa e l'Impero Austriaco sulla base dei Trattati in vigore; ma non avremmo certo potuto ~sommi,nistrare al Gabinetto di Vienna valido argomento per replicare a quel partito che nega qualunque utHità all'amicizia dell'Austria verso di noi, e vede anzi nell'esistenza politica dell'Italia un ostacolo di più agli eventuali ingrandimenti dell'Impero verso l'Oriente.

In tale stato di cose, non poteva convenire altro partito all'infuori di quello cui ci appigHammo. Ci contenemmo cioè in un dignitoso silenzio e nella più cauta riserva, aspettando, con fiducia, che il tempo correggesse gli erronei giudizii e provasse la rettitudine dei nostri propositi. Si venne così, senza che sorgessero spiacevoli incidenti, fino al giorno recentissimo in cui il Gabinetto austroungarico, e con le dichiarazioni dei suoi Giornali officiosi, e con la nomina dell'Ambasciatore Imperiale presso la Real Corte, volle manifestarci che un mutamento notevole è avV1enuto nelle sue disposizioni a nostro riguardo.

Quale sia precisamente la causa del mutamento, non è facile scorgere. L'azione nostra non può influire sulla scelta che l'Austria potrà fare della sua linea di condotta. Se prevalessero a Vienna considerazioni che la cura delle sorti future della Monarchia dovrebbe suggerire, noi potremmo lusingarci che con miglior consiglio quel Gabinetto sia per abbandonare ogni pensiero di acquisti territoriali a danno della Turchia. Ma questa ipotesi non pare probabile. È invece, purtroppo, verosimile, quando si pensi al freddo accoglimento fatto dai varii Gabinetti alle nostre rimostranze circa i pericoli nascenti da una occupazione austriaca in Bosnia, che il Gabinetto di Vienna siasi fatto persuaso, della inefficacia pratica della nostra opposizione presso le aLtre Potenze. Può darsi, aHvesì, che, a consigliare un più equo atteggiamento, abbia influito, sul Gabinetto di Vienna, anche la convinzione stessa che dalla nostra opposizione, suggerita da interessi nostri troppo essenziali per poter essere sacrificati, noi non ci saremmo rimossi mai, Quale che sia l'atteggiamento dell'Austria-Ungheria verso di noi.

Ad ogni modo, ~e senza che occorra impegnarci, a questo riguardo, nella via delle congetture, a noi giova pigliar nota, con sincero compiacimento, delle relazioni ridivenute corrette ed amichevoli tra i Gabinetti di Roma e di Vienna. Rimarranno, certo, sempre inaltierati i nostri propositi. Come in passato, così anche in avvenire, vigiLe ed assidua sarà la nostra cura per interessi, i quali toccano, è vero, più da vicino l'Italia, ma si connettono, altresì, con gli interessi generali de1l'EU11opa. Noi saremmo ben lieti che ,l'Austria-Ungheria entvasse essa stessa in questo ordine di idee, e si persuadesse che, nella questione orientale, come nelle altre gvandi questioni generali dell'Europa, vi è un terreno sul quale il buon accordo dell'Italia con il vicino Impero può sempre meglio consolidarsi. Ma se questi riflessi non persuaderanno il Gabinetto di Vienna a mantenersi costantemente in quella via che noi desidereremmo vedergli seguire, dal canto nostro, non mancheremo di far opera indefessa per evitare anche la sola apparenza che l'Italia voglia mettere a repentaglio la pace europea con mire

ambiziose con la inosservanza dei Trattati che fissarono le condizioni reciproche dei due Stati vicini.

Le indicazioni che qui venni svolgendo hanno, manifestamente, carattere confidenziale. La E. V. potrà trarne utile norma di linguaggio ogni qual volta Le accada di trattare dell'argomento delicato cui si riferisce Questo mio dispaccio.

(l) Cfr. n. 41.

(l) Cfr. Serie Il, vol. V, pp. 432-434.

71

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 71. Roma, 19 gennaio 1877.

Ho pigliato nota di ciò che V. E. mi riferisc:e, col Rapporto del 6 di questo mese, n. 66 (1), intorno agli intendimenti di codesto Gabinetto rispetto alla eventuale occupazione austriaca in Bosnia e ris~tto alla probabile inefficacia d'ogni nostra opposizione a tale riguardo. Fedele alle tradizioni della srua politica, e sollecito dei legittimi interessi del paese, il Governo del Re ha avuto ognora un obbiettivo solo: impedire il rimaneggiamento della carta d'Europa. Quando pure fosse volontà delle Potenze d'accordare all'Italia dei compensi, noi ben sappiamo che questi non esistono in alcuna parte, od almeno che alla diminuzione cui soggiacerebbe la nostra posizione, per effetto degli ingrandimenti altrui a scapito della Turchia, non sarebbe mai adeguato compenso ciò che le potenze potrebbero offrirei.

Fino a o..uesti ultimi tempi eravamo avvezzi a ritenere che esistesse, fra l'Italia e la Russia, una identità assoluta di interessi e di propositi nel non consentire a che l'Austria allarghi il suo dominio siUii paesi slavi della Turchia. Lo sviluppo gradual'e delle popolazioni di q_uei paesi ci sembrava cosa ugualmente desiderabile, così per noi come per la Russia, senza che il fatto più o meno violento della annessione parziale ad un grande Stato militare venisse a turbare il processo storico che dovrebbe in tempo più o meno prossimo, condurre quei paesi ad avere un regolare e definitivo assetto. Per o..uesto motivo no'i abbiamo propugnato, per quanto stava in noi, il principio della integrità territoriale dell'Impero Ottomano contro le tendenze annessioniste dell'Austria. Ci duole che da auesti concetti accenni a dipartirsi la politica russa. Verrebbe meno, così, il punto di contatto che rendeva più intimi i reciproci rapporti, assegnando loro per base la tutela di interessi identici. Non ci facciamo illusione sul valore che la Russia potrà dare praticamente alla nostra opposizione pura e semplice. Ma noi eravamo, e siamo tuttora in debito di non tacere qua·1i siano, nella presente questione gl'interessi che l'Italia ha da difendere e, se il Gabinetto di Pietroburga, cedendo ad esigenze momentanee, sacrificherà questi interessi che anche per la Russia hanno un carattere permanente, a noi non rimarrà che assistere,

con rammarico non scevro di serie inquietudini, ad avvenimenti che, così in presente, come in un avvenire non remoto, possono essere cagione di gravissime complicazioni fra quegli Stati stessi che si avventurerebbero ora in un accordo inteso a dare una soluzione violenta a problemi non per anco maturi.

(l) Cfr. n. 31.

72

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 312. Roma, 19 gennaio 1877.

Assai mi sono compiaciuto di ciò che V. E. mi ha riferito col telegramma del 6 gennaio (1), e indi, più minutamente, col rapporto di quello stesso giorno

n. 593 (2) della presente Serie. Possiamo infatti rallegrarci (e qui mi piace adoperare la frase stessa di cui si è servito il Ministro Imperiale degli Affari Esteri) che siansi dissipate le nubi, le quali, secondo il Conte Andràssy, eransi interposte nei rapporti tra l'Austria-Ungheria e l'Italia. D'onde quelle nubi Vlenissero non fu mai facile discerner1e. E neppure è facile scorgere sopra quali circostanze si fondi il Conte Andràssy, quando egli afferma che quelle nubi sono oramai scomparse. Certo è che la nostra politica rimpetto all'Austria, sovente amichevole, è stata sempre corretta, epperò ci dorrebbe che, per farsene un concetto preciso e sicuro, il Conte Andràssy avesse aspettato di ricevere da qualche altra Potenza assicurazioni e guarentigie che, nello stato dei nostri ,rapporti con l'Austria-Ungheria, erano per lo meno superflue. Il nostro atteggiamento verso l'Austria fu sempre in armonia perfetta con la politica che non cessammo mai di professare nella (!uestione orientale, politica che, senza escludere i necessarii miglioramenti a beneficio delle popolazioni soggette al dominio ottomano, si fondava sostanzialmente sopra il rispetto delle situazioni giuridiche sancite dagli atti :internazionali.

Giusto è il riflesso di V. E. che, cioè, ad ogni minimo inciampo le relazioni tra Roma e Vienna potrebbero ancora andar soggette all'influsso di ingiustificab:iH prevenzioni. Per ciò appunto noi abbiamo stimato che questo fosse il momento più favorevole per esporre ai rappresentanti di Sua Maestà presso i principali Gabinetti lo stato delle relazioni nostre con l'Austria-Ungheria (3). Così quei rappresentanti, rendendosi esatto conto della realtà delle cose, potranno sempre più efficacemente coadiuvare la poHtica del R. Governo, la quale, in avvenire come già nel passato, avrà per scopo principale di impedire che l'integrità territoriale deUa Turchia sia, anche parzialmente, violata a beneficio d'una potenza che ha già nell'Adriatico una forza preponderante.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 32. (3) -Cfr. n. 70.
73

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1751. Berlino, 19 gennaio 1877 (per. il 25).

Afin de répondve aux questions posées dans les deux derniers télégrammes de V. E. (1), je me 1suis empressé de me ménager un entretien avec J.e Secrétaive d'Etat. Voici les indications qu'il a bien voulu me fournir.

Le Baron de W·erther avait eu d'abord l'instruction de quitter Constantinople en meme temps que le Général Ignatiew et les autres plénipotentiaires, aussitòt après la constatation officielle du vefus de la Porte. Mais le Cabinet de Berlin ayant appris que quelques uns des collègues du Baron de Werther se proposaient de solliciter du Sultan une audience de congé, l'ordre a été transmis à ce diplomate de demander, .lui aussi, de présenter •ses hommages à Sa Majesté en profitant de l'occasion pour dire qu'il était appelé à Berlin. S'il n'était pas reçu dans 1es quarante huit heures, il devra se rendre chez Savfet Pacha, pour annoncer et motiver de la meme manière son départ, qui ne pourrait plus etre différé. L'ambassadeur d'Allemagne était autorisé à se joindre aux autres représentants et délégués, pour la signature du protocole de clòtuve de 1a conférence. Une certaine lati<tude lui est laissée pour les détails qui ne sauraient etre réglés que sur piace. On s'en rapporte à son propre jugement.

M. de Biilow disait ne pas savoir le premier mot de ce qui a été mandé de Londres à V. E., et que j'ai signalé camme des bruits dont j'ai soigrreusement caché la source. Le Secrétaire d'Etat se refusait à admettre l'éventualité du retour très prochain de l'un ou l'autre des représentants. Il faudrait pour cela, que les ci11constances qui ont •amené le départ fussent modifiées de façon à expliquer le retour. Dans ce dernier cas, une nouvelle entente des Puissances serait également indiquée. D'après le calcul des probabilités, oe ne sera pas de sitòt que les Ambassadeurs ou Ministres iront relever la garde des Chargés d'Affaires ad intérim.

Le Cabinet de Berlin avait également eu l'avis que le Divan venait hier de rejeter à l'unanimité les propositions des Puissanc,es. Tout espoir de conciliation est dane écarté, et l'aspect des choses reparatt dans toute sa gravité. Le prestige de la conférence a reçu un rude coup, du jour où des conditions d'arrangement présentées comme irréductibles, ont commencé à subir métamorphoses qui devaient encourager la Turquie à la résistance. Dans ces circonstances mieux vaut interrompre 1es pourparlers. M. de Bulow croyait cependant que la guerre n'était pa·s imminente entre la Turquie et la Russie. Pour celle-ci également, le départ des chefs de mission n'aurait pas le caractère d'une rupture diplomatique, puisque son ambassade aussi serait gérée par un chargé d'affaives. Mais le Cabinet de Saint Pétersbourg, lors meme qu'il partage avec l'Europe l'échec de la conférence, s'est mis plus à découvert que les autres Puissances, par son attitude· accentuée sur le terrain militaire, au moins par la mobilisation

de ses forces. Il est bien près d'etre placé en face d'une question d'honneur, qui ne saurait se résoudre qu'en tirant l'épée, surtout si, à l'expiration de l'armistice, la Turquie se comportait comme ayant les mains entièrement libres du còté de la Serbie et du Monténégro. Aucune autre Puissance ne songerait néanmoins à se meler au conflit, chacune ayant un intérét à le vo•ir localisé.

J'ai fait la remarque que l'Autriche pourrait étre amenée par les circonstanc,es à occuper la Bosnie. On prétend mème qu'une entente ne tarderait pas à s'établir à cet effet entre les Cabinets de St. Pétersbourg et de Vienne. Ce ne sarait, de la part de celui-ci, qu'une coopération indirecte à la guerre, mais une semblable combinaison entraineraH avec eille de grav;es dangers, ainsi Que j'avais été dans le cas de le démontrer dans notre conversation précédente (Rapport n. 1750) (1).

M. de Biilow s'est tenu sur la réserve, en se bornant à dire que les dispositions à Vienne n'étaient nullement belliqueuses. Le Comte Karolyi, de retour hier de la Hongrie, où il a fait une course d'une huitaine de jours, dans le seui but, assure-t-il, de chasser dans ses terres lièvres et faisans, s'est rencontré toutefois en chemin de fer, et par un simple effet du hasard! avec le Comte Andrassy, dont la position est très solide. D'après les impressions rapportées par ce diplomate, si la Russie en vient aux hostilités avec la Turquie, l'Autriche Hongrie ne bougera pas.

• La Russie cherchera peut etre à vous induire en tentation, pour occuper une Province dans les Balcans ».

A cette observation, mon collègue a répondu que son Gouvernement ne consulterait que ses propres convenances. Réponse à double entente, et qu'on ne peut ainsi accepter, que sous bénéfice d'inventaire.

M. d'Oubril m'a confié aujourd'hui que le Prince de Bismarck l'avait fait appe1er, il y avait quelques jours, pour lui donner l'assurance que le Baron de Werther, quitterait Constantinople tout aussi bien o.ue le Général Ignatiew et ses autres collègues. Il engageait M. d'Oubril à le mander à S. Pétersbourg, pour couper court aux assertions mensongères d'une partie de la presse française. Depuis lors, le Reichs-Anzeiger l'a déclaré très nettement.

Dans l'état actuel des choses, la supposition ne semblerait guère de mise, que l'un ou l'autre des représentants ou délégués restfìt à Constantinople ou fit une fausse sortie. Il parait donc Que notre plénipotentiaire pourra s'embarquer sans laisser derrière lui des trainards ou des transfuges.

N'ayant été reçu aujourd'hui au Ministère que vers 4 heures de l'après midi, ma réponse à V. E. (2) n'a pu ètre portée au bureau télégraphique qu'après six heures.

A l'occasion de la mort de S.A.R. la Princesse Charles de Prusse, l'Empereur de Russie se fera représenter aux funérailles, fixées au 22 ou au 23 janvier, par le Grand Due Vladimir. Vu les liens de famille entre les Deux Maisons régnantes, cette démonstration s'explique tout naturellement. L'auguste défunte était d'ailleurs déjà apparentée par sa Mère à la Cour de Russie.

(l) Cfr. nn. 67 e 68.

(l) -Cfr. n. 66. (2) -Non pubblicato.
74

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 130. Parigi, 19 gennaio 1877 (per. il 23).

Ho ricevuto i due telegrammi che l'E. V. mi fece l'onore di indirizzarmi

ieri nel pomeriggio e questa notte (1).

Col primo l'E. V. volle informarmi d'una conversazione di Lord Derby con S. E. il Generale Menabvea nella quale il Capo del Foreign Office dichiarò che, agli occhi del Gabinetto Inglese, la partenza de' Plenipotenziari da Costantinopoli non avrebbe il significato d'una rottura colla Turchia, e ~che il Governo Britannico sarebbe diSIPosto ad inviare di nuovo, dopo breve termine, un altro Ambasciatore nella Capitale dell'Impero Ottomano, anzi forse lo stesso Sir Elliot. L'E. V. mi esprimeva il desiderio di sapere quale impressione produca sul Gabinetto Francese l'atteggiamento che in_ tal modo l'Inghilterra sembrerebbe disposta ad assumere dopo la dissoluzione della Conferenza.

Col secondo telegramma l'E. V., informandomi della decisione del Gran Consiglio convocato dalla Sublime Porta, di respingere le proposte della Con:Eerenza mi dava l'incarico di chiedere a S. E. il Duca Decazes, in guisa da ottenerne una risposta positiva e formale, se i due Plenipotenziari Francesi partiranno da Costantino·poli immediatamente dopo la notificazione del rifiuto della Porta, ed in quale forma essi annunzieranno la loro partenza al Divano.

Mi sono recato questa ma,ttina dal Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia ed ho tenuto parola a S. E. dell'argomento de' predetti due telegrammi. Da ciò che mi disse S. E. mi parve comprendere che Ella era già informata, anche dal suo lato, delle intenzioni del Gabinetto di S. Giacomo. Il Signor Duca Decazes non si mostrò difatti punto meravigliato d'udirmi esprimere il dubbio che l'Inghilterra, malgrado l'imminente· richiamo de' suoi Plenipotenziarj, potrebbe ben tosto inviare di nuovo un suo Ambasciatore a Costantinopoli. Egli mi disse anzi che ne aveva il presentimento ed aggiunse che se il fatto si avverasse la Francia e l'Italia dovrebbero immediatamente agire nello stesso modo.

Confidenzialmente il Duca Decazes: mi lasciò comprendere che forse non rimanderebbe a Costantinopoli l'attuale Ambasciatore, Conte di Bourgoing; ma non è meno certa la sua intenzione di mandarvene uno se così farà l'Inghilterra.

Interrogai poscia il Ministro sulle presenti sue disposizioni in quarnrto alla partenza de' Plenipotenziarj Francesi: E,gli mi promise formalmente ch'essi lasceranno entrambi Costantinopoli come gii.à fu conv,enuto. Il Conte di Chaudordy partirà prendendo definitivamente congedo, perocché la sua missione è terminata. Il Conte di Bourgoing, nella sua qualità di Ambasciatore residente, avrà invece l'apparenza di partire semplicemente in congedo ordinario, ciò potend0 rendere più naturale il ritorno suo, o d'altro Ambasciatore ove divenisse necessario.

Ebbi già cura di rifedre queste informazioni all'E. V. in via telegrafica.

(l) Cfr. nn. 67 e 68.

75

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 69. Pietroburgo, 19 gennaio 1877 (per. il 25).

* Mi pregio di segnare ricevimento e ringraziare l'E. V. dei dispacci che EUa mi fece l'onore di dirigermi il 4, 10 e 11 gennaio corrente nn. 62 a 68 (l).

Anzitutto mi fo premura di confermave quanto ebbi cura di mandare iteratamente per telegrafo all'E. V. intovno all'avviso del Governo Russo sulla questione del trasferimento eventuale della Conferenza in un altra città, quando i Plenipotenziarii delle Potenze garanti dovessero lasciare Costantinopoli in segUJito al rifiuto opposto dal Governo Ottomano alle proposte presentate dai Plenipotenziarii stessi. Il Principe Gortchakow mi disse ripetutamente ch'egli aderiva ad un ,tale trasferimento, semprecché tutti gli altri cinque Gabinetti, senza eccezione vi aderissero, ma che non valeva in alcun modo prendere l'iniziativa di una proposta in questo senso, essendo sua ferma intenzione di non esporsi ad un rifiuto per parte dell'uno o del:l'altro Gabinetto. Istruzioni in questo senso furono inviate al suo tempo al Generale Ignatiew. L'opinione però del Principe Cancelliere si era ,che la proposta di trasferimento avrebbe incontrato un rifiuto per parte di varii Governi e specialmente per parte del Governo Inglese.

Il Principe Cancelliere ha ricevuto questa mattina telegrammi da Costantinopoli che confermano intieramente quello che l'E. V. mi mandò per parteciparmi le risoluzioni prese dal Gran Consiglio riunito a Costantinopoli, il quale si sarebbe pronunziato all'unanimità contro l'accettazione delle proposte fatte dai Plenipotenziarii Europei in seno alla Conferenza. Secondo le istruzioni dell'E. V. chiesi al Principe Cancelliere se nel caso oramai più che probabile che i Ministri del Sultano si pronunzino nel senso stesso, il Generale Ignatiew lascierà immediatamente Costantinopoli, ed in quale forma annunzi,erà la sua partenza. Sua Altezza mi rispose che senza dubbio il Generale Ignatiew partirà immediatamente da Costantinopoli e che annunzierà la sua partenza alla Porta nella forma che giudicherà conV"eniente al caso. Il Principe Gortchakow mi soggiunse poi, che veramente H Governo Imperiale Russo avvebbe desiderato di non lasciar nemmeno un Incaricato d'Affari a Costantinopoli, ma che per non separare la sua azione da quella delle altre cinque grandi Potenze aveva consentito a che rimanesse in quel1a città un Segretario di Ambasciata incaricato d'affari, però coll'istruzione precisa di non occuparsi che d'affari correnti.

L'intenzione del Governo Russo, da quanto mi disse il Principe Cancelliere, si è di lasciare intanto per ora all'opinione pubblica Europea e specialmente all'inglese, il tempo di pronunziarsi intorno al mal esito della Conferenza. Ma dopo qualche tempo, e probabilmente fra non molti giorni, il Principe Gortchakow dirigerebbe ai Gabinetti delle cinque Potenze una circolare per chie

dere ai Gabinetti stessi che cosa intendano fare ~n presenza del rifiuto della Turchia, e forse per suggerire dì nuovo un'azione militare comune. Intanto il Governo Russo ha preso le disposizioni necessarie per aumentare i suoi armamenti e per prepararsi ad una campagna sul Danubio.

Devo però far notare all'E. V. il progresso che QUJi va facendo nell'opinione pubblica e nel Governo il concetto 1che la Russia deve astenersi da.ll'agire isolatamente e che dopo la riunione della Conferenza la responsabilità delle cose di Oriente non deve più cadere oramai sulla Russia sola, ma su tutte le grandi Potenze* (1).

Intorno allo stato attuale dell'esercito Russo del Sud, dopo aver attinte informazioni a fonti sicure, posso partecipare all'E. V. che le truppe che lo compongono sono in buono stato e perfiettamente in grado di cominciare e sostenere un'azione militare attiva. Lo spirito delle truppe stesse è eccellente e l'armamento è completo. La sola cosa che lasci a desiderare, a giudizio degli uomini specialmente competenti, è l'amministrazione ed il servizio del treno degli equipaggi. Ma anche a questi difet,U si sta ora rimediando con cura assidua.

Le medesime informazioni mi mettono in grado d'accertare l'E. V. che nessuna straordinaria concentrazione di truppe russe fu fatta sul confine russoaustriaco.

(l) Cfr. nn. 17, 19, 46 e 47; gli altri dispacci non sono pubblicati.

76

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 564. Costantinopoli, 19 gennaio 1877 (per. il 30).

Ieri seguì, sotto la Presidenza del Gran Vizir, la riunione del Gran Consiglio che ,era stato convocato per deliberare sulla condotta da tenersi innanzi alle ultime domande delle Potenze Garanti. Gli invitati erano in quest'occasione più numerosi che pel consueto, chè, oHre ai Balà, erano stati convocati i Patriarchi ed altri Capi delle Comunità religiose. Però il Patriarca dei Greci e quello di Bulgaria non avevano risposto all'invito, il primo allegando un'indisposizione, il secondo altra SC'Usa. Monsignor Hassoun non era stato invitato. I presenti erano circa duecento trenta.

Il Gran Vizir aprì la Seduta con un lungo discorso pel quale cercò di presentare ai Membri del Consiglio una relazione completa del vero stato delle cose. Disse Sua A1tezza le domande delle Potenze essere state ridotte a quelle che erano state comunicate; la Sublime Porta non averle potuto accettare; però doversi considerare che tutta l'Europa stava unita contro la Turchia, che gli eserciti della Russia già si 'trovavano sulla frontiera; che la Sublime Porta

aveva fatto tutti gli sforzi per provvedere all'armamento dello Stato, ma i suoi progressi si facevano lentamente; poiché, mentre per esempio, in altri tempi con 120 cartuccie per soldato si faceva la guerra per più mesi, ora ce ne volevano 2000; le cartuccie erano state ordinate in America, bisognava pagarle, e poi potevano essere prese per istrada dal nemico; l'erario era esausto. E quando Sua Altezza fece menzione dell'imminente partenza dei Rappresentanti delle Potenze, s'udirono Q.ua e là per la sala delle grida di • Se ne vadano in pace! •.

Erano queste in apparenza parole di pace e di moderazione; ma il loro vero significato era ,noto a ciascuno, ed avvenne quello era da aspettarsi. La maggior parte degli oratori che seguirono fecero a gara ad esprimere sentimenti d'alto patriottismo, di dignità nazionale, d'indipendenza, d'eroismo; ed i Cristiani furono Q.uelli che si mostrarono più renergici nel voler respingere le domande delle Potenze. Sawas Pacho, Direttore di questo Liceo Imperiale, fece rmo dei discorsi più calorosi in questo senso, e sostenne la tesi le popolazioni essere soddisfatte della Costituzione concessa dalla Maestà del Sultano, doversi lasciare al Governo piena libertà di eseguirla. E Monsignor Effigian, Vicario degli Hassounisti dissidenti, superò gli altri per la violenza del suo linguaggio. Sadik Pacha, i cui sentimenti Musulmani son noti a tutti, fu uno dei pochissimi che abbiano pronunciato parole di saggia moderazione; ma quando si fece a consigliare di fare ogni sforzo per intendersi coi Rappresentanti delle Potenze, la sua voce fu coperta da un mormorio generale. E così doveva essere; chè in Assemblee di questo genere nessuno vuol essere secondo al vicino in sentimenti di dignità e di patriottismo. Le ultime proposte delle Potenze furono quindi respinte alla unanimità.

È opportuno che sappia il R. Governo, e conosca la Storia a chi appartenga la grave responsabilità di un atto che tronca ogni possibilità di conciliazione. Essa appartiene al Gran Vizir e non ad altri. Di chi si compone infatti il Gran Consiglio? Esso è interamente composto di funzionari passati, e presenti dello Stato, né questi votano altrimenti che secondo Ila conoscenza hanno dei voleri del Governo. Io so di altri funzionari Cristiani che nell'intimo dell'animo loro sentivano la follia d'un procedimento che metteva in pericolo l'esistenza dell'Impero; eppure essi non parlarono, e votarono pel rifiuto. La Costituzione potrà essere cosa dell'avvenire, ma attualmente il Gran Vizir concentra tuttavia nella sua persona la somma dei poteri dello Sta,to, e la concentra tanto più sotto un Sultano il cui valore è nullo, sia pel carattere di Sua Maestà, sia pe,r la recente scossa ricevuta dall'Autorità Sovrana. Dal momento in cui intesi che Sua Altezza aveva convocato il Gran Consiglio, io fui convinto ch'Essa aveva voluto tagliarsi ogni ritirata e lanciare il guanto di sfida all'Europa.

P. S. -Unisco al presente un estratto di giornale (1) il quale contiene il resoconto dei principali discorsi che furono pronunciati al Gran Consiglio.

Aggiungo il VI Protocollo della Conferenza (l) che viene a mie mani in quest'istante.

(l) Il brano fra asterischi è edito ni LV 22, pp. 603-604.

(l) Non si pubblica.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 33. Roma, 20 gennaio 1877, ore 12,20.

Au moment où la conférenc'e va se dissoudre, le Gouvernement du Roi se préoccupe très vivement du sort réservé aux Principautés de Serbie et du Monténégro par suite de l'insuccès des négociations. Le Cabinet de Rome ne saurait oublier que les princes de ces deux pays ont invoqué la médiation des six Puissances, que cette médiation, acceptée par la Porte, leur à été accordée sur la base du statu qua ante beHum, que plus tard la Porte ayant fait connaitre des conditions de paix qui ont été déclarées inacceptables, les Puissa~nces elles-memes se sont entendues pour ouvrir les négociations sur des bases aux quelles la Turquie a de son coté adhéré. Le premier des trois points unanimement acceptes était ainsi conçu:

• Statu qua parlant généralement pour la Serbie et le Monténégro •. E n ,cet état de choses, avant Q.ue les plénipotentiaires ne se séparent ,le plénipotenitiaire de l'Italie doit proposer à ses co1lègues de s'unir à lui pour exprimer le voeu que le résultat de l'accord unanime établi pour le respect du statu qua ante bellum en faveur de la Serbie et du Monténégro ne soit en aucun cas perdu pour ces Principautés. Il serait désirable <!U'à cet effet 11'armistice actuel fiìt converti en une trève dont la durée resterait indéterminée.

Je désire o.ue vous présentiez une motion dans ce sens lorsque vous pourrez prévoir que la conférence est décidément arrivée à la fin de ses travaux. Lors méme Q.ue notre proposition ne serait point agréée par vos collègues, ni par les plénipotentiaires de la Turquie, elle aurait pour effet de nous dégager en partie moralement du mandat qui nous a été conféré en vertu de la qualité de médiateurs que nous avons acceptée. Vous étes d'autant plus fondé à prendre l'inHiative de cette proposition que personne n'ignare la part q_ue nous avons eue pour induire les deux princes à demander la médiation des Puissances.

78

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 67. Costantinopoli, 20 gennaio 1877, ore 17,10 (per. ore 17,30).

Aujourd'hui à la Conférence, l'es plénipotentiakes ottomans ont déclaré que la Porte ne peut pas décidément accepter la commission 1internationale et l'agrément des Puissances pour les gouverneurs. Elle admet deux commissions élues selon la note Andrassy. Lord Salisbury constate que les plénipotenUaires Ottomans refusent tout ce Qui constituait 1es garanties. l:gnatiew déclar'e que, devant

ce refus, la conférence a terminé sa mission. Il ajoute que si la Turquie attaque la Serbie ou le Monténégro, ou si des massacres de chrétiens ont lieru, ces faits seront considérés comme une provocation à l'Europe. La séance a ensuite été ajournée sine die. C'étai,t la ,fin de la conférence. Le protocole fina! sera si·gné demain à une soirée chez l'ambassadeur d'Autriche. La conférence a donc échoué sur les deux points des garanties. Les deux télégrammes de V. E. (l) sont arrivés après que la séance était levée.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 36. Roma, 21 gennaio 1877 (2).

La confévence a échoué. Elle s'est ajournée sine die et le protocole final sera signé ce soir chez l'ambassadeur d'Autriche.

Le premier plénipotentiaire de l'Angleterre s'est borné à constater que la Turqulie refusait tout ce qui constituait les garanties. Le général Ignatiew a déclaré que la mission de la conférence était terminée et il a ajouté que si la Turquie attaque la Serbie et le Monténégro ou si des massacres de chrétiens ont lieu, ces faits seront considérés comme une provocation à l'Europe. Nous ne savons pas si les paroles du général Ignatiew ont .reçu l'adhésion des autres plénipotentiaires ou bien si elles ne sont que rexpression de l'opinion du plénipotentiaire de la Russie.

Maintenant, les représentants des Puissances qudtteront Constantinople. Ce que nous avons appris de la manière avec laquelle ce fait s'accompliva enlève à la aémonstration diplomatique tout caractère comminatoire. L'ambassadeur de Sa Majesté à Saint Pétersbourg m'informe que· la Russie n'attaquera pas pour le moment la Turquie, mais elle se .tiendra l'arme au bras dans l'allignement des autres Puissances. Nous aurions voulu que la conférence, avant de se sépare·r, émit un voeu pour convertir l'armistice actuel entre la Turquie et les Principautés en une trève indéterminée quant à la durée. Les instructions télégraphiques que nous avons envoyées à M. le 'comte Corti (3), aussitòt après avoir connu l'intention formelle de la Russie de ne point ouvrir immédiatement .!es hostilités sont malheureusement arrivées trop tard pour pouvoir présenter une motion dans ce sens avant la clòture de la conférence. Dans la seconde phase de la question qui s'ouvre en ce moment, les plus gr'aves complications peuvent

surgir. Nos intérets pourront en souffrir une seneuse a•tteinte, si l'entente entre les six Puissances vient à se briser. Toute notre sollicitude doit donc etre dirigée à la conserver le plus longtemps possible.

(l) -Cfr. n. 77; l'altro telegramma non è pubblicato. (2) -Il telegramma fu spedito alle varie rappresentanze fra le ore 13 e le ore 17. (3) -Cfr. n. 77.
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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 459. Roma, 21 gennaio 1877.

Segno ricevuta dei pregiati suoi rapporti di questa serie, regolarmente pervenutimi fino al n. 1747, in data del 13 corrente (1), e sopratutto ringrazio

V. E. per le varie considerazioni svolte nel Rapporto n. 1746 (2).

La politica del Gabinetto del Re non si lascierà certamente rimuovere dalla sua via per la maggiore o minore benevolenza dell'atteggiamento del Gabinetto di Berlino a nostro riguardo. Vi sono tali interessi che toccano direttamente il nostro paese e che meritano tutta la nostra sollecitudine. Noi dobbiamo procurare che questi iil!tevessi non siano sacri>ficati alle convenienze temporanee della politica di altri Governi. Ma non ci sfugge .PUJilto il calcolo della importanza relativa dei vadi interessi nascenti dai nostri rapporti con le altre Potenze, nè, ee·rto, vorremmo mai porre in non cale, in vista di interessi gravissimi bensì, ma pur sempre indiretti, quelli non meno importaoo, e per giunta diretti, che risultano dalla nostra posizione rispetto alla Germania. Noi crediamo sinceramente che, abbandonato che sia il principio della integrità territoriale dei domini ottomani in Europa, sarà per nascere tale una situazione che metterà, in breve, l'Austria-Ungheria e la Russia tn una posizione delle più difficili. La previsione di ciò che sarà per accadere, in un avvenire più o meno prossimo, non deve, di regola, entrave nei calcoli della politica nostra rispetto ai tre Imperi, è, del resto, nostra consuetudine generale di astenerci da qualunque disquisizione congetturale. Ma a ·noi sembra che, •tanto .1'Austria-Ungheria qruanrto la Russia, dovrebbero andare a rilento nel lasciarsi spingere verso una situazione in fondo della Quale non si vedono che i germi di futuri gravi dissidii. L'istinto della conservazione dovrebbe preservare l'Austria dall'impegnarsi in una via che più facilmente condurrà ad ottenere momentanee soddisfazioni, anziché a stabilire sopra solida base la conservazione di ciò che si sarà o•ttenuto.

Questi riflessi ci sono suggeriti dall'interesse del nostro paese, e non ci sembra doverli tacere a Gabinetti amici. Anche in a·vvenire, noi procureremo di contribuire alla conciltazione ed all'opera comune della pace. Ma non perderemo mai di vista i perkoli e le difticoUà che nella s1tuazione si racchiudono, più ancora per gli altri paesi, che per l'Italia.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 50.
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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT (l)

D. Roma, 22 gennaio 1877.

Confermo il telegramma che jeri spedii, nel pomeriggio, a V. E. (2). La Conferenza di Costantinopoli si è oramai aggiornata sine die e jeri sera doveva firmarsi il ProtocoLlo finale.

Nell'ultima riunione, tenutasi sabato, il Plenipotenziario di Russia aveva dichiarato che, se la Turchia aggredisse la Serbia e il Montenegro, ovvero avvenissero massacri di Cristiani, questi fatti sarebbero considerati come una provocazione all'indirizzo dell'Europa. Però un telegramma posteriore del R. Ministro (3) avverte che quella fu una manifestazione dei sentimenti personali del Generale Ignatiew, non essendosi gli altri plenipotenziarii associati a quella dichiarazione.

Dal canto nostro, però, avevamo stimato che più stretto obbligo ci incombesse verso la Serbia e il Montenegro, avendo noi accettato, con le altre Potenze, l'ufficio di mediatori tra i Principati e la Turchia. Ond'è che, quando veramente apparv'e venuta meno ogni speranza che la Conferenza riuscisse a favorevole risultamento, impartii al R. Ministro in Costantinopoli l'istruzione di fare in proposito una formale mozione alla Conferenza (4). È qui acchiusa copia del dispaccio (3) col quale siffatta istruzione è stata confermata. Sfortunatamente il mio telegramma giunse al Conte Corti quando già la Conferenza aveva chiuso la sua ultima seduta, e il R. Plenipotènziario po.té solo dar notizia ai suoi Colleghi degli ordini tardivamente pervenutigli.

Il R. Ministro partirà ora al pari degli aHri Plenipotenziarii e Rappresentanti. Egli piglierà imbarco sopra uno degli Stazionari, dopo avere presentato alla Porta il Barone Galvagna, Primo Segretario, in qualità d'Incaricato d'Affari. Prese così tutte le disposizioni occorrenti per la partenza, il Conte Corti dovrà, però senza ostentazione, comportarsi in guisa da allontanarsi effettivamente da CostantLnopoli solo quando ne siano partiti tutti gli altri Rappresentanti, ordinarii o straordinarii, delle Grandi Potenze.

Noi fummo gli ultimi 'ad accettare la grave 'riso,luzione che trattasi ora di tradurre ad ,effetto. È, adunque, giusto e naturale che il R. Ministro sia l'ultimo nella esecuzione della risoluzione stessa.

(l) -Ed. in LV 22, pp. 593-594. (2) -Cfr. n. 79. (3) -Non pubblicato. (4) -Cfr. n. 77.
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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 287/93. Londra, 22 gennaio 1877 (per. il 25).

Io sono in grado di dare a V. E., intorno ad un Personaggio importante della Chiesa Cattolica in Inghilterra, il Cardinale Manning, alcune informazioni che mi pervengono direttamente da persone che hanno relazioni intime con lui.

Al di lui ritorno da Roma in Londra, discorrendo con una persona che gli domandava se fosse vera la voce corsa che egli era stato designato come iJ. successore del Papa attuale, il Cardinale rispose che tale voce er·a insussistente, e che anzi nel Sacro Collegio dominava l'opinione, che egli divideva, cioè, che in questi tempi non v'era che un italiano che potesse occupare la sede di S. Pietro. Un Pontefice di qoolsiasi altro Paese sarebbe un pericolo per l'unità della Chiesa stessa.

In una conversazione ch'egli ebbe intorno alle condizioni dell'Italia, i.l Cardinale manifestò recisamente il pensiero che oramai non si poteva più pensare alla ristaurazione del potere temporale, ed espvesse la speranza di vivere abbastanza per vedere ristabilita la pace fra il Papa, ed il Re, e l'Italia, ciò ch'e·gli considerava come indispensabile per il bene della Religione stessa.

Io ebbi anche l'occasione di discorrere con un Sacerdote Irlandese sulle condizioni della Chiesa Cattolica in Irlanda. Egli mi disse che oramai H Clero dell'Isola ubbidiva senza contrasto al Cardinale Mac-Cullen, Arcivescorvo di Dublino, e che le ordinazioni per il Sacerdoz.io erano regolate, in modo che il numero dei Preti non eccedesse mai il numero strettamente necessario per i bisogni spirituali dei fedeli.

Parlando delle cose attinenti alla religione, non debbo passare sotto silenzio le tendenze al Ritualismo che si manifestano nella Chiesa Anglicana e la recente condanna del Revterendo Tooth, che fu privato del suo benefizio e condannato alla prigione per avere introdotto, nella Parrocchla ch'egli disserviva, cerimonie analoghe a quelle del Culto Cattolico.

Queste tendenze, che sembrano generalizzarsi, e la condanna del Tooth danno tuttora luogo a qualche agitazione, giacché in questa condanna molti scorgono una violazione della libertà di coscienza.

La quistione non si fermerà probabilmente a questo stadio ed è supponibile che sarà portata in Parlamento (1).

Il -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

(l) Cfr. quanto Melegari scrisse a Londra con d. 116 del 31 gennaio: • Ho gradito assai e terrò preziose le notizie confidenziali che V. E. mi fomiva col Rapporto del 22 Gennaio, n. 93. L'importanza che, nelle sfere del Vaticano si attribuisce a tutto ciò che si connette col movimento cattolico in Inghilterra, rende interessante assai di seguito il mo• vimento stesso nelle sue tendenze rispetto alle cose di Roma •.

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IL MINISTRO A WASHINGTON, BLANC, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 79. Washington, 22 gennaio 1877 (per. il 4 febbraio).

Col mio rapporto de'l 2 Maggio dello scorso anno n. 38 della presente Serie l) ebbi l'onore d'informare l'E. V. dei negoziati iniziati fra questo Governo e quello della Repubblica di Costa-Rica per la costruzione di un canale interoceanico.

Il Governo del Nkaragua, più specialmente interessato nel1a costruzione di siffatto canale. che oramai è deciso debba esso seruive la via indicata nel mio precitato rapporto, e che per conseguenza attraverserebbe per la quasi totalità il territorio di auella repubblica, ha pure qui accveditato un Ministro, il Signor Cardenos, colla missione di concludere a tale scopo un ~trarttato col Governo degli Stati Uniti. La questione la più importante è di assicurarsi la neutralità del canale, coll'adesione, al trattato a conchiudersi col Governo americano, delle grandi potenze marittime. Le istruzioni che a tale effetto furono impartite al Signor CardenQs, sono, a quanto egli mi d~sse, di prendere per base dei negoziati il trattato conchiuso il 19 aprile 1850, fra l'Inghilterra e l'America, relativo ai mezzi di comunicazione a stabilirsi fra l'Atlantico ed il Pacid3.co. Le altre clausole del trattato saranno presso a poco identiche a quelle proposte dal Governo di Costa-Rica. I plenipotenziari delle due repubbliche dell'America centrale tra>ttano separatamente, ed anzi il Governo Nic,araguano finge quasi di ignorare i negoziati condo,tti dal Costa-Rica, non avendo quella repubblica che un breve 1embo della dva sinistra del San Giovanni e l'uso soltanto delle acque di questo fiume senza condominio. Il Signor P'eralta, Ministro di Costa-Rica ed il Si~nor Cardenos, del Nicaragua attribuiscono la più grande importanza per la buona riuscita dell'impresa, all'adesione, ai trattati che stanno per conchiudere, delle grandi potenze europee, e sì l'uno che l'altro nelle conversazioni avute su questo argomento con me, e con gli altri miei colleghi, non solo hanno espresso la fidueia che siffatta adesione non farà loro difetto, ma ci hanno ufficiosamente pregato di adoperarci perché essa venga accordata senza diffico,ltà. Sottoscdtti i trattati, il Governo degli Sta'ti Uniti ne darà immediatamente comunicazione alle potenze più specialmente interessate, invitandole ad aderirvi.

Questo Governo s'interessa assai in questa impresa, giacché in fondo preferirebbe, per ragioni che è facile l'indovinare, che la si eseguisse con capitali americani, e amerebbe presentada agli altri sotto il suo patronato. Alcuni mesi or sono anzi venne nominata una commissione per esaminare i vari rapporti sulle esplorazioni ch'erano state fatte a spese degli Stati-Uniti per accertare la praticabilità di un canale interoceanico attraverso l'istmo, e questa commissione riservandosi di presentare più tardi un elaborato rapporto per ora si

limitò a dare 1a preferenza al Canale del Nicaragua, siccome quello che offre minore difficoltà ed ha il vantaggio della minore spesa. Il costo della costruzione di questo Canale e dei porti rispettivi, con tutti gli occorrenti accessori, è va1lutato ad almeno cento milioni di dollari: il tempo richiesto per la costruzione non dovrebbe eccedere dieci anni. La Commissione propone altresì che il Canale sia posto sotto la protezione di tutte le nazioni interessate e che esse debbano guarantire non soUanto la neutralità del canale e delle sue opere, ma ben anco di una parte del territorio adjacente, non meno di 50 migliia, e dell'imboccature e delle vicinanze delle medesime per una distanza non minore di cento miglia marine tn ogni direzione lungo le coste.

Questo Governo presenterà a suo tempo al Congresso, per la debita approvazione, i trattati conchiusi, corredandoli di interessanti documenti, frutto degli studi ordinati, ed avrò cura di far pervenire il tutto a codesto R. Ministero, unendovi altresì quelle altre importanti pubblicazioni che sono state fatte o si faranno su questa impresa.

(l) Cfr. Serie Il, vol. VII, n. 64.

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IL CONSOLE A SCUTARI, BERIO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. P.S.N. Scutari, 22 gennaio 1877 (per. il 3 febbraio).

Sebbene il mio telegramma del 17 corrente (l) smentisca recisamente tutte le insinuazioni che possono essere fatte a mio carico nelle attuali perigliose condizioni deLl'Albania, non debbo intralasciare di dare a V. E. i più minuti particolari sulla mia condotta.

E mi sarà lecito anzitutto esporl'e com'io consideri l'attuale quistione albanese non perché io creda di poter avere un'iniziativa (la quale non sarebbe consentita dal mio dovere, dalla dipendenza gerarchica) ma per provare vieppiù come sieno infondate le insinuazioni di cui sono stato fatto segno.

L'Albania a parer mio o dev'essere Turca o sarà assorbita dallo s1avismo o dall'Austria. Ove fosse assorbita dallo slavismo sarebbe un danno per la civiltà, un danno per la Grecia e per l'Italia: in breve l'Adriatico sarebbe un lago slavo o poco meno con grave jattura del commercio, con perdi,ta di nostri interessi politici nell'Istria ed in Trieste attratte nell'orbita slava.

Ove fosse assorbita dall'Austria sarebbe un danno tra perché più forte si farebbe e più esclusiva l'azione del!l'Austria nell'Adriatico, tra perché vi sarebbe da temere che in breve l'elemento jugoslavo austriaco predomini ed assorba l'Albania.

lndipendente l'Albania non può essere non già ora soltanto che è imbarbarita, povera e debole, ma anche in appresso quand'anche risorgesse perché sarà sempre piccola, non in grado di reggere alle masse slave che la circon

dano, isolata per colpa della sua <lingua, disunita per lungo tempo dei popoU che l'abitano, per varie cause, massime religiose·. L'Albania non può quindi essere se non Turca o dicasi provincia di quell'Impero d'Oriente che a vece della Turchia sarà stabilito.

L'Albani·a e l'Epiro cioè entrambe le provincie albanesi), insieme unite ove abbiano l'appoggio di un Impero cui non torni vantaggioso l'avanzarsi, il prepotere degli Slavi, saranno uti>li alleati dell'Impero stesso ed insieme alla Grecia impediranno all'irruzione slava di giungere alle· coste dell'Adriatico.

Quest'Impero può chiamarsi Turchia od Impero d'Oriente, il nome non conta; ma è importante, o parmi, che l'Albania intanto non si stacchi fin d'ora da quell'unità, da quel centro cui è collegata: ove se ne staccasse l'Epiro cadrebbe in gran parte ed inutilmente .in mano della G!'ecia, inutilmente perché non farebbe più forte quel regno e l'Albania, l'alta Albani.a •cadrebbe in mano degli SLavi framettenti, espansivi o dell'AUJStria.

Questo scopo, questa necessità di mantener salda l'Albania alla Turchia, necessità ineluttabile per tutti, ma specialmente, a parer mio, per l'Italia, non deve escludere di vedere lo sgoverno dei Turchi, di riconoscere come il Governo ottomano invece di conciliarsi ~a popolaz.ione albanese (appunto per infrenare lo slavismo) se l'alieni, né di far voti perché meglio avvisato il Governo o l'Europa allontanino i danni che può fare, che farà inevitabilmente lo sgove!'no della Turchia.

Io però non ho missione di drizzar il cervello ai Turchi e tale missione non assumerei certo. La mia condotta era pertanto stabilita e determinata dalle considerazioni che precedono.

Se da una parte la diffidenza, la caparbietà, l'arroganza e l'ignoranza turca non permettono che loro si dieno consigli, debito mio era d'altra parte non solo di non ispingere l'Albania contro il Governo, ma di consigliare il contrario. Se questi fossero paesi illuminati e docili e se in seguito si potesse con Lord Grey il promotore della gran riforma inglese ripetere my order my order, qui era il luogo di suggevire ai patrioti ove vi fossero od al Governo Turco, un complesso di riforme per cui e l'Albania sarebbe risorta ed avrebbe fatto suo compito e la Turchia se ne· sarebbe avvantaggiata.

Ma ripeto, qui tutto ciò savebbe stato indarno perché il Governo è tristo e perché i patrioti mancano, mancano i direttori, manca la classe dirigente ed il men male è che l'Albania rimanga unita, dipendente, dicasi pure tiranneggiata dalla Turchia.

Il rimedio, un rimedio sarebbe stato la creazione, il ristabilimento del Principato dei Mirditi e l'unione ad esso dei Malisori cioè di tutte le Tribù Skipeta!'e che dalla frontiera del Montenegro si estendono ad Alessio. Si sarebbe costituito un nucleo di circa 130 o 150 mila albanesi, valorosissimi, in situazioni inespugnabili, che avrebbero padroneggiata l'Albania superiore e mediana e poco a poco avrebbero avuto l'egemonia su tutta la nazione.

Il Governo Turco non domina qUie'lle Tribù tra perché non ha forza, tra perché si oppongono privilegi antichi che la diplomazia francese ed austriaca (nel 1868) fecero rispettare. Ora tanto varrebbe pel Governo Turco non avere quei sudditi quanto l'averli infidi e pel suo meglio sarebbe stato riconoscerne l'autonomia per averli interessati a sé, loro protettore.

Però come persuadere la Turchia a spogliarsi d'un'autorità ch'essa pretende di avere? Nella ·costituzione testé ottroia1ta non commise lo sproposito d'affermare il suo dominio sulla Rumania?

Le varie piccole autonomie albanesi sono un danno alla civiltà, sono un danno all'.azione del Governo, alla giustizia; non perciò si deve desiderare che sieno soppresse ma riformate.

L'Albania è a un dipresso il Libano prima del 1860: anche qui come sul Libano, influenz·e religiose diverse, odii di classi 'e di popolazioni, nissuna forza dell'autorità centrale, tirannide di un'oligarchia inetta, ignorante e trista, anche qui tendenze democratiche che sarebbero in verità forze vive e potenti della riforma.

Se il Governo lasciando aille Tribù l'autonomia di cui godono spezzasse l'autorità dei capi delle medesime, che sono spregevoli uomini, J.a spezzasse come chiede la parte popolare, in breve l'Albania che potrebbe ricevere· valido sussidio dai nostri Albanesi della Sicilia e della Calabria, riordinata (nelle Montagne) so,tto un Principe e1le·ttivo e colle regole sancite pel Libano, sarebbe riformata, restaurata, perché non tarderebbe il principio nazionale ad irradiare da quelle montagne.

Ma né il Governo V1U10le spezzare l'oligar·chia attuale, né, spezzandola, se potesse, lo farebbe in servizio del paese, bensì a suo vantaggio, per centralizzare, per sopprimere l'autonomia.

Che il popolo albanese stesso faccia di per sé, che abbia in sé la forza per riformarsi, ciò non è possibile: è troppo ignorante e gli mancano i patrioti, gli manca un uomo, dicasi una bandiera, intorno aUa quaLe si riunisca.

Molte speranze destava il Prenk Doda Capitano e·reditario dei Mirditi, ma purtroppo non furono che illusioni. Egli non è capace di gorvernare: spinto poi dagli errori (dalle doppiezze, dagl'intrighi del Governo Turco ormai egli non è più in quello (si permetta la frase) che mi pare il solo programma dell'Albania: egli sarà, seppur si ricorre a11le armi, un alleato del Montenegro per essere domani un servo dell'Austria od il panduro degli Slavi.

Questo è pertanto lo stato delle cose: la Turchia che dovrebbe cattivarsi gli Albanesi se li aliena; che dovrebbe riconoscere le loro franchigie e riu:nirli per averli forti ed amici, li minaccia e li divide; l'A[bania poi che dovrebbe procura!'e di mantenere indipendente (pur essendo unita all'Impero sua salvaguardia) si gitta nelle braccia (almeno Prenk e gli altri in seguito) della Slavia.

Tale non poteva e no[} può essere il concetto diretti·vo della mia azione, se mai potessi aver un',azione, e per me, per .l'Agente italiano non v'ha altro partito a mia avviso se non aspettare, riferire e sperare.

Dico se potessi aver un'azione, perché V. E. sa meglio di chicchessia ch'io non posso aver un'azione qualsivoglia; non ho mezzi, non ho altra influenza se non quella che viene dalle mie parole e le parole non seguite da fatti anche in Albania, sopratutto in Albania, sono assolutamente improduttive.

Anche dai consigli pertanto, ·anche daille parole dovetti astenermi: al Governo che si è cacciato sopra una china pericolosa, che si è fitto in capo di perire o di centralizzare l'impero, i consigli sarebbero inutili; a Prenk oui non rimane aperta altra strada che la ribellione sarebbero male accetti, dai Mirditi e dai Malisori poco intesi e peggio seguiti.

Del resto appena conobbi Prenk la simpatia che poteva avermi destato quel giovinetto erede dello Scanderbeg fatto ostaggio dai Turchi, si dissipò e nelrla mia corrispondenza non mancai di farne parola e di accentuare il mio giudizio sopra il medesimo.

Non ebbi per conseguenza mai rapporti né col Prenk, né con quelli che lo circondano: il solo col quale ebbi rapporti fu Don Primo e quali fossero narrai nelle mie lettere a V. E.

Sono però in grado di conoscere pienameiJJte (senza avere rapporti con Mirditi) ciò che si fa ~rella Mirdizia e quale sia l'azione dei varj Governi in quel Distretto: è inutile ch'io dica il nome a V. E., ma di ciò 'l'assicuro che sono e sarò sempre e regolarmente e precisamente informato.

Per fermo non rivelerò a ~tutti le notizie che ricevo e tampooo ai Turchi, ma non perciò s'ha ,a dire ch'io spingo alla resistenza.

Ma più che delle cose commesse i Turchi mi danno forse carico di quelle omesse: le Autorità vorrebbero probab'ilmente che io, usando dell'influenza che ho sul Clero regolare, sui Francescani quasi tutti nostri concittadini, li rivolgessi a lor favore. Essi finora si mantengono neutraili, ed a parer mio fanno bene: ma s'io volessi spingerli ad un partito, probabilmente abusevei dell'autorità e probabilmente altresì essi non mi seguirebbero.

Del resto se ho qualche influenza sopra mo1ti Missionari e sopra qualche Vescovo fra ·cui nomino Monsignor Cracchi di Nova,ra Vescovo di Pulati e Monsignor Marsili di Greccio (Umbria) Vescovo di Sappa che sono ottimi Prelati ed italiani, non conosco l'Arcivescovo di Durazzo né il Vescovo di Antivari pure Italiani, sebbene ed io abbia lor reso qua[che servizio ed essi mi dimostrino cortesia, né varrei sull'animo dell'Arcivescovo di Priserendi Monsignor Maldnsky, polacco della Russia) che sono poco amici dell'Italia, sebbene sempre a me cortesi.

So che questo sarebbe il desiderio delle Autorità Turche, ma se esse credono utile l'appoggio dei Vescovi e dei Missionarj -e certo sarebbe loro utilissimo -non hanno che da studiarsi di cattivarselo.

Più che ila mia azione che del resto fu sempre, dacché dura l'attuale stato, corretta, riservata e scarsa, i Turchi temono l'l!talia.

Tutti i giorni qui si spargono voci di armi trasportate dall'Italia nella Mirdizia -anche di 6 cannoni da montagna -di danari venuti -di Comitati formati in Italia -di prossimi sbarchi di albanesi -itaHani e di volontarj. I Turchi temono tutto e perciò credono ed in questi giorni fanno erigere dei Kulé lungo la marina per sorvegliare la costa dei temuti arrivi.

Certo in Italia si formarono Comitati in favore dell'Albania: uno esiste a Cosenza, senza dubbio, un altro forse in Sicirlia, a Palermo o nei dintorni.

Ora queste voci, questi dubbi mettono in apprensione i Turchi e con essi il Console Inglese ottima persona, che s'è fatto trembleur per i suoi ottomani (dei quali è il cagnotto pur dicendo che egli è pagato per aiutarli (!) non per istimarli) -e del Console d'Austria-Ungheria ottima persona anch'egli il quale

non vorrebbe altro movimento se non in favore del suo Governo e che slavo di nazione, non è più gran fatto tenero pei suoi dappoiché le provincie slave insorte ricusano di lasciarsi annettere aill'Impero Austro-Ungarico.

Mi rimane a dire dei miei rappol'ti col Consolato Russo. Fino al mese di Novembre quell'ufficio era retto dal Signor De Speyer giovane istruito e distinto col quale avevo ottimi rapporti e che mi onorava delle sue confidenze: egli parti nei primi giorni di quel mese al ritorno del Signor Jastreboff da Mastar ove questi aveva fatto parte della Commissione Consolare. I miei rapporti col Signor Jastreboff sebbene amichevoli non hanno l'impronta della simpatia né della confidenza. Egli non potrebbe aver influenza alcuna sopra di rrre e chi lo conosce difficilmente crederà che possa mai avere influenza sopra chicchessia.

Riassumo, Eccellenza, la mia esposizione: la mia condotta fu sinora riservata e prudente sopratutto perché questi erano gli ordini del Governo ed anche perché, o parmi) il movimento attuale sarà poco pro,fittevole seppure non riescirà dannoso all'.Ailbania, e potrà di leggieri esser dannoso all'Italia per le ragion~ dette -ed in quest'atti<tudine (non dirò azione perché mi mancano i mezzi di agire) riserva,ta e prudente continuerò finché istruzioni dell'E. V. non traccino altra via da seguire.

(l) Non pubblicato.

85

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1752. Berlino, 23 gennaio 1877 (per. il 28).

Le télégramme que V. E. m'a fait l'honneur de me t11ansmettre en date du 21 courant (1), m'a fourni hler matière à un entretien avec le Secrétaire d'Etat.

Il ne croyait pas que les dernières réserves du Genéral Ignatiew, pour le cas d'une attaque de la Turquie contre la Serbie et le Monténegro ou d'un nouveau massacre de chrétiens, eussent reçu l''adhésion des autres Plénipotentiaires. Le Baron de Werther n'en fait aucune mention dans sa 'correspondance. Ce qu'il constate, c'est que Ie représentant de la RUissie, dans ses déclarations à la séance de clòture de la Conférence, a plusieurs fois nommé l'Europe, romme s'il voulait bien établir qu'il se p1açait avec elle sur la meme ligne. Au reste, l'ambassadeur du Tsar se montrait satisfait de ce que les Puissances se fussent entendues sur un programme de réformes et de garanties. C'est là un gage précieux pour l'avenir, malgré l'insuccès des négociations avec la Sublime Porte dans la phase actuelle de la crise orientale.

J'ai dit que les amis de la paix, parmi lesquels nous nous rangeons, ne pourraient qu'applaudir en voyant le Cabinet de Saint Pétersbourg subordonner ses intérets à la cause générale de l'Europe. Il appartenait maintenant à celle-ci de contribuer autant que possible à 'l'encourager à ne pas s'écarter de cette voie, et de peser au besoin à Constantinople pour qu'on lui rende la position tenable. ll doit certainement en coùter à l'amour propre d''un tel Pays, de rester dans

l'alignement après le discours de Moscou et la mobilisation de plusieurs corps d'armée.

M. de Biilow regrettait que la Russie n'eut pas remporté directement, et pour son propre compte, un avantage assez saillant pour lui permett11e de désarmer et de se retirer sous sa tente, en laissant le Gouvernement ottoman se débattre avec des embarms intéri,eurs qui ne pourront que grandir. Le Cabinet de Be11lin avait eu soin dans ses communications de relever l'inconvénient qu'un grand Empire comme la Russie put ressentir quelque amertume, un sentiment de mécompte, dans ses efforts pour l'amélioration du sort des chrétiens dans les Balkans. Maintenant la conférence est close. Le Cabinet de Berlin ne s'y était fait représenter que pour condescendre au désir des autres Puissances. Il n'en attendait pas un résultat bien sérieux. L'événement a donné raison à ses prévisions. Transférée ailleurs, la Conférence n'offrirait pour le moment aucune utilité pratique.

J'ai répondu que nous ne partagions pas le meme avis sur ce dernier point. Dans tous les cas nous espérions que, à défaut de conférence, on ne persévererait pas moins dans une politique d'entente et d'union à six, qui a eu pour résultat d'écarter, jusqu'ici du moins, le danger d'une guerre générale et meme localisée, à propos de l'Empire turc.

M. de Biilow s'est borné a répéter l'ancien thème, que le Gouvernement impérial se tenait en seconde ligne, pret à examiner les propositions qui pourraient etre faites dans la situation actuelle des choses, dont il ne méconnaissai't pas la gravité.

Turkhan Bey lui avait .communiqué un mémoire, contenant une longue liste des conoessions faites par la Porte et allant au delà de ce que réC'lamait la Note du Comte Andrassy du 30 décembre 1875. Deux points subsidiaires ont été refusés comme contraires à la dignité età la liberté d'un Gouvernement quelconque. M. de Biilow, tout en prenant cette communication ad referendum, a dit au Chargé d'Affaires de Turquie que, s'il voulait parler des réformes contenues dans le programme des Puissances, les plénipotentiaires ottomans à la Conférence les avaient simplement déclarées discutables. Quant aux deu;x points subsidiaires, dont la forme primitive avait été adoucie, ils constituaient précisément des garanties d'une valeur importante.

(l) Cfr. n. 79.

86

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 322. Berna, 23 gennaio 1877 (per. il 26).

Mi occorre in oggi dar notizia all'E. V. che, secondo il Grutlier, il comitato della Lega degli operai Svizzeri avrebbe rivolte alle 'sezioni le seguenti questioni: Se, e dove quest'anno abbia a tenersi un Congresso Operajo. Cita poi come soggetti da trattarsi. Il fissare un • Vorort •, Direzione per il Comitato della Lega, l'adozione di una commissione Amministrativa per gli Istituti del partito a Zurigo, Stamperia e Libreria popolare, discussione sul Congresso Internazionale nel Belgio, revisione del programma della Lega ed eventualmente dello Statuto, revisione dei regolamenti delle Casse di previdenza in caso di morte; risoluzione sugli Statuti riguardanti l'organamento della Sezione cantonale, risoluzione eventuale neLla Lega sulle fabbriche e da ultimo, proposta al Congresso od Assemblea di delegati di tutti gli operai Svizzeri, d'invitare al Congresso stesso queLli del Grutli, del Giura ed in generale tutti i Socialisti Svizzeri, affinché essi giungano, una volta, a conosce·rsi rec.iprocamente.

Faccio tesoro di quanto l'E. V. compiacevasi comunicarmi con l'ossequiato dispaccio di Questa Serie n. 181 delli 10 corrente (1), e controllati i nomi e ~li indirizzi indicati nell'annessovi foglio, alla prima favorevole occasione richiamerò l'attenzione di S. E. il Signor Presidente della Conrederazione sulle mene degli Internazionalisti se~atamente, che dalla Svizzera sono in corrispondenza col Regno.

87

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BELGRADO, JOANNINI, E AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

T. 39. Roma, 24 gennaio 1877, ore 12,30.

La conférence de Constantinopl•e s'est séparée sans que la médiation acceptée par les Puissances et par la Turquie att améné la paix pour les Principautés. Nous avons beaucoup regretté que les plénipotenUaires, avant de se sépare·r, n'·aient point converti en une trève indéterminée, l'armistice actuel dont l'échéance n'est que trop prochaine. Pendant les cinq semaines qui vont s'écouler très rapidement, QUe pense faire la Principauté? Engagera-t-elle des pourparlers directs avec la Turquie pour conclure une paix séparée? Il nous faudrait etre fixés sur ce point ,a,fìn de pouvoir déterminer la conduite à observer par l'Italie pour conciilier l'intéret général de la paix avec l'intéret particulier du Gouvernement princier.

88

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BELGRADO, JOANNINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 85. Belgrado, 25 gennaio 1877, ore 16,37 (per. ore 21,40).

La Serb:e a fait demander à Saint Pétersbourg et attend de connaitre quelle sera l'attitude de la Russie, après l'insuccès de la conférence so~t en politique générale, sott dans ses rapports particuliers avec la Principauté. Il faudra en

méme temps éclaircir l'intention de l'allié Monténégrin v1s-a-Vlis d'une nouvelJle situation. Aucune décision définitive ne sera adoptée avant que l'on ne soit fixé sur ces points. Les informations contenues dans mes dépéches se maintiennent exactes; ·en aucun cas la Serbie ne renouvellera la guerre avec la Turquie, ce qui serait également et absolument impossible sans secours financier. Dans le cas de paix particulière, quel est, dans l'opinion de V. E. le chemin à suivre? Le prince Milan voud~ait s'adresser à toutes les Cours. Ristich est indéterminé, nwis il semble songer à profiter de quelques ouvertures autrichiennes. On a demandé le concours italien et éventuellement frança'is. Il serait extremement utile de connaitre oe qui parvient à V. E. sur ces sujets, de Saint Pétersbourg et de Cettinje. Il y a désaccord entre 1les idées du prince et les tendances du Ministère. Celui-ci ne voi,t que les exigences économiques du moment et l'opinion du peuple qui refuse sacrifice ultédeur. Le prinoe Milan, avec lequel j'ai eu un entretien oe matin, considère comme nécessaire le maintien de l'alliance envers la Russie. Il reconnait le danger de la conquète autrichienne, méme en forme de compensation territoriale consentie par la Russie, mais il préfère en rejeter sur elle la responsabilité, vis-à-vis de l'histoire. Cette éventualité est à ses yeux, du reste, aléatoire, tandis que l'abandon de l'alliance signerai't la perte de l'irndépendance du pays. Il sera peut-etre, dit-il lui méme, forcé à renonoer à sa conviction et à souscrire aux décisions du Ministère, mais il se réserve de pourvoir, méme en abandonnant les Principautés au hazard, à sa dignité personnelle; Son Altesse pense que le Monténégro obéira à la Russie et que la Serbie se trouvera ainsi dépouillée justement de sa position déjà fort compromise, mais non irrémédiablement perdue. Parmi les rivalités méridionales, les ressources du pays peuvent pourvoir encore à la nourriture du soldat, tandis que les fourrages manquent complètement. Ce Gouvernement craint que l'Autriche se prépare à demander le paiement aux créanciers autrichiens et qu'eUe mettrait la main, comme gage, sur la douane. On est très-inquiet.

(l) Non pubblicato.

89

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 17 53. Berlino, 25 gennaio 1877 (per. il 10 febbraio).

J'ai I'honneur d'accuser réception de la dépéche que V. E. a bien voulu m'adresser en date du 19 courant, sous le n. 457 (1). Le document y annexé (2) me suggère les considérations suivantes.

Le télégramme de V. E. du 9 janvier (1), signalait que dans la séance restreinte du 7 le plénipo,tentiaire ~allemand avait fait une bruyante entrée en

campagne, tandisque l'annexe précitée parle de l'activité fiévreuse déployée ce jour là par le diplomate dans ses visites aux différentes ambassades pour annuler les chances d'un accord avec la Turquie. Les deux nouveaux secrétaives arrivés de Berlin, renchérissaient sur son langage et :le Comte Rarolin, en prenant congé du Grand Vizir, le mettait en garde contre un assentiment aux propositions des Puissances. Il semble donc ne s'agir que de conversations à quatre yeux, sur lesquelles les impressions, les versions ont pu varier, quelle que fut la véracité et l'impartialité de l'auditeur. Le Comte Corti ne dit pas dans son rapport, que son collègue d'Allemagne se soU expliqué directement avec lui en cette circonstance; autrement, connaissant l'ex,actitude de ses récits, je ne me permettrais pas de faire une réserve quelconque.

D'une part encourager la Porte à la résistance, et d'autre part pousser les membres de la conférence à se montrer plus exigeants, oe serait là un calcul perfide. Mais encore, eut-il fallu jouer ce jeu en temps oppovtun. Or il se serait produit au moment où chacun pouvait déjà etre édifié sur les intentions de la Turquie, parfaitement résolue à ne pas souscrire aux conditions, meme mitigées, des garanties. Le Prince de Bismarck, s'il range parmi les utilitaires et sait au besoin se mettre au dessus des prejugés ou des scrupules est trop clairvoyant et trop habile, pour se découvrir en pure perte d'une manière si compromettante. Son tempérament ne pouvait sans doute s'accommoder, ni des tergiversations de la Turquie, ni de la condescendance poussée à l'extreme limite par les plénipotentiaires de l'Europe. Il avait peut etre un intéret à brouiller les cartes, et à se ménager une situation qui laisserait la France à sa merci, etc. etc. Il se sera prononcé là dessus dans son entourage, dont le Conseiller de Légation M. Busch faisait .pavtie. Celui-ci aura rapporté ces impressions à Constanrtinople. J'ai meme lieu de croire qu'il a remis au Baron de Werther une dépeche rien moins que flatteuse pour l'Ambassadeur. Le Chancelier avait, dans plus d'une occasion, no·té des lacunes dans les nouvelles de Constantinople et il en a témoigné son mécontentement. L'ambassadeur a du recevoir un rude coup d'épéron, et il aura pris le mors aux dents, en dépassant le but et cette mesure qu'il n'est pas donné à tout diplomate de savoir garder. On présume au reste qu'il ne retournera pas à son poste.

Le bureau d'Etat Major à Berlin persiste à croire que la Russie, dans ses conditions militaires actuelles, n'est pas encore en mesure d'affronter une guerre. Jusqu'à ce que son armée soit au moins numériquement, au meme niveau que celle de la Turquie elle serait vouée au ròle de sentinelle immobile. Sans compromettre l'avenir, elle tàchera de se rapprocher du but en restant d'accord avec l'Europe, et surtout avec les deux autres Empires. Il est à présumer que la triple alliance cherchera de nouveau à faire sentir son action. Après l'insuccès des conférences à six, ene sera tentée d'en revenir au point de départ, en se concertant à l'avance sur les propositions à soumettre aux autres Puissances. Vu la diffìcul,té de concilier les intérets des Cabinets de Vienne et de Saint Pétersbourg, il serait peut Ctre plus sage d'attendre comment la Porte remplira, en partie du moins, les engagements pr.is envers ses populations, et si elle saura par sa propre conduite atténuer son refus des souscrire aux garanties qu'on réclamait d'elle.

Dans tous les cas une nouveUe période d'incertitude v'a commencer et se prolongel"a au moins jusqu'à 1l'expiration de l'armistice. Dans ces conjonotures, l'attitude à prendre par l'Italie, paraìt etre de se tenir sur une certaine réserve, jusqu'à ce que la situation se dessine davantage et nous laisse entrevoir de quel còté nos intérets seront le mieux sauvegardés.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 39.
90

IL CONSOLE GENERALE A NIZZA, CERRUTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. RR. 6. Nizza, 25 gennaio 1877.

Con mio rapporto affari in genere n ... (l) Le scrissi che il Generale Curson de la Villeneuve comandante di questa Divisione Militare si era recato al mio Ufficio per ringraziarmi della lettera che io gli avea diretto all'occasione del grave pedcolo corso da questi Archivi Consolari in seguito all'incendio del 19 corrente.

1<1 Generale profittò di quella circostanza per chiedermi se veramente il Generale Garibaldi ~versasse in pericolo di morte, e se fosse vero, come gli si era fatto credere, che lo stesso avesse esternato la volontà di esser dopo morto trasportato a Nizza sua patria, ed ivi sepolto accanto alla madre, alla mogHe, ed ai fratelli.

Io gli risposi che le uHime notizie sullo stato di Garibaldi erano mig~liori e lasciavano sperare la sua guarigione; e che ignorava assolutamente quali fossero le intenzioni del Generale sul secondo punto della sua domanda.

Il Generale Curson mi disse allora che sarebbe desiderabile ciò non avesse luogo per motivi facili a comprendersi. Mi limitai a rispondergli che non credeva vi fosse cosa alcuna a temere, quando anche la salma del Generale venisse ad essere qui trasportata, e che in ogni caso il R. Consolato si porrebbe d'accordo colla Autorità politica locale per evitare ogni dubbia dimostrazione.

Siccome però presto o tardi il doloroso avvenimento che si teme, parlo della morte dell'illustre patriota, può verificarsi, La pregheriei fin d'ora di munirmi a suo tempo, ma in tempo utile, tutte quelle istruzioni che Ella crederà del caso, onde facHitare la mia missione se per avventura le dimostrazioni di affetto, che questa buona e sensibile popolazione non mancherebbe di fare alla memoria dell'Ll1ustre ~compa,triota, eccedessero i limiti della moderazione, e mi creassero una posizione imbarazzante.

(l) Il numero manca nell'originale.

91

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 89. Pietroburgo, 26 gennaio 1877, ore 16,10 (per. ore 22,15).

D'après ce Que je sais des intentions du Gouvernement russe, ce dernier n'apportera pas obstacle à la conclusion de la paix entre la Sublime Porte, la Serbie et le Monténégro. Du reste ce n'est qu'après l'arrivée d'Ignatieff que le Oabinet de Saint Pétersbourg arretera sa ligne de conduite. Jusqu'ici ses tendances continuent à etre dans le sens de la paix et du désir de ne pas s'isoler des autres grandes Puissances. Toutefois, on continue à compléter l'effectif et le matéri,el de l'armée du sud.

92

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 573. Costantinopoli, 26 gennaio 1877 (per. il 2 febbraio).

* Ieri ebbi l'onore di presentare al Ministro degli Affari Esteri il Barone Galvagna in qualità d'Inc,aricato d'Affari. Tenni a S. E. ·in questa congiuntura un linguaggio analogo a quello ~avevo tenuto al Gran Vizir. Le raccomandai, nell'interesse della Turchia, di conchiudere più prontamente che, fosse possibile la pace con la Serbia ed il Montenegro. Era venuta a miei mani il giorno innanzi una nota della Sublime Porta della qual,e unisco copia al presente (1), avente per iscopo d'invocare gli officii delle Potenze Mediatrici in ordine al vettova~iamento di Niksitc. Dissi a Safvet Pacha essere già stato inteso che qwesta materia doveva essere regolata direttamente tra 1e Autorità MiUtari delle due parti; rtanto meno avevano le Potenze ad entrarvi ora* (2) che, pello sciogHmento della Conferenza, non credevo che esse fossero tuttavia incaricate della mediazione. *Né S. E. trovò alcuna cosa a rispondere* a quest'argomento. Raccomandai poscia caldamente al Ministro la spedizione degli affari correnti, allegando che, essendo ora la Sublime Porta liberata dalle preoccupazioni politiche, potrebbe affrettare la soluzione delle pendenze che già ave·vano sofferto tanti indugii. Citai fra gli altri gli affari Galli e Mongeri, e sopratutto quelli che si riferiscono al diritto di successione. S. E. mi diceva a questo riguardo esser Essa penetrata della ragione esisteva dalla parte nostra, ma tvovare ostacoli insormontabili pvesso alcuni de' suoi Co:W.eghi. Ripetei tre volte al Ministro in modo formale questa essere una di quelle questioni sulle quali il R. Governo

non potrebbe mai transige,re. E .credo sarebbe opportuno di cogliere la prima occasione per fare alla Sublime Porta una comunicazione officiale in proposito, per la quale si dichiarasse in termini categorici che il Governo del Re non permetterà in verun caso siffatta spogliazione dei RR. Sudditi.

Presi indi commiato da S. E. la quale mi disse cortesemente considererebbe la mia assenza come un congedo, e contava rivedermi presto.

Il Generale Ignatiew comunicava a' suoi Colleghi un progetto d'istruzioni identiche da lasciarsi ai rispettivi Incaricati d'Affari. Io risposi non contenere esse alcuna cosa cui non potessi aderire, e ne lasciai una copia al Barone Galvagna. Ma questi avrà naturalmente a regolare la sua condotta a venire a seconda degli ordini che gli saranno impartiti dall'E. V. Unisco ad ogni buon ,fine copia di quel documento (1).

Ho egualmente l'onore di qui compiegare il ProtocoHo della IX• ed ultima Seduta della Conferenza (1).

(l) -Non si pubblica. (2) -I brani fra asterischi sono editi in LV 22, p. 637.
93

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, A VITTORIO EMANUELE II (ACR)

L. P. Vienna, 26 gennaio 1877.

Anzi tutto devo chieder venia alla Maestà Vostra se tanto tardai ad adempiere agl'ordini che per mezzo del Commendatore Aghemo le era piac,iuto impartirmi. Il mio prolungato siLenzio sarà parso inconcepibile alla Maestà Vostra ed anche ingiustificabile. Ma come avrei potuto romperlo? Fin da quando i suoi venerati comandi mi pervennero manifesto mi appariva che le nostre relazioni coll'Austria stavano per guastarsi, e ben sentivo nulla potersi fare onde ciò impedire, la cosa essendo conseguenza di circostanze d'ordine esterno ed interno :Eatalmente inevitabili. Ciò che prevedevo si verificò, e traversammo così una fase non senza pericoli per noi, e durante la quale ben posso dire la posizione a Vienna dell'Ambasciatore di Vostra Maestà non fu delle più facili, né certamente delle più aggradevoli. In oggi l'arrivo a Roma dell'Ambasciatore di Sua Maestà Apostolica Barone di Hayme.rtle, mette apparentemente ,almeno termine a questo stato di tensione nelle re,lazioni fra i due Governi che già sì vivamente cominciava a preoccupare l'opinione pubblica in ltalia. Dico apparentemente, poiché in fondo la questione che occasionò il dissenso resta aperta sino acchè non venga definitivamente composta la questione d'Ori,ente, né sembra ciò possa verificarsi così presto. Essa sta nei termini seguenti. Il Governo di Vostra Maestà crede sH contrario agli interessi dell'Italia che l'Austria aumenti la sua potenza sull'Adriatico coll'annessione della Bosnia e dell'Erzegovina. Il Governo Imperiale dal canto suo mentre afferma non essere affatto nei suoi desideri di annettersi Provincie Turche, dichiara solennemente ed in modo anche minaccioso, che ove contro i suoi intendimenti ciò dovesse verificarsi,

neppur un pollice di terreno intenderebbe cedere in compenso all'Italia. A mio avviso la ragione sta da parte nostra, ma ritengo del pari fermamente sii inutile aver ragione quando non si ha il mezzo di farla preVJalere. L'Austria forte dell'alleanza della Germania non ci ·teme, e quindi può sfidarci impunemente. A me non risulta l'Itail.ia abbi,a alleati taLi che in caso di bisogno siano disposti ad appoggiar colle armi 1e sue eventuali pretese, potrebbe quindi molto probabilmente capitarci ciò che toccò alla Francia colla Germania nel 1870. Di necessità quindi conviene rassegnarci a vedere eventualmente il nostro vicino aumentare la sua potenza, senza compromettere il nostro prestigio ed anche forse la nostra esistenza con inutili conati. Ciò ·che noi dobbiamo cercare di fare si è di prepararci utili ed 'efficaci alleanze, studiandoci intanto di mantenere corrette relazioni coll'Austria, evitando da~l canto nostro, non solo inopportune discussioni intorno alla questione di cui è caso, ma anche ·tutte quelle pubbliche manifestazioni che possono dar appigli a reclami, a fronte dei quali come sempre per lo passato non 'abbiamo ~altro mezzo di sortirne se non facendo poco dignitose mal velate scuse. Ove dal canto nostro si segua questo cauto procedere, potre~ mo forse affrontare senza pericoli la soluzione della questione d'Oriente, e finir per trarne Qualche vantaggio.

Ferma mantiensi fin qui 'l'alleanza dei Tre Imperatori, che è di tutta convenienza per la Germania. Essa non sarà però eterna, ed il giorno verrà, ma non prossimo, in cui si scioglierà, gl'interessi Tedeschi, Russi non potendo procedere indefinitamente concordi. Allorché ciò si verificherà, non conviene farsi illusioni; l'Austria restando come sono in oggi le cose in Europa, cioè perdurando l'indebolimento della Francia, locché dobbiamo desiderare, si manterrà per necessità della sua conservazione unita alla Germania. Nè per conto mio vorrei altrimenti succedesse, poiché ben più paventerei un'al,Leanza fra una rediviva Francia e l'Austria coll'appoggio della Russia.

Il nostro interesse sarebbe si potesse stabilire e mantenere l'alleanza fra la Germania l'Austria e l'Italia, e comune col nostro, sarebbevi pur quello dell'Europa tutta, che non avrebbe così a temer guerre, le tre potenze riuni·te essendo abbastanza forti da imporre la pace alle altre.

Intanto in que,sto momento, più ancora forse che non l'Oriente, desta preoccupazione l'attitudine reciprocamente ostile assunta dalla Germania e dalla Francia in conseguenza del contegno tenuto in seno alla conferenza dai rispettivi plenipotenziari, e deHe voci a cui ciò diede luogo nella stampa dei due Paesi. È però mio avviso i tempi non siano ancora maturi per una nuova guerra Germano-Franc.a ·con tutto ciò non devesi tener in poco conto i sintomi che già si palesano siccome precursori di nuova futura lotta fra quelle due potenti Nazioni.

Non abuserò sorverchiamente del tempo di Vostra Maestà, dilungandomi maggiormente, spero di aver cosi soddisfatto ai Sovrani Suoi comandi, e se la presente relazione incontrerà il Suo Reale aggradimento, sarà mia cura presentandosene l'occasione fornirle altre informazioni.

La Maestà Vostra conosce la mia devozione alla Sua Real Persona che non ebbe mai a smentirsi un solo istante quindi credo non aver d'uopo di riaffermarne qui l'espressione.

(l) Non si pubblica.

94

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BELGRADO, JOANNINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 92. Belgrado, 27 gennaio 1877, ore 14 (per. ore 14,42).

Le télégramme du grand vizir mentionne que le prince Milan a fait appel, par les Puissances garante·s, pour obtenir 11'armistice et la paix; il rappelle que la Porte a consenti plus d'une fois au renouvellement de la trève. Midhat, animé par le désir d'éviter une effusion de sang inutile, et pour épargner des malheurs au pays qui serait le théiì.tre de la guerre, fait appel personnellement aux memes sentiments du prince et l'invite à ouvrir des négociations directes dans le conseil des ministres qui se tient à cette heure. La proposition du prince d'en référer à la Grande Assemblée, oe qui impliquerait la dilation et la prolongation de l'armistice, sera probablement acceptée par les ministres qui voulaient cependant consentir immédiatement à la proposition ottomane.

95

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA

D. 257. Roma, 27 gennaio 1877.

Prima di partire da Costantinopoli il Conte Corti avrà tracciato certamente· a V. S. la linea di condotta che nelle circostanze presenti Ella deve seguire per ·corrispondere pienamente alla fiducia che il Governo di Sua Maestà ripone in Lei. Ella deve anzitutto col contegno e col linguaggio evitare tutto ciò che potrebbe essere interpretato come sintomo di speciale risentimento dell'Italia verso la Turchia. Gli interessi generali della nostra politica e quelli speciali dei numerosi italiani dimoranti nell'Impero Ottomano non mutano per il fatto che gli uomini che stanno al potere in Costantinopoli si dimostrano sordi ai Consigli che unitamente ane altre Potenze garanti abbiano stimato necessario di dare al Governo del Sultano. Ma nel tempo stesso l'atteggiamento di codesti uomini, in presenza dei voti unanimi dell'Europa, è stato così risoluto da escludere assolutamente, almeno per parte nostra, l'illusione che essi vogliano ascoltare con orecchio più benevolo i consigli di una sola deHe Potenze amiche. Da siffatto stato di cose nasce la necessità di astenersi dal continuare a Costantinopoli delle trattative diplomatiche. Ella dovrà dunque limitarsi a spedire gli affari correnti ed io spero che le riuscirà di appianare le difficoltà che sorgessero nella trattazione dei medesimi in guisa tale da evitare che degli incidenti di qua,lche importanza abbiano a prodursi. Se si presentassero affari di importanza speciale, Ella saprebbe prima di impegnare una discussione sul terreno diplomatico, informare il Ministero ed aspettarne le istruzioni.

Ciò che noi conosciamo delle disposizioni della Sublime Porta farebbe supporre che il Governo Ottomano voglia praticamente dimostrare che la domanda di guarentigie fattagli dalle Po-tenze era superflua e che .egli può e sa applicare da solo i provvedimenti ritenuti indispensabili per la pacificazione delle sue provincie d'Europa. Midhat pascià si è infatti indirizzato a Parigi ed ha domandato al Governo della Repubblica di mandare 10 ufficiali ed altrettanti sotto ufficiali a Costantinopoli per riordinare il Corpo della Gendarmeria. Il Gran Vizir ha pure domandato tanrt;o a Parigi che a Londra che due persone particolarmente abili in cose di finanza siano designate per coadiuvare il Governo Ottomano nel riordinamento di questa pa:vte importante del pubblico serviz,io.

Al Gov'erno francese che, pur dichiarando di volermi mantenere fedele al programma tracciato dalla Conferenza, ci ha domandato quale fosse la nostra opinione riguardo alle comunicazioni fattegli dal Governo turco, ho risposto che quando Midhat pascià aveva fatto conoscere tale suo progetto al Conte Corti, questi si era naturalmente astenuto da ogni osservazione. Nella conversazione che sopra questo soggetto io ebbi con il Marchese di Noailles, ho poi voluto porre in sodo che, al punto di vista degli interessi generali, non vi era per noi alcuna ragione di mettere impedimenti alle buone disposizioni del Governo •turco pel riordinamento delle sue finanze e di un servizio dal quaLe dipende in moltissima parte la sicurezza pubblica del paese. Questi due argomenti aveano senza dubbio dei punti di contatto con alcune questioni intorno alle Quali si era compilato nella Conferenza un programma da applicarsi ad alcune provincie della Turchia europea. Però noi pensavamo che i vantaggi inerenti al mantenimento dell'accordo unanime delle sei Potenze non sarebbero scemati dal momento che la Francia, per bocca del suo Ambasciatore, ci dichiarava di voler dal canto suo fedelmente osservare il programma elaborato in comune.

Come Ella può vedere da QUesta mia risposta, la posizione che ha l'Italia dopo che la Confevenza si è separata senza ottenere dalla Turchia le concessioni di cui noi ci eravamo tanto adope·rati a restringere i limiti, esige una grande riserva. Non mi pare probabiLe che la Sublime Porta vo·glia esercitare una azione presso i varii Gabinetti approfittando della presenza a Costantinopoli degli Incaricati d'Affari delle sei Potenze. Parmi inv·ece prevedibile l'iiiltenzione della Turchia di rompere l'unione stabilitasi fra le Potenze medesime spiegando un'azione separata per mezzo dei suoi rappresentanti residenti presso di esse. Il Governo di Sua Maestà ritiene che in tale previsione egli non debba accostarsi ad una linea di condotta che potrebbe prestarsi ad erronee interpretazioni. Epperò è desiderio del R. Governo che, quruora anche a Lei venissero fatte dai Ministri del Sultano delle entrature· :velative alla presente situazione politica, Ella debba limitarsi ad accettare ad referendum le cose che le fossero dette.

In altro mio dispaccio d'oggi (l) le scrivo circa la comunicazione fattami da Essad bey del telegramma che Midhat pascià ha indirizzato al Principe Milano, per aprire direttamente i negoziati di pace fra 'la Serbia e la Turchia.

12 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Se la pace potrà essere conchiusa sopra una base durevole, 1a presente situazione sarà certamente llhlgliorata e noi, che abbiamo nulla trascurato per ottenere un simile risultato, ne saremmo ben lieti. Siccome però il telegramma che Essad bey ha ricevuto dal suo Govemo non gli ordinava né di chiedere il concorso dei nostri buoni uffici presso il Gove·rno Serbo, né di domandare la nostra impressione a questo riguardo, mi pavve che dal canto nostro non si dovesse esprimere in proposito che un voto generaLe per la buona riusc·ita del negoziato. Parimenti noi non crediamo che sia questo un momento propizio per prendere a Belgrado od a Cettigne un'iniziativa separ!llta.

(l) Non pubblicato

96

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. R. 32. Ragusa, 27 gennaio 1877 (per. il 3 febbraio).

L'altro ier.i di mattina ebbi l'onore di indirizzare all'E. V. un telegramma (l) sulla confidenza flilttami circa la probabilità di trattative secrete per un accomodamento pacifico che la Turchia vorrebbe tentare colla Serbia e col MollliteDJegro. Della qual cosa già da assai tempo mi era parso intravedere qualche indizio: e di tutto ne fo qui ragguagliata relazione.

In uno de' miei ultimi rapporti ebbi 'l'onore di riferire che Constant Pascià, armeno cristiano e governatore di Trebigne, sul principio dello scorso Novembre si era recato a Cettinje per intendersi sul vettovagliamento di Nikscié, e che intanto aveva tentato di proporre segretamente· al Principe Niccolò un accomodamento di pace.

Verso la metà del Dicembre ultimo, Constant Pascià, forse d'accordo col governo della Sublime Porta, aveva dato ad un Montenegrino 150 lire turche (3800 franchi incirca) per fare spionaggio, al dire di un funzionario ·turco che di dò mi aveva fatto confidenza. Il montenegrino appena ·arrivato a Cettinje fu arrestato e spossessato del danaro. Il mio confidente Turco mi disse che il Principe aveva scritto lilllora una lettera a Constant Pascià lagnandosi che si salariassero sicari per insidiare alla sua vi,ta; che non sapeva perché ciò si tentasse contro la sua persona, avendo egli mosso la guerra costretto·vi dal suo popolo e dalla forza delle cose, e scongiurava che si desistesse da proposito sì fatale ad un padre di famiglia.

Scrissi subitamente al Signor Duby, segretario particolare del Principe, affinché m'informasse di quanto fosse·vi di vero nel maneggio turco. Il Signor Duby mi rispose evasivamente, e mi domandò di spedire quanto prima un cifrario a Cettinje onde poter corrispondere confidenzialmente sia per telegrafo che per posta.

In questo mentre (17 Dicembre), proveniente da Cettinje e diretto per Russia, passò per Ragusa il C01lonnello Bogoliuboff, già addetto al campo del Principe durante la guerra, e poi mio collega nella Commissione di demarcaz.ione. Conversando con lui sulla famiglia del Principe, gli chiesi fra il distratto e l'indiff,erente, se sapesse essere stato di fresco arrestato in Cettinj,e un Monrtenegrtno accusato di spionaggio. Il Signor Bogo1im.boff fe,ce lo stupito e mi disse:

• -Forse per assassinare il Principe? • • Oibò •, risposi, per spionaggio, e non so pe,r conto di chi volesse spiare •. il Colonnello dopo breve pausa soggiunse: • -non so nulla •, e cambiò iliscorso. Non insistei ma mi è parso che egli sapesse qualche cosa e non lo voLesse dire. Pensai ka me che nel fatto del MOIIltenegrino non ci fosse cosa che spiacesse, ai Russi, perché altrimenti avrebbero avuto troppo buon giuoco di farne rumore a danno della Turchia.

Alcuni giorni dopo il mio confidente turco mi disse che Constant Pascià era molto impensierito dell'arresto del suo Montenegrino e dell'accusa di aver tentato insidie al Principe, mentre la verità era che esso Constant aveva dato le 150 lire turche per comperare qualcuno della Casa Principesca di Cettinje onde inducesse il Principe a dare ascolto a segrete proposizioni di pace colla Sublime Porta.

Riscrissi al Signor Duby, e questi sempre evasivamente mi fece intendere non potermi dare precise informazioni, e temere soprattutto la indiscrezione della posta Montenegrina e Austriaca.

Sullo scordo del Dicembre il Colonnello Thoemel, l'Agente Diplomatico austriaco presso il Principe Niccolò, chiamato a Vienna al principio del novembre scorso, ebbe ordine di rito11nare a Cettinje. Mi fece avvertire del suo passaggio, e mi pregò di recarmi a vederlo a Gravosa, non volendo per le poche ore di fermata del piroscafo farsi vedere in Ragusa. Mi trovai al suo arrivo nel porto di Gravosa ed ebbi una lunga conversazione: con me eravi pure il Console Generale Inglese Signor Monson, qui in missione. Avendogli chiesto il perché del suo ritorno in Montenegro in un momento in cui sia per l'armistizio che per la Conferenza in Costa,ntinopoU ogni azione politica era sospesa, il Signor Thoemel mi rispose essere desiderio dell'Imperatore che nelle, presenti circostanze si trovasse presso il Principe del Montenegro un agente, speciale austriaco. Confesso che il motivo addottomi non mi capacitò guari.

Avendomi il Signor Thoemel domandato sulle novità avvenute durante la sua assenza, gli raccontai la diceria dell'arresto del Montenegrino latore delLe 150 lire turche date da Constant Pascià. Mi parve che ciò non lo stupisse e che il Signor Thoemel non potesse reprimere un sorl'iso malizioso.

Sul principio del corrente gennaio passò per Ragusa il Signor Duby che da Cettinje recavasi a V,enezia a prendervi, come egli diceva la sua famiglia. Lo interrogai sull'affare del Montenegrino arresta,to e sulila pretesa lettera sc:rdtta dal Pl'incipe in cui Sua Altezza lamentavasi delle insidie tese alla sua persona. Il Signor Duby mi rispose che il Principe non aveva scritto lette,ra, solamente per scherzo aveva fatto quelle lag,nanze ad Aziarian Effendi, agente turco inviato in Cettinje per 11egolare il modo di vettovagliare Nikscich, e, che quegli ne aveva avuto paura. Quanto all'arresto del Montenegrino, al sequestro del denaro trovatogli addosso e quanto allo scopo insomma del fatto, si schermi di rispondermi: anzi cercò di distrarmi dalle mie insistenti domande trattenendomi sulla cattiva impressione prodo,tta in Cettinje dal contegno del Plenipo,tenziario Italiano alla Conferenza per negare ad Montenegro il porto di Spizza.

Otto giorni sono, il mio confidente turco mi fece dire aver sorpreso un telegramma del Principe Nicolò in cui si chiedeva al Go>Vernatore Generale di Mostar quando sarebbe giunto in Cettinje Constant Pascià.

Debbo riferire che questo funzionario fu chiamato in fretta a Costantinopoli da Trebigne sul principio del gennaio corrente. Si credeva alla sua disgrazia, ma il suo invio a Cettinje spiega il contrario.

Infine l'altro ieri ebbi da un mio collega la notizia che è l'oggetto del mio primo telegramma cifrato del 24 corrente (1).

Il mio collega mi disse .confidenzialmente le seguenti parole: • ho ricevuto questa mattina (24) un telegramma del Ministro per gli Affari Esteri annunziandomi che la Tuvchia sta per trattare un accomodamento pacifico colla Serbia e col Montenegro; e mi si ordina di appoggiare le trattative presso i[ Principe Niccolò •.

Avendo io domanda~to al mio collega se io poteva valermi della sua confidenziale comunicazione, quegli mi rispose avere ricevuto ordine della più scrut. polosa segretezza, e mi pregava perciò di non far motto a chicchessia: mi autorizzava solo ad avvertirne il Governo del Re, ma a condizione di tacere il nome del suo Governo e il suo proprio.

Posso ingannarmi ma sembrami che la confidenza fattami darl mio collega, persona serissima e mio intimo amico, venga a confermare il sospetto, che io ebbi sin da principio, che tutti i maneggi che ho suriferito avessero hl carattere d'uno scopo segre,to e d'un accordo comune.

Dal che si dedurrebbe che già prima dell'apertura della Conferenza si meditasse trovare una scappa:toia alle sue decisioni. Altre considerazioni ed altri piccoli fatti che io ammetto per non rende~rmi troppo prolisso, mi confermano in questo parere.

Sin dal principio ebbi più volte in animo di riferire a V. E. i miei sospetti, ma ho creduto che non si addicesse a me, non chiesto, di trattare cose che stanno o1tre la mia limitata competenza.

P. S. -Si scrive in una lettera da Scutari di Albania, comunicatami confidenzialmente, che continuano i maneggi russi per eccitare i Mirditi alla rivolta. Fin ora, però, non si sarebbero spesi che due mila napoleoni. I Mirditi ne vorrebbero ancora: gli agenti russi ne promettono, ma a condizione che si incominci. I Mirditi pretestano insufficienza di mezzi, ma la verità è, dice la lettera, che essi vogliono mantenersi in libertà d'azione.

Del resto le trattative coi Mi<rditi sono già cosa antica. Mi ricordo aver visto una loro deputazione al campo del Principe Ni.ccolò in Komani (18 Settembre) al momento in cui si partiva per Cettinje al primo armistizio irregolare di ortto giorni. Il mio collega di Francia dn Montenegro mi aveva fatto in proposito parecchie confidenze. Siccome, però, il riferire sui Mirditi appartiene al R. ConsoLe in Scut.ari, ho creduto mio dovere di tacere.

L'Agente Russo in Ragusa che viene dd !asciarmi, dissemi sapere che Constant Pascià sarà male ricevuto a Cettinje se tenta intavolare trattative di pace. Sicco

me per esperienza da me fatta, si debbono prendere in contrario senso le asserzioni di quell'Agente, anche nel reso di cui si tratta si dovrebbe ,credere che invece l'inviato turco sarà accetto. Nel chè varii argomenti mi confermano. Ad ogni modo io procurerò di tener d'occhio la cosa; ma con tutta riservatezza, perocché io si::t d'op1nione essere di tutta convenienza e dignità lo starsene estranei a questa nuova fase che mi ha l'aria d'un maneggio poco onorifico.

(l) Non pubblicato.

(l) Non pubblicato.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, A VITTORIO EMANUELE II (ACR)

L. P. Berlino, 27 gennaio 1877.

Dans la 'lettre que j'ai eu l'honneur d'adresser à Votre Majesté le 28 Décembre 1876 (1), je regrettais oue le départ du courrier, à la veille de la réponse que la Sublime Porte devait faire aux proposWons de la Conférence, m'obligeàt à rester encore sur le terrain des conjectures.

Depuis lors, et jusqu'à ce jour du moins, toutes ces conjectures se sont résolues dans un sens favorable à la Turquie. En effet dans les négociations de la Conférence, ce ne son:t pas les représentants du Sultan qui ont disputé et cédé pas à pas le terrain, comme o n f!y attendait généralement: beaucoup de terrain a été cédé au contraire par iLes représentants des Grandes Puissances Européennes, toujours dans l'espoir d'en venir à un accord qui aurait tiré leurs Gouveroements d'un très grave embarras. Qu'ailait on faire si la Turquie persistaLt dans son refus? L'accord des six Puissances s'affirmerait-il par quelque aotion commune après la clòture des pouTparlers avec les représentants du Sultan?

La Turquie a tenu rete à tous les conseils et à toutes les menaces, la Conférence s'est dissoute, les représentants des grandes Puissances quittent Constantinople; mais l'accord de leurs Gouvernements ne va pas plus •lo·in, et c'est là ce qui aggrave la situa:tion.

Qu'arrivera-t-il en effet maintenant? Il est évident que la Russie ne peut pas se résigner sans coup férir à une défaite diplomatique, qui lui ferait en grande partie perdre son prestige et son influence parmi les chrétiens de l'Orient. D'autre part, il parait qu'elle a mal calculé jusqu'où al!laient ses propres forces d'attaque et les foroes défensives de la Turquie. Il lui faut donc gagner du temps, et le mettre à pro·fìt en vue de deux éventualités. Ou bien le Gouvernement du Tsar parvient à former contre la Turquie urne alliance, et alors il peut espérer de parvenir à lui dicter la loi par la bouche ou par les armes de l'Europe. Ou bien l'Europe se refuse aux voeux de la Russie, (et l',insuccès de la conférence récente induirait à le croire), et alors le Tsar sera obligé de tirer l'épée, et la guerre deviendra inévitable le jour où la Russie aura

mis .ses armemeiJJts à l'unisson de l'attitude trop menaçante qu'elle avait cru pouvoir prendre.

Je pense dooc que nous avons d'abord à traverser une nouvelle phase de travail diplomatique, et il sera très important pour l'Italie de bien manoeuvrer au milieu des écueils nombreux qui pourraient lui faire courir des dangers. L'action des six Puissances a échoué à Constantinople. Il aurait été désirable d'en prolonger l'existence, en réunissant ailleurs la mème conférence à six. Mais les répugnances de quelques Cabinets ont été trop forles. La Russie, dans cet état de choses ne cherchera-t-elle pas, à défaut de l'accord des six Puissances, à former de nouveau le faisceau des trois Empires du Nord, et à J:e faire valoir à son profit en Orient?

Il est à prévoir que l'alliance des trois Empires va reparaitre en première ligne sur la scène. Mais il est permis de croire aussi qu'elle cache dans son sein trop de jalousies et trop d'intérets contraires, pour que la Russie ou l'Autriche y trouvent à la longue leur compte. Il nous faudra observer une attitude des plus prudentes, en attendant de voir les événements se mieux prononoer et nous montrer de quel coté nos intérèts seront le mieux sauvergardés.

Pour l'e moment, les chances d'éloigner la guerre résident dans la situa,tion meme des deux adversaires en présence, dont l'un, la Turquie, aurait tout intérèt à éviter un confiit armé, tandis que de son còté la Russie s'aperçoit chaque jour plus du danger d'une action isolée. Le jugement que j'ai rapporté à Votre Majesté, du Maréchal de Moltke, sur la situa<tion militaire des russes et des tures se trouve justifié par l'attitude qu'Hs observent en ce moment.

Notre intérèt continue à ètre de pouvoir, au jour de la crise, nous appuyer sur l'Allemagne, et il con'Viendrait d'après moi ne jamais perdre de vue cette considération, surtout dans la phase diplomatique qui nous sépare d'une guerre en Orient. Il ne faut pas nous laisser dérouter par l'intimité des trois Empires en dehors des Puissances occidentales, et il ne faut pas nous laisser séduire non plus par la satisfaction de voir la France nous tendre la main malgré tous les griefs des ultramontains. Au jour du danger, Ies véritables intérets solidaires se grouperont ensemble tout naturellement, à moins que par imprévoyance on les ait sacrifiés d'avance aux convenances d'autrui. Or, je le répète je vo1s bien des questions dans lesquelles au jour donné nous nous trouverons • volen.s nolens • dans le camp opposé à celui de nos voisins, soH de l'Autriche, soit de 1a France. Je n'en vois guère qui doivent forcément nous mettre en confliit avec l'Allemagne. Celle-ci est à l'apogée de sa force. N otre dignité ne nous permet pas dès lors de lui offrir notre alliance avec trop d'empressement. Mais il faut que l'Italie garde une réserve très prudente, envers la France surtout, et qu'elle attende qu'on la recherche.

Le 23 courant ont eu lieu ici à la Chapelle du Chateau Royal les obsèques de la Princesse Charles de Prusse. La plupart des Souverains allemands, parents de la défunte, s'étaient faits représenter à cette cérémonie: le Grand Due Wladimir y assistait aussi au nom du Tsar, (Votre Majesté sait que 1a Princesse Charles était la fille d'une Grand Duchesse de Russie), et la Reine d'Angleterre avait envoyé à Berlin pour cette occ<asion un de ses Chambellans, Lord Dunmore parce que le Prince Consort avait la mème origine que la Famille de Saxe. Le seui Souverain qui se sorit fairt représenter à ces funérailles, sans raison de parenté, c'est l'Empereur d'Autriche, qui avait délégué spéoialement pour la circonstance son Ambassadeur à Berlin, le Comte Karolyi. J'ai cru bien faire en ne proposant pas de suivre cet exemple. D'autant plus que, dans une occasion récente, lors de la mort de S.A.R. la Duchesse d'Aosta, la Cour de Prusse ne s'était faite représenter par personne à ses funérai:Lles. Je· serais heureux d'avoir en cela l'approbation de Votre Majesté.

J'ai informé hier le Ministre des Affaires Etrangères de Votre Majesté, que le voyage en Italie du Prince Charles de Prusse est décidé. Son Altesse Royale partira d'ici le 2 Février prochain et prendra la voie de Génève. Après avoir touché Turin et Genes, et s'etre arreté cinq jours à Florence et un jour à Rome, et avoir passé à NapLes, Sorrento et Ischia, il se rendra ìle plus tòt possible à Palerme, pour y faire un séjour de deux mois environ. Le Prince Charles emmène avec lui deux de ses petites Fitles les Princesses Marie et Elisabeth, Filles de S.A.R. le Prince Frédéric-Charles. Sa suite se composera de 28 personnes et comprendra trois dames et cinq messieurs. Se rendant donc directment en Sicile dans le plus strict incognito, le Prince Charles, après avoir laissé passer ainsi les premiers mois de Son deuil, se réserve de complimenrter Votre Majesté à Rome, dans son voyage de retour. Son Àltesse Royale compte à la meme occasion revoir LL.AA.RR. les Princes de Piémont.

(1) Non pubblicata.

98

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 97. Ragusa, 28 gennaio 1877, ore 13 (per. ore 14,33).

Le 24 du courant, le grand Vizir ayant télégraphié au prince Nicolas d'accepter les négociations pacifiques directes, le prince dit qu'il attendait pour répondre son secrétaire particulier qui devait arriver sous peu. Le prince ayant été invité à permettre un nouveau ravitaillement de la forteresse bloquée, repondit que oui, à la conclition de lui permettre l'achat de millions de blé. Cinq bateaux à vapeur provenant d'Odessa sont destinés à ravirtailler le Monténégro. Trois de ces navires sont déjà arrivés à Cattaro. Il vient d'arriver le colonel prussien qui partira mardi pour le Monténégro. Il m'a dit qu'il était por>teur d'une lettre du prince Frédéric Charles au prince Nicolas. On vient de m'assurer que Mouktar pacha se prononçaU dans une conversation intime conrtre Midhat pacha pour a·voir laissé la conférence se dissoudre. L'agent diplomatique anglais V'a partir maroi pour Cetttnje ayant reçu de Londres l'ordre d'appuyer Les négociations pacifiques proposées par la Sublime Pome. Je ne crois pas pour le moment que mon départ pour le Monténégro soit bien nécessaire. Il serait au contraire utile de laisser mieux se dessiner cette nouvelle phase. Cependant, je suis aux ordres de· V. E. (1).

(l) Con t. 49, pari data, Melegari telegrafò a Durando: c Je pense que votre présence à C"'ttinje serait utile. Nous ne voulons pas exercer une action dans la phase actuelle. Il nous importe cependant de surveiller de près l'action des autres Gouvernements •·

99

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 47. Roma, 28 gennaio 1877, ore 18,15.

Nous venons d'apprendre que la Serbie a accepté d'entrer en négociation directe avec la Porte pour la conclusion de la paix. Nous avons des raisons de croire qu'une pareille résolution n'aurai,t pas été prise à Belgrade, sans le consentement de la Russie. Nous pouvons donc nous féliciter d'un symptòme qui nous semble des plus rassurants. La Porte parait animée en ce moment des meilleures dispositions pour prouver à l'Europe l'inutirlité des garanties que la conférence demandait. Réussira-t-elle à faire toute seule ce que les Puissances lui demandaient de mettre à exécution avec leur concours? Nous ne saurions nous en plaindre. Je suis d'avis qu'à moins de se laisser guider par un sentimen,t de rancunc, on doit observer avec bienveillance les efforts sincè:res que la Turquie pourrait faire dans ce but.

Pourvu que le résultat soit le meme, nous ne devons pas attacher une importance exagérée au choix du chemin que la Turquie entend suivre. C'est sur cette donnée q_ue je réglerai mon attitude jusqu'au moment où il sera plus facile de voir clair dans la situation créée par la dissoiution de la conférence.

D'après les informations que je reçois de Saint Pétersbourg, la Russie complète ses armements dans le midi, mais rien ne fait prévoir qu'elle veuille inopinément sortir de la position armée qu'elle a prise dans l'allignement des Puissances.

100

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DELLE FINANZE, DEPRETIS

D. 19. Roma, 29 gennaio 1877.

Il sottoscritto si pregia di comunicare a S. E. il Presidente del Consiglio una traduzione dell'indirizzo (l) che alcuni sudditi britannici aventi residenza e rapporti d'affari in Sicilia, hanno rivolto al Conte di Derby circa le condizioni della pubblica sicurezza nell'isola.

Questo documento, del quale finora non si ebbe, e probabilmente non si avrà comunicazione officiale del Governo Inglese, fa seguito ad altre mani

festazioni della pubblica opinione, in Inghilterra, sulle quali il R. Ambasciatore

in Londra aveva richiamato, non ha guarì, l'attenzione del Governo del Re;

tantochÉ' il sottoscritto ne aveva fatto oggetto di Nota (qui acchiusa in copia) (l)

al Collega dell'interno, proponendo oppol'tuni rimedii e provvedimenti.

Ciò che sostanzialmente importa si è che si cerchi di illuminare la pubblica opinione, in Inghilterra, mediante coscienziosi e precisi ragguagli intorno alla situazione presente confrontata colla passata, ed intorno ai mezzi impiegati per combattere il malandrinaggio. Se anche simili notizie di fatto non riuscissero favorevoli nel loro complesso, potrebbero bastare però a correggere gli effetti di malevole od anche di involontarie esagerazioni. Sarebbe puerile sconoscere la importanza reale che, in qualsivoglia questione, ha l'opinione pubblica inglese, quando si appalesa con manifestazioni simili alla presente. Certamente si potrebbe oppugnare il va<lore di siffatti ricorsi al punto di vista dei limiti entro i quali deve essere contenuta l'intervenzione diplomatica. Ma il fatto d2lla manifestazione sussiste pur sempre qualunQue sia l'appogg~o che essa può trovare sul terreno ufficiale; e, qualora per essa si produca nell'opinione pubblica una certa emozione, non giova dissimularlo, la questione prende tosto un carattere di gravità che non potrebbesi attenuare con una risposta fatta nella via diplomatica, ancorché questa sia meglio fondata sul rispetto della indipendenza interna del paese e nel sentimento della dignttà nazionale.

Per impedire che si svolgano, a nostro danno, le conseguenze morali e materiali di siffatta emozione, non si può utilmente ricorrere ad altro mezzo, fuorché quello di illuminare la stessa pubblica opinione: locché però vuolsi fare con informazioni di fatto sicure, incontestabili, lealmente esposte e presentate con quella semplicità di forma che sola piace e riesce appl'ezzata, per effe·tto di abitudine, tra il pubblico britannico.

(l) Non si pubblica.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI (2)

R. 577. Costantinopoli, 29 gennaio 1877 (per. il 6 febbraio).

Già ebbi l'onol'e di riferire a V. E. come il Gran Vizir indirizzasse ai Principi di Serbia e di Montenegro dei telegrammi per invitarli ad aprire negoziati diretti per La conchiusione della pace. Unisco al presente copia del testo dei telegrommi in discorso (1).

Fui poscia ragguagliato da buona fonte che il Pri<ncipe di Serbia rispondeva essere disposto ad aprire trattative allo scopo predetto; e mi si dice che la Sublime Porta abbia l'intenzione di mandare a Belgrado un Agente officioso affine d'affrettare i relativi accordi. Il Principe di Montenegro avrebbe

pure espresso la sua soddisfazione per la pacifiche disposizioni manifestate dalla Sublime Porta, ed il desiderio di trovar modo d'intendersi sulle condizioni di pace. Né v'ha dubbio che, se questi sforzi saraJlli!lo per approdare un gran passo sarà fatto ano scopo d'evitare le gravi complicazioni che minacciano l'Impero.

(1) -Non si pubblica. (2) -Ed. in LV 22, 651.
102

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 102. Parigi, 30 gennaio 1877, ore 13,05 (per. ore 14,20).

Je prie V. E. d'assurer S. E. le président du Conseil que je m'occupe activement de l'affaire importante des traités de commerce.

Les difficultés que l'on rtrouve proviennent surtout des dispositions individuelles des min~stres, qui diffèrent en raison de la province et des intérets qu'ils représentent et selon le système économique que chacun professe dans ces graves questions. Cabinet français manque d'ensemble.

103

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 105. Londra, 30 gennaio 1877, ore 17,55 (per. ore 20).

Lord Derby que je viens de voir m'a con:f.iinné que la Serbie et le Montenégro traitent directement de la paix avec la Turquie, que la Russie avait déclaré n'y pas faire d'opposirtion, mais que ile résuLtat des négociations dépend de la sincérité de la Russie à vouloir la paix. Lord Derby m'a fait l'impression d'eu douter un peu. En parlant de la nouvelle position faite aux Puissances par la dissolution de la Conférence, je lui ai dit conformément aux derniers télégrammeset dépéches de V. E. que l'Italie désire vivement que les négociations des Principautés avec la Turquie aient un heureux résu[tat, et que notre tntérét voulait l'intégrité de l'Empire Ottoman. Lord Derby m'a répondu que sous ,ce double rapport nos Gouvernements étaient d'accord; lui ayant demandé s'il était vrai oue le marquis de Salisbury eut déclaré à la Porte que par suite de son refus le ,traité de Paris devait etre considéré comme aboli, il m'a dit que l'Angleterre avait dès le principe, déCilaré que si la Turquie refusait, l'Angleterre se rtrouvait dégagée vis-à-vis d'elle de rtout engagement à la défendre et qu'elle n'aurait qu'à sauvegarder ses propres lintérets, qu'il était possible que le Marquis de Salisbury eut fait sentir à la Porte que son refus entraineraH peut-étre l'abolition du tra1té de Paris, mais qu'il n'avait reçu aucun mandat pour en faire la déclaration expilicite.

104

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI,

R. 1757. Berlino, 30 gennaio 1877 (per. il 3 febbraio).

Ainsi qu'il était à présumer, la Serbie et le Monténégro avant de se prononcer sur [es ouvertures pacifiques faUes par la Porte, ont pressenti la Russie. M. d'Oubril m'a dit que, son Gouvernement n'ayant formulé aucune

objection, les deux Principautés avaient consenti en principe aux négociations directes, sauf à examiner les conditions d'une entente. La meme démarche a eu lieu auprès du Cabinet de Berlin, qui également, de son coté, n'a pas soulevé d'opposition. n est evident que de Bel.grade et de Cettinje, on se sera adressé dans le meme but à chacune des aut.res grandes Puissances.

n m'a semblé superflu de télégraphier la réponse du Cabinet de Berlin, puisque, d'après le dernier télégramme de V. E. (1), j'e ne pouvais mettre en doute que notre assentiment étatt acquis d'avance à une telle combinaison.

J'ai aussi appris par l'Ambassadeur russe, qu'il attendait à ètre ,très prochainement chargé, de meme que ses collègues près des autres Cours, de communiquer une cil'cu1aire de son Gouvernement, à reffet de provoquer un échange de vues sur la situation ensuite de la rupture des Conférences à Constantinople, et sur la conduite à suivre envers la Turquie. Mais M. d'Oubril prétendait n'avoir reçu jusqu'à ce jour aucune indication, qui lui permit de préjuger la teneur de oo document. n croyait néanmoins ne pas trop s'aventurer en déclarant que les commentaires auxquels se livraient les journaux sur ce point étaient, non seulement prématurés, mais reposaient sur des suppositions peu admissibles.

105

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 465. Roma, 31 gennaio 1877.

Mi preme di porgerle, in risposta all'ultima parte del pregiato rapporto di Lei, in data 17 gennajo, N. 1750 (2), alcuna maggiore spiegazione intorno al partito cui ci appigliammo in occasione della partenza dei plenipotenziari da Costantinopoli. Il quale partito ci parve additato dalle speciali condizioni nostre e dalla posizione che per noi ne risultava.

Noi non credemmo (e fin da principio manifestammo la nostra opinione) che la minaccia di una siffatta misura, sopraggiungendo quasi in extremis e

dopo le molte concessioni fatte, potesse avere alcuna efficacia sulle risoluzioni della Sublime Povta. Ond'è che mentre eravamo stati solleciti nel pronunciarci rispetto ad altre proposizioni, le quaU, nel tempo in cui ci furono messe innanzi, avrebbero potuto ottenere un buon effetto, abbiamo invece indugiato a consentire al richiamo dei rappresentanti fino al momento in cui ci trovammo nella alternativa di sciogliere tra il fare, come si suoi dire, una politica nostra propria e l'associarci ad una dimostrazione di cui non disconoscevamo tutti gli inconvenienti. Risalendo più addietro, noi potremmo notare che, se si fosse dato ascolto alle nostro previsioni, la Confereneza non si sarebbe riunita a Costantinopoli e l'esito ne sarebbe stato per avventura più soddisfacente, secondoché ne manifesta l'opinione, in un re-cente rapporto del Conte Corti, riferendo l'impressione propria e quella di taluno fra i suoi Colleghi. Ma anche lasciando in dispavte queste considerazioni vetrospettive, è certamente debito nostro di tenere conto non solo degli interessi politici d'ordine generale, ma anche degli interessi nostri, particolari, che hanno la loro ragione di essere nella consuetudine di antichi commerci e nella esistenza di numerose colonie nazionali. A questo punto di vista è mestieri che la nostra posizione sia ben chiarita in tutti i modi possibili, affinché a 'tempo oppovtuno, riesca meno difficile il ristabilimento dei regolari rapporti con la Sublime Porta. Ciò non accadrà immediatamente; però trattasi di eventualità che, o tosto o tardi, dovrà avverarsi, non potendosi concepire che un interesse di indole incerta e generale possa indefinHamente dominare sopra interessi effettivi e particolari che non potrebbero rimanere lungamente in sofferenza.

(l) -Cfr. n. 99. (2) -Cfr. n. 66.
106

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 76. Roma, 31 gennaio 1877.

Ho letto con moilto interesse il pregiato rapporto di V. E. in data 19 gennajo N. 69 (1), e Le sono ben grato delle preziose notizie che ivi sono contenute.

In questo momento tutti gli sguardi sono rivolti verso la Russia, la quale essendosi in certa guisa impegnata spontaneamente verso la pubb1ka opinione, si trova collocata in una posizione assai più delicata, in confronto delle altre Grandi Potenze. Ad ogni modo la risoluzione, che sembra essere stata presa a Pietroburgo, di non separarsi per ora dal conce.rto delle altre Potenze, è di tale natura da rassicurare gli animi. Imperocché, anche in questi ultimi giorni, tutti indistintamente i Governi hanno esplicitamente dichiarato di volersi astenere dal pigliar parte ad ·un'azione militare. È, del resto, ·cosa affatto naturale che essendosi separata la Conferenza senza che alcuna decisione abbia potuto essere presa sul quid agendum in presenza del rifiuto della Sublime

Porta, tutti i Gabinetti sentano ora il bisogno di tenersi i.!l una certa riserva. È manifesto, insomma, che le singole Potenze hanno il sentimento della impossibilità, in cui si sarebbero trovate, di mettersi d'accordo sopra questo punto essenziale, qualora aV'esse dovuto essere V'entilata la questione dell'impiego di mezzi coattivi e della forza militare ·contro la Turchia. Né è a dissimularsi che l'opinione, appunto, generalmente invalsa a questo riguardo, è cagione per cui la partenza dei Rappresentanti da Costantinopoli riesce una dimostrazione tnefficace e perciò stesso piena di inconvenienti. Ben sa V. E. che la nostra adesione fu consigliata dal desiderio soHanto di non distaccarci, in qUJesta circostanza dalle altre Potenze.

(l) Cfr. n. 75.

107

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE GENERALE A NIZZA, CERRUTI

D. 20. Roma, 31 gennaio 1877.

Rispondo senza indug.io al pregiato rapporto di Lei in data del 25 di questo mese, N. 6 della serie· politica (1).

Non è notizia nostra che si presuma prossimo a verificarsi il caso cui allude il Rapporto di Lei. D'altra parte sulle disposizioni di ultima volontà e sul modo nel q_uale potrebbero essere eseguite, il R. Governo non potrebbe pigliare alcuna ingerenza. Ancor meno, però, dovrebbe codesto R. Consolato prendere, in simile eventuaUtà, una parte attiva nelle manifestazioni che potrebbero prodursi. Sarebbe compito della S. V. Illustrissima di far sentire personalmente, a chi La ricercasse di •Consiglio, la inopportunità di qualunque dimostrazione che potesse dispiacere al Governo francese. Quando si avesse certezza che le cose fossero per passarsi ordinatamente, la S. V. dovrebbe assistere agli onori funebri; dovrebbe invece astenersene se vi fosse probabilità di intempestive dimostrazioni o di disordini. All'infuori di questi concetti generali, non mi tornerebbe possibile di tracciar1e norme precise in una materia che solo può essere oggetto di savio e completo apprezzamento per parte di chi si trova sul luogo.

108

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 603. Vienna, 31 gennaio 1877 (per. il 3 febbraio).

Conseguentemente all'iniziativa presa dalla Porta di intavolare direttamente colla Serbia trattative di pace, il Principe Milano dichiaravasi pronto ad entrare in simile ordine di idee, ed incaricava il Suo Agente in Vienna

Signor Zukitch di abboccarsi coll'Ambasciatore Turco presso la Corte Imperiale, onde avere da lui conoscenza delle basi sulle quali la Turchia intendeva trattar la pace. Il 27 corrente il Signor Zukitch recavasi da Aleko Pachà, partecipandogli l'avuto inca!'ico. S. E. rispondevagli: base delle trattative dover essere lo statu quo ante bellum, riservandosi la Porta nel corso delle trattative che dovrebbero condursi a Costantinopoli, mediante uno speciale inviato del Principe Milano, di indicare quelle guarentigie ch'Essa reputava necessarie a prevenire per l'avvenire il rinnovamento dei fatti accaduti. Il Signor Zukitch chiedeva allora ad Aleko Pachà, maggiori spiegaziorn intorno alle guarentigie di cui gli si teneva parola, facendogli al tempo stesso osservare: che qualunque esse fossero, non vedeva come queste potessero andar d'accordo collo statu quo ante bellum, che venivagli indicato come base fondamentale della pace. Aleko Pachà dichiaravagli non aver avuto dal Suo Governo istruzioni più particolareggiate in proposito. Il Signor Zuki.tch ciò riferiva a Belgrado, e iem sera ancora a tarda ora, avendo avuto occasione di conferire, tanto •coll'Agente Serbo come coll'Ambasciatore Turco, risultavami le trattative non aver fatto passo di sorta. Dioevami il Signor Zukitch che ogni qualsiasi domanda che la Porta avrebbe potuto fare, che in qualunque modo fosse in opposizione colle antecedenti esistenti convenzioni fra i due Governi, sarebbe stata infallantemente respinta a Belgrado. Parlando coll'Ambasciatore Turco credetti dovergli dire, essere mio avviso personale, che la Porta ove intenda seriamente evi!tare le gravi complicazioni che ·tuttora è manifesto le sovrastano, deve prontamente e francamente procedere a far da sé ciò che le Potenz.e riunite m conferenza a Costantinopoli avevano proposto alla sua accettazione. Anzi tutto quindi far la pace colla Serbia e col Montenegro sulle basi tracciate dalle Potenze. Sviluppai seco lui lungamente quest'ordine di idee e non gli nascosi il pessimo senso prodotto sul mio animo dalla pretesa accampata di ottenere guarentigie che la Serbia non accoglierebbe e che facendo andare in [ungo i negoziati avrebbe fatto sì che si raggiungerebbe fatalmente la primavera alla quale epoca molto probabilmente sarebbe troppo tardi per pensare a pacifici negoziati. Aleko Pachà mostravasi abbastanza persuaso dei miei ragionamenti e confessavami anzi che al mattino di ieri stesso il Conte Andrassy avevagli tenuto un linguaggio assolutamente identico al mio, che Egli non aveva mancato di riferire al Suo Governo. Egli soggiungevami poi, credere la Porta essere abbastanza disposta a rinunciare a quelle guarentigie di cui aveva creduto dover far parola sul principio, poiché non Le si poteva ricusare il diritto di pretenderle. Nel corso del discorso Aleko Pachà mostravasi meco abbastanza inquieto sugli intendimenti del Governo Austriaco, interpellandomi con insistenza su ciò che poteva essere a mia conoscenza in proposito, mostrandosi assai insospettito di certi movimenti miHtari operatisi, a suo dire, recentemente in Dalmazia, che sembravano accennare a prossima mobilizzazione delle truppe colà stanziate. Dicevami anzi avere interpeLlato in proposito il Conte Andrassy, che nel negargli i preparativi di guerra, non aveva però neppure confutato in modo assoluto l'esattezza delle sue informazioni. A ciò io gli risposi non risultarmi in questo momento si procedesse in Austria ad

effettivi preparativi per una marcia in avanti delle truppe scaglionate alla frontiera Turca, essere però fuori di dubbio che apprestamenti in previsione di una taJle eventualità erano stati fatti da molto tempo e che naturalmente essi si andavano completando. Credetti poi di valermi dell'inquietudine che chiaramente scorgevo esistere nell'animo di Aleko Pachà per insistere maggiormente sulla necessità assoluta per la Turchia di fare prontamente la pace e di togliere così il terreno da sotto i piedi a chi potrebbe nutrire intendimenti lesivi all'integrità dehl'Impero. L'Austria-Ungheria, io gli diceva, non desidera annettersi provincie vostre, ma il giorno in cui la Russia porrebbe il piede sul vostro ~territorio, molto probabilmente il Gabinetto di Vienna crederà necessario, a tutela dei suoi interessi, di fare altrettanto, onde controbilanciare l'azione del vicino Impero: mentre drmque voi credereste di aver da fare coi Russi soltanto, avreste contemporaneamente sulle braccia gli Au

stro-Ungheresi. Questa considerazione, avvalorata dai non lievi sospetti, che, siccome dissi, albergano nell'animo di Aleko Pachà, a malgrado le clamorose simpatiche dimostrazioni Turcofile degli studenti di Pest, parvemi far su di lui particolare impressione.

(l) Cfr. n. 90.

109

IL CONSOLE A GINEVRA, GAMBINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 178. Ginevra, 31 gennaio 1877 (per. il 2 febbraio).

Ho l'onore d'informare V. E. che dal Cafiero fu fatta pervenire ail Bureau Federale la statistica del movimento internazionalista in Italia.

Ne risulta che in Italia oggidì vi è una diecina di individUli che attivamente percorrono la penisola ed ovunque qualcheduno di questi passa, lascia un nucleo formato. Fu con questo metodo .che in !spagna s'organizzò la Internazionale.

La statistica constata che il movimento di propaganda fra i contadini e le donne fa pure dei grandi progressi e che tut,to da a sperare non il.ontana l'epoca in cui il movimento rivoluzionario socialista s'imporrà alla borghesia.

Le sezioni più forti sono in Romagna ed in Toscana.

La sezione del Ceresio, di Lugano ha scritto a diverse sezioni una lettera firma,ta da Favre, protestando contro il Bureau Federale dell'Internazionale, residente a Neuchatel e contro i socialisti anarchici d'Italia, le loro bande armate ed i loro comitati rivoluzionarj, tacciandoli di uomini poco serj, mestatori ed ambiziosi.

Tale lettera è in risposta a Guillame ed a Cafiero che· dissero al Congresso di Berna che la sezione del Ceresio era composta di volgari scrocconi.

110

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 110. Parigi, 1° febbraio 1877, ore 13,25 (per. ore 14,15).

J e vous prie de prévenir S. E. 'le président du conseil que je lui écris aujourd'hui au sujet du trai>té de commerce. En attendant, veuillez lui faire connaitre QUe la rénovation du traité ne peut avoir lieu dans le bref délai de trois mois, à cause du tarif général qu'on doit présenter au parlement. Avant tout, la prorogation pure et simple du traité de commerce tel qu'il existe seratt chose facile, n'ayant pas à recourir aux chambres; mais si l'on veut y introduire quelques modiJfìcations, il faut d'abord envoyer tout de suite un négociateur italien à Paris pour se mettre d'accord avec le ministre du commerce, à l'egard des dites modifications. Après cela, H sera toujours indispensable d'obtenir l'autorisation de l'assemblée et du sénat. Il me parait Que l'on est ici dans des dispositions conciliantes et CJ.U'on désire nous satisfaire autant que possible.

111

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 581. Costantinopoli, 2 febbraio 1877 (per. l'8).

Tanto il Principe di Serbia Quanto Quello di Montenegro accolsero favorevolmente le proposte della Sublime Porta per le trattative di pace. Il primo, nell'aderire all'invito del Gran Vizir, rispose domandando che gli sia fatto conoscere a quali condizioni il Governo Ottomam.o sarebbe disposto a conchiudere la pace. Inoltre, appoggiandosi sulla circostanza che non havvi in questo momento un Agente Serbo a Costantinopoli, invitò il Gran Vizir ad impartire all'Ambasciatore di Turchia a Vienna le 111ecessarie istruzioni per intavolare i negoziati coll'Agente di Serbia presso il Governo Austro-Ungarico. In base a questa risposta fu da Qui telegrafato ad Aleko Pacha di abboccarsi col Signor Zukitc affine di fare per di lui mezzo conosce,re al Principe Milano che le nasi sulle quali la Sublime Porta intendeva stipulare la pace erano lo statu qua territoriale ed il firmano Imperiale del 10 agosto 1867, Aleko Pacha doveva tn pari tempo fare sentire al Governo di Belgrado l'opportunità d'inviare un Agente speciale a Costantinopoli per procedere alla conclusione dell'accordo.

Il firmano del 10 Agosto 1867 stabiliva che le fortezze Serbe di Belgrado, 'Fethi Islam, Semendria e Bujurdelen non sarebbero più presidiate da truppe Ottomane, ma date in custodia alla milizia Serba ana condizione però che la bandiera turca continuerebbe a sventolare sugli spalti e sulle 'torri accanto a quella del Principato. Richiamando ora in vigore quel firmano la Sublime Porta intende evidentemente esigere lo smantellamento di tutte le altre fortezze erette in Serbia dopo la data del 1867. A questa condizione il Governo Ottomano aggiungerebbe l'obbligo pel Principe Milano di venire in persona a Costantinopoli per ricevervi di nuovo l'investitura del Sul.tano.

Anche il Principe di Montenegro dopo avere rammentato di avere sempre nato prova di disposizioni concilianti, chiede nella sua risposta al Gran Vizir r:he la Sublime Porta esponga le condizioni sul1e quali sarebbe conchiusa la pace. Midhat Pacha gli replicò tosto per telegrafo che la pace avrebbe per base lo statu quo ante bellum. Contemporaneamente Sua Altezza spedì ieri al Signor Azarian, suo Agente segreto a Cettigne, un telegramma pel quale gli prescrive d'informare in via officiosa il Principe Nicola, che il Governo del Sultano sarebbe disposto ad addivenire ad u:na rettificazione di frontiera. Da quanto potei raccogliere intorno a quest'ultimo argomento sembrerebbe che l'idee della Porta fossero sempre rivolte ad una cessione di territorio che mettesse il Montenegro in contatto diretto col mare dalla parte di Sutorina.

112

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 121. Ragusa, 3 febbraio 1877, ore 15,07 (per. ore 20,19).

Le prince Nicolas a télégraphié avant-hier à Midhat pacha son acceptation des négociations directes. Le prince doute fort de la réussite. Il m'a été hier impossible de partir pour Cettinje; j'espère pouvoir le faire par le premier bateau à vapeur.

113

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. RR. 297/98. Londra, 3 febbraio 1877 (per. il 7).

Discorvendo ultimamente con Lord Derby dell'insuccesso della Conferenza di Costantinopoli, io colsi quell'occasione per valermi delle importanti istruzioni che emergono dal dispaccio di V. E. in data delli 19 Gennaio p.p. (Serie Politica N. 111) (l) e dal di Lei telegramma delli 28 Gennaio p.p. (2), ed ho rinnovato le dichiarazioni che già altre volte io faceva, del desiderio sincero di pace che nutriva il nostro Governo, e del grande interesse che abbiamo alla integrità dell'Impero Ottomano, facendo voti perché le riforme proclamate possano ricondurvi l'ordine e la tranquillità, e che ·le negoziazioni inizia.te diret

13 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

tamente tra la Porta ed i Principati di Servia e di Montenegro riescano ad una solida pace.

Il Conte di Derby mi rispose che tali erano anche i desideri dell'Inghilterra ed era lieto di concordare sopra auesti punti coll'Italia. Non è già, come io ebbi a scriverlo più volte alla E. V .• che l'Inghilterra consideri tuttora l'integr1tà della Turchia come domma politico al quale essa debba sagrificare uomini e tesori. Essa, me lo diceva il Conte di Derby, ha per principale, per non dire unico obbiettivo, la indipendenza di Costantinopoli dalla Russia; però ogni tentativo di smembramento dell'Impero sarebbe per que1la indipendenza un pericolo in vista del quale l'Inghilterra non potrebbe starsene indifferente, ma essa, in quel caso, provvederebbe ai proprii interessi essendosi svincolata da ogni impegno di difendere la Turchia in seguito al rifiuto della Porta di aderire alle proposte della Conferenza.

La condotta prudente e ad u:n tempo liberale del nostro GoVI€rno, le dichiarazioni così esplicite di V. E. avranno, così lo spero, dissipato i dubbii assai radicali che esistevano in Inghilterra intorno ad una pretesa nostra alleanza colla Russia: questi dubbi erano originati dai violenti attacchi contro di noi dei giornali Viennesl, e probabilmente corroborati dai sospetti di Sir Henry Elliot, e dal linguaggio del Generale Ignatieff, che si rifletteva in quehlo dell'Ambasciatore Russo in Londra, il quale asseriva 'ognora esistere un perfetto accordo tra il Suo Governo ·ed il nostro intorno alla quistione Slavo-Turca.

Dal dispaccio anzidetto di V. E. lo rilevo che il Conte Andrassy, nella sua lettera al Conte di Wimpfen, riteneva come base dai rapporti amichevoli ristabiliti tra l'Impero Austro-Ungarico e l'Italia la condizione che l'Italia non avrebbe mai inalberato pretese per ragioni etnografiche a qualsiasi parte del territorio dell'Impero, nemmeno nel caso in cui questo venisse ad ampliarsi coll'annessione di alcune provincie della Turchia Europea. Che l'Austria non possa ammettere in nessun caso una ragione etnografica come titolo ad una rivendicazione di territorio per parte di chicchessia, ciò s'intende di leggieri, imperocché un Impero così composto di molteplici elementi di nazionalità e di razze diverse, pronunzierebbe la propria sentenza di morte il giorno in cui ammettesse un simile principio. Ma senza avervi ricorso vi sono ragioni di un tutt'altro ordine che nessuno può impedire di invocare quando l'incremento di una potenza a noi contigua, come è l'Austria, potesse minacciare la nostra indipendenza e renderei troppo deboli rispetto ad essa, queste sono le ragioni militari.

Nel mio rapporto delli 11 Gennaio p.p. n. 277 (1), io comunicai alla

E. V. una mia conversazione con Lord Derby il quale mi chiedeva quale motivo noi avevamo a contrastare un aumento di t.erritorio dell'Austria a spese della Turchia. Fra queste ragioni accennai la configurazione della nostra frontiera verso l'Austria dimostrando come il Trentina, che penetra nel cuore dell'Italia Superiore, è per noi una minaccia che si farà più grande a misura dell'accrescimento di potenza dell'Austria. Il Conte di Derby si arrese a questa ragione

che egli trovò suffidente per giustificare la nostra oppos1z10ne all'anziaccennato ingrandimento ~territoriale dell'Impero Austro-Ungherese. Per me io credo che la cessione del Trentino all'Italia sarebbe un compenso non del tutto adeguato, ma pure già soddisfacente ad un accrescimento della potenza dell'Austria all'Oriente dell'Adriatico.

Il Trentino, sia come territorio, sia come popolazione, è di poca importanza economicamente, anzi è probabile che le spese dirette di amministrazione ed altre supererebbero i proventi delle imposte ivi riscosse. Ma così non è per la nostra potenza militare, imperocché per premunirei contro gli attacchi che possono provenire da quel territorio, nel quale gli eserciti d eU' Austvia hanno accesso per due ferrovie principali, bisogna non solamente circondarlo con molteplici e costose fortificazioni, ma, in .tempo di guerra, sarà necessario di coneentrarv,i attorno numerose truppe per opporsi ai tentativi d'invasione. Mentre se il Trentino fosse unito all'Italia la frontiera sarebbe riportata verso il Tirolo Superiore, la difesa riuscirebbe assai più facile, e ci lascierebbe disponibile una forza di qualche importanza che potremmo adoperare per altre operazioni militari.

Ho detto queste cose perché mi pareva scorgere nel dispaccio di V. E. che, nel paragonare la Bosnia, alla quale aspira l'Austria, al Tr,entino, non si era tenuto conto dell'importanza militare di questo territorio. Aggiungerò inoltre che nel 1866, quando io negoziava la pace in Vienna, poco mancò che il Trentina non ci fosse ceduto mediante compenso pecuniario; ma ne' consigli dell'Impero la vinse una considerazione dinastica .e di dignità, sostenuta specialmente, a quanto mi si, asserì, dall'Arciduca Alberto.

Posteriormente la rettificazione della nostra frontiera era implicitamente compresa in combinazioni preparate, ma che non ebbero effetto.

Queste considerazioni mi portano a chiamare l'attenzione di V. E. sull'argomento militare che acquista la massima importanza in questo momento di una incertezza che può sciogliersi più probabilmente colla guerra, se non immediata, almeno non lontana, anziché con una pace durevole.

L'Italia, per la forza della sua popolazione, per l'ingegno de' suoi abitanti, per il sentimento generale di onore patrio che ne stringe le diverse parti, per 1a saviezza di cui e governo e popolo hanno ·finora dato prova in mezzo ai grandi rivolgimenti compiutisi in pochi anni, ha veramente diritto di essere annoverata fra le Grandi Potenze dell'Europa. Eppure si sente che dessa è peranco debole, e che la sua forza ed in conseguenza la sua influenza non corrispondono ancora alla sua importanza. Non facciamoci illusione, a noi manca tuttora una forza militare adeguata alla nostra posizione.

Le nostre frontiere di terra ed il nostro litorale sono in gran parte indifesi; le armi mancano, come pur troppo si scorge dalla recente relazione del Ministro della Guerra, molti ordinamenti sono ancora da compiersi. Riconoscendo pure che molto si è già fatto precedentemente, però molto ci resta ancora da fare.

Abbiamo l'esempio palpitante della Turchia che malgrado la sua amministrazione di.sordinata, malgrado i suoi popoli divisi, resiste, con un coraggio non immeritevole di rispetto, ai consigli di tutta Europa, e dò perché? Perché essa si sente forte per le armi: essa dimostra di qual peso siano ne' destini di una nazione un poderoso esercito, ed una potente marina da guerra.

Epperciò io porto opinione che debba essere principale cura del nostro Governo di portare pronto rimedio all'abbandono fatto alcuni anni sono nel Senato del Regno, sotto l'influenza del miraggio del pareggio, all'abbandono fatto, dico, deUa legge sulla difesa de1lo Stato, già votata dalla Camera dei Deputati con tanta intelligenza delle nostre esigenze militari.

Probabilmente, come si era profetizzato fin d'allora, le spese che si richiedono a ·tale scopo, attualmente saranno maggiori di queHo che sarebbero state allora; ma è d'uopo sott{)starvi. Epperciò mentre la guerra sembra momentaneamente allontanata bisogna trarre profitto di questo istante di respiro che ci è concesso: più si ritarderà e maggiori saranno i sagrificii che lo Stato dovrà imporsi; e chi sa ancora se saremo in tempo per compiere i nostri più indispensabili ordinamenti militari.

Non basta neppure ad una nazione come l'Italia che dessa possa difendere il proprio territorio, ma è necessario inoltve che dessa sia in grado di disporre di una forza mobile tale da fare pendere la bilancia dal lato in cui porremo la nostra spada. Allora la nostra alleanza sarà ricercata, e potremo scegliere le nostre; allora i nostri consigli saranno ascoltati, le nostre ragioni saranno rispettate, imperocché in politica la forza aiuta il diritto.

La E. V. mi condonerà questa digressione, che ad alcuno sembrerà, forse, estranea all'argomento del giorno, ma che però non lo è: io sento (e ciò si sente maggiormente quando si vive aLl'estero) che la nostra influenza non è ancora quale è desiderabile che sia.

D'altronde io sono militare, e la mia lunga esperienza non mi lascia l'animo tranquillo sulla sorte futura del nostro paese colla prospettiva della tempesta che da un istante all'altro può scoppiare, finché io non veggo l'Italia in grado, dopo di avere provveduto alla sua difesa interna, di far sentire la sua azione militarrnente al di là delle proprie frontiere.

Intanto la politica prudente, la dignitosa riserva, delineate da V. E., mi sembrano essere le più adeguate alle nostre circostanze, ed intanto prepariamo le armi per .essere forti al momento del cimento.

(l) -Cfr. n. 70. (2) -Cfr. n. 99.

(l) Cfr. n. 51.

114

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 117. Parigi, 4 febbraio 1877, ore 12 (per. ore 14).

Je vous prie de faire savoir à S. E. le président du Conseil très-confidentiellement que M. Gambetta, toujours président de la commission du budget, reconnait aussi prorogation notre traité de commerce la seule chose qu'il soit possible de faire de la meme maniere que le ministre du commerce. Gambetta pense qu'il faut se concerter si l'on veut introduire des modifications. Après cela il m'assure appui de sa parole et de son influence pour faire passer à la chambre des députés la prorogation avec les modilfications que ·l'on aura rombinées. Je serai très-obligé à V. E. de me dire par la voie télégraphique si le président du conseil a reçu ma lettre du l er courant.

115

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA

D. 21. Roma, 4 febbraio 1877.

Il Ministro degli Affari Esteri è stato avvisato questa sera che una Deputazione di Nizza si propone di assistere alla Commemorazione del 6 febbraio in Milano. Se questo fatto si verificasse, l'opinione pubblica ed H Governo in Francia si commuoverebbero certamente e ne nascerebbero spiacevoli conseguenze per le relazioni che importa più che mai di mantenere nei termini de1la più cordiale e franca amicizia con quel paese.

Il Ministro degli Affari Esteri si rivolge conseguentemente al suo Onorevole Collega dell'Interno, pregandolo di dare per telegrafo al Prefetto di Milano le opportune istruzioni affinché in una cerimonia alla quale interviene una Rappresentanza del Parlamento non si produca tal fatto cui possa dolersi un Governo amico.

116

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1761. Berlino, 4 febbraio 1877 (per. il 10).

Le Secrétaire d'Etat, dans l'entretien que j'ai eu hier avec lui, m'a assuré qu'il n'avait pas encore reçu la circulaire russe. Comme elle était incessamment attendue, et da:ns la supposttion que la partie essentielle en avait été déjà télégraphiée au Cabinet de Berlin, j'ai demandé si cette circulaire se bornerait à demander aux autres Puissances ce qu'elles comptaient faire dans la nouvelle phase de la question orientale. M. de Biilow disait n'avoir encore aucune donnée à cet égard. Il se montrait également très réservé dans ses appréciations sur la situation générale. Il m'a pourtant laissé ·entendre que l'Autriche Hongrie continuai-t à se montrer contraire à toute po1itique agressive envers la Turquie; que l'Allemagne persista.it à rester en seconde ligne, ses intérets directs ne se trouvant pas en jeu. Pas un mot sur la France. Quant à l'Angleterre, elle paraissait vouloir rester autant que possible dans la politique de non intervention. Le discours prononcé récemment à Liverpool par le Chancelier de l'Echiquier, qui a voulu certainement préparer l'opinion aux prochains débats du Parlement, indiquerait que le Cabinet anglais admet encore la possi

bilité d'une solution pacifique et collective, à la place d'une guerre meme localisée. L'attitude du Marquis de Salisbury à son retour à Londres, le langage qu'il tiendra à la Chambre, éclaireront bien des points qui restent encore dans l'ombre. S'il déclare entre autres, comme Sir Stafford Northcote, que les rapports des Puissances sont meilleurs qu'ils ne l'étaient il y a quelques mois; que les garanties de paix ont été fortifiées; s'il manifeste quelque confiance dans res intentions de la Porte, de faire à elle seule ce que les Puissances lui demandaient d'exécuter avec leur concours; s'il ajoute qu'il convient d'accorder un délai pour la réalisation de ces réformes, et que cette manière de voir rencontre la majorité des suffrages, le contrecoup de ce langage se fera sentir en Europe. Les chances d'une politique d'attente auront alors gagné du terrain.

En parlant de notre attitude, je me suis exprimé dans le sens du télégramme par lequel V. E. m'annonçait que la Serbie avait accepté de traiter direc,tement avec la Porte (1). J'ai vérifié à cette occasion que j'avais commis une erreur, partagée au reste par mon collègue de Russie, en citant le Montenegro comme ayant fait lui aussi une démarche pour s'assurer de l'assentiment du Cabinet de BeriJ.in, avant d'entrer dans de semblables négociations. M. de Biilow disait n'avoir pas de renseignements sur la marche de ces pourparlers mais il espérait que la Turquie finirait par se montrer de bonne composition, en proposant la paix à des conditions équitables.

L'Agence télégmphique Wolff nous apporte aujourd'hui un résumé de la circulaire du Prince Gortchakoff, en date du 19/31 janvier. Ce résumé est assez conforme au sens général que j'ai indiqué plus haut. Je ,tacherai de savoir ce qu'en pense le Cabinet de Berlin. Mais V. E. connait sa réserve. Il ne se prononcera d'ailleurs, qu'après s'etre concerté avec V~enne. C'est dans cette capitale, que les premières nouvelles seront moins malaisées à obtenir. Pour le moment, on ne peut raisonner que par induction. Or, je sais que dans ces derniers temps M. d'Oubril a multiplié ses visites au Ministère des Affaires Etrangères pour pressentir les dispositions du Prince de Bismarck, qui a soigneusement évité de dire quo,i que ce soit, de nature à engager sa liberté d'action, en dehors du terrain diplomatique. Ce détail, je ne le tiens pas de mon collègue de Russie, mais je do'is croire la chose vraie, à en juger du moins par ses jugements aigre-doux sur le Cabinet de Berlin, qui ressentait un certain dépit

• de ne pas avoir tenu à Constantinople le dé de la conversation •. Le mécontentement de S. Pétersbourg se trahit aussi par ,les articles du Golos et de l'Agence Générale Russe. Ils ont valu à ces journaux des répliQues très vives, de la part entre autres de la National Zeitung. Il me résulte également que le Chanceiier est très préoccupé des attaques d'une partie influente de la presse russe, qui semble favoriser un rapprochement avec la France. Le bruit a couru d'un prochain remplacement du P:dnce Gortchakoff par M. Valouieff. On ne V'erserait pas une larme ici sur la retraite du Chancelier russe, auquel on reproche ses tendances françaises; mais son success:eur présumé passe, lui-aussi, pour etre anti-allemand. Dans ces circonstances, le Prince de Bismarck cherchera

peut ètre à ramener de meiUeurs sent:ments à S. Pétersbourg, mais ses sympathies doivent aujourd'hui le porter de préférence vers l'Autriche Hongrie. Il penchera don.c peut etre de ce còté là pour combiner une réponse à la Circulaire russe, de manière à gagner du temps, à laisser se calmer les 1esprirts, à éviter de compvomettre les allur:es du Comte Andrassy, qui, jusqu'ici du moins, a su louvoyer avec que:lque habiUté entre la pression de la Russie et ses ménagements pour la Turquie. Ce ne sont là au reste, que des suppositions plus ou moins fondées.

Le Gouvernement du Roi avisera dans sa sagesse comment répondve à la démarche de la Russie. Il jugera si l'occasion toute naturelle ne nous est pas fournie, d'accentuer notre programme, visant à exclure tout remaniement territorial en Orient, et tout oe qui peut y frayer la voie, aussi bien qu'à favorise,r un développement de réformes sérieuses et pratiques en Turquie. Rappeler en mème temps que, la conservation de la paix étant le bien supreme exigé par les intérèts de l'Europe, nous serion.s prèts à concourir dans ce but à l'action collective des Puissances, qui seule peut restreindre les crises et préparer des solutions pacifiques; ce serait peut ètre là un langage répondant, dans une certaine mesure à la question: • qu2 comptez vous faire? •. En effet, nous n'avons qu'à persister dans notre attitude.

Le courrier &nielli ne partira que demain de S. Pétersbourg. J'ai l'honneur d'accuser réception, et de remercier V. E., des dépèches politiqués n. 465 et 466, en date du 31 janvier échu et du 2 février courant... (1).

(l) Cfr. n. 99.

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L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 77. Pietroburgo, 4 febbraio 1877 (per. il 13).

La Civcolare del Principe Gortchakow agli Ambasciatori di Russia a Roma, Berlino, Vienna, Parigi e Londra, della quale ebbi l'onore di annunziare per telegrafo la spedizione all'E. V., è pubblicata oggi nel giornale di Pietroburgo. Essa porta la data del 31 (19) Gennajo scorso (2). Mandai per telegrafo all'E. V. la conclusione di questo documento della Cancelleria Imperiale il quale del resto Le sarà già stato comunicato dal Barone di Uxkull quando questo dispaccio perverrà nelle di Lei mani. Ciò nondimeno stimo utile di qui unire il numero del giornale che contiene la circolare anche perché a guisa di commento vi è unita una più antica circolare del Principe Gortchakow diretta il 23 Aprile 1860 ai Rappresentanti della Russia a Berlino, Vienna, Parigi e

Londra la quale è già certamente nota ,all'E. V. avendo essa avuto prima di ora un'estesa pubblicità.

Il Principe Cancelliel'e nella circolave del 31 gennaio scorso, dopo aver brevemente accennato il processo dell'azione diplomatica che condusse alla recente conferenza di Costantinopoli, dopo aver constatato H rifiuto dato dalla Turchia aUe proposte Inglesi accettate ed attenuate dalla Conferenza stessa, conchiuse domandando che cosa i Gabinetti, che si unirono per presentare le dette proposte, e che subirono un rifiuto che tocca l'Europa nella sua dignità e nel suo riposo, intendano fare per rispondere a questo rifiuto e per assicurare l'eseguimento delle loro volontà.

Il significato di questa circolare, a giudicare dai termini in cui è redatta, non è certamente queNo di una risoluzione del Governo Russo di agire isolatamente e di procedere ad un'azione militare più o meno immediata. Ma non è nemmeno quello di un'acquiescenza pura ,e semplice al rifiuto dato dal Governo ottomano. Evidentemente il desiderio del Governo di Pietroburgo sarebbe di indurre le altre cinque Potenze all'adozione di misure esecutorie comuni. Se le Potenze ritorcessero la domanda al Governo Russo, è probabiLe che questi risponderebbe riproducendo la proposta di occupazione mista, già fatta in occasione della missione a Vienna del Generale Soumarokow, od altre proposte di non dissimile natura. La difficoltà dirò anzi il pericolo della situazione consiste in ciò che il Governo Imperiale Russo e l'Imperatore stesso credono di sentirsi offesi nella loro dignità, insieme col resto dell'Europa, del rifiuto delia Turchia, e che d'altJ·o lato, la presenza di un esercito russo mobilizzato sul Pruth mette la Russia nell'alternativa o di adoperare questo esercito o di ritirarlo e di discioglierlo con l'apparenza di uno scacco subito. A dir il vero questi sentimenti 'e questi apprezzamenti, considerati i fatti ad un punto di vista non interamente russo, sono improntati di evidente esagerazione. Ma comunque esagerati, esistono qui, e per giudicare rettamente della situazione conviene tenerne conto.

Non si può fin d'ora pregiudicare la risposta che sarà data dai varii Gabinetti alla circolare russa. Sarebbe a desiderarsi che questa fosse possibilmente indentica nella sostanza perché in questo caso il Gabinetto di Pietroburgo potrebbe, a mio avviso, senza detrimento della sua dignità ritirare la sua propria responsabilità sotto la più vasta responsabilità dell'Europa concorde, anche quando la risposta dei cinque Gabinetti 'escludesse ogni misura coercitiva immediata, e concludesse coll'accordare alla Turchia il tempo necessario

per esperimentare le promesse riforme, salvo rimanendo l'appello ad un ulteriore accordo delle Potenze in caso di non riuscita. La mia impressione è che l'Imperatore personalmente, ed anche il Gabinetto Imperiale sono animati da sentimenti pacifici .

L'Imperatore vomebbe sinceramente risparmiare al suo popolo e all'Europa la sciagura di una guerra. Ma sarà molto difficile che esso si risolva a recedere dalla posizione, purtroppo assai avanzata, che ha preso col concentramento derll'esercito a Kishinew, se non gli si offre una qualche soddisfazione, od un mezzo onorevole che gli permetta di farlo dignitosamente.

(l) -Cfr. n. 105; il d. 466 non è pubblicato. (2) -Cfr. LV 22, pp. 652-653.
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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY,

D. 467. Roma, 5 febbraio 1877.

Approvo il linguaggio che V. E. tenne al Signor de Biilow nella conversazione riferitami col Rapporto del 23 Gennajo, n. 1752 (1). Non può, infatti, a nostro avviso, sostenersi con ragione che la Confer,enza di Costantinopoli non abbia avuto alcuna efficacia. Probabilmente devesi, almeno in parte, attribuire ad accondiscendenza verso le idee di altra Potenza, il linguaggio che la Germania va tenendo, mentre cerca di provare che essa recava retto giudizio della situazione dimostrandosi contraria alla riunione di una Conferenza. Noi persistiamo, dal canto nostro, a credere che la Conferenza lasci dietro di sé una condizione di cose migliore assai di quella che stava innanzi a noi quando essa ri riuniva. Per convincerne basti paragonare, l'una con l'altra, le due situazioni.

Se la Conferenza non si riuniva ogni ragionevole previsione conduceva a pensare che la sanguinosa guerra combattuta nella valle della Morava, avrebbe trascinato nella lotta alcuna fra le grandi Potenze. Lo spirito pubblico aveva preso in Russia, in quel momento un ind:rizzo dei più pericolosi. Regnava d'altronde la massima confusione sopra le disposizioni dei singoli Gabinetti, circa la misura delle riforme necessarie per il miglioramento della sorte delle provincie slave della Turchia. La quale confusione di idee, ingenerava altresì una partkolare diffidenza fra alcune Potenze, e siffatta diffidenza spiegava sfavorevolissima influenza nei loro reciproci rapporti, anche astrazione fatta dalla questione speciale che si dibatte in Oriente. Nel·la situazione presente invece è allontanato il pericolo di una guerra fra le Grandi Potenze. Il sentimento pubblico in Russia ha potuto calmarsi, prevalendo oramai nell'Impero un più retto apprezzamento degli interessi materiali e morali impegnati nella questione. ImpossibiH sono divenute le divergenze sulla misura delle riforme, posto che gli Stati i quali parteciparono alla Conferenza si mantengono fedeli al programma che questa ha tracciato. Noi non disconosciamo di certo che la Conferenza, secondoché osservava il S1gnor de Bi.ilow avrebbe potuto recare maggiori frutti; però principalissima fra le cause del parziale insuccesso fu senza dubbio la scelta di Costantinopoli come luogo di riunione. Noi avevamo preveduto le difficoltà che ne sarebbero risultate e ne facemmo anzi oggetto di avvertenza presso i Gabinetti amici. È co.sa spiac•evole che la esperienza, fattasi malgrado le nostre osservazioni ci abbia dato così completamente ragione. Ormai non giovano gli sterili rimpianti. A un punto di vista essenzialmente pratico ci sembra che lo studio dei Governi amici della pace debba soprattutto convergere nel rendere agevole alla Russia la posizione che essa sembra voler conservare, tenendosi sulla linea stessa

insieme con le altre Potenze. A tale intento meriterà d'esser preso in considerazione tutto ciò che possa contribuire a conseTvare l'accordo delle sei potenze e conferirgli una concreta efficacia.

(l) Cfr. n. 85.

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L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 585. Costantinopoli, 5 febbraio 1877 (per. il 14).

Sono in grado di dare a V. E. maggiori ragguagli intorno alle condizioni formulate dalla Sublime Porta per la conclusione della pace coi Principi di Serbia e di Montenegro, e delle quali era oggetto il mio rapporto N. 581 del 2 corrente (1).

Stabilito per la Serbia lo statu quo ante bellum, la Sublime Porta esige che il Governo Principesco assuma l'impegno:

l) di prevenire la formazione sul territorio Serbo di bande armate destinate a portare il disordine nelle Provincie dell'Impero.

2) di impedire l'ingresso di siffatte bande nelle provincie vicine.

3) di impedive la formazione in Serbia di società segrete aventi uno scopo rivoluzionario.

4) di acconsentire alla presenza di un Agente della Sublime Porta a Belgrado.

5) di accordare agli Armeni ed agli Israeliti indipendentemente dalla libertà religiosa, gli stessi diritti e privilegii di cui godono gli altri abitanti.

6) di issare sulla fovtezza di Belgrado la bandiera Ottomana accanto alla Serba.

7) di non aumentare le fortezze ed opere di difesa attualmente esistenti.

Queste condizioni furono trasmesse per telegrafo all'Ambasciatore Ottomano a Vienna perché le comunichi all'Agente Serbo, prescrivendogli in pari tempo di fare conoscere al Signor Zukitc che i negoziati di pace non sono subordinati all'accettazione dei punti summenzionati, sui quali la Porta si riserva d'intendersi direUamente col Delegato Serbo di cui chiede l'invio a Costantinopoli (2).

Il telegramma mandato al Principe di Montenegro esprime la soddisfazione della Sublime Porta per le buone disposizioni manifestate, informa che le condizioni di pace sono lo statu quo ante bellum con rettificazione di qualche punto della frontiera, promette di prendere in considerazione i reclami for

mulati dal Montenegro prima dello scoppio delle ostilità, e termina coll'invitare ,n Principe ad inviare un negoziatore a Costantinop01li. A queste· due comunicazioni nessuna risposta è stata paranco fatta da Belgrado e da Cettigne. Ho l'onore di accusare ricevuta all'E. V. dei riveriti dispacci di questa serie dal N. 241 al 254 in data 7, 9, 10, 12, 13, 17, 19 e 20 gennaio scorso (1) ...

(l) -Cfr. n. 111. (2) -Con t. 56 del 6 febbraio Melegari comunicò a Joannini le condizioni formulate dalla Turchia per la pace con la Serbia commentando: « Elles m'ont produit une impression favorable et me semblent inspirées par un sentiment de grande modération •.
120

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 131. Ragusa, 6 febbraio 1877, ore 14,30 (per. ore 15,45).

On me télégraphie à l'instant de Cettigne que la Por·te propose au Monténégro le statu quo ante bellum, sauf quelques reeti,fic·ations de frontière. Le prince est décidé à recommencer la guerre, si on ne lui accorde pas ce que 1a ·conférence a proposé (2).

121

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 302/99. Londra, 6 febbraio 1877 (per. il 10).

I giornali continuano ad occuparsi del brigantaggio in Sicilia, e fanno argomenrto dei 'loro articoU le proteste· sporte nel nostro Parlamento contro il reclamo, dndirizzato a Lord Derby, per parte di alcuni capitalisti ed industriali Inglesi aventi interessi impegnati nell'isola.

Come già io ebbi l'onore d'informarne l'E. V., con mio telegramma del 26 Gennaio p.p. (3), Lord Derby non mi fece mai il menomo cenno di quel reclamo, e ben si apponeva il nostro Pre·sidente del Consiglio quando, rispondendo alle interpellanze di alcuni Deputati, diceva ch'egli aveva troppo alta opinione dei sentimenti del Capo del • Foreign Office • per eredere che desso facesse di questo reclamo oggetto di una comunicazione officiale, la quale avrebbe offeso la dignità e l'indipendenza del Governo di una Nazione che conta fra le Grandi Potenze, e fra le· più incivilite d'Europa.

Gli organi più influenti della stampa ~n Londra, tuttoché trovando esagerata la suscettibilità dimostrata in Italia per il fatto anzi accennato, ammettono per aLtro ·che dessa non è destituita di fondamento. A conferma di ciò accenno a V E. due articoli su quell'argomento, uno del Pall-mall di ieri sera e l'altro

del Times di auest'oggi. Trasmetto qui unito Quello della PaH-maH Gazette che forse il Ministero non ha, e che è più benevolo a nostro riguardo di quello del Times, il quale si mostra alquanto severo, imputando alla volontà degli uomini, anziché al difetto di mezzi, uno stato di cose, deplorevole retaggio del Governo Borbonico.

Avendo avuto quest'oggi occasione di parlare di questa quistione con uno dei principi della finanza di Londra, e.gli mi confessava che i speculatori si valgono dei fatti di Sicilia, per deprimere i'l nostro credito nella City.

(l) -Cfr. nn. 35, 57 e 58, gli altri dispacci non sono pubblicati. (2) -Il contenuto di questo telegramma fu comunicato a Berlino, Londra, Parigi, Pietroburgo e Vienna con t. 58 del 7 febbraio. (3) -Non pubblicato.
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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 146. Londra, 8 febbraio 1877, ore 21,16 (per. ore 0,20 del 9).

Je viens d'assister à l'ouverture des Chambres faite par la Reine elle meme. Le discours de la Couronne lu par le grand chancelier, est consacré en grande partie à la question d'Orient. Il se borne à exposer la marche suivie par les événements jusqu'à la dissolution de la conférence, sans préjuger l'avenir. Le passage le plus significatif du discours ~est le suivant: • Les propositions recommandées par moi-meme et par mes alliés, je regrette de le dire, n'ont pas été acceptées par la Porte, mais le résultat de la conférence a démontré l'existence d'une entente générale entre les grandes Puissances européennes qui ne peut manquer d'avoir un effet matériel sur les conditions et sur le Gouvernement de la Turquie. En meme temps, l'armistice entre la Turquie et les Principautés a été prolongé et, j'en ai la confiance, il doit aussi conduire à la conclusion d'une paix honorable •. Ce soir meme commencera la discussion sur le discours de la Couronne et l'on pense que lord Salisbury rendra compte des vicissitudes de sa mission. Lord Derby m'a donné rendezvous pour demain.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1763. Berlino, 8 febbraio 1877 (per. il 13).

Je vous suis très reconnaissant d'avoir bien voulu, par votre dépeche

n. 458 (1), me donner des informations sur l'attitude réciproque du Gouvernement Royal et du Gouvernement Austro-Hongrois. Une lettre particulière

(lJ Cfr. n. 70.

et confìdentieHe du Comte Andassy au Comte Wimpffen, en dat'e du 24 Mai 1874 (1), résumait les conditions de nos rapports de bonne amitié. En 1876, le Comte de Wimpffen représente cette méme lettre, en alléguant que ses conclusions avaient obtenu l'assentiment personnel du Roi, et la sanction du Gouvernement italien.

Sans vouloir révoquer en doute la bonne foi de ce diplomate, il n'était pas moins habile de sa part, de chercher, dès le début d'une nouvelle administration, à établir ce qu'il admettait comme un fait incontestable en iuvoquant suvtout l'aUJtorité de son témoignage. C'était en quelque ,sorte se constituer juge dans sa propre cause. Il y aurait probablement quelque restriction à faire sur l'étendue des engagements contractés par l'ancien Ministère. Où se trouve la preuve écrite, et qui aurait dù de nortre c6té servir de contre parti? Si un tel document eùt existé, on n'auratt pas manqué de le produire en pr,emiève ligne. D'ailleurs, si dans les relations étrangères il y a solidarité entre les Gouve,rnements qui se succèdent par l!e jeu régulier des institutions, elle n'est absolue que pour les actes pUJblics, traités ou conventions, tant qu'Hs ne sont pas dénoués. En deho~s de ce cer1Cle, la solidarité est facultative, et en tout 'cas ne saurait veposer sur des pourparlers, sur des simples indications. Nous avons déjà les traités qui ont fìxé les conditions mutuelles entre les deux Etats limitrophes. La délirnitation de nos frontières vers les Alpes et l'Isonzo nous a été imposée par un concours de circonstances facheuses. Il devait suffire au Cabinet Impérial de voir que nous observions scrupuleusement ces traités, malgré des aspirations qui se faisaient jour en dehors de uotre influence. C'était dépasser le but, que de se prévaloir, à deux années de distance, de certaines assurances données sans doute en termes généraux par le prédécesseur de V. E., pour en tirer des conclusions d'un caractère strictement obligatoire. Il semble, entre autres, peu probable que nous nous soyons associés à l'étrange prétention, que l'Italie ne saurait revendiquer des compensations, une rectifìcation de frontières, méme dans le cas d'nn agrandissement territorial de l'Autriche Hongrie vers l'Orient.

Telles sont les réfléxions qui se sont présentées à mon ,esprit, en lisant la dépéche précitée de V. E. Elles se rencontrent, je crois, avec l'attitude que vous avez prise, M. le Minist~e, de ne pas répudier ouvertement le programme tracé en 1874, à ce qu'H parait de Vienne plus que de Rome, mais de vous abstenir de toute déclaration qui pourrait signifìer une acceptation explicite. Notre ligne de conduite, dans la question d'Orient, est le maintien du status quo territorial. Si le Cabinet de Vienne se livrait à quelques écarts, en ne consultant, (comme il 'entend le faire le cas échéant) que ses propres convenances, nous serions parfaitement autorisés à ne prendre conseil à notre tour que de nos intérèts, dans la mesure qui nous serait dictée par les circonstances.

Tout au moins conviendrait-il, sans compromettre la paix européenne, de sauvegarde-r l'avenir par des réserves, que d'ailleurs j'ai déjà été chargé de laisser prévoir au Cabinet de Berlin.

(l) Cfr. Serie II, vol. V, pp. 432-434.

124

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 148. Ragusa, 9 febbraio 1877, ore 12,25 (per. ore 13,40).

Hier soir J,e ministre des affaires étrangères du prince Nicolas m'a télégraphié ce qui suit: • Le grand vizir offre un traité de paix sur la base du statu quo ante bellum avec modifications de délimitations se référant aux propositions qui auraient été faites par le prince Nicolas. Le prince réplique qu'il est tout disposé à acoepter le statu quo ante bellum avec modification de délimitation, mais que n'ayant pas eu occasion de formuler des demandes territoriales, il présume que le grand v:izir fait allusion aux projets énoncés par la conférence préliminaire. Le grand vizir propose d'envoyer un négociateur à Cettigne. La prince Nicolas crodt qu'i est infiniment préféroble de négocier à Vienne avec l'ambassade. Il attend une réponse favorable pour y envoyer son délégué •. Le ministre monténégrin pour me télégraphier s'est servi du chiffre du consul allemand qui a bien voulu le mettre à ma disposition.

125

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BELGRADO, JOANNINI

T. 60. Roma, 9 febbraio 1877, ore 13,25.

Le Gouvernement serbe serait bien mal avisé s'il ne saisissait pas cette occasion pour proclamer l'égalité absolue de tous les serbes sans distinction de réligion. Ce principe adopté sans restriction chez tous les peuples civilisés ne saurait plus jamais etre invoqué par le Gouvemement princier contre les institutions de la Turquie, si à la demande de la Porte il était répondu par un refus. L'Italie a maintes fois eu l'occasion de faire connaitre à la Serbie sa manière d'envisager cette question. Le Gouvernement princie-r sait donc déjà Que l'exclusion odieuse dont sont frappés les cdtoyens serbes ne professant pas la religion orthodoxe, constitue à nos yeux une injustice et en meme temps une des causes pour lesquelles la Principauté ne peut trouver auprès des autres pays de :l'Europe tout l'appui que l'opinion publique sympathique et bienveillante lui assurerait.

126

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1764. Berlino, 9 febbraio 1877 (per. il 13).

Le Prince de Bismarck, en recevant communication de la circulaire russe du 19/31 janvier, s'est borné à dire qu'il prendrait les ordres de l'Empereur. Je me réfère à mon rapport n. 1762 du 6 février (1). Depuis ce jour, j'ai cherché à m'enquérir des intentions du Cabirret de Berlin. Aucun de mes collègues, n'était encore à meme de me fournir des éclaircissements. Le Secrétaire d'Etat évitait de se prononcer. Il me donnait rendez-vous pour le 7, mais il n'a pu me rec,evoir que le lendemain. J'ai résumé mes impressions dans un télégramme que je me suis empressé de ,transmettre à V. E. (1). Voici maintenant les détaHs du double entretien, que j'ai eu hier avec lui, dans l'après midi et dans la soirée.

Dans l'intervalle, était survenue la disgrace de Midhat Pacha. Il serait prématuré d'énoncer un jugement sur les conséquences de ce fait. Mais c'était évidemment une rude secousse pour la Turquie. Le grand réformateur est lui meme réformé. Il représentait au moins un simulacre de pouvoir. Son énergie et son autorité se faisaient sentir à Constantinople et dans les différentes Provinces. Une certaine opinion publique, en train de se former dans le Pays, le soutenait 'et, à son tour, il la dirigeait et la dominait. C'était pour l'Europe une garantie, quelque légère qu'elle fut, qu'il s'opposerait aux débordements du fanatisme. Par amour propre d'au1Jeur, il était obligé de veiller à l'application des réformes, à essayer de régénérer la Turquie. Ceux qui prétendaient qu'il convenait, malgré ses procédés envers les Puissances garantes, de lui laisser tenter l'épreuve, avai,ent quelques chances d'etre écoutés. Qu'adviendra-t-il ma~ntenant? Il est fort à craindre que la digue ne sodt rompue et Q.ue de nouveaux excès ne soient commis contre les chrétiens. Edhem Pacha ne servira peut etre que de transition à l'avènement aux affaires du vieux parti turc. M. de Biilow, en s'exprimant ainsi, répétait que, avant de se prononcer, H fallai:t attendre des renseignements ultérieurs.

Il me semblait en effet qu'il pouvait se dégager de cette situation déjà assez grave de nouveaux incidents, et que dans ces conjonctures il serait assez indiqué de ne pas trop se presser de répondre à la circulaire du Prince Gortchakoff.

Le Secréta,ire d'Etat disait que le Cabinet de Berlin n'avait pas encore répondu, et que d'ailleurs on connaissait à S. Pétersbourg quelle était sa position dans les affaires Orienta,les. Ses intérèts n'y figuraient que en seconde ligne. Il ne serait pas moins très désireux, lui aussi, d'apprendre ce que feront les autres Puissances.

• Vous gardez donc une attitude expectante pour la réponse à envoyer à S. Pétersbourg? >. • Oui. • S. E. paraissait assez de l'avis que la crise actuelle à Constantinople ne pouvait que corroborer les arguments développés dans la circulaire précitée, surtout quand on se souvient de ce qu'écrivait déjà le Prince Gortchakoff en date du 23 avril 1860. Ce qui vient de se passer à Constantinople rendra plus diffi.cile encora la tache de l'Empereur Ale·xandre et ses efforts pour prévenir la guerre.

J'ai essayé, mais vainement, de faire parler davantage mon interlocuteur, de lui faire émettre entre autres une opinion sur la circulaire russe, dont je lui rappelais les passages principaux. J'ai cité notamment la phrase: • Le refus du Gouvernement turc atteint l'Europe dans sa dignité » Tel ne paraissait pas ètre l'avis du Gouvernement anglais, etc. etc. M. de Biilow n'est pas sorti de sa réserve. L'ayant revh dans la soirée, il m'a tracé un tableau très sombre de la Turquie. L'orage s'amoncelait à vue d'oeil. Il se montrait notamment très préoccupé, vu l'échéance prochaine de l'armistice, de n'avoir aucun indice !'assurant sur la marche des négociations de paix avec les Principautés. La Serbie se refuserait probablement mème aux garanties morales qui lui sont demandées, et le Monténégro, comme V. E. me le mandait par son télégramme du 7, (l) n'est pas d'humeur à accepter moins que ce que la •Conférence était disposée à lui accorder.

Turkhan Bey avait de son còté remis copie d'une circulaire, d'une date antériuere à >la chute de Midhat Pacha. Savfet Pacha, d'un ton très ferme, appuyait sur les nouvelles institutions, et contestait 1e droit d'immixtion étrangère dans les affaires intérieures de la Turquie. Dans oe document se trouv:ait une attaque contre la conduite du Général Ignatiew. M. de Bi.ilow a fait observer verbalement que les Puissances, pour ce qui les concernait, s'étaient mises d'accord sur un programme, et c'était là un résultat important; puisque la Porte avait jugé à propos de décliner leurs propositions, il n'avait plus rien à ajouter.

Le nouveau Grand Vizir ayant été précédemment accrédité à Berlin, il intéressera sans doute V. E. de savoir quelles vues il manifestait pour 'le Gouvernement de son Pays. Tout en admettant la nécessité et l'urgence de vastes réformes administratives et politiques, il était contraire au principe d'égalité entre les Musulmans et les chréUens; une constitution à l'européenne ne saurait ètre applicable à ~a Turquie, une punition doit ètre infligée à la Serbie pour ses actes de rébellion contve le Suzerain, etc. etc. Il n'appartient, ni aux Vieux Tures, ni aux Jeunes Tures. Ses opinions peuvent s'ètre modifiées depuis son retour à Constantinople. Mais, s'i,l est resté tel que nous l'avons connu ici, sa présence au pouvoir ne signifierait point un simple changement de nom, mais aussi de système. S'il veut essayer la conciliation entre les partis, il échouera. Les hommes de ce caractère ne sont pas faits pour etre au gouvernail au moment de la tempete. Quant à la politique étrangère, Edhem Pacha se montrait très jaloux de l'indépendance et de l'intégrité de

l'Empire; en cas d'attaque, il fallait défendre pied à pied le terrain, et surtout ne pas céder un pouce de territoire dans la Turquie d'Europe.

Le Prince de Bismarck,interrogé iii. y a une huitaine de jours si la paix serait sauvegardée, n'en excluait pas la possibilité, mais inclinait plutòt à croire que la Russie ne saurait désarmer avant d'avoir remporté quelque victoire. Elle s'est trop avancée, pour pouvoir reculer sans compromettre son prestige militaire. Le Chancelier désirerait se tromper dans ces prévisions, émises avant le changement viziriel à Constantinople, mais ces prévisions n'ont certes pas perdu depuis lors leur raison d'etre. Les plus optimistes doivent désespérer de l'avneir de la Turquie; incapable de se régénerer par elle meme. Si des excès semblables à ceux de Bulgarie se renouvellent, l'Europe ou à son défaut la Russi1e, interviendra les armes à la main. La voie sera ouverte alors aux rivalités, aux compétitions territoriales.

Le Gouvernement du Roi est trop perspicace pour qu'il soit nécessaire de fìxer son attention sur ces da:ngers.

J'ai l'honneur de remercier V. E. de son télégramme du 6 février (1).

L'Agence télégraphique Wolff vient ce matin de donner un résumé des débats ouverts au Parlement anglais. Si ce résumé est exact, le langage des membres et am:is du Cabinet de Londres n'est pas de nature à ronseiller une coercition contre la Turquie, ni à encourager le Gouvernement russe dans cette voie. V. E. a vu dans mon rapport n. 1761 (2), que M. de Biìlow atta,chait du prix à ces nouvelles qu'on attendait à Londres.

Le courrier Anielli, est arrivé a'Wl:nt hier au soir. Je ne le réexpédie qu'aujourd'hui, ayant voulu qu'il emportàt ce rapport, contenant les dernières appréciations que j'ai pu rassembler dans mes entretiens ·avec M. de Billow.

(l) Non pubblicato.

(l) Cfr. p. 143, nota 2.

127

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 136. Parigi, 9 febbraio 1877 (per. il 14).

Con un telegramma del 5 corrente (l) l'E. V. mi esprimeva iii. desiderio di sapere che cosa il Gabinetto francese si proponesse di rispondere alle domande dirette dal Gabinetto di Pietroburgo colla recente sua circolare ai Governi Europei che ·erano .rappresentati nella Conferenza di Costantinopoli.

Come •ebbi l'onore d'informarne l'E. V. col mio telegramma del giorno seguente (l) il Signor Duca Decazes, ch'io inte·rrogai in proposito, si mostrava alquanto incerto e sembrava voler anzi tutto conoscere 'la decisione del Governo Inglese. Intanto il Signor Duc'a Decazes era d'avviso che ,conveniva di non affrettarsi troppo a rispondere alla circolare Russa e che bisognava in primo luogo venire in grado di meglio rendersi ·conto del significato e della

14 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

portata dell'improvviso mutamento del Gran Vizir a Costantinopoli. Ad ogni modo era suo parere che si dovrà lasciare alla Porta il tempo di fare la pace coi due Principati e di mettere in atto la Costituzione. L'1mpressione del Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia era che in fondo l:a circolare del Gran Cancelliere di Russia mirasse soltanto a cercare un plausibile motivo onde non fare la guerra.

Vidi jeri di nuovo S. E. e le tenni parola della notizia che Le fu data dal Cavaliere Durando e che l'E. V. volle riferirmi col suo telegramma del 7 corrente (1). Le i:nd'ormazioni ricevute dal Signor Duca Decazes drca lo stato delle trattative tra il Principe di Montenegro e la Porta e circa le intenzioni del Principe Nikita, differivano essenzialmente da quelle a Lei inviate dal Cavaliere Durando. Il Signor Duca Decazes mi assicurò che la Porta offrì al Principe di Montenegro tut.to ciò ·che la Conferenza voleva accordargli. Epperò il Principe accetterebbe le proposte della Turchia ed in questo momento stesso tratterebbe della pace a Costantinopoli.

In questo secondo colloquio che ebbi col Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia egli mi domandò se l'E. V. intendesse rispondere subito alla Circolare Russa. Avendogli risposto ch'io l'ignorava, egli mi disse che, per parte sua, indugerebbe ancora a farvi una risposta.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 116.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 605. Vienna, 9 febbraio 1877 (per. il 13).

La sera delli 8 corrente (2) ebbi l'onore di essere ricevuto, con mi·a moglie in Udienza solenne da S. M. l'Imperatrice, che non aveva più fatto ritorno a Vienna durante il tempo trascorso daWepoca in cui io era stato accreditato come Ambasciatore fino a questi giorni. S. M. l'Imperatore assisteva all'Udienza e degnossi accogliermi con somma affabilità, compiacendosi esprimermi tutto il suo particolare riconoscente gradimento per il così cortese ricevimento, che l'Augusto Nostro Sovrano avea fatto al Barone di Haymerle; notando in ispecial modo quanto avesse apprezzato la particolare cortesia usata da<l Re al suo Ambasciatore, venendo appositamente da Napoli a Roma per riceverlo.

Sua Maestà dicevami che le parole dette dal Re Nostro al Barone di Haymerle erangli nuova graditissima conferma di quei sentimenti di leale amicizia, ch'Egli non avea mai dubitato il Re gli professasse, e ciò compiacevasi accentuarmi con molto calore, insistendo sulla lealtà e nobiltà d'animo del Re Vittorio Emanuele. Poco dopo il Conte Andràssy confermavami la sì gradita impressione, che quell'Udienza Reale, i di cui particolari erano tosto

stati riferiti dal Barone di Haymerle, avea prodotto sull'animo dell'Imperatore, e con marcata insistenza ripetevami Lui pure, non aver mai dubitato della lealtà e del buon volere personale del Re· a riguardo dell'Impera.tore e della Monarchia Austro-Ungarica. Tanto col Conte Andràssy, quanto coll'Imperatore io non mancai di dire, che i sentimenti del nostro Augusto Sovrano erano divisi dal suo Governo e dalla Nazione, e mi studiava di ciò fare· nel miglior modo possibile, locché non mi era d'altronde difficile, avendo il convincimento di essere nel vero, tenendo quel linguaggio. Ma per essere veriti·ero devo dire, che Quelle mie espressioni tendenti ad allargare giustamente· la base, su cui devono poggiare le cordiali relazioni fra le due Monarchie, non trovarono eco. Alle mie parole in .tal senso tanto l'Imperatore, quanto il Conte Andràssy risposero voltando sempre la questione, con bel garbo però, sul terreno de' sentimenti personali ai due Sovrani. Insistere sembravami inopportuno e nol feci, tanto più che ho il convincimento, che la rispettiva fiducia fra i due Governi non può ristabilirsi, per ora, piena ed intiera, quale sarebbe desiderabile, troppi sospetti e troppe circostanze di fatto apponendovisi in oggi. Qualsiasi cosa si tentasse in tal senso, riuscirebbe non solo inefficace, ma anche poco conveniente, sotto varii aspetti. Intanto parmi s'abbia a tenere gran conto delle cordiali relazioni felicemente esistenti fra i due Sovrani, e coltivarle nel miglior modo possibile, essendovi in esse il più efficace germe pel ristabilimento di quelle fiduciose relazioni fra i due Governi, che di tanto vantaggio sarebbero per i due Stati. Ma a ciò non si potrà giungere, se non allorché la presente questione Orientale sarà appianata, e così si saranno dileguate gran parte almeno delle nubi, che attualmente si frappongono fra l'Austria e l'ltalia ed impedirono a quella di veder chiaro nell'intendimenti del R. Governo e di apprezzare rettamente la lealtà, a cui la sua azione non cessò mai d'informarsi.

(l) -Cfr. p. 143, nota 2. (2) -Sic, ma dai due rapporti successivi si rileva che l'udienza ebbe luogo il 7 febbraio.
129

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 606. Vienna, 9 febbraio 1877 (per. il 13).

Durante l'udienza solenne che io ebbi la sera del 7 corrente da S. M. l'Imperatrice, S. M. l'Imperatore che vi assisteva degnassi intrattenermi del p!'esente stadio della questione d'Oriente, ed essenzialmente della recente crisi Viziriale avvenuta a Costantinopoli. Sua Maestà si esprime·va in proposito in termini assai vivi, dicendo essere quest'ultimo :liatto 1a più evidente prova dell'impossibilità in cui travasi l'Impero Ottomano di ricostituirsi su basi tali da assicurare la continuazione della sua esistenza. • L'Empive Ottoman, dice~ vami Egli, vient de prouver à l'évidence qu'il tombe en pourriture, tout ce qu'on pourrait faire pour l'empècher de s'effondrer serait dnutile car la base manque, il faut donc absolument renoncer à soutenir cet édifice que croUile,

ceci ne veut évidemment pas dire qu'on doive pour cela hàter encore sa chute... ce serait dangereux... mais enfin il faut s'y préparer comme à une chose inévitable. Du reste la conférence de Constantinople a atteint un bon résultat déjà, c'est l'entente de l'Europe, espérons qu'elle se conservera •. Credetti per conto mio dover tene·re nel rispondere un linguaggio alquanto più riservato nell'apprezzare il più o meno di guarentigie di stabilità che ancora può presentare il Governo Ottomano; ma invece abbondai io pure neLl'esprimere la fiducia che l'accordo si mantenga fra le Potenze, e non mancai di f•ar sentire come ciò fosse costantemente stato in cima degl'intendimenti, a cui ebbe ad informarsi la politica del R. Governo. Poco dopo al circolo del corpo diplomatico, poiché la mia udienza avea preceduto d'un quarto d'ora soltanto il Gran Ballo di Corte, Sua Maestà ripigliava meco la stessa conversazione servendosi presso a poco delle stesse espressioni, accentuandole però ancora alquanto maggiormente. Da quanto potei sapere dai miei colleghi analogo linguaggio il Sovrano ebbe a tenere con essi. All'Ambasciatore Turco che mi stava a fianco, Sua Maestà diresse alcune parole indifferenti poi tornò ru vicino, ma terminato il circolo, mentre ancora avevamo conservato i nostri posti Egli si avvicinò nuovamente ad Aleko Pachà, ed a giudicarne dalla fisonomia dei due interlocutori, nessuno potè dubitare che l'Imperatore tenevagli un linguaggio perfettamente consono a quella che ben si poteva dire la nota di quella sera. Sua Maestà non ebbe più a parlarmi durante la serata, quindi non udii più altro dal suo labbro su quell'importante argomento; ma il Conte Andrassy essendo venuto a stringermi la mano, gli chiesi dopo poche parole scambiatesi intorno alla caduta di Midhat Pachà, cosa ·contasse fare a riguardo della circolare del Principe Gortchakoff. Al che Egli risposeani tosto: • Je commencerai par ne pas y répondre... du reste H n'y a rien à fuire pour le moment en Turquie... il faut voir, il faut attendre, il faut laisser que les événements se déroulent... du reste si Ja Porte n'a pas consenti à accorder les garanties que la Conférence lui demandait, elle a cependant accepté la plus grande partie des réformes concer·tées et préparées par 1es Puissances, il faut donc avant tout lui donner le temps de les appliquer si elle le voudra et 1e pourra... il n'y a pas autre chose à ~aire •. Tutto ciò egli dicevami con quel tuono un po' secco ch'egli impiega ogni qualvolta gli si parla della presente questione, e viene a balenare nel suo animo il timore che si voglia da parte nostra invitarlo ad un qualsiasi principio di scambio di idee: Credetti quindi prudente astenermi dal porre il piede su così sdrucciolevole terreno e come se emettessi una idea mia gli •svolsi la idea accennatami telegraficamente dall'E. V., cioè, il principe Gortchakoff avendo pubblicato per le stampe la sua circo•lare prima che i Gabinetti ne avessero conoscenza, ciò indicava ch'egli avea inteso anzi tutto rivolgersi alla opinione pubblica, locchè svincolava quelli dall'obbligo di rispondere· prima che questa si fosse pronunciata. Questa idea parvemi piacergli molto, ed infatti Egli ripetè le mie parole dicendomi essere quel concetto giustissimo, e nel ciò dirmi ritornò •ad essere di buon umore, e poco dopo finì la nostra conversazione. Analogo linguaggio ho del pari luogo di credere abbia tenuto coi miei colleghi. Per conto mio non potei

a meno di constatare una non lieve differenza fra il suo linguaggio in fondo abbastanza benevolo per la Porta, ed ad ogni modo improntato al reciso intendimento di temporeggiare, non vincolando l'azione eventuale dell'Austria-Ungheria, con quello molto meno riservato di cui si era servito meco l'Imperatore.

Devo poi anche far notare all'E. V. che nel parlare del fatto ferificatosi, che i giornali di Pietroburgo avevano dato pubblicità alla circolare Russa prima che i varii Rappresentanti dello Tzar all'estero potessero riceverla e quindi comunicarla ai rispettivi Gabinetti, il Conte Andrassy si espresse in modo un po' risentito a riguardo del Cancelliere Russo, dicendo che in verità H Principe Gortchakoff aveva 'talvolta delle maniere d'agire ch'Egli non comprendeva.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 607. Vienna, 9 febbraio 1877 (per. il 13).

Il 5 corrente giungeva a Vienna il Generale Ignatiew e vi si soffermava fino al mattino di ieri. Durante quel tempo, Egli fu ricevuto due volte dal Oonte Andràssy, ebbe un'udienza da S. M. l'Imperatore ed intervenne al gran ballo che ebbe luogo a Corte la sera del giorno 7. Le Loro Maestà Imperiali vollero usare tanto al Genera,le quanto alla sua Signora le maggiori cortesie e non ho d'uopo di dire, che la presenza in questi momenti nella Capitale Austriaca di quel sì rinomato Diplomatico, destò l'attenzione generale di tutti i circoli diplomatici e politici e costituì, ben si può dire, un vero avvenimento.

Legato da relazioni pe.rsonali col Generale Ignatiew, ebbi occasione di vederlo spesso e di seco lui conversare anche a lungo durante U suo breve soggiorno qui. Non mi arresterò a parlare di lui, la sua personalità è troppo nota in Europa perché occorra ch'io ne discorra; non so però trattenermi dal dire che più che mai fui in grado di constatare la potenza e flessibilità dell'ingegno di quello eminente personaggio ed, anzi •tutto, l'inarrivabile padronanza di se stesso ch'egli possiede, e che ai miei occhi costituisce la maggior sua forza. Sereno sempre ed amenamente cortese con tutti, Egli conversò con le persone a lui più avverse, come se fosse stato sempre in mezzo a circoH amici, lasciando ognuno dei suoi interlocutori per alcun rtempo almeno sotto il fascino dei suoi discorsi. Dubito assai sia riuscito a trarre nella sua rete il Conte Andràssy e neppure ad amicarselo; forse anzi la vecchia ruggine esistente fra quei due uomini avrà acquistato maggiore intensità.

Probabilmente il Generale Ignatiew avrà lasciato Vienna col desiderio di rendere all'Andràssy l'egual servizio ch'egli ha indubbiamente reso al suo avversario Midhat Pacha nel lasciare Costantinopoli: all'avvenire il chiarire se eguale sarà in simil gioco la sua fortuna in questa circostanza. Devo però dire ch'egli confessavami aver constatato la posizione del Conte Andràssy esser più forte di quanto se lo era immaginato prima di venire a Vienna. Durante le due lunghe Conferenze ch'egli ebbe col Ministro Imperiale per gli Affari

Esteri, Ignatiew non si fè ritegno, a quanto ebbe ad assicurarmi, di svolgergli tutte le sue idee intorno all'azione da ·esercitare verso la Porta. Egli propugnò seco lui il progetto di un intervento combinato fra la Russia, l'Austria e l'Italia, egli trovò il Conte in sommo grado insospettito e restio ad ogni discussione. • La Quistlone del Trentina (dicevami egli) è ostacolo insormontabile perché Andràssy ammetta una qualsiasi azione combinata con Voi. Ditemi cosa vi potrebbe convenire in Oriente -ripetevami con insistenza lgnatiew purché non si parli del Trentina, si troverà mezzo d'intenderei •, e li si faceva a riproporci la Tunisia, regalo ch'io respingeva scherzando, non rifiutavami ad emettere qualsiasi altra idea in proposito, dichiarando non risultarmi, l'Italia avesse aspirazioni in questo momento ad ingrandimento qualsiasi. Egli dicevami essere la sua assoluta impr·essione, l'Imperatore essere dominato dal desiderio di annettersi la Bosnia, ed anzi voler ciò prontamente, l'impazienza dello sfacelo dell'Impero Turco dominarlo in questo momento. Voler·e il Conte Andràssy del pari l'annessione della Bosnia, ma essenzialmente il timore delle pretese di compenso che accamperebbe l'Italia, trattenerlo dall'esprimersi cosi esplicitamente. Evidentemente nel tenermi questi discorsi (giacché non mi faccio alcuna illusione sulla sincerità di quel Personaggio) Ignatiew mirava rmicamente a persuadermi della impossibilità per noi di stringere accordi con l'Austria, della necessità quindi di procedere strettamente uniti con la Russia; a ciò conseguire egli caricava meco i colori deHa situazione qui, senza però grandemente alterarli, poiché sta abbastanza di fatto ch'essa è presso a poco nei termini in cui dipingevamela. Egli dicevami inoltre, Andràssy non voler niù sentire a parlare di Conferenze sotto nessuna forma, mentre egli avrebbegli narlato della convenienza eventuale di una nuova riunione delle Potenze a Bruxelles: essere anche alieno da una azione collettiva, più facilmente pieghevole a quella parallela con la Russia. Anzi tutto poi volersi conservar libero da ogni impegno, onde poter agire al momento dato a seconda degli interessi della Monarchia. • Effettivamente però, conchiudevami Ignatiew, è manifesto che Andràssy non è libero nelle sue azioni, egli ha a Berlino H suo principale appoggio ed, a seconda di quanto gli s'impone dal Principe di Bismarck, egli dirige la sua azione • ed in ciò mi sia lecito dire che il mio interlocutore colpiva nel vero. Devo poi dire che Ignatiew ripetutamente ebbe a dirmi, essere ·egli sempre stato avverso all'occupazione parallela, siccome dovendo avere per naturale conseguenza il possesso della Bosnia per parte dell'Austria, cosa a cui egli si dichiarava contrarissimo in oggi, come ripetevami esserlo sempre stato anche in passato.

A questa sua asserzione però io non presto se non limitatissima fede, come del pari a quello ch'egli ripetevami e dicevami anche aver confermato tanto all'Imperatore quanto a1l suo Primo Ministro, non nutrire la Russia intenzioni ambiziose di sorta, non volere ingrandimento territoriale qualsiasi nella penisola Balcanica. Dall'assieme delle cose dettemi dal Generale Ignatiew, mi formai l'impressione ch'egli non avea dal suo Governo missione di far proposte a questo Gabinetto, tanto meno poi di concludere accordo alcuno: tutto al più era egli incaricato di scandagliare gl'intendimenti della Corte e del Conte Andràssy, ed in conseguenza della doppia corrente esistente alla Corte Russa, e di controllare anche l'azione dell'Ambasciatore Imperiale in Vienna. Seguendo poi l'impuLso delle naturali sue tendenze, il geniale diplomatLco non avrà mancato di allargare la sfera di attività tracciatagli, onde meglio tastare il terreno e farsi un più sicuro criterio dell'azione che il suo Governo, potrebbe esercitare a Vienna, onde valersi delle cognizioni cosi acquistate tanto nei suggerimenti ch'egli sarà per dare al suo ritorno a Pietroburgo, come nel caso che parmi egli non ritenesse del tutto improbabile, a [ui toccasse raccogliere in un non lontano giorno la successione del Principe Gortchakof

Non saprei però chiudere questo rapporto senza assicurare l'E. V. che, tanto nelle mie relazioni col Generale Ignatiew, quanto nelle· mie conversazioni seco lui, non mi allontanai mai dalla necessaria riservata prudenza impostami anzi tutto dalla delicata si,tuazione in cui il R. Governo trovasi ancora attualmente a fronte di queUo Imperiale e dal vivo mio desiderio di vederla migliorata ed essenzialmente non aggravata.

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L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 588. Costantinopoli, 9 febbraio 1877 (per. il 15).

Confermo il telegramma che ebbi l'onore d'indirizzare ie·ri a V. E. per trasmetterle il sunto dehla conversazione da me avuta col nuovo Gran Vizir.

Appena ebbi espresso ad Edhem Pacha le mie felicitazioni per l'alta carica alla quale lo avea chiamato la fiducia del Sultano, Sua Altezza ringraziandomi tenne il discorso ·che qui riproduco con maggior fedeltà possibile: • È doloroso di pensare che uomini della tempra e dell'ingegno di Midhat Pacha possano commettere degli errori : ma anche gli uomini hanno il loro diritto ed il loro rov•escio. L'avvenimento che mi ha portato al potere ci avrà senza dubbio fatto del torto in Europa; ma io spero che l'avvenire dissiperà questa cattiva impressione. Il Governo è sempre animato dalla ferma volontà di applicare fedelmente la CosHtuzione, e d'introdurre tutte qw~l[e riforme .che ponno assicurare il benessere delle varie popoJazioni dell'Impero. Conviene però procedere assai cauti, e non seguire gli errori dei nostri predecessori i Quali han seminato ogni sorta di grano senza curarsi di esaminare se il terreno era atto a tutte le colture. Noi contiamo in ciò sulla benevolenza e sui consigli delle Potenze.

L'attuare con celerità delle riforme sarebbe tanto più arduo per noi nel momento attuale per i pericoli che ci minacciano da ogni parte; on ne doit pas reparer le toit pendant l'orage. Se ci verrà fatto di conchiudere la pace,

come io lo desidero, potremo con maggior calma accudire all'opera delle riforme. Ora stiamo trattando con la Serbia ed il Montenegro ed ho speranza che i negoziati approderanno. Vi fu un tempo in cui la Turchia mercé la sua cavalleria ed i suoi giannizzeri era reputata la prima Potenza militare del mondo; ma quel tempo in cui ambiva la guerra e sognava conquiste non è più; essa ora non aspira che alla pace. Trascinati, siamo entrati in lotta colla Serbia; vittoriosi, ne siamo usciti; e non pertanto fummo noi ad avanzare proposte di pace; e non proposte onerose, disonoranti pel vinto; ma basate sullo statu quo ante bellum, e corrobora soltanto da alcune garanzie morali che l'esperienza ci dà il diritto di esigere per l'avvenire. Il Principe Milano non ci ha peranco fatto conoscere Ll suo avviso sulle condizioni da noi poste; ma ho fede che accetterà. Stiamo pur attendendo la risposta del Principe del Montenegro al quale abbiamo fatto invito di mandare a Costantinopoli un negoziatore per la pace. Credo che anche con esso c'intenderemo, purché dai suoi amici non gli vengan dati consigli di resistenza •.

Quando il Gran Vizir ebbe terminato il suo discorso da me non una sol volta interrotto, io mi limitai a 11ingvazi·arlo ed a esprimergli voti per la pronta riuscita dei negoziati di pace; e presi da esso commiato.

(l) Non pubblicato.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, A VITTORIO EMANUELE II (ACR)

L.P. Berlino, 9 febbraio 1877.

Malgré l'impor·tance des nouveaux faits qui se sont produits depuis que j'ai eu l'honneur d'adresser à Votre Majesté ma lettre du 27 Janvier dernier (1), la situation n'a guère changé depuis lors, en ce qui concerne du moins les Puissances qui, comme l'Italie·, ont tenté dans la Conférence de Constantinople de faire accepter à la Turquie un programme par lequel les dangers de la question d'Orient auraient été pour le moment écartés.

Les faits aux quels je fais allusion, sont la circulaire du Prinee Gortchakov et la disgràce du Grand-Vizir Midhat Pacha.

La circulaire du Chancelier russe a pour ainsi dire mis fin à l'entre-acte datant du départ des représentants des six Puissances à Constantinople. Elle est venue rappeler que ce départ ne constituait pas une solution de la question, et que la Russie attendait l'arme au bras q_uelq_ue chose de plus pratique. En demandant à l'Europe ce qu'elle elle ·comptait faire en présence du refus de la Turquie, le Cabinet de Saint Pétersbourg a fait preuve d'habilité. Si les autres Puissances déclaraient, ainsi qu'on le suppose, <leur désir de ne rien

précipiter, de voir d'abord si réellement la Turquie était capable de se régénérer et d'effectuer les réformes qu'on réclame d'elle, la Russie avait le choix: ou bien de masquer sa retraite e n consentant d'attendre elle aussi 1e résultat de la constitution proclamée par le Sultan, ou bien d'aUer de l'avant toute-seule, en justifiant son action isolée par l'appel ainsi adressé à l'Europe. Dans tous les cas elle donnait à l'opinion publique de son Pays une certaine satisfaction.

Il faut recconnaitre Que rien ne pouvait mieux favoriser le Cabinet de Saint Pétersbourg dans un pareil moment, que la disgràce de Midhat-Pacha. Sa présence au pouvoir formait le meiUeur des arguments que les Puissances garantes pouvaient invoquer pour engager la Russie a patienter encore et pour justifier leur attitude expectante. A tort ou à raison, Midhat-Pacha passait pour etre un réformateur convaincu et sincère, et, qui plus est, un homme dont l'influence était de force à briser peut-etre la résistance des vieux Tures. Il a suffi, parait-il, d'une intrigue de palais à l'Orientale, pour dissiper ce beau reve, si cher aux amis de la paix et de la conciliation.

Que répondra-t-on maintenant au ChanceHer du Tsar, demandant qu'on exige de la Turquie des garanties plus sérieuses?

En ce moment tous 1es Cabinets observent la plus grande réserve, et il est de l'intéret de l'Italie de se tenir de son còté dans une attitude expectante. C'est ce que fait nommément le Cabinet de Berlin, qui parait ne vouloir se prononcer qu'après avoir eu connaissance du parti que sera adopté par les autres Puissances garantes. Ainsi Que je le remarquais plus haut, rien n'est changé pour ce qui nous concerne dans la situation du 27 Janvier; mais l'es

poir de voir l'Europe entrainer peut-etre par son attitude passive la Russie à laisser au Gouvernement turc le champ libre pour un essai de réformes en dehors de toute immixtion étrangère, a beaucoup perdu de ses chances dans ces derniers jours. C'est là un fait extremement regrettabil.e. Il se vérlfie dans un moment où les négociations entre la Turquie et la Serbie et le Monténégro pour la conclusion de la paix, semblent rencontrer de graves difficultés, pour le Monténegro surtout. Que va-t-il arriver si, comme [l est à craindre, le l er Mars, échéance de l'armistice entre ces belligérants, arrive sans que ceux-ci aient déposé les armes, et pendant que les russes, à moitié humiliés 1par une attente déjà longue, sont encore alignés derrière le Pruth?

En présence des graves éventualités qu'un pareil état de choses rend possibles, il nous couviendrait peut-etre de garder une réserve plus grande encore que l'Allemagne: et, si le Cabinet de Berlin, comme le Secrétaire d'Etat me le laissait comprendre hier, désire avant de répondre à la dl."'culaire russe de connaitre ce que décideront les autres grandes Puissances, nous aurions ,tout avantage à attendre, nous de connaitre ce que le Cabinet de Berlin aura décidé de fair,e. Car, le jour où les affaires d'Orient mettraient ouvertement en jeu des Questions (bien plus graves pour nous) qui couvent sous la cendre en Europe, c'e jour là je persiste à croire qu'il serait dangereux de nous trouver engagés dans une voie opposée à celle du Cabinet de Berlin.

(l) Cfr. n. 97.

133

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BELGRADO, JOANNINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 152. Belgrado, 10 febbraio 1877, ore 13,30 (per. ore 15).

Voici l'état des négociations: dans une entrevue entre l'envoyé turc et le ministre des affaires étrangères chez l'agent anglais, on a adopté avant hier la teneur des communications écrites. Dans l'une, le premier proposait six conditions connues; dans l'autre Ristich acceptait uuatre I>Oints. Quant à oelui qui touche à l'égalité religieuse, il se référait au statut, et quant à l'agent ottoman, il demandait la définition précise de son caractère. Hier au ·contraire, on a signifié le refus abso1u de ce dernier point. Le ministre des affaires étrangères se dit irrévocablement résolu à la paix. L'envoi d'une personne à Constantinople me semble décidé. La Serbie voudrait obtenir auparavant ici la fixation d'une base préliminaire, sans renoncer à la future discussion des nouveaux points. Les négociations sont ·très secrètes et conduites par l'entremise du seul agent diplomatique anglais. J'ai agi avec toute l'énergie et la franchise dans le sens que V. E. m'a enjoint par son dernier télégramme (1). Depuis quinze jours, j'ava·ls ·conseillé au prince lui-meme mesure d'initia,tive. Ristich prit aete de la communication et me répondit d'une manière amicale mais vague et dilatoire.

134

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 78. Roma, 10 febbraio 1877.

*Mi fu rimessa, jeri, da questo Signor Ambasciatore di Russia copia della nota circolare testé diramata dal Principe OanceHiere rispetto alla quistione orientale. V. E. mi aveva fatto conoscere telegraficamente le conclusioni di questo documento, il quale reca la data del 19-31 Gennajo 1877, e già fu pubblicato nel Journal de Saint Pétersbourg. Qui ne acchiudo nondimeno il testo, affinché ne rimanga traccia nel carteggio ufficiale tra questo Ministero e codesta Ambascia·ta.

Ho visto di poi ancora una volta il Barone di Uxkull, ed avendomi egli chiesto il pensiero del R. Governo circa il contenuto della circolare comunicatami, lo pregai di voler scrivere al suo Governo che in questo momento l'Italia sta anch'essa sotto la preoccupazione del sentimento generale di incertezza che presentemente domina tutta l'Europa. E tanto più siffatta preoccupazione deve avere efficacia sopra le nostre risoluzioni, in quanto che appunto nella qualità nostra di Potenza disinteressata e, per dir così, neutrale nel conflitto delle ragioni varie che stanno in presenza, noi abbiamo assunto francamente la parte di conciliatori, e questa opera nostra non potrebbe più

continuarsi tra le idee spesso divergenti dei Gabinetti, se già fin d'ora noi ci pronunciassimo nelle quistioni delicatissime suscitate dalla Circolare russa. Da questa nostra risposta dilatoria non dovrebbe, però, il Governo dello Czar trarre la conseguenza che l'Italia voglia liberarsi dalla posizione che essa ha preso, così nella Conferenza di Costantinopoli, come nei negoziati che hanno preceduto la Conferenza stessa. Gli sforzi che noi non cessammo di fare per conseguire l'accordo fra tutte le Potenze europee attestano abbastanza l'impegno che noi mettiamo nel rimanere fedeli all'unanimità dei propositi che fortunatamente si è ottenuta nella Conferenza. Né certo vorremmo abbandonare la linea di condotta finora seguita, insino a che si possano sperare buoni risultamenti dall'accordo fra le Potenze* (1).

V'ha, del resto, per noi una considerazione speciale che si trattiene da una immediata manifestazione dell'opinione nostra. Forse ci riuscirebbe più facile di pronunciarci se di fronte a noi si affacciasse la sola eventualità di un progetto di azione militare isolata da parte della Russia. Imperocché in questa ipotesi, le dichiarazioni solenni dell'Imperatore Alessandro, consegnate in documenti che sono oramai di dominio pubblico, e quelle stesse che V. E. raccoglieva, non ha guarì dal labbro di Sua Maestà starebbero a guarentigia che veramente tratterebbesi di occupazione temporaria, consigliata da ragioni imperiose di cautela e di legittimo controllo scevra però d'ogni secondo fine

o disegno ambizioso. Ma questa non è la previsione generalmente prevalente in Europa credendosi piuttosto che l'azione militare abbia ad essere simultaneamente esercitata daH'Austria-Ungheria e dalla Russia; né di questo mio pensiero ho taciuto nel ,colloQuio col Barone d'Uxkull. Egli è •Certo che l'occupazione austro-ungarica in Bosnia racchiude, anche all'infuori dei propositi del Gabinetto di Vienna, comp!licazioni e pericoli nasc•enti dana stessa realtà delle cose. Il lavorio che da più mesi si sta compiendo nei distretti cattolici di Bosnia, la necessità di premunirsi contro le conseguenze che alla Monarchia potrebbero derivare dallo svolgimento delle autonomie slave, la impossibilità di conterminare le rettificazioni di frontiera e gli ingrandimenti di dominio quando sia leso il principio del1la integrità territoriale dell'Impero Ottomano, sono per noi altrettanti argomenti di meditazione i quali ci impongono la più grande rise·rva in fino a che sia meglio chiarita la situazione.

(l) Cfr. n. 125.

135

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D.r. 320. Roma, 10 febbraio 1877.

Le trasmetto qui unita una copia della Circolare che, in data del 19-31 Gennaio, il Principe Gortchakow ha indirizzato a'i Rappresentanti dello Tzar all'estero.

S. -E. il Baron d'Uxkull non fu in grado prima di ieri di rimettermi copia di quel documento di cui però, sino da'l giorno 4, io conosceva le conclusioni.

Come Le telegrafai, appena ebbi notizia della circolare russa, io avrei creduto che il Gabinetto di Pietroburgo avrebbe soprasseduto ad invitare le Potenze a nuovo scambio d'idee finché la pubblica opinione non si fosse pronunziata in modo più manifesto ed autorevole circa l'esito della Conferenza di Costantinopoli, la situazione diplomatica che ne risulta e le conseguenze che la presente condizione di cose potrebbe avere per le sorti dé!tl'Impero Ottomano. Pareva a me che in questo pensiero convenisse tutti i Gabinetti, generale essendo la tendenza al non pronunciarsi finché dalla pubblicazione dei documenti inglesi e dalle discussioni del Parlamento Britannico non si facesse manifesto il partito che avrebbe prevalso nei consigli della Regina.

Considerando poi, in altro ordine d'idee, l'importanza che sinora si era attribuita all'opinione personale del Generale Ignatiew, la larga e quasi eccezionale libertà che le istruzioni del suo Governo avevano lasciata a quel diplomatico nei lavori della Conferenza, non si sarebbe potuto supporre che il Gabinetto Imperiale avrebbe rotto il silenzio prima che il suo p1enipotenziario fosse arrivato a Pietroburgo.

Si sa in:llatti che, come f~a i Ministri che compongono I',attual'e Gabinetto inglese esistono sensibili diversità di pareri sulla situazione attuale della Turchia, ,così anche fra i diplomatki russi, godenti maggior credito in Corte, non regna perfetta unanimità di pensieri. Fra quei diplomatici il Generai Ignatiew terrebbe un posto distinto come il più noto avversario della poUtica patrocinata con calore dal Signor di Novikow in Vienna. In parecchie circostanze il Rappresentante della Russia a Costatinopoli si sarebbe dimostrato favorevole alla formazione delle autonomie nei :paesi slavi della Turchia, osteggiando così la politica tendente a combinazioni le quali necessiterebbero concessioni territoriali da darsi all'Austria-Ungheria.

Il fatto dunque, che la circolare russa fosse stata spedita prima dell'arrivo a Pietroburgo del Generale Ignatiew, parve a me un indizio abbastanza grave per sospettare un accordo già formato fra Vienna e Pietroburgo nel senso di sostituire all'azione collettiva di tutte le Potenze quella concertata fra i due Imperi, sulla base delle annessioni territoriali vagheggiate da alcuni uomini di Stato austriaci. Ed 'essendo ormai noto che il progetto di un'azione collettiva di tutti i Governi non avrebbe per ora alcuna probabilità di essere accettato, sembrò a me che si potesse ,conchiudere ,essere la Russia decisa a fare i

sacrifizii necessari per assicurarsi l'alleanza austriaca, ma voler, con un ultimo invito fatto alle altre Potenze, disimpegnarsi moralmente verso le medesime, disdicendosi dalle dichiarazioni, secondo le Quali, nelle combinaz,ioni che dovrebbero prevalere, non si cercherebbero vantaggi esclusivi ed ingrandimenti territoriali.

Erano però Queste semplici supposizioni: né un giudizio definitivo sul vero significato della comunicazione russa poteva essere pronunziato, finché non si sapesse con certezza l'effetto che la medesima avrebbe prodotto a Vienna. Nel rivolgerle alcune domande per telegrafo a questo riguardo, io toccai pure

ad altro argomento assai delicato e della più alta importanza per le relazioni internazionali dell'Italia con l'Austria-Ungheria.

Ella sa, signo.r Ambasciatore, quanto d stia a .cuore il mantenere fra il nostro paese e il limitrofo impero delle relazioni che abbiano il carattere di un'assoluta reciproca fiducia.

Sebbene la diffidenza che il Governo Austriaco ci dimostra, supponendo che nella politica dell'Italia si nasconda il segreto fine di spossessare la Monarchia dei paesi dove tutt'ora si parla la lingua italiana, non abbia alcun fondamento negli atti e nelle parole della nostra diplomazia, è giuocoforza riconoscere che invano noi ci adopereremmo per ora a distruggere quella infondata prevenzione. Ciò però che non si potrebbe probabilmente ottenere anche con le più esplicite e franche spie,gazioni, potrebbe, inve,ce essere la conseguenza naturale della persuasione che nascesse nelll'animo di alcuni uomini di Stato in Austria, che vi ha un terreno sul quale l'Impero AustroUngarico e l'Italia possono camminare insieme e procedere verso un identico fine con tanta maggiore sicurezza che la loro linea di condotta è tracciata dai rispettivi interessi. Se in Austria vi è chi persista a credere essere nocivo agli interessi della Monarchia l'annessione di altre provincie slave, non dovrebbe mancare parimenti chi riconosce che, nella politica che l'Italia ha desiderato fin qui di far prevalere, nulla vi ha di discordante con gli interessi medesimi. Per l'Italia, lo evitare un cambiamento di frontiere neUe provincie europee de1la Turchia a profitto dell'Austria, è questione di sicurezza. A noi importa che la posizione dell'Austria in Dalmazia non si fortLfichi in guisa che dalle provincie che contornano l'Adriatico essa possa ·comandare da Venezia sino a Bari. Per l'Austria invece, i pericoli inerenti all'annessione di altri paesi slavi dipendono dalle sue condizioni interne e dalla situazione in cui potrebbe un giorno trovarsi verso il grande Impero Slavo che la fiancheggia. La preponderanza che essa acquisterebbe con una formidabHe posizione militare verso l'Italia, non la salverebbe da tali pericoU .che potrebbero invece essere allontanati se prevalesse definitivamente quella politica che il Conte Andràssy ha seguito fino agli ultimi tempi e ripudiava qualunque progetto d'ingrandimento a scapito dell'Impero Ottomano.

Ora io so dagli ultimi •telegrammi di V. E. ,che sulla fermezza del Conte Andrassy nel seguire una tale politica non sarebbe ormai più prudente contare. Ma io credo che anche presentemente a noi ·convenga di non lascia·r perdere di vista l'esistenza del terreno sul quale non dipenderebbe che dal buon volere dell'Austria di camminare d'accordo con l'Italia.

È in questo senso che V. E. ha dovuto certamente interpretare il tele·gramma (l) col quale io La 'lasciavo giudice della opportunità di fare qualche entratura prudente presso codesto Governo Imperiale. Se questo fosse meglio illuminato sulle vere nostre intenzioni a suo riguardo, io non dubito che non si lascierebbe distogliere da incidenti di un valore affatto secondario nell'opera di consolidar•e le sue buone relazioni con l'Italia. V. E. conoscendo perfet

tamente tali nostre intenzioni, saprà all'occorrenza valersene per ricondurre il Conte Andràssy ad un più giusto apprezzamento della condotta politica dell'Italia e dei punti di contatto che questa offre con quella che ebbe e che forse po,trà avere tutto il favore di codesto primo Ministro.

(l) -Il brano tra asterischi è edito in LV 22, pp. 654-655.

(l) Non pubblicato.

136

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 321. Roma, 10 febbraio 1877.

Ho letto con molto interesse il pregiato Rapporto di Lei, in data del 31 Gennaio scorso n. 603 di questa serie (l) e mi affretto ad approvare il linguaggio che, nel colloquio ivi riferitomi, l'E. V. ha tenuto a codesto Signore Ambasciatore di Turchia.

I concetti che l'E. V. svolgeva in tale circostanza coincidono perfettamente con le idee del R. Governo. Posso anzi soggiungere che le cose stesse da Lei dette ad Aleko Pachà circa il pericolo di una intervenzione austriaca nel caso in cui la Russia aprisse le ostilità contro la Turchia furono già esposte dal Conte Corti ai Ministri del Sultano senza che questi sembrassero commuoversi al pensiero di così grave eventualità. Forse quando il pericolo fosse più imminente, questo potrebbe esercitare maggiore efficacia sopra le risoluzioni della Sublime Porta.

Non è improbabile che Aleko Pachà ritorni ancora una volta sopra il presente argomento. In tale ipotesi non potrei che raccomandare a V. E. di persistere negli stessi termini di linguaggio: mostrare cioè sempre più salda convizione che il Governo Austro-Ungarico non desideri annessioni, in pari tempo però, trasfondere nell'animo del diplomatico ottomano la persuasione che per il Governo Imperiale e reale, la oooupazione paraLlela può essere una necessità per impedir•e o neutralizzare la conseguenza di una campagna ove la Russia si accingesse per far prevalere il suo piano delle autonomie. Posta nella alternativa di sce·gtliere fra l'acconciarsi a questo piano e il prestare facile orecchio alle proposte di ingrandimento con le quali la Russia stessa l'ha già più volte tentata, l'Austria-Ungheria potrebbe essere indotta a ravvisare .in questo secondo il meno dannoso fra i due partiti. Questo è convincimento nostro, che si fonda sopra esame schietto e spassionato della situazione; né è già mero artificio di cui vogliamo valerci a prò dei nostri interessi particolari Laonde egli è certo che, se il convincimento stesso penetrasse nell'animo dei Ministri Ottomani, essi procurerebbero, anche a costo di qualche parziale sacrifizio morale di affrettare il momento in cui si possano considerare come definitivamente composte le presenti difficoltà. In questa opera che assicurerebbe il trionfo della politica conservatrice da noi seguita sino dal

principio, la Turchia sarebbe ancora sostenuta da tutte le altre Potenze che al pari di noi si preoccupano delle conseguenze d'una politica diversa. Noi crediamo anzi che lo stesso par.tito governativo, nella Monarchia Austro-Ungarica sarebbe soddisfatto di esser tolto da una situazione nella quale può vedersi, ad ogni momento, costretto alla dura scelta fra un male maggiore e un male minore.

Per quanto spetta più particolarmente alla Turchia, è manifesto che facendo ora qualche sacrifìzio morale per guadagnarsi le Potenze, e consentendo a quail.che concessione territoriale a beneficio del Montenegro, uscirebbe dalle complicazioni attuali con credito assai maggiore di quello che aveva in quest'ultimi tempi, e si assicurerebbe la benevolenza di quei Governi che, impotenti a correggere gli effetti di una politica rovinosa, dovrebbero assistere impassibiH ·e con sterile dolore allo svolgersi fataLe degli eventi.

(l) Cfr. n. 108.

137

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

D. 87. Roma, 10 febbraio 1877.

Le notizie e le considerazioni assai interessanti che •la S. V. Illustrissima ha svolto nel pregiato suo rapporto del 27 Gennaio, n. 32, Riservato (1), mi hanno suggerito parecchie avvertenze le quali stimo utile di comunicare a V. S. Illustrissima mentre si accinge a ripigliare presso S. A. il Principe di Montenegro 11 compito che Le fu assegnato dalLa fìduci'a del R. Governo (2). Le Quali avvertenze Le gioveranno in questa contingenza come istruzioni complementari in aggiunta a quelle impartitele in addietro.

Il contegno che la S. V. Illustrissima deve tenere è in sostanza quello stesso già tracciato dal Ministero quando Le si fece conoscere il nostro pensiero ci11ca 1e trattative dirette intavolate dalla Turchia con la Serbia ed il Montenegro.

La ragione per la quale l'Italia si è espressa in favore dell'Austria nell'affare di Spitza è manifesta per chiunque pensi che logicamente noi non potremmo pronunciarci contro le rettifìcazioni di frontiera vagheggiate dal Gabinetto di Vienna a danno delle provincie slave di Turchia, se non sostenessimo quel Gabinetto quando in nome dei suoi interessi egli si oppone a delle variazioni di territorio che altererebbero sensibilmente lo statu quo territoriale della Turchia. D'altronde noi non potevamo dimenticare la nessuna importanza che a Cettigne stesso si accordava al porto di Spitza e la libertà di navigazione sul lago e nella Bojana risponde assai meglio alle esigenze economiche del Montenegro.

Qualunque potesse essere lo scopo della Porta, tentando il Montenegro con l'offerta di trattative di pace separata 'anche prima ·che gli avvenimenti entrassero nella fase attuale, ora poco importa occuparsi di quelle trattative il cui esito fu nullo. I nuovi negoziati hanno la loro ragione d'essere nella situazione che la Conferenza separandosi ha lasciato dietro di sé. La Porta ha inte!'esse v:ivissimo alla pace. Ma il Montenegro non deve dimenticare che anche le altre Potenze hanno cercato con ogni mezzo di allontanare la guerra. Il favore di queste potenze per il Principato dipenderà principalmente dalla prudenza ·e dalla moderazione delle quali il Principe Nicola saprà dar prova nelle trattative che la Porta ha iniziate. In questo momento noi vogliamo più che mai riservare il nostro giudizio epperciò non sarebbe opportuna una azione che potesse in qualunque modo vincolare il R. Governo. Ma nei limiti indicati dalle tendenze essenzia,lmente pacifiche della nostra politica il linguaggio della S. V. Illustrissima potrebbe esercitare presso il Principe di Montenegro una influenza conciliatrice. In ogni ipotesi noi speriamo che collo spirito di osservazione che lo distingue la S. V. Illustrissima trovandosi presso Sua Altezza e vicino agli agenti degli altri Stati potrà raccogliere e trasmettere al R. Governo utillissime informazioni.

(l) -Cfr. n. 96. (2) -Durando era accreditato in qualità di agente presso il principe del Montenegro.
138

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 306/101. Londra, 10 febbraio 1877 (per. il 15).

Facendo seguito al mio telegramma di ieri (1), io credo, a motivo della importanza dell'argomento, di fare oggetto del presente speciale rapporto, la dichiarazione fattami nello stesso giorno dal Conte di Derby circa la risposta a darsi alla recente circolare del principe Gortchacow re1ati\na alla Turchia. Il Conte di Derby mi disse che egli non era in grado di farmi conoscere la risposta ufficiale del Gabinetto inglese a quella circolare imperocché la questione non era ancora stata trattata in consiglio e che quindi, egli non poteva esprimere che una sua opinione personal-e la quale è la seguente: partendo dal principio che non si debba esercitare una coercizione materia~e contro la Turchia si deve anzitutto aspettare che dessa abbLa conchiuso 1a pace coi principati di Servia e del Montenegro, poscia darle tempo per operare le riforme promesse dal Sultano e non turbarlo nella sua non facile impresa.

Per altra parte una risposta immediata alla circolare anzidetta non sembrava cosa urgente essendo forse meglio aspettare il risultato delle trattative cti pace tra la Turchia ed i principati imperocché, ove queste venissero a fallire, la quistione prenderebbe un altro aspetto.

Lord Derby propende a credere che quel risultato dipende essenzialmente dalla Russia ai suggerimenti della quale Governi de' principati avrebbero probabilmente ubbedito.

Si deve soggiungere in proposito, che i serbi si mostvano ansiosi di avere la pace, mentre quel sentimento pacifico è meno spiegato nel Montenegro. Questo è il senso delle considerazioni che il Conte di Derby svolse nella conversazione che io ebbi l'onore di avere con lui.

(1) Non pubblicato.

139

IL MINISTRO DEGLI ESTERI MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 64. Roma, 11 febbraio 1877, ore ... (1).

Dans une conversation que j'ai eu hier avec l'ambassadeur de Russie, j'ai dit que le sentiment général d'incertitude dominant actuellement dans toute l'Europe s'impose égal,ement à l'Italie dont le ròle de conciliateur exige qu'elle évite de se prononcer avant 'le temps sur les questions que la circulaire russe soulève. Il ne faut cependant pas que de notre réponse dilatoire, la Russie tire la conséquence que l'Italie veuille se dégage'r de la position prise dans la conférence de Constantinople et dans les négociations qui l'ont précédée. Nous resterons fidèles à l'entente que nous avons coopéré à etablir tant que l'on pourra en espérer de bons résultats pour le repos de l'Europe.

Les dernières nouvelles que j'ai reçues portent que le Gouvernement turc a offert au Monténégro des modifications de délimitation, en se référant aux propositions faites par le prince Nicolas. Ce dernier n'ayant pas eu l'occasion de formuler des demandes à cet égard a répondu qu'il présume que la Porte ait voulu indiauer La déHmitation projetée par les plénipotentiares des Puissances dans les pourparlers préliminaires. La porte veut ~envoyer un négociateur à Cettigne, mais le prince croit préférable de négocier à Vienne. Il attend une réponse favorable du Grand Vizir pour y envoyer un délégué.

Les négociations de Belgrade se poursuivent avec l'~entremise secrète de l'agent britannique. Des six points connus, quatre ont déjà été acceptés. Quant à l'égalité religieuse pour la quelle nous avons suggéré que le Gouvernement princier prìt lui meme l'in'itiative, celui-ci semble vouloir se retrancher derrière la constitution, ce qui serait très regrettable. Il paraìt qu'i,l refuse catégoriquement d'acoepter un agent ottoman à Belgrade. En meme temps il semble disposé à envoyer un négociateur à Constantinople, mais il voudrait obtenir préalablement la fixation des bases préliminaires.

15 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

(l) Il telegramma fu spedito alle varie rappresentanze tra le ore 16 e le ore 20.

140

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N.r. 543. Roma, 11 febbraio 1877.

Il Signor Prefetto di Roma accennando al discorso tenuto dal Papa ai cattolici di Besançon, dopo aver osservato che quel discorso è concepito in termini così vivaci ed avversi all'Italia e così arroganti nelle pretese alla antica dominazione, come mai per lo innanzi aveva usato Pio IX, scrive quanto segue:

« Cosiffatto discorso lasciava intravedere un animo fatto ardito da nuove speranze. Persona che dicevasi informata dal Cardinal Chigi, o forse da qualche suo confidente, assicuravami che tali speranze erano state fomentate dalla presenza del Signor Rouher in Roma, e da certe combinazioni diplomatiche che l'uomo di stato Bonapartista procaccierebbe di far prevalere in Germania e in Francia, e di cui il Pontificato di Roma potrebbe eventualmente far suo guadagno. Ed ecco per l'appunto in che consisterebbero queste vagheggiate combinazioni.

La guerra ingaggiata dal Principe di Bismarck contro i Cattolici della Germania avendo diviso profondamente il partito monarchico ,tedesco, e tolto all'Impero il favore della fazione conservatoria in cui il principio cattolico è preponderante, ha prodotto, come ognuno sa, in molte elezioni alla Dieta Germanica la vittoria dei socialisti che si sono vantaggiati dello screzio avvenuto nel campo degli avversari loro. Un tale stato di cose induce naturalmente il Cancelliere Germanico a considerare se oggi non gli convenga piuttosto di tentare una riconciliazione con i cattolici da lui finora osteggiati, a ristabilire quell'equilibrio sociale che da una lotta spinta troppo oltre :fu turbato e compromesso. Ora il Signor Rouher, profittando di questa disposizione d'andmo si :farebbe mediatore di codesta riconciliazione sotto gli auspicii del Vaticano, ed a tal uopo si sarebbero prima condotti in Roma l'Imperatrice Eugenia con il suo figliuolo, poscia il Ministro Bonapartista, a trattare le basi di questa nuova politica francese-alemanna. Per essa il Vaticano pl'esterebbe al Gabinetto Imperiale di Berlino il suo ajuto perché i cattolici tedeschi rimettessero del loro malvolere contro la costituzione del noveHo Impero, ,e d'altra parte questo prenderebbe a :favoreggiare in Francia la restaurazione della Dinastia Bonapartista, e adoprerebbe tutti quei mezzi onde può disporre per apparecchiare e compiere a suo tempo un colpo di stato indirizzato a tal fine nell'esercito francese. Prezzo di questa concordia e di questa reciprocanza di servizi sarebbe l'abbandono dell'alleanza italiana per parte del Gabinetto Prussiano, e la ,legge che all'Italia si imporrebbe di ritornare alla convenzione di Settembre e allo statu-quo prima del 1870. Da ciò conseguirebbero le speranze novellamente concepite dal Vaticano, che si assicura abbia già diramata, dopo i concerti presi, sua circolare perché prestino tutti il loro concorso ai tentativi che saranno per farsi in Francia per il richiamo dei Napoleonidi, al ritorno del

Signor Rouher in patria con tutti i mezzi ond'egli e gli amici suoi potranno disporre.

Lascio all'E. V. il giudizio suHa probabilità e sulla serietà di questo progetto. Ma non posso per parte mia rimanermi dall'osservare che essi non lasciano di avere una certa verosimiglianza, e che sebbene accennano ad un pericolo remoto, pur tal pericolo non è del tutto vano e fantastico e richiede molta vigilanza e solerzia a cui certo non potrà venir meno la nostra Diplomazia.

La propensione del Principe di Bismarck a favorire i Napoleonidi di Francia vuol ritenersi per certa; ed io ricordo che il Cancelliere Tedesco ebbe senza ambagi a manifestarlo favellando con me stesso, quando, or sono quattro anni, io ebbi l'onore di essergli presentato qual Ministro d'Italia in Pietroburgo, in occasione della visita fatta dall'Imperatore Guglielmo accompagnato dal suo primo Ministro, all'Imperatore Alessandro di Russia.

La convenienza di rappat,tumarsi alquanto con i cattolici di Francia, a rimuovere i pericoli del Socialismo e della durata del regime Repubblicano nella vicina Francia è naturalissimo e conforme alla più prudente ragione di Stato. Potranno queste ragioni estendersi fino al sacrifizio dell'alleanza italiana ed alla accettazione di quella politica condiscendente al Vaticano che generò negli ultimi tempi l'impopolarità e la caduta del 3° Napoleone?

Comecché ciò sia forte a credere, non è per altro impossibile, quando si pensi ai vantaggi che ne riceverebbe in compenso la politica Imperiale di Berlino e sopratutto quando si pensi che, •in onta delle sue ultime evoluzioni, quella politica rimase ad ogni modo profondamente conservatrice, e non soddisfece alle aspirazioni Nazionali se non per soddisfare nel tempo stesso ad ambizioni antiche e dinastiche, non senza però rinunziare ai principi de'l diritto divino e della onnipotenza dello Stato. Ed invero l'antico spirito della Santa Alleanza aleggiò ancora nei consigli delle Cancellerie del Nord, avvegnacché questa abbiano preso una diversa e novella attitudine verso la pubblica opinione •.

Stimo conveniente dare di ciò comunicazione all'E. V. per quel conto che credrà farne.

141

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. CIFRATO 472. Roma, 12 febbraio 1877.

On fait courir depuis quelque temps un bruit d'après lequel le prince de Bismarck, ayant acquis la conviction que la Russie n'est ni un allié solide ni un ennemi redoutable, aurait en vue une nouvelle combinaison et préparerait en ce moment une triple alliance de l'Allemagne avec l'Autriche et la Grande Bretagne. Je signale ce bruit à V. E. car dans certains cercles diplomatiques à l'étranger on y attache quelque importance. On prétend que la nouvelle combinaison plairait au Prince Impérial d'Allemagne beaucoup plus que la

ligue actuelle avec la Russie. La triple alliancs ne serait cependant pas dirigée contre le Gouvernement russe·, mais l'arrangement aurait lieu en dehors de lui et il serait difficile de préciser les conséquences qui au point de vue des satisfactions territoriales les nouveaux alliés pourraient en espérer. L'Angleterre viserait comme toujours à s'emparer sous une forme quelconque de l'Egypte et l'Allemagne trouverait son intéret à faire reculer l'Autriche vers l'Orient aux dépenses de la Turquie.

Il est fort possible que ces bruits soient dénoués de toute importance. Je crois toutefois utile de vous en informer afin que vous puissiez diriger votre attention sur ce que dans ce sens on pourrait préparer à Berlin.

En tout état de choses j'ai de la peine de croire que le Prince de Bismarck, après s'etre prononcé si souvent en faveur de l'Italie comme indépendante, veuille prèter la main a des remaniements territoriaux qui nous mettraient de nouveau à la merci de l'Autriche dont la prépondérance militaire ne nous laisserait plus aucune liberté d'action. La possession de la Dalmatie avec ses nombreux et admirables ports naturels ne constitue pas jusqu'ici une base suffisante pour entreprendre des opérations agressives contre le midi de l'Italie, mais de l'avis des personnes compétentes il en serait tout autrement si un corps d'armée opérant dans la Dalmatie, pouvait disposer des routes qui à travers l'Herzégovine et la Croatie turque lui garantiraient ses communications avec le centre de la Monarchie. Les annexions auxquelles vise l'Autriche ont pour elle une importance stratégique de premier ordre. Quand l'Autriche nous tiendrait dans ces serres depuis Verone jusqu'à Bari, l'J.talie serait placée dans l'alternative ou de se ruiner pour créer un système de défense qui serait probablement toujours insuffisant contre un adversaire prépondérant établi dans des positions redoutables ou bien de se résigner à vivre dans la dépendance du Cabinet de Vienne. On ne réfléchit peut-·ètre pas assez à Be11lin à ·toutes les conséquences d'un pareil changement dans l'équilibre de nos forces vis-à-vis d'une des grandes Puissances catholiques. Dans les prévisions qui s'imposent dans cet ordre d'idées il ne faut pas perdre de vue la situation qui est fai,te à notre pays par les difficultés inhérentes à la possession de Rome. Je ne fais qu'indiquer suocintement ces arguments, auxquels vous sauriez donner, si l'occasion se présente, tout le développement qu'ils compo11tent. Tenez vous cependant en garde contre les indiscrétions certainement calculées que d'après mes informations ont lieu à Berlin et par suite desquelles on aurait souvent appris à Vienne ce que nous avions dit confidentiellement au Gouv;ernement allemand.

Les anglais surtout dnt paru ces derniers temps désirer connaitre les motifs de notre opposition aux agrandissements autrichlens en Bosnie et Herzégovine. Tout en leur expliquant ces motifs nous nous sommes abstenus de formuler des demandes de compensations car il est impossibile à nos yeux d'en trouver qui soient ·en proportion du mal qu'on nous infligerait en laissant tomber entre les mains de l'Autriche les provinces turques limitrophes de la Dalmatie. Nous nous sommes donc prononcés toujours pour il'intégrité territoriale de la Turquie et contre tout remaniement des frontières aux profits des Etats limitrophes de l'Empire ottoman. C'est à tort que l'on a cru à Vienne

à l'existence d'engagement de l'Italie envers la Russie pour faire prévaloir des combinaisons contraires aux intérets autrichiens. Ce qui est passé dans la Conférence a prouvé le contraire. Nous n'avons en vue que le maintien du statu quo territorial et nous avons méme secondé en plusieurs circonstances, comme par exemple dans l'affaire de Spitza les voeux de l'Autriche. Si celle-ci renonça'it à des plans d'agrandissement qui sont trop préjudicd.ables à nos intéréts nous pourrions marcher ensemble, sur le méme terrain et toute cause de froissement et de méfiance disparaitrait dans les rapports des deux pays.

142

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 591. Costantinopoli, 13 febbraio 1877 (per. il .20).

Al mio rapporto N. 589 (l) avevo aggiunto un poscritto per informare V. E. del tenore della risposta inviata dal Principe· di Montenegro alla Sublime Porta relativamente aHe condizioni di pace. Questa risposta non avendo incontrato l'aggradimento del Governo Ottomano, fu tosto telegrafato da qui al Principe che la Sublime Porta manteneva l'espressione rettificazione della frontiera, che i punti che essa prometteva di prendere in considerazione non erano quelli presentati ultimamente alla Conferenza, ma bensì i reclami formulati nel 1875 dal Principe stesso, e che insisteva perché i negoziati di pace fossero trattati a Costantinopoli. A questo telegramma rispose ieri il Principe di Montenegro accettando le condizioni poste dalla Sublime Porta, ad eccezione però dello invio di un negoziatore a Costantinopoli che Sua Altezza preferirebbe mandare a Vienna.

I reclami cui accenna la Sublime Porta sono quelli contenuti nella lettera che il Principe di Montenegro ha indirizzato al Gran Vizir il 21 giugno-3 luglio Essi riguardavano: l) l'istruttoria e la procedura degli affari criminali; 2) l'ammissione d'un agente Montenegrino a Scutari, a Serajevo ed a Costantinopoli; 3) la creazione di un'Agenzia Ottomana a Cettinje ed a Scutari; 4) le formalità per le comunicazioni scritte fra le Autorità Ottomane e le Montenegrine; 5) la libera navigazione della Bojana ed il transito delle merci, ad eccezione del contrabbando di guerra.

Le ragioni che spingono la Sublime Porta ad insistere perché Costantinopoli sia la sede dei negoziati sono puramente militari. Trattandosi di una rettificazione di frontiera essa giudica che qui soltanto vi sono gli elementi necessarii per risolvere convenientemente questa questione sì ardua sotto il punto di vista strategico.

Il Governo Serbo ha finito anch'esso per rispondere affermativamente alle proposte formulate dalla Sublime Porta. Il Signor Christich delegato dal Prin

cipe Milano per trattare della pace coi Ministri del Sultano deve partire oggi da Belgrado ed è atteso a Costantinopoli per domenica ventura 18. È probabile che il Montenegro, vedendo la decisione presa dalla Serbia di mandare un negoziatore a Costantinopoli, finirà esso pure per acconsentire a questa esigenza della Porta, e così sarà rimosso l'unico ostacolo che ancora si frappone alle regolari trattative di pace.

Nelle sfere Governative non si mostra però una grande fiducia sul risultato di questi negoziati, specialmente riguardo al Montenegro. V'ha alla Porta l'opinione che il Gabinetto di Vienna, al quale non può andare a genio la progettata annessione di Sutorina al Principato, si adopera a creare difficoltà alla conclusione della pace consigliando al Principe Nicola pretese esagerate. D'altra parte notizie giunte da Belgrado danno a ritenere che anche colà le disposizioni alla pace non siano del tutto sincere; ed il Signor Christich avrebbe per istruzioni di protrarre i negoziati in modo da giungere alla fine del mese senza avere nulla conchiuso, e da dovere quindi domandare una prolungazione dell'armistizio. Nel Consiglio dei Ministri che si terrà domani alla Porta tratterrassi appunto tra le altre questioni dell'eventualità che si giunga al termine dell'armistizio senza avere conchiusa la pace.

Ho ricevuto i riveriti dispacci di questa serie N. 258, 259 e 260 del l, 2 e 3 corrente (l) ,e ringraz.iando V. E. per le informazioni in essi contenute.

(l) Non pubblicato.

143

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1765. Berlino, 15 febbraio 1877 (per. il 20).

Dans la visite que j'ai faite hier au Secrétaire d'Etat, je lui ai dit dans quel sens vous vous étiez expliqué récemment avec 1e Baron Uxkull, (télég,vamme de V. E. du 11 courant) (2). M. de Bi.ilow trouvait que ce langage dilatoire cadra'it avec la situation, qui compol"tait en effet une prudente réserve. Le Cabinet de Berlin, pour ce qui le concerne, avant de se décider sur la réponse à donner à la Circulaire russe, attend de connaitre les intentions des autres Puissances. Au point où en sont les choses, encourager la Russie pour une politique énergique, ou chercher à l'en détourner, ce serait s'exposer à assumer une part de responsabilité, ou avoir l'air de se montrer peu soucieux de ménager la dignité de cette Puissance. C'est un métier toujours ingrat que de donner des conseils, mème indirects, quand on ne sait pas d'avance si les événements ultérieurs les jusHfieront et dans quelle mesure ils ont la chance d'ètre accueHlis de bangré. Jusqu'ici l'Angleterre seule, par les discours de

ses principaux Ministres au Parlement, a préjugé la réponse qu'elle se proposait de communiauer à S. Pétersbourg. Il résu1te de ces discours que la Grande Bretagne ne fera la guerre, ni pour, ni contre la Turquie, et s'abstiendra tant que les intérets anglais ne seront pas menacés. M. de Biilow ajoutait que 11'agitation des esprits allait en grandissant à Constantinople depuis le changement du Gran Vizir. C'était là un motif de plus pour ne précipiter aucune démarche.

J'ai dit que c'était bien ainsi que nous l'entendions. J'ai en mème temps insisté sur ce point, que le but essentiel à poursuivre· par les Cabinets devait consister dans le maintien de leur entente pour assurer le repos de l'Europe.

J'apprends indirectement que le Prince de Bismarck, interpellé il y a peu de jours par un de ses intimes sur les chances de paix, répondait combien il était difficile d'émettre un jugement avec quelque certitude. Mais il penchait à croire Qu'une collision entre 'la Turquie et la Russie ne saurait plus ètre conjurée, lor:s mème que l'ouverture des hostilités ne semblait pas imminente. Il est peu probable que cette dernière Puissance, après s'ètre aussi avancée, puisse reculer. Les doutes mèmes que· son attitude a fait naitre sur les moyens militaires dont elle dispose l'obligent en quelque sorte à les utili:ser, à moins de faire acte d'impuissance. Le fait est que les armements continuent; les approvisionnements un instant suspendus ont repris de plus belle. De nouvelles commandes ont eu lieu dans les ateliers de Krupp. Si le Gouvernement russe ne se rendait pas compte que la lutte est inévitable, il éviterait d'imposer un aussi lourd fardeau à ses finances, qui ne sont rien moins que prospères. Le Prince de Bismarck ne varie pas dans sa manière de voir, c'est à dire que si la lutte s'engage, les armées russes se contenteront d'un premier succès, sans viser à des conquètes. Il est vrai que, dès le· début de la campagne, se présenteraient de grands obstacles; elle pourrait traìner en longueur avec un ennemi qui se tiendrai.t sur la défensive, et dans l'intervalle il y aurait le danger de voir surgir des complications, de nature à contrecarrer les efforts de la diplomatie pour localiser la guerre.

V. E. aura remarqué, dans l'un des volumes distribués au Parlement anglais, une lettre écrite en date du 23 novembre dernier par Lord Salisbury sur son audience 1chez l'Empereur d'Allemagne. Sa Majesté exprimait son espoir dans le maintien de la paix. Elle déclarait en mème temps qu'elle avait usé, et userait encore, de toute son influence personnelle sur le Tsar dans ce but. Ses dispositions sont sans aucun doute aujourd'hui encore les mèmes. Il me résulte pourtant que l'Empereur Guillaume, sans laisser prononcer à

S. Pétersbourg un mo.t qui pourrait engager Son Auguste neveu dans une V"oie belliqueuse, souhaite au fond de son coeur une victoire à la Russie. Aux yeux de Sa Majesté il existe une certaine fraternité entre les armées des deux Empires. Il Lui paraìt qu'il s'agit d'une question, où le prestige militaire est en jeu, et qu'il conviendrait de la vider, ne serait-ce que par un duel au premier sang.

J'ai également lu dans les extraits des journaux, les impressions recueillies par Lord Salisbuyry à son premier passage a Rome. La version de Sir A. Paget, publiée également dans le Blue Book, ne s'accorde pas entièrement avec ce qu'écrivait l'Ambassadeur spécial PQUr la Conférence. Celui-ci ne fait pas mention comme celui-là d'une déclaration de neutralité de notre part, en cas de guerre. Je pense que nous devons nous en tenir à la version de Lord SaHsbury. Rien ne nous oblige en effet à prendre parti PQUr la neutralité pure et simple, dans des affaires surtout où nous avons des intérèts sérieux à sauvegarder. Il semblerait mieux indiqué d'adopter une attitude expectante, en ce sens que chacun comprenne que, le cas échéant, nous aviserions selon les convenances générales, et mème selon nos convenances particulières si d'autres donnaient cet exemple. Eussions nous meme l'arrière pensée, quoique grande Puissance, de ne pas bruler une amorce, il importerait de le dissimuler. Autrement, ce serait en quelQue sorte nous mettre hors de cause. Personne ne compterait avec nous.

A propos du Blue Book, je me suis assuré auprès de mon collègue d'Angleterre, que son Gouvernement, avant d'insérer dans cette collection un rapPQrt politique d'un chef de mission, met ce dernier en demeure de dire son avis, et de faire au besoin des corrections. V. E. aura fait l'observation que ce recueil est très laconique sur la correspondance de Lord Odo Russell. Je sais par lui que maintes fois on lui a demandé la promesse que ses entretiens ici seraient soustraits à la publicité, sans quoi les rapports de confiance mutuelle deviendraient impossibles.

Les renseignements· parvenus au Ministère Impérial des Affaires Etrangères confirment ceux que V. E. a bien voulu me transmettre, par son télégramme précité, sur les négociations de paix avec la Serbie et le Monténégro.

M. de Biilow semblait croire que à Cettigne on manoeuvrait de manière à ne pas se lier les mains, avant l'expiration de l'armistice.

J'ai l'honneur d'accuser réception de la dépèche politique n. 469 du 10 courant (2), 'ainsi que de l'envoi de documents dip!lomat:iques portant la meme date. En joignant ici, après l'avoir signée, la feuille qui accompagnait ces documents...

(l) -Non pubblicati. (2) -Cfr. n. 139.
144

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 145. Madrid, 15 febbraio 1877 (per. il 19 ).

I giornali ultramontani pubblicano un indirizzo del vicario capitolare reggente la sede vescovile vacante di Siviglia, col quale si invitano il clero ed i fedeli della diocesi ad eleggere delle giunte parrocchiali intese a promuovere ed organizzare un nuovo peHegrinaggio a Roma. Lo scopo che proponesi è quello di rendere omaggio a Pio IX nell'occasione in cui verrà solennemente celebrato nel Vaticano il quinquagesimo anniversario del suo episcopato.

L'indirizzo che ho l'onore qui unito (l) di trasmettere all'E. V. non è discosto dal linguaggio usato dagli ultramontani ogniqualvolta si istudiano di risvegliare il fanatismo religioso e noto il passaggio seguente • ... alle empie manifestazioni, risponderanno i cattolici con la protestazione pubblica ed universale della loro fede: alle parole degli increduli i quali assicurano che il cattolicismo sta movendo, opporranno una crociata numerosa benché pacifica, che provi la sua vitalità e la'sua forza incontrastabile: allo spoglio che ha privato la Santa Sede di ogni sussistenza risponderanno coi loro donativi: e contro la cattiveria che opprime questo buon Padre, protesteranno prostrandosi ai suoi sacri piedi rinnovando gli attestati dell'amore, del rispetto, della fedeltà loro alla sua augusta Sovranità ed acclamando in tutti gli idiomi e benedicendo in tutte le lingue colui che s'innalza in mezzo ai suoi figli più grande e più potente quanto più debole ed abbattuto compare agli occhi del mondo •.

L'E. V. rileverà dall'accennato indirizzo la intenzione di porre in maggior evidenza che non pel passato il carattere religioso del pellegrinaggio. A questo proposito i periodici ultramontani, tra cui principale La Espana, che vogliono conciliare la loro devozione al Vaticano con quella al principato di Alfonso XII osservano malignamente, benché in termini assai riservati, che il pellegrinaggio dello scorso autunno a torto aveva assunto un sembiante assai più politico che religioso stantechè ne fu promotore il Signor de Nocedal in voce di essere seguace di Don Carlos, ed all'Arcivescovo di Granada non fu riserbato che un posto d'onore.

(l) Non pubblicato.

145

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 95. Roma, 16 febbraio 1877.

Intorno all'incidente occorso testè a Nizza, che fu in questi giorni oggetto di parecchi [telegrammi] scambiati con codesta Ambasciata, mi è stato comunicato ieri da q_uesto Signor Ambasciatore di Francia un telegramma pervenutogli da'l Duca Decazes.

Il 10 Febbrajo (così si esprime ìn quel telegramma il Ministro degli Affari Esteri di Francia), accadeva a Nizza un deplorevo1le incidente al quale fu immediatamente provveduto. In una vendita di carità, una bandiera, coi colori italiani, collocata sopra un padiglione ove erano venditrici donne francesi e italiane, fu tolta per 'ordine del Commissario di quel Padiglione, Segretario del Prefetto. Il Prefetto, informatone, fece tosto rkollocare la bandi,era italiana e recossi presso il Console Generale d'Italia per esprimergli il suo rincrescimento per l'accaduto. La sera stessa il Segretario veniva rivocato.

Della comunicazione fattami da S. E. il Marchese de Noailles, stimai utile di pigliar nota nel mio carteggio con codesta Ambasctata.

(l) Non si pubblica.

146

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 322. Roma, 16 febbraio 1877.

Ho letto con molto interesse il pregiato rapporto di Lei, in data del 9 febbraio N. 605 (1), e sento il debito di manifestarle piena ed intera approvazione per il linguaggio che V. E. tenne nei colloqui avuti, la sera dell'8, con S. M. l'Imperatore e col Conte Andràssy.

V. E. ben sa quanto siano ingiustificati i sospetti della Cancelleria AustroUngarica a nostro riguardo.

Il Governo del Re professa, rispetto alle sue relazioni col vicino Impero, quegli stessi sentimenti che Sua Maestà ebbe più di una volta a manifestare personalmente all'Imperator.e. L'E. V. era dunque strettamente nel vero quando studiavasi di trasfondere nell'animo, così del Sovrano come del suo primo Ministro, il convincimento che non esiste, in questa materia, divergenza alcuna tra S. M. il Re e gli uomini che la fiducia della Maestà Sua chiamò a reggere la pubblica cosa. Ad ogni modo l'E. V. ha perfettamente ragione nel ritenere che le cordiali relazioni fra i due Sovrani siano da coltivarsi con la massima cura. Che se, sollecite di sottrarsi alle conseguenze imprevedibili onde l'Europa sarebbe minacciata da una guerra che presentemente scoppiasse in Turchia, le Potenze si manterranno ferme e compatte per iscongiurare il nuovo pericolo, l'Austria avrà (tale è la nostra speranza), l'opportunità di riscontrare col fatto che nella politica nostra nulla vi ha di contrario agli interessi che si connettono con la conservazione e la sicurezza della Monarchia, e che per questo titolo voglionsi giustamente considerare come una guarentigia della pace europea.

147

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 592. Costantinopoli, 16 febbraio 1877 (per. il 23).

Dalla data del mio ultimo rapporto di questa serie lo stato delle trattative per la conclusione della pace non ha subito alcuna essenziale modtficazione. In quel mio rapporto io accennava alla notizia giunta qua da Belgrado che le disposizioni della Serbia non fossero sinceramente pacifiche e che il Signor Christich avesse istruzione di tirare in lungo i negoziati al punto da ottenere

una prolungazione dell'armistizio. Avendo io interpellato il R. Agente a Belgrado sulla attendibilità di tale notizia, il Conte Joannini mi telegrafava ieri avere egli pure pensato che il Governo Serbo avesse l'intenzione di guadagnare tempo coi negoziati; ora però essere disposto a credere al desiderio sincero di pace, tanto più essendo opinione generale che la Grande Skuptcina alla sua prossima riunione chiederà ad una voce la pace, e che questo voto salverà la responsabilità del Principe in faccia ana Russia ed alla Nazione. I miei Colleghi hanno ugualmente ricevuto da Belgrado ,informazioni che s'accordano con quelle mandatemi dal R. Agente nel se,gnalar~e le disposizioni concilianti del Governo Principesco. Dei sette punti proposti dalla Porta come garanzia, ed indicati nel mio rapporto di questa serie N. 585 del 5 corrente (1), cinque sarebbero già stati accettati in principio dalla Serbia il l 0 ) cioè, 2°) 3°) 6° 7°); il 4°) che riguarda la creazione di una Agenzia Ottomana a Belgrado sarebbe riservato ad ulteriori discussioni; ed il 5°) relativo al trattamento degli Armeni e degli Israeliti sarebbe regolato secondo la legislazione del Paese.

In quanto al Montenegro le cose non procedono in un modo ugualmente soddisfacente. Avendo il Principe, come già annunciai a V. E. nel rapporto

N. 591 (2), persistito nel rifiuto di mandare un negoziatore a Costantinopoli, la Sublime Porta gli telegrafò che gli lasciava la scelta della città che dovrebbe essere sede dei negoziati purché fosse nell'Erzegovina o nell'Albania. A ciò replicò ieri H Principe proponendo Cattaro. Come l'E. V. vede il nodo della questione fra il Montenegro e la Sublime Porta consiste in questo momento esclusivamente nella scelta della località dove dovrà trattarsi la pace. Egli è che questa scelta ha agli occhi del Governo Ottomano e del Montenegro una grandissima importanza. La Porta vuole che i negoziati si facciano a Costantinopoli od almeno sul territorio Turco per toglierli all'influenza dell'elemento slavo, mentre il Principe vorrebbe sede delle trattative Vienna o Cattaro per profittare dell'appoggio moral~e che egli si lusinga di trovare nel Governo Austro-Ungarico.

(l) Cfr. n. 128.

148

IL CONSOLE A JANINA, ZERBONI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 35. Janina, 16 febbraio 1877 (per. il 23).

La energica opposizione all'accettazione delle proposte della Conferenza spiegata dai Capi Cristiani nella seduta del Consiglio straordinario dell'Impero corrisponde realmente al sentimento generale di questa popolazione Cristiana.

Gli Epiroti cristiani furono non meno degli Epiroti musulmani contenti dell'esito, con cui si chiusero :le discussioni a Costantinopoli.

Non è già a credersi che i Greci dell'Epiro abbiano cambiato in affezione la forte loro avversione verso gli antichi loro dominatori, ch'essi ripongano alcuna fiducia nella sincera funzionalità della Costituzione o ne attendano reali vantaggi, e che siano ora perciò disposti ad impugnare le armi e sacrificare le loro sostanze per la difesa dell'impero. Ormai si è resa generale la convinzione, che l'affaccendarsi della Russia in favore degli Slavi copra uno scopo puramente egoistico, che ogni privilegio ottenuto ai Bulgari segni un passo della Russia verso il mezzodì, e che ogni progresso di quella restringa analogamente il cerchio delle eventualità avvenire per la ricongiunzione delle sparse membra greche.

Ed a rassodare i cristiani in siffatta persua,sione non poco contribuì la particolare amicizia esistente fra questo Governatore e il Console Generale di Grecia a Janina, Signor Londos, un tempo Ministro dell'Istruzione Pubblica ad Atene, e la dichiarazione di quest'ultimo d'avere ricevuto dal suo Governo istruzioni di esortare le popolazioni omotrische a mantenersi tranquille ed amiche al regime attuale.

Ed in quest'ordine di idee fece molta impressione in questa Capitale la pubblicazione nel Neologos di Costantinopoli del l a e due del mese andante della corrispondenza segreta seguita tra l'Ambasciata di Russia e Consolati dipendenti nella Penisola balcanica coi comitati pans1avisti di Vienna e Pietroburga dal 1871 in avanti. I Greci sono indignati del modo, con cui vi sono caratterizzati, e dei raggiri impiegati per distruggere ogni loro influenza nelle provincie che reputano d'indubbia pertinenza ellenica, ed attrarne le inconscie popolazioni nell'orbita moscovita.

Anche i Greci dell'Epiro condivisero, fin dalla guerra di Candia coi loro connazionali la diffidenza e l'antipatia verso della Russia che considerano di pericolo maggiore alla futura loro grandezza che non sia d'ostacolo la potenza turca.

Eziandio in questa Provincia i Comitati russi hanno tentato di tendere nel tempo le loro reti, ma dovettero bentosto desistere da una impresa, che sin dal bel principio si presentava ribelle ad ogni sforzo. Né meglio poté conseguire nell'opinione pubblica lo stesso Governo di Russia collo stabilimento, in una città dove appena contansi due famiglie protette, di un Consolato composto di un Console, di un vice Console, di un Dragomanno e di quattro Cavassi, col renderlo capace a mezzo di un fortissimo stipendio al Titolare di 1000 lire turche all'anno di dare balli e pranzi con elemosine sparse a larga mano e con donativi di arredi e libri sacri alle chiese. I Greci accettano e godono ma si mantengono saldi nelle loro aspirazioni, nei loro giudizj, nei loro sentimenti.

Né meno dei Greci sono avversi ai Russi gli abitatori della Bassa Albania compresa nella circoscrizione del Vilajeto di Janina.

Un medico, nativo di Argirocastro, che percorse gli studj universitari a Pisa ed a Bologna dove anche ottenne la cittadinanza italiana ed è attualmente accasato in questa città, ritornato ultimamente da una escursione medica in Quelle contrade mi raccontò d'essere stato sorpreso dall'animosità ch'ivi incontrò tanto verso i Russi quanto verso i Greci fra quelli Albanesi sia Cristiani che musulmani. È quivi comune l'opinione che l'Albania deve essere occupata dall'Italia, e la persona di cui è parola m'assicura che avendo conversato con alcuni dei principarli Ottomani di Argirocastro, la più importante Città di quella regione, poté dai medesimi rilevare che la sostituzione della potenza italiana alla turca, quando fosse necessità, che un cambiamento avvenisse, sarebbe veduta di buon occhio, le truppe italiane non solo non incontrerebbero in alcuna parte resistenza di sorta, ma sarebbero accolte con favore e gioja. Dal,l'occupazione italiana quelle popolazioni sperer.ebbero, oltre di una maggior copia di libertà, una efficace difesa contro i vicini ed uno sviluppo considerevole nelle loro transazioni commerciali.

Anche dagli Epiroti l'occupazione italiana dell'Epiro sarebbe veduta di buon grado, ché rispettato e caro suona fra essi il nome d'Italia. Ma tale occupazione dovrebbe essere d'indole affatto temporanea ed avere per scopo finale l'unione di quella provincia alla Grecia, ed in ogni modo la sua non incorporazione in un sistema slavistico nelle regioni balcaniche.

La notizia della demissione e dell'esilio di Midhat Pachà venne telegrafata dalla Porta a questo Governatore Generale, che immediatamente la divulgò in Città. Si assegnava qui a causa della disgrazia del Gran Vizir un tentativo di rimettere sul trono Murad, o piuttosto il disegno di rovesciare Abdul Hamid e di farsi proclamare egli stesso Presidente degli Ottomani, realizzando sul Bosforo una specie di RepubbHca turca. Cotali spiegazioni parrebbero partite dalla bocca stessa del Governatore Husni Pachà, il quale era assai inviso al caduto Vizir, e non dissimulò la soddisfazione, che l'avvenimento gli aveva prodotta.

Qualunque però sia il motivo che cagionò la caduta di Midhat Pachà, l'allontanamento di questo alto personaggio dalla scena politica tornò doloroso all'anima tanto dei Musulmani, quanto dei Cristiani, poiché queUi lo considerano come un atto di ingratitudine verso un uomo che solo aveva saputo tener alto l'onor nazionale, e questi pensano, che se la ·Costttuzione aveva una probabilità qualunque di funzionamento e di durata, tale probabilità riposava unicamente sulla capacità e sulla fermezza di chi l'aveva escogitata e tratta alla luce.

Il successore di Midhat nell'alta carica di Vizir, Edem Pachà, è ben conosciuto dagli abitanti di Janina, dove dimorò alcun tempo come Valy nel 1867. Egli ha lasciato tra essi una reputazione di spinto fanatismo, di dubbie attitudini, e di carattere fiacco. I Greci rajà specialmente sono addolorati del suo innalzamento, temendo ,che sotto il suo governo l'influenza russa riacquisti vigoria in detrimento del loro interesse avvenire, e sentono perciò con maggiore amarezza la perdita di Midhat Pachà.

Nel segnarle ricevuta del riverito di Lei dispaccio 14 Gennajo u.p. (serie politica riservata)... (1).

(l) -Cfr. n. 119. (2) -Cfr. n. 142.

(l) Non pubblicato.

149

IL CONSOLE A SCUTARI, BERIO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 172. Scutari, 17 febbraio 1877, ore 12,45 (per. ore 14,55).

Je viens d'apprendre d'une source digne de foi que le prince Nicolas consent à négocier à Constantinople, il va y envoyer plénipotentiaire. Prenk Mirdites montre sentiments plus conciliantes.

150

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 79. Roma, 17 febbraio 1877.

Il rapporto dell'E. V. in data del 4 di questo mese, N. 77 (1), contiene, intorno alla circolare diramata il 31 gennajo scorso da S. A. il Princi~ Cancelliere e segnatamente intorno agli scopi probabili di siffatta comunicazione, indicazioni preziose per le quali porgo a V. E. speciali ringraziamenti. I concetti che da Lei sono svolti in questa circostanza coincidono perfettamente con quelli del R. Governo. Noi non ci prefiggiamo, infatti, altro intento, tranne quello di agevolare, mercé la conservazione del buon accordo fra le Potenze, il mantenimento della pace e l'allontanamento di quelle complicazioni che, per le loro gravissime conseguenze, turberebbero profondamente l'assetto e la quiete stessa dell'Europa.

Per quanto spetta più particolarmente all'atteggiamento nostro, rimpetto alla comunicazione del Governo Imperiale di Russia, debbo, per ora, ri:ferirmi a ciò che· già Le fu scritto col dispaccio del lO di questo mese, N. 78 (2). Stimo utile intanto di comunicarle, qui acchiusi, tre estratti di rapporti dai quali apparisce l'accoglimento che la circolare russa ebbe a Vienna, a Berlino ed a p,arigi (3).

P. S. -È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

.ALLEGATO

ANNF.SSO CIFRATO

Ma dépéche d'aujourd'hui vous apprend l'opinion du Comte Andrassy au sujet de la circulaire russe et de la situation que ce document v'ise à éclaircir. Je dois ajouter que le Comte de Robilant, ayant eu l'occasion de s'entretenir de ce méme sujet avec S.M. l'Empereur a pu recueillir de la bouche du Souverain des déclarations bien plus accentuées que celles de Son Premier Mirùstre.

• L'Empire ottoman (c'est ainsi que Sa Majesté s'est exprimé) tombe en pourriture. Tout ce qu'on pourrait faire pour l'empècher de s'effondrer serait inutile. Il faut absolument renoncer à soutenir cet édifice qui croule. Ceci ne veut pas dire qu'on doive hàter encore sa chute; ce serait dangereux; mais enfin il faut s'y préparer comme à une chose inévitable •. Le Comte de Robilant ajoute que, d'après ses impressions, l'Empereur est bien positivement impatient d'arriver à l'annexion de la Bosnie et de l'Herzégovine.

Le Général Ignatieff a été l'objet, à Vienne, des attentions les plus marquées. Il a été reçu une fois par l'Empereur, deux fois par le Comte Andrassy. Dans les entretiens qu'il a eus avec ce dernier, le Général a abordé franchement le sujet d'une intervention en trois, la Russie, l'Autriche-Hongrie et l'Italie, mais il a constaté, de la part du Comte Andrassy, beaucoup de froideur et une répugnance invincible à s'engager dans une pareille discussion. Rendant compte à l'Ambassadeur du Rod de sa conversation, le Général lgnatieff ne lui cachait pas que la question du Trentin est un obstacle insurmontable pour toute action combinée entre l'Autriche et l'Italie. • Indiquez-moi, disait-il, ce qui peut vous convenir en Orient. Qu'on ne parle pas du Trentin et tout s',arrangera avec facilité •. Le comte de Robilant a naturellement répondu que l'Italie n'avait, à son avis, aucune ambition territoriale. Le général Ignatieff ajoutait, lui aussi, que, selon son impression, l'Empereur est dominé par l'idée d'annexer la Bosnie à sa Monarchie et que le Comte Andrassy, tout en partageant désormais cette ddée, hésite de crainte de soulever les prétentions de l'Italie à une compensation. Au dire du général Ignatieff, le Comte Andrassy est bien décidé à ne plus vouloir d'une Conférence quelconque, pour ètre libre d'agir, au moment donné, selon les intérèts de la Monarchie, ou bien, d'après 1a version du général Ignatieff, selon la volonté du Prince de Bismarck. Le Général Ignatieff a répété au Comte de Robilant ce qu'il avait déjà ddt, il y a quelques mois, à V.E., à savoir qu'il est personnellement contraire à une occupation parallèle de la Russie et de la Autriche, dont l'annexion de la Bosnie à l'Autriche serait, à ses yeux. la conséquence inévitable. Le Comte de Robilant pense que le Général Ignatieff n'avait, au fond, aucune mission de son Gouvernement, et qu'lil s'est surtout appliqué, pour son propre compte, soit à contròler les agissements de son Collègue de Vienne, soit à sonder les dispositions de l'Empereur et de son Premier Ministre.

(l) -Cfr. n. 117. (2) -Cfr. n. 134. (3) -Cfr. nn. 126, 127 e 129.
151

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA

D. 267. Roma, 17 febbraio 1877.

In una conversazione che ebbi jeri con questo Signor Ministro di Turchia, questi mi annunciava che le trattative con la Serbia erano già a buon punto, che col Montenegro, invece, avevano dovuto ancora scambiarsi delle comunicazioni per la scelta del luogo dove debbono incontrarsi i delegati della Sublime Porta e quelH del Principato per dare opera alla conclusione del negoziato. Il Principe di Montenegro, dissemi Essad-Bey, persiste nel voler che si tratti a Vienna; il Gran Vizir, invece, rinunzia bensì alla sua prima proposta, che era di trattare a Costantinopoli, ma vorrebbe che il Principe scegliesse nel territorio Ottomano la località che meglio gli sia gradita, o dalla parte dell'A'lbania, o dalla parte dell'Erzegovina. La ragione addotta dal Principe a sostegno della preferenza sua per Vienna, consisteva nella difficoltà delle comunicazioni fra il Montenegro e Costantinopoli, in confronto dell'agevolezza maggiore che Vienna offrirebbe a questo riguardo. L'attuale proposta del Gran Vizir, osservava Essad Bey, escluderebbe adunque la sola obiezione formulata da Sua Altezza.

È probabi,le che il Principe di Montenegro propendesse per la scelta di Vienna nella speranza di avere ivi l'appoggio del Governo Austro-Ungarico; ed è ancor più probabile che, per questo appunto, la Sublime Porta annetta importanza grandissima a non negoziare fuori del Principato. Ad ogni modo non ispetta a noi di intromettersi in questo lato della quistione. E poiché Essad Bey insisteva perché si facesse qualche officio presso il Principe di Montenegro, mi sono limitato a telegrafare al Cavalier Durando in termini generali: essere cioè, agli occhi nostri, spiacevole assai che si perda in simili discussioni il tempo utile per i negoziati, incalzando oramai la scadenza dell'armistizio.

152

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, A VITTORIO EMANUELE II (ACR)

L.P. Londra, 17 febbraio 1877.

Depuis la dernière fois que j'ai eu l'honneur d'écrire à Votre Majesté bien des événements se sont passés: La Conférence de Constantinople a échoué; Midhat pacha qui devait ètre le Ministre sauveur de la Turquie a été exilé au moment où il commençait son oeuvre, et les esprits sont encore incertains sur le denouement de ce Grand Dramme qu'on appelle la question d'Orient et dont les faits qui viennent de se passer ne sont pour ainsi-dire que le prologue. Toutefois l'on peut dire que la résistance de l'Angleterre au memorandum de Berlin et son intervention modératrice dans <la conférence en faisant prevàloir le principe de non ,coercition contre la Turquie ont, pour le moment retardé, si non empèché la guerre. La déclaration de non coercition matérielle contre la Turquie qui vient d'ètre renouvelée dans le driscours de la Retine et dans le parlement par les Ministres Anglais, oppose un obstacle aux désirs et aux velléités belliqueuses qui se manifestent dans le Nord de l'Europe. Maintenant o n attend la réponse de l'Angleterre à 'la circulaire du prince de Gortchakof. D'après ce que m'a dit Lord Derby et d'après ce qu'H a repété à plusieurs de mes Collègues, il attend de voir comment les choses s'arrangent à Constantinople et surtout à connaitre le résultat des négociations de paix entre la Turquie et les principautés de Servie et du Monténégro; on croit que la paix dépendra des conseils que la Russie donnera à ces principautés.

L'opposition parlementaire en Angleterre a éprouvé une grande déception par lra publication du Blue Book sur les affaires de la Turquie. Elle s'attendait

à y trouver des arguments puissants contre le Ministère, elle espérait y constater un désaccord manifeste entre Lord Salisbury et les autres ministres; mais rien de tout cela; les sentiments du Ministère envers la Turquie, ne diffèrent guère de ceux qu'a manifesté l'opposition dans plus d'une circonstance. Maintenant la question, entre l'opposition et le Ministère en est réduite à ce point savoir si l'on doit exercer ou non une coercition matél'ielle conrtre la Turquie pour la contraindre à introduire et maintenir dans l'Empire et surtout dans les provinces Européennes les améliorations proposées par la Conférence. L'opposition voudrait employer la force et quelques uns méme vont jusqu'à proposer à se joindre dans ce but à la Russie; le Ministère, au contraire, ne veut aucune coercition matérielle et d'un autre còté il déclare que dans le cas où la Turquie serait attaquée, l'Angleterre n'est nullement obligée de venir à son secours; le cas échéant, l'Angleterre n'aurait qu'à songer à ses propres intéréts. Or le Ministère et surtout Lord Derby n'ont cessé de déclarer que ces intéréts s'opposaient d'une manière absolue à ce que Constantinople devint la proie de la Russie. Ainsi tout ce qui menace Constantinople est une menace contre l'Angleterre. L'occupation de la Bulgarie par la Russie ne pourrait étre considérée d'une manière indifférente par l'Angleterre parce que ces provinces sont pour ainsi dire la Porte de Constantinople.

Il n'en est pas de méme de la Bosnie que l'Angleterre semble disposée à abandonner, sans grande contestation, à l'Autriche, pourvu que cette puissance se range du còté de l'Angleterre dans le cas où la Russie déclarerait la guerre à la Turquie. D'autre part, le Gouvernement Anglais concentre sa principale attention sur l'Egypte, par le moyen de ses agents plus ou moins officiels, gouverne les finances, administre les chemins de fer, commande le port d'Alexandrie, et possède à peu près le Canal de Suez. Les Français n'y exercent qu'une influence sécondaire qui s'amoindrit chaque jour. Quant à l'Italie elle a été à peu près entièrement éliminée. Les désordres administratifs du Khedivé ne feront qu'accélerer 1e moment où iles Anglais seront les maitres absolus si non nominalement, du moins effectivement ce qui, pour nous, est presque préférable.

Je ne vois pas sans étre vivement contristé que, dans tout ce remaniement politique l'Italie n'exerce pas encore l'influence qui appartient à sa position géographique et à sa population. Malheureusemenrt l'Italie est encore faible; on le sait; et on le fait sentir.

Je ne parlerai pas de la division des partis et des ambitions personnelles qui s'agitent en Italie·, comme cause principale de cette faiblesse; mais }e l'attribue, en grande part à nòtre état militaire encore incomplet et surtout au manque d'armes et de défenses qui font défaut en Italie. Je suis un vieux serviteur de la Dynastie de Savoie et de l'Italie, et lorsque je vois l'Europe menacée d'une guerre générale, je ne suis rpas sans appréhension pour l'aven:ir de notre pays qui est, à la vérité, 1l'objet de grandes ·sympathies, mais qui l'est en méme temps de grandes haines et de beaucoup d'envie. Aussi j'ai cru devoir appeler l'attention du Ministère sur cet état de choses car à l'Etranger on voit beaucoup de choses et on se rend compte de beaucoup d'appréciations qu'on n'aperçoit pas en vivant renfermé dans notre propre pays.

16 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

A ce sujet, j'ai écrit un rapport confidentiel (l) dont j'envoie ci-jont une copie a Votre Majesté. Ma conclusion est que nous devons achever au plus tot nòtre armement, nos fortifications et compléter notre organisation miJitaire ainsi que nous soyons à méme, je ne dirai pas d'agir seuls, mais de faire pencher la balance du 'COté où nous mettrons notre épeé. Nous pouvons arriver à ce résultat et alors nòtre alliance sera recherchée et nous serons maitres de choisir les nòtres.

En attendant une politique prudente et très réservée me semble celle qui convient le mieux à notre position actuelle. Par bonheur le prestige dont jouit justement le nom de Votre Majesté qui a créé l'Italie saura la guider et la défendre à travers les périls qui d'un jour à l'autre peuvent la menacer.

153

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 473. Roma, 18 febbraio 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti i pregiati rapporti dell'E. V. fino al

N. ... (2) inclusivamente. La ringrazio delle copiose e intere,ssanati notizie, tra le quali hanno richiamato, in ispecial modo, la mia attenzione quelle riassunte nel rapporto del 30 gennaio N. 1756 (3).

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

.ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Je reçois de l'Ambassadeur de Roi à Vienne des rapports confidentiels qui ne laissent aucun doute au sujet d es desseins annexionnistes de l'AutricheHongrie. L'Empereur est dominé par l'idée d'annexer la Bosnie et l'Herzégovine à la Monarchie et le Comte Andràssy tout en partageant désormais cette idée hésite encore de crainte de soulever les prétentions de l'Italie à une compensation.

D'autres informations me font penser que le Prince de Bismarck consentirait aux projets de l'Autrkhe-Hongrie; et cela en vue d'un remaniement territorial en Allemagne destiné à donner, à l'assiette de l'Empire, une plus forte unité politique. Il s'agirait, notamment, de déplacer la dynastie de Saxe dont le Royaume seradt annexé à la Prusse.

On p:rétend savoir que le Gouvernement Allemand fait des approvlswnnements très considérables à Metz et à Strasbourg. On achève à la hàte les travaux destinés à compléter la défense de ces deux places de guerre. Ces dispositions f,eraient parti du pian ~conçu par M. de Moltke de prendre pour base d'opération contre la France les deux forteresses dont il s'agit dans lesquelles on concentrerait toutes les provisions nécessaires af&n de tenir libres les chemins de fer qui ne serviraient plus qu'au transport rapide des troupes en cas de mobilisation.

Vous pouvez diriger l'attention de l'attaché rnilitaire sur les indli.cations que je viens de donner à V.E. Si elles sont confirmées, il serait intéressant de connaitre dans quel but l'Allemagne se préparerait ainsi dès à présent et à la hate potm' une campagne que l'attitude de la France ne semble pas devoir rendre nécessaire. Ces données sont très secrètes.

(l) -Cfr. n. 113. (2) -Il numero manca nel registro dei dispacci. (3) -Non pubblicato.
154

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 120. Roma, 18 febbraio 1877.

Ho letto con molto interesse il pregiato rapporto di V. E. in data del 3 di Questo mese (l) e vivamente la ringrazio delle assennate ed autorevoli considerazioni che in esso sono svolte.

È qui acchiuso UIIl paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Les considérations militaires que V.E. a dévéloppées, avec la haute compétence qui lui appartient, dans le rapport du 3 février, sont celles précisément qui nous font insister, de notre mieux, auprès des puissances pour qu'elles s'opposent aux annexions projetées par l'Autriche. La Dalmatie, avec ses magnifiques ports naturels, deviendrait bientòt una base d'opération ménaçant le midi de la péninsule. En présence d'une Autriche agrandie nous serions da·ns l'alternative, ou bien de nous ruiner par les frais d'une défense presque impossible, ou bden de nous résigner à subir toujours la volonté de Vienne. Il n'est guère à espérer (nous ne le voyons que trop) que les autres puissances veuillent prendre à coeur un intéret qui touche de si près à notre existance politique. La Russie cesserait d'etre assez libre pour contrecarrer les desseins de l'Autlriche, dès le jour où elle serait obligée, elle-meme, d'envahir le territoire ottoman. L'Allemagne parait ne pas vouloir, en vue d'autres combinaisons à elle, mettre obstacle à ce que l'Autriche s'élargisse du còté de l'Orient. A Vienne, le Comte Andrassy affecte encore une certaine répugnance pour la politique des annexions; mais cette politique est acceptée désormais dans les Conseils de l'Empereur François-Joseph, lequel, d'après les témoignages les plus surs est tout-à-fait dominé par l'idée d'ajoindre la Bosnie et l'Herzégovine à sa couronne et ne cache point son impatience d'arriver bientòt à réaliser ce programme.

En ·cet état de chose, la seule politdque possible, pour l'Italie, est de travailler à l'ajournement d'une question qui se p·résente aujourd'hui sous un aspect aussi peu favorable pour nous. Nous avons donc adopté les principes du maintien du statu quo territorial en Turquie et de l'exclusion de tout remaniement de la Carte européenne comme étant les seuls qui pourraient fournir la base d'une politique conforme à nos ~ntérets tout en n'étant point contraire à ceux de l'Autriche-Hongrie. Quand bien meme les chances de faire prévaloir une pareille politique allaient diminuant de jour en jour, nous ne devons pas renoncer à l'espoir que l'Europe, hésitant à aborder les redoutables problèmes que souleverait la reconstitution de la Turquie sous une souvevaineté autre que celle du

Sultan, finisse pour se convaincre qu'il est de l'intéret de tout le monde de différer la solution d'une question qui n'est pas encore mure. A ce point de vue il est assez malaisé de comprendre comment l'Angleterre, tout en se déclarant directement intéressée dans la question territoriale en ce qui concerne la possession des détroits, veuille se réserver d'entrer en cause le jour seulement où cette question serait gravement préjugée par l'occupation de deux provdnces entières de la Turquie de la part de deux puissants Etats militaires. Il nous serait bien précieux de connaitre à fond les vues du Cabinet de St. James sur ce point. Une grande réserve est ,cependant nécessaire meme pour les simples investigations qu'on ferait dans ce but, car le Cabinet de Vienne, donts les velléités annexionnistes ne visent qu'à assurer à la Monarchie une position prédominante vis-à-vis de l'Italie, est porté par le caractère meme de ses plans, à une défiance sans bornes à l'endroit du Gouvernement royal, et il nous convient d'autant moins d'augmenter cette défiance, que nous voyons les difficultés qui s'opposent à faire prévaloir, auprès des différents Cabinets, la politique de conservation et de respect pour les limites territoriales actuels, politique qui répond le mieux, dans les circonstances présentes, à nos intérets.

(l) Cfr. n. 113.

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L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 595. Costantinopoli, 19 febbraio 1877 (per. il 26).

Il Principe di Montenegro ha ,finalmente acconsentito a che i negoziati di pace abbiano luogo a Costantinopoli. Egli lo ha telegrafato l'altro ieri alla Sublime Porta informando che i delegati Montenegrini, (che si suppone siano due), giungerebbero qua col prossimo postale. Essi sono quindi attesi a Costantinopoli nella giornata di venerdi 23 corrente.

Sono intanto arrivati ieri i delegati Serbi Signori Christich e Matich. Al loro passaggio per Russciuk e Varna ed al loro giungere a Costantinopoli essi furono oggetto di speciali attenzioni ed onori per parte delle Autorità Governative; ed essi son qui gli ospiti della Sublime Porta in uno dei principali Alberghi della Capitale. Già da alcuni giorni il Direttore dell'Ufficio della Stampa, dietro ordini superiori, avea fatto chiamare i redattori dei periodici che passano per ricevere le ispirazioni del Governo, ed aveva loro ingiunto di modificare in un senso benevolo ed amico il loro linguaggio riguardo alla Serbia in modo da fare ricadere esclusivamente sull'Omladina la responsabilità della guerra alla Quale furono loro malgrado trascinati il Principe Milano e la nazione Serba.

I Signori Christich e Matich furono oggi a visitare i Rappresentanti delle sei Potenze Garanti. Allorquando si presentarono alla legazione d'Italia, io non mi trovava in casa, e non ebbi quindi campo di conversare con essi. Mi recherò domani a restituire loro la visita, e sarò allora in grado di fare conoscere con esattezza a V. E. da quali disposizioni essi si mostrino animati. Posso intanto comunicarle, Signor Ministro, quello che a tale riguardo ho potuto raccogliere da alcuni dei miei colleghi che ebbero occasione di conferire coi Delegati Serbi. I Signori Christich e Matich si lodano assai delle attenzioni usate loro durante il viaggio, e più particolarmente dell'accoglienza ricevuta dal Ministro degli Affari Esteri nella visita fattagli questa mane. Paiono fiduciosi nel risultato dei futuri negoziati, nei quali assicurano di volere portare uno spirito assai conciliante. La condizione di ammettere un Agente Ottomano a Belgrado è quella che presenta la maggiore difficoltà; essi non disperano però di venire ad una intesa col Governo Imperiale, purché questi rinunci a dare al suo Agente un carattere puramente politico.

So che alla Sublime Porta continua a regnare il deside·rio di pace. Non esito quindi a credere che se è egualmente sincero questo desiderio nei Serbi, il pieno accordo potrà essere ristabilito prima ancora della scadenza dell'armistizio.

A Delegato Ottomano per le trattative con la Serbia dicesi sia nominato Pertew-effendi, e per le trattative col Montenegro Costant Pacha. I negoziati coi Delegati Serbi cominceranno domani.

156

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 124. Roma, 21 febbraio 1877.

Il giorno stesso in cui mi perveniva da V. E. il Rapporto del 6 Febbrajo,

N. 99 di questa serie (1), veniva da me questo Signor Ambasciatore britannico, e mi rimetteva a titolo di pro-memoria, la petizione cui si riferisce il precitato rapporto di Lei.

Non potei trattenermi dal manifestare a Sir A. Paget 'la dolorosa sorpresa cagionatami da una comunicazione, con la quale parevasi revocare in dubbio le intenzioni del Governo del Re e la sua solerzia nel proseguire, in Sicilia, un'opera di cui vano sarebbe sperare frutH immediati. Egli è bensì vero che Sir Augustus Paget nel consegnarmi la petizione ebbe cura di escludere qualsiasi pensiero che potesse significare, anche solo remotamente, un disegno di intervenire delle cose interne dell'Italia; epperò la petizione degli Inglesi non ha in sostanza altro carattere che quello stesso delle comunicazioni le quali si dovettero da noi stessi presentare, tanto all'Austria, alla Svizzera, quanto alla Francia, in favore degli operai nostri che in alcuni distretti di quegli Stati incontravano presso le popolazioni, un'avversione contro la quale non parevano reagire con sufficiente energia e imparzialità le autorità locali. Ciò malgrado, gioverà che di questo affare i due Governi non abbiano a trattare ulteriormente mediante comunicazioni le quali potrebbero essere sfavorevolmente interpretate dalla pubblica opinione. Il presente dispaccio è desti

nato unicamente ad informare V. E. dell'occorso e noi ci lusinghiamo che Lord Derby, nei colloqui suoi con V. E., continuerà a serbare il silenzio sopra così spiacevole argomento.

(l) Cfr. n. 121.

157

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AL CONSOLE GENERALE A BUDAPEST, SALVINI

D. 42. Roma, 21 febbraio 1877.

Accuso ricevuta, ringraziando del pregiato rapporto di Lei, in data del 12 di questo mese, N. 150 (1).

La crisi ministeriale in Ungheria, della quale veggo protrarsi le vicende, potrebbe non essere senza influenza sulla politica estera del Governo Imperiale e Reale nella presente sttuazione delle cose d'Oriente. Ond'è che vivo è il nostro desiderio d'avere esatte e sollecite informazioni, soprattutto per questo rispetto <Circa l'indi'rizzo della pubblica opinione in Ungheria e particolarmente circa il significato che sarà per avere a tale riguardo la ricomposizione del Gabinetto transleitano.

Acchiudendone un paragrafo in cifra...

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

En voie strictement confidentielle et pour votre règle personnelle, je dois vous avertir que les idées annexionnistes on aujourd'hui le dessus à Vienne. L'Empereur ne cache point son impatience d'ajoindre la Bosnie à sa Monarchie. Le Comte Andràssy cède désormais au courant. Si vous deviez, donc, me fournir des renseignements de nature a compromettre des personnes ayant des idées opposées à celles qui dominent à Vienne, l'emploi du chiffre serait de rigueur.

158

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. 637. Roma, 21 febbraio 1877.

Il signor Prefetto di Roma mi ha riferito un colloquio avuto con S. A. R. il Principe di Baden, durante il suo soggiorno in questa capitale, relativamente ai rapporti dell'Italia col Vaticano.

L'importanza delle cose esposte nella relazione del signor Prefetto mi induce a trasmetterla in copia all'E. V. per opportuna intelligenza a Roma.

ALLEGATO CARACCIOLO DI BELLA A NICOTERA

Durante il soggiorno di S.A.R. il Duca di Baden io ebbi due volte l'onore di conferire con esso sovra certe cose risguardanti la politica e la pubblica amministrazione, la prima volta quando fui a riverirla all'albergo del Louvre dopo il suo arrivo in questa Capitale l'Altezza sua mi intrattenne sovra vari argomenti relativi agli ovdini politici ed amministrativi nel nostro paese, sovra di cui ebbi a dargli tutte quelle informazioni che egli mi richiese sulle cose nostre, alle quali il mio augusto interlocutore mostrava di prendere il più grande interesse.

Mi accadde poi di nuovo d'incontrarmi col Duca di Baden in casa dei signori Fild nella festa che ebbe luogo l'ultimo giorno del Carnevale; egli volle indirizzarmi a lungo la parola, e significarmi specialmente alcuni suoi concetti rispetto alle relazioni fra il Governo del Re ed il Vaticano; e i dubbi che egli mi espose su tal soggetto furono così gravi, che porta il pregio di riferirli all'E.V., massime perché colui che li espresse è legato con vincoli di stretto parentado con la Casa Imperiale di Germania come quegli che ha per consorte la figliuola istessa dell'Imperatore Guglielmo. Il Principe dicevami adunque che la legge sulle guarentigie ,e sull'ordinamento costituzionale d'Italia concedevano alla potestà ecclesiastica una sconfinata giurisdizione, di cui in un dato momento il Clero avrebbe potuto usar largamente a danno non solo delle libertà italiane, ma benanco dell'indipendenza di tutti gli Stati di Europa, nei quali da una gran parte delle popolazioni è professata la religione cattolica. L'Italia, egli soggiungeva, non ha avuto sinora a sperimentare questo perkolo perché la politica personale di Pio IX0 , non si era ,elevata all'altezza della situazione ,presente e il Pontefice non aveva compreso tutto n prestigio che poteva cavare dall'intervento nelle elezioni, e dal maneggio della cosa pubblica per parte dei suoi aderenti, ma ben altrimenti passerebbe la cosa il giorno in cui un nuovo Pontefice ed un nuovo governo nell'amministrazione della Chiesa comprendessero che, armati come sono delle guarentigie concesse e delle libertà costituzionali. essi potrebbero con usura ricuperare il potere temporale perduto, trasformandolo in una specie di sovranità ecclesiastica, la quale abbraccierebbe tutta quanta la cattolicità. E non bisogna dimenticare, ei diceva, che il Papa nel vostro paese è Sovrano, che la sua sede è in ItaLia e che l'organismo di questa sovranità, non solamente è il più esteso, ma è altresì il più antico di tutti.

Conclusione di questo ragionamento si era che, a suo parere la questione di Roma poteva forse considerarsi come risoluta dal Governo italiano nell'interesse d'Italia, ma tale non era per gld altri Governi d'Europa che sarebbero -stati di forza tratti ad esaminarla ancòra all'avvenimento di un novello Pontefice, dopo il prossimo venturo conclave. In allora sarebbe stato mestieri considerare (e qui riporto fedelmente l'opinione manifestatami dal Principe) • se non convenJisse piuttosto il sostituire una sovranità territoriale circoscritta e responsabile alla sovranità irresponsabile ed illimitata di cui gode ora la sedia di Roma •.

Durante tutto questo discorso io mi limitai dapprima ad ascoltare ed a provocare le manifestazioni del mio collocutore anzi che ad interloquire io stesso, ma non potei rimanermi dal protestare in certo modo contro la conclusione delle sue parole assicurandolo che il Governo libero d'Italia non avrebbe potuto accettare verun negoziato sovra questo terreno, e che l'accettarlo per parte di qualsiasi Ministro della Corona, avrebbe senza dubbio generata una tale violazione del programma nazionale ed una tale perturbazione degli animi, che avrebbero reso indispensabile un represso violento contro i diritti e le libertà del paese.

L'importanza del colloquio è tale ,che certamente non isfuggirà all'acume dell'E.V., ed in vero, una qualche modificazione nella politica alemanica nei suoi rapporti con Roma, specialmente in vista del futuro conclave, apparisce probabile per vari segni; e la diplomazia d'Italia saprà certamente vigilare perché questi nuovi disegni non abbiano ad agitarsi senza la sua partecipazione e senza il suo consenso.

(l) Non pubblicato.

159

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 189. Londra, 22 febbraio 1877, ore 8,50 (per. ore 11,45).

Voici des informations très-confidentielles, ainsi que me l'a exprimé Lord Derby. Ayant demandé aujourd'hui à Lord Derby à quel point en était la réponse du Cabinet anglais à la circulaire Gortschakow, il m'a de nouveau répondu que rien ne presse, qu'il fallait attendre le résultat des négociations de paix entre les Principautés et la Turquie et l'effet des réformes que la Porte veut introduire dans l'Empire, et qu'en outre, il voulait connaitre l'opinion des autres Gouvernements. Je sais d'autre part que l'ambassadeur de Russie, d'après un ordre de Saint Pétersbourg, a fait de nouvelles instances pour avoir cette réponse; mais lord Derby s'est tenu dans la meme réserve. L'ambassadeur d'Allemagne me disait que Gortschakow voulait en substance ou que les Puissances s'associent à la Russie contre la Turquie ou qu'on lui donne le mandat d'agir au nom des autres. Celles-ci ne veulent ni l'une ni l'autre de ces conditions. Lord Derby espère un bon résultat des négociations de paix avec la Serbie qui ne veut plus entendre parler des volontaires russes. La chose est moins sure pour le Monténégro, mais il y a espo.ir d'arrangement. D'après lui, Gortschakow aurait dit que la paix avec les Principautés était établie en principe. Lo.rd Derby y croit également, mais d'une manière moins absolue. Les rappor>ts sur les dispositions et sur les armements de la Russie ne sont pas d'accord. On pense que le prince de Bismarck pousse la Russie à la guerre. Lord Derby m'a dit en toute· confidence avoir su que l'ambassadeur de Russie à Berlin avait eu une longue conversation avec le prince de Bismarck qui lui a développé tous les arguments possibles pour démontrer que la Russie devait faire la guerre. Le rapport de l'ambassadeur sur cette conversation ayant été mis sous les yeux de Sa Majesté Russe, celle-ci aurait écrit à còté du nom de Bismarck: • cet homme est fou •. Lord Derby pense que l'insistence de l'Allemagne à pousser à la guerre a singulièrement refroidi les velléités belliqueuses de 1la Russie. La question du reste ne tardera pas à se résoudre, car la Russie ne peut rester sur ce pied de mobilisation. Des rapports parvenus au Foreign Office établissent que la Russie dépense en ce moment plus de treize millions de roubles par mois pour l'entretien des troupes mobilisées. Les finances ne lui permettent pas de soutenir cette charge, à moins d'imiter la Turquie en faisant, en cas de besoin, banquerote. Quant à l'Autriche, lord Derby m'a dit qu'on était toujours dans la meme incertitude. La langage du Comte Andrassy varie suivant les personnes aux quelles il s'adresse. Il est perplexe entre les tendances de la Hongrie et celles de l'Empereur. Lord Derby •eroH qu'Andrassy ne désire aucune complication, mais que si la Russie attaque la Turquie, l'Autl'iche tàchera de prendre sa part du butin. Les déclaraJti:ons renouvelées hier à la Chambre des pairs par lord Derby et Disraeli démontrent que le Gouvernement anglais a ses idées arrètées dans la question actuelle; savoir: défendre autant que possible l'intégrité de l'Empire Ottoman et, dans le cas

de confUt, se borner à sauvegarder les intérets de l'Angleterre. Je viens de recevoir la dépèche chiffrée de V. E. en date du 18 courant (1), après avodr vu lord Derby à qui par conséquent je n'ai pu en parler. Je vois d'après cette dépèche, que l'Italie et l'Angleterre sont d'accord sur un premier point, savoir défendre moralement l'intégrité de l'Empire ottoman. Reste à etablir la ligne de conduite à suivre dans le cas où cette intégrité serait menacée et à voir s'il y aurait encore communauté d'intér,ets entre les deux Puissances qui se trouveraient également isolées. Ici l'on a le sentiment de ,cette position et les amis du Ministère le poussent à former un plan de condui>te pour le cas où la guerre viendrai>t à éclater.

160

IL CONSOLE A SCUTARI, BERIO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 194. Scutari, 22 febbraio 1877, ore 16,20 (per. ore 19,12).

A la suite de la Conférence entre les Consuls d'Angleterre, de France et moi, nous avons reconnu que la situation politique albanaise tend à empirer. Les mirdites sont en hostilité ouverte avec la Porte. Si donc Prenk leur chef dissipe partisans tures, gendarmes et troupes, la tribu Pulati se prononcera davantage contre le Gouvernement. L'autorité renforce journellement les troupes. Conillit imminent. Nous pensons que les autorités locales elles-memes n'aboutissent qu'à envenimer les esprits, ou leur insurrection, et qu'il faut agir sur la Porte pour conciliation et prudence, et nous télégraphions dans ce sens à nos Gouvernements.

161

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 28. Roma, 22 febbraio 1877.

Ringrazio la S. V. Illustrissima delle avvertenze comunicatemi col pregiato rapporto del 15 corrente n. 145 di questa sede (2). Il Governo italiano ha già per prova dimostrato come sappia far tutelare sul suo territorio la libertà delle comunicazioni fra il Papa ed i fedeli di tutto il mondo cattolico. Le intenzioni del Governo italiano non possono quindi formare soggetto di dubbio. Ma gli ultimi incidenti del pellegrinaggio spagnuolo dell'autunno scorso hanno troppo chiaramente caratterizzato quella dimostrazione dandole un colore poli

tico perché si possa credere così presto svanita l'impressione che se ne risentì fra la popolazione di Roma, la quale, ammirabile per il suo contegno, non vuoi poi essere indefinitamente provocata nel sentimento del suo giusto patriottismo. Converrà dunque che con acconce parole la S. V. Illustrissima faccia sentire, avendone occasione propizia, quanto opportuna riuscirebbe l'azione del Governo di Madrid se si esercitasse in guisa da non favorire dal ,canto suo l'organizzazione di dimostrazioni che sono causa per lui stesso di non lieve imbarazzo. Queste pratiche, come quelle che sono di indole delicatissima, vogliono però essere fatte in via riservata e come se venissero da spontanea e personale iniziativa.

Gradirò poi, ad ogni modo, di essere informato e delle pratiche stesse e dei preparativi per l'indetto pellegrinaggio.

(l) -Cfr. n. 154. (2) -Cfr. n. 144.
162

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 596. Costantinopoli, 22 febbraio 1877 (per. iL 2 marzo).

Nella prima conferenza che ebbe luogo ier l'altro alla Sublime Porta tra il Ministro degli Affari Esteri e Caratheodory-effendi da una parte ed i Delegati Serbi dall'altra vi fu più che una vera discussione un semplice scambio d'idee sulle condizioni della pace. Dall'insieme però delle cose dette in quella seduta v'ha motivo di credere che un pieno accordo non tarderà a stabilirsi tra la Porta ed il Principato vassallo.

I Signori Cristich e Mathic continuano a dare le più ampie assicurazioni del sincero desiderio del Governo Serbo di conchiudere la pace; ma è d'uopo aggiungere che queste loro dichiarazioni non riescono ad estirpare la diffidenza dell'animo dei Ministri Turchi. Oltre le difficoltà provenienti dalla natura stessa di alcune delle garanzie domandate dalla Porta, ve ne ha una che sorgerà inevitabilmente nel corso dei negoziati; quella cioè di determinare la forma da darsi all'Atto di pace. I delegati Serbi intendono domandare che la conclusione della pace sia consegnata in un Protocollo che sarebbe firmato da essi e dai Delegati Ottomani; la Porta invece, tenendo a che non venga alterata la situazione giuridica della Serbia in faccia al Governo del Sultano intende che la pace risulti da una lettera che il Principe Milano dirigerebbe al Gran Vizir, e nella quale sarebbero formulate le garanzie domandate, in seguito a che verrebbe emanato in favore del Principe un nuovo Firmano che prenderebbe atto delle sue promesse. Ho ragione di credere che su questo punto si porterà la principale resistenza dei Delegati Serbi. So d'altronde che in previsione d'un serio rifiuto da parte del Governo Imperiale, essi contano sollevare dal canto loro la questione del possesso del piccolo Swornick, e ciò per paterne poi fare il sacrificio verso un compenso da parte della Porta, e questo compenso consisterebbe appunto nel Protocollo. Non è guarì disponibile che il Governo Imperiale sia per cedere a queste pretese della Serbia.

Non mi risulta che nelle due interviste che ebbero luogo sin qui, siasi trattato della questione dell'armistizio che scade fra 6 giorni.

Mi consta però che la Sublime Porta è disposta ad impartire ai Comandanti dell'esercito di occupazione in Serbia l'ordine di non riprendere le ostilità; ma quest'ordine non verrà dato che a1la vigilia stessa della scadenza.

Il Principe di Montenegro ha fatto sapel'e ieri alla Porta che i suoi due delegati, Senatore Petrovich e Radonich partiti ieri l'altro per Cattaro arriverebbero a Costantinopoli il 2 marzo.

Ho l'onore di segnare ricevuta a V. E. dei riveriti dispacci N. 261, 262, 263 e 264 di questa serie in data 6, 8 e 10 corrente (l) e nel confermare il mio telegramma del 20 ... (2).

163

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1767. Berlino, 23 febbraio 1877 (per il 10 marzo).

Le Parlement allemand a été ouvert hier par un discours de la Couronne. Je me suis empressé de transmettre par le télégraphe à V. E. les passages ayant trait à la politique étrangère.

Les déclarations y contenues sont accompagnées de si et de mais, qui reflètent l'incertitude de la situation. Toutefois, dans son ensemble, le discours est rassurant pour le maintien de la paix dans l'Occident de l'Europe, lors méme qu'un conflit serait inévitable entre la Turquie et la Russie. Si la conférence de Constantinople n'a pas réussi à obtenir les concessions demandées dans l'intérét de 1'humanité et de la tranquillité générale, l'accord qui s'est établi sur la mesure des garanties à fournir par la Porte, ne constitue pas moins une base solide pour la conservation de la paix entre les Puissances. Et cela, lors méme que celles-ci fussent deçues dans l'espoir que la Turquie mette, à elle seule, en pratique les réformes relatives au traitement de ses suj,ets chrétiens. Si ces '·'promesses n'étaient pas replies, la tache du Cabinet de Berlin resterait la méme que par le passé, à savoir de s'employer en faveur de la protection des chrétiens et de la conservation de la paix européenne, et particulièrement pour l'entretien et la consolidation de ses bons rapports avec les Puissances alliées et amies. Telles sont ses déclarations touchant la question o!'ientale, dans laqueille, ainsi qu'il résulte d'une phrase 'incidentale du discours de la couronne, • ,les intéréts allemands ne lui préscrivent pas une ligne déterminée de conduite », C'est laisser entendre qu'il se réserve une certaine liberté d'action.

(2\ Non pubblicato.

Ce langage est plus explicite que celui tenu par la Reine Victoria, dans une circonstance récente et analogue. Il se rapproche davantage des discours prononcés par quelques uns des Membres du Ministère Anglais, en ce sens du moins que le Cabinet de Berlin, par l'organe de l'Empereur, accorde un délai à la Porte, pour voir si celle-ci saura remplir par elle meme ses engagements. On pourrait en induire de prime abord qu'ici on se mettrait en opposition avec la Circulaire russe du 31 janvier qui, pour aiguillonner le zèle des autres Gouvernements cherca,it à leur persuader que l'Europe était atteinte dans sa dignité et dans son repos par le refus de la Porte. Mais tel n'est pas le cas, car on saurait que l'Angle~terre, avait déjà notifié à S. Pétersbourg son intention de ne pas répondre au document précité, avant l'issue des négociations entamées avec la Serbie et le Monténégro, et avant d'avoir constaté dans une certaine mesure les dispositions de la Turquie dans l'application des réformes. Le Prince Gortchakoff a fait savoir à Londres, comme ici, que la Russie n'était pas pressée de connaìtre le résultat de l'enquete qu'elle avoait ouverte auprès des autres Gouvernements. Au surplus, le discours de l'Empereur Guillaume peut servir d'indication pour la réponse du Cabinet de Berlin à la circulaire russe: car, le cas échéant, le Chancelier Allemand ne pourrait que se conformer aux déclarations que son Souverain vient de faire pour l'ouverture du Parlement de l'Empire.

Il faudrait plutot inférer de l'attitude de l'Allemagne, et meme de l'Angleterre, que la Russie doit y trouver un encouragement à obtenir quelque satisfaction d'amour propre, par une invasion en Bulgarie. Elle ne semble pas demander davantage, lorsqu'elle sera prete à courir les risques. Et meme à en juger par des propos tenus par des Agents russes moins discrets que

M. d'Oubdl, elle désiderait qu'on facilitat des moyens honorables de tirer son épingle du jeu, qu'on lui fìt en quelque sorte un pont. Est-ce sur le Pruth, ou sur le Danube, ou dans l'Asie Mineure, où l'on prétend qu'elle se disposerait maintenant à frapper les premiers coups? Quoiqu'il en soit, bien des personnes croient ici que, ayant laissé passer les mois d'hiver, auxquels succède la saison des pluies dans des régions très exposées aux fièvres, elle commettrait une grave imprudence en commençant une campagne avant le mois de Mai.

Le Secrétaire d'Etat étant malade depuis quelques jours, je n'ai pas eu l'occasion de le rencontrer, et par conséquent de recueillir des impressions sur les conjonctures actuelles.

D'après des indications qui m'ont été données par mon collègue d'Angleterre, l'Empereur François Joseph serait en effet favorable à l'idée d'un agrandissement territorial en Bosnie et dans l'Herzégovine (annexe à la dépeche de V. E., n. 473) (l) mais le Comte Andrassy, jusqu'ici du moins, ne partageait pas cette idée. Il reste à savoir s'il saura se montrer assez indépendant pour lutter jusqu'au bout, et pour sacrifier au besoin sa piace à ses convictions.

Selon les indications provenant d'une source qui découle de l'entourage du Prince de Bismark, Son Altesse persiste à croire que la guerre est inévi

table entre la Turquie et la Russie, quand celle-ci jugera le moment venu de faire une trouée en Bulgarie, pour remporter une victoire qui lui permette à désarmer sans aue son prestige ait à en souffrir. Il ne s'agirait aue d'une passe d'armes. Pour ne pas porter ombrage au Cabinet de Vienne, elle éviterait soigneusement de porter la guerre dans de regions, rentrant pour ainsi dire dans la sphère de la Puissance autrichienne. La Serbie, le Monténégro, la Bosnie et l'Herzégovine, resteraient donc en dehor.s du plan de campagne. Le Chancelier est assez disposé à admettre que, dans ces conditions, l'AutricheHongrie gardera une attitude expectante; tout au plus prendrait-elle provisoirement position dans certains districts de la Bosnie et de l'Herzégovine, sauf a battre en retraite, aussitòt que la Russie de son còté ferait cesser sa propre occupation.

Je ne communique ces renseignements, que sous bénéfice d'inv·entaire, mais ils ont une certaine apparence de vérité. Le r61e de l'Allemagne n'est pas de pousser aux 'complications qui ne manquerai·ent pas de surg,ir si, forte de son appui, l'Autriche donnait suite à ses ~convoitises. La Russie pourrait consentir, en désespoir de cause et pour sortir de l'impasse où elle s'est :fourvoyée, à permettre à l'Autriche de s'incorporer une porti:on du territoire avoisi:nant sa frontière; mais le Tsar demandera'irt à son tour des dédommagements, s'il agissairt d'annexer les deux Provinces. Ce serait ouvrir la voie aux compétitions, auv rivalités et compromettre la tdple alliance des Empereurs. Or, c'est l'reuvre du Prince de Bismar.ck, c'est un faisceau qu'il ne v·eut pas rompre .au profit de la France. Car c'est bi:en elle qui est, et qui reste, l'objecti:f principal de la poUtique du Cabinet

de Berlin. Il faut lui fermer toutes les portes pour une alliance, mais surtout la porte de la Russie. Une coalition de celle-c·l avec la France, serait la combinaison la plus dangereuse pour l'existence de l'Empire allemand. Aussi, la conservation des bons rapports avec le Cabinet de S. Pétersbourg, est la pierre angulaire de la politique du Prince de Bismark. U peut se manifester des bouderies, des ressentimenrts, mais il sait qu'il est rivé à cette alliance et dl ne s'en détachera pas, pour essay;er d'•autres combinaisons qui ne présenteraient pas les mémes suretés. Son programme pour la question d'Orient doit etre celui, dans le cas d'un confl.it armé entre la Russie et la Turquie, d'user de toute· son influence pour empecher une guerre européenne. L'intimité entre les trois Empereurs se trouve toujours sur le premier plan. Elle s'est meme fortifiée depuis il.a clòture des conférences à six. L'Angleterre· se tient sur la réserv•e: nous en faisons autant; la France est immobilisée par l'Allemagne. La Russie est libre dans une action, limitée toutefois par les ménagements que lui préscrivent ses relations avec l'Autriche et l'Angleterre. La tache de l'Allemagne est de chercher à concilier ces intérets rivaux, en évitant surtout à froisser en première ligne la Russie et e n seconde ligne l'Autriche.

Pour ce qui nous concerne, nous devons continuer à nous livrer à toutes les investigations nécessaires, pour deviner si possible les vues secrètes des Puissances, mais nous ne saurions montrer trop de calme dans oet examen. Il importe surtout de se garder autant que possible d'aborder le champ de

la politique conjecturale. Sur ce terrain on risque facilement de faire fausse route. C'est un sujet sur lequel je reviendrai. En attendant, j'ai l'honneur d'accuser réception des dépèches n. 474, 475, 476 et 477, Série Politique, en date du 20 courant,.. (1).

(l) Non pubblicati.

(l) Cfr. n. 153.

164

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

T. 78. Roma, 24 febbraio 1877, ore 14,45.

Veuillez vous abstenir de toute action qui ne serait pas en accord avec l'attitude prise par le Gouvernement Italien et par les autres Puissances qui ont rappelé leurs chefs de mission de Constantinople. Cette attitude impose beaucoup de réserve et nous prive pour le moment des moyens nécessaires pour exercer une pression à Constantinople. Je confirme tles instructions précédentes concernant le langage calme et conciliant que vous ne devez cesser de tenir avec tout le monde.

165.

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 610. Vienna, 24 febbraio 1877 (per. il 2 marzo).

La deliberazione presa dalla Camera dei deputati sulla proposta dell'Onorevole deputato Cavallotti. di farsi ufficialmente rappresentare alla solenne commemorazione dei fatti del 6 Febbraio, che doveva aver luogo in Milano, non poteva a meno di produrre assai sinistra impressione nelle due parti di questa Monarchia. Ciò non di meno le relazioni fra l'Austria-Ungheria e l'Italia, essendosi in quei giorni precisamente migliorate, se non nella sostanza nella forma almeno, coll'arrivo di un Ambasciatore Imperiale a Roma, il Governo Imperial'e fece in modo che la stampa non ponesse quello spiacevole fatto in soverchio riliev~, ed anzi col mezzo dei giornali più ufficiosi fece notare il cavalleresco modo col quale l'Augusto Nostro Sovrano volle riparare a sì increscioso incidente, recandosi appositamente da Napoli a Roma per ricevere in solenne udienza quello stesso giorno 6 Febbraio S. E. il Barone di Haymerle. Piacemi poi anche aggiungere che nessuna persona ufficiale ebbe a tenermi parola intorno al precitato voto della Camera, a malgrado mi risulti esso abbia gravemente ferito il sentimento pubblico sì in Austria che in Ungheria. Non devo però nascondere all'E. V., che ad evitare di sentirmi dire qualche spiacevole parola a cui sarei stato nell'impossibilità di dare decorosa risposta, mi tenni in una sempre maggior riserva, evitando completa

mente d'incontrarmi con Conte Andrassy, a cui bene m'immaginavo l'accaduto non poteva a meno d'essere riuscito particolarmente uggioso, essendo di natura ad accrescergli il numero di quella difficoltà interne, contro le quali Egli deve lottare e che difficilmente sono apprezzabili da chi non si trova a Vienna e non è quindi in grado di conoscere da vicino le lotte dei partiti in questa Monarchia e le armi di cui si servono per combattersi a vicenda.

Approfittai del silenzio meco serbato su quest'argomento, per tacere a mia volta coll'E. V., ben persuaso che il R. Governo non si sarebbe dissimulato il triste eco che 0..uel fatto non poteva a meno di destare qui, ed ancora meno avrebbe posto in dubbio quanto io doveva esserne stato accorato. Senonché, risultandomi ora, che ciò che il Conte Andrassy non ebbe o non volle aver occasione di dire a me, Egli non si fece difetto di dire ad altri anche perché mi fosse ripetuto, e constandomi del pari, che altri autorevoli personaggi ebbero ad esprimersi r~petutamente con colleghi m:iei e con non poche altre persone nello stesso senso, credo indispensabile ciò riferire all'E. V. affinché il R. Governo voglia mantenere la misura sospensiva mercé la quale molto opportunamente venne prorogata la solenne commemorazione di cui è caso, ed anzi non più autorizzarla.

Tanto il Conte Andrassy quanto le altre personalità a cui accennai nel lamentarsi grandemente dell'accaduto, facevano notare non trattarsi più questa volta di uno di quei fatti non imputabili allo Stato, poiché causati da poche individualità il cui operato non senza ragione il Governo Italiano poteva sconfessare, ma trattarsi invece di una dimostrazione fatta dalla maggioranza del Parlamento, che in Italia rutiensi tanto in didtto come in fatto siccome la più alta espressione della volontà del Paese e quindi di cosa di ben altra maggior importanza.

Nel ciò riferire all'E. V. non è mia intenzione il chiedere istruzioni intorno al modo di presentare nei miei discorsi l'accaduto sotto la forma più atta a scemarne l'importanza, tutto ciò che si potrebbe dire di meglio e di più vero anche, non raggiungerebbe lo scopo, altro quindi non si può fare se non evitare con sempre maggiore riserva le occasioni di dover toccare a sì spiacevole questione. Non è però meno vero che quell'eccessiva riserva a cui le circostanze mi astringono, non solo osta quel fiducioso affiatamento fra i due Governi che sarebbe di tanta reciproca utilità nelle pr·esenti contingenze, ma mi impedisce pur anche di mantenermi in quel continuo contatto col Ministero Imperiale degli Affari Esteri, che mi sarebbe necessario onde tenermi a giorno degl'intendimenti del Conte Andrassy nella grave fase che la questione d'Oriente sta attraversando.

Ciò io devo dire a scarico della mia responsabilità, poiché sebbene il Conte Andrassy sia sommamente alieno dallo scambio di idee cogl'altri Gabinetti, e non sia se non difficilissimo abbordabile dalla maggior parte ded. miei colleghi, pur potrei vederlo più frequentemente e certo qualche cosa di più Egli mi direbbe ed io riuscirei a scoprir da Lui ove le lamentate circostanze non opponessero una barrie·ra fra Lui e me, che tanto a tutela del nostro decoro, quanto onde non peggiorare ancora maggiormente la già tesa situazione, devo rispettare.

(l) Non pubblicati.

166

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 600. Costantinopoli, 24 febbraio 1877 (per. il 5 marzo).

La conferenza ch'ebbe luogo ieri al conak di Safvet Pacha condusse a buon punto i negoziati di pace con la Serbia. Tre erano le questioni che presentavano qualche difficoltà di soluzione, la questione cioè del trattamento degli Armeni e degli Israeliti, quella dell'Agente Ottomano a Belgrado, e quella del piccolo Swornick (quest'ultima sollevata dai Serbi). In quanto alla prima, il Signor Christich domandò che essa fosse eliminata, facendo osservare che essa riguarda esclusivamente ,l'amministrazione interna del Principato, e che d'altronde una modificazione immediata della posizione fatta in Serbia agli Armeni ed agli Israeliti sarebbe impossibile, dovendosi per ciò mutare alcune disposizioni della legislazione Serba. Safvet Pacha s'arrese a siffatte spiegazioni, ed acconsentì a che di tale questione non fosse fatto cenno nell'atto di pace. Per l'invio di un Agente Ottomano a Belgrado, H Signor Christich domandò che il carattere ne fosse ben definito, se cioè l'Agente doveva essere Politico (alias Commissario) Commerciale o Diplomatico. Alla Porta non poteva convenire di precisare la qualità ufficiale di questo suo Agente, al quale riservava forse in pectore la parte di Commissario, e Safvet Pacha rispose che il funzionario Imperiale che sarebbe mandato a Belgrado, vi assumerebbe il titolo di Agente senz'altro. Su quest'argomento s'intavolò una discussione che ebbe fine colla proposta fatta dai Delegati Serbi ed accettata da Safvet Pacha di sopprimere affatto l'articolo dell'Agente. Fu egualmente deciso di non fare del Piccolo Swornick oggetto di discussione, lasciando la questione nello stato in cui ora si trova.

Risolti in tal modo questi tre punti essenziali, e convenuto che le truppe Ottomane evacuerebbero il territorio Serbo nel ,termine di 12 giorni, si venne naturalmente a discutere sulla forma da darsi all'Atto di pace. Come feci già presentire a V. E. pel rapporto N. 596 di questa serie del 22 corrente (1), i Delegati Serbi domand,srono che la stipulazione della pace avesse a risultare da un Protocollo il quale sarebbe firmato da essi e dal Ministro degli Affari Esteri Ottomano. Safvet Pacha fece loro intendere che la Sublime Porta non poteva aderire a queHa domanda, e propose invece il provvedimento seguente: i signori Christich e Matich dirigeranno al Ministro Imperiale degli Affari Esteri una nota pella quale essi assumono in nome del loro Governo l'impegno di osservare d'or innanzi le convenute condizioni di pace (queste condizioni dovranno essere citate); a questa Nota risponderà Safvet Pacha prendendo atto di queste promesse ed accettandole; il Principe Milano quindi, ottenuta l'approvazione della Scuptcina, farà conoscere per telegrafo alla Porta

ch'esso sanziona l'accordo, ed allora verrà emesso in favore del Principe un nuovo Firmano.

I Delegati Serbi non avendo autorità per aderire a questo procedimento, presero la proposta ad referendum; e telegrafarono tosto a Belgrado per chiedere istruzioni. La risposta giungerà probabilmente questa sera o domani, e se essa sarà, come si crede, favorevole alla forma presentata da Safvet Pacha, la pace potrà essere definitivamente conchiusa alla prossima conferenza di lunedì 26 o martedì 27 corrente.

(l) Cfr. n. 162.

167

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 39. Ragusa, 24 febbraio 1877 (per. il 2 marzo).

Avendo indagato a Cettinje quale fosse 'stato il movente per tanta arrendevolezza ad accettare le trattative di pace sulle basi indicate daLla Sublime Porta mi si rispose confidenzialmente l'altro jeri le seguenti testuale parole:

• Il me semble Que dans vos appréciations de l'acceptation monténégrine de traiter vous avez perdu de vue une phrase una petite phrase qui contient tout un monde de prétentions et d'intentions: statu quo ante beUum moyennant une modification des frontières. Croyez vous cette negociation sérieuse: là tout à fait sérieuse?... •.

n Pr,ete Musié, di cui ebbi ne' miei antecedenti Tapporti di questa serie, e di quella • Missione in Erzegovina • a riferire lungamente, ha testé pubblicato nel giornale Slavo di Spalato il Narodni Zist una dichiarazione colla quale minaccia di ricominciare la guerra insurrezionale. Ho l'onore di annettere al presente rapporto la traduzione, che ho fatto letteralmente, del Manifesto (1).

Conosco il Prete Musié, il quale si intitola pomposamente • Voivoda della bassa Erzegovina •; e do poco credito alle sue minaccie. Ma può essere, e ne ho alcuni indizi, che egli sia il fantoccio di più potente influenza. Per mezzo del Musié che è prete cattolico e può muovere i cattolici della bassa Erzegovina, gli Austriaci tentano di farsi un partito, combattere l'influenza russoortodossa, e opporsi all'estendersi della montenegrina. Del resto le invettive del manifesto del Musié contro le iladrerie dei turchi a danno dei cristiani che rimasero ancora in Erzegovina non sono invenzioni e calunnie. L'Amministrazione turca è sempre quella istessa che io ho caratterizzata nel 1875 ne' miei rapporti • Missione in Erzegovina •. Si sono emanate leggi decreti regolamenti ispirati ai più mirabili principi di buon governo, si cambiò e ricambiò di organizzazione; si mutarono funzionari d'ogni ordine, d'ogni merito, ma quella amministrazione è sempre il peggiore, sgoverno.

17 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Il che lascia la situazione ognora pericolosa; quale era nell'agosto del

1875: anzi più grave se continua il moto progressivo che il pericolo ha fatto

da quel tempo ad oggi.

Ho l'onore di accusare ricevuta del Dispaccio 13 corrente • serie politica • senza numero (1), col quale mi annunzia la spedizione deila cifra per ·corrispondere col Principe di Montenegro. Forse la medesima mi arriverà col prossimo corriere.

Mi reco intanto a dover di far conoscere di essermi alquanto ristabilito della mia lunga indisposizione; e che sono pronto agli ordini di V. E. pel caso che si credesse di farmi partire sia pe·l Montenegro che per altra destinazione.

(l) Non si pubblica.

168

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 80. Roma, 25 febbraio 1877, ore 17.

Voici !es dernières nouvelles que je reçois de Constantinople. Toutes Ies conditions de paix avec la Serbie sont réglées. Il ne reste plus qu'à s'entendre sur la procédure pour la paix. Ce point sera résolu demain. La question de l'agent à Belgrade a été abandonnée par la Porte. L'évacuation du territoire serbe aura lieu dans le terme de douze jours. Aucune nouvelle des négociations avec le Monténégro.

169

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 203. Pietroburgo, 26 febbraio 1877, ore 14,50 (per. ore 15,25).

En réponse au ·télégramme du 24 (1), je m'empresse d'informer V. E. que l'attitude de la Russie telle qu'elle résulte du langage que me tient le prince Gortséhakoff peut etre formulée de la manière suivante. La Russie attend une réponse des Puissances à sa circulaire et la conclusion de la paix entre la Turquie et Ies Principautés, mais elle a·ttend l'arme au bras. Le prince Gortschakoff se refuse à dire quelle résolution prendra le Gouver

nement russe tant qu'il ne connaitra pas la réponse des Puissances et l'issue des négociations de poix suivies à Constantinople. Il a dit seulement qu'à son avis la Russie ne peut désarmer sans avoir rien obtenu.

(l) Non pubblicato.

170

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1768. Berlino, 26 febbraio 1877 (per il 1° marzo).

Si le Cabinet de Vienne a réellement obtenu du Cabinet de S. Pétersbourg l'assentiment à une annexion de la Bosnie et de l'Herzégovine, tout porte à croire q_ue l'Allemagne n'opposera pas un veto. La politique du Prince de Bismarck n'a pas varié. Il prete appui à tout ce qui a été concerté entre l'Autriche et la Russie pour la paci:fication dans la Péninsule des Balkans. Nous savons d'ailleurs, de longue da,te, q_u'il verrai~t de très bons reil l'Autriche trnnsférer son centre de gravité vers l'Est. Il l'a ouvertement déclaré, peu avant 1866, au Comte Karolyi. Il est vrai que, depuis lors, les circonstances ne sont plus les mèmes. Cette Puissance a été évincée de son anctenne et prépondérante position en Allemagne. Mods, pour empècher que la France ne se substitue dans l'amitié des deux autres Empires, le Chancelier use envers eux des plus grands ménagements. Il souscrit, sans trop y regarder, à tout ce qui est arrété par eux relativement à la crise orientale. Il s'y est en quelque sorte engagé d'avance. Il ne faudrait pas néanmoins s'exagérer l'importance de cet engagement, qui trouve une limite assez naturelle dans la rivalité de ces deux Etats en ce qui touche une semblable question.

Nos propres convenances ne sont pas moins exposées à souffrir de telles

dispositions. Notre ròle serait donc de chercher à ce que celles-ci ne trouvent

pas d'application pratique. A cet effet, notre diplomatie à Vienne et à

S. Pétersbourg a une tache très délicate à remplir, pour prévenir sur certains points une entente qui blesserait trop directement nos intérets. Il s'agirait de s'employer habilement à enfoncer de plus en plus les corns, pour entretenir la Russie et l'Autriche divisées, dans la juste mesure que comporte notre politique. Le Cabinet de Berlin ne serait pas alors dans le cas de faire acte de condescendance à notre détriment. Pour me servir d'une expression familière, il s'en tirerait à bon marché, sans avoir froissé ni l'un ni l'autre de ses voisins.

On a prétendu que, d'ici, on consentirait aux projets de l'Autriche, et cela en vue d'un remaniement territorial. Il s'agirait, entre autres, de déplacer la dynastie de Saxe, dont le Royaume serait incorporé à la Prusse. Cette combinaison eut été parfaitement justifiée en 1866, par le droit de conquete. Aujourd'hui, elle ne serait réalisable que si le Cabinet de Dresde commettai<t nouvellement des actes d'hostilité. Bien loin de là, le Roi Albert se montre très fidèle à l'Empire, dont il est un des maréchaux les plus estimés.

171

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALGAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI.

R. 602. Costantinopoli, 26 febbraio 1877 (per. il 6 marzo).

Il Signor Christich ha ricevuto ieri da Belgrado un telegramma che lo autorizza a consentire al procedimento proposto dalla Porta per la stipulazione della pace. Gli si ingiunge in pari tempo di adoperarsi per fare accettare l'idea di un Protocollo il quale sarebbe per così dire il punto di partenza delle altre formalità. Oggi deve avere luogo un'intervista dei Delegati Serbi col Ministro degli Affari Esteri per regolare questo punto dei negoziati, ed ho buon motivo per credere che la Porta aderirà al desiderio del Governo Serbo consentendo alla redazione di un Protocono a meglio processo verbale che verrà firmato domani in doppio originale dai due Delegati Serbi, dal Ministro degli Affari Esteri Ottomano e dal suo Sotto-Segretario di Stato.

Nella conferenza di cui ebbi l'onore di rendere conto pel mio rapporto

N. 600 (1), sarebbe altresì stato ,convenuto che le questioni dell'Agente Ottomano a Belgrado e del Piccolo Swornick formerebbero in appresso oggetto di speciali ed amichevoli negoziati, e tla Porta avrebbe anzi fatto intendere che essa non sarebbe lontana dal risolvere la questione dello Swornick secondo le aspirazioni della Serbia.

Confermandole il mio telegvamma di i~eri... (2).

172

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A VIENNA, DI ROBILANT

T. 86. Roma, 27 febbraio 1877, ore 19.

Le protocole de paix entre la Serbie et la Turuqie sera signé aujourd'hui. Nous manquons de nouvelles sur les négociations avec 'le Monténégro. De ce còté, la situation devient à partir de demain des plus précaires.

Le chargé d'affaires de Sa Majesté à Constantinople me télégraphie (3) qu'il lui revient de bonne source que le Gouvernement ottoman entend demander au Cabinet de Saint Pétersbourg des explications sur les armements de la Russie et proposer désarmement simutltané. Il parait que la Porte adressera aux autres Puissances garantes pour qu'elles appuient cette démarche à Saint

Pétersbourg. Je pense que nous ne devons pas nous laisser prendre au dépourvu par une pareille demande de Turquie au sujet de laquelle il est conséquemment nécessaire que V. E. échange dès-à-présent ses idées avec le Cabinet auprès duquel elle est accréditée.

Notre première impression est que si la Porte ne saura pas mettre tous les ménagements possibles dans ses procédés avec la Russie, la guerre pou!Tait éclater avant meme que les autres Cabinets puissent s'entendre sur leur attitude.

(Meno Londra) Cette résolution de la Porte est inexplicable en présence de l'échange de communications qui a lieu en ce moment entre Saint Pétersbourg et Londres et dont le résultat semble devoir etre un atermoiement de l'action miiltaire de la Russie pour un temps à fixer pendant lequel la Turquie serait mise en demeure de pourvoir aux réformes que l'Europe réclame unanimement pour les poptlliations chrétiennes de l'Orient.

(l) -Cfr. n. 166. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. t. 208, pari data, non pubblicato.
173

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 99. Roma, 27 febbraio 1877.

L'E. V. ha riassunto nel rapporto del 17 di questo mese, n. 139 (1), i particolari dell'incidente testè occorso a Nizza, ove fu fatto sfregio a bandiera dai colori italiani, e della riparazione che se ne ebbe dal Governo francese mercè l'intromissione dell'E. V. Mi preme di porgerle i più vivi ringraziamenti per ciò che l'E. V. fece con risultato pienamente favorevole, nella presente circostanza.

Nella premura colla quale il Governo francese ha provveduto a che l'incidente fosse soddisfacentemente composto si appalesano i sentimenti benevoli che lo animano a nostro riguardo, e che l'E. V. ha saputo promuovere e coltivare. Il Duca Decazes (così scorgo dal precitato rapporto di Lei) ha voluto in questa occasione alludere a fatti che male dnterpretati, od esagerati ad arte, hanno fornito elemento a taluni giornali vogliosi di seminare discordia fra l'Italia e la Francia. L'E. V. tenne, a questo proposito, tale linguaggio che merita piena approvazione. L'E. V. sarà sempre interprete del pensiero nostro dichiarando, in ogni circostanza, che il Governo di Sua Maestà intende sopratutto di mantenere col Governo della Repubblica quella intimità di rapporti che si addice ai numerosi e gravi interessi esistenti fra i due paesi. I quali rapporti sono fortunatamente al disopra delle momentanee difficoltà che possono essere create da incidenti inevitabili fra Stati limitrofi.

(l) Non pubblicato ma cfr. n. 145.

174

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 603. Costantinopoli, 27 febbraio 1877 (per. il 6 Marzo).

Ho l'onore di rendere conto a V. E. di una conversazione ch'ebbi ieri alla Sublime Porta col Ministro degli Affari Esteri.

Dopo essermi rallegrato con Safvet Pacha per la conclusione della pace con la Serbia, gli dissi che m'auguravo di potergli esprimere fra pochi giorni eguali felicitazioni pei negoziati col Montenegro. S. E. mi rispose: c Dubito assai che le tratta,tive riescano facili col Montenegro. Il Principe Nicola aspira alle cessioni territoriali proposte dalle Potenze, ciò che la Porta non può ammettere. Avevamo pensato di soddisfare ad un desiderio del Montenegro, cedendogli il tratto di territorio di Sutorina, ma il Gabinetto di Vienna vi si è opposto in modo assoluto. Per facilitare le trattative converrebbe che le Grandi Potenze dessero al Principe consigli di moderazione. Domandai a Safvet Pacha come sarebbe regolata col Montenegro la questione dell'armistizio che scadeva fra due giorni. c Si spedirà •, mi disse ,egli, c un telegramma ai Comandanti in capo in Erzegovina ed in Albania ordinando loro di rimanere sulla difensiva, e s'inviterà il Principe ad impartire eguali istruzioni ai Comandanti deHe sue truppe •. Chiesi a S. E. se, quando sia conchiusa la pace anche col Montenegro, il Governo Imperiale provvederà possibilmente al licenziamento di una parte almeno dei suoi soldati, ciò che porterà un gran sollievo alle finanze dello Stato. • L'esercito •, mi replicò il Ministro, • esaurisce tutte le nostre risorse, ma nelle condizioni in cui ci troviamo il licenziarlo sarebbe da parte nostra follia; il disarmo ,equivarrebbe a darci in balia dei nostri nemici, e nessuna Potenza potrebbe consigliarcelo, perché nessuna Potenza può essere disposta a garantire che la Russia non ci attaccherà. Non so quali siano le intenzioni del Gabinetto di Pietroburgo, ma fintantoché l'esercito Russo sta schierato lungo il Pruth, noi dobbiamo stare pronti ad ogni evento. Ora poi abbiamo anche gli armamenti dell'Austria in Dalmazia ». Domandai a Safvet Pacha se aveva delle notizie precise su questi armamenti. • Tutte le informazioni avute dai nostri Agenti confermano un insolito movimento di truppe in Dalmazia, tantochè credei necessario di provocare delle spiegazioni dal Gabinetto di Vienna. Il Conte Andrassy volle completamente tranquillizzarci dichiarando che quei movimenti non hanno altro scopo che di esperimentare il sistema dl mobilizzazione nuovamente adoHato per l'esercito Austro-Ungarico. Però ci risulta che non trattasi soltanto di movimenti militari ma di arrivi di truppe e di materiale da guerra... •.

La conversazione fu a questo punto interrotta pel sopraggiungere d'un estraneo, nè potè più essere ripresa.

175

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BELGRADO, JOANNINI. AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 212. Belgrado, 28 febbraio 1877, ore 12 (per. ore 14,15).

La Skouptchina a sanctionné la paix dans une séance princière. Ordre parfait. Assemblée déjà dissoute.

176

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1771. Berlino, 28 febbraio 1877 (per. il 6 marzo).

J'ai l'honneur de remercier V. E. de son télégramme du 27 au soir (1), auquel je viens de répondre par la mème voie

M. de Radowitz, à Q.Ui je viens de faire visite, n'avaU reçu jusqu'ici aucune indication à l'appui du projet attribué à la Porte, de demander des explications à S. Pétersbourg sur les armements de la Russie, de proposer la retraite simultanée des troupes concentrées vers les frontières, et de s'adresser aux autres Puissances garantes pour qu'elles ménagent un bon accueil à cette démarche.

M. de Radowitz hésitait à croire à un semblable projet, qui n'aurait pour conséquence, que de rendre cerrtaine l'explosion d'un guerre qu'on cherche précisément à écarter. Quant aux communications entre Londres et S. Pétersbourg, ce diplomate, sans entr·er dans les détails, était informé d'un échange de vues entre ces Cabinets, au sujet d'un délai à laisser à la Turquie pour l'exécution des réformes. Il désirait vivement que ces pourparlers aboutissent à une ·entente, car l'Allemagne s'empresserait d'y adhérer.

Dans la journée, j'ai eu des entr.etiens avec mes collègues des Grandes Puissances. Le Comte Karolyi qui, avant hier encore, disait la guerre inévitable, est devenu moins pessimiste. Le Vicomte de Gontaut-Biron, ainsi que Lord Odo Russell, sont d'avis que les chances pacifiques semblent prendre le dessus. Ce dernier estime que la situation actuelle ressemble assez à celle de Juin 1876, époQue du Mémorandum de Berlin. Aujord'hui comme alors, l'Angleterre est appelée, par l'attitude qu'elle adoptera, à exercer une notable infl.uence sur le cours des événements.

J'ai surtout été frappé des appréciations personnelles émises par M. d'Oubril. Les négociations entre ·la Serbie et la Porte ont abouti. Il ne mettait pas en doute la réussite des négociations pour le Monténégro. C'était là une préparation à une entente plus générale. Les sentiments belliqueux étaient à la baisse en Russie. On se rendatt parfaitement compte des charges énormes qu'exigeait l'entretien de l'armée. (Elles solllt évaluées à plus d'un million de roubles par jour). Le premier coup de canon serait peut ètre le signal d'un massacre des chrétiens, etc. Il ne l'a pas avoué mais cela me résulte d'une autre source, c'est

{l) Cfr. n. 172.

qu'à Pétersbourg le courant des idées n'est plus le meme, en dehors bien entendu des Slavophiles et des comités révolutionnaires. Les différents Cabinets de l'Europe, se montrent apathiques. Aucun d'eux n'est disposé à relever énergiquement le défi de la Porte. Les vues de la Russie n',excitent presque partout que des soupçons et de la défiance. Si, dans ces conjonctures, le Gouvernement russe se mettai't seul sur la breche, telle ou telle autre Puissance interviendrait au moment donné, pour l'empecher de recueillir les fruits d'une victoire. En présence d'amis tièdes et d'adversaires mal déguisés, ce serait s'exposer à jouer un ròle de dupe, que de recourir à l'ultima ratio pour imposer à la Turquie des réformes, que la Conférence avait cependant reconnues comme un besoin européen. Mieux vaut ne rien précipiter, et attendre le bénéfice du ~temps et des circonstances. La Turquie prouvera une fois de plus, que sa régénération par elle meme est une impossibilité, et le moment de règler une fois pour toutes les comptes ne tardera pas à s'imposer aux Puissances les plus récalC'itrantes.

Si le Cabinet de S. Pétersbourg recule, c'est là une preuve évidente que le Cabinet de Berlin ne l'aura pas poussé à aller de l'avant. Et cela, lors meme que le Prince de Bismarck eut peut ètre préféré que la Russie ne désarmàt, qu'après un succès militaire qui sauvegardàt son prestige et lui permit de rentrer, sans bouder, sous la tente. Vu l'extrème difficulté de contenter cette Puissance sans mécontenter l'Autriche, il aura evité de donner le moindre encouragement. Mais, comme il paraissait le prévoir dans une conversation que j'ai eue avec lui peu après son retour de Varzin, si le Cabinet russe làche pied sans brUler une amorce, ce sera avec l'arrière pensée de prendre une revanche à la première occasion.

Quoiqu'il en soit, il ne serait pas moins désirable d'enlever à la croise son caractère aigu. Ce serait autant de gagné pour le présent, et 'l'avenir ménagerait peut ètre de meilleures perspectives. Pour ce qui nous concerne, nous aurions tout intéret à ce que la question d'Orient fUt ajournée à une autre époque. Aussi, voudrais-je que les impressions plutòt optimistes de mes co[lègues précités ne tardassent pas à se réaliser. Si l'on était forcé de jouer en ce moment à la roulette diplomatique, il serait peut etre le cas de piacer à la fois sur le rouge et sur le noire, jusqu'à ce que la veine se fut mieux dessinée.

177.

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 327/105. Londra, 28 febbraio 1877 (per. il 7 marzo).

Come già io ebbi l'onore di annunziarlo all'E. V., col mio telegramma del 25 corrente (1), io credo utile di riassumere nel presente rapporto un'esposizione della quistione d'Oriente, quale oggedì è considerata in Inghilterra, dopo le svariate peripezie alle quali venne finora soggetta.

Dalla lettura del • Blue Book • testè pubblicato, l'E. V. avrà rilevato che il pensiero direttivo del Gabinetto Inglese non ha sostanzialmente mutato dall'epoca del memorandum di Berlino. È bensì vero che sotto la pressione della pubblica opinione, eccitata in occasione dei fatti di Bulgaria le dichiarazioni e gli atti del Governo Inglese, in favore dei Cristiani, e delle riforme da introdurre nel reggimento interno dell'Impero Ottomano, furono alquanto più accentuati, ma nel concorso che egli dava alle altre Potenze, per raggiungere tale scopo, egli si dichiarò sempre contrario ad una coercizione militare contro la Turchia, e non perdeva mai di vista gli interessi vitali dell'Inghilterra che stanno nella libertà dei suoi commerd, e nella conservazione del suo Impero nelle Indie. Essa, per conseguenza, considera come utile, non indispensabile ai suoi interessi l'integrità dell'Impero Ottomano che forma una barriera alle ambizioni della Russia; infatti, dopo l'apertura del Canale di Suez, che le somministra la via più breve per le Indie, la sua attenzione si concentra particolarmente sull'Egitto, che dessa a niun costo lascerà mai cadere in mano d'altri, e dove essa, fin d'ora, esercita una preponderante se non esclusiva influnza. Epperciò l'integrità assoluta dell'Impero Ottomano, ha cessato di essere, come per lo addietro, la base della sua politica in Oriente, che dessa una volta si credeva obbligata a difendere con tutti i mezzi possibili. Non vi ha che Costantinopoli che non acconsentirà mai a lasciar cadere in mani di una potenza rivale.

L'inghilterra adunque desidera il mantenimento dell'Impero Ottomano; farà moralmente il possibile per conservarne l'integrità, ma non si crede tenuta a fare sacrifizii per sostenerla, a meno che torni a conto ai suoi interessi di impedirne l'intero sfasciamento. Nessuno in Inghilterra si fa illusione sul male profondo che travaglia l'Impero Turco; si dubita assai ch'egli abbia forza vitale sufficiente per ridestarsi e per sopportare l'invasione della civiltà moderna. Ma anziché precipitar gli avvenimenti, l'Inghilterra vorrebbe che la Turchia tentasse almeno seriamente le riforme suggerite, in modo da mantenere la pace fra le varie razze e credenze che si dividono l'Impero, e da sottrarre le popolazioni al mal governo di cui i Cristiani furono le principali vittime. Se un tale tentativo non riesce, se la Turchia è destinata a perire, l'Inghilterra non vorrebbe per parte sua contribuire, con un'azione violenta, ad accelerarne la morte, e desidera anzi evitare la pericolosa scossa cui darebbe luogo una tale repentina catastrofe. Questo, se non erro, è il sentimento preponderante in Inghilterra.

Ma la Q.uistione è stata ora condotta a tal punto che una prossima soluzione in un verso o nell'altro è inevitabile. È impossibile che la Russia tenga su piede di guerra per lungo tempo ancora, gli eserciti che dessa ha mobilizzato con intenzioni ostili contro la Turchia, e per i quali essa spende, da quanto si riferisce, più di tredici milioni di rubli (51.480.000 franchi) al mese.

La Turchia di certo non si trova in condizioni finanziarie migliori, ma se le aggiusta non pagando i suoi debiti, ,ed ha in pronto una marina più potente di quella della Russia e degli eserciti con gregarii bene armati, e non inferiori a quelli delle altre Potenze; vi mancano invero ufficiali e generali.

Questa situazione piena di pericoli può dar luogo ad una collisione le di cui ultime conseguenze sono tuttora imprevedibili.

Intanto è certo che l'Inghilterra, quantunque abbia richiamato il suo Ambasciatore da Costantinopoli, agisce attivamente presso la Turchia per indurla a fare la pace coi Principati, e ad introdurre nell'amministrazione interna dell'Impero le desiderate riforme, in modo da togliere alla Russia ogni motivo d'intervenzione sotto pretesto di tutelare gli interessi dei Cristiani.

Per alrtra parte in Londra si è persuasi che il Principe di Bismarck attizza il fuoco della guerra, e che i suoi eccitamenti troppo bellicosi abbiano dettato sospetto nell'animo dello Czar, il quale essendo già personalmente disposto ad una politica più pacifka, trova nell'atteggiamento del Cancelliere Germanico un motivo di più per moderare l'esaltazioni guerresche di una parte dei suoi popoli.

Il partito • Whig • che in occasione degli orrori della Bulgaria aveva così vivamente eccitato i sentimenti umanitarii della popolazione inglese, e rimproverava acerbamente al Ministero di proteggere l~e barbarie dei Turchi anziché di difendere i Cristiani, si è trovato alquanto sconcertato dall'ultima pubblicazione del Blue-Book, dal qua~le si è potuto rilevare che le opinioni del Gabinetto riguardo al Governo turco, non erano molto dissimili da quelle professate dai • whigs • stessi, e che le sue objurgazioni alla Porta per indurla ad accondiscendere ai consigli delle Potenze, non potevano essere più stringenti.

Essendo le cose in questi ~termini, e non potendosi seriamente rimproverare al Ministero la sua condotta passata, si presentano due partiti sul quod agendum dopo lo scioglimento della Conferenza di Costantinopoli.

Come io dissi, il Ministero ha per principio assoluto di non ricorrere a qualsiasi coercizione militare contro la Turchia per costringerla a dare le guarantigie richieste per la tutela delle popolazioni Cristiane, ma ha dichiarato di lasciare alla Porta tutta la risponsabilità del di lei diniego di arrendersi ai consigli delle Potenze, e dichiara inoltre, ad un ~tempo, che l'Inghilterra non è obbligata dai Trattati a difendere l'integrità dell'Impero Ottomano.

Il partito • whig • aveva da principio inalberato una politica assai più attiva, ed alcuni dei suoi ~eaders avevano emesso l'opinione che fosse meglio per l'Inghilterra di unirsi alla Russia per costringere militarmente la Turchia, anziché lasciare alla Russia sola il merito di migliorare la condizione delle popolazioni Cristiane. Ma una tale idea sembra oramai abbandonata, anzi l'opposizione, scorgendo la gravità della situazione che in questo difficile frangente richiede il concorso di tutti i buoni cittadini in ajuto del Governo, ha smesso, per il momento, ogni pensiero di lotta parlamentare su quell'argomento, restò paga coll'eloquente discorso del Duca d'ArgyU, il quale quantunque facesse la critica di parecchi atti del Governo si limitò a raccomandare alla di lui sol-lecitudine interessi dell'impero Britannico.

Ognuno d'altronde sente che vi sarebbe imprudenza per parte del Governo Inglese ad eccitare, con un intento miHtare, in Turchia, il fanatismo dei maomettani che facilmente si propagherebbe fra i loro correligionari delle Indie, che finora furono uno degli elementi più forti sui quali l'Inghilterra appoggia la sua dominazione in quella vasta regione.

A quale partito si atterrà il Governo Inglese nella contingenza di una guerra possibile fra la Russia e la Turchia? Rimarrà egli spetta~tore della lotta, oppure vi interverrà, non certo per sostenere i Russi, ma per aiutare i Turchi?

Sarebbe cosa assai difficile il dirlo. Il Gabinetto Inglese, e specialmente Lord Derby, sono poco comunicativi; ed è nei loro principi di non precorrere gli avvenimenti. Ma è certo che il Governo Britannico si prepara alle eventualità possibili nell'ipotesi di una dichiarazione di guerra. La sua attenzione si porta principalmente sugli armamenti navali, ,e sono degne di attenzione le parole ultimamente pronunziate, nella Camera dei Comuni, dal Signor Ward Hunt, Ministro della Marina, quando uno dei deputati esprimeva il timore che in caso di una dichiarazione di guerra, il commercio inglese fosse molestato dalla flotta Russa, che a~ttualmente si è ricoverata in America. Il Signor Ward Hunt rassicurò l'interpellante dicendo che il Governo era desto, e che l'Inghilterra nulla aveva da temere da qualsiasi flotta -Russa od altra.

Riguardo all'esercito si scorge minore attività che per la marina; credo di averne già più volte espOsto a V. E. le ragioni. L'Inghilterra non sarebbe in grado di sostenere attualmente una campagna continentale. Ma dessa non ne ha bi,sogno; ,a Lei basta di occupare all'uomo alcune posizioni sul litorale, di assicurarsi dell'Egitto, per le quali cose le bastano le truppe di cui essa può disporre. Ma se l'Inghilterra avesse da contrastare su terra la Russia, essa troverebbe il concorso dell'esercito Turco, numeroso assai, ,ed a nessuno secondo per la qualità dei soldati; al munizionamento ed al vettovagliamento di questo essa potrebbe provvedere.

Ho motivo di credere che tali sono i pensieri nutriti dal Governo Inglese. Tuttavia, quantunque egli si prepari a sostenere la lotta per il caso in cui i suoi interessi fossero compromessi, e specialmente se Costantinopoli fosse minacciata, il Gabinetto Inglese lavora indefessamente a evitar la guerra, come già dissi. E pertanto è certo che desso s'adopra ad ogni modo a distorre l'Austria da un'alleanza colla Russia, la quale da parte sua fa luccicare all'Austria l'annessione della Bosnia.

In uno dei miei precedenti Rapporti, io dissi all'E. V. che dalle conversazioni che io aveva avuto col Conte di Derby, e con altri personaggi si credeva di poter indurre che l'Inghilterra sarebbe anche disposta, in caso estremo, a concedere la Bosnia all'Austria purché questa Potenza rinunziasse a qualsiasi alleanza colla Russia, ed anzi si opponesse all'occupazione della Bulgaria per parte di quella Potenza. Per altra parte si sa che a Vienna vi sono due partiti, uno per l'annessione, sostenuto dagli Austriaci, dalla Famiglia Imperiale, e dall'Imperatore stesso, il quale crede di essere di suo onore, dopo di aver perduto il Veneto e la Lombardia, di trovare un compenso nelle province Turche d'Europa. Una tale annessione avrebbe inoltre per effetto di diminuire la preponderanza dell'elemento Ungherese che ora è di ostacolo al retto Governo dell'Impero, e costituisce un dualismo pericoloso.

L'altro partito, cioè il partito Ungherese, è contrario all'annessione, giacchè si accorge che con QUesta verrebbe scemata la propria importanza. Ad ogni modo sembra certo che se la Russia si muove contro la Turchia, il Conte Andrassy stesso sarà costretto a secondare le viste Imperiali per l'occupazione della Bosnia. Epperciò gli Inglesi sarebbero più arrendevoli per questa occupazione, purché, come lo feci osservare, l'Austria non secondasse l'ingresso in Bulgaria dei Russi i quali senza l'appoggio dell'Austria vi sarebbero mal sicuri. In tal caso essi dovrebbero riportare, come sembrano farlo attualmente, la loro principale azione in Asia, nelle provincie Subcaucasiane dove certamente incontrerebbero ancora molte difficoltà da superare ma dove la loro base di operazioni sarebbe assai più sicura.

Questa quistione sotto il lato militare fu ultimamente, nel Daily Teleg1·aph oggetto di un articolo, firmato un « Anglofilo • (19 F'ebbraio corrente) che destò molta sensazione ed è dovuto, senza dubbio ad un uomo competente che ha studiato attentamente il teatro delle future operazioni ed è ben informato dei mezzi di cui dispongono e la Russia e la Turchia. Noto questo fatto per dimostrare come quest'argomento sia oggetto delle costanti preoccupazioni non soltanto del Governo ma della parte più illuminata della popolazione, che non tralascia mai di esaminare le diverse eventualità sotto i loro varii aspeHi.

Quello che sarà per accadere sarebbe cosa difficile assai il prevederlo in mezzo alla molteplicità delle opinioni che si urtano. A sentire l'Ambasciatore di Germania la guerra è inevitabile. Quello pure di Russia non crede che il suo paese possa avere fatto le immense spese di mobilizzazione di una gran parte del suo esercito senza trarre qualche profitto, od almeno dare un appagamento all'opinione Russa. AUri, al contrario, dicono che una dichiarazione di guerra per parte della Russia sarebbe l'ultimo tracollo dato alle finanze, certo non prospere, di quell'Impero, ed il principio di avvenimenti che potrebbero volgere a male per lui, mentre credono che la Turchia, quantunque esausta sia ancora in grado di resistere energicamente.

In quanto a Lord Derby egli si astiene dal pronosticare, fa il possibile per mantenere la pace e dichiara ognora di non voler adoperare la coercizione materiale contro la Turchia, mentre il Governo sta preparato alle eventualità.

Mi par di scorgere che, ad ogni modo, in caso di conflitto, l'Inghilterra voglia svincolarsi da qualsiasi impegno colle altre Potenze per non occuparsi che dei proprii interessi.

Certamente è desiderabile per tutti, e per noi specialmente, che questa lunga incertezza si sciolga colla pace, ma pur bisogna pensare al da fare nel caso d'una guerra fra la Russia e la Turchia colle sue inevi·tabili conseguenze.

Fin dai primi tempi in cui ebbi l'onore di reggere questa Ambasciata credei opportuno di esporre a V. E. alcune idee al riguardo nel mio Rapporto politico n. 8 del 24 Maggio 1876 (1). Ora io scorgo dal dispaccio di V. E. in data del 18 corrente, Politico N. 120 (2), ch'Ella è venuta ad una non molto dissimile conclusione. Da esso risulta che, in una questione che ci tocca così strettamente, e nella quale i nostri interessi sono per ora in urto alle aspirazioni dell'Austria, non possiamo fare assegnamento sulla Russia, nè sulla Germania; non parlo della Francia che sembra eliminarsi, ed ha ben altre preoccupazioni. In mezzo a tutte queste attitudini diverse, colle quali ognuno non sembra preoccupato che di se stesso, noi ci troviamo però d'accordo con una delle Grandi Potenze, voglio dire coll'InghHterra, sopra un punto importante, quello cioè di mantenere l'integrità della Turchia. Se la pace non verrà turbata,

12) Cfr. n. 154.

l'Italia P<Jtrà vantarsi di avere contribuito coi suoi consigli a mantenerla; se anzi trionferà il partito della guerra staremo noi spettatori isolati della lotta? Oppure non sarà meglio per noi di unire la nostra azione a quella Potenza colla quale fino ad ora abbiamo avuto comune lo scopo, e con cui, in caso di conflitto, potremmo avere interessi concordanti che troverebbero presso di essa un appoggio adeguato al concorso che le avremmo prestato?

Non spetta a me di sciogliere l'ardua questione ma scorgendo che, nelle complicazioni che possono sorgere, nulla abbiamo da sperare dall'Austria, dalla Russia, dalla Germania e dalla Francia, mi basta di avere esposto, come si è logicamente condotti a conchiudere, che non ci resta che a scegliere tra lo isolamento od una più stretta unione coll'Inghilterra.

Se dopo la pacificazione, ancora incerta della Servia e del Montenegro, la Russia acconsentisse a smettere per ora le sue intenzioni bellicose, la quistione non sarebbe forse che ritardata ed il dHemma posto pocanzi dovrebbe pure essere, se non sciolto immediatamente, almeno fare oggetto di meditazione.

(l) Non pubblicato.

(l) Non pubblicato.

178

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 222. Pietroburgo, 1° marzo 1877, ore 16,10 (per. ore 17,15).

Ayant vu aujourd'hui Gortschakow, je lui ai demandé s'il avait fait faire à Londres quelques nouvelles propositions relativement à la solution de la question d'Orient. Son Altesse m'a rép{)ndu qu'elle n'avait jusqu'ici fait aucune proposition à Londres ni ailleurs, mais elle m'a prié d'informer V. E. par télégraphe que le général Ignatiew se rendra incessamment à Londres en passant par Berlin et qu'il est chargé de soumettre une proposition au Cabinet de Saint James, après en avoir conféré avec le prince de Bismarck dont l'approbation ne fait ici aucun doute. J'ai demandé au Chancelier s'il pouvait me communiquer cette prop{)sition. Il s'y est refusé en me disant qu'il n'eu avait parlé encore à personne; mais qu'à son temps, le Gouvernement du Roi en sera informé. Le général Ignatiew passera aussi par Paris, en allant ou en retournant de Londres et conférera avec le due Decazes.

179

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 92. Roma, 1° marzo 1877, ore 17,20.

Pour votre gouverne, voici ce QUe nous avons appris des pourparlers échangés entre Saint Pétersbourg et Londres. Le 26 février l'ambassadeur de Russie à Londres avait reçu l'ordre de déclarer que son Gouvernement a mobilisé cinq

cent mille hommes pour assurer des garanties aux chrétiens de la Turquie, que ces sacrifices ne doivent pas etre inutiles, qu'iil ne désire pas la guerre, mads qu'il proposera aux Puissances de surveiller la Porte pour voir comment elle remplit ses promesses et si, au bout d'un temps à fixer, les garanties requises ne sont pas réalisées, les Puissances devraient s'engager dès à présent à aviser aux moyens de les obtendr. Les ambassadeurs de France ert d'Autriche devaient iaire des démarches auprès de lord Derby pour l'engager à adhérer à cette proposition. Je sais que principal secrétaire d'Etat de la Reine, après avoir reçu cette communication de la Russie, se montrait plus que jamais décidé à ne prendre aucun engagement pouvant entraìner l'Angleterre dans une coercition armée contre la Turquie.

J'apprends avec plaisir que l'on ne croit pas à Berlin et à Vienne au projet de démarche pour le désarmement attribué à la Porte. Cette nouvelle méritait cependant d'ètre signalée à l'attention de V. E. car elle s'accordait avec le langage de l'envoyé de Turquie à Rome.

180

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 606. Costantinopoli, 1° marzo 1877 (per. il 10).

Come ebbi l'onore di telegrafare pochi istanti or sono a V. E. (l) oggi venne firmato alla Sublime Porta il Protocollo o Processo Verbale di pace dai Delegati Ottomani e Serbi. M'ero lusingato di potere trasmettere all'E. V. con questo postale la copia dei varii documenti che fan parte dello istrumento di pace; ma il Signor Christich espresse alla Sublime Porta il desiderio che siffatti documenti non siano comunicati sino a tanto che non sarà giunta la ratifica del Principe Milano, e non potranno quindi essermi rimessi che fra due o tre giorni.

Nei circoli Governativi la compiacenza per questa pace è poca. Le condizioni alle quali essa è stata conchiusa soddisfano mediocremente l'amor proprio dei Turchi, i quali non ponno dimenticare che furono provocati e vittoriosi, e che nella pace quale è stata fatta subirono quasi la volontà del vinto.

Turba altresì non poco l'animo di questi Ministri la previsione delle difficoltà che incontreranno i negoziati di pace col Montenegro. Essi temono, non so con quanto fondamento, che il Gabinetto di Pietroburgo non mostrerà in queste trattative lo stesso disinteresse di cui diede prova durante i negoziati con la Serbia. Dalle notizie qui giunte sembra che il Principe Nicola intenda

domandare quanto era stato proposto dai Plenipotenziarii delle Grandi Potenze, più il porto di Spitza. Queste pretese sono considerate alla Porta esageratissime, però i Ministri Turchi evitano dal manifestare le loro idee sulle concessioni territoriali che sarebbero disposti di fare al Montenegro. So tuttavia che dal Ministero Imperiale della guerra sono già stati presentati due progetti di rettificazione e nell'uno come nell'altro i forti di Niksitc e di Sputz rimarrebbero in mano dei Turchi ed un accesso al mare verrebbe accordato al Montenegro dalla parte di Spitza.

(l) Con t. 225, non pubblicato.

181

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, E AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 98. Roma, 3 marzo 1877, ore 23,35.

Le ministre de Turquie m'a fait savoir hier que Safvet pacha déclare n'avoir jamais eu l'intention qu'on lui a a.ttribuée de demander à la Russie des explications pour ses armements et de proposer le désarmement simultané. J'ai reçu cette déclaration avec la plus vive satisfaction. Nous pensons que tout ce qui serai>t nature à troubler les pourparlers engagés entre la Russie et l'Angleterre pourrait avoir des conséquences graves pour les intérets de la paix que nous défendons.

182

IL CONSOLE A GINEVRA, GAMBINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 190. Ginevra, 3 marzo 1877 (per. il 5).

La federazione Internazionale, detta dell'Alta Italia, vedendosi respinta dalla Federazione Italiana e dagli anarchici del Giura Bernese, si metterà in relazione coll'Internazionale Germanica e con Marx a Londra.

I dissensi dell'Alta Italia colla Federazione anarchica Italiana non provengono dal programma, ché uno è identico all'altro, ma bensì perché gli anarchici sono decisi di tentare alla prima occasione un colpo a mano armata, cosa questa che non è approvata dalla Sezione del Ceresio, e dall' • Alta Italia • che non credono i tempi ancora maturi.

183

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 40. Ragusa, 3 marzo 1877 (per. il 10).

Ho l'onore di porgere, annessa al presente rapporto, la copia delle istruzioni che S. A. H Principe Nicola ha impartite ai Delegati inviati in Costantinopoli a trattare la pace.

Sino dal 22 febbraio scorso ero io stato avvertito dell'invio che per ordine di Sua Altezza mi si doveva fare della copia di quelle istruzioni, ma le nevi e le tormente ritardarono il corriere che le portava.

Alla notizia deUa de1iberazione adottata dalla Skupcina, il Erincipe Nicolò ebbe a dichiarare che egli avendo dal principio della guerra ad oggi sempre agito d'accordo colla Serbia non poteva acconsentire che questa staccandosi senz'altro dalla Lega firmasse un trattato separato di pace. Sul che è indubitato che Sua Altezza s'illude. Ad onore suo debbesi dire, siccome ebbi occasione di riferire ne' miei precedenti rapporti, che ogni volta che trattavasi di alcuna cosa comune, il Principe del Montenegro non prese mai alcuna decisione senza essersi prima concertato ,col Ministero di Belgrado; nel mentre che la Serbia non .tenne con lui eguale contegno.

Siffatto caso non sarà senza conseguenze per l'avvenire, non tanto per i rapporti tra i due Principati, quanto tra i partiti di Serbia.

ln data del 27 Febbrajo il gran Vizlr telegrafò al Principe • Les Délégués de Votre Altesse n'étant P8IS encore arrivés à Constantinople il a été jugé necessaire de prolonger l'armist&ce qui expire le 28 courant. Nos commandants militaires viennent d'ètre irufonnés que l'armistice en cours a été prolongé jusqu'au vingt un Mars, nouveau style, exclusivement; ·et je prie Votre Altesse de me faire savoir que de son còté Elle a donné d es ordres en conséquence •.

Il Principe fu ferito per il piglio imperativo del telegramma del gran Vizir, e rispose: • En réponse à la dépéche de Votre Altesse j'ai l'honneur de l'informer que prévoyant J.'arrivée des délé~ués à Constantinople un jour ou deux après l'expiration de l''armistice, j'avais déjà lors de leur départ, enjoint strictement à tous mes commandants de ne commetre ni permettre aucun acte d'hostilité quelconque sans un ordre spéci,al de ma part •.

Da quanto ho avuto l'onore di riferire, è facile presumere in quale disposizione sieno gli spiriti in Cettinje. Fin ora il Principe non sembra incline a ridurre le pretese formulate nelle istruzioni a suoi Delegati, ed affermò recentemente che se non ottiene considerevoli vantaggi territoriali egli solo continuerà la guerra contro i turchi.

Io credo che al momento di tradurre in fatto la minaccia sottentreranno migliori consigli, e credo che realmente si sia decisi a fare di necessità virtù. Ma sarà ciò pur sempre un gran danno, e l'avvenire sarà più che mai burrascoso in cotesti paesi, nei quali volere o non volere portano sempre le prime scosse delle grandi crisi dell'impero ottomano. La Sublime Porta dovrebbe pensare a non indisporre il Montenegro maggiormente, e dovrebbe guadagnarlo

ad ogni costo, e prestamente. Io sento il dovere di ripetere, che a mio avviso le cose si fanno grosse in cotesti paesi, e constato che in due anni di torbidi sì è fatto il cammino di trenta anni.

ALLEGATO

ISTRUZIONI DEL PRINCIPE NICOLA DEL MONTENEGRO PER PETROVIC E RADONIC

Cettigne, 19 febbraio 1877.

En vous chargeant de me représenter dans les négociations avec la Sublime Porte, pour le rétabldssement de la paix, je tiens particulièrement à vous recommanler de ne rien épargser pour convaincre les délégués de Sa Majesté Impériale le Sultan de ma ferme résolution de vivre avec la Turquie dans les rapports les plus cordiaux, quand nous aurons conclu une paix qui donne au Monténégro la possibilité de vivre et de travailler à son developpement en toute sécurité.

Quand le Monténégro se sentira affranchi de 'toute crainte du còté du dehors et possédera la pleine liberté de ses communications intérieures et extérieures, il sera trop heureux de se livrer entièrement au travail. Pour ce la il ne faut pas que ses frontières restent tout ouvertes et que ses communicatìons les plus essentielles soient à la merd de ses voisins si bien disposés que soient ces derniers. Je ne doute pas que vous réussissiez à persuader les Ministres de Sa Majesté Impériale de la stabilité d'une paix conclue sur de semblables bases. Vous pourrez meme leur faire remarquer que, en renonçant au choix de Vienne, ou au moins de Cattaro, comme lieu de première réunion de nos délégués, malgré les avantages évidents que j'y trouvais, j'ai donné une première preuve, non seulement de mes dispositions conciliantes, mais de ma confiance dans les assurances de 1a Sublime Porte, qui saura certainement, de son còté, montrer son bon vouloir d'une manière efficace.

Vous aurez grand soin, j'en suis certain de vous tenir en étrodte communion d'idées et en communauté d'action avec les envoyés de mon allié le Prince de SerbLe. Autre le devoir de rester fidèle à nos engagements, nous ne devons pas perdre de vue que l'union des deux Principautés est une condition essentielle de succés pour lems négociations, non seulement pour les objets d'un commun intéret, mais aussi pour ceux qui concernent chacune d'elles individuellement.

Il me semble hors de doute que la Sublime Porte accordera une amnistie pleine et entière pour les faits de l'insurrection; mais cela ne doit pas vous empècher d'attacher la plus grande importance à la malliÌère dont se rég1era le rapatriement des Herzégoviniens. J'ai dans mes états la majorité de cette population, cent mille ames à peu près; je ne pense pas naturellement les envoyer chez eux sans etre bien assuré qu'ils pourront y vivre. Je suis bien convaincu de l'humanité et de la prévoyance avec lesquelles le Gouv,ernement Ottoman prendra ses mesures; mais comme je suis en état de l'aider moralement et matériellement, je ne crois pas qu'H trouve d'objection à s'entendre avec moi, pour assurer le mieux possible une existence satisfaisante à ces malheureux à leur retour chez eux. Offrez en mon nom une assistence active pour le transport des famil1es et des effets, pour la reconstruction des batiments et la mise en culture des terres; proposez meme de ceder du bétail. L'e sort des Herzégoviniens est pour nous une considération tellement majeure, que vous devez avant de rien signer, me faire connaitre exactement les conditions dans lesquelles se f,erait leur retour dans leurs foyers.

Quant à la grave question de la configuratìon des frontières, vous demanderez la cession au Monténegro des territokes suivants:

Du còté de l'Albanie: Les pays des Kutchi Dukalovichi et Kraini et celui des Vasseiovitchi de la Sievna au Lim; la rive droite de la Moratcha, à partir de son confluent avec la

18 -Vocum~nLi di~éomatici -Serie II -Vol. VIII

z,eta jusqu'au Lac de Scutari; les iles de Lessendra, Vranica et Grucozour; enfin le district et le port de Spizza.

Du còté de l'Herzégovine: Les districts de Zubci et Baniani; la partie Sud de celui de Gatsko jusqu'à Lipik; ceux de Piva et Drobniak; la partie du territoire de Scharanzi située sur la rive droite de la Tara; enfin le district supérieur de Kolachin, jusqu'à Moikovatz. Vous pouvez prendre en mon nom l'engagement que la population Mussulmane restera libre d'émigrer ou de demeurer en toute sécurité dans les districts cédés. En formulant cette demande de cession territoriale, vous pourrez appuyer sur l'entière inutilité pour la Turquie de oes territoires, dont les habitants sont presqu'exclusivement de nationalité Monténégrine et qui ne réprésentent pour la Sublime Porte que des sacrifices et des embarras constants. Si le Gouvernement de Sa Majesté Impériale répugne à la cession des forteresses à cause des dépenses qu'il y a faites, je vous autorise à dire que, bien que ces dépenses, probablement fort exagérées en comparaison du résultat obtenu, aient été faites contre moi je ne me refuserai probablement pas à en prendre à ma charge une certaine partie et vous pourrez offrir le paiement, en dix ou douze annuités d'une somme que je me réserve de fixer. Il doit etre bien entendu que vous ne ferez cette proposition, que si vous vous trovez en face d'une dernière difficulté à lever. Dans les bases de négociations énumerées dans l'échange de télégrammes entre le grand-Vizir et moi, il est fait mention de mes propositions du 21 Juin (3 Juillet 1875) qui, comme vous savez, se rapportent à la conclusion d'un mode de vivre por les rapports journaliers entr les ressortissants et les autorités des deux pays. Ceci ne fait pas nécéssairement partie intégrante d'un traité de paix, mais peut faire l'objet d'une convention annexée au traité et visée par un article de celui-oi. Il y a meme, pour la prompte conclusion des négociations, avantage à ce que ses points de détail soient réglés à part, par des délégués spéciaux, soit à Constantinople ou Cettinje, soit à Scutari ou Raguse. Si I'on se décide en faveur de ce mode de procéder, le traité proprement dit devra contenir un article formel, stipulant, outre la liberté absolue de la navigation sur le Lac et la Boyana, pour les embarcations et les sujets Monténégrins sous le pavillon national, l'ouverture et l'entretien régulier du chenal navigable dans la rivière, par les soins du Gouvernement Ottoman. Vous pourrez dil'e, à cette occasion, que je serai toujours disposé a me joindre, le cas échéant, à des mesures d'ensemble. destinées à améliorer le régime des eaux.

184

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI AFFARI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1775. Berlino, 4 marzo 1877 (per. il 10).

J'ai l'honneur d'accuser réception des deux télégrammes que V. E. a bien voulu m'adresser, en date du ler et du 3 de ce mois (1).

Je vous suis très obligé des détails que vous me transmettez sur les pourparlers échangés entre S. Pétersbourg et Londres. M. de Biilow, qui a repris aujourd'hui la direction des affaires, vient de me dire que, ici aussi,

-o n est informé de la repugnance de l'Angleterre à contracter un engagement quelconque pouvant l'entrainer dans une coercition armée contre la Turquie.

Le Secrétaire d'Etat se taisant sur les dispositions du Cabinet de Berlin, j'ai cherché à le pressentir. A cet effet, j'ai exprimé la conviction que j'étais dans le vrai, en le représentant à Rome comme se tenant sur la reserve, et nullement enclin à prendre des engagements éventuels, dans une question où l'Allemagne ne se déclarait intéressée, que d'une manière indirecte.

M. de Biilow convenait que telle était en effet l'attitude du Gouvernement Impérial. Tout en voulant rester l'ami de ses amis, il ne se soucierait nullement de se laisser entrainer dans une sorte d'engagement collectif de contrainte ultérieure à l'égard de l'Empire Ottoman. En attendant, il n'a pas encore répondu à la circulaire russe du 31 janvier. Il semble que les différents cabinets veulent recevoir préa;lablement avis, en voie régulière et officielle, de la conclusion de la paix entre la Turquie et la Serbie. Lors méme que ce résultat était prévu, il n'a pas moins son importance, puisque H écarte une des difficultés de la situation. Il n'est pas à douter que les négociations avec le Montenégro aboutiront aussi dans le sens désiré. Ces deux faits suppriméront des éléments dangereux de complications, et la diplomatie aura les mains plus libres dans sa double tache, de conserver la paix et de protéger les sujets ,chrétiens de la Porte.

Le Général Ignatiew est arrivé ici dans la matinée, dans le but de consulter quelques spécialistes pour une maladie aux yeux. C'est du moins ainsi, que sa présence dans cette capitale m'a été expliquée par M. de Biilow.

Il est cependant difficile d'admettre uue ce soit là le seul motif du voyage de ce diplomate, surtout si, comme on le prétend, il se rend ensuite à Vienne er méme à Paris. Il est évident qu'il s'abouchera avec le Prince de Bismarck; Le Cabinet de Saint Pétersbourg montre quelque impatienc,e de recevoir une réponse à sa circulaire. Il s'attend de ,toute part à des déclarations évasives, et particulièrement sur le point de savoir par quels moyens la Turquie devrait étre amenée à accorder les garanties inscrites dans les protocoles de la Conférence, point sur lequel celle-ci n'a pas indiqué une solution formelle. Peut étre voudrait-il que l'Allemagne prit les devants, ou tout au moins agit activement près les autres Puissanc,es pour les gagner dans un ordre d'idées conformes aux ouvertures déjà faites à Londres par le Comte Schouwalow. Dans ce cas le Général Ignatiew pourrait avoir l'instruction de faire ici une sérieuse tentative, qui sait méme, de laisser miroiter, en retour d'une condescendance, des promesses de nature à induire en tentation le Cabinet de Berlin. Ce serait, en quelque façon la contrepartie de la mission de M. de Radowitz à S. Pétersbourg.

Ce sont là des simples suppositions. Mais, auraient-elles quelque fondement, le terrain ne serait pas des mieux préparés si le Prince de Bismarck maintient la manière de voir qu'il a exprimée la semaine dernière, et dont j'ai eu connaissance en voie détournée. La Russie, disait-il a été de l'avant sans crier gare; elle a inconsidérement, et sans consulter ses amis, mobilisé ses troupes. L'Allemagne se tiendra en dehors d'un conflit éventuel. Parlant ensuite de la réponse à la circulaire russe, il pensait que l'envoi de cette réponse ne devait pas ètre de beaucoup retardé. Sans en avoir encore rédigé les termes, et lors mème qu'elle ne fùt pas encore définitivement arrètée dans son esprit, il émettait l'opinion qu'l converrait d'éviter d'engager l'avenir.

Il croyait toujours qu'on parviendrait difficilement à écarter une guerre localisée, quand la saison deviendra meilleure. Sans y encourager la Russie d'aucune manière. V. E. sait qu'une courte et heureuse campagne serait aux yeux du Chancelier presque préférable à un compromis qui ne donnerait pas quelque satisfaetion à l'amour propre de la Russie. U en résulterait un état de choses pire peut ètre que la guerre ouverte. Le ressentiment comprimé éclaterait à la première occasion favorable.

Quant aux moyens financiers de cette Puissance, j'entends affirmer qu'elle n'est pas à bout de ressouvces. Elle disposerait encore d'un fond extraordinaire de cinquante millions de roubles. Si elle voulatt réaliser un emprunt sur le marché allemand, elle en trouverait le placement au cours de 77.

J'ai demandé à M. de Btilow si la France et l'Autriche appuyerait auprès de l'Angleterre la proposition russe. Il n'avait aucun renseignement à cet égard, mais il croyait la chose fort peu vraisemblable, surtout pour ce qui concernait l'Autriche.

En me référant à mon télégramme d'aujourd'hui (1) ...

(l) -Cfr. nn. 179 e 181.
185

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 609. Costantinopoli, 5 marzo 1877 (per. il 12).

I Delegati Montenegrini sono giunti a Costantinopoli il 2 corrente. Nelle due visite che ci siamo scambiate essi si mostrarono meco assai riservati, cotalché mi fu impossibile di sapere da loro quali siano le domande che dovranno formulare alla Sublime Porta. Il Senatore Petrovich limitassi a dichiararmi che il Montenegro è al pari del Governo Ottomano desideroso di pace, ma che per dare a questa solide basi occorre che la Porta si persuada della necessità di accordare al Principato certi accrescimenti di territorio che sono indispensabili al sostentamento della popolazione Montenegrina. Potei comprendere che una delle condizioni essenziali che i Delegati dovranno esigere è la cessione del porto di Spitza. A tal riguardo il Senatore Radonich fece meco allusione alla voce corsa che il Governo Italiano intendesse opporsi alla cessione di quel porto al Montenegro, voce, mi disse egli, che fu più tardi riconosciuta erronea, mentre l'opposizione doveva applicarsi al Governo Austro-Ungarico. Le istruzioni da V. E. impartite il 10 febbraio al Cavalier Durando (2) servirono pure a me di norma in questa circostanza, ed evitando di dare alcuna risposta sulla questione di Spitza io mi limitai di raccomandare ai Delegati Montenegrini la prudenza e la moderazione nelle loro domande, secondando le

disposizioni concilianti di cui il Governo Ottomano ha dato ancora recentemente prove nei negoziati con la Serbia. I Signori Petrovich e Radonich non si mostrano guari più espansivi coi miei Colleghi. La prima conferenza col Ministro degli Affari Esteri avrà luogo probabilmente domani.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 137.
186

IL CONSOLE A SCUTARI, BERIO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 240. Scutari, 5 marzo 1877 (per. il 17).

Confermo il telegramma ch'ebbi l'onore di dirigerle in data del 1° corrente (1). La quistione mirditese non è ancora entrata nel periodo acuto: è il_ tempo dell'incubazione, della preparazione e dell'aspettativa.

Finora non si fece altro se non unire i Malisori e cattivarsi amicizie ed alleanze: la prise d'armes ebbe piuttosto per iscopo di affermarsi, di far vedere gli intendimenti della Mirdizia che di entrare in azione.

Il Governo Turco avrebbe dovuto o prevenire o schiacciare l'insurrezione: esso non fa, non può fare, non sa fare né l'una cosa né l'altra.

Ma per ischiacciare l'insurrezione sarebbe necessario aver sotto mano molti soldati non solo bravi ma fatti alla guerra di montagna, di queste montagne: l'attaccare la Mirdizia sarebbe infatti dare il segnale dell'insurrezione di tutti i Ma1isori cioè voler la ribellione di oltre 100 mila abitanti valorosissimi, in posizioni inespugnabili, a tale operazione sarebbero necessarj almeno 15 o 20 mila soldati; ora nell'Albania non vi sono a malapena che 11 mila uomini mediocri dei quali 8 o 9 mila debbono far fronte al Montenegro.

Prevenire l'insurrezione sarebbe dar soddisfazione ai desideri dell'Albania, !asciarla in pace colla sua autonomia e non tiranneggiarla, non straziarla in tutti i modi come fa Dervisch Pachà.

lo ammiro, a parlar vero, la lunganimità di questo popolo, ma certo non può non • gridar mora mora alla mala Signoria •. È impossibile enumerare gli atti di tirannia che si commettono, le angherie, parlare della duplicità di questo Comandante dire in sostanza lo sgoverno di questa provincia, e ciò malgrado la costituzione.

Il popolo s'avvezza in tal modo a non istimare alcuna legge a non rispettare nessun governo e la costituzione non è che oggetto di sprezzo. Il Governo Ottomano non è dunque per ora, come accennai testè, in grado di attaccare la Mirdizia; non ha forze: i pochi soldati non servirebbero per

questa guerra in quelle forre, in quei burroni, in quelle termopili, fra quelle selve Il tentarlo ,sarebbe un er,rore, una follia, un disastro; sarebbe poi il segnale della rivolta albanese.

Questa rivolta si manifesta già ,fin d'ora dappertutto: Rotti caccia il Mudir, lo caccia Klementi, Pulati lo arresta, Dukagin insorge, la Mirdizia è in armi; Iuba-Lese rifiuta di obbedire: ,che cosa si vuol di più? L'insurrezione non è neppur latente è aperta; finora non trasmodò non avanzò, ma come si può assicurare che non abbracci le altre Tribù, che non si estenda, che non arda in tutta l'Albania, che tutte le Tribù non si uniscano?

Probabilmente non trasmoderà finché il Montenegro non si decide per la guerra: la Mirdizia intanto guadagna tempo e vuoi tenere a bada il Governo Turco; il Prenk fa pertanto le viste di trattare, di venire agli accordi, di far la sua sottomissione, ma non la fa, non disarma, non cede un palmo di terreno, non rimette della sua attitudine battagliera e d'invasione. Intanto il sentimento nazionale si desta, si avviva, si propaga, gli ordini si afforzano, i piani si maturano, le alleanze si stringono e si consolidano, i soccorsi vengono e se il Montenegro, come par probabile, ritornerà in campo l'Albania sotto l'impulso della Mirdizia andrà in fiamme.

Dico che fino a quel giorno la Mirdizia non si muoverà; lo so da persona che conosce i divisamenti di Prenk e de' suoi consiglieri: se muovesse commetterebbe un errore: basta alla Mirdizia di essersi affermata: comunque sia l'esito del rivolgimento attuale essa ora fa parlare di sé, è insorta, però senza troppa foga, quasi rimessamente, e sarà pur tema di disquisizioni, di trattative fra i Governi, di organizzazione.

L'ultimatum di Dervisch Pachà pertanto a nulla giova: l'ultimatum non farà uscire i Mirditi dall'attuale loro riserva: essi non sono finora insorti altramente contro il Governo se non per difendere (così dicono) la loro autonomia, le loro leggi, i loro diritti e quelli dei Malisori loro concittadini; ·essi rimarranno in tale attitudine, che è bastantemente corretta, finché le circostanze non li consiglino ad abbandonarla.

L'ultimatum non dà parimente maggior forza a Dervisch ed al Governo e siccome Dervisch non darà esecuzione alle sue minaccie così il Governo stesso perderà della sua influenza, di stima: che se Dervisch rompesse la guerra oltre al danno materiale che ne potrà toccare avrà quello di provocare l'insurrezione albanese e di legittimare la insurrezione mirdita.

La stagione del resto è orribile: per lungo tempo ebbimo una temperatura relativamente mite, ma negl'ultimi giorni vennero giù rovesci di pioggie con fulmini e grandine come raramente nell'estate, e poi fattasi ad un tratto rigorosa la stagione venne giù neve in copia (e quanto maggiore nelle montagne!), come raramente nell'inverno, ed ogni operazione è forzatamente sospesa massime su quell'acrocoro della Mirdizia.

Ho detto poc'anzi che, comunque sia l'esito dell'attuale movimento, la

Mirdizia sarà tema di trattative diplomatiche e di organizzazione. L'Austria la

protegge fin d'ora, a Costantinopoli, per quanto mi consta, contro le velleità

turche della centralizzazione: protegge la Mirdizia contro l'assorbimento turco colla paura dello slavismo; protegge Prenk, la posizione personale del medesimo colLa scusa della gioventù, dell'incapacità, dei cattivi consiglieri, delle diffidenze del suo popolo ecc.

Ciò posto; stabilito cioè che ned i Mirditi provocheranno ned i Turchi, quale doveva essere il compito del Consolato?

Intervenire con una pressione morale su Prenk perché si sottometta addirittura? Si sarebbe fatto l'interesse dei Turchi e degli Austriaci, senz'alcun vantaggio nostro e degl'Albanesi.

Il Consolato Inglese che ormai è un organo turco vorrebbe spingere Prenk alla sottomissione, togliere questo lievito di agitazione per compiacere la Turchia, per darle mezzi e tempo di ordinarsi -se è possibile -L'Austria alla sua volta sarebbe lieta di vedere Prenk abbandonato, oppresso da ogni parte si dovesse rifugiare sotto le paterne sue ali: si tirerebbero dunque i marroni dal fuoco per conto oggi della Turchia, col pretesto della pace, della tranquillità e che so io per far in seguito il conto dell'Austria.

E, per ispingermi a tirare i marroni per conto della Turchia, il Console Inglese non mancò di farmi vedere attraverso il prisma dell'effusione del sangue, della pace europea ed altrettali miraggi.

Ma io so benissimo che Dervisch non attacca e che Prenk non provocherà, ma aspetterà, afforzandosi. A farmi perseverare in questo sistema di astensione concorreva l'attitudine che so aver presa il Console di Francia.

Io vedo del resto dove va a finire la resistenza di Prenk: egli sarà, già lo scrissi, l'eiduno del Montenegro o il panduro dell'Austria, e sono gravi danni entrambi i risultati.

Se il Montenegro affranca, concorre ad affrancare queste popolazioni (il che farà prima di tutto, anzi sicuramente 'ed anzi unicamente nell'interesse proprio) certo avrà grande influenza ed importanza nell'Albania: se l'Austria assicura l'Albania e Prenk dalle invasioni slave o dalle pressioni turche essa avrà pure grande influenza ,ed importanza.

L'Austria agogna l'Albania, perché non solo ne avrebbe accrescimento di territorio e di mare, ma ancora perché avrebbe (e ne feci cenno in un rapporto politico-strategico commerciale su queste strade ferrate che indirizzai al Ministero) il dominio di due delle più grandi linee commerciali, di quella da Suez al Centro, al Nord e Nord Est dell'Europa, e di quella di Costantinopoli ed altra all'Ovest dell'Europa comecché l'Albania sia sull'asse di queste linee.

Oltre a ciò, se per avventura si realizzasse quanto si è già proposto, di mettere cioè la Bosnia e l'Erzegovina sotto il dominio diretto od indiretto dell'Austria questa ha d'uopo del possesso dell'Albania; essa non potrebbe se non possedendo l'Albania raffrenare le popolazioni slave da novità pericolose; non potrebbe impedire senza il possesso dell'Albania o le espansioni montenegrine e serbiane o le aspirazioni bosniache verso la Dalmazia o delle dalmatine verso la Bosnia, verso il redivivo Ducato di S. Saba.

Ora l'accrescimento, la forza che avrebbe l'Austria coll'acquisto dell'Albania non sarebbe in relazione coll'acquisto che l'ltalia. inorientandosi l'Austria, farebbe, delle provincie non unite.

Il rimedio, il mezzo di sciogliere questo nodo è in mano della Turchia coll'affrancare l'Albania. Se l'Albania avesse quell'autonomia che ha il Libano, essa, non v'ha dubbio, sarebbe tranquilla: essa progredirebbe, essa non graviterebbe verso il Monte

negro che le è nemico, né verso l'Austria che le è poco amica; essa graviterebbe verso la Turchia interessata a proteggerla perché non sia mancipio né di austriaci né di slavi.

Ora che cosa perde la Turchia a riconoscere a sanzionare quest'autonomia albanese, dell'alta Albania? In fatto nulla perché questi paesi non pagano tributi, non le montagne, non i Mirditi pei loro privilegi, e scarsi li pagano gli abitanti del piano, scarsi ed insufficienti a pezza alle prime spese; essa non dà contingente militare, se non di volontarj; essa non è retta dalle leggi generali ma dalle proprie; non in diritto perché l'alta Albania fu ed è autonoma e non è che per soprusi, per la forza che la Porta giunse a dominarla, ad assimilarla parzialmente, nella pianura, e male, cioè con pericolo.

Ecco ciò che a parer mio dovrebbe fare le Turchia. Essa. debbe convincersi che mal può reggere contro il Prenk finché questo incarna l'idea nazionale: è d'uopo togliergli di mano la bandiera che ha impugnata, per esautorarlo; e ciò non s'ottiene che coll'assicurare il principio nazionale albanese nei limiti dell'esistenza dell'Impero, della coesistenza delle altre razze e popoli.

Questo, pare a me, è l'interesse della Turchia -questo dovrebb'essere il compito dei Governi che nell'attuale conflitto, cercano solo il modo di assicurare l'avvenire, di render possibile un Impero d'Oriente forte, di respingere l'invasione slava coll'impedire l'unione degli jugo-slavi cogli slavi del Nord.

È questo pare a me principalmente il compito dell'Italia. Se l'Albania diventa slava od austriaca sarà probabilmente nemica nostra politicamente e commercialmente: se l'Albania rimane turca od anche s'è fatta indipendente essa è amica nostra per interesse.

La démarche di premere sull'Albania, sulla Mirdizia, la démarche suggerita dal Consolato Inglese, come amico della Turchia, riesce a scopo diametralmente opposto a quello desiderato: la Turchia si farà una nemica od un'amica forzata, epperciò infedele, un mancipio dell'Albania; noi appoggiando quella démarche probabilmente usciamo dal programma italiano, certo rendiamo più facili mutazioni e dislocazioni dannose (l'ingrandimento dell'Austria

-o per lo meno l'influenza) noi allontaniamo gli albanesi da noi. La situazione italiana nella quistione albanese mi pare chiara e precisa: -o scoppierà di nuovo la guerra o si farà la pace: nel primo caso l'Albania insorge e l'Italia avrà da scaltrire l'Albania sui suoi veri interessi, la Turchia sulla sua .condotta; dovrà ·essere moderatrice, impedire che l'Albania trasmodi; anzi si studierà d'amicarla alla Porta e farne un'amica ad essa; o si farà la pace e la Turchia assalirà la Mirdizia od anche semplicemente tenterà di demolirla e con essa l'Albania, e l'Italia si studierà di mantenerla nello status quo; -o vero meglio consigliata la Turchia smetterà le sue improntitudini e l'Italia colle sue colonie albanesi, coi suoi commerci, procurerà nella pace di avvan

taggiare l'Albania. Ad ogni modo, mi sembra, all'Italia è utile che l'Albania si affermi; è tanto utile quanto sarebbe dannoso che l'Albania si gettasse nelle braccia dello slavismo, dell'Austria o anche semplicemente della Turchia.

È questo modus, questa linea di condotta che è difficile seguire nelle circostanze, tanto più quando mancano i mezzi; ma non mancano certo al Governo di Sua Maestà i mezzi per riescire, per amicarsi gli albanesi, per infrenarli e dirigerli al vero ed utile intento.

Io non devo entrare in cotesta disquisizione e mi limito ad esporre, quelli che mi sembrano i postulati della quistione, ad esporre la mia condotta, a far voti che la mia condotta ottenga l'approvazione del Governo del Re.

Astenersi pertanto fin che non v'ha pericolo di conflagrazione, ma non perdere le simpatie degl'Albanesi, anzi rafforzare intanto quelle simpatie; poi quando vi sarà pericolo di conflagrazione usufruttare le simpatie nostre per dirigere questi popoli perché non c'adano in mano dell'Austria o degli slavi, ma rimangano uniti a1la Turchia volonterosamente cioè pel loro vantaggio come a protettrice, finché condizioni nuove non permettano loro, seppur è possibile, la indipendenza assoluta; è questo, se non esso, il programma italiano: impedire mutazioni territoriali e creare una situazione legale fondata sugl'interessi della nazionalità e sui principi della gustizia.

Uno dei mezzi per far cessare la resistenza della Mirdizia e dell'Albania sarebbe il richiamo di Dervish Pascià: egli è assolutamente inviso e nell'affermarlo dico che il Console Inglese lo riconosce e l'ammette: se fosse abile ufficiale capirei che lo si voglia mantenere; ma è tristo ed inetto ufficiale, codardo soldato, pessimo amministratore e non so darmi ragione perché il Governo lo lascia a capo non solo di quest'Esercito (che è poco più di due meschine brigate) ma di questa Provincia nella cui amministrazione egli si ficca un po' perché come Comandante Militare lo esige, un po' perché il Valy è o fa la vista di essere ammalato da oltre un mese.

I turchi sono più dei Cristiani accaniti nell'odiare Dervish, e lo racconto in rapporto particolare. I Turchi quindi, gl'Islamiti Albanesi parteggiano addirittura apertamente coi Cristiani.

Non solo Dervish è un condottiero incapace ed un cattivo amministratore, ma è un tristo uomo: il Console Inglese mi racconta che non ubbidisce o male agli oraini di Costantinopoli: mi raccontò parecchi fatti, ma soprattutto che la Porta voleva che si liberasse Mark Giok Nozza Mirdita, senza condizioni e ciò a in seguito a pressione dell'Ambasciata Inglese, a richiesta di esso Console: ora al Signor Green che lo invitava a seguir l'ordine Dervish rispose: • se voi scrivete al Gran Vizir ch'io faccia ciò che domandate scrivetegli ch'egli venga ad eseguire suoi ordini •. Dervish Pascià cerca di aizzare le popolazioni, di

spingerle alla guerra non tanto, certo, per aver campo di spiegare suoi talenti guerreschi quanto per pescare nel torbido di quest'orribile amministrazione militare e di rendersi necessario.

Il richiamo di Dervish sarebbe una soddisfazione data a questo paese, sarebbe da tutti interpretato favorevolmente, sarebbe initium melioris aevi.

Che Dervish provochi posso assicurarlo, egli è ben lontano dall'essere conciliante come sono (e lo so positivamente) le Autorità Superiori. Faccia Dio che quel Maresciallo non metta maggior male e ch'egli sia richiamato in tempo!

Dunque la Turchia sgoverna sistematicamente questo paese di cui non conosce o vuol calpestare gli elementi, la storia, le leggi, le tendenze, gli usi col niegar Quell'autonomia di cui ha d'uopo, cui ha diritto; più lo sgoverna (senza volerlo, giustizia esige che si riconosca) co' suoi Proconsoli sullo stampo di Dervish Pascià; il torto è perciò tanto dalla parte dei Mirditi quanto della Porta?

La Costituzione non è la Panacea e non lo sarà certamente dell'Impero Ottomano, ma le leggi, i Funzionarj, i costumi e la popolazione sono impazienti, sfiduciata e credono che il nuovo sia migliore del passato e si preparano.

Se è così, se cioè il Governo Turco nuoce non solo all'Albania, ma all'interesse generale, europeo, perché invece di dire a Prenk • sottomettetevi • non si dirà piuttosto alla Porta • rispettate le leggi, la storia, le necessità albanesi e se non altro governate in modo onesto? •.

È pertanto a parer mio miglior consiglio quello di astenersi in questo conflitto finché le complicazioni non ci facciano utili, accetti e desiderati mediatori, compositori coll'assicurare i diritti e l'avvenire dell'Albania e l'integrità territoriale dell'Impero. L'Italia avrà probabilità di riescita e ne otterrà incremento di considerazione e di vantaggi.

(l) Non pubblicato.

187

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 241. Parigi, 6 marzo 1877, ore 11 (per. ore 12,25).

Je prie V. E. de demander au président du conseil si la prorogation du traité de commerce doit ètre faite vraiment jusq'au l"' janvier 1878, ainsi que le dit votre télégramme de cette nuit (1). Il me parait que le nouveau traité de commerce ne pourra pas ètre discuté et voté par les deux Chambres françaises pour le premier janvier, d'autant plus que les négociations seront longues et laborieuses au point de vue parlementaire. Il serait à désirer qu l'ont put renouveler la prorogation jusqu'au 1er juillet 1878. Je prie V. E. de vouloir bien me répondre au plus tòt (2).

(l) -Non pubblicato. (2) -Melegari rispose con t. 101, pari data, ore 23,30 che il presidente del Consiglio riteneva che la proroga del trattato di commercio dovesse essere limitata al 1o gennaio 1878.
188

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A JANINA, ZERBONI

D. 120. Roma, 6 marzo 1877.

Ringrazio la S. V. Illustrissima delle interessanti notizie fornitemi col pregiato rapporto del 16 febbraio scorso, N. 35 di questa serie (1).

Ciò che la S. V. Illustrissima mi ha esposto circa il sentimento di soddisfazione ~che le popolazioni cri:stiane dell'Epiro :avrebbero provato per !':insuccesso della Conferenza, è in perfetta armonia con le idee espresse in proposito dai Ministri Elleni al Rappresentante di Sua Maestà in Atene.

Queste idee non possono però essere condivise da noi per le ragioni svolte nel dispaccio da me scritto il 3 di Questo mese al Conte Maffei (2), e di cui le comunico, QUi acchiusa, una copia per istruzione strettamente confidenziale della S. V. Illustrissima. Ella potrà trarne norma per regolarsi nella sua condotta, e nel tempo stesso vorrà adoperarsi con la debita circospezione a promuovere le simpatie naturali esistenti fra le popolazioni di razza greca e le popolazioni di razza italiana

È qui acchiuso un articolo in .cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Les bruits concernants les dispositions des populations albanaises envers l'Italie et les idées des Epirotes à l'égard d'une occupation éventuelle de leur province par les forces italiennes méritent d'attirer toute notre attention. Il importe que vous vous teniez avec la plus grande circonspection au courant de ce mouvement de l'opinion populaire, prenant garde de ne pas soulever les défiances des autres puissances et surtout les soupçons de l'Autriche.

Ayez l'oeil ouvert sur les agissements de cette dernière puissance et de ses Agents. Je sais qu'à Constantinople on est très méfiant à notre égard en nous supposant des velléités annexionnistes sur l'Albanie.

189

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO,

D. 115. Roma, 6 marzo 1877.

Mi sono pervenuti regolarmente i pregiati rapporti di Lei fino al N. 234, in data del 20 Febbraio scorso (2). La ringrazio delle notizie sempre ~copiose ed interessanti. E, poiché Ella esprime ancora una volta il desiderio di posse

dere una norma direttiva della propria condotta, non esito a ripeterle che in questo momento, e per quanto concerne la questione orientale, l'Italia non ha interesse che, agli occhi nostri, prevaJga su quello che si connette al mantenimento del presente assetto territoriale.

È qui acchiuso un articolo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Dans la Conférence l'Italie ne s'est associée aux rectifications de frontière projetées en faveur du Monténegro qu'autant qu'elles étant acceptées par l'Autriche n'étaient pas de nature à servir de prétexte, pour cette dernière Puissance, pour exiger, à son tour, des agrandissements territoriaux qui, 'au point de vue militaire, tourneraient au désavantage de I'Italie. Voulant ètre logiques il a fallu que nous nous prononcions également contre les remaniements territoriaux souhaités par le Monténégro, qui n'étaient pas agréés à Vienne.

(l) -Cfr. n. 148. (2) -Non pubblicato.
190

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1776. Berlino, 6 marzo 1877 (per. l' 11).

J'ai eu hier au soir un entretien avec le Général Ignatiew. Il regrettait vivement de n'avoir pas le loisir de passer par Rome. Ce serait un trop long détour pour le temps dont il dispose. Il me priait d'étre auprès de V. E. l'interprète de ses regrets, et de vous rendre compte, en voie confidentielle, de notre conversation.

Atteint d'une fistule lacrymale l'obligeant à consulter le plus célèbre oculiste ici et à Paris comme il l'a déjà fait à Vienne après la clotiìjre de 'lla conférence, il a entrepris son voyage sans etre chargé d'une mission proprement dite Mais, en sa qualité de • spéciailste orientai • il est assez nature! qu'il soit autorisé à semer sur sa route quelques • suggestions » touchant la réponse à la circulaire russe du 31 janvier, réponse depuis longtemps en souffrance et dont il conviendrait d'accélérer l'envoi.

Il devait aussi se rendre à Londres. Ce projet a été abandonné avant son départ de S. Pétersbourg. • Sa presence à Londres aurait pu créer des embarras au Cabinet tory, dans un moment surtout où se révèlent des symptòmes d'une crise ministérielle ». Des ménagements particuHeres étaient de mise avec son ami Lord Salisbury. La difficulté serait tournée, grace à un rendez vous à Paris avec le Comte Schouwalow.

Mon interlocuteur exprimait l'avis que l'idée anglaise, d'accorder un an à la Porte, pour lui permettre d'exécuter ses réformes intérieures, n'était pas accetable. Une atteinte aussi longue ne saurait convenir à la Russie. Désarmer, équivaudrait à livrer les chrétiens au fanatisme musulman. Ce sont les 500.000 soldats russes qui contiennent la Turquie. Il appartiendrait bien plutòt à cette

dernière de prendre l'initiative d'un désar:mement. Il est de toute urgence de trouver une issue, car l'inaction prolongée de l'Europe mettrait la Russie dans la nécessité de recourir à la guerre, guerre qui rencontre de nombreux partisans dans les provinces méridionales de l'Empire. Mais le Cabinet de Saint Pétersbourg hésite à en appeler aux armes, parce qu'il préfère la paix, et parce que le premier coup de canon réveillerait dans toute sa gravité le problème orientai. Il serait dés lors presque impossible de maitriser la situation. Le Général Ignatiew pense qu'un court délai devrait suffire pour constater si la Turquie est sincère dans ses bonnes disposition. Il proposerait donc que les Puissances fìxent à deux mois la durée du sursis, qu'elles s'engagent à « aviser • si à l'expiration de ce terme, la Porte n'a pas sérieusement appliqué les réformes demandées par la Conférence. Un semblable accord devrait étre consigné dans un protocole, qui resterait comme une· menace suspendue sur la Turquie. Le Général Ignatiew ajoutait que son Gouvernement, pénetré de la gravité de la situation, ne voulait rien omettre pour en conjurer les périls. Il ne pouvait, ni déserter la cause des chrétiens, ni maintenir sur pied de guerre, à une échéance trop éloignée, deux armées; en Europe et en Asie, qui coutaient plus de trois millions par jour. Il est grandement temps d'en finir avec une situation pleine de dangers et d'incertitude. Pour ce qui concernait, le Général Ignatiew n'avait pas conseillé l'ordre de mobilisation. Il l'avait méme critiqué. Une semblable mesure n'aurait diì. étre prise, que pour une lutte à un terme très rapproché. Mais il ne siège pas, comme Lord Salisbury, dans le Conseil des Ministres. Son ròle est eelui d'un simple porte voix, et il espère que les observations dont il me faisait part confidentiellement trouveraient partout un bon accueil, dans l'intérét général de la conservation de la paix.

Je lui ai demandé quelles impressions il rapportait de ses entretiens avec le Prince de Bismarck. Il m'a répondu que le Chancelier allemand entrait entièrement dans ses idées. Le diplomate russe avait méme lieu de croire que le Cabinet de Berlin avait déjà instruit dans ce sens ses représentants auprès des Grandes Puissances.

Dans l'éventual'1té d'une guerre, que chacun au reste s'appl:iquerait à ècarter, le Général Ignatiew a fait une allusion à la tàche qui pouvait revenir à l'Italie. Tandis que les russes attaqueraient vers le Danube nos troupes pourraient opérer une diversion vers l'Albanie, la Bosnie. J e me suis abstenu de le suivre sur un terrain aussi délicat. Je me suis borné à des considérations générales, n'engageant en rien notre Gouvernement. Dans le cours de cette conversation, je me suis également borné à écouter et à provoquer des confidences, en me prévalant dans une certaine mesure du télégramme chiffré de

V. E., que j'avais reçu dans l'après midi (1).

Je tàcherai de vérifier si l'assurance qui m'a été donnée, sur l'assentiment du Prince de Bismarck, est bien exacte. Il va sans dire que, si les autres Puissances se rangent aux propositions russes, l'Allemagne ne fera pas défaut. Au reste, les propositions laissent la porte ouverte à un accord

ultérieur, si, à l'action diplomatique, devait s'ajouter plus tard la sanction d'une entente en vue de mesures coercitives. Il y a là une échappatoire, comme lors du mémorandum de Berlin. Dans le cas où l'Angleterre se désisterait aujourd'hui de l'opposition faite, à elle seule, l'année dernière, l'Allemagne ne saurait en effet se montrer moins condescendante qu'en Mai 1876. Elle est trop éloignée du théàtre des événements, pour ètre appelée à jouer un ròle militaire. Sous ce rapport, elle déchirerait toute obligation. Elle a déjà suffisamment de soucis dans sa tache de maintenir dans un juste équilibre la Russie ,et l'Autriche, ainsi qui de surveiller la France.

C'est un fait très digne de remarquer, que le Général Ignatiew se rende à Paris pour s'aboucher, non seulement avec le Comte Schouvalow mais aussi pour conférer avec le Due Decazes. C'est une manière indirecte d'exercer une pression sur le Cabin~t de Berlin. C'est une sorte d'avertissemenet, quelque soit le prix attaché aux relations d'amitié entre les deux Cours, que la Russie au besoin aurait d'autres cordes à son are.

Le Général Ignatiew a annoncé qu'il partirait demain matin pur Paris.

En me référant à mon télégramme d'aujourd'hui (1) ...

(l) Non pubblicato.

191

IL MINISTRO A WASHINGTON, BLANC, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 93. Washington, 6 marzo 1877 (per. il 31).

Il Signor Hayes venne inaugurato Presidente degli Stati-Uniti nella giornata di jeri. Secondo la Costituzione questa cerimonia avrebbe dovuto compiersi il 4, ma essendo Domenica, essa venne rimessa al suc,cessivo Lunedì. Affine però di evitare un interregno anche di poche ore, consultati i casi precedenti, il Signor Hayes prestò Domenica il giuramento nella mani del Presidente Grant, in presenza del Presidente della Corte Suprema di Giustizia e dei membri del Gabinetto.

Nel mattino del 5 un lungo corteggio di truppe e di milizie venute espressamente da parecchi degli Stati vicini, accompagnò il Presidente eletto dalla Casa Bianca al Capitol. Qui trovandosi riuniti neU'ampia aula del Senato, il Senato convocato in sessione straordinaria, il corpo diplomatico, la Corte Suprema di Giustizia, i governatori di parecchi Stati, le primarie autorità militari ed un concorso numeroso di invitati. Il Presidente, accompagnato dal Generale Grant entrò nell'aula salutato da applausi. Apertasi la seduta il Signor Ferry fu rieletto Presidente pro tempore del Senato ed in tale qualità ricevette il giuramento di parecchi Senatori nuovamente eletti. Fu quindi introdotto nella sala il Signor Wheeler che, dopo aver compiuto secondo le solite formalità, la cerimonia della prestazione del giuramento, fu presentato al

Senato nella sua qualità di Vice-Presidente degli Stati-Uniti. Egli assunse allora la Presidenza del Senato che gli spetta di diritto in virtù della Costituzione e pronunciò un breve ~iscorso relativo ai doveri che gli sono imposti dalla carica supvema a cui fu eletto. Dopo di che il Presidente Hayes accompagnato in lungo corteggio, dall'ex-Presidente Grant, dalla Corte Suprema di Giustizia, dal corpo diplomatico e dal Senato, s.i presentò al popolo sulla piattaforma costruita sulla fronte orientale del Capitol. La folla era immensa e proruppe in fragorosi appplausi non appena essa riconobbe il nuovo Presidente. Per la più particolareggiata descrizione di questa cerimonia, mi pregio qui di unire l'estratto del giornale il NationaL RepubHcan (1).

Il Presidente lesse al popolo l'indirizzo (l) che mi pregio parimenti di unire al presente rapporto, nel mentre ne riassumo i punti principali.

Le cure del Signor Hayes saranno rivolte agli Stati del Sud. Molti dei calamitosi effetti della tremenda rivoluzione sussistono ancora. Gli incommensurabili benefici che certamente presto o tardi dovranno seguire la cordiale e generosa accettazione dei legittimi risultati di questa rivoluzione, non si sono ancora realizzati. Le popolazioni di questi Stati sono ancora povere ed ancora non vi si gode degli inapprezzabili beneficii di un saggio, onesto e pacifico governo autonomo. Qualunque sia la diversità di opinioni sulla causa di questo stato di cose, egli è chiaro che oramai siffatto Governo è una imperiosa necessità richiesta dagli interessi, pubblici e privati, di tali Stati. Non doversi però dimenticare che solo può essere Governo autonomo quello che riconosce e mantiene inviolati i diritti di tutti: esso deve essere un Gov,erno che con cura ed imparzialità tutela gli interessi delle due razze, il di cui antagonismo produsse le deplorevoli complicazioni e le perplessità tutt'ora esistenti. Le questioni che s'hanno ad esaminare per l'immediato benessere degli Stati del Sud, si riferiscono all'amministrazione, all'ordine sociale ed all'industria: sono questioni la di cui soluzione deve stare a cuore di tutti i cittadini della nazione senza distinzione di partito. Ma esse devono essere risolte di comune concorso colla razza emancipata, coi suoi anteriori padroni, e col Governo federale, l'autore dell'atto di emancipazione. Spetta al Governo federale di impiegare i suoi poteri costituzionali e la sua influenza per stabilire i diritti della razza emancipata, e di proteggerla, se attaccata nel godimento di siffatti diritti. I mali che affiigono gli Stati del Sud possono soltanto essere rimossi e riparati col concorso delle due razze animate da reciproca simpatia. Egli dichiara essere fermamente risoluto a proteggere i diritti di tutti coi mezz,i costituzionali di cui può disporre e di usare ogni legittima influenza in favor,e di un Governo autonomo onesto, come il vero mezzo per soddisfare i desiderii dei cittadini di quegli Stati e promuovere la loro prosperità.

Egli chiama l'attenzione del paese sulla necessità di riforme nel pubblico servizio, riforme riferentisi non soltanto a certi abusi e pratiche di un così detto patrocinio officiale che ebbero la sanzione dell'uso in parecchi Dipartimenti del Governo, ma di un mutamento nel sistema stesso delle nomine. La riforma

deve essere radicale e completa, un ritorno infine ai principj ed alle pratiche stabilite dai fondatori della Repubblica.

Il Presidente degli Stati-Uniti, di necessità deve la sua elezione al suffragio ed alla zelante attività di un partito politico, i membri del qual partito ne p!'ediligono con ardore i principi. Ma egli deve convincersi che meglio serve il proprio partito chi meglio serve il proprio paese. In accordo inoltre alle riforme che si vogliono introdurre, il Signor Hayes raccomanda un emendamento alla Costituzione che fissi a sei anni il termine presidenziale e ne proibisca la rielezione.

Egli si pronuncia per la sollecita ripresa dei pagamenti in moneta metallica, richiesta in modo imperativo tanto dagli interessi del paese quanto dalla pubblica opinione.

In Quanto ai rapporti colle nazioni estere sarà strettamente osservata la legge tradizionale di non intervenire negli affari degli altri paesi. La politica inaugurata dal predecessore (il Generale Grant) di sottomettere all'arbitraggio le gravi questioni sorte fra gli Stati-Uniti e Governi esteri, è il miglior mezzo per la conservazione della pace, e diverrà un esempio da seguirsi in uguali emergenze dalle altre nazioni. Se sventuratamente questioni di simile natura avessero a sorgere fra gli Stati-Uniti e Governi esteri, il Signor Hayes dichiara che s'adopererà perché siano risolute collo stesso pacifico ed onorevole mezzo.

Parla della Commissione elettorale, alla quale venne sottoposta la questione presidenziale. Può esistere un'opinione diversa sulle conclusioni pronunciate dalla Commissione, il giudizio umano può errare, ma si ha però intera unanimità nel sentimento del pubblico che i casi di conflitto per la questione presidenziale, debbano essere decisi in modo amichevole e pacifico, e se così succede, ne segue immediatamente l'adesione della nazione.

Conchiude domandando l'appoggio di tutti per assicurare al paese non solo i benefici della prosperità materiale, ma ben anco della giustizia, della pace e dell'unione, non basate sulla forza, ma sulla devozione di un popolo libero.

Riservandomi di riferire all'E. V. sulla accoglienza ,che sarà fatta dal paese. a questo indirizzo, nel quale sono largamente sviluppate le idee che il Signor Hayes espresse nella lettera colla quale accettò la candidatura alla Presidenza...

(l) Non pubblicato.

(l) Non si pubblica.

192

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

T. 104. Roma, 7 marzo 1877, ore l.

Je pense qu'il peut ètre utile que V. E. soit informée de ce que j'ai appris depuis le l"' mars sur les pourparlers engagés entre ,la Russie et l'Autriche et sur le voyage du général Ignatieff. Le jour mème de l'arrivée du général Ignatieff à Berlin, M. de Biilow a dit à M. de Launay que la présence du diplomate

russe dans cette ville avait pour objet un traitement p.aur sa maladie aux yeux. Le secrétaire d'Etat allemand se montrait en meme temps :informé de la répugnance de l'Angleterre à s'engager pour une coercition contre la Turquie et du langage de ce ministre il ressortait que le Cabinet de Berlin se tenait toujours sur la réserve et ne serait probablement pas encore disposé à prendre des engagements pour l'avenir. A Paris et à Vienne, on donnait au voyage du général Ignati·eff une •signification pacifique. Aujourd'hui M. de Launay ma télégraphie (l) qu'ayant causé hier soir avec le général Ignatieff, celui-ci lui a exprimé ses regrets de ne pouvoir, à cause du long détour, passer par Rome. Il a prié l'ambassadeur du Roi de se rendre son interprète auprès de moi et il lui a fait les confidences qui suivent: Le général a entrepris son voyage sans ordre proprement dit. Ir présentera quelques suggestions pour accélérer la réponse à •la circulaire russe. Il devait se rendre d'abord à Londres. Ce projet a été abandonné avant que le général ne quittat Saint Pétersbourg, car sa présence à Londres aurait pu gener Je cabinet Tory et nommément le marquis de Salisbury. Il a donc pris rendez vous avec le comte Schouvaloff à Paris et il part pour cette ville. En parlant d'une proposition anglaise consistant dans un sursis d'un an après lequel on se concerterait sur le quid agendum, le général a dit que la Russie ne pourrait rester si longtemps l'arme au bras et qu'un désarmement de ·la Russie équivaudrait à livrer les chrétiens au fanatisme turc. Il faut cependant, ajoutait le général, trouver une issue, car l'action prolongée de l'Europe mettrait la Russie dans la nécessité de recourir à la guerre. Or la Russie hésite parce qu'elle préfère la paix et parce que le premier coup de canon réveillerait la question d'Orient dans toute sa gravité. Le général croit que les Puissances devraient fixer à deux mois J.e sursis après lequel elles s'engageraient à aviser si la Turquie n'aurait pas sérieusement appliqué les reformes promises et à consigner dans un protocole leur accord à cet égard. Le Général assure que le prince de Bismarck est entré entièrement dans ces idées, mais le comte de Launay n'a pas pu jusqu'ici vérifier si ce dernier point est parfai·tement exact. Tout ceci est pour votre gouverne.

193

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 103. Roma, 7 marzo 1877, ore 15.

Dans une conversation qu'il a eue avec le prince Gortschakoff le l"' mars, le chevalier Nigra a été invité par Son Altesse à nous informer que le général Ignatiew porterait incessamment à Londres une proposition qui serait préalablemen:t soumise au prince de Bismarck. En allant ou en revenant, le général serait passé par Paris, mais le but de son voyage était Londres. Le prince

n. -190.

19 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Gortschakoff a refusé d'informer l'ambassadeur du Roi de la proposition dont il s'agissait en disant qu'il n'en avait encore donné connaissance à personne. Le général Ignatiew est arrivé le 4 à Berlin et il doit partir aujourd'hui pour Paris où il se rencontrera avec Schouvaloff. Le voyage de Londres est abandonné. Le général en a expliqué la cause au comte Launay en lui disant que sa présence à Londres causerait de l'embarras au Cabinet Tory et surtout à son ami Salisbury. Mais il est malaisé de croire qu'il ait fallu que le général arrivàt jusqu'à Berlin pour s'apercevoir de l'effet que sa présence en Angleterre pourrait produire. Nous ne possédons aucune donnée sùre au sujet de la proposition dont le général était porteur. En parlant confidentiellement avec le comte de Launay, il aurait dit que la Russie ne pourrait 'accepter le sursis d'un an, car elle ne pourrait rester si longtemps l'arme au bras et qu'un désarmement de ila Russie équivaudrait à livrer les chrétiens au fanatisme turc. Il faut c·ependant, ajoutait le général, trouver une issue, car l'action prolongée de l'Europe mettrait la Russie dans la nécessité de recourir à la guerre. Or la Russie hésite parce qu'elle préfère la paix et parce que le premier coup de canon réveillerait la question d'Orient dans toute sa gravité. Le général croit que les Puissances devraient fixer à deux mois le sursis après lequel elles s'engageraient à aviser si la Turquie n'aurait pas sérieusement appliqué les reformes promises et à consigner dans un protocole· leur accord à cet égard. Le général assure que le prince de Bismarck est entré entièrement dans ces idées, mais le comte de Launay n'a pas pu jusqu'ici vérifier si ce dernier point est parfaitement exact. Tout ceci est pour votre gouverne.

(l) -Cfr. t. 242 del 6 marzo, non pubblicato perché il contenuto ne è sviluppato nel
194

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

D. 122. Roma, 7 marzo 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti i pregiati rapporti di Lei fino al N. 39, in data del 24 Febbraio (1). Delle notizie somministratemi con la consueta diligenza Le porgo speciali ringraziamenti.

La posizione del Montenegro dopo che fu conchiusa separatamente la pace fra la Turchia e la Serbia e dopo che è spirato il regolare armistizio, è divenuta così precaria, da costituire per il Principato un gravissimo pericolo. A questo riguardo giova tener presente le dichiarazioni finali che il Plenipotenziario russo enunciava nell'ultima seduta della Conferenza. La ripresa delle ostilità contro l'uno o l'altro dei Principati sarebbe •considerata dalla Russia come un

casus belli.

La situazione si viene ora vieppiù aggravando per ciò che accade nell'Alta Albania, non molto lungi dalla frontiera Montenegrina.

Già da alcun tempo i telegrammi del Cav. Berio dipingevano crescente la agitazione: i Mirditi atteggiarsi ad aperta rivolta contro la Sublime Porta; Bib Prenk Doda, loro capitano, avere cacciato i gendarmi ottomani; propagarsi il malcontento alle tribù dei Pulati; Dervish Pascià inviare rinforzi contro i riottosi; un conflitto parere imminente. Pochi giorni or sono, poi, l'Ambasciatore d'Inghilterra mi faceva conoscere, per istruzione del suo Governo, ·che Dervish Pascià aveva intimato ai Mirditi un formale ultimatum, invitandoli a rientrare nelle quarantott'ore entro il limite dei propri distretti. Assai volentieri accondiscesi al desiderio manifestatomi da Sir Augustus Paget, impart.endo immediatamente istruzioni al R. Console in Scutari, di associarsi agli offici che il suo Collega d'Inghilterra fosse per fare, con o senza gli altri Rappresentanti, nel senso della conciliazione. Mi perveniva nel dì successivo la risposta del R. Console (1), e questa era concepita in termini alquanto più rassicuranti. Non sarebbe stato dato seguito alcuno all'ultimatum: così i Mirditi come le truppe Ottomane; non sono in grado di procedere ad operazioni militari, troppo inclemente essendo la stagione. Soggiungeva il Cav. Berio essere però grande la agitazione degli animi, e che un attacco da parte dei Turchi sarebbe il segnale di una insurrezione generale.

Il R. Governo non può essere indifferente di fronte ad una così precaria condizione di cose in paesi così vicini alla penisola. E come la nostra azione conciliatrice si è spiegata, in questa circostanza nel senso richiesto dai nostri proprii interessi, noi vedl'emmo con la maggior soddisfazione possibile il pronto ristabilimento delle relazioni pacifiche tra il Montenegro e la Sublime Porta.

(l) Cfr. n. 167.

195

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

D. 123. Roma, 7 marzo 1877.

Già parecchie volte la S. V. Illustrissima ritorna, nei carteggi suoi, sul grave argomento dei sussidii di uomini, d'armi e di denaro che gli Albanesi avrebbero tratto e sarebbero per trarre dall'Italia e segnatamente dai distretti ove essi hanno rapporti più intimi per comunanza di lingua e di origine.

Sarebbe difficile determinare da quale sorgente derivano le voci che corrono in Albania circa i soccorsi che dall'Italia si appresterebbero all'insurrezione. Le autorità del Regno e più particolarmente quelle delle provincie adriatiche ripetutamente invia·te a far buona guardia perché siano scrupolosamente rispettati i doveri di buon vicinato, hanno costantemente .riferito che la loro vigilanza non le condusse finora ad iscoprire che in Italia vi sia chi pensi ad andare in soccorso delle tribù albanesi né con uomini, né con armi, né con denaro.

Il Governo di Sua Maestà mentre non perde di vista gli adoperamenti dell'Austria in quelle provincie, altro interesse non ha in questo momento che quello di eliminare qualunque causa di più gravi complicazioni. Le agitazioni delle tribù albanesi anziché trovare favore presso di noi, inspiranci seria inquietudine per le conseguenze che potrebbero avere e delle quali, secondo ogni probabilità, altri che noi profitterebbe.

È qui acchiuso un articolo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

La main de l'Autriche se cache peut-etre dans l'insurrection qui se rnaintient à l'état latent en Albanie. Ayez l'oeil ouvert de ce còté. Il existe, en Autriche, un parti qui ne se consolerait pas de voir ajournées les questions pendantes. Ce parti peut exercer son influence sur le Monténégro et sur le tribus albanaises de façon à contrecarrer l'apaisernent du pays et à obliger la Russie à faire un pas en avant, rnalgré les dispositions pacifiques qui paraissent gagner du terrain à St. Pétersbourg.

(l) Cfr. t. 226 del 1• marzo, non pubblicato.

196

IL CONSOLE A GINEVRA, GAMBINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.u. 191. Ginevra, 7 marzo 1877.

Il Bureau dell'Internazionale, di Neuchatel, diramò una circolare alla Federazione Italiana perché il 18 Marzo, anniversario dell'avvenimento della Comune di Parigi, venga solennizzato col più gran rumore possibile, per far risaltare agli occhi del mondo l'esistenza della Internazionale.

La Circolare anzi raccomanda alle sezioni, che, se si faranno dimostrazioni in favore dell'anniversario dell'installamento dell'attuale Gabinetto, di unirsi ai dimostranti borghesi e così non essere molestati dalla Polizia.

Cosicché, a Napoli, Bologna, Roma, Firenze, Pisa, Livorno, Siena, Imola, Ravenna, Pontassieve, ecc. ecc. si faranno banchetti, ,canti, danze, degli evviva e dei meeting a pro della Comune.

Altrettanto si farà in molte località della Svizzera francese ove esistono sezioni aderenti alla Federazione Giurassiana.

Credo dovere informare V. E. che da notizie avute potei capire che da scritturali di bassa forza addetti agli ufficj dei comandi di Reggimento, di Brigata o di Divisione, vengono comunicate ad individui avversi all'attuale ordine di cose, le circolari confidenziali che dal Ministero vengono diramate.

Sarà pertanto utile che nei lavori di scritturazione vengano scelti individui su cui si possa completamente aver fidanza. Il noto Danesi Alfonso, proveniente da Bologna, trovavasi a Lione il giorno 27 febbrajo e pare che sia diretto a Ginevra. Il Danesi ebbe una >lettera della Federazione di Bologna, che rimise alla Sezione di Lione.

197

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 451. Roma, 8 marzo 1877.

Ringrazio in ispecial modo l'E. V. per le notizie e per gli apprezzamenti da Lei svolti nel pregiato rapporto del 23 febbraio n. 1767 (1). Le considerazioni esposte dall'E. V. sono in gran parte divise anche dal

R. Ministero. Quanto di più si considera la difficoltà di risolvere le gravi e numerose questioni che si presentano relativamente alle condizioni presenti della Turchia d'Europa, tanto meglio si comprende la necessità di seguire la politica che ha per base il rispetto della situazione territoriale. L'Austria per i suoi interessi militari è forse la sola Potenza che dal Convegno di Reichstadt in poi non ha cessato di accarezzare il progetto di una rettificazione di frontiera che la Russia in quel Convegno le aveva diggià consentito. Le ragioni militari che ha l'Austria per ricercare siffatto ingrandimento troverebbero soddisfazione sufficiente mediante l'annessione dell'Erzegovina od anche forse soltanto della Croazia turca. Una occupazione, anche dichiarata provvisoria da principio, in quei distretti turchi si convertirebbe necessariamente in brev'ora in una definitiva incorporazione. La Germania non ha, a parer nostro, alcun suo interesse a favorire questi progetti, che assai difficilmente potrebbero eseguirsi senza creare una grave perturbazione negli interessi politici d'altri paesi.

Sopra questi riflessi si fonda la nostra speranza che la Germania non voglia dal canto suo spendere a Vienna la sua influenza per appoggiare gli impazienti di annessioni territoriali mentre l'appoggio del Gabinetto di Berlino può avere risultati decisivi per mantenere il Conte Andràssy fedele alla sua antica politica la quale ripudiava qualunque ingradimento territoriale nelle provincie slave della Turchia. Sopra il programma negativo consistente nella conservazione dello statu qua dappertutto ognuno sa che l'Austria e l'Italia possono camminare insieme, e questo programma noi vedremmo patrocinato volentieri dal Gabinetto tedesco, poiché se quest'ultimo lo adottasse la sua prevalenza sarebbe assicurata col massimo reciproco vantaggio.

198

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 452. Roma, 8 marzo 1877.

Ho letto con ispeciale interesse le indicazioni fornitemi da V. E., col rapporto del 26 Febbraio scorso n. 1768 (2), dopo la conversazione da Le·i avuta col Signor Radowitz.

Non è dubbio che lo scambio frequente di simili notizie ha sempre inestimabili vantaggi. Imperocchè, mentre porgono materia ai colloqui, traggono sempre seco la opportunità, di comunicarsi a vicenda, non solo i fatti ma anche le idee, mantenendo così una certa intimità di rapporti. Questa appunto noi vorremmo coltivare colla Germania, e facile riuscirebbe la cosa se per parte del Gabinetto, di Berlino si incontrassero, a questo riguardo, disposizioni migliori.

Il momento attuale è, per certo, tra i più 1mportanti e decisivi per lo svolgimento ulteriore della questione orientale. Le disposizioni pacifiche dello Czar parrebbero, in oggi, favorite anche dalla necessità della situazione finanziaria della Russia. Ciò che a noi risulta da relazioni venuteci da parecchi lati, farebbe credere che, fallito il tentativo di procurarsi denaro all'interno, il Gabinetto russo abbia inutilmente cercato di procurarsene in Olanda. A questo proposito l'attenzione pubblica essendosi portata sulla facilità con cui da Berlino si propagano notizie bellicose che commovono l'opinione pubblica, è stato riferito al R. Governo da uno dei centri più importanti di osservazione che a tali notizie non dovrebbesi attribuire altra origine che quella di speculatori interessati a mantenere l'inquietudine generale ed a provocare così il ribasso dei fondi pubblici. Questa spiegazione attenuerebbe l'importanza di un fatto che meriterebbe forse ben maggiore attenzione se fosse dimostrato invece che quella corrente bellicosa di notizie la quale mette capo a Berlino ha un'altra origine ed un diverso scopo. Si sarebbe forse allora indotti a vedere anche in ciò un sintomo poco rassicurante delle tendenze attuali del Governo tedesco.

(l) -Cfr. n. 163. (2) -Cfr. n. 170.
199

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1778. Berlino, 8 marzo 1877 (per. il 14).

Le Secrétaire d'Etat m'a communiqué aujourd'hui les détails suivants sur la mission du général Ignatiew.

Ce diplomate était porteur de quelques ébauches d'un protocole à soumettre aux Puissances. Lecture en a été donnée au Prince de Bismarck. Ce projet reproduit les dernières propositions déjà présentées par les délégués à la Conférence de Constantinople, (huitième séance) et qu'on peut envisager comme étant acceptées par la Porte. Le refus de celle-ci ne portait que sur l'institution de commissions internationales de contròle, et sur la nomination des gouverneurs généraux pour la Bosnie, l'Herzégovine et la Bulgarie, nominations qui ne devaient etre faites pour les premiers 5 ans qu'avec l'agrément préalable des Puissances. Ces deux conditions de garantie sont éliminées. On Y substituerait des commissions spéciales, formées d'éléments indigènes et présidées par des représentants du pouvoir centrai. Ces commissions seraient placées sous la surveillance des consuls et des Ambassadeurs. On conviendrait en outre que, si la Porte n'exécutait pas sérieusement les réformes, les Puissances aviseraient aux moyens qu'il conviendrait d'adopter, pour arriver au but qu'elles se proposent. Elles prendraient acte de la paix conclue avec la Serbie. Quant au Monténégro, si les négociations n'avaient pas encore abouti à l'époque de la signature du protocole, les rectifications de frontières et annexions déjà indiquées en faveur de cette Principauté, seraient expressément maintenues.

M. de Biilow ajoutait qu'il n',avait pas de conseils à donner aux autres Gouvel'nements, mais que, d'après l'avis du Cabinet de Berlin, il y aurait de l'avantage à entrer dans la voie ouver,te par une semblable combinaison. Elle présuppose d'ailleurs une nouvelle entente sur la ligne de conduite ultérieure à suivre éventuellement.

S'il en découle une sorte d'engagement mora! pour l'avenir, la liberté d'action des Puissances est réservée quant aux mesures coerdtives. L' Alllemagne n'enverrait certes pas une armée pour combattre les Tures S. E. faisait aussi la remarque, qu'on en reviendraU ainsi à la conclusion du Memorandum de Berlin, à cette différence près, (très importante il est vrai), que depuis lors la Russie avait massé des troupes nombreuses vers le Pruth et à ses frontières vers le Caucase.

J'ai demandé si dans le protocole il était question de désarmement. Il m'a été répondu qu'une allusion y était faite, mais comme conséquence d'un arrangement qui serait accepté par la Turquie, et non comme une intimation a priori.

J'ai demandé également s'H y avait des chances d'un assentiment de l'Angleterre. M. de Biilow ,convenait que le clef de la situation était aujourd'hui, comme en Mai 1876, à Londres; mais il s'est abstenu d'émettre un avis sur décision qui y serait prise. Il ne s'est pas non plus prononcé sur l'attitude de l'Autriche.

En attendant, le Cabinet de Berlin, contrnirement à son habitude de ne se joindre aux deux autres Empires qu'après qu'un accord est intervenu entre eux, a déjà pris position, et s'est empressé de le déclarer aux Représentants des Grandes Puissances dans cette capitale.

C'est là un fait digne de remarque, et qui vient à l'appui de ce que j'ai maintes fois mandé à V. E., à savoir qu'ici on tient à user en première ligne de ménagements envers ~la Russie. Au reste, la validité du protocole dont il s'agit est subordonnée à la condition de l'assentiment de toutes les Puissances. Il laisse en meme temps une porte de sortie, déjà entrouverte, pour écarter au besoin les moyens de coercition matérielle. Ainsi, l'acte de condescendance risque fort d'etre amoindri dans sa valeur.

Pour ce qui nous concerne, il me semb1e que nous pourrions à notre tour, sans inconvénient, nous montrer tfavorables aux propositions russes, quand notre suffrage sera sollicité en voi,e officielle et directe. Notre adhésion au Mémorandum de Berlin et aux conclusions de la Conférence, ne nous permettrait guère de dire non, meme si l' Angleterre se tenait à l'écart, malgré la responsabilité qu'elle assumerait en encourageant par un refus la résistance de la Turquie. Quand on met en regard le discours de Moscou préludant à l'ordre de mobilisation, avec les propositions atténuées de la conférence, avec le projet de protocole mitigeant les deux anciennes conditions de garanties par une clause qui ne froisse plus au meme dégré la susceptibilité de la Porte; quand on se place au point de départ, et au point où nous en sommes, le Cabinet de S. Pétersbourg semble donner raison à ceux qui lui attribuent le vif désir de couvrir sa retraite, et d'ajourner une partie engagée trop à la légère. Mais encore faudrait-il l'aider à sortir de l'impasse, sans la forcer à tenter le sort des armes pour sauvegarder son prestige.

Dans le projet de Protocole, comme dans le Memorandum de Berlin, il y a une équivoque sur l'éventualité des moyens de contrainte. Chacun y voit une échappatoire du moment où l'on serait appelé à s'expliquer définitivement. C'est là le còté faible de la situation, je dirais meme de la diplomatie, condamnée à inventer des compromis pour sauver au moins les apparences d'un prétendu accord entre des Puissances rivales, se préoccupant bien plus de leurs propres convenances que des intérets généraux de l'Europe ou du sort des ra'ias. Quoiqu'il en soit, à défaut d'une entente complète et sérieuse, qu'il n'est pas permis d'espérer et devant laquelle l'Empire ottoman baisserait aussitòt paviUon, il ne reste qu'à essayer, ne fftt-ce que par acquit de conscience, de la dernière combinaison mise en avant par la Russie, sauf à chercher à la rendre si possible mieux acceptable à Londres et à Vienne, sans lui donner un caractère trop inoffensif. Il peut convenir au Cabinet de S. Pétersbourg de laisser croire qu'il se bornerait, dans le cas où il s'y verrait forcé en présence de l'inaction de l'Europe, à une simple passe d'armes; mais, comme le faisait observer avec raison le général Ignatiew le premier coup de canon pourrait réveiller le problème orientai dans toute sa gravité.

En me référant à mon télégramme d'aujourd'hui (1)...

200

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 255. Parigi, 10 marzo 1877, ore 13,15 (per. ore 14,25).

Le général Ignatiew m'a fait ce matin la visite qu'il m'avait annoncé hier. Après avoir longuement insisté sur l'impossibilité pour la Russie de prolonger la situation présente, et sur la nécessité d'en finir d'une manière ou de l'autre, il m'a communiqué son projet de protocole conçu à peu près dans les termes de votre télégramme d'hier (1), déclarant que le temps lui manquait pour se rendre en ItaUe comme il aurait voulu. Il m'a prié de vouloir en remettre copie à V. E., ce que, je ferai ce soir. Je l'ai beaucoup engagé à faire une course en Italie, du moins jusqu'à Milan, mais il m'a assuré qu'il faut qu'il aille droit à Vienne et ensuite à Saint Pétersbourg, car la Russie doit prendre une décision définitive dans trois ou quatre semaines au plus

tard. Du reste, a-t-il ajouté, il n'y a pas de contestation entre l'Italie et la Russie. J'ai répondu alors que, tout en regrettant qu'il ne put pas conférer avec vous je me charge de faire parvenir à V. E. la copie du projet protocole, heureux de m'associer à tout ce qui est de nature à maintenir la paix et répondant par conséquent aux intérets de l'ItaHe et aux voeux de V. E. Le général Schouvaloff, arrivé de Londres avant-hier, est reparti ce matin avec les propositions de la Russie formulées par le général Ignatiew, qui s'est abstenu d'aUer en Angleterre pour éviter au Ministère anglais des embarras parlementaires. C'est ce qu'il a dit.

(l) Non pubblicato.

201

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 108. Roma, 10 marzo 1877.

L'Ambasciatore di Francia mi ha comunicato un telegramma che gli è giunto, la notte scorsa, dal suo Governo.

Il Duca Decazes dichiara, in quel telegramma, che dopo avere avuto due colloqui col Generale Ignatiew e col Conte Schouvaloff, non gli rimane ormai, dubbio alcuno circa 'le loro disposizioni pacifiche. Nelle· istruzioni di cui il Generale è munito non viene fatta menzione alcuna, né di minaccie, né di coercizione eventuale, né della prefissione di un termine qualsiasi. Per modo che, salva taluna riserva, forse rispet1o alla forma, lo spirito generale di quelle istruzioni parrebbe a S. E. accettabile.

Ebbi cura di ringraziare H Marchese di Noailles della Sua comunicazione della quale stimo dover pigliare Nota nel presente dispaccio.

202

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 135. Roma, 10 marzo 1877.

Mentre l'attenzione di tutta Europa sembra concentrata sopra le risoluzioni che saranno per prendere i Gabinetti di Londra e di Pietroburgo, le notizie che ci giungono da Costantinopoli sono sempre meno rassicuranti. In data degli ultimi giorni di febbrajo il Barone Galvagna mi riferiva ciò che colà si diceva dello stato di salute del Sultano. Le voci che di poi trovarono eco nella stampa periodica, sarebbero pienamente confermate dalle informazioni da noi ricevute in proposito. Un mutamento sensibile si sarebbe anche prodotto nelle disposizioni di animo dei Ministri Ottomani. Sembra che, facendo un apprezzamento più esatto delle tristissime condizioni dell'Impero, quegli uomini di stato si siano ormai convinti dei gravi pericoli ai quali si troverebbe esposta l'integrità dell'Impero il giorno in cui H cannone incominciasse a tuonare sul Danubio. Le notizie che sal'ebbero pervenute alla Porta degli armamenti austriaci in Croazia ,ed in Dalmazia avrebbero finalmente tolta anche a Costantinopoli ogni illusione sulla sorte che toccherebbe alle provincie limitrofe della Monarchia Austro-Ungarica il giorno in cui la guerra divenisse inevitabile.

Prendo nota dell'impressione che siffatte notizie hanno prodotto sull'animo dei Ministri ottomani benché io non sia in grado, in mezzo ad informazioni e dichiarazioni spesse volte contraddittorie, di determinare sino a qual punto sia condotto il lavoro di mobilitazione dell'esercito Austro-Ungarico. Non voglio però lasciare ignorare a V. E. c,he avrei buona ragione di credere che un principio di concentrazione di truppe sia già stato eseguito e che tutto sia in pronto per un rapido movimento che le circostanze politiche potrebbero rendere opportuno. Debbo anzi accennare ad una voce persistente sparsasi nei circoli militari austriaci secondo la quale un corpo di osservazione di 50 mila uomini (alcuni dicono di 150 mila) verrebbe concentrato nei dintorni di Gratz e così in una pos1z1one da poter venire in ajuto dei corpi che opererebbero verso il Sud-Est od anche da poter far fronte all'evenienza verso Sud-Ovest.

Noi seguiamo con occhio attento lo svolgersi degli avvenimenti e nei sintomi che ci si affacciano non troviamo purtroppo motivo di rassicurarci sulle conseguenze degli avvenimenti stessi.

La pace conchiusa con la Serbia ha reso più semplice la situazione disimpegnando nei rapporti con quel Principato le Potenze che avevano avuto parte principale nel negozio della mediazione. I Serbi confrontando le condizioni di pace che la Potenza alto sovrana voleva a prima giunta imporre, con i capitoli dell'accordo conchiuso di recente in Costantinopoli, debbono riconoscere che non indarno per essi si è esercitata ,la pressione morale dell'Europa riunita.

Riguardo al Montenegro le previsioni che noi faremmo attualmente sulle maggiori o minori difficoltà che potrebbero incontrare le trattative di pace, non sarebbero fondate sopra indicazioni abbastanza sicure. L'agitazione che si mantiene viva nelle provincie limitrofe di quel Principato non sarebbe però, in nessun caso, un sintomo rassicurante. Ebbi occasione d'informare recentemente V. E. delle inquietudini che inspirava lo stato delle cose nell'Alta Albania e dei passi che, aderendo al consiglio del Gabinetto di Londra, noi abbiamo ordinato ai RR. Agenti di fare per allontanare, se è possibile, il pericolo di un conflitto fra le milizie ottomane e le bellicose tribù dei Mirditi.

Ma la pace col Montenegro sembra diventare una questione secondaria dacché ci troviamo ormai di fronte ad altra questione di ben maggiore gravità. A Costantinopoli come a Pietroburgo la questione che acquista ogni giorno maggiore importanza ed un carattere di urgenza sempre crescente è quella del disarmo. Sono da mesi riuniti sulle frontiere dei due imperi poderosi eserciti che impongono gravissimi sacrifizi dei quali non si prevedono i compensi. Sui pericoli di un simile stato di cose non è mestieri insistere.

Ognuno li comprende. Il Ministro degli Affari Esteri del Sultano ha, categoricamente smentito l'intenzione attribuita alla Porta Ottomana di chiedere spiegazioni alla Russia dei suoi armamenti e di proporre il simultaneo disarmo; ma ciò che nessuna smentita distrugge è il fatto deWormai imminente esaurimento dei mezzi necessari al sostentamento dell'esercito turco, motivo questo per il quale, fra i Consiglieri del Sultano, divisi sembrano essere i pareri volendo gli uni che si rompano gli indugi e che mantenendosi l'esercito sulla difensiva nelle sue posizioni attuali, si mandi intanto la flotta nel Mar Nero per distruggervi la navigazione ed il commercio della Russia, gli altri invece inclinando a più miti consigli vorrebbero il disarmo immediato e pare che i suggerimenti dell'Incaricato d'Affari inglese siano stati dati ultimamente nel senso che alla lealtà delle Potenze garanti la Turchia dovrebbe dichiarare di voler affidare la tutela della sua indipendenza e della sua integrità territoriale.

Per altra parte il Gabinetto di Pietroburgo non si dimostra meno impaziente di mettere fine ad una situazione che aggravasi ogni dì più tanto al punto di vista ,finanziario quanto al punto di vista politico poiché l'inazione prolungata ha ormai creato in Europa uno stato di apatia che permetterà ai singoli Gabinetti di provvedere con maggior calma ai loro proprii interessi in qualsiasi eventualità.

Il viaggio, o missione che si voglia chiamare, del Generale Ignatieff conferma il concetto che della situazione presente della Russia può farsi chiunque voglia riflettere alle cose sovraindicate.

Con i miei telegrammi io tenni V. E. informata di ciò che giunse in questi giorni a mia notizia circa l'incarico affidato dal Gabinetto di Pietroburgo al Generale Ignatiew. Ella dal canto suo avrà potuto raccogHere notizie precise sui motivi che hanno indotto quel diplomatico a soprassedere nel suo viaggio a Londra. Intanto ciò che da nessuno si contesta è la somma soddisfazione con cui sarebbe generalmente accolta la notizia che le trattative confidenziali in corso fra la Russia e l'Inghilterra per trovare un partito sospensivo che allontani il pericolo presente, riuscirono ad un esito favorevole. Su questo punto mi pare scorgere che la unanimità esiste fra tutti i Gabinetti. Ben è vero che alcuni di questi se non tutti durante il lungo protrarsi delle presenti incertezze ebbero agio di predisporsi per trarre delle eventualità prevedibili il loro maggiore profitto; ma io non potrei credere che vi sia in Europa un Governo il quale possa avere il proposito deliberato di osteggiare le combinazioni che potrebbero salvare almeno per qualche tempo ancora lo stato di cose esistente.

Ciò che l'E. V. mi ha riferito sinora m'induce a credere che tali siano pure le disposizioni prevalenti nel Gabinetto inglese. Codesto Governo deve essersi ormai preparato ad andare incontro a qualunque eventualità. L'apatia ch'egli dimostra in un momento in cui lo stato di cose esistente in Oriente è minacciato da imminente pericolo, fa supporre ch'egli si sente pronto a tirar partito anche dagli avvenimenti che potrebbero condurre a rovina l'Impero Ottomano. Non cessa infatti il Governo Inglese di ripetere che le forze britanniche non saranno impiegate né per sostenere la Turchia né per esercitare contro di essa una materiale coercizione. Ma malgrado che la conseguenza logica di siffatte dichiarazioni sia di quelle che non possono nascondersi anche agli occhi dei meno avveduti, noi non possiamo credere che l'Inghilterra non voglia, potendolo, assecondare l'opera conservatrice della pace.

Se la situazione della Turchia e della Russia richiede ugualmente una pronta decisione, un accomodamento dovrebbe essere desiderato dai due paesi e l'Inghilterra è certamente fra tutte Ie Potenze quella che può avere una influenza decisiva nelle presenti congiunture.

Noi abbiamo ragione di credere che il Governo Inglese non abbia mai cessato, anche dopo la partenza di Sir. H. Elliot, di esercitare a Costantinopoli un'azione politica diretta a conseguire dalla Porta Ottomana l'adozione di una linea di condotta che valga a dare soddisfazione alla opinione pubblica dell'Europa. Ma le relazioni che codesto Gabinetto deve aver ricevuto dai suoi Agenti in Turchia non possono !asciargli alcun dubbio sull'impotenza in cui si trova Quel paese di trovare in se stesso l'energia sufficiente per rimediare seriamente ad uno stato di cose che tutta l'Europa ha giudicato intollerabile. Ho saputo che i rapporti del Signor Jocelin non lasciano speranza che la Porta ottomana voglia o sappia fare da sé ciò che potrebbe dare una legittima soddisfazione alla pubblica opinione ed allontanare così il pericolo che sovrasta all'Impero.

Ora in questo stato di cose non sarebbe sperabile che la Potenza la quale ha riunito sulle frontiere d'Asia e d'Europa numerosi eserciti voglia essere tanto condiscendente verso le altre da accontentarsi di rimanere indefinitamente nella inazione se non le si dà fondata ragione di sperare in un miglioramento nelle cose di Turchia tale da ·lasciar prevedere il ritorno dopo breve termine ad una situazione peggiore della presente. Questa sicurezza la Russia vorrebbe trovare in un impegno eventuale che le altre Potenze assumerebbero di provvedere al modo di conseguire lo scopo voluto se, dopo un certo tempo, fosse dimostrato che la Turchia non adempie agli obblighi che dovrebbe contrarre dal canto suo verso le Potenze stesse.

S. E. il Generale Cialdini mi annunzia per telegrafo (l) che il Generale Ignatiew la ha incaricato di mandarmi il progetto di un protocollo che dovrebbe tendere sostanzialmente al fine sopra espresso. In questo ordine di idee sembrano entrati i Gabinetti di Berlino e di Parigi i quali, secondo le informazioni pervenutemi, si dimostrerebbero inclinati a favorire la Russia in questo suo tentativo che potrebbe essere l'ultimo, di evitare le calamità di una guerra.

Dalle cose sin qui dette V. E. ha potuto scorgere di quale e quanta importanza sia agU occhi nostri la risoluzione che il Gabinetto di Londra sta per prendere. Da essa dipenderà in gran parte che fra poche settimane l'Europa rientri nella quiete tanto necessaria allo sviluppo delle sue forze produttive oppure sia spinta verso un avvenire pieno di pericolose incognite. V. E. conosce troppo bene la condotta sin qui tenuta dal Governo di Sua Maestà e lo scopo che noi ci siamo sforzati di ottenere per non sapere anche in questa

occasione valersi di auesta mia comunicazione nel modo che stimerà migliore per far prevalere presso Lord Derby quel partito che solo ormai può assicurare la pace in Europa.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Plusieurs sympthomes semblent faire croire que l'Allemagne verrait, dans les complications orientales, une occasion favorable pour reprendre son programme de 1875 contre la France. S'il en est ainsi, les Puissances ne peuvent avoir qu'un intéret général à écarter le danger d'une guerre en Orient, au prix meme de quelques sacrdfices. Sur ce point délicat je vous autorise à Vous entretenir avec Lord Derby, en prenant toutefois les precautions nécessaires pour que le caractère très-confidentiel et privé de votre conversation soit soigneusement respecté.

(l) Cfr. n. 200.

203

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA

D. 276. Roma, 10 marzo 1877.

I rapporti di Lei, che mi sono pervenuti coll'ultimo corriere, mi hanno fatto conoscere le ultime fasi e la conclusione del negoziato per la pace fra la Turchia e la Serbia. Di questo avvenimento sinceramente ci rallegriamo essendo stata rimossa per tal guisa una delle difficoltà che si frapponevano al conseguimento del:la generale pacificazione.

Chi confronti le prime condizioni accampate dalla Sublime Porta con quelle che furono di poi concordate tra le due parti, deve ben riconoscere che l'azione morale dell'Europa riunita fu ben lungi dall'essere sterile per la causa della Se·rbia. La pace conchiusa col Principato rende più semplice la situazione sopratutto in quanto essa libera, in certo modo, le Potenz.e che avevano avuto parte principale nell'inizio e nelle vicende della mediazione. A questo punto di vista la S. V. Illustrissima si comportò saviamente quando presentando a Safvet Pascià le sue congratulazioni per la buona riuscita del negoziato con la Serbia, Ella non tralasciava di far sentire a S. E. il Ministro la necessità anzi l'urgenza, che a conclusione egualmente soddisfacente possano giungere le trattative col Montenegro.

Purtroppo le notizie che ci sono giunte da ultimo circa le intenzioni del Principe Nicola, non indicherebbero che Sua Altezza sia disposta a dimostrarsi arrendevole più di quello che la Sublime Porta non sembrò propensa, dal canto suo, ad esserlo rimpetto al P.rincipato. V'ha, però, per il negoziato, tal base che, quando la Sublime Porta fosse consenziente, permetterebbe di stringere in brevissima ora l'accordo. Questa base è quella che con unanime consenso delle sei potenze garanti, è stata determinata sulla scorta di un giusto apprezzamento, così delle necessità del Principato, come delle convenienze dei paesi limitrofi. Anche per questo rispetto la Sublime Porta farebbe

opera savia collocandosi francamente sul terreno che è in certa guisa segnato

dalle conclusioni della Conferenza. Il vantaggio che deriverebbe alla Turchia

dalla immediata conclusione della pace col Montenegro la compenserebbe

largamente della lieve diminuzione di territorio che essa verrebbe a subire

per effetto della rettLfioazione di frontiera stabilita nella Conferenza.

Anche al contenuto di questo mio dispaccio si adatta l'avvertenza ,con

la quale io conchiudevo l'altro mio dispaccio di oggi (1). Senza spiegare

una azione ufficiale la S. V. potrà in ogni occasione che Le si offrisse insistere

presso i Ministri del Sultano nei termini che qui Le venni esponendo.

204

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 145. Parigi, 10 marzo 1877 (per. il 12).

* Com'ebbi l'onore d'annunziarlo all'E. V. col telegrafo (2), il Generale Ignatieff, Ambasciatore di Russia a Costantinopoli che Qui trovasi di passaggio, è venuto a farmi visita oggi nel mattino e m'ha intrattenuto della fase presente della questione orientale. Dopo avere lungamente insistito sull'impossibilità in cui trovasi la Russia di prolungare la situazione attuale, e sulla necessità d'uscirne in un modo o nell'altro, l'Ambasciatore dello Czar mi diede comunicazione d'un progetto di protocollo di cui egU mi chiese di trasmettere una copia all'E. V., giacché gli manca il tempo di recarsi in persona a Roma, come sarebbe stato suo desiderio. Io lo impegnai vivamente a fare per lo meno una gita fino a Milano; ma egli mi rispose che non poteva evitare, vista la ristrettezza del tempo, di andare da qui direttamente a Vienna e di ritornare poi a Pietroburgo, la Russia dovendo prendere una decisione definitiva fra tre o quattro settimane il più tardi* (3). Egli osservò che d'altronde non eravi contestazione veruna tra l'Italia e la Russia.

Mi affretto a trasmettere qui unita all'E. V. una copia del protocollo suddetto comunicatomi dal Generale Ignatieff.

ALLEGATO

PROGETTO DI PROTOCOLLO

Les Puissances qui ont entrepris en commun la pacification de l'Orient et ont participé dans ce but à la Conférence de Constantinople, se sont concertées sur la marche à suivre en conséquence du rejet par la Porte de leurs voeux fermes et unanimes.

Elles sont convenues de maintenir avant tout leur entente intime dans cette

nouvelle phase de la question.

Elles sont d'accord pour insister sur les réformes qu'Elles ont jugées indispen

sables pour l'amélioration du sort des popu1ati.ons Chrétiennes de la Turquie.

Elles prennent acte de la conclusion de la paix avec la Serbie et le Monté

négro.

Dans le cas où la paix avec le Monténégro n'aurait pas été conclue il faudrait

introduire une clause qui maintiendrait les décisions de la Conférence à l'égard

des nouvelles frontières a~ccordées à la Principauté et à la libre navigation de

la Boyana.

Elles considèrent ce fait comme un pas accompli vers l'apaisement qui est

l'objet de leurs communs désirs.

Elles invitent la Porte à le consolider en se replaçant sur le pied de paix, en

licenciant ses armées, sauf le nombre de troupes indispensables pour le maintient

de l'ordre, et ,en mettant en oeuvre, sans aucun délai, les réformes énumérées dans

les protocoles de la Conférence et dont les Plénipotentiaires Ottomans et depuis

la Porte s'étaient déclarés prèts à introduire la plus grande partie.

Elles p!l'ennent spécialement acte de la déclaration du Grand Vézir con

cernant l'application immédiate des points suivants:

L'interdicti.on d'employer les irréguliers sauf quand le territoire de la Turquie serait envahi par l'ennemi;

Cessation de toute colonisation des Circassiens;

Liberté complète des cultes;

Réorganisation de la police;

Amnistie partielle;

Commission de surv,eillance dont la présidence serait dévolue à un membre du Gouvernement; Prohibition du port des armes dans les localités où l'insurrection a cessé; Division territoriale des provinces et leur organisation selon les exigences de la Conférence; Remise des impòts arriérées.

En présence de ces dispositions de la Porte et de l'intéret évident qu'elle a à y donner immédiatement suite, afin de mettre un terme à une situation qui l'épuise, Elles se croient fondées à espérer que celle-ci profitera de l''apaisement actuel pour appl:i.quer avec énergie toutes les mesures conseillées par la Conférence ,et destinées à apporter à la condition des populations Chrétiennes l'amélioration effective unanimement réclamée comme indispensable à la tranquillité de l'Europe et qu'une fois entrée dans cette voie elle comprendra qu'il est de son honneur et de son intérèt d'y perséverer loyalement et efficacement, et de ne point retomber dans les errements, qui ont attiré sur elle tant de calamités et nécessité l'intervention de l'Europe.

Les Puissances se reservent le droit de surveiller d'une manière efficace, par l'intermédiaire de leurs Représentants à Constantinople et de leurs Agents locaux la façon dont les promesses du Gouvernement Ottoman seront exécutées.

Si leur espoir se trouvait encore une fois déçu, et si la condition des sujets Chrétiens du Sultan n'était améliorée de manière à prévenir le retour des désordres qui troublent périodiquement le repos de l'Orient et de l'Europe, Elles croient devoir déclarer qu'il leur serait impossible de tolérer plus longtemps un état de choses incompatible avec leurs intérèts et les droits de l'humanité. En pareil cas Elles se réservent d'aviser en commun à l'action qu'Elles jugeront indispensable d'entreprendre pour assurer le bien ètre des populations Chrétiennes et les intérèts de la paix générale.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 200. (3) -Il brano tra asterischi è edito in LV 23, p. 5.
205

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L.P. Berlino, 10 marzo 1877.

Dans ma lettre du 9 Février dernier (1), j'avais l'honneur de signa,ler à Votre Majesté l'importance de la circulaire du Prince Gortchakov, qui avait mis fin à l'entre-acte datant de la clòture de la Conférence de Constantinople. A la date précitée, la question de savoir si la Russie attaquerait ou non la Turquie, dépendait de la réponse que les Puissances auraient faite au Chancelier du Tsar.

Les jours et les semaines ont passé depuis lors sans que les Cabinets de Rome, de Berlin, de Vienne, de Paris et de Londres ~aient rompu 1eur silence vis-à-vis du Prince Gortchakow. Ils ont peut-etre espéré que, en prolongeant ainsi l'entre-acte sans rien précipiter, la paix se ferait dans l'intervalle entre 1es Tures, les Serbes et les Monténégrins, et que de guerre lasse la Russie finirait par se résigner à attendre le résultat des réformes promulguées en Turquie que le Sultan protestait de vouloir maintenir malgré ia disgràce de Midhat-Pacha.

Cependant, sans s'adresser directement au Prince Gortchakow, on trouvait le moyen de lui faire comprendre que l'Europe n'entendait pas se laisser entrainer à sa suite. Les Ministres Anglais en répondant aux interpellations relatives au blue-book, déclaraient que l'Angleterre n'aurait fait la guerre ni pour ni contre la Turquie et qu'elle se serait abstenue aussi longtemps que les intérets anglais n'auraient pas été directement en jeu. L'Empereur d'Allemagne, en ouvrant le Parlement Impérial, déclarait de son còté que le Cabinet de Berlin, dans une question dans laquelle les intérets aUemands ne lui prés,crivaient pas une ligne déterminée de conduite, persisterait à s'employer en faveur de la protection des chrétiens et de la conservation de la paix européenne, et qu'il s'appliquerait spécialement à entretenir et à consoHder ses bons rapports avec les puissances alliées et amies. L'Empereur Gui11aume regrettait l'insuccès des conférences de Constantinople, mais il se réjouissait de l'accord des Puissances sur les réformes à réclamer de la Sublime Porte. Il y voyait un gage du maintien de la paix entre les Puissances européennes, meme dans le cas de la non-réussite de l'expérience que la Turquie fait, d'appliquer, à elle-seule, les réformes qu'on lui demande.

En présence d'une pareille attitude de l'Europe on était tenté d'espérer, que la Russie n'insisterait pas et qu'elle se résignerait aussi à attendre l'accomplissement des promesses du Sultan. D'autant plus que les négociations de la Turquie av,ec les Principautés de Serbie et de Monténégro paraissaient en

bonne voie. H fallait croire que de Saint Pétersbourg on avait donné aux Princes Milan et Nicolas le· conseil de s'arranger directement et pour le mieux avec le Sultan. On pouvait en déduire que les sentiments pacifiques du Tsar prenaient le dessus.

Cependant toutes ces considérations ne détruisaient pas l'existence d'un fait qui constitue le plus grave des dangers. Les armées russes se trouvent massées derrière le Pruth. Elles ne peuvent, en gardant le prestige de leur drapeu, se retirer que devant un triomphe di•plomatique du Cabinet de Saint Pétersbourg, ou après avoir remporté une victoire. L'attitude de l'Europe n'étant pas de nature à décourager la Sublime porte dans sa résistance aux demandes de ·la Russie, un succès diplomatique de cette dernière semble pour le moment fort difficile à Constantinople. Il ne resterait dès lors que de tenter le sort des armes. Le Prince de Bismarck semble avoir toujours persisté à croire qu'on en viendrait à cette dernière alternative, et que l'dmportanrt était alors de localiser la guerre entre tures et russes.

Le fait est que, si dans cet intervalle la paix a été conclue entre la Turquie et la Serbie, il n'en a pas été de meme pour le Monténégro, qui continue a tenir les tures en échec dans les negociations comme 'id. l'a fait aV'ec succès sur les champs de bataille. Or, en vue d'une éventualité de guerre turcorusse, la paix de la Serbie offre des avantages à la Russie, parceque les Tures auront du évacuer les positions importantes qu'ils ont conquises l'année dernière en Serbie avec tant de peine. Avec le Monténégro au •contraire, l'avantage de la Russie exige que la paix ne soit pas conclue le jour où les Tures et les Russes en viendraient aux mains. La situation actuelle des

négociations des deux Principautés avec ·la Turquie donne par conséquent à réfiéchir aux optimistes.

Ce qui est plus qu'un symptome, c'est le voyage du général Ignatiew, qui est venu récemment conférer avec le Prince de Bismarck, et qui maintenant se trouve à Paris. De là il ira, parait-il, à Vienne. Il a du renoncer au projet de se rendre à Londres, où sa présence gènerait .le Cabinet tory: ;l'Ambassadeur Russe à Londres s'est rendu dès lors à Paris pour conférer avec le général lgnatiew. Pour ce Qui nous concerne, le diplomate russe regrettait de ne pouvoir se rendre à Rome, ce qui aurait trop prolongé son voyage: il m'a prié ici de me rendre l'interprète des suggestion que, sans avoir une mission proprement dite, il doit présenter aux Cabinets des grandes Puissances, afin que celles-ci veuiHent répondre à la circulaire du Prince Gortchakow.

J'ai communiqué sans retard au Ministre de:s Affaires Etrangères de Votre Majesté les explications tant soit peu génériques qui m'ont été données par le général Ignatiew. La Russie, disait-il, désire le maintien de la paix, mais l'Europe doit de son coté lui fournir le moyen d'éviter la guerre, une guerre qui soulèverait dans toute sa gravité le problème orientai. La Russie a mis 500.000 soldats sous les armes et elle contient ainsi la Turquie. Elle ne peut les rappeler en livrant les chrétiens à leur sort. Il faut que les Puissances européennes se mettent d'accord sur la conduite à tenir dans le cas où la

19 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Turquie ne maintiendrait pas ses promesses. A cette condition la paix peutetre sauvegardée.

Aussitòt le général Ignatiew parti, j'ai complété ces renseignemenrts. Il s'agit, pour la Russie, d'obtenir que les cinq autres Puissances qui étaient représentées à la Conférence de Constantinople, signent un protocole dans lequel seraient mentionnées toutes les réformes que en dernier lieu la Conférence avait décidé d'exiger de la Turquie, (et que la Turquie consentait à accepter); mais dans le protocole on ome-ttrait les garanties que la Sublime Porte a refusé dans le temps d'accorder: on y substituerait les commissions spéciales, nommées par le Sultan, et fonctionnant sous la surveillance des Ambassadeurs et des Consuls des Puissances garantes. Il faut reconnaitre qu'on ne seurait potisser plus loin la condescendance envers la Turquie, à moins de se résigner à ne rien lui demander du tout. Dans le protocole enfin, les Puissances s'engageraient à aviser aux moyens d'obtenir le but qu'elles poursuivent, dans le cas où la Turquie violerait ses promesses.

Cet aviser constitue le noeud de la question. Votre Majesté voit que pour rendre cette combinaison russe acceptable, par l'Angleterre nommément, o n adopte de nouveau un malentendu. Aviser en effet n'engage à rien de positif, de bien clair, et laisse aux Puissances leur liberté d'action en vue d'une éventualité de coercition armée contre la Turquie. L'acceptation de ce projet du général Ignatiew permettrait donc à la Russie de se retirer avec les honneurs des armes (ou de gagner du temps, d'autres disent).

Quoiqu'il en soit, il parait que l'Angleterre ne s'associera pas à un engagement pour l'avenir, meme sous la forme platonique d'aviser. L'Autriche semble aussi peu favorable à ce projet, comme à tout ce qui peut troubler la béatitude d'un repos fondé sur un malentendu. L'Allemagne, contrairement à son habitude de se tenir sur la réserve et de ne s'associer qu'à ce que la Russie et l'Autriche, les deux alliées, ont déjà concerté entre elles, l'Allemagne dis-je est cette fois entrée aussitòt dans les idées présentées par le général Ignatiew. Sans prétendre donner aux autres Puissances des conseils, elle accepte, et pense que les autres devraient aussi accepter, la combinaison russe, comme étant avantageuse. Cette nouveHe attitude du Prince de Bismarck est très importante à noter. Elle réveillera bien des inquiétudes et des soupçons à Vienne. Pour notre part, je ne vois pas quel inconvénient il y aurait à ce que le Gouvernement de Votre Majesté adhérat au projet du général Ignatiew, quand bien entendu le projet lui sera officiellement et directement présenté. C'est un proj.et ~assez innocent, qui laissera à l'Italie sa liberté d',action pour

ce qui regarde une coercition armée contre la Turquie, et qui a le grand avantage de nous mettre sur une meme ligne de conduite avec le Cabinet de Berlin. A mes yeux, il est toujours très important pour nous, de nous tenir du còté de l'Allemagne, et avec les mains libres pour toutes les éventualités que peut offrir chaque jour cette boite à surprise qu'on appelle la question d'Orient.

Pour le moment, il ne reste qu'à attendre le résultat du voyage du général Ignatiew.

(l) Cfr. n. 132.

206

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 107. Roma, 11 marzo 1877, ore 4,45.

Je remercie V. E. des communications qu'elle m'a faites au nom du général Ignatiew (1). J'attends avec impatience le texte du protocole dont il propose l'acceptation aux Puissances (2). Dès que je l'aurai reçu, je m'empresserai de l'examiner avec toute l'attention que mérite un document pouvant engager très sérieusement l'action future du Gouvernement de Sa Majesté. Je dois vous faire observer qu'après la communication faite le l•' mars au chevalier Nigra (3), communication qui ne contenait que l'annonce officielle de la mission du général Ignatiew pour Londres, nous n'avons rien reçu, ni par l'entremise de Nigra, ni par l'entremise du baron d'Uxkull. Nous ne voulons pas faire certainement de la pédanterie diplomatique, mais les négocations internationales ont une procédure dont il n'est pas bon de s'écarter meme entre amis. C'est pourquoi j'approuve que vous ayez laissé entendre au général Ignatiew que nous nous serions attendus à le voir venir en Italie, du moment que sa mission le porte à aller aussi à Vienne. V. E. pense· probablement comme moi qu'il n'y a plus lieu à revenir sur un pareil sujet, mais je partage complètement l'avis que V. E. me donne de suspendre de quelques jours notre réponse au général et nous borner pour le moment à exprimer pour la paix des vceux dont la sincérité ne sera pas mise en doute par le diplomate russe qui doit etre parfaitement au courant du danger auquel nous exposerait en cas de guerre la condescendance de son Gouvernement pour les velléités d'agrandissement territoriaux dominantes dans les hautes régions de la Cour et parmi les chefs du parti militaire en Autriche. Je pense que la crainte de devoir s'engager avec nous dans une discussion sur ce terrain plus encore que le long détour qu'il aurait dù faire ·en passant par Rome, aura décidé le général Ignatiew à ne pas venir en Italie. Mais V. E. pourrait sonder, si l'occasion se présente, les idées du diplomate russe sur ce sujet fort épineux. Je n'ai pas besoin d'ajouter que le caractère peu sùr que généralement on attribue à ce dernier exigera en tout cas beaucoup de réserve de votre part. A Berlin on est assez disposé à entrer dans les vues de la Russie mais on croit que l'Angleterre se refusera absolument de prendre des engagements pour l'avenir. Le due Decazes m'a fait dire hier par le marquis de NoaiJles l'impression favorable produite à Paris par les communications du général Ignatiew. Mais l'ambassadeur du Roi à Londres m'informe que lord Derby se montre plus que jamais ferme dans son principe de ne prendre· aucun engagement qui puisse plus tard entrainer l'Angleterre à une coercition armée contre le Turquie. Le

Cabinet de Vienne ·Se tient dans la plus grande réserve avec tout le monde,

excepté avec l'Allemagne. Les rapports entre Vienne et Bevlin deviennent de plus en plus intimes. Les préparatifs de la mobilisation en Autriche se poursuivent avec vigueur. Le général de Robilant m'a fait parvenir des données d'après lesquelles il serait démontré que les russes n'emploieraient pas moins de trente jours pour arriver du Pruth au Danube, et que ce temps serait plus que suffisant pour mobiliser au besoin toute l'armée autrichienne. La mobilisation des 700.000 hommes dont elle se compose se ferait en vingt jours. Il y a en Autriche dans .les régions gouvernementales un revirement d'idées qui rend possible les combinaisons les plus inattendues. Est-ce une feinte pour mieux engager la Russie dans la voi.e de ces condescendances sur la question territoriale. L'attitude de l'Autriche dépendra essentiellement de celle-que adoptera l'Allemagne. Il y a un courant pacifìque en ce moment à Berlin, mais il fa.ut remarquer que la chance1lerie allemande ne croit pas que l'Acngleterre veuille signer l'engagement demandé par la Russie. La conduite de la diplomatie allemande dans les dernières séances de la conférence, son opposition au transfert de la conférence, le prix qu'elle semble attacher à resserrer de plus en plus les li-ens d'intimité avec l'Autriche donnent aux allures du Cabinet de Berlin un caractère qui ne devrait échapper à l'attention de personne. Il ne faut pas perdre de vue non plus que, d'après l'avis des grands fìnanciers, la question de désarmement s'imposera dans quatre ou cinq ans au plus tard à l'Allemagne et que celle-ci pourrait etve par conséquent entrainée à chercher une occasion prochaine pour imposer à la France une limitation dans ses armements. N'oublions pas que ce fut par l'influence personnelle du Czar qu'en 1875 la France a échappe au danger imminent d'une intimation venant de Berlin. V. E. sera mieux que moi à meme de prévoir ce que le Gouvernement français ferait aujourd'hui si une pareille situation venait à se reproduire. Je vous communique ces pensées afìn que V. E. puisse s'en servir pour sa gouverne. Le but que nous poursuivons est la paix, car, en dehors de la paix, nous ne voyons pour l'Italie rien que des dangers et des amoindrissements, tout au moins indirects, de notre position en Europe.

(l) -Cfr. n. 200. (2) -Cfr. n. 204, allegato. (3) -Cfr. n. 178.
207

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 110. Roma, 11 marzo 1877, ore 18,45.

Le général Ignatiew a communiqué au général Cialdini le projet de protocole que le comte Schouvaloff doit avoir porté à Londres. Je recevrai demain ou après demain ce document sur lequel le général Ignatiew désirerait que nous nous prononcions le plus tòt possible. Le résumé que je vous ai envoyé des propositions soumises au Cabinet de· Berlin répond assez exactement au sens du protocole dans lequel il ne serait donc question ni de coercition matérielle ni de délai fìxe à donner à la Porte. Les dispositions des Cabinets de

Berlin et de Paris sont favorables à l'acceptation de la proposition russe. On eroit cependant à Berlin que l'Angleterre se refusera à prendre un engagement quelconque pour J',avenir. On partage cette opinion à Vienne où l'on se tient sur la réserve avec tout le monde excepté avec ,l'Allemagne. Dans cet état de choses la question de paix ou de guerre dépend presqu'uniquement des résolutions qui seront prises ces jours-ci à Londres. Toutes les autres questions sont devenues secondaires en présence de la question urgente de désarment qui s'impose à la Turquie aussi bien qu'à Ia Russie. Les sacrifices que l'état actuel des choses impose aux deux pays sont intolérables. La phase dans laquelle les tures croyaient pouvoir compter sur des succès militaires est close. On revient maintenant à Constantinople à une plus juste apprédation des dangers qui menacent l'Empire aussi bien du còté de la Russie qui du còté de l'Autriche. Les nouvelles que la Porte possède sur la mobilisation de l'armée autrichienne et que nos renseignements confirment, ont fini par faire ouvrir les yeux aux ministres ottomans. On sait tout ceci à Londres et l'on sait également que le danger s'étendra bientòt llJUssi à l'Albanie, si on ne trouve pas le moyen d'arriver ne fùt-ce qu'à un atermoiement. Je ne puis croire que le Cabinet de Londres veuille par son refus d'accepter la proposition russe, lancer toute l'Europe dans une voie périlleuse dont l'issue est inconnue à tout le monde. L'attitude de l'Allemagne vi-à-vis de la France est inquiétante. Il ne faudrait pas oublier qu'en 1875, le Czar a dù intervenir personnellement à Berlin pour arreter une intimation de désarmement qui était imminente. V. E. m'a communiqué elle-meme l'avis des financiers de Londres sur la situation de l'Allemagne, situation qui pourrait pousser ce pays à chercher prochainement une occasion favorable pour imposer à ,la France une limitation dans ses armements. Tout ceci est plein d'obscurité, mais les amis de la paix, ceux qui, comme nous n'auraient qu'à perdre dans une générale conflagration de l'Europe, se sentent inquiets et ne peuvent que hater de tous leurs vceux le moment où l'on pourra sortir enfin des incertitudes actuelles. Ce que je télégraphie à V. E. aujourd'hui est l'expression intime de ma pensée. Elle ne s'en servira donc que pour sa gouverne personnelle. Il ne faudra pas cependant que nous puissons nous reprocher de ne pas avoir tout mis en ceuvre pour vaincre la résistance du Cabinet de Londres à laquelle j'ai de la peine à croire quand je pense aux conséquences redoutables que son refus peut avoir pour toute l'Europe.

208

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 262. Parigi, 12 marzo 1877, ore 16,55 (per. ore 18).

Le conseil des ministres doit examiner demain la proposition de proroger le traité, moyennant la liberté des sucres et sans compensation. Il y a un arret, car le due Decazes a soulevé le doute que cette concession ne pourrait ètre faite par le Gouvernement sans ètre soumise aux chambres, attendu que la concession qu'il s'agirait de faire· à l'Italie serait considérée c()mme une charge. Or cette charge n'étant pas C()ntrebalancée par des avantages pour la France, le due Decazes ne •croirait pas, dans ce cas, pouvoir la justifier dans les chambres. Il a, par suite, saisi de cette question le conseil du contentieux diplomatique.

209

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA,

T. 111. Roma, 12 marzo 1877, ore 19.

Le général Ignatiew a fait visite le 10 de ce mois au général Cialdini. Après avoir longuement insisté sur l'impossibilité pour la Russie de prolonger la situation présente et sur la nécessité d'en finir d'une manière ou de l'autre le général Ignatiew a communiqué à l'ambassadeur du Roi son projet de protocole, conçu à peu près dans les termes que je vous ai signalés par mon télégramme du 9 (1), et l'a prié, ne pouvant pas venir lui-mème à Rome, de le soumettre au Gouvernement du Roi dont il tiendrait à connaitre l'appréciation avant son départ de Paris. Le général Ignatiew qui attend,, parait-t-il à Paris le résultat des démarches du Comte Schouvaloff à Londres, partira probablement le 14 au soir directement pour Vienne.

J'ai répondu hier au général Cialdini que je m'empresserai d'examiner le protocole, aussitòt que je l'aurai reçu avec toute l'attenti()n que mérite un document pouvant engager sérieusement l'action future du Gouvernement du Roi. J'ai ajouté, qu'à vrai dire, nous n'avions reçu au sujet de la mission du général, aucune communication du Gouvernement russe, après l'annonce officielle faite à V, E. le rer mars. Sans faire une question de ce quhl. pourrait y avoir de peu correct, au point de vue des usages diplomatiques dans la communication du général Ignatiew, la situation actuelle de la Russie pouvant expliquer la procédure spéciale qu'elle parait avoir adoptée à cette occasion, je crois utile, cependant, de différer notre réponse de quelques jours et de nous borner pour le moment à exprimer pour la paix des vceux dont la sincérité ne saurait ètre mise en doute par ·le diplomate russe, ce dernier devant étre parfaitement au courant des dangers auxquelles les velléités annexionnistes dominant dans les hautes régions de la Cour et parmi les chefs du parti militaire en Autriche, nous exposeraient en cas de guerre. Il n'est mème pas impossible que la crainte de devoir s'engager avec nous dans une discussion sur ce sujet délkat, bien plus encore que les quelques heures que comportevait une course à Rome, ait décidé le général Ignatiew à ne pas venir en Italie. Quoi qu'il en soit, nous croyons que notre devoir,

ainsi que celui de tous les amis sincères de la paix est, aujourd'hui, de faire à Londres tous les efforts pour conjurer le danger imminent qu'un nouveau refus de l' A:ngleterre ne jette l'Europ e dans les plus redoutables complications. Le général de Robilant me signale un refroidissement dans les relations de l'Autriche ave·c .la Russie et une intimtté toujours .croissant e avec l'Allemagne. Le jour où les hostilités éc·lateraient sur le Danube, l'Allemagne pourrait trouver son avantage à reprendre vis-à-vis de la France la situation de 1875 et procéder à la sommation de désarmer, sommation qui n'a été alors suspendue que gràce à l'intervention personnelle du Czar. Il y a là plusieurs points noirs que je n'ai pas besoin de signaler à V. E., dont les allures du Cabinet de Berlin, dans les dernières phases des événements, ont certainement mis en éveil l'attention.

(l) Non pubblicato.

210

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 112. Roma, 12 marzo 1877, ore 24.

Voici la conclusion textuelle du protocole Ignatiew: • Si l'espoir des Puissances se trouvait encore une fois déçu et si la condition des sujets chrétiens du Sultan n'était ameliorée de manière à prevenir le retour des désordres qui troublent périodiquement le repos de l'Orient et de l'Europe, elles croient devoir déclarer qu'il leur serait impossible de tolérer plus longtemps un état des choses :incompatible avec leurs intérets et les dro,its de l'humanité. En pareil cas, elles se réserv•ent d'aviser en commun à l'action qu'elles jugeront indispensable d'entreprendre pour assurer le bien etre des populations chrétiennes et les intérets de la paix générale •.

211

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 616. Costantinopoli, 12 marzo 1877 (per. il 20).

* Oggi è stato da me il Signor Radonich per informarmi dello stato in ou:i si trovano i negoziati di pace fra la Porta e il Montenegro, e l'impressione !asciatami dal colloquio avuto col Delegato Montenegrino è che difficilmente si potrà giungere ad una intesa. Il signor Radonich mi parlò in termini assai calmi, ma risoluti. Egli mi disse che la cessione di Niksitc e di Sputz è pel Montenegro una conditio sine qua non della pace; che le istruzioni avute dal Principe sono di declinare qualunque trattativa che non abbia per base la cessione di quei due territorii; ché le domande furono dai Delegati Montenegrini chiaramente formulate fino dalla prima conferenza con Safvet Pacha, ma che la Porta senza fare conoscere in modo preciso quali territori essa sarebbe disposta a cedere avea però formalmente dichiarato che la domanda per Niksitc era inammissibile, come era inammissibile la cessione della riva destra della Moratcha con Sputz •e le isole del lago di Scutari, e che non era più il caso di parlare del porto di Spitza dal momento che l'Austria-Ungheria e l'Italia vi facevano opposizione; che in tali ·condizioni è assolutamente inutile di proseguire i negoziati; e che se entro questa settimana la Sublime Porta non dasse prova di volere recedere da suo rifiuto, essi lascerebbero Costantinopoli, e ritornerebbero a Cettinje per rendere conto al Principe dell'insuccesso della loro missione.

Risposi al Signor Radonich che deploravo sinceramente le difficoltà che si opponevano alla pronta conclusione della pace, ma che i sentimenti concilianti di cui avean già dato prova la Porta ed il Principe stesso mi lasciavano sperare che finirebbero per intendersi; * (l) che riflettessero tuttavia i delegati Montenegrini alla posizione precaria del Principato dopo la pace conchiusa con la Serbia ed alle gravi conseguenze che trarrebbe seco la rottura dei negoziati.

* Mi replicò il Signor Radonich che egli si rendeva pienamente conto delle conseguenze che avrebbe la partenza loro da Costantinopoli senza avere conchiusa la pace, ma che a motivo appunto di queste conse.guenze la Porta dovrebbe nel suo istesso interesse riconoscere la convenienza di accordare al Montenegro gli accrescimenti di territorio che il Principato domanda non per ambizione o per velleità di conquista, ma per imperiosa necessità • La rottura nei negoziati •, soggiunse dl Signor Radonich, • trarrà seco, in breve tempo, la ripresa delle ostilità. Non ci facciamo alcuna illusione sul valore delle no,stre forze contro un nemico potente qual'è il Turco; ma sapremo difendere palmo a palmo il nostro paese, e se pur i fratelli non verranno in nostro aiuto, la Russia, l'Europa 1stessa non tollereranno che la Turchia ci schiacci • *.

Nel corso della conversazione il Signor Radonich si lagnò meco della scelta fatta di Mouktar Pachà per trattare della pace coi Delegati Montenegrini, mentre se la Porta avesse nutrito effettivamente sentimenti di conciliazione avrebbe dovuto scegliere a negoziatore una persona che per le sconfitte toccate nell'ultima guerra con il Montenegro non può certo essere animato da buone disposizioni verso il Principato.

212

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 266. Pietroburgo, 13 marzo 1877, ore 21,40 (per ore 23,05).

Bien Que le prince Gortschakoff ne m'en ait pas parlé, je crois que

V. E. est dans le vrai en pensant que le général Ignatiew ne se rend pas à Rome pour ne pas etre obligé d'entrer en discussion avec le Gouvernement du Roi au sujet d'une occupation éventuelle de l'Autriche en Bosnie. Notre

attitude dans cette question embarrasse le cabinet russe et rend ses rapports avec nous plus réservés que ne le comportent les relations tout-à-fait amicales des deux Cours et des deux Gouvernements. La situation ne s'est pa~ modi:fiée ici; on attend l'issue des pourparlers engagés par le générel Ignatiew. L'Empereur désire sincèrement la pa;ix, mais il ne veut pas se donner l'apparence d'une reculade.

(l) I brani tra asterischi sono editi in LV 24, p. 10.

213

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO DELLA MARINA, BRIN

D. 134. Roma, 14 marzo 1877.

Il sottoscritto ringrazia l'Onorevole Collega, Ministro della Marina, dei cenni contenuti nella pregiata Nota dell'B di questo mese, numero 2400, Divisione I, Sezione 2•, Segretariato Generale (1).

Fra pochi giorni la questione d'Oriente sarà probabilmente entrata in una fase decisiva di cui in questo momento non è possibile prevedere l'esito.

Sarebbe quindi mestieri, come si scrisse già altra volta, che la squadra permanente si trovasse nelle acque dell'Adriatico riunita in uno dei nostri porti, oppure ripartita in parecchi di essi, in guisa che alcune navi si trovassero sempre· a vicina portata delle coste albanesi. Converrebbe, in conseguenza, aspettare sino alla fine dell'Aprile pl'iima di ordinare i viaggi circolari di ·cui si fa cenno nella Nota alla quale qui si risponde. A quell'epoca è probabile che la situazione si sia alquanto chiarita e si potrà meglio giudicare che cosa convenga di fare.

La stessa avv·ertenza vale per gli avvisi. Quando lo • Scilla • ritornerà da Zeila converrebbe rimandarlo a Salonicco o a Smirne. Lo stesso converrebbe si facesse per l' • Authion •. Se giovasse intanto far viaggare una fregata

o due di esse, potrebbero visitare gli ancoraggi delle Isole Jonie e de'l litorale ellenico, facendosi anche vedere al Pireo per una breve stazione.

Il sottoscritto amava di udire se il Suo Onorevole Collega sia consenziente in questi concetti, che vivamente raccomanda alla sua benevola considerazione.

214

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT.

D. Roma, 14 marzo 1877.

Il nostro Console in Ragusa ebbe dalla cortesia di S. A. il Principe Nicola copia testuale delle istruzioni impartite dalla Altezza Sua ai suoi delegati incaricati di negoziare la pace con la Sublime Porta. Comunico a V. E., siffatto

documento, non che il rapporto col quale il Cav. Durando me ne fece invio (1), ag~iungendo altresì copia di recente Rapporto pervenutomi sopra questo argomento, dal R. Incaricato d'affari in Costantinopoli.

Vedrà V. E. come i negoziati di pace fra il Montenegro e la Turchia accennino ad 'incontrare difficoltà non lievi né facilmente superabili. Né certo Le sfuggirà la gravità della situazione che potre·bbe risultarne, soprattutto quando si abbia presente ciò che accade in Albania. Della agitazione che si va manifestando in quest'ultima contrada, ebbi ad intrattenere V. E. con recente dispaccio, né è d'uopo che io insista sopra la connessione che inte11cede tra l'uno e l'altro argomento.

Agli occhi nostri non è dubbio che sopra questo soggetto dovrebbero in ispecial modo rivolgere la loro attenzione le Potenze sollecite di vedere ristabilita la pace. Imperocché dai mali e·ventuali dell'Albania ·e del malagevole accordo fra la Turchia e il Montenegro potrebbe, quando che sia, emergere uno stato di cose pieno di pericolo e di minacciose complicazioni.

(l) Non pubblicata.

215

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI, A PARIGI, CIALDINI, A VIENNA, DI ROBILANT, E AI MINISTRI, A BRUXELLES, DE BARRAL, A L'AJA, BERTINATTI, A MADRID, GREPPI, A MONACO DI BAVIERA, RATI OPIZZONI, E Al CONSOLI, GENERALI A DUBLINO, CATTANEO, E A VARSAVIA, D'EPSTEIN

D. Roma, 14 marzo 1877.

Sembra che, sulla fine di Maggio e nei primi di Giugno, il partito clericale intenda celebrare, in Roma, pompose feste nella ricorrenza del Giubileo episcopale di Pio IX. Per quella epoca già si annunziano numerosi pellegrinaggi provenienti dall'estero.

Il R. Governo provvederà in tempo alle misure necessarie affinché il concorso dei Pellegrini non abbia ad essere cagione di disturbi per l'ordine pubblico. Gioverà, a questo stesso scopo, che anche la S. V. Illustrissima voglia coadiuvare l'opera del Governo assumendo precise e sollecite informazioni sul contingente probabile dei pellegrini che verranno di costà a Roma nell'attuale circostanza e dandone diligente notizia a questo Ministero.

Nel tempo stesso presentandosele propizia occasione, potrebbe la S. V. Illustrissima far sentire riservatamente che H Governo del Re non si illude punto sul carattere di siffatti pellegrinaggi destinati a tener desto il fanatismo politico, assai più che a nutrire il fervore religioso. Però, è fermo proposito del R. Governo di guarentire ogni più ampia libertà a coloro che, venendo tra noi sapranno rispettare le leggi del paese.

L'Amministrazione prenderà i provvedimenti che il concorso simultaneo di parecchie migliaja di stranieri (molti dei quali di umile condizione e di

scarsi mezzi di fortuna) richiede in una città, come Roma, mal preparata a ricevere un così gran numero di forestieri di tale condizione. Anche il serviz,io dei traspol'lti sulle ferrovie avrà bisogno di essere regolato con opportuni provvedimenti dei quali l'esperi.enza fatta nella occasione del recente pellegrinaggio degli spagnuoli ha dimostrato la necessità. Se 1i Governi esteri vorranno dal canto loro esercitare una ,certa influenza per facilitare il compito dell'Amministrazione italiana gioverebbe procurassero anzitutto che i pellegrini non partissero tutti insieme per evitare l'imbarazzo dell'ingombro che produrrebbe la loro simultanea presenza prima sulle linee ferroviarie e poscia in Roma.

Raccomando in ispecial modo allo zelo della S. V. Illustrissima il contenuto della presente mia comunicazione, la quale, non ho d'uopo di dirlo, ha carattere eminentemente riservato e confidenziale

(l) Cfr. n. 183.

216

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 89. Roma, 14 marzo 1877.

*L'E. V. mi telegrafava il 1° di questo mese (l) in seguito a colloquio poco dianzi avuto col Principe Gortchakow. Sua Altezza aveva pregato V. E. di informare per telegrafo il R. Governo che il Generale Ignatiew si sarebbe recato quanto prima a Londra, passando per Berlino, con l'incarico di sottoporre al Gabinetto di S. James una speciale proposta, dopo averne conferito col Principe di Bismarck, della adesione del quale costì punto non si dubitava.

Il Generale giungeva a Berlino il 3 di questo mese. Intorno all'incarico suo il Segretario di Stato dell'Impero .germanico si teneva in grande riserbo. Però lo stesso generale Ignatiew, in una conversazione avuta la sera del 5 col R. Ambasciatore, egli esponeva l'oggetto della sua missione. Secondo le confidenze del generale Ignatiew, questi avrebbe avuto sostanzialmente il compito di affrettare e di rendere più facile, mediante opportuna suggestione, la risposta del Gabinetto britanico alla circolare russa. Non volendo s.uJScitare difficoltà, con la sua presenza a Londra, ai Ministri della Regina, il generale, mutato pensiero, aveva pigliato ritrovo a Parigi col Conte Schouvalow, per mezzo del Quale le proposizioni sue sarebbero state comunicate a Lord Derby. Entrando nel vivo della questione, il Generale Ignatiew manifestava al Conte di Launay l'opinione che sarebbe inaccettabile la proposta inglese di una sosta (sursis) di un anno dopo il quale le potenze si concerterebbero sul modUJS agendi. La Russia (così diceva il generale) non potrebbe rimanersi così lungo tempo con l'arme al braccio; e se disarmasse, sarebbe come abbandonasse i cristiani dell'Impero ottomano al fanatismo turco. Importa nondimeno che si trovi un'uscita, imperocché la stessa inazione dell'Europa, qualora si

protraesse, metterebbe la Russia nella necessttà di ricorrere alla guerra, malgrado la preferenza sua per la pace. Da questi concetti muoverebbe il progetto di un protocollo, per il quale i1l Generale Ignatiew doveva sollecitare l'adesione delle Potenze, e che awebbe per iscopo di spingere la Sublime Porta a fare ciò che :i Gabinetti furono concordi, a Costantinopoli, nel riconoscere necessario per la pacificazione dell'Oriente.

L'8 di questo mese il Conte di Launay mi telegrafava (l) che, secondo una comunicazione confidenziale del Signor de Bulow, il Principe di Bismarck era effettivamente favorevole alle idee presentate dal Generale Ignatiew. Il Signor de Bulow forniva in pari tempo, e il Conte di Launay tosto m:i. comunicava per telegrafo la sostanza del protocollo proposto dal Generale Ignat:i.ew.

Il Generale Ignatiew procedeva indi alla volta di Parigi e quivi si incontrava col Conte Schouvalow. Dopo conversazioni avute coi due diplomatici russi, H Duca Decazes m:i. faceva conoscere, per mezzo del Marchese di Noaiilles che, tranne alcuna osservazione di forma, egli giudicava accettabile il progetto di protocollo.

Il Conte Schouvalow recossi indi a Londra, e sembra che entro questa settimana, il Gabinetto britannico sarà per pronunciarsi sulla proposta di cui egli è latore. Intanto il Generale Ignatiew, rimasto a Parigi, per attendervi, a quanto pare, la risposta britannica, faceva visita al R. Ambasciatore, e, mentre lo pregava di scusarlo presso il R. Governo della impossibilità in cui egli si trova di venire fino a Roma, gli rimetteva, per essere comunicato al

R. Governo, il progetto di protocollo * (2).

Acchiudo a questo mio dispaccio copia del rapporto del generale Cialdini (3), aJ. qurue lo schema di protocollo trovasi annesso. Debbo avvertire però che nell'esemplare di Questo documento esibito dal Conte di Schouvalow a Lord Derby si riscontrerebbe la seguente variante che mi è stata segnalata, con telegramma di jeri sera, dal R. Ambasciatore in Londra. Il passo che comincia con le parole: • Si leur espoir se trouvait, etc. • (ultimo capoverso) sarebbe stato modificato se·condoché apparisce dalla postilla aggiunta in margine nell'acchiuso esemplare (4).

(l) Cfr. n. 178.

217

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A WASHINGTON, BLANC

D. 26. Roma, 14 marzo 1877.

Con Rapporto del 18 Febbraio, N. 83 (5), la S. V., mentre accenna alla sospensione dei negoziati tra il Governo degli Stati Uniti e quello del Nicaragua, mi fa conoscere, in base a confidenze fattele dal Rappresentante di

quest'ultima Repubblica che tra le cagioni della rottura sarebbe stata la pre-tesa del Governo federale di stabilire, per il transito, una differenza di trattamento tra le Potenze partecipanti e quelle non partecipanti alla garanzia della intrapresa.

Per verità siffatta esigenza ci parrebbe assai grave; imperocché essa mal si concilierebbe, a nostro avviso, con le condizioni normali di un'opera, la quale, sebbene assunta da una Società e dipendente da una concessione di alcuni Stati, dovrebbe però avere e conservare un carattere mondiale.

Giova sperare che, qualora le trattative fossero ripigliate, non si vorrà insistere dal Governo federale nella pretesa sovra accennata. Ad ogni modo questo è argomento che merita tutta la nostra attenzione e io confido in Lei perché in proposito mi sia fornita, a suo tempo, ogni più minuta informazione.

(l) -Non pubblicato, ma cfr. n. 199. (2) -Il brano tra asterischi è edito, con qualche variante, in LV 23, pp. 5-6. (3) -Cfr. n. 204. (4) -Il t. 267 di Menabrea non è pubblicato, ma cfr. n. 219. (5) -Non pubblicato.
218

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

D. 135. Roma 14 marzo 1877.

Le sono grato delle notizie copiose e diligenti che la S. V. Illustrissima mi ha fornito coi suoi più recenti Rapporti di questa Serie, regolarmente pervenutimi fino al N. 239 in data del 27 Febbraio scorso (1).

Gravi soprattutto sono le indicazioni da Lei somministratemi circa i moti che sembrano alla vigilia di scoppiare fra talune di codeste tribù. Il R. Governo ha richiamato l'attenzione delle altre Grandi Potenze sopra la ripugnanza degli Albanesi i quali sono manifestamente restii a rinunziare ai loro privilegi secolari per entrare nel regime comune; malgrado le guarentigie offerte dalla nuova costituzione. Mentre questa questione è portata cosi davanti i Gabinetti d'Europa, l'azione degli Agenti esteri a Scutari dovrebbe concertarsi nel senso della S. V. Illustrissima insieme al Console d'Inghilterra.

Veggo ripetutamente citati nei rapporti di Lei i nomi di parecchi missionarii italiani. Il R. Governo si lusinga che l'opera pacificatrice, affatto conforme all'alto loro ministero, riuscirà proficua alle popolazioni presso le quali questo si esercita ed onorevole per la nazione alla quale quei missionarii appartengono. Sarà opportuno che la S. V. non tralasci di incoraggiare quelli che si dimostrano più zelanti facendo loro sapere che l'occhio del Governo li segue e che la loro opera è apprezzata.

Col Ministero di Marina si sono già prese l'e disposizioni le quali permetteranno di provvedere a qualunque eventualità senza ricorrere al mezzo di una stazione permanente di navi italiane da guerra nelle acque albanesi, provvedimento questo che potrebbe dar pretesto ad erronee interpretazioni.

Le notizie di Costantinopoli circa le ,trattative di pace col Montenegro non sono finora soddisfacenti e coincidono con quelle che la S. V. Illustrissima ha IX>tuto costì ra,ccogliere. Appu:nto per ciò hanno carattere di speciale gravità gli avvenimenti che sembrano costì annunciarsi e che solo possono essere scongiurati da tale contegno delle autorità che si ispira alle norme della prudenza e di una savia moderazione.

(l) Non pubblicato.

219

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 341/108. Londra, 14 marzo 1877 (per. il 18).

Il Conte Schouvaloff è ritornato in Londra dopo aver concordato in Parigi col Generale Ignatieff un progetto di Protocoillo, da sottoporsi alla firma delle Grandi Potenze, per regolare temporariamente la quistione di Turchia, e permettere alla Russia ed alla Porta di rimettere sul piede di pace i loro eserciti, attualmente mobilizzati. La conclusione del Protocollo, non del tutto conforme a quella che mi comunicava l'E. V., è, da quanto mi venne asserito, la seguente: • Si il'espoir des Puissances se trouvait encore une fois deçu, et si la condition des sujets Chrétiens du Sultan n'était amél1iorée de manière à prévenir le retour des desordres qui troublent périodiquement les repos de l'Orient et de l'Europe, elles croyent devoir déclarer qu'un tel état de choses serait incompatible avec leurs intérets, et les droits de l'humanité. En pareil cas elles aviseraient en commun à l'action qu'elles jugeront indispensable d'entreprendre pour assurer le bien etre des populations Chrétiennes et les mtérèts de la paix générale •.

Io so inoltre che ad oggetto di assicurarsi dell'efficacia delle riforme introdotte dalla Turchia, si dovrebbe, secondo il progetto concordato col Principe di Bismarck, costituire una commissione di vigilanza, composta dai Consoli de1le Potenze, e sotto l'alta direzione dei rappresentanti delle Potenze stesse. Queste proposte vennero comunicate al Foreign Office sin da ieri l'altro, e ieri il Conte Schouvaloff deve aver avuto una conferenza al riguardo col Conte di Derby.

Debbo anzitutto rettificare una voce che si era alquanto accreditata, quella cioè che il Gabinetto Inglese avesse rifiutato di ricevere il Generale Ignatieff. Alcuni dei principali Ministri, coi quali io parlai di questa esclusione, mi risposero che tal voce era infondata, che l'Inghilterra era troppo liberale ed ospitale per non accogliere coi dovuti riguardi un personaggio così importante quale è il Generale Ignatieff. Però non è men vero che il Gabinetto Inglese preferiva trattare col Conte Schouvaloff, che, col suo spirito conciliante, aveva saputo rendere meno aspri i rapporti tra la Russia e l'Inghilterra.

Da principio il Conte di Derby aveva qualche ripugnanza a legarsi con un Protocollo; come ben lo sa l'E. V. iJl Gabinetto di S. James vuole, per quanto JXlSsibile, conservare la sua libertà d'azione ed il Conte di Derby è

i11removibile nella sua determinazione di non vincolarsi in alcun modo colle

altre Potenze ad oggetto di usare la coercizione militare contro la Turchia.

Però un rifiuto assoluto per parte del Gabinetto di S. James ad associarsi ad

un atto che era destinato a disarmare le due Potenze attualmente in presenza

e che doveva somministrare alla Russia, secondo la parola usata in quei

giorni, un • ponte • per uscire dalla posizione difficile in cui essa si trova,

sarebbe stato ingiustificabile agli occhi della Nazione Inglese stessa. Epperciò

il progetto di Protocollo non fu respinto, ed il Conte di Derby mi diceva ieri

che il Gabinetto di S. James era disposto a discutere questo progetto di

Protocollo, ma che quantunque i termini ne fossero molto addolciti, E~li non

li poteva tutti accettare. Certamente· Egli respingerà quelle espressioni che

potrebbero vincolare l'Inghilterra per una coercizione militare, e quelle al

tre in cui lo scopo dell'azione comune delle Potenze non fosse ben deter

minato.

Nel[a conversazione che io ebbi ieri col Conte di Derby non tralasciai di valermi di tutti gli argomenti che potessero convincerlo della immensa responsabilità che si sarebbe assunta il Governo Inglese ove non avesse secondato l'azione pacifica delle Potenze per evitare tra la Russia e la Turchia una collisione, che sarebbe stato il segnale di una guerra generale. Esposi come una pacificazione anche· momentanea fosse nell'interesse della Turchia stessa, imperocché ivi l'agitazione anziché calmarsi, va aumentando per effetto stesso dell'incertezza dell'avvenire di quel Paese. Citai i movimenti della Bassa Erzegov1ina, diretti dal Voivoda Mussich, quelli dell'Albania; accennai lo spirito di opposizione che si manifesta nel Libano, e più specialmente nell'i,sola di Creta, contro l'applicazione a quelle Provincie del·la nuova costituzione dell'Impero: cose tutte che sono sintomi minacciosi e forieri di nuove sommosse nel caso in cui la Turchia fosse impegnata in una guerra.

Credei di dovere anche portare !'·attenzione del Conte di Derby sulla posizione della Francia rispetto alla Germania, che non vede senza apprensioni ingr.andire la forza militare delJa Francia, e sarebbe probabilmente indotta, nell'interesse della sua propria sicurezza, a ripigliare la sua politica del 1875, frenata dallo Czar, ed a porre un argine a questo sviluppo militare, il che sarebbe sorgente di nuove complicazioni nel centro stesso dell'Europa.

Parlai dell'atteggiamento dell'Austria, che prepara i suoi armamenti, e sarebbe trascinata ad agire anch'essa contro la Turchia, se non per ·aiutare in tutto la Russia, a1lmeno per occupare le provincie di sua convenienza.

Infine io di,ssi al Conte di Derby che la pace o la guerl'a erano in sue mani.

Egli riconobbe l'importanza di queste considerazioni, e quantunque io lo ritenga irremovibile nel suo principio fondamentale di non impegnarsi in una azione coercitiva miHtare contro la Turchia, io Lo credo disposto, come Egli d'altronde me lo diceva in un'altra conversazione, a secondare di tutto suo potere le intenzioni pacifiche della Russia, ove queste fossero sincere.

Gli domandai se, come mi si era detto da alcuno dei miei Colleghi, il Protocollo sarebbe stato ,firmato a Londva dagld Ambasciatori delle Potenze. Egli mi rispose che, prima di nulla determinare a questo riguardo, era necessario di discutere il Protocollo, ma che ove questo fosse approvato, era probabile che la firma ne sarebbe stata fatta in Londra. Il progetto di Protocollo fu stampato dalla tipografia segreta del Foreign Office, e distribuito ai Membri del Gabinetto.

La quistione sarà probabilmente risoluta oggi o domani. L'opinione pubblica si manifesta in favore di una soluzione pacifica.

220

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 617. Vienna, 14 marzo 1877 (per. il 17).

Parlando ieri col Barone Orczy delle gravi difficoltà che le trattative di pace in corso fra la Turchia ed il Montenegro incontrano, S. E. dissemi: l'Ambasciatore Ottomano essersi rivolto al Gabinetto Imperiale pregandolo a volersi adoperare presso il Principe di Montenegro, onde indurlo a più arrendevoli intendimenti e così facilitare l'opera di pace a cui tendono le attuali conferenze in Costantinopoli. Il Gabinetto di Vienna però non aver creduto potere accogliere simile domanda ed aver Egli quindi risposto ad Aleko Pachà, che il Governo Imperiale avendo, d'accordo colle altre Potenze, formulato con precisione nella Conferenza di Costantinopoli le condizioni sotto le quali si ravvisava conveniente raccomandare alla Porta di far la pace col Montenegro, si riteneva vincolato da quell'impegno, e non potrebbe in oggi impiegarsi isolatamente in modo alcuno, affinché il Montenegro accetti condizioni di pace diverse da quelle: conseguentemente la più assoluta astensione essere in oggi imposta alla politica dell'Austria-Ungheria in questa faccenda.

221

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 43. Ragusa, 14 marzo 1877 (per. il 21).

Nel dispaccio 7 corrente (l) che mi pervenne l'altro ieri, V. E. benevolmente mi avverte del grave pericolo pel ritardo del pacifico accomodamento tra la Turchia e il Montenegro, per l'agUazione tumultuosa in Albania.

• Il R. Governo, scrive V. E., non può essere indifferente di fronte ad una così precaria condizione di ·cose in paesi vicini alla penisola. E come la nostra azione conciliatrice si è spiegata, in questa circostanza, nel senso richiesto

da' nostri proprii interessi, noi vedremmo colla maggiore soddisfazione possibile il pronto ristabilimento delle relazioni pacifiche fra il Montenegro e la Sublime Porta •.

Nelle mie relazioni con S. A. il Principe Nicola, cogli uomini più influenti del Montenegro, e con molti dei capi insorti fu mia cura sempre di persuade!'e alla concili.az.ione, aUa moderazione, a riflettere di non spingere la lotta all'ostinatezza, la quale, oltre ad essere insensata poteva condurre all'ultima rovina loro. Eguale condotta io tenni cogli Agenti e con moltissimi dei grandi funzionarii Ottomani •che ebbi occasione di vedere di passaggio in Ragusa. Ma confesso che sì gli uni che gli altri a' miei consigli opponevano ragioni loro proprie di resistenza.

I Turchi s'impennavano sulla necessità dell'integri·tà dell'Impero, sul doversi prima d'ogni cosa soffocare lo spirito d'insurrezione, anche a costo di fare un deserto; accusavano i Cristiani di domande impossibili, illegittime, fatali all'esistenza della Sublime Porta, di falsità e quanto meno di esagerazione nei lamenti di loro oppressione; adducevano in prova le mille concessioni fatte, le quali a nulla avevano giovato.

I Montenegrini mi osservavano essere confinati su roccie a stentare di fame, ·accerchiati da una corona di torri, di caserme, di fortezze, minacCiiati di continuo, stando pure nel proprio territorio, dal cannone turco; non poterne uscire pei loro magri commerci senza pericolo dei loro averi e della loro vita; alle avanie loro fatte non avere mai ricevuto soddisfazione dai funzionari Turchi, dalla Sublime Porta a cui ricorrevasi invano, nemmeno quando avvenivano veri eccidi come quell'ultimo sanguinoso di Podgoritza; contestati loro i migliori pascoli da cui traevano il principale sostentamento ed esserne spogliati come si fece del Mali e VéH Brdo; ad ogni tratto, senza motivo o per un nonnulla, dimosfu'azioni armate contro di essi, spiegamenti di truppe, minaccie d'invasione; e· bastare che alcune pecore per isfamarsi si avvicinassero di troppo alla frontiera turca, che subitamente se ne faceva tumulto, tantoché la popolazione del Principato era in continuo allarme con immenso danno.

Pertanto dicevano i Montenegrini, ·preferire lo stato deciso di guerra, siccome male minore; meglio morire in campo che per fame.

Il Principe, intrattenendomi sulle condizioni del paese·, diceva che egli, anche a prezzo d'impopolarità sforzavasi a contenere la fierezza de' suoi sudditi, ad essere deferente ai consigli delle Potenze, conciliante e paziente colla Sublime Porta; averne dato prima e durante la guerra prove molte, irrefragabili; non essere le domande di aumento di territorio basate per nulla sull'ambizione politica, sul moderno desiderio delle annessioni nazionali, ma sulla pura necessità economica, sull'urgenza ineluttabile del sostentamento. Oltre a questo bisogno imperioso, dalla ·cui soddisfazione dipendeva la sicurezza dell'avvenire, doveva esso Principe ancora preoccuparsi della sorte dei cristiani di Erzegovina. Il Montenegro, per comunanza di schiatta e di religione, non poteva essere indiffe•rente alle loro sventure. Le persecuzioni, gli incendi, .gli eccidii, che si commettevano a danno di quelli, producevano agi.tazione in paese, e il fermento accrescevasi dalla presenza dei molti rifugiati, che, nudi e privi di ogni cosa, ivi accorrevano colle loro famiglie. A provvedere ·costoro del ne

21 -Documenti diplomatici • Serie II • Vol. VIII

cessario per la vita, i Montenegrini dovevano dimezzare il loro scorso alimento ordinario, far sacrifizi per vestirli e 11icoverarli: sicché, H danno materiale, aggiungendosi al compatimento fraterno, inaspriva gli animi contro i Trurchi, li eccitava alle rappresaglie, alla guerra, malgrado ogni qualsiasi divieto, malgrado le minaccie di severe pene.

Di fronte a tale situazione di cose, la quiete del Montenegro era pure subordinata al buon governo dei cristiani erzegovesi, al quale perciò, sia per propria sicurezza che per commiserazione coreligiosa e nazionale, era dovere del Principe di interessarsi vivamente ed esigere di essere messo a parte dei rimedii che si intendevano applicare, altrimenti di nulla rispondeva.

I Capi insorti ripetevano per la centesima volta i lamenti di cui ebbi l'onore di riferire· ne' miei rapporti del Settembre e Ottobre 1875 • Missione in Erzegovina •; dicevano che le promesse turche di riforme e di migliore amministrazione, ebbero lo stesso valore di quelle per Ia riedificazione delle case cristiane incendiate, per la distribuzione di denaro, di viveri, di sementi; che alcuni emigrati avendovi creduto ed essendo ritornati ai loro villaggi, presto dovettero di nuovo abbandonarli per non perire di inedia e perché perseguitati: che non ai cristiani, che erano le vittime, dove·vano dirigersi le parole di riconciliazione, ma agli oppressori; ai quali anzi, già più volte fedifraghi, bisognava chiedere positive garanzie; e poiché le potenze che si interessavano per la pace non si erano risolte a chiederle non potevano più consigliare efficacemente; che gli insorti da due anni che ebbero prese le armi avevano gustato la libertà, e per quanto avessero sofferto e soffrissero di privazioni e di durezze in cotesta loro vita avventurosa, pure la preferivano anziché consegnarsi alla mercé dei loro dominatori.

Le divergenze che vengo di compendiare sono l'espressione di gravi inte

ressi; e consistendo i medesimi, in massima parte, in bisogni materiali, non

è a sperarsi che con semplici consigli di moderazione, di conciliazione, si

riesca a pratico risultato. Sono necessari fatti positivi che soddisfacciano almeno

i più urgenti di quei bisogni, che avvengano preliminarmente come pegno e

garanzia materiale, altrimenti ogni altro procedere sarà ipotetico; e la lotta

continuerà sempre più grandeggiando, come avvenne del primo torbido che

successe nell'Ottobre del 1874 in un villaggietto del Distretto di Nevesigne.

(l) Cfr. n. 194.

222

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DELLE FINANZE, DEPRETIS

T. 277. Parigi, 15 marzo 1877, ore 18 (per. ore 19,25).

A la suite de mes vives instances pour une prompte résolution du Gouvernement français relativement à la prorogation des traités, M. Jules Simon, les ministres des affaires étrangères, des finances et du commerce se sont

réunis hier en séance avec Ozenne et le directeur général des douanes et ont examiné la question à fond. Dans une audience que je viens d'avoir chez le due Decazes, il m'a longuement exrposé les considérations développées dans cette séance et il m'a dit qu'on avait du reconnaitre avant tout la nécessité absolue de porter devant les Chambres tout arrangement avec l'Italie qui apporterait une modification quelconque aux traités existants. Dès lors on a reconnu qu'il ne serait pas possible de nous accorder un avantage sans compensation pour la France. Le due Decazes s'est ensuite attaché à vouloir me démontrer que la liberté des sucres ne nous donnerait pas pendant les six mois pour lesquels elle serait stipulée des résultats proportionnés à notre attente et il a fait ressortir la difficulté qu'il y aurait à nous entendre sur des compensations. Il a ajouté que la France espérait arriver à une entente avec l'Angleterre avant deux mois et que, dès lors, il paraitrait plus sage de continuer les négociations pour un tvaité définitif après ce la,ps. En conclusion, il nous demande de nous ·contenter de la prorogation pure et simple que nous pourrions stipuler pour trois mois, sauf à la répéter jusqu'à ce que les négociations pour le traité aient abouti. Tous nos efforts ayant échoué contre un parti pris, je pense faire partir MM. Bennati et Axerio pour Rome, dès qu'ils auront encore personnellement causé demain ou après-demain avec le due Decazes qui a exprimé le désir de leur parler.

223

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CAPO DI GABINETTO DEL RE, AGHEMO

D. 59. Roma, 15 marzo 1877.

Il 22 di questo mese si compie 1'80° anniversario della nascita dell'Imperatore di Germania. Un telegramma giunto questa mattina dal R. Ambasciatore a Berlino, Conte di Launay, fa noto che in tale occasione un arciduca d'Austria si recherà espressamente a Berlino per complimentare l'Imperatore, senza parlare di quel .che faranno i principi di Germania e le Corti imparentate con quella di Prussia. L'Ambasciatore di Francia a Berlino avrebbe poi suggerito di far rimetteJre all'Imperatore Guglielmo, per mezzo suo, una lettera di felicitazione del Maresciallo Mac Mahon. Il Conte di Launay ricorda che quando il Nostro Augusto sovrano compì il 25° anniversario di Regno, l'Imperatore Guglielmo gli fece rimettere una lettera per mezzo del Signor di Keudell, e ·crede che sarebbe conveniente di ricambiare in questa occasione le felicitazioni mediante una lettera di Sua Maestà che egli stesso potrebbe presentare.

Prego V. S. Illustrissima di voler esplorare in questo proposito le intenzioni di Sua Maestà e di darmene notizia con qualche sollecitudine.

224

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 154. Madrid, 15 marzo 1877 (per. il 22).

Durant,e lo stesso colloquio che ebbi col Signor Ministro di Stato ieri, di cui è cenno nel mio precedente rapporto (1), essendo venuto il discorso sul clero spagnuolo mi fu assai facile di attirare l'attenzione del Signor Silvela sulle sollecitazioni emanate dai vescovi in mira di organizzare un nuovo pellegrinaggio a Roma.

Il Signor Silvela rinnovandomi la assicurazione che i vescovi istessi non volevano permettere alla poUtica di introdursi nella pia intrapresa, credeva non riapparirebbero i pericoli del primo pellegrinaggio ed inoltre mi confidò che il Signor de Cardenas Ambasciatore presso la Santa Sede, avevagli rMerito 'che nel Vaticano istesso stavaiSi in qualche timore p€r questo nuovo romeaggio supponendosi che esso servisse di cop€rta ad una manifestazione carlista.

Osservai al Ministro di Stato che per verità non bastava che questo IJ€llegrinaggio non avesse colore politico per allontanare ogni pericolo di conflitti, stanteché le pastorali dei vescovi instillavano però sempre ai fedeli sentimenti ostili allo stato di cose ora dominante in Roma.

Mentre il Vaticano sembra nutrire sospetti a riguardo d'un nuovo romeaggio mi confidava del pari il Signor Silvela che il nuovo Nunzio, recavasi a Madrid portando seco istruzioni atte a ridestare i conflitti appena assopiti tra la Corte di Spagna ed il Vaticano, né vi era a sperare che l'azione p€rsonale di Monsignor Cattani contribuirebbe ad indebolire l'attrito giacché il suo carattere era tutt'altro che inclinato alla conciliazione.

225

IL MINISTRO A WASHINGTON, BLANC, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 101. Washington, 15 marzo 1877 (per. il 4 aprile).

Quantunque convenga aspettare, per definire le tendenze del Presidente e del suo Gabinetto nella politica estera, gli atti coi quali esse si manifesteranno, mi permetto di riferire le impressioni che si hanno al riguardo nei cerchi meglio informati. Il Signor Evarts, assicurasi, intende di avere verso

l'Inghilterra un contegno assolutamente conciliante nelle numerose questioni secondarie pendenti tra i due Governi, le quali trattate dal Signor Fish con forme contenziose, resero molto ardue e spesso sgradevoli le negoziazioni di questo Ministro d'Inghilte·rra col Dipartimento di Stato. Il Signor Evarts dimostrò finora nelle sue conversazioni private un'alta ammirazione della Germania; e la presenza nel Gabinetto del Signor Schurz, di cui è nota la partecipazione ai moti del 48 e 49 in Germania, potrà essa pure avere qualche influenza nelle questioni, relative per la maggior parte alle naturalizzazioni, che furono argomento di insolubili difficoltà tra il Dipartimento di Stato e questa Legazione di Germania. Le tendenze di rconciliazione verso l'elemento cattolico Irlandese, rappresentate nel passato Gabinetto dal Signor Fish, non sembrano avere organo nel nuovo Governo, a meno che venga in seguito a manifestarsi il Signor Herman, nella cui famiglia vi ha chi raccoglie qui denaro per l'obolo di San Pietro. Ma il Presidente ed il Signor Evarts, come pure il Signor &hurz (e questi saranno i membri più importanti del Gabinetto) sono animati dall'antico spirito di resistenza al papismo, e cercano la conciliazione colla parte moderata dei democratici in una sfera più elevata che non sia quella degli Irlandesi. Si dice poi che una delle preoccupazioni del Signor Evarts sia di rimediare alla situazione imbarazzante ·creata verso le Corti di Russia e del Brasile dalle mancanzre di forme che già sono note. Il Signor Evarts si espresse con me in termini molto favorevoli per il nostro paese e ricordò con alti elogi l'operato dell'illustre Conte Sclopis, come Presidente del Tribunale di Ginevra, ove il Signor Evarts rappresentava, come è noto, gli interessi americani. Per non omettere cose di minor rilievo, aggiungerò che per la prima volta il nuovo Presidente accennò a voler dare un carattere più formale ai ricevimenti della Casa Bianca, ed inaugurò l'abHo nero per ricevere il corpo diplomatico in uniforme.

Il Generale Grant non isparirà tuttavia nell'oblio in cui ·cadono immediatamente in questo paese gli attori ordinari della scena politica. La sua personale onestà non venne compromessa dai vizii della sua amministrazione. Egli personificò per otto anni la resistenza talvolta troppo radicale ad ogni tendenza autonoma del Sud; e si inspirò dalla memoria delle lotte da lui gloriosamente comandate, perfino nella scelta dei suoi consiglieri e nelle massime della sua politica interna, mentre l'opera di riparazione consigliava forse un indirizzo meno militante e cooperatori guidati da più retti intendimenti ammi

nistrativi. Ma egli rimane con Lincoln e con Washington il terzo fondatore dell'Unione Americana, come lo chiamano in quelle regioni dell'ovest, dove sorgono con rapidità nuovi Stati indifferenti ai piccoli incidenti della politica dei Partiti. È precisamente da Quell'ovest che viene ora il Presidente Hayes, il Quale non curandosi delle opinioni prevalenti nel partito repubblicano che lo ha eletto, e mostrandosi indipendente dal Senato repubblicano che tentò di contestare la nomina dei suoi Ministri, come della Camera dei rappresentanti che lo dichiarò el·etto per frode, s'accinge arditamente a scomporre i due grandi partiti esistenti, ed ·a formarne uno di conciliazione, con generale applauso delle popolazioni e con evidente scompiglio dei politicians di mestiere·.

L'opera sua sarà eminentemente riparatrice se egli vi recherà sufficiente costanza e persistenza, e se le popola~ioni del Sud, istruite da tremende esperienze, useranno lealmente le concessioni fatte loro e non ne rivolgeranno, come armi secessioniste, contro l'Unione.

(l) Non pubblicato.

226

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. CONFIDENZIALE S.N. Roma, 16 marzo 1877 (per. il 18).

L'E. V. avrà indubbiamente notato che nella maggior parte della corrispondenza da Roma ai giornali tedeschi si narrano gli avvenimenti, talvolta sotto falsi colori, talora accompagnati da calunniose insinuazioni a carico delle persone che stanno al potere, e quasi sempre con apprezzamenti che sono maniFestamente diretti a screditare all'estero l'attuale amministrazione.

Fatte le opportune indagini per sapere chi fossero gli autori di ,tali corrispondenze, mi è risultato, per assicurazioni avute da persona autorevole che:

certo signor Ebahrt, abitante nel vicolo dei Greci n. 4, uo P0 , è corrispondente deUa Vossische Zeitung e dell'AHgemeine Zeitung; il Cav. Hardtmuth, abitante in via Ripetta alla fotografia Zingler è corrispondente della Neue Freie Presse della Koelnische Zeitung; certo signor Schurzehe che abita in piazza Barberini è corrispondente della Neue Freie Presse:

il capo della Cancelleria dell'Ambasciata Germanica, il cancelliere della Cancelleria stessa, Signor Schulz, il Cancelliere signor Brander, il prete signor Sepp, sono corrispondenti di diversi giornali di Berlino, nonché della Kreuzzeitung, della Weser Zeitung e della Magdeburger Zeitung;

il signor Mohr è corrispondente della KiHnische Zeitung;

il Barone Sreit deUa Presse di Vienna e della Germania di Berlino;

dall'ambasciatore austriaco presso la Santa Sede si scrive al Vaterland di Vienna: dall'ambasciata austriaca presso il Re d'Italia, alla Presse ed alla Neue Freie Presse.

Il fatto è abbastanza grave, né valgono ad attenuarne l'importanza le considerazioni che siffatte corrispondenze, avvegnaché prive di fondamento e calunniose, non dovrebbero produrre alcun effetto malefico né agli uomini né al paese, poiché essendo esse dirette a fuorviare la pubblica opinione all'estero dove può per avventura ignorarsi il vero stato delle cose, e delle persone, ne può nascere un fallace apprezzamento delle une e delle altre.

Né mi sembra conveniente che persone le quali sono addette agli uffici dei rappresentanti dei Governi esteri presso il Governo Nazionale, si valgano della loro PQsizione per combattere nel modo sovraccennato gli uomm1 ai quali è affidata la Direzione degli Affari del Regno. Ho pertanto ritenuto opportuno portare ciò a cognizione dell'E. V. affinché voglia esaminare se non sia il caso di fare in proposito qualche pratica cogli agenti diplomatici accreditati presso la nostra corte.

227

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. RR. 345/109. Londra, 16 marzo 1877 (per. il 20).

Facendo seguito al mio telegramma di questa sera (l) ho l'onore di rassegnare qui annesso all'E. V. il progetto di Protocollo concertato ·tra il Conte di Derby ed il Conte Schouvaloff, che· lo accettò ad referendum al suo Governo. Vi unisco eziandio copia della lettera privata a me diretta dal Conte di Derby col trasmettermi l'anzidetto documento.

Il Conte Schouvaloff, nella di cui casa mi sono trovato questa sera a pranzo col Generale Ignatieff, mi disse che tutta la parte del Protocollo che si riferisce alle leggi da presentarsi alla prima Sessione del Parlamento Ottomano deve essere omessa come superflua, essendo essa probabilmente stata introdotta per inavvertenza nella redazione del nuovo progetto di Protocollo di cui si tratta; che in conseguenza Egli ne aveva proposto la soppressione a Lord Derby, il quale promise di dargli questa sera stessa una risposta al riguardo.

La E. V. vedrà dalla lettera stessa di Lord Derby che la comunicazione che ho l'onore di farLe attualmente ha un carattere eccezionalmente riservato.

ALLEGATO l

DERBY A MENABREA

L.P. Londra, 16 marzo 1877.

I inclose herewith, for your private informations, a copy of the Draft Protocol as settled between Count Schouvaloff and me, and accepted by His Excellency ad referendum to this Government.

It is understood that the Turkish Government will no be asked to sign the Protocol, that its acceptance by Her Majesty's Government is subject to the assent of the other four Powers, and further that Her Majesty's Government can only agree to become partie to it on condition of receiving a formai assurance in writing from the Russian Government that they will demobilize their forces.

ALLEGATO II

PROTOCOL

CONFIDENTIAL

Draft No. 3 as agreed to between Lord Derby and Count Schouvaloff

Les Puissances qui ont offert leurs bons offices pour la pacification de l'Orient et ont participé dans cette vue à la Conférence de Constantinople, reconnaissent que le moyen le plus sur d'atteindre le but qu'elles se sont proposé est de maintenir avant tout l'entente si heureusement établie entre elles et d'affirmer de nouveau ensemble l'intéret commun qu'elles prennent à l'amélioration du sort des populations Chrétiennes de la Turquie, et aux réformes à introduire en Bosnie, Herzégovine, et Bulgarie.

Elles prennent acte de la conclusion de la paix avec la Serbie et le Monténégro.

(Dans le ,cas où la paix avec le Monténégro n'aurait pas été conclue, rappeler que les Puissances considèrent comme désirable dans l'intérét d'un arrangement solide et durable la rectification des frontières et la libre navigation de la Bo!ana).

Les Puissances considèrent les arrangements intervenus ou à intervenir entre la Porte et les deux Principautés comme une preuve de ses bonnes dispositions et comme un pas accompli vers l'apaisement qui est l'objet de leurs communs désirs.

Elles invitent la Porte à le consolider en replaçant ses armées sur le pied de paix, sauf le nombre de troupes indispensables pour le maintien de l'ordre, et en mettant en reuvre, dans le plus court délai possible, les réformes nécessaires pour la tranquillité et le bien-étre des provinces de l'état desquelles la Conférence s'est préoccupée. Elles reconnaissent que la Porte s'est déclarée prete à en réaliser la plus grande partie.

Elles prennent spécialement acte de la déclaration par laquelle le Gouvernement Ottoman a annoncé la résolution de les appliquer; à savoir:

1. -La réorganisation de la gendarmerie dont le projet de règlement a déjà été élaboré et remis à M. Baker, Colonel Anglais, pour étre étudié. 2. -La division des communes en cantons, division à laquelle il sera procédé aussitòt que les autorités provinciales auront réuni et envoyé à Constantinople les renseignements topographiques qui leur ont été demandés sur les oirconscriptions communales. 3. -L'institution de corps de gendarmerie mixte composés de Musulmans et de Chrétiens-système déjà existant sur plusieurs points de l'Empire. 4. -L'admission des sujets non-Musulmans dans les écoles militaires récemment autorisée et décrétée par notre Auguste Maitre. 5. -La défense de la colonisation en Roumélie de Circassiens en masse, et le non-emploi des irréguliers, sauf le cas de force majeure. 6. -L'interdiction déjà publiée partout du pod d'armes sans une autorisation spéciale. 7. -Amnistie partielle. 8. -La formation dee Commissions Spéciales qui seront incessamment envoyées dans les Vilayets de Bosnie, du Danube, et d'Andrinople. 9. -La conséc11ation de la liberté de culte, ainsi que la confirmation et l'application de la décision en vertu de laquelle les affaires litigieuses concernant la religion sont du ressort des Patriarcats. 10. -La remise pour les localités éprouvées, et jusqu'au 1•r Janvier, 1877, des impòts arriérés, et 11. -Les droits de propriété déjà acquis aux Chrétiens en Bosnie et en Herzégovine.

Les lois qui doivent etre présentées à la première Session de la Chambre sont les suivantes:

l. Le règlement intérieur des deux Chambres.

2. -La loi ·électorale définitive. 3. -La loi sur la presse. 4. -La nouvelle loi des vilayets comprenant la loi des communes. 5. -La loi municipale. 6. -La loi sur la procédure civile. 7. -La loi sur l'organisation des tribunaux. 8. -La loi établissant la hiérarchie des Juges, ainsi que les conditions de leur avancement et de leur retraite. 9. -La loi concernant les employés civils. 10. -Le budget général de l'Empire. Enfin, 11, le règlement de la nouvelle Cour des Comptes.

En présence de ces bonnes dispositions de la Porte et de son intéret évident à y donner immédiatement suite, les Puissances se croient fondées à espérer que celle-ci profitera de l'apaisement actuel pour appliquer avec énergie les mesures destinées à apporter à la condition des populations Chrétiennes l'amélioration effecUve unanimement réclamée comme indispensable à la tranquillité de l'Europe, et, qu'une fois entrée dans cette voie, elle comprendra qu'il est de son honneur, comme de son intéret, d'y persévérer loyalement et efficacement.

Les Puissances se proposent de veiller avec soin, par l'intermédiaire de leurs Représentants à Constantinople et de leurs Agents locaux, à la façon dont les promesses du Gouvernement Ottoman seront exécutées.

Si leur espoir se trouvait encore une fois déçu et si la condition des sujets Chrétiens du Sultan n'était pas améliorée de manière à prévenir le retour des complications qui troublent périodiquement le crepos de l'Orient, elles croient devoir déclarer qu'un tel état de choses serait incompatible avec leurs intérets et ,ceux de l'Europe en général. En pareil cas, elles se réservent d'aviser en commun aux moyens qu'elles jugeront les plus propres à assurer le bien-etre des populations Chrétiennes et les intérets de la paix générale.

(l) Non pubblicato.

228

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 618. Vienna, 16 marzo 1877 (per. il 19).

Con mio telegramma di testè (l) io riferivo all'E. V. sommariamente una conversazione da me avuta ieri a tarda ora col Conte Andràssy ad una serata dell'Ambasciatore di Germania: mi faccio dovere ora di porgerle più particolari ragguagli in proposito.

S. E. accostavami mentre stavo per ritirarmi, dandomi la notizia che il Generale Ignatiew partiva per l'Inghilterra (non però per Londra), locché

avrebbe alquanto ritardato la sua venuta a Vienna. Avendo io mostrato piacere di quella notizia, che sembravami promettere un pacifico componimento della presente fase della questione Orientale, il Conte dissemi, ciò sperare Egli pure, tanto più che tutte le Potenze manifestavano il concorde intendimento di firmare un protocollo che potesse svincolare la Russia. • Non si tratta più, soggiungevami Egli, che di accordarsi sui termini del protocollo ma anche questo risultato si raggiungerà •.

Parlommi poscia delle trattative di pace fra la Porta e il Montenegro, dicendo che purtroppo esse sono al giorno d'oggi assolutamente arenate, colpa però in gran parte del Principe Nikita, che si mostra soverchiamente esigente. A questo proposHo Egli soggiungevami aver insistito a Cettinje, affinché si recedesse da pretese inammissibili, e l'Inghilterra aver fatto altrettanto dal canto suo. Nel sentire questo linguaggio così diametralmente opposto a quello tenutomi quarantotto ore prima dal Barone Orczy e che io riferivo all'E. V. col mio rapporto del 14 corrente N. 617 (l) credetti dover dire che mi faceva meraviglia ciò ch'Egli dicevami poiché ben diversamente mi erano state riferite le sue intenzioni al riguardo, e nel ciò dire credetti non dover nominare il Barone Orczy. Ma S. E. risposemi tosto: • Eh bien, j'ai l'honneur de vous dire Que vous avez été très mal informé •, e onde meglio provarmelo dissemi ancora, non aver mai potuto passargli per la mente che la Porta concederebbe al Montenegro ciò che la conferenza aveva proposto, sembrargli tutt'alpiù ammissibile la cessione del forte di Nikitch e qualche piccola rettificazione di confine. Esser però di fatto che la cessione di Nikitch è veramente oppugnata a Costantinopoli daH'opinione pubblica e che la Porta non ha il coraggio di resistere a questa • et voilà son tort, car quand on suit l'opinion publique on ne fait que des betises! •.

Così finì la nostra conversazione, essendo essa stata interrotta da una terza persona. L'E. V. converrà meco essere abbastanza strana la differenza assoluta fra il linguaggio tenutomi ieri del Ministro e quello del suo alter ego il Barone Orczy. Potrebbe in verità darsi che nel tempo trascorso fra l'uno e l'altro il Gabinetto di Vienna abbia mutato pensiero: più probabilmente però il Barone Orczy credette limitarsi meco a riferirmi la risposta fatta ad Aleko Pacha, che si volle mantenere entro termini eccessivamente misurati, onde non incoraggiare la Porta nella sua soverchia resistenza, mentre il Conte Andràssy dissemi ciò che veramente Egli ha fatto. Una terza ipotesi anche, e non del tutto impossibile si è: che il Barone Orczy mi abbia espresso la sua particolare opinione prima di aver conoscenza degli intendimenti del suo capo.

Siccome ebbi a farne cenno nel mio telegramma all'E. V., mentre conviene tener conto che il Conte Andràssy, contrariamente alle sue abitudini, mi accostò ieri per parlarmi di questioni politiche, ciò che non è affatto nelle sue abitudini in società, è pur d'altra parte meritevole d'attenzione, ch'Egli non mostrommi desiderio alcuno di conoscere il pensiero del R. Governo intorno al protocollo di cui il Generale Ignatiew propose, per incarico del suo Governo, l'accettazione alle Potenze, e non fece del pari allusione qualsiasi ad un invito

-o semplice espressione di desiderio, che dal canto nostro si facciano a Oettinje quei passi conciliativi ch'Egli dicevami aver dal canto suo intrapreso ed esservisi egualmente accinta l'Inghilterra. Ciò confermerebbe il mio costante apprezzamento intorno all'attitudine particolarmente riservata a nostro riguardo, da cui il Gabinetto di Vienna non si è deciso a dipartirsi fino ad ora.

(l) Non pubblicato.

(l) -Cfr. n. 220.
229

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 329. Berna, 16 marzo 1877 (per. il 19).

Per rispondere ai desiderj espressi all'E.V. dall'Onorevole suo collega dell'Interno e partecipatemi coll'ossequiato dispaccio del 20 febbraio p.p. di questa Serie segnato al N. 182 (1), ho cercato di attingere informazioni sui corrispondenti Svizzeri del Comitato Centrale Cattolico Italiano residente in Firenze che venivano indicati nell'acclusovi foglio.

Mi r1sulta ora da fonte attendibile ,che il Conte Schrer Boccard è un ultramontano fervoroso ed uno dei principali capi del Pius Verein in Lucerna. Egli non si è posto però in opposizione sinora con le ·leggi dello Stato, né va considerato come fautore di disordini nel campo avverso.

Il Vicario Luigi Omlin di Sacseln ha 35 anni, lo si ritiene uno degli ecclesiastici più colti del Cantone dell'allto Unterwalden, seguì il corso di. umanità al Convegno di Engelberg, e quindi filosofia e teologia prima al Collegio Borromeo a Milano e poscia a Tubinga. Dopo due anni di studj al Seminario di Coira fu ordinato prete e venne a stabilirsi a Sacseln in quaHtà di Vicario. Baria e scrive correntemente l'Italiano. Lo si dice di carattere altiero, di modo che è poco amato dal popolo. È molto conservatore ed ultramontano. È possibilissimo che sia in corrispondenza col Comitato Cattolico di Firenze. Non può però essere ritenuto uomo pericoloso.

Il Canonico Schorderet di Friburgo è redattore del g,iornale· la Libertà che viene pubblicato in quel Cantone in senso molto ultramontano. In quanto a monsignore Lachat Vescovo di Basilea, V. E. conosce che dopo la lotta suscitatagli a Soletta dove dimorava, egli è andato a stabilirsi a Lucerna donde trovasi in corrispondenza coi Parroci della vasta diocesi cui è preposto, ma dove non può, nelle attuali condizioni, rientrare.

Sarebbe in verità difficile il determinare il vero carattere che i rapporti dei precitati personaggi possano avere coi nostri comitati, ma le persone con cui mi venne fatto discorrerne, mi assicurarono che oltre la simpatia per i loro amici d'Oltremonte, non è da ritenersi che essi avvezzi alla tolleranza religiosa del loro paese possano agitarsi in modo da turbare la tranquillità dei paesi esteri, coi quali infuori dei principi non hanno interessi vitali da difendere né diretta ingerenza.

(l) Non pubblicato.

230

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 620. Costantinopoli, 16 marzo 1877 (per. il 23).

* Ho veduto quest'oggi i Delegati Montenegrini i quali alla loro volta mi diedero conto della conferenza che ebbero ieri col Ministro degli Affari Esteri. Essi mi dissero che le contro-proposte del Governo Ottomano sono:

l) relativamente al rimpatrio delle famiglie Erzegovesi rifugiate sul territorio Montenegrino: nessuna promessa formale di soccorso: facendo ritorno nell'Erzegovina esse dovranno rimettersene interamente alla benevolenza ed alla generosità del Governo Imperiale;

2) relativamente a concessioni 'territoriali: la Porta consente a rettificare il confine cedendo al Montenegro una frazione dei territorii di Zubzi, Banjani e Scharanz.i (esclusi ben inteso Niksich ed il passo deUa Duga); però domanda in compenso tutto il territorio Montenegrino di Vassojevitch sulla riva destra della Tara più alcune piccole frazioni dei Cucci; e respinge la domanda di Sputz e dei due isolotti sul lago di Scutari* (1). Come Safvet Pacha ieri, così i Delegati Montenegrini oggi si astennero di parlarmi del porto di Spitza, né io credetti di doverli interpellare in proposito.

* I Signori Petrovich e Radonich mi dissero di avere tosto comunicato per telegrafo al Principe le controproposte del Governo Imperiale, ma di dubitare assai che esse possano essere prese in considerazione; ad ogni modo starebbero qui ad attendere la risposta *; • e la risposta non potrà giungere prima di mercoledì 21 • mi soggiunse il Signor Petrovich il quale pensava forse in Q.uel momento al tempo necessario al Principe Nicola per chiedere e ricevere l'imbeccata da Pietroburgo.

231

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

T. 133. Roma, 17 marzo 1877, ore 19.

Je viens de recevoir par télégramme de Londres le texte du contre-projet de protocole (2). Il est très atténué dans la forme, mais contrairement aux premières indications fournies par le général Menabrea, la nouvelle rédaction énumére les mesures que la Porte a déclaré vouloir appliquer. On a soigneusement évité de constater les engagements résultant des travaux de la conférence; on évite également toute expression tendant à déclarer que le bien

etre des populations chrétiennes est nécessaire à la tranquillité de l'Europe.

On exprime des voeux et on supprime les expressions qui contenaient de

sévères admonestations à l'adresse de la Porte. En communiquant à titre con

fidentiel cette nouvelle rédaction au général Menabrea, lord Derby l'a informé

que la signature du protocole est réservée aux deux conditions suivantes:

1° que toutes les Puissances garantes l'acceptent. 2° que la Russie donne à

l'Angleterre une assurance formelle par écrit de démobiliser ses troupes. La

Turquie ne serait pas appelée à signer ce protocole.

Si la Russie adhère à la proposition de la Grande Bretagne, je pense

qu'elle ne rencontrera pas de difficultés auprès des autres Cabinets.

(l) -I brani fra asterischi sono editi in LV 24, pp. 12-13. (2) -Cfr. n. 227, allegato II.
232

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 460. Roma, 17 marzo 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti sino al N. 1778 (1), i pregiati rapporti di questa serie, e ne porgo all'E. V. vivi ringraziamenti. Sopratutto Le sono grato per i particolari fornitimi circa il soggiorno costì del Generale Ignatiew e circa la missione di cui egli è incaricato.

Dal canto mio, Le !invio ad ogni buon fine cop.ia del rapporto (2) con cui il Generale Cialdini mi inviava, a richiesta del Generale Ignatiew, il protocollo, al uuale rapporto il protocollo stesso trovasi annesso. Debbo avvertire, a questo riguardo, una variante che mi è stata segnalata, con telegramma di ieri sera (3), dal R. Ambasciatore in Londra. 11 passo che rcomincia con le parole:

• Si leur espoir se trouvait, etc. • (ultimo ·capoverso) sarebbe stato modificato secondoché apparisce dalla postilla aggiunta in margine nello acchiuso esemplare.

Concordo, poi, pienamente nei concetti svolti da V. E. cir·ca il valore pratico del tentativo che si compie in questo momento per dare all'accordo delle potenze europee una espressione comune mediante un Protocollo di cui sono però visibili fin d'ora le imperfezioni. La comunicazione dello schema, fattaci per mezzo del Generale Cialdini, non essendo appoggiata né da pratiche fatte presso il Cav. Nigra né da comunicazioni del Barone d'Uxkull è in facoltà nostra, senza che ci si possa tacciare di pedanteria diplomatica, di riservare il nostro avviso. E ciò facciamo tanto più volentieri in quanto che è manifesto che dal consenso che sarà per dare l'Inghilterra a tutte o ad alcune delle clausola del protocollo dipenderà l'esito del tentativo che stà compiendo la Russia. Non trovandoci nella necessità di doverci pronunziare, noi crediamo conforme alle buone tradizioni della nostra politica di non emet

tere un'opinione che creerebbe pur sempre un vincolo alla nostra libertà di azione per l'avvenire. È qui acchiuso un paragrafo, in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

L'attitude de l'Autriche-Hongrie nous commande la plus grande réserve. Le séjour prolongé du Général Ignatiew à Paris et quelques indiscrétions qui ont eu lieu à Vdenne, au sujet de certains propos que le général aurait tenus au Due Decazes à l'endroit des vues agressives de l'Allemagne envers la France, semblent, d'ailleurs de nature à soulever des difficultés nouvelles bien plus qu'à aplanir les obstacles existants déjà.

Il est assez probable que le Général Ignatiew, qui n'aurait pas trop allongé son voyage en passant en Italie, ait voulu éviter, s'abstenant de venir à Rome, de devoir s'engager avec nous, dans une discussion épineuse au sujet des vélléités annexionnistes de l'Autriche. Nous ne pouvons pas changer d'attitude à cet égard. Deux solutions se présentent. L'une, celle des autonomies, contre laquelle nous n'avons pas les objections que l'Autriche peut avoir, est écartée à cause de l'incompatibilité qu'on veut bien y voir avec les intérets ~utrdchiens. L'autre, celle du partage au profit de la Monarchie des Habsbourgs, rencontre chez nous une opposition se fondant sur des intérets dont V.E. connait parfaitement la valeur. C'est, donc, en voie de transaction que nous acceptons pour nous memes, et que nous voudrions voir préférer par les autres, le maintien du statu quo terrdtorial comme le meilleur moyen de sauvegarder tous les intérets. Nous sommes prets, en ce qui nous concerne, à contribuer de notre mieux à la réalisation de ce programme. Notre situation meme nous impose, d'ailleurs, des ménagements spéciaux envers l'Autriche-Hongrie.

(l) -Cfr. n. 199. (2) -Cfr. n. 204. (3) -Non pubblicato ma cfr. n. 227.
233

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

(ACR)

L. P. Roma, 18 marzo 1877.

Col telegramma di quest'oggi io ti diceva ·Come, a mio avviso, tu avesS>i torto di porre fra le cause che ti spingono ad abbandonare il tuo posto, quella di poter eventualmente essere obbligato di accordare al Generale Turr la protezione che egli fosse per reclamare da te al fine di procacciargli, per le sue imprese, il favore del governo francese. L'ambasciata non è tenuta a fare alcun passo particolare per lui, che senza scrupolo tu potrai mettere a fascio cogli altri molti affaristi italiani, che vengono quotidianamente ad annoiarti. Lo stesso dirò della Signora, che non conosco, ma di cui reputo tu non debba darti pensiero per guisa da esserne turbato nell'esecuzione de~ tuo alto mandato.

Se tu desideri poter fare una gita in Italia non vi è nulla che lo impedisca, anzi sarà opportuno che tu profitti della quiete che la segnatura del protocollo di Londra sarà per permetterti fra breve, per venirci a vedere ed attendere nello stesso tempo agli affari tuoi che reclamano in Italia la tua presenza.

Un altro dei nostri ambasciatori, ne sono certo, seguirà il tuo esempio nell'occasione della Pasqua.

Depretis 'Che è interamente del mio avviso a questo proposito ti scrive egli pure, oggi stesso, nello stesso mio intento.

Spero che vedrai nelle lettere, che da tre giorni ti vo scrivendo, il segno e la prova della sincera amicizia che mi lega a te, e che ti renderai ai voti che in questa occasione ho creduto doverti manifestare.

234

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO, E MINISTRO DELLE FINANZE, DEPRETIS, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

L. P. Roma, 18 marzo 1877.

Io le scrivo profondamente commosso. Melegari che è venuto da me mi ha comunicata la sua lettera e il primo pensiero fu di chiedere a me stesso s'io avessi meritato quella che per me sarebbe una delle più dolorose sventure che mi possano colpire. Se questo fosse mai avvenuto, se in qualche ,cosa io le fossi dispiaciuto, se qualche mio telegramma, o qualche lettera, o qualche mio atto le fosse riuscito spiacevole l'assicuro che non fu, non poteva essere neUe mie intenzioni. E mi lasci sperare ch'Ella vorrà avermi per iscusato e non vorrà togliermi il suo appoggio. Pensi alle difficoltà di cui sono circondato, ed alle penose impressioni a cui sono esposto; se mi fosse accaduto, senza che me ne avvedessi, di fare o dir cosa che le recasse dispiacere, ciò non può essere avvenuto che mio malgrado e sotto l'impulso di quel desiderio vivissimo del bene, che talora fa trascendere gli uomini anche più cauti e più misurati.

Che se la determinazione che la mosse a scrivere a Melegari le fosse stata ispirata da altre ragioni io le dichiaro ancora ch'io sono disposto a fare tutto quello che fu inteso fra noi, tutto quello ch'Ella giustamente, desidera. EUa aveva l'intenzione di fare una corsa in Italia: venga io le comunicherò i miei disegni, e le mie risoluzioni, le spiegherò i motivi della mia condotta: è impossibile ch'Ella non sia meco d'accordo.

Ma intanto, io la supplico, in nome del paese al quale Ella ha reso ,tanti servigi, non mi tolga il suo appoggio, non abbandoni il tsuo posto.

Io ero a questo punto della mia lettera che le stavo scrivendo quando giunge nel mio gabinetto il signor Bennati appena arrivato da Parigi, e mi spiega in brevi parole tutto l'accaduto. Illustre amico, noi non abbiamo nulla a rimproverarci. Le nostre proposte erano eque, moderate amichevoli. Il Governo francese si è portato in tutto questo affare in un modo indegno. Ma grazie a Dio, l'Italia non è una provincia francese. Noi difenderemo gli interessi nazionali il meglio che potremo e senza consentire alla più piccola offesa alla dignità del Governo ed all'onore del paese. E credo, avendoci molto pensato in questi giorni di poter ottenere quel vantaggio ch'io sperava dalla condiscendenza del Governo francese, senza abbandonare quel contegno prudente che è stato finora la regola della mia condotta. Quanto sarò per fare sono sicuro che otterrà la sua approvazione.

Quanto al suo viaggio in Italia, io, come le scrissi più sopra lo desidero ed io stesso ne farò nascere il pretesto. Ma per carità che non pensi ad abbandonare me che sono stato e sono un amico devoto e riconoscente. Stasera parlerò a Melegari, e dimani le scriverò nuovamente.

Mi scusi se scrissi sotto l'impressione di un'emozione che non ho potuto dominare, non volli ricominciar la lettera perché nulla voglio nasconderle. E la prego di conservarmi la sua preziosa amicizia.

235

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 619. Vienna, 18 marzo 1877 (per. il 21).

Ho preso attenta cogmzwne del dispaccio che l'E. V. compiacevasi rivolgermi il 14 corrente mese sotto il n. 333 (l) in ordine ai pellegrinaggi che il partito clericale si propone di far intervenire a Roma nella ricorrenza del giubileo episcopale di Sua Santità Pio IX. Non mancherò all'occasione di valermi delle considerazioni in esso svolte onde uniformarvi il mio linguaggio in proposito, porgendo l'assicurazione che ai pellegrini che venendo fra noi sapranno rispettare le nostre leggi sarà garantita la più ampia libertà ciò essendo, come l'E. V. ben volle dirmi fermo proposito del R. Governo.

Ben intendo poi quanto interessi al Governo il conoscere per anticipazione, onde provvedere alla tutela dell'ordine pubblico ed alla sicurezza degli stessi pellegrini, almeno approssimativamente il numero di essi. Del pari ravviso coll'E. V. indispensabile il concorso dei Governi Esteri nelle misure preventive atte ad impedire la soverchia agglomerazione di ,tal specie d'individui sulle nostre ferrovie ed anche nella stessa Roma. A raggiungere poi questo duplice scopo, particolarmente importante per quanto ha tratto all'Austria-Ungheria, che indubbiamente dal modo col quale vedo la cosa fin d'ora montata qui ad iniziativa non dubbia per me del Nunzio di Sua Santità, credo sarebbe indispensabile io mi rivolgessi senz'altro a questo Ministero per gli Affari Esteri con una verbale comunicazione in proposito, che, ben inteso farei sotto forma affatto ufficiosa. Senonché il carattere eminentemente riservato e confidenziale che l'E. V. ha voluto dare al dispaccio di cui è caso, m'impone, il dovere di chiederLe in anticipazione l'autorizzazione di regolarmi siccome ebbi l'onore di accennarle più sopra.

In attesa del riscontro che piacerà ,all'E. V. di farmi...

(l) Cfr. n. 215.

236

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 298. Londra, 19 marzo 1877 ore 16,50 (per. ore 23,05).

Outre les corrections au protocole que j'ai indiquées à V. E. dans mon télégramme du 16 au soir (1), on y a introduit les modifications ci-après: l) Dans le quatrième alinéa effacer les mots suivants: • une preuve de ses bonnes dispositions et comme •; 2) page deuxième, ligne quatrième du texte que je vous ai expédié par la poste samedi matin, substituer: • réaliser une partie importante • ; 3) terminer l'article l er par le mot: • gendarmerie • effaçant les suivants; 4) article 3ème terminer au mot • ·chrétien •; 5) article 4ème: terminer au mot • militaires •. Les articles relatifs aux lois à présenter à la Chambre sont supprimés.

A mon retour ce matin de chez lord Salisbury où se trouvait le général Ignatieff le comte Schouvaloff m'a dit qu'il pensait que son Gouvernement aurait consenti à la déclaration de· démobilisation réclamée par lord Derby. D'après ce que suggère le comte Schouvaloff, elle serait faite dans la forme suivante: Gortschakoff télégraphierait au comte Schouvaloff que la Russie adhère à la démobilisation, pourvu que la Turquie en donne l'exemple. Le télégramme serait communiqué avec lettre par le comte Schouvaloff à lord Derby; cela pourtant n'est pas certain. L'ambassadeur d'Allemagne doute que la Russie consente à une telle déclaration. Mon entrevue avec le général lgnatieff fera l'objet d'un rapport à V. E.

237

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

L. P. Roma, 20 marzo 1877.

Quantunque io non sia ancora guarito del mal d'occhi, onde soffro da ben tre mesi, a seguito di una crudele nevralgia del facciale, e malgrado le proibizioni dei medici, io mi accingeva a scriverti di mia mano .per ringraziarti di tutto cuore del valido concorso che mi hai prestato sulla difficile trattazione degli affari che s'attengono alla quistione orientale quando mi giunse, senza spiegazione di sorta, la tua riservata del 13 corrente (2), colla quale mi chiedi di rassegnare al Re le tue dimissioni dall'alto ufficio che con tanto onore hai sostenuto costì, a grande vantaggio del Governo che .rappresenti e dell'talia.

22 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Non appena mi ho avuto sotto gli occhi l'inaspettata tua mi sono recato dal Presidente del Consiglio che, più meravigliato di me, non sapendo rendersi ragione della risoluzione che hai stimato dover prendere, si unisce a me· per pregarti di voler sospendere la domanda che mi hai indirizzata.

La tua missione è essenzialmente politica. Spero perciò che non ti darai che mediocramente pensiero di ciò che il Governo presso il quale sei accreditato, non accetta la proposizione che gli abbiamo fatta di prorogare il vigente trattato di commercio, poiché a questo riguardo tu sei interamente coperto da coloro che avevano speciale incarico di negoziare in nome dell'Italia: nessun Ambasciatore è mai stato sinora incaricato di simile specialità.

Ricordati ·che tu sei una delle forze del Ministero il quale scapiterebbe assai dal fatto che tu non vuoi più rimanere al Suo servizio. Le prove molte di alta stima e di affetto che ti abbiamo date vogliono che tu pensi alcun poco anche a noi, prima di risolverti a lasciarci, così in asso.

Per ciò che mi tocca, io sarei grandemente addolorato se tu persistessi nel disegno che mi hai annunciato.

Non conoscendo, del resto, i motivi che ti hanno indotto a simile partito, non posso pronunciarmi altrimenti che con un'espressione di dolore sul fine della lettera cui rispondo. Desidero che tu mi favorisca una prova della tua amicizia esponendomi le ragioni che ti hanno spinto a scrivermela.

La mia salute va meglio, ma non sono ancora interamente ristabilito.

P. S. -Il corriere che ti porterà questa mia te ne porterà un'altra dell'amico Depretis.

(l) -Non pubblicato, ma cfr. n. 227. (2) -Non pubblicata.
238

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 349/111. Londra, 20 marzo 1877 (per. il 25).

Trovandomi ultimamente al Castello di Hatfield dal Marchese di Salisbury io ebbi occasione di intrattenermi lungamente col Signor Goschen circa gli affari di Egitto nei quali Egli ebbe tanta parte.

Avendogli chiesto il motivo per cui il Signor Joubert e lui avevano stabilito al 7 % l'interesse delle cartelle del Debito Egiziano mentre essi sapevano che altri debiti esistevano, e che quell'interesse non avrebbe potuto essere per lungo tempo pagato nelle attuali condizioni dell'amministrazione Egizia, Egli mi rispose che probabilmente si sarà costretti di ritornare sopra la quotità di tale interesse, ma che dessi avevano insistito per stabilirlo a quella quota elevata per sottrarre la massima parte possibile del reddito dello Stato allo scialacquo che rode la amministrazione del Kedive.

Siccome poi vi sono molti altri debiti da pagare, il Kedive sarà perciò costretto a riformare le imposte che gravitano in modo ineguale ed ingiusto, ed a portare nella propria Casa le economie indispensabili affine di far fronte ai suoi obblighi, e per evitare una bancorotta che sarebbe fatale· al potere stesso di quel Principe.

Parlai anche col Signor Goschen della riforma chiesta dal Kedive nel Codice di Commercio. Dalla risposta che mi fece mi pare di poter arguire che Egli sia stato dal Ministero incaricato di studiare la quistione. Egli mi disse che probabilmente si dovrà rinunziare ad estendere ai privati la nuova disposizione richiesta nel Codice di Commercio, e !imitarla al solo Daira, il che permetterebbe al Kedive di addivenire a qualche concordato coi suoi creditori.

Il Signor Goschen mi parlò eziandio delle divergenze· esistenti tra il Commissario Inglese, Signor Vivian, ed il francese, Signor Des Michels. Egli le attribuiva alla durezza che il Signor Des Michels vuole usare verso il Kedive, mentre il Signor Vivian crede più conveniente di dimostrare benevolenza verso quel Principe.

Ho creduto di dover ragguagliare la E. V. di queste conversazioni che indicano in qual modo la quistione finanziaria Egizia è considerata da un personaggio la di cui influenza sull'opinione del Governo Britannico in quella materia è innegabile.

239

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 622. Costantinopoli, 20 marzo 1877 (per. n 26).

I Delegati Montenegrini ricevettero ieri da Cettinje un telegramma che conteneva la risposta del Principe alle contro-proposte presentate dalla Sublime Porta. Se non che gli errori commessi nella trasmissione delle cifre aveano talmente oscurato il senso di quel telegramma che se ne dovette domandare la ripetizione a Cettinje. Però l'Incaricato d'Affari d'Inghilterra aveva contemporaneamente ricevuto dal Console Britannico in Montenegro un telegramma che confermava quello mandato dal Principe ai suoi delegati, e· ne dava un sunto: il Montenegro rinuncia al Porto di Spitza, agli isolotti del lago di Scutari, ed alla linea della Moratcha, insiste per la cessione dei territori dei Hucci, di Baniani, Piva e Scharantzi con Niksitc ed il passo della Duga, respinge gli scambii di territorio domandati dal Governo Ottomano. I Delegati Montenegrini hanno istruzione di comunicare questa risposta a Safvet Pacha, ed in caso d'i rifiuto per parte della Sublime Porta essi dovranno attendere a Costantinopoli l'arrivo di una nota che sarà a loro mandata da Cettinje e che presenteranno al Governo Imperiale per annunciare la rottura dei negoziati.

È voce che la Sublime Porta intenda sottomettere la questione della pace col Montenegro al giudizio del Parlamento.

Ho l'onore di segnare ricevuta dei riveriti dispacci di questa Serie n. 274, 275 e 276 in data 7 e 10 corrente (1), e nel porgere a V. E. i miei ringraziamenti per le istruzioni impartitemi...

(l) Cfr. n. 203; gli altri dispacci non sono pubblicati.

240

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 85. Pietroburgo, 21 marzo 1877 (per. il 27).

L'E. V. ha sotto gli occhi a quest'ora il progetto di protocollo che il Governo Russo per mezzo del Conte Schouvalow, e dopo che questi ne ebbe conferito col Generale Ignatieff, a Parigi e poi a Londra, sottomise all'esame del Gabinetto Britannico. Ella è pure in possesso delle modificazioni proposte a questo progetto da Lord Derby, modificazioni che costituiscono il contro progetto Inglese.

Quest'ultimo, annunciato per telegrafo prima, e poi trasmesso al Principe Gortchakow per corrispondenza ordinaria fu esaminato qui dall'Imperatore e dal Principe Cancelliere ed in seguito a <!Uesto esame dovette ancora subire alcune modificazioni che furono trasmesse jer l'altro a Londra. Il Barone di Uxlwill, per ordine del Principe CanceUiere, ha dovuto intrattenere l'E. V. di queste modificazioni e spiegargliene il significato. Esse si riducono in sostanza a parecchie sostituzioni di frasi e di parole dettate dal proposito di rendere più fermo il linguaggio adoperato nel protocollo. La modificazione la più importante si riferisce al periodo che tocca il disarmo della Turchia e l'applicazione delle riforme. Il Principe Gortchakow propone che sia detto che le riforme saranno applicate secondo le basi stabilite dalla Conferenza e che si constati che la Turchia ha accettato già di applicarle essa stessa.

Si crede che tali modLficazioni saranno accettate dal Gabinetto Britannico e che il protocollo così modificato sarà approvato da tutte le altre Grandi Potenze e firmato in breve dai loro rispettivi Plenipotenziarii a Londra.

241

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PARIGI, CIALDINI. E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 149. Roma, 22 marzo 1877, ore 23

L'armistice avec le Monténégro est prorogé jusqu'au 13 avril. Le prince Nicolas attend la réponse à sa dernière proposition réduite. Il a abandonné ses prétentions sur Spitza et le district de Sputz (1). Les négociations pour le protocole de Londres ne semblent pas procéder d'une manière satisfaisante. Les difficultés viennent de la condition de démobilisation de l'armée russe. Dans cette question qui est des plus délicates, il serait désirable que les susceptibilités du Czar fussent ménagées.

(l) Queste notizie erano state comunicate da Durando, con t. 308, pari data.

242

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 142. Roma, 22 marzo 1877.

Sono molto grato all'E. V. dei telegrammi che in questi giorni mi sono da Lei pervenuti intorno ai negoziati costì pendenti tra i Ministri britannici e gli Ambasciatori di Russia, Conte Schouvalow e generale Ignatiew. Intorno alle prime fasi di siffatti negoziati, l'E. V. mi forniva minute e preziose indicazioni col pregiato rapporto del 14 marzo, n. 108 (1).

A mia volta ebbi cura di tenere l'E. V. informata delle notizie che mi pervenivano, sopra questo soggetto, da altri lati, e segnatamente dalla R. Ambasciata in Pietroburgo. E nei telegrammi di ieri l'altro e di oggi (2) stimai altresì opportuno di svolgere un concetto che potrebbe, a nostro avviso, rimuovere od attenuare almeno, una (forse la più grave) delle difficoltà che rimangono ancora a superarsi. Voglio alludere alla quistione del disarmo.

Non ci giunse finora dal Gabinetto russo né per mezzo del Cavalier Nigra, né per mezzo del Barone d'Uxkull, comunicazione alcuna a questo riguardo. Non è certamente animo nostro di sollevare, a questo proposito, delle difficoltà di forma, quando non ne vengano suscitate da alcun altro Gabinetto. Nondimeno io penso che un impegno della Russia, contratto verso l'Inghilterra soltanto, potrebbe non parere conforme al trattato del 1856, in quanto questo trattato ha inteso di inibire qualsivoglia protettorato esclusivo a favore della Turchia. Sembrerebbe quindi più savio partito, in vista delle contingenze dell'avvenire, che non si prescinda, in questa circostanza, dalla stretta regola per cui le sei Potenze debbono concorrere in tutti gli atti concernenti la Turchia. Il risultato cui mira l'Inghilterra potrebbe, per esempio, ottenersi mediante una dichiarazione che l'Ambasciatore russo farebbe al momento della firma del protocollo, e che sarebbe inserita nel processo verbale da redigersi per la firma stessa del protocollo.

In questi termini telegrafai a V. E. jeri l'altro; ed oggi, protraendosi la controversia sopra questo punto speciale, ho creduto di dover manifestare a

V. E., col telegramma testé speditole il desiderio di conoscere, al più presto possibile, l'accoglienza che Lord Derby sia disposto a fare all'idea da noi suggerita.

243

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 92. Roma, 22 marzo 1877.

* In questi ultimi giorni ebbi più volte occasione di telegrafare a V. E. per tenerla informata dell'andamento dei negoziati attualmente pendenti a Lon

dra. In due dei miei telegrammi accennai pure ad un concetto che potrebbe, a nostro avviso, rimuovere od attenuare almeno, una (forse la più grave) delle difficoltà che rimangono ancora a superarsi. Voglio alludere alla questione del disarmo.

Non ci giunse finora da cotesto Gabinetto, né per mezzo dell'E. V. né per mezzo del Barone di Uxkull comunicazione alcuna a questo riguardo. Non saremo certamente noi, che solleveremo, a questo proposito, delle difficoltà di forma. Nondimeno io penso che il procedimento sarebbe assai più corretto, se per raggiungere lo scopo al quale mira il Gabinetto britannico, si adottasse il partito di una dichiarazione spontanea che l'Ambasciatore russo farebbe al momento della 1firma del Protocollo, e che sarebbe inserita nel processo verbale da redigersi all'atto della firma stessa.

In questi termini telegrafai a V. E. ieri l'altro (l); stamane poi, in presenza delle notizie poco favorevoli giuntemi da Londra, pregai V. E., con altro telegramma (1), di volermi fare conoscere se le si fosse presentata l'opportunità di presentire la opinione del Principe Gortchakow circa l'idea da noi messa innanzi* (2). Posto che il Protocollo, per cui attualmente si negozia, dovrebbe avere per la Russia, questo effetto, di mettere, cioè, la causa dei cristiani di Turchia sotto la protezione speciale delle Potenze garanti, mi sembra che il Gabinetto di Pietroburgo potrebbe porsi, a dir così nella linea stessa in cui stanno le altre Potenze, dichiarando, non già alla Turchia ma agli altri cinque Gabinetti, che lo Czar, tenuto conto del risultato conseguito in comune, rinuncia a tenersi in un atteggiamento separato ed impartisce alle truppe mobilizzate l'ordine di ripigliare le loro guarnigioni.

Svolgendo questi concetti nel telegramma testé speditele, volli però lasciare alla E. V. la cura di indagare se il Gabinetto di Pietroburgo sarebbe disposto a far buona accoglienza al nostro suggerimento. E Le ho anche soggiunto, per norma di Lei, che finora non mi consta dell'opinione che in proposito possa avere Lord Derby.

(l) -Cfr. n. 219. (2) -Non pubblicati.
244

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA

D. 282. Roma, 22 marzo 1877.

Già altra volta ebbi occasione di intrattenerla dell'argomento al quale si riferisce, per incidente, il pregiato rapporto di Lei in data dell'B di questo mese n. 612 (1).

Le voci che si mettono in giro circa l'opposizione che l'Italia farebbe alla cessione di Spitza al Montenegro sono certamente opera di chi avrebbe interesse

a diminuire le simpatie di cui l'Italia gode presso le popolazioni montenegrine ed albanesi. Ben sa la S. V. Illustrissima in quali termini il Plenipotenziario d'Italia si associasse, nei lavori della Conferenza, alle obbiezioni mosse dal Collega Austro-Ungarico circa la cessione di quel porto. A noi non appartenne a questo riguardo alcuna iniziativa. Ma essendo l'Italia ben risoluta a dichiarare che il suo interesse richiede lo statu quo territoriale nelle provincie· turche dell'Adriatico e l'esclusione di qualsiasi ingrandimento di territorio in favore dell'Austria-Ungheria, ragion valeva che· il Governo italiano fosse concorde col Governo Austro-Ungarico, Quando questo in nome dei suoi interessi, invocava, per opporsi alla cessione di Spitza al Montenegro, lo stesso principio da noi propugnato. In questo senso, che è strettamente conforme al vero, fu da noi spiegato il contegno del R. Plentpotenziario ed è bene che, pur mantenendoci fermi nella opinione espressa finché le circostanze non mutino, da noi si conservi anche la posizione presa lasciando che l'Austria-Ungheria, la quale per la prima si è pronunciata, abbia tutto il merito e tutta la responsabilità della opposizione di cui si tratta.

(l) -Non pubblicato. (2) -Il brano fra asterischi è edito in LV 23, pp. 8-9.
245

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 353/112. Londra, 22 marzo 1877 (per. il 26).

La E. V. avrà veduto dal mio telegramma di ieri (l) che alla speranza di un pronto accomodamento tra il Gabinetto Inglese e la Russia, relativo al proposto Protocollo, è succeduta una deplorevole incertezza, dovuta principalmente alla riluttanza della Russia ad acconsentire alla chiesta dichiarazione di demobilizzazione del suo esercito senza che prima la Turchia proceda al proprio disarmo. In quanto alla forma con cui questa dichiarazione sarebbe stata fatta, il Conte Schouvaloff, come ebbi l'onore di telegrafarlo all'E. V., credeva di poterne trovare una accettabile da ambe le par·ti. Ma sta sempre la condizione del disarmo della Turchia, sulla quale insiste la Russia, e che il Gabinetto Inglese, trova 1ingiusta, imperooché la Russia, anche sul piede di pace, nulla ha da temere dalla Turchia, mentre questa, ove fosse disarmata prima della demobilizzazione dell'esercito Russo, sarebbe in balia della sua potente nemica.

Né le modificazioni recate dalla Russia al progetto di Protocollo sono semplicemente di forma, imperocché ve ne ha alcuna, da quanto mi risulta, che implica una ingerenza troppo diretta negli affari interni della Porta, contrariamente al Trattato del 1856.

L'arrivo del Generale Ignatieff non ha giovato ad appianare le difficoltà, quantunque Egli non avesse nessun mandato ufficiale per trattare simile quistione, tuttavia Lord Derby non ha potuto rifiiutarsi a conferire con Lui, in seguito alla presentazione fatta dal Conte Schouvaloff.

Avendo veduto ieri il Conte di Derby, pochi minuti dopo la lunga conversazione che aveva avuto col Generale Ignatieff, lo trovai di molto mal umore, ed assai sconfortato per la resistenza opposta dalla Russia alla demobilizzazione, e per alcune modificazioni da essa proposte al progetto di Protocollo, ,le quali cose tendono a rendere illusori gli accordi che Egli credeva avere definitivamente stabiliti col Conte Schouvaloff. Il Conte di Derby mi disse che non avrebbe potuto presentare il Protocollo firmato al Parlamento se non simultaneamente alla promessa di disarmo della Russia, e non ammetteva, per le ragioni poc'anzi esposte, che questa potenza richieda il disarmo preventivo della Turchia.

Da quanto mi fu asserito l'Austria intende anche fare le sue osservazioni sul Protocollo: per altra parte il Conte Schouvaloff, che durò tanta fatica a venire ad un accordo con Lord Derby, spera tuttora vincere le difficoltà insorte, ma paventa le obbiezioni ed osservazioni che venissero da altre Potenze, perché sarebbero un nuovo incaglio alla definizione di quella ingrata vertenza.

Intanto il Generale Ignatieff, che è accompagnato da un Segretario di Legazione, il Principe Tzertelew, deve essere partito stamattina per Vienna: Egli parla molto di pace, ma si dubita che la sua venuta in Londra ne abbia confermata la speranza.

Ieri parlai anche al Conte di Derby delle difficoltà del Montenegro, ma Egli mi manifestò il pensiero che con un poco di arrendevolezza, queste sarebbero facilmente tolte, ove l'accordo dell'Inghilterra colla Russia avesse luogo.

(l) Non pubblicato.

246

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 158. Madrid, 22 marzo 1877 (per. il 30).

Il partito ultramontano si affrettò di aprire le colonne dei suoi giornali, alla allocuzione pontificia delli 12 corrente, abbandonandosi dappoi ad apprezzamenti ispirati dal più pretto fanatismo per conchiudere col bandire una nuova crociata contro l'Italia.

E~ sig~o futuro e ~a Espafia sono i due periodici che con maggiore violenza si scagliano contro l'Italia. Il primo appartiene al 'partito moderato intransigente che a stento tollera sul trono Alfonso XII; esso è diretto dal Signor Nocedal figlio, quello istesso che guidò nello scorso autunno l'ultima romeria. La Espafia è ispirata dal Signor Pidal giovane la cui eloquenza fu assai rimarcata nell'ultima sessione delle Cortes, che vorrebbe conciliare il suo sistema teocratico con una certa quale libertà, sempreché questa vada ad esclusivo beneficio del clero. Il Siglo futuro dichiara che d'ora innanzi comparisce listato in nero e pubblicherà ogni giorno nella parte più appariscente del giornale, le parole del Pontefice colle quali questi vuole dimostrare l'impossibilità in cui trovasi di adempiere liberamente la sua missione. Questa manifestazione tipografica non dovrà cessare sino a che saranno spezzate le catene che tengono in ceppi il Santo Padre.

• Probabilmente il nostro primo atto -così esprimesi il giornale -sarà di fare uso del diritto pubblico di petizione, però anzitutto e mentre questo verrà organizzato, è necessario di moltiplicare sotto tutte le forme possibili, dimostrazioni pacifiche e legali per condensare, per così dire, l'atmosfera della nostra azione ulteriore, e possono servire a noi d'indirizzo e di misura della libertà che potremo riprometterci nel compimento del nostro dovere •.

Aggiunge ora un passaggio dell'articolo inserto nel giornale la Espafia sotto il titolo • La nuova Crociata • -• I soldati sono pronti: ansiosi aspettano gli ordini dai loro capi colla sicurezza di compiere la volontà d'Iddio eseguendo quella del Pontefice. Dopo avere pregato nei templi si preparano a chiedere ai poteri della terra che si prenda maggior affanno del triste stato in cui trovasi il Capo della Chiesa cattolica e che prontamente si adottino efficaci risoluzioni per allontanare gli ostacoli che si frappongono alla sua vera e piena indipendenza •.

Per facilitare all'E. V. l'apprezzamento del linguaggio che si tiene dal partito clericale mi permetto di qui aggiungere ritagli dei suindicati giornali (1).

La stampa governativa rimane tuttora muta al riguardo dell'allocuzione pontificia. Ciò può dipendere dalla circostanza che i principali Ministri, tra cui il presidente del Consiglio ed il Ministro di Stato, trovansi accanto al Re nell'Andalusia. I giornali liberali e principalmente la Iberia, stigmatizzano tanto l'allocuzione pontificia quanto le iscandescenze dei gù.ornali cler-Icali, l'Iberia dice • Che vuol dire questo di creare una atmosfera contro una nazione amica della Spagna e dalla quale si ebbero reciproche prove di cordiale armonia ed in gran numero durante questi ultimi tempi? •.

Lo stesso giornale l'Iberia, in un numero più recente e prendendo motivo del nuovo discorso pronunziato dal Santo Padre ai 20 corrente dice • Se il Sommo Pontefice ha voluto ribellare gli animi di tutti i cattolici contro i poteri costituiti, temiamo che egli sia ,caduto in un grave equivoco col pretendere di eccitare i Governi esteri ad aiutare la ristaurazione del potere

temporale della Santa Sede. Ad operare questo il tempo ci sembra assai poco opportuno, giacché inspira in tutta Europa più simpatia, politicamente parlando, il Governo del degno Monarca Vittorio Emanuele, che le pretese del Vaticano •.

U) Non si pubblicano.

247

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 143. Roma, 23 marzo 1877.

* -Jeri Sir A. Paget mi comunicò gentilmente un esemplare corretto del contro progetto di protocollo inteso fra Lord Derby ed il Conte Schouvalow nella giornata del 16 corrente. Le varianti introdotte sono quelle stesse che V. -E. mi indicava nel telegramma del 19 corrente (1). Ora si aspettano le modificazioni annunciate dalla Russia, parlando delle quali il Principe Gortchakow ci ha fatto dire che non alla sos4'lnza ma alla forma del documento si riferiscono.

Ma questa mattina Sir A. Paget è ritornato da me e mi ha detto che Lord Derby, in un recente colloquio col Conte Schouvalow e col generale Ignatiew ha espresso il parere che, prima di discutere le modificazioni domandate dalla Russia, sarebbe desiderabile intendersi sulla questione della dislocazione degli eserciti presentemente mobilizzati. I due diplomatici russi avrebbero dkhiarato di non poter dare in proposito alcuna assicurazione* (2). Fra le altre cose essi avrebbero detto che, se la guerra fra la Turchia ed il Montenegro continua, o se il territorio di quest'ultimo dovesse essere l'oggetto di un'aggressione o di un'invasione per parte delle milizie ottomane, la Russia sarebbe impegnata d'onore ad intervenire. Avrebbero poi soggiunto essere per la Russia una quistione di dignità il non essere la prima a disarmare.

Nel corso della conversazione, i due diplomatici russi, avrebbero però espresso l'opinione, senza poterla affermare ufficialmente, che l'Imperatore Alessandro acconsentirebbe alla dislocazione dei suoi eserciti alla condizione:

1° che il Governo ottomano prenda l'iniziativa di tale provvedimento; 2° che la pace col Montenegro sia conchiusa; 3° che la Turchia s'accinga seriamente ad eseguire le riforme.

* Tutte queste info~maz,ioni erano state trasmesse a Sir A. Paget con un ,telegramma di cui egli non era autorizzato a !asciarmi copia, stante che, il suo Governo desiderava per ora mantenere un carattere riservato alla comunicazione che ci faceva. È infatti cosa più che mai desiderabile, che in una situazione tanto difficile non abbiano a sorgere nuovi ostacoli quali sarebbero quelli che potrebbero nascere se, per effetto di intempestive divulgazioni le legittime suscettività dei Governi si trovassero offese prima che gli uffici prudenti della diplomazia abbiano ottenuto lo scopo al quale, sono diretti.

Ringraziai vivamente l'Ambasciatore britannico della comunicazione fattami e gli espressi il vivo desiderio dell'Italia di non veder compromessa l'opera di pacificazione che negli ultimi giorni pareva aver fatto dei passi decisivi. V. E. dal canto suo, seguendo le indicazioni contenute nei miei ultimi

telegrammi, avrà già tenuto a Lord Derby un linguaggio che deve sempre più confermarlo nell'opinione che il concorso del Gov,erno italiano è assicurato ogni volta che si tratta di trovare un compromesso accettabile da tutte le Potenze per conservare all'Europa i benefici della pace *.

(l) -Cfr. n. 236. (2) -I brani fra asterischi sono editi con qualche variante, in LV 23, p. 10.
248

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1787. Berlino, 23 marzo 1877 (per. il 28).

Hier, à l'occasion de Son anniversaire, l'Empereur m'a accordé une audience ainsi qu'à mes collègues les Ambassadeurs. J'ai donc pu m'acquitter sans retard du message dont j'avais été chargé par le Roi.

J'ai dit à Sa Majesté Impériale que Notre Auguste Souverain, se souvenant de l'amiable attention dont il avait été l'obje,t de la part de l'Empereur lors du 25éme anniversaire de Son avènement au tròne, avait voulu user du meme procédé en adressant une lettre de félicitation à Sa Majesté Impériale pour ce jour solenne!. J'ai expliqué le motif qui n'avait pas permis de réaliser cette intention. A son vif regret. Le Roi avait dù se borner à l'envoi d'un télégramme. Il m'avait en meme temps donné l'ordre de présenter une fois encore à Sa Majesté Impériale les meilleurs souhaits de bonheur, avec l'assurance de son affectueuse et inaltérable amitié.

L'Empereur m'a dit à son tour que le télégramme de Rome Lui était parvenu dans la matinée, et qu'Il avait été extremement touché des sentiments qu'il avait plu à Sa Majesté de Lui renouveler, directement et par mon entremise. Il en éprouvait une vive et sincère satisfaction, et s'empresserait de remercier de ces témoignages d'amitié, auxquels Il attachait le plus grand prix.

Le télégramme d'hier de V. E. (l) m'est parvenu a1;1 moment où j'allais me rendre au diner officiel que le Chancelier offre au corps diplomatique pour la fete du Souverain. J'ai parlé à Son Altesse du désir manifesté par le Roi. Le Prince de Bismarck m'a répondu que la satisfaction de voir ce désir rempli, serait mutuelle. Camme da raison, le Chancelier devait et référer préalablement à l'Empereur.

La fete d'hier a été une véritable démonstration. Une cinquantaine de Princes et Princesses de Maison régnantes étaient présents à Berl:in. La Reine d'Angleterre s'était faite représenter par le Prince Edouard de Saxe Weimar, général à Son service. La décision n'a été prise qu'au dernier moment. Le fils du Grand Due Nicolas est arrivé de Kischinew, comme délégué du Tsar. Dans sa suite se trouvait le Général de Todleben, fait assez signitificatif dans les circonstances politiques actuelles, où les négociations entre la Russie et

l'Angleterre semblent ne pas devoir aboutir. Le Général Marquis Abzac était porteur d'une lettre du Président de la république française etc. etc.

En priant V. E. de soumettre ce rapport au Roi, auquel j'ai déjà eu l'honneur d'en télégraphier hier un résumé, et en accusant récept>ion des télégrammes des 20, 21 et 22 ... (1).

(l) T. 146, non pubblicato: desiderio del Re che il suo telegramma all'Imperatore sia pubblicato a Berlino.

249

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 624. Costantinopoli, 23 marzo 1877 (per. il 29).

Il Delegati Montenegrini presentarono ieri al Ministro degli Affari Esteri la risposta del Principe Nicola circa le contro-proposte di pace formulate della Porta. Safvet Pacha le accolse lodando lo spirito conciliante del Principe, ed esprimendo la speranza di poter annunciare ai suoi Colleghi che Sua Altezza desisteva anche dalle altre pretese. Il Signor Petrovich gli rispose che se S. E. desiderava annunciare qualcosa ai suoi colleghi poteva dire loro che il Principe Nicola intende avere raggiunto l'estremo limite della conciliazione, e che se le ultime condizioni non sono accettate dalla Porta, i Delegati Montenegrini si vedranno costretti di rompere i negoziati e di ritornare a Cettinje. Safvet Pacha promise loro di dare una risposta nella conferenza che avrà luogo domani Sabato. Fu intanto convenuto che l'armistizio sarà prolungato sino al 1-13 aprile venturo.

Persone che hanno veduto il Ministro degli Affari Esteri dopo l'intervista coi Delegati Montenegrini mi dissero d'averlo trovato assai preoccupato sull'esito dei negoziati. Il suo linguaggio lascia comprendere che la Porta è ferma nel non volere cedere il territorio di Niksitc, e ch'egli prevede la ripresa delle ostilità. È tuttavia probabi,le 'che Safvet Pacha non darà domani una risposta definitiva, ma che si limiterà ad annunziare l'intenzione del Governo, già espressa nel discorso Imperiale, di sottomettere la questione all'esame ed alle deliberazioni della Camera.

250

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 338. Roma, 24 marzo 1877.

Prima ancora che mi giungesse il pregiato Rapporto del 14 marzo,

N. 617 (2), era già in mio possesso H telegramma del 16 (3), col quale V. E. mi riferiva, rispetto ai negoziati di pace tra la Sublime Porta e il Montenegro,

!'Opinione del Conte Andrassy. Contrariamente a ciò che il Barone Orczy Le aveva detto nel colloquio cui accenna il Rapporto precitato, il Ministro Imperiale e Reale degli Affari Esteri opinava che, essendo vano sperare che la Sublime Porta accetti, a questo riguardo, l'intero programma della Conferenza, giovava insistere presso il Principe Nicola per indurlo a diminuire le sue pretese.

Avvertiva l'E. V. nel telegramma del 16, che il Conte Andrassy non ha fatto allusione alcuna alla eventualità di una azione comune, tra i due Gabinetti, per questo oggetto. Sta però in fatto che il R. Governo già aveva impartito, in quei giorni, opportune istruzioni nel senso della conciliazione, così al R. Incaricato d'Affari in Costantinopoli, come al R. Console accreditato presso il Principe di Montenegro. Né crediamo andare errati affermando che gli adoperamenti nostri non debbono essere stati estranei alla risoluzione per cui il Principe Nicola rinunciava ad ogni pretesa sopra il Distretto di Sputz e sopra il Porto di Spitza.

Noi non ci siamo stancati mai, nello scambio di idee che manteniamo coi varii Gabinetti, di richiamare la loro sollecitudine sopra la urgenza che sia composta la vertenza turco-mémtenegrina Purtroppo noi scorgiamo in questi giorni come ben ci apponessimo al vero. lmperocché nella discussione delicatissima che, in ordine al disarmo, si sta dibattendo tra i Gabinetti dd Londra e di Pietroburgo, di non lieve impaccio riesce il fatto del non essersi per anco conchiusa la pace tra la Sublime Porta ed il Principato.

.ALLEGATO ANNESSO CIFRATO.

Le Prtince de Monténégro ayant renoncé à ses prétentions sur le port de Spitza, la question concernant ce port a cessé d'avoir un caractère pratique. Je tiens, cependant, à faire bien ressortir que, si nous nous sommes associés à l'Autriche-Hongrie pour repousser, à Constantinople, le projet de cession, c'est parce que nous ne pouvons pas nous placer, pour cette affaire, sur un autre terrain que celui où nous voudrions voir traiter toutes autres prétentions territoriales. Notre Plénipotentiaire a, d'ailleurs a<Jeepté, tout aussi bien que les Plénipotentiaires austro-hongrois, les propositions de la Conférence. Ces propositions présentées, à plusieurs reprises, à la Sublime Porte et réduites, en dernier lieu, d'accord entre les six puissances, constituent un engagement moral dont il nous parait difficile de nous affranchir. Nous préférions, donc, ne pas devoir nous prononcer encore une fois à cet égard. Il nous serait, au reste, impossible, de nous exprimer dans l'état actuel les choses dans les termes absolus dont le Comte Andrassy s'est servi. Ceci, bien entendu, est exclusivement pour votre gouverne.

(l) -Cfr. n. 241; gli altri telegrammi non sono pubblicati. (2) -Cfr. n. 220. (3) -Non pubblicato.
251

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. CONFIDENZIALE 339. Roma, 24 marzo 1877.

In occasione della cerimonia funebre che ebbe luogo a Genova il 10 corrente per commemorare la morte di Giuseppe Mazzini, il Prefetto di quella città credette opportuno vietare l'affissione di un manifesto dell'associazione intitolata • I volontari della Libertd • perché conteneva delle espressioni offen.;ive al Governo Austro-Ungarico. Vi si parlava del programma di Mazzini rimasto ,tuttora incompiuto, anche nella sua parte materiale, • colla continuata schiavitù sotto giogo straniero di Trento, Trieste ed altre terre italiane • e del sacro dovere di tutti di • accelerarne, per quanto possibile, la pronta attuazione •.

Parimente, il Nuovo Friuli, giornale di Udine. pubblicava nel suo numero del giorno 10 una corrispondenza da Trieste nella quale si teneva uno sconveniente linguaggio parlando del Governo Austro-Ungarico e dell'Imperatore d'Austria-Ungheria. Il Prefetto fece le opportune r,imostranze alla Direzione di quel Giornale affinché non ripeta consimili pubblicazioni.

Stimo utile di informare confidenzialmente V. E. di questi due fatti per mostrarle che le autorità politiche, nei limiti consentiti dalle leggi dello Stato, non mancano d'eseguire le istruzioni che furon loro impartite acciò contribuissero ad evitare che si riaccendano spiacevoli polemiche.

252

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

D. 150. Roma, 24 marzo 1877.

Ringrazio la S.V. Illustrissima dell'avermi riferito diffusamente, col Rapporto del 5 di questo mese, N. 240 (l) lo stato presente di quella che ormai può chiamarsi questione albanese, esponendo altresì quale sarebbe la linea di condotta che, secondo l'avviso di Lei, l'Italia dovrebbe seguire a tale riguardo.

Il giudizio della S. V., mentre in vari punti è conforme alle idee del

R. Governo, in molti altri se ne discosta d'alquanto. Né ciò deve recare meraviglia. Imperocché, non essendo in grado di conoscere il complesso delle circostanze fra le quali si deve svolgere l'azione che Le è prescritta, Ella è necessariamente condotta a formulare un giudizio incompleto ed a ricercare la ragione della azione stessa in considerazione di un ordine troppo assoluto. Ciò nondimeno il R. Ministero Le è particolarmente grato delle riflessioni ch'Ella ha stimato necessario di sottoporgli. Nella complicata situazione presente, il R. Governo sa di poter fare pieno assegnamento sulla prudenza dei suoi Agenti. Questi ben sanno che sono chiamati ad un'azione la quale non è che una parte di quella più generale che si esercita e si dirige da Roma; epperò saranno sempre puntuali nell'eseguire senza esitanza le istruzioni del R. Governo.

Un'azione in senso conciliativo dovrebbe esercitarsi ancora attualmente presso i Mirditi se quella bellicosa popolazione desse segno di volersi ribellare alla Porta. Certamente però nell'esercitare tale pressione, o da solo, od

unitamente ad altri Colleghi, la S. V. saprà inspirarsi di quei sentimenti di scnietta amicizia e di sincero disinteresse, i quali sono il solo fondamento che importa a noi di dare alle simpatie degli Albanesi per l'Italia. Se lo scopo che noi ci proponiamo, quello cioè di evitare complicazioni, è comune anche ad altre Potenze, non siano costretti di far nostro il loro J,inguaggio negli officii da farsi per il conseguimento dello scopo stesso. Nell'interesse che ci inspirano le popolazioni albanesi noi possiamo trovare gli argomenti i più persuasivi per mantenere quelle popolazioni in un contegno che le preservi da quasi certe e gravissime sciagure.

(l) Cfr. n. 186.

253

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1789. Berlino, 24 marzo 1877 (per. il 30).

Avant hier, au diner pour la fete de l'Empereur, j'ai échangé quelques mots avec le Chancelier. Je cherchais à pressentir sa manière de voir sur les affaires orientales. Il m'a dit, ,en prenant la mine la plus sérieuse, • il y a dans l'air une odeur de poudre à canon •. J'ai e~primé l'espoir qu'on parviendrait encore à trouver quelque formule propre à écarter les difficultés provenant de la question du désarmement, et que l'Allemagne contribuerait de son mieux à calmer les susceptibilités, mais surtout à préserver l'occident du contrecoup d'un conflit entre la Russie et la Turquie, si ce conflit devenait inévitable. J'émettais en meme temps l'avis, qu'il serait très regrettable si les Grandes Puissances, sans exception, ne s'appliquaient pas soigneusement à ce que le Cabinet de S. Pétersbourg sortit de cette crise satisfait de lui meme et des autres, dans la mesure du juste et du raisonnable. Ce serait à cette seule condition, que l'Europe pourrait etre délivrée pour un certain temps des appréhensions qui entretiennent l'agitation dans les esprits et arretent, depuis bientòt deux annnées l'essor de l'industrie et du commerce.

Le Prince de Bismarck manifestait aussi le regret qu'on ne tient pas suffisamment compte, de la position délicate de la Russie. Il ajoutait que, dans tous les cas, l'Allemagne resterait dans des rapports de bon voisinage avec cette Puissance.

Les impressions que j'ai recueiHies hier et aujoucr.-d'hui conservent le meme caractère alarmant. Les négociations entre Londres et S. Pétersbourg, si elles ne sont pas rompues, subissent du moins un temps d'arret. L'Angleterre persiste à faire du désarmement de la Russie une condition préalable et absolue de la signature du protocole. Si ,les ,tentatives de conciliation échouaient décidément, le Cabinet de S. Pétersbourg se replierait davantage vers l'alliance des trois Empereurs. Le Gouvernement Anglais aura sans doute de bonnes raisons pour insister dans ses exigences, mais il encourrait une grave responsabilité, s'il ne laissait à la Russie d'autre issue que celle d'affronter les chances d'une guerre, dont la localisation serait plus que douteuse.

254

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 621. Vienna, 24 marzo 1877 (per. il 27).

La Neue Freie Presse di ieri conteneva l'articolo, che qui unito pregiomi accompagnare all'E. V. (1), in cui si riferisce per estratto una lettera, che

S.M. l'Imperatore avrebbe diretta al Santo Padre, all'occasione della morte del Cardinale Antonelli. Da quella lettera, come si vuol far rilevare dal documento che la segue, il Santo Padre avrebbe creduto potersi intendere essere giunto il momento opportuno per riaprire la campagna contro l'Italia, facendo assegno sull'appoggio Austro-Ungarico.

È da notare che i giornali ufficiosi austriaci :si astennero sin qui dal far commenti di sorta sulla recente enciclica papale; oggi solamente aprono la bocca intorno a questa nuova questione, sorta in verità, anche nell'interesse generale europeo, poco opportunamente in questi giorni, limitandosi il Fremden-BLatt a dichiarare senza fondamento le informazioni date dai giornali intorno a manifestazioni, che sarebbero state dirette a Roma all'occasione della morte del Cardinale Antonelli e, che avrebbero provocato il nuovo atteggiamento, così acutamente accentuato, assunto dal Santo Padre a fronte dell'Italia. Il TagbLatt poi ha un telegramma in cui è detto che i giornali di Pest sono informati da Vienna essere apocrifa la surriferita lettera. Per conto mio, come già segnalava telegra,ficamente all'E. V. (2), non ho difficoltà a credere non sia testualmente esatto l'estratto della lettera Imperiale, che la Neue Freie Presse ebbe a riportare.

255

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1790. Berlino, 25 marzo 1877 (per. il 31).

Mettant à profit mes anciennes relations avec le Général de Todleben, j'ai cherché à connaitre les impressions dans le cas où une guerre deviendrait inévitable entre la Russie et la Turauie.

Tout en restant sur le terrain des généralités, je lui disais que le nuage qui couvrait l'avenir, loin d'etre dissipé par les pourparlers (d'ailleurs presque interrompus) entre Londres et Pétersbourg ,semblait plus profond et plus obscur que jamais. A sa demande, si je croyais à la possibilité de localiser la lutte, j'ai répondu par cette autre question: Pensez vous etre en mesure de

conduire assez rapidement les opérations militaires, et de les arreter après quelques premiers succès, sans laisser aux défiances de l'Angleterre et de l'Autriche le temps de se dessiner davantage?

Il faudrait d'après l'avis du général, quatre ou cinq semaines de marche du Pruth au Danube. Le passage de ce dernier fleuve serait la première opération, et l'on en viendrait à bout. Les fortifications élevées sur la rive gauche ne tiendraient pas devant l'élan des troupes russes, secondées par une parfaite artillerie. L'armée, dont l'organisation est supérieure à celle des tures, forcerait l'ennemi à battre en retraite. En peu de jours on toucherait aux Balkans, si la Russie comme l'Allemagne en 1870 était appelée à combattre sur un terrain offrant une partie au moins des ressources de la France. Mais la difficulté des approvisionnements ne permettrait de s'avancer, qu'avec beaucoup de lenteur. Le service des subsistances présenterait donc de très graves difficultés, et cela d'autant plus, qu'il devait se faire entièrement, et à de grandes distances, par la voie de terre, puisque la flotte turque 'empècherait les transports par la Mer Noire.

A ce point de vue, le Général ne se faisait aucune illusion sur les obstacles qu'il y aurait à surmonter. Dans tous les cas ils prolongeraient, selon toute vraisemblance, la durée de la campagne. Il me laissait entendl'e à mots couverts que s'il regrettait le discours de Moscou, il ne déplorerait pas moins que l'Angleterre ne laissat à l'Empereur Alexandre d'autre issue que la guerre, pour sortir d'une situation si complexe.

Le Général de Todleben est parti hier d'ici pour Pétersbourg. Sa présence à Berlin n'avait évidemment pas le simple but de faire cortège au fils du Grand Due Nicolas. On doit au reste déjà savoir à quoi s'en tenir sur les dispositions de l'Allemagne. D'après le discours tenu par le Prince de Bismarck à un diner parlementaire en Décembre dernier, discours auquel il n'a été oppos.'i aucun démenti, Son Altesse ne prévoyait pas, si les hos1:Ji1ités s'engageaient, un succès définitif de l'une ou de l'autre des parties belligérantes. Il croyait à une lutte assez longue pour que chacune eut le temps de s'en lasser et pour que, des deux 'còtés, on désirat et réclamat une médiation. Aussi, voudrait-il que la guerre se bornat entre la Turquie et la Russie, jusqu'au moment où l'utilité des conseils pacifiques fut mieux comprise. En attendant, le Cabinet de Berlin ne se départira pas d'une attitude de neutralité bienveiUante envers la Russie et ne lui suscitera certainement pas des embarras, tout en cherchant à ménager le Cabinet Austro Hongrois.

Le Général Ignatiew vient d'arriver à Vienne. Il faut espérer que· le Comte Andrassy ne s'écartera pas du sage principe de l'intégrité de l'Empire Ottoman, principe dont le triomphe vaudrait mieux pour son Pays, que l'acquisition de la Bosnie, sur laquelle on excitera peut ètre ses convoitises.

J'ai l'honneur d'accuser réception et de remercier V. E. des dépèches Politiques n. 460, 461 et 462, des 17, 20 et 22 de ce mois (1), ainsi que des documents diplomatiques dont je m'empresse de joindre ici le l'eçu signé: ce dernier envoi comprenait en outre des documents annoncées, le document n. 105.

23 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

(l) -Non si pubblica. (2) -Non pubblicato.

(l) Cfr. n. 232; gli altri dispacci non sono pubblicati.

256

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.RR. 536/S.N. Londra, 25 marzo 1877 (per. il 28).

È d'uopo confessare che la recente gita del Generale Ignatieff in Inghilterra è stata un rincrescevole avvenimento in quanto che ha rimesso in dubbio gli accordi che si credevano definitivamente stabiliti, e ridestato i sospetti che si nutrivano contro la sincerità della politica Russa. Così sorge di nuovo in campo il ricordo del fatto di Kiva, che veniva annessa all'Impero Russo al momento in cui quel Governo protestava di non avere qualsiasi pensiero di conquista.

Al Gabinetto Inglese ripugnava per principio, come più volte lo scrissi all'E. V., di prendere qualsiasi impegno colle Potenze continentali relativamente alla quistione Russo-Turca; desso non aveva accosentito a firmare il Protocollo di cui si tratta attualmente se non dietro l'insistenza della Russia che dichiarava di non desiderare che un pretesto plausibile per poter disarmare. Ma la nuova condizione messa avanti dalla Russia per questo disarmo, quella cioè della demobilizzazione preventiva delle truppe Turche, il linguaggio tenuto dal Generale Ignatieff discordante da quello dell'Ambasciatore Russo, hanno suscitato la diffidenza del Gabinetto Bntannico. Il carattere Inglese male si presta alle sottigliezze diplomatiche; col Conte di Derby specialmente è d'uopo di parlare con franchezza, e dal momento che Egli può supporre che si voglia usare di scaltrezza, ciò basta per eccitare la sua diffidenza.

Pare che il Generale Ignatieff si sia formato un'idea assai inesatta del modo con cui conviene trattare in questo Paese, ed ha creduto che la sua destrezza poteva trascinare il Gabinetto Inglese nelle sue viste.

Gli si attribuisce di avere cercato di formare una nuova combinazione di Gabinetto con Lord Salisbury alla testa, scartando Lord Beaconsfield e Lord Derby. QuantU!llque H fatto sia asserito da persone autorevoli, non saprei accertarne l'esattezza; ma non è meno vero che venerdì vi fu un Consiglio di Ministri, nel quale, affine di dissipare le voci che circolavano circa i dissidii del Ministero, tutti i membri del Gabinetto hanno di nuovo confermato la loro intima unione e la loro solidarietà.

Quando il Conte di Derby opponeva agli argomenti del Generale Ignatieff la necessità per il Gabinetto di non presentarsi al Parlamento col Protocollo firmato, senza avere la simultanea dichiarazione di demobilizzazione della Russia, il Generale Ignatieff rispondeva che bisognava sottilizzare col Parlamento, e che Egli avrebbe saputo insegnare la maniera di procedere in tale intento. Con una simile opinione si offendeva il Domma Politico più sacro ad ogni Inglese, quello cioè del rispetto e della lealtà davanti al Parlamento.

Una lettera testé giunta da Pietroburgo dava le spiegazioni del giro diplomatico che faceva il Generale Ignatieff in Europa. Siccome le complicazioni attuali sono in parte attribuite a Lui, l'Imperatore lo avrebbe chiamato a sé per rimproverarlo a questo riguardo e nello stesso tempo per affidargli la missione di recarsi presso le principali Corti di Europa per tentare di ristabilire, o per meglio dire, conservare l'accordo che esisteva sino allo scioglimento della conferenza di Costantinopoli. Tutti questi fatti che non posso assicurare de visu, sono però giunti a mia notizia da tante sorgenti bene informate, che possono considerarsi come fondati.

Il linguaggio bellicoso (per il conto della Russia) che tiene ognora l'Ambasciatore di Germania, fa supporre che a Berlino vi ha qualche desiderio di una complicazione, e la nuova fase di resistenza che s'incontra per parte della Russia, è attribuita a consigli che per parte del Principe di Bismarck sarebbero stati dati al Principe Gortchakow per mezzo dell'Ambasciatore di Germania a Pietroburgo.

Il linguaggio dell'Ambasciatore d'Austria non è neppure molto confortante.

Ho creduto di dover narrare queste circostanze all'E. V. per mostrarle quanti intrighi e quante ambizioni attraversano i progetti di conciliazione; per altra parte la riluttanza della Turchia ad accedere ai consigli che le furono dati è un ostacolo non facile a superare.

Da tutto ciò sembra emergere assai chiaramente che a Pietroburgo vi sono due correnti contrarie, l'una per la guerra, l'altra per la pace, e gli atti del Governo si risentono della predominanza alternativa di quelle due correnti. Ha fatto un gran senso a tutti che la parola di un Ambasciatore Russo possa essere contrastata da quella di un altro personaggio non rivestito di carattere ufficiale, ma che sembra però avere forti attinenze presso il Governo di Pietroburgo.

Intanto, come ebbi più volte a ripeterlo a V. E. in Inghilterra si desidera seriamente la pace, ma sopratutto si vuole una soluzione a questo stato d'incertezza. Il Conte di Derby ogni qual volta io lo vedo mi dice di essere pronto a firmare il Protocollo quale era stato prima concertato, ma che ciò non può fare senza una promessa di demobilizzazione per parte della Russia. Che egli è pronto ad accettare qualsiasi forma di promessa purché esplicita, e senza reticenza. La forma proposta da V. E. sarebbe anche a lui gradita. In somma è disposto a facilitare alla Russia il modo di mettere i suoi eserciti sul piede di pace se tale è effettivamente il desiderio sincero di quella Potenza. Ma nella nuova pretesa della Russia di ottenere la preventiva demobilizzazione della Turchia (la quale non può mai destare timori alla sua nimica) Egli scorge una predominanza del partito della guerra, mentre una tale pretesa incontrerebbe un rifiuto per parte della Turchia.

Dal telegramma di V. E. giuntomi ieri sera (1), credo che il Principe Gortchakow prometterebbe il disarmo dopo conchiusa la pace tra il Montenegro e la Turchia e dopo che questa avrebbe dato garanzie di volere sinceramente introdurre le chieste riforme.

Non ho ancora potuto parlare col Conte di Derby di queste nuove condizioni; ma temo assai che si rimanga sempre in un cerchio vizioso imperocché qui si è intimamente persuasi che la pace del Montenegro dipende assolutamente dalla Russia, e che il giorno in cui questa dirà al Principe Nicola di conchiudere la pace, questa sarà fatta; il Principe recederà dalle sue pretese e la

(ll Non pubblicato.

Turchia accondiscenderà a qualche concessione che il Gabinetto Inglese sembra disposto ad appoggiare. Ma dire che la Russia demobilizzerà quando quella pace del Montenegro sarà firmata, sarebbe agli occhi dell'Inghilterra lasciare la quistione tuttora aperta ed in balia del buon volere della Russia.

In quanto alle garanzie che si vorrebbero dalla Turchia, la parola sembra alquanto vaga, e bisognerebbe definirla.

Di queste nuove idee conferirò col Conte di Derby. Intanto il Conte Schouvaloff mi disse di avere formulato una nuova proposta che sarebbe accettata dal Conte di Derby e che venne mandata a Pietroburgo.

Da tutto ciò si può conchiudere che se il partito della pace ha il sopravvento a Pietroburgo, il Protocollo sarà firmato e la dichiarazione di demobilizzazione sarà data. Se anzi la vince il partito della guerra, sorgeranno pretesti per non venire ad uno accomodamento, ed è possibile che le truppe russe, come ne faceva la minaccia il Generale Ignatieff, aprano le ostilità immediatamente dopo Pasqua. Intanto qui si crede che la soluzione della questione non tarderà oltre l'epoca della Pasqua Russa.

257

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 623. Vienna, 25 marzo 1877 (per. il 29).

* S. E. il Generale Ignatieff, giunto stamane a Vienna, veniva testè a farmi la sua visita ufficiale, ed in tal circostanza consegnavami, pregandomi di prenderne copia, il protocollo, di cui trasmisi telegraficamente il testo all'E. V., contenente gli emendamenti introdotti al primitivo progetto stato da lui rimesso a S. E. il Generale Cialdini a Parigi, Nel chiedermi di far tosto pervenire quel documento all'E. V., aggiungevami il desiderio che io venissi autorizzato a discuteme eventualmente seco lui i termini* (1).

Egili si scusò meco di non essersi recato in persona a Roma, adducendo per ragione la deficienza di tempo ed aggiungendo inoltre: che il Governo Imperiale aveva dato prova della sua deferenza pel Gabinetto di Roma, autorizzandolo a fargli pervenire, sin dal suo arrivo a Parigi il testo del progetto di protocollo, prima che uguale comunicazione fosse fatta ai Gabinetti di Vienna e Londra.

* Scopo del protocollo, dissemi EgLi, dover esse·re lil rispondere alla circolare del Principe Gortchakof. Ove l'Europa accetti questo documento e vi apponga la sua firma, la Russia, dicevami Egli, sarà assicurata che l'Europa si assume la tutela di quegli interessi pei quali ebbe a riunirsi la conferenza in Costantinopoli, ove poi ciò non si verificasse la Russia sarebbe costretta a regolare la sua azione unicamente in base agli interessi suoi, ciò che sarebbe suo vivo desiderio di evitare.

In quanto alla questione del disarmo posta in campo dal Gabinetto di Londra, il Generale Ignatieff dkhiarommi non avere inc.arico di prenderla in esame, * potermi però dire che lo Tzar non si sarebbe mai piegato a considerarla altrimenti che come una questione interna della Russia, intorno alla quale la sua dignità vietavagli di assumere impegni; e ciò tanto più che mentre in nessun modo le potenze intendevano di agire di maniera ad obbligare la Porta ad assumere impegni qualsiasi sarebbe inammissibile supporre che la Russia voglia dal canto suo piegarsi a dare guarentigia della lealtà dei suoi propositi, e tanto più dopo che di ciò si era voluto fare una questione, mostrando cosi di non trovare pienamente sufficienti le assicurazioni date dall'Ambasciatore dello Tzar a Londra intorno agl'intendimenti del Suo Signore.

ALLEGATO

Les Puissances qui ont entrepris en commun la pacifkation de l'Orient et ont participé à la conférence de Constantinople l'econnaissent que le moyen le plus sur d'atteindre le but qu'elles se sont proposé est de maintenir avant tout l'entente si heureusement établie entre elles, et d'affermir de nouveau ensemble l'intéret commun qu'elles prennent à l'amélioration du sort des populations chrétiennes de la Turquie et aux réfo'l"mes à introduire en Bosni.e, HerzégoVJine et Bulgarie qui avaient été indiquées par la conférence.

Elles prennent acte de la conclusion de la paix avec la Serbie et le Monténégro sur les bases des conditions proposées par la Conférence.

(Dans le cas où la paix avec le Monténégro n'aurait pas été conclue, rappeler que le Puissances considèrent comme désirable dans l'intéret d'un arrangement solide et durable la rectification des frontières et la libre navigation de la Boyana).

Les Puissances considèrent les arrangements intervenus ou à intervenir entre la Porte et les deux Principautés comme un pas accompli vers l'apaisement qui est l'objet de leurs communs désirs.

Elles invitent la Porte à le consolider en replaçant ses armées sur le pied de paix, sauf le nombre de troupes indispensables pour le maintien de l'ordre et en mettarnt en oeuvre, dans le plus bref délai possible, les réformes nécessaires pour la tranquillité et le bien-etre des provinces de l'état desquelles la conférence s'est p'l"éoccupée. Elles reconnaissent que la Porte s'est déclarée prete à en réaliser la plus grande partie.

Elles prennent acte des assurances à ce sujet faites par le Gouvernemernt Ottoman tant à la conférence que depuis par l'entremise de ses représentants.

En présence de ces bonnes dispositions de la Porte et de son intéret évident à y donner immédiatement suite, les Puissances se croient fondées à espérer que celle-ci profitera de l'apaisement actuel pour appliquer avec énergie les mesures conseillées par la conférence et déstinées à apporter à la condition des populations chrétiennes l'amélioration effective, unanimement réclamée comme indispensable à la tranquillité de l'Europe, et qu'une fois entrée dans cette voie elle comprerndra qu'il est de son honneur, comme de son intéret, d'y persévérer loyalement et efficacement.

Les puissances se proposent de veiller par l'intermédiair·e de leurs Représentants à Constantinople et de leurs agents locaux à la façon dont les promesses du Gouvernement ottoman seront exécutées.

Si leur espoir se trouvait encore une fois déçu et si la condition des sujets chrétiens du Sultan n'était pas améliorée de manière à prévenir le retour de complications qui troublent périodiquement le repos de I'iliient, elle croient devoir déclarer qu'un tel état de choses serait incompatible avec leurs intérets et ceux de l'Europe en général. En pareil cas elles se réservent d'aviser en commun aux moyens qu'elles jugeront les plus propres à assurer le bien etre des populations chrétiennes et les intérets de la paix en général.

(l) I brani tra asterischi sono editi, con qualche variante, in LV 23, p. 13.

258

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI CORTI (l)

(Carte Corti)

L. P. Vienna. 25 marzo 1877.

Rispondo in fretta alla tua lettera del 20. Gl'Ignatiew sono qui e non mi lasciano tregua, li vidi nella giornata, pranzano da me e verranno più tardi a prendere il the. Parmi credano poco ad una pacifica soluzione, ove però questa si verificasse (par ,impossibile a mio avviso) si rassegnerebbero anche a ritornar a Costantinopoli. Zichy è prontissimo dal canto suo a ripartire per le rive del Bosforo e forse ve lo rimanderanno allorché decisione analoga sarà presa a Berlino ed a Pietroburgo La cosa però non mi sembra vicina. Pare probabile che il protocohlo di Londra abbia fatto fiasco e non sarei lontano dal credere che Igniatief abbia contribuito volontariamente a questo risultato, torna quindi a galla l'alleanza dei tre Imperato:d che sarà ciò ,che Bismarck vorrà, Quindi secondo ogni apparenza la guerra. Duolmi che Igniatiew non sia andato a Roma, credo che da Parigi lo si sarebbe potuto spingervi, sebbene egli non abbia voluto curarsi di noi onde migliorar od almeno non peggiorar la sua posizione a Vienna. I giornali di qui insistono sulla probabilità della tua nomina a Ministro degli affari Esteri; il cas échéant sarebbe un grosso servizio che renderesti al Paese. Il fatto sta che così le cose non possono durare. Il nostro éffacement non potrebbe essere maggiore; di noi più nessuno si cura. Grazie per le notizie che mi dai sulla situazione all'interno, esse corrispondono al quadro che me ne facevo. Ritengo io pure che il rimedio sii quello che tu mi indichi, ma credo poco alla sua attuazione per ora, ci occorrerebbe un semicataclisma per arrivarvi, e questi son troppo pericolosi per augurarseli. Non ho mancato di fare i tuoi saluti agl'Igniatiew marito e moglie ed ambedue te li contracambiano. Ti avrei scritto prima ma vedevo dai giornali che eri in giro e non avrei saputo dove dirigerti la mia lettera, spedirla al Ministero siccome m'indicavi, mi garbava poco, sai che nel nostro mestiere si diffida di tutto. Siamo in un momento in cui il tempo cammina velocissimo. Arrestarsi sulla china sulla quale l'Europa si è posta parmi più che difficile, andar innanzi vi è da affrontar non uno ma molti abissi, pur si è quella la sola via che conviene guardare poiché fatalmente gli eventi vi ci trascinano. Come puoi scorgere vedo più che mai fosco l'avvenire. Conviene però dire che l'Inghilterra ha un grave torto in questa faccenda, se non intieramente nel fondo in modo assoluto almeno nella forma, <lUesto d'altronde parmi sii l'avviso di tutte le altre potenze al giorno d'oggi.

(l) Corti si trovava temporaneamente in Italia.

259

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 325. Londra, 26 1rn1rzo 1877, ore 17,50 (per. ore 20,50).

Le comte Schouvaloff m'a répété ce matin avoir combiné un nouveau projet de protocole qui a été agréé par lord Derby et qu'il croit acceptable par son Gouvernement dont il sauvegarde la dignité. Ce projet sera probablement soumis demain au conseil des ministres anglais qui, dans la réunion de vendredi dernier, avait refusé d'adhérer aux trois conditions exigées par la Russie pour le désarmement savoir: l'initiative de la démobilisation pour la Turquie, une garantie pour l'exécution des réformes, la paix entre le Monténégro et la Turquie. Le comte Schouvaloff m'a également communiqué un télégramme dans lequel Gortschakoff lui dit avoir insisté a1uprès du prince de Monténégro pour modérer ses exigences, et prie le comte Schouvaloff d'intéresser le Cabinet anglais pour qu'il engage la Turquie à faire quelques concessions. On pense que l'affaire pourrait s'arranger au moyen d'un échange de Ni:chsich contre un autre territoire qui serait ,cédé aux tures par le Monténégro Je 1àcheTai de voir lord Derby, après que le conseil des ministres aura délibéré. Il est probable que mercredi l'on aura une réponse des deux cotés au sujet du projet de protocole.

260

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 157. Ro1rn1, 26 marzo 1877, ore 24.

Le général Ignatiew doit arriver demain ou après-demain à Berlin. Voici ce que nous avons appris de son voyage. Le t•r mars, le prince Gortchakow a dit à Nigra Que le général était chargé pour le Cabinet de Londres d'une communication qu'il devait soumettre au prince de Bismarck en passant par Berlln. V. E. a dans ce fait la mesure de la sincérité du langage que seulement trois jours après on lui a tenu à Berlin. Arrivé à Paris, le général diplomate a immédiatement remis au général Cialdini une copie de son projet de protocole afin qu'il nous fiìt communiqué et il a insisté pour connaitre notre manière de voir à ce sujet. Le projet a subì quelques modifications en allant de Paris à Londres entre les mains du comte Schouvaloff qui, en quelques jours et avant l'arrivée d'Ignatiew à Londres a ensuite arreté avec lord Derby une nouvelle rédaction modifiant substantiellement la forme et le fond du protocole. Nous avons eu immédiatement communication de ce nouveau protocole, et en meme temps lord Derby nous a fait dire qu'il ne le signerait qu'après que la Russie aurait pris l'engagement formel et par écrit de démobiliser ses troupes. Une pareille condition formulée dans ces termes m'a paru dès le premier moment créer un nouvel obstacle dont l'aplanissement aurait été d'autant plus difficile que les susceptibilités de l'Empereur Alexandre pouvaient en etre blessées. Aussi des explieations n'ont pas tardé à etre échangées entre Saint Pétersbourg et Londres et il en ressort que l'Angleterre, tout en ne faisant pas de question de forme pour l'engagement dont il s'agit, ne croit pas pouvoir présenter au Parlement le protocole s'il n'est pas accompagné d'une déclaration officielle de la Russie permettant à la TurqUiie de désarmer en toute 1sécurité. Le prince Gortschakoff, de son còté, tout en ne se prononçant pas sur la forme de l'engagement déc1are que la Russie ne saurait démobiliser ses troupes que lorsque la paix avec le Monténégro aura été signée et que la Turquie aura commencé sérieusement à appliquer les réformes. Les indiscrétions des journaux de Londres auxquels répond le langage hautain de la presse russe, augmentent malheureusement une tension qui est dans le fond des choses et compliquent une situation des plus délicates.

Tel était l'état des choses quand Ignatiew a quitté Londres après avoir eu avec lord Derby un entretien dont celui-ci a gardé une impression décourageante. En parlant avec Menabrea, S. S. a dit qu'il ne discuterait pas les modifications (lUe la Russie désirait introduire dans le projet arreté avec Schouvaloff tant que la question préalable de la démobilisation n'aurait été résolue.

Ignatieff est parti sur ces entrefaites pour Paris et Vienne. En passant par Paris, il a voulu faire croire au général Cialdini que le Cabinet de Vienne n'ayant pas été tenu au courant comme nous des négociations montrait de l'humeur à la Russie etc. Hier, il a prié le général de Robilant de nous transmettre une troisième rédaction du protocole (1} et de nous demander que l'ambassadeur de Sa Majesté à Vienne fiìt autorisé à la discuter avec lui. En meme temps, n annonçait son départ pour Berlin dans les vingt quatre heures. J'ai répondu au général de Robilant de manière à ne pas laisser supposer que nous soyons les dupes d'une pareille manière d'agir à notre égard. Le général Ignatiew connait assez nos dispositions pacifiques et conciliantes pour ne pas savoir que nous ne soulèverons pas de difficultés de forme, lorsque tous les autres Cabinets s'abstiendront d'en faire, mais en meme temps, il sait que nous sommes assez prudents pour ne pas nous engager à la légère et avant que le moment opportun ne soit venu.

n paraìt ClUe le général Ignatiew a cherché surtout à s'assurer la neutralité de l'Autriche. Mais je sais que malgré les déclarations réitérées qu'il a faites à quelques uns de nos diplomates, le général, pendant sa mission de Constantinople a souvent fait miroiter devant les yeux de so n collègue d'Autriche les avantages d'une solution qui assurerait aux Habsbourg un agrandissement territorial en Bosnie. Les agissements du général à Vienne aussi bien que son retour à Berlin excitent notre méfiance et je vous prie d'avoir les yeux ouverts sur lui. Nous avons appris q_ue le prince de Bismarck a fait démentir à Londres les bruits alarmants sur les dispositions de l'Allemagne envers la France, mais en meme temps il paraitrait que la di.plomatie allemande à Saint Pétersbourg conseille la résistance aux prétentions de l'Angleterre.

Quant à nous, nous avons agi de notre mieux pour amener la conclusion de la paix entre le Monténégro et la Turquie, mais cette dernière Puissance s'obstine à refuser toute cession territoriale. Nous pensons toutefois que si l'Angleterre voulait peser à Constantinople pour obtenir la cession de Nichsich à la condition de détruire les fortifìcations de cette piace, la paix pourrait etre signée et la situation en serait sensiblement améliorée. Une fois écartée la question monténégrine, je pense que la Russie pourrait promettre une démobilisation graduelle qui, en ne compromettant en rien sa dignité serait très salutaire pour ses finances. Quant à la forme de l'engagement à prendre, nous préférerions que le Cabinet de Saint Pétersbourg s'adressat non pas à une seule, mais à toutes les Puissances qui promettent de veiller désormais en commun au sort des chrétiens de l'Orient. Cet engagement pourrait résulter, soit d'une déclaration du plénipotentiaire russe au moment de la signature du protocole, déclaration qui serait insérée au procès-verbal, soit d'une communication que les ambassadeurs russes feraient séparément aux cinq Cabinets. Je crois que cette dernière forme est appuyée à Londres par l'Autriche, mais la question en ce moment, n'est pas dans la forme, mais dans les conditions devant accompagner la démobilisation des ,troupes russes.

(l) Cfr. n. 257, allegato.

261

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1791. Berlino, 26 marzo 1877 (per. il 2 aprile).

V. E. a bien voulu par son télégramme du 21 cou11ant (l) m'informer que le Comte Munster avait été chargé de démentir les bruits qui 'couraient sur des intentions hostiles de l'Allemagne contre la France. Une déclaration dans un sens analogue avait été faite peu de jours auparavant par M. de Biilow à mon collègue d'Angleterre. Le Secrétaire d'Etat lui donnait en meme temps les indications suivantes. La France avait en ce moment, dans les Départements de l'Est, 120/m hommes de troupes échelonnées de manière à permettre une rapide concentration vers Metz et Strasbourg. Cette opération n'exigerait guère que quatre ou cinq jours, tandis que il en faudrait 10 à l'Allemagne, pour se mettre dans cette direction sur pied de défense. Les dispositions prises au delà du Rhin dépassant la mesure ordinaire, il avait fallu procéder à quelques mouvements de troupes pour rétablir un certain équilibre des forces. Mais ce n'était là qu'une simple précaution militaire, n'impliquant aucune intention agressive.

Ce démenti, accompagné de semblables commentaires, prouve néanmoins combien la défiance est toujours grande. Pourvu que, à tort ou à raison, elle ne s'accentue pas davantage si les événements d'Orient devaient bientot mettre aux prises la Turquie et la Russie. S'il se produisait alors le meme incident

qu'en Mai 1875, le Cabinet de Pétersbourg ,serait fort empeché de mettre une seconde fois le holà. De son coté, le Gouvernement anglais, dont l'attent:ion serait entièrement absorbée par des intéréts qui le touchent de plus près, ne pourrait point faire entendre sa voix ici avec la meme ,autol"lité. Dans tous les cas, ces deux Cabinets ne parviendraient pas comme alors à se concerter pour une démarche commune de pacification au profit de la France.

Aussi le Cabinet de Versailles ne saurait agir avec trop de prudence, pour ne pas preter le flanc aux attaques de son voisin. Les journaux de Paris devraient muter les Débats en évitant toute polémique irritante, comme celle à laquelle a donné lieu un récent discours du Prince de Bismarck; il constatait un certain mouvement centrifuge en Allemagne. Ces journaux en ont exagéré l'importance, au point que la Norddeutsche Allgemeine Zeitung a répliqué très vdvement que, si une guerre venait à éclater, les événements ne tarderaient pas à démontrer que, lorsqu'il s'agirait de l'honneur national et de la sécurité de la patrie, ,Jes dissentions, intérieures, sur lesquelles on spécule, disparaitraient en un clin d'oeil. Le Chancelier, tout en tenant compte des tendances particularistes dans quelques Etats, émettait la ferme conviction qu'il se produirait une nouvelle • marée montante • favorable à l'unité de l'Empire et au développement de ses institutions. Les français ne feront que hàter cette marée, en démasquant leur mauvais vouloir contre l'Allemagne, ou en se livrant à ces mémes illusions dont ils ont déjà porté la peine en 1870.

Le Général Ignatiew est attendu ici après demain. Etait-il sincère dans ses efforts de conciliation à Londres? Est-il vrai que, un instant, il a été si lons dans ses con,cessions ,qu'il aurait reçu un désaveu de S. Pétersbourg? Sa mission n'était-elle calculée que pour servir en quelque sorte qu'à un intermède, en attendant une saison plus propice pour le commencement des hostilités, ou plutot ses pourparlers n'avaient-ils que le but de sonder jusqu'à quelle limite irait la politique d'abstention des diverses Puissances? Je vous serais très obligé, M. le MJinistre, de continuer à m'éclairer autant que possible sur la situation. Bien des données manquent encore. Or, il serait difficile de les receuillir ici, car, si les négociations avec Londres devaient définitivement échouer, le Cabinet de Berlin se renfermerait plus que jamais dans une extréme réserve. En attendant, l'opinion ici est assez générale qu'une guerre prochaine est presque inévitable, puisque la diplomatie ne réussit pas à appliquer une soupape de sureté pour prévenir une explosion.

(l) Non pubblicato.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L. P. Londra, 26 marzo 1877.

Depuis le dernier rapport que j'ai eu l'honneur d'adresser à Votre Majesté il est advenu à Londres un événement qui a eu du retentissement et qui a exercé quelque influence sur la marche d es négociations entamées entre l'Anglcterre et la Russie pour arriver à une entente; c'est l'arrivée du Général Ignatieff que l'on peut dire inattendue.

Il est vrai que à Constantinople la Marquise de Salisbury avait offert l'hospitalité dans son Chateau de Hotfield au Général et à Madame Ignatieff dans le cas où ils seraient venus en Angleterre. Le Général Ignatieff se trouvant à Paris écrivit au Marquis de Salisbury qu'il se disposait à profiter de son invitation; c'était au moment où le Comte Schouvaloff Ambassadeur de Russie à Londres négociait activement avec Lord Derby. Comme la présence du Général Ignatieff aurait gené, dans cette circonstance le Marquis de Salisbury se hàta de télégraphier à ce personnage de remettre sa visite à plus tard. Malgré cette fin de non recevoir, le Général Ignatieff annonçait inopinément son arrivée et descendait à l'Hotel de l'Ambassadeur de Russie.

Auprès des Anglais il justifiait son voyage sous prétexte de consulter un medecin pour ses yeux, en meme temps il écrivait à ,son Gouvernement qu'il venait en Angleterre parce qu'il 1avait été invité par le Marquis de Salisbury. Celui-ci ne voulant pas démentir sa réputation de grand Seigneur, s'empressa d'offrir au Général Ignatieff de séjourner pendant quelques jours au Chateau de Hotfield près de Londres où il réunit nombreuse société, dont je faisais partie, pour feter son hòte. La réception a été vraiment princière dans cette résidence qui jadis a appartenu au Roi Jacques I qui la céda à la famille Salisbury; elle est réellement digne d'un souverain.

Le premier Ministre Lord Beaconsfield, Lord Derby, la Reine Elle meme comblèrent le général Ignatieff de prévenances afin qu'il emportàt un bon souvenir de l'hospitalité Anglaise. En attendant, comme ni Lord Derby ni le comte Schouvaloff ne désiraient que le Général se mélat de· la négociation en cours, ils se haterent .de rédiger le protoco1le qui devait etre d'abord approuvé par la Russie et ensuite soumis aux autres Puissances afin d'amener le désarmement de la Russie aussi bien que de la Turquie et d'assurer, en meme temps, l'éxécution des réformes promises pour, l'amélioration du sort des Chré tiens Aussi 1cette rédadion faite en toute hate dut elle etre successivement modifiée. Le projet de ce protocole fut communiqué aux Ambassadeurs des grandes puissances par Lord Derby qui l'accompagnait d'une lettre dans laquelle il déclarait que l'Angleterre ne l'aurait pas signé à moins que la Russie ne s'engageait par écrit à démobiJ.iser ,son armée. C'est kd que commencèrent les difficultés qui jusqu'à ce jour ont retardé l'accord qu'on espérait et qui est devenu très-incertain.

Pour comprendre cet incident il faut savoir que le Cabinet Anglais qui répugnait à prendre aucun engagement avec les autres puissances au sujet de la Turquie, accèda aux prières de la Russie qui ne demandait à lAngleterre que de l'aider, au moyen d'un protocole, à trouver un prétexte plausible pour désarmer, vu que ses intentions étaient toutes pacifiques. Lord Derby, tant qu'il n'eut à traiter qu'avec le Comte Schouvaloff, se contentait de la déclaration verbale de celui-ci que la Russie aurait désarmé aussitòt après la signature du protocole. Mais Lord Lyons Ambassadeur d'Angleterre à Paris ayant télégraphié à Lord Derby que le général Ignatieff se disait muni de pleins pouvoirs pour négocier à Londres, le Chef du Foreign Office, ne paraissant pas avoir dans le nouveau négociateur la meme confiance que dans le Comte Schouvaloff crut devoir s'assurer de la démobilisation de l'armée Russe, au moyen d'une déclaration écrite, la parole d'Ignatieff ne lui semblant pas suffisante.

Mais le Général Ignatieff n'avait pas plus de pleins-pou!Voirs qu'il n'avait eu d'invitation du Marquis Salisbury. Cependant il voulut conférer avec Lord Derby lui-meme, au sujet du protocole, et afficha des exigences qui rendaient tout accord impossible. En effet je vis lord Derby quelques instants après l'entretien qu'il avait eu avec Ignatieff et je le trouvai entièrement découragé. Sa défiance envers la Russie que Schouvaloff avait calmé avec peine s'était de nouveau réveillée; on se rappelait l'affaire de Kiva que la Russie s'annnexadt ~au moment meme où elle déclarait à l'Angleterre qu'elle n'avait aucun projet de conquete en Asie.

En attendant le prince de Gortchacow déclarait, peut-etre à l'instigation d'Ignatieff, que la Russie n'aurait démobilisé q_u'à trois conditions savoir; l o que la Turquie fUt la première à mettre so n armée sur le p i ed de paix; 2° Qu'elle donnat des garanties pour l'exécution des reformes réclamées; 3° que la paix entre le Monténégro et la Turquie fùt signée.

Dans un conseil de Cabinet qui a eu lieu à Londres vendredi passé, ces conditions ont été déclarées inacceptables pour ,Jes raisons suivantes: La Turquie armée n'est pas assez forte pour menacer la Russie quand meme celle-ci aurait démobilisé. Mais la Turquie ne pourrait rester désarmée en présence de la puissance formidable de son ennemie, et certainement elle n'aurait jamais consenti à un tel désarmement; les garanties qu'on exige pour les réformes sont une condition trop vague et que la Russie pourrait interpréter d'une manière arbitraire pour maintenir son pied de guerre. Quant à la paix entre le Monténégro et la Turquie on est ici persuadé qu'elle dépend entièrement de la Russie; ainsi une telle condition laisserait complètement à l'arbitre de cette puissance le pied de guerre ou le désarmement. Une chose a vivement choqué Lord Derby, de la part du Général Ignatieff: Lord Derby lui ayant déclaré qu'il n'aurait pu présenter au Parlement le protocole sans présenter en meme temps La déc1aration de désarmement de la Russie le Général Ignatieff, lui aurait enseigné comment ou pouvait se jouer d'un Parlement. C'était froisser la corde la p1us sensible d'un Anglais et surtout d'un Mini,stre pour qui ~le Parlement est une 1institution sacrée. On attribue meme à Ignatieff d'avoir cherché à composer un nouveau ministère ,anglai savec Salisbury pour 'chef

cherché à composer un nouveau ministère anglais avec Salisbury pour chef et dont auraient été éhlminés Lord Beaconsfield et Lord Derby. Mais si le est trop fier pour subir une pression étrangère quelconque dans ce qui regarde son Gouvernement.

Il est probable que Ignatieff ne ferait pas une tournée Diplomatique telle que celle q_u'il a entreprise s'il n'avait pas une mission, du moins secrète, de son Gouvernement On dit que le Czar l'a appelé à Pétecrsbourg pour lui reprocher d'etre la première cause des complications actuelles et que en meme temps il l'avait chargé de visiter les principales capitales afin de calmer les esprits et de maintenir la ,concorde qui existait (du moins en apparence) dans la Conférence de Constantinople.

Comme qu'il en soit, iJ. est certain qu'il a de forts appuis à la Cour; d'un autre coté il est évident qu'il y a en Russie deux courants, l'un pour la paix l'autre pour la guerre, qui tour à tour dominent la situation. Autrement on ne pourrait expliquer l'action contradictoire des agents de la Russie, ainsi à Berlin, à Paris et surtout à Londres tandis que les Ambassadeurs du Czar parlent dans un sens, Ignatieff parle dans un sens différent. On voit qu'il y a manque d'unité.

On assure que le prince de Bismarck exerce une grande influence à Saint Pétevsbourg et qu'il pousse à ,1a gue,rre. Meme une personne bien informée, m'a assuré que dernièrement l'Ambassadeur de Russie à Berlin avait rapporté une conversation qu'il avait ,eue avec le Prince de Bismarck qui lui démontrait la nécessité, pour la Russie, de faire la guerre; le Czar ayant lu le rapport de l'Ambassadeur aurait écrit en marge du nom de Bismarck: que veut donc cet homme? (cela dit en termes plus énergiques).

Il est à noter qu'ici l'Ambassadeur d'Allemagne annonce toujours la guerre comme inévitable. J'ai beaucoup parlé à Votre Majésté du Général Ignatieff; il faut que j'en donne une déscription à Votre Majesté.

C'est un homme d'une dnquantaine d'années au moins; de taille moyenne, tournant à l'embonpoint ,il a la physionomie slave, et joviale·; n .a beaucoup d'esprit; riait le premier des histoires que l'on compte de lui; nullement obstiné, flexible et subtil; ne redoutant point d'oublier le lendemain ce qu'il a dit la veille; mais ayant certainement un but ambitieux qu'il poursuit avec ténacité et avec une apparente bonhomie qui séduit. Il est sécondé par sa femme née princesse Golitzin qui, comme grand nombre de Dames Russes, a la faculté des langues. Elle est entre les 30 et 40 ans, plus gracieuse que jolie; de manières distinguées, et très insinuantes. Je ne m'étonne pas que notre Corti se ·soit épris d'ehle, J.ud que brule, en général pour toutes les jolies femmes et qui a l'heureuse persuasion d'en etre adoré. Enfin la venue du Général Ignatieff a mis le trouble dans le Foreign Office. Cependant depuil! son départ le calme y est un peu rentré.

Le Comte Schouvaloff a formulé une nouvelle proposition qui a été accueillie par Lord Derby et a été envoyée à Saint Pétersbourg. Schouvaloff croit sincèrement que son Gouvernement peut l'accepter sans compromettre sa dignité. Il espère avoir une réponse mercredi prochain.

La question est de savoir ce que veut réellement la Russie. Si c'est le parti de la paix qui l'emporte, tout s'arrangera et le Cabinet Anglais s'y pretera de coeur; si au contraire le parti de la guerre est le plus fort, la Russie cherchera de nouveaux prétextes de retards, mais elle trouvera dans le Cabinet Anglais une résistance infléxible à favoriser des atermoiements qui devraient finir par la guerre.

Ici on désire une solution quelquonque, mais tous les voeux sont de préférence pour la paix.

Ce t te solution dépendra aussi beaucoup de l'attitude de l'Autriche qui est bien incertaine, car, là aussi il y a deux partis qui se balancent. L'Ambassadeur d'Autriche croit plutòt à la guerre.

Tel est l'etat de choses; on croit que l'incertitude ne se prolongera pas au delà des fetes de la Pàque Russe qui a lieu le 12 avril prochain. Avant de terminer cette longue lettre je dois dire à Votre Majesté que, vendredi passé j'ai diné chez la Reine à Windsor. Elle m'a fait l'honneur de me parler assez longuement et 'surtout de Votre Majesté dont Elle ,a ,conservé le meilleur souvenir. Elle m'a chargé de la rappeler à celui de Votre Majesté.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. R. 624. Vienna, 27 marzo 1877 (per. il 30).

Ieri sera ebbi occasione di conferire con S. E. il Conte Andrassy ad un piccolo pranzo da Lui dato al Generale Ignatieff.

S. E. parlommi del protocollo di Londra e dissemi non aver avuto difficoltà a dichiararsi pronto ad accettarlo, non trovando in esso cosa che impegnasse per l'avvenire l'azione del Governo Austro-Ungarico. Le difficoltà non presentansi quindi da questo lato, bensì da quello del disarmo della Russia, stato posto sul tappeto dall'Inghilterra in modo veramente poco felice, tale anzi da non potersi accettare dallo Tzar, che giustamente anzi doveva sentirsene offeso. Il Conte mostrò piacere a sentire da me che le comunicazioni fattemi al riguardo dall'E. V. erano abbastanza conformi a questo suo modo di vedere. Dissemi, il Cancelliere Germanico essersi anche assai vivamente espresso nello stesso senso, ed ~av~ere Egli ragione di credere che non diversamente gi.uldicavasi la cosa a Parigi. Dal suo linguaggio ~n proposito caJpii che Egli temeva vivamente che ove non si trovasse maniera di fare adottare in proposito una formula atta a tutelare la dignità dello Tzar, inevitabile sarebbe la guerra Russo-Turca. Dissemi infatti che, persuaso della gravità della situazione, senza offerire in modo preciso i suoi buoni uffici, aveva però fatto intendere a Pietroburgo sembrargli si potesse trovare un'uscita a questa grave fase della questione, ove il Gabinetto di Pietroburgo manifestasse l'intendimento di dichiarare, dopo firmato dalle Potenze il protocollo, che constandogli per tale atto internazionale essere l'Europa d'accordo a sostituirsi collettivamente, a tutela degli interessi Cristiani in Oriente, all'azione alla quale mira attualmente la Russia col suo esercito riunito alla frontiera Turca, essa sarebbe pronta a disarmare, tosto che la Porta con una speciale dichiarazione diretta alle Potenze, manifestasse la sua intenzione di accogliere i desideri dell'Europa, di cui il protocollo è la manifestazione. Impossibile mi è il precisare maggiormente i termini di cui si servì il Conte Andrassy in q_uesta occasione poiché avendomi Egli svolto la suespressa formola un pajo di volte non identicamente, fui costretto ad afferrare più il suo concetto nella sostanza che non nella precisa sua forma. Egli mo

stravasi però poco persuaso della buona riuscita di questa sua azione conciliativa, poiché, (siccome dicevami), mentre si tardava a rispondergli da Pietroburgo, e solo gli si faceva intendere che il disarmo non potrebbe effettuarsi se non dopo conchiusa la pace del Montenegro colla Turchia, (condizione, a sua dire, fatta per mandare ogni cosa a monte), si continuava a trattare direttamente con quasi certezza di nessun successo fra Pietroburgo e Londra. Colsi, nel ciò sentire, l'opportunità per interpellarlo sul suo apprezzamento intorno ai veri intendimenti della Russia nei presenti negoziati. Nel rispondermi a questo riguardo Egli dissemi: credere agli intendimenti pacifici del Gabinetto di Pietroburgo, essenzialmente a motivo della posizione inestricabile in cui essa doveva capire si troverebbe dopo cominciata la guerra, ancorché essa fosse coronata da successi, ma, al tempo stesso, non mostrossi meco intieramente alieno dall'idea che gli manifestava, essere un mio dubbio, tutta la missione Ignatieff poter anche non essere stato altro se non un mezzo di guadagnare qualche settimana e al tempo stesso acconcio modo di creare una situazione che formalmente ponesse la Russia dalla parte del buon diritto. Ciò che notai essenzialmente nel breve discorso ch'io ebbi seco lui si fu che, mentre ogni altra volta sempre avevo trovato il Conte fiducioso nell'avvenire e persuaso di una pacifica soluzione, Questa volta ebbi l'impressione che il suo costante naturale ottimismo era quasi del tutto scomparso.

Oggi il Generale Ignatieff parte per Berlino. Non starò a ripetere all'E. V. le cose da lui dettemi, poiché evidentemente non ci sarebbe da cavarne gran che. In parte esse sono cose ch'Egli ebbe già a dire ai miei colleghi di Parigi, Berlino e Londra, ed in parte forse non concordano appieno con esse. A mio avviso il Generale Ignatieff aveva più per missione del Suo Sovrano di indagare gl'intendimenti dei vari Gabinetti d'Europa, che di far conoscere a questi le intenzioni del Suo Governo, ed ove il mio giudizio sia conforme al vero, il linguaggio anche contradittorio ch'egli ebbe a tenere nelle diverse Capitali ove fece sosta, sarebbe stato assai appropriato a raggiungere lo scopo prefissogli.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 625. Vienna, 27 marzo 1877 (per. il 30).

Trasmetto qui compiegato all'E. V. il giornale il VaterLand di Vienna del 26 corrente, ~che contiene n manifesto col quale il Presidente della Società dell'Arcangelo Michele, la più dmportante fra le associazioni cattoliche di questa capitale, indice il pellegrinaggio a Roma, in occasione del giubileo vescovile di Sua Santità, ed annuncia che i pellegrini austriaci saranno ricevuti dal Papa il 27 maggio.

Mi permetto chiamare in modo particolare l'attenzione dell'E. V. su quel documento, perché in esso trovansi asserzioni che chiaramente manifestano la intenzione ostile all'Italia della dimostrazione che il partito intende fare.

L'E. V. giudicherà se sia il caso che Ella ne tenga parola coll'Ambasciatore Austro-Ungarico o che io, anche soltanto incidentalmente, ne faccia cenno qui al Ministero degli Esteri.

Ad ogni modo non mi sembrerebbe si avesse a passare del tutto la cosa sotto silenzio, perché certo si è, che per manifestazioni analoghe che ebbero a prodursi talvolta in Italia, e che potevano accennare ad offendere l'integrità della Monarchia Austriaca, il Gabinetto di Vienna non mancò mai di mostrarseme risentito. Se non fosse altro si potrebbe almeno trar partito di ciò per giustificare l'impotenza in cui talvolta anche il Governo Italiano si trova di impedire si manifestino da private associazioni sentimenti poco amichevoli per il vicino Impero. Intanto ritenendo come non s'abbia a procedere in questa questione che in conseguenza d'un sistema generale, perché evidentemente manifestazioni analoghe si produrranno in molti altri Stati, m'astengo dal fare rilevare qui il fatto di cui è caso sino a che abbia piaciuto all'E. V. impartirmi istruzioni in proposito.

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IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 160. Madrid, 28 marzo 1877 (per. il 2 aprile).

Il giornale la Politica, che altre volte ebbi già l'onore d'indicare all'E. V. come l'organo della Presidenza del Consiglio, prese pretesto per esprimere i suoi concetti sulla allocuzione pontificia da alcune interrogazioni direttegli dal giornale della opposizione liberale l'Iberia, soprattutto da quella: se cioè il Cardinale Simeoni avendo chiesto agli Ambasciatori, accreditati presso la Santa Sede, se conveniva dirigere una nota agli esteri Governi in cui si esprimessero gli stessi argomenti usati dal Santo Padre nella Sua allocuzione, gli Ambasciatori di Spagna e di Francia consigliassero infatti di fare questa comunicazione.

Niega anzi tutto la Politica, che il Cardinale Simeoni dirigesse domanda all'Ambasciatore di Spagna su quanto conveniva fare riguardo alla allocuzione, giacché mentre si ideava questo documento già stava deciso di portarlo a conoscenza dei Governi Esteri.

Entrando poi il sucitato periodico, il cui relativo ritaglio mi pregio di qui unire (1), nel merito della allocuzione ponHfida, osserv,a anzi tutto che essa altro non è, che una riproduzione dei lamenti, già espressi in altra circostanza, contro le riforme fatte nei tempi moderni e specialmente contro l'unificazione d'Italia e la occupazione di Roma.

Degne di rimarco sono le parole con le quali la Politica conchiude il suo articolo. • Se non v'ha luogo a sperare che Pio IX per le circostanze nelle quali trovasi collocato per gli avvenimenti che si sono precipitati in questi

ultimi tempi e per gli elementi da cui è circondato, acceda ora ad una riconciliazione tra la Chiesa e l'Italia, riconciliazione che recherebbe gran benefizio alla Chiesa ed a tutti gli Stati Cattolici, non perdiamo la speranza che col tempo lo stesso Pio IX, od il suo successore sulla cattedra di San Pietro, esente da anteriore compromesso e collocato in altre circostanze adotti differente atteggiamento.

Da qui scaturisce il grande interesse, che gli Stati cattolici ed al tempo istesso liberali debbono tenere nel futuro Conclave e la necessità di porsi d'accordo tra essi sopra possibili eventualità.

Il grande oggetto al quale debbono tendere questi Governi è la conciliazione e la riconciliazione sincere tra la Chiesa Cattolica promotrice in altri tempi della scienza e della libertà ed i progressi, che la scienza e la libertà hanno fatto nei tempi moderni indipendentemente dal dogma. Il problema può sembrare insolubile ai settarii delle scuole estreme, agli ultramontani ed ai demagoghi: ma non lo è per i veri liberali e per i veri cristiani, che formano la immensa maggi()ranza delle nazioni moderne; e nulla può più facilitarne la soluzione quanto una buona elezione di Pontefice, allorché la Provvidenza nei suoi alti giudizii si degni chiamare a se il Venerabile Pio IX, la cui vita per altra parte desideriamo vedere prolungata per quanto è possibile. Alcunché v'ha nella Curia Romana atto ad indicare tra i servi di Sua Santità la intenzione di preparare un Conclave che dia per risultato, la continuazione della politica di resistenza ed intransigenza. In queste aspirazioni ed in questi preparativi debbono fissar·e lo sguardo i Governi Cattolici liberali per sconcertare i maneggi poco spirituali che potessero usarsi dopo la morte di Sua Santità •.

(l) Non si pubblica.

266

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

D. 154. Roma, 29 marzo 1877.

Sono grato assai alla S. V. Illustrissima delle considerazioni, assennate e pratiche, che la S. V. mi veniva svolgendo nel pregiato suo rapporto del 14 di questo mese, N 43 (1).

Il Ministero tiene nel debito conto le cose da Lei esposte. Però gli elementi di giudizio che dalla S. V. mi sono per tal modo somministrati non sono tali da doverci indurre a negli~ere quelli che, essendo fondati sul complesso delle circostanze politiche attuali, esercitano e debbono naturalmente esercitare la più grande ,influenza sulla condotta dei principali Gabinetti.

Darl complesso di queste circostanze nascono, per i singoli Stati, interessi di ordine così elevato che, ciascuno di essi, dovendo anzitutto provvedere alle cose sue, sembra più che mai desideroso di pace. Sarebbe pertanto opera assai

24 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

poco prudente Quella di coloro che alla pacificazione da tutti desiderata, si facessero ora a frapporre nuovi ostacoli, mettendo innanzi considerazioni ed interessi che, per la maggioranza delle Potenze non possono avere che una importanza secondaria in confronto del pericolo di una guerra imminente. Per questo motivo noi abbiamo ripetutamente consigliato che si dovesse dar molto peso alle ragioni di opportull1Jità, e per verità, potrebbe aocadere, nel contrasto fra opposti interessi, che abbiano ad essere sacrificati i più deboli con grave pregiudizio di quelle popolazioni alla sorte delle quali l'Italia, insieme alle altre Potenze, non cesserà mai di vegliare.

(l) Cfr. n. 221.

267

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1793. Berlino, 29 marzo 1877 (per. il 3 aprile).

Je me suis ménagé hier un entretien avec le Général Ignatiew, peu avant son départ pour S. Pétersbourg. J'ai donc été à meme de recueillir ses dernières impressions, que j.e résumerai de mon mieux.

Il a commencé par me donner un aperçu des négociations pendantes. Le projet de protocole communiqué par lui au Comte de Robilant a été approuvé par le Cabinet de Vienne, sauf une légère modification, et maintenant aussi par le Prince de Bismarck; mais la véritable ddfficulté ne git pas dans un acte tellement anodin, ~;~.ue le général Ignatiew ne se soucierait d'aucune manière d'y apposer sa signature. Il était regrettable qu'un semblable protocole, comme il l'avait proposé, n'eùt pas été conclu dès la dòture de la conférence. On aurait ainsi prévenu les lenteurs subséquentes. Lord Derby lui meme aurait peut ètre été satisfait si le Marquis de Salisbury avait dès lors assumé la responsabilité de passer outre. Quoiqu'il en soit, actuellement le noeud de la question est dans le désarmement. L'idée antrichienne, que la Russie déclare vouloir licencier ses troupes après que la rconviction aura été arcquise, que la Turquie active sérieusement les réformes conseillées par les Puissances, est par trop vague. Quel serait d'ailleurs le criterium pour juger si l'application de ces réformes est ou non sérieuse? Le Prince de Bismarck trouve qu'il serait • indélicat •, peu séant, de la part du Cabinet de Berlin, vu ses rapports avec la Russie, d'appuyer une demande de démobilisation. Le rò1e de l'Allemargne, à dire de Son Altesse, est d'etre à còté de la Russie, plutòt que de servir d'intermédiaire. La proposition autrkhienne serait par conséquent abandonnée.

Au reste, le Cabinet de S. James venait, assurait-on, de mettre en avant une autre combinaison qui consisterait à éliminer du protocole le passage relatif au désarmement de la Turquie, passage qui avait ouvert la voie à discuter aussi la Question délicate d'une démobilisation du còté de la Russie. La suppression de la phrase ci dessus, impliquerait le meme silence à l'égard d'une mise sur le pied de paix de l'armée russe. Cependant le Général Ignatiew croit qu'une omission aussi complète aurait un aspect dangereux, car, à moins d'un accord au moins tacite entre les deux Puissances, il pourrait en résulter entre elles l'occasion d'un conflit, qu'on cherche précisément à prévenir.

Le Général, m'a donné itérativement l'assurance que le Prince de Bismarck était d'accord avec la Russie pour favoriser toute tentative de conciliation, et qu'à Saint Pétersbourg on pourrait, en cas de guerre, compter sur la neutralité bienveillante de l'Allemagne.

Mon interlocuteur se montrait satisfait aussi des impressions qu'il avait rapportées de Vienne. Voulant le pressentir sur les éventualités d'une coopération active de l'Autriche et d'un agrandissement territorial en sa faveur, j'ai dit que j'hésitais à croire que, pour obtenir le cas échéant ses suffrages, la Russi·e eut :lla.it miroiter a.ux yeux de cettet Puissance de certaines rectifi.cations de frontière vers la Bosnie. Il prétendait que l'Autriche Hongrie ne s'en soucierait aucunement, mais que cette question s'imposerait d'elle mème si, le conflit devenant inévitable, l'Empire ottoman s'effondrait aux premiers coups de canon. Il ajoutait que, dans cette éventualité, l'Italie n'aurait qu'à vouloir, pour s'assurer aussi sa part. U lui suffirait d'en confier le soin à une trentaine de mille hommes. J'ai répondu que le maintien de la paix et du status quo territorial ·en Orient primeraient tout autre avantage.

Malgré les obstacles rencontrés à Londres, le général diplomate, avait le sentiment que le Cabinet Britannique désdrait arriver à une entente. Il ne s'agissait nullement d'une méfiance incurable· envers la Russie. Le Ministère anglais tient à s'arranger, mais ne sait comment s'y prendre. Il recule devant une responsabilité. Il ménage l'opinion publique, sans se donner la peine de la former, de la préparer. Quant à Lord Salisbury, .n s'efface depuis qu'il est rentré dans sa coquille de Secrétaire d'Etat des Indes. Sur Lord Beaconsfield, je n'ai pas entendu de jugement, mais bien sur Lord Derby. Il est d'un caractère irrésolu, minutieux. Sans conclure, il discute sur chaque mot français, quand l'équivalent en anglais ne se présente pas à son esprit. Au moment de prendre congé de Sa Seigneurie, le général Ignatiew ne lui avait pas dissimulé que plus d'une méprise avait été commise à Londres; que le Cabinet anglais avait mis les pieds dans le plat • et que, s'il ne se ravisait pas, après avoir été: responsable d'une guerre serbo-turque, il encourrait la responsabilité d'une guerre turco-russe. Ainsi qu'on le télégraphiait, ce langage semblait avoir produit une profonde impression, et c'était à ce langage qu'étaient dus en partie les nouveaux efforts qui se font à Londres pour une transaction acceptable. Aussi, le général Ignatiew n'est-il pas d'avis que les choses en soient venues au point où l'action purement diplomatique ne serait plus de mise. Il estime au contraire qu'il sera encore possible de combiner un accord international qui préserve l'Europe de complications redoutables.

V. E. aura remarqué avec quelle assurance le Général Ignatiew parle de la neutralité bienveillante de l'Allemagne en cas de conflit, et mème des bonnes dispositions de l'Autriche à l'égard de la Russie. Vous aurez aussi noté une de ses observations sur le role éventuel auquel il paraissait nous convier.

Je me réserve de constater, si faire se peut, le récit du général. Je ne pourra.is me livrer à ·cette investigation qu'au Département Impérial des affaires étrangères, parce que il n'a visité <ici que le prince de Bismarck et le Secréta.ire

d'Etat. Or, je m'attends de ce còté à une grande discrétion. .Je suis le seui diplomate étranger avec lequel il se soit abouché. M. d'Oubril serait en mesure de me fournir quelQues éclaircissements, mais lui aussi se montrera réservé sur une mission où il ne restait qu'à l'arrière plan.

.J'avais laissé comprendre à mi mots au général Ignatiew, que je ne m'expliqueraJis pas Que Rome n'eùt pas été ~comprise dans son itinéraire. Le temps, disait-il, était trop limité. Mais il s'était appliqué à tenir exactement au courant de la situation nos différents ambassadeurs. Il n'avait pas jugé à propos de donner suite à l'idée suggérée par S. E. le Général Cialdini, d',al1er au moins jusqu'à Milan. Mettre le pied ,en Italie sans se transporter au siège du Gouvernement, n'était pas chose faisable. Au reste l'Italie et la Russie, sans qu'il fùt nécessaire comme ailleurs de longs pourparlers, ne pouvaient que se rencontrer sur le terrain de la paix et pour tout ce qui regarde l'amélioration du sort des populations chrétiennes de l'Orient.

En accusant réception et en remerciant V. E. du troisième télégramme qu'elle m'a fait l'honneur de m'adresser en date du 27 courant (1), et en me référant à celui que j'ai expédié la nuit dernière...

268

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. R. 364/115. Londra, 29 marzo 1877 (per. il 2 aprile).

Pensando che possa essere interessante per V. E. di conoscere l'opinione dei principali giornali di Londra intorno all'esposizione finanziaria testé fatta dal nostro Presidente del Consiglio dei Ministri alla Camera dei Deputati, ho l'onore di trasmetterue qllli uniti due articol.Ji (3) su quell'argomento uno del Times e l'altro del Daily Telegraph. Il primo articolo è molto favorevole per noi; tiene conto delle grandi difficoltà che l'Italia ebbe a superare per organizza11si, e constata con soddisfazione che siamo giunti alla meta del pareggio, la quale è anche superata.

L'articolo del Daily Telegraph è meno lodativo, ma è d'uopo sapere che questo è il giornale di alcuni banchieri della City, i quali non sentono nulla al di là del regolare pagamento dei cuponi, e vedrebbero con indifferenza, anzi con soddisfazione, ricostituirsi i piccoli Stati d'Italia ed il potere temporale del Pontefice, purché fosse tolta la tassa sulla nostra rendita.

Tuttavia l'articolo non può negare il miglioramento nelle nostre finanze e l'onestà colla quale l'Italia, per mezzo di grandi sagrifizii, fa fronte ai suoi impegni.

Se troverò altri articoli sulla stessa quistione, che possano offerire qualche interesse, sarà mia cura di rassegnarli all'E. V.

(l) -Non pubblicato. (2) -Non si pubblicano.
269

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 149. Parigi, 29 marzo 1877 (per. il 2 aprile).

Alcuni uomini politici, noti per le loro tendenze clericali, si presentarono alcuni giorni or sono innanzi il Signor Ministro degli Affari Esteri della Repubblica per richiamare la sua attenzione sulla situazione fatta al Papa dalle leggi italiane. Da quanto potei sapere, le persone presentatesi al Duca Decazes erano i Signori di Belcastel, Chesnelong, Kolb-Bernard e Leguay, Senatori, il Conte di Maillé, deputato, ed il Signor di Larcy, antico Ministro, che non appartiene al Parlamento.

L'ultima allocuzione del Pontefice provocò, a quanto pare, il passo fatto da questi Signori. L'esito della loro conferenza col Duca Decazes fu da essi riferito ai giornali religiosi con una nota del seguente tenore:

• I cattolici del Senato e della Camera de' Deputati risentirono profondamente la dolorosa e rispettosa emozione che in tutti i cuori cattolici eccitò la solenne allocuzione del Sovrano Pontefice. Alcuni tra essi, interpreti di questo sentimento, considerarono come un urgente dovere, prima di separarsi, quello di portarne l'espressione al Ministro degli Affari Esteri e di richiamare la sua particolare attenzione sull'aggravamento della situazione fatta al Papato. Risulta dalle risposte date dal Ministro che la sua premurosa attenzione non cessò di essere desta e che la causa della indipendenza della Santa Sede trova oggi ed avrà sempre una parte seria ne' suoi sforzi •.

Giova notare ,che forse per Jenire !''impressione che la visita e il rendiconto datone colla nota che precede potevano per avventura produrre, la stampa semi ufficiale si studia a dimostrare come in fondo il Ministro degli Affari esteri divida poco il sentimento dei predetti Signori, malgrado la dichiarazione o le promesse che la nota vorrebbe attribuirgli.

270

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, E A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN

T. 167. Roma, 30 marzo 1877, ore 0,30.

Nos informations nous portent à eroire que l'Angleterre et la Russie s'entendront ces jours-ci pour la signature du protocole qui sera probablement accompagné de deux déclarations, l'une de l'Angleterre, -l'autre de la Russie. La Grande Bretagne déclarerait aux cosignataires du protocole que si cet acte n'amène pas le désarmement et la paix, il perdra sa valeur. La Russie déclarera ae son còté que si la paix avec le Monténégro est conclue, si la Porte accepte les conseils de l'Europe, se montre prete à se remettre sur le pied de paix et à entreprendre sérieusement les réformes mentionnées dans le protocole, le Gouvernement turc n'a qu'à envoyer à Saint Pétersbourg un ambassadeur spécial pour traiter le désarmement auquel l'Empereur consentirait de son còté. Un protocole signé dans ces conditions n'a qu'une bien mince valeur, car il dépendra uniquement du bon vouloir de la Turqui,e de trouver un arran:gement direct avec la Russie. Néanmoins on préserve l'Europe de la secousse qu'aurait produit la nouvelle que la Russie et l'Angleterre s'étaient séparées sans pouvoir rien signer. Les apparences d'un accord seront sauvées. Pour cette raison, je pense o.ue toutes les Puissances consentiront à signer avec l'Angleterre et la Russie, mais je cro,irais prudent que tla signature fiìt accompagnée de la réserve qu'elle n'oblige les signataires que pour autant que leur entente subsiste et dans la mesure des engagements Que chacun d'eux a déclaré vouloir contracter. Veuillez pressentir les intentions du Gouvernement auprès duquel vous etes accrédité.

271

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 345. Parigi, 30 marzo 1877, ore 18,50 (per. ore 20).

D'après ses informations, le due Decazes croit que le protocole sera signé demain à Londres. En ce qui le concerne, le due Decazes est décidé à signer le protocole sans aucune réserve, sauf celle que les autres Puissances le signeront également. Il considère les réserves dont V. E. croirait utile d'accompagner la signature du protocole comme superflues attendu que le protocole ne porte point pour les cosignataires des engagements qui les motiveraient. Le due Decazes se félicite de cet acte qui, de toute façon, lui parait de nature à faire gagner du temps. Il espère que la Turquie voudra et pourra s'entendre dir,ectement avec la Russie sur la question du désarmement. Le due Decazes se rendra très prochainement en congé à Cannes.

272

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 342. Roma, 30 marzo 1877.

Rispondo senza indugio al pregiato rapporto di V. E. in data del 18 di questo mese, N. 619 (1).

Nel dare un carattere riservato al dispaccio relativo al prossimo pellegrinaggio, volli soltanto impedire la divulgazione, affatto intempestiva, della notizia che il Governo di Sua Maestà aveva indirizzato apposite osservazioni e domande ai Gabinetti esteri. Questa notizia, male interpretata, avrebbe potuto

lasciar supporre, o che il Governo del Re volesse interessare i Governi esteri a frapporre ostacoli alla venuta in Roma dei cattolici stranieri, o •che le condizioni attuali di questa città siano tali da rendere incerto l'esperimento che con quei pellegrinaggi sta per rinnovarsi in più vaste proporzioni. Le due supposizioni essendo erronee e trattandosi soltanto, per l'autorità italiana, di prendere quelle misure che si sogliano adottare in tutte le occasioni di feste che chiamano uno straordinario concorso di forestieri, l'E. V., negli offici che farà presso il Govemo Imperiale e Reale, saprà certamente attenersi entro quei limiti che la prudenza di Lei e· la cognizione che ha del paese Le suggeriranno. L'E. V. potrebbe, per esempio, fare le domande aille quali ci occorre avere una risposta motivandole appunto mediante il desiderio del Governo italiano di assicurarare l'esito pacifico ed ordinato della dimostrazione cattolica di cui si tratta.

(l) Cfr. n. 235.

273

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 33. Roma, 30 marzo 1877.

Le rendo le debite grazie per avermi riferito, con Rapporto confidenziale del 15 corrente, N. 154 politico (l) un colloquio che Ella ebbe col Signor Silvela, in proposito del peUegrinaggio che si sta preparando nella ricorrenza del giubileo episcopale di Pio IX.

Il R. Governo, come Le accennai nel Dispaccio del 14 di questo mese

N. 53 (2), desidera di prendere in tempo i provvedimenti necessarii per evitare che, in Roma e sulle ferrovie, il concorso dei pellegrini, che si prevede assai numeroso, possa essere cagione di disturbi per l'ordine pubblico. Occorre perciò di conosce•re, almeno appro·ssimativamente, il numero e .l'itinerario dei pellegrini delle differenti nazionalità, e spero che a V. S. non mancherà modo di fornirmi tali indicazioni, per quanto risguarda il pellegrinaggio spagnuolo, in tempo opportuno da poterne informare le autorità cui spetta la tutela dell'ordine pubblico.

274

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A WASHINGTON, BLANC

D. 27. Roma, 30 marzo 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti i pregiati rapporti di Lei fino al N. 94 (3), in data del 6 di Questo mese. Delle notizie e delle considerazioni svolte dalla

S. V. nel suo interessante carteggio, Le porgo i miei più vivi ringraziamenti.

L'insediamento del nuovo presidente è il fatto che di gran lunga domina sopra tutti gli altri.

L'esito pacifico della lotta per la elezione presidenziale ha prodotto anche in Italia un sentimento di viva soddisfazione. Imperocché molto gravi erano le preoccupazioni che generalmente si erano concepite a tale riguardo. Di questo sentimento la S. V. Illustrissima avrà modo di far pervenire l'espressione al Governo Federale nella forma che crederà migliore.

La S. V. Illustrissima operò saviamente facendo osservare l'omissione avvenuta nella pubblicazione dei documenti governativi della Lettera del Re. V. E. mi intrattiene di questo argomento nel Rapporto N. 91 (1). In ItaUa questa dimenticanza, la quale, sebbene accidentale, avrebbe potuto essere interpretata sfavorevolmente non fu, per quanto sappiamo, avvertita. Ci riesce grato in ogni modo ·Che si sia accertato il carattere puramente fortuito della omissione di cui si tratta.

(l) -Cfr. n. 224. (2) -Cfr. n. 215. (3) -Non pubblicato.
275

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1794. Berlino, 30 marzo 1877 (per. il 5 aprile).

Le télégramme que V. E. a bien voulu me transmettre 'ce matin (2), contenait des informations que le Général Ignatiew n'avait pu me fournir que d'une manière assez vague. Ce n'a été que presqu'au moment de son départ, que

M. d'Oubril a été en mesure de lui communiquer en quoi consistait exactement la dernière combinaison mise sur le tapis à Londres.

Les informations parvenues au Cabinet de Berlin sont conformes à celles que V. E. m'a communiquées. Le Secrétaire d'Etat s'attendait chaque jour à recevoir l'avis de la signature du protocole, qui serait accompagné des deux déclarations dont vous m'avez. M. le Ministre, indiqué la substance. Il partageait votre jugement sur la mince valeur d'une telle combinaison. Ce serait moins la constatation d'une ·entente parfaite, qu'un voile destiné à couvrir ,certaines divergences de vues. On ne saurait garantir que • les époux jurent pour autant de rester à jamais fìdèles •. Comme vous le faites observer, ajoutait M. de Biilow, il dépendra maintenant du bon vouloir de la Turquie de trouver un arrangement direct avec la Russie. Or, rien ne prouve encore que, livré à lui mème, le Gouvernement ottoman se montrera plus condescendant que par le passé. Mais, tout bien considéré, il convient en effet, et c'est aussi l'avis du Cabinet Impérial, de passer outre quand mème, pour éviter les conséquences d'une rupture ouverte entre Londres et Pétersbourg.

Aussi le Cabinet de Berlin, pour ce qui le concerne, accordera sa signature. S'il n'a pas envoyé de nouvelles instructions au Comte de Miinster pour appuyer la dernière transaction, c'est parce que il a jugé superflu de le faire, ayant déjà

promis son assentiment éventuel au premier projet de protocole, et déclaré à plusieurs reprises qu'il s'associerait volontiers à tout acte mettant d'accord deux Puissances amies de l'Allemagne.

Je n'ai pas manqué de pressentir les intentions de ce Gouvernement sur la dernière partie du télégramme précité. Le Secrétaire d'Etat estime que mieux vaut s'.abstenir de formuler une réserve Le Cabinet de Berlin ne voudrait pas courir le risque de créer des embarras, au moment où l'entente semble si proche à s'établir. Il croit que les réserves résultent déjà des pourparlers antédeurs et de la situation elle meme.

J',apprends par M. d'Oubril que le Cabinet de Pétersbourg, qui est déjà sùr du .consentement de l'Allemagne, proposera aux Puissances aussitòt après la signature du protocole, d'en transmettre par télégraphe le texte à leurs représentants à Constantinople, avec l'instruction de le notifier à la Porte et de mettre celle-ci en mesur·e de se prononcer par oui ou par non. Il tarde à la Russie de savoir à quoi s'en tenir, et d'ailleurs il n'y a pas de temps à perdre, puisque l'armistice avec le Monténégro n'a été prolongé que ju1squ'au 13 Avril.

Soit de la part de M. d'Oubril, soit de la part de M. de Billow, j'ai eu la confirmation de ce qui m'a été dit par le Général Ignatiew, sur les dispositions du Cabinet de Berlin de seconder de son mieux la Russie dans le cours des négociations diplomatiques, et d'observer à l'égard de cette Puissance une neutralité bienveillante en cas de conflit.

En me référant à non télégramme d'aujourd'hui (1).

(l) Non pubblicato.

276

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 365/116. Londra, 30 marzo 1877 (per. il 3 aprile).

Coi miei telegr.ammi del 26, 28 e 29 (2) Corrente, ho già informato l'E. V. della nuova piega che prendeva la quistione del Protocollo dopo la partenza del Generale Ignatieff; ma stante l'importanza di questa fase dei negoziati mi pare oppor·tuno di riassumere i fatti che vi si riferiscono.

Il Gabinetto Inglese aveva consentito a firmare il Protocollo, che io ebbi l'onore di comunicare a codesto Ministero, ad una condizione, quella cioè che la Russia avrebbe preso, in iscritto, l'impegno di demobilizzare il suo esercito. Una tale condizione, posta in modo così assoluto, non essendo stata accolta dalla Russia, questa chiedeva, a sua volta, prima di disarmare: l) che la Turchia principiasse essa stessa a mettere il suo esercito sul piede di pace; 2) che dessa presentasse garenzie sufficienti per l'applicazione delle riforme richieste a benefizio dei Cristiani; 3) che la pace fra il Montenegro e la Turchia fosse firmata.

Queste esigenze da ambe le parti sembravano rendere qualsiasi accordo impossibile, quando il Conte di Schouvaloff si studiò di porgere la quistione sotto un'altra forma. Il Protocollo sarebbe rimasto in sostanza quale era stato combinato, ma di molto semplificato, quale si vede dal nuovo testo che unisco a questo rapporto. Il Conte Schouvalow avrebbe presentato, a nome del suo Governo, una dichiarazione propria a dare soddisfazione alle esigenze del Governo Britannico.

Questa dichiarazione del Conte Schouvalow venne formulata nel modo seguente:

• -Si la paix avec le Monténégro est conclue et si la Porte accepte les conseils de l'Europe et se montre prete à se remettre sur le pied de paix et à entreprendre sérieusement les réformes mentionnées dans le Protocole; qu'elle envoie à Saint Pétersbourg un Ambassadeur spécial pour ,traiter du désarmement auquel l'Empereur consentirait aussi de son coté •. - • -Le Cabinet Anglais consent à signer le Protocole sans attendre l'issue des négociations sur la base de la déclaration que le Comte Schouvaloff se propose de faire, si les termes de cette déclaration et les différences de rédaction encore existantes dans le Protocole sont applanies entre lui et Lord Derby. Le Gouvernement Anglais, sous une forme ou sous une autre, déclarera, non à la Porte, mais aux Co-signataires que, si le Protocole n'amenait pas le désarmement et la paix, celui-ci perdrait sa valeur •.

Così il Gabinetto Inglese lasciava al Conte di Derby l'incarico di combinare definitivamente col Conte di Schouvaloff la forma del Protocollo ed i termini della dichiarazione.

Ma qui sorse un incidente che, per un momento, destò il timore che l'accordo non fosse ancora completamente stabilito. Nel progetto di dichiarazione del Conte Schouvalow, quale il Conte di Derby lo presentò al Consiglio dei Ministri, non si faceva menzione della condizione relativa alla pace fra la Turchia ed il Montenegro. L'osservazione essendone stata fatta dal Conte Schouvalow al Conte di Derby, questi non volle assumere sopra di sé la risponsabilità dell'accettazione di questa condizione senza che prima fosse consultato Lord Beaconsfield; per cui la dichiarazione definitiva di accettazione del Protocollo dovette essere ritardata sino ad ieri, giorno in cui il Conte Schouvaloff si re,cò alla villa di Caston del Conte di Derby, non lontana da Londra, per udire le sue definitive determinazioni al riguardo. Intanto il Conte di Schouvaloff partecipava al suo Governo la condizione posta dal Gabinetto Inglese della nullità del Protocollo qualora questo non conducesse al disarmo ed alla pace.

Ieri, sul tardi, mi recai all'Ambasciata di Russia dove ,trovai riuniti gli Ambasciatori di Austria e di Germania. Il Conte Schouvaloff era di ritorno dalla villa del Conte di Derby, che lo aveva espressamente incaricato di dichiarare agli Ambasciatori che domani, Sabato, egli sarebbe pronto a firmare assieme ad essi il Protocollo ove ne avessero avuto l'autorizzazione dei rispettivi Governi.

Lord Derby aveva accettata la condizione relativa al Montenegro, ed il Conte Schouvaloff ci partecipava che la Russia aveva parimenti consentito alla clausola relativa alla nullità del Protocollo qualora il disarmo e la pace non ne fossero la conseguenza. Io presi nota delle modificazioni arrecate al Protocollo, che io partecipava aLl'E. V. col mio telegramma di ieri (1). Il Protocollo prende in conseguenza la nuova forma semplificata annessa a questo Rapporto.

Intanto io sto aspettando le istruzioni di V. E. relative alla firma di tal documento.

L'E. V. scorgerà che, attese le riserve fatte tanto dalla Russia che dall'Inghilterra, colla firma di un tal documento la quistione Turco-Russa non può dirsi ancora sciolta, imperocchè l'impegno che prendono l'Inghilterra e la Russia dipende dalla pace fra il Montenegro e la Turchia, dall'efficace volontà di questa d'introdurre, in favore dei Cristiani, le desiderate riforme, e dal disarmamento reciproco della Russia e della Turchia, cose tutte ancora incerte. Ma l'Inghilterra si trova liberata da qualsiasi impegno di coercizione militare contro la Turchia, e la Russia si riserva di mantenere il suo esercito mobilizzato finché la Turchia non le offra le garanzie ch'essa richiede.

In quanto alle altre Potenze, il loro intervento nella firma del Protocollo si riduce all'espressione di un desiderio senza sanzione altra che la poco efficace riserva, inscritta nel Protocollo, • d'aviser en commun aux moyens qu'elles jugeront les plus propres à assurer le bien ètre des populations chrétiennes et les intérets de la paix générale •.

Questo deve adunque considerarsi come un nuovo atto ma non definitivo, del gran dramma della quistione d'Oriente, nel quale sono impegnati tanti interessi e tante ambizioni discordanti.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 259. Gli altri telegrammi non sono pubblicati.
277

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 87. [Pietroburgo], 30 marzo 1877 (per. il 6 aprile).

Ho ricevuto i dispacci che l'E. V. mi fece l'onore di dirigermi il 20 e 22 corrente sotto i Numeri 90, 91, 92 di Serie PoUtica (2) e dei quali mi affretto a ringraziarla.

Rispondendo più specialmente al dispaccio N. 92 del 22 corrente, mi pregio di confermarle quanto ebbi l'onore di trasmetterle per via telegrafica in questi ultirrìi giorni.

Il Principe Gortchakow si tenne nella più grande riserva verso i miei colleghi e verso di me intorno agli ultimi negoziati che esso proseguì direttamente col Gabinetto Britannico per l'intermediario del Conte Schouvaloff. La medesima riserva fu da lui usata egualmente verso l'Ambasciatore di Inghilterra presso

(ll Non pubblicato.

lo Tzar. La ragione di questa riserva consiste, per quanto appare dal linguaggio del Principe Cancelliere, nel timore che egli ha che l'intromissione immatura di altre persone, per Quanto possa essere legittima, in negoziati di loro natura delicatissimi, possa piuttosto nuocere che giovare al buon esito di essi.

Si è per questa ragione che quando io interrogai Sua Altezza, secondo le istruzioni dell'E. V., per conoscere il suo modo di vedere intorno alla questione della demobilizzazione dell'esercito Russo a Kischineff, il Principe Cancelliere evitò di pronunziarsi intorno alla questione della forma da darsi all'assicurazione d'un disarmo condizionale per parte della Russia. Tuttavia il Principe Cancelliere mi disse, come ebbi cura di telegrafare all'E. V., che il Governo Imperiale Russo era disposto a dare l'assicurazione che l'esercito del Sud sarebbe demobilizzato QUando la Turchia avesse fatto la pace col Montenegro ed avesse cominciato ad applicare le riforme da essa consentite; e ben inteso alla condizione che la Turchia, accettando le clausole del protocollo convenuto in principio fra i Gabinetti di Pietroburgo e di Londra, avrebbe posto le sue forze sul piede di pace, non conservando sotto le armi che quelle che sarebbero necessarie per ricondurre e mantenere l'ordine nelle sue provincie.

Seppi dipoi, ma non dal Principe Gortchakow, che il Governo Russo aveva fatto fare al Gabinetto di Londra per mezzo del Conte Schouvalow una proposta fondata in sostanza sui punti dei QUali il Principe mi aveva parlato. La proposta Russa porterebbe insomma quanto segue.

Il protocollo con Qualche modificazione, che non ne muta la sostanza, sarebbe firmato da tutte le Grandi Potenze. Prima della firma, o contemporaneamente, l'Ambasciatore Russo a Londra rimetterebbe a Lord Derby una memoria nella quale il Governo Russo dichiarerebbe ·Che se la pace fra la Turchia ed il Montenegro sarà conchiusa e se la Porta metterà le sue forze sul piede di pace e si disporrà ad applicare le riforme mentovate nel protocollo, essa potrà inviare un Rappresentante a Pietroburgo colla missione di trattare H disarmo reciproco al quale per parte sua l'Imperatore Alessandro darebbe il suo assenso.

Sarebbe però ben inteso e constatato nella memoria stessa, o nella risposta del Governo Inglese, che se si producessero nuovamente massacri di Cristiani in Turchia, o se la Turchia non accettasse il disposto del protocollo, questo si considererebbe come non avvenuto, e ciascuna delle Potenze ripiglierebbe la sua libertà d'azione. La memoria di cui si tratta potrebbe essere pubblicata se tale pubblicazione sarà creduta necessaria. Ho avuto l'onore di telegrafare jeri a

V. E. (l) il sunto di queste notizie.

Esse mi furono confermate jeri sera dallo stesso Principe Gortchakow che ho incontrato casualmente presso suo figlio. In Questa occasione Sua Altezza mi disse che aveva appena in Quel momento ricevuto da Londra la notizia che il Consiglio dei Ministri di Sua Maestà Britannica s'era pronunciato in senso favorevole alla proposta russa presentata dal Conte Schouvalow. Anche di ciò mi affrettai ad informare l'E. V. per telegrafo. Il Principe Cancelliere mi disse poi che ora era necessario più che mai che la pace fra la Turchia ed il Montenegro si conchiudesse. Aggiunse che il Governo Russo aveva fatto pervenire

consigli in questo senso al Principe di Montenegro e che sperava che il Governo Inglese per parte sua farebbe pervenire eguali consigli alla Sublime Porta.

Ho esposto all'E. V., senza portarne giudizio, le ragioni che consigliarono il Governo Russo a trattare in quest'ultima fase della questione, direttamente coll'Inghilterra riservando il ricorso al consenso delle altre Potenze al momento in ,cui l'accordo fra i due Gabinetti di Pietroburgo e di Londra sarebbe stabilito. Ho ragione di credere che le altre Potenze si trovano per questo rispetto nelle stesse condizioni dell'Italia, e ·Che nessuna comunicazione venne fatta dal Principe Gortchakow intorno all'ultima proposta russa agli Ambasciatori Esteri residentrl. in Pietroburgo non escluso l'Ambasciatore di S. M. Britannica. La responsabilità che pesa in questo momento sui due Gabinetti di Pietroburgo e di Londra è talmente grave che essa può legittimare modi di procedere insoliti e non ammessi nei casi ordinarii. Dirò di più che la gravità di questa responsabilità deve, a mio avviso, trattenere le Potenze che hanno a cuore la pace del mondo dal fare qualsiasi cosa, per legittima che sia, che possa ritardare la conclusione di un accordo o menomarne le probabilità.

Se ciò non di meno l'E. V. fosse d'avviso che l'Ambasciatore di Sua Maestà presso lo Tzar dovesse fare ufficii per reclamare in favore del Governo del Re una partecipazione immediata ,e diretta nei negoziati che si trattano ora a Londra, La prego di volermene informare e di darmi in proposito formali istruzioni alle quali avrò cura di conformarmi scrupolosamente.

(2) È edito solo il d. 92 n. 243.

(l) Non pubblicato.

278

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 349. Londra, 31 marzo 1877, ore 21,30 (per. ore 0,20 dell0 aprile).

Aujourd'hui à 3 heures, noUis avons Sligné le protocole du Foreign Office. Lord Derby, l'ambassadeur de Russie et moi, avons chacun présenté nos déclarations respectives. Le mienne contient la réserve indiquée. Les auti'es ambassadeurs n'ont fait aucune réserve. Ces déclarations seront insérées au procès-verbal que probablement nous signerons ce soir. La déclaration de la Russie substitue le mot d'envoyé à celui d'ambassadeur. De plus, il y est ajouté l'article suivant: • Si des massacres pareils à ceux qui ont ensanglanté la Bulgarie avaient lieu, cela arreterait nécessairement les mesures de démobilisation •. La déclaration de lord Derby est écrite en anglais et ne diffère nullement dans la substance, sinon dans la forme de celle que j'ai communiquée à V. E. Le protocole ne diffère pas non plus, sauf qu'au 4ème paragrafe on a òté les mots: • comme une preuve de ses bonnes intentions •. Il est entendu que le protocole et la déclaration ne seront pas divulgués avant la communication qui en sera faite le cinq de ce mois au parlement anglais. Comme il faut que ces documents soient communiqués à la Porte de la part des Puissances, Gortschakoff nous a fait prévenir que pour éviter le travail du chiffrage de ces documents, les chargés d'affaires des Puissances pourront se les faire communiquer par l'ambassade russe à Constantinople. J'enverrai la copie des documents dont il s'agit à V. E., lundi prochain . Aujourd'hui il est trop tard et demain il n'y a pas de poste. Dans ce moment, sept heures du soir, je reviens de signer le procès-verbal. En le relisant attentivement, je m'aperçois que la dernière phrase de la déclaration russe concernant les massacres en Bulgarie, est omise. J'écris au comte Schouvaloff pour savoir si cette omission est l'effet d'une erreur. J'informerai V. E. de sa réponse. L'ambassadeur turc à qui lord Derby avait communiqué le protocole, s'en est montré très satisfait. J'ignore si ce sentiment est partagé par son Gouvernement. La date de la circulaire de la Porte citée dans le protocole est du 13 au lieu du 16.

279

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 151. Roma, 31 marzo 1877.

Mi pregio di qui confermarle i telegrammi {l) che ebbi a spedirle nel giorno di jeri.

Di fronte all'invito che, per mezzo della E. V., Lord Derby ci ha fatto pervenire per la firma immediata del Protocollo, non ho potuto trattenermi dal considerare che, contrariamente all'abitudine sua, il Principe Gortchakow continua a serbare verso tutti gli Ambasciatori indistintamente, la più grande riserva rispetto alla dichiarazione da scambiarsi tra la Russia ,e l'Inghilterra. Potrebbesi spiegare siffatto contegno col proposito di ottenere che le riserve risultanti da quelle dichiarazioni non possono poi giovare alle altre Potenze, per modo che queste, collocate tra due interpretazioni diverse del protocollo, l'interpretazione russa e l'interpretazione inglese potrebbero trovarsi più tardi, in una situazione delle più delicate. Se queste Potenze (tra le quali è anche l'Italia) firmassero senza riserva alcuna, il Protocollo costituirebbe un atto anormale, la firma del quale impegnerebbe in diversa misura le parti contraenti.

Per questa considerazione, la quale si compendia sostanzia[mente nel legittimo des.taerio nostro di conservare intera la nostra libertà d'azione, per il caso in cui, non riuscendosi a comporre le difficoltà presenti, l'Inghilterra dichiarasse v,enuta meno, per quanto la concerne, la efficacia del Protocollo, ho stimato, anche dopo avere avuto notizia del pensiero degli altri Governi, di impartirle la istruzione contenuta nei miei due ultimi telegrammi di jeri. La E. V. è stata autorizzata a firmare iJl Protocollo qualora tutti gli altri Ambasciatori ne abbiano la identica facoltà. Però V. E. dovrà o, far inserire nel processo verbale della firma o, in difetto di processo verbale, consegnare in un memorandum da rimettersi prima della firma ai Colleghi una riserva così concepita: • La signatuve n'engage l'Italie que pour autant que l'entente heureusement établie entre toutes les Puissances par le Protocole de ce jour sera maintenue •.

(l) Non pubblicati.

280

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 628. Vienna, 31 marzo 1877 (per. il 3 aprile).

Tosto ricevuto ~l telegramma che l'E. V. compiacevasi rivolgermi in data di i·eri ore 2,35 a.m. (1), mi recai dal Barone Orczy per intrattenerlo della grave questione relativa all'accordo intervenuto fra la Russia e l'Inghilterra in ordine alla firma del protocollo di Londra. Prima quasi ch'io aprissi bocca, S. E. contrariamente alle sue abitudini di eccessiva riserva, mi tenne lui parola del felice ·ed abbastanza inaspettato risultato attenutosi e tosto mi soggiunse: S. E. il Conte Andrassy aver deciso di chiedere all'Imperatore l'autorizzazione di ordinare al Conte Beust di firmare senz'altro il protocollo tosto che si addivenisse a quell'atto, locché speravasi ·potersi verifi·care l'indomani cioè oggi Sabato, e la Sovrana autorizzazione non poter esser dubbia.

Credetti allora opportuno d'interpellare il mio interlocutore sull'impressione prodotta suil Conte Andrassy delle riserve colle quali la firma di quel protocollo veniva accompagnata tanto da parte dell'Inghilterra come da quella della Russia, quest'ultima per quanto ha tratto al disarmo, e chiesigli se tutto ciò non avesse per avventura fatto ravvisar opportuno al Gabinetto di Vienna, di far precedere anche dal canto suo la firma del protocollo da una qualche riserva, tanto più, e così finii il mio discorso, che in fin dei conti se la guerra scoppiasse poi, mentre per l'Inghilterra più non esisterebbe i1l protocollo, le altre potenze, astenendosi dal far preventive riserve, continuerebbero ad esser legate a quell'atto. Dal modo col quale il Barone Orczy ebbe a rispondere a queste mie osservazioni ben capii che il Gabinetto di Vienna si era al pari di quello di Roma preoccupato dell'eventualità in discorso: però Egli non esitò a dichiararmi recisamente che il Conte Andrassy ordinerebbe al Conte Beust di firmare sans reserves ni observ·ations, spinto a ciò daLle difficoltà della situazione, che egli non voleva in modo alcuno correr pericolo di aggravare per considerazioni di eccessiva prudenza. Troppo grave responsabilità, dicevami Egli, assumerebbe chi fosse causa che l'inaspettato accordo andasse a monte, o soltanto soffrisse un ritardo, perché dal canto nostro si voglia ciò arrischiare. Certo, soggiungeva Egli tosto, sommamente fragile è la base su cui riposerà il protocollo che sta per firmarsi, ma ad ogni modo esso resterà sempre un :lìatto di non lieve importanza, poiché con esso viene a confermarsi nuovamente l'unanime accordo delle grandi potenze, e la Porta non potrà più farsi illusione sull'appoggio che fin quì ha ritenuto l'Lnghilterra le darebbe per ,resistere alle domande dell'Europa. In quanto alLa mia osservazione sulla posizione in cui si troverebbero le Potenze nel ~caso previsto dalla riserva espressa dall'Inghilterra, il Barone Orczy risposemi essere fuori di dubbio che da!l momento in cui una delle potenze firmatarie si dichiarerebbe per precedenti riserve fatte svincolata, le altre tutte il sarebbero del pari. Io credetti dover, dal punto di vista teorico, esprimere serii dubbi in

proposito: ad ogni modo però gli chiesi se non aveva difficoltà acchè io riferissi all'E. V. quel suo modo di vedere, siccome apprezzamento al riguardo del Gabinetto di Vienna. Ma egli pregommi di non farlo, dicendomi avermi espressa un'idea sua personale e nulla più.

Nel riferire sommariamente alla E. V., col mio telegramma di ieri (1), la risposta fattami dal Barone Orczy mi permisi esprimere il parere, che anche dal canto nostro si ·avesse ad autorizzare il Generale Menabrea a firmare il protocollo senza far precedere quell'atto da riserva di qualsiasi natura: poiché mi persuasi che ove una potenza ancora si facesse innanzi con altre riserve, la divisione si sarebbe infallibilmente fatta fra le potenze che non intendevano farne, ·e quelle che le volevano, e quasi certamente sarebbe stato lì lo scoglio contro il quale il già così fragHe accordo si sarebbe infranto.

Devo poi ancora soggiungere che ad accertarmi che il Gabinetto di Vienna non avrebbe nelle seguenti 24 ore mutato divisamento sulle istruzioni a darsi al Conte Beust, prima di lasciare il Barone Orczy, gli chiesi mi promettesse che ove ciò si fosse per avventura verificato, Egli me ne avrebbe tostamente avvisato; locché Egli ebbe a promettermi nel modo il più formale.

(l) Cfr. n. 270, che risulta però partito alle ore 0,30.

281

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1796. Berlino, 1° aprile 1877 (per. il 7).

A l'occasion de l'anniversaire de la naissance du Pri,nce de Bismar,ck, (l avril 1815), le Roi avait bien voulu me charger d'un message de félicitations pour Son Altesse. A cet effet, j'avais demandé une audience qui m'a été accordée aujourd'hui meme. Le Chancelier a été très touché et reconnaissant de ce gracieux procédé, et il m'a prié de me rendre son interprete auprès de Notre Auguste Souverain, et d'exprimer en meme temps à Sa Majesté ses sentiments personnels d'un attachement aussi inaltérable que ses sympathies poUtiques.

Je me swis empressé d'en informer Notre Auguste Souverain par le télégraphe.

Le Prince de Bismarck m'a parlé dans le meme sens que M. de Biilow, de la réponse de l'Empereur au dernier télégramme du Roi, pour le 22 mars, télégramme dont la publication avait produit le meilleur effet, (rapport

n. 1795) (1). Cette réponse avait été écrite par l'Empereur lui meme, et était bien l'expression exacte de sa sincère amitié pour notre Roi. Le coeur seul avait parlé. Si le Chancelier avait été chargé du soin de la rédaction, il n'aurait pas manqué d'y mettre aussi une couleur politique, en harmonie avec sa manière de voir aui est aussi celle de son Auguste Maitre.

(l) Non pubt>licato.

282

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1797. Berlino, 1° aprile 1877 (per. il 7).

Dans l'entretien que j'ai aujourd'hui avec le Prince de Bismar.ck, il m'a donné la nouvelle de la signature du protocole de Londres. Il formait les meilleurs voeux pour que la crise orientale entrat désormais dans une phase d'apaisement. Mais il ne pouvait se défendre d'une certaine défiance. La transaction combinée par la diplomatie, est-elle vraiment de nature à contenter l'opinion en Russie et à permettre le licenciement de l'armée? Il faudrait pour cela un résultat, dont l'importance fut plus évidente que les clauses d'un proto·cole passé à l'alambic pour mieux réunir les suffrages des diverses Puissances, document auquel l'Angleterre au moins ne donne certainement pas la meme portée que la Russie. La déclaration anglaise, touchant la nullité de cet acte si n'amène par le désarmement et la paix, indique a:ssez que, de la part au moins du Cabinet de S. James, on cherche déjà à se prémunir contre toute induction qu'un mandat éventuel serait confié à la Russie par l'Europe. Bref, on ne voit pas trop ,comment le Cabinet de Pétersbourg se montrerait satisfait d'un tel arrangement et pourrait expliquer à la nation le rappel des troupes échelonnées vers le Pruth et le Caucase. Il ·en serait tout autrement s'il s'aglssait par exemple, d'une rétrocession de quelque territoire en Bessarabie, ou de la concession d'un certain protectorat sur les chrétiens. On prétend au reste qu'il y aurait un dessous de cartes dans les négociations poursuivies par le Comte Schouvalow et le Général Ignatiew. Sans que la succession du Prince Gortchakoff soit déjà ouverte, elle n'est pas moins convoitée. Tel ou tel candidat travaille à supplanter ses rivaux. Le Comte Schouvalow risque fort de perdre sa popularité après avoir apposé sa signature au protocole. C'est un concurrent de moins. On comprend que le Général Ignatiew se félicite que son nom ne figure pas dans ce document.

Quant à la Turquie, à en juger par Ies dispositions qu'elle manifeste et par le caractère altier de son Grand Vizir, il n'est pas probable qu'·elle admette une ingérence de l'Europe dans ses affaires intérieures, et qu'elle consente entre autres à envoyer à S. Pétersbourg un ambassadeur spécial pour traiter du désarmement.

Le Prince de Bismarck, comme il me le disait déjà en novembre 1876 (rapport n. 1722) (l) persistait à croire que, dans de semblables dispositions, on parviendrait tout au plus à stipuler une treve de très courte durée, et que de part et d'autre on attendrait une prochaine occasion de vider l'ancienne querelle. C'est à se demander s'H ne vaudralit pas mieux que l'explosion eut lieu maintenant que plus tard. Il y aurait aujourd'hui plus de chances de localiser la guerre entre la Russie et la Turquie. Cette guerre aurait plutot le caractère d'un duel au premier sang. Les autres Puissances ne se soucieraient aucune

25 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

ment d'y prendre part. D'après les déclarations les plus solennelles faites par le Tsar, son armée ne viserait pas à des conquetes, au moins pas dans une mesure qui éveillerait les susceptibilités et appellerait l'immixtion de l'Europe. Si

• l'appétit vient en mangeant », les Puissances ne tarderaient pas à se concerter pour mettre terme à la lutte en offrant leur médiation pacifique.

J'ai dit au Chancelier cue je ne doutais pas que l'Allemagne ferait tout ce qui dépendrait d'elle pour éloigner les complications, et que, si le conflit devenait inévitable, elle saurait employer son influence pour le circonscrire dans les plus étroites limites. Nous espérions notamment que le Cabinet Austro Hongrois, maintenant surtout que la Serbie était hors de cause, saurait s'abstenir de toute intervention ou occupation militaire. Le Chancelier avait tout lieu de croire que, à Vienne comme à Pesth, on n'avait nulle envie de sortir de la réserve, et aue d'ailleurs la Russie userait le cas échéant de tous les ménagements propres à maintenir cette Puissance dans une pareille attitude.

Son Altesse, sans ajouter au reste aucun commentaire, m'a dit aussi que nous aurions signé le protocole en énonçant une réserve. Je pense qu'elle est analogue à celle indiquée dans le télégramme de V. E. du 30 mars échu (1).

(l) Cfr. Serie II, Vol. VII, n. 27.

283

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA

T. 175. Roma, 2 aprile 1877, ore 0,15.

Les plénipotentiaires des six Puissances ont signé hier à Londres le protocole dont la teneur suit: • Les Puissances qui ont entreprise en commun la pacification de l'orient et ont participé, dans cette vue, à la ·conférence de Constantinople reconnaissent que le moyen le plus sur d'atteindre le but qu'elles se sont proposé. est de maintenir, avant tout, l'entente si heureusement établie entr'elles, et d'affirmer de nouveau ensemble l'intéret commun qu'elles prennent à l'amélioration du sort des populations chrétiennes de la Turquie et aux réformes à introduire en Bosnie, Herzégovine et Bulgarie, que la Porte a acceptées, sauf à les appliquer elle-meme.

Elles prennent acte de la conclusion de la paix avec la Serbie.

Quant au Monténégro, les Puissances considèrent comme désirable dans l'intéret d'un arrangement solide et durable la rectification des frontières et la libre navigation de la Boiana.

Les Puissances considèrent les arrangements intervenus ou à intervenir entre la Porte et les deux Principautés, comme un pas accompli vers l'apaisement qui est l'objet de leurs désirs.

Elles invitent la Porte à les consolider en replaçant ses armées sur le pied de paix, sauf le nombre de troupes indispensable pour le maintien de l'ordre, et en mettant en reuvre, dans le plus court délai possible, les réformes néces

saires pour la tranquillité et le bien étre des provinces de l'état desquelles la conférence s'est préoccupée. Elles reconnaissent que la Porte s'est déclarée préte à en réaliser une partie importante.

Elles prennent spécialement acte de la circulaire du 13 février 1876 et des déclarations fa.ites par le Gouvernement ottoman pendant la .conférence et après l'entremise de ses représentants.

En présence de ces bonnes dispositions de la Porte et de son intérét évident à y donner immédiatement suite, les Puissances se croient fondées à espérer que celle-ci profitera de l'apaisement actuel pour appliquer avec énergie les mesures destinées à apporter, à la condition des populations chrétiennes, l'amélioration effective unanimement réclamée comme indispensable à la tranquillité de l'Europe, et qu'une fois entrée dans cette voie, elle comprendra qu'il est de son honneur, comme de son intérét, d'y persévérer loyalement et efficacement.

Les Puissances se proposent de veiller avec soin, par l'intermédiaire de leurs représentants à Constantinople et de leurs agents locaux, à la façon dont les promesses du Gouvernement ottoman seront exécutées.

Si leur espoir se trouvait encore une fois déçu, et si la condition des sujets chrétiens du Sultan n'était pas améliorée de manière à prévenir le retour des complications qui troublent périodiquement le repos de l'orient, e11es croient devoir déclarer qu'un tel état de choses serait incompatible avec leurs intéréts et ceux de l'Europe en général. En pareil cas, elles se réservent d'aviser en commun aux moyens qu'elles jugeront les plus propres à assurer le bien étre des populations chrétiennes et les intéréts de la paix générale •.

Il est convenu que les Puissances doivent communiquer au Gouvernement ottoman ce protocole. Vous devez donc vous entendre avec vos collègues des cinq Puissances, afin que cette communication soit faite de notre part en méme temps que par le autres et dans la forme que la majorité aura adoptée.

Je vous préviens que la signature de l'Italie a été accompagnée de la réserve suivante: • La signature n'engage l'Italie que pour autant que l'entente heureusement établie entre toutes les Puissances par le protocole de ce jour sera maintenue ».

(l) Cfr. n. 270.

284

Il MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN

D. Roma, 2 aprile 1877.

Ebbi cura di tenere informata l'E.V. Illustrissima, col mezzo del telegrafo, delle fasi successive del negoziato che ebbe termine, testé, mediante la stipulazione del Protocollo firmatosi ieri l'altro a Londra. Stimo urtile, nondimeno, di riassumere in questo dispaccio i particolari delle ultime trattative che precedettero la firma dell'atto.

Il 19 Marzo veniva da me l'Ambasciatore d'Inghilterra, e mi comunicava, a titolo strettamente confidenziale, >lo schema di protocollo che quel giorno stesso, era stato concordato tra Lord Derby e il Conte Schouvalow. Era però bene inteso (così soggiungeva Sir Augustus Paget) che la accettazione del Protocollo, da parte del Governo britannico, veniva subordinata a quella delle altre quattro Potenze, non che alla condizione di ricevere dal Governo russo una assicurazione formale e scritta che quest'ultimo procederebbe alla demobiHzzazione delle sue truppe.

Il giorno successivo, 20 Marzo, veniva l'Ambasciatore di Russia a significarmi, in seguito a telegramma giuntogli dal Principe di Gortchakow, che questi aveva ricevuto, poco dianzi, il testo del Protocollo, e proponeva alcune modificazioni, le quali, però, non avrebbero punto alterato la sostanza del documento.

Sembra che la condizione posta innanzi dal Governo britannico, rispetto alle demobilizzazione dell'esercito russo, fosse cagione di non lievi difficoltà. Dalle conversazioni che il Generale Ignatiew, reduce da Londra, ebbe con parecchi Ambasciatori di Sua Maestà, pareva che egli avesse oramai poca speranza di riuscita nel negoziato. Si fu solo il giorno 27 che le trattative rpoterono essere riprese sotto migliori auspici, mercé nuova comunicazione che il Conte Schouvaloff faceva a Lord Derby, e della quale quest'ultimo ci faceva porgere immediata conoscenZa. Ciò che seguì di poi fino alla firma del protocollo ap~mrisce dai tre dispacci che il 28, il 30 e· H 31 marzo io scrissi al R. Ambasciatore a Londra (1), e che qui acchiudo in copia. Al dispaccio del 30 Marzo è annesso il testo definitivo del Protocollo, cui sta di fronte l'altro testo che tra Lord Derby e il Conte Schouvaloff era stato dapprima concordato il 19 Marzo.

La firma del Protocol:lo ebbe luogo sabato, 31 Marzo, alle ore tre del pomeriggio. Lord Derby e il Conte Schouvaloff e il Generale Menabrea presentarono le rispettive dichiarazioni che furono inserite nel processo verbale della firma. Rispetto alla dichiarazione russa è però da avvertirsi che in essa è stata ristabilita la riserva relativa alla eventualità di nuovi massacri, la quale, accennata nella prima comunicazione fatta il 27 marzo dal Conte Schouvaloff a Lord. Derby, era stata indi pas,sata sotto silenzio. Siffatta riserva è concepita nel senso che, C!Ualora stragi simili a Quelle onde fu insanguinata la Bulgaria si rinnovassero, ciò abbia per effetto di arrestare i provvedimentt per la demo

bilizzazione.

Le ragioni per cui ci parve indispensabile che la firma dell'Italia fosse accompagnata da una speciale dichiarazione appariscono dal dispaccio (qui acchiuso in copia) diretto al Generale lVIenabrea il 31 Marzo. Esse si connettono sostanzialmente col procedimento stesso che si volle seguire nel presente negoziato.

Ed invero, mentre da Londra ci giungevano, sia per mezzo del Generale Menabrea, sia per mezzo di Sir Augustus Paget, continuate e regolari comuni

cazioni circa lo svolgimento delle trattative, da Pietroburgo non ci pervenne mai proposizione di sorta. Né mai ci fu notificato da quel Gabinetto che il Generale Ignatieff avesse missione alcuna di trattare col Governo del Re. Si fu esclusivamente per invito di Lord Derby che gli Ambasciatori delle Grandi Potenze convennero al Foreign Office ed ivi firmarono il Protocollo del 31 Marzo. Ciò essendo, è sembrato a noi che non fosse cosa prudente, e neppure corretta, firmare puramente ,e semplicemente un Atto che, rispetto ad altre Potenze, potrebbe, per effetto delle loro dichiarazioni, mutare eventualmente carattere, e cessare anche di essere obbligatorio. La dichairazione nostra, che cioè la nostra firma ci impegni solo in quanto rimanga inalterato l'accordo fra tutte le Potenze, mira ad eliminare ciò che, a nostro avviso, era anormale nella situazione, ed a premunirei contro il pericolo di dovere un giorno, in presenza di una discorde interpretazione circa il valore del Protocollo, pronunziarci per l'una o per l'altra parte. Ci consta, del resto, mercé le informazioni assunte per mezzo delle varie Ambasciate, che il nostro modo di vedere, a questo riguardo, è pur comune a qualche altro Gabinetto, benché non siasi stimato indispensabile di enunciare, a tale intento, esplicite riserve, le quali risulterebbero già dalla stessa situazione e dall'andamento dei negoziati.

Le anomalie, che furono necessaria conseguenza del procedimento seguitosi, si sarebbero manifestamente evitate se, per la firma del Protocollo, i Rappresentanti delle Potenze si fossero trovati riuniti in regolare Conferenza Per Questo rispetto, ora che i fatti ci danno ogni dì più ragione, ci giova far notare, ancora una volta, quanto savio ed opportuno fosse il suggerimento del

R. Governo, sia quando propendeva a che si scegliesse, per la Conferenza, altra sede ,invece di Costantinopoli, sia quando, chiusa la conferenza a Costantinopoli, raccomandava che il consesso si trasferisse altrove, anziché definitivamente sciogliersi.

(l) Cfr. n. 279; gli altri dispacci non sono pubblicati.

285

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI

D. 186. Roma, 2 aprile 1877.

Sono grato all'S. V. IUustrissima delle informazioni contenute nel suo Rapporto del 19 Marzo, N°. 331 di questa serie (1), sui disordini avvenuti in Berna per opera del partito dell'Internazionale.

Dopp il lungo lavoro d'organizzazione intrapreso da quel partito nella Svizzera, e che questa ha tollerato in omaggio al principio di libertà assoluta per ogni specie di opinione attinente alla politica, era ben facile il prevedere che sarebbe venuto il giorno in cui quella fazione avrebbe sentito il bisogno di manifestare apertamente la propria forza ed esaltare i propri aderenti, sia dentro che fuori del paese, col prestigio dell'azione.

L'ordine venne quindi turbato e noi non abbiamo potuto guardare tal fatto senza rincrescimento e senza un motivo di lontana apprensione per il nostro paese, a cui non mancano di venire dalla frontiera della Svizzera, benché finora con poco pregiudizio, eccitamenti ed emissarii da parte dei Comitati ivi residenti.

Ci giova sperare che da tali disordini qualche utilità possa trarsi, se il Governo Elvetico vi troverà occasione per ritenersi avvisato del pericolo che deriva alla pubblica quiete, anche· negli Stati più liber.i e megLio ordinati, da certi elementi che fanno loro programma dello sconvolgimento d'ogni ordine sociale.

(l) Non pubblicato.

286

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1799. Berlino, 2 aprile 1877 (per. il 9).

D'après tous les renseignements que j'ai recueillis, le Prince de Bismarck a offert sa démission motivée par le mauvais état de sa santé. C'est bien là une des causes principales, mais, pour quiconque a suivi avec attention les derniers débats dans le Reichstag, il était facile de constater que le Chancelier ne trouvait plus une majorité, aussi compacte et aussi docile que par le passé, pour soutenir ses propositions. Les tendances particularistes cherchaient à en profiter, surtout en Prusse, pour combattre les institutions de l'Empire. Le parti national critiquait lui meme la marche des affaires. A ses yeux, le mouvement unitaire subissait un temps d'arret trop long. H faudrait, à son avis, nommer des Ministres de l'Empire, formant un véritable pouvoir exécutif. A cet effet, il aurait été nécessaire de réviser une constitution qui ne date que de cinq années, et de réduire de plus en plus les droits réservés aux différents Souverains de la Confédération. C'eut été devancer l'oeuvre du temps et la compromettre. Aussi, le Prince voulait il ménager les transìtions, tout en s'occupant à refouler les courants contraires. Il consumait ses forces dans cette lutte, et il avait le sentiment d'une diminution de son influence, méme dans les plus hautes régions de la Cour. Il tenait, entre autres, à éloigner des conseils de la Couronne, le chef de l'Amirauté, le Général de Stosch, dont il avait en plein Parlement critiqué l'administration. L'Empereur n'a pu se résoudre à congédier un serviteur intelligent et dévoué. C'est peut étre là la goutte qui a fait verser le verre, car le Prince de Bismarck prétend que son action est paralysée, si on ne lui accorde pas la faculté de choisir lui méme les collaborateurs qui lui conviennent, soit dans sa Chancellerie Impériale, soit dans le Gouvernement Prussien.

Ce soir, Sa Majesté Impériale n'avait encore pris aucune détermination sur la demande de son premier Ministre et Chancelier. L'Empereur s'efforçait de le persuader de changer d'idée. Mais Son Altesse se montre inébranlable. P.eut etre y a-t-il, outre la raison de santé, un calcul de sa part afin de faire mieux comprendre par son éloignement, combien sa présence est requise pour débrouiller et conduire à bon terme les affaires de l'Allemagne. L'expérience d'un intérim ne tarderait pas à faire désirer son retour, et il serait mieux à meme alors, de dicter les conditions sans lesquelles il croit impossible de gouverner.

Les deux candidats que j'entends désigner pour la succession éventuelle, sont M. Camphausen, Ministre des Finances, et le Comte de Stolberg, Ambassadeur à Vienne. Le premier choix indiquerait qu'il ne s'agirait que d'un provisoire. Le choix du second aurait quelque chose de moins passager. Il serait prématuré d'étudier les conséquences d'un changement qui n'est pas encore accompli. Au reste, cette fois encore la crise ministérielle pourrait étre écartée, si l'Empereur, pour conserver le Prince de Bismarck, lui laissait en quelque sorte carte bianche. Dans tous les cas, méme s'il se retirait provisoirement, son influence ne cesserait pas entièremen<t. On tàcherait de lui laisser au moins la haute direction du Département des Affaires Etrangères, où de Biilow continuerait dans l'intervalle à remplir les mémes fonctions.

Pour ce qui nous concerne, nous perdl'lions momentanément un ami. Malgré qu'il eut pris depuis quelque temps des allures d'une certaine indifférence à notre égard, comme il était profondément dévoué au triomphe des idées nationales en Allemagne et en Italie, son amitié ne nous aurait pas fait défaut en cas de complications où la solidarité de leur intéréts aurait été sérieusement en péril.

En me référant à mon telegramme d'aujourd'hui (1) ...

287

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 368/118. Londra, 2 aprile 1877 (per. il 5).

* Com'io ebbi l'onore d'informare l'E.V. ,col mio telegramma del 31 Marzo

p.p. (2), in quel medesimo giorno, alle ore 3 pomeridiane, il Conte di Derby radunava al Foreign Office gli Ambasciatori di Austria, Germania, Russia, Francia ed Italia, per firmare il Protocollo relativo alla quistione d'Oriente, in seguito alle autorizzazioni avute dai rispettivi Governi.

Essendosi proceduto alla lettura del Protocollo, ed il Conte di Derby avendo distribuito ai singoli Ambasciatori le riserve in iscritto fatte dal Gabi

netto Inglese circa gli effetti del Protocollo, l'Ambasciatore di Russia, Conte di Schouvalow, dava lettura delle dichiarazioni del suo Governo relative alle condizioni che dovevano verificarsi per la demobilitazione dell'esercito Russo. Successivamente io diedi lettura della riserva prescritta da V.E., con suo telegramma del 31 Marzo p.p., e ne rilasciai una copia, da me firmata, in mani del Conte di Derby.

Prima che si procedesse alla firma del Protocollo, io feci osservare che era necessario di fare constare, con apposito processo verbale, delle varie circostanze della nostra riunione, affinché ne rimanesse traccia, mediante un documento ufficiale.

La mia proposta fu trovata regolare ed approvata; ma siccome non si aveva avuto tempo di preparare il verbale, al quale dovevano essere annesse le dichiarazioni del Conte di Derby e degli Ambasciatori di Italia e di Russia, la firma di quel documento fu rimandata a più tardi, in casa dell'Ambasciatore di Francia, che è la più centrale. Intanto si firmava il Protocollo ad un solo originale, e se ne distribuivano delle copie ai singoli Ambasciatori; lo stesso fu fatto posteriormente per il processo verbale.

Trasmetto qui unite delle copie autentiche di questi documenti (1), che troverà conformi a quanto io ebbi già l'onore di partecipare a V. E. nei rn:iei ultimi telegrammi * (2).

Il Conte di Schouvalow informò gli Ambasciatori, per parte del Principe Gortchakow, che, per evitare ai loro Governi di telegrafare in cifra a Costantinopoli il Protocollo colle dichiarazioni annesse da presentare alla Porta, gli Incaricati d'Affari delle Potenze rispettive potevano rivolgersi all'Ambasciata Russa che aveva ordine di comunicare loro quei documenti.

Infine siccome il cinque del corrente mese si raduna la Camera dei Comuni, e che in quel giorno probabilmente il Governo le parteciperà l'atto che viene di compiersi, si è ravvisato opportuno che ai documenti che vi si riferiscono non sia data pubblicità prima che quella comunicazione abbia avuto luogo.

P.S. Riservato.

Nel rileggere il Processo Verbale essendomi accorto che vi mancava l'ultima frase della di,chiarazione della Russia relativa al caso in cui, succedendo nuovi massacri simili a quelli lamentati nella Bulgaria, l'Esercito Russo non sarebbe demobilizzato, diedi immediatamente avviso di quest'omissione al Conte di Schouvalow. Si riconobbe che dessa era l'effetto di una inavvertenza, ed in conseguenza ieri venne firmato un nuovo Processo Verbale, il quale contiene per intiero le dichiarazioni della Russia.

Debbo ancora prevenire l'E.V. che nel Protocollo stampato, già comunicato a codesto Ministero, bisogna sostituire la data del 13 Febbraio a quella del 16 per la Circolare della Porta che vi è ricordata.

(1) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 278. (l) -Non si pubblicano. (2) -Il brano tra asterischi è edito in LV 23, pp. 17-18.
288

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 630. Vienna, 3 aprile 1877 (per. il 6).

Pervenutomi ieri l'ossequiato dispaccio dell'E.V. del 30 scorso mese No 342 (l) mi recai tosto dal Barone Orczy e gli tenni parola della questione dei pellegrini ,a Roma in occasione del giubileo episcopale di Sua Santità Pio IX, a seconda delle istruzioni impartitemi dall'E. V. ~col succitato Suo dispaccio, nonché col precedente N. 333 del 14 Marzo (2). Credetti ~conveniente dare alla mia conversazione un ·carattere più ufficioso che ufficial<e, già fadUtandomi il mezzo di meglio addentrarmi nel vivo della questione. Non mancai infatti di porre in rilievo che le poco velate provocazioni contro il Governo Ital'iano, contenute nei recenti manifesti pubblicati dalle più importanti associazioni cattoliche di Questa capitale, sono indubbie prove dello scopo esclusivamente politico a cui tende l'organizzazione di quei pellegrinaggi: esser quindi facile prevedere che gli organizzatori di simili manifestazioni non si daranno cura akuna di evitar disordini, che forse anzi provocherebbero a bella posta, ritenendo ciò vantaggioso alla loro causa. Non lasciai dubbio di sorta sulla ferma intenzione del Ro Governo di prendere tutti quei provvedimenti atti ad assicurare ogni più ampia libertà a coloro, che venendo da noi sapranno rispettare le nostre leggi, condizione questa evidentemente sine qua non ma essergli perciò necessario il concorso del Governo Imperiale per quanto ha tratto ai pellegrini Austro-Ungarici. Essenzialmente posi 'in sodo la necessità, di conoscere preventivamente con una certa approssimazione il numero dei pellegrini e di provvedere acché la spedizione ne venga regolata in modo da non recare ingombro sulle nostre linee ferroviarie, e nella stessa Roma tenendo anche conto delle analoghe spedizioni che verranno fatte da altri Stati. Il Barone Orczy mostrassi compreso delle ragioni a cui s'ispiravano le considerazioni da me svoltegli, ed assicurommi che avrebbe personalmente tenuto parole di QUesto affare al Ministro Imperiale dell'Interno, nonché a quello dei Culti. Siccome però Egli esprimevasi in modo da !asciarmi intendere che l'azione del Governo Imperiale si sarebbe limitata a dare suggerimenti ed ufficiosi consigli agli organizzatori di quelle dimostrazioni, credetti opportuno, senza ben inteso insistere, far capire essere mio avviso che l'azione del Governo Imperiale aveva mezzo di sp:ingersi più oltre, non foss'altro perché anch'esso si trova nel caso di dover precedentemente impedire, che si verificassero ingombri e disordini sulle proprie ferrovie. Lasciai inoltre intendere che, ove per mancanza di opportuni provvedimenti per parte del Governo Imperiale, venisse a verificarsi un soverchio ingombro di pellegrini nelle nostre linee ferroviarie o fosse a temersi che per l'eccessivo numero di pellegrini, che giungerebbero contemporaneamente in Roma si potessero verificare disordini, a cui per difetto di

mezzi e di locali impossibile riuscirebbe alle R. Autorità assicurare conveniente

ricovero, il R0 Governo si troverebbe in dovere di provvedere come crederebbe

meglio. Ritenni poi necessario di lasciare anche al Barone Orczy un prome

moria su questa faccenda di cui trasmetto 'copia all'E.V. (1).

Mentre sarà mia cura tenere informata l'E.V. di tutte le informazioni che

riceverò in proposito tanto dal Governo Imperiale quanto per altre vie...

(l) -Cfr. n. 272. (2) -Cfr. n. 215.
289

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L.P. Berlino, 3 aprile 1877.

Dans l'entretien que j'ai eu avant hier avec le Prince de Bismarck, il a été question de la phase actuelle des affaires Orientales depuis la signature du protocole de Londres. Le jugement qu'il portait, les arguments invoqués à -l'appui, ressemblaient fort à ce qu'il m'avait déjà dit en Novembre dernier, et dont j'ai rendu compte à Votre Majesté dans ma lettre du 28 du meme mois (2). Il est donc superflu que je répète ses appréciations. Tout en désirant que les événements lui donnent tort, il persiste à croire que la crise actuelle n'aura pas une issue pacifique, soit qu'on se place au point de vue de la

Russie, soit qu'on tienne compte des dispositions de la Turquie.

Dans ce meme entretien, il m'a parlé sur un ton très résolu de la nécessité

où il se trouvait de demander à l'Empereur de la décharger du poids des af··

faires pour raisons de santé, car ses forces déclinaient rapidement. J'ai appris

hier qu'il avait adressé dans ce but une requete formelle. Sa Majesté Impé

riale a vainement cherché jusqu'ici à le dissuader. Aucune détermination n'a

enCQre été prise en haut lieu. Mais, si le Prince continue à ,se montrer inébran

lable, on avisera à quelque combinaison qui lui permette de jouir d'un congé

sans limite fix,e, et durant lequel il serait délivré de toute responsabilité poli

tique. Indépendamment de la santé, d'autres raisons ont certainement contri

bué à lui conseiller de s'éclipser pour un certain temps de la scène. Je citerai

entre autres les difficultés inhérentes au régime intérieur si complioué, diffi

cultés qui exigent une lutte incessante. Il faut d'un còté contenir les impa

tients. Ils voudraient unifier davantage l'Empire, au détriment des droits ré

servés aux différents Souverains de la Conféderation. D'un autre còté, il faut

refouler les courants séparatistes, dont la force tend à s'accroitre. Il s'agit de

naviguer entre ces éléments contraires, pour avoir raison des rétrogrades et

pour modérer les allures des progressistes, qui risqueraient de tout compro

mettre en devançant l'oeuvre du temps. Le Prince de Bismarck se déclare dans

l'impossibilité de suffire à une tache aussi délicate si on ne lui accorde pas

des pouvoirs plus étendus, si on ne lui laisse pas la main plus libre dans le choix de ses collègues dans le ministère Prussien et des premiers fonctionnaires dans l'Empire. Dans le cas où l'Empereur lui donnerait cette marque de confiance le Prince consentirait sans doute à rester en place. Si non, il rentrera sous sa tente jusqu'à ce que l'expérience d'un intérim démontre combien sa présence redevient nécessaire. Il ressaisirait alors le pouvoir sous de meilleures conditions.

Les deux candidats pour le provisoire seraient M. Camphausen, Vice Président du conseil des Ministres et Ministre des finances de Prusse, et le Comte de Stolberg, Ambassadeur près la cour de Vienne. Personne ne met en doute que le Prince de Bismarck si vraiment il quitte aujourd'hui le pouvoir, n'y soit rappelé plus ou moins prochainement. En attendant, il sera peut-etre de quelque utilité à l'Allemagne de faire le premier essai de marcher méme sur des béquilles sans l'appui de celui qui a tant poussé à la roue de sa fortune.

Si cet homme d'Etat se met en quarantaine, il emportera du moins, pour ce qui nous concerne, le souvenir des bons procédés de Votre Majesté, et ce souvenir il le retrouvera en reprenant le timon des affaires.

(l) -Non si pubblica. (2) -Cfr. Serie II, vol. VII, n. 594.
290

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 96. Roma, 4 aprile 1877.

* L'Ambasciatore di Russia è venuto a comunicare un telegramma del suo Governo, col quale lo si invita a chiederci di dare istruzioni alla R. Legazione in Costantinopoli per la comunicazione simuLtanea del Protocollo di Londra alla Sublime Porta ed anche perché questo sia energicamente appoggiato presso i Ministri del Sultano * (1). Importa al Governo dello Czar (così termina il telegramma del Principe Gortchakoff) di sapere al più presto possibile quale sia la vera situazione (à Q.uoi s'en tenir).

*Ho fatto conoscere al Barone di Uxkull che, fin dal dì immediatamente successivo alla data del Protocollo, il R. Incaricato d'Affari fu istruito che il Protocollo stesso doveva essere comunicato alla Sublime Porta e gli fu data facoltà di intendersi con i suoi Colleghi per procedere alla comunicazione nel tempo e nella forma di cui fosse per convenirsi *. Secondo un telegramma pervenutomi dal Barone Galvagna (2), l'Incaricato d'Affari britannico avrebbe jeri comunicato confidenzialmente il Protocollo alla Sublime Porta, e parrebbe che la prima impressione riportatane da Safvet Pascià non sia stata favorevole. Un accordo fra i varii Incaricati d'Affari non aveva ancora potuto stabilirsi, mancando l'Incaricato d'Affari Austro-ungarico di idonee istruzioni.

(l) -I brani tra asterischi sono editi in L V 23, p. 17. (2) -Non pubblicato.
291

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1801. Berlino, 4 aprile 1877 (per. l'8).

Jusqu'à ce soir, l'Empereur n'avait pas répondu définitivement à la demande du Prince de Bismarck, de se retirer des affaires. Pour gagner du temps, Sa Majesté lmpériale lui a offert un congé illimité, mais il a décliné et persiste à vouloir sa retraite. Il met en avant qu'il lui faut un repos absolu, dont il ne pourrait jouir qu'à la condition d'etre déchargé de toute responsabilité. Là git précisément la difficulté, car, selon la constitution lmpériale, le Chancelier est lui seul responsable et ses pouvoirs ne sauraient par conséquent etre délégués, meme pendant une sdmple absence. En effet, durant •le séjours prolongés qu'il a déjà fait à plusieurs reprises à Varzin, toutes les affaires importantes devaient passer par ses mains. Il s'agit de trouver maintenant quelque combinaison, qui concilie chaque chose. On voudrait éviter, si possible, de recourir au Reichstag, en soulevant ainsi des questions que l'on préférait Jaisser en suspense. Dans tous les Cl'IS, l'Empereur tient à ménager au Prince de Bismarck une porte grandement ouverte, pour reprendre tòt ou tard la place éminente que cet homme d'Etat occupait parmi les conseillers de la couronne.

292

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 373/121. Londra, 4 aprile 1877 (per. il 7).

Ho l'onore di trasmettere qui unito (l) a V. E. il discorso del Cardinale Manning pronunciato il giorno di Pasqua, prossimo passato, nella pro-cattedrale, sulla posizione fatta al Sommo Pontefice dal Governo Italiano.

Egli esordisce col dichiarar,e che il Potere Temporale non è necessario per l'esistenza del Potere Spirituale, ma necessario per il suo pacifico esercizio. Il Cardinale passa quindi a rassegna i fatti avvenuti in Italia, con violenza di linguaggio poco confacente ai sentimenti di conciliazione che poc'anzi pareva dimostrare, e sembra che aspetti dai rivolgimenti, certo non mai incruenti, dei quali egli minaccia l'Europa, il ristabilimento del Potere Temporale che deve, secondo lui, assicurare il pacifico sacerdozio del Pontefice.

Unisco eziandio la protesta fatta contro la legge sugli abusi del clero, dal Duca di Norfolk presidente dell'Unione Cattolica in Inghilterra.

Si vede che dovunque fu data la parola d'ordine per promuovere le passioni religiose contro l'Italia, e per eccitare gli stranieri ad atti ostili alla indipendenza del nostro GQverno.

(l) Non si pubblica.

293

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI (Carte Corti)

L.P. Vienna, 4 aprile 1877.

A seconda degli ordini datimi dal Ministero, interpellai oggi il Barone Orczy su ciò che si conta fare qui intorno alla rappresentanza diplomatica a Costantinopoli. La risposta fu la conservazione dello statu quo. Pel momento non si pensa affatto a rimandare un Ambasciatore e francamente lo cap1sco. Non si sa ancora affatto cosa può succedere, la Porta può benissimo mandar ancora una volta l'Europa a farsi f... ed ove ciò si verificasse si troverebbe gravissimo di dover nuovamente rispondere con un richiamo dell'Ambasciatore. D'altronde l'alleanza dei tre Kaiser sussiste sempre quindi non si procederà qui diversamente in questa faccenda da quanto si farà a Pietroburgo ed essenzialmente a Berlino. Ad ogni modo sembrerebbemi che la prudenza consiglierebbe di aspettare almeno qualche giorno ancora per prendere una risoluzione in proposito. M. Layard va in missione speciale, a cui quindi si può dar termine quando si vuole, ma se tu ci andassi ora la cosa sarebbe differente, insomma anche per non eccitar diffidenze, dico il vero vorrei si aspettasse. Mi astenni dal dar consiglio e pour cause, mi limitai a riferire ciò che mi era stato detto. Qui si vede ancora poco in rosa, ed io vedo decisamente in nero. Il Protocollo fu per gli uni un mezzo di soffocare la questione che stava prendendo .i'uoco; per altri, ed essenzialmente per la Russia, esso non è che un nuovo punto di partenza; il linguaggio di Igniatiew, anche facendo fare alle sue parole i giri voluti per cavarne la verità, lasciava chiaramente intendere questo concetto. Scrivimi cosa se ne pensa a Roma poiché anche leggendo fra le linee dei dispacci e telegrammi che ricevo non mi raccapezzo granché. A Vienna si continua a considerar la situazione come assai grave, e lo stesso A. che fu sempre

ottimista non lo è più guari. Pel momento però si parla quasi meno della questione di Oriente che della crisi Bismark, sebbene sii facilmente immaginabile ch'essa avrà la conclusione stessa che le analoghe precedenti. Ove però il suo ritiro fosse anche ,soltanto temporario, temo ch'esso avrebbe per effetto una reculade nella politica religiosa della Germania, cosa che come stanno già oggi le cose, potrebbe darci imbarazzi anche non lievi. Insomma carissimo amico io vedo in nero su tutta la linea tanto più dopo ch'io so e con me il mondo intiero è nella confidenza che non abbiano fucili! Se hai qualche parola confortante da dirmi, non farmela aspettare, farai un'opera di carità.

294

IL CONSOLE A SCUTARI, BERIO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 363. Scutari, 5 aprile 1877.. ore 1,05 (per. ore 6,20).

Le Gouvernement ottoman a décidé d'attaquer les mirdites et de commencer le mouvement. J'ai été avec le consul de la Grande Bretagne pour obtenir un sursis. Les autres consuls se sont abstenus. Nous avons obtenu 48 heures de sursis. V. E. verra s'il est utile de profiter de ce délai accordé officieusement pour persuader la Porte à se désister et engager le Gouvernement autrichien et le Gouvernement français à ordonner à nos collègues de s'unir à nous. Des démarches ultérieures pourraient etre nécessaires auprès des autorités ou des mirdites. Je prie V. E. de me donner des instructions. Réponse télégraphique.

295

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

T. 180. Roma, 5 aprile 1877, ore 18,15.

J'approuve la démarche que vous avez faite (1). Le Gouvernement de Sa Majesté vient d'envoyer des instructions à Constantinople pour agir auprès de la Porte dans le sens de la paix. Je n'ai pas beaucoup d'espoir dans le résultat de cette démarche et si, malgré vos observations, les tures attaquent les populations chrétiennes de l'Albanie, je pense que vous devez vous borner à déclarer verbalement aux autorités que leur conduite est en opposition avec les voeux des Puissances qui se sont j.usqu'ici le plus intéressées au maintien de· l'intégrité de l'Empire.

Je ne pense pas Que nous puissions accepter le ròle de médiateur entre les tures et les mirdites avant de connaitre l'opinion des autres cinq Gouvernements. Vous pourriez cependant, si cela était utile, vous associer à ceux de vos collègues qui se proposeraient d'envoyer des conseils de conciliation au Prenk. Ne prenez cependant pas d'initiative à ce sujet.

296

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 635. Costantinopoli, 5 aprile 1877 (per. il 12).

*I miei telegrammi del 3 e del 4 e di oggi (2) hanno informato V. E. in qual modo sia stato successivamente comunicato alla Sublime Porta dai Rappresentanti delle Potenze Garanti il testo del Protocollo di Londra.

Il solo che rimise al Ministro degli Affari Esteri copia del Protocollo e delle due dichiarazioni del Conte Schouvalow e di Lord Derby fu l'Incaricato d'Affari di Russia. Tutti gli altri ne diedero semplice comunicazione.

Conformandomi alle istruzioni impartitemi da V. E. pel suo telegramma del 1° corrente (1), io mi recai ogg,i alla Sublime Porta, ·ed eseguii l'incarico affidatomi !imitandomi a comunicare a Safvet Pacha il contenuto del Protocollo. Dissi in quella occasione a S. E. che nell'apporre la sua firma a quell'atto l'Italia era stata mossa dal vivo desiderio di conservare la pace in Europa e di facilitare la pacificazione dell'Oriente, ch'essa vi aveva aderito tanto più volentieri in quanto che nulla eravi nel Protocollo che fosse di natura a compromettere l'indipendenza e l'integrità dell'Impero Ottomano, od a ferire l'amor proprio e la suscettibilità della Sublime Porta; che il Governo Italiano nutriva quindi la speranza che la Turchia apprezzerebbe al loro giusto valore e lo scopo che ebbero in mira le Potenze nel redigere quel Protocollo, ed i sentimenti che lo ispirarono, e completerebbe con la sua accettazione l'opera di pace che i Gabinetti Europei hanno intrapreso, ed alla quale· hanno consacrato tutti i loro sforzi. Safvet Pacha mi rispose che la Sublime Porta è al pari e più delle altre Potenze desiderosa di pace, e che essa farà tutto il possibile per raggiungere questo scopo. Mi soggiunse che il Governo del Sultano stava deliberando sulla accettazione o meno del Protocollo, e che in breve egli si troverebbe in grado di farmi conoscere l'opinione della Sublime Porta. S. E. disse poscia: • So che l'Italia ha fatto una riserva nel senso della dichiarazione di Lord Derby, e noi ci rallegriamo nel vedere che il vostro Governo si associa all'Inglese per manifestarci le sue simpatie •. Risposi a Safvet Pacha che la Sublime Porta non aveva d'uopo di nuove prove per giudicare dell'interesse che l'Italia ha sempre nutrito per la prosperità e l'integrità dell'Impero Ottomano. • Ed è appunto perciò, replicommi S. E., che noi spe·riamo di vedere l'Italia procedere sempre di conserva con l'Inghilterra •. c Non è, • gli aggiunsi, c dell'accordo fra l'Italia e l'Inghilterra che la Porta deve rallegrarsi, ma bensì di quello stabilitosi fra le Potenze, perché su di esso soltanto può l'Impero Ottomano basare la propria salvezza •. Parlai quindi con calore a S. E. della pace che si sta negoziando col Montenegro, e deplorai che la Porta non si rendesse conto della necessità di de·finire un momento prima quella questione divenuta, specialmente dopo la dichiarazione del Conte Schouvalow, d'importanza massima per la Turchia. Safvet Pacha mi rispose nel solito modo che cioè le pretese del Montenegro sono esorbitanti, e che l'opinione pubblica crea al Governo un ostacolo insormontabile.

Se dal colloquio ch'io ebbi col Ministro degli Affari Esteri, dalle cose dette da Safvet Pacha ai miei colleghi, e dalle notizie raccolte a buona :fonte, io dovessi formulare un giudizio sulla situazione direi che la Sublime Porta, violentata dall'opinione pubblica che si oppone a qualunque pressione estera, dominata dal partito militare che ha numerose e potenti influenze in Palazw, respingerà l'ultima àncora di salvezza che· le è offerta sotto la forma del Protocollo, e si slancerà ciecamente e risolutamente nel mare tempestoso della guerra * (2).

I frequenti Consigli che si tengono al Palazzo ed al Serraschierato le misure militari che va senza posa prendendo il Gov,erno, l'arrivo giornaliero di truppe dalle provincie dell'Asia, la continua partenza di navi cariche d'armi e di munizioni per il Mar Nero, le missioni affidate ad ufficiali superiori dell'esercito per ispezionare le truppe e le opere di difesa lungo il Danubio, sulle coste del Mar Nero, e sul Bosforo, sono putroppo indubbie prove delle idee di resistenza che prevalgono nei Consigli del Divano, e tali da giustificare le più sinistre previsioni.

(l) -Cfr. n. 294. (2) -Non pubblicati. (l) -Cfr. n. 283, trasmesso in realtà alle ore 0,15 del 2 aprile. (2) -Il brano tra asterischi è edito in LV 23, pp. 20-21.
297

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 636. Costantinopoli, 5 aprile 1877 (per. il 12).

I Delegati Montenegrini in una conferenza che ebbero alcuni giorni or sono col Ministro degli Affari Esteri Ottomano aveano suggerito, come idea loro personale, di rinunciare al territorio di Niksitc ed al passo della Duga verso la cessione per parte della Turchia della riva destra della Moratcha con Sputz e Zabliak. Questa proposta fu come le altre respinta da Safvet Pacha, ed i Delegati Montenegrini che l'avevano evidentemente messa innanzi dietro istruzioni avute dal Principe, telegrafarono a quest'ultimo che non eravi più alcuna speranza di venire ad un'intesa col Governo Ottomano. In risposta a questo telegramma il Principe Nicola ne spediva ieri uno ai suoi Delegati mantenendo integralmente le sue domande ed ingiungendo loro di esigere dalla Porta una risposta decisiva prima della scadenza dell'armistizio.

I Delegati Montenegrini si recarono stamane dal Ministro degli Affari Esteri e gli diedero comunicazione dell'ordine ricevuto. S. E. rispose loro che la Sublime Porta prima di prendere una risoluzione, intendeva sottomettere la questione alle deliberazioni del Parlamento. Il Signor Petrovich replicò a Safvet Pacha che egli era stato mandato a Costantinopoli per trattare della pace non con la Camera Ottomana ma coi Ministri del Sultano; che a questi incombeva di dare una risposta, salvo poi a chiedere, se loro conveniva, l'approvazione del loro operato al Parlamento. Il Ministro non insistette di più su questa idea e promise ai Delegati Montenegrini che farebbe conoscere loro la decisione del Governo dopoché avrebbe conferito coi suoi Colleghi.

Nel rendermi conto di quanto prerede il Signor Radonich mi diceva poco fa che. a suoi avviso. i negoziati di pace sono già rotti di fatto, e che la risposta della Porta non potrà essere che negativa; l'armistizio scade il 13 corrente, e la partenza dei Delegati avrà luogo il 14. Egli sembrava deplorare sinceramente l'acciecamento dei Turchi, mentre un po' d'arrendevolezza per parte di questi ultimi avrebbe evitato la ripresa delle ostilità, e gettato le basi di una pace durevole tra la Porta ed il Montenegro. Il Signor Radonich manifestavami però la speranza che l'Europa terrebbe conto delle dlsposizioni concilianti del Principe, e non abbandonerebbe il Montenegro nella lotta ineguale che sta per impegnare col suo potente vicino.

298

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 375. Londra, 6 aprile 1877, ore 19,20 (per. ore 20,50).

Le comte Schouvaloff m'a dit avoir reçu un télégramme dans lequel le prince Gortschakoff déclare que, si le 13 avril, les tures n'ont pas accepté le protocole, la Russie prendra des mesures décisives. Il m'a aussi communiqué une lettre particulière par laquelle lord Derby l'informe des démarches qu'il ferait pour engager la Turquie à accepter le protocole, tàchant de· la convaincre qu'il ne contient rien de contraire à sa dignité et à son indépendance. Le Times de ce matin publie le protocole et tous les documents annexés présentés à la chambre des communes.

299

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 467. Roma, 6 aprile 1877.

L'E. V. mi ha riferito, col rapporto del 24 Man~o (1), che lo Staats-Anzeiger del dì antecedente aveva riprodotto per esteso e nell'originale francese, il telegramma che il Re inviava all'Imperatore Guglielmo in occasione del suo ROo anniversario.

S. M. il Re avendo desiderato che lo stesso si facesse per la risposta dell'Imperatore Guglielmo, la pubblicazione ne fu fatta, avutone l'assenso del Signor di Keudell, nella Gazzetta Ufficiale del giorno 29 Marzo, N. 74.

Alcuni giorni dopo questa pubblicazione, il Signor di KeudeU venne a comunicarmi un telegramma che egli aveva ricevuto, nel quale gli si ordinava di far sapere a Sua Maestà che, confrontandosi la sua risposta col telegramma del Re, l'Imperatore era dispiaciuto che quella non fosse riuscita così affettuosa come avrebbe dovuto essere, per corrispondere pienamente ai ruoi sentimenti personali verso il nostro Sovrano. Ciò era accaduto per la fretta con cui l'Imperatore aveva dovuto rispondere, nel giorno del suo anniversario, ~ moltissimi messaggi ed indirizzi di congratulazione.

Di Questi uffici dell'Ambasciatore Germanico fu data immediata notizia a S. M. il Re, che in quei giorni trovavasi a S. Rossore. E questi particolari mi sono oggi confermati da ciò che V. E. mi espone nel suo rapporto del 30 Marzo.

N. 1795 (l).

26 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

(l) Non pubblicato.

300

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 345. Roma, 6 aprile 1877.

Ringrazio l'E. V. del suo rapporto del 25 Marzo scorso n. 622 (l) di questa

serie, col quale mi fa conoscere la formale smentita data dal giornale ufficioso,

la Presse, alla notizia propagata dalla Neue Freie Presse d'una lettera di S. M.

l'imperatore al S. Padre in occasione della morte del Cardinale Antonelli.

Nella stessa guisa che veniva dichiarato dal giornale ufficioso da Lei

riportato, il Barone Haymerle mi con:tlermò in un colloquio che la lettera di

cui si tratta non fu mai spedita, ma in sua vece un semplice telegramma di

rammarico nella forma e nei termini indicati dalla Presse.

301

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA (2)

D. 290. Roma, 6 aprile 1877.

Il R. Console in Ragusa, traendone materia da comunicazione direttamente giuntagli dal Principe Nicola, mi forniva testé, intorno ai negoziati di pace tra la Turchia e il Montenegro, informazioni sostanzialmente identiche a quelle che mi erano somministrate dalla S. V. Illustrissima col Rapporto del 20 Marzo scorso N. 622 (3).

Fin da principio (e ne fanno fede parecchi dispacci e telegrammi ministeriali) noi presentivamo l'importanza che avrebbe, nelle trattative, la questione del Montenegro. La dichiarazione russa, inserita nel protocollo di Londra, ne è ora la solenne conferma. Se nel protocollo non fu mantenuta la proposta fatta dalla Conferenza, i due punti della rettificazione di frontiera e della libera navigazione della Boiana furono però confermati. Un terzo punto benché non accennato nel Protocollo, merita tutta la considerazione delle Potenze che ebbero, l'anno passato, a pigliare atto delle promesse le più esplicite e le più larghe del Governo turco. Questo terzo punto concerne le condizioni destinate a facilitare il rimpatrio degli emigrati Erzegovesi. Interessa, tanto dal punto di vista dell'umanità, quanto dal punto di vista del mantenimento delle future pacifiche relazioni, che si provveda a quegli emigrati e la Porta non dovrebbe ricusarsi, in vista di questo scopo, ad applicare quei provvedimenti per i quali aveva già assunto formale impegno verso le Potenze.

(l) -Non pubblicato. (2) -Edito in LV 24, p. 19. (3) -Cfr. n. 239.
302

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN

T. 187. Roma, 7 aprile 1877, ore 11,15.

Le langage de Safvet pacha et les dispositions réciproques de la Turquie et du Monténégro ne nous semblent pas laisser prévoir l'issue pacifique des difficultés actuelles. Nigra mande qu'en prévision du refus de la Porte, les dispositions ont été données pour mobiliser la garde impériale.

(Solo per Londra) Il paraìt que la Russie n'attendra pas au delà du 13 avril pour prendre des mesures décisives. Le Gouvernement auprès duquel vous ètes accrédité pense-t-il qu'il y ait encore lieu à exercer une action conciliante pour écarter les rédoutables complications de la guerre?

303

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 378. Pietroburgo, 7 aprile 1877, ore ... (per. ore 15,45).

A mon avis, l'action des Puissances intéressées au maintien de la paix doit ètre exercée sur la Porte et sur le Monténégro. Ici, l'Empereur tout désireux qu'il est de maintenir la paix, se considère comme obligé de faire la guerre si la Porte répond par un refus au protocole et si la paix avec le Monténégro ne se fait pas avant l'expiration de l'armistice et en cela, il est soutenu par l'opinion publique unanime du pays. Je crains mème que, lorsque l'on connaìtra le mémoire du comte Schouvaloff annexé au protocole, l'opinion publique en Russie ne se prononce d'une façon plus irrésistible dans le sens de la guerre. Il est donc important d'agir le plus efficacement possible à Constantinople et au Monténégro.

304

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 153. Parigi, 7 aprile 1877 (per. l'11).

Col dispaccio della serie politica N. 148 in data del 26 marzo ultimo (l)

S. E. il Generale Cialdini riferì all'E. V. ch'Egli non aveva trascurato di tenere parola al Signor Duca Decazes dell'argomento trattato nel dispaccio ministeria1e del 14 marzo (serie politica N. 109) (2), cioè dei pellegrinaggi progettati in

ricorrenza del giubileo Episcopale di Pio IX. L'Ambasciatore di Sua Maestà, richiamando l'attenzione del Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia sugli inconvenienti che potrebbero risultare da una troppo numerosa simultanea affluenza di pellegrini esteri a Roma, aveva ricordato a S. E. d nomi de' Vescovi Francesi che erano stati segnalati al R. Governo come i più attivi promotori del pellegrinaggio.

Essendomi recato jer sera, dietro suo invito, nel Gabinetto del Signor Duca Decazes, S. E., ricordando il colloquio avuto in proposito col Generale Cialdini, mi disse che aveva attinto per mezzo del suo Collega Guardasigilli informazioni sulle intenzioni de' Vescovi statigli segnalati e che aveva ricevuto dal Signor Martel una nota ch'egli si faceva premura di comunicarmi t~l quale.

Mi affretto a trasmettere qui unita all'E. V. una copia di questa nota. Nel rimettermela il Signor Duca Decazes mi fece osservare che le informazioni menzionate nella prima parte della nota risalgono allo scorso mese di novembre e che secondo 'il complesso delle indicazioni avute dal Guardasigilli, il numero de' pellegrini francesi non sembra dover eccedere poche centinaja.

Ringraziai il Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia di tale comunicazione.

ALLEGATO

Monseigneur l'Archevèque de Tours déclara de la manière la plus catégorique à l'Envoyé du Ministère qu'il n'avait organisé et qu'il n'organiserait point de pélerinage; -et que, si des ecclésiastiques ou des lai'ques de son diocèse prenaient l'initiative de cette entreprise, il ferait tous ses efforts pour les en détourner. Le caractère bien connu de Monseigneur Colet ne permet pas mème de penser qu'il puisse revenir sur une résolution qui n'était pas seulement inspirée par les circonstances, mais qu'était pour Sa Grandeur une question de principe et de conduitE> générale.

Monseigneur l'Evèque de Mans partait à cette époque mème pour Rome, à la téte d'un pélerinage de cent vingt personnes. Le Prélat a été longtemps en Italie, et tout me porte à croire qu'll ne songe pas présentement à faire un nouveau voyage, ni à organiser un second pélerinage. J'ai du reste la conviction que Monseigneur d'Oultremont, personnellement connu de M. le Maréchal Président de la République, évitera toujours de ,créer le moindre embarras à son Gouvernement.

Monseigneur l'Evèque de Laval, qui revient de Rome, écrit à la date du 27 de ce mois, qu'il n'a nullement l'intention de retourner en Italie et qu'il ne se prépare aucun pélérinage dans son diocèse pour l'anniversaire de la consécration episcopale de S.S. le Pape Pie IX.

L'Evèque d'Angers me fait écrire à la date du 28 que le pélerinage de so n diocèse n'aura lieu qu'au mois de Septembre; qu'il ignore présentement le nombre de pélerins et l'itinéraìre qui sera suivi, mais qu'il me donnera ces renseignements aussitòt qu'il sera à mème de le faire.

Monseigneur de Nantes répond à la mème date du 28 que le pélerinage à Rome ne comptera que 40 pélerins environ; que les pélerins partiront dans la seconde quinzaine de mai, et qu'ils prendront pour leur voyage les bdllets circulaire, délivrés par les Compagnies italiennes, itinéraire bien connu du Gouvernement de S.M. le Roi d'Italie.

Enfin Monsegneur l'Evèque de St. Brieuc, dont ne parlait point S.E. M. Cialdini, a demandé l'autorisation d'aUer a Rome vers la fin du mois de mai. Il sera accompagné d'une dizaine d'ecclésiastiques et d'une centaine de lai'ques. La plupart des voyageur presdront également des billets circulaires qui permettent de visiter à peu de frais le principales villes d'Italie.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 215.
305

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 157. Parigi, 7 aprile 1877 (per. l'11).

Additando col telegramma ch'Ella m'ha fatto l'onore d'indirizzarmi oggi (l)

pericoli della situazione attuale, la crescente tensione nei rapporti della Turchia colla Russia ed il carattere poco conciliante delle disposizioni reciproche della Turchia o del Montenegro, l'E. V. chiedeva se il Governo Francese pensi che vi possa ancora esser luogo ad un'azione conciliante delle Potenze allo scopo di scongiurare le minacciose complicazioni d'una possibile guerra.

Avendo trovato pochi istanti dopo l'arrivo di quel telegramma adito presso il Signor Vice Ammiraglio Fourichon, io gLi partecipai le apprensioni dell'E. V. e gli dissi ch'era suo desiderio di nulla lasciare intentato che potesse ancora preservare l'Europa dallo scoppio d'un conflitto armato. Epperò domandai a

S. E. se il Governo francese avesse fatto o giudicasse opportuno di fare qualche nuovo passo o tentativo onde impedire che un'imprudente resistenza del Governo Turco trascini a decisioni estreme la Russia che pareva poco disposta a pazientare oltre il termine del 13 aprile, cioè oltre la scadenza dell'armistizio tra la Turchia ed il Montenegro.

Il Signor Ministro interinale degli Affari Esteri mi rispose che anche il Governo Francese si era preoccupato vivamente del modo in cui si potesse ancora esercitare un'azione conciliante e che anzitutto gli pareva essenziale d'ottenere che il Governo Ottomano mandi prima del 13 Aprile un Ambasciatore a Pietroburgo per trattarvi le condizioni del disarmo. Il Signor Fourichon mi disse che egli telegrafò oggi stesso istruzioni in questo senso all'Incaricato d'Affari di Francia a Costantinopoli, prescrivendogli di concentrare ogni suo sforzo su quel punto capitale. Pareva a S. E. che le quistioni tuttora pendenti col Montenegro e coi Mirditi perderebbero molto della loro gravità e cesserebbero d'essere un pericolo imminente qualora la Turchia si inducesse a dare al Governo dello Czar quella maggior prova di condiscendenza. Soddisfatta nel suo amor proprio la Russia certo aggiornerebbe ogni risoluzione più energica quando un negoziatore turco si presentasse a Pietroburgo, e con ciò tutte le altre difficoltà diventerebbero secondarie. Il Signor Vice Ammiraglio aggiunse ch'egli impegnerebbe l'E. V. ad agire prontamente allo stesso fine. Il linguaggio che gli tenne e che continuava a tenergli il Principe Orloff, Ambasciatore di Russia, non gli lasciava dubbio che ciò che anzitutto a Pietroburgo si desiderava era quell'atto di buon volere della Sublime Porta.

S. E. il Signor Fourichon m'informò poi che Savfet Pascià aveva chiesto jeri all'Incaricato d'Affari di Francia a Costantinopoli quale interpretazione il Governo Francese intendesse dare al penultimo paragrafo del protocollo relativo alla sorveglianza che le Potenze si propongono di esercitare per mezzo de' loro Agenti loéaLi sul modo con cui saranno messe in esecuzione le promesse del

Governo Turco, e se con ciò non si tornasse per una strada coperta all'istituzione della Commissione internazionale di sorveglianza, cui prima si era rinunciato. Sembrava a S. E. di poter scorgere in quest'interpellanza di Savfet Pascià un indizio che la Turchia esaminava il protocollo altrimenti che con animo preconcetto di respingerlo. Il Vice-Ammiraglio diede all'Incaricato di Francia l'ordine di rispondere che il Governo Francese interpretava quel paragrafo nei suo senso natural,e e testuale e ch'egli non aveva l'intenzione d'aggiungere agenti speciali di sorveglianza agli agenti suoi che già sono in funzione ordinaria sul territorio turco. Spetterà agli agenti ordinarj di riferire con speciali rapporti al loro Governo tutto ciò che si connette all'esecuzione delle riforme domandate dalle Potenze e promesse dal Governo Turco.

(l) Cfr. n. 302.

306

IL CONSOLE A GINEVRA, GAMBINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R.R. 200. Ginevra, 7 aprile 1877 (per. il 9).

Ho qualche ragione di credere che nel • Circolo Cattolico » di Ginevra si spera, anzi si conta in una prossima rivoluzione in Sicilia. Mi reco a premura di renderne informata V. E. nel modo il più riservato, mentre la conversazione che mi fa travedere la suaccennata probabilità, è stata forse la sola tenuta in Ginevra all'infuori del Circolo Cattolico.

Il fatto sta che un operajo tipografo addetto a quel Circolo, trovandosi solo con un suo compagno, disse, in una discussione sulla legge contro gli abusi del clero: • vedrete fra poco che bella rivoluzione in Sicilia •, quindi, pentitosi di avere lasciato sfuggire tali parole, assicurò con troppa insistenza che aveva parlato per ischerzo e non vi era nulla affatto a temere da quella parte.

Tale conversazione mi fu raccontata da chi vi aveva preso parte ed io

ho creduto bene di riferirne immediatamente all'E. V. perché, quantunque vi

siano talvolta certe presunzioni che difficilmente si possono analizziitre, mi

sembra che la restrizione fatta dall'operajo, dopo le parole pronunziate senza

dubbio imprudentemente e nel caldo della discussione, mi farebbe credere che

esisti realmente qualche consimile progetto, a cui anche il Clero non sarebbe

estraneo ed anche perché si può in oggi osservare in Sicilia qualche sintomo

simile a quelli che precedettero la rivoluzione del 1866.

307

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO DELLA MARINA, BRIN

D. 173. Roma, 8 aprile 1877.

Riferendosi alle precedenti sue comunicazioni ed alle cose dette ieri sera al suo Onorevole Collega, il Ministro della Marina, il sottoscritto deve insistere, in seguito alle ultime notizie ricevute, per il sollecito invio nelle acque dell'Adriatico della • Squadra di evoluzione •. Sembra vicino un attacco dei Turchi contro i Mirditi, e la lotta che si impegnasse conto quelle bellicose tribù potrebbe in brev'ora estendersi in _tutta l'Albania. La ripresa delle ostilità contro il Montenegro potrebbe anche verificarsi tra pochissimi giorni giacché il 13 aprile scade il termine dell'armistizio.

In questo stato di cose, converrebbe che mentre i bastimenti di maggior portata si terrebbero pronti nei nostri porti dell'Adriatico per eseguire le istruzioni che il R. Governo si trovasse nelle necessità di impartire, i legni leggeri fossero mandati sulle coste albanesi con istruzione di sorvegliare ciò che colà avviene e di segnalare senza alcun ritardo la comparsa di forze marittime austriache. Ai comandanti di quei legni deve nel tempo stesso affidarsi l'incarico di vegliare alla tutela degli interessi delle colonie italiane e di tenersi in rapporti cogli agenti consolari di Sua Maestà per esercitare tale tutela nel modo più efficace, astenendosi però in ogni caso, senza un ordine speciale del R. Governo, di sbarcare gente armata salvo ciò che si facesse contemporaneamente, da bastimenti da guerra austriaci, francesi, inglesi o germanici e lo sbarco fosse richiesto da urgenti ragioni di umanità.

Dovrebbero poi i bastimenti della R. Squadra vegliare a che nessuno spedizion edi uomini armati parta dall'Italia 'Per ·i paesi ottomani e qualora avvenisse che simili spedizioni avessero luogo, i Comandanti dei RR. legni dovrebbero opporsi al compimento di siffatti tentativi, costringendone gli autori a rientrare in un porto dello Stato e dandone immediato avviso all'autorità politica del luogo perché possa prendere le opportune misure di sorveglianza.

308

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1802. Berlino, 8 aprile 1877 (per. il 12).

J'ai l'honneur d'accuser réception du télégramme de V. E. en date du 7 courant (1). Il m'a fourni, dans la meme journée, l'occasion d'un entretien avec le Secrétaire d'Etat.

On n'avait pas reçu ici un avis direct de Saint Pétersbourg que, en prévision du refus de la Porte, des dispositions eussent été prises pour mobiliser la Garde Impériale. Mais, d'après d'autres indices, M. de Biilow ne croyait guère, lui non plus, à une issue pacifique de la crise actuelle. En effet, les négociations avec le Monténégro n'avancent pas. Le Gouvernement turc se laisse encourager par une majorité parlementaire à refuser des concessions suffi

santes à cette Principauté. Il ne s'agit à ses yeux que d'un • vassal révolté •. Il ne tient pas compte des exigences de ce petit pays, qui étouffe dans ses étroites limites. La Porte rend ainsi de plus en plus ingrate la tàche que remplit en ce moment la Russie, en prèchant la modération à Cettinje. Le Gouvernement Ottoman semble peu disposé à entrer dans les vues des Puissances. Il se proposerait plutOt de • finasser •, de gagner du temps, au risque de lasser la patience du Cabinet de Saint Pétersbourg, qui veut savoir à quoi s'en tenir avant le 13 Avril. Raouf Pacha, si tant est qu'il soit déjà désigné pour une mission spéciale à l'effet de traiter du désarmement, ne fait pas mesure de partir, et se dit mème malade.

C'est là certainement une situation menaçante. Néanmoins le Cabinet de Berlin, après avoir fait lors des dernières négociations tout ce qui dépendait de lui pour amener une entente entre les Puissances, et en particulier entre l'Angleterre et la Russie, dans l'intérèt de la paix européenne; après avoir muni son chargé d'affaires à Constantinople, depuis la signature du protocole de Londres, des instructions nécessaires pour peser sur les décisions de la Porte, n'estime pas qu'il y ait lieu, pour sa part, d'exercer encore une action conciliante. Dans tous les cas, il s'abstiendra d'en prendre l'initiative.

V. E. sait, par ma correspondance, quelles sont les prévisions du Prince de Bismarck. Elles n'ont pas varié. Cela me revient de très bonne source. Tout en souhaitant que les événements lui donnent tort, il persiste à penser qu'une guerre très prochaine entre la Russie et la Turquie est inévitable.

J'ai l'honneur de remercier V. E. de sa depeche n. 466, du 2 couvant (1), ainsi que de ses annexes contenant un exposé des dernières négociations qui ont précédé la signature du protocole. M. de Btilow attribuait à des convenances parlementaires, la déclaration faite par l'Ambassadeur du Roi à Londres. J'ai dit, sans entrer dans aucun détail, que nous n'avions eu d'autre mobile, que de réserver très explicitement, pour l'occurrence signalée. notre entière liberté d'action ou d'appréciation.

L'attitude observée à notre égard par le Cabinet de Saint Pétersbourg a été des plus anormales. C'était bien mal reconnaitre les bons procédés dont nous usions envers lui.

Les commentaires des principaux journaux de Berlin, sont très sévères

sur le protocole de Londres, accompagné de réserves et de déclarations qui en affaiblissent singulièrement la valeur. Dans leurs critiques, ils oublient trop que la diplomatie devait aviser de son mieux, et en première ligne, au danger le plus pressé, à savoir de prévenir une rupture entre la Russie et l'Angleterre. Mais, à quelle échéance ce péril est-il éloigné pour la paix de l'Occident? Il est évident que le protocole, et les conditions insérées au procès verbal par la Russie, laissent la porte ouverte à maintes complications. L'Europe restera unie, et mème à grande peine, aussi longtemps qu'il s'agit de pourparlers et d'allures platoniques, mais, que la force des choses ou des calculs égoi:stes mettent

Il) Cfr. n. 284.

aux prises la Russie et la Turquie, la confiance, plus apparente que réelle dans l'aréopage européen, ne tardera pas à disparaitre complètement. Je me réfère à mon télégramme d'hier (1) ...

(l) Cfr. n. 302.

309

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 153. Roma, 9 aprile 1877.

Ringrazio in particolar modo l'E. V. dei particolari e delle considerazioni che si contengono nell'interessante Rapporto del 30 marzo scorso n. 116 di questa serie (confidenziale) (2).

Il R. Governo divide la opinione che V. E. esprime intorno alla dubbia efficacia del Protocollo di Londra e riconosce quanto siano savie le avvertenze che Ella porge a tale riguardo.

Ad ogni modo, però ci è sembrato di dovere sospendere ogni giudizio in fino a che ci siano meglio note le disposizioni della Turchia le quali, stando alle informazioni che da noi si avevano durante il negoziato di Londra, già non apparivano tali da facilitare lo scopo del negoziato stesso.

Per verità, malgrado le poco favorevoli previsioni che ci era dato di fare, noi avevamo creduto che l'Inghilterra, la quale aveva conservato rapporti di speciale intimità con la Porta ed aveva assunto, nel trattare con la Russia, una posizione che la costituiva in Qualche guisa qual sostenitrice verso la Russia delle ragioni della Turchia, fosse meglio in grado di apprezzare le disposizioni della Porta ed avesse buoni e fondati motivi di credere che l'opera delle Potenze non si urterebbe contro l'insormontabile ostacolo dei rifiuti del Governo Ottomano. Il non avere però in proposito una sufficiente fiducia ci indusse, insieme alle altre considerazioni che già ho sviluppate in precedenti miei dispacci, a dare alla nostra firma un valore condizionale.

Alcuni Gabinetti, da noi interrogati, si espressero, è vero, in senso contrario ai nostri scrupoli. Noi abbiamo però riflettuto che, avendo essi potuto discutere con un negoziatore autorizzato del Governo Russo circa la interpretazione di cui erano suscettibili le clausole del Protocollo, si trovavano in ogni caso, in una posizione diversa della nostra e potevano invocare come rise·rva ciò che da quelle discussioni era risultato. In ogni modo noi siamo soddisfatti di aver mantenuto la nostra libertà di azione per il caso, pur troppo temibile, di disaccordo fra le Potenze in seguito alla resistenza della Turchia.

Non posso chiudere questo mio dispaccio senza porgerle, in nome del R. Governo, particolari ringraziamenti per aver fatto ammettere senza difficoltà nel processo verbale, la nostra dichiarazione, insieme a quelle dell'Inghilterra e della Russia.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 276.
310

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 36. Roma, 9 aprile 1877.

Ringrazio la S. V. Illustrissima, di aver richiamato, con rapporti del 22 e del 24 marzo scorso nn. 158 (l) è 159 (2), l'attenzione del R. Governo sopra la presente recrudescenza degli attacchi a,i quali, di tempo in tempo, l'Italia è oggetta da parte degli organi del partito ultramontano. La recente allocuzione pontificia ha fornito l'argomento a questa ripresa di ostilità, la quale si connette manifestamente con un movimento generale, dovuto probabilmente agli impulsi, più o meno palesi, del Vaticano.

Il Governo del Re, dal canto suo, non si lascia smuovere da queste manifestazioni ostili, e si mantiene fermo nella sua linea di condotta, la quaile, conciliando la più assoluta libertà del Pontefice con il diritto della nazione, toglie qualunque pretesto per giustificare le intemperanze del partito clericale degli altri paesi nell'espressione dei suoi sentimenti ostili verso l'Italia. I Governi amici, i quali ben conoscono quali aderenze coi partiti politici che travagliano i loro paesi abbiano coloro che più si distinguono nella loro avversione contro l'ordine di cose stabilito in Italia, sapranno certamente, nella loro prudenza, trovare il mezzo di mettere un freno all'eccitamento di passioni più pericolose per essi stessi che per noi. Nostra norma costante è sempre stata quella di non querelarci coi Governi esteri del linguaggio della stampa dei loro paesi anche quando l'intemperanza del linguaggio ha raggiunto ogni estremo limite. Però il Governo del Re osserva tali manifestazioni, e ne prende nota come di sintomi che in determinate circostanze dovranno guidare la sua condotta, sopratutto verso le persone che di simili manifestazioni si possono considerare come gli iniziatori ed i capi. È palese, infatti, l'intenzione dei medesimi di cercare un'occasione di turbare le buone relazioni del Governo Italiano con l'estero; e contro un disegno tanto contrario ai sentimenti nostri, parrà giusto che da noi si prendano, all'occorrenza, i provvedimenti necessari, per rendere vano qualunque tentativo si facesse a tale scopo.

Il Governo del Re ha desiderato mettersi in relazione con quello di Madrid, per conoscere il numero, la Qualità dei pellegrini spagnuoli che· si dirigeranno ben presto verso Roma. Si desidererebbe pure aver notizie dei loro itinerarii. L'Amministrazione italiana, anziché impedire il concorso dei fedeli a Roma, si propone di facilitare in tutti i modi la buona riuscita del viaggio di tutti coloro che sapranno, sul nostro territorio, rispettare le leggi del paese, e corrispondere, col loro contegno, alle prove di tolleranza della popolazione italiana a loro riguardo. La S. V. Illustrissima vorrà adoperarsi per procurarci queste indica

12) Non pubblicato.

zioni, e nel tempo stesso far sentire un linguaggio che non lasci alcun dubbio sulla ferma intenzione del R. Governo di non tollerare che si comprometta l'ordine pubblico con manifestazioni le quali sarebbero contrarie alla conservazione dei buoni rapporti dell'Italia con l'estero e con la Spagna in particolare.

(l) Cfr. n. 246.

311

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 632. Vienna, 9 aprile 1877 (per. il 13).

Nel giornale la Neue Freie Presse di stamane leggesi un telegramma particolare che rende conto della seduta tenutesi ieri a Praga, sotto la Presidenza del Cardinale Principe Schwarzemberg, dall'Assemblea cattolica di quella Città. Stando a quel telegramma quell'altissimo Dignitario della Chiesa, come era da aspettarselo, si sarebbe espresso in termini non poco offensivi per l'Italia. Sarei d'avviso non si dovrebbe serbare il silenzio a fronte di simili provocazioni: anzi tutto perché lasciando andare le cose per questa china, i Vescovi cattolici, finiranno per bandire contro di noi una crociata, che visto la già poco buone disposizioni di taluni Governi a nostro riguardo, potrebbe finire per crearci seri imbarazzi. Un'altra considerazione poi vi ha che a parer mio ci deve spingere a non tacere, e si è che in occasione di dimostrazioni di ben minore importanza verificatesi in Italia, il Governo Imperiale non si è mai fatto difetto dal farmi sentire il suo rincrescimento nel vedere a prodursi da noi fatti di natura ad eccitare le passioni contro la Monarchia Austro-Ungarica e talvolta anche ebbe ad esprimersi in tali circostanze, in modo poco amichevole a nostro riguardo. Senonché sembrami si abbia a procedere in questa emergenza con egual forma e misura a riguardo di tutti gli Stati in cui fatti analoghi, siccome è presumibile, avranno a prodursi. Parrebbemi quindi più opportuno forse che le cortesi ed amichevoli osservazioni in proposito, venissero presentate dall'E. V. al Barone di Haymerle in Roma, con linguaggio analogo a quello di cui avrà a servirsi eventualmente in analoga circostanza con altri rappresentanti Esteri, invece di farne oggetto di una conversazione mia qui con S. E. il Conte Andràssy o con chi

per esso.

Avendo così segnalato l'avvenuto alla E. V. ed espressele anche il mio modo di vedere sul da farsi, starò in attesa degli ordini che eventualmente Le piacerà impartirmi, prontissimo a prendere io qui parola su quest'argomento, ove così piacesse all'E. V. di ordinarmi.

Unisco al presente la traduzione di quel telegramma (1) ...

(l) Non si pubblica.

312

IL CONSOLE A GINEVRA, GAMBINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 201. Ginevra, 9 aprile 1877 (per. l'11).

Da persona che questo R. Consolato incaricò d'indagare sul posto l'andamento della Federazione Internazionale Italiana, ecco il rapporto che se ne ebbe in risposta.

In Romagna, Circoli e sezioni della Internazionale sono numerosi e ben forniti di numero di soci la maggior parte giovani che abbandonarono la Consociazione Repubblicana Romagnola. La sola sezione d'Imola conta presso 150 soci e 250 la Federazione di Ravenna.

Di questi soci ve ne sono che vivono facendo l'operaio, altri, come si usa in Romagna vivono di... politica e sono gente da coltello che già provarono l'ammonizione e il ·domicilio coatto. Il Costa è colui che guida tutte le sezioni di Romagna ed a lui obbediscono ciecamente.

Queste sezioni Internazionali nella Romagna, paese esaltato dalle lotte politiche, colla gioventù che aspira al'l'anarchia, sono una minaccia sia per la sicurezza dei cittadini che per la sicurezza dello Stato.

In Toscana, per l'indole della popolazione, l'Internazionale non presenta tanti pericoli pel momento, ciò nonostante, massime nelle campagne, la propaganda anarchica è attivissima e numerose le sezioni.

A Bologna, la sezione è composta di una grande quantità di studenti della Università. Questo è un vero male: tale gioventù, invece di dedicarsi alle scienze, si dedica all'anarchia, e, completati i loro studi bene o male, la Internazionale conterà degli apostoli di più, nelle varie provincie d'Italia, i quali, possedendo qualche istruzione, potranno fanatizzare il diseredato.

A Bologna, Costa è coadiuvato da parecchie signore Russe che studiano a quell'Ateneo.

Le Conferenze anarchiche scientifiche, come piace a taluni chiamare, date dalla sezione di Bologna, fanno acquistare dei proseliti all'Internazionale.

Malatesta e Cafiero s'occupano attivamente per Roma e pel Mezzodì.

L'opuscolo di James Guillaume, sulla organizzazione sociale del lavoro, fu distribuito a tutte le sezioni Internazionali dal Costa.

Tutto in complesso, tolti gli studenti qualche operaio che sa appena leggere e scrivere ed i caporioni, l'Internazionale è composta della parte più ignorante delle popolazioni d'Italia e se costoro dovessero divenire padroni della situazione per mezzo di una rivoluzione, non sarebbe un cambiamento politico ma un vero macello.

P. S. -Nel momento in cui stava per spedire questo rapporto, ho letto in un giornale d'Italia (Il Journal de Genève non si stampa il Lunedì) l'affare della banda Armata di Benevento. Ho ritardato l'invio di questo piego per assumere informazioni e mi risulta da queste in modo positivo che la società di Propaganda di Ginevra non ne sapeva nulla affatto. Ignoro se il Guillaume aveva cognizione del tentativo ma quello che considero come indubitabile, è che Cafiero e Malatesta non devono essere estranei. Avendo già nei miei precedenti rapporti segnalato a V. E. coloro che si occupano attivamente di propaganda, non dubito che se il R. Governo avrà ordinato subito dopo l'affare di Benevento delle perquisizioni, qualche indizio compromettente· sarà stato trovato.

313

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 394. Costantinopoli, 10 aprile 1877, ore 5,15 (per. ore 17,25).

Le Gouvernement ottoman a décidé de repousser les demandes du Monténégro et le protocole, et de décliner l'envoi d'un plénipotentiaire à Saint Pétersbourg. La communication de cette dédsion sera faite directement à V. E. par Essad. Le Ministère a porté aujourd'hui la question du Monténégro devant la Chambre demandant son avis. Contre une faible· minorité, la Chambre des députés a voté pour le refus absolu de toute cession territoriale (1).

314

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 98. Roma, 10 aprile 1877.

* Venne jeri sera da me l'Ambasciatore di Russia per comunicarmi due telegrammi che gli erano allora pervenuti dal suo Governo.

Nel 1° dei due telegrammi il Principe Gortchakoff avverte che le notizie ricevute da Costantinopoli non sono buone: la Sublime Porta non cercherebbe che di guadagnar tempo. Il Gabinetto di Pietroburgo ha bensì consentito a ricevere un plenipotenziario ottomano, ma, se questi giungesse alla capitale Russa con istruzioni dilatorie, tosto s'accorgerebbe che la Russia non intende di lascial'si ingannare, e che un simile procedere avrebbe solo per effetto di affrettare la coercizione materiale. Soggiunge, nel suo primo telegramma, il Principe Cancelliere che l'Incaricato d'Affari di Russia a Costantinopoli insisterà perché la Sublime Porta porga una risposta telegrafica prima del l o l 13 Aprile.

Nel secondo telegramma il Principe Gortchakow riferisce la notizia secondo la quale la Turchia avrebbe dichiarato all'Inghilterra di non poter accettare il Protocollo, perché umiliante e pericoloso, soggiungendo, rispetto

al Montenegro, che non aggredirebbe il Principato e si limiterebbe a bloccarlo * (1).

Quasi presentendo le disposizioni probabili della Russia di fronte all'atteggiamento della Sublime Porta, noi abbiamo rinnovato, con la massima energia, i nostri offici,i a Costantinopoli. Ll Barone Galvagna, al quale telegrafai replicatamente il 7 e 1'8 di questo mese, ebbe jeri l'altro, un colloquio con Safvet Pascià. Questi lo pregò di !asciargli uno scritto nel quale fossero riassunti i ·consigli di prudenza contenuti nei miei telegrammi; al quale desidero il R. Incaricato d'Affari ha senza difficoltà aderito. Jeri, poi, il Barone Galvagna non aveva potuto abboccarsi con Safvet Pascià, il quale sedeva in Consiglio; però aveva fatto la comunicazione commessagli al Mustesciar del Ministero Esteri, Carathéodory Effendi, dal quale aveva saputo non esservi probabilità di pronto accordo rispetto alla pace col Montenegro e rispetto alla accettazione esplicita del Protocollo, -sembrare invece che la Sublime Porta fosse disposta a cedere rispetto all'invio di un suo plenipotenziario a Pietroburga.

Dal momento che un negoziato diretto fosse iniziato, a Pietroburgo, tra la Russia e la Turchia, rinascerebbe tosto la speranza .che un accordo possa attenersi nelle varie questioni. Ed invero l'Austria si adopera con vigore, così a Costantinopoli come anche a Cettigne, nel senso della conciliazione; la Francia ha imitato il nostro esempio e l'Inghilterra non tralascia di fare ogni suo passo per raggiungere l'intento comune.

Debbo soggiungere a V. E. come a Costantinopoli fosse no,tata e producesse una certa impressione la astensione completa della Germania dagli ufficii che si fanno in questi giorni presso la Sublime Porta. E, per verità, questo è sintomo degno dell'attenzione delle Potenze e forse lo stesso Gabinetto di Pietroburgo dovrebbe essere condotto a riflettere sul possibile significato di un simile atteggiamento da parte del Gabinetto di Berlino.

(l) Il contenuto di questo telegramma fu comunicato da Melegari a Berlino, Londra, Parigi, Pietroburgo, Vienna, Atene, Bucarest e Ragusa con t. 196 pari data.

315

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 349. Roma, 10 aprile 1877.

Già con altro mio dispaccio ebbi a fare conoscere a V. E. le gravi considerazioni per le quali ci parve indispensabile che la firma del protocollo di Londra senza tale rtiserva (2) che, in determinata eventualità, ci assicurerà

(ed. in L V 24, p. 22), che prosegue cosi: • Non può sfuggire alla S. V. Illustrissima. 1a gravità della duplice comunicazione fattami dal Barone d'Uxkull; essa corrisponde anche troppo alle previsioni che venivano formando in questi giorni. Perfettamente edotta del vero stato delle cose, mercé i consigli e le esortazioni che i vari Gabinetti sono unanimi nel porgerle, la Sublime Porta dovrebbe pigliare senza indugio la sola risoluzione che sia conforme ai suoi interessi e a quegli degli altri Governi. Però l'invio d'una missione a Pietroburgo non avrebbe una reale efficacia se non alla condizione che le istruzioni dell'Inviato gli consentano di giungere ad un sollecito componimento delle presenti difficoltà.

In questi termini Le ho, or ora, telegrafato, dandole incarico d'insistere. di concerto con i Colleghi, che una immediata risoluzione sia presa in conformità dei voti delle singole Potenze •.

intera libertà d'azione. Stimo nondimeno di dover tornare ancora una volta sopra questo soggetto al quale V. E. accenna nel pregiato Suo rapporto del 31 Marzo scorso, n. 628 (1).

La Russia erasi astenuta dal fare presso il Governo italiano, dei passi diretti aventi un carattere ufficiale; i plenipotenziarii riuniti a Londra erano rivestiti di tale carattere soltanto verso l'Inghilterra presso la quale erano accreditati, né erano stati convocati in Conferenza. Il Protocollo si firmava adunque in condizioni così anormali da lasciare aperto l'adito a non poche discussioni sul valore e sulla estensione da darsi agli obblighi dal medesimo risultanti. Non era da temersi che la dichiarazione nostra assai meno grave e per la sostanza e per la forma di quella presentata da altre Potenze, potesse suscitare un ostacolo alla firma del Protocollo. Né sì seppe, sino all'ultimo momento, quale forma avrebbero avuto le dichiarazioni dell'Inghilterra e della Russia, di cui sembrò che per un momento si volesse quasi fare una clausola segreta. In vista di tutto ciò, il R. Governo stimò opportuno di mantenere le· istruzioni già date al R. Ambasciatore, per firmare con la riserva che egli era autorizzato a presentare in quella forma che ci pareva e fu infatti tale da evitare qualunque difficoltà. La nostra riserva si trova ora inserita nel processo verbale, insieme con quella dell'Inghilterra e con la dichiarazione della Russia. Noi possiamo esserne soddisfatti che così sia avvenuto. Imperocché purtroppo ciò che avviene in questi giorni e ciò che ci è dato di prevedere non ci permette di considerare come stabilmente firmato l'accordo delle Potenze.

È inoltre da avvertirsi, a questo proposito, che le Potenze le quali avevano discusso col Generale Ignatiew i termini del Protocollo potrebbero all'evenienza valersi, delle discussioni stesse·, per fare prevalere le opinioni e le interpretazioni intorno alle quali ebbero ad esprimersi, mentre invece noi non avremmo potuto valerci delle riserve risultanti da precedenti trattative. Se taluna potenza a ragione d'esempio, e come abbiamo motivo di credere, avesse esplicitamente dichiarato al Generale Ignatiew che in nessun caso interpreterebbe il Protocollo nel senso di dover inviare un corpo di truppe contro la Turchia, è certo che siffatta riserva potrebbe sempre essere da quella Potenza invocata nelle sue trattative con la Russia, mentre un'altra Potenza, che non ebbe occasione di intendersi preliminarmente sul significato del Protocollo non potrebbe da siffatte intelligenze preliminari trarre per sé alcun partito.

(l) Il brano fra asterischi fu inviato in pari data anche a Costantinopoli con d. 295

(2) Sic nel registro dei dispacci, ma evidentemente manca qualche parola.

316

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1803. Berlino, 10 aprile 1877 (per. il 17).

Un message du Roi, Notre Auguste Souverain, m'a procuré l'occasion de voir hier le Prince de Bismarck et de diner chez lui en petit comité. La conversation a pris un caractère intime. En voici la partie la plus saillante.

J'ai exprimé les regrets les plus vifs de son prochain éloignement, regrets ressentis à un égal degré par tous les bons patriotes italiens, qui voyaient avec peine leur meilleur ami s'éclipser momentanément de la scène politique. Nous avions du moins l'espoir que, meme durant l'intérim, il leur serait réservé dans le maniement des affaires une participation éventuelle et compatible avec les exigences de sa santé.

Il m'a remercié de l'expression de ces sentiments. La question de sa retraite définitive restait en suspense. Pour le moment, il prendrait un long congé. L'Empereur ne pouvait se décider à lui accorder sa démission. Quinze ans de travaux ministériels! Il y a là de quoi épuiser les plus robustes tempéraments. S'il devait s'atteler de nouveau au char de l'Etat comme par le passé, il risquerait de succomber à la tache. En attendant, il lui fallait autant de repos que possible, pour essayer de regagner une partie des forces perdues. Il tacherait tout au moins de conserver la haute direction des affaires extérieures. A son avis, en étudiant de près la lettre et l'esprit de la constitution, il n'y aurait pas d'obstacle à ce que le Chancelier put, en cas d'absence, se faire représenter en vertu d'une substitution par écrit, ainsi que cela est déjà prévu par la loi. On trouverait aussi moyen de régler ce qui .concerne ,}a contre-signature des ordonnances et decrets impériaux, impliquant la responsabilité du Chancelier.

Son Altesse m'a parlé ensuite de la crise orientale. Sous l'impression des nouvelles très peu rassurantes parvenues à Berlin, il persistait, tout en désirant se tromper, à parier pour un conflit inévitable et prochain entre la Russie et la Turquie. Si la guerre éclate, il se passera deux mois environ, avant qu'elle n'assume des proportions de nature à inquiéter sérieusement les autres Puissances intéressées. Ce ne serait que dans le cas de grands succès, que la Russie pourrait prendre le mors aux dents. Alors le Cabinet de Londres ferait peut etre mine de sortir de sa neutralité ou de son attitude d'observateur attentif. Mais l'Angleterre aurait tort de se ranger à main armée contre la Russie. Le Gouvernement Britannique devrait se contenter d'occuper, à titre de gage, certaines positions qui lui paraissent importantes, notamment le détroit des Dardanelles. A un moment donné, la paix aurait les meilleures chances d'etre conclue, moyennant une rétrocession de la partie de la Bessarabie distraite en 1856 du territoire russe.

J'ai fait remarquer qu'une semblable rétrocession, indépendamment des compensations QUe réclamerait la Roumanie, ne saurait agréer à l'Autriche, puisque les bouches du Danube retourneraient sous la domination de la Russie. Le Traité de Paris serait bien près d'etre annulé par une semblable combinaison. Le Prince de Bismarck n'avait pas l'air de ~croire qu'elle rencontrerait une opposition à Vienne. J'ai été frappé Qu'il fit aussi bon marché des intérets Qui se rattachent aux embouchures du Danube. Il est vrai que cette question le touchait fort peu en 1871, déjà, lorsqu'on négociait à Londres la révision du traité de Paris en ce o.ui concerne la Mer Noire. Mais la complaisance de l'Autriche serait peu explicable, à moins qu'elle fut peut etre amadouée d'avance par la perspeotive de quelque agrandissement territorial. Je ne pouvais là dessus interpeller directement le Chancelier, mais j'ai émis l'espoir que le status quo territorial de la Turquie serait respecté, entre autres pour ce qui regardait la Bosnie et l'Herzégovine. Des changements territoriaux dans ces contrées auraient pour conséquence de modifier à notre détriment les conditions d'équilibre vers l'Adriatique. Son Altesse ne semblait pas partager entièrement cet avis. Il disait, entre autres, que les conditions intérieures de ces ProvJ.nces, n'ajouteraient guère à la puissance de l'Autriche. Des montagnes très élevées s'interposent entre c es Pays et la cote orientale autrichienne le long de l'Adriatique. Les communications manquent, et par conséquent une continuité de territoire vraiment avantageuse. J'ai cherché de mon mieux à redresser cette opinion, sans avoir eu le sentiment d'y avoir réussi.

La croyance du Prince de Bismarck à des hostilités imminentes, prouve assez que le Protocole du 31 Mars est à ses yeux, dépourvu d'efficacité. Il n'approuvait au reste que médiocrement, la conduite, les longues hésitations de ,la Russie Il n'avait pas caché sa manière de voir à ce sujet. Si le Cabinet de Berlin était disposé à la seconder diplomatiquement, pour la guerre comme pour la paix, encore eut il fallu ne pas le laisser dans le doute sur les dntentions, quelles qu'elles fussent. Quant à la déclaration restrictive que nous avions faite à Londres, il disait en riant, que nous avions par là • joué un tour • à la Russie. Je me suis borné à répondre, que nous avions du réserver notre liberté d'action, en prévision d'un manque d'entente ultérieure. Une guerre de protocole, d'interprétation, précédera peut ètre les coups de fusil; il nous importait de déclarer préalablement, et d'une manière· très nette, jusqu'à quelle limite nous étions engagés.

Il résulte de cette conversation que, dans l'esprit du Prince de Bismarck, la guerre est inévitable; que, sur le terrain diplomatique, la Russie sera secondée par l' ALlemagne; qu'il ne se fera aucun scrupule de se prèter à une déchirure de plus du Traité de Paris. Ce qu'il a dit à propos de la Bosnie et de l'Herzégovine, me laisse l'impression qu'il ne prendra pas d'initiative, mais que, si une entente est déjà établie ou s'établissait entre la Russie et l'Autriche, pour étendre le territoire de cette dernière Puissance vers la Bosnie et l'Herzégovine, on ne ferait pas ici d'objection. Il résulte en outre que le Chanceher n'obtiendra qu'un congé à longue échéance, avec remplacement dans J:a forme habituelle. Mais qu'il réside à Varzin, ou qu'il habite Berlin, il restera auprès de •l'Empereur la plus haute personnalité dirigeante de l'Empire, et son influence politique ne cessera pas d'ètre aussi considérable qu'elle l'a été par le passé. Que de graves événements surgissent en suite de la cdse orientale·, ou de toute autre •Complication où les Jntérèts de l'Allemagne seraient ·en péril, il éprou

vera la sensation d'un cheval de sang auquel on montre la piste. Il reprendra le galop.

Le bruit court ici que l'Empereur Alexandre a la maladie de la pierre. Le premier opérateur de Londres, M. Thomson, aurait été appelé à S. Pétersbourg. En me référant à mon télégramme d'aujoud'hui (l) et en accusant réception des dépèches politiQues n. 463, 464, 465, 467 et 468, des 27 et 28 Mars échu

27 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

et du 6 de ce mois (1), j',ai l'honneur de restituer ci-jointe, après l'avoir signé, la feuille en date du 6 courant qui accompagnait le dernier envoi de documents diplomatiques.

(l) Cfr. n. 280.

(l) Non pubblicato.

317

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 642. Costantinopoli, 10 aprile 1877 (per. il 16).

Sordo ai consigli dell'Europa, il Govel'no Ottomano non ha prestato ascolto che alla voce dell'amor proprio offeso, e nel Consiglio dei Ministri tenuto ieri alla Sublime Porta ha conchiuso col rifiuto del Protocollo di Londra e dello invio di un Plenipotenziario speciale a Pietroburgo per trattarvi la questione del disarmo simultaneo. Questa risoluzione è stata consegnata in un lungo documento trasmesso immediatamente per telegrafo ai Rappresentanti della Porta presso le sei grandi Potenze, e l'E.V. ne riceverà oggi o domani comunicazione da Essad Bey.

In quanto al Montenegro, pure decidendo 1in massima di respingere la domanda del Principe, il Consiglio dei Ministri trovò opportuno di sottomettere siffatta deliberazione al giudizio del Parlamento. La seduta d'oggi essendo stata segreta mi è impossibile di dare a V.E. dettagliate notizie sull'andamento della discussione. Sono tuttavia in grado di dire all'E.V. che il discorso tenutovi dal Ministro degli Affari Esteri fu nella forma oltremodo moderato, e nel fondo conchiudeva col lasciare aperta la via alla conciliazione domandando che la Camera desse al Ministero un voto di fiducia per la continuazione dei negoziati. Questa idea fu accanitamente combattuta da parecchi deputati i quali proposero alla loro volta di proclamare l'inammissibilità di qualunque cessione territoriale al Montenegro. Messe ai voti le due proposte, prevalse quest'ultima che 011Jtenne l'adesione di 65 deputati mentre quella per la continuazione de'i negoziati non ne raccolse che 18.

Vuolsi ora che l'intenzione dei Ministri Ottomani sia di sottomettere la

questione anche alla decisione del Senato.

La risoluzione definitiva della Sublime Porta sarà colnunicata posdomani ai Delegati Montenegrini. Essi si proponevano di lasciare Costantinopoli il 14 corrente; ma ritengo che la loro partenza dovrà essere ritardata di alcuni giorni. Il Gabinetto di Vienna aveva fatto a Cettinje delle vive rimostranze contro l'impazienza che palesava il Principe Nicola per una rottura definitiva dei negoziati di pace, e quest'ultimo inviò ai suoi Delegati l'ordine di non lasciare Costantinopoli senza averne da lui ulteriore autorizzazione.

Nel ringraziarla vivamente per le comunicazioni fattemi pei riveriti suoi

dispacci nn. 284, 285 e 286 de1l 28 ,e 31 marzo scorso... (2).

P.S. Ricevo in questo istante il telegramma di V.E. in data d'oggi (1). Le risoluzioni già prese dal Governo Ottomano rendono ornai inutili i nuovi passi da V.E. prescrittimi onde fare accettare l'idea di una Missione speciale a Pietroburgo.

(l) -È edito solo il d. 467 al n. 299. (2) -Non pubblicati.
318

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 401. Pietroburgo, 11 aprile 1877, ore 17 (per. ore 17,45).

D'après certains indices, je crois que le Gouvernement russe, avant de recourir aux moyens extrèmes d'une proclamation à la Turquie, s'adressera encore aux grandes Puissances pour leur demander ce qu'eUes comptent faire en présence du refus de la Porte, et si elles sont disposées à admettre une action combinée.

319

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 471. Roma, 11 aprile 1877.

Ringrazio in ispecial modo l'E.V. per le indicazioni contenute nel pregiato Suo Rapporto del 30 Marzo scorso, N° 1794 (2).

Non ci erano sfuggite quelle stesse considerazioni alle quali V.E. accenna e che Le sono state esposte dal Signor de Bi.ilow quando Ella lo interpellava circa i modus procedendi all'atto della firma del Proto,collo. Nondimeno d parve

0

indispensabile di mantenere le istruzioni date al ambasciatore in Londra per la riserva con la quale avrebbe dovuto essere accompagnata, da parte nostra, la firma del Protocollo. Mentre, così per la sostanza, come per la forma, era appunto una ragione di più di insistere il sapere che gli scambi di idee intervenuti fra la Russia ed altre potenze avrebbero potuto fornire a quest'ultima materia a riserve che l'Italia non avrebbe potuto invocare per sé stessa. Così ad esempio noi abbiamo potuto sapere che per la Germania la firma del Protocollo è stata data sotto la esplicita dichiarazione, fatta dal principe di Bismarck al Generale Ignatiew, che in nessun caso il Governo tedesca s1 assucierebLe ad un'azione richiedente il suo concorso militare. L'esistenzl di Questa ed altre simili riserve che avrebbero potuto risultare da preliminari ·,telligenze a noi sconosciute od imperfettamente note, ci doveva confermarr nel pensiero di non firmare, dal ,canto nostro, in forma 1incondizionata.

P.S. È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Je vous approuve d'avoir fait allusion, dans votre conversation du 1er de ce mais, avec le Prince de Bismarck à notre espoir que l'Autriche-Hongrie ait à (1), s'abstenir de toute action militaire. Il ne peut certainement pas convenir à l'Europe de permettre que les choses en arrivent jusqu'au point d'obliger l'Autriche-Hongrie à sortir de sa réserve. Il parait que l'Empereur François Joseph continue d'ètre personnellement porté à profiter de la situation actuelle pour obtenir un agrandissement territorial. Mais le Cabinet ne fait pas croire de vouloir suivre le Souverain sur cette voie. De son còté la Russie semble avoir acquis la conviction que la politique du démembrement serait avant tout fatale pour elle. L'adion du Cabinet de Berlin se se11ait, d'après certains indices, traduite à St. Pétersbourg par le langage ci-après que le Pdnce de Bismarck aurait tenu.

• Des bataillons vous n'en avez pas besoin. De l'll['gent, je n'en ai pas à vous en donner. Notre neutra1ité: elle vous est assurée. Vou1ez-vous faire la guerre? Faites-la avec modération. • Il est de fait que de la modération de la Russie dépendra l'attitude ultérieure des autres Cabinets, notamment du Cabinet de Vienne.

(l) -Non pubblicato ma cfr. P. 354, nota l. (2) -Cfr. n. 275.
320

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1804. Berlino, 11 aprile 1877 (per. il 15).

J'ai l'honneur de 11emerder V.E. de ses télégrammes du 10 (2) et du 11 (3) courant.

Les nouvelles reçues ici ont le mème caractère de gravité. Si ce n'est pas la guerre, c'est du moins un acheminement à la guerre. Un instant on avait espéré arriver à un compromis, d'après lequel la question du Monténégro resterait en suspense, jusqu'à ce que les pourparlers pour le désarmement eussent abouti à un résultat. Mais les dispositions manifestées maintenant par la Porte indiquent assez qu'elle n'entend pas se preter à un arrangement satisfaisant pour cette Principauté. En outre, le Gouvernement du Sultan, dans la réponse qu'il fait à la communication du protocole du 31 Mars, réponse dont on connait déjà la substance·, déclinerait l'envoi d'un plénipotentiaire spécial à Saint Pétersbourg, et réserverait son entière ·indépendance en tout ce qui touche à ses affaires intérieures. C'est bien là une attitude qui équivaut à une non acceptation du protocole précité; ou tout au moins la Porte chercerait à trainer les choses en longueur. Elle voudrait manoeuvrer de façon à pouvoir imputer à la Russie l'initiative d'une rupture. Quelque critique que soit la situation, elle n'est pas encore désespérée, tant que l'armée russe n'aura pas franchi le Pruth.

Tel est le sens dans lequel ·le Sechétaire d'Etat s'·est exprimé aujourd'hui avec moi. Je lui ai dit que nous avions agi itérativement, mais sans succès, à Constantinople, de la manière la plus pressante, pour induire la Porte à

prendre, avant le 13 Avril, une résolution conforme au désir des Puissances. J'ai rappelé l'interpellation que je lui avais adressée le 8 courant (rapport

N. 1802) (l) dans le but de pressentir si, d'après l'avis du Gouvernement Impérial, il n'y aurait pas lieu à exercer encore une action conciliante. J'avais transmis à Rome sa réponse négative. C'était évidemment en suite des instructions de son Gouvernement, que le Comte Radolin avait observé dans ces derniers jours la plus grande réserve. S.E. approuvait fort ce diplomate. Au point où en étaient les choses, le Cabinet de Berlin estimait que mieux valait s'abstenir de donner ultérieurement des conseils impliquant de sa part une responsabilité. Il préfère rester en seconde ligne.

M. de Biilow m'a informé lui meme que, d'après un message dont lecture venait d'eter faite au Reichstag, le Chancelier durant son congé serait remp1acé par le Président de la Chancellerie Impériale, pour les affaires intérieures de l'Empire, et par le Secrétaire d'Etat, pour les affaires étrangères. Le Chancelier continuera à contresigner les décrets et ordonnances de l'Empereur. Ce n'est donc qu'un intérim. Son Altesse conservera la haute direction pour tout ce qui tient aux relations extérieures. A cet effet il sera tenu au courant de la marche des évenements, et dans chaque cas de quelque importance on demandera, comme à l' ordinaire, ses instructions.

M. de Biilow m'a parlé de la très vive reconnaissance du Prince de Bismark pour le don magnifique que Notre Auguste Souverain avait fait remettre à Son Altesse à l'occasion de l'anniversaire de son jour de naissance. Le Roi sait déjà que ce cadeau a produit la meilleure des impressions. Il ne pouvait arriver plus à propos.

Le Secrétaire d'Etat, d'apres tous les renseignements qui lui étaient arrivés de Saint Pétersbourg, n'ajoutait pas foi à la nouvelle que l'Empereur Alexandre serait atteint de la maladie de la pierre.

(l) -Cfr. n. 282. (2) -Cfr. p. 353, nota l. (3) -Non pubblicato.
321

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 409. Pietroburgo, 12 aprile 1877, ore 17,50 (per. ore 18,30)

Le Gouvernement russe a reçu aujourd'hui une communication de la Turquie au sujet du protocole. De Giers vient de me dire que le Gouvernement russe considère cette réponse comme un rejet net du protocole et de la déclaration russe et que dès lors la mission d'un envoyé special ottoman à Saint Pétersbourg demeure sans objet. De Giers ne sait pas encore quelles résolutions immédiates seront prises par le Gouvernement russe. Il est probable qu'avant de recourir à l'action militaire le Cabinet de Saint Pétersbourg interrogera les Gouvernement des grandes Puissances. Jusqu'à ce moment rien n'est décidé.

(l) Cfr. n. 308.

322

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 414. Parigi, 12 aprile 1877, ore 20,51 (per. ore 22,20).

Le due Decazes me dit que le Gouvernement français est prét de son còté à continuer les négociations pour le traité de commerce. Il me prie d'envoyer à cet effet des délégués à la fin du mois courant à Paris.

323

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY,

T. 202. Roma, 12 aprile 1877, ore 24.

Nigra mande de nouveau Qu'il est probable que la Russie, avant de recourir à l'action militaire, interroge les Gouvernements des grandes Puissances. La note turque contestant la légitimtté de l'action modératrice des Puissances garantes dans les questions intérieures de l'Empire ottoman et déclarant que la Porte ignore ce <J.Ui s'est fait sans elle à Londres, semble mettre en cause la conduite de tous les Cabinets qui ont pris part aux •COnférences de Constantinople et ont signé le protocole du 31 mars. En cet état de 'choses, je ne crois pas invraisemblable que la Russie veuille s'adresser de nouveau aux autres Cabinets. Elle pourrait poser la question de manière que une réponse évasive de la part de ces derniers puisse étre interprétée comme un mandat tacite que toute l'Europe lui donnerait pour amener les tures à une plus juste appréciation de leur situation vis-à-vis de l'Europe.

La nuance qui distinguera les réponses des différents Cabinets caractérisera leur attitude tout au moins pour la première période des événements et c'est pour cette raison que nous aurions voulu pouvoir nous préparer à répondre exactement dans le meme sens que l'Allemagne avec laquelle il nous convient plus que jamais de nous tenir en parfaite intelligence. En expliquant cette pensée, vous parviendrez peut etre à obtenir de M. de Biilow quelque chose de plus que la réponse évasive que vous m'avez communiquée hier.

324.

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 100. Roma, 12 aprile 1877.

Sono molto grato a V.E. dell'avere riassunto, nel Rapporto del 30 Marzo scorso n. 87, (l) le notizie già trasmessemi telegraficamente circa l'andamento del negoziato che condusse poi alla firma del Protocollo di Londra.

Il Governo del Re si era perfettamente reso conto di ciò che, per un negoziato qual'era quello di Londra, poteva ammettersi di insolito e di meno conforme alle tradizioni della diplomazia. L'Italia riceveva, d'altronde, dal Gabinetto inglese le più solledrte e complete informazioni uffiCiiali intorno al negoziato stesso. Ma ciò che era mestieri per noi di mettere in chiaro era questo punto: se cioè da parte del Governo russo noi dovevamo aspettarci qualche comunicazione diretta, la quale ci offrisse, per uno scambio di idee, occasione opportuna, come l'ebbero gli altri Gabinetti per mezzo del Generale Ignatieff. Questa circostanza importava mettere in sodo: imperocchè, come era ben naturale, dalla medesima dipendeva essenzialmente la decisione nostra circa l'apprestarci a firmare il Protocollo, con o senza riserva.

325.

IL CONSOLE A TREBISONDA, RIVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 421. Trebisonda, 13 aprile 1877, ore 2,35 (per. ore 10,35 del 14).

Le consul de Russie vient de m'adresser la proposition que si, dans le cas de son départ pour cause politique, et vu le manque ici d'un consul alleman!l, je pouvais accepter la remise du consulat de Russie et la protection des intérets russes dans cette résidence. Je prie V.E. de vouloir bien me faire connaitre au plus tòt ses ordres à ,ce sujet et, en ·cas de consentement, les instructions nécessaires.

326.

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 417. Costantinopoli, 13 aprile 1877, ore 13,32 (per. ore 14).

Safvet pacha vient d'informer les délégués monténégrins que la Porte rejette toutes leurs demandes. Les négociations sont rompues. Les délégués partiront mardi.

(l) Cfr. n. 277.

327

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, R. DE MARTINO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 420. Londra, 13 aprile 1877, ore 23,10 (per. ore 1,10 del 14).

Je viens de voir lord Derby. Il m'a dit que la réponse de la Porte était un refus catégorique qui prouve qu'elle veut la guerre. Au regret très vif qu'il en a manifesté à Musurus, celui-ci lui a répondu que pour pouvoir négocier, il fallait avant tout que le protocole fUt retiré. Lord Derby pense que le langage employé par la Porte est de nature à òter tout espoir, et s'il n'a pas refusé d'envoyer un plénipotentiaire à SaJnt Pétersbourg, la •condition de réciprocité qu'elle y a mise prouve qu'il n'y a plus rien à faire. Il m'a ajouté:

• Vous savez que je n'ai jamais eu confiance; notre médiation est finie. Si la Russie voulait la paix, elle a échoué; si elle voulait que la provocation à la guerre vint de la Porte, elle a réussi ». Beust m'avait dit ce matin qu'il y aurait encore une tentative à faire, sur la ba·se du désarmement; que la Porte déclare... (l) par télégraphe et que, sans s'arrèter au langage qu'elle a employé concernant le protocole qu'elle n'a pas été appelée à discuter, on pourrait l'inviter à désarmer, la Russie promettant de suivre cet exemple. Beust a soumis aujourd'hui meme cette proposition à lord Derby comme étant personnelle. Lord Derby m'en a parlé sans y attacher aucune importance. C'est une négociation, m'a-t-il dit, qui ne pourrait avoir lieu que directement entre la Russie et la Porte. Schouvaloff est sorti de chez lord Derby toutà-fait découragé, affirmant qu'il ne reste plus qu'à se battre. Lord Derby m'a dit qu'il présentera ce soir à la chambre des pairs la réponse de la Porte qui sera publiée demain dans les journaux.

328

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1806. Berlino, 13 aprile 1877 (per. il 19).

Parmi les documents diplomatiques que le procès du Comte d'Arnim a portés la connaissance du public, il en est un qui acquiert un intéret d'actualité en présence de l'agitation dont la France, ou pour mieux dire les comités catroliques fl"anç.ais, donnent aujourd'hui l'exemple en faveu:r du rétrablissement du pouvoir temporel du Saint Siège. Le dossier du procès Mnim contient en effet une dépèche du Prince de Bismarck, en date du 18 janvJer 1874, exposant en peu de mots, et en opposition aux idées de l'Ambassadeur allemand à Paris, l'opinion du Chancelier Impérial sur les rapports de la France avec l'Italie, au point de vue de la question religieuse et des intérèts de l'Allemagne. L'Ambassadeur regrettait que le Gouvernement français fiìt à chaque occasion mis en garde contre le • piège italien • par la presse libérale de l'Allemagne et de l'Angleterre. Le Prince de Bismarck déclarait au contraire ne point partager un pareil regret: car il ne désirait nullement que, entre l'Ita1ie et la France, éclatat un conflit, dans lequel l'Allemagne, selon lui n'aurait pu se soustraire à la nécessité de soutenir l'Italie.

La Norddeutsche Allgemeine Zeitug dans son Numéro 85, en date d'aujourd'hui, fait allusion à cette dépeche du Prince de Bismarck, dans un article qui mérite toute notre attention. Ce journal fait un tableau inquiétant de l'a

gitation qu'un parti vient de susciter en France en faveur du Saint Siège, et il en déduit pour l'Allemagne des conclusions qui se· trouvent en parfait accord avec la manière de voir exprimée en 1874 par le Prince de Bismarck Si, dans la crise orientale que nous traversons, l'Allemagne, dont les intéréts directs ne sont pas en jeu, a pu se tenir sur une réserve absolue, et avec le sentiment de sureté que lui donne sa forte organisation militaire, exercer en ami une action conciliante entre les autres Puissances, il n'en serait pas de méme dans l'éventualité d'une question franco-italienne La situation serait alors toute autre, et le Prince de Bismarck a déjà eu l'occasion d'indiquer, d'une manière à ne pas pouvoir s'y tromper, quelle serait en pareil cas la ligne de conduite que l'Allemagne aurait à suivre.

Il est difficile, M. le Ministre, de ne pas envisager ce còté de la situation de l'Europe sous un jour menaçant, et il dépend de la sagesse des Gouvernements, de la France surtout, d'en conjurer les dangers. C'est ~e devoir de tous les hommes d'Etat, aujourd'hui surtout où le sort des armes parait devoir prononcer encore une fois son arrét dans cette redoutable question d'Orient, de vouer les plus grands efforts à empécher que d'autres complications ne viennent aggraver davantage la situation. J'ai déjà eu l'honneur, dans un récent rapport, de signaler à V. E. combien il était important pour le Cabinet de Versailles, en cas d'une lutte ouverte en Orient, de ne pas justifier les soupçons de l'Allemagne. Je crois que, ce que le Chancelier Impérial écrivait en 1874, est eucore vrai aujourd'hui, et que ici on ne désire nullement de voir éclater un conflit entre l'Italie et la France. Un pareil conflit n'est pas non plus dans les voeux du Gouvernement actuel de la France. Il faudrait dès lors que ce dernier fit preuve d'une très grande sagesse et qu'il s'appliquat à écarter tout ce qui est de nature à alimenter les passions et à favoriser le jeu de certains partis politiques. On a vu bien souvent des partis, qu'on croyait impuissants, renverser les Gouvernements qui en méconnaissaient la force. Dans l'intérét de la paix générale il faut envisager cette situation d'une manière sérieuse, comme on peut utilement le faire aussi longtemps que le danger ne se présente que sous la forme d'une éventualité éloignée, et sans attendre qu'il devienne une actualité menaçante.

(l) Gruppo indecifrato.

329

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI MELEGARI,

R. 160. Parigi, 13 aprile 1877 (per. il 16).

Ebbi l'onore d'essere ricevuto jeri nel pomeriggio da S.E. il Signor Duca Decazes, tornato il dì precedente dalla sua escursione a Cannes, Nizza e S. Remo.

S.E. mi disse anzi tutto ch'era stata informata durante la sua assenza della domanda da me fatta se il Governo Francese, seguendo l'esempio della Inghilterra, intendesse rinviare un Ambasciatore a Costantinopoli. Sapendo che per parte nostra saremmo stati disposti ad agire così, il Duca Decazes aveva a tale riguardo interpellati anche i Gabinetti di Vienna e di Berlino

ed aveva saputo che per allora essi non avevano la stessa intenzione e stimavano necessario d'aspettare la risposta della Sublime Porta alla comunicazione del Protocollo.

• Ora, proseguì il Signor Duca Decazes, la quistione è troncata dalla nota Circolare del Governo Turco che mi fu comunicata jersera dall'Incaricato d'Affari di Turchia. Il tenore altiero di questa nota che respinge tutte le nostre domande e raccomandazioni, non può quasi più lasciare dubbio sull'imminenza della guerra. Lord Lyons, che vidi poc'anzi, la qualificò egli stesso come un manifesto di guerra ed io non saprei chiamarla altrimenti»,

Il Signor Ministro degli Affari Esteri mi disse poscia ch'egli aveva ricevuto poche ore prima il nuovo Ambasciatore di Turchia Khalil-cherif Pascià, arrivato a Parigi nel mattino, e che i commenti da lui dati verbalmente alla Circolare Turca non erano punto stati tali da attenuare l'asprezza. Khalil Pascià avrebbe cominciato a prenderla nelle sue dichiarazioni sopra un tuono molto alto. Ma il_ Duca Decazes non lo lasciò proseguire cosi e gli chiese sopra chi in Europa la Turchia osasse fare assegno e se aveva misurato la gravità de' pericoli ·cui con tanto oblio de' :consigli delle Potenze andava incontro.

Domandai a S.E. se nella situazione presente il Governo Francese stimasse ancora opportuno od utile di fare alcun nuovo tentativo di conciliazione ed in quale modo, a suo giudizio, un simile tentativo potesse farsi.

* Il Signor Duca Decazes mi rispose che la situazione gli pareva invero pressocchè disperata e che vi era da temere l'immediata pubblicazione d'un manifesto del Governo Russo subitochè fosse conosciuta a Pietroburgo la circolare turca, ma che tuttavia eg:1i aveva dato al Marchese d'Harcourt, che nella sera doveva partire per Londra, l'incarico di chiedere a Lord Derby se il Governo Inglese non vedesse nell'ultimo paragrafo del protocollo di Londra o nell'articolo 8 del trattato di Parigi, un mezzo onde ritenere ancora la Russia ed impedirla di precipitarsi da sola a risoluzioni estreme* (1).

330

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 161. Parigi, 13 aprile 1877 (per. il 16).

Nella conversazione ch'ebbi jeri col Duca Decazes, S.E. mi disse che durante la sua recente escursione alle coste del Mediterraneo e nella gita che fece a S. Remo, ella si era avveduta con rammarico che non esisteva quasi nessun contatto tra la marina francese e l'Italiana, che le navi delle due marine militari non scambiavano mai visite, che quindi gli ufficiali francesi ed italiani non avevano nessuna occasione di conoscersi e di fraternizzare, come lo si dovrebbe tra marine di Stati contigUJi ed amici. Epperò era venuta al Signor Duca Decazes l'idea di far visitare i principali porti italiani del Medi

terraneo successivamente dalla squadra francese che potrebbe per esempio recarsi anzitutto in quel porto ove fosse la squadra italiana per complimentarla e per dar campo agli Ammiragli ed ufficiali di conoscersi e di fraternizzare.

Il Signor Duca Decazes ripeté quest'ultima parola. La squadra francese potrebbe visitare Genova, La Spezia, Livorno, più tardi Napoli. Essa eviterebbe tuttavolta il porto di Civitavecchia. La squadra italiana potrebbe indi restituire la v.isita alla marina francese che sarebbe lieta di farle ottima accog·1ienza. Il Signor Ministro degli Affari Esteri mi pregò d'informare l'E.V. di questo progetto e di chiederle se nulla avesse da obbiettarvi.

Risposi a S.E. che mi sarei affrettato a riferirle l'intenzione manifestatami ma osservai che il momento attuale poteva forse non parere il più propizio per uno scambio di visite fatte con una intiera squadra o divisione navale.

Il Signor Duca Decazes replicò che si potrebbe per esempio dividere la squadra in due per tali visite e non f<1rle con una mezza divisione, e che gli sembrava naturale di spingere le due marine a vedersi ed a farsi amiche nel momento nel quale forse non sono lontane di dover operare in buon accordo nel Mediterraneo.

Sarò grato all'E.V. di volermi indicare in quale senso io mi debba esprimere verso il Signor Duca Decazes, quand'Egli mi chiederà conto dell'esecuzione dell'incarico commessomi.

(l) II brano tra asterischi è edito in L V 24, pp. 30-31.

331

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 422. Parigi, 14 aprile 1877, ore 16,10 (per. ore 18).

Vu l'echéance très prochaine des traités de commerce et de navigation, le due Decazes me demande quelles sont les intentions du Gouvernement italien. Quant à leur prorogation, il pense qu'il serait utile de renouve1er la prorogation jusqu'au l er janvier prochain, attendu qu'il sera difficile de faire approuver les nouveaux traités par les chambres et de les mettre en vigueur avant cette date.

332

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A TREBISONDA, RIVA

T. 209. Roma, 14 aprile 1877, ore 23,05.

Vous pouvez répondre à votre collègue de Russie qu'à la suite d'un échange de communications que nous avons eu avec son Gouvernement, il est entendu que dans le cas où il conviendrait au Gouvernement du Czar que des agents italiens soient chargés de la protection officieuse des intéréts russes, c'est entre les représentants diplomatiques des deux pays à Constantinople que les arrangements doivent ètre pr'is. Votre collègue de Russie devrai,t donc s'adresser à son ambassade et vous recevrez de la légation les instructions que vous demandez. En cas d'urgence, vous pouvez toutefois accepter à ti1re provisoire, en informant la légation à Constantinople (1).

333

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. 1400. Roma, 14 aprile 1877.

In una adunanza tenuta dalla Società della Gioventù Cattolica di Torino venne comunicata una lettera da Parigi nella quale si diceva che l'Album inviato dal Generale de Charrette al Papa, contiene 37000 firme di militari d'ogni grado che giurarono sacrificare la vita ad un suo cenno. Che l'allocuzione e la Circolare Simeoni hanno predisposto la Francia a salvare il Papa

• dalle persecuzioni dei rivoluzionari italiani e che l'ora è già prossima •; che infine l'Italia intera si persuaderà nel 3 Giugno della devozione e dell'amore della Francia pel Bapa.

Fu pure comunicata una lettera da Roma la quale smentisce le· voci allarmanti sulla salute del S. Padre; dice come da tutta Europa giungono al Papa lettere di lode per la sua energia, e d'incoraggiamento a sostenere i diritti della Chiesa; che i Nunzi presso tutte le Corti ricevettero la certezza dell'appoggio di esse; che attendesi a Roma Monsignor Bianchi, già Nunzio in Baviera, nominato successore del defunto Monsignor Nardi, e che in questi momenti la sua partenza è cara molto al partito ecc.

Finisce coll'ordinare di raccogliere intanto le adesioni al grande pellegrinaggio pel Giubileo, onde il Comitato possa conoscere a suo tempo il numero per preparare i locali, desiderando di separare gl'italiani dagli esteri per un fine che sarà poi comvnicato a voce.

Credo conveniente rendere di ciò informati! l'E. V. in relazione a precedenti comunicazioni sull'argomento.

334

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 636. Vienna, 14 aprile 1877 (per. il 17).

Il Giornale il Tagblatt di alcuni giorni fa dava la notizia che il Marchese di Noailles aveva ricevuto l'incarico di dare all'E. V. comunicazione di una Nota del Duca Decazes, relativa all'indipendenza del Santo Padre nel Governo

spirituale della Chiesa, che la Francia ravviserebbe minacciata dalla attitudine assunta dal R. Governo, nota ·che sarebbe anche concepita in termini poco amichevoli per l'Italia. Il Conte di Vogué, col quale sono in ottime relazioni, essendo venuto a trovarmi ieri, credetti nel corso della conversazione fargli cenno indirettamente di quella notizia: ma alle prime mie parole in proposito egli dissemi essere in grado di rispondermi immediatamente con precisione, quella notizia essendogli parsa tanto strana, che si era fatto premura d'interpellare al riguardo il Suo Governo. A tale sua domanda, così dicevami Egli, il Duca Decazes avevagli risposto immediatamente, non intendere se non imperfettamente ciò di cui trattavasi; poiché il Gabinetto di Versailles non aveva mai menomamente avuto l'idea di fare un passo qualsiasi nel senso da lui accennatogli, dover quindi ritenere ad essere autorizzato a dichiarare assolutamente immaginario il fatto riferito dal TagbLatt.

(l) Analogo telegramma venne indirizzato il 15 aprile ai consoli a Janina e Rustciuk ai quali era stata rivolta dai colleghi russi la stessa richiesta di protezione dei cittadini russi in caso di guerra con la Turchia.

335

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 637. Vienna, 14 aprile 1877 (per. il 17).

Il 12 corrente Aleko Pacha dava comunicazione al Conte Andrassy della circolare ·colla quale •la Porta risponde alla 'comunicazione fattale dagLi Incaricati d'Affari delle Grandi Potenze del Protocollo di Londra. S. E. mostrossi tanto più spiacente della risoluzione a cui il Governo Turco ebbe ad appigliarsi ed essenzialmente della forma colla quale volle manifestarla, che in questi ultimi giorni precisamente aveva cercato di pesare con tutta la sua influenza sui consiglieri del Sultano onde persuaderli, ponendo loro sott'occhio la gravità della situazione, ad arrendersi alle esigenze di esse. Le document est très érudit mais inopportun avrebbe a quanto mi si assicura detto il Conte all'Ambasciatore Turco, trattenendosi così dal chiarirgli maggiormente la pessima impressione da lui provata nello scorrere quel documento. Il Gabinetto di Vienna, che fino a questi ultimi giorni erasi sempre espresso molto fiduciosamente nel senso della conservazione della pace, fa in oggi ricadere intieramente sulla Turchia la colpa dell'imminente guerra. Per intanto la massima riserva è mantenuta qui intorno al futuro atteggiamento che il Governo Imperiale e Reale sarà per assumere nello svolgersi degli avvenimenti. Mi studiai jeri di far parlare in proposito il Barone Orczy, ma egli si mantenne meco nella più assoluta riserva, ripetendomi sempre che per ora non ci era più cosa alcuna da fare conveniva aspettare gli eventi.

Rispondendo ad alcune mie considerazioni intorno alle chances di riuscita di una mediazione, dissemi che questa sarebbe soltanto possibile, ove da ambe le parti ne venisse fatta la richiesta con sincero desiderio d'un pacifico risultato, e la circolare Turca dimostrava che in Costantinopoli non esisteva per ora una corrente in tal senso.

Ritengo dunque che la Russia e la Turchia saranno in questi giorni, per lo meno da parte dell'Austria, lasciate faccia a faccia; allorché però la Russia porrà saldo piede sul territorio Ottomano, non esito a credere, come sempre eb!Ji a dire, che l'Austria-Ungheria, a tutela dei suoi interessi, ed in conseguenza degli accordi adombrati, come si ha ogni ragione di credere, fin dall'epoca del 'convegno di Reichst,adt, entrerà dal canto suo nel,la Bosnia e· nella Erzegovina, e forse non vorrà arrestarsi lì. Infatti già da alcun tempo ebbe a farsi giorno qui l'idea in circoli non del tutto senza influenza nell'opinione pubblica, che ove le circostanze costringessero in modo assoluto l'Impero ad annettersi parte del territorio ottomano, onde trarre però un vantaggio reale da quel passo per molti riguardi ritenuto lesivo agl'interessi delle due parti della Monarchia, converrebbe spingersi fino all'Egeo, impossessandosi di Salonicco! Indubbiamente questo vasto progetto non si compirebbe senza andare incontro a non lievi difficoltà interne ed estere, ma pur nello svo·lgersi degli eventi possono presentarsi circostanze che ne favoriscano l'adempimento. Parmi quindi non convenga dal canto nostro perderli di vista e tanto meno farsi soverchie illusioni al riguardo, perché essi potrebbero essere favoriti dalla Germania.

I dati positivi per controllare queste mie impressioni mi fanno evidentemente difetto per ora, ad ogni modo ho creduto opportuno, a titolo di semplici indicazioni, di riferirle a V. E.

336

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 646. Costantinopoli, 15 aprile 1877 (per. il 25).

I periodici della capitale hanno già riprodotto in extenso la circolare della Sublime Porta in risposta al Protocollo di Londra, ed oggi che siffatto documento è divenuto dominio del pubblico, non v'ha chi non si mostri meravigliato pel tuono risoluto, direi quasi aggressivo, in cui è stato redatto. Se la massa a·pprova il Governo per la sua inflessibilità di fronte alle esigenze dello straniero, v'ha però chi lo biasima e trova che, pur difendendo con energia la propria dignità e la propria indipendenza, la Porta avrebbe potuto e dovuto risparmiare la suscettibilità della Russia e delle altre cinque Potenze in modo da rendere ancora possibile una soluzione· padfica. Esaminando infatti questa circolare che, per la vivacità delle espressioni, lascia dietro a sé qualunque altro documento emanato sin qui dalla Cancelleria Ottomana, si presenta spontanea la domanda quale scopo abbiano realmente avuto in mira i Ministri del Sultano nel dare alla loro risposta una rigidità di forma che male s'addice alle disastrose condizioni dell'Impero, ed al vivissimo desiderio di pace manifestato dalle Potenze. Le informazioni che ho potuto attingere a buonissima fonte, mi permettono di rispondere a siffatto quesito, e di dire con sicurezza a V. E. a quale concetto siasi ispirata la circolare della Porta del 10 aprile corrente.

• L'esercito che abbiamo ora sotto le armi •, (si sarebbero detto i Ministri Ottomani) ci ha costato stenti e sacrificii che la Turchia non potrebbe sopportare due volte. L'impero non potrà quindi mai più trovarsi in migliori condizioni militari per intraprendere e sostenere una gran guerra. La Russia va da otto mesi minacciandoci, e le sue minaccie ci costringono a stare continuamente pronti ad ogni evento. Lo stato economico e finanziario della Turchia non le consente di prolungare all'infinito quest'atteggiamento bellicoso, e non andrà guari ·che le strettezze dell'erario, i bisogni dell'agricoltura e fors'anca il malcontento delle truppe ci obbligheranno a rinviare alle loro case la maggior parte dei nostri soldati. Prima che questa ineluttabile eventualità venga a distruggere il faticoso lavoro di tànti mesi costringiamo la Russia a smascherare i suoi disegni. Diamo al Gabinetto di Pietroburgo la più categorica ripulsa, mostriamoci risoluti a misurare le nostre forze colle sue, e se le minaccie della Russia non furono realmente che uno spediente per intimidirei, se le sue condizioni militari e politiche le vietano di intraprendere una guerra contro di noi, essa dovrà ritirarsi dall'agone, e noi potremo abbandonarci, senza tema di complicazioni esterne, all'opera riorganizzatrice dell'Impero. Che se invece è intenzione del Governo Imperiale di muoverei bensì guerra, ma di ritardarne lo scoppio sino a che la situazione interna della Turchia ci renda impotenti a resistere, precipitiamo gli avvenimenti ed obblighiamo la Russia ad assalirci subito. I nostri 500.000 soldati potranno per qualche mese sostenere vittoriosamente forse, valorosamente sicuro, la lotta con gli eserciti Russi. Se la sorte ci sarà avversa, se le truppe Ottomane non resisteranno all'urto del nemico, le vittorie dei Russi ed il loro avanzarsi nell'interno della Turchia, creeranno tale un pericolo per l'equilibrio Europeo che le Potenze dovranno necessariamente intervenire per opporsi alle mire ambiziose conquistatrici del Gabinetto di Pietroburgo. Le varie fasi diplomatiche che in questi ultimi diciotto mesi traversò la questione Orientale provarono sino all'evidenza quanto poco accordo abbia esistito ed esista tuttora tra le Grandi Potenze sul modo di risolvere le attuali difficoltà. Questa divergenza di opinioni, che si palesò ancora più chiaramente colle dichiarazioni che accompagnano il Protocollo di Londra, avvalorata dall'incertezza che domina in Europa, dalla diffidenza che esiste ira i vari Gabinetti, crea uno stato di cose che non può non riuscire a vantaggio della Turchia. L'Inghilterra che finora prestò il suo valido appoggio

morale al Governo del Sultano, sarà in date eventualità costretta dai suoi interessi in Oriente ad assumere una parte attiva nel conflitto, e forse col suo esempio trascinerà qualche altra Potenza fuori della linea di neutralità che si è tracciata. Se l'intervento dell'Inghilterra o di un'altra nazione sarà in nostro favore il soccorso materiale che riceverà la Turchia le permetterà, a peggio andare, di equilibrare le sorti della guerra. Che se invece ragioni di politica generale consiglieranno al Gabinetto di Londra od a qualche altro Gabinetto non già di schierarsi contro la Russia ma di associarsi a questa per eserdtare una materiale pressione sulla Sublime Porta, il Governo del Sultano che per sentimento militare e dignità nazionale non deve ora indietreggiare dinnanzi alle minaccie della sola Russia, potrà, senza derogare al suo onore, senza man

care ai suoi doveri verso la Nazione, sottomettersi alla volontà che le fosse

imposta dalla strapotente .coerdzione materiale di due o tre Governi Europei»,

Tali sono le ragioni che avrebbero fatto prevalere alla Sublime Porta il

deplorevole partito al quale s'appigliarono i Ministri del Sultano. Rispondendo

sdegnosamente alle domande della Russia, essi hanno voluto mettere questa

Potenza nella necessità di dichiararsi senza nuovi indugii per la pace o per

la guerra; respingendo in termini accentuati i suggerimenti dell'Europa, essi

hanno avuto in animo di indisporre le Grandi Potenze al punto da provocare

da parte loro la minaccia collettiva di una coercizione materiale che avrebbe

distrutto l'azione isolata della Russia, e permesso al Governo Ottomano di riti

rarsi dal malpasso senza dare prova di debolezza all'Europa ed all'opinione pub

blica in Turchia.

337

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1808. Berlino, 16 aprile 1877 (per. il 22).

Ensuite du télégramme de V. E. du 14 de ce mois (1), j'ai parlé hier au Secrétaire d'Etat dans le sens de vos instructions. J'ai indiqué les motifs qui nous faisaient plus Q.ue jamais désirer de nous tenir ici en parfaite intelligence. H m'a dit que, s'il était plus que invraisemblable que la Russie s'adresserait aux autres Puissances pour les inviter à coopérer à une coercition matérielle, il fallait en effet s'attendre à une communication dans laquelle le Cabinet de

S. Pétersbourg sous le coup du refus de la Turquie de se rendre aux conseils de l'Europe, énonce!'ait quelles sont désormais les intentions du Tsar. Comme il est utile et nécessaire de connaitre le texte de cette communication avant de se préparer à y répondre, M. de Bi.How se· réservait de me faire savoir son opinion quand rla circulaire serait arrivée à Berlin et quand il aurait pris les ordres de Sa Majesté. Il ne me 11emerciait pas moins de nos bonnes dispositions. En tout cas, ajoutait S. E., la Russie sait déjà que, à son égard, l'Allemagne observera une neutralité bienveillante, tout en favorisant le maintien de la paix générale. Il lui paraissait au reste que les dernières chances d'un arrangement pacifique étaient écartées. On prétend, il est vrai, que telle ou telle autre Puissance projette des nouvel\les tentatives de conciliation, mais ces tentatives in extremis, s'il est vrai qu'eUes se produisent, ne sembleraient pas devoir mieux aboutir que les démar·ches précédentes. Dailleurs, le protocole du 31 mars est déjà considéré comme nul et non avenu par l'Angleterre, et l'Italie également a pris position d'une manière spéciale par sa déclaration de Londres. En résumé, M. de Bulow était porté à croire que la diplomatie n'empecherait plus les événements de suivre leur cours.

La veille, à un bal que j'avais offert à Leurs Majestés et au P~ince et à

la Princesse Héréditaires, l'Empereur me disait lui aussi que la guerre· était

devenue inévitable, malgré tous les efforts de Son Auguste Neveu pour pré

venir une rupture. Sa Majesté avait appris par le Grand Due Vladimir, qui

passait par Berlin pour se rendre en Suisse, qu'il faudrait au moins cinq

semaines à l'armée russe pour opérer le mouvement de concentration vers le

Danube. Il s'agissait d'une campagne qui présenterait maintes difficultés. Cette

remarque m'avait été faite lorsque j'émettais le souhait que, si la lutte ne

pouvait etre évitée, on cherchàt autant que possible à en circonscrire le terrain

et à en limiter la durée.

Au meme bal, le Comte Karolji m'a donné lecture d'un télégramme du

Comte Andrassy, portant en substance que la Russie s'abstiendrait de faire un

nouvel appel aux Puissances. Elle se bornerait à une circulaire expliquant

l'attitude qui lui est dictée par les refus réitérés de la Sublime Porte. L'Empe

reur Alexandre .se rendrait le 19 courant à Kischenew, pour inspecter les trou

pes. Ces détaiJs avaient été fournis par l'Ambassadeur d'Autriche-Hongrie à

S. Pétersbourg.

J'ai l'honneur d'accuser réception des dépeches de la Série Politique n. 469, 470, 471, 472 et 473 des 9, 11 et 14 courant (1), ainsi que des documents diplomatiquets qui m'ont été ecxpédiés le 13 de ce mois et dont je joins id le reçu signé.

En me référant à mon télégramme du 15 (2) et en remerciant V. E. de celui qu'Elle m'a adre.ssé le 12 (3).

(1) Sic ma si tratta del t. 202 del 12 aprile, ore 24 (cfr. n. 323\. Non esiste nessun telegramma del 14 aprile diretto a Berlino.

338

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 91. Pietroburgo, 16 aprile 1877 (per. il 22).

Confermo all'E. V. che l'Imperatore Alessandro partirà giovedi prossimo per Kischineff a fine di rendersi conto delle condizioni dell'esercito del sud, e di accommiatarsi dalle truppe quando queste si mettano in movimento verso il Danubio, nel caso oramai più che probabile d'una dichiarazione di guerra. Contrariamente a quanto era stato assicurato nei giorni scorsi, non vi sarà qui a Pietroburgo nessuna rivista di truppe prima della partenza di Sua Maestà Imperiale e non sarà pubblicato nessun manifesto per ora. La pubblicazione del manifesto non avrà luogo che quando la risoluzione di dichiarare la guerra sarà stata presa definitivamente, e ciò non avverrà che dopo il soggiorno dell'Imperatore a Kischineff se pure qualche impreveduta favorevole circostanza non giungerà nel frattempo a ritenere le spade nel fodero. Pur troppo questa specie di miracolo non è guari prevedibile. Tuttavia v'è ancora

28 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

un mezzo da tentarsi. Ho ragione di credere, in presenza del vivo desiderio di pace che nutre l'Imperatore Alessandro, che se 11 Sultano, approfittando del viaggio dello Czar a Kischineff, gli spedisse colà un Inviato speciale munito d'istruzioni concilianti per convenire d'un reciproco disarmo, quest'Inviato sarebbe bene accolto, e vi sarebbe grande probabilità che l'accordo potrebbe stabilirsi, e che la guerra sarebbe per tal modo evitata. La presenza a Kischinew del Generale Ignatiew, che accompagna l'Imperatore, faciliterebbe una tale soluzione.

Gli interessi gravissimi che si connettono colla conservazione della pace dovrebbero consigliare, mi sembra, i Gabinetti Europei a fare un ultimo tentativo presso la Porta, a fine di decidere il Sultano a questo passo. Ho stimato conveniente di far pervenire per telegrafo (l) questo suggerimento all'E. V. affinché Ella, se lo crede opportuno, possa farne oggetto di confidenziali e pronte comunicazioni coi Gabinetti delle altre grandi Potenze.

(l) -È edito solo il d. 471 al n. 319. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. n. 323.
339

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 640. Vienna, 16 aprile 1877 (per. il 20).

Ieri vemvami riferito da persona talvolta bene informata che in un Consiglio dei Ministri tenutosi il giorno prima sotto la Presidenza dell'Imperatore era stato deciso che le truppe Imperiali varcherebbero il confine Austro-Turco con una forza di 60 mila uomini, ove uno dei due seguenti casi venissero a verificarsi: se l'Esercito Russo vittorioso prendesse piede in Bulgaria o se l'insurrezione nella Bosnia si generalizzasse a segno da creare imbarazzi alla Monarchia. In quello stesso consiglio si sarebbe redatto ed approvato il proclama che il F.Z.M. Mollinary (mi si diceva) avnbbe dovuto emanare nell'entrare in Bosnia nel secondo dei due specificati ,casi.

Non feci grande attenzione a tale notizia, poiché in questi giorni tante se ne spacciano che a por mente a tutte si arrischierebbe di fare falsa strada: mi riservai però di scandagliare se per caso essa avesse un qualche fondamento.

Essendomi oggi recato dal Barone Orczy, poiché, come bene l'E. V. sa, H Conte Andràssy non è visibile, dopo avergli fatto parecchie svariate interrogazioni intorno alla presente situazione, gli domandai quali notizie il Ministero Imperiale avesse dei movimenti insurrezionali riaccessi nella Bosnia.

S. E. risposemi che più che l'aspetto di un vero movimento insurrezionale i moti in quella Provincia stavano prendendo il carattere di brigantaggio, e. quindi soggiungevami, che se la cosa venisse, stante l'allontanamento delle truppe Turche, a prendere maggiori proporzioni, si sarebbe grandemente accresciuto il numero degli infeHci che emigrerebbero sul territorio austriaco: poiché, dicevami Egli, questi emigrati non sono gente che abbandoni il loro paese per timore dei Turchi, ma bensì la parte meno valida della popolazione, che all'ar

rivo delle bande degl'insorti si vede costretta a lasciare le proprie abitazioni, trovandosi nella impossibilità di lavorare le terre e procacciarsi il vitto, essendo abbandonata da quanti sono in istato di portare le armi, che forzatamente o volontariamente si uniscono alle bande. Ed avendomi Egli fatto notare l'eccessivo nuovo aggravio per le ,finanze Imperiali che questo stragrande aumento di emigrati da mantenere, avrebbe costato, nonché le difficoltà che s'incontravano a preservare il confine della incursione di quelle bande, io gli chiesi se in conseguenza di ciò si pensasse ad aumentare le truppe alla frontiera Dalmata. Al che Egli risposemi • senza dubbio noi dovremo ciò fare •. Non credetti insistere maggiormente su questo argomento e la conversazione finì così.

Ora poi trovo riprodotto nella maggior parte dei giornali della sera l'articolo che qui unisco della Buda-Pester Correspondenz che potrebbe essere un comunicato ufficioso, in cui, dopo d'aver smentito le notizie corse di mobilitazione dell'Esercito e di non intervento dell'Austria nella prossima guerra, è detto che, L'unico caso che può verificarsi si è che a tutela dei nostri interessi in pericolo si debba eventualmente ent1·are in Bosnia, e quindi spiega quale sia questo pericolo e chiaramente dice ch'esso consisterebbe in una nuova emigrazione .sul territorio dell'Impero di 100 mila ,individui. Presentandosi una tale eventualità, l'Austria dovrebbe sostituirsi alla Turchia che avrebbe dimostrato la sua impotenza a spegnere quell'incendio che minaccia la casa del vicino e raggiungere così lo scopo di localizzarlo! L'articolo finisce dicendo, che tal missione sarebbe affidata al Generale Szapary, che comanda la Divisione che già attualmente trovasi press'a poco formata sul piede di guerra ai Confini militari.

Ritenendo quanto mi fu detto dal Barone Orczy, e l'articolo di giornale di cui si tratta siccome dati, che confermerebbero abbastanza la prima notizia in proposito che mi veniva comunicata, ho creduto dover fare cenno di tutto ciò all'E. V. tanto più che si è la prima volta che si fa giorno l'idea di un'occupazione della Bosnia, per parte delle truppe Austro-Ungariche, anche senza che essa sia motivata da una parallela occupazione per parte dell'Esercito Russo.

Non ho d'uopo di aggiungere che mancandomi fondati criteri per cerziorare in oggi colla voluta sicurezza i precisi intendimenti a questo riguardo del Governo Imperiale, sarei d'avviso si dovrebbe evitare per ora di far cenno qualsiasi di questa faccenda.

(l) Non pubblicato.

340

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 165. Parigi, 17 aprile 1877 (per. il 20).

Ho ricevuto i due telegrammi del 14 corrente (l) che l'E. V. mi fece l'onore d'indirizzarmi relativamente allo scambio di visite delle squadre francese ed italiana progettato da S. E. il Duca Decazes.

In una conversazione ch'ebbi jeri col Signor Ministro degli Affari Esteri, io mi espressi con lui nel senso di quei telegrammi e dissi a S. E. quanto il GoveTno del Re aveva apprezzata l'intenzione amichevole dalla quale era stata inspirata la sua proposta. Ma aggiunsi che la sola squadra italiana armata in questo momento non potrebbe abbandonare per ora i porti meridionali del Regno e dare un appuntamento alla squadra francese in un porto settentrionale. Notai ancora che nelle presenti circostanze il Governo del Re si sentiva obbligato a vigilare alla stretta osservanza della legge del 1864 la quale non permette a più di tre bastimenti da guerra esteTi della stessa bandiera il simultaneo soggiorno ne' porti del Regno. Insieme ai ringraziamenti del R. Governo espressi poi al Signor Duca Decazes il voto che migliori circostanze possano (luanto prima permettere l'effettuazione del suo progetto.

S. E. accolse le mie osservazioni in buona parte e senza nulla obbiettare, limitandosi a dire ancora una volta qualche parola delle circostanze che durante il suo recente viaggio gli avevano inspirato l'idea della proposta fattami.

(l) Non pubblicati).

341

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 477. Roma, 18 aprile 1877.

Ringrazio molto l'E. V. dello avermi fornito, con rapporto del 2 di questo mese N. 1799 (1), particolari minuti e assai interessanti circa la demissione data dal Principe di Bismarck. Il telegrafo ha di poi annunciato il modo in cui tale incidente è stato composto.

Mi associo senza riserva alle considerazioni che questo avvenimento Le ha iuggerito. Noi abbiamo ben ragione di felicitarci che l'allontanamento del Principe dalla direzione degli affari sia solo temporario e fatto in condizioni tali da non diminuire l'influenza sua sulla direzione generale della politica estera. Le testimonianze dei sentimenti amichevoli alle quali Sua Maestà ha partecipato personalmente, saranno state per il Principe di Bismarck la miglior misura del dispiacere che da noi si sarebbe provato vedendolo allontanarsi dagli affari.

Non mancherà all'E. V. il modo di far pervenire ancora una volta l'espressione di questi sentimenti a Sua Altezza.

(l) Cfr. n. 286.

342

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, R. DE MARTINO

D. 157. Roma, 18 aprile 1877.

Non era sfuggito a questo Ministero il discorso del Cardinale Manning, pronunciato costi il giorno di Pasqua, che S. E. il generale Menabrea mi ha segnalato col rapporto 4 aprile, N. 121 (1).

Le manifestazioni ,che· si producono in Inghilterra fanno parte di un movimento generale che ha la sua base in Vaticano e che tende a risuscitare le passioni religiose e lo spirito d'intolleranza contro l'Italia ed il suo Governo. Noi non ci dissimuliamo la importanza che potrebbe avere questo risveglio in un momento in cui molte migliaia di pellegrini d'ogni nazione sono in procinto di visitare il Pontefice in Roma. Ma le autorità italiane e la popolazione romana sapranno mandare a vuoto qualunque calcolo architettato sopra calunniose asserzioni. Il fatto non tarderà a dimostrare la perfetta !libertà di comunicazione che esiste fra i cattolici di tutto il mondo ed il Romano Pontefice, libertà favorita dal regime in vigore in Italia e guarentita dal rispetto della legge. Il Governo italiano non risponderà alle invettive che si scagliano contro di lui che col mantenersi in quella via Hberale che gli ha già guadagnato tutte le simpatie e dalla quale non si lascerà sviare come sarebbe probabilmente nei disegni di coloro che non trascurano in questo momento alcun mezzo di provocazione.

343

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 356. Roma, 18 aprile 1877

Sono grato assai all'E. V. dell'aver richiamato la mia attenzione sopra il discorso pronunciato dal cardinale Schwarzenberg, in occasione dell'adunanza tenutasi in Praga, 1'8 aprile, dall'assemblea cattolica di quella dttà (2).

Convengo pienamente colla E. V. nel riconoscere la importanza del fatto. Né ci mancherà, probabilmente, la occasione opportuna per far sentire al Governo austro-ungarico come le provocazioni di siffatta natura siano molto più gravi e più serie di quelle alle quali qualche oscuro giornalista può impunemente trascendere in Italia, dove il suo tentativo cade a vuoto, in presenza del

sentimento pubblico favorevole al mantenimento delle buone relazioni col vicino impero austriaco. Ma, nelle ,circostanze presenti, il Governo italLiano non deve perdere di vista che l'esperimento stesso del pellegrinaggio può avere, per la causa nazionale, una influenza favorevolissima, se, come tutto induce a credere, questo episodio non sarà in veruna guisa disturbato.

Giova, inoltre tener conto, a mio avv,iso, di questa circostanza: 'che, per la prima volta dopo il 1870, l'Europa si trova di fronte a complicazioni che potrebbero alterarne profondamente le presenti condizioni. Questo momento può sembrare favorevole al partito clericale cosmopolita per creare, in tutti i paesi, un'agitazione tendente a riaprire una questione sulla quale l'interesse dell'Italia, invece, è che si formi, a dir cosi, la prescrizione di un fatto compiuto e conforme al diritto nazionale. Gli sforzi che si fanno dal partito clericale riusciranno tanto meno efficaci, quanto maggiore sarà la cura che noi metteremo nell'evitare le occasioni d'intavolare discussioni coi Governi esteri nelle materie concernenti la situazione della S. Sede in Roma. Per questo motivo, pare a noi che, senza rinunciare a servirei delle provocazioni del clero estero contro l'Italia, per respingere le osservazioni relative ad analoghe provocazioni commesse in Italia contro Governi stranieri, sia più prudente consiglio di astenerci da rimostranze alle quali si darebbe inesatta interpretazione, e che fors'anche non sarebbero in armonia col divisamento nostro di procedere cauti e fermi in una via nella quale, evitando di dare appiglio 'a discussioni con l'estero, eviteremo altresì che la questione romana possa risuscitarsi, come sarebbe desiderio ed interesse del partito clericale che abbia ad accadere.

(l) -Cfr. n. 292. (2) -Cfr. n. 311.
344

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1810. Berlino, 18 aprile 1877 (per. il 22).

Les journaux allemands reproduisent, d'après l'organe catholique de Berlin la Germania une protestation contre le projet de loi italien concernant l'abus des pouvoir,s ecclésiastiques. Cette protestation porte la signature de soixante personnes, appartenant pour un tiers à la noblesse catholique des divers Etats de l'Allemagne, et dont un bon nombre siège au Reichstag. Parmi les signataires figure le Baron de Frankenstein, chef de la fraction parlementaire du centre.

Dans cet acte, on reproche au projet de loi en question, de constituer l'autorité temporelle juge des actes ecclésiastiques et de violer ainsi les limites qui séparent les deux pouvoirs, de poursuivre le but de fermer la bouche aux pasteurs de l'Eglise, et surtout au Saint Père, en rompant les liens d'unité et d'obéissance qui en vertu de la volonté divine existent dans l'Eglise catholique, de contenir une violation du droit que les catholiques de toutes les parties du monde et de toute nationalité ont de prétendre qu'on respecte l'inviolabilité et l'indépendonce des pouvoirs de l'Eglise et nommément de son chaf suprème,

le Vicaire du Christ, de troubler la tranquillité des consciences et la paix religieuse par la crainte d'un pouvoir temporel arbitraire.

Les signataires du document, par tous ces moUfs, protestent contre la violence qu'on veut ainsi faire à l'Eglise dans la personne de son Chef et de ses Membres, et invitent tous les catholiques à se joindre à leur protestation.

La presse libérale d'ici exprime son étonnement d'un protestation qui ne s'adresse plus comme jusqu'ici à des actes de la législation intérieure du Pays mais, fait entièrement nouveau, à la législation d'un Etat étranger. Elle est d'avis uue les promoteurs d'une pareille démarche n'obtiendront d'autre but, si ce n'est de surexciter les passions de leurs compatriotes.

J'ai cru devoir faire mention dans ma correspondance de cette protestation, qui ne restera peut ètre pas un fait isolé.

345

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 166. Parigi, 18 aprile 1877 (per. il 22).

Alle manifestazioni de' clericali francesi, ch'ebbi l'onore di segnalare alla

E. V. con precedenti rapporti, tenne dietro la pubblicazione d'un certo numero di mandamenti di vescovi francesi, tra i quali si distinse quello del vescovo di Nevers, che annunziava l'intenzione di scongiurare il Capo dello Stato • d'usare l'alta influenza, onde il Sovrano Pontefice sia rispettato ne' suoi diritti essenziali e onde la libertà del suo santo ministero non sia inceppata •. Ed il Vescovo di Nevers non tardò a tradurre l'intenzione in atti, e indirizzò in data del 7 Aprile al Maresciallo Presidente della Repubblica una lettera, nella quale chiedeva che il Maresciallo dichiarasse nettamente di non voler accettare nessuna solidarietà colla • rivoluzione italiana • e svincolasse così la Francia da ogni connivenza con essa.

Mi pregio di trasmettere all'E. V. il testo di tale lettera del Vescovo di Nevers, nonché un estratto del suo mandamento. Nella sua seduta di jerlaltro, il Consiglio de' Ministri esaminò se fosse il caso di rispondere al Vescovo ed in uuali termini. A quanto seppi, il Signor Martel, Guardasigilli (o il Signor Jules Simon), sarebbe stato incaricato di farlo e d'esprimere a Monsignor di Nevers in forma moderata, ma ferma, il rincrescimento del Maresciallo e del Governo per una manifestazione pubblica che potrebbe eccitare i risentimenti del Governo Italiano, con cui la Francia mantiene i più amichevoli rapporti. La lettera del Signor Martel sarebbe stata spedita oggi stesso. Contemporaneamente i giornali semi-ufficiali ebbero l'invito di raccomandare all'episcopato prudenza e moderazione, onde non esporre il Governo negli attuali gravi momenti a difficoltà ed a complicazioni. Un articolo dettato da tali considerazioni è pubblicato nel Journal des Débats d'oggi stesso.

346

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 649. Costantinopoli, 18 aprite 1877 (per. il 27).

*Ottemperando agli ordini trasmessi da V. E. ~col suo telegramma del 16 sera (1), io mi recai ieri per tempo alla casa stessa del Ministro degli Affari Esteri, ed ebbi seco lui un lungo colloquio del quale mi fo un dovere di qui riassumere i punti più essenziali.

Dissi a S. E. che il Governo del Re non volendo lasciare nulla d'intentato per risvarmiare alla Turchia ed all'Europa le calamità di una guerra m'aveva incaricato di suggerire in via confidenziale alla Sublime Porta un'idea, la cui adozione avrebbe aperta la via a quella soluzione pacifica che è ardentemente desiderata da tutte le Potenze. Questa idea consisterebbe in ciò che la Sublime :Porta profittasse del viaggio imminente dell'Imperatore di Russia a Kischinew per mandare colà un Inviato speciale incaricato di complimentare lo Czar a nome del Sultano. Una simile missione non avrebbe nulla di insolito essendo stato uso costante del Governo Ottomano di inviare qualche personaggio per ossequiare l'Imperatore di Russia ogni qualvolta quest'ultimo si recava in Crimea, e non avrebbe alcun che d'anormale, anche nello stato attuale dei rapporti tra i due Governi, dappoiché le dichi,arazioni stesse di guerra non hanno mai escluso gli atti di cortesia personale fra Sovrani. L'Inviato del Sultano potrebbe poi essere munito di istruzioni tali da permettergli di gettare le basi di ulteriori negoziati.

Safvet Pacha stette per alcuni istanti silenzioso; quindi mi disse: • Sono assai grato al Governo Italiano per l'interesse che ci dimostra; però l'idea che esso ci suggerisce è tale che la Sublime Porta non può adottarla. Se noi mandiamo ora un Inviato Speciale a Kischinew dove lo Czar si reca per salutare le truppe destinate ad invadere la Turchia, è egli possibile che questo passo sia considerato altrimenti che come una prova di debolezza, di sbigottimento da parte nostra dinnanzi alle minacce della Russia? Le condizioni della Turchia sono tali da vietarci qualunque atto che si presti ad una simile interpretazione •. Replicai a S. E. che l'interpretazione alla quale egli alludeva non era più possibile dopo la recisa risposta data dalla Porta al Protocollo delle Potenze ed alla dichi,arazione Russa. Il Governo del Sultano ,che ha resp.into l'uno e l'altra, non potrebbe essere tacciato di debolezza se di sua spontanea iniziativa, senza l'ombra di pressione, si decidesse a compiere verso lo Czar un atto di pura cortesia che potrebbe avere conseguenze favorevolissime per la pace, e nel quale la Turchia sarebbe certa di riscuotere il plauso dell'opinione pubblica. • Il plauso dell'opinione pubblica in Europa forse •, mi interruppe Safvet Pacha, • non di quella in Turchia. Qui le masse non potrebbero mai persuadersi che nel mandare un Inviato speciale a Kischinew non abbiamo punto ceduto ad un sentimento umiliante per la nazione; se la Russia è 'al pari di noi desiderosa di

pace, dia immediatamente e spontaneamente l'ordine alle sue truppe di ritirarsi; sarà questo l'unico mezzo per evitare la gu~rra •.

Il tuono con cui il Ministro mi rispose mi fece persuaso dell'inutilità dei miei sforzi per fargli accettare l'idea suggerita da V. E. Gli chiesi allora se aveva notizie recenti da Pietroburgo. Safvet Pacha mi rispose che il Principe Gortchakow nulla avevagli peranco fatto sapere e il Governo Russo prima di manifestare le sue intenzioni lascerebbe probabilmente passare alcuni giorni, non essendo l'esercito Imperiale ancora pronto per incominciare le ostilità. Pareva ,sin qui che l'intenzione della Russia fosse di attaccare la Turchia passando per le Provincie Moldo-Valacche, ma le difficoltà di una campagna militare sul Danubio potrebbero averle fatto modificare i suoi piani, ed ora sembrerebbe disposta ad invadere il territorio Ottomano dal lato d eU' Asia. Riguardo al Montenegro S. E. mi disse che l'ordine era dato alle truppe Imperiali di rimanere sulla difensiva; egli però s'aspettava ad una imminente ripresa delle ostilità, a cagione di Niksitc che dovrà essere in breve vettovagliata* (1).

Cercai pure di scoprire le intenzioni del Governo Ottomano riguardo alla Rumania, ma Safvet Pacha si tenne su tale argomento in una estrema riserva, ed alle mie domande limitassi a rispondere che l'attitudine che assumerà il Principato è tuttora un mistero.

(l) Non pubblicato.

347

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PARIGI, CIALDINI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, R. DE MARTINO

T. 217. Roma, 19 aprile 1877, ore 15,30.

J'apprends confidentiellement de Vienne que l'ambassadeur de Turquie a fait auprès du comte Andrassy des ouvertures en vue d'obtenir une déclaration de neutralité pour le· territoire roumain. Sans citer la source de cette nouvelle, tachez de me faire savoir si la Sublime Porte a fait à Londres, à Paris et à Berlin une démarche semblable et quel accueil on lui a fait.

348

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA

D. 303. Roma, 19 aprile 1877.

Stimo utile di qui riassumere e confermare i telegrammi che ebbi a spedirle in questi giorni circa l'assunzione, da parte di parecchi Consoli e ViceConsoli di Sua Maestà in Turchia, della protezione dei sudditi ed interessi russi nei rispettivi distretti.

Secondo apparisce dal dispaccio che fu diretto, sopra questo proposito, al Conte Corti fin dal 18 novembre scorso (1), era stato convenuto fra il gabinetto di Pietroburgo ed il Gabinetto di Roma, nella previsione della eventualità che ora appunto sembra presentarsi, che gli accordi da pigliarsi a tale riguardo, sarebbero intervenuti fra i rappresentanti diplomatici dei due paesi a Costantinopoli. Ond'è che nel mio telegramma del 14 di questo mese (l) Le diedi istruzione di aspettare, per ogni singolo caso, che la proposta Le fosse fatta dal Collega di Russia e di astenersi intanto da ogni iniziativa. E quando la proposta effettivamente Le giungesse, Le diedi facoltà di rispondere nella forma la più cortese e la più amichevole che gli agenti di Sua Maestà ,sarebbero tosto autorizzati a ricevere gli ar,chivi consolari ed a proteggere, a titolo officioso, gli interessi privati dei sudditi russi compatibilmente con lo stato di guerra esistente fra la Turchia e la Russia.

Sopra questa base già venne affidata la protezione degli interessi russi ai Consolati di Sua Maestà in Rustciuk, Trebisonda e Janina; a Sulina il R. Vice Consolato era già incaricato da alcun tempo, e per vacanza del titolare, della gestione ufficiosa del vice ,consolato russo. Ed è probabile che anche in altri posti i consoli italiani abbiano ad essere richiesti di assumere la protezione degli interessi russi; imperocché sembra intendimento del Governo di Pietroburga che siffatta richiesta sia rivolta ai Consoli Haliani in tutti quei luoghi ove non esiste agente germanico.

Per evitare che da questo stato di cose possano sorgere complicazioni od inconvenienti, ho pregato, stamane, con apposito telegramma (l) la S. V. Illustrissima di volar impartire Ella stessa acconce istruzioni ai R. Consoli di cui qui si tratta. Questi dovranno, per gli affari attinenti alla protezione dei sudditi russi valersi esclusivamente deH'intermediario di codesta Legazione, così pei rapporti che essi avessero a scrivere, come per le istruzioni che avessero a ricevere. La S. V. Illustrissima, dal canto suo vorrà comunicare all'Ambasciata germanica tutti gli affari provenienti, in relazione cogli interessi russi, da quei Consolati, i quali siano di tale indole da doversi recare a notizia della Sublime Porta.

Ebbi poi cura di telegrafare al R. Ambasciatore a Berlino (1), affinché corrispondenti istruzioni siano impartite a codesta Ambasciata germanica.

(l) Il brano tra asterischi è edito in LV 24, pp. 46-47.

349

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, R. DE MARTINO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 390/127. Londra, 19 aprile 1877.

Ieri, il Conte di Derby mi tenne un linguaggio che mi sembra meritevole di osservazione per essere dissimile da quello ch'egli rivolse ai Rappresentanti delle Grandi Potenze dopo aver letta la risposta della Porta al Protocollo. Sua

Signoria mi asserì questa volta: • I Russi vollero sempre una sol cosa -la guerra •.

Alla speranza ch'io gli manifestai che, forse, il Signor Layard giungerebbe in tempo per esercitare in un senso pacifico la sua influenza con la Porta, Lord Derby rispose: • sotto questo rapporto, nulla potrà fare •.

Persone, che sono generalmente bene informate, credono di sapere che le istruzioni del nuovo Ambasciatore abbiano una stretta attinenza con quistioni militari. E si rinnovano le voc,i di .una occupazione (quando sarà ravvisata necessaria) della penisola di Gallipoli.

Discorrendo delle probabilità che la guerra rimanga e continui ad essere circoscritta, Lord Derby mi disse: • ma prima di tentare checchessia in questo senso, conviene rifl:ettervi maturamente. Ciò ch'è necessario d'evitare a qualunque costo si è che la Russia vada a Costantinopoli. Voi dovete, quanto noi, desiderare che ciò non avvenga; non potete volere un tal vicino, senza discorrere delle altre ragioni, come per esempio, che dove giungono i Russi, il Commercio estero è spento •.

Qui si crede, ad ogni modo, che la guerra sarà lunga e che, per ora almeno starà circoscritta.

Il Conte di Beust mi diceva: • l'Inghilterra rimarrà spettatrice attenta e vigHe; ma sarà in seguito trascinata nell'azione; e, cosi, noi pure principieremo per essere spettatori •.

La medesima osservazione mi venne fatta, per rispetto al suo paese, dal Conte di MUnster.

La flotta Inglese, (mi è asserito da un personaggio ufficiale ch'è al caso di saperlo) pronta sempre al primo ordine, si asterrà, intanto, da qualunque dimostrazione, nè andrà alla Baia di Besika.

La sorgente autorevole da cui mi sono pervenute, mi induce, infine, a ripetere a V. E. le seguenti asserzioni:

• L'objetto della Russia non è far conquiste, ma dettare alla Porta condizioni che assicurino a quella Potenza il suo predominio su questa, e cancellino gli effetti della politica europea dei tempi recenti. Così pensa il Gabinetto britannico; e n'è preoccupato e indisposto come d'una fra le peggiori contingenze.

A questa ragione d'inquietudine, vanno unite le notizie di Persia. È intenzione della Gran Bretagna dichiarare allo Shah che qualunque sua minaccia sopra Bagdad avrà per effetto di far entrare la flotta dall'Indie nel Golfo Persico e di condurre un corpo di spedizione inglese a Babahan, ch'è sulla via diretta di Isfahan. Se l'alleanza della Persia ·con la Russia è soltanto offensiva contro la Turchia, quest'atto dell'Inghilterra non avrebbe la gravità e le conseguenze medesime che potrebbe avere se l'alleanza di questi due Stati fosse anche, per avventura, difensiva •.

I Rappresentanti delle Grandi Potenze ripetono Ja fra·se: 'la parola è al cannone; e le loro pratiche, presso Lord Derby, si limiteranno, quest'oggi, a interrogare Sua Signoria circa la Rumania e l'attitudine di questo Principato, la cui posizione fra .i due belligeranti, se non è già impegnato in un'aperta alleanza con la Russia, rassomiglierebbe, sotto taluni rispetti, a quella della Repubblica

Veneta e della sua neutralità nella guerra che condusse alla pace di Campoformio.

P. S. -Per quanto debbano essere accolte con circospezione le notizie che si riferiscono alle conseguenze avvenire di una situazione così piena d'incognite, pur credo mio dovere di completare l'asserzione che mi venne fatta circa l'objeUo della Russia, agg,iungendo ,che, vittoriosa, imporrebbe alla Porta come prezzo della pace che vorrebbe, isolatamente con lei, concludere: Cessione di Batoum; d'una parte della flotta turca; e passaggio dei Dardanelli.

(l) Non pubblicato.

350

IL MINISTRO A BRUXELLES, DE BARRAL, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 471. Bruxelles, 20 aprile 1877, ore 19,17 (per. ore 22).

Dans la séance d'aujourd'hui, M. Frère a interpellé le ministère sur la ligne de conduite qu'il entendait tenir relativement aux lettres des éveques et aux pétitions catholiques demandant au Roi d'appeler l'attention de son Gouvernement sur la situation du Saint Père. Le ministre des affaires étrangères a répondu que Sa Majesté avait transmis lettres et pétitions au Ministère mais que celui-ci n'avait fait aucune démarche dans le sens de ces pétitions. Ce n'est que dans le cas où les grandes Puissances catholiques prendraient l'initiative que la Belgique pourrait se joindre à elles. M. Ma[ou a ajouté que le Gouvernement entendait maintenir les bons rapports actuellement existant entre l'Italie et la Belgique. Après réplique, l'incident a été clos. Détails par la poste.

351

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 168. Parigi, 20 aprile 1877 (per. il 26).

Per completare le informazioni che il Cavalier Ressman inviò all'E. V. col suo rapporto del 18 corrente N. 166 (1), mi pregio qui unita inviarle una Circolare (2) colla quale il Vescovo di Nevers indirizzò a tutti i Sindaci della sua Diocesi copie della lettera da lui diretta il 7 corrente al Maresciallo Presidente della Repubblica.

Con tale circolare Monsignore di Nevers invita i Sindaci a far penetrare

nelle popolazioni la convinzione che tutti devono usare ogni loro influenza

per ottenere il cambiamento dell'ordine di cose anormale che esiste nelle

presenti condizioni del Pontificato. E • per far rendere al Sovrano delle anime l'indipendenza di cui egli assolutamente ha bisogno per condurle •.

La lettera con cui venne risposto a quella diretta dal Vescovo di Nevers al Presidente della Repubblica fu firmata da S. E. il Signor Giulio Simon. Vi è detto espressamente che il Maresciallo vide con rammarico occuparsi un Vescovo di Francia di cose estranee al suo Ministero evangelico e dopo un'ammonizione formulata in termini alquanto vivi, vi si osserva che per ventura le tendenze di Monsignor di Nevers non sono divise dalla maggioranza dell'Episcopato francese.

(l) -Cfr. n. 345. (2) -Non rinvenuta.
352

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 646. Vienna, 20 aprile 1877 per. il 28).

Le feste pel giubileo di S.A.l. & R. l'A11ciduc'a Alberto mi forrrirono propizia occasione per scandagliare i sentimenti del Governo Austro-Ungarico a riguardo dell'Italia, avendomi dato il mezzo d'intrattenermi su quest'argomento con personaggi peTfettamente a giorno di essi.

Anzitutto piacemi ripete11e qui ,ciò che già telegraficamente ebbi a far conoscere all'E. V., l'ottima dmpressione ciòè ch'ebbe a produrre il telegramma che Sua Maestà, l'Augusto Nostro Sovrano, rivolgeva all'Arciduca, porgendogli le contratulazioni Sue e dell'esercito Italiano. A più riprese S. A. Imperiale me ne ~espresse il suo gradimento, ed oggi ancora, alla Grande Parata della guarnigione di Vienna, Sua Maestà dissemi essersi altamente compiaciuta dalla dimostrazione d'affetto ~che il Re~ volle dargli, ~associandosi in sì gentile maniera alla jjesta dell'esercito Austriaco. Risultami poi del pari che nei circoli militari la cosa produsse ottima impressione. Non possiamo quindi che esser lieti del nobile e gentile pensiero che Sua Maestà ebbe, e che con tanto garbo seppe realizzare, poichè nelle attuali circostanze tutto ciò che può rassicurare la Casa Imperiale sulla continuazione di quei sentimenti di leale amicizia, di cui il Re Nostro ebbe a darle sì precise e spiccate assicurazioni, a Vienna prima e poscia a Venezia, è di sommo vantaggio per le relazioni tra i due Stati. Il linguaggio 1che tenevami :ieri ,sera e stamane il Conte Andràssy è prova del mio asserto. Egli in fatto, nel farmi parola delle attuali gravi contingenze politiche, esprimevasi meco in modo meno riservato che nol facesse in questi ultimi mesi, e si mostrava lieto che anche senza fosse avvenuto fra i due Gabinetti un previo scambio d'idee, pure in alcune questioni concorde fosse stata la loro azione. Stamane poi, mentre cavalcavamo entrambi al seguito dell'Imperatore, rispondendo egli ad alcune parole simpatiche per l'Austria da me appositamente dettegli, per provocare una qualche analoga manifestazione da parte sua a nostro riguardo, dissemi: sperare vivamente che i due Paesi si manterebbero amici anche durante la pur troppo terribile fase per la pace Europea, che stiamo per traversare; e soggiungevansi: Voi sapete che sempre ravvisai • la loyale et amicale entente entre nos deux Pays comme d'une importance majeure pour leur bien à tous deux, et vous savez aussi que j'en ai toujours fait une des bases de ma politique •. Per conto mio non pongo menomamente in dubbio la since·rità di questi sentimenti, e quindi ho la certezza che se l'Italia non trascorrerà ad atti ostili verso la Monarchia Austro-Ungarica, l'atteggiamento del Gabinetto di Vienna si manterrà a nostro riguardo alieno da qualsiasi provocazione, ed il Governo Imperiale si studierà anzi di stringere nuovamente con noi quei vincoli di amicizia, che circostanze indipendenti dalla volontà dei due Governi, ebbero a far rilasciare. Intanto però, se da Vienna non si guarda più dalla parte dell'Italia con quella stessa grave diffidenza di alcuni mesi or sono, non posso neppure dire che gli spiriti vi si siano tranquillati sul conto nostro! Più non si mostra in verità di sospettare degli intendimenti del R. Governo, ma si teme, e grandemente anche, che cervelli matti, cogliendo l'occasione che le eventuali complicazioni Europee potranno porgere, si formino in Italia in bande di volontari, che costituitesi dapprima sotto un pretesto qualsiasi, si gettino poi sul Tirolo meridionale, per farvi nascere l'insurrezione, e cercare così di trapparlo dalla Monarchia. Che questo sia il timore che preoccupa gli animi quì, non ho dubbio a'lcuno, avendo avuto parecchie occasioni di confermarmi in quest'opinione. Io spero, anzi non dubito, che ove il pericolo a cui sopra accennai si presentasse, il

R. Governo non mancherebbe di tagliare il male fin dalla radice, con tutti quei mezzi i più energici atti a impedire all'Italia una simile jattura; poiché non c'è da farsi illusione; se la sorveglianza delle autorità venisse ad essere delusa e bande di volontari reclutate in Italia penetrassero in Tirolo, mentre la repressione che l'Austria eserciterebbe, sarebbe pronta e rigorosissima, ci potressimo trovar esposti a seri pericoli, poichè il Gabinetto di Vienna non esiterebbe a chiederci conto dell'accaduto ed il farebbe in modo da porci in una di quelle posizioni, da cui difficile sarebbe l'uscirne in maniera da soddisfare l'onore del Paese senza comprometterne gl'interessi.

Riassumendo quindi queste mie impressioni, che poggiano su dati per me sicuri e che ho creduto dover mio esporre colla maggior franchezza all'E. V., dirò: che se leale e amichevole verso l'Austria si manterrà l'atteggiamento dell'Italia, anche durante le complicazioni a cui può dar luogo la crisi orientale, nulla assolutamente, in qualsiasi evenienza, abbiamo a temere da questo nostro vicino: ma che se invece, per qualsiasi ragione, da parte nostra venissero provocazioni minacciose per l'integrità della Monarchia, non eviteressimo la guerra, perchè un grande stato non può schivarla assoggettandosi a umiliazioni.

353

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 169. Parigi, 21 aprile 1877 (per. il 26).

Il Principe di Hohenlohe, Ambasciatore di Germania, ritornato qui recentemente da Berlino, venne a vedermi jeri nel pomeriggio e s'intrattenne lungamente meco.

Il Principe mi disse che, conformemente alle istruzioni avute dall'Imperatore e dal Governo, Egli poté rassicurare ne' suoi colloquii il Presidente della Repubblica ed il Duca Decazes sulle intenzioni della Germania verso la Francia.

Egli dichiarò loro che il Governo Germanico non pensava in nessun modo ad inquietare il suo vicino d'oltre Reno e che era estraneo alle minaccie che talvolta profferivansi da alcuni giornali tedeschi, i quali per proprio conto opponevano un linguaggio violento alle provocazioni ed alle allusioni ad una prossima rivincita, accolte da qualche giornale francese. La Francia non avrebbe invece nulla da temere dal suo potente vicino, finché la sua condotta durasse corretta e savia quale fu finora e finché non uscisse da quella prudente riserva in cui seppe mantenersi.

Le dichiarazioni fatte dal Principe di Hohenlohe al Governo francese spiegano sufficientemente quel sentimento di maggiore tranquillità e fiducia negli uomini del Governo, del quale dopo il mio ritorno a Parigi non tardai ad avvedermi e che è certo alquanto diverso da quello che qui regnava alcune settimane addietro e che più volte segnalai all'E. V.

Cercai nella mia conversazione coll'Ambasciatore di Germania di sapere alcunché sulle vere ,cagioni del ritiro del Principe di Bismar,ck. Ciò che nelle cose dettemi a tale riguardo dal Principe di Hohenlohe più mi colpì, si fu che Egli non fece la minima menzione dello stato di salute del Cancelliere. Secondo il Principe di Hohenlohe, il disgusto di dover continuamente lottare contro ogni genere d'intrighi e di vedere sindacata ogni sua azione dal Parlamento e da coloro stessi che dov,rebbero mostrargli la maggiore fiducia e deferenza, avrebbe principalmente influito sulla determinazione presa dal Principe di Bismarck.

354

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 648. Vienna, 21 aprile 1877 (per. il 28).

Al gran pranzo militare dato ieri da S.A.I.R. l'Arciduca Alberto alle deputazioni dell'Esercito Imperiale ed Estere, quì convenute per celebrare il suo giubileo, a cui l'Altezza Sua si era compiaciuta invitarmi, ebbi favorevole occasione d'incontrarmi col Conte Andràssy. Si parlò, come di ragione, delle questioni del giorno, della partenza deH'Imperatore di Russia per Kischinew, dell'attitudine assunta dalla Turchia ecc. ecc. S. E. mostravasi molto preoccupata delle conseguenze della guerra Russo-Turca. Egli dicevami avere ancora tentato all'ultimo momento un passo a Pietroburgo, onde scandagliare il terreno e vedere se l'invio di un plenipotenziario Turco a Kischinew avrebbe potuto produrre utile effetto, porgendo il mezzo a pacifici negoziati fra la Russia e la Porta. Ma questo suo tentativo era andato fallito, il Gabinetto di Pietroburgo avevagli risposto non potere essere il caso di prendere una tal proposta, ad esame, la Porta avendo già respinto il passo, che precisamente in questo senc;o aveva presso di Essa fatto il Gabinetto di Roma: d'altronde essere mai troppo tardi per pensare ad ulteriori negoziati. Nel ciò dirmi il Conte soggiungevami avere in tale maniera avuto conoscenza del passo fatto dall'E. V. a Costantinopoli, precisamente allo scopo che dal canto suo aveva cercato di raggiungere a Pietroburgo, Siccome Egli aveva l'aria d'interrogarmi in proposito, io gli risposi che tutto ciò ch'Egli dicevami riuscivami nuovo, non avendo ricevuto da Roma informazioni di sorta al riguardo.

Il Conte Andràssy dicevami poscia, che Egli in verità fino agli ultimi tempi non aveva mai creduto alla guerra, poiché era sempre stato persuaso della sincerità degli intendimenti pacifici dello Czar e non avrebbe saputo immaginare l'acciecamento di cui i Turchi danno prova. Mostravami poi credere che in parte questo fosse stato causato dall'annuncio dell'invio a Costantinopoli dell'Ambasciatore Britannico M. Layard, che i Turchi apprezzarono siccome una dimostrazione d'appoggio per parte dell'Inghilterra. A questo proposito Egli felicitavasi meco, che il R. Governo, dopo di avere avuto un momento l'idea di seguire quell'esempio, rimandando al suo posto il Conte Corti, vi avesse poscia rinunciato.

Essendo quindi venuti a parlare del Blue-Book Inglese, che come l'E. V. sa, eccitò abbastanza gravemente il malumore del Conte Andràssy, a causa dei dispacci in esso contenuti, in cui si riferiscono conversazioni sue con Sir Andrew Buchanan, di cui per alcune egli contesta l'esattezza e per altre taccia d'indiscrezione pericolosa la loro pubblicazione, Egli lodossi molto della prudentissima riservatezza colla quale l'E. V. aveva fatto la scelta dei documenti da pubblicarsi nel Libro verde, dicendo che 'così facendo non si ~comprometteva nessuno

• et ça laisse la ~possibilité de causer ensemble •.

Tosto dopo Egli dissemi che il Console Imperiale a... (non afferrai il nome della località), avevagli chiesto telegraficamente se doveva presentarsi all'Imperatore di Russia al suo passaggio, ma che prima di rispondergli Egli volle conoscere quali istruzioni al riguardo il R. Governo intendeva dare al Suo Agente in quella località, onde procedere in ciò d'accordo con noi. A questa sua domanda però il Barone di Haymerle avevagli testè risposto che l'Italia non aveva console colà e quindi Egli aveva ordinato all'Agente Imperiale di astenersi. Veramente quest'affare non aveva importanza di sorta, mi parve quindi che nel parlarmene il Conte Andràssy non avesse aHro scopo se non di mostrarmi H suo buon volere di concertarsi anche talvolta con noi.

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IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 168. Madrid, 21 aprile 1877 (per. il 26).

In seguito a particolare invito, mi recai ieri dal Ministro di Stato, il quale mi disse, d'avere poco prima conferito sul prossimo pellegrinaggio con un vescovo, di cui mi tacque il nome, e che ne maneggia l'organizzazione.

Quel prelato a quanto mi affermò il Signor Silvela avrebbe rinnovato anzitutto le assicurazioni sul carattere puramente religioso del progettato pellegrinaggio, dal quale rimarrebbe escluso l'elemento reazionario laico rappresentato dai Signori Nocedal y Pidal.

Dappoi entrò nei seguenti particolari. Si fanno pratiche perché alla testa dei romei spagnuoli si pongano due dei cardinali recentementi eletti cioè l'Arcivescovo di Saragozz.a ed il Patriarca delle Indie, Benavides.

Questi fratello di quello che già fu ambasciatore presso la Santa Sede, è uomo di poca levatura ma di sentimenti, sinora almeno, assai miti al punto che non fu facile l'ottenergli la dignità Cardinalizia.

Il numero dei romei non oltrepasserà le tre migliaia, se pure giungeranno a tale cifra. Ad essi però si riunirà uri migliaio di portoghesi coi quali verrà compiuto il viaggio. Questo verrà intrapreso non prima delli 20 maggio per lasciare precedere i pellegrini francesi in vista di evitare ingombro sulle ferrovie. Gli oggetti destinati in dono al Santo Padre, giacché sembra abbandonata l'idea di una esposizione generale in d'oggetti riferentisi a:l culto, verranno concentrati in Barcellona, per essere poi trasportati per mare a Civita-Vecchia. Questi donativi consisteranno principalmente in libri e raccolte di musica sacra, riccamente legati.

A questo proposito il Ministro di Stato mi chiese di essere informato delle disposizioni che il Governo del Re credesse dover prendere per assicurare ad un tempo l'esatto e libero recapito delle case destinate al Vaticano e dall'altro per impedire che a danno nostro vengano commesse delle frodi.

Sarò ben gra,to alla E. V. se vorrà pormi in grado di corrispondere al desiderio espressomi dal Signor Silvela. Al pari tempo dal canto mio mi permetto di chiederle se verrà mantenuto a riguardo dei pellegrini spagnuoli il regime dei passaporti.

P.S. Qui unito una lettera particolare per l'E. V

356

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 229. Roma, 22 aprile 1877, ore 18,15.

V. E. est autorisé à signer déc'laration prorogeant traités de commerce et de navigation en vigueur entre les deux pays jusqu'à la fin de cette année.

29 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

357

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 171. Parigi, 22 aprile 1877 (per. il 26).

Ne' colloquii ch'ebbi dopo il mio ritorno col Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia, S. E. mi tenne parola di due argomenti che sembravano interessarla in modo speciale.

Discorrendomi delle possibili eventualità e complicazioni della guerra, che sta per iscoppiare, il Signor Duca Decazes accennò, come a fatto probabile, ad un'occupazione Austriaca della Bosnia e dell'Erzegovina. Il Duca mi disse essergli noto che il Governo del Re erasi vivamente preoccupato d'una tale eventualità, e che avea fatto scandagli a Vienna, come pure a Londra ed a Pietroburgo per sapere come una simile occupazione sarebbe ravvisata da queste due Corti. Il Duca Decazes mi chiese indi se l'E. V. avesse altresì tentato di scrutare il pensiero del Gabinetto di Berlino a tale riguardo e che cosa avesse saputo da quel lato.

Risposi a S. E. ch'io non era in grado di dargli alcun schiarimento di ciò e che avrei riferita la sua interrogazione all'E. V.

Da' rapporti del Cavaliere Ressman è già noto a V. E. che il Duca Decazes avea espresso il desiderio di uno scambio di visite delle squadre italiana e francese allo scopo di stabilire amichevoli rapporti tra gli Ufficiali di due Marine • chiamate forse prossimamente a procedere d'accordo nel Mediterraneo •. Coerentemente a questa prima proposta, che non poté essere accolta, il Duca Decazes ne fece ora a me un'altra. S. E. mi disse che in via non ufficiale, ma in modo puramente amichevole, Egli inviterebbe il Governo del Re ad associarsi colla sua flotta all'azione che la flotta francese dovrà esercitare nel Mediterraneo, durante la guerra, a tutela della sicurezza de' Cristiani.

Il progetto del Signor Duca Decazes sarebbe quello di scaglionare i minori navigli della squadra francese in quei porti del Mediterraneo ne' quali la loro presenza sembrerebbe maggiormente necessaria per contenere il fanatismo delle popolazioni Musulmane. Il Duca Decazes chiederebbe che le minori navi della R. Marina dividessero questo compito con quelle francesi, giacché secondo lui la sola presenza delle bandiere francese ed italiana in molte stazioni del litorale turco gioverebbe, per piccola che fosse la forza della nave, a comandare rispetto ed a raffrenare le popolazioni.

Queste piccole navi costituirebbero quasi un cordone di sentinelle avanzate H nervo delle squadre italiana e francese percorrerebbe intanto unitamente il mare, come una pattuglia che va ad ispezionare le sentinelle, o accorre alla loro chiamata. Il Duca Decazes con questa misura, la quale non eccederebbe i limiti d'azione d'una Potenza neutra, spererebbe d'impedire, direttamente molti disordini gravissimi, che potrebbero poi servire di ragione o di pretesto a più larghe occupazioni di territorio per parte de' Russi o degli Austriaci. In una parola il pensiero del Duca Decazes, espresso ne' termini di cui egli si valse, sarebbe quello d'isolare l'incendio.

Riferisco questa nuova proposta del Duca Decazes all'E. V. pregandola d'indicarmi come io debba rispondere a S. E.

Il Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia mi disse che Lord Derby avea di recente ripetuto al Marchese d'Harcourt la dichiarazione già altre volte fattagli, che l'Inghilterra non occuperà l'Egitto, checché avvenga. Il Governo francese persiste a ritenere che le forze Inglesi prenderanno posizione nell'isola di Candia ed a Gallipoli. Desta tuttavia Qualche inquietudine la notizia che tutti i legni della Marina di guerra Russa, che erano nell'Oceano o nel Baltico, ebbero l'ordine di portarsi a tutto vapore nel Mediterraneo. Diffatti, un'azione della flotta Russa nel Mediterraneo, sia per penetrare ne' Dardinelli, sia per bombardare qualche porto turco, potrebbe provocare imprevedute complicazioni e tracciare anche alla Marina Inglese un'altra condotta.

L'imminenza della guerra fece nascere i più serii dubbii circa la possibilità di mandare ad effetto l'Esposizione Universale di Parigi progettata nel 1878.

Il Governo francese fa finora energicamente smentire la notizia ch'egli voglia rinunciarvi, ed il Duca Decazes per parte sua dichiara che l'Esposizione avrà luogo in ogni caso. Fu fatta menzione degl'impedimenti possibili anche in presenza del Principe di Galles durante il recente suo viaggio a Parigi. Sua Altezza avrebbe osservato che a rigore l'Esposizione potrebbe farsi anche dalla Francia, dall'Inghilterra e dall'Italia sole, nel qual caso l'Inghilterra sarebbe disposta a coprire colla sua industria il doppio dello spazio finora assegnatole.

358

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 647. Vienna, 22 aprile 1877 (per. il 28).

Fra le ragioni che maggiormente contribuiscono a mantenere vivo in queste sfere governative il malvolere contro l'Italia indubbiamente mi consta esservi H fatto della pubblicazione in Verona di un giornale che ha per titolo l'Adige monitm·e degL'interessi Trentini (o qualche cosa di simile).

A me non spetta l'apprezzare se nella nostra patria legislazione si trovi mezzo legale di far mutare titolo a quel periodico, ma certo si è che, ove si potesse conseguire Quel risultato, ciò tornerebbe ad un gran vantaggio per le nostre relazioni coll'Austria. Ogni qual volta in private conversazioni si ebbe a far cenno di Questo increscevole fatto, non mancai mai di rispondere, che altamente rimpiangevo, ma che colla legge sulla stampa, che vige in Italia, non credeva vi fosse mezzo di porvi riparo, per quanto grande potesse essere il desiderio del R. Governo di far cosa gradita al Governo Imperiale. Questo mio ragionamento parvemi capacitasse sempre i miei interlocutori per quanto ha tratto all'impossibilità a fronte della quale il Governo del Re trovasi in questa faccenda. Non è però men vero che, ove fosse possibile con un mezzo qualunque di far mutare titolo a quel giornale, si compirebbe un atto di buon vicinato, che giustificherebbe, a mio avviso, i mezzi impiegati per raggiungerlo.

359

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PARIGI, CIALDINI, E A VIENNA, DI ROBILANT, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, R. DE MARTINO, AL MINISTRO AD ATENE, MAFFEI, AGLI AGENTI E CONSOLI GENERALI A BELGRADO, JOANNINI, E A BUCAREST, FAVA, E AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

T. 231. Roma, 23 aprile 1877, ore 18,30.

Le personnel de l'ambassade russe quitte ce soir Constantinople.

360

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 172. Parigi, 23 aprile 1877 (per. il 26).

Il giorno stesso del mio ritorno a Parigi, cioè il 19 corrente, io andai a visitare, oltre il Signor Duca Decazes, anche S. E. il Presidente del Consiglio de' Ministri, cui annunziai personalmente la sua nomina al grado di Gran Croce dell'Ordine Mauriziano. Nelle conversazioni ch'ebbi co' due Ministri non tacqui alle loro Eccellenze l'impressione che producevano in Italia le ripetute manifestazioni aggressive dell'Episcopato francese e l'irritazione che vi avea provocata la recente lettera, diretta dal Vescovo di Nevers al Maresciallo, e segnalai le conseguenze che fatalmente deriverebbero da simili ,eccessi del clero francese. ove non fossero raffrenati.

Il Signor Duca decazes mi disse ch'Egli avea dato al Maresciallo il consiglio di rispondere rigorosamente al Vescovo di Nevers, richiamandolo a' doveri del suo ufficio, e che il Maresciallo lo avea fatto. S. E. il Signor Giulio Simon andò più in là e mi diede confidenzialmente lettura della lettera stessa, che fu indirizzata a Monsignor Ladone, a nome bensì del Maresciallo, ma colla firma del Presidente del Consiglio.

Come già ebbi l'onore di riferire all'E. V. col mio rapporto del 20 Aprile (1), la lettera dichiarava che il Maresciallo non avea a ricevere consigli per la sua condotta politica dal Vescovo di Nevers, la politica non essendo nelle attribuzioni del Ministero Episcopale, etc.

Feci osservare al Signor Giulio Simon che era sicuramente plausibile il tuono fermo di quella risposta, ma che apparentemente le prevaricazioni del Vescovo di Nevers, come avvenne di altre precedenti, rimarrebbero pur sempre senza repressione, la risposta non dovendo essere pubblicata. Avendomi su ciò chiesto il Presidente del Consiglio se io vedessi alcun migliore modo di far

rl) Cfr. n. 351.

conoscere i sentimenti del Governo francese, io gli dissi, che, a mio giudizio, un'interpellanza, che si potrebbe provocare, offrirebbe una facile e naturale occasione di farlo.

Ed Egli, approvandomi, replicò che non indietreggerà dal provocarla e aggiunse che essa potrà pure dargli il destro di rendere nota la lettera da lui scritta in nome del Maresciallo a Monsignore di Ladone.

361

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 655. Costantinopoli, 23 aprile 1877 (per il 2 maggio).

Il Governo Ottomano allo scopo di impedire un'invasione dell'esercito Russo dalla parte del Danubio, e di costringere la Rumania ad osservare un contegno neutrale nel conflitto, erasi in questi ultimi giorni rivolto alle grandi Potenze per proporre che in caso di guerra tra la Russia e la Turchia, i Principati Moldo Valacchi fossero dichiarati territorio neutro. Ma siffatta proposta non incontrò l'adesione di alcuno dei Gabinetti Europei. Fallito questo tentativo la Sublime Porta ebbe ricorso ad un altro spediente per proteggere le sue provincie d'Europa contro le minacce della Russia. Ieri sera essa indirizzò al Principe Carlo di Rumania un telegramma per quale dopo avergli rammentato che i Principati Moldo-Valacchi fan parte integrante dell'Impero Ottomano, e che l'art. 26 del trattato di Parigi del 1856 e l'art. 8 della Convenzione di Parigi del 1858 hanno riconosciuto alla Sublime Porta il diritto di concertare coi Principati le misure di difesa straordinarie del territorio contro ogni invasione; essa invita il Principe ad intendersi col Comandante in capo dell'esercito Ottomano sui provvedimenti militari da prendersi di conserva per respingere l'eventuale attacco dei Russi.

Sembrami che a questo partito la Porta si sia appigliata un po' troppo tardi per potere contare sull'adesione del Principe Carlo, e parmi più probabile che l'invito diretto a Sua Altezza abbia avuto esclusivamente in mira di provocare da sua parte una dichiarazione che giustifichi l'occupazione per parte dell'esercito Ottomano di alcuni punti strategici sulla riva sinistra del Danubio.

362

IL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 507. Ragusa, 24 aprile 1877, ore 18,15 (per. ore 1,15 del 25).

Le prince Nicolas m'a envoyé aujourd'hui une dépeche où il dit qu'il avait abandonné toutes les demandes territoriales. Cependant il y a deux points sur lesquels il ne peut transiger, c'est-à-dire les conditions de retour des réfugiés

et la situation à faire aux districts des Kucci sur lesquels le Gouvernement du Roi ne pourra qu'approuver ses résolutions. La Sublime Porte n'ayant voulu rien céder, Son Altesse a été obligeé de rappeler ses délégués. Le grand vizir a dénoncé l'armistice. Le prince se trouvant engagé dans une lutte disproportionnée se confie au dévouement de ses fils monténégrins, mais il espère que l'Europe chrétienne voudra, en cas de revers, sauver les femmes et les enfants que nous laissons derrière nous.

Son Altesse me prie de faire connaitre au Gouvernement du Roi ce que je m'empresserai de faire par le courrier de demain (1).

363

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 94. Pietroburgo, 24 aprile 1877 (per. il 30).

* Sic·come ebbi cura di informare per telegrafo l'E. V. (2), il manifesto di guerra dell'Imperatore Alessandro contro la Turchia è pubblicato oggi nel Messagiere ufficiale e nel Giornale di Pietroburgo. Esso porta la data di oggi da Kischinew ed è accompagnato nei giornali predetti da una circolare del Principe Gortchakow spedita in data di jeri da Pietroburgo agli Ambasciatori di Russia a Berlino, Vienna, Pa11igi, Londra e Roma.

Ho l'onore di mandare qui unito all'E. V. il testo di questi due documenti (3). Il loro contenuto è troppo importante perché basti un analisi per giudicarne la gravità. Nel fare all'E. V. questa comunicazione, la quale coinciderà probabilmente colla comunicazione che le sarà fatta dei medesimi documenti dall'Ambasciatore di Russia in Roma, mi astengo da ogni sterile rimpianto, da ogni inutile commento. Il Manifesto Imperiale, dopo aver riassunto gli sforzi fatti invano dalla Russia e dalle altre grandi Potenze per ottenere la pacificazione ed il miglioramento delle popolazioni cristiane della Turchia, constata che in presenza dell'ostinazione della Turchia lo Czar è forzato dal sentimento di equità e da quello della propria dignità a ricorrere alla forza delle armi e conchiude col dar ordine alle truppe russe di passare la frontiera della Turchia.

La circolare del Principe Cancelliere è destinata a portare questa riso

luzione dell'Imperatore Alessandro a notizia dei Gabinetti delle altre cinque

grandi Potenze, e nel tempo stesso tende a dimostrare come dall'un lato il ri

fiuto di accettare il protocollo di Londra per parte della Turchia e d'altro lato

termini stessi del protocollo che escludono la previsione di un tal rifiuto, e la dichiarazione di Lord Derby annessa al protocollo, non lasciano più luogo

ad altri tentativi di conciliazione. Mi fo lecito di chiamare la speciale attenzione dell'E. V. sulla parte della circolare che riflette quest'ultimo punto. Sembra evidente l'intenzione del Principe Cancelliere di stabilire che è esclusa ogni speranza di conciliazione per parte della Porta, e che la Russia avendo riacquistata, in seguito al rifiuto del protocollo dato dalla Turchia ed in conseguenza della dichiarazione inglese, la sua libertà di azione, intraprende con le armi alla mano l'opera del miglioramento delle popolazioni cristiane di Oriente alla quale essa aveva invitato le Grandi Potenze ad associarsi. La questione della mediazione prevista dal Trattato di Parigi del 1856 rimane così, nel pensiero del Principe Cancelliere, virtualmente esclusa od esaurita.

È ancora da notarsi che il manifesto Imperiale, benché non nomini il Trattato di Parigi del 1856, accenna implicitamente a quelle stipulazioni ed agli atti che· vi furono annessi o ne emanarono constatando che le riforme chieste ora alla Turchia dovevano essere la conseguenza degli impegni anteriori presi dalla Porta stessa verso l'Europa * (1).

Finalmente occorre osservare che né il manifesto né la Circolare contengono alcuna esplicita dichiarazione tendente ad assicurare l'Europa che la Russia non persegue, movendo guerra alla Turchia, intenti di conquiste territoriali. Ma è giusto altresì il soggiungere che nell'uno come nell'altro documento lo scopo della guerra è chiaramente affermato dover essere quel medesimo che i Gabinetti delle Grandi Potenze si erano proposti di ottenere per mezzo della Conferenza di Costantinopoli e del protocollo di Londra, quello cioè di ottenere un miglioramento nelle condizioni delle popolazioni Cristiane della Turchia.

(l) -Cfr. r. 57 del 25 aprile, non pubblicato. (2) -Con t. 497, non pubblicato. (3) -'N'on si pubblicano.
364

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 650. Vienna, 24 aprite 1877 (per. il 27).

Essendomi recato ieri dal Barone Orczy onde informarmi se già fosse stato comunicato al Conte Andrassy il Manifesto Russo, che erami stato detto dover giungere a Vienna la sera prima, dopo avere lungamente seco lui parlato dei passi che ancora si vorrebbe fare onde impedire la guerra, credetti di fargli a brucia pelo la seguente interpellanza. • Tutti i vostri giornali parlano in questi giorni di azione paraUeta o di contro azione, anzi è questa, si può dire, la questione che più occupa la vostra stampa in questo momento: cosa c'è di vero in Quelle voci spacciate anche dai periodici i più accreditati? •. Senza menomamente esitare Egli risposemi con marcata assicuranza: • Né azione parallela né contro-azione, non vi ha assolutamente niente di vero in tutto ciò

che si dice a questo riguardo. Non aumentiamo l'Esercito né di un soldato né di un cavallo. Tutto ciò che si spaccia intorno all'incremento assunto dell'insurrezione nella Bosnia, è grandemente esagerato. Potrebbe però darsi che fossimo costretti a dare una severa lezione a quei Bosniaci, poiché in questi ultimi tempi si sono fatti soverchiamente baldanzosi, essi oltrepassano il nostro confine e resistono alla forza armata, uno di questi giorni saremo costretti a pestarli per bene •.

Poscia Egli soggiunse ancora alcune parole che non saprei riferire con esattezza, ma che mi parvero volere esprimere essere intendimento del Conte Andrassy lasciare intieramente la libertà del campo ai Russi ed ai Turchi. Approfittai di ciò per dire: che quest'attitudine sembravami molto opportuna, dando essa fondate speranze che la guerra, se non si poteva evitare, sarebbe almeno effettivamente localizzata: ed altro non aggiunsi sembrandomi più prudente non dar ulterior svolgimento in questo momento a quella questione.

Nel riferire all'E. V. questa conversazione, nulla credo di dovere aggiungere o togliere a quanto su quest'argomento ho avuto l'onore di porle sott'occhi nei successivi miei rapporti da parecchi mesi a questa parte, ed essenzialmente in quelli degli ultimi scorsi giorni. L'Austria-Ungheria si tiene parata per ogni evento ma al pari delle altre potenze essa si riserva a decidersi a prendere quell'attitudine che crederà meglio atta a tutelare i suoi interessi. Continuo a ritenere il Conte Andrassy libero da ogni preciso impegno colla Russia, ma nel più perfetto accordo col Gabinetto di Berlino.

(l) Il brano tra asterischi è edito in L V 24, p. 49.

365

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 657. Costantinopoli, 24 aprile 1877 (per. il 1° maggio).

Il Governo Ottomano, dopo la frase proferita giorni sono da Lord Derby ana Camera dei Lords che doè • l'Inghilterra non ave,a ancora pronunciata la sua ultima parola • attendeva con impazienza la venuta del Signor Layard neH'intima perswasione che l'Ambasciatore Britannico porterebbe alla Turchia una speranza, una parola di conforto. Ma l'illusione fu di breve durata. Il Signor Layard nelle frequenti interviste che egli aveva già avuto coi Ministri del Sultano, tenne loro un linguaggio talmente severo sulla politica disastrosa seguita dal Governo Ottomano, talmente scoraggiante sulle disposizioni del Gabinetto Inglese verso la Turchia, che la Sublime Porta avea sentito venir meno tutta la risolutezza di cui avea dato prova in questi ultimi temp'i. Disingannati sulla speranza d'un materiale aiuto ,che :l'Inghilterra avrebbe presto o tardi prestato alla Turchia, i Ministr:i del Sultano avevano dato a divedere una tal quale prostrazione di cui seppe profittare il Signor Layard per consiglliare loro un ultimo tentativo in favore della pace. Egli suggeriva di valersi dell'art. 8 del Trattato di Parigi per chiedere alle Grandi Potenze di intromettersi quali mediatrici nel conflitto. L'idea trovò facile terreno in Safvet Pacha che se ne fece propugnatore presso i Colleghi convocati ieri in Consiglio. Dopo parecchie ore di discussione animatissima, le opinioni essendo tuttavia divise sull'opportunità o meno di ricorrere alla mediazione dei Gabinetti Europei, i Ministri avevano deciso di rinviare la seduta all'indomani, e d'.incaricare il Gran Vizir di recarsi presso il Sultano onde sottomettergli il progetto, ed averne il suo avviso.

Ma, mentre stamane stavano i Ministri deliberando su questa mozione, e sembravano già propendere per l'accettazione, giunse da Pietroburgo un telegramma pel quale l'Incaricato d'Affari Ottomano trasmetteva iil testo d'una comunicazione testé ricevuta dal Principe Gortchakow. In quella sua nota il Cancelliere Imperiale pregava l'Incaricato d'Affari di Turchia d'informare la Sublime Porta che dopo !'·insuccesso dei negoziati, la Russia si vedeva costretta di ,cercare una soluzione colle armi, e che da quel momento H Governo del Sultano doveva considerare rotte le relazioni diplomatiche col Gabinetto di Pietroburgo e dichiarato lo stato di guerra.

Nel momento stesso che questa notizia giungeva alla Sublime Porta, il

Signor Layard trovavasi al Palazzo per presentare le sue credenz·lali al Sul

tano, e per perorare presso Sua Maestà in favore della pace.

366

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 235. Roma, 25 aprile 1877, ore 15,10.

Tenez-moi au courant de la résolution qui sera prise pour l'envoi de l'ambassadeur à Constantinople, car nous voudrions suivre à cet égard l'exemple de l'Autriche.

367

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 236. Roma, 25 aprile 1877, ore 15,10.

Tàchez de me tenir au courant de la résolution qui sera pd.se pour l'envoi de l'ambassadeur à Constantinople, car il parait que de cette résolution dépendra celle de l'Autriche et il conviendrait de conformer notre conduite à cet égard à celle des deux Empires.

368

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 516. Bucarest, 25 aprile 1877, ore 15,55 (per. ore 19,50).

Suivant les accords que la Roumanie avait fait proposer à la Russie, l'armée impériale n'aurait du franchir le frontière qu'après la réunion des corps législatifs. N'ayant pu s'entendre non plus sur d'autres points de ces accords, la Russie a envahi le territo,ire, sans que, de part et d'autre on ait signé un engagement quelconque. En face de cette violation, le Gouvernement roumain aurait, d'Lt-on, protesté auprès des Puissances garantes et serait revenu à l'ancienne politique de neutralité tracée précédemment par les Chambres vis-à-vis des deux belligérants.

369

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 518. Bucarest, 25 aprile 1877, ore 22,30 (per. ore 23,35).

La grand due Nicolas a fait dire au prince Charles que, pour des raisons stratégiques, on avait du hàter le passage du Pruth. Le Gouvernement roumain gardera cependant une attitude neutre jusqu'à ce que les Chambres se soient prononcées. On suppose que les Chambres autoriseront le Gouvernement à faciliter les opérations militaires des russes, sans prendre une part active à la guerre.

370

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 478. Roma, 25 aprile 1877.

Sono grato a V. E. dello aver richiamato, con rapporto del 13 di questo mese, N. 1806 (1), la mia attenzione sopra le considerazioni che si possono desumere da un recente articolo della Gazzetta Universale della Allemagna del Nord. A questo soggetto si riferisce il qui acchiuso paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

L'hypothèse visée par l'artide de la Gazette du Nord n'a aucune probabilité. Nos relations avec la France ne souffrent point de l'agitation catholique. Nous aurons besoin, bien plus, que les sympathies de l'Allemagne pour l'Italie se fissent jour en ce qui concerne nos relatlons avec l'Autriche-Hongrie et le danger imminent auquel nos intéréts sont exposés de ce céìté.

D'après les dernières nouvelles, les projets d'agrandissements qu'on forme a Vienne impliqueraient rien moins que l'annexion, à la Monarchie. de tout le territoire ottoman qU>i s'étend depuis la frontière de Bosnie jusqu'à l'Egée, y compris Salonique.

L'accueil fait, à Berlin, à nos observations touchant la situation qui nous serait créée vis-à-vis de l'Autriche dans le cas d'un agrandissement territorial en Bosnie et en Herzégovine, n'est pas de nature à nous engager à faire encore, à ce sujet, des démarches ayant un caractère plus marqué. Mais dans le cours de ses entretiens, V.E. pourrait s'assurer, avec prudence si ces projets sont connus à Berlin et s'ils trouvent auprès du Cabinet allemand un appui bienveillant.

(l) Cfr. n. 328.

371

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 125. Roma, 25 aprite 1817.

Con rapporto del 13 di questo mese N. 161 (1), il Cavalier Ressman mi ha riferito la conversazione avuta col Signor Duca Decazes intorno alla convenienza che la flotta italiana e la flotta francese abbiano prossima opportunità di stringere fra loro più intimi rapporti.

Dal canto mio non posso che confermare ciò che, il 14 di questo mese, ebbi a telegrafare (2) al R. Incaricato d'Affari.

Noi sentiamo quanto cordiale ed amichevole fosse il concetto da cui muoveva codesto Signor Ministro degli Affari esteri, e proviamo vivo rammarico nel vederci costretti e differire la attuazione di un progetto che, ancora poche settimane or sono, sarebbe stato di agevole esecuzione ed avrebbe pro.dotto, così in Italia come in Francia il miglior effetto sopra l'opinione pubblica.

La nostra squadra permanente, la sola che in questo momento sia armata, non potrebbe abbandonare i porti del mezzodì e sarebbe quindi nella impossibilità di pigliare ritrovo colla squadra francese nei porti del Nord. D'altra parte, le circostanze ci impongono la stretta osservanza del Decreto del 1864 che limita a tre il numero delle navi da guerra estere di una stessa bandiera cui è lecito il simultaneo soggiorno nei nostri porti. Ed a questo riguardo mi giova anzi soggiungere che in questi ultimi giorni analoga domanda di deroga al decreto del 1864 ci fu diretta da altre Potenze ed a questa si fece identica risposta.

Le considerazioni qui sopra svolte avranno senza dubbio persuasi S. E. il Signor Duca Decazes della impossibilità in cui noi siamo di fare, per ora, migliore accoglimento al suo desiderio.

È qui acchiuso un articolo in cifra .

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

La démonstration à laquelle le Due Decazes nous avait conviés aurait distrait les navires, qui sont ddsponibles en ce moment du service qu'ils peuvent etre appelés à remplir en Levant et surtout dans les parages où il ne foundrait pas laisser paraìtre seul le pavillon austro-hongrais en cas de désordre. Cette démonstration aurait, en outre, pu donner de l'ombrage, par des motifs différents, soit à l'Allemagne, soit à l'Angleterre; en meme temps qu'elle n'aurait pas eu pour nous une valeur quelconque comme élément de force morale.

Au surplus, l'apparition de forces maritimes françaises, dans nos ports coi:ncidant avec l'arrivée des Pélerins à Rome, ce fait se serait preté à des commentaires équivoques qu'il faut éviter dans l'intéret des deux pays.

V. E. est parfaitement en mesure, dans le cas où le Due Decazes revenait encore sur ce sujet, d'écarter toute impression défuvorable, que notre réponse aurait pu laisser dans son esprit. Il n'y a, dans cette réponse, rien qui ne soit amicai: ellea été exclusivement dictée par des considérations d'un caractère exclusivement pratique et fondées sur l'opportunité du moment.

(l) -Cfr. n. 330. (2) -Con t. 206, non pubblicato
372

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1818. Berlino, 25 aprile 1877 (per. il 1° maggio).

Par mon rapport n. 1803 du 10 avril {1), j'ai eu l'honneur de rendre compte à V. E. d'un entretien que j'avais eu la veille avec le Prince de Bismarck. J'avais cherché à lui faire comprendre l'importance que nous attachions au maintien du status ClUO territorial en Turquie, notamment eu Ct! <lUi concerne la Bosnie et l'Herzégovine. Cinq jours plus tard, interpellé par une personne de son intimité sur la crise orientale, il est entré dans quelques détails, qui m'ont été rapportés confìdentiellement et que je crois devoir signaler à V. E.

Il ne s'agissait plus, disait-il, de savoir si l'on pourrait éviter la guerre,

mais seulement si on parviendrait à la localiser. Son attention se fìxait dès

lors spécialement sur les deux Puissances, l'Angleterre et l'Autriche Hongrie,

si directement intéressées dans la question. Quelle sera leur attitude en fa·ce

des événements a.ui vont se produire? A son avis, la premìère de ces Puissances

prendrait tout d'abord une position expectante. Ce ne serait que dans le cas

où la Russie, après un début victorieux, n'arrete·raH pas l'élan de ses troupes,

que la flotte britannique s'assurerait de quelques gages en Egypte. Si les armées

russes s'avançaient au delà des Balkans, de son còté l'Angleterre occuperait les Dardanelles, et ensuite meme Omstantinople, si ,cette capitale était menacée par une marche vktorieuse de la Russie. Telles .semblent devoir ·etre les trois étapes de la Grande Bretagne, à l'effet surtout de préserver d'un danger quelconque ses communications avec ses possessions indiennes. Ce mode de procéder n'impliquerait pas encore une participation active à la lutte, pour ou contre l'un ou l'autre des belligérants. Au reste, le Cabinet de Berlin userait de toute son infl.uence pour la localisation de la guerre. Quant à l'Autriche, le Comte Andrassy espère q_ue les circonstances ne viendront pas se mettre en travers de sa politique, tendant jusqu'ici à ne point seconder les tendances du parti militaire et certaines infl.uences de la Cour. Le Chanceli·er émettait des doutes que le Cabinet Austro Hongrois put assister impassible aux événements qui se préparent. Son Altesse ne s'emploierai't pas moins à le dissuader d'une occupation en Bosnie; peut etre parviendrait-on à l'en détourner, mais on ne saurait s'en porter garant. Le Prince savait que nous envisagerions une pareille occupation comme contraire à nos intévèts. Aussi ajoutait H qu'il travaillerait de son mieux à la prévenir. Peut etre, il le disait une seconde fois, y réussirait-il, mais il ne pouvait répondre du succès.

Le Prince de Bismarck ignorait que ces confidences me seraient rapportées. Elles prouvent du moins ses bonnes intentions, et que tout en étant instruit des offres réitérées (mission du Général Soumarokow) de la diplomatie russe, qui avait proposé une action commune et parallèle conduisant l'Autriche à s'annexer des territoires aux dépens de la Turq_uie, on ne favorise pas ici cette combinaison. Il est toutefois évident que l'opposition se réduisait à des simples conseils.

Dans tous les cas, nous sommes suffisamment avertis. J'ignore quel est nostre programme en prévision d'une semblable éventualité. Je me suis déjà permis de traiter ce sujet à plusieurs reprises. Je n'ai rien à retrancher à mes observations. Il me semble q_u'un mot de l'Angleterre à Vienne donnerait à réfléchir, surtout si on y savait déjà, à ne pas se méprendre, qu'en pareille occurrence nous ne consulterions que nos intérets, ou que du moins nous ferions nos réserves pour l'avenir, en nous dégageant de prétendus engagements auxquels faisait allusion la dépeche de V. E. n. 458 (1).

(l) Cfr. n. 316.

373

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 95. Pietroburgo, 25 aprile 1877 (per il 1° maggio).

In seguito alla dichiarazione di guerra della Russia contro la Turchia, l'Incaricato d'Affari Ottomano a Pietroburgo Tewfik-Bey, insieme col pe11sonale dell'Ambasciata, partì da questa città dopo aver ricevuto i passaporti dalla

Cancelleria Imperiale Russa. Il Messagiere Ufficiale ed il Giornale di Piet1'0burgo pubblicano oggi la nota del Principe Gortchakow colla quale Sua Altezza annunzia a Tewiiik-Bey la dichiarazione di guerra pregandolo di farla conoscere al di lui Governo. Il Principe Gortchakow aggiunge nella nota, che la prima conseguenza dello stato di guerra è l'interruzione delle relazioni diplomatiche, e chiede quindi di sapere il numero e la qualità delle persone che compongono l'Ambasciata Ottomana affine di poter mandare ad esse i rispettivi passaporti. La nota conchiude informando Tewfìk-Bey che i sudditi Ottomani residenti in Russia che desiderano partire potranno farlo liberamente, e che quelli fra essi che preferissero rimanere nel territorio Russo, sono pienamente assicurati dalla protezione delle Leggi.

Mi pregio d'unire a questo dispaccio il testo della nota predetta del Principe Cancelliere (1).

(l) Cfr. n. 70.

374

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L.P. Berlino, 25 aprile 1877.

Dans la lettre que j'ai eu l'honneur d'adresser à Votre Majesté le 10 Mars dernier (2), je traçais le tableau des espérances • in extremis » qui se rattachaient aux négociations relatives au Protocole de Londres et à la mission du Général Ignatiew, et plus tard, dans ma lettre du 3 Avril (3), je mentionnais le fait que le Prince de Bismarck persistait à croire le .confl:it ,inévitable. Maintenant l'Empereur Alexandre a renoncé à tout arrangement pacifique et son armée franchit le Pruth. L'oeuvre de la diplomatie est donc interrompue et c'est au Dieu des bataHle's à prononcer son jugement.

On a déploré avec raison que la Sublime Porte ait répondu par un refus des plus catégoriques à la communication qui lui a été faite du Protocole de Londres. Rien ne l'obligeait en effet à répondre d'une manière quelconque à un document qu'on portait à <Sa connaissance mais qui n'avait pas la forme d'une question. Cependant il ne s'agit en cela que d'un incident de forme et d'une nature secondaire. Le cours fatai des événements n'aurait pas été changé pour si peu de chose.

Le point le plus grave est actuellement de savoir si la guerre pourra étre localisée entre la Russie et la Turquie. Car, si le conflit est envisagé avec tant de crainte par les hommes d'Etat Européens, c'est uniquement en prévision de l'éventualité où la plupart de grandes Puissances seraient entrainées

à y prendre part. Nous voyons déjà l'agitation gagner du terrain, l'Autriche

se débattre contre la nécessité d'intervenir, l'Angleterre renforcer so n escadre

de la Méditerranée, l'Allemagne adresser son • quos ego » à la France.

Le Prince de Bismarck, dont la perspicacité a rarement été prise en défaut, voit les dangers de la situation générale, et il voue tous ses efforts pour les détourner. Je tiens à faire connaitre confidentiellement à Votre Majesté les prév,isions de cet homme d'Etat, telles qu'elles m'ont été confiées à moi-mème par un de ses intimes.

Le Prince de Bismarck pense que, si les armées russes sont victorieuses au début et poussent en avant, l'Angleterre commencera à occuper à titre de gage quelques points de l'Egypte, et qu'elle oc,cupera de meme successivement les Dardanelles et meme Constantinople, dans le cas où les russes passeraient les Balkans et menaceraient la capitale de l'Empire Ottoman. Pour l'Angleterre il s'agit en effet dans la question d'Orient d'un intéret des plus graves pour elle, c'est à dire de ses communications avec l'lnde Anglaise. Quant à l'Autriche, Votre Majesté sait qu'elle a été induite en tentation par la Russie, qui a envoyé a Vienne le Général Soumarokow lui proposer une occupation commune et parallèle devant amener pour la Couronne des Habsbourg un agrandissement territorJal aux dépens du Sultan. Votre Majesté sa:it 'tout aussi bien que le Comte Andrassy a soutenu jusqu'ici avec succès la politique d'abstention, mais qu'il est vigoureusement combattu par le parti militaire et par le parti de la Cour. Nous devons falre des voeux pour le triomphe de la poHtique du Comte Andrassy, qui permettrait à l'Italie de rester en dehors de tout conflit sans voir ses intérets compromis sur l'Adriatique. Le Prince de Bismarck sait par moi combien nous y tenons, et de mon còté je suis informé indirectement de son intention d'agir amicalement pour empecher une occupation de la Bosnie par l'Autriche. Toutefois le Chancelier Impérial Allemand n'ose pas promettre qu'il y réussira.

Dans un pareil état de choses, le moment approche où la paix générale de l'Europe ne tiendra plus qu'à un fil. Je disais plus haut que l'Allemagne faisait déjà entendre son « quos ego • à la France. Ce n'est pas là un des moindres indices de la gravité de la situation. Hier en effet, le Maréchal de Moltke qui ne prend la parole que très rarement et dans des circonstances exceptionnelles, a tenu au Reichstag un discours à l'occasion d'une demande de fonds pour le budget de la guerre. Le Maréchal en a profité pour signaler les sacrifices que la France faisait pour son armée. Cette armée était déjà supérieure en nombre à ,l'armée allemande. De pareils sacrifices ne se font qu'en vue d'un but déterminé et pas trop éloigné. La France avait en outre depuis des années cantonné peu à peu un grand nombre de troupes entre Paris et la frontière de l'Allemagne. On pouvait supposer qu'elle y avait été induite par

un crainte exagérée de l'Allemagne. Mais cela n'empèchait pas que l'Allemagne serait obligée de recourir de son còté à des mesures analogues.

Les journaux allemands les plus autorisés commentent déjà aujourd'hui les paroles du Maréchal de Moltke de manière à leur donner plus de gravité. Ils laissent comprendre que ces paroles ont eu pour but de préparer l'opinion publique à envisager, sans trop d'inquiétude, une prochaine concentration de troupes et une accélération des oeuvres de fortification qui couvrent. la frontière de l'Allemagne contre la France.

L'Italie a conservé, je crois, toute sa liberté d'action, et je fais tous mes voeux pour que les complications qui menacent l'Europe ne l'obligent pas à sortir de sa réserve. Mais dans ce but meme, il convient que les autres Puissances, l'Autriche nommément, ne nous croient pas disposés à nous résigner quand meme à tout arrangement qui se ferait sans nous. Si d'un còté nous avons soin de bien accentuer notre amitié pour l'Allemagne, solidaire de l'Italie à tant de points de vue, et si d'autre part nous ne négligeons pas de laisser entendre que nous nous réservons toute liberté d'action pour le cas où nos intérets seraient compromis, nous obtiendrons que ces intérets ne soient pas sacrifiés à la légère.

Je pars ce soir pour Carlsruhe, afin de félicitcr le Grand Due de Bade, (auprès de qui Votre Majesté m'a accrédité comme son Mini1stre) à l'occ,asion du 25eme anniversa,ire de son Règne. J'ai eu à ee sujet une ,correspondance avec le Ministre des Affaires Etrangères M. Melegari, qui m'a informé de l'intention que Vous aviez, Sire, d'adresser à la meme occasion, le 29 de ce mois ,un télégramme au Grand Due de Bade. L'Empereur et l'Impératrice d'A1lemagne se rendront aussi le 29 à Carlsruhe, où ils auront en meme temps le plaisir de revoir la Grande Duchesse de Bade, leur fille.

(l) -Non si pubblica. (2) -Cfr. n. 205. (3) -Cfr. n. 289.
375

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A PARIGI, CIALDINI, E A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI

T. 241. Roma, 26 aprile 1877, ore 0,25.

Aujourd'hui, j'ai reçu la communication de la circulaire russe et j'ai accueilli ce docmment en m',abstenant de toute remarque. Quelques heures après 1'envoyé de la Turquie m'a communiqué une circolaire télégraphique de Safvet pacha cotenant un appel à la médiation de l'Europe sur Ia base de l'article 8 du traité de Paris. Je 'savais que Layard insistait depuis son arrivée à Con:stan:tinople pour faire accepter cette idée par la Porte, et j'avais répondu à l'ambassadeur anglais qui m'avait entretenu de ces démarches que l'Italie serait prete à faire un bon accueil à une pareille demande si les autres Puissances veulent s'y associer et si elle est acceptée par la Russie. Veuillez demander au ministre des affaires étrangères, si le Gouvernement impérial est disposé à faire quelques démarches pour appuyer la demande de la Turquie.

376

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A PARIGI, CIALDINI, E A VIENNA, DI ROBILANT, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A BERLINO, TOSI, E A LONDRA, R. DE MARTINO

T. 244. Roma, 26 aprile 1877, ore 13.

Jusqu'à ce moment, nous n'avons reçu aucune notification formelle ni de la Russie, ni de la Turquie de l'état de guerre existant entre ces deux Empires. Je désirel'ais savoir si, dans cet état des choses, le Gouvernement auprès du quel vous etes accrédité se propose de faire les publications d'usage pour notifier à ses sujets et à la marine marchande l'obbligation d'observer les devoirs de la neutralité.

377

L'AMBASCIATORE A LONDRA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 525. Vienna, 26 aprile 1877, ore 18,45 (per. ore 20,45).

Je viens de voir Andrassy. Il ne croit pas à une utilité pratique d'une médiation. Il la croit meme dangereuse, les Puissances pouvant se diviser sur les conditions à poser, et arriver ainsi à un résultat contraire à celui désiré par tout le monde, que la guerre soit localisée. Il se demande ensuite qui impo.sera à la Ru.ssie de désarmer, si elle ne le veut pa:s. n ne croit pas que la Turquie soit dans les dispositions voulues. Sa récente circulaire qui ne lui sera communiquée qu'aujord'hui et conçue en termes irritants, le prouve. En définitive, il se refusera à toute initiative dans la question de médiation, mais il fera ce que font les autres Puissances, si elles sont toutes d'accord; mais il trouve les idées que des à présent -quelques Puissances ont mises en avant comme base de leur acceptation, dangereuses, étant de nature à diviser. Je lui ai parlé du retour des ambassadeurs. Il m'a dit que l'Allemagne lui avait fait connaitre qu'elle retarderait quelque temps à notifier à la Porte l'envoi de son ambassadeur, reconnaissant, qu'en ce moment, cela pouvait donner lieu à de fausses interprétations. Andrassy fera autant, en attendant que l'Allemagne envoie le prince Reuss pour envoyer Zichy. Il m'a ajouté d'après ce que je lui avais dit à ce sujet qu'il sera ..!harmé d'agir aussi en cela d'accord avec lui. Il m'a c.nsuite parlé de la demande que l'Angleterre lui avait faite sur la réponse qu'il compterait faire à la circulaire russe. Nous avons discuté ensemble la chose, et il a été d'accord avec moi que cette circulaire ne demandant pas de réponse, il était inutile et pouvait etre compromettant d'en faire une quelconque, fùt-eUe meme un simple accusé de réception. Il s'en abstiendra donc. Et nous sommes restés

30 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

d'accord que j'en préviendrais V. E. Andrassy dans .cette conversation, s'est montré fort sensible que V. E. désire connaitre sa manière de voir et il a été satisfait que nous marchions d'accord.

378

LAGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 530. Bucarest, 26 aprile 1877, ore 20,10 (per. ore 20,25)

Après avoir relevé qu'il fau:t éviter à tout prix que la Roumanie abandonnée à eHe meme ne devienne le théatre de la guerre, le discours du .tròne dit qu'en meme temps que l'entrée des russes, l'Emperur Alexandre a déclaré ne point vouloir porter atteinte aux institutions du pays et que, comme preuve, les troupes russes n'occuperont pas Bukarest. Le prince Charles a ajouté qu'en présence de l'armée impériale, son Gouvernement a observé et observera une attitude réservée. li a fait ensuite nn appel à la concorde indispensable pour vaincre les difficultés de la guerre et sauvegarder les droits et les intérets de la Roumanie. Le prince Charles s'est enfin déclaré pret à payer de sa personne, à la tete de l'armée pour J.e maintien des droits du pays et pour la défense de l'<intégr.ité de se.s frontières. L'agent de Russie excepté, tous les agents diplomatiques assi,staient au discours d'ouverture qud a été vivement applaudi.

379

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 529. Parigi, 26 aprile 1877, ore 20,50 (per. ore 22,15).

V. E. doit considérer la prorogation du traité de commerce comme définitivement acceptée jusqu'à la fin de l'année par le Gouvernement français. Après des intelligences verbales, je viens de recevoir l'acceptation formelle par lettre du due Decazes et dont j'enverrai demain la copie.

380

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 531. Parigi, 26 aprile 1877, ore 22 (per. ore 22,50 ).

Je n'ai pu volr le due Decazes qu'après midi fort tard. Pour le moment, il ne pense pas donner des ordves rélativement à la déclaration de guerre entre la Russie et la Turquie pour les règles d'usage à observer par les sujets des Puissances neutres. Comme il n'y a pas de blocus proprement dit, il ne voit pas encore des motifs à entraver le commerce. Il pense tout-à-fait comme

V. E. Que la médiation propo,sée par la Turqwie exige, de sa nature, d'étre avant tout, accordée par toutes les Puissances et acceptée par la Russie. Au reste, cela lui parait fort tardif, mais il attend la réponse de l'Angleterre. Le discours de Moltke et ses explkations données hier ont oté de no,uveau toute tranquillité dans les esprits. La menace d'une concentration d'armées sur la frontière doit nécessairement donner lieu à de sérieuses préoccupations.

381

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1821. Berlino, 26 aprile 1877 (per. il 30 ).

Tous les journaux publient aujourd'hui le texte du discours que le Maréchal de Moltke a prononcé avant hier au Reichstag. Il s'agissait d'une augmentation du budget militaire, pour créer dans chaque régiment une nouvelle place de capitaine, augmentation que le Reichstag avait refusée l'année dernière. Le Maréchal en a pris occasion pour détablir un parallèle entre ce qui se fait en France et en Allemagne. En France, tous les partis vont d'accord pour accepter toutes les propositions du Ministre de la guerre, la force numérique de l'armée française dépasse le chiffre de l'armée allemande; le budget français de la guerre est plus élevé de 110 millions que celui de l'Allemagne; on peut laisser de c6té la question si de pareils sacrifices se font pour toujours ou bien dans un but détérrniné et peu éloigné, on peut supposer que la France so i t animée en cela de la crainte que l'Allemagne veuille un beau jour, sans aucun motif, l'attaquer ~cela ,expliquerait pourquoi, depuis le dernier traité de paix, une partie de l'armée française, hors de toutes les proportions ordinaires, notamment en fait de cavalerie et d'artillerie, a été cantonnée entre Paris et les frontières de l'Allemagne; c'est là un état de choses, ajoutait le Maréchal de Moltke, qui d'après son opinion doit t6t ou tard amener l'Allemagne à adopter de so n c6té des mesures analogues.

De pareilles paroles, prononcées par un homme comme le Comte de Moltke qui ne parle au Reichstag que très rarement et dans de graves circonstances, ne pouvaient à moins que de produire une profonde impression, lorsque surtout le Reichstag entendait ce discours au moment meme où le télégraphe apportait le manifeste de Kischenew et l'Ambassadeur de Russie remettait au Secrétaire d'Etat pour les affaires étrangères la circulaire du Prince Gortchakoff.

V. E. n'aura pas été étonnée de lire quelles craintes exprimait M. de Moltke, qui dans son discours avait soin de dire aussi au Reichstag qu'il

partageait entièrement les espérances et les désirs pacifiques de l'oppositwn, mais qu'il en était bien autrement quant à la confiance de les voir réalisés: confiance que pour sa part il ne partageait point. Vous vous serez rappelé en effet, M. le Ministre, des détails que mon rapport politique n. 1791, du 26 mars dernier (1), contenait, au sujet des explications dont S. E. M. de Billow avait aecompagné les assu:rances qu'il donnait à Lord Odo Russe! sur les intentions pacifiques de l'Allemagne envers la France. Ces assurances étaient jointes aux mèmes observations qui ont dicté maintenant au Maréchal de Moltke les paroles qu',U a adressées au Reichstag.

On a voulu admettre avec trop de facilité que le Maréchal n'avait parlé ainsi, Que pour forcer la main au Parlement et obtenir des fonds que ce dernier avait une fois déjà refusé d'accorder. Quand on sait quel langage avait tenu M. de Bi.llow il y un mois, ·cette interprétation optimiste perd de sa valeur. L'opinion publique pour sa part se manifeste ici d'une toute autre manière. Elle est convaincue que le Maréchal de Moltke n'est pas homme à recourir à de telles manceuvres, et que du moment où il a parlé de Ja sorte, les choses doivent réellement ètre telles qu'il les a signalées. Au surplus, les commentaires de la presse allemande ne sont pas de nature à calmer les appréhensions.

La National Zeitung entre autres, journal qui passe avec raiison pour ne pas s'eloigner de la man·ière de voir du Gouvernement, envisag.e le discours du Maréchal comme étant destiné à préparer l'opinion publique à ne pas trop s'alarmer des précautions militaires qui ne sauraient tarder à ètre adoptées par l'Allemagne à l'égard de la France. Quant à la Post elle pense qu'on a voulu mettre le Gouvernement français en demeure de fournir des explications, sans recourir à des démarches plus graves, telle que le serait la présentation d'une note par le Prince Hohenlohe.

On ne saurait assez insister, comme je le disais dans mon rapport précité, sur l'importance qu'il y a pour la France, en ce moment plus que jamais, de ne pas prèteT le flan c aux soupçons de l'Allemagne.

J'ai reçu aujourd'hui successivement les deux télégrammes que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser avec la date du 26 {2), et je me suis rendu à deux reprises au Ministère des Affaires Etrangères pour remplir ses instruction. S. E. M. de Bi.ilow avait du assister à la séance du Reichstag où continue .la discussion du budget, et il avait ensuite une conférence ministérielle qui lui faisait regretter de ne pas pouvoir recevoir des visites. Je ne manquerais pas d'y retom·ner dès demain. Quant au contenu du premier des télégrammes précités, il est à prévoir que le Secrétaire d'Etat Allemand me

répétera ce que j'ai eu l'honneur de télégraphier avant hier à V. E. à savoir que, après deux mois d'une longue et stérile médiation, on pense ·ici qu'il est trop tard pour faire une tentative ultérieure de médiation, notamment en invoquant l'article 8 du Traité de Paris.

J'ai l'honneur de joindre ici, après l'avoir signé, le reçu des documents diplomatiques qui m'ont été expédiés en date du 19 courant, et, en vous remerciant de cet envoi...

(l) -Cfr. n. 261. (2) -Cfr. nn. 375 e 376.
382

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, R. DE MARTINO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 398/131. Londra, 26 aprile 1877 (per. il 1° maggio).

L'Ambasciatore di Germania discorse avant'ieri con Lord Derby della domanda fatta dal Governo Rumeno perché siano protetti gli interessi Europei contro i Turchi, a Galatz e a Braila -città che l'Agente di Rumania a Berlino avrebbe chiamate • porti internazionali •.

Al Conte di Munster rispose Lord Derby che • non vedeva come potrebbesi conciliare la posizione di neutri con un'azione nel senso chiesto dalla Rumania; che l'invio di navi a quelle due città equivarrebbe a frapporsi fra i due belligeranti; e che l'Inghilterra si asterrà in questo caso, come -per atto di esempio -, se Odessa fosse minacciata •.

L'Ambasciatore di Francia fece, per ,incarico del Duca Decazes, la medesima pratica presso questo Segretario di Stato, affermando che l'iniziativa era venuta dai presidenti francesi; ed ebbe una risposta pressoché simile. Ma il Marchese di Harcourt ne tolse argomento per suggerire a Lord Derby la convenienza di intendersi circa a provvedimenti comuni per tutelare le persone e le robe delle rispettive nazionalità su tutti i punti dove potessero essere minacciate. Lord Derby mantenne in questo proposito un assoluto silenzio. E questo rifiuto di rispondere fu interpretato dall'Ambasciatore di Francia per essere • un'altra prova della decisione di questo Governo a mantenersi isolato, né vincolare, in nisssun modo qualunque, le future sue risoluzioni •. Nella conversazione ch'ebbi quest'oggi con Lord Derby, Sua Signoria mi confermò l'avviso espresso all'Ambasciatore di Germania; ma soggiunse che ad ogni modo, uno Stazionario Inglese trovavasi nel Delta del Danubio e potrebbe, occorrendo, prestar quell'aiuto, che pur sarebbe possibile, dove foSISe richiesto da sudditi della Regina.

Nel Consiglio di Gabinetto d'ieri fu deciso di dar l'ordine perché navi da guerra vadano in crociera nelle acque Egiziane. Questa notizia essendomi stata confermata la sera stessa da un Ministro della Corona, credetti doverla telegrafare a V. E. Chiesi quante navi andrebbero, e dove; e mi fu risposto:

• a diversi punti, e fra gli altri a Porto Sa'id ed Alessandria; il numero delle navi non importa; basta che sventoli la bandiera della Regina laddove i nostri interessi sono più vitali, e per constatarli, e per dichiarare come siam pronti a difenderli •.

All'ultima circolare del Principe Gortchakoff non ha tuttora risposto questo Governo. Interrogati da Lord Derby in proposito i Gabinetti di Berlino e di Vienna (ignoro se gli altri lo fossero), gli risposero che non risponderebbero; ma non sembra che questa risoluzione sarà adottata da quello di Londra; l'Ambasciatore di Russia n'è inquieto; e l'Ambasciatore di Germania mi ha detto confidenz,i,almente ch'egli crede che l'Inghilterra, per ragioni specialmente parlamentari, farà una risposta che, in termini misurati e cortesi, pur constaterà come dalla Russia sia stato violato il Trattato di Parigi.

Quest'oggi l'Ambasciatore di Turchia ha comunicato a Lord Derby la nuova circolare della Porta ·con la quale chiede alle Potenze d'esse mediatrici a termini dell'articolo VIII del Trattato di Parigi. • Questa mediazione, mi diceva Musurus Pascià, -noi potevamo oggi solo chiederla quando, senza nostra provocazione, siamo aggrediti. Ma, per altro, suo scopo non è se non se accertare, sotto l'aspetto del diritto, la posizione del Governo Ottomano •.

Questa risoluzione della Porta è giunta inattesa; si disse tempo addietro, ch'ebbe una cotale intenzione, ma che ne aveva abbandona.to iil. pensiero. Lord Derby, ch'io vidi nel dopopranzo, mi disse di aver risposto a Musurus Pascià che riferirebbe al Consiglio dei Ministri questa pratica della Porta; ma sua Signoria potette anche informarmi che risponderebbe all'Ambasciatore, e senza entrare nella quistione (la risposta del Duca Decazes, nel riserbarsi di consultare le altre Potenze, alluse al Protocollo) che la domanda del Governo Ottomano non potrebbe essere presa in considerazione • oramai che la guerra è dichiarata •, -siccome un'altra Circolare della Porta medesima l'annunzia -, e che, • per una mediazione, è troppo presto o troppo tardi •. Lord Derby mi soggiunse: • questa risposta, senza essere scortese per la Turchia, sarà l'espressione del,la verità •.

Credetti di dovere aggiungere nel mio telegramma d'ieri (l) (e per quanto, a chi conosca .questo paese, debba parere difficile che sieno adottate risoluzioni precipitate od estreme) come la convinzione che l'Inghilterra non potrà lungamente mantener-si neutrale diventi sempre più generale. Se questa ·convinzioni appartenesse a .soli membri del partito • Tory • non ·avrebbe quella importanza che mi sembra avere perché mi è confessata da Deputati autorevoli della opposizione. E dalle due parti mi si osserva come acquisti di giorno in giorno forza maggiore lo spirito anti-russo, e quello bellicoso quasi fosse questa nazione stanca del lungo riposo. Il parere che l'Inghilterra sarà trascinata nella guerra non m'era taciuto da un Ministro della Corona; l'hanno in comune gli Ambasciatori d'Austria, Francia e Germania, che non sanno scorgere come le due grandi Potenze Orientali potranno sfuggire ogni incidente che produca il conflitto; e hanno pur essi notata la corrente attuale della pubblica opinione

All'E. V. sono, per altro, già note le tendenze opposte che dividono i Membri del Gabinetto e principalmente Lord Derby da Lord Beaconsfield che propende per una politica di azione.

Il sunto dato dal telegrafo del discorso della E. V., e della discussione sulla nostra politica estera alla Camera dei Deputati, ha prodotto la migliore impressione come da tutte le persone politiche ed ufficiali mi si ripete.

(l) Non pubblicato.

383

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI,

R. 659. Costantinopoli, 26 aprile 1877 (per. il 3 maggio).

Nel mio rapporto n. 657 del 24 corrente (l) dicevo che la notizia della dichiarazione di guerra della Russia era giunta il 24 mattina alla Sublime Porta mentre i Ministri stavano deliberando sull'opportunità o meno di ricorrere alla mediazione dell'Europa. Il Gran Vizir messosi d'accordo col Ministro degli Affari Esteri, aveva già redatto un progetto di comunicazione ai Gabinetti delle Grandi Potenze, e lo aveva sottoposto ai suoi Colleghi, i quali convocati a Consiglio continuavano a mostrarsi restii ad un atto che essi giudicavano umiliante pel Governo Ottomano. Nessuna risoluzione definitiva era dunque ancora stata presa, quando arrivò il tele·gramma da Pietroburgo .contenente il testo della nota del Principe Gortchakow. Questo documento comunicato in pieno Consiglio ebbe per effetto di vincere le ultime resistenze all'idea della mediazione, ed all'unanimità fu deciso di trasmettere senza indugio alle Grandi Potenze la domanda, in modo che essa abbia da parere fatta prima che ·la Sublime Porta avesse conoscenza della dichiarazione di guerra della Russia. In tal guisa, pensarono i Ministri Ottomani, l'Europa avrà una nuova prova deUo spirito conciliante del Governo del Sultano, e la violazione del Trattato di Parigi peserà ancor più gravemente sul Gabinetto di Pietroburgo.

L'Ambasciatore d'Inghilterra col quale ebbi oggi occasione di conversare mi diceva di avere avuto notizia che tutte le Potenze neutre, compresavi la Germania, avevano fatto buon viso alla domanda di mediazione della Porta; egli se ne rallegrava moltissimo, quantunque sia d'avviso che l'opera conciliatrice dei Governi Europei non è possibile in questo momento, e che converrà lasciare i due avversarii misurare una o due voilte le loro forze sui campi di battaglia. Ad ogni modo, soggiungeva egli, la proposta di mediazione essendo già fatta, i Gabinetti Europei potranno sempre valersene quando parrà loro giunto il momento opportuno per porla in atto. Il Signor Layard mostravasi meco seriamente preoccupato del rapido progredire degli eserciti Russi, quasi che egli tema che l'Europa abbia a trovarsi sopraff.atta dagli avvenimenti di guerra prima che possa prendere una risoluzione qualunque.

P. S. -Qui annesso un articolo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Layard m'a dit: il faut que l'Italie et l'Angleterre se tiennent ensemble, car il est pour vous aussi bien que pour nous du plus haut intéret que la Russie n'arrive pas à la Méditerranée. L.ayard s'exprime en termes assez sévères sur l'attitude ambigue de l'Autriche, dont la conduite pourrait empecher localisation de la 6Uerre. Ici on est généralement persuadé que les troupes Autrichiennes ne tarde

ront pas à entrer en Bosnie. Mais on ignore en amies ou en ennemies. Layard a vivement recommandé à Conduriotis de faire en sorte que la presse n'augmente pas les difficultés de la situation. Conduriotis a répondu que pour le moment la presse restera tranquille, mais que, le jour où l'Europe abandonnant la Turquie ne viserait qu'à sauvegarder ses propres intérets, la Grèce viendrait siìrement rP.damer la part qui lui revient dans le partage.

(l) Cfr. n. 365.

384

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 539. Berlino, 27 aprile 1877, ore 16,20 (per. ore 17,50).

Je vrien de voir Bi.ilow. Son langage est .conformé à celui de la Provinzial Correspondenz que j'ai télégraphié à V. E. Le Secrétaire d'Etat se résume en disant qu'il est trop tard pour un appel à la médiation et qu'il revient en outre Que selon toute probabilité, la Russie ne serait nuHement disposée à s'y prèter. Quant à la publication pour les devoirs de la neutralité, Bi.ilow, faute d'avoir reçu une notification formelle de l'état de guerre, ne savait pas encore au juste à quoi il fa1lait se décider. Il m'a dit qu'on se préparerait à faire sans retard cette publication au moment donné. Je l'ai inte11pellé au sujet du prince Reuss. Le secrétaire d'Etat m'a répondu au'on tardait à annoncer à Costantinople sa nomination, pour iaisser passer ce premier moment d'effervescence, mais il pensait que l'envoi du prince Reuss serait annoncé à la Sublime Porte dans une huitaine de jours.

385

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, R. DE MARTINO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 542. Londra, 27 aprile 1877, ore 17,20 (per. ore 19,30).

Lord Derby a reçu hier de l'ambassadeur de Turquie la notification formelle de l'état de guerre. Ayant fait pro forma la demande à Saint Pétersbourg, il a reçu une réponse affirmative. On publiera par conséquent rla proclamation de neutralité qui équivaut aux publications que nous fe·rons.

386

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 660. Costantinopoli, 27 aprile 1877 (per. il 3 maggio).

Gli eserciti Russi hanno varcato il confine Ottomano nella mattina del 24 corrente, nel momento stesso cioè in cui il Principe Gortchakow informava l'Incaricato d'Affari di Turchia della dichiarazione di guerra. La violazione del territorio Ottomano avrebbe dunque avuto luogo parecchie ore prima che a Costantinopoli giungesse :la comunicazione del Gabinetto di Pietroburgo, e mi si dice che contro un simile procedere della Russia intende vivamente protestare la Sublime Porta perchè contrario agli usi di guerra.

Ho l'onore di trasmettere all'E. V. la traduzione del proclama (l) che il Sultano inviò per telegrafo ai suoi soldati per annunciare loro lo scoppio delle ostilità. Esso termina con una frase sulla quale mi permetto di chiamare, l'attenzione dell'E. V. perché può essere fol'iera di fatalissime conseguenze. Il Sultano promette in caso di bisogno • d'impugnare la sacra bandiera del Califfo e di accorrere in mezzo ai suoi soldati •. Queste parole che in bocca di un Prinoipe Cristiano non avrebbero ,che la portata di una frase d'effetto per infiammare l'entusiasmo dell'esercito, proferite dal Sultano acquistano una importanza gravissima, perchè ponno dare alla lotta il carattere di una guerra santa.

Trasmetto pure a V. E. una copia del manifesto di guerra emanato dalla Sublime Porta (2).

387

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. CONFIDENZIALE 159. Roma, 28 aprile 1877.

Fra i rapporti che nell'assenza di Lei mi sono stati diretti dal Cavaliere De Martino, ha richiamato in ispecial modo la mia attenzione quello del 19 aprile,

n. 127 (2), in cui il R. Incaricato d'affari riassumeva una ,conversazione avuta il giorno innanzi col primo Segretario della Regina per gli affari esteri.

Ritengo che a quella stessa conversazione si riferisce un telegramma comunicatomi in questi giorni da Sir Augustus Paget. In questo telegramma Lord Derby accenna ,che essendo caduto il discorso sopra la identità dell'interesse che hanno così la Gran Bretagna, come l'Italia ad impedire che Costantinopoli cada nelle mani della Russia, il Cavalier De Martino avrebbe dato tale approvazione alle idee enunciate da Sua Signoria, da lasciar credere alla eventuale partecipazione della Italia ad una politica di azione.

V. E. conosce perfettamente il pensiero del R. Governo in così delicata materia e sa che è nostro fermo proposito di tenerci, a questo riguardo, nel più prudente riserbo. Ond'è che in presenza dei concetti manifestati da Lord De:rby, il Cavalier De Martino avrebbe dovuto limitarsi ad ascoltare i detti del Ministro Britannico assicurandolo che avrebbe fatto al R. Governo pronta e fedele rela

zione di ciò che egli udiva. Se veramente il R. Incaricato d'affari avesse detto qualche cosa di più, non avrebbe per certo rettamente inteso le esigenze della nostra situazione ed anche della stessa sua posizione.

(l) -Non si pubblica. (2) -Cfr. n. 349.
388

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 171. Madrid, 28 aprile 1877 (per. il 2 maggio).

Ieri a sera il presidente del consiglio, presso il quale mi trovava a conversazione, mi raccontò di essersi presentati a lui i quattro cardinali spagnuoli per attirare l'attenzione del Governo sulla situazione della Santa Sede di fronte al Governo italiano. Il Signor Canovas del Castillo mi disse di avere chiesto a quei prelati in quale guisa il Governo spagnuolo poteva concorrere a migliorare questa situazione giacchè certamente non volevasi chiedergli di agire con mezzi atti a turbare i buoni rapporti esistenti colla Italia. Risposero i prelati ch'infatti non trattavasi di spingere tanto oltre le cose, ma pure volevasi con premura pregare il Governo ad intromettere i suoi buoni officii in mira di riparare ai mali di cui soffre la chiesa. Chiesi in allora al presidente del consiglio quali fatti fossersi addotti dai .cardinali in appoggio delle loro querele, e quegli mi rispose avere esso stesso diretto loro identica domanda ricevendone in risposta che i loro lagni si poggiavano esclusivamente sulle cose esposte dal Santo Padre nella allocuzione pontificia ed a quelle rammentate dal cardinale Simeoni nella sua circolare, cose della cui veracità non potevano dubitare per la grande autorità di coloro che le espressero. J,l presidente del consiglio promise loro di leggere attentamente i summenzionati documenti, dei quali, stante le somme di lui cure, non aveva potuto sino allora prendere che una fugace conoscenza.

Benché il presidente del consiglio non mi sembrò gran che disposto ad assecondare le voglie di quei prelati, pure potrebbe avvenire che qualche preghiera ci fosse diretta nel senso di trovar modo a .calmare i timori del clero di Spagna. Non mancai di ricordare al presidente del consiglio con quanta prudenza e moderazione il Governo del Re si guidò nelle difficili circostanze provocate dalle intemperanze clericali e dai pellegrinaggi, condotta alla quale gli stessi suoi nemici avevano reso piena giustizia e che verrebbe osservata anche per l'avvenire. Aggiunsi che i pellegrini istessi sarebbero i primi ad attestare la vacunà delle accuse di cui i cardinali spagnuoli eransi fatti l'eco, giacché il fatto loro proverà Quanto è rispettata in Roma la libertà ed indipendenza del Pontefice anche Quando se ne usa per provarcisì ostili.

A parere mio il principale movente alla pratica tentata dai cardinali spagnuoli presso il capo del Governo, fu la poco grata impressione da loro provata, nell'udire le poche e fredde parole usate dal Re nel suo discorso, per accennare i rapporti colla Santa Sede ed a questo riguardo il Signor Canovas del Castillo m'osservò che la regolarità istessa di questi rapporti non aveva reso necessario di spendere intorno ad essi maggiori parole.

389

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 544. Bucarest, 29 aprile 1877, ore l (per. ore 5,10).

Le Gouvernement roumain vient de présenter aux ·chambres une convention qu'il a conclue avec la Russie pour le passage de l'armée russe. Cette convention se compose de quatre articles; l er le Gouvernement roumain assure à l'armée russe; le libre passage sur son territoire et le trai,tement réservé aux armées (l); par le 2d la Russie s'enga·ge à maintenir et à faire re•specter .les droits politiques de la Roumanie, ainsi qu'ils résultent de lég,islation intérieure et des traités existants et à maintenir et à défendre l'intégrité actuelle de la Roumanie. Les deux autres articles n'ont pas la meme importance.

390

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A JANINA, ZERBONI

D. 216. Roma, 29 aprile 1877.

Vennero segnalate a questo Ministero le relazioni clandestine esistenti fra il Comitato che si costituì a Roma per la causa slava sotto la Presidenza del Comm. Placidi e gli agitatori ellenici tanto in Atene che nelle provincie ottomane. Alcune lettere (due fra le altre scritte da Prevesa sullo scorcio dell'anno passato dagli individui segnati nel qui annesso cifrato), mostrerebbero che il Comitato di Roma è un centro di direzione per preparare la rivolta in Epiro, Candia, Tessaglia e nel Libano, e che da esso si aspettano provviste di armi e munizioni.

Comunico confidenzialmente queste notizie a V. S. pel caso che Le fosse possibile di indagare qual fondamento di verità si possa loro attribuire.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Les lettres mentionnées dans cette dépèche ont été écrites par les nommés Campos et Ange Mazzini.

(l) Sic, probabilmente deve leggersi amies.

391

IL MINISTRO A LISBONA, OLDOINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 305. Lisbona, 29 aprile 1877.

Oggi al Circolo di Cortes (festeggio dello Statuto Portoghese) il Re degnò dirmi aver dato positive ed esplicite istruzioni al suo nuovo Ministro a Roma (il Signor di Carvalho partirà tra due o tre giorni) in speciale modo relativamente al prossimo pellegrinaggio Portoghese e alla venuta in questa circostanza del Cardinale Patriarca neUa nostra Capitale. Sua Maestà vone soggiungere che tali istruzioni saranno gradite all'Italia perché atte a togliere qualunque senso politico o meno favorevole a noi, eventualmente connesso a questo viaggio del Primate del Regno.

Mi pregio di qui unire un Dispaccio cifrato...

P. S. -Ricevo alnstante H pregiato Dispaccio di V. E. politico n. 114 (l) e suo annesso. Sarà mio dovere conformarmi alle istruzioni ivi contenute in ogni propizia occasione.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Voici les instructions dont il est question dans la dépeche ci-jointe. A son arrivée, Ministre de Portugal doit déclarer que son Gouvernement n'a pas cru devoir empecher voyage du cardinal patriarche, mais qu'il est entrepris contre le gré du Gouvernement et que si dans cette occasion, Son Eminence prononçait des paroles officiellement contre le Roi d'Italie et son Gouvernement, Légation portugaise devrait immédiatement désavouer patriarche.

Ces instructions, d'après ce qu'il me revient de bonne part ont été données par suite de l'entretien entre le Roi et Andrade Corvo qui a été mandé avant hier au palais. Je pnie V. E. d'informer Sa Majesté de l'action efficace et empressée qu'a prise Roi de Portugal personnellement dans cette occasion. Dans le Ministère il y avait différentes opinions personnelles.

392

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 561. Berlino, 30 aprile aprile 1877, ore 11 (per. ore 12,05).

L'Allemagne a adhéré à la proposition de V. E. pour la prorogation du traité de commerce et de navigation. Je vous ai expédié avant-hier par la poste, la copie des lettres échangées avec Bi.ilow pour prendre acte de cette prorogation.

(l) Non pubblicato.

393

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 127. Roma, 30 aprile 1877.

Mi giova di porgere a V. E. immediata risposta rispetto ad uno degli argomenti che furono toccati da S. E. il Duca Decazes nel colloquio da Lei riferìtomi col pregiato rapporto del 22 Aprile, n. 171 (l).

11 disegno cui alludeva codesto Signor Ministro degli Affari Esteri, la cooperazione cioè, delle due flotte di Francia e d'Italia per scopi eminentemente pacifici ed umanitarii, muove da pensiero nobile e generoso ne~ tempo stesso che esso apparisce manifestamente dettato da un sentimento di cordiale simpatia verso l'Italia. Sfortunatamente noi siamo 'Costretti anche per ragioni di economia ad attenerci ad un programma ben più modesto, non permettendo le condizioni del nostro naviglio di guerra di seguire quello che il Duca Decazes tracciava a V. E.

Come già ebbi a spiegare nel precedente carteggio, le nostre forze navali armate nel Mediterraneo riduconsi all'infuori dei piccoH legni di stazione nel Bosforo e di qualche altro legno di piccola portata, alla sola squadra permanente. La quale, oltreché si compone di ben pochi legni, deve servire non solo alle esigenze create dai casi sopravvenuti in Oriente, ma altresì ai bisogni normali di istruzione e di disciplina marittima per i quali, secondoché il nome stesso di

• Squadra permanente • lo indica, essa è stata istituita. Per conciliare assieme i due intenti, il Governo del Re deve di necessità contenersi nel piano che fu adottato; il quale consiste nel tenere tutta assieme riunita, o sulle coste del Regno, o in alcun punto non troppo discosto, l'intero nucleo della Squadra, distaccandone soltanto, di tempo in tempo, questo o quel legno, con l'incarico di visitare alternativamente i porti ottomani ove per la tutela delle colonie straniere, sia utile l'apparizione di estera bandiera.

Dopo di ciò non ho d'uopo di soggiungere che se nella attuazione di questo piano, accadrà che legni italiani si trovino nelle stesse acque con legni francesi, la perfetta comunanza dello scopo e i 'legami di amicizia esistenti fra i due paesi avranno, per certo, come necessaria conseguenza, una cooperazione non meno cordiale che efficace, tra l'una e l'altra bandiera.

ln questi termini che sono la pura e semplice espressione di necessità finanziarie e tecniche alle quali non possiamo manifestamente sottrarci, potrà l'E. V. spiegare a S. E. il Duca Decazes ,le ragioni per le quali, con nostro rincrescimento, non ci troviamo in grado di accogliere il desiderio ,che S. E. le ha manifestato.

È qui acchiuso un annesso in cifra.

ALLEGATO. ANNESSO CIFRATO.

Le point dont M. le Due Decazes a, tout d'abord, entretenu V. E. dans la conversation du 21, est des plus délicats.

Ayant acquis il y a quelques mois déjà, la conviction qu'à l'occasion de l'entrevue de Reichstadt, la Russie avait donné son assentiment à un agranlissement territorial de l'Autriche-Hongrie du coté de la Bosnie, nous avons cru devoir sonder, à cet égard, le terrain à Londres et à Berlin. Il n'y a eu, de notre part, qu'une simple investigation, dont le résultat a été de nous prouver que l'Allemagne et l'Angleterre, les seules puissances qui paraissaient, en ce moment, pouvoir exercer une influence sensible sur la marche de l'affaire orientale, n'étaient pas du tout portées à envisager une question d'intéret général dans l'éventualité d'un remani.ement territorial, qui, pour nous, troubleralit. au profit de l'Autriche-Hongrie, l'é<}uilibre d es forces militaires dans l'Adriatique. Cette certitude une fois acquise, nous nous sommes naturellement abstenus de pousser nos démarches plus loin, pour ne pas risquer de nous créer, en pure perte, des difficultés vis-à-vis, soit des puissances intéressées, soit des puissances qui ne partagent pas nos vues sur cette question.

Il n'y aurait donc d'utilité, il y aurait, au contraire. bien des inconvénients à aborder aujourd'hui ce sujet avec le Gouvernement français. Dans le cas où M. Decazes reviendrait à la charge, V. E. pourrait Lui répondre d'une façon évasive.

(l) Cfr. n. 357.

394

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA (l)

D. 108. Roma, 30 aprile 1877.

L'E. V. ha confermato col Rapporto del 16 di Questo mese, n. 91 (2), il telegramma (3) speditomi quel giorno stesso per manifestarmi come Ella avesse ragione di credere che la missione a Kischenew di uno speciale inviato ottomano avrebbe ancora potuto salvare la causa della pace.

Quando ci giunse quel telegramma, noi pensammo che l'Imperatore si sarebbe fermato pochissimi giorni al campo, e che conseguentemente non sarebbe stato possibile di concertare fra le Potenze una proposta formale da farsi alla Turchia. Conseguentemente abbiamo preferito di dare alla proposta stessa la forma di un semplice suggerimento che lasciasse alla Sublime Porta la spontaneità della sua risoluzione. Da Safvet Pascià d giunse invece risposta tale che non lasciava sperare favorevole accoglimento per il nostro suggerimento. In sostanza il Ministro ottomano degli Affari Este11i reputava inammissibile, per la dignità dell'Impero, l'invio a Kischenew di un Ambasciatore, la missione del quale sarebbe stata giudicata dall'opinione pubblica in Turchia, come una umiliazione. Di poi abbiamo saputo che in Conte Andrassy aveva interpellato il Principe Gortchakow ed aveva avuto ugualmente una risposta ,che equivaleva ad un rifiuto. Il fatto che l'Imperatore si era fatto accompagnare da Ignatiew, pareva, in verità, indicare l'intenzione od almeno la previsione di trattative che avrebbero potuto aprirsi durante il viaggio di Kischenew. Nondimeno quando avemmo conoscenza della risposta fatta dal Principe Gortchakow al

Conte Anqrassy potemmo supporre che i nostri apprezzamenti fossero fondati, a questo riguardo, sopra una erronea opinione dei sentimenti pacifici dello Czar. Ma avendo saputo, in questi giorni, che la Circolare mandata alle Ambasciate Russe era accompagnata dalla istruzione di presentare quel documento solamente il giorno 24, dopo le due ore del pomeriggio, a meno che giungesse un contr'ordine telegrafico, ci siamo persuasi ognor più che se la Turchia avesse mandato un suo inviato a Kischenew, le trattative dirette che si sarebbero colà aperte avrebbero probabilmente potuto allontanare ancora una volta le calamità della guerra. La quale circostanza accresce vieppiù il rammarico nostro che sia fallito anche quest'ultimo tentaUvo in favore della causa della pace.

(l) -Ed. in L V 24, p. 48. (2) -Cfr. n. 338. (3) -Non pubblicato.
395

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI

D. 481. Roma, 30 aprile 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti sino al n. 1820 (l) inclusivamente, i pregiati rapporti di questa serie. Ringrazio in ispecial modo l'E. V. per le interessanti notizie e le opportune considerazioni che ivi sono contenute.

È qui ac,chiuso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Il est bien notre intention de renvoyer à Constantinop1e le représentant du Roi, soit en vue de la protection de nos importants intérets, soit en vue de l'autorité plus grande qu'un Agent d'un grade plus élevé aurait auprès de la Porte, dans le cas où des communications importantes devraient se faire. Mais nous aimerions que l'Allemagne ou l'Autriche prissent l'initiative de sortir de la situation diplomatique qui s'est produite par 1a clòture de la Conférence. On a déjà voulu, trop souvent, soulever des soupçons injusti:fiables au sujet de la politique italienne et il nous convient de nous tenir sur nos gardes à l'endroit de tout ce qu'on pourrait interpreter, aujourd'hui, comme une initiative ayant pour but d'amener les autres Puissances à rétablir sur un pied norma! leurs relations avec la Turquie. Bref, sans vouloir pousser l'Allemagne ou l'Autriche à envoyer un Ambassadeur à Constantinople, nous tenons à etre renseignés sur leurs intentions, pour etre en mesure de sUJivre leur exemple. Quant à la question de l'envoi des navires de guene dans les mers de Levant, je conviens que les idées de V. E. sont d'une parfaite sagesse. Mais il nous parait prudent de ne pas prendre l'initiative d'accovds spéciaux pour l'éventualité d'une action combinée dans les eaux ottomanes. Les arrangements pris à l'occasion du Memorandum de Berlin nous paraissent suffisants, car dls assurent déjà l'action ,commune des différents pavillons dans un but humanitaire. Si des propositions positives nous étaient faites à cet égavd, nous les examinerions avec toute l'attention que comporte un si grave sujet. Nous avons concentré notre escadre d'évolution dans les ports de l'Adriatique.

Des navires seront à tour de rele détachés de l'escadre pour faire des visites dE: courte durée aux ports ottomans. Ce système nous parait préférable à celui de faire faire à nos navires de longues stations dans ces ports.

(l) Non pubblicato.

396

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI (l)

R. 175. Parigi, 1 maggio 1877 (per. il 4).

Mi pregio di accusar ricevuta del dispaccio della Serie politica n. 126 che l'E. V. mi fece l'onore di indirizzarmi in data del 25 aprile ultimo (2) e col quale Ella si compiacque di comunicarmi la circolare del Principe Gortchakoff in data del 7/19 aprile e la Circolare d'i Safvet Pascià in data del 24 apdle indirizzata alle Potenze garanti per fare appello alla loro mediazione in base dell'articolo 8° del Trattato di Parigi.

Nel comunicarmi quei documenti l'E. V. m'incaricò di farle conoscere se il Governo Francese fosse disposto a fare uffici in conformità della domanda presentata dalla Turchia partecipandomi che dal suo lato EUa aveva dichiarato essere pronta l'Italia a fare buon viso alla domanda della Sublime Porta, qualora le altre Potenze volessero assordarvisi e la Russia fosse per accettarla.

Il Signor Duca Decazes, con cui ebbi l'occasione d'intrattenermi intorno alla Circolare di Safvet Pascià, espresse il suo rammarico che la domanda di mediazione della Sublime Porta fosse arrivata in un momento in cui già era tratto il dado ed eransi aperte le ostilità. S. E. non celò che più non aveva fede alcuna nel buon esito d'un tale tentativo, anzi nemmeno nella possibilità di farlo praticamente. Il Signor Ministro degli Affari Esteri di Francia dopo di ciò mi disse che aveva risposto nel senso stesso della dichiarazione fatta dall'E. V.

397

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 585. Parigi, 2 maggio 1877, ore 14,40 (per. ore 16,10).

La déclaration faite hier aux chambres par le due Decazes, que la base de la politique de la France dans la question d'Orient demeurera la neutralité la plus absolue, garantie par l'abstention la plus scrupuleuse, produit ici un excellent effet. La chambre des députés présentera demain une interpellation sur les menées ultramontaines. Gambetta prendra probablement la parole dans le débat.

(l) -Ed. in L V 24, p. 65. (2) -Non pubblicato ma cfr. n. 375.
398

IL MINISTRO A WASHINGTON, BLANC, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 109. Washington, 2 maggio 1877 (per. il 22).

Il Gabinetto di Washington non ricevette finora nessuna comunicazione ufficiale dai Governi di Russia o di Turchia circa lo stato di guerra dichiarato in Oriente. Non v'ha dubbio che egli manterrà una stretta neutralità e si ·Conformerà ai principii piuttosto rigorosi da esso stesso sostenuti nella Conferenza di Ginevra. Questa almeno è la tendenza decisa della pubblica opinione negil.i Stati Uniti; e quantunque esista qui una corrente notevole di simpatia per la Russia, prevale sopra ogni .altra considerazione la massima di approfittare commercialmente delle complicazioni europee senza immischiarvisi politicamente, tanto più che sembra incerta la parte che l'Inghilterra potrà prendere nel conflitto turco-russo.

Alcuni bastimenti carichi d'armi e di munizioni a destinazione di Costantinopoli sono partiti ultimamente ancora, ed uno dopo la dichiarazione di guerra, da New-Haven ed altri porti degli Stati Uniti. Altre simili spedizioni sono attualmente in preparazione, a rischio e pericolo degli speditori.

Non si ha notizia di nessun tentativo per armar bastimenti corsari.

Dà luogo a varii •COmmenti la presenza delle navi da guerra russe nelle acque di New-York e di San Francisco. Si suppone dagli uni che esse, quando questo Governo sia posto formalmente in mora per assicurare la neutralità effettiva del suo territorio, dovranno essere invitate a partire o a essere poste in istato di disarmo: altri crede che· non debba estendersi tanto oltre nnterpretazione della norma secondo la quale queste acque territoriali non possono servir di base d'operazione ad una forza navale belligerante. Il mio collega di Russia, nelle sue conversazioni co'lllfidenziali, dimostra d'essere di quest'ultimo parere: tuttavia dice ignorare quali ordini saranno dati alle squadre russe, e credere che tali questioni verranno definite quanto egli riceverà per corriere le sue istruzioni relative alla guerra dichiarata.

Debbo riferire in via affatto confidenziale a V. E. che intesi in un colloquio privato S.A.I. il Granduca Alessio dire che egli avrebbe probabilmente incrociato durante questa estate nell'Atlantico; ed il fatto è che le provviste di ·carbone a bordo sono al completo. Ma se il conflitto si limiterà ai belligeranti attuali, non si •Capisce la ragione sufficiente di tale operazione nell'Atlantico: e se un'altra Potenza navale entrasse in guerra, parrebbe qui strano che due Principi Imperiali fossero mandati ad incontrare forze maggiori con pochi bastimenti di mediocre importanza.

Riservandomi di mandare in tempo utile a V. E. informazioni più positive quando il Governo degli Stati-Uniti avrà a prendere determinazioni pratiche...

31 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

399

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

D. 220. Roma, 3 maggio 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti fino al n. 253 (l) inclusivamente, i pregiati Rapporti di questa serie. E mi è grato attestarle la piena approvazione del R. Governo per il contegno che la S. V. Illustrissima ha tenuto rispetto alle complicazioni sopravvenute nella Mirdizia.

Noi consentimmo a prestare, in favore dei Mirditi, la nostra azione conciliatrice. Questa però, e la S. V. ben lo comprese, doveva serbare il carattere che è proprio della nostra politica.

Duplice era in sostanza ilo scopo deHa nostra intromissione. Si sarebbe voluto, da una parte, risparmiare i mali della repressione a popolazioni che manifestamente si esponevano a inevitabile sconfitta. In pari tempo si sarebbe voluto evitare un nuovo pretesto di guerra.

Il secondo di questi intenti non fu purtroppo raggiunto. Però la nostra azione deve continuare a spiegarsi pe·r l'intento umanitario, e solo dobbiamo restringerei entro quei limiti che sono consentiti dalle circostanze, studiandoci sopratutto di non !asciarci trascinare a prendere una parte che potrebbe creare a noi stessi difficoltà che vogliamo appunto schivare.

Ciò premesso non ho d'uopo di soggiungere come io concordi pienamente nell'avviso da ·lei espresso, che cioè il R. Governo non debba punto dolersi che il Prenk-bib-Doda siasi rivolto ai Consolati d'Austria-Ungheria e di Francia invocandone, quando fu ridotto agli estremi della resistenza, la mediazione e lasciando in disparte i Consolati d'Italia e d'Inghilterra.

400

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 656. Vienna, 3 maggio 1877 (per. il 10).

Il Conte Andrassy ha già comunicato ai Presidenti Gabinetti di Vienna e di Pesth la dichiarazione di cui dovranno dare lettura ai rispettivi Parlamenti, in risposta alle interpellanze che in essi furono in questi scorsi giorni presentate intorno alla politica estera della Monarchia. Ignoro il contenuto di quel documento, ma non potrei immaginarmi esso abbia ad aprire nuovi orizzonti nella oscura fase della questione Orientale che stiamo traversando. Ciò dicevo scher

zando, una delle scorse sere, al Conte Andrassy che incontrava in una serata. Naturalmente io gli aggiungeva, • non ometterete la solita frase dell'onore e degli interessi speciali della Monarchia che saranno in ogni caso tutelati •. • Si, rispondevami egli sorridendo, anche, • ma questa non è per noi una semplice frase, poiché nessuna altra potenza ha al pari di noi così vitali interessi in giuoco nella presente questione •.

La nostra conversazione così cominciata si prolungò alquanto ed essenzialmente discorremmo delle manifestazioni dell'opinione pubblica che si fanno giorno negli attuali momenti sì in Austria che in Ungheria. Egli si studiò di dimostrarmi non avere importanza di sorta le dimostrazioni esagerate turcofile a cui la popolazione della Capitale Ungherese trascende precisamente in questi giorni, e conchiuse il suo discorso col dirmi che tutto ciò lasciavagli completamente la mano libera.

Già più volte nei miei rapporti ebbi a svolgere all'E. V. precisamente questo stesso concetto, che cioè mercé lo speciale ordinamento costituzionale di questa Monarchia e grazie anche alle molteplici divergenti tendenze dei vari partiti, che hanno origine dalle differenti razze di cui si compone la Monarchia Austro-Ungherese, nessun altro Governo fruisce di maggior libertà d'azione nel guidare lo stato attraverso gli scogli della politica Estera. Con ciò non intendo dire che l'Austria, volendolo, potrebbe lanciarsi nelle avventure di una politica arrischiata; poiché sono invece d'avviso che della Hbertà d'azione di cui gode non può in fondo valersi che per fare una politica di riservata resistenza alle varie correnti che in opposte direzioni vorrebbero spingerla. Come punto saldo però rion esito a ritenere che sino a quando il Conte Andrassy rimarrà aJ.la Direzione della politica Estera, e niente accenna acché la sua posizione possa venir scossa, Egli non si distaccherà dalla Germania e conseguentemente non muoverà passo che possa essere ritenuto ostile alla Russia, alla quale anzi Egli usa e continuerà ad usare fino ai possibi'li estremi limi.ti, i maggiori riguardi. Vani riuscirebbero quindi gli sforzi che l'Inghilterra potrebbe tentare per trarlo dail.la sua parte: d'aiJ.tronde non mi risulta affatto che essa vJ si provi in oggi. Evidentemente non faccio vaticini intorno ad un remoto avvenire, e per tale intendo, ciò che potrebbe verificarsi fra alcuni mesi; le mie previsioni non :possono ragionevobnente riferirsi se non alla attuale fase.

Circostanze varie possono far mutare radicalmente, in non lontano tempo, gli intendimenti di più di un Gabinetto ed ove simile eventualità si verificasse non si saprebbe immaginare che quello di Vienna, solo restasse irremovibiJ.e nei suoi propositi. Altra volta fu detto che l'Austria era sempre in ritardo di un'idea e di un Esercito. In oggi credo che l'idea ci sia, e si è quella di subordinare qualsiasi concetto a quello della propria conservazione.

In quanto all'Esercito l'Austria-Ungheria ne possiede oggi uno che sotto ogni aspetto ben poco può lasciare a desiderare. Più che ogni altro Stato indubbiamente l'Impero Austro-Ungarico ha una popolazione divisa in stragrande numero di partiti, quasi fra J.oro inconciliabili; ma sintantoché sarà conservata l'attuale costituzione e rimarranno al potere gli uomini che attualmente godono la fiducia del Sovrano, la voce dell'Imperatore conserverà tutto il suo prestigio,

tutta la sua forza, ed il giorno in cui Egli crederà, a tutela dei supremi interessi della Monarchia, di dover gettare la sua spada nella bilancia, l'esercito marcierà compatto ed il Paese obbedirà ossequiente ai Decreti del suo Signore.

(l) Non pubblicato.

401

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 670. Costantinopoli, 4 maggio 1877 (per. il 10).

Avendo avuto iersera occasione di incontrarmi all'Ambasciata d'Inghilterra col Mustechar del Ministero degli Affari Esteri, ne profittai per intrattenerlo sull'argomento del telegramma che avevo poco innanzi ricevuto da V. E. (1). Dissi a Carathéodory Effendi che il Governo del Re, ad onta delle notizie allarmanti che gli erano giunte da Russciuk, aveva impartito al Cavalie;r;e De Gubernatis l'ordine di rimanere al suo posto, nella speranza che la presenza di quel R. Console possa non solo essere di utilità ai nazionali colà residenti, ma altresì contribuire a che la guerra non vi assuma un carattere troppo micidiale. Nel prescrivere una simile condotta ai suoi Agenti, il Governo del Re aveva la ,coscienza di agire nell'interesse della Porta stessa, e perciò si credeva in diritto di chiedere al Governo Ottomano che i Consoli Italiani fossero per quanto è possibile messi al coperto dai pericoli ai quali li esponeva il sentimento del proprio dovere; che se la Porta non si sentiva in grado di proteggere sufficientemente codesti Agenti il Governo del Re si vedrebbe costretto di prendere a loro riguardo delle altre misure !asciandone alla Sublime Porta la responsabilità delle conseguenze.

Il Mustechar mi rispose che il Governo Ottomano non poteva assumere alcun impegno. Russciuk è città fortifi,cata, posta sul confine, m~nacciata ad ogni istante dal nemico, esposta quindi ,a tutti i pericoli di un assedio, d'un assalto

o d'un bombardamento. La difesa o l'abbandono di Russciuk ponno dipendere da necessità di guerra imprevedibili o da ragioni di cui è solo giudice il Comandante in capo dell'esercito. Le Autorità locali possono ora rispondere della tranquillità pubblica e della sicurezza degli abitanti, ma non potrebbero impegnarsi per l'avvenire. Meglio sarebbe quindi che coloro i quali paventano l'eventualità di un attacco contro Russciuk abbandonino sin d'ora quella città, e vadano cercare riparo altrove.

Replicai al Signor Carathéodory ch'io mi affretterei di comunicare questa risposta a V. E. per le opportune misure; ma ,che frattanto caldamente lo pregavo d'impartire alle Autorità di Russciuk istruzioni identiche a quelle trasmesse al Mutessarif di Tulcia, affinché i Consoli Esteri siano per quanto è possibile in tempo prevenuti dei pericoli che sovrastassero alla città. Il Mustechar mi promise che siffatti ordini sarebbero oggi stesso spediti.

(l) T. 264 del 3 maggio, non pubblicato.

402

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 606. Parigi, 5 maggio 1877, ore 14,35 (per. ore 15,30).

La chambre des députés a discuté avant hier et hier l'interpellation au sujet des menées cléricales, Les déclarations faites dans la première séance par Jules Simon ont paru quelque peu embarrassées et faibles; mais le débat a été relevé hier par un puissant discours de Gambetta, à la suite duquel le Gouvernement a été amené à accepter l'ordre du jour suivant: • La chambre considérant que les manifestations ultramontaines, dont la recrudescence pourrait compromettre la sécurité intérieure et extérieure du pays constitue une violation flagrante des lois de l'état, invite le Gouvernement à réprimer les agitations antipatriotiques et à user des moyens légaux dont il dispose •. Cet ordre du jour a été voté par 346 voix contre 114. Nous pouvons nous féliciter du résultat de cette séance, car il en ressort d'abord que le parti clérical ne peut compter dans la chambre quer sur une minorité insignifìante et ensuite que le Gouvernement français est convaincu de la nécessité d'entretenir les meilleurs rapports avec l'Italie.

403

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA

D. 316. Roma, 5 maggio 1877.

Il giorno 2 corrente ho ricevuto i rapporti che Ella mi ha spediti colla data del 21,22 e 23 Aprile (1). Nell'ultimo di quei rapporti Ella accenna al tentativo che la diplomazia ottomana avrebbe fatto, negli ultimi giorni che precedettero le ostilità, per far dichiarare la neutralità del territorio rumeno. A questo riguardo, stimo opportuno che Ella sappia non essere pervenuta al Governo del Re alcuna comunicazione diretta dalla Sublime Porta. Il R. Ministero fu informato dall'Ambasciatore di Sua Maestà a Vienna di una pratica che colà avrebbe tentato di fare il Rappresentante Ottomano e fu nostra cura di assicurarci se gli altri rappresentanti del Sultano presso le Grandi Potenze avessero avuto istruzione di agire ne1lo stesso senso. Ma le notizie pervenutici non ci lasciano alcun dubbio che il tentativo fatto a Vienna rimase isoJato e ne abbiamo dovuto conchiudere che la risposta fatta dal Gabinetto austro-ungarico avesse dissuaso il Governo ottomano dal dare ulteriore seguito ad una trattativa che, nel momento in cui era stata iniziata, difficilmente avrebbe potuto condurre a pratica conseguenza.

!l) E' edito solo il rapporto del 23 aprile al n. 361.

404

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO (l)

D. 229. Roma, 5 maggio 1877.

Ho ricevuto il pregiato Rapporto del 25 Aprile scorso n, 57 (2) col quale Ella mi trasmetteva la lettera originale che Le è stata diretta dal Principe Nicola e di cui già Ella mi aveva trasmesso un sunto telegrafico (3).

Certo, il Governo del Re, il quale aveva fatto quanto stava in lui per evitare la ripresa delle ostilità ed ottenere la pace del Montenegro, ha deplorato il cattivo esito delle sue pratiche disinteressate. Nella situazione presente, la posizione dell'Italia richiede molta circospezione, tanto rispetto ai belligeranti, quanto riguardo agli altri grandi Stati, coi quali è nostro interesse di mantenere uno stretto accordo. Non è probabile, a parer nostro, che gli altri Gabinetti rispondano alla Circolare del Principe con una comunicazione diretta al medesimo. La

S. V. Illustrissima potrà, però, avendone l'occasione, far sentire che la linea di condotta seguita finora dall'Italia basta a far comprendere quanto sia vivo in noi 11 desiderio che i mali della lotta presente possano essere circoscritti, e che le ragioni dell'umanità abbiano ad essere, in ogni caso, rispettate, compatibilmente con le tristi esigenze della guerra.

405

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 658. Vienna, 5 maggio 1877 (per. il 9).

Dal l o al 3 Maggio corrente era riunita in Vienna l'assemblea generale cattolica austriaca. Più centinaia di persone la costituiscono ma la grande maggiorità di esse non contribuì a darle speciale autorità. Come di consueto molti sacerdoti e taluni membri dell'aristocrazia, ai quali faceva codazzo uno stuolo di clienti, vi accorsero: ma all'infuori dell'Arcivescovo di Vienna, che si espresse con una certa temperanza, del Cardinale Arcivescovo di Praga e del Conte Leone Thun e Belcredi, ben pochi erano gli individui notevoli per ingegno anche mediocre. So da buona fonte che già alcun tempo il Governo aveva avvertito i capi della riunione a non trascendere a deliberazioni inconsulte, concernenti le relazioni estere, perché sarebbe stato costretto a sciogliere l'Assemblea.

In fatto l'unica « risoluzione • che si riferisca allo stato ed alle relazioni della Santa Sede è la seguente:

l) L'Assemblea generale cattolica esprime il convincimento che tutti gli avvenimenti che concernono la Santa Sede sono d'interesse generale della Chiesa cattolica.

2) L'Assemblea generale cattolica esprime la sua devozione profonda alla Santa Sede e protesta solennemente contro gli attentati alla sua libertà nell'esercizio degli uffici di insegnamento, di sacerdozio o di pastore.

3) L'Assemblea generale cattolica esprime il convincimento che i cattolici austriaci corrisponderanno al desiderio manifestato nell'allocuzione in data del 12 Marzo e si adoperanno, sotto la guida suprema dei loro Vescovi, con tutti i mezzi permessi per ottenere, il più presto possibile, la fine dell'oppressione e della schiavitù del Santo Padre.

Un tale Nedomansky propose bensì d'inviare una petizione all'Imperatore perché Roma sia restituita al Papa: ma lo stesso relatore spiegò che l'assemblea non poteva deliberare un tale indirizzo ed altri soggiunsero che mancava il tempo per la redazione di simile atto.

Però se le discussioni su concetti puramente politici furono ristrette, ebbero libero campo quelle concernenti l'ordinamento dello stato ed i suoi rapporti interni colla Chiesa. Le scuole, la stampa, le questioni sociali, la costituzione del partito .cattolico furono oggetto di ampie discussioni, in cui poterono manifestarsi tutti i sentimenti, tutte le tendenze esagerate dell'assemblea. Nelle manifestazioni avvenute sembrami notevole un fatto, vale a dire la diversità nell'indirizzo che tende a seguire ora il partito cattolico in Austria, a simiglianza di ciò che avvenne eziandio in altri paesi. Ancora negli ultimi anni questo partito tentava di appoggiarsi seguatamente nelle alte sfere e di avere sembiante aristocratico e feudale: ora affetta familiarità di costume per le classi povere ed in ispecial modo pei contadini e di aver cura pietosa dei casi loro : non disdegna neppure di proclamare, rivestendole in foggia pretina, massime che si avvicinano assai, ne1l'essenza alle idee socialiste. Cominciando a disperare dell'aiuto dall'alto tentano di minare l'edificio anche dal basso e di scuotere in Austria così la ·costituzione attuale. Tale sistema non è però senza pericoli da per tutto e più specialmente quì, ove l'aristocrazia nella sua generalità, crede dover dichiararsi clericale perché ciò considera come un elemento inseparabile e direi quasi costitutivo del partito conservatore; molti quindi cesserebbero dal seguire la corrente momentanea qualora fosse chiaramente dimostrato il loro inganno. Ed in realtà sembrami che il concorso deH'aristocl'azia, deUa quale è d'uopo qui tenere tuttora gran conto, sia stato minore a quell'assemblea di quanto molti prevedevano; ed il partito costituzionale e liberale può liberamente attaccare le deliberazioni prese dalla congrega cattolica, senza trovare in altre sfere grande opposizione. Tali screzi sono però ancora in germe: clericali e conservatori si dimostrerebbero più compatti che mai alla più piccola ombra di pericolo, segnatamente se questo minacciasse dall'estero: perché il germe diventi frutto è necessario non si turbi l'attuale atmosfera e che eziandio quì si risentano quindi poco a poco i naturali effetti dell'aura di libertà.

(l) -Ed. in L V 24. p. 72. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. n. 362.
406

IL CONSOLE A TREBISONDA, RIVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 22. Trebisonda, 3-5 maggio 1877 (per. il 18).

Ho l'onore di confermare all'E. V. il mio telegramma dei 25 aprile u.s. (l) col quale ·confermavo che questo Valy mi aveva privatamente comunicato la notizia che le truppe russe avevano sino dal giorno precedente 24 aprile, varcato questa frontiera orientale dell'Impero, senza però darmi in proposito altri particolari, che forse egli stesso ignorava.

Dopo l'arrivo della notizia della dichiarazione di guerra, la quale produsse fra i musulmani la più viva soddisfazione, senza però che questo trascendesse in manifestazioni di sorta, e segnatamente dopo 'la notizia dell'avvenuto passaggio della frontiera, la città riempivasi delle più strane e contradittorie notizie, fra le quali era impossibile discernere quanto potesse esservi di vero. Non fu che il venerdì 27 aprile all'arrivo di un battello turco da Batoum, che si ebbero alcune informazioni più precise intorno ai fatti che inaugurarono in Asia il triste periodo della ~guerra, e che riassumo all'E. V.

Sembra che sino dal martedì 24 aprile i Russi facessero una ricognizione al di qua del Siolouk ou Ciolok (piccolo corso d'acqua che marca precisamente il confine a circa mezzo miglio al sud del forte San Niccolò, e da non confondersi col Tchuruk-Sou fiiume assai più grande che scorre in direzione est-ovest quasi parallelo al Ciolok tagliando in due parti disuguali il territorio dalla frontiera a Batoum) e che indi rientrassero nella linea di confine. Il mercoledì 25 un corpo russo, di cui non si poté conoscere la forza, varcato di nuovo il confine, si spinse sino al Tchuruk-Sou, e poco distante dalla formidabile posizione ottomana di Sourì-Hezér (Tsikinzi'r in quasi tutte le carte) posta sul litorale, a circa dieci miglia nord-est da Batoum. La mattina del giovedì 26 i Turchi mossero ad incontrarli da quella posizione, con tre soli battaglioni di redifs, e 3000 volontari, sotto il comando di Ali pacha Tchuruk Souli (questo ufficiale non appartiene all'esercito, ma è l'organizzatore ed il comandante dei volontari del Tchuruk-Sou) e pervenivano a respingere il nemico al di là del confine, togliendogli due cannoni, ed ucddendogli 800 uomini, mentre le perdite dei turchi si riducevano a 27 morti;... Io non potrei affermare l'esattezza di queste cifre, sebbene per le perdite dei russi (ridotta però ancora la sproporzione a più verosimiglianza) possa in parte essere giustificato dal concorso che prestava all'azione la squadra corazzata uscita da Batoum che li prendeva di fianco. Quella squadra che già da qualche mese stazionava in Batoum, composta della fregata • Osmanie • e delle corvette • Ain -Aly e Mayen-Zaffer • con 24 cannoni in tutto, sotto il comando del Contr'Ammiraglio Achmed Ismaili pacha, bombardava in pari tempo il forte di San Niccolò (in turco Chevketli) e lo distruggeva completamente; la voce spargevasi poi, ma venne in seguito

smentita, che la squadra direttasi sopra Poli, ne avesse pure cominciato il bombardamento.

Questo primo successo delle armi ottomane venne marcato da un episodio, che io non riferirei all'E. V. se un testimonio quasi oculare non me J.o avesse asserito: recisa la testa di un soldato russo, questa venne portata trionfalmente al ,campo, e presentata al comandante in capo Hassan lachrin pacha; un medico militare presente, disse anzi alla persona che mi fornì questa triste informazione, che quella testa non presentava il tipo russo, ma giorgiano; e doveva essere di qualche volontario del Gouriel. Sembra che la posizione di Sourì-Hezér

o Tsikinzir che i Russi fecero primo obbiettivo della J.oro campagna di Asia, al nord, sia formidabile e corrne posizione naturale, e come opere di arte, e che giammai da quel lato il nemico potrà impadronirsi di Batoum; Essa consta di un sistema di dodici piccole colline, le quali dominano la pianura del Tchuruk-Sou sino al punto in 'cui il fiume si racchiude fra le, alte montagne, dove ogni passaggio di truppe diviene impossibile; l'unico passaggio è dunque per J.a pianura suddetta, ma questa dominata intieramente dalle colline di Tsikinzir, che la chiudono al sud-est, e finiscono al mare, è totalmente esposta in tu~ta la sua estensione, al fuoco delle artiglierie dei forti che ne coronano le sommità; queste colline sono poi riunite fra loro da murature e da terrapieni, in guisa di formare quasi un grande bastione naturale, ed una linea non interrotta di difesa.

Sembra che i Turchi abbiano conservate da quel momento le loro posizioni al di la della frontiem, poiché H 30 aprile un nuovo scontro, pure favorevole alle armi ottomane, aveva luogo presso Ozourgheti, borgata giorgiana, a due miglia entro il territorio russo, ed oltre dieci miglia dalla costa; le perdite russe furono in quella occasione di 28 morti fra cui un capitano, ed in quell'azione rimaneva pure ferito alla gamba sinistra uno dei principi (Kniaze in russo; Emir in turco) del Gouriel.

Oltre questi fatti di terra, ai quali si limitano per ora le operazioni dell'armata di Batoum, meno avvisaglie giornaliere di nessuna importanza, riferisco all'E. V. l'attacco dato daHe ,corazzate ottomane fra Sokoum-Kalé e Poli, a due bastimP.nti russi carichi di sale, uno dei quali fu mandato a fondo, e l'altro catturato, e condotto a Batoum. Avvenne pure, per motivi sino ad ora sconosciuti, anche a questo Console di Francia, la cattura nelle acque di Poli per opera di un piccolo guardacoste turco, del piroscafo francese • La Mense • appartenente alla Compagnia di Navigazione Papuet di Marsiglia, in servizio periodico da Marsiglia a Poli; il battello condotto a Batoum venne quasi subito lasciato libero, dietro un ordine del Ministero della Marina.

A completare queste notizie marittime, riferisco all'E. V. che il 30 aprile, ebbimo qui di passaggio una squadra corazzata ottomana, sotto gli ordini del Vice Ammiraglio Hassan pacha, comandante in seconda la flotta del Mar Nero (Comandante in capo ne è Hobart pacha).

La squadra era composta delle fregate corazzate • Orkanié •; • Mhessoudié •; ed • Azigié • ciascuna con sedici cannoni laterali, due Armstrong a poppa, ed una a prua; e dell'avviso • Thalié • con sei cannoni; trovavasi poi imbarcato sulla squadra un reggimento di redifs di Siria, a destinazione di Ba

toum. Sembra che destinazione ulteriore di quella squadra, sia una crociera lungo la costa orientale del Mar Nero, e probabilmente delle operazioni contro le piazze forti del litorale, mentre un'altra squadra comandata da Hobart pacha, opererebbe al nord da Sulina a Kerteh.

In quanto alle operazioni militari più al sud verso Kars, l'armata russa vi passava pure la frontiera il 25 aprile a Gumrù, ma sembra non vi sieno colà avvenuti fatti d'arme importanti, sino al 30 aprile. I.l l o maggio poi passavano di qui telegrammi che annunciavano un attacco delle posizioni avanzate di Kars, poco !ungi dalla frontiera, respinto dai turchi, con perdite considerevoli dalle due parti, ed una grande battaglia combattuta verso Ardahan, località a cavaliere fra Batoum e Kars, e distante circa 25 miglia dal confine, sul territorio ottomano; il Valy stesso da me richiesto, mi confermava quelle notizie, ma soggiungeva ignorarne i dettagli, ciò che potrebbesi quasi considerare indizio di un esito sfavorevole alle armi ottomane.

Mi occorre appena far cenno all'E. V. dell'infinita varietà di notizie esagerate, contraddittorie, ed inverosimili che corrono il paese da che la guerra è scoppiata, e della mancanza assoluta di mezzi per tutti i Consolati di poterne controllare l'esattezza, anche per quelle notizie che ci vengono fornite dallo stesso Valy.

La R. Legazione a Costantinopoli avendomi invitato a comunicarle per telegrafo le notizie relative alla guerra in queste provincie, che io fossi in grado di procurarmi, io prego l'E. V. volersi compiacere significarmi, anche per telegrafo, a più sollecita mia norma: se io dovrò pure comunicare telegraJficamente anche al R. Ministero tutte le notizie di guerra che qui si ricevono, o quelle soltanto più importanti, o di cui avrò potuto più o meno stabilire l'esattezza, oppure se dovrò !imitarmi a trasmetterle col solito mezzo della posta. Io desidererei vivamente avere in proposito dall'E. V. istruzioni precise, onde non mancare, da un lato, al dovere di ragguagliarla con sollecitudine di quanto il R. Governo può essere interessato a conoscere, e di non incontrare dall'altro la grave spesa di quella frequente trasmissione telegrafica, senza una speciale autorizzazione del R. Mrnistero. In qualsiasi evenienza permetta l'E. V. che io sino da ora l'avverta della grandissima difficoltà per questo R. Ufficio di avere, malgrado la relativa vicinanza ai luoghi di azione, delle notizie sollecite e positive intorno a quanto vi accadrà, poi·ché se favorevoli ai Russi, saranno dalle Autorità locali, smentite, modificate, e forse nascoste; se a loro propizie, esagerate; inoltre malgrado la vicinanza ai luoghi, mancano i mezzi di comunicazione, ed è assai probabile che anche avvenimenti occorsi a poca distanza di qua, saranno prima conosciuti a Costantinopoli ed in Europa, che da noi. Ad ogni modo io non manco, nè mancherò in avvenire, di porre la più sollecita cura nel raccogliere e nell'appurare le notizie delle ostilità in queste provincie, e non mancherò di trasmetterle al R. Ministero, in quel modo che l'E. V. vorrà compiacersi di determinarmi.

Nessuna precauzione, e misura di difesa, si prende per ora in Trebisonda, tuttora priva di guarnigione; tutta l'opera delle Autorità si riduce a dei tentativi di organizzazione di una così detta guardia nazionale formata simultaneamente da musulmani e cristiani; compito di quella milizia quando si riuscisse a stabilirla ed armarla, sarebbe quello di perlustrare durante la notte le parti della città poste a mare, e di sorvegliare la costa sino a qualche chilometro fuori della città. Si posero inoltre in batteria sul forte della quarantena, che domina la rada interna, tre grossi cannoni Krupp, profittando di quelli ultimamente arrivati in n. di 65 (vedi prospetto del Materiale) a destinazione di Erzerum, i quali non potranno, per molto tempo ancora, essere mossi da Trebisonda, avendo le recenti piogge, ed i guasti da esse occasionati resa in più luoghi assolutamente impraticabile la grande strada che da qui muove per Erzerum, ed intorno alla quale, ebbi più fiate l'occasione di riferire all'E. V.

Dicesi che saranno qui concentrati i « Moustahafez • (Panditurm o armata territoriale) delle provincie vicine, in numero di 10.000 ed altre notizie recano invece l'arrivo di contingenti della Siria, in numero di circa 5000.

Si sta pure organizzando un Ospedale con 500 letti, dei quali pel momento soli 170 sono in assetto.

Ho poi l'onore di partecipare all'E. V. che il Valy Amed Rassim pacha, prima destinato a Diarbekir, del quale furono poscia accettate le dimissioni, venne finalmente riconfermato Valy in questa residenza, con soddisfazione del corpo consolare, ed anche della popolazione che gli è in generale favorevole, meno un partito contrario poco numeroso ma attivo.

Mi pregio da ultimo trasmettere all'E. V. un Prospetto (l) delLe truppe e del materiale transitato da Trebisonda durante il mese di aprile (prospetto che mi propongo di inviare alla fine di ogni mese), ed un quadro esatto delle truppe attualmente concentrate a Batoum.

5 maggio

P. S. -Una goletta ottomana, giunta questa notte, proveniente da Kertch, riferisce avere assistito jeri, nel passare al largo di Poli, al bombardamento di quella piazza da parte della squadra.

(l) Non pubblicato.

407

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 135. Roma, 6 maggio 1877.

Col rapporto in data del 28 aprile scorso, n. 174 di que,sta serie (2), V. E. mi ha additato la circolare del Signor Jules Simon relativa al diniego della franchigia per le petizioni clericali.

Il provvedimento preso da codesto Governo intende mettere un freno ad un'agitazione che potrebbe anche essere causa di perturbazioni e disordini

nel paese stesso pel .conflitto che essa suscita fra i partiti. Per questo rispetto la misura di cui si tratta rientra nella sfera della politica interna della repubblica, e dimostra vieppiù con quanta risolute·zza e saviezza proceda il Governo francese nel voler mantenere inalterata la pace pubblica e nel contenere nei giusti limiti d'agitazione dei partiti.

Come però la circolare del Signor Jules Simon avrà pure per effetto di produrre la migliore impressione sull'opinione pubblica in Italia, così ci piace di trarne argomento per rallegrarci del ·contegno assunto a questo riguardo dal Governo della Repubblica.

(l) -Non si pubblica. (2) -Non pubblicato.
408

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 43. Roma, 7 maggio 1877.

Ho letto con molto interesse il rapporto del 28 aprile scorso n. 171 (1), col quale la S. V. Illustrissima mi ha riferito una conversazione avuta col Presidente del Consiglio rispetto alla situazione della Santa Sede di fronte al Governo Italiano.

Questo tema, del Quale non ci sfugge certo l'importanza, ebbe testé presso di noi, notevole illustrazione. La discussione che ebbe luogo alla Camera nella tornata del 4 maggio, mentre dimostra che in Italia non esiste agitazione alcuna che faccia eco al movimento del partito ultra cattolico, ha provato eziandio che il sentimento della Camera e del Paese si pronuncerebbe contro qualunque Governo H quale accettasse, sopra il terreno internazionale, la discussione di uno stato di cose ormai stabilito saldamente in Roma sopra la base del rispetto dell'indipendenza spirituale della Santa Sede e della libertà dello Stato. I partiti politici, fuori d'Italia, si fanno, del cattolicissimo un'arma per combattere i Governi stabiliti e costringerli a patteggiare. Essi, che si dicono conservatori, si fanno in realtà rivoluzionarii. Ma in Italia il popolo ed il Parlamento non partecipano a Questa lotta, ed il Pontefice in Roma gode certamente di una posizione che molto difficilmente potrebbe fargli qualunque altro Governo, a meno che fosse disposto ad abdicare al potere in favore della reazione.

Naturalmente la S. V. Illustrissima deve procurare di evitare l'occasione di entrare in discorso sopra questo soggetto; ma, se Le ne viene tenuta parola, Ella non deve esitare ad esprimersi in guisa da lasciar porre, sul terreno diplomatico, una Questione la quale ebbe già tale soluzione che una serie oramai lunga e non interrotta di fatti hanno dimostrato soddisfacente per tutti gli interessi legittimi. Gioverà ad ogni modo che Ella si esprima in questi termini senza indicare di aver in proposito delle istruzioni, queste dovendo rimanere unicamente riservate per sua norma di .condotta personale.

(l) Cfr. n. 388.

409

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A JANINA, ZERBONI

D. Roma, 7 maggio 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti fino al n. 48 (1), i pregiati rapporti di questa serie. Delle notizie in essi contenute Le porgo i miei ringraziamenti.

Le disposizioni che la S. V. ha preso per la protezione dei Russi sono degne di approvazione. Le difficoltà stesse che furono opposte dalla Porta prima di riconoscere, con certe restrizioni la protezione dell'Ambasciata di Germania hanno palesato quanto fosse conveniente per noi di procedere cauti in questo affare tanto spinoso. Dalla Legazione di Sua Maestà in Costantinopoli la S. V. Illustrissima continuerà a ricevere le necessarie istruzioni. Importa segnatamente che anche per gli affari dei Russi Ella abbia a carteggiare unicamente con la Legazione stessa, alla quale debbono essere riservate le intelligenze da prendersi con l'Ambasciata Tedesca per la trattazione degli affari stessi presso la Sublime Porta. La quale avvertenza torna tanto più opportuna in quanto che da certa frase contenuta nel rapporto n. 47 (l) parrebbe che Ella credesse di dover corrispondere per simili affari direttamente coll'Ambasciata Germanica.

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Les sympathies auxquelles fadt allusion votre rapport n. 48 pourraient devenir dangereuses pour les populations si elles devaient avoir pour effet d'augmenter la défianoe du Gouvenrnement ottoman à notre égard. Vous devez dane etre d'une prudence extreme à ce sujet, pour ne pas ~avoriser un mouvement qui pourrait compromettre des populations ayant droit à notre amitié.

410

IL MINISTRO DEGL>I ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 278. Roma, 8 maggio 1877, ore 23,45.

L'agent de Sa Maj,iesté à Bukarest mande que la nui,t dernière dans une réunion parlementaire secrète la majorité des sénateurs et des députés s'est prononcée en faveur de l'indépendance de la Roumanie. Ce soir les ministres doivent intervenir à une autre séance dans laquelle la meme question sera débattue. Je tiens à connaitre le plus tòt possible l'impression du Gouvernement auprès duquel vous etes accrédité et je voudrais savoir si des tentatives

il) Non pubblicato.

se font en ce moment pour écarter les complications qui surgiraient si l'accomplissement d'un pareH projet venait à mettre tout à coup les Puissances en présence d'une situation de fait totalement en opposition avec la situation de droit créée par les traités.

411

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1831. Berlino, 8 maggio 1877 (per. il 12).

Le télégraphe nous apportait hier un résumé de la réponse de Lord Derby à la dernière circulaire du Prince Gortchacow.

M. de Biilow ne s'eXìpliquerait pas pourquoi le Cabinet Britannique avait jugé à propos de combattre d'un ton si décidé les arguments de la Russie. S'il y avait été induit par la considération de sauvegarder sa liberté d'action, celle-ci était déjà parfaitement à couvert pas les réserves dont il avait accompagné sa signature au protocole de Londres. Le langage de Lord Derby aura le regrettable résultat de produire une facheuse impression en Russie, et d'augmenter l'agitation des esprits en Angleterre, dans un moment où il conviendrait plus que jamaiS, et autant que possible, de montrer de la prudence et de la modération. Les Gouvernements qui se sont abstenus de répondre à la circulaire précitée, ont fait preuve de sagesse.

J'ai l'honneur d'accuser réception des dépeches politiques n. 484 et 485. du 5 courant (l) ainsi que des annexes qui y sont mentionnées.

412

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 176. Madrid, 8 maggio 1877 per. il 14).

I cardinali di Toledo, di Santiago e quello delle Indie, non che varii altri prelati, sottosc11issero un nuovo indirizzo al Re Alfonso, sempre sul tema delle afflizioni da cui vuolsi oppresso il Santo Padre, invocando l'appoggio del trono in mira di restituire alla cattedra di San Pietro, la pienezza della sua indipendenza. Questo indirizzo è ancor più violento di quello che ebbi l'onore di comunicare all'E. V. in uno dei miei ultimi rapporti, come lo potrà giudicare da qui unito ritaglio (2). Frattanto mi permetto di fissare la di ·lei attenzione sul seguente passaggio. • Ciò che desiderano i prelati sottoscritti e che chieggono col massimo rispetto alla Maestà Vostra si è che nel modo concesso dalle circo

stanze, voglia influire perché al più presto cessi l'oppressione del Pontefice, gli si restituisca la sua libertà ed indipendenza e si applichi un correttivo, e correttivo efficace, contro tanto e tanto gravi procedimenti, contro tanti eccessi che a danno della religione ed a pregiudizio della morale sono commessi e si continua a commettere in Italia.

I prelati non si peritano di dichiarare che la petizione da loro diretta al trono, lo è pure a nome di tutti gli spagnuoli.

(l) -Non pubblicati. (2) -Non si pubblica.
413

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 651. Parigi, 9 maggio 1877, ore 12,40 (per. ore 13,45).

Le due Decazes ne se cache pas la gravité des ,complications que pourrait faire naitre la proclamation de l'.indépendance de J.a Roumanie. Il croit que la France et l'ItaHe, Puissances neutres, doivent suivre d'un reil vigilant tous les événements prévus et les événements imprévus qui se déroulent et s'accomplissent, mais qu'en mème temps elle devaient ètre les dernières à se prononcer sur toute grosse question. C'est ainsi que le due Decazes ne pense pas à renvoyer l'ambassadeur de France à Constantinople qu'après tout le monde, persuadé que

V. E. en fera autant. A propos de la Roumanie, il est bon de ne pas oublier ce que Lord Derby a dit un jour: • Tout ce qui se passe au nord et à l'ouest des Balkans regarde l'Allemagne et l'Autriche • (1).

414

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 660. Madrid, 9 maggio 1877, ore 17,20 (per. ore 23).

Le ministre d'état m'a dit aujourd'hui que l'Espagne ne s'associerait pas à une entente pour éclairer la question d'indépendance spirituelle du SaintSiège que, dans le cas où toutes les Puissances ayant des intérets catholiques, et avant tout l'Italie, seraient d'accord. Il a déclaré que 'le Sainte-Siège, dans ses rapports spirituels avec l'Espagne a toujours joui de toute son indépendance. La circulaire du secrétaire d'état communiquée par le nonce, restera sans réponse.

• Bulow m'a dit que le Cabinet allemand n'avait pas pris position dans la question de l'indépendance de la Roumanie; que autant que possible, il se gardera de se mettre en avant en tout ce qui touche cette Principauté • (t. 655); • Par rapport à l'affaire de la Roumanie Orczy dit avoir télégraphié ce matin la nouvelle reçue à Andrassy qui est dans ses terres, mais n'avoir encore reçu de réponse • (t. 659).

(l) Si pubblicano qui due brani di telegrammi in pari data di Launay e Robilant:

415

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 177. Madrid, 9 maggio 1877 (per. il 15).

Ieri toccò al congresso dei deputati di discutere il messaggio in risposta al discorso del trono. Due emmende sole vennero deposte. L'una per biasimare il decreto col quale il Governo unificò senz'altro l'amministrazione della Provincia di Biscaglia a quella vigente nel rimanente del regno. L'altra del Signor Pidal in difesa della Santa Sede ed appoggiata da alcuni altri deputati tra i quali un fratello del Presidente del Consiglio. Di questa sola emmenda mi permetto oggi d'occuparmi come quella che più ci tocca da vicino.

L'emmenda proposta dal deputato Pidal fu la seguente: il eongresso aspetta che nella occasione e modo acconsentiti dalle circostanze, la Spagna, fedele alla gloriosa missione confidatagli dalla provvidenza ed usando dei diritti che sempre l'Europa le riconobbe, ed in conformità ai desiderii solennemente espressi dal Sovrano Pontefice, capo spirituale della religione cattolica professata dalli spagnuoli, adotti congiuntamente cogli altri Governi, risoluzioni efficaci per allontanare gli ostacoli che si frappongono alla sua vera e piena indipendenza.

Io ebbi già altre volte a segnalare la violenza di questo giovane oratore, violenza che deturpa un vero talento oratorio e fortunatamente ne spunta le freccie. Egli è per il partito ultramontano quello che Castelar è per il partito repubblicano. Allorché questi oratori salgono la tribuna, il mondo elegante e specialmente le signore accorrono nella speranza di uno scandalo parlamentario, collo stesso entusiasmo col quale assistono alla corsa dei tori ed ai drammi più palpitanti del teatro spagnuolo. Una volta chiusa la seduta poi nulla più rimane di quel torrente di parole e di invettive che un ricordo confuso di cui ogni traccia all'indomani è sparita.

Mi permetto questa disgressione per ben caratterizzare e rinchiudere nei suoi limiti un discorso che altrove potrebbe segnalarsi come un avvenimento politico capace di trarre seco gravi conseguenze, mentre nel caso presente si può tutt'al più 'considerare come una produzione artistica non avendo il suo autore un vero valore politico.

Potrei dispensarmi dal tediare l'E. V. riportando quanto d'eccessivo e di anormale fu detto dal violento apostolo, pure è d'uopo ch'io rammenti aver egli preso per punto di partenz,a al suo dire, che il potere temporale è necessario al papato e che quindi deve essergli restituito. DiSise di non temere che la chiesa possa perire, ed avere compassione dei suoi persecutori essendo detto che chi va ad urtare La piet1·a è da questa schiacciato. Volle ricordare le conseguenze del sistema di concessioni adottato dal Governo di Spagna, allorché riconobbe il Governo italiano ed allorché introdusse nell'art. 11 della vigente costituzione il principio della tolleranza religiosa, tra queste conseguenze primeggia l'imprigionamento del supremo gerarca, ed ora vuolsi estirpare il pontificato istesso. Per contrapposto rammentò ciò che fece la Spagna veramente cattolica, cioè gli sforzi usati nel 1848 per riporre Pio IX sul trono. Non si peritò poi l'oratore dal dipingere il glorioso nostro lavorio per giungere alla nostra unità, come un'opera barbara. Dopo aver insistito sul diritto e sul dovere che terrebbe J.a Spagna di interporsi anche colle armi per ottenere dall'Italia la libertà del Pontefice, aggiunse il Signor Pidal, che egli non chiedeva l'intervento armato del Governo spagnuolo in difesa della libertà del Pontefice e parve consolarsi citando profezie istoriche, ripetendo a questo proposito dei concetti, anche di Cesare Balbo, cioè che dopo la pacificazione dell'Europa, verrebbe il trionfo della religione e del Pontificato: in allora il giorno della libertà splenderebbe per l'Italia ed il Papa ritornerebbe ad essere il Re di Roma...

A confutare le argomentazioni e le invettive del Signor Pidal sorse il ministro di Stato, il quale cominciò a deridere le profezie, producendo a testimonio le amichevoli relazioni mantenute dal Governo colla Santa Sede. Osservò inoltre al suo avversario che la soluzione al difficile problema, da lui ambita, non potevasi ottenere ricorrendo alla passione e che alte considerazi.oni di prudenza distolsero le nazioni cattoliche dall'occuparsene. • Ma la passione acceca talmente il Signor Pidal -sono le parole del ministro -da indurlo ad apprezzamenti e qualificazioni all'indirizzo di un Governo col quale siamo uniti da legami di grande amicizia, e ch'il Governo spagnuolo col mio labbro credesi in dovere di respingere come energicamente le respinge. La prudenza ci è legge in questi tempi, e dunque respingo la proposta del Signor Pidal tanto più ora, dopo quanto avvenne nel Senato italiano ove la legge Mancini venne respinta, essendosi così tolto ogni pretesto ai timori dettati dal proponente •.

Questi replicò con poche parole. Debbono però essere notate queUe in risposta alla protesta del ministro di Stato ·contro allusioni offensive per uno stato amico. Disse che le frasi da lui dirette al Governo di una nazione vicina, non lo erano ad un re ma bensì ad un Governo risponsabile e questo Governo non aveva motivo di dolersi perché un deputato spagnuolo apprezzò i suoi atti in un dato modo. Che non potrebbero dire i cattolici del linguaggio usato nella camera italiana contro sentimenti tanto degni e tanto elevati come quelli del Vicario di Cristo? Il Signor Pidal alfine prendendo per pretesto la notizia del rigetto della legge Mancini ritirò la sua emmenda. L'oratore fu ascoltato con attenzione ma con rari e timidi segni di adesione.

416

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 666. Bucarest, 10 maggio 1877, ore 16,30 (per. ore 17,35).

Grace aux efforts du ministre des affaires étrangères, le Gouvernement roumain ne parait pas vouloir donner suite immédiatement à la proclamation de l'indépendance, ni à la déclaration de guerre; il attendrait, assure-t-on, de

32 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

nouveaux faits hostiles de la part de la Turq.uie, pour prendre una décision à ce sujet. Les bombardements de Viddin et de Kalafat sont de peu d'importance. Les russes occupent la ligne de Galatz à Giurgevo; les roumains Kalafat et la petite Valachie.

417

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. CONFIDENZIALE 167. Roma, 10 maggio 1877.

Dopoché, la mattina del 25 aprile scorso, era venuto da me l'Ambasciatore di Russia e mi aveva comunicata la circolare del Principe Gortchakow in data del 7-19 aprile, ricevetti la visita di questo Signor Ambasciatore britannico, il quale aveva dal suo Governo l'incarico di udire se il Governo del Re intendesse di fare una risposta alla circolare russa. Interpellato sopra questo punto da Sir Augustus Paget, mi limitai a manifestare il pensiero che, qualora alla circolare russa si fosse voluto rispondere, la rjsposta avrebbe dovuto essere concepita in termini generici, esperimenti il vivo rammarico che gli sforzi delle Potenze per il mantenimento della pace fossero riusciti a vuoto, e la speranza che gli eventi fossero almeno per volgere secondoché esigono gli interessi della umanità e del progresso civile.

Senonché, la sera di quello stesso giorno tornava da me· il barone di Uxkull facendomi comprendere in nome del suo Governo, che questi avrebbe preferito che le Potenze si astenessero dal rispondere alla sua presente circolare nella nella guisa stessa che si era fatto per la precedente del 19-31 gennajo scorso. Quasi simultaneamente mi giungevano avvisi telegrafici dai quali appariva che i Gabinetti di Berlino, di Vienna e di Versailles si proponevano di non rispondere alla circolare russa del 7-19 apnile, appunto per evitare che potesse sorgere una poleinica da taluna fra le dichiarazioni che in essa si contenevano.

Di fronte al desiderio manifestato dal Gabinetto russo e alla opinione enunciata dagli altri tre Gabinetti, era naturale che il Governo del Re deliberasse di seguire l'esempio di questi ultimi. Fu adunque con vivo compiacimento che accolsi la ·Comunicazione fattami, il 26 aprile, da questo Signor Ambasciatore britannico, che .il Governo della Regina aveva anch'esso risoluto di non fare risposta alcuna. Ma pochi giorni di poi si ripresentò a me Sir Augustus Paget e, dichiarando di aver errato nella interpretazione del telegramma giuntogli dal suo Governo, mi faceva conoscere che il Gabinetto britannico stimava invece che fosse indispensabile di non lasciare senza replica la circolare russa. Sir Augustus aveva pure incarico di esprimere il desiderio che il Governo italiano si accostasse, a questo riguardo, al pensiero che era prevalso a Londra. Però io feci tosto notare al mio interlocutore che oramai non si poteva recedere da risoluzione che si era presa per considerazioni di positiva efficacia e della quale avevamo già data notizia ad altri Gabinetti che in proposito ci avevano interrogato.

La nota di Lord Derby in risposta alla circolare del Principe Gortchakow reca la data del l o maggio. Essa mi fu comunicata da Sir Augustus Paget, per incarico del suo Governo, con nota del 6 di questo mese, e figurerà in bre·ve nella serie dei documenti diplomatici.

Acchiudo tuttavia al presente dispaccio copia così della nota di Lord Derby come della comunicazione direttami da Sir Augustus Paget (1).

418

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 407/135. Londra, 10 maggio 1877 (per. il 13).

Confermando il mio ultimo telegramma (2) ho l'on<1re d'informare l'E. V. che ieri mi recai dal Conte di Derby per chiamare la di lui attenzione sulla condizione delle navi deUe PQtenze neutrali in seguito alla dichiarazione del blocco del Mar Nero fatta dalla Porta speciamente rispetto al Mar d'Azoff nel quale le navi sarebbero state esPQste ali• Embarg<l • atteso il breve tempo concesso alle· medesime per uscire.

Lord Derby mi rispose che queste circostanze avevano già destato per parte del Governo Britannico, delle osservazioni in seguito alle quali la Porta aveva protratto di una settimana il tempo concesso alle navi neutre per entrare ed uscire dai porti soggetti al blocco. Ed infatti, fin da ieri sera, i giornali pubblicavano il seguente telegramma dell'Ambasciatore Inglese a Costantinopoli in data dell'8 corrente alle ore 11,55 PQmeridiane: • Sono informato che la Porta consente a prolungare il tempo utile alle navi neutrali per entrare od uscire dai porti bloccati, di sette giorni; le dette navi potranno dunque entrare sino al 15 ed uscire fino al 17 corrente, inclusivi •.

Il Times di questa mattina riporta inoltre le istruzioni in data del 30 aprile

p.p. colle quali il Commandante in capo delle forze Turche significa la proibizione della navigazione del Danubio, essendo questo fiume considerato come linea di difesa per cui le leggi concernenti il commercio marittimo delle potenze neutrali non sono applicabili a quel fiume.

Colsi questa occasione per parlare a Lord Derby di parecchi fatti che si manifestano nelle provincie ottomane e che fecero oggetto di speciali communicazioni di V. E. a questa R. Ambasciata. Il Conte di Derby non sembra badare all'agitazione che esiste tuttora nel Libano in seguito alla tendenza della Porta a sostituire la nuova sua costituzione in quel paese, all'ordinamento sancito dalle Potenze. Questa questione sembra secondaria a fronte delle altre assai più gravi che si agitano al piede del Caucaso e sulle sponde del Danubio.

Più importanti assai sono i sintomi di rivoluzione che si scorgono nell'isola di Creta. Lord Derby è però di parere che la rivoluzione non vi scoppierà

prima che si abbia notizia di qualche incontestabile successo dei Russi contro i Turchi. Non mi disse ciò che succederebbe in seguito ad un tal fatto e meno ancora ciò che farebbe l'Inghilterra; ma è opinione assai radicata in questo paese che l'Inghilterra debba occupare quell'isola, e nel pubblico si va sino a designare il generale destinato a comandare la spedizione. Queste voci sono forse premature, ma sono un indizio del sentimento che domina l'opinione. Credei eziandio opportuno di partecipare a Lord Derby il telegramma di

V. E. in data del 9 corrente (l) circa la dichiarazione di indipendenza che stava per fare il Governo Rumeno. Al Conte di Derby questa notizia non pareva improbabile quantunque egli non ne avesse ancora avuto avviso. Egli si mostrò persuaso che un trattato segreto unisca il Principe Carlo alla Russia; ed avendogli domandato quale sarebbe agli occhi dell'Inghilterra il risultato di un tale dichiarazione d'indipendenza, egli mi rispose: • se la Rumenia metterà, con questo fatto, fine al trattato che l'ha costituita, essa, non potrà più, all'occorrenza, invocare la garanzia dell'Europa per difendere la propria esistenza •.

* Le voci circa gli impegni supposti dell'Italia ~continuano a 'circolare, epperciò credei opportuno di cogliere questa occasione per ripetere a Lord Derby le dichiarazioni esplicite che l'E. V. mi ha autorizzato a fare circa la nostra Jinea di condotta, e le quali si riassumono nei tre punti seguenti cioè: rimanere fermi nel nostro desiderio di stare neutrali e di non prendere parte all'attuale conflitto; secondare gli sforzi che si faranno per circonscrivere la lotta e ricondurre il più prontamente possibile la pace. Mantenere sempre le migliori relazioni coll'Inghilterra. Lord Derby accolse queste dichiarazioni con soddisfazione. Egli però fu poco espansivo, e da qualche tempo non lo è più con nessuno; tuttavia avendo cercato di indagare quale indirizzo prendeva il Gabinetto Inglese in queste congiunture il Conte Derby mi disse: • leggete il discorso pronunziato dal Signor Cross ministro dell'Interno nella notte del 7 al 8 corrente questi è l'espressione del pensiero del Governo •.

Il passo più importante di quel discorso è il seguente: • Sebbene i nostri sforzi saranno intesi ad impedire che questa guerra non si spanda, è tuttavia impossibile, per chicchessia di dire dove sarà per fermarsi. Vi sono interessi inglesi, vi sono interessi Europei vi sono interessi indiani, vi sono interessi universali che possono essere impegnati. Noi non vogliamo aggiungerci territorii; noi nulla vogliamo. Avremmo voluto che questa guerra non fosse scoppiata. Si è discorso di • Batoum • e di altri luoghi, ma vi è il canale di Suez, nel quale non la sola Inghilterra ma il mondo è seriamente interessato. Perché il canale dì Suez dovrebbe essere aggredito dalla Russia in un modo qua1unque io non mi so immaginare. Ma fosse aggredito dalla Russia o dalla Turchia, codesta è una questione di interesse non solamente inglese ma Europeo. È la via dall'Occidente all'Oriente del mondo E ,sì ·consideri un'altra regìorie alla quale è interessata non semplicemente l'Inghilterra ma pure il mondo; dico l'Egitto. Eppertanto che dirò dei Dardanelli e del possesso di Costantinopoli? È egli necessario perché la guerra proceda fra la Russia e la Turchia per la protezione dei Cristiani in Turchia che sia Costantinopoli o

aggredita o occupata o avvicinata? Io dko no. Que-ste sono quistioni che nessun paese in Europa può considerare con indifferenza e, quando le accenno, io spero che sono tanto remote da non poter sorge-re praticamente Ma sono quistioni che debbono essere considerate da qualunque Governo Britannico, e che qualunque ministero, anche se il Signor Gladstone ne fosse capo, non ardirebbe negligere; o che, se così facesse questo paese ben presto gli darebbe tale una risposta che non potrebbe ingannarsi • * (1).

Si scorge da questo discorso che il Gabinetto inglese tende ad interessare tutte le potenze alla questione.

Avendo chiesto al Conte di Derby se pensava che la lotta potesse essere circoscritta egli mi rispose che lo desiderava, ma non poté darmi grande speranza.

Intanto non si può disconoscere che il sentimento pubblico si dimostra ogni giorno più bellicoso e determinato.

È bensì vero che il Ministro della guerra, il Signor Hardy contraddisse in Parlamento le voci di mobilizzazione dell'ese·rcito che si erano sparse, ed in fatti, nulla si fa di apparente per l'esercito; ma non è men vero che si fanno ognora grandi preparativi per la Marineria, non soltanto negli arsenali dello Stato, ma presso l'industria privata, specialmente a • Newcastle •, e che inoltre si noleggiano bastimenti mercantili a Liverpool; tale è almeno la voce della City.

Intanto l'Inghilterra accarezza sempre l'Austria .come si può scorge·re anche dal discorso pronunciato ieri da Lord Derby al pranzo del • RoyaL Literary fund • al quale assis,teva il Conte de Beust; mentre per aLtra parte il Conte Schouvalow prende un breve congedo per recarsi a Pietroburgo dopo di essersi accomiatato nei migliori termini da Lord Beaconsfield che lo ebbe ultimamente a pranzo.

(l) -Non si pubblicano. (2) -Non pubblicato.

(l) Cfr. n. 410.

419

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, GALVAGNA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 675. Costantinopoli, 10 maggio 1877 (per. il 17).

Man mano che l'atteggiamento del Gabinetto di Londra assume un carattere più ostile verso la Russia, ua fiduoia ritorna nell'animo dei Turchi.

L'impressione prodotta dal linguaggio poco lusinghiero che il Signor Layard tenne ai Ministri del Sultano nei primi giorni del suo arrivo a Costantinopoli è stata quasi interamente cancellata dal tenore della risposta che Lord Derby fece alla circolare del Principe Gortchakow del 7/19 aprile, ed oggidì l'intervento dell'Inghilterra nel conflitto è considerato alla Porta come una eventualità non solo possibile, ma probabilissima. È bensì vero che l'Ambasciatore della Regina non cessa dal fare sentire ai Ministri Ottomani che

se l'Inghilterra si risolverà un giorno ad entrare in lizza non lo farà per difendere la Turchia, ma per garantire esclusivamente i propri ,interessi. Ma al punto in cui sono giunte le cose dell'Impero, poco monta ai Turchi che l'appoggio che venisse loro offerto sia disinteressato o meno, purché il soccorso sia tale da rintuzzare le mire ambiziose della Russia, e da ritardare di qualche anno alla Turchia una catastrofe che sembra imminente. Alle prese sui campi di battaglia con un potente nemico, abbandonato dal resto dell'Europa, il Governo ottomano concentra ora tutte le sue speranze sul Gabinetto di Londra, ed in ogni guisa si studia di cattivarne le simpatie, di riguadagnarne i favori. A ciò si devono le attenzioni straordinarie che vengono usate all'Ambasciatore inglese e la decisa influenza che quest'ultimo ha già acquistato e va esercitando sui Ministri del Sultano.

In un precedente mio rapporto dissi a V. E. come il Signor Layard avesse fino dal primo giorno fatto chiaramente sentire a questi uomini di Stato che la trasformazione operatasi nell'opinione pubbld:ca inglese .a pregiudizio della Turchia era dovuta principalmente ai luttuosi fatti di Bulgaria ed alla ignavia di ·cui fece prova il Governo nel punire i principaU autori. L'Ambasciatore britannico non cessò da allora di rinfacciare ai Ministri Ottomani la poca energia spiegata in seguito a quei massacri, e di fare loro comprendere l'impossibilità di vedere ritornare alle antiche simpatie l'opinione pubblica inglese se agli offesi sentimenti di quest'ul,tima non veniva previamente data dal Governo del Sultano un'equa soddisfazione.

Chevket Pachà, l'Haynan della Turchia, stigmatizzato da tutta Europa per la sua ferocia nel reprimere i moti di Bulgaria, il quale era stato preposto al Comando d'una divisione sul Danubio, è ora mandato quasi in esiglio in Mesopotamia. Un Hatt Imperiale comparirà tra pochi giorni accordando piena amnistia a >tutti i compromessi nell'insurrezione Bulgara. Questi due provvedimenti sono dovuti evidentemente all'iniziativa od alla presssione del Signor Layard: ed alla Sublime Porta si lusingano che essi varranno a far tacere 11 risentimento dell'opinione pubblica in Inghilterra.

Frattanto l'azione che va qui esercitando il Gabinetto Britannico indica sempre più l'intenzione di intervenire nel ·COnflitto turco-russo. Il Generale Kemball, mandato ad Erzerum, il Generale Dickson uno dei più distinti ufficiali dell'esercito inglese ed Ispettore Generale d'Artiglieria al Ministero della Guerra destinato a seguire le operazioni militari sul Danubio, la missione .affidata ad una nave da guerra inglese di andare a fare degli studi all'imboccatura dei Dardanelli, l'arrivo di molti ex-ufficiali inglesi, per dirigere la costruzione delle opere di difesa che si vogliono stabilire intorno a Costantinopoli, ne sono altrettante prove.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

A la Porte on croit que l'Angleterre n'hésiterait plus à intervenir si elle trouvait le concours d'une autre Puissance. Savfet en me parlant dernièrement de l'attitude du Gouvernement Britannique m'a dit: • c'est maintenant le tour de l'!talie d'en faire autant •.

Je sais d'autr·e part qu'on est à la Porte très méfiant à notre égard, et que la présence d'un batiment de guerre italies aux c6tes d'Epire a fait renaitre malgré les déclarations rassurantes de V. E. le soupçon que nous visions à quelque coup de main en Albanie.

(l) Il brano tra asterischi è edito in L V 24, pp. 92-93.

420

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 408/136. Londra, 11 maggio 1877 (per. il 14).

Ho comunicato al Cavalier de Martino Consigliere presso questa R. Am basciata, il dispaccio di V. E. in data del 28 Aprile p. p. (serie politica N. 159 Confidenziale) (1), relativo al telegramma di Sir Augustus Paget dava conoscenza all'E. V. e nel quale Lord Derby accenna ·che essendo caduto iL discorso sopra La identità deLl'interesse che hanno così La Gran-Bretagna, come L'ItaLia ad impedire che CostantinopoLi cada neLle mani deLla Russia, iL CavaLiere de Martino avrebbe dato taLe approvazione aLle idee enunciate da sua Signoria il Conte Derby) da Lasciar credere aLla eventuaLe partecipazione delL'ItaLia ad una poLitica di azione.

Il Cavalier de Martino mi manifestò l'alta sua meraviglia per la interp!1etazione data ·alle parole da lui contracambiate ,col Conte di Derby nella sovr'accennata conversazione.

Anzi, egli protestò contro il fatto dichiarando di essersi strettamente attenuto alla norma stessa ricordata nel dispaccio di V. E. Limitandosi ad accettare i detti deL Ministro Britannico senza però farvi alcuna risposta.

Stando così le cose, mi rendo, in conseguenza, interprete del desiderio del Cavalier de Martino pregando l'E. V. di cancellare la nota di biasimo che sembra emergere contro di esso, dal dispaccio di Codesto Ministero.

421

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 678. Bucarest, 12 maggio 1877, ore 15,50 (per. ore 21).

La ,camera ha votato la mozione costatante che la Rumenia trovasi in stato di guerra provocato dalla Turchia.

(l} Cfr. n. 387.

422

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI

D. 190. Roma, 12 maggio 1877.

Il noto Internazionalista Andrea Costa, già condannato nel Regno per contravvenzione all'ammonizione, dopo una sosta a Lugano, trovasi fino dal 7 corrente a Berna. Da un rapporto del Prefetto di Bologna al R. Ministero dell'Interno risulterebbe che costui trovasi in Svizzera per procurarsi armi e denari, e per organizzare un movimento insurrezionale che dovrebbe accadere in questo mese.

Stimo opportuno che V. S., facendo parte al Governo federale di questo sospetto delle nostre autorità, richiamasse la sua attenzione sulla convenienza di sorvegliare i maneggi del Costa.

423

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1835. Berlino, 12 maggio 1877 (per. il 18).

En suite de la dépeche que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser en date du 3 mai, n. 483 (1), je me suis Hvré à quelques investigations relativement à l'attitude de l'Ambassade Impériale à Constantinople, lors de la communication du protocole de Londres.

Ces investigations ne font que con:llirmer les renseignements que j'ai été déjà dans le cas de transmettre à V. E. Le Cabinet de Berlin n'exprimait qu'une très médiocre confiance dans la valeur de l'acte signé à Londres. En cela, il partageait votre opinion. Il ne croyait pas que le Gouvernement Ottoman montrerait plus de condescendance que par le passé, et, s'il autorisait son représentant à signer quand meme, c'était principalement afin de prévenir dès lors une rupture ouverte entre Londres et Pétersbourg, (rapport numé

-o 1794) (2). L'instruction avait été aussi envoyée au Chargé d'Affaires à Constantinople, de se ,concerter avec ses collègues pour la démarche à faire auprès de la Porte, et d'en référer à Berlin s'il surgissait quelque dissentiment. Mais, après avoir agi dans ce qu'il estimait etre la juste mesure, pour peser de concert avec les autres Puissances sur les décisions de la Turquie, le Prince de Bismarck a prescrit une extreme réserve, à cet agent diplomatique. Son Altesse jugeait que l'insistance serait en pure perte, que des ,conseils ultérieurs impliquera,ient une responsabilité, et que dans tous les ~cas i1s compromettraient

la dignité de l'Allemagne. Mes rapports n. 1800, 1802 et 1804 (l) contiennent des indications dans ce sens.

L'opinion émise par M. le Dr. Busch et par le Comte Radolin, que les difficultés pendantes ne pouvaient etre résolues que par la guerre, était entièrement conforme aux prévisions du Chancelier. La fatale obstination de la Porte devait nécessairement amener un conflit, surtout en présence d'une diplomatie européenne, s'abritant dans son ensemble derrière des formules qui ne répondaient plus à la situation. La supposition cue le Cabinet de Berlin ne soit pas étranger au parti de la résistance adopté par le Gouvernement ottoman me semble très risauée, (annexe à la dépeche précitée). Ce ne serait pas dans tous les cas, ni la Russie, ni l'Angleterre, qui pourraient en conscience jeter la pierre à l'Allemagne. Peut etre que le nouvel Empire n'est point faché de voir la Russie faire l'épreuve de ses forces, et au besoin les user, dans une campagne d'Orient. Une Russie affaiblie et épuisée resterait une amie plus sure pour ses voisins, car le danger d'une alliance avec la France contre l'Allemagne serait écarté pour plusieurs années. Cette bonne chance s'est sans doute présentée à l'esprit du Prince de Bismarck. A-t-il eu le mérite aux yeux des uns, ou le démérite aux yeux des autres, de l'avoir préparée? N'est-elle pas plutòt arrivée par le cours nature! des choses? Si memorandum, conférences et protocoles ont tourné à mal, la cause ne doit pas en etre attribuée à une politique de calculs, mais à la force des événements, peut etre aussi à bien des maladresses commises ailleurs qu'à Rome. Au reste, il y a assez à regarder en avant, pour ne pas revenir en arrière. S'il y a eu un dessous de cartes, il n'est pas facile de le découvrir. Je crois m'etre suffisamment rapproché d'une partie au moins de la vérité. Je me suis entre autres toujours défendu de vues optimistes sur la situation, en Orient aussi bien qu'en Occident.

J'ai l'honneur d'accuser réception des dépeches n. 486, 487, 488 et 489 de la Série Politique des 6 ·et 8 ,courant (2).

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 275.
424

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 664. Vienna, 12 maggio 1877 (per. il 26).

L'Agente Serbo presso il Governo Imperiale, recavasi ieri l'altro al Ministero degli Affari Esteri da S. E. il Barone Orczy, e dichiaravagli: che a fronte delle voci sparse dai giornali sugl'intendimenti del Gabinetto di Belgrado, Egli era autorizzato a porgergli l'assicuranza la più esplicita del fermo intendimento del suo Governo di mantenersi neutrale nella presente guerra, rispettando le stipulazioni della pace poco tempo fà conchiusa colla Porta. Questa notizia che i giornali di Vienna ebbero a riferire mi fu ieri confermata dal Barone Orczy.

Essl:!ndomi poi stato assicurato da un mio collega che l'Ambasciatore di Russia aveva parimenti dato l'assicuranza al Governo Imperiale che il suo Governo si sarebbe astenuto da qualsiasi passo atto a far uscire la Serbia da quell'attitudine neutrale ch'essa dichiara di voler mantenere; interrogai il Signor di Nowikow sull'autenticità di quella notizia. A tal mia domanda quell'onorevole mio collega risposemi, non essersi Egli mai trovato nel caso di dover fare simile dichiarazione, stare però di fatto che più di una volta El!"li ehhP. ad esplicitamente dichiarare al Conte Andrassy ed al Barone Orczy che i così detti Agenti Russi che tentano agitare la Serbia sono individui che agiscono per conto proprio o per incarico di privati comitati, ma che nulla hanno che fare col Governo del Suo Sovrano, il quale anzi respinge ogni qualsiasi solidarietà col loro operato.

(l) -Cfr. nn. 308 e 320; il r. 1800 non è pubblicato. (2) -Non pubblicati.
425

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 665. Vienna, 12 maggio 1877 (per. il 16).

Pervenne ieri a mia conoscenza, e ne informai tosto telegraficamente l'E. V., che in occasione del giubileo vescovile di Sua Santità, S. M. l'Imperatore ha incaricato di portargli le Sue felicitazioni col carattere di Ambasciatore in missione straordinaria S. E. il Conte Giovanni Larisch-Moennich, Cavaliere del Toson d'Oro, Gran Maresciallo della Corte, Consigliere intimo, Membro ereditario della Alta Camera. Questo alto Personaggio, che fu in passato Ministro delle Finanze, non ha attualmente uno spiccato colore politico; Egli si mantiene all'infuori dei partiti e non affetta speciali tendenze clericali, per quel tanto almeno che l'alta sua posizione a Corte glielo consente. Non sembrami quindi che a questa missione, stante la persona che ne è investita, si abbia a dare altro carattere di quello di un atto d'Alta cortese deferenza dal Sovrano verso il Santo Padre. L'Ambasciatore straordinario sarà accompagnato da Suo figlio il Conte Enrico in qualità di Addetto alla Sua Ambasciata.

426

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 178. Madrid, 12 maggio 1877 (per. il 18).

Ebbi già l'onore di recare alla conoscenza dell'E. V., per altro mezzo, sommariamente la conversazione avuta con questo ministro di stato circa i rapporti della Spagna colla Santa Sede, in quanto essi hanno un interesse diretto per noi.

Nel mio ultimo colloquio col signor Silvela gli osservai, adunque trattenendomi con lui in forma assolutamente amichevole, che da noi un oratore in parlamento non farebbesi impunemente lecito di lanciare accuse e poco decorose qualificazioni all'indirizzo d'una potenza amica, giacchè il presidente delle nostre

assemblee, ed in alcuni casi i nostri ministri, si sarebbero alzati per richiamare la camera ai riguardi dovuti verso una nazione colla quale voglionsi mantenere cordiali rapporti. Al tempo istesso, gli partecipai l'impressione prodotta sopra di me dalle parole del ministro di grazia e giustizia, il quale mi sembrò esprimersi quasi nel senso che la Spagna aspettava solo un cenno di altri stati, per associarsi volenterosa alle pratiche che si volessero tentare, presso il Governo italiano, in mira di appoggiare le pretese del Vaticano.

Il signor Silvela convenne meco confidenzialmente che il suo collega non era stato sempre felice nelle sue risposte, e si fu allora che mi fece palese la risoluzione del Governo spagnuolo di volersi occupare della questione, circa la forma definitiva da darsi alla indipendenza spirituale della Santa Sede, solo quando gli altri stati, ed anzitutto l'Italia, si dimostrassero disposti ad un accordo. Mi confermò, inoltre, che i rapporti ecclesiastici tra la Spagna e la Santa Sede nulla avevano sofferto per questo che il papato non teneva più il potere temporale, e spontaneamente conchiuse che la circolare del cardinale Simeoni, comunicatogli officialmente dal nunzio monsignor Cattani, assieme alla allocuzione pontificia, rimarrebbe senza risposta, e che, se nel congresso, ove stava per discutersi il messaggio in risposta al discorso della corona, alcun oratore avesse mancato di riguardo all'Italia, sarebbesi alzato per respingere ogni accusa contro noi diretta. Ciò che infatti egli fece, rintuzzando le parole violente del signor Pidal, come ebbi l'onore di riferirlo nel mio precedente rapporto (1).

Sono di opinione che la Spagna manterrà l'atteggiamento a cui alluse il signor Silvela, tuttochè da parte del ministero non vogliasi farne una esplicita dichiarazione innanzi alle cortes, per non ridestare le mal represse ire del Governo ultramontano, ed aggiungere nuove difficoltà alle molte che diurnamente si addensano. Pochi giorni sono il Conte di Chaudordy, ambasciatore di Francia dissemi chegli pure stava convinto che il Gabinetto di Madrid non cederebbe ai lamenti ed ag1i eccitamenti del Vaticano, non solo per la incertezza in ciò ,che si dovrebbe fare, ma sopratutto per la fiducia ch'il Governo italiano si atterrà fedelmente alla legge delle garentie. E che l'inazione faccia parte del programma del Governo spagnuolo ne è convinto lo stesso partito clericale il quale, a mezzo d'uno de' suo'i fogli i più spinti, il Siglo futuro prorompe in querele in un articolo intitolato • Solo! • -nel quale si dipinge Pio IX abbandonato dagli stati cattolici, costretto ad accontentarsi degli omaggi sportigli da migliaja di pellegrini, come conforto alla indifferenza di cui gli danno prova i potentati della terra.

(l) Cfr. n. 415.

427

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 680. Pietroburgo, 14 maggio 1877, ore 10,15 (per. ore 10,50).

J'ai vu le général prince Ghika qui est ici en ce moment en mission extraordinaire. Il m'a dit que la Roumanie ~se considère en état de gue·rre avec le Sultan, mais qu'elle se tiendra sur la défensive. Il ne m'a pas caché que la Roumanie espère gagner dans cette guerre son indépendance. Elle sera aidée, pour atteindre ce but, par le Gouvernement russe.

428

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, A VITTORIO EMANUELE II (ACR)

L. P. Londra, 14 maggio 1877.

De retour à Londres depuis six jours à peine, j'ai voulu, avant d'écrire a Votre Majesté me rendre compte de la condition des choses en Angleterre et des opinions qui y dominent. La réponse un peu sèche que le Comte de Derby a faite à la dernière circulaire du Prince de Gortchakow prouve que le Cabinet Anglais sépare entièrement son action de celle de la Russie et démontre que si, pour le moment, elle ne lui est pas hostile, elle peut le devenir d'un instant à l'autre. Le Ministre de l'Intérieur M. Cross, dans un remarquable discours prononcé à la Chambre des Communes dans la nuit du 7 au 8 courant, a exposé la politique du Gouvernement Anglais d'une manière assez précise. Il n'interviendrait dans la lutte qui vient de se déclarer entre la Turquie et la Russie qu'autant que les intérets anglais seraient ménacés; M. Cross déclaré que, pour le moment, ces intérèts se concentrent sur Constantinople, l'Egypte et la Canal de Suez; il exprime en mème temps l'opinion que ces intérèts sont également ceux des autres Puissances Européennes qui ne pourraient supporter avec indifférence que Constantinople devint la proie des Russes; que le Canal de Suez devint un monopole entre les mains d'une seule Puissance. Il a donc ainsi tracé la limite passée laquelle l'Angleterre devrait intervenir. Il conserve (dans son discours) l'espoir qu'elle ne devra pas en venir à cette extrémité. Mais je dois dire que Lord Derby que j'ai sondé à ce sujet ne semble pas avoir une mème confiance dans l'avenir.

En attendant, l'opinion publique, ici, se montre plutòt favorable aux Tures, parcequ'on pense que le succès des Tures exempterait l'Angleterre de prendre part à la guerre; mais on se prépare à toute éventualité, les esprits deviennent belliqueux et l'on travaille activement à mettre en ordre l'armée et surtout la marine. Non seulement les arsenaux regorgent d'ouvr,iers mais l'industrie priVee est appelée à concourir sur une large échelle aux préparatif,s militaires.

Le Gouvernement vient de noliser bon nombre de batiments à vapeur pour le transport éventuel des troupes et de matériel de guerre. La flotte se concentre dans la Méditerranée sans pourtant dégarnir les autres points du Globe où l'Angleterre a de si nombreux intérèts à protéger. On évalue à vingt-cinq vaisseaux cuirassés le nombre des bàtiments de guerre qui composeront la flotte de la Méditerranée. Quant aux troupes de terre, le nombre n'en est pas très considérable.

On parle, pour le moment de mobiliser quarante mille hommes qui seraient suffisants pour occuper quelo.ues points importants du littoral. On désigne mème les généraux qui devraient commander les corps ·expéditionnaires ce sont: le Général Simmons actuellement Inspecteur Général des Fortifications, comme commandant en chef; les Généraux Wolseley, Lysons et Steele comme commandants de Divisions.

Ces déstinations ne sont pas officielles, mais elles sont in pectore; tout se prépare avec le plus grand calme pour l'éventualité de la guerre que l'on désirerait pourtant éviter. Peut-étre mème les préparatifs qui se font contribuerontils à arrèter les adversaires actuellement en lutte, après qu'un premier succès incontestable se sera déclaré d'un coté ou de l'autre. Cependant on agit comme si cet espoir ne devait pas se réaliser.

La grande préoccupation de l'Angleterre en ce moment est de détourner l'Autriche d'une alliance avec la Russie. Si je dois en croire des hommes de finance très bien informés l'Angleterre aurait atteint son but et l'Autriche serait decidée à s'abstenir jusqu'àu moment où la Russie ne menacerait pas sérieusement la ligne des Balkans; dans ·ce cas l'Autriche entrerait en scène avec le consentement de l'Angleterre qui ne s'opposerait pas à ce que l'armée Autrichienne occupe la Bosnie et l'Herzégovine en menaceant ainsi l'Armée Russe dans sa marche de flanc.

Toutefois on est ici porté à croire que les principaux efforts de la Russie seront du coté de l'Asie où sa base d'opération est mieux assurée. On prète à la Russie le projet de prendre Constantinople de revers en tournant la position d'Erzerum et en se portant sur Alexandrette d'où part la grande route qui, traversant le Taurus conduit directement à Constantinople. Ainsi se renouvelerait la tactique mème des Tures lorsqu'ils attaquèrent Constantinople. Mais je pense que ce plan de campagne est encore bien hypothétique et sa probabilité dépend des événements.

Comme qu'il en soit, on se préoccupe beaucoup de ce qui se passe en Asie, et là quelque incident inattendu peut se manifester, car on ne doit pas oublier que l'Empire des Indes renferme soixante-millions de Musulmans qui fournissent à l'Angleterre ses troupes les plus belliqueuses et les fidèles, ·Car elle protège leur religion, tandisque la Russie est obligée de comprimer par la force les Hordes barbares Musulmanes qu'elle s'est annexées. J'ai eu l'honneur de répéter à Votre Majesté les paroles du Prince de Galles qui me disait dernièrement à Naples que, ,en Angleterre, on accusait vivement l'Allemagne d'avoir poussé la Russie à la guerre et la Turquie à la résistance; cette opinion mérite

d'autant plus d'etre prise en considération que, en ce moment, le Prince de Galles partage entièrement les idées du Comte de Beaconsfield dont la position parlementaire est plus forte que jamais, car le Ministère compte sur une majorité de 80 voix ·contre l'opposition dans les débats qui auront incessamment lieu dans la Chambre des Communes sur la politique du Gouvernement.

En venant de Rome ici et traversant la France où je ne me suis arreté que peu de jours, j'ai observé un fait que mérite d'ètre signalé; tandis qu'en France tous les journaux cléricaux accusent l'Italie d'ètre liée par un traité secret avec l'Allemagne contre la France, ici on continue à nous accuser d'ètre liés avec la Russie.

J'attribue en grande partie ces bruits au parti ultramontain qui sati.t fort bien que la meilleure manière de nous mettre mal ave·c la France et avec l'An· gleterre est de faire croire à la primère que nous sommes les alHés de l'Allemagne età l'Angleterre que nous le sommes de la Russie. C'est pourquoi j'ai cru devoir déclarer à Lord Derby, conformément à mes instructions, que nous étions libres de tout engagement et que tout en restant neutres nous tenions à nous tenir dans les meilleurs rapports avec l'Angleterre.

Malgré ces accusations l'Italie jouit ici de beaucoup de symapthies et bien plus qu'en France où, il faut le dire, un grand parti nous est hostile.

Cependant en Angleterre on a vu avec regret la loi contre les abus du Clergé non par amour des ultramontains que l'on déteste mais parceque cette loi leur avait donné prétexte pour crier à la thyrannie et à l'esclavage que subit (d'après eux) le Saint Père.

Aussi le vote du Sénat contre la loi a-t-il été, généralement, acueilli avec faveur surtout parcequ'H rentre dans le principe actuel de la Constitution Anglaise qui est de laisser aux différents Cultes la plus grande Uberté.

Tout en admettant ce principe il faut néanmoins que l'Etat soit assez fort

pour qu'il puisse repousser les attaques dont il peut ètre l'objet de la part d'une

secte audacieuse; il ne faut pas qu'il puisse venir dans l'esprit d'un marquis

Charette d'enròler 30 mille Zouaves (comme il le dit) pour venir reconquérir

Rome et la rendre au Pape; pour òter de telles velléités aux Messieurs Cha

rette présents et à venir, il faudrait entourer Rome de quatre à cinq cent Ca

nons de gros calibre. Si cela avait déjà été fait, il est probable que le parti

ultramontaine n'aurait pas entrepris la Campagne politico-religieuse qu'il vient

d'essayer avec l'espoir de nous trouver trop faibles pour résister à ses attaques.

Les agencements de ce parti doivent ètre suivis avec attention, car depuis

quelques temps il donne de signes d'une organisation puissante. Il s'appuye sur

tout sur les ex souverains entr'autres les Bourbons. Sans parler du Comte de

Chambord qui n'a pas su profiter de son moment en France et ne semble pas

avoir de chances pour atteindre le pouvoir, je dois Slignaler il.'ex Roi de Naples

qui habite l'Angleterre depuis quelque temps. Il y est l'objet de beaucoup de

prévenances de la part du parti rétrograde et ultramontain qui existe aussi

en Angleterre. On ne doit pas oublier que, dans la dernière guerre du préten

ant Don Carlos en Espagne, ce parti lui a fourni des sommes considérables

pour soutenir son entreprise et si les événements nous portaient à ètre en désac

cord avec l'Angleterre, il ne serait pas impossible que le Gouvernement Britannique laissat ce meme parti tenter une restauration Bourbonienne à Naples ou en Sicile.

En terminant ce rapport, un peu trop long sans-doute, je dois exprimer à Votre Majesté ma prfonde reconnaissance pour le faveur qu'Elle a accordé à mon fils en le nommant Maitre des cérémonies ainsi Que le commandeur Aghemo m'en a prévenu télégraphiquement.

Il y a eu peut-etre une audacieuse indiscrétion de ma part à exprimer à Votre Majesté le désir de cette faveur; mais la bonté de Votre Majesté me l'a pardonné. Je suis profondément ému, et j'espère que mon fils correspondra à la bienveillance Royale dont il vient d'etre l'objet.

429

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 300. Roma, 15 maggio 1877, ore 23,30.

Le comte Schouvaloff a reçu de lord Derby une lettre contenant la déclaration que l'Angleterre gardera la neutralité, ·tant que, dans la guerre, ne seront engagés que des intérets ottomans. Lord Derby énumère dans cette lettre les questions dont l'importance, au point de vue des intérets anglais pourrait déterminer un changement dans la politique de la Grande Bretagne. Ces questions concernent la liberté du canal de Suez, la possession de l'Egypte et de Constantinople, le régime des détroits du Bosphore et des Dardanelles, auquel, dit Lord Derby, on ne saurait introduire des modifications sans rencontrer de sérieuses objections de la part de l'Angleterre et enfin le golfe Persique. La lettre rappelle la promesse de l'Empereur Alexandre à lord Loftus de ne point viser à la possession de Constantinople et de n'occuper que temporairement la Bulgarie. A l'exception des annexions territoriales directes au profit de la Russie en Europe, toutes les combinaisons qui ne touchent pas aux questions énumérées par lord Derby semblent rester en dehors des prévisions qui méritent la sollicitude du Cabinet britannique. V. E. comprend l'extreme gravité de la déclaration que, par cette lettre, l'Angleterre a adressée à la Russie. Il importerait pour nous de connaitre s'iJ. ne faut pas voir dans cette lettre un prem.ier pas vers une entente dont profiteraient quelques Pui,ssances au détriment des intérets des neutres en général. De Launay mande que de Bismarck a eu une bonne impression de la lettre de lord Derby. Il parait que la Serbie s'agite et qu'il existe des engagements par .suite desnuels les russes ne devvaint pas seconder le mouvement des serbes. L'armée russe s'abstiendrait, pour cette raison, d'étendre ses opérations au dessus de Giurgevo et aurait l'ordre d'éviter d'entrer en Serbie. C'est là un point sur leQuel il nous importerait également d'avoir des informations plus précises.

430

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

D. 275. Roma, 15 maggio 1877.

Pochi cenni basteranno a chiarirle, secondoché Ella ne espresse il desiderio col rapporto del 1° Maggio, N. 261 (1), il metodo adottato dal R. Governo circa il servizio di perlustrazione affidato alle navi della nostra Marina nelle acque di Levante.

Le istruzioni impartite in conformità di quel metodo al Comando della Squadra recano di far visitare, di tanto in tanto, anche da legni leggeri, le coste albanesi. Una simile disposizione è appunto quella reclamata con molta insistenza dalla stessa S.V. Illustrissima. Naturalmente, poi, il Comando della squadra eseguirà queste istruzioni secondo le esigenze del servizio di istruzione per il quale la squadra permanente è principalmente armata. Quando le autorità ottomane e le popolazioni si saranno abituate a veder comparire più frequentemente la nostra bandiera, queste apparizioni non produrranno più la emozione prodotta dall'Authion. Il Ministero stesso non conosceva l'itinerario di quel piccolo legno il quale pare abbia anche dovuto per forza di tempo ricoverarsi in varii luoghi della costa. Né parrebbe opportuno che i Comandanti porgessero ai Consolati avviso dello avvenuto approdo, bastando per il servizio che comunichino cogli Agenti locali. Il quale modo di procedere che ha per effetto di non dare ad un fatto molto semplice una importanza che non deve avere, non può né punto né poco nuocere all'autorità ed al credito dell'uffizio consolare, né della persona che lo ricopre.

431

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 195. Parigi, 15 maggio 1877.

Il partito clericale, dopo essere stato battuto nella Camera de' Deputati dall'adozione dell'ordine del giorno motivato votato nella seduta del 14 Maggio, meditava di far rivivere la questione nel Senato, sperando di poter trascinare seco tutta la destra Senatoriale e di potervi ottenere un risultato che per lo meno affievolisse la vittoria avuta dal Governo e dalla politica anticlericale nella seconda Camera.

I più ardenti del partito, tra i quali principalmente il Marchese di Franclieu, il Signor de Belcastel, il Signor Chesnelong, etc. avevano annunziata

la loro intenzione d'interpellare il Governo sulla questione religiosa e sul divieto di lasciar circolare le petizioni clericali immediatamente dopo l'esito dell'interpellanza del Signor Leblond nella Camera de' Deputati. A mala pena essi si lasciarono distogliere dal loro proposito una prima volta, in grazia delle vive rimostranze d'alcuni loro colleghi della destra, tra i quali il Duca di Broglie ed il Signor Buffet, che fecero loro presenti i pericoli e gl'inconvenienti di nuove discussioni sopra una questione irritante non meno che inopportuna. E siccome essi, nel cedere momentaneamente, non si mostrarono tuttavia disposti a rinunciare in modo definitivo ad ogni progetto d'interpellanza, così si temeva che il Signor di Franclieu volesse rimettere la questione sul tappeto nella seduta di jeri. Ma in alcune riunioni estraparlamentari, tenute negli ultimi giorni da' più influenti membri della destra e dell'estrema destra, era prevalso un migliore consiglio. Da un lato gli stessi Senatori, che già la prima volta aveano energicamente combattuto i progetti d'interpellanza, cioè i Signori de Broglie et Buffet, si pronunciarono di nuovo con vigore nello stesso senso, e dall'altro agirono pure potentemente sull'animo de' Senatori Clericali elementi d'un altro ordine. I Bonapartisti dichiararono che essi non potrebbero associarsi al voto della destra, qualora si discutesse a fondo la

questione religiosa.

Il Vescovo d'Orléans, Monsignor Dupanloup, combatté infine anch'esso l'opinione di coloro che volevano l'interpellanza. Egli spiegò quelle ragioni che disse essere state ,invocate contro l'interpellanza anche da Monsignor Guibert, Arcivescovo di Parigi, il quale erasi mostrato assolutamente contrario acché si discutessero quistloni religiose alla tribuna del Senato nella sirtuazione presente della Francia. Il Vescovo di Orléans aggiunse che di 82 Vescovi francesi ci11ca 75 aveano avuta l'occasione di far conoscere sentimenti conformi a quelli dell'Arcivescovo di Parigi ed a' suoi proprii.

In virtù di tali pratiche i clericali del Senato furono finalmente indotti

a rassegnarsi al silenzio. D'altronde, in seguito all'atte,ggiamento preso da'

Senatori Bonapartisti, si poteva prevedere che un ordine del giorno proposto

dalla frazione clericale avrebbe riuniti poco più di 25 voti.

(l) Non pubblicato.

432

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 695. Pietroburgo, 16 maggio 1877, ore 13,50 (per. ore 14,45).

Par .une note signée par M. de Giers, ~en date d'hier, le Gouvernement russe me prie de remercier J.e Gouvernement du Roi d',avotir auto:dsé les agents italiens à Trébizonde, Janina et La Canée, à accepter la protection des sujets et des intérets russes dans ces localités, pendant la durée de la guerre.

33 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 115. Roma, 16 maggio 1877.

Mi sono regolarmente pervenuti i pregiati Rapporti di Lei fino al N. 104 (l) in data dell'8 Mag~io. Qui acchiudo due paragrafi in cifra.

ALLEGATO l

ANNESSO CIFRATO.

Dans une conversation intime le Baron d'Uxkull, en parlant des difficultés que la question mientale présenterait dès qu'il serait touché à l'assiette territoriale actuelle, a dit que les Comités Slaves, non pas les Comités ultras, mais ceux qui offrent ,au Gouvernemoot Impérial, qui en profite, leur concours moral et pécuniaire, ont formé le programme suivant:

Agrandissement de la Serbie du còté de la vieille Serbie -Agrandissement du Monténégro soit du còté de l'Herzégovine, soit du còté de l'Albanie. Les deux Principautés deviendraient contigues de façon à intercepter toute communication entre les autres Provinces ottomanes et la Bosnie. Celle ci serait offerte à l'Autriche-Hongrie pour la désintéresser -Formatoin, en Bulgarie, d'un état semiindépendant, tributaire de la Turquie.

Ce programme que le Baron d'Uxkull ne semble pas, personnellement, disposé à plaidm-, serait, parait-il, désormais accepté, généralement, en Russie.

Il y a lieu, ce nous semble, à bien des observations sur les dangers que, soit pour le présent, soit pour l'avenir, créerait un remaniement territorial, où il ne serait pas tenu, à ce qu'il parait, un compte suffisant des intéréts spéciaux que les autres pays peuvent avoir au point de vue politique, économique et militaire. Cette communication, uniquement destinée pour votre gouverne doit conserver le meme caractère intime et reservé qu'avait la conversation dont je juge a propos de Vous informer à titre très confidentiel.

ALLEGATO Il

ANNESSO CIFRATO.

Sir Augustus Paget nous a fait connaitre, en voie co!Ofidentielle, une lettre écrite par Lord Derby au Comte Schouvalow. Voici le résumé de ce document.

Au moment où le Comte Schouvalow est sur le point de prendre un congé de courte durée, le Gouvernement Britannique croit utile, dans l'intréret des bonnes relations e n tre l'Angleterre et la Russie, d'avoir avec le Gouvernement Impérial une franche explication. Le Gouvernement Britannique a eu déjà l'occasion d'exprimer ses voeux ainsi que ses idées au sujet de la nécessité et de la justice de la guerre actuelle. Il ,considère donc oiseux de continuer la discussion sur ce sujet. Le Gouvernement Britannique s'est empressé de déclarer sa neutralité, et il a la f,erme volonté de maintenir cette politique tant qu'dl n'y aura d'engagé, dans la guerre, que des intérets ottomans. La Turquie a été prévenue qu'elle ne do i t pas compter sur l'appui de l'Angleterre. Cependant, si la politique de neu

tralité doit étre maintenue, c'est à la condition que la guerre ne prenne pas des proportions telles qui feraient péricliter des intéréts généraux. De ces intérets généraux les principaux se rattachent aux point suivant: l" Toute attaque ou opération ayant pour but d'empecher le libre transit par le Canal de Suez serait considérée, par l'Angleterre, come une menace pour les Indes. Le commerce entier, méme celui des autres Puissances, a, en Egypte, des intéréts assez importants pour considérer comme ayant un caractère dangereux toute action diriigée contre cette contrée; 2° On connait également assez les intéréts qui, au point de vue économique tout aussi bien qu'au point de vue politique, se rattachent à la situation du Bosphore et des Dardanelles. Il n'est donc pas nécessaire d'en forunir la démonstration. L'Angleterre ne pourrait pas permettre que Costanti'nople passat dans d'autres mains. Le régime actuel des détroits est considéré comme satisfaisant pour les intéréts généraux. L'Angleterre aurait des objections scirieuses à ce qu'on y fasse des changements. 3° L'Angleterre aurait enfin à aviser à d'autres intéréts sur le Golfe persique.

Le but des explications que le Cabinet britannique offre à la Russie est atteint si on arrive ainsi à fixer les limites dans lesquelles les opérations de la guerre devront etre circonscrites pour ne pas léser les intéréts anglais qui sont aussi ceux des autres nations.

Le Cabinet de Londres considère, d'ailleurs, l'Empereur Alexandre comme engagé par les déclarations faites à Livadie, à Lord Loftus et publiées sur la demande du Cabinet de St. Pétersbourg. Per ces déclarations le Tzar a donné sa parole d'honneur qu'il ne veut pas s'emparer de Constantinople et que, s'il devait occuper une partie de la Bulgarie, il s'en retirerait aussitòt qu'il serait pourvu à la sécurité et au bien-étre des populations chrétiennes de la Turquie.

La lettre de Lord Derby se termine avec des paroles ayant pour objet de

donner à cette démarche le caractère d'une explication franche et amicale desti

né€ à prévenir les complications qui obligeraient l'Angleterre à sortir de sa

neutralité.

La dépéche d'accompagnement, adressée à Sir A. Paget, dit seulement que

la communication est pour son informatdon personnelle. Sir Augustus a donc

prié à plusieurs reprises de la tenir secrète.

Le contenu de la lettre de Lord Derby coi"ncide, en substance, avec ce que

Lord Salisbury a fait clairement entendre lors de son passage à Rome. L'Angle

terre fait, au fond, une différence entre deux catégories d'intéréts se rattachant

au maintien de l'intégrité de l'Empire Ottoman. Quelques uns de ces intéréts

sont, aux yeux du Cabinet britannique, des intéréts tures; il les livre aux chances

de la guerre. Les autres sont estimés, au contraire comme étant propres à la

Angleterre, et le Cabinet de Londres tient à faire ressortir leur caractère général:

ce sont ceux concernant Constantinople, les détroits du Bosphore et des Darda

nelles, le Canal de Suez et la situat!Ìon de l'Egypte.

On peut craindre toutefois qu'il ne soit au moins dangereux de formuler

une définition aussi explicite des questions pour les quelles l'Angleterre devrait

sortir de sa neutralité. Par une pareille définition le Cabinet britannique parait,

en quelque sorte, se désintéresser de toutes les autres questions que le Traité

de Paris avait mises sous la sauvegarde d'une garantie d'intéréts en faveur de

l'Empire Ottoman. Lord Salisbury n'a pas caché, il est vrai, que la Grande Breta

gne ne considérerait point comme intéréts à elle, ni comme intéréts généraux,

ceux que nous croyons avoir dans la situation des provinces slaves de la Turquie.

Mais tant que la base de l'intégrité territoriale n'était pas abandonnée, ces intéréts,

dont nous nous préoccupons, étaient placés, eux aussi, sous une garantie générale

qui vient à manquer, aujourd'hui, après la déclaration faite à la Russie.

Il n'est pas inutile, d'ailleurs, de remarquer que la declération britannique

implique en quelque sorte l'acceptation anticipée du programme tout entier de

remaniements territoriaux que viennent de formuler ceux des Comités s1aves

dont le Gouvernement Impérial agrée la coopération. Tous ces remaniements auraient donc, dès aujourd'hui, le nihil obstat de l'Angleterre: les agrandissements de la Serbie et du Monténégro; une rectification de frontière au profit de la Russ1e, en Asie et sur le Bas-Danube, en Bessarabie; la cession de l'Herzégovine et de la Bosnie à l'Autriche-Hongrie; la formation d'un état tributaire en Bulgarie, etc. Ce sont là autant de changements que la déclaration de Lord Derby ne vise point et qui pourraient, oependant, s'ils venaient à etre exécutés, créer en Europe un état de choses de nature à rendre encore plus précaire la paix que nous considérons tous comme nécessaire pour tous les pays.

Quoi qu'il en so i t, il est évident que la demande de l'Angleterre envers la Russie, si on la rapproche surtout des affirmations que le Ministre de l'Intérieur a énoncées, il y a quelques jours, dans la Chambre des Communes, constitue un acte politique d'une portée immense, dont les conséquences se feront sentir probablement dans la suite des événements actuels. soit pour les intérets de la Turquie, soit pour ceux des puissances neutres.

Je n'ai pas besoin d'ajouter que les renseignements contenus dans cette pièce chiffrée sont exclusivement pour la gouverne personnelle de V. E.

(l) Non pubblicati.

434

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 417/139. Londra, 16 maggio 1877 (per. it 19).

Col mio telegramma di ieri mattina (l) io partecipava alla E. V. che dopo una lunga discussione che ebbe luogo nella Camera dei Comuni nella notte del 14 al 15 corrente, la risoluzione proposta dal Signor Gladstone e tendente a dare alla politica del Governo un indirizzo diverso da quello seguito finora, venne respinta con una maggioranza di 131 voti in favore del Ministero.

Questi voti appartengono in parte ai membri della opposiZiione .che si sono momentaneamente separati dal Signor Gladstone non volendo essi in questi momenti difficili incagliare l'azione del Governo che, bisogna dirlo, ha in generale per sè l'opinione pubblica.

La maggioranza sulla quale in ogni altra occasione il Ministero può fare assegnamento è di circa 50 voti.

Avendo nella stessa giornata veduto il Conte di Derby, egli mi disse che quel voto della Camera significava : • diffidenza contro la Russia e desiderio di pace •; ed infatti si scorge che l'Inghilterra fa quanto da lei dipende per evitare di entrare nella lotta attuale, ma ad un tempo essa prende le sue precauzioni per le eventualità che possono accadere qualora i suoi interessi fossero direttamente minacciati.

Come già lo dissi a V.E. in un mio precedente rapporto, l'attività principale del Governo si è rivolta alla Marineria da Guerra che trovasi fin d'ora sopra un piede formidabile e che si lavora indefessamente a rendere ancora più forte.

La mobilizzazione del corpo di esercito che all'evenienza si dovrebbe adoperare non sembra ancora ugualmente inoltrata, si tratta di un corpo di 40

mira uomini ·che certamente sarebbe ben poca cosa •Se deS'so dovesse agire sul continente lontano dalla sua base di operazione che è il mare, ma che sarebbe sufficiente se si trattasse di occupare qualche posizione marittima.

Tuttoché si desideri e si abbia ancora qualche speranza che l'Inghilterra non abbia a prendere parte alla guerra, l'ordinamento dell'esercito preoccupa l'opinione, ed a questo proposito è da notare un articolo rimarchevole pubblicato nel Daily Telegraph di ieri dove la questione della mobilitazione del corpo d'esercito è trattata con molto criterio; questo articolo firmato Anglophil e che trasmetto qui unito a V. E. (1), è attribuito al Generale Simmons Ispettore Generale del Genio designato per comandante in capo della spedizione ove debba avere luogo.

Qualora quell'articolo sia effettivamente del Generale Simmons esso merita molta attenzione imperocché quell'ufficiale Generale, che è uno dei migliori dell'esercito inglese, ha una cognizione spedale del teatro della guerra. Egli trova che gli apprestamenti per la mobilizzazione si fanno troppo lentamente.

Avendo chiesto a Lord Derby cosa avverrebbe del canale di Suez che trovandosi in territorio Ottomano era esposto ad essere bloccato, egli mi rispose che l'Inghilterra era troppo interessata alla navigazione di quel canale per non opporsi a che sia impedita, e che in conseguenza si poteva guarantire la libertà di quella navigazione.

Si era sparsa la voce che la Turchia avrebbe combattuto anche contro l'Austria nel caso che questa, come si supponeva, tentasse di occupare la Bosnia e l'Erzegovina.

Lord Derby mi disse, senza affermarlo, che la cosa non era improbabile visto lo stato di esaltazione della popolazione Turca. Ma questo incidente non avrà probabilmente luogo finché la Serbia rimane neutra, ed il Conte di Derby mi disse che la Russia procurava di mantenere quella neutralità per amicarsi l'Austria e non esporla a dovere uscire dal sistema di neutralità nel quale essa sinora sembra volersi rinchiudere.

Però l'opinione fra la gente di finanza della City è che qualora l'Austria dovesse agire, ciò farebbe d'accordo coll'Inghilterra.

Debbo confermare quanto io riferii a V.E. di un mio colloquio con un alto personaggio inglese il quale si lagnava vivamente della Germania alla quale si rimproverava di avere eccitato la Russia alla guerra ed i Turchi alla resistenza.

L'Ambasciatore di Francia mi disse confidenzialmente che uno stesso discorso gli era stato tenuto da un altro gran personaggio; per cui l'accordo che da principio si era manifestato tra la Gran Bretagna e la Germania sembra alquanto scemato.

Per altra parte una persona autorizzata mi disse che, ultimamente, il principe di Bismarck aveva fatto dichiarare per mezzo del principe di Hohenlohe che la Germania anziché nutrire pensieri ostili alla Francia desiderava agire concordemente con essa nelle presenti contingenze.

Le notizie che si ricevono dal teatro della guerra sono sempre assai incerte; parimenti c'è molto mistero sopra ciò che accade nel centro dell'Asia dove le popolazioni Musulmane anche esse si agitano.

Il Conte di Derby mi diceva che i ragguagli ricevuti rappresentano lo esercito Turco come malissimo organizzato ma per contro le truppe sono animate da un fanatismo proprio a dare alla guerra un carattere speciale ed a rendere più difficile una vittoria completa dei Russi che hanno per essi il numero, le armi, e la disciplina.

Si assicura che il Governo Inglese ha destinato il Generale Collinwood Dickson, uomo di molto merito, come addetto Militare a Costantinopoli con altri ufficiali di varie armi e specialmente del Genio. Queste destinazioni producono una certa sensazione.

(l) Non pubblicato.

(l) Non si pubblica.

435

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 668. Vienna, 16 maggio 1877 (per. il 20).

La Camera dei deputati del Reichsrath austriaco deliberava ieri sulla proposta per una maggiore autonomia dei distretti di Trento e di Rovereto, che .costituiscono il così detto Trentino. Come è noto all'E. V. questo argomento ebbe da lunga pezza largo svolgimento nella stampa e nei circoli parlamentari austriaci. Il Barone Prato, deputato del Trentino al • Reichsrath • fu il primo che presentasse addì 16 Marzo 1874 una proposta che tendeva a costituire pel Trentino una dieta speciale. La faccenda fu sottoposta all'esame di una commissione del • Reichsrath •, che la modificò restringendola e incaricò il deputato Dr. Granitsch di redigere una relazione, che propone la • risoluzione •, seguente: • Il Governo è invitato: ad estendere la competenza del

0

Consigliere Aulico della Luogotenenza pel Tirolo e il Voralberg, stabilito ln Trento in conseguenza dell'ordinanza del Ministero dell'Interno addì 31 Luglio 1868; e ciò segnatamente e nel senso ch'egli abbia facoltà di disporre di una parte determinata delle dotazioni stabilite annualmente dalle leggi di finanza e di amministrare i • fondi politici • divisibili o quelli concernenti il territorio che cade so·tto la giurisdizione della se21ione esposta della Luogotenenza. Il Consigliere Aulico avrebbe inoltre facoltà di statuire sulle faccende personali più rilevanti degli impiegati e degli uffici a lui sottoposti: finalmente egli dovrebbe poter corrispondere direttamente per affari d'ufficio coi Ministeri e colle Autorità locali.

no ad adoperarsi con mezzi costituzionali allo scopo, a) di costituire una sezione distinta del Consiglio scolastico tirolese, con competenza autonoma per il territorio di giurisdizione del Consigliere Aulico della Luogotenenza pel Tirolo ed il Voralberg stabilito in Trento e b) una sezione distinta della Commissione della Dieta tirolese con residenza in Trento e con giurisdizione autonoma, assegnandole nel tempo stesso, perchè ne disponga a suo talento, una parte proporzionata dei fondi locali e delle loro rendite.

Mentre quindi il Barone Prato proponeva una dieta speciale, la Commissione era solamente d'avviso di estendere la competenza della sezione della Luogotenenza in Trento e di creare nel consiglio scolastico tirolese e nella Commissione della Dieta sezioni speciali pel Trentina. Questo progetto, come tutti i compromessi, non appagava appieno nessuno e malcontentava la generalità: il Parlamento austriaco intendeva da un lato l'alta convenienza di non dare un duro rifiuto a coloro che ad esso si rivolgono con domande eque e riconoscono così la costituzione attuale, che è negata da altre nazionalità; d'altro canto si manifestava più o meno chiaramente il timore radicato negli animi che il Trentina, secondato dall'Italia, userebbe di ogni maggiore libertà quale arma contro l'integrità della Monarchia: si desiderava perciò far piuttosto mostra di condiscendenza che ottenere con ferma volontà lo scopo : e forse taluni che sottoscrissero la proposta, eziandio sì monca, quasi sperarono nel suo naufragio, sia contro scogli più o meno parlamentari sia contro le pretese esagerate dei T,irolesi meridionali. Questo stato delle .cose e degli animi spiega in gran parte l'effetto della deliberazione avvenuta nel • Reichsrath •, le contraddizioni nella condotta dei partiti e le scissure nel seno dei singoli partiti, segnatamente di quello costituzionale o di sinistra.

Non potè certamente destare meraviglia che il primo oratore, il Signor Graf, deputato clericale del Tirolo tedesco, avversasse acerbamente ogni tentativo per un'autonomia maggiore del Trentina, che giusta il suo dire, sarebbe una concessione al principio pericoloso delle nazionalità, e in contraddizione colle parole dette recentemente dal banco ministeriale che forse si dovrà fare ben tosto appello all'opera concorde di tutti i popoli della Monarchia. In apparenza più strano sembrerebbe che il Dr. Prazak e gli tsechi moravi che siedono nel Reichsrath si dichiarassero contrari al progetto mentre chiedono larghe franchigie in favore della loro nazionalità: ma il loro atteggiamento si chiarisce colla considerazione che i federalisti, quasi sempre clericali o alleati dei clericali, non potevano vedere di buon occhio l'indebolimento della Dieta di Innsbruk, sì devota ai loro interessi, e il maggior vigore infuso al Trentina, il quale è liberale nella sua maggiorità. E perciò credettero potere uscire da questo intrigo, non addentrandosi nell'argomento e dichiarando che il Reichsrath non è, a loro avviso, competente a deliberarlo. Più difficile era lo stato del Conte Hohenwart, capo della destra, al quale taluni oratori, favorevoli alla proposta, espressero lo stupore per la sua opposizione ad onta che all'epoca in cui egli reggeva la somma della cose avesse elaborato un progetto per una autonomia del Trentina ancora più larga di quella attualmente richiesta: quel progetto avrebbe creato pei circoli di Trento e di Rovereto una rappresentanza circolare, bensì con facoltà ristrette, ma pure costituita di trenta membri e risiedente in Trento e con una commissione di cinque membri. A questi attacchi il Conte Hohenwart rispose dichiarando che il suo progetto era una semplice relazione redatta in conseguenza di un'istanza, trasmessa direttamente all'Imperatore da taluni comuni del Tirolo meridionale e fu consegnata al Luogotenente del Tirolo perché potesse iniziare negoziati coi rappresentanti delle due parti della provincia.

La relazione non era quindi, in niuna guisa, obbligatoria pel Ministero: inoltre, giusta il tSUO tenore la rappresentanza circolare, avrebbe dovuto etssere sottoposta alla Dieta di Innsbruk, mentre il progetto attuale creerebbe una commissione (Landesausschuss) con diritti eguali a quelli della Commissione di Innsbruck.

Il discorso del capo della destra, ad onta della sua tessitura forbita ed elegante, rivela l'impaccio dell'oratore; per mio conto non ho difficoltà ad ammettere in realtà che eziandio la sua relazione quand'era al potere, fosse la conseguenza forzata della sua politica generale federalista, piuttosto che una faccenda desiderata da lui. I sentimenti clericali e reazionarii sarebbero poi stati per se stessi sufficienti ad indurre i deputati polacchi a dare il voto contrario alla proposta: ma per essi havvi ancora a ciò fare un motivo speciale; uno dei pericoli maggiori che loro sovrasta, e la minaccia di cui è il freno più forte per trattenerli nel Reichsrath e impedire loro di seguire la politica di diserzione de·gli tscechi, è quello della separazione amministrativa, con una dieta autonoma, della parte sì vasta della Galizia abitata quasi esclusivamente dai Ruteni. I polacchi quindi si oppongono ad ogni provvedimento che reputano poter costituire un precedente ad essi pericoloso.

Ma non meno dell'opposizione unanime della destra e di parte dal centro contribuì all'effetto sfavorevole della deliberazione, le divisioni, la debolezza e la mancanza di disciplina del partito costituzionale. Il Dr. Herbst, il capo riconosciuto della sinistra moderata, pronunciò un discorso, come di consueto eloquente, ma non parmi vi abbia infuso molto calore e traspare troppo forse l'intendimento speciale pel quale crede dover difendere una parte delle domande del Trentino. In fatto egli espresse bensì l'opinione che il miglior modo di assicurarsi il concorso sincero delle popolazioni in contingenze pericolose è quello di appagare i giusti desideri di una parte non irrilevante della Monarchia: dimostrò però il carattere essenzialmente amministrativo dei provvedimenti proposti che a lui non sembravano pericolosi: e accentuò fortemente e a più riprese ·che il solo lato politico della faccenda è di convincere la parte italiana del Tirolo che il • Reichsrath • prende sempre nei limiti della possibilità, in considerazione benevola i voti da essa manifestati. Questo era quindi, a mio credere, il punto principale e forse l'unico, che teneva veramente a cuore all'oratore.

L'atteggiamento del Ministro dell'Interno Barone Lasser fu eziandio degno di nota : la tendenza delle sue dichiarazioni non differì di molto nella sua vera essenza da quella del Dottor Herbst quantunque fossero contornate da ben maggiori cautele e espresse in forma più indeterminata e più dolce come si addice al suo posto ufficiale. Anche le sue parole rivelano il desiderio di non mostrare opposizione, di non malcontentare i deputati trentini, ma non difendono con vigore il progetto, anzi non celano le preoccupazioni che sarebbero ingenerate al Ministro dal suo eseguimento. Il Barone Lasser affermò che nello svolgimento della faccenda la sua condotta fu sempre dettata da due massime: il mantenimento dell'unità del paese, ed i riguardi possibili pei desideri ed i bisogni delle sue singole parti: eziandio in tale questione essere obbligo del Governo di prendere in seria considerazione tutti gli interessi dell'Impero, del paese, e delle sue parti: dovere però il Governo anche tener conto dell'opportunità dei fatti; che richiedono imperiosamente la massima prudenza e circospezione nello scioglimento della questione. Il Ministro finì il suo dire dichiarando che i membri del Gabinetto rivestiti del carattere di deputato si asterrebbero dal voto, essendo massima conosciuta del Ministero di agire in tal guisa ogni qual volta si deliberi intorno a risoluzioni dirette al Governo.

La deliberazione ebbe un effetto contradittorio se non inaspettato. Infatti il passaggio al semplice ordine del giorno proposto dal sovramenzionato deputato clericale Graf, fu respinto con 116 voti contro 67, ma eziandio la risoluzione proposta dalla commissione fu respinta ad eguaglianza di voti cioè 95 contro 95.

Quali saranno i risultamenti pol,itici di tale f.atto? P•er ciò che C()ncevne il Signor Herbst, egli diede le sue dimissioni come Presidente del Club costituzionale e si atteggia come insistesse nel suo divisamento. Ma più che nella tenerezza pei Trentini quest'atto ha la sua causa nella mancanza di discipLina d1mostrata da taluni anche tra i più fidi del suo partito. Il Ministero e la stampa ufficiosa esprimono, non però con calore. un certo rammarico per la deliberazione della Camera; si tenta d'insinuare anzi che forse una parte piccola delle già piccole concessioni proposte nella risoluzione potrebbero essere col tempo date ad onta del voto contrario. Questa carezza è destinata a lenire gli animi dei deputati del Trentina, dei quali si teme le diserzioni del Reichsrath: sembra in ogni modo ch'eSISi vorrannno porsi in ·contatto coi loro ·elettori e forse poscia deporre il loro mandato.

Se si considera attentamente lo svolgimento della faccenda ed i sentimenti intimi di coloro che vi contribuirono, non si può disconoscere ch'essa ha l'apparenza di una commedia, in cui le parti furono distribuite in anticipazione. Sarebbe però, a mio avviso, erroneo il credere che gli uomini politici che si dimostrarono propensi a concessioni pel Trentina, abbiano agito scien

temente in mala fede: la commedia fu messa in scena dalla forza d·ei fatti e delle contingenze non da volontà deliberata degli individui. Ma una conseguenza necessaria, quantunque certamente non voluta, ebbe la discussione, quella cioè di attirare nuovamente l'attenzione generale sugli italiani del Tirolo, persino la stampa semi-ufficiosa non seppe talvolta determinare il territorio da essi abitato che come Trentina, nome non mai prima adoperato in tal senso. La questione quindi che •si voleva seppellire, respingendo la risoluzione è stata ravvivata dal fatto stesso della sua lunga discussione e delle polemiche a cui diede origine. Gli amici dell'Austria non possono quindi non essere senza tema per le conseguenze del voto del • Reichsrath •.

Ho creduto dover mio far cenno dei particolari dell'argomento e svolgerne partitamente le cause e gli effetti, anche arrischiando di forse troppo dilungarmi • sembrandomi utile per noi l'avere un quadro, che ho tentato rendere

abbastanza esatto, dello stato amministrativo, che non può essere senza conseguenza per quello politico, di un territorio abitato da italiani e limitrofo al Regno nostro.

436

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 375. Roma, 17 maggio 1877.

Ringrazio V. E. dello avermi fatto conoscere, col Rapporto del 3 Maggio corrente, N. 656, confidenziale (1), gli intendimenti probabili del Governo Austro-Ungarico nello svolgersi della crisi attuale.

La situazione che gli avvenimenti hanno creata all'Austria Ungheria è senza dubbio uno dei punti sui quali deve tenersi fissa la attenzione dei Governi solleciti della conservazione della pace generale e della localizzazione della guerra. Però ancor più grave è il problema di ciò che sarà da farsi dopo che gli eventi della guerra avranno avuto lo sviluppo che finora è soltanto nelle previsioni più comuni. A questo riguardo la posizione che l'Inghilterra ha ora assunto verso la Russia può avere le più serie conseguenze.

Notevole è altresì, in questo stesso ordine di idee, che, mentre l'Inghilterra si tiene in una certa riserva circa il valore del Trattato particolare del 15 Aprile 1856, col quale le tre Potenze occidentali si impegnarono a considerare come casus beni qualsiasi tentativo che si facesse contro la integrità dell'Impero Ottomano, nulla si conosce, finora, di ciò ·che l'Austria Ungheria pensa riguardo all'efficacia di quell'atto diplomatico, nel caso in cui l'uno dei contraenti stimasse venuto il momento di invocarne l'applicazione.

È qui acchiuso un annesso in cifra.

ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

J'ai fait connaìtre à V. E., par mon télégramme du 15 (2), le résumé de la lettre de Lord Derby que le Comte Schouwalow porta a St. Pétersbourg. Il n'est pas sans intéret de rapprocher le contenu de cette lettre avec certaines confidences du Baron de Haymerle. Celui-ci s'est laissé aUer, dans une conv.ersation intime, à dire que Son Gouvernement n'a pas été encouragé seulement par le Général Soumarokow à s'engager dans la voie des agrandissements territoriaux, mais qu'il a été également poussé par l'Allemagne et tenté par l'Angleterre à entrer en action. Le Cabinet de Vienne a su résister à toutes les pressions et à toutes les influences. En dehors (ajoutait il) de quelques militaires, personne en Autriche, ne voudrait d'un agrandissement de territoire qui ne se ferait qu'au détriment de la force de l'Empire.

Il paraitrait donc que l'Angleterre a fait quelque tentative pour détacher l'Autriche-Hongrie de la Russie. Le Baron de Haymerle s'exprimait, d'ailleurs

comme si, des tentatives semblables ayant été aussi faites par le Cabinet britannique auprès de l'Italie, nous n'ignorassions pas les démarches faites à Vienne.

V.E. sa,it qu'une pareille supposition n'a aucun fondement en ce qui nous concerne.

Il est très important pour nous de démeler au plus tòt, les résolutions que l'Autriche pourrait etre portée, au milieu de ces manceuvres diplomatiques, à prendre, soit dans l'intéret de sa propre conservation, soit pour empecher l'accomplissement de plaus qui préjugeraient, sauf très larges compensations, sa situation.

(l) -Cfr. n. 400. (2) -Cfr. n. 429.
437

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 197. Parigi, 17 maggio 1877 (per. il 20).

Il Signor Conte Ferdinando di Lesseps, Presidente del Consiglio di Amministrazione della Società del Canale di Suez, venne recentemente a vedermi, e, non avendomi trovato, mi lasciò i due documenti che mi pregio di qui uniti trasmettere all'E. V.

Il primo è la copia d'una nota nella quale il Signor di Lesseps dichiara ch'egli avrebbe l'intenzione di promuovere tra i Governi delle principali Potenze un accordo allo scopo di mantenere in ogni evento la libertà di passaggio nel Canale di Suez. Il secondo è la copia d'un progetto preparato a tal fine dallo stesso Signor di Lesseps.

Prego l'E. V. di voler esaminare le proposte del Signor di Lesseps e di farmi poscia conoscere il suo pensiero in proposito ond'io sappia in quali termini dovrò rispondere a nuove interpellanze o sollecitazioni ed in quali limiti potrò promettere al Signor di Lesseps il consenso del R. Governo.

Ho saputo or ora direttamente dal Signor Duca Decazes ch'egli approva pienamente il progetto del Signor di Lesseps, e che questi agisce anzi per consiglio e coll'assenso del Ministro.

ALLEGATO l.

NOTE

Londra, 10 maggio 1877.

La déclaration très nette faite par le Gouvernement Anglais aux deux Chambres du Parlement sur sa résolution de maintenir la liberté du passage du Canal de Suez pour ses batiments de guer11e, m'a fait penser qu'il y aurait peut etre lieu de négoder avec d'autres Gouvernements un accord à ce sujet.

Comme Président de la Compagnie financière à laquelle l'Angleterre est associée, je soumets au Comte Derby un projet exprimant simplement mes idées personnelles, mais auquel j'ai des raisons de croire que le Due Decazes serait disposé à adhérer d'après une conversation particulière que j'ai eue hier avec lui.

Dans le cas où le Ministère Britannique ne jugera:it pas à prorpos d'entrainer lui-meme des pourparlers avec les autres Cabinets, je pourrais faire, de Paris, aux représentants des diverses Puissances inté!'essées des ouvertures dont je rendrais compte à Lord Derby et au Due Decazes.

ALLEGATO II.

Bases d'un accord pour continuer à maintenir la liberté du passage du Canal Maritime Universel de Suez

Depuis l'ouverture du Canal de Suez en 1869, la liberté complète du passage par le Canal Maritime et les ports en dépendant a été resp·ectée pour les batiments d'Etats aussi bien que pour les batiments de Commerce, meme de la part des Puissances belligérantes lors de la guerre franco-allemande.

Les Gouvernments de... sont d'accord aujourd'hui pour maintenir la meme liberté à tout navire d'Etat ou de Commerce quelque soit son pavillon et sans aucune exception.

Etant entendu que les navires d'Etats seront soumis aux mesures que pourra prendre l'autorité territoriale pour empecher les navires en transit de débarquer sur le territoire Egyptien aucune troupe ou munition de guerre.

438

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

(Carte Corti)

L. p. Vienna, 17 maggio 1877.

Ho ricevuto la tua lettera del 10 da Roma. Come ben ti immaginavi, da parecchi giorni io avevo annunciato telegrafic.amente al Ministero prima l'imminente partenza di Reuss e Zichy per Costantinopoli, poscia il giorno fissato per l'imbarco, salvo contrordini impreveduti. Confesso che non mi ha fatto piacere si sii fatto coincidere la tua partenza con quella degli altri due di maniera a farti loro compagno di viaggio mentre da quì (ignoro da Berlino) non mi si era fatto il menomo cenno di ciò desiderare a malgrado io avessi ripetutamente tendu La ptanche.

Basta, ciò in fondo poco importa, l'essenziale si è che tu sii tornato al tuo posto e che quindi la nostra sorveglianza ed influenza possa in comune cogli altri esercitarsi a Costantinopoli. Spero Dio t'avrà mandato un buon mare, e non dubito che la fortuna ti sorriderà di nuovo sulle rive del Bosforo, poiché a uomini del tuo valore essa volge ben di rado le spalle. Ciò che mi dicevi intorno ad una delle due correnti che regnano a Roma mi rincresce molto; puoi essere sicuro che nulla tralascio onde evitare al nostro Paese complicazioni ,che potrebbero esserci fatak Sarei curiosissimo di sapere ciò che ti disse il Menabrea tantopiù che da quel poco che il Ministero mi comunica intorno alle informazioni dategli e poscia trasmessegli da Londra da quell'illustre collega, non ci vedo chiaro affatto.

Stamane scoppiò come una bomba per me la demissione del Ministero Francese, la cosa potrebb€· aver conseguenze gravi. Staremo a vedere se Decazes resterà o se anche lui se ne andrà.

Si è in questi scorsi giorni parlato del ritiro di Andrassy, ritiensi però che non c'era fondamento di sorta in quelle voci. Attualmente l'Imperatore non pensa a mutar politica poiché nessun altra gli sarebbe possibile fare, e non mutando politica non potrebbe cambiare Andrassy.

Comandami se posso servirti...

439

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 711. Bucarest, 18 maggio 1877, ore 11,30 (per. ore 12,15).

Le quartier général russe sera transféré demain à Bukarest malgré les objections soulevées par le· Gouvernement roumain en vertu de l'art. 18 de la convention du 16 avril.

440

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 722. Bucarest, 18 maggio 1877, ore 20,40 (per. ore 1,35 del 19).

Les russes sont entrés dans la petite Valachie; ils occupent Balsi et Caraco1. Leur ligne s'étendra probablement, croit-on, jusqu'à la ville de Verciorova qui est menacée par les batteries turques de l'ile Adacolè. Ces batteries pourraient détruire le chemin de fer de Verciorova et empecher l'approvisionnement de l'armée du còté de l'Autriche. Les mouvements de l'armée sont d'ailleur;s soigneusement c.achés.

441

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 168. Roma, 18 maggio 1871.

Mi sono regolarmente pervenuti i pregiati rapporti di V. E., fino al n. 138 (1), in data dell'H di questo mese.

Col Rapporto n. 134 (1), V. E. mi ha pure inviato il testo, comunicato alle

due Camere, della risposta fatta da Lord Derby alla Circolare Russa del 7/19

aprile. Questo documento, del quale, come accennai già a V. E. mi era stato

rimesso un esemplare da Sir A. Paget, non ha riscosso favorevole giudizio

presso i varii Gabinetti; questi furono, invece, con noi concordi nello stimare

inopportuna una replica alla circolare del Principe· Gortchacow. Però ciò che nel dispaccio diretto il l o Maggio, da Lord Derby a Lord Loftus, si contiene di troppo aspro e reciso è stato notevolmente attenuato, in quanto concerne i rapporti tra i due Gabinetti, dalla lettera scritta da Lord Derby al Conte Schouvalow nel momento in cui questi stava per partirsene in congedo. Siffatta lettera, b cruale esprime il concetto intimo del Gabinetto britannico, coincide sostanz~almente con le dichiarazioni fatte, nella C~mera dei Comuni, dal Signor Cross. Laonde ben si comprende che Lord Derby si riferisse puramente e semplicemente al discorso pronunciato la notte tra il 7 e 1'8 Maggio, dal Ministro dell'Interno, quando V. E., nel coUoquio cui accenna il Rapporto n. 135 (l) interrogava Sua Signoria circa gli intendimenti del Governo della Regina.

E qui accluso un paragrafo in cifra (2).

(l) Non pubblicato.

442

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1839. Berlino, 18 maggio 1877 (per. il 21).

Le Comte Schouvalow avait témoigné à Lord Derby le désir de recevoir quelques éclaircissements sur l'attitude de l'Angleterre, et entre autres sur les intéréts de cette Puissance dans le confiit Orientai. Ces explications ont été consignées dans une note que l'Ambassadeur russe s'est réservé de remettre lui-meme à son Gouvernement. Les assurances d'une parfaite neutralité y sont renouvelées, pour autant que les intérets qui se rattachent à Constantinople, au Canal de Suez et au passage des Dardanelles ne seraient pas atteints. Ces explications seraient assez conformes aux déclarations faites par le Sécretaire d'Etat à l'Intérlieur, M. Cross, dans la Séance de la Chambre des Communes, du 8 Mai. C'est là une atténuation de la réponse anglaise à la Circulaire du Prince Gortchacow, quoique bien des points restent encore obscurs. Jusqu'où les Armées russes pourront-elles avancer, sans que le Cabinet de Londres considère Constantinople comme étant mena·cée? Il y a des Autorités militaires qui sont d'avis que la ligne du Danube est la clef du Bosphore, d'autres trouvent 'cette def dans les défilés des Balkans, tandisque d'autres ne la cherchent que sous les murs mèmes de la capitale Turque, qui, au dire du Maréchal de Moltke, vaut un Royaume. N'est-ce pas d'ailleurs en Asie, où les dissidences risquent de se produire d'une manière plus sérieuse encore?

Quoiqu'il en soit, le Comte Schouvalow en passant ici hier, à son retour du

Lauenburg où il avait rendu visite au Prince de Bismarck, se montrait satisfait

de la note précitée. Elle avait produit également sur l'esprit du Chancelier

Allemand une impression favorable. Le Comte Schouvalow avait la ferme per

suasion que les troupes russes sauraient éviter de manoeuvrer sur un terrain où elles risqueraient de porter ombrage à l'Angleterre et à l'Europe. Il croyait que la guerre serait terminée avant la fin de I'été, et que la paix pourra.it ainsi etre conclue dans le courant de l'hiver prochain. Ce dernier jugement parait très hasardé, et ne répond nullement aux prévisions de l'Etat Major Allemand. Le Comte Schouvalow est parti ce matin pour St. Pétersbourg.

Dans son entretien avec le Prince de Bismarck, le diplomate russe ayant parlé de l'Autriche, Son Altesse lui répondit que cette Puissance ne se séparerait pas des deux autres Etats du Nord. A ce propos, le Comte Schouvalow se permettait d'émettre des doutes, basés •sur le fait que, chaque fois qu'il faisait à Londres quelque communication au Foreign OfficE, le Comte de Beust ne manquait pas d'agir dans un sens opposé.

(l) -Cfr. n. 418. (2) -Non si pubblica in quanto identico alla seconda parte dell'allegato II al n. 433 (da • La contenu de la lettre de lord Derby alla fine).
443

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 421/140. Londra, 18 maggio 1877 (per. il 22).

Rispondendo col mio telegramma d'ieri (l) a quello di V. E. del giorno precedente (1), ho cercato di darle un succinto cenno della direzione politica attuale del Gabinetto Inglese di fronte alla guerra sorta fra la Russia e la Turchia e che può diventare il segnale di una conflagrazione più generale.

lo credo di dovere in questo rapporto ritornare su quell'argomento che per noi è della massima importanza, e cercherò di esporre la condizione presente delle cose in questo paese e le tendenze naturali del medesimo, soggette però alle variazioni che possono essere provocate da inaspettati avvenimenti.

Fin dal principio della contesa attuale che ebbe luogo coi sollevamenti della Bosnia e dell'Erzegovina e che condussero alla guerra Turco-Serba, quindi alla guerra Russo-Turca, il Gabinetto Inglese non tralasciò di far palese che la integrità dell'Impero Ottomano aveva cessato di essere il perno della sua politica in Oriente; che però credeva utile che lo si conservasse non scorgendo con quale altro ordinamento poteva essere surrogato. Si dichiarava che l'Inghilterra non avrebbe tratta la spada per l'integrità dell'Impero Ottomano ma che vi erano alcuni punti di quell'Impero che dovevano rimanere intangibili per la difesa degli interessi stessi della Gran Bretagna.

Dopo l'apertura del Canale di Suez l'attenzione dell'Inghilterra si riportò maggiormente sull'Egitto, imperocchè quel canale è diventato la via più breve di comunicazione fra il Regno Unito e l'Impero delle Indie. L'acquisto della massima parte delle azioni di quel Canale era indizio della ferma volontà del Governo britannico di assicurarsi quella via navigabile che comportava con sè la predominanza Inglese nelle cose dell'Egitto.

L'esigenze del commercio dell'Inghilterra nel Mar Nero e delle sue influenze in Asia, richiedono inoltre imperiosamente che il Bosforo, ossia Costantinopoli, non cada in potere di una Nazione avversa ai suoi interessi; per cui sin da principio si potevano scorgere delineati i limiti entro i quali si restringevano le esigenze Inglesi. Per altra parte i risultati della guerra di Crimea dal 1854 al 1856 non corrisposero ai sagrifizii fatti dall'Inghilterra. La Russia non ne fu effettivamente indebolita, anzi la sua azione si è riportata verso il centro dell'Asia dove le avanguardie dei due Imperi Russo ed Indo-britannico si troveranno tosto in contatto.

La Turchia, in favore della quale l'Inghilterra, la Francia e la Sardegna si erano armate, non ha da quell'epoca migliorate le sue condizioni morali ed amministrative, anzi l'ultimo crollo alla considerazione che si poteva ancora conservare in Inghilterra per il Governo Ottomano fu dato dalla recente bancarotta del medesimo che fu cagione di tanti disastri.

Ciò malgrado in Inghilterra si preferisce di vedere il Turco a Costantinopoli anziché il Russo.

Il Gabinetto Inglese ubbidendo alle tendenze naturali del paese non ha voluto vincolarsi con nessun'altra Potenza per esercitare coercizione contro la Turchia, volendo esso rimanere indipendente nella sua azione. Vi fu, a dir vero, l'agitazione provocata a proposito degli orrori della Bulgaria dal Signor Gladstone che sembrava volere trascinare il Governo Inglese ad agire di concerto colla Russia contro la Turchia. Ma a questa agitazione se ne contrappose un'altra. Dai meetings liberi la quistione fu recata in Parlamento e si può dire che l'ultima parola del paese in proposito fu detta dal voto del 14 Maggio col quale la proposta del Signor Gladstone fu respinta da una maggioranza di 131 voti.

Questo risultato significa agli occhi del Conte di Derby, come già lo scrissi

a V. E., desiderio di pace e diffidenza contro la Russia, ed io aggiungerò: difesa

dei soti interessi inglesi.

La nota Andrassy, il memorandum dei tre Cancellieri, le Conferenze abortite di Costantinopoli, il Protocollo morto-nato delle sei Potenze, l'agitazione vera o finta per la pace del Generale Ignatieff, possono considerarsi come il prologo del dramma che si svolge adesso sulle sponde del Danubio ed al piede del Caucaso.

Intanto la Russia ha mobilizzato i suoi eserciti, e la Turchia in meno di un

anno rovesciando due Sultani, e promulgando una Costituzione ibrida, in mezzo

ad un disordine finanziario profondo si è militarmente organizzata ed armata a

spese dell'Europa, specialmente dell'Inghilterra, alla quale essa deve la potente

flotta corazzata che domina attualmente il Mar Nero ed è comandata da Hobart

Pascià uno dei più intraprendenti uomini di mare della Gran Bretagna.

Cosi la Croce Ortodossa e la Mezzaluna si trovano di nuovo in presenza

e se vi sono in Europa dei voti per la prima ve ne sono anche per la seconda.

In quel frattempo, benché desiderosa della pace, l'Inghilterra non ha trala

sciato di apparecchiarsi all'eventualità di una guerra, e da più di un anno essa

ha attivato specialmente gli armamenti marittimi per cui essa attualmente dispo

ne di una flotta corazzata contro la quale nessun'altra può lottare con probabi

lità di successo. La massima parte di questa si raccoglie attualmente nel Medi

terraneo, dove, nella Piazza di Malta, si sono accumulati arrrii, munizioni, ed approvigionamenti immensi per il caso d'U:na eventuale azione militare.

L'esercito di cui può disporre l'Inghilterra è ristretto assai. Come già lo scrissi a V. E., si tratta semplicemente di mobilizzare quaranta mila uomini.

I rapporti dei nostri Addetti Militari e Navale ai rispettivi Ministri danno indicazioni più particolareggiate di Questi apprestamenti.

La sollecitudine dell'Inghilterra non è solamente rivolta verso il Mar Nero, ma la sua attenzione si estende altresì al centro dell'Asia dove aspre passioni sono in fermento e dove dessa può trovarsi anche trascinata ad una collisione colla Russia.

Poco traspira dalle cose che ivi si maturano, ma l'opinione se ne preoccupa e prova ne sono le numerose pubblicazioni che si fanno sulle condizioni politiche ed economiche dell'Asia Centrale e che sono, per così dire, divorate dai lettori.

Uno dei membri più distinti della Camera dei Comuni il Signor Cartwright, per rendersi conto dello stato delle cose non ha esitato a partire alcuni mesi or sono per recarsi ai confini stessi dell'Afghanistan.

L'ultimo numero della Revue des deux mondes dà un breve ed interessante ragguaglio di questa quistione.

A queste circostanze bisogna aggiungere la condizione speciale della Gran Bretagna che racchiude una popolazione di gran lunga eccedente quella che il suo suolo può mantenere, e che per nutrirla è costretta a ricorrere agli altri paesi e molto all'America del Nord donde trae attualmente il grano e parte della carne che qui si consuma: per cui una sospensione del suo commercio cagionerebbe un pericoloso sconcerto nelle condizioni vitali del paese.

Di leggieri si comprenderà come il Governo Ingiese sia sollecitato da una parte da un desiderio sincero di pace e dall'altro dalla necessità di non lasciare compromettere la forte situazione che desso tiene nel mondo e che è necessaria per la propria esistenza della Nazione.

Ho creduto di dovere fare questa esposizione per delineare l'indirizzo che, per la forza stessa delle cose, prende la politica dell'Inghilterra. Essa non aspira ad aumento di territorio, poiché ne ha già forse di troppo, ma dessa non permetterà mai senza combattere, che altri s'impossessi di quelle posizioni che sono indispensabili per mantenere l'Impero Britannico. Epperciò l'Inghilterra mentre desidera la pace e vuole 1svincolarsi da aualsi.asi impegno che ,la trascini in una guerra non richiesta dai suoi interessi, prevede però l'eventualità di un conflitto, e cerca di avere in tal caso o delle alleanze utili od almeno di ottenere la neutralità di quelle Potenze che potrebbero altrimenti attraversare i suoi progetti.

Nell'anno ultimo scorso quando la complicazione attuale trovavasi al suo esordire, l'Inghilterra faceva molto assegnamento sulla Germania, ed io ebbi a riferire a V. E. una risposta che il Conte Derby mi diede quando, accennandogli che forse la Germania aspirava a divenire grande potenza marittima, egli mi disse: • il mare è grande abbastanza per tutti •.

A quell'epoca si parlava anche della cessione alla Germania per parte della Inghilterra dell'isola di Helgol.and che domina le foci dell'Elba ,e del Weser. Ma oggi questi sentimenti sembrano mutati ed il Governo Germanico è accusato di

34 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

avere spinto la Russia alla guerra e di avere provocato la resistenza della Turchia, come già io ebbi a riferirlo a V. E.

In questa condizione di cose l'Inghilterra dimostra singolare sollecitudine per la Francia e cerca di attutire i sospetti che questa Potenza potrebbe avere circa le sue intenzioni riguardo all'Egitto. In fatti parlando dell'Egitto ultimamente all'Ambasciatore di Francia egli mi disse che l'Inghilterra aveva fatto al Governo Francese le più esplicite dichiarazioni di non avere nessun pensiero di rendersi padrona dell'Egitto. Anzi per amicarsi quel Governo lascia che il Signor Goschen aggiusti la quistione della Dai:ra del Kedive colla maggiore soddisfazione dei creditori francesi.

In quanto all'Austria, il Conte di Derby mi diceva ultimamente che dessa è sempre indecisa. è allettata. da una parte, dalla Russia e dall'altra, accarezzata dall'Inghilterra, chè entrambe le fanno probabilmente luccicare la speranza di un ingrandimento di territorio, però tenuto dal partito ungherese.

Da molto tempo nei miei precedenti rapporti, ho accennato quella azione incessante dell'Inghilterra presso l'Austria; quest'azione si fa oggidi più manifesta, ed il Conte di Derby nel suo discorso del 14 corrente diceva: • siamo stati e siamo tuttora in molto confidenziale comunicazione col Governo Austriaco; ci fu un confidenziale scambio di idee fra noi e non ho per parte mia la minima idea che il Governo Austriaco ci voglia richiedere, in base al trattato delle tre potenze (tripartite treaty) in modo ,che possa recare imbarazzo a noi •.

Qui è vero si tratta semplicemente del trattato del 15 Aprile 1856 fra la Francia, l'Inghilterra e l'Austria, relativo alle cose di Oriente, ma questa dichiarazione dimostra abbastanza i buoni e stretti rapporti ch'esistono fra la Inghilterra e l'Austria.

In quanto al valore di questo trattato si può scorgere cosa ne pensi Lord Derby dalle altre parole che fanno seguito cioè: • quando la guerra che disgraziatamente è ora incominciata sarà finita, non c'è dubbio che sarà necessario di considerare di nuovo e rivedere uno stato di cose che in virtù delle alterate condizioni non è più lungamente applicabile. Allora sarà una molto legittima quistione il vedere se il trattato deve essere continuato, Io debbo considerare la materia sotto il punto di vista di una possibile azione quando il tempo verrà, ma io credo che seguire presentemente la linea accennata dal nobile conte (Rosebery) sarebbe cosa non giudiziosa ed impolitica •. (Applausi).

Il conte Rosebery conchiudeva il suo discorso, al quale allude Lord Derby per domandare • se fosse nell'opinione del Governo della Regina che il tempo era giunto per entrare in un amichevole accomodamento colla Francia e coll'Austria per il quale l'Inghilterra possa essere liberata dall'obbligo che le incombe dal tripartite treaty del 15 aprile 1856 •.

Le parole del Conte di Derby dimostrano che se il tripartite treaty sonnecchia tuttora, esso però, ove sia della convenienza delle tre Potenze, può risvegliarsi. A questo proposito correva voce che l'Inghilterra aveva cercato di formare ultimamente un'alleanza più stretta di quella imposta da quel trattato colla Francia e coll'Austria, ma che la Francia si era trincerata nel principio di assoluta neutralità e che parimenti l'Austria, tuttora titubante, si era momenta

neamente appigliata alla neutralità. Nella City però si diceva che il Governo Inglese può all'evenienza fare assegnamento sull'Austria.

Quantunque la lettera del Conte di Derby a Lord Loftus in risposta alla Circolare del Principe Gortchakow sia dura assai, il Conte Schouvaloff si è accomiatato da Lord Derby nei migliori termini.

Anzi il Conte Schouvaloff essendo stato finora il protagonista delle idee pacifiche, si dice essere latore di proposte a Pietroburgo per circoscrivere il teatro della guerra in modo che non siano lesi gli interessi Inglesi. La lettera scritta da Lord Derby al Conte Schouvaloff è in questo senso, e quantunque essa non sia destinata alla pubblicità, tuttavia ho potuto averne la frase principale che già comunicai a V. E. col mio telegramma ultimo e che consiste in queste parole: • L'Angleterre traçant les limites des questions auxquelles elle s'intéresse, rappelle les déclarations de l'Empereur pour tout ce qui est en déhors du programme des intérets de l'Angleterre •.

Questa lettera, come me lo disse il Conte di De-rby, :llu combinata in consiglio dei Ministri e servì di norma per il discorso del Ministro Cross, pronunziato nella notte del 7 all'8 corrente, che già segnalai a V. E., nel mio rapporto del 10 corrente (1), come l'espressione della politica attuale dell'Inghilterra. Gli interessi di essa cui accenna quel Ministro, per quanto riguarda l'Impero Ottomano sono: Costantinopoli, la navigazione dello stretto dei Dardanelli e del Canale di Suez ed in fine l'Egitto. Il Signor Cross spera e crede che le questioni relative a questi punti siano così remote che non possano praticamente sorgere.

Il Cancelliere dello Scacchiere Sir S. Northcote, in un altro discorso, specifica a maggiormente gli interessi Inglesi ·e li ripartiva in due categorie l'una d'interessi comuni all'Inghilterra ed alle altre nazioni, e gli altri speciali all'Inghilterra sola, ed in quest'ultima categoria non comprendeva che la comunicazione diretta colle Indie per il Canale di Suez.

In seguito alle lunghe discussioni del Parlamento Inglese Sir W. Vernon Harcourt uno dei membri più eminenti deU'opposizione, conchiude in una lettera pubblicata del Times d'oggi colle seguenti parole: • Se il dibattimento non ha fatto altro, esso ha avuto il merito di portare alla luce una dkhiarazione· autorevole che contribuirà molto a localizzare il campo della lotta, a restringere il conflitto di Stati, ed a fortificare le speranze di pace •.

Queste parole sono, per così dire, la conclusione parlamentare delle discussioni che ebbero luogo sopra quel grave argomento.

Non si può dire però che queste speranze di pace siano da tutti divise, ma si lavora per limitare la lotta e non si vuole avere la risponsabilità di avere trascinato la nazione alla guerra senza un'assoluta necessità.

Intanto le notizie più singolari si spargono. Pochi giorno sono, come già lo scrissi a V. E., il Principe di Hohenlohe faceva al Duca Decazes per parte del Governo Germanico, le più esplicite proteste di amicizia, oggi da persona molto autorevole mi vien detto che la Germania abbia offerto alla Russia le bocche del Danubio ed all'Inghilterra il possesso dell'Egitto.

Non potrei rispondere della veracità di una tale asserzione, ma siccome mi giunge da sorgente ordinariamente attendibile, ho creduto di doverla riferire all'E. V.

(l) Non pubblicato.

(l) Cfr. n. 418.

444

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI,

R. CONFIDENZIALE 201. Parigi, 18 maggio 1877.

Non essendo stato possibile di veder jeraltro il Signor Duca Decazes, io mi recai da S. E. jeri nel pomeriggio, nella speranza d'ottenere qualche informazione sulla crisi ministeriale e principalmente per sapere quali fossero le personali intenzioni del Ministro degli Affari Esteri.

Il Duca Decazes mi accolse colla più cortese premura, dichiarandomi che egli aveva sommo desiderio di conferire meco e che appunto egli erasi proposto di passare da me. Dopo ciò entrando recisamente in materia, il Duca mi disse che al pari de' suoi colleghi egli aveva data la sua demissione e che malgrado ad un primo invito del Presidente della Repubblica onde conservasse il suo portafogli egli l'aveva mantenuta. Il Signor Duca Decazes mi spiegò indi lungamente quale era la sua situazione rispetto ai membri del Gabinetto demissionario e rispetto alla maggioranza della Camera e mi espose le ragioni per le quali gli era sembrato poco opportuno o poco desiderabile di rimanere al suo posto nelle presenti circostanze. Senonché pochi momenti prima della mia visita, un nuovo appello gli era stato indirizzato dal Presidente della Repubblica con una lettera, di cui ,egli mi diede lettura, e che era così concepita:

• Mio ,caro Duca. Le circostanze non mi permisero di conservare al potere l'ultimo Gabinetto di cui facevate parte. Ma io voglio che sia bene compreso che io intendo mantenere colle Potenze estere le relazioni amichevoli e di fiducia che voi sapeste serbare con esse. Nessuna alterazione deve esservi arrecata e nulla deve essere mutato nella politica estera che voi rappresentate sl abilmente. Fo dunque appello al Vostro patriottismo e vi prego di rimanere al posto al quale vi chiamai or sono più di tre anni, fino a tanto che voi non potreste abbandonarlo senza danno per la cosa pubblica ».

Il Duca Decazes mi disse che inoltre poco prima parecchi amici suoi politicl erano venuti da lui e lo avevano vivamente impegnato a recedere dalla sua prima risoluzione.

Già scosso dalle loro insistenti preghiere e dalla lettera del Maresciallo, il Duca mi chiese consiglio e mi pregò di dirgli francamente il mio parere sulla sua situazione e su Quello che dovesse fare.

Gli risposi facendogli presente che già il sì inaspettato cambiamento del Gabinetto Simon aveva prodotto anche all'estero oltre alla naturale sorpresa, un certo sentimento d'inquietudine sulle tendenze che d'ora innanzi potranno prevalere in Francia, ma che certo tali preoccupazioni erano relativamente lievi finché si guardasse soltanto alla quistione interna, mentre esse si aggraverebbero in modo singolare qualora un cambiamento del titolare degli Affari Esteri venisse ad avvalorare il sospetto che la Francia voglia prendere un diverso indirizzo anche nella sua politica estera.

Queste preoccupazioni io dissi crescerebbero principalmente in Italia dove non si potrebbe a meno di riavvicinare due date, cioè quelle del 4 e del 16 maggio, della votazione d'un ordine del giorno anticlericale e della caduta del Ministro degli Affari Esteri, il quale faceva parte d'un Gabinetto che lo accettò. Svolsi come meglio potei il mio concetto ed impegnai indi il Duca Decazes a cedere alle istanze del Maresciallo e de' suoi amici, non senza aggiungere, come s'intende, qualche assicurazione de' miei personali sentimenti verso un Ministro benevolo, pratico degli affa11i, cortese e ,conciliante.

Il Duca Decazes mi ringraziò con molta espansione e mostrò di arrendersi alle mie ragioni, dicendo che il mio consiglio lo decideva a restare al suo posto.

Senza pronunciare i nomi de' suoi nuovi Colleghi, il Duca Decazes mi rese però facile lo indovinare che il Capo del nuovo Gabinetto sarebbe il Duca di Broglie, giacché egli si studiò a persuadermi che il Duca di Broglie non aveva punto quelle esagerate idee e tendenze clericali che gli si attribuivano, e che anzi apparteneva ai propugnatori delle franchigie Gallicane. Di più il Duca Decazes ricordò che fu sotto la presidenza del Duca di Broglie che egli poté inaugurare una politica di più cordiali rapporti coll'Italia e richiamare da Civitavecchia quel pomo di discordia che era l'Orénoque.

Poche ore dopo la mia visita dal Ministro degli Affari Esteri si conobbero in Parigi i nomi dei membri del nuovo Gabinetto i quali intervennero tutti nella sera al ricevimento del Presidente della Repubblica nel Palazzo dell'Eliseo.

Mi vi recai anche io ad ora avanzata. Appena entrato il Maresciallo venne a me e mi invitò a ,seguirlo. Sokò con :tiare concitato la densa folla dei visitatori e mi condusse nel suo Gabinetto ove rimanemmo soli. Il Maresciallo pareva alquanto nervoso ed agitato. Egli si prese tosto a dirmi che aveva desiderato trovarsi meco per dissipare in me ogni dubbio su ciò che accadeva. Mi protestò indi che il cambiamento avvenuto riguardava esclusivamente la politica interna e non doveva per nulla influire sui rapporti della Francia coll'estero e specialmente coll'Italia •. Se dovessimo rifare l'Italia oggi certo noi non la faremo, ma l'Italia esiste né può venir in mente ad alcuno d'andare ormai contro i fatti compiuti e di volerla disfare.

Come già aveva fatto il Duca Decazes anche il Maresciallo alla sua volta ricordò che il nuovo Presidente del Consiglio, il Duca di Broglie, aveva permesso il richiamo dell'Orénoque. Egli aggiunse ch'egli stesso come pure il Duca di Broglie tenevano alla religione, ma che non erano né l'uno, né l'altro clericali nel senso che ora si attribuisce a tale parola. Egli mi impegnò infine a far conoscere le sue dichiarazioni al Governo del Re e mi assicurò del persistente suo desiderio di mantenere buoni rapporti coll'Italia.

• Fino a tanto ch'io sarò qui, mi disse ancora, voi non dovrete temer nulla dalla Francia e saremo amid •.

Le concordi dichiarazioni del Duca Decazes e del Maresciallo, il fatto che la lettera diretta dal Presidente della Repubblica al Duca Decazes e qui sopra riferita, è oggi pubblicata dal JournaL OfficieL, i,l tenore della nota affissa jeri nella Camera (vedi mio rapporto n. 199) (l) possono sicuramente rassicurarci e renderei soddisfatti dei sentimenti che per ora qui si manifestano a nostro riguardo. Nondimeno rimane intima convinzione mia, come già altre volte ebbi occasione di scriverlo, che quando le circostanze lo permettessero e quando la Francia avesse ottenuta una rivincita sulla Germania o altrimenti riacquistasse una maggiore libertà d'azione, non mancherebbero e forse presto diverrebbero maggioranza gli uomini i Quali spingerebbero la guerra coll'Italia ed al ristabilimento del potere temporale.

445

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 669. Vienna, 18 maggio 1877 (per. il 21).

L'ordine del giorno col quale la Camera di Bucarest dichiarava che la Rumania travasi in stato di guerra provocato dalla Turchia ed esprime la sua fiducia nel Governo che saprà alla prossima pace • ottenere alla Rumenia una posizione politica ben definita, affinché la nazione Rumena indipendente possa adempiere la sua missione storica •, produsse sul Gabinetto di Vienna assai spiacevole impressione. Il Barone Orczy chiesemi se comunicazione di quell'ordine del giorno era anche stata data al R. Governo e se sapevo quale accoglienza fossegli stata fatta dall'E. V. A tale domanda risposi, non aver ricevuto partecipazione di sorta al riguardo. Allora S. E. soggiungemi il Conte Andrassy essersi limitato a dire che lo stato di cose stabilito sul Danubio, poggiando sui trattati, non potrebbe venir alterato se non da una decisione dell'Europa che in questo momento non era chiamata a pronunciarsi su questo soggetto.

Parmi poi non inopportuno far cenno qui, a complemento di quanto precede, delia risposta data dal Signor Tisza nella seduta del Reichstag del 16 corrente al deputato Helfy, intorno all'ingresso dei Russi in Rumania ed alla opportunità che la Monarchia prenda una posizione più recisa onde guarentire i suoi interessi sul Basso-Danubio. Il Presidente del Consiglio Ungherese, dopo d'aver detto che il Trattato di Parigi non può essere invocato in questa questione, poiché egli contempla solo il caso di un'aggressione estera mentre nel fatto di cui è caso non vi fu aggressione, Le truppe Russe essendo entrate sul suolo Rumeno previo accordo coL Governo di Bukarest, aggiunse: che il Trattato di Parigi non ha dichiarato la neutralità della Rumania, che del resto, ove in seguito venisse posta sul tappeto la questione di proclamare quella neutralità,

la Monarchia Austro-Ungarica, ed in particolar modo l'Ungheria dovrebbe seriamente riflettere prima di sapere se sarebbe nel suo interesse di accettare quella neutralità.

Qui si limitarono fino ad ora le dichiarazioni ufficiali del Governo AustroUngarico a riguardo della Rumania: è però mio convincimento che il Gabinetto di Vienna non accetterebbe un cambiamento nella situazione attuale dei Principati Danubiani, salvo che esso avvenisse a suo vantaggio, cioè colla loro incorporazione nell'Impero o per lo meno colla sostituzione della sua alta sovranità a quella della Turchia, soluzioni che ambedue mi pajono abbastanza agognate qui pel caso, ben inteso, dovessero succedere mutamenti allo statu quo in Oriente.

(l) Non pubblicato.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 492. Roma, 19 maggio 1877.

I rapporti di codesta Ambasciata mi sono regolarmente pervenuti fino al

n. 1835 in data del 12 Maggio corrente (1). Ringrazio V. E. del suo interessante

carteggio. Qui acchiudo due paragrafi in cifra.

ALLEGATO I.

ANNESSO CIFRATO.

Je dois, d'autre part, ajouter qu'on est, en certains cercles anglais, de fort mauvaise humeur contre l'Allemagne. Le Prince de Galles dans son voyage récent à Naples, ,s'est exprimé d'une façon très vive à l'égard du Cabinet de Berlin, auquel il attribue, en grande partie la sUuation qui a rendu la guerre inévitable, et dont l'Allemagne, d'après Son Altesse Royale entendrait tirer parti pour ses fins particuliers.

Les renseignements contenus dans cette p1ece, je n'ai pas besoin de le dire, sont exclusivement pour le gouverne personnel de V. E. et s'il vous arrive de parler dans vos dépeches du langage tenu à Naples par le prince héritier de la Couronne anglaise, veuillez vous servir du chiffre afin d'éviter tout danger d'indiscrétion.

ALLEGATO II.

ANNESSO CIFRATO.

On suppose, à Bukarest, que l'intervention personnelle de l'Empereur Guillaume auprès du Tzar a facilité la stipulation des conventions du 16 Avril. l'Empereur aurait, à cette occasion, obtenu, sur la demande du Prince Charles, de son neveu l'assurance que l'intégtiré de la Roumanie serait respectée. Ceci serait en contradiction avec les prévisions du Prince de Bismarck au sujet de la révendication probable par la Russie des distri.cts de la Bessarabie détachés de l'Empire ,en 1856. Il d.mporterait de savoir au juste ce qu'il y a de vrai dans ces bruits.

(2) Le changement d'attitude survenu en Angleterre pourrait bien etre l'effet de la désapprobation générale que la réponse du Foreign Office à la cdrculaire russe a rencontré en Europe. Mais il pourrait aussi étre l'effet d'une tentative échouée auprès de l'Autriche-Hongrie, en vue de s'assurer le concours d'une armée continentale dont l'Angleterre a besoin pour :liaire une politique conservatrice méme en dehors de ces points pour lesquels elle est résolue à agir avec ses propres moyens. Dans une conversation intime le Baron Haymerle s'est laissé aller à dire que l'Autriche avait été tentée non pas seulement par le Général Soumarokoff, mais aussi par l'Angleterre et qu'elle avait été poussée vers l'Orient par l'Allemagne. Le Cabinet de Vienne n'avait cependant pas voulu s'éloigner de la politique suivie jusqu'ici; car 11 a la conscience des difficultés graves que soulèverait le partage des territoires ottomans.

(l) -Cfr. n. 423. (2) -Non si pubblica una prima parte dell'annesso cifrato perché identica all'allegato II al n. 433 da • le contenu de la lettre » a • nécessaire pour tous les pays >.
447

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1840. Roma, 19 maggio 1877 (per. il 26).

Hier, dans mon entretien avec le Secrétaire d'Etat j'ai parlé, sans laisser entrevoir en rien que je fusse chargé de recueillir son impression, du langage tenu le 14 mai par Lord Derby à la Chambre des Lords.

M. de Biilow disait ne pas ètre en mesure d'émettre un jugement au sujet des pourparlers, entre Londres et Vienne, dont on venait de signaler l'existence eu leur attribuant un caractère confidentiel. Dès lors, il n'en connaissait pas les détails. Si ces pourparlers se rapportaient au traité du 15 avril 1856, l'Allemagne se trouvait hors de cause. Les Ministres anglais harcelés par l'opposition, ayant pris maintes fois la parole, il devenait assez malaisé d'en saisir toute la portée. Ils ont entre autres mentionné dans leurs discours des éventualités qui touchent de trop près au domaine des conjectures. Le Comte Derby nommément n'a pas défìni clairement la situation. C'eut été au reste trop lui demander. Il faut attendre que les événements aient pris un certain développement. La lutte entre la Turquie et la Russie n'est qu'à son début. Les Puissances neutres-ne sauraient apporter trop de calme dans leur attitude. Quelques incomplètes qu'aient été !:es explications fournies au Parlement Britannique, elles ont eu le bon còté de mettre dans une certaine évidence les intérets anglais engagés dans la crise orientale. Or, comme ils ne semblent pa's devoir ètre sérieusement menacés dans les conjonctures aduelles, c'est là une chance de plus d'espoir pour 'ceux qui travaillent à localiser la guerre.

Le Secrétaire d'Etat formait des vreux pour que la Russie remportat des succès dès le début de la guerre, de manière à faciliter la tache de l'Empereur Alexandre, qui aspire au rétablissement de la paix. Des revers exerceraient une influence des plus facheuses à l'Jntérieur et entrainevaient nécessairement une prologantion des hostilités, car ce grand Empire ne pourrait rester sous le coup d'une défaite.

J'avais mis aussi M. de· Biilow sur la voie de se prononcer relativement au point de savoir si l'échange de vues entre l'A:ngleterre et l'Autriche était conciliable avec les ouvertures, également faites de Londres, au Cabinet de Pétersbourg par l'entremise du Comte Schouvalow. A cet égard aussi, S. E. s'est tenu sur la réserve. Il s'est borné, quand je l'ai un peu poussé au pied du mur en lui prouvant que je connaissais indirectement la substance de la Note de Lord Derby, à m'assurer que ce contenu avait produit une impression satisfaisante sur l'esprit du Prince de Bismarck.

Il est de fait que le Cabinet de Berlin attend, sans trop d'appréhension, le cours des événements. Il est vrai qu'il se trouve, relativement parlant, dans une situation assez favorable. Si le sort des armes souriait à la Russie et qu'elle se laissat entraìner au delà d'une juste limite, l'Angleterre se chargerait elle meme d'enrayer la marche. L'Autriche certes ne le verrait pas de mauvais reil. C'est peut etre dans cet ordre d'idées, que les Cabinets de Londres et de Vienne se communiquent leurs pensées intimes. Dans cette éventualité, l'Allemagne se verrait déchargée du ròle odieux de couper les ailes à un vainqueur sans modération. Si au contraire la Russie, ruinée financièrement par une longue guerre et avec une armée épuisée et décimée par les combats meurtriers et par les maladies, était contrainte de faire la paix, le Cabinet de Berlin pourrait préparer et accepter pour lui meme la dette de reconnaissance contractée envers le Tsar en 1870-71. Dans l'une et l'autre alternative la Russie, après une si forte secousse, se tiendra pour nombre d'années en dehors des complications européennes, ou du moins ne pourra plus entrer en ligne de compte comme l'alliée des rancunes de la France. Des diffìcultés très sérieuses ne surgiraient pour l'Allemagne, que lo11sque l'Autriche et 1a Russie se brouilleraient. Mais, jusqu'à présent du moins, le Cabinet de S. Pétersbourg s'applique autant que possible à écarter tout ce qui pourrait porter ombrage au Cabinet de Vienne. La neutralité est prechée à Belgrade: à Cettinjé meme, la plus grande prudence est conseillée au Prince Nicolas dans ses rapports avec la Bosnie et l'Herzégovine. Aussi, d'après les nouvelles qu'on reçoit ici de Vienne, rien n'indique que, dans les régions offìcielles, on soit alarmé outre mesure et qu'on songe déjà à sortir d'une attitude expectante. On continue à déclarer, à Londres du moins, que l'Autriche Hongrie persiste à n'ambitionner aucune annexion, à se montrer contraire meme à une simple occupation. Tout cela est-il bien sincère? Nous aurions tort de trop nous y fier. Mais il y a évidemment de l'exagération à admettre que, dès à présent, les visées s'étendraient, non seulement à la Bo,snie et à l'Herzégov,ine, mais au territoire qui s'étend jusque à la Mer Egée, y compris Salonique. Un projet semblable aurait été inventé et communiqué par M. Giskra à un organe de la presse, pour le besoin de sa cause. Telle serait, me dit-on, l'origine de ce qui ne parait etre qu'un bruit de journaux.

D'ailleurs, l'Autriche n'a pas d'argent pour faire la guerre, à moins de s'exposer à la banqueroute. La Hongrie est dans un état tout aussi obéré.

Quant à la Russie elle dispose encore de quelques ressources pour les dépenses de la guerre, mais elle va contracter ici avec un groupe de Maisons de Banque un emprunt de 90 millions de Marks en or à 8 %· Cet emprunt est destiné au paiement des intéréts de sa dette à l'étranger, paiement qui doit s'effectuer en espèces métalliques.

J'ai l'honneur d'accuser réception du télégramme de V. E. du 16 courant (1), auquel j'ai répondu par une dépéche télégraphique d'hier, ainsi que des documents diplomatiques qui m'ont été expédiés sous la date du 14 de ce Mois et dont je renvoie ci joint le reçu après l'avoir signé.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1841. Berlino, 19 maggio 1877 (per. il 26).

C'est le triste partage de la France d'offrir, plus que tout autre Etat de l'Europe, le spectacle d'agitations intérieures sans cesse renaissantes. Elle semble vouloir conserver en méme temps le ròle d'étre le pays des surprises politiques. Le renversement inopiné du Ministère présidé par M. Jules Simon a produit ici aussi une vive impression. Le mécontentement du Maréchal Mac-Mahon provenait moins de l'attitude .effacée du chef de l'administration dans la discussion de la loi Municipale et dans les débats relatifs à la presse, que de l'influence croissante et non combattue de M. Gambetta, influence exercée d'une manière si évidente à l'occasion de l'Ordre du jour voté le 4 Mai par la Chambre des Députes pour la répression des manifestations ultramontaines. Les menées du Vatican auraient eu une part dans la chute du Ministère. Le nouveau Cabinet a une couleur royaliste-cléricale, et comme tel pourrait se preter, non seulement à une dissolution de la Chambre, mais meme à un Gouvernement extraparlamentaire, à un coup d'état.

Voilà en résumé les observations qui m'ont été faites hier par M. de Biilow. Après ma visite, il recevait celle du Chargé d'Affaires de France.

M. Tiby ,lui communiquait un télégramme de son Gouvernement, affirmant qu'il ne résulterait de ce changement ministériel aucune modification à la politique étrangère. Le Cabinet de Versailles maintlendrait ,comme par le passé les meilleures rélations avec toutes les Puissances. Le Secrétaire d'Etat lui a répondu en termes généraux.

Comme le Ministère du Due de Broglie ne pourra avoir raison d'une Chambre où la majorité lui est contraire, il devra nécessairement recourir à de nouvelles élections, qui pourraient fort bien ne pas s'accorder avec les tendances réactionnaires. La France va donc traverser une crise sérieuse, qui ne sera pas sans conséouence pour ses rapports avec l'étranger. Cette question nous touche de très près, aussi bien que l'Alllemagne. Si l'on pouvait avoir

quelque confiance dans la précédente administration, il faut etre sur ses gardes avec ceux qui lui ont succédé. Dans tous les cas, l'instabilité des choses en France n'est guère de nature à permettre d'y chercher un point d'appui quelconque. Aussi, ai-je remarqué, ou cru remarquer non sans regret, dans les discussions de nos Chambres et dans la correspondance diplomatique, une préférence pour la France et l'Autriche, précisément pour les deux voisins avec lesquels nous auront tòt ou tard des comptes à réger. L'un et autre nous donnent les meilleures assurances, parceque le moment ne leur semble pas opportun de venir à la rescousse. Nous aurions donc tort d'ajouter foi à ces assurances. S'ils nous ménagent, c'est surtout à cause de l'Allemagne. Celle-ci, je suis le premier à le reconnaitre, n'a pas toujours les meilleurs procédés à notre égard. Elle parait un peu trop nous ignorer, et nous sacrifier parfois aux convenances de la triple alliance du Nord. Mais, s'il survenait une crise où notre existence serait en jeu, la force des choses et son propre intévet l'obligeraient à 1se mettre à nos còtés. On en a le sentiment à Paris, aussi bien qu'à Vienne, et il serait habile de fortifier ce sentiment ou bien de laisser croire que c'est là que nous plaçons les condHions principales de notre sùreté. N'oublions pas que c'est sous une France républicaine et avec un Président moins dévoué que le Maréchal Mac-Mahon aux intérets religieux, qu'a été décidée et exécuté l'occupation de Rome en 1849. Et o.uant à l'Autriche, abstraction fa<ite de l'Hongrie, à peu près tous les partis se rencontrent dans leur haine contre les italiens. C'est en tout cas la Q.Uestion qui les divise le moins. Le baromètre de notre situation politique n'est.. ni à Paris, ni à Vienne. li est à Berlin. Selon qu'il monte ou descend, nos adversaires baissent ou relèvent la tete. Je ne parle pas de l'Angleterre, avec la quelle il nous importe aussi d'entretenir les meilleurs rapports. Quelle que soit son opposition à la Russie, comme je l'ai dit dans ma dépeche précédente, on ne voit pas de mauvais rei! ici que ceHe Puissance

trouve une certaine résistance à Londres.

V. E. voudra m'excuser si j'émets hardiment un avis et si j'use envers Elle de cette meme franchise dont j'ai fait preuve avant les événements de 1870.

(l) Non pubblicato.

449

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 376. Roma, 20 maggio 1877.

Ciò che l'E. V. mi riferisce col pregiato suo Rapporto del 12 di questo mese, N. 664 (1), rispetto alle dichiarazioni di codesto Signor Ambascia,tore di Russia in ordine alla Serbia, coincide essenzialmente con la sostanza del linguaggio Qui tenuto dal Barone d'Uxkull intorno a siffatto soggetto. Questi è non meno esplicito del suo Collega di Vienna quando si tratta di sconfessare

certi emissarH che, come il Generale Fadejew, hanno compiuto a Belgrado, missioni, il carattere delle quali non pare bene definito. Però nella intimità della conversazione, il Barone d'Uxkull ha pur lasciato intendere che, per evitare complicazioni dalla parte dell'Austria, le truppe russe avrebbero avuto l'ordine preciso di non risalire il Danubio sopra Giurgevo e di non entrare in Serbia. Le affermazioni dell'Ambasciatore di Russia, circa il desiderio del suo Governo che la Serbia rimanga tranquilla e neutrale, sono troppo persistenti perché non gli siano state espressamente dettate da istruzioni impartitegli da Pietroburgo.

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

.ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

Je Vous informe très confidentiellement que le Baron d'Uxkull ne m'a pas fait my,stère du programme adopté paT ceux des Comités Slaves dont le Gouvernement russe accepte la coopération. Voici les points de ce programme: Elargissement de la Serbie du coté de la vieille Serbie. Elargissement du Monténégro, soit du còté de l'Herzégovine, soit du còté de l'Albaillie. Les deux Principautés deviendraient ainsi contigues et toute communication serait interceptée entre les autres provinces ottomanes et la Bosnie, dont on ferait cadeau à l'AutricheHongrie pour la désintéresser.

L'exécution du programme slave ne portant aucune attednte aux points signalés par la lettre de Lo:rd Derby au Comte Schouwalow, elle ne rencontrerait probablement pas d'opposition de la part de l'Angleterre, à moins que celle-ci ne so i t amenée, par les accords confidentiels dont Lord Derby a fait une mention publique, à prendre à cceur non pas seulement ses intéréts, mais aussi ceux de l' AutricheHongrie.

(l) Cfr. n. 424.

450

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 47. Roma, 20 maggio 1877.

Sono grato alla S. V. Illustrissima di avermi fatto conoscere col Rapporto del 9 di questo mese, N. 177 (1), i particolari della discussione dell'indirizzo al Re, la quale aveva avuto luogo nel dì precedente al Congresso dei Deputati.

Se, tenendo conto delle circostanze esposte nel Rapporto stesso, l'incidente suscitato dal focoso discorso del Signor Pidal costituisce un episodio insignificante per i nostri buoni rapporti con la Spagna, è certo però che il Ministro di Stato, per rispondere all'Oratore del partito ultramontano, ha addotto alcuni argomenti di un valore molto contestabile e che una più perfetta cognizione dello stato delle cose avrebbe dovuto fargli ripudiare. È una cosa infatti oltremodo singolare che la sorte testé toccata nel nostro Senato alla Legge presentata dal Ministro Mancini abbia potuto fornire un argomento al Ministro di Stato

ed una ragione al ·Signor Pidal per ritirare la sua mozione, mentre quella legge in nulla si riferiva alle relazioni della ,Santa Sede 'coll'estero, ed unicamente avrebbe dovuto regolare la situazione del clero italiano rimpetto alle leggi del Regno.

Ad ogni :modo, mentre è manifesto che il linguaggio del Ministro di Stato, malgrado le sue dichiarazioni relative ai rapporti di amicizia che la Spagna mantiene con l'Italia, non è di tal natura da produrre presso di noi una favorevole impressione, noi usciremmo dai limiti ·che d ~siamo a noi stessi tracciati, se proponessimo od accettassimo sopra tale materia in discussione con il Gabinetto di Madrid. Epperò la S. V. Illustrissima prendendo, ove occorra, norma di questo dispaccio per regolare il suo contegno verso il Gabinetto di Madrid vorrà evitare, allo stato attuale delle cose, di portare il discorso sopra questo soggetto.

(l) Cfr. n. 415.

451

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

D. 300. Roma, 20 maggio 1877.

Ringrazio vivamente la S. V. Illustrissima dell'avermi additato, con lettera confidenziale dell'8 maggio (l), le voci che costà correvano rispetto all'atteggiamento dell'Italia nelle cose di Albania. Le affermazioni di Lei, nei colloqui avuti con le persone che di tali voci ebbero ad intrattenerla, furono strettamente conformi alla verità. Stimo utile di ~comunicarle, a titolo confidenziale, copia del dispaccio che, sopra questo soggetto, dirigo oggi stesso al R. Console Cav. Berio (2).

Ciò che a noi soprattutto importa si è che della lealtà della nostra condotta non si possa in alcun modo dubitare. D'altra parte però giova tener conto di ciò che non mancano coloro i quali hanno interesse ad 'att11ibuirci intenzioni che non abbiamo mai avute e che non abbiamo neppure ora, i nostri interessi concretandosi esclusivamente nella localizzazione della guerra.

452

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

D. 301. Roma, 20 maggio 1877.

Non posso nasconderle che, per notizie pervenuteci da varii lati, il Ministero ha ragione di credere che la S. V., con discorsi poco misurati con la comunicazione non sempre opportuna di rapporti diretti al Ministero, e con

simili altre confidenze per lo meno inutili, abbia fatto nascere e mantenuto il sospetto che l'Italia abbia favorito l'insurrezione dei Mirditi. Se la supposizione nostra è esatta, e se sono fondati gli appunti, ciò mostrerebbe che ~a

S. V. illustrissima non ha un concetto esatto della cooperazione che il Ministero si aspetta dai suoi agenti in queste gravissime contingenze.

Il R. Governo si lusioga di non dover più ripetere simile avvertimento, e spero che le sue istruzioni saranno d'ora innanzi interpretate anche dalla

S. V. Illustrissima in guisa che non abbiano più a sorgere dubbi sulla condotta nostra rispetto alle cose di Albania.

(l) -Non pubblicata. (2) -Cfr. n. 452.
453

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. 2302. Roma, 20 maggio 1877.

Il Prefetto di Roma mi riferisce le seguenti notizie che reputo conveniente comunicare all'E. V. in continuazione alla mia nota del 15 corrente N. 2178 (1).

Si dice che la Spagna ed il Belgio abbiano partecipato al Papa che d'accordo con l'Inghilterra preparano i passi necessari per arrivare con la Francia e con l'Impero Austro-Ungarico ad un intendimento relativo alla posizione della S. Sede. In proposito il Cardinale Segretario di Stato ha diramata in Questi ultimi giorni una circolare alle potenze cattoliche nella quale dipinge con vivi colori la rassegnazione di Pio IX, della quale ha fatta luminosa prova, secondo il Cardinale, dal 1870 in poi.

In detta circolare il Cardinale Simeoni parla pure delle misure del Governo attuale, che impedirono al Pontefice come Capo della Chiesa Cattolica di liberamente rompere il suo silenzio, aggiungendo che tutta la Cattolicità ha potuto convincersi della impossibilità di una reale indipendenza dehla Santa Sede, perocché se anche un Ministero Italiano lo consentisse, verrebbe più tardi un altro che per mezzo dei Corpi Legislativi, legalizzerebbe ogni arbitrio ed ogni ingerirsi negli affari del Sovrano della Chiesa; il papa in questo caso incorrerebbe nel pericolo terribile di trovarsi nelle mani degli avversari del papato.

Con la citata Circolare il Cardinale Segretario chiede ai diversi Nunzi presso le Potenze Cattoliche un dettaglia,to rapporto ed esatte informazioni in ordine ai Governi presso i q_uali essi sono a·ccreditati, ed infine egli enumera le offese che dal Governo furono fatte al Papa dal 1870.

Mi si dice che il Maresc'iallo Mac-Mahon, abbia dato incarico al Vescovo di Poitiers Monsignor Pie di assicurare il Santo Padre che solamente la certezza d'uno attacco prossimo da parte della Germania, consiglia alla Francia di conservare verso l'Italia una condotta amichevole, e che nessuno dei Governanti

l.a Francia, sia Re, sia Imperatore, sia Presidente della Repubblica, sia Enrico vo, sia Gambetta potrà mai dimenticare che l'Italia ruppe la convenzione del 1864 ed entrò in Roma nel momento in cui invece d'infrangere il patto e bombardare il Vaticano, avrebbe dovuto soccorrere l.a Francia.

Aggiungendo infine; -il sangue francese versato sul suolo italiano mi diede il titolo di Magenta e dall'Italia la possibilità di formarsi, e la Italia no'lll ebbe che una mal celata gioia vedendo cadere nell'infortunio la sv,enturata sua sorella

I pellegrini che giunsero in questi giorni in Roma, recarono in Vaticano, a quanto mi si afferma, il convincimento che la Germania attaccherà la Francia tra poche settimane, ed il predetto Monsignor Pie ritiene per fermo che nel caso di una guerra franco-germanica l'Inghilterra impedirà all'Italia di prendere le armi contro la Francia.

Soggiunge poi il Prefetto di essere stato assicurato ,che H Papa facendo allusione alle conversazioni tenute col Duca Norfolk abbia detto le seguenti testuali parole :

• Non solamente uomini potenti cattolici, ma anche protestanti mi chiedono soccorso, e domandano che la S. Sede si metta alla testa del partito dell'Ordine per non vedersi il mondo interamente rovesciato

Farò quello che 'posso •.

(l) Non pubblicata

454

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 203. Parigi, 20 maggio 1877 (per. il 23).

In occasione dell'ultima crisi Ministeriale, molti giornali francesi mi attribuirono, gli •uni in un senso, gli altri in un altro, discorsi, visite, dichiarazoni o pratiche che non feci punto, né punto mi spettava di fare. Egli è appena necessario ch'io segnali all'E. V. invenzioni di quel genere, fatte da partiti secondo ciò ,che credono essere l'interesse della propria causa.

La verità si è che nel mattino del 16, appena ebbi notizia della crisi, mi recai dal Ministro degli Affari Esteri per averne qualche ,sicura informazione che mi premeva d'inviare al R. Governo. Non essendomi per tre volte riuscito di trovare il Signor Duca Decazes, io nello stesso scopo mi recai dal Presidente del Consiglio Signor Giulio Simon, dal quale ebbi la conferma della notizia ed i ragguagli che tosto riferii all'E. V.

Il dì appresso vidi in giornata il Signor Duca Decazes e nella sera il Maresciallo. L'uno e l'altro mi diedero spontaneamente e senza esservi da me provocati quelle assicurazioni che V. E. già conosce da' miei rapporti e ch'io non potei accogliere altrimenti che manifestandone la mia soddisfazione.

D'altronde già apparve qualche rettifica delle voci nel primo momento diffuse ne' giornali, ed ho luogo di c;redere che a ciò non furono estranee dirette ispirazioni ufficiali.

455

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 107. Pietroburgo, 20 maggio 1877 (per. il 26).

S. M. l'Imperatore Alessandro, desideroso di assistere più da vicino alle operazioni militari che stanno preparandosi sul Danubio, ha deciso di recarsi all'esercito del Sud. La partenza dell'Imperatore è fissata pel 21 Maggio (2 Giugno). S. M. Imperiale sarà accompagnata dai suoi figli il Gran Duca Ereditario ed il Gran Duca Vladimiro, e probabilmente anche dal quarto suo figlio il Gran Duca Sergio. Il Principe Gortchakow accompagnerà pure Sua Maestà insieme con una parte della Cancelleria Imperiale. La durata dell'assenza dell'Imperatore da Pietroburgo non è peranco fissata ma si ritiene che essa potrà prolungarsi per un mese ed anche al di là.

456

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 108. Pietroburgo, 20 maggio 1877 (per. il 26).

Il cannone della fortezza di Pietroburgo annunziò oggi la prima importante vittoria dell'esercito Russo del Caucaso. Un telegramma del Gran Duca Michele in data di jeri recò di fatti la notizia dell'espugnazione e dell'occupazione per parte delle truppe Russe della fortezza di Ardohan. Questo fatto di guerra avvenne il 17/5 Maggio corrente ed avrebbe costarto agli assalitori la perdita di 51 uomini uccisi, fra cui un ufficiale, e di 184 feriti, fra cui 4 ufficiali. I vincitori s'impadronirono della città e della fortezza, dopo aver fatto breccia nelle mura di cintura, e procedendo all'assalto nelle prime ore di notte. Sessanta cannoni e quantità di munizioni di bocca e di guerra rimasero in potere delle truppe russe vittoriose.

Questi particolari sono contenuti nel citato telegramma di S.A.I. il Gran Duca Comandante in Capo dell'esercito del Caucaso.

457

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 740. Bucarest, 21 maggio 1877, ore 18,40 (per. ore 1,25 del 22).

All'unanimità di 79 voti, la camera ha votato la mozione seguente: « Soddisfatta delle spiegazioni del Governo, la camera prende atto che la guerra fra

la Rumania e la Turchia, la rottura dei nostri legami colla Porta e l'indipendenza assoluta della Rumania hanno ricevuto la loro consacrazione ufficiale, e contando sulla giustizia delle potenze garanti, passa all'ordine del giorno •.

458

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N.R. 2315. Roma, 21 maggio 1877.

Mi pregio comunicare all'E. V. per opportuna intelligenza quanto mi riferisce il Prefetto di Roma sulle voci che circoJ.ano in Vaticano circa le dimissioni di Jules Simon.

• -In Vaticano si asserisce che la dimissione del Ministro Presidente in Francia, Jules Simon, è stato il risultato di un ordine spedito al Nunzio Apostolico a Parigi Monsignor Meglia, dal Segretario di Stato, Cardinale Simeoni, il quale, in nome di Sua Santità, dispose che il Meglia si recasse da Mac Mahon per dichiarare che il Papa non poteva più oltre mantenere la nunziatura in Francia dopo le accuse lanciate al Papato da un membro del Gabinetto. • -Il Maresciallo, dicono, fece chiamare a sè il Presidente dei Ministri, in seguito alla comunicazione del Nunzio, e volle delle spiegazioni che il Signor Simon si affrettò di porgere al Presidente della Repubblica, spiegazioni che provocarono la crisi alla quale seguì la dimissione del Ministero.

Il Presidente Mac-Mahon, 'ln seguito alle avvenute dimissioni, diede ordine all'Ambasciatore di Francia, accreditato al Vaticano, di recarsi dal Papa per esprimere il suo dispiacere per l'incidente parlamentare in occasione della interpellanza del Deputato Leblond, ordine che l'Ambasciatore eseguì infatti nel giorno 12 andante mese •.

Aggiunge il Prefetto che in Vaticano pervennero notizie secondo le quali il movimento cattolico in Francia assumerebbe una importanza straordinaria.

459

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L. P. Londra, 21 maggio 1877.

Depuis le dernier rapport que j'ai eu l'honneur d'adresser à Votre Majesté le Parlement Anglais a résolu par une majorité de 131 voix en faveur du Ministère, la question qui, depuis plusieurs mois, avait été soulevée par

M. Gladstone, savoir: si l'Angleterre devait s'urrir aux Russes en faveur des

35 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Chrétiens ou bien si elle devait s'abstenir pour le moment et se reserver pour défendre ce qu'elle appelle ses propres intérets.

C'est ce dernier système qui a prévalu et qui indique la marche que suit, maintenant, le Cabinet Anglais. Pour donner à Votre Majesté un aperçu de la position, je ne crois pas pouvoir faire mieux que d'envoyer, ci-jont, à Votre Majesté une copie du rapport que j'ai expédié avant-hier au Ministère (1). La question y est traitée dans toute son extension et je cro1s ètre dans le vrai. Il y a pourtant un incident sur lequel je dois nouvellement appeler l'attention de Votre Majesté. C'est la mauvaise humeur qui se manifestait, ces jours derniers, contre l'Allemagne; on disait meme, tout dernièrement, dans les régions diplomatiques, que le corps de quarante-mille hommes que l'on travaille à mobiliser, ne serait pas destiné pour l'Orient mais, au contraire pour l'occident de l'Europe et probablement pour Anvers dans le cas où la Belgique viendrait à etre occupée, ce qui prouve que l'on a des appréhensions du còté de l'Allemagne. Le soussecrétaire d'Etat des Affaires Etrangères l'a avoué lui meme. Le changement qui vient de se faire d'une manière si inopi:née en France, peut amener des variations dans ces ordres d'idées; mais pour le moment les esprits sont encore dans l'attente du résultat du coup d'état ministériel que V1ien de faire le Maréchal Mac Mahon. Ici, en général, on reproche au parli ultramontain d'etre la cause de cette crise. Ce parti devient odieux en Angleterre quoiqu'on lui laisse la plus grande liberté d'agir; viendra peut-etre le moment où, meme dans ce pays ci où la liberté religieuse est devenue un principe fondamenta! de la Constitution, on devra prendre des mesures contre les agressions de ce parti qui tend à troubler l'E,tat en subjugant le pays.

Je dois dire qu'ici, on admire toujours d'avantage la sagesse de Votre Majesté en comparant sa manière de gouverner à celle des hommes qui se sont succédés dans un petit nombre d'années, à la tete de la nation française. La votation presque unanime de la loi de la liste civile par la Chambre des Députés a causé une grande impression et prouve combien sont grands le respect et l'affection que tout le peuple Italien nourrit dans son coeur pour Votre Majesté.

460

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 315. Roma, 22 maggio 1877, ore 18,20.

On a publié officiellement à Rutschiuck que le Sultan a proclamé la guerre saine tet pris le titre de champion de la foi. Un firman a été 'lu solennellement pour inviter tous les musulmans à prendre les armes. Je reçois des villes de la Syrie et de la Palestine des nouvelles de plus en plus inquiétantes. A quelques

heures de distance de Jérusalem, à Lydola, des musulmans fanatiques ont pillé une égUse grecque et commis toute sorte d'excès. Il est nécessaire que nous soyons fixés sur l'impression que ces faits produisent sur le Gouvernement auprès duquel vous ètes accrédité. Je télégraphie au comte Corti qu'il serait utile que son langage et celui de ses collègues témoignent à la Porte de la sollicitude unanime des cinq Puissances qui sont en paix avec la Turquie, pour un état de choses qui n'est certainement pas sans dangers.

(l) Cfr. n. 443, in realtà del 18 maggio.

461

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 109. Pietroburgo, 22 maggio 1877 (per. il 28).

Mi valgo dell'occasione offertami dal ritorno in Italia di Don Ferdinando Ruffo dei Principi di Spinosa per scrivere in via confidenziale all'E. V. intorno alla lettera diretta da Lord Derby al Conte Schouvalow.

Quest'ultimo arrivò a Pietroburgo or son quattro giorni, e pose sotto gli occhi dell'Imperatore Alessandro e del Principe Gortchakow il testo della lettera predetta. Il Principe Cancelliere, da me tentato su questo argomento, si limitò a dirmi che il contenuto della lettera di lord Derby era in questo momento oggetto di esame per parte dell'Imperatore e del suo Governo e che il Conte Schouvalow al suo ritorno in Londra sarebbe incaricato di esporre al Gabinetto inglese l'accoglienza che le idee svolte dal Capo del Foreign Office avranno trovato presso il Gabinetto di Pietroburgo. Il ritorno a Londra dell'Ambasciatore Russo avrà luogo do·po la partenza dello Czar pel Campo sul Danubio, cioè dopo i primi giorni del venturo mese di Giugno. Quantunque il Principe Cancelliere si sia studiato di non !asciarmi intravedere il suo giudizio sul contenuto della lettera di Lord Derby, io sono inclinato a credere che questo giudizio sarà in un senso di acquiescenza, se non di approvazione esplicita.

La lettera di Lord Derby costituisce quindi, come giustamente mi scrisse l'E. V., un fatto di alta gravità.

All'infuori dei punti contemplati dal principale Segretario di Stato della Regina Vittoria, che stabiliscono come condizione della neutralità inglese lo statu quo dell'Egitto, e del Canale di Suez, di Costantinopoli, e degli stretti del Bosforo e dei Dardanelli e del Golfo Persico, il Gabinetto Inglese sembra disinteressarsi completamente di ogni altra questione ed abbandona alla ventura delle fazioni campali il resto dei possessi continentali della Turchia in Europa e con essi il principio dell'integrità dell'Impero Ottomano e le stipulazioni internazionali che l'avevano solennemente sancita. Gli interessi inglesi che si connettono coi punti enumerati da Lord Derby sono comuni al resto dell'Europa, e se la Russia, come è probabile, accetta questi punti, essi non solleveranno certamente difficoltà per parte dei Gabinetti delle altre Grandi Potenze Europee. La lettera di Lord Derby non è quindi da riprendersi per quello che dice, ma piuttosto per quello che non dice, cioè per la conseguenza che deriva chiaramente dal silenzio osservato sul futuro destino della Bosnia, dell'Erzegovina, della Bulgaria, dei tre Principati di Serbia del Montenegro e della Rumenia.

Supponendo che la guerra abbia un esito favorevole alle armi russe, noi dobbiamo domandarci fin d'ora, quale sarà l'assestamento di queste provincie, alla conclusione della pace. I Comitati slavi moderati, cioè quelli che si mostrano più condiscendenti verso il Governo Russo e più disposti a seguirne le ispirazioni, hanno bell'e pronto un disegno che consisterebbe nell'ingradimento territoriale dei principati di Serbia e di Montenegro, nell'abbandono della Bosnia all'Austria e nella formazione di un principato Bulgaro indipendente, o quasi. A questi progetti di mutazioni territoriali dovrebbe probabilmente aggiungersi quello di una rettifica di frontiera in Asia a favore della Russia, rettifica che abbraccierebbe senza dubbio il porto di Bathum, e forse anche quello della retrocessione alla Russia della Bessarabia ceduta a1la Rumenia. Non saprei dire fino a quel punto il Gabinetto russo approvi ora questi disegni. Ma la difficoltà che la Russia proverà, anche in caso di vittorie definitive, ad uscire dagli imbarazzi di ogni maniera nei quali la guerra l'ha trascinata, sarà tanta e tale che accetterà ogni progetto il quale le permetta di uscire onorevolmente, dopo aver ottenuto le soddisfazioni che crede indispensabili ai suoi interessi ed a quelli dei Cristiani delle provincie Turche di Oriente. Il solo ostacolo che ;potrebbe opporsi all'esecuzione di questi divisati rimaneggiamenti territoriali sarebbe il pericolo di una complicazione europea. Ma questo pericolo, dopo la lettera di Lord Derby, è molto diminuito se pure non può dirsi affatto scomparso. L'Inghilterra pei rimaneggiamenti suddetti si dichiara implicitamente disinteressata. La Germania sarà pure o acquiescente, o favorevole ai disegni Russi. TUtt'al più essa si limiterà a patrocinare un miglioramento nella posizione del Principe di Rumenia. La Francia perseverà nella riserva che le è consigliata dalla sua situazione presente. L'Italia, da essa sola, senza alleati, e stretta da necessità finanziarie, sarà probabilmente forzata all'inazione. Rimane l'Austria-Ungheria, la quale si può dire fino ad un certo punto padrona della situazione, almeno per quanto tocca la Bosnia, l'Erzegovina ed i due principati di Serbia e del Montenegro.

Io ebbi già più volte l'occasione di sottoporre all'attenzione oculata dell'E. V. questa situazione specia!le che le circostanze presenti hanno fatto all'Austria. La Russia per avere la neutralità benevola, se non la cooperazione effettiva dell'Austria, è disposta a far gravi sacrifizii. Già nel convegno di Reichstadt l'Imperatore Alessandro si mostrò disposto a consentire a che l'Austria s'annettesse, in certe eventualità, una parte della Bosnia, cioè la Croazia Turca. Ora non sarebbe impossibile che lo Czar ammetta l'annessione all'Austria di quasi tutta la Bosnia allo scopo d'indurre l'Impero Austro-Ungarico a perseverare nella neutralità, ed a consentire all'indipendenza ed all'ingrandimento dei vicini Principati Slavi. L'Austria si piegherà a questi disegni? Non ho elementi sufficienti per constatare ciò. Né d'altronde potrei o vorrei entrar qui ora in una discussione per indagare, se, e fino a qual punto, convenga all'Austria l'entrare a parte di tali progetti, non tanto rispetto al tempo presente quanto per l'avvenire della Monarchia Austro-Ungarica. Devo limitarmi a stabilire che gli interessi gravissimi implicati nelle questioni che furono lasciate in disparte da Lord Derby nella sua lettera si trovano per la forza delle cose, per le indecisioni e per le divergenze dei Gabinetti Europei, unicamente affidati alla moderazione dello Czar, ed al benepJacito dell'Austria. Tali mi sembrano essere le conseguenze logiche di questo nuovo e grave atto del Gabinetto Britannico. Il tratto di penna col quale Lord Derby segnò il suo nome sotto la lettera diretta al Conte Schouvalow cancellò il trattato di Parigi ed annullò il principio dell'integrità dell'Impero Ottomano che fino a questi ultimi tempi era stata una specie di dogma della politica inglese. Per ciò ·che spetta principalmente all'annessione possibile della Bosnia all'Austria, mi rimane soltanto a ripetere ancora che nessun tentativo di persuasione varrebbe a distogliere il Gabinetto Russo dal consentire a ciò che esso considera come un pegno di cooperazione o d'acquiescenza per parte dell'Austria-Ungheria, ove questa glielo domandi e ne faccia una condizione della sua neutralità e del suo concorso. Per le potenze le quali vedono, come l'Italia, in questa eventualità una modificazione a loro scapito dell'equilibrio delle forze nell'Adriatico, non rimane altra guarentigia che la moderazione e l'interesse stesso del Governo Austro-Ungarico, a meno che esse si risolvano a prender parte attiva alla lotta e tentino così un rimedio peggiore del maJe.

Aspetterò ad ogni modo anche su questa questione della possibile annessione della Bosnia all'Austria, le istruzioni che parrà all'E. V. opportuno di darmi per conformarvi la mia condotta. Però mi corre il debito di confermare all'E. V. che le nostre osservazioni su questo punto delicato sarebbero ricevute probabilmente, come già furono nel passato, con diffidenza dal gabinetto di Pietroburgo, e forse anche si lascierebbero trapelare da qui a Vienna.

462

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 678. Costantinopoli, 22 maggio 1877 (per. il 29).

L'indomani del mio arrivo mi trasferii a presentare i miei doveri al Ministro degli Affari Esteri al suo Yali sul Bosforo. Trovai S. E. in uno stato di serena calma che mi fece non poca impressione nelle presenti congiunture. Essa mi accolse colla massima cortesia e mi disse provare una sincera soddisfazione nel rivedere il Rappresentante di Sua Maestà. Fece indi una breve allusione agli avvenimenti occorsi durante la mia assenza, e conchiuse essere evidentemente la fatalità che aveali condotti alla guerra, sperare che con l'ajuto di Dio uscirebbero dalle presenti difficoltà.

Il giorno appresso fui a vedere il Gran Vizir. Sua Altezza non mi sembrò partecipare alla caJlma confidenza del suo Collega. Dopo avere scambiati i complimenti d'uso, Essa toccò della presente situazione delle cose, e pronunciò amare parole contro la Russia la quale, a suo avviso, aveva turbata la pace d'Europa senz'alcuna ragione. Io m'astenni naturalmente d'entrare in discussione sul passato, e mi limitai ad esprimere il voto che la lotta sia per essere breve. Sua Altezza rispose non vedere come essa potrebbe facilmente arrestarsi, e disse l'~ncaricato d'Affari di Russia al momento di partire avergli insinuato che se la Russia guadagnasse fin da principio alcune grandi battaglie la Sublime Porta sarebbe costretta a conchiudere la pace, mentre questo non sarebbe il caso per la Russia. • E o..uesta si chiama giustizia! • soggiungeva Sua Altezza. Replicai il R. Governo aver ardentemente desiderato la pace, nè aver omesso alcuno sforzo pel mantenimento di essa; ora che la guerra era incominciata, essere ben risoluto a tenersi neutrale e continuare a mantenere colla Sublime Porta le relazioni amichevoli che non avevano mai cessato di esistere tra i due Governi. Sua Altezza riconosceva di buon grado l'opera prestata dal R. Governo, ed era felice d'intendere questa nuova dichiarazione delle nostre buone disposizioni verso quello del Sultano.

Feci poscia le dovute visite agli altri Ministri di Sua Maestà.

Nella capitale io trovai una tranquillità ed un sentimento di sicurezza che grandemente contrastano con le presenti condizioni dell'Impero. Nessun entusiasmo per la guerra, nessuna agitazione, veruna traccia d'irritazione tra Musulmani e Cristiani. Al quale stato di cose contribuirono in alto grado le severe istruzioni date in proposito dalla Sublime Porta, e le continue esortazioni delle competenti Autorità. E questa è una giustizia da rendersi ai Ministri che attualmente tengono le redini dello Stato.

P. S. -Il Gran Vizir è testè venuto a restituirmi la visita, e si compiacque rinnovarmi le cortesi espressioni che già mi usava nell'occasione del mio arrivo. Ho parimenti avuto la visita del Ministro degli Affari Esteri.

463

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 679. Costantinopoli, 22 maggio 1877 (per. il 29).

Li 18 del presente feci la prima visita all'Ambasciatore di Inghilterra il quale già da akuni giorni erasi .stabilito alla sua residenza di Terapia. S. E. fu assai esplicito nelle spiegazioni che mi fornì sul presente stato delle cose, ed esse confermano pienamente le impressioni contenute nel rapporto che il Barone Galvagna aveva l'onore di rivolgere all'E. V. li 10 del presente, Serie Politica

n. 675 (1). L'Inghilterra si è dichiarata neutrale, ma sorveglia attentamente gli intendimenti della Russia. Il Governo della Regina fa grandi preparativi di guerra affine di trovarsi in grado d'intervenire tostoché vedrebbe minacciati gli interessi Inglesi. Messo sul terreno di questi interessi S. E. dichiarava il suo Governo si preoccupava sopratutto della eventualità che la Russia aspirasse ad acquisti territoriali in Asia. Né S. E. sembrava pensare che la guerra protrebb'essere breve, imperocché né credeva che la Russia sarebbe per cedere nel caso di prime avversità, né la Turchia sarebbe disposta ad accettare dure con

dizioni in caso contrario. Mi permisi di osservare a questo riguardo che nella seconda eventualità le disposizioni della Sublime Porta a sottomettersi alla sorte delle armi sarebbero in proporzione della speranza avrebbe concepito del concorso dell'Inghilterra. S. E. mi lasciava indi compredere il Governo Inglese nutrire speranza di poter indurre alcuna delle Potenze continentali ad unirsi ad esso per opporsi ai progetti ambiziosi della Russia, e faceva evidentemente allusione all'Italia. Gli ri,sposi questa essere decisa a mantenere una imparziale neutralità e gli esposi le molteplici ragioni che per noi militavano in favore di essa. Cui S. E. soggiungeva: • Se io fossi Italiano sarei dello stesso avviso •.

Mi viene riferito d'altra parte che l'Ambasciatore d'Inghilterra faceva analoghe insinuazioni al suo Colega d'Austria-Ungheria dal quale non traeva che risposte evasive.

L'E. V. comprenderà di leggieri l'importanza dell'atteggiamento per tal modo assunto dal Rappresentante della Gran Bretagna. Mentre le altre Potenze neutrali sono oltremodo ansiose di localizzare la guerra, sarebbe dunque l'Inghilterra che manifesterebbe tendenze diverse, tanto che i Ministri del Sultano ne hanno tratto l'impressione che l'Inghilterra non tarderà a prestare la sua opera. E quest'impressione è avvalorata dall'affiuenz.a di distinti ufficiali inglesi in queste regioni. Il Generale Sir Arnold Kembal già travasi presso il Quartiere Generale in Asia, il Colonnello Lennox segue quello del Danubio; Sir Colingwood Dickson, Ispettore Generale d'Artiglieria, è giunto sabato e vimarrà in qualità di Addetto Militare all'Ambasciata; ed altri Ufficiali giunsero in pari tempo a Costantinopoli. Il Signor Layard dichiarò invero ripetutamente che l'Inghilterra non entrerebbe nel conflitto se non che per la protezione degli interessi proprii. Ma l'idea del probabile concorso dell'Inghilterra potrebbe esercitare non poca influenza nuando si presentasse il caso di negoziati di pace. Ed è quindi opportuno di considerare come, lasciando concepire delle illusioni per l'avvenire, si potrebbe contribuire alla prolungazione di una lotta che nell'interesse della pace Europea avrebbe ad essere arrestata al più presto.

(l) Cfr. n. 419.

464

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 750. Parigi, 23 maggio 1877, ore 14,05 (per. ore 16,30).

Ceci est très-confidentiel. Le due Decazes vient de me confier ses graves appréhensions au sujet de l'état du Saint Père. Il prétend savoir qu'il touche à sa fin. Si Sa Saintété venait à mourir, le due Decazes désire que le conclave se tienne à Rome et que le nouveau Pape soit italien, ayant soin d'écarter toutefois le candidat des jésuites. Le due Decazes voulant procéder en plein accord avec nous, demande quel serait le candidat du Gouvernement italien pour l'appuyer de toutes ses forces. Veuillez me donner au plus tòt vos ordres et vos instructions à cet égard.

465

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA,

D. 114. Roma, 23 maggio 1877.

In riscontro alla nota di codesto Dicastero del 13 maggio corrente, n. 2021 Gabinetto (1), concernente le misure militari sul procinto di essere adottate dal Governo austro-ungarico nel Tirolo italiano, il sottoscritto è in grado di assicurare il suo Collega per l'Interno che, dalle informazioni pervenute a questo Ministero non risulta che le disposizioni prese per la difesa delle sue frontiere verso l'Italia abbiano un carattere speciale ed ostile al nostro paese.

Appare ben chiaro, invece, che queste disposizioni, come pure gli spostamenti di truppe segnalati da alcuno dei prefetti di frontiera fanno parte di un piano generale di misure preliminari per la difesa e la mobilizzazione eventuale di tutto l'esercito, e la prova ne è che essi si verificano simultaneamente su tutto il territorio dell'Impero.

Se, in conseguenza di tali fatti venisse a prodursi qualche emozione nelle provincie del Regno limitrofe all'Impero austro-ungarico, emozione che lo stato attuale delle cose non giustificherebbe in modo alcuno, sarebbe opportuno che le autorità governative usassero della loro influenza per impedire che infondate apprensioni a lungo andare non alterino lo spirito pubblico e rechino pregiudizio a quei buoni rapporti che interessa tanto conservare coll'Impero vicino.

466

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 331. Roma, 23 maggio 1877.

I R. Consoli in Albania e in Epiro, e segnatamente il R. Agente Consolare in Vallona mi hanno riferita l'emozione suscitata in quella contrada dalla voce, fino ad un certo punto accreditata dall'autorità stessa, di una minacciata invasione italiana.

Rapporti sopra questo argomento saranno senza dubbio pervenuti anche alla

S. V. Illustrissima.

Gioverebbe che l'attenzione della Sublime Porta fosse richiamata sopra la condotta imprudente dei funzionari che, spargendo infondati timori contro l'Italia, pervennero ad eccitare, soprattutto a Vallona, il sentimento dei musulmani fino al pun.to da creare in quella località una situazione pericolosa. Il

R. Governo si è astenuto dal prendere dei provved'lmenti speciali per la tutela

degli italiani in quella località lusingandosi che le rimostranze del R. Console a Janina basteranno. Ma se nuovi pericoli fossero segnalati, il desiderio di far cosa gradita alla Porta non potrà bastare per trattenerci dal prendere quei provvedimenti di precauzione che le circostanze suggeriranno. Noi non possiamo infatti ammettere che senza nessun ombra di fondamento la bandiera italiana sia segnalata in un paese così vicino alle nostre coste come bandiera nemica. E ciò appunto sarebbe ora avvenuto.

La nostra marina, che ha compiuto con reciproca soddisfazione dei due Governi, in altri paesi ottomani, una missione d'ordine e di conciliazione, saprebbe rendere uguali servizi anche sulle coste dell'Epiro e dell'Albania ove disgraziatamente le circostanze lo richiedessero.

(l) Non pubblicata.

467

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 48. Roma, 23 maggio 1877.

Ho letto con molto interesse il pregiato rapporto del 12 corrente mese (1), nel quale la S. V. mi ha riferito il colloquio avuto con codesto ministro di stato circa i rapporti tra la Spagna e la S. Sede.

La S. V. si contenne saviamente evitando che la maggior cura di uscire dal terreno di una amichevole conversazione, e limitandosi a far sentire l'impressione sfavorevole che avea prodotto presso di noi la discussione avvenuta nel parlamento spagnuolo. Il linguaggio del signor Silvela fu certo tale da correggere in parte quella imp!'essione, ed il Governo di Sua Maestà avrà presenti le dichiarazioni sue, ancorché, come si disse ripetutamente, da noi non si ammetta che possa assumere carattere diplomatico ciò che si riferisce alla situazione della Santa Sede.

Noi teniamo conto, bensì, delle difficoltà parlamentari che talvolta i ministri degli stati esteri debbono superare. Non abbiamo mai domandato a nessun Governo di fare dichiarazioni che, nelle sue relazioni interne, potessero riuscire compromettenti, né mettemmo mai, in certa guisa, a questo prezzo il mantenimento delle buone relazioni dell'Italia coi Governi esteri. A noi basta conseguire quella tacita sanzione che debbono ricevere i fatti ,compiuti secondo il diritto nazionale di un paese, quando gli interessi legittimi degli altri sono rispettati. Opponendo un contegno perfettamente corretto e di stretta riserva, noi combattiamo l'agitazione che la curia pontificia, con gli atti suoi, ha cercato di suscitare in Europa, assai meglio che non Io faremmo impegnandoci in una discussione che non potrebbesi in nessuna guisa accettare senza contraddire ai principii stessi che sono base del nostro diritto pubblico.

(l) Cfr. n. 426.

468

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 761. Parigi, 24 maggio 1877, ore 19,10 (per. ore 20,25).

Je viens de voir le nouveau ministre du commerce qui m'a reçu aimablement et a témoigné un grand désir d'entamer au plus tòt les négociations du traité de 'commerce sur la base de ce que MM. Ozenne et Luzzatti avaient préparé, lorsqu'il était autrefois ministres. Je crois utile de le prendre au mot. Nous verrons après si c'est encore une déception.

469

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 317. Roma, 24 maggio 1877, ore 23,45.

L'état du Saint Père inspire en effet à ~son entourage quelques appréhensions. Les fatigues des réceptions presque q_uotidiennes de plusieurs ~centaines de pélerins éprouvent la santé affaiblie du Pape. Nous partageons avec le due Decazes le désir que le conclave se tienne à Rome et que le choix du sacré collège tombe sur un italien. Nous sommes intéressés aussi bien que la France à ce que les candidats des jésuits soient écartés, mais il nous serait difficile d'émettre un avis sur tel ou tel autre des cardinaux dont l'élection pourrait etre probable, car si on connaissait nos préférences, elles deviendraient une cause d'exclusion. En cet état de choses, je pense qu'il serait utile de constater l'identité de vues du Gouvernement français avec le notre et de renouveler en meme temps les assurances les plus formelles de la pleine liberté que le conclave trouverait à Rome. Quant à la personne sur laquelle il serait désirable que le choix des cardinaux se portat, je suis d'avis qu'il vaudrait mieux que le due Decazes nous fasse connaitre le nom du candidat sur lequel la France porterait ses vues et les cardinaux contre lesquelles elle voudrait exercer éventuellement son véto. Tout en promettant d'appuyer de notre mieux un ,choix pour leQuel il se serait établi un accord avec le Gouvernement français, il me parait sage d'éviter de laisser croire à une influence de notre part; car dans les circonstances actuelles, cette influence manquerait de base, et en faisant croire Qu'elle existe nous ferions naitre la supposition que le Gouvernement civil à Rome dispose de moyens moraux pouvant amoindrir la liberté de l'élection du pape. J'approuve l'idée de V. E. d'attendre quelques jours avant de remettre les décorations dont parle votre télégramme d'aujourd'hui (1). Mes dispositions ne sont pas changées, mais je m'en remets entièrement à vous pour savoir ~ce qu'i y a à faire dès Que l'on sera fixe sur la position des personnes dont il s'agit vis-à-vis du nouveau Gouvernement.

(l) Non pubblicato.

470

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 141. Roma, 24 maggio 1877.

Fin dal 18 di questo mese l'Ambasciatore di Francia aveva ricevuto e mi aveva comunicato un telegramma del suo Governo nel quale era sostanzialmente detto:

che l'ordine del giorno Leblond e le questioni religiose sono affatto estranee alla crisi ministeriale testé avvenuta in Francia, della quale crisi il Maresciallo Presidente, nella sua lettera al Signor Giulio Simon, ha chiaramente definite le cause;

che il Duca Decazes si è intrattenuto di questo argomento coll'E. V. in guisa che Ella potesse scrivere a Roma per calmare ogni apprensione che la crisi avesse per avventura suscitata;

che il Duca Decazes era autorizzato a dichiarare che nulla può scuotere

buoni rapporti che la Francia intende di conservare con l'Italia.

Ieri poi venne a me comunicato dal Marchese di Noailles un telegramma indirizzatogli dal Duca Decazes in risposta a quello con cui il Marchese di Noailles aveva annunziato a Parigi le interpellanze che jeri stesso si svolsero nella nostra Camera dei Deputati. Stimo utile di qui riprodurre il testo di questo secondo telegramma del Duca Decazes :

• Vogliate ripetere al Presidente del Consiglio ciò che avete già detto al Signor Melegari. Non esitate ad accentuare, in nome del Governo francese, nel modo il più netto e il più categorico, le assicurazioni che avete già dato. Tutti i miei Colleghi desiderano mantenere coll'Italia i rapporti più intimi; essi mi ajuteranno a tale intento. Ho piena fiducia che le dichiarazioni del PI'esidente del Consiglio non faranno che confermare i sentimenti di perfetta amicizia che non cessarono di esistere fra noi e i nostri due paesi •.

471

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. 2396. Roma, 24 maggio 1877.

Una lettera giunta da Roma al Circolo della Gioventù cattolica in Torino, assicurava, per quanto riferisce quel Prefetto, che il Papa rispondendo nei passati giorni ai pellegrini francesi disse aver certezza nell'appoggio dei Governi, e che non abbandonerà la Santa causa anche se fosse costretto di lasciare Roma e portarsi in Francia, fidente che il Governo ed il popolo francese lo difenderebbero dall'oppressione dei suoi nemici, ed avrebbe soggiunto che il Re Don

Alfonso è pronto a difenderlo e che ultimamente per ordine di Quel Sovrano si riaprirono nella Spagna ,i ~conventi dei ~cappuccini che erano stati chiusi. Rendo di ciò informata l'E. V. per intelligenza.

472

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1843. Berlino, 24 maggio 1877 (per. il 29).

Dans l'entretien que j'ai eu hier avec le Secrétaire d'Etat, j'ai cherché nouvellement à connaitre ses impressions sur la crise en France.

A son dire, un des motifs du mécontentement du Maréchal Président contre M Jules Simon, aurait été le dernier voyage de ce Ministre en Italie, voyage vu de très mauvais reil à l'Elysée. Monseigneur Meglia, surtout après le vote du 4 mai, aurait travaillé à fortifier ces mauvaises dispositions. Les influences du Vatican, secondées par un certain entourage du Maréchal, ont réussi à provoquer, sinon un coup d'Etat, du moins un coup de tete qui engage la France dans une voie périlleuse. C'était là un acte inconsidéré, car on ne voyait pas trop Quelle serait l'issue de ce changement de politique si soudain. Le chef de la République semble devoir verser dans l'ornière de la réaction: • Au reste, ~ajoutait M. de Billow nous n'avons le désir, ni d'approuver, ni de désapprouver cette conduite. Elle rentre dans la politique d'ordre intérieur. Nous espérons de continuer avec la nouvelle administration les memes bons rapports que sous l'ancien Ministère. Néanmoins, nous croyons qu'il est assez indiqué de se tenir sur ses gardes •.

Le Chargé d'affaires de France ne cesse de broder sur le theme, que le changement ministériel ne modifiera en rien les relations avec l'étranger. Il est chargé de donner les meilleures assurances. Il se montre satisfait du langage de M. de Biilow, très modéré dans ses appréciations. Il est vrai que chacun est dans son ròle en parlant de la sorte. Il faut attendre de voir si les actes répondent aux paroles. Si nous n'avions pas pour garantie, et encore faut-il faire des réserves, le courant pacifiQue de la majorité en France, les assurances de tel ou tel autre de ses hommes d'Etat n'auraient qu'une valeur passagère. Je citera,i entre autres le Maréchal Mac Mahon. C'etait en 1861. Il se rendait à Koenisberg en qualité d'Ambassadeur Etraordinaire à l'occasion du couronnement du Roi de Prusse. Deux années avant, le Due de Magenta avait concouru à l'affranchissement de l'Italie et avait été particu[ièrement récompensé par les Souverains alliés. Dans une conversation avec un de mes collègues devant un Prince étranger, le Maréchal se permettait les plus vives critiques contre Napoléon III, QUi s'était écarté de toutes les traditions en se pretant à notre agrandissement territorial. • Le jour où l'Italie serait unifiée, elle aura une grande armée, et il ne nous sera plus permis d'en disposer •. Avec de telles

convictions, il est évident Que le Due de Magenta ne se ferait aucun scrupule de jeter son épée dans la balance pour défaire l'reuvre commencée en 1859 et que nous avons achevée malgré le dépit de la France.

473

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 207. Parigi, 24 maggio 1877 (per. il 27).

Il Ministero presieduto dal Duca di Broglie fu completato jeri colla nomina del Vice Ammiraglio Gicquel des Touches alle funzioni di Ministro della Marina e delle Colonie, che erano state interinalmente disimpegnate dal Ministro della Guerra, Generale Berthaut, dopo le demissioni del Vice Ammiraglio Fourichon.

È imminente la pubblicazione de' decreti di nomine e mutazioni nel personale de' Sotto Prefetti e Consiglieri di Prefettura che sembrano dover essere numerosissime.

Accludo al presente un foglio cifrato.

ALLEGATO.

' f''

ANNESSO CIFRATO.

La situation ici est fort tendue et fort dangereuse tout le monde se demande si le Maréchal agit d'après un plan bien arreté et s'il est décidé à aller au besoin jusqu'à un vrai coup d'Etat, ou bien si lui et ses Conseillers n'ont pas assez compté avec les conséquences l'un insuccès dans les voies legales. Quelques hommes politiques surtout les journalistes anglais croient qu'on prépare le Consulatios la Lieutenance du Due (Henri) d'Aumale. Cependant on doute assez généralement que le Maréchal veuille sortir tout à fait de la légalité et faire appel à la force pour lui, ou pour d'autres. Les gauches réunies travaillent en ce moment à gagner de:s voix dans le Sénat pour l'amener à refuser la dissolution. De toute façon il parait fort probable que le pays renverrait une chambre au modns aussi républicaine que celle-ci peut etre meme beaucoup plus radicale. Or que la dissolution soit refusée dans un mois, ou que la nouvelle chambre ressemble à l'actuelle, dans les deux cas le Maréchal n'aura qu'à se démettre s'il veut pas faire un coup d'Etat. Les candidats à sa succession ayant le plus de chance seraient

M. Thiers, Gambetta ou Grevy. On discute beaucoup ces noms. Thiers est trop agé et il a d'ailleurs perdu beaucoup d'adhèrents dans la Chambre. Gambetta est redouté à cause de la fraction extrème de son parti, qu'il ne pourrait pas làcher sans étre débordé et il a d'ailleurs lui-méme le bon sens de se retirer pour mettr,e en avant Grevy qui rassurerait d'avantage Ies conservateurs républicains. Toutefois on reproche à ce dernier d'etre trop ... (l) et trop mou. Due Décazes semble regretter de ne pas avoir maintenu sa démission. On a fait courir hier bruit qu'il s'en allait. Certes il sent les dangers qui l'entourent et je m'aperçois qu'il est devenu tout à coup, aussi envers moi, d'une extrème prévenance et d'une amabilité tout à fait extraordinaire.

(l) Gruppo indecifrato.

474

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 672. Vienna, 24 maggio 1877 (per. il 28).

V. E. a déjà eu plusieurs fois l'occasion d'appeler mon attention sur les accords confidentiels, qui, au dire de Derby, l'Angleterre aurait noués avec l'Autriche dans ces derniers temps. Par mon télégramme du 18 de ce mois (1), j·e répondais déjà à ce sujet disant uue je croyats pouvoir garantir que s'il y a eu des pourparlers entre les Cabinets, ils ont du etre sans importance spéciale: le Cabinet de Vienne étant plus éloigné que jamais en ce moment de nouer des accords avec l'Angleterre. Cette opinion que j'énonçais d'une manière si ab~olue, et que je confirme de nouveau, ne peut qu'étre fondée sur des considérations ayant trait aux lignes générales de la politique autrichienne, ainsi que sur des circonstances de fait que ne sont pas sans valeur. C'est précisement ces dernières que je tiens à mettre ici sous les yeux de V. E.

Avant tout, il est 'de fait o.ue 1a pubUcation du Livre bleu a vivement indisposé le Comte Andràssy contre le Cabinet de St. James à ce .point qu'il déclarait encore tout dernièrement qu'il ne causerait plus avec le Cabinet anglais, jusqu'à ce qu'il en reçoive l'assurance que jamais ce qu'il pourrait dire ne sera publié. A cela il faut ajouter que le Comte Beust ne jouit nullement de la confiance d'Andràssy, qui a également une antipathie assez prononcée pour Sir A. Buchanan qui, à ce qu'il dit à tout le monde, ne le comprend pas à son tour. Je crois donc qu'on peut avoir la certitude que tant que ces deux Ambassadeurs conserveront leur poste respectif, les deux Cabinets ne .sauront avoir entre eux des rapports intimes. Ayant néanmoins voulu ces jours dernier.s tater le terrain sur cette question avec Orczy, je mis sur le tapi:s d'une conversation que j'ai eu avec les paroles dites par Derby dans la séance du 14. A mes premières paroles à ce sujet Orczy se mit à sourire et me dit: • Derby, tout homme d'état anglais qu'il est pourrait étre prise pour un espagnol ou un roumain, tant il met de l'imagination dans ses discours à la Chambre •. Il paraìt que ces paroles caractérisent il.'impvession produite ici par le discours du Ministre des Affaires Etrangères de la Reine.

475

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 763. Parigi, 25 maggio 1877, ore 13,20 (per. ore 15,10).

Je viens de parler au due Decazes dans le sens prescrit par votre télégramme de cette nuit (2). Il apprécie beaucoup votre réserve, mais lui, il se trouve bien embarassé pour fixer ses préférences ne connai:ssant pas assez le personnel

des Cardinaux. Il voudrait au moins avoir une indication de ceux que vous considérez possibles et acceptables. En attendant, il vous prie de lui donner quelques informations particulières du Cardinal Canossa, monseigneur Pesci et monseigneur Ajossa. Le due Decazes parait craindre que le cardinal Bilio soit votre candidat, parce Que c'est aussi le candidat des jésuites. Le due Decazes croit qu'il faudrait élire un Pape bien vieux, l'expérience ayant démontré l'inconvénient d'un règne papal trop longue, tout cela est fort sage.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 469.
476

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI,

T. 764. Parigi, 25 maggio 1877, ore 15,35 (per. ore 16,30).

Je dois signaler à V. E. la persistance d'un bruit qui court ici et dont l'écho me vient aujourd'hui aux oreilles. On répète de toute part que l'Italie poussée par l'Allemagne s'apprete à provoquer la guerre pour reprende N ice et la Savoie. Tout le monde déclare hautement que, malgré les menées d'une infime minorité cléricale, personne en France ne songe en ce moment à chercher querelle à l'Italie et à tenter une nouvelle expédition de Rome, et que le Gouvernement qui aurait de telles vellerités ne serait suivi par personne. De notre còté, les soupçons que l'Italie veuille se prèter aux entreprìses de l'Allemagne contre la France aigrit les uns, afflige profondement les autres et sème des rancunes, mème parmi nos amis.

477

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 494. Roma, 25 maggio 1877.

Mi sono riuscite molto interessanti le notizie che V. E. mi ha fornito col rapporto del 18 di questo mese, n. 1839 (1), intorno alla lettera di Lord Derby che il Conte di Schouwaloff recava a Pietroburgo, e intorno al giudizio che costì si portava intorno a siffatto documento.

Le indicazioni che a lei furono somminicstrate in proposito erano abbastanza esatte. Importava però soggiungere che la lettera Derby faceva pure menzione di altri punti, che a V .E. furono segnalati: l'occupazione, cioè, dell'Egitto, gli interessi inglesi verso il Golfo persico, ed in genere tutto ciò che sarebbe in opposizione con le dichiarazioni fatte dallo Czar, a Livadia, a Lord Loftus, e d'i cui il Gabinetto inglese ha preso atto.

Con tale spedficazione ,si esclude manifestamente anche qualunque annessione, diretta alla Russia di territori ottomani in Europa. Sono sav,ie ed op

portune assai le osservazioni che, a questo proposito sono svolte da V. E. segnatamente per ciò che riflette la linea di demarcazione, varcando la quale Russi metterebbero a repentaglio gli interessi che l'Inghilterra vuol tutelare.

La difficoltà stessa di determinare una tale linea toglie molto valore alla dichiarazione del Gabinetto di Londra circa le sue intenzioni di non uscire dalla neutralità. Né, per verità, si comprende come lo spirito perspicace che informa di consueto la politica della Germania non abbia dato a questa circostanza maggior peso. Si annunziò, infatti, quasi pubblicamente, che la Germania si era mostrata soddisfatta delle idee emesse nella lettera di Lord Derby al Conte Schouwaloff, quasi che esse potessero servire di base alla localizzazione della guerra. Però non si è preveduto il caso in cui la Turchia, speculando sulle intenzioni oramai note del Governo britannico, si disponesse a forzare la Russia ad oltrepassare la linea di demarcazione, ed a venire a cercare la pace sopra un terreno di cui l'Inghilterra dichiara di dover prendere essa stessa la difesa in vista dei proprii interessi

Quando le cose fossero giunte a questo punto, la distinzione se l'Inghilterra prenderebbe le armi per la difesa di interessi proprii, o per sostenere i diritti del Governo turco, sembrerebbe una sottigliezza di un valore pratico molto contestabile.

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

Ce que le Comte Schouwaloff aurait dit de l'attitude de l'Autriche mérite toute notre attention. Bien que l'on cherche aujourd'hui à atténuer la portée des déclarations faites à la tribune par Lord Derby, le fait subsiste toujours des pourparlers intimes et séparés entre Londres et Vienne. Il paraìt qu'à Londres on ajoutait foi à des bruits d'après lesquels le Cabinet anglais viserait à une alliance avec l'Autl'iche et la France. Il y a, à cet égard, dans le changement de Ministère en France, une circonstance qu'il ne faut pas perdre de vue. Sans nous en montrer inquiets, il ne saurait qu'ètre utile de diriger notre attention sur l'attitude éventuelle de l'Allemagne, dans le cas où l'Angleterre aurait réellement le projet d'alliance qu'on lui attribue et tàcherait de la mettre à exécution.

(l) Cfr. n. 442.

478

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 142. Roma, 25 maggio 1877.

Con rapporto dzl 17 di questo mese, n. 197 (1), l'E. V. mi trasmetteva copia di due documenti che erano stati consegnati a codesta Ambasciata dal Signor Ferdinando de Lesseps, Presidente del Consiglio d'Amministrazione della Società del Canale di Suez.

(l} Cfr. n. 437.

La proposta del Signor de Lesseps, quale è concretata in quei due documenti equivarrebbe, presso a poco, ad una dichiarazione internazionale di neutralità a favore del Canale.

Tale è almeno la impressione che è lasciata in me dalla lettura, soprattutto dello schema di protocollo compilato dal Signor de Lesseps.

Ciò essendo, è manifesto che la proposta verrebbe a toccare i diritti del Sovrano territoriale al quale parrebbe dovesse appartenere il fare in proposito una formale proposizione. Ad ogni modo il R. Governo che già era stato avvertito dal Governo Neerlandese della esistenza di un progetto a questo riguardo, non avrebbe difficoltà ad entrare in uno scambio di idee con i Governi i più direttamenti interessati quando si tratti di assicurare sempre maggiormente i vantaggi della neutralità ad una via così importante del commercio mondiale.

In questi termini, però in forma officiosa, potrebbe V. E. esprimersi, così con

S. E. il Ministro degli Affari Esteri, come con lo stesso Signor de Lesseps,

se le accadesse di dover trattare con essi del presente argomento. È qui acchiuso un annesso.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

L'Ambassadeur de sa Majesté à Londres manie que l'Angleterre, renonçant à chercher du coté de l' Allema,gne, so n point d'appui dans le continent, se tourne depuis quelque temps vers l'Autriche et vers la France, en vue de jeter, avec ces deux Puissances. les bases d'une triple alliance.

L'intimité des rapports entre Londres et Vienne a été avouée publiquement par Lord Derby. Quant à la France, il pararit que le Gouvernement Britannique fait tout son possible pour lui plaire et pour écarter ses soupçons. Lord Derby aurait fait, dans ce but, des déclarations fort explicites à l'Ambassadeur de France à propos de l'Egypte. Ce serait aussi dans ce dessein que M. Goeschen aurait fait aux créanciers francais les meilleures conditions possib1es dans le réglement des dettes de la Dai:ra du Vice Roi.

Je crois utile de signaler ces symptomes à V.E,

479

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 144. Roma, 25 maggio 1877.

Le comunicazioni telegrafiche con le quali S. E. il Duca Decazes ci faceva g1ungere, per mezzo del Marchese di Noailles, l'espressione dei sentimenti amichevoli del Governo francese, ebbero una più ampia conferma in un dispaccio pervenuto jeri per corriere a questo Signor Ambasciatore di Francia, il quale, poche ore dopo, me ne dava cortesemente lettura.

36 - Documenti diplomatici -Serie Il -Vol. VIII

Non potrei ripetere con sufficiente precisione le parole stesse di quel dispaccio, nel quale è largamente sviluppato il pensiero che l'avvenuto cangiamento di Ministero in Francia non ebbe origine dalla politica ecclesiastica e non può esercitare alcuna influenza sulle relazioni internazionali della Repubblica ,con l'Italia. Ho notato che non è sfugggita in Francia all'attenzione del Governo l'emozione che la caduta del Governo del Signor Simon ha prodotto nel nostro paese. Nel dispaccio del Duca Decazes si accenna senza amarezza al linguaggio della stampa italiana a tale riguardo e si esprime la fiducia che ben tosto i giornali più autorevoli si renderanno ragione di ciò che è avvenuto e ne faranno un più giusto apprezzamento. Si estende infatti il Duca Decazes a dimostrare come la taccia di clericale non può essere apposta al Ministero del Duca di Broglie.

Rivendica S. E. ad un ministero presieduto da codesto illustre personaggio, il merito di avere, nel 1873, tenuto a segno quella parte del Clero francese che con un linguaggio imprudente comprometteva i buoni rapporti della Francia con l'estero. E, venendo a parlare più particolarmente delle relazioni del Governo della Repubblica con l'Italia, egli ricorda che, dopo avere appianato tutte le difficoltà e stabilite le relazioni con l'Italia sulla base la più corretta, fu un ministero de Broglie che accreditò in Roma il Marchese di Noailles con istruzione di dare alle relazioni stesse tutto quello sviluppo che le naturali simpatie del nostro paese per la Francia rendevano possibile. Appena è credibile, scrive il Duca Decazes, che si possa supporre che dal nuovo Ministero si vogliano alterare siffatti ottimi rapporti con l'Italia.

L'Ambasciatore della Repubblica è perciò incaricato di distruggere in noi qualunque erronea supposizione a questo riguardo. 11 dispaccio contiene in proposito le dichiarazioni le più formali, espresse con parole della più schietta benevolenza e simpatia. Riassumendo il suo dispaccio, il Duca Decazes conclude che la Francia vuoi vivere in questi buoni rapporti con l'Italia e desidera di avere l'occasione di darne la prova coi fatti.

L'impressione in me prodotta da queste dichiarazioni del nuovo Gabinetto francese fu tanto migliore in quanto che il dispaccio era partito da Parigi prima che colà si sapesse ch'io sarei stato interrogato davanti alla Camera sulle conseguenze che il mutamento di ministero in Francia avrebbe potuto avere per le nostre relazioni con il Governo della Repubblica. Questa circostanza conservava alle dichiarazioni del Duca Decazes tutto il loro carattere di spontaneità, ed io ne poteva essere lieto anche maggiormente poiché

trovava in esse la più completa giustificazione di ciò che il dì innanzi io aveva detto alla Camera per calmare qualunque apprensione e rassicurare pienamente l'opinione pubblica del nostro paese, V. E. troverà, io spero, nelle parole da me pronunziate nella tornata del 23 corrente l'espressione di sentimenti atti a produrre in Francia un'impressione favorevole alla continuazione coll'Italia di quella intimità di rapporti che corrisponde così bene all'indole, al'1nteressi ed alle tendenze dei due paesi. E' mio desiderio che

V. E., rendendosi interprete di quegli stessi sentimenti, faccia conoscere a S. E. il Duca Decazes tutto il pregio in cui noi teniamo l'amicizia del Governo

Francese e la ferma nostra inten:z.ione di cooperare col Governo di Versailles a far sì che in ogni futura occasione i fatti abbiano a corrispondere perfettamente alle dichiarazioni che fin d'ora siamo lieti di scambiare col medesimo.

480

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO

D. 117. Roma, 25 maggio 1877.

Le mando, quì accluso, un paragrafo in cifra.

ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

On me dit que le député Cucchi vient d'avoir. à Trieste, des entrevues avec quelques personnes influentes du parti national, au sujet des aspirations de la population italienne de l'Empire. On ajoute que M. Cucchi vous aurait entretenu sur ce meme sujet. Veuillez me donner quelques éclaircissements à cet égard et me faire connaitre s'il y a eu des pourparlers avec vous ou avec quelqu'un des employés au Consulat.

481

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI (l)

R. CONFIDENZIALE 683. Costantinopoli, 25 maggio 1877 (per. l' 1 giugno).

Dalle conversazioni seguite in questi giorni tra il Gran Vizir ed il Ministro degli Affari Esteri dall'una parte ed il Rappresentante dell'Italia nonché quelli di altre Potenze dall'altra, già spuntava il desiderio di pace. Safvet Pacha, dopo avermi riferito i dettagli dell'affare di Ardahan, mi esprimeva il vivo desiderio che la lotta possa essere arrestata fra breve. E so da buona fonte che il Gran Vizir diceva ad uno de' miei Colleghi che se la sorte delle armi fosse avversa alla Turchia, essa avrebbe a sottomettersi all'amputazione. Io stimai opportuno di tenermi sulla più grande riserva a questo riguardo. Sono infatti stato assicurato che allorquando fu conosciuto a Costantinopoli il prossimo ritorno dei Rappresentanti delle Potenze neutrali, Edhem Pacha disse a qualcuno sapere che questi avevano l'istruzione di raccomandare alla

Sublime Porta di accettare la mediazione delle Potenze tostoché le truppe Imperiali avessero subtto qualche sfortuna. Le notizie di quel tempo parevano meno favorevoli alla Russia, e nessuna disposizione pacifica erasi manifestata alla Porta. QualunQue parola di mediazione da parte nostra sarebbe allora stata inopportuna, nè credo farebbe buon effetto nelle presenti congiunture. Nell'interesse della pace sembrami miglior consiglio di lasciare che il desiderio di pace e di mediazione nasca spontaneamente presso i Ministri della Sublime Porta quando il progresso de•gli avvenimenti ne abbia per avventura fornito maggior ragione. Un altro motivo mi conferma in questa opinione, ed è che, dopo il mio arrivo, io intesi più volte pronunciare da queste Autorità la parola d'intervento dell'Europa. Che s'intende per quest'intervento? Si crede forse che l'Europa sarà per imporre la sua volontà ai belligeranti? Se tale fosse l'impressione di quelli che emettono quella speranza, credo si esporrebbbero ·ad amare illusioni. Le Potenze neutrali fecero ogni sforzo per evitare che la guerra scoppiasse in Oriente. Ora che, per ragioni che è vano di rammentare, la lotta è scoppiata, il risultato di essa dovrà necessariamente dipendere, entro certi limiti, dalle sorti delle rispettive armi. Le Potenze neutrali, astenendosi dal dimostrare immaturo desiderio d'intromettersi, e lasciando che la loro opera mediatrice sia desiderata e richiesta, avranno assai maggior efficacia nei negoziati che avranno a seguire. * Tale è pure l'avviso dell'Ambasciatore di Germania, il quale regola i suoi atti in conseguenza. *

(l) Ed., ad eccezione della frase fra asterischi, in LV 24, p. 112.

482

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 145. Roma, 26 maggio 1877.

In un recente ·colloquio, S. E. il Duca Decazes ha manifestato a V. E. le inquietudini che la salute del Papa gli· inspira. Le notizie che se ne hanno lasciarebbero infatti temere una prossima fine, benché non vi siano sintomi di imminente pericolo di vita. Ad ogni modo i governi che giustamente si preoccupano della successione alla sede pontificia non dovrebbero indugiare a predisporsi per una eventualità che altrimenti potrebbe coglierli all'improvviso.

Il Governo francese, secondoché Le disse il Duca Decazes, sarebbe fermo nel volere che il Conclave si riunisse in Roma, e si mostra desideroso che la scelta cada sopra un Cardinale italiano non ligio ai gesuiti. Ella fu incaricato di trasmetterei il cortese invito di far conoscere confidenzialmente le nostre preferenze in proposito, affinché il Governo francese meglio possa cooperare con noi per favorire una scelta prudente nell'interesse comune della pace religiosa di tutti i paesi.

I telegrammi scambiati fra V. E. ed il Ministero nei giorni 23, 24 e 25 corrente (l) misero in sodo che fra l'Italia e la Francia non vi ha dissenso sopra i due punti più importanti relativi alla elezione del futuro Papa. Anche da noi si desidera che il Conclave sia tenuto in Roma e che il successore di Pio IX abbia ad essere un Italiano. Appena è mestieri aggiungere che il nostro interesse al pari di quello della Francia, ci porterebbe ad esercitare tutta l'influenza di cui potremmo disporre per evitare l'elezione di un candidato dei Gesuiti. Ma io ho stimato opportuno di !imitarmi a prendere atto di questo accordo nelle viste dei due Governi, poiché io temerei che qualora si venisse a conoscere la preferenza che noi sal'emmo disposti a dare ad un candidato, la coalizione degli interessi a noi ostili ne renderebbero assai più difficile l'elezione. Con ciò io non intendo ricusarmi a prendere in considerazione ciò che sopra questo delicatissimo argomento il Governo francese stimasse opportuno di farci sapere. Se questo scambio di idee potrà essere continuato, noi ne saremmo lieti, poiché esso sarà la miglior prova che fra il Governo della Repubblica e l'Italia non esistono diffidenze nelle questioni che possono preoccupare le popolazioni cattoliche. Ma io credo che V. E. non avrà opinione dive11sa dalla mia circa la necessità per noi di muoverei con molta cautela sopra un terreno irto di difficoltà e di sua natura molto sdrucciolevole. Una ,certa riserva, almeno da p11incipio, mi pare indk,ata quando si tratti di pronunciare nomi. Il Gabinetto di Parigi per mezzo della sua rappresentanza diplomatica presso la Santa Sede, delle sue relazioni con l'alto clero francese fra il quale contansi pa!'ecchi fra i più distinti membri del sa,cro Collegio, ha molti maggiori mezzi di noi per essere informato delle qualità dei Cardinali che potrebbero essere innalzati alla Cattedra di S. Pietro.

Senza mostrare alcuna diffidenza verso il Governo di cui il Duca Decazes rimase a far parte, io credo che a noi convenga anzitutto assicurarci che le entrature fatteci in questi giorni siano veramente destinate a mettere la base di uno scambio di idee continuativo. Finché ciò non sia bene accertato, mi sembra che noi dovremmo limitarci a far buon viso alla iniziativa presa dalla Francia, a nostro riguardo, dimostrandole come l'influenza che il Governo italiano potrà esercitare in Roma nel caso di vacanza della S. Sede abbia da essere più negativa che positiva. Essa non si farà, infatti, sentire altrimenti che con la fermezza colla quale il Governo nostro farà rispettare il conclave e ne assicurerà in faccia a tutto il mondo cattolico la piena indipendenza e libertà. A questo riguardo V. E. è autorizzata a dare al Governo francese le più formali dichiarazioni.

Che se il Duca Decazes nella fase che direi di preparazione della futura elezione, desidererà procedere con noi ad uno scambio di informazioni destinato ben inteso a rimanere segreto, noi procureremo di assecondare il desiderio del Gabinetto di Parigi, nel miglior modo che ci sarà possibile, poiché riconosciamo l'utilità che si stabilisca in tempo un accordo fra i Governi principalmente interessati per adoperare in vantaggio comune e nello scopo di favorire la pace religiosa, quei mezzi di cui ciascuno di essi può disporre.

(l) Cfr. nn. 464, 469, 475.

483

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1846. Berlino, 26 maggio 1877 (per. il 31 ).

J'apprends de très bonne source que, à son passage ici, le Prince de Bismarck, tout en se rendant compte que le Maréchal Mac Mahon cherchat à empecher la France de glisser davantage sur la pente du radicalisme, critiquait la marche qui venait d'etre suivie dans ce but. Il se montrait au fond assez indifférent que ses voisins de l'Ouest eussent tel ou tel autre Gouvernement. Peut etre meme ne regrette-t-il pas outre mesure de les voir aux prises avec de graves embarras intérieurs. Mais il disait qu'il ne devait pas moins diriger avec une vigilance redoublée son attention vers un Pays, où se trouve maintenant au gouvernail un parti qui pourrait faire cause commune avec les ennemis les plus dangereux de l'Allemagne. Le Chancelier ajoutait que ce qui venait d'arriver justifiait ses défiances, et qu'il fallait se tenir sur ses gardes, pour ne pas etre pris à l'imprévu. Les assurances données par le nouveau Ministère français par l'entremise de ses agents diplomatiques, n'ont aucune valeur, tant qu'elles ne seront pas confirmées par ses actes.

V. E. aura vu par mes rapports n. 1841 et 1843 (1), que M. de Biilow, quoique sous une forme plus modérée, exprimait les mèmes soupçons, prèchait la meme prudence. Je sais qu'il a parlé dans un sens analogue à mon collègue Beige, dont au reste le Gouvernement n'aurait pas besoin d'etre tenu en éveil. Il sait en effet que, lorsque le Due de Broglie remplissait à Londres les fonctions d'Am~adeur, cet homme d'Etat laissait •entendre que, du moment où son Gouvernement voudrait se mettre d'accord avec Berlin et réparer les conséquences funestes de la guerre de 1870, il lui serait aisé de le faire aux dépens de la Belgique.

On ne saurait apporter trop de sollicitude à Paris pour dissiper, s'il en est temps encore, ces impressions facheuses et qui certes ne sont pas dénuées de fondement. Dans tous les cas, les influences sous lesquelles la crise est survenue en France et les circonstances qui la caractérisent, prescrivent aux Gouvernements étrangers une extreme réserve. Pour ce qui nous concerne, ce n'est Q.Ue la crainte de l'Allemagne qui contient le mauvais vouloir et les mesquines jalousies de la France. Elle se sent impuissante en présence d'une Allemagne forte et résolue à combattre toute ingérence. C'est ce meme sentiment de crainte, qui avait motivé l'envoi de son Ambassadeur à Berlin pour saluer l'Empereur à Metz meme, dans l'ancien boulevard de la Lorraine Française. Dans ces conditions, il ne reste qu'à attendre avec un calme circonspect le développement de cette nouvelle crise. Une manifestation de sympathie serait peut ètre interprétée autrement qu'elle ne devrait l'etre, et

ne servirait qu'à encourager dans leurs vues d'avenir les partis qui se voient obligés, jusqu'à nouvel ordre de ne ménager en Italie que les susceptibilités de l'Allemagne.

(l) Cfr. nn. 448 e 472.

484

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 184. Madrid, 26 maggio 1877 (per. il 30).

Ai molti mali che di continuo travagliano la Spagna ed hanno sembiante di aggravarsi ogni giorno più, motivati da tanti anni di sconvolgimento senza potere ancora imbattersi in una situazione che accordi a questo paese quel riposo a cui pretende di anelare, si aggiungono le aspirazioni ad ingrandimenti, aspirazioni suggerite dai trambusti di cui è teatro l'Oriente, e dal sospetto che ogni altro Stato ne mediti di consimili.

A vari miei colleghi ed a me non isfuggì un articolo del giornale ta Epoca, che pretendesi uscito dalla penna dell'istesso suo direttore Signor Escobar, in cui le suaccennate aspirazioni sono espresse con la maggiore chiarezza.

Questo articolo, dopo essersi dilungato a descrivere tutti gli Stati intenti a scoprire il modo per trarre profitto dagli odierni sconvolgimenti, e soprattutto dalla possibile caduta dell'Impero Ottomano, dice: che appena verificatosi questo fatto verrà deposto sul tappeto Europeo la questione dello scompartimento delle provincie Musulmane, che occupano le coste Africane da Suez sino a Mogador.

L'Autore dell'articolo abbandonandosi ai voli più fantastici vede già l'Egitto posto sotto il protettorato della Francia e dell'Inghilterra: Tripoli e Tunisi nelle mani dell'Italia, e giungendo all'Algeria francese ed al Marocco esclama: che parte di quelle terre non possono a meno che diventare Spagnuole, se alla Monarchia legittima vuolsi mantenere il necessario prestigio: quei paesi barbari formare ormai un anacronismo nel decimonono secolo, mentre il cuore spagnuolo afferma che essi costituiscono i naturali ingrandimenti degli Stati, che occupano le opposte spiaggie del Mediterraneo, ed al certo doversi aspettare il giorno in cui quest'impulso si farà sentire in modo prepotente.

L'articolo così conchiude: • Basti per oggi questo grido del cuore, che il patriottismo ci strappa, per un avvenire più o meno remoto: il Marocco, se non è del Sultano, nel giorno delle grandi trasformazioni motivate dalla questione orientale, non può appartenere che alla Spagna. È questa per noi una questione di vita e di morte. Un governo Europeo, un Governo fatto alla moderna impiantato in Mrica sarebbe la nostr,a rovina. L'ottima politica di neutralità, che stiamo seguendo, la prudenza alla quale per molte obbligazioni siamo costretti, la calma con la quale dobbiamo contemplare gli eventi, che si svolgono nel mondo, non escludono la previsione, non escludono la vigilanza che sarebbe maggiore, e più efficace e più fruttifera, se la sventatezza degli elementi politici non venisse ad assorbire col mezzo di piccoli incidenti tutta l'attività di cui i Governi potrebbero fare uso. Non isperiamo

di essere ascoltati, perché il grido degli interessi personali soffoca i grandi impulsi del patriottismo vero e pratico; ma abbiamo lasciato parlare il cuore, ci siamo innalzati un poco al disopra di questa pesante atmosfera creata da tante ambizioni impotenti, e vorressimo che, inspirandosi tutti all'amore della patria, tutti si persuadessero che nell'avvilupparsi delle grandi questioni, che sorgono da ogni lato, vi ha per ogni buon Ispagnuolo l'indiscutibile dovere di imporre silenzio agli appetiti personali i quali altrimenti sarebbero di ostacolo all'ingradimento della patria.

485

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 780. Parigi, 27 maggio 1877, ore 14,55 (per. ore 16,25).

J'ai eu hier soir un long entretien avec le due de Broglie. Il a fait de grands frais d'amabilité et m'a répété la meme déclaration que le maréchal et le due Decazes. En le remerciant beaucoup de ces bonnes dispositions j'ai répondu que nous ne demandions pas mieux que de maintenir nos bons rapports avec la France et cela par un sentiment de reconnaissance et de sympathie; que nous respectons sincèrement le droit qu'elle a de régler à son gré toutes ses questions intérieures par cela meme que nous voulons respecté tout aussi bien notre droit à nous d'en faire tout autant.

486

IL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.s.N. Trieste, 27 maggio 1877 (per. il 30).

L'unito paragrafo in cifra risponde al Dispaccio pure in cifra statomi diretto dall'E.V. in data del 25 cadente mese (1).

ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

Il est vrai que l'individu dont parle votre dépeche chiffrée a été à Trieste sous un nom emprunté que je pourrais Vous indiquer et qu'il a eu ici des entrevues avec des personnes appartenantes au parti italien; mais cela a eu lieu pendant mon abs,ence de Trieste. Il est faux que cet individu ait eu quelques rapports et que ce soit avec des employés du Consulat.

V. E. pourra donc franchement démentir ce que Lui a été rapporté et déclarer que moi et tous mes employés du Consulat ne savons rien sur le passage à Trieste de l'individu susdit.

(l) Cfr. n. 480.

487

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 383. Roma, 28 maggio 1877

L'Ambasciatore d'Austria-Ungheria è venuto a darmi comunicazione di un telegramma col quale gli veniva data notizia della risposta fatta dal Conte Andrassy alla comunicazione che gli venne fatta della proclamazione d'indipendenza della Rumenia. Il telegramma del conte Andrassy, la sostanza del quale coincide con ciò che veniva detto a V. E. dal Barone Orczy nel colloquio riferitomi col Rapporto del 18 Maggio, N. 669 (1), può essere così riassunto:

Alla comunicazione ufficiale fatta dall'Agente Principesco della dichiarazione di indipendenza della Rumania, fu risposto non essere ancora venuto il momento di porgere una risposta in merito. Non potrà essere risoluta la questione se non quando si tratterà (queste sono le parole testuali) di regolare e riconoscere i risultati della guerra. Nell'intervallo e finché la questione di diritto non sia definita, la situazione giuridica dei principati rispetto all'Austria-Ungheria e per quanto si crede a Vienna, anche rispetto alle altre Potenze, rimarrà quale fu determinata dagli atti internazionali che l'hanno sancita.

Il Barone Haymerle chiedeva, poscia, se identica comunicazione ci fosse stata fatta per parte della Rumenia e quale fosse stata la nostra risposta.

Còme V. E. avrà potuto scorgere dai documenti diplomatici che Le venni comunicando, il Segretario reggente questa Agenzia rumena ha successivamente comunicato le varie mozioni votate nelle due camere rumene e da ultimo il discorso del Principe Carlo alle deputazioni parlamentari. Un annuncio formale della proclamazione di indipendenza, e tantomeno poi un invito a pronunciarsi in proposito non ci venne fatto finora, e neppure ce ne giunse un preavviso qualsiasi. Il Governo Principesco, malgrado le difficoltà infinite in cui versa, si mantiene in continui rapporti con i Gabinetti delle Potenze, e quasi giornalmente il Signor Obedenare ci comunica lunghi telegrammi riferentisi talvolta anche a questioni di secondaria rilevanza. Allorché ci furono comunicate le mozioni del Parlamento e l'allocuzione del Principe alle deputazioni, noi ci siamo astenuti dal manifestare una opinione che non ci era officialmente domandata. Fu però lasciato intendere al Signor Obedenare che per ora l'Italia non si pronuncerebbe. Nelle conversazioni officiose che questo Signore ebbe al Ministero degli Affari Esteri, ha potuto certo acquistare la convinzione che, nelle condizioni attuali della Rumenia, qualunque discussione che le altre Potenze circa la sua situazione giuridica sarebbe giudicata intempestiva e che l'Italia si accosterebbe probabilmente all'opinione di quei Gabinetti che mantendosi intanto nella più assoluta riserva, stimano che una simile riserva è di quelle che solo allora potranno essere

regolate, quando sarà per stipularsi la pace, e quando la Rumania stessa avrà potuto rientrare in condizioni normali, tal1i certamente non essendo quelle in cui il Principato si trova presentemente.

Queste spiegazioni che furono somministrate al Barone Haymerle potranno giovare anche a V. E. se le ·accadesse di intrattenersi di questo argomento presso il Ministro Imperiale degli Affari Esteri.

(l) Cfr. n. 445.

488

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1847. Berlino, 29 maggio 1877 (per. il 4 giugno).

Durant son dernier séjour ici, le Prince de Bismark a chargé le Secrétaire d'Etat de faire connaitre en voie confidentielle à l'Ambassadeur d'Allemagne à Rome, comment le Cabinet de Berlin envisageait l'événement du 16 mai en France. La dépeche tansmise dans ce but à M. de Keudell, et qui est destinée à régler son langage, contient des appréciations assez conformes à celles que j'ai eu l'honneur de communiquer à V. E. en suite de mes entretiens avec M. de Bi.Uow. La conclusion est toujours la méme, à savoir: se tenir sur ses gardes, en présence d'une situation dont on ne voit pas encore l'issue. Le Maréchal Mac Mahon a été surpris de l'impression produite par les derniers changemelllts ministériels. Il déclare vouloir rester dans la légalité. Personne ne met en doute sa bonne foi. Mais. dans la position embarrassée où il se trouve, il est exposé à transiger avec les espérances et les illusions de certains partis, qui comptent parmi les adversaires avoués de l'Allemagne aussi bien que de l'Italie. Aussi, convient-il d'attendre si les actes de la nouvelle administration répondront aux assurances données au nom du Président.

Ces détails m'ont été fournis hier par le Secrétaire d'Etat.

489

IL CONSOLE A SCUTARI, BERIO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.P. 266. Scutari, 29 maggio 1877.

Assicuro V. E. che non so rendermi ragione delle informazioni che sulla mia condotta pervennero all'E. V. (dispaccio 20 corrente) (1). Io non ho mai tenuto discorsi di sorta sui Mirditi, né tampoco dei discorsi con Mirditi,

né ho mai dato comunicazione a chicchessia dei rapporti che ho avuto l'onore di dirigere a V. E.

Non può la mia condotta aver fatto nascere il sospetto che l'Italia abbia favorito l'insurrezione mirditese. Io non ebbi che una voce sola per disapprovarla, mia preoccupazione costante, quella d'impedirla.

Se non altro quella insurrezione era prematura e lo scrissi dal primo momento in cui cominciò a disegnarsi; era prematura perché mancavano armi, perché non era fortemente stabilita l'intesa colle altre Tribù albanesi, perché mancava il sussidio attuale, il concorso del Montenegro.

Quella insurrezione poi diveniva inutile: dal giorno che la quistione albanese, come mi informava V. E., era deferita alle Grandi Potenze, qualsivoglia moto sarebbe stato un errore ed un delitto.

Io non posso essere così incoerente con me stesso, come lo sarei, se i fatti appostimi fossero veri; per non dire che non posso non attenermi fermamente, lealmente agl'ordini che ricevo, e prego V. E. a non prestar fede a racconti che non hanno fondamento di verità.

Ho sempre ripetuto che a mio parere l'Albania dev'essere turca; che per essa non v'è avvenire se non nella sua unione all'Impero (che dovrà trasformarsi in Impero o Confederazione d'Oriente) che l'indipendenza per l'Albania vorrebbe dire cadere nelle mani degli Slavi, dell'Austria che la slavizzerebbe, che l'annessione di essa alla Slavia, ad un Regno slavo od all'Austria nuocerebbe alla libertà dell'Adriatico, farebbe slava la strada da Suez al centro Europa, da Costantinopoli ed ultra all'Ovest dell'Europa; che invece l'unione alla Turchia scongiura tutti questi danni che sarebber gravi per tutti massime per l'Italia la quale poi è chiamata a rendere un grande servizio all'Albania col restituirle, per organarsi ed incivilirsi, una parte dei suoi figli che in Italia si educarono alla civiltà, e quindi noi sull'Albania rimasta turca eserciteremo una grande e legittima influenza.

Certo non si ·può a meno di desiderare che anche l'Albania abbia un governo onesto e regolare; -dicasi autonomo -e ciò accennai altresì con molta moderazione ed è ciò che spero; ma un'insurrezione fatta dalla Russia e dal Montenegro non potrebb'essere nei miei desiderati.

Se mai ho sviLuppata una tesi dal principio dell'attuale vertenza questa è della necessità di far argine al panslavismo -la mia corrispondenza ne fa fede e massime i rapporti che ho scritto fin dall'Agosto del 75!

Né lo svolgersi degli avvenimenti poté modificare il mio concetto primitivo.

Nella mia corrispondenza accennando al concetto del compito europeo che a parer mio può aver l'Albania nella quistione orientale ho ·sempre propugnata la unione di questa provincia coll'Impero Turco, coll'Impero Orientale, colla Confederazione Orientale, cogli Stati Uniti Orientali o con quell'altro Stato che nascerà dall'attuale dissoluzione o decomposizione della Turchia, della vecchia Turchia, aggiungendo che l'Albania doveva essere ben governata non solo perché questo è diritto di tutti i popoli, ma ancora e

massimamente perché l'anarchia ed il malcontento non la gettino nelle braccia degli Slavi -il che temo che pur troppo avvenga. Sono queste a parer mio le idee direttive d'un'azione benintesa e prudente, e non potevo certamente scostarmene, come me ne sarei scostato se la mia condotta avesse lasciato credere a qualche adesione, a qualche s~mpatia per l'insurrezione -per un'insurrezione fatta per conto ed ordine del Montenegro! Dico che queste sarebbero state le mie norme se non avessi avuto direzioni dal Ministero: attenutele io non ho da discutere ordini ma da eseguirli.

Non mi ricordo di aver comunicato a chicchessia i miei rapporti diretti a V. E., ed i miei discorsi furono sempre ispirati da quei principii che ho più sopra stabiliti, e V. E. volle spesso attestarmi l'alta sua approvazione.

Né posso indovinare chi sieno i relatori perché non ho mai creduto di dover modificare il mio linguaggio dal primo giorno che scoppiò l'attuale vertenza orientale.

È però possibile che alcuni mi trovino troppo poco turco ed altri troppo poco liberale: i primi vorrebbero che mi compromettessi presso queste popolazioni con atti di partigianeria pei Turchi, fors'anche riferendo ciò che so (per la confidenza che mi cattivai); vorrebbero ch'io mi mettessi a loro servizio, gl'altri vorrebbero addirittura ch'io mi cacda,ssi allo sbaraglio, che mi ponessi in opposizione al Governo, che provocassi, in una parola che uscissi da quei limiti che mi sono assegnati dagl'ordini del Ministero, dalle mie convinzioni e dalle mie funzioni.

I dubbj sulla condotta dell'Italia nacquero nel Governo locale non so bene perché, ma probabilmente dalle voci che si diffusero di Comitati Albanesi e Slavi formati da noi, di soccorsi venuti di là, di due bastimenti approdati misteriosamente a San Giovanni di Medua, di legni da guerra che incrociavano miste11iosamente anch'essi su questa costa, di un campo che si diceva formato a Otranto -nacquero dalla speranza che gli Albanesi ripongono nell'Italia da cui attendono salute, dalle diffidenze dall'antagonismo dell'Austria che vorrebbe escludere l'influenza nostra per poter agevolmente impadronirsi di questo paese, di questa stupenda strada commerciale.

Dico dalla diffidenza dell'Austria e se raccontassi certe frivolezze e certe meschinità ridicole da parte del Console Austro-Ungarico proverei ad un tratto com'essa, l'Austria, sia ombrosa di noi. L'Austria vorrebbe i,solarci, vederci isolati in questo paese ed il miglior mezzo di servirla sarebbe quello appunto di mettersi a servizio dei Turchi, di farsi ligi della Turchia per perdere la considerazione dei popoli e la deferenza dell'Autorità. È pertanto necessario seguire una linea di condotta diritta; non accarezzare idee rivoluzionarie ma di riforma, non spingere l'Albania fuor,i dell'orbita dell'Impero perché non divenga preda di vicini ambiziosi, ma procurare di dirigere il Governo e l'Albania sulla via in cui entrambi troveranno il loro tornaconto, la guarenzia dei loro interessi e la troverà l'Italla e la civiltà.

È questo il compito che mi sono sempre proposto e che se non venisser meno i mezzi e gli appoggi si potrebbe facilmente raggiungere.

(l) Cfr. n. 452.

490

IL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.s.N. Trieste, 29 maggio 1877.

L'E. V. avrà appreso dai giornali, che la città di Trieste fu negli scorsi giorni visitata da un buon numero di Deputati al Reischrath, non che dai Ministri delle Finanze, del Commercio e dell'Istruzione Pubblica. Gioverà pertanto che io la informi dei motivi, che promossero questa visita.

Ella ben sa che il Governo austriaco ha da lungo tempo deliberata la soppressione del Portofranco di Trieste, e che l'esecuzione di questa deliberazione dovrà aver luogo tosto che siano ultimati alcuni lavori del porto, che sono in corso. Non ispenderò parole per spiegare le ragioni, per le quali il Municipio e la Camera di Commercio di questa Città, credettero di fare pratiche per impedire questo provvedimento, che essi reputano sia per recare non lieve pregiudizio agli interessi di questo Emporio Il fatto è che essi deliberarono d'accordo di mandare a Vienna una Deputazione mista coll'incarico di dimostrare la necessità del Portofranco pel Commercio di Trieste e di implorarne la continuazione. Questa deputazione si presentò e fu bene accolta dall'Imperatore, il quale, dicesi, abbia fatto osservare, che le condizioni di Trieste essendo poco conosciute dai Deputati, sarebbe stato utile che i medesimi fossero invitati a fare una visita a questo Emporio, onde mettersi in grado di conoscerne, e di apprezzarne più da vicino gli interessi. Questo suggerimento fu tosto accolto con favore, il Podestà ed il Presidente della Camera di Commercio si recarono a Vienna ed invitarono i Membri della Camera dei Deputati a profittare delle ferie di Pentecoste per fare una corsa a Trieste, L'invito, appoggiato dal Governo, fu tosto accettato; si pretende però che i Leaders della Camera abbiano posto per condizione; che non si facesse parola contro la soppressione del Portofranco, non potendosi discutere una deliberazione già adottata. Difatti la sera del 23 ,corrente giunsero in Trieste mediante apposito treno circa un centinaio di Deputati; fra i quali piacemi di notare l'egregio Dr. Herbert, non che i Ministri sovra indicati, signori De Pretis, Stremayr e Chlumecky, ed alcuni giornalisti. Alla stazione ferroviaria essi furono ricevuti da apposito Comitato, presieduto dal Podestà e dal Presidente della Camera di Commercio, e vennero festeggiati ed alloggiati a spese del Municipio e della Camera di Commercio. Durante la loro fermata, che fu di tre giorni, essi visitarono i lavori del Portofranco, l'Arsenale del Lloyd, i Cantieri dello stabilimento Tecnico Triestino, ed il Castello di Miramar. Il Ministro dell'Istruzione Pubblica visitò tutte le scuole governative e municipali e pare si mostrò molto soddisfatto specialmente delle ultime Il mattino di sabato 26 corrente i Ministri e parecchi fra i Deputati si recarono a Pola, ove visitarono l'Arsenale, e ritornati la sera a Trieste ripartirono l'indomani per Vienna.

Il Ministro delle Finanze e quello del Commercio accompagnati da alcuni Deputati vollero inoltre assistere alle manipolazioni in due delle primarie case di Trieste, che fanno il commercio d'importazione nell'interno dell'Impero, e ciò allo scopo, dicesi, di studiare il modo onde alleviare i danni che la soppressione del Portofranco non potrà a meno di recare al commercio di alcuni articoli, pei quali occorrono cerne ed altre manipolazioni, prima che ne possa essere fatta la spedizione nell'interno.

La popolazione fece in generale buona e dignitosa accoglienza a questi ospiti, checché ne abbiano detto in contrario i corrispondenti di alcuni giornali di Vienna, i quali osteggiano sempre qualsiasi concessione a Trieste. Vi fu è vero il giornale n Tergesteo che colse il momento della presenza in Trieste dei signori Deputati e dei Ministri per illustrare avvenimenti storici, pieni di odiose allusioni, che fecero triste impressione.

Il sedicente Comitato Triestino esso pure colse quest'occasione per dare segni di vita. Qui unita trasmetto all'E. V. un esemplare di una Circolare (1), che esso ha diramata, per protestare contro ogni accordo fra Trieste e Vienna. Nulla però è successo, che valga a dimostrare che quel sedicente Comitato Triestino eserciti la menoma influenza sulla popolazione di Trieste

Prego l'E. V. di seognarmi il ricevimento della presente per mia tranquillità...

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 676. Vienna, 30 maggio 1877 (per. il 3 giugno).

Ove si volesse commentare o confutare tutte le notizie che in questi tempi corrono pei giornali, farebbesi, a mio avviso, opera inutile e spesse volte anche dannosa, dando soverchia importanza a dicerie che non hanno fondamento. Si è in conseguenza di questo mio apprezzamento che io non feci prima d'ora cenno di sorta all'E. V. della voce posta in giro negli ultimi tempi, intorno alla creazione, a ,cose finite, di uno Stato autonomo formato dalla Bosnia e dall'Erzegovina colla costituzione di una secondogenitura austriaca, destinando a governare quello stato l'Arciduca Federico ed i suoi discendenti. Constandomi però ora che quella idea sia stata accolta con una certa considerazione a Belgrado e ritenendo quindi probabile il Conte Joannini abbia avuto occasione di far cenno all'E. V. degli apprezzamenti al riguardo degli uomini che esercitano una qualche influenza sul Governo serbo, credo dover mio chiarirle il mio particolare apprezzamento in proposito.

Lasciando da pa,rte la maggiore o minore convenienza di quella soluzione, nell'interesse delle provincie della Penisola dei Balcani, che furono il focolare da cui ebbe principio la presente crisi e tacendo anche delle conseguenze ch'essa potrebbe avere per gli interessi delle varie grandi potenze mi limiterò a dire: che, da quanto mi risulta quella soluzione riuscirebbe

non solo poco gradita agli uomini di Stato dell'Austria e dell'Ungheria, ma non sarebbe affatto favorevolmente accolta, ove seriamente venisse posta sul tappeto, dalla Casa Imperiale. È profondo il convincimento nella grande maggioranza dei membri della famiglia regnante che le secondogeniture in Italia furono sorgente di mali gravissimi per la Monarchia, avendo forzatamente trascinato la sua politica all'infuori dell'orbita naturale dei suoi veri interessi. In Questo senso si espresse meco più volte il Conte Andrassy ed anche non molto tempo fa. Constami poi anche che l'Arciduca Alberto, di cui l'Arciduca Federico, che sarebbe il Principe indicato, è il prediletto nipote ed anzi l'erede designato, più di tutti è contrario all'istituzione di qualsiasi secondogenitura austriaca. Così stando le cose, se·bbene io sia lontano dal volere dichia•rare in modo assoluto l'impossibilità della soluzione di cui è caso, poiché è mio avviso che lo svolghnento della pvesente crisi può aprir l'adito alle soluzioni anche le meno probabili, pure credo poter dire, che precisamente fra Queste vada annoverata quella che forma oggetto del mio presente rapporto.

(l) Non si pubblica.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 689. Costantinopoli, 30 maggio 1877 (per. il 7 giugno).

Li 26 del presente S. A. il Principe di Reuss era ammesso a presentare alla Maestà del Sultano le lettere che lo accreditano in qualità di Ambasciatore straordinario di S. M. l'Imperatore di Germania presso Sua Maestà. Egli era ricevuto coll'usato cerimoniale, e dopo i discorsi officiali S. M. il Sultano invitava l'Ambasciatore ad un'udienza privata che seguiva immediatamente. Il Sultano apriva indi il suo animo a Sua Altezza dicendo lusingarsi che l'Imperatore di Germania comprenderebbe l'ingiustizia della condotta della Russia la Quale senza alcuna ragione piombava sulla Turchia con tutto il peso delle sue forze; Sua Maestà non aver mai nutrito sentimenti di ostilità contro l'imperatore di Russia, però attaccata era costretta a difendersi. Cui il Principe di Reuss rispondeva l'Imperatore di Germania essere stato dolente che la Sublime Porta non avesse ascoltato i consigli che le Potenze Europee le avevano ripetutamente dati; tutto avrebbe potuto ancora aggiustarsi se il Governo Ottomano non avesse risposto alla comunicazione del Protocollo di Londra in modo da troncare ogni possibilità di ulteriori negoziati. Soggiungeva Sua Maestà non poteva il Governo consentire a proposte che manifestamente intaccavano l'onore e l'indipendenza dell'Impero. Cui replicava l'Ambasciatore essere dispiacente che siffatta interpretazione fosse stata applicata ad un atto che all'Europa imparziale era sembrato nulla contenesse che la Sublime Porta non potesse onorevolmente accettare. Sua Maestà indirizzava indi co•rtesi parole all'Ambasciatore, e questi avendogli espresso la riconoscenza che S. A. la Principessa Le professava per averla fatta ·complimentare al suo arrivo, Sua Maetà diceva avrebbe gran piacere di farne la personale ·conoscenza e di presentarla all'Imperatrice, al quale scopo l'inviterebbe un giorno a trasferirsi al giardino Imperiale. E sarebbe questa la prima volta che un Sultano ammetterebbe una Ambasciatrice al suo cospetto. Conchiudeva il Sultano assicurando l'Ambasciatore che farebbe dal suo canto di tutto per facilitargli il compito della sua missione. Cui questi rispondeva esprimendo i sentimenti della sua riconoscenza.

Fu parimenti ricevuto ieri in udienza privata da S. M. il Sultano l'Ambasciatore Austro-Ungarico, ma non mi risulta che la conversazione seguita in questa occasione si riferisse a soggetti politici d'alcuna entità.

493

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 790. Terapia, 31 maggio 1877, ore 18,15 (per. ore 19,50).

Je v.iens d'etre .reçu par le Sultan en udience privée Sa Majesté a daigné me faire un accueil très-bienveillant et m'a exprimé le désir de maintenir les relations amicales avec l'Italie. Elle m'a ensuite parlé des travaux du Parlement italten. Aucune nouvelle du théàtre de la guerre.

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IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 497. Roma, 31 maggio 1877.

Il paragrafo in cifra, qui acchiuso, porgerà a V. E. alcuno schiarimento circa il delicato soggetto cui si riferisce il precedente rapporto del 19 Maggio

N. 1841 (1).

ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

Il nous est arrivé bien souvent, il est vrai, soit dans nos correspondances diplomatiques soit dans les déclarations parlementaires. de faire allusion aux rapports de l'Italie surtout avec les Etats voisins. Cette circonstance trouve cependant dans la :::ituation réelle et pratique des ·choses, son explication naturelle.

11 n'est pas douteux, en effet, que le jour où il serait soulevé tel ou tel autre de ces problèmes redoutables auxquels se rattachent les conditions d'existance de l'Allemagne, aussi bien que celles de l'ltalie, les deux peuples seraient immé

diatement, l'un à còté de l'autre, remis par la solidarieté du péril commun. Ce sont là, cependant, des éventualités heureusement lointaines. En attendant il se produit et l'on doit discuter, au jour le jour, bien d'autres questions, au sujet desquelles l'Allemagne est loin de s'approprier, voir meme, peut etre, de prendre en considération nos intéréts particuliers. De là, pour nous la nécessité de nous assurer des garanties, en écartant soigneusement les doutes que d'autres puissances pourraient concevoir au sujet de la franchise et de la solidité de notre amitié à leur égard.

On attribue à l'Italie maintes desseins hostiles, vis-à vis soit de la France, soit de l'Autriche-Hongrie. C'est à nous, qui voulons vivre en paix avec tout le monde, qu'on prete le ròle de provocateurs. Nous sommes loin de donner une grande 1importance à de pareils ·commérages diplomatiques. Il est de fait, cependant, que les soupçons surgis à Vienne, et détruits avec bien des peines, ont été l'effet de certaines influences qui n'avaient point pour fondement ce qui se passait chez nous. Nous avons eu, entre autres, lieu de remarquer le zèle avec lequel on a répété à Vienne les propos tenus par nos représentants auprès des Cours amies de l'Autriche-Hongrie.

Au fond, nos rapports avec l'Allemagne so n t ceux que celle-ci veut qu'ils soient. Nous savons très bien, je le répète, que nous pourrions compter, plus ou moins largement, sur elle si un intéret italien, qui fut en meme temps un intéret allemand, était en jeu. Mais nous savons également qu'une solidarité permanente, une solidarité de tous les jours, n'existe pas entre l'Italie et l'Allemagne, car celle-ci n'hésiterait pas le cas échéant à sacrifi.er à l'Autriche-Hongrie bien de nos intéréts particuliers.

Il est donc naturel, cela étant, que, tout en attachant du prix à nos rapports avec l'Allemagne, nous ne négligeons pas ceux qui nous unissent avec Vienne et avec Paris, bien que nous ne nous fassions aucune illusion sur les revirements soudains qui pourraient se produire dans ces deux pays.

Je suppose que V. E. partage, à cet égard mes idées, dont le corollaire pratique est, d'ailleurs, que nous devons nous efforcer de rendre plus intimes encore nos relations avec l'Allemagne.

(l) Cfr. n. 448.

495

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 148. Roma, 31 maggio 1877.

L'onorevole mio collega per l'Interno mi ha dato notizia di una circolare diramata dal Consolato Generale di Francia a Napoli agli uffi·ci dipendenti per chiedere, dietro invito del Ministro degli Affari Esteri della Repubblica, un esatto rapporto sui giornali politici locali. Si desidera sapere il loro colore politico, il credito di cui godono, se sono sotto il patronato o godono la sovvenzione di qualche personaggio politico, e soprattutto si desidera conoscere quali sono i sentimenti che ciascun giornale, in ispecie quelli comparsi dopo il 18 marzo, professa verso la Francia.

È questo un sintomo che ho stimato utile segnalare a V. E., delle preoccupazioni che si avrebbero in Francia, per effetto delle quali si cerca di studiare il sentimento pubblico in Italia.

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

37 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

Une depeche de l'Agence Havas annonçait, il y a deux jours, que tous les journaux de Paris confirmaient la nouvelle d'une lettre écrite par le Roi au Maréchal Mac-Mahon. Ayant demandé, d'abord, l'agrément de Sa Majesté, j'ai fait démentir ce bruit. Deux télégrammes expédiés avant hier, soir, par l'Agence Stefani, à l'Agence Havas, dont l'un était un démenti pur et simple, et l'autre reproduisait textuellement le démenti de l'Italie, ont été sopprimés à Paris par le Ministère de l'Intérieur en vertu de l'Art VII de la Convention télégraphique.

Je crois utile de Vous faire connaitre très-confidentiellement cet incident qui est encore un symptòme de la situation.

496

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 209. Parigi, l giugno 1877 (per. il 4).

Mi pregio di accusar ricevuta de' due dispacci della serie politica n. 141 e 144 che l'E. V. mi fece l'onore d'indirizzarmi in data de' 24 e 25 Maggio (l) e che erano entrambi relativi alle assicurazioni date a'l Governo di Sua Maestà dal Governo Francese dopo il recente cambiamento di Ministero in Francia.

In una recente conversazione che ebbi col Signor Duca Decazes, io dissi a S.E. quale favorevole impressione avevano prodotta sul Governo del Re le dichiarazioni d'amicizia che gli furono fatte dal Marchese di Noailles in nome del nuovo Ministro di Francia.

Nell'informare il Ministro degli Affari Esteri che l'E.V. mi aveva dato speciale incarico di rendermi presso di lui interprete d'uguali sentimenti del

R. Governo, io gli ripetei quasi testualmente alcuni periodi del sopra citato dispaccio. Il Signor Duca Decazes si mostrò lieto e soddisfattissimo delle mie dichiarazioni, ed egli mi pregò poi di dargli, ove non vi ravvisassi difficoltà un estratto del dispaccio di V. E. che me le aveva suggerite. Egli mi disse che avrebbe voluto servirsi di un tale estratto come di un mezzo di più onde agire sul Marchese di Noailles, onde rassi,curarlo e indurlo a smettere l'idea di dimettersi dalle sue funzioni che dopo l'ultima crisi ministeriale in Francia, esso aveva manifestata in previsione di imminenti dissapori col Governo Italiano.

Stimai di poter accondiscendere al desiderio di S.E. e le ho consegnato oggi stesso in forma d'una nota verbale un estratto del dispaccio predetto.

(l) Cfr. nn. 470 e 479.

497

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 112. Pietroburgo, 1 giugno 1877 (per. il 7).

Ho interrogato oggi il Principe Gortchakow intorno alla situazione partkolare in cui si trova la Rumenia dopo la guerra e dopo la dichiarazione di indipendenza fatta dal Parlamento Rumeno. Il Principe Cancelliere mi disse che quanto alla questione d'indipendenza della Rumenia, il Governo Russo per parte sua era favorevole ad una soluzione che consacrasse definitivamente l'indipendenza assoluta di quel Principato, ma che una tale questione non poteva essere risolta in via di diritto se non col concorso delle Grandi Potenze Europee e quando la guerra sarà terminata. Per quello poi ,che riflette la partecipazione militare della Rumenia alla guerra ed alla situazione del suo esercito, risulterebbe dalle parole dettemi dal Principe Gortchakow, che se la Rumenia piglia parte alla guerra contro la Turchia dovrà far ciò a sue proprie spese, e che le truppe rumene le quali passassero il Danubio dovrebbero ricevere gli ordini del Comandante in capo delle forze Russe.

Il Generale Principe Ghika che era qui in missione per trattare, come suppongo, di queste questioni fu richiamato a Bukarest e parti jeri, a quella volta.

498

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 693. Terapia, 1 giugno 1877 (per. l'8).

Nessuna azione militare di entità è occorsa nei passati giorni. Si credette un dì al Serraschierato che i Turchi avevano ripreso la piazza di Ardahan, ché tale notizia era stata portata da un Circasso al Governatore di Batoum, e questi l'aveva telegrafata a Costantinopoli. Però non solo questa notizia non si ·confermava, ma s'ignora tuttavia dove trovansi le truppe che formavano la guarnigione di Ardahan. I Russi frattanto avanzavano verso Erzerum nelle cui vicinanze furono già viste le avanguardie. Ed il quartiere Generale Turco da Bardez si è trasferito ad Olti, nelle quali regioni potrebbe seguire il prossimo fatto d'armi se i Turchi si decidono a contrastare il progresso dei nemici in quella direzione.

Nulla s'intende dalla parte del Danubio, senonché la perdita d'un altro monitor turco, il • Seyfi • che pare toccasse sopra una torpedine. Esso aveva a bordo due cannoni • Armstrong • e cinquanta uomini di equipaggio che si dice siano stati salvati.

Si continua in pari tempo a spiegare la massima alacrità allo scopo d'aumentare le forze militari. Gli impiegati Ottomani furono richiesti di conse

gnare al Serraschierato tutti i cavalli da tiro di cui difetta grandemente l'artiglieria. I Ministri di Sua Maestà diedero il buon esempio, e si vide il Gran Vizir fare la salita di Stambul a piedi. Fu eziandio proibita l'esportazione dei cavalli dalla capitale, la qual misura fu notifkata alle Rappresentanze Estere per nota del 27 maggio. Né cessa l'incetta di soldati d'ogni specie. S'aspetta tra breve un contingente di 12.000 Egiziani. Nei dintorni di Costantinopoli fu stabilito un campo di Kurdi. Si sta organizzando una legione Polacca per la quale però finora non si trovarono che gli Uffiziali. S'ebbe l'idea di fare anche una legione Ungherese, ma per ora se ne abbandonò il pensiero. Ma debbo aggiungere che, malgrado tutti questi sacrifizii, esiste in generale poca fiducia nel risultato finale della lotta.

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IL CONSOLE A TREBISONDA, RIVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 30. Trebisonda, 1-2 giugno 1877 (per. l'11).

Alle notizie relative alla presa di Ardahan, contenute nell'aecluso Bollettino n. 2 del Signor Gilbert, Reggente la R. Agenzia in Erzerum (1), mi pregio aggiungere alcuni dettagli, assunti da fonti non meno attendibili.

Il 16 maggio i Russi cominciarono un finto attacco del forte staccato di

• Emir-Oglou • con soli 1500 uomini, allo scopo di richiamare sovra di esso l'attenzione delle forze ottomane; queste difatti, cadendo nell'inganno, si portavano in massa sovra quella località, lasciando sguarnito il resto, ed in quel frattempo il nerbo delle forze russe impadronivasi colla massima energia del forte • Ramazan • colla sola perdita di 500 uomini.

Il forte di Ramazan, chiave della posizione, dominando intieramente Ardahan, e tutto il sistema di fortificazioni che la circondano, diventava facile impadronirsi di là della fortezza, come di fatti accadeva dopo il vigoroso assalto del giorno 19. Sembra però che la vittoria delle armi russe, sia stata grandemente facilitata dalla defezione operatasi nei ranghi ottomani; intieri battaglioni piegarono senza opporre resistenza, e questi seguiti da altri, l'armata ritiravasi nel massimo disordine; inoltre le truppe incaricate della difesa di Ardahan essendo soltanto composte da • mustahafiz • delle località circonvicine, questi si sbandarono immediatamente, ed ognuno ritornava alle proprie case, abbandonando armi e bagaglio; così i Russi poterono impadronirsi in Ardahan oltre a 92 cannoni di differente calibro, di una quantità stragrande di fucili, di rivoltelle, di armi e munizioni diverse, nonché di una grande copia di vettovaglie e di provvigioni; le truppe ottomane impegnate nei diversi combatti

{l) Non si pubblica.

menti di Ardahan non oltrepassavano i 14 battaglioni, mentre le forze nemiche salivano, a quanto dicesi, a circa 30.000 uomini.

Mentre aspettavansi con ansietà i movimenti che l'armata russa di Ardahan, poggiandosi ormai su quella fortezza, avrebbe fatti nelle direzioni ovest ve11so Baibourt {que1sto spedallmente consigLiato dall'interesse capitale pei Russi, di chiudere le comunicazioni fra il mare e le piazze forti dell'interno, praticabili per la sola via da Trebisonda ad Erzerum) ed in quelle sud-ovest verso Erzerum, e nord-ovest verso Batoum, giungeva invece il 29 maggio u.s. un telegramma al Valy, spedito dal Caimakam di Livanch il 28 detto e che annunciava la ripresa di Ardahan, da parte dei Turchi condotti dal circasso Moussa Pacha.

Mancando ancora ogni dettaglio, è difficile farsi un'idea del come tale operazione abbia potuto effettuarsi, ma essa trova molti increduli, osservandosi con ragione che un esercito che non seppe conservare una piazza forte in ottime condizioni, più difficilmente saprebbe impadronirsene d'assalto, dopo essersi disperso e ,sbandato, ed avendo un • avversario forte », bene agguerrito, e che non tanto fadlmente si lascerà sfuggire i vantaggi conseguiti; ad ogni modo qualsiasi induzione è ora prematura, e può essere erronea, sino a tanto che non si abbiano precise informazioni· sovra questo episodio della guerra, potendo anche darsi che nuove truppe sieno state chiamate alla riscossa di Ardahan, come quelle passate da Trebisonda il 6 maggio u.s. formate da 12 battaglioni di redifs della Siria (come dal Prospetto annesso al Rapporto dei 16 maggio u.s. n. 23, Serie Politica) (1).

In quanto alle operazioni dell'armata di Kars, i Russi cominciarono dal 22 maggio l'investimento delle due principali opere staccate, dette • TamazTabia • e • Karadagh-Tabia »; da quanto mi assicurano persone pratiche, che conoscono assai bene quelle posizioni, se i Russi riescono ad impadronirsi del forte di Karadagh, anche Kars sarebbe seriamente compromessa, e forse perduta; intanto le bombe russe arrivano nella città, e cagionano non lievi danni alla popolazione.

Dalla parte di Bayazid, la colonna russa comandata dal Generale TergouKassow, dopo di avere occupato Djadin e Chamour, non si è finora inoltrata che sino a • Karakilissi • località distante, in linea retta, circa venti miglia da Toprak-Kalè, ,e circa ottantadnque da Erzerum, questa colonna nella sua marcia sovra Erzerum incontrerà difficoltà naturali quasi insormontabili, nel valico del Gedik-Dagh, per raggiungere l'altipiano di Erzerum. L'unico e difficilissimo passaggio di • Deli-Baba • fra il Gedik-Dagh, ed il Koseh-Dagh, si prolunga per oltre otto ore in un sentiero angusto, serpeggiante, e dominato da alte rocce, dalle quasi poche ,centinaja di uomini, possono chiudere il passaggio a forze considerevoli.

Mi viene confermata anche da altre parti la notizia contenuta nel Bollettino del Signor Gilbert, circa la defezione delle Tribù Curde degli Haideranly e dei Djellaly; questi pericolosi cavalieri entrarono tutti, sebbene musulmani,

al servizio dell'armata russa di Erivan, che opera attualmente nel territorio di Bayazid. Certo Sceik Abdullah .che aveva promesso di marciare contro i Russi con 5.000 cavalieri Curdi, invece di avanzare, resta nei villaggi del distretto di Van, che spoglia sotto pretesto di reclutare soldati.

È poi assolutamente falsa la notizia data dai giornali di Costantinopoli, che il Valy di Erzerum sia partito per la frontiera, alla testa di 40.000 volontari Curdi.

I Circassi attualmente riuniti in Erzerum non oltrepassano i 2000, e mi sono ampiamente confermate le notizie già trasmesse all'E.V. intorno alle depredazioni, alle rapine, alle violenze di ogni genere, commesse da quelle orde indisciplinate lungo tutto il loro passaggio, e che ora continuano in Erzerum. La stessa popolazione musulmana di Erzerum invoca dei provvedimenti, ed irritatissima contro il Valy Ismail Pacha, e contro Achmed Mouktar Pacha, chiede ad alte grida la destituzione di quei due funzionari.

Le famiglie Circasse che abitavano lungo il confine, e segnatamente numerose presso Kars, emigrano in massa con carri e bestiame verso Sivas.

Per quanto riguarda Batoum, una lettera da quella città del 28 maggio, giunta a Trebisonda stamani, e ·che ho sott'occhio, così si esprime: • Il est probable que d'ici à 24 heures il y ait une bagarre terrible à Batoum, les Russes étant très près d'ici •.

Mancano ulteriori informazioni, ciò che fa credere che quell'avvenimento sebbene annunziato sino dal 28 maggio, non siasi peranco verificato; tuttavia altri ragguagli dati da persone giunte oggi stesso da Batoum, fanno credere seriamente compromesse le sorti di quella fortezza, che sarebbe stretta da ogni lato dall'armata russa.

Ho poi l'onore di informare l'E.V. che il 26 maggio giungeva da Costantinopoli diretto per Erzerum, un drappello di 40 volontari Polacchi, fra i quali erano pure un francese, un tedesco, ed un italiano, certo Giuseppe Chiarini di Parma, da lungo stabilito in Turchia, e di professione giocoliere; questo drappello dicevasi avanguardia di una Legione Polacca, o meglio straniera che sta organizzandosi, a quanto si afferma, a Costantinopoli. Scopo di questa squadriglia sembra essere pel momento non tanto quello di portare un concorso attivo alle truppe ottomane, quanto piuttosto di provocare delle diserzioni di Polonesi, dai ranghi russi e di formare il nucleo ed il centro di raggruppamento di un corpo Polacco che potrebbe poi servire più tardi ad altri fini; a tale effetto essi avevano sulla loro bandiera da un lato la mezza luna, e dall'altro l'aquila bianca della Polonia.

Ho l'onore d'informare da ultimo l'E.V. che H giorno 24 maggio, giungeva in questa residenza il nuovo Valy Ibrahim Morali Pacha ammiraglio, il quale scambiate le visite ufficiali, mettevasi testo in comunicazione col Corpo Consolare. Sarebbe prematura il pronunziare un giudizio sovra di lui, ma io fui assai lieto della soluzione data al primo affare di cui ebbi ad intrattenerlo, relativamente all'equipaggio del bastimento russo catturato • San Niccola • che come già informai l'E.V. trovansi detenuto in queste carceri, e che ora venne rimesso in libertà, e fatto partire per Costantinopoli.

Nel trasmettere all'E. V. n solito Prospetto del movimento delle truppe e materiale dal 21 al 31 maggio u.s. (1) ...

P. S. -È compiutamente smentita la notizia della ripresa di Ardahan; il Generale Dlunein Sabri Paeha che non seppe difenderla dall'assalto dei Russi, sarà tradotto a Kars, e sottoposto ad un Consiglio di Guerra.

(l) Non pubblicato.

500

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L. P Berlino, 2 giugno 1877.

Depuis la dernière lettre que j'ai eu l'honneur d',adresser à Votre Majesté, si les armées russes ont remporté quelque sueeès au de là du Cauease, elles se coneentrent lentement sur les bords du Danube. Les tentatives pour foreer le passage de ce fleuve ne ,se produiront qu'après l'arrivée en Roumanie de l'Empereur Alexandre, qui devait quitter aujourd'hu.l Saint Péter,sbourg pour se rendre au quartier général.

Voici l'opinion qui aurait été emise par le Maréchal de Moltke sur la situation respective des belligérants.

Tandisque les opérations militaires de la Russie vers le Danube sont mesurées et caleulées avec soin, de manière à laisser le moins possible au hasard, on remarque ehez, les Tures, dans la disposition de leurs troupes, beaucoup d'hésitation et l'absenee d'un plan habilement eombiné. Ils entreprennent la lutte sans avoir une réserve, en sorte que, dans le eas d'un désastre sérieux, ils seront à la merci du vainqueur sans avoir les moyens de réparer une déroute et de former une autre armée. Leurs ennemis au ,eontraire ont en seconde ligne une troupe d'élite: le Corp de la Garde et ,les régiments de grenadiers. Le parti le plus sage pour les Tures, serait de s'en tenir aux règles de la prudence et à l'avantage du terrain; de rester par conséquent sur la défensive. Ils pourraient alors créer les plus graves embarras à l'armée d'invasion. Mais ils sont téméraires, et ils perdront peut-etre par là le bénéfice d'une situation rélativement favorable.

La Russie ne joue pas moins gros jeu. Pour atteindre le but qu'elle se propose, une petite armée ne saurait suffire. Or, pour une grande armée, le serviee des subsistances présentera des difficultés, qui deviendront presque insurmontables quand elle s'éloignera de sa base d'opération. En Asie les obstaeles sont moindres, et c'est là que la R!ussie voudrait frapper les eoups les plus décisifs.

Au reste, la Russie n'est pas aussi forte qu'elle s'en donne les apparences, et la Turquie n'est pas aussi faible que bien des personnes le supposent. Cependant, si le tete-à-tete continue entre les belligérants, l'avis est assez général

que la prem1ere de ces Puissances aura en définitive la victoire. Mais la Turquie rcstera-t-elle isolèe? Cela dépendra de l'attitude de l'Angleterre.

Le ton si décidé de la réponse transmise de Londres dans les premiers jours du mois de Mai à la circulaire du Prince Govtchacow, ne présageait rien de bon. D'un autre còté, H s'établissait un échange de pourparlers confidentiels e n tre l'Angleterre et l'Autriche, comme si on voulait se concilier cette dernière pour une entente dans le conflit orientai. Il ne parait pas, jusqu'ici du moins, que le Cabinet Britannique ait réussi à faire sortir da sa réserve l'Autriche-Hongrie, fort empechée par les conditions intérieures à entrer en scène. C'est peut-etre parceque on a fait à Vienne la sourde oreille à ses suggestions, que Lord Derby s'est rendu au désir de l'Ambassadeur russe à Londres, de recevoir quelques indications sur les intérets que le Gouvernement anglais croirait devoir sauvegarder en Orient. Ces indkations sont consignées dans une Note, que le Comte Schouvalov s'est réservé de remettre lui-meme à Saint Pétersbourg. Les assurances de neutralité restent subordonnées à la condition que les intérets de l'Angleterre, qui se rattachent à Constantinople, aux Détroits du Bosphore et des Dardanelles, au Canal de Suez et au Golfe Persique, ne souffriraient aucune atteinte. En meme temps, il était pris acte des déclarations données à Livadia par le Tsar à Lord Loftus. Bien des points sont laissés dans l'obscurité. Jusqu'où, entre autres, les armées Russes pourrontelles s'avancer, sans Q.Ue Constantinople ne soit menacé?

Quoiqu'il en soit, le Comte Schouvalow à son passage ici le 15 Mai, se montrait satisfait de ·cette Note, qui avait également produit une impression favorable sur l'esprit du Prince de Bismarck. Le Diplomate russe avait la ferme persuasion que les troupes de son Pays sauraient éviter de manoeuvrer sur un terrain où elies risq_ueraient de porter o m brage à l'Angleterre et à l'Europe. Il croyait meme que ·la guerre serait terminée avant la fin de l'été, et que la paix pourrait ainsi etre conclue dans le courant de l'hyver prochain. Ce dernier jugement sembre très hasardé, et ne s'accorde nullement avec lse prévisions de l'Etat-Major Allemand.

La Note précitée de Lord Derby aurait produit un effet plutòt satisfaisant à Saint Pétersbourg. Le Prince Gortchacow en aurait apprécié la franchise, et c'est avec une meme franchise qu'il se réservait d'y repondre lorsque le Comte Schouvalow retournerait à son poste, dans la première quinzaine de Juin.

Le Prince de Bismarck, qui a passé quelques jours ici pour les fetes de la Pentecòte avant de partir pour Kissingen où il suit un traitement pour sa santé, croyait que, après quelques succés de la Russie, il se présenterait une chance d'ouvrir des négociations. Si le parti de la guerre domine maintenant à Saint Pétersbourg, le parti de la paix reprendra de l'ascendant quand les armées russes auront remporté des premières victoires assez marquantes pour le prestige militaire. Il formait des voeux pour le succès de la Russie, en vue précisément du rétablissement de la paix. Mais, comme l'Allemagne ne voulait pas créer des embarras, il ne se preterait à une médiation, à des suggestions quelconques, que pour autant que le Cabinet de Saint Pétersbourg se montrerait consentant. Le Chancelier Allemand manifestait en meme temps quelques appréhensions. L'Empereur Alexandre, après avoir du céder aux influences belliqueuses, aux agissements des comités slaves, aura-t-il le pouvoir d'imposer une limite aux passions ainsi déchainées? Un manque de modération aurait des suites incalculables Au reste, le Prince de Bismarck ajoutait avec beaucoup de raison, qu'il était impossible aujourd'hui à la diplomatie de faire autre chose QUe de la politique conjecturale, avant que la situation militaire ne se dessinàt davant•age. Néanmoins, il entretenait toujours l'espoir que l'Angleterre pourrait se désintéresser, prendre des mesures préventives par une occupation en Egypte.

Quant à l'Italie, il n'y a pas Iieu de craindre pour son existence, placée sous .la .sauvegarde du Roi et de sa Jlidèle armée. Mais, si l'on entrevoit pour telle ou telle autre Puissance des agrandissements territol"iaux, encore ne faudrait-il pas qu'ils fussent à notre détriment, dans la Méditerranée ou vers l'Adriatique. Qui nous aidera à l'empecher? Ce ne sera pas l'Angleterre, qui semble déjà se rèservr sa pal"t, sure comme l'est que la France contenue par l'Allemagne ne bougera pas. Ce ne sera pas l'Autriche qui, plutòt que de laisser toucher par autrui à la Bosnie, à l'Herzégovine ou à l'Albande, mettra le grappin dessus, en se donnant des airs de n'ag.ir qu'à contre-coeur. Ce ne sera pas non plus la Russie: elle nous l'a prouvé, en induisant elle-meme l'Autriche en tentation par la mission Soumarokow. Ce ne sera pas davantage le Cabinet de Berlin, un peu beaucoup paralysé par le soin qu'H doit apporter à surveiller la France, à empecher qu'elle ne trouve des a1liés chez ceux qu'il mécontenterait, et surtout à Vienne ou à Saint Pétersbourg.

Dans tous les cas, nous devons sauvegarder l'avenir dans une certaine mesure. Si dès lors la politique annexioniste prend le dessus en Autriche, il nous faudrait faire à Vienne des réserves formelles, en tàchant de nous faire appuyer par l'Angleterre, avec offre de réciprocité, car il n'est pas à prévoir que, de sa propre initiative, personne ne s'occupe de nos ·convenances, si bien fondées qu'elles soient. Le Cabinet de Berlin nommément s'apprete visiblement à remplir le ròle de médiateur, et ne veut s'aliéner, ni la Russie, ni l'Autriche, ni meme l'Angleterre, qu'il verrait avec plaisir se charger au besoin d'enrayer la Russie, si celle-ci prenait un jour un pas trop rapide dans la voie des conquetes.

L'Allemagne par contre nous tendrait certainement la main si nos intérets vitaux étaient en jeu, en comptant elle-meme sur notre appui dans les memes conditions. Mais ce qui touche à l'Adriatique, à la Méditerranée, à une rectification de nos frontières, n'a qu'une valeur secondaire à ses yeux, en présence d'autres questions, pour elle d'un ordre supérieur.

(l) Non si pubblica.

501

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 809. Lucerna, 4 giugno 1877, ore 23,50 (per. ore 1,35 del 5).

Les délégués italiens arrivés hier soir se sont aujourd'hui entendus avec les délégués allemands sur l'attitude et l'ordre de la discussion. Aujourd'hui, ils inaugurent la conférence suivant le programme. La présidence e•st instituée en la personne du président de la Confédération. On a résumé la situation financière de la compagnie du Gottardo. Les délégués italiens, suivant leurs instructions ont appelé l'attention de la conférence sur les causes de la situation désastreuse actuelle, demandé la justification des dépenses jusqu'en fin mai et le devis pour le complètement des lignes sur lesquelles demain on discutera. Les délégués italiens prient V. E. pour cette dépeche ainsi que pour les suivantes de donner une prompte communication au président du consei! et au ministre des travaux publics.

502

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 432/142. Londra, 4 giugno 1877 (per. il 7).

Durante questi giorni di vacanze per la Pentecoste e per le corse di Epsom .e di Ascot gli affari si rallentano alquanto in Inghilterra e la politica segue in questo frattempo il suo ·Corso di incertezze e di aspettazioni, per cui poco avrò ad aggiungere ai miei telegrammi dei 22, 23, 28 maggio e del 1° giugno (1), se non che alcune voci precedentemente sparse non ebbero confermazione. Così la supposta proposta di mediazione fatta dalla Germania non sembra esistere per limitare la guerra Turco-Russa; l'Ambasciatore di Germania col quale io ebbi ieri l'altro una conversazione in proposito, mi assicurò, anzi, che tal notizia era del tutto infondata; un altro eminente diplomatico mi di-ceva che il Principe di Bismarck era troppo accorto per prendere sin d'ora degli impegni .e che probabilmente egli stava tuttora meditando se fosse più conveniente per la Germania di lasciare Ja Russia affievolirsi in una guerra rovinosa, anziché venirle in aiuto in tempo opportuno per quindi stringere con essa un'alleanza più stretta in vista di altri avvenimenti più o meno probabili.

Intanto il Governo inglese segue con molta attenzione le operazioni della guerra, e riceve continue informazioni dai distinti ufficiali che ha mandato sui luoghi; queste informazioni non lasciano prevedere il successo definitivo dei Turchi. Uno di essi testé di ritorno dal campo mi fece una pittura poco rassicurante dello stato dell'esercito Turco, non per difetto del soldato che non è, per virtù militari, a nessuno secondo, ma per difetto di comando e di amministrazione, e per la fatalista imprevidenza che •Caratterizza quella nazione.

Il Gabinetto Inglese finora si mantiene nei limiti delle dichiarazioni del Ministro Signor Cross che io accennai a V. E. nei miei rapporti del l e del 18 maggio (2).

Tuttavia una nuova apprensione qui si manifesta. Essendosi saputo che la squadra Russa ritorna dall'America per recarsi nel Mediterraneo, si suppone

che dessa abbia per iscopo quello di portarsi sull'isola di Creta. Per parare a questo pericolo la squadra del Canale deve avere ricevuto l'ordine di tosto completarsi e di riunirsi nel mare d'Irlanda per procedere ad alcune manovre di esperimento, quindi essa si porterebbe verso il Portogallo e successivamente a Gibilterra per poscia penetrare nel Mediterraneo affine di prevenirvi la squadra Russa e porre ostacolo a qualsiasi impresa di essa contro l'Isola di Creta.

L'Inghilterra si accorge di non possedere forze di terra sufficienti di fronte ai grandi eserciti moderni, per avere una preponderante influenza nelle quistioni che si svolgono nel ·continente Europeo; epperciò essa si vede costretta a dovere restringere la sua azione militare diretta, alle regioni contigue al mare. Ciò spiega l'apparente moderazione delle sue dichiarazioni circa i limiti entro i quali essa dice essere racchiusi gli interessi Britannici.

Si aspetta il prossimo ritorno del Conte di Schouwaloff latore della risposta alla lettera del Conte di Derby; si pensa che essa sia concepita in termini concilianti, ma nulla di positivo è ancora trapelato al riguardo.

.ALLEGATO.

P. S. Trasmetto qui unito un articolo del Daily Telegraph (l) di questa mattina che mi sembra molto importante.

In esso è fatta una esposizione della condizione degli eserciti belligeranti, e vi sono esposte considerazioni di alto pregio sulla politica Austriaca ed Inglese di fronte alla Russia. L'articolo dd fondo che precede quello anzidetto merita anche considerazione imperocché può considerarsi come un grido d'allarme. Questi articoli acquistano maggiore importanza dal giornale in cui sono pubblicati e che si sa rappresentare le opinioni di alcuni de' membri più potenti del Gabinetto.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. nn. 418 e 443.
503

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 681. Vienna, 4 giugno 1877 (per. il 7).

I giornali di questa Capitale si mostrano assai preoccupati delle possibili conseguenze del cambiamento Ministeriale avvenuto in Francia. Mi risulta poi anche che il Gabinetto, se da un lato non fu troppo dispiacente della caduta di un Ministero che ben si capisce non poteva avere le sue simpatie: d'altra parte però non è senza preoccupazioni a riguardo dello svolgimento che l'avvenuta crisi potrebbe prendere, e dell'attitudine che a fronte di esso la Germania sarebbe per assumere. Per conto mio ho creduto conveniente mantenere un assoluto silenzio in quest'argomento nelle mie conversazioni col Barone Orczy. Unisco al presente rapporto un annesso cifrato.

ALLEGATO.

ANNESSO CIFRATO.

Un de mes Collègues m'a raconté hier qu'il avait rencontré Andrassy et que l'ayant questionné sur les affaires d'Orient le Comte avait répondu brièv.ement à ce sujet, ajoutant aussitòt: • ce que, en ce moment m'inquiète bien davantage que la question d'Orient c'·est la tournure que les choses prennent en France et les conséquences que cela peut avoir •.

(l) Non si pubblica.

504

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO, DEPRETIS

T. 812. Parigi, 5 giugno 1877, ore 13 (per. ore 15,30).

Par des raisons que l'on ne me dit pas, il est évident que les délégués français se montrent assez coulants dans la discussion des articles du traité de commerce. Ils laissent meme comprendre que leur Gouvernement serait heureux d'en finir au plus tòt, c'est-à-dire avant .la réunion du parlement qui doit avoir lieu le 16. Si V. E. tient de meme à conclure sans délai ce traité de commerce, veuillez bien ordonner à nos délégués d'etre un peu plus coulants aussi de leur còté. Nous sommes à la veille de quelque chose en France qui pourrait bien devenir fort grave. S'il en est ainsi, :J.es négociations risqueraient etre abandonnées pour long temps. Il me parait donc sage de profìter des bonnes dispositions actuelles qui sont passagères à coup sur, s'il vous convient avoir un traité plus ou moins favorable, mais tout de suite. Au reste, je suis persuadé que vous obtiendrez plus tard moins encore de ce eme 11'on est disposé à nous accorder aujourd'hui.

505

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 682. Vienna, 5 giugno 1877 (per. il 9).

Tenni parola ieri al Barone Orczy del progetto di neutralizzazione del Canale di Suez presentato dal Signor di Lesseps a S. E. il Generale Cialdini a cui si riferisce l'ossequiato dispaccio dell'E. V. del 26 scorso mese N. 380 della presente serie (1).

S. E. risposemi: il Governo Imperiale aver del pari avuto una comunicazione in proposito a mezzo di S. E. il Conte di Wimpfen, il Conte Andrassy però essersi astenuto fin qui dal prendere in considerazione qualsiasi quel progetto, la questione non sembrandogli sufficientemente matura e non aver quindi fatto al riguardo risposta di sorta all'Ambasciatore Imperiale a Parigi.

Il Barone Orczy soggiungevami inoltre, doversi ritenere assai difficile che una proposta di quel genere abbia a sortire .effetto pratico, anche ove l'iniziativa ne venisse presa da un Governo, stanteché l'Inghilterra molto probabilmente non si piegherebbe ad accettare in principio la neutralizzazione del Canale, potendo esso venire eventualmente interpretato in maniera da frappo.rre ostacolo in tempo di guerra al libero passaggio delle truppe che colle sue navi sarebbero trasportate dall'India in Europa o viceversa.

Veramente a me non pare che il secondo invio del progetto d'accordo del Signor di Lesseps, possa a dar luogo a dubbia interpretazione, accennando esso precisamente • à tout navire d'état ou de comme11ce, quelque soit son pavillon, et sans aucune exception •. Ne feci anzi l'osservazione al Barone Orczy, senza però menomamente insistere, non avendo avuto incarico al riguardo: ma S. E. ripetemmi la sua osservazione, in maniera da farmi credere che effettivamente già l'Inghilterra si sia pronunciata in proposito esplicitamente.

(l) Non pubblicato.

506

IL CONSOLE A CHAMBERY, BASSO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 191. Chambéry, 5 giugno 1877.

Colla venuta a Chambéry del nuovo Prefetto abbiamo avuto una nuova prova del desiderio del Governo Francese di manifestare in tutte le occasioni che gli si possono presentare le sue simpatie verso l'Italia. Il Signor Brassier, giunto Sabato, volle prevenire la mia visita, e Domenica si recò a casa mia in uniforme, ed essendo io momentaneamente assente, raccomandò vivamente al mio domestico di non dimenticare di dirmi che era la pvima vdsita che faceva, ed in quel giorno due sole ne fece in uniforme, l'altra essendo pel Primo Presidente della Corte d'Appello che ha la precedenza sul Prefetto.

Ieri, giorno fissato per le visite ufficiali, mi recai da lui, parimenti in uniforme, e mi disse, che si era recato a premura di presentarsi a casa mia per darmi una testimonianza della viva simpatia sua e di quella del suo Governo pel mio paese e mi incaricava di essere H suo interprete presso il R. Governo di questi sentimenti.

Mi mostrai sensibile a queste espressioni e gli manifestai uguali sensi da parte nostra. Essendo egli venuto da me co' Consiglieri di Prefettura che assistevano anche al suo ricevimento, questa ,circostanza fu conosciuta ed ha prodotto una buona impressione nei nostri amici, e mal umore nella setta che ci fa la guerra.

Quanto a me ne fui felice, anche per la soddisfazione che provo che possa nella mia modestissima sfera contribuire a mantenere i buoni rapporti fra due paesi.

Pel giubileo del Papa si volle anche qui fare una dimostrazione, e si era predicata una generale illuminazione, ma questa riuscì modesta assai. Gli stabilimenti Religiosi e le sole case dei principali motori del partito ultramontano, e di quelli che ne hanno bisogno pei loro interessi avevano dei lumi. Non mancarono però alcuni emblemi sediziosi; nella casa De Vigner figurava un trasparente colle parole • W Pie neuf Pontife et Roi • e fui assicurato che nello stabHimento di S. Benedetto era figurato il Papa coricato sulla paglia colle catene alle mani ed ai piedi. Ma le sono queste oramai armi completamente spuntate.

L'Arcivescovo predicò alla Cattedrale per questa occasione. Supponevo che mancante come è assolutamente di tatto avrebbe detto qualche cosa a carico nostro; ma pare che siano state diramate confidenzia'li istruzioni di prudenza e moderazione, perché non disse una sola parola che ci potesse offendere. Io aveva, con pagamento, incaricato un confidente intelligente ed accorto di informarmi esattamente di ciò che si sarebbe passato per essere più sicuro del fatto mio.

Sono invitato ufficialmente all'installazione del nuovo Procuratore Generale che avrà luogo Sabato prossimo, e ad un gran pranzo ufficiale che il Primo Presidente dà la sera del giorno medesimo a tutta la Corte d'Appello, ed alla Magistratura.

Non sono invitati, oltre ai Magistrati, che il Prefetto, l'Arcivescovo, il Generale ed il Ricevitore Generale. Questa Magistratura è quasi tutta Clericale, ma ho accettato tutti e due gli inviti.

507

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 817. Lucerna, 6 giugno 1877, ore 7,20 (per. ore 9,25).

Aujourd'hui conférence a tenu deux séances où l'on a discuté devis pour complètement ligne Saint Gothard. Demain on discutera sur moyen de subvenir aux frais nécessaires et sur propositions des délégués allemands. Demain sera expédié procès verbal de la première séance imprimé aujourd'hui, qui sera lu et approuvé dans la séance de demain; ce que l'on fera pour les verbaux suivants.

508

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 824. Bucarest, 6 giugno 1877, ore 23 (per. ore 4,10 del 7).

Empereur Alexandre vient d'arriver à Plojesti. Proclamation de l'état de siège imminent. Les agents roumains viennent d'etre chargés de porter à la connaissance des Cabinets le vote du parlement relatif à ,!'indépendance de la Roumanie et d'exprimer le désir que le nouvel état de choses soit reconnu par les puissances garantes.

509

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 389. Roma, 6 giugno 1877.

Il Cavaliere Durando poté procacciarsi, mercé la cortesia di un Collega, copia di una recente pastorale stampata dal Vescovo di Ragusa, diramata in occasione del Giubileo episcopale di Sua Santità Pio IX.

Dopo avere inveito contro • il Governo che entrò in Roma •, Monsignore si è accinto, in quel documento, a dimostrare • essere necessaria per il Papa una sovranità indipendente •, invitando i suoi diocesani a rivolgersi, per tale scopo, all'Imperatore Francesco Giuseppe. La pastorale non fu divulgata per le Gazzette: sembra invece che siasi distribuita, con cautela, tra le persone

• bene pensanti •.

Non è certo animo nostro di muovere osservazione alcuna rispetto a questa manifestazione del Vescovo di Ragusa. Volli solo notificarle la cosa a titolo di informazione, e perché la E. V. \possa servirsene per dimostrare, alla occorrenza, che anche in Austria-Ungheria v'ha chi fa pubblicamente dei voti .contro la integrità territoriale di uno Stato amico. I quali voti si fanno, per giunta, non già da pochi mestatori, come è potuto avvenire presso di noi, sibbene da persone costituite in alta dignità riconosciuta dal Governo locale, e godenti di una influenza considerevole sopra le popolazioni.

P. S. -Si è ora ricevuto il pregiato rapporto del 2 di questo mese,

N. 679 (1), col quale V. E. mi ha trasmesso il testo della Pastorale del Vescovo di Ragusa.

510

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 50. Roma, 6 giugno 1877.

Ringrazio la S. V. Illustrissima di avel\mi additato, col Rapporto del 26 Maggio scorso, N. 184 (2) i progetti, che costì ·si vagheggiano, di ingrandimenti territoriali a spese del vicino impero del Marocco. E, per verità, riescono degne di nota simili aspirazioni, le quali contrastano così con le condizioni speciali della Spagna, come con la tendenza generale di tutti i Governi a restringere, anziché allargare, il campo delle presenti complicazioni in Oriente. Ciò che da noi si conosce delle disposizioni delle altre Potenze circa le pretensioni incontrerebbero opposizione per parte di altri Stati Europei e particolarmente dell'Inghilterra.

Quanto all'Italia, ben sa la S. V. Illustrissima che ogni eventualità di conquista è non meno lontana dai disegni del Governo di Sua Maestà, che dal pensiero prevalente nella pubblica opinione.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 484.
511

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1851. Berlino, 6 giugno 1877 (per. l'11).

J'ai dit hier au Secrétaire d'Etat que j'avais tout lieu de croire, d'après les renseignements parvenus d'une manière indirecte à ma connaissance, que le Cabinet de Berlin avait fait, dans les premiers jours de mai, des démarches auprès de tel ou tel autre Gouvernement au sujet du futur conclave à Rome. Je ne voulais pas en écrire à V. E. avant d'avoir reçu, si possible, quelques renseignements.

M. de Btilow m'a fourni les expUcations suivantes, en me priant de les considérer comme tout à fait confidentielles.

Selon des bruits qui avaient pris quelque cons"istance, le parti jésuitique organisait une sorte de conspiration. Il s'étudiait à propager la croyance que, tout aussi bien que le Pape actuel, le conclave ne jouirait pas à Rome de la liberté nécessaire. Dans ces conditions, il fallait s'entendre afin de fixer un autre point de réunion pour le Sacré Collège. Le Cabinet de Berlin, dirigé par des motifs que nous saurions apprécier, a pensé qu'il était opportun de réagir contre ces menées, et s'en est expliqué franchement et confidentiellement avec quelques Gouvernements, avec ceux qui s'attribuent un droit d'exclusion dans le choix d'un nouveau Pontife. Aucune démarche officielle n'aurait cependant été faite à Paris.

Dans sa communica·tion l'Allemagne repoussait 1es soupçons calomnieux à notre adresse. Elle estimait au contraire que la tenue d'un conclave à Rome meme offrirait de meilleures garanties que partout ailleurs, que par exemple à Avignon on à Malte. C'est dans notre capitale, que les cardinaux italiens seraient mieux à meme de faire valoir leur influence modératrice, et de préparer une élection qui réunisse, autant que possible, les •Conditions essentielles pour ne pas aggraver les difficultés de la situation. Transférer hors de nos frontières l'Assemblée élective, ce serait l'exposer à l'action regrettable et p1us directe d'un haut dergé, de cardinaux étrangers cosmopolites, dégagés de tout lien avec la patrie et n'ayant dès lors qu'un médiocre respect des convenances politiques de leur propre pays, et meme de l'Europe. A leurs yeux, la question du pouvoir temporel prime bien d'autres considérations, dont l'Etat ne saurait faire bon marché. Se souvenant de ce qui lui avait été exposé en 1875 à Milan par M. Minghetti, M. de Btilow étati lui aussi d'avis que les Cardinaux italiens, dans le milieu meme où ils vivent, sont en majorité animés de principes de tolérance, qu'on ne retrouve pas toujours au meme

degré chez leurs collègues étrangers. C'est peut étre pour 'ce motif, qu'on

voudrait couper court à toutes leurs attaches italiennes, afin que les • ze

lanti • en eussent plus facilement raison sur un autre territoire

En présentant des observations dans 'ce sens, le Cabinet de Berlin n'en

tendait nullement s'immiscer dans les constitutions règlementaires pour la

tenue des conclaves, mais il lui avait paru sage de signaler les dangers des

menées ultramontaines. Les Gouvernements au~quels il s'est adressé -le

Portugal, l'Espagne et l'Autriche -ont en général paru approuver de sem

blables observations. Depuis lors, les bruits qui ont servi de point de départ

aux communications allemandes ont semblé s'apaiser, et les choses en sont

restées là.

M. de Biilow prétendait ne plus savoir au juste si M. de Keudell avait été renseigné à cet égard, mais dans tous les cas on se serait réservé de le faire s'il y avait eu lieu de donner suite à ces pourparlers. Vis à vis de moi aussi, on voulait saisir la première occasion de m'en informer, et S. E. me remerciait de la lui avoir procurée.

A mon tour, j'ai remercdé le Secrétaire d'Etat, en ajoutant que mon Gouvernement ne pouvait que souscrire aux considérations qu'il avait développées tout d'abord vis à vis d'autres Gouvernements.

Il faudra voir, disait aussi M. de Biilow, comment les événements se dérouleront en France, si le Due Decazes BrogUe ne donnera pas un démenti à son attitude comme Due Decazes Simon. Dans tous les cas, on ne saurait assez se tenir sur ses gardes, ne pas se laisser éblouir par les raisolliS spécieuses mises en avant par le Cabinet de Versailles pour expliquer sa conduite. C'est dans ce sens Que le Prince de Bismarck s'exprimait tout récemment dans une lettre écrite de Kissingen. Il accetuait en meme temps combien il importait de resserrer toujours plus les liens avec l'Italie.

J'ai répondu que, nous aussi, nous ne nous laissions nullement aveugler par les assurances de bon vouloir du nouveau Ministère français, que, nous aussi, nous attachions le plus grand prix aux meilleurs rapports entre l'Allemagne et l'Italie. Nous l'avions déclaré à tant de reprises, qu'il serait superfl.u de le répéter.

J'ai l'honneur d'accuser réception des dépeches de V. E. n. 496, 497 et 498, série politique (1), ainsi que de leurs annexes...

512

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 699. Terapia, 6 giugno 1877 (per. il 16).

Ho avuto l'onore di ricevere il dispaccio che l'E. V. mi faceva l'onore di rivolgermi J.l 23 Maggio, N. 331 (2) della presente Serie, affine di raggua

38 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

gliarmi dell'emozione suscitata in Albania, in Epiro e segnatamente a Vallona dalla voce corsa, e fino ad un certo punto accreditata dall'Autorità stessa, di una minacciata invasione italiana; e di ordinarmi avessi a richiamare l'attenzione della Sublime Porta sulla condotta imprudente di quei funzionari.

La sola traccia di siffatte voci che io trovai in questi Archivi fu un rapporto del R. Console a Janina il quale faceva menzione dell'emozione prodotta presso quelle popolazioni dalla comparsa d'una nave da guerra italiana l'Authion lungo le coste d'Albania. La sola persona ,che mi faceva parola di questo fatto al mio arrivo era un funzionario subalterno della Sublime Porta, cui facevo una risposta analoga a quella che l'E. V. faceva in proposito al Ministro di Turchia in Roma. L'Ambasciatore d'Inghilterra ne toccava incidentalmente in una conversazione privata e 1 mi diceva taluni aver interpretato l'invio della nave italiana in quei paraggi aver potuto avere per iscopo, in seguito a suggerimento del R. Console a Scutari, di servire all'emergenza di rifugio a Prenk Bib Doda ed a' seguaci suoi. Cui replicavo quella nave essersi trasferita in quelle acque come altre volte vanno in altre parti allo scopo di proteggere gli interessi italiani.

In esecuzione degli ordini impartitimi dall'E. V. io intrattenni dunque il Signor Ministro degli Affari Esteri nel senso del predetto dispaccio Ministeriale. Cui S. E. replicava non conoscere nessun atto di quelle Autorità che potesse essere interpretato come tendente a suscitare la pubblica emozione; qualche emozione essersi manifestata spontaneamente presso il pubblico nella credenza quella nave potesse essere seguita da una squadra italiana; ma quando si vide non trattarsi che d'una sola, le apprensioni erano ben presto svanite. Aggiunse S. E. aveva informato Essad Bey dell'occorso per sua norma, ma non lo aveva incaricato di fare alcuna osservazione al R. Governo; però le informazioni che erano state fornite in proposito da V. E. in quell'occasione, le avevano recato grande soddisfazione. Né credetti dover insistere maggiormente sull'argomento.

(l) -È edito solo il d. 497 al n. 494. (2) -Cfr. n. 466.
513

L'INCARICATO D'AFFARI A WASHINGTON, LITTA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 121. Washington, 7 giugno 1877 (per. il 23).

Le feste per il giubileo della consacrazione episcopale di Pio IX, incominciate al 13 del passato Maggio, si sono chiuse il 3 corrente mese, colla massima solennità tanto in Washington quanto nelle principali città dell'Unione. Queste feste consisterono in conferenze religiose, in meeting nei quali con pomposi discorsi altrettanto si esaltarono le glorie del Pontefice quanto se ne esagerarono i dolori, in messe solenni, processioni, illuminazioni, per modo che i giornali tutti ebbero abbondante materia di che riempire le loro colonne. A Filadelfia ed a Baltimora dove la popolazione cattolica è abbondante, vista l'assenza dei due Arcivescovi che sono attualmente in Roma, si supplì a più solenne cerimonia in Chiesa, con nuove collette di denaro da inviarsi al Vaticano. Ma una vera dimostrazione ultramontana si fece invece alla NuovaOrleans il 13 del Maggio scorso. Già da parecchio tempo s'erano organizzati in Quella città numerosi comitati allo scopo di raccogliere una considerevole somma di denaro da mandarsi al Papa in occasione del suo episcopale giubileo e di preparare una pomposa festa da celebrarsi alla Nuova-Orleans stessa. Parecchie delle primarie famiglie presero parte altissima a queste dimostrazioni. La festa del 13 Maggio consisté in una processione alla quale presero parte oltre l'Arcivescovo di Nuova-Orleans ed il clero della Diocesi, tutte le corporazioni cattoliche, ed, a quanto mi si riferisce, una gran parte della popolazione. I discorsi furono pronunciati sulla piazza La Fayette e là si udirono le solite ingiurie contro l'Italia e la Germania, accolte con grandi applausi, e maggiori, come sempre accade, dai più lontani, perché meno intendono Quello che si dice. Furono poi prese per acclamazione le risoluzioni che mi pregio di qui unire all'E. V. (1).

Debbo notare che prese parte alla processione et assisté al meeting sulla piazza La Fayette, una parte delle truppe federali di presidio alla NuovaOrleans, però senza bandiera, senza ufficiali e senz'armi, ma soltanto in ranghi. Alcuni degli ufficiali seguivano il corteggio in carrozza. Non assistevano alla festa né il governatore della Luisiana né il Mayor della città. Non ho creduto quindi che la sola presenza di alcuni ufficiali e soldati federali, avvenuta in queste condizioni, mi autorizzasse sufficientemente a rilevare la cosa, e così mi astenni dal farne parola al Dipartimento di Stato. È bene che aggiunga che delle truppe federali qui se ne abusa in ogni occasione, così per esempio, parlando del caso proprio della Nuova-Orleans, quelle stesse truppe che pochi giorni prima custodivano il palazzo della Legislatura, pronte a difendere il governatore repubblicano, prendevano parte più tardi ad una grande dimostrazione popolare in onore del governatore democratico. Quindi la presenza di esse alla dimostrazione cattolica non ebbe per me, né parmi ora possa avere alcuna importanza.

514

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 830. Lucerna, 8 giugno 1877, ore 6 (per. ore 12,05).

Toutes les propositions des délégués italiens ayant pour but d'éviter sacrifices ultérieurs aux états, ont été vefusées. La conférence auralit du se disS(lUdre. A cette extrémilté, délégués italiens ont accepté discussion du projet compagnie, sous les plus amples réserves et dans limites instructions reçues.

(l) Non si pubblican&.

515

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. CONFIDENZIALE 500. Roma, 8 giugno 1877.

Ciò che l'E. V. mi ha riferito col Rapporto del 29 Maggio scorso, n. 1847 (1), mi dà ragione di certe entrature recenti di questo Signor Ambasciatore di Germania.

Parecchi giorni or sono il Signor de Keudell venne al Ministero e dipartendosi dalla estrema riserva che gli è consueta ha portato spontaneamente il discorso sopra le cose di Francia. Egli non ha comunicato né letto alcun dispaccio e non ha neppure espresso un concetto di cui si potesse ben determinare la portata. Ma il fatto stesso dell'aver preso l'iniziativa di una conversazione sopra un tema così delicato dimostrava che l'Ambasciatore Germanico, abitualmente alieno dall'impegnarsi in simili discorsi, dovea aver ricevuto istruzioni speciali del suo Governo a tale riguardo. Si sarebbe però potuto credere dal complesso delle cose dette dal Signor de Keudell che egli avesse, più che altro l'incarico di assicurarsi se in Italia si erano concepite le stesse inquietudini che il mutamento del Ministero in Francia aveva suscitato in Germania

Al Signor de Keudell fu risposto ciò che da tutti si sapeva che c10e era stata notevole la premura con cui il Gabinetto di Versailles e lo stesso Maresciallo Presidente avevano fatto pervenire a noi e anche ad altri Governi le più formali ed amichevoli assicurazioni. Certamente la situazione in Francia era tale da far nascere dei timori non sulle intenzioni che certamente erano sincere, ma sull'autorità morale del Governo dal quale esse emanavano. La posizione del Ministero e del Maresciallo faceva dubitare della solidità di un Governo di cui non si vedeva la base in uno dei grandi partiti che dividono la Francia. Per poco che il Governo presente fosse costretto di patteggiare con altre frazioni dell'opinione pubblica, il Ministero Broglie potrebbe essere trascinato fuori dell'orbita che nei primi giorni aveva tracciato a se stesso per non iscuotere la fiducia dei Governi amici. Pareva che in questo stato di cose il contegno che meglio conveniva all'Italia era quello di una amichevole vigilanza la Quale, non escludendo una completa fiducia nelle dichiarazioni del Presidente e del suo Gabinetto, non avrebbe permesso che le nostre relazioni con la Francia fossero esposte a improvvise eventualità. Noi notavamo, del resto, che anche in Germania si erano concepite delle inquietudini circa le prevedibili tendenze della nuova amministrazione in Francia, e vedevamo non senza compiacimento, in questo fatto, una prova di più che vi sono degli interessi, di un ordine speciale, per i quali esiste solidarietà di cui potevamo rallegrarci.

Il Signor de Keudell non pare avesse istruzioni che gli permettessero di spingere più avanti lo scambio di idee con noi, epperò dal canto nostro con

il linguaggio sovrariferito si volle mantenerci entro limiti che corrispondes

sero presso a poco a quelli dell'entratura che ci veniva fatta. Però la risposta

data al Rappresentante Germanico era concepita in termini tali che se egli

avesse voluto ripigliare altra volta la conversazione sopra questo soggetto il

terreno poteva dirsi preparato per uno scambio più intimo di reciproche con

fidenze.

Stimai utile di recare quanto precede a notizia di V. E. la quale potrà così avvalorare col suo linguaggio le cose che furono qui dette al Signor de Keudell.

(l) Cfr. n. 488.

516

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 501. Roma, 8 giugno 1877.

Col Rapporto del 29 Maggio scorso, N. 1848 (1), V. E. mi ha riferito

termini evasivi, nei q_uali si è espresso codesto Signor Segretario di Stato quando Ella ebbe ad intrattenerlo degli accordi progettati tra la Inghilterra e l'Egitto per la repressione della tratta degli schiavi.

La risposta del Signor di Billow è una nuova prova che n Gabinetto di Berlino stima di non essere interessato in tutto ciò che concerne la situazione politica dell'Egitto rispetto alle altve Po·tenze. In ciò la politica germanica segue l'esempio che da parecchi anni le ha dato costantemente la Russia. Ma è questo uno dei punti nei quali non sarebbe possibile all'Italia di seguire lo stesso indirizzo, né gioverebbe, per altra parte, di mettere in evidenza maggiore tale discrepanza di interessi fra noi e Quelle Potenze. Conseguentemente, a meno che il Gabinetto di Berlino ripigliasse egli stesso lo scambio di idee da noi provocato intorno al presente soggetto, sarà meglio che V. E. si astenga dal portare di nuovo il discorso sopra tale argomento. Noi intanto vedremo, dal canto nostro se ci convenga di lasciare che verso l'Inghilterra sola l'Egitto prenda degli impegni riguardo alla abolizione della tratta, oppure se meglio risponda agli interessi nostri il partecipare, in una od in un'altra forma, a tali accordi internazionali.

517

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 121. Roma, 8 giugno 1877.

Il R. Agente e Console Generale in Belgrado mi riferisce confidenzialmente che l'Agente di Francia, d'ordine del suo Governo, ha ammonito il Governo Principesco delle fatali conseguenze cui lo esporrebbe qualsivoglia

azione militare da parte sua, sia di concerto con la Russia, sia isolatamente. In pari tempo l'Agente di Francia, osservando che la Rumania con la sua dichiarazione d'indipendenza, si è privata della guarentigia delle Potenze, ha espresso la speranza che la Serbia non commetterebbe lo stesso errore. Il Principe Milano avrebbe, dal canto suo, incaricato l'Agente francese di assicurare il Maresciallo Presidente che la Serbia non commetterebbe imprudenze e che, se fosse costretta ad un'azione militare, non vi si arrischierebbe, ad ogni modo, senza il concorso della Russia.

Stimai utile di recare quanto precede a notizia di V. E. non ci consta se la Francia abbia ·in questa circostanza, agito di sua propria iniziativa, o per suggestione altrui. In ogni ipotesi, non avendo mai ricevuto comunicazione alcuna in proposito, abbiamo creduto che fosse più consentaneo alla nostra posizione di astenerci da simili pratiche.

(l) Non pubblicato.

518

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI (l)

D. 346. Roma, 8 giugno 1877.

Ho letto con molto interesse il rapporto confidenziale del 25 Maggio scorso, N. 683 (2), nel quale la S. V. Illustrissima mi ha esposto alcuni sintomi per cui si potrebbe presumere che, in date circostanze, la Sublime Porta non sarebbe aliena dal gradire un avviamento verso trattative di pace.

Per chi consideri la cosa da un punto di vista astratto, è manifesto che un'azione mediatrice non può riuscire efficace se una delle parti belligeranti, in seguito alle vicende sfortunate della guerra, non sia spinta a desiderarla ed a chiederla. Però, nel concreto, già emergerebbe dal Rapporto di Lei che gli uomini che governano ora la Turchia non si sarebbero dimostrati restii dal ricorrere, quando che sia, ad una mediazione per mettere fine alle calamità della guerra.

In realtà, se ebbero veramente quersto pensiero, Safvet ed Edhem Pascià dimostrarono di avere un concetto esatto delle necessità in cui versa l'Impero Turco, e solo è da deplorarsi che le stesse considerazioni non li abbiano trattenuti da quei passi che resero, due mesi or sono, inevitabile la guerra. Egli è certo che, quando le operazioni del passaggio del Danubio saranno incominciate, bisognerà aspettare che esse siano completamente r.iuscite prima di poter parlare di pace alla Russia. Se avvenisse che questa difficilissima operazione di guerra incontrasse degli ostacoli nella resistenza degli ottomani, l'onore delle armi russe si troverebbe siffattamente impegnato, da rendere impossibile che quella grande potenza militare si induca a trattare di pace prima che i suoi

eserciti abbiano messo piede stabile in Bulgaria. Ma se, per ragioni diverse, accadesse che in Asia le truppe russe avessero conseguito qualche rilevante vantaggio prima ,che il pa,ssaggio del Danubio possa essere tentato, il momento non sarebbe egli abbastanza propizio per intavolare una trattativa di pace? A predisporre gli animi dei Ministr.i del Sultano in favore di siffatte trattative, dovrebbe potentemente contribuire il riflesso che l'occupazione russa nelle provincie turche non può avere quello stesso carattere ,che, in qualunque altro paese d'Europa, suole avere l'invasione di un esercito nemico. Quando nei paesi turchi l'autorità governativa si sarà ritirata, non rimarrà nessuna amministrazione locale, municipale, ecc. Indi la necessità, per lo Stato occupante, di organizzare il paese. Quando una simile organizzazione fosse divenuta un fatto compiuto, come potrebbe poi cedere il posto a quella che è scomparsà davanti l'ocoupaz,ione nemi,ca? ... Di qui apparisce che, quando non si voglia o non si possa trovare un componimento prima che la Bulgaria sia occupata, non sarà possibile evitare delle radicali soluzioni, le quali, per effetto delLa naturale ,connessione degli interessi, difficilmente ,si arresterebbero a quella sola provincia.

In ~uesti riflessi potrà la S. V. Illustrissima attingere la norma per il suo linguaggio, il quale, sia con i Ministri del Sultano, sia con gli Ambasciatori, e più particolarmente con il tedesco, deve mirare a far prevalere le tendenze pacifiche appena le circostanze lo consentano. * Esprimendo però questi pensieri, la S. V. Illustrissima dovrà evitare di dare ai medesimi tutto il peso di istruzioni formali del R. Governo, e dare loro preferibilmente la forma ed il carattere di suggerimenti amichevoli e personali *.

(l) -Ed. ad eccezione del brano fra asterischi in LV 24 pp. 118-119. (2) -Cfr. n. 481.
519

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 215. Parigi, 8 giugno 1877 (per. il 12).

Mi sono recato questa mattina dal Signor Duca Decazes per informarlo dell'imminente mia partenza e prendere congedo da Lui.

Il Signor Ministro degli Affari Esteri entrò in quest'occa,sione pel primo a discorrermi della situazione ,interna della Francia e mi domandò quali fossero le mie impressioni e quale soluzione delle presenti dHificoltà io prevedessi.

Risposi a S. E. che non oserei formulare un giudizio, né emettere pronostici, non essendomi possibile di apprezzare nelle quistioni di politica interna le tendenze de' partiti e degli individui così come nel mio paese lo potrei e non essendomi sufficientemente note le intenzioni del Governo. Osservai soltanto che volendo giudicare la situazione da militare mi parrebbe difficile che il Maresciallo qualora incontrasse resistenza, non si sentisse tentato di romperla e non ne venisse quindi ad uscire dalile vie legali.

n Duca Decazes replicò che il Maresciallo sicuramente non lascerebbe trascinarsi ad un colpo di Stato. • I colpi dd Stato, egM proseguì, non profittano giammai a coloro che li eseguiscono, quando in essi non si riuniscano condizioni straordinarie di gloria, di nome, di genio e di ascendente personale. Il Maresciallo spera che la crisi aperta il 16 maggio potrà comporsi legalmente e senza scosse: ma non dubito ch'egli si ritirerebbe anziché imporsi illegalmente al Paese. Ad ogni modo io non lo seguirei se volesse uscire dalla legalità: lo dichiarai più volte e fino dal momento in cui venni invitato a rimanere al mio posto •.

Ho subito riferite col telegrafo (l) queste dichiarazioni del Duca Decazes all'E. V. e mi giova confermarle ora anche quella seconda parte del mio telegramma, relativa alla situazione della Francia rimpetto all'Inghilterra ed all'Austria. Ebbi difatti recentemente parecchie conversazioni coll'Ambasciatore di S. M. Britannica e coll'Ambasciatore d'Austria-Ungheria e mi studiai di indagare il loro pensiero circa i pretesi progetti d'alleanza tra la Francia e gli Stati da essi rappresentati. Tali conversazioni confermarono in me la convinzione, che negli ultimi tempi più volte espressi all'E. V. In quest'istante né l'Inghilterra, né l'Austria sembrano avere seria intenzione di preparare un'alleanza con la Francia. L'una e l'altra Potenza si rendono conto della debolezza ed instabilità dell'attuale Governo Francese e sanno che un trattato stipulato oggi con essa potrebbe riuscire vano o forse pericoloso domani per effetto di nuovi sconvolgimenti interni. Può darsi che l'idea di un'alleanza sia balenata Qualche mese addietro a Vienna quanto a Londra : ma ogni indizio mostra ch'essa dovette essere abbandonata. Lo si può arguire anche dal linguaggio che avrebbe negli ultimi giorni qui tenuto il Principe di Galles, il quale è ora ritornato in Inghilterra.

520

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 684. Vienna, 8 giugno 1877 (per il 20).

Ringrazio l'E. V. per le informazioni che le piacque comunicarmi, in base ai rapporti ricevuti al Ministero dell'Interno dalle R. Autorità di confine, cogli ossequiati suoi dispacci nn. 367 e 384 (2) sulle disposizioni e ricognizioni militari che da parte austriaca sarebbero state effettuate alla nostra frontiera in questi ultimi tempi. Al pr,imo di quei dispacci già ebbi a ri'spondere telegraficamente, non sussistere il riferito aumento di batterie a Gorizia. Le voci corse di accresciuto numero di artiglierie da campagna or qua or là, furono unicamente

causate dall'invio nei varii presidi del nuovo materiale, e se in qualche luogo poté esservi effettivamente un aumento di batterie, ciò fu conseguenza delle mod1ficazioni introdotte testé nell'ordinamento dell'arma di artiglieria, in conseguenza delle quali si dovette effettuare qualche parziale cambiamento nelle sedi delle batterie. Del rimanente credo d[ poter accertare che in complesso la forza nelle provincie a noi confinanti tanto al Nord quanto all'Est non fu menomamente accresciuta. Sta di fatto, siccome fu riferito al Ministero, che all'Arsenale di Pola si lavora con straordinaria attività, ma il fatto analogo si rileva in questi tempi in tutti gli arsenali di terra e di mare delle varie Potenze d'Europa; non parmi quindi vi sia in ciò cosa di cui dobbiamo preoccuparci in modo speciale.

Col dispaccio n. 378 del 25 sco11so mese (l) l'E. V. mi dava poi notizie relative alle nuove opere di difesa che si erigono nel Trentino meridionale. Per alcune di esse il fatto era a mia conoscenza, per altre no. Ma non dubito affatto che le cose stiano come vennero riferite al R Governo, poiché, come ebbi ad esporre all'E .V., il Governo austriaco non si preoccupa soltanto della possibilità di ùn attacco in da·te eventualità politiche per parte di truppe dell'Esercito italiano, ma ancora di una improvvisa aggressione di bande di volontari: esso prende quindi tutte quelle disposizioni che crede più atte, non solo a provvedere al caso alla difesa, ma anche a premunirsi contro la possibilità di un attacco. Quanto poi alle istruzioni diramate della Direzione della Sudbahn ai Capi Stazioni della linea Innsbruck-Peri, esse non sono affatto speciali a quella linea, analoghe disposizioni essendo state prese da tutte le amministrazioni ferroviarie austro-ungariche, in conseguenza di ordini preventivi emanati dal Ministero della Guerra, in vista di una possibile generale od anche parziale mobilitazione dell'Esercito.

A riguardo finalmente della visUa che S.A.R. il Principe di Wiirtemberg, Commandante in Trieste, avrebbe fatto n 20 corrente a Cividale esplorando anche parte del nostro confine, tutto ciò sotto il pretesto • di ricerche archeologiche •, fatto di cui l'E. V. m'informa col suo dispaccio del 20 scorso mese n. 384, in base ad un rapporto del Prefetto d'Udine, non sono in grado di constatare la maggiore o minore attendibilità della cosa. La conoscenza personale che ho di quel Principe mi farebbe inclinare a ritenere vi sia stato equivoco sulla persona, poiché è certo che nelle attuali circostanze, ove le cose stessero come furono riferite, non si potrebbe a meno di fargli l'appunto di avere, stante la sua posizione, agito con sufficiente prudenza e tatto. Come di ragione però non potrebbe essere il caso di ciò rilevare e quindi m'astenni anche dal fare indirette indagini atte ad appurar·e il fatto.

Dal fin <!Ui esposto l'E. V. osserverà che io non credo ad intendimenti aggressivi contro di noi dell'Austria-Ungheria dirò anzi che io ho la certezza che non saremo da questa parte attaccati, ove un'effettiva aggressione manifestamente predisposta e voluta dal R. Governo, non abbia a prodursi. Neppure, sono convinto, abbiamo da temere una cosi detta • querelle d'allemand • pi

gliata a pretesto per piombarci all'impensata addosso. Non conviene però dissimularsi che l'anno scorso H R. Governo, avendo manifestato ad alcuni Gabinetti, ch'esso considererebbe siccome contraria ai suoi interessi l'occupazione della Bosnia da parte dell'Austria, e taluno fra i R. Agenti avendo anche lasciato intendere a Gabinetti alleati a quello di Vienna, che ove tale eventualità si verificasse, si potrebbe da parte nostra pensare a necessari compensi, la 'sospettosa attenzione della Corte Imperiale e del Conte AJDdrassy 'si mantenne desta da quel giorno su di noi. La possibilità dd un'annessione della Bosnia all'Austria, non solo non è, a mio avviso, svanita, ma potrebbe anzi in questi ultimi tempi essersi fatta assai più probabile, sebbene non sia più di prima nei desiderii degli uomini di Stato di Vienna e di Pesth, ma essa potrebbe imporsi al Governo Imperiale e Reale, siccome una ineluttabile necessità.

Or bene io temo grandemente, che ove le truppe Imperiali dovessero varcare il confine ottomano, quell'atto sarebbe accompagnato da disposizioni militari di precauzione verso la nostra frontiera, salvo che prima il Gabinetto di Vienna avesse acqui,stato, in modo qualunque, la certezza che il Governo Italiano è assenziente alle combinazioni politiche di cui quel fatto sarebbe conseguenza. Le disposizioni però di cui è caso, si manterrebbero, sono sicuro, nei limiti strettamente difensivi, quindi potremmo da parte nostra astenerci dal prendere misure di reciprocità, ove non intendessimo di porci contro il nostro volere in una di quelle situazioni che non presentano facile uscita in via pacifica.

In quest'eventualità che potrebbe affacciarsi a noi da un momento all'altro, ho creduto dover mio Dichiamare la speciale attenzione dell'E. V., affinché in antecedenza il R. Governo vi sia preparato e possa così con oculata calma decidere fin d'ora il da farsi, ove il fatto da me preveduto venisse a verificarsi.

(l) -Cfr. t. 834, pari data, ore 14,40, per. ore 16, non pubblicato. (2) -Non pubblicati.

(l) Non pubblicato.

521

ELLENA E AXERIO AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO, DEPRETIS

T. 842. Parigi, 9 giugno 1877, ore 16,45 (per. ore 18,25).

Concordé texte traité de commerce, acceptant ad referendum propositions de supprimer articles concernant exportation charbon et régime marchandises avariées et de modifier les articles transit et contrefaçon libraire. Nous avons demandé suppvession artide droits sortie. Commissaires françai,s veulent discuter notre tarif sortie, déelarant refuser réduction droits démandés entrée en France sur produits italiens frappés droits sortie. Nous avons combattu cette déclaration adversaires. Si nous ne pouvons offrir conservation dro,Rs sortie existant renonçant en agumenter nombre et quotité, séances devront etre suspendues jusqu'à ce que V. E. ne répondra pas à nos demandes d'instructions.

522

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 843. Pietroburgo, 9 giugno 1877, ore 17,45 (per. ore 21,30).

Giers m'a donné communication de la réponse à la lettre Derby. En voici le résumé: Empereur Alexandre apprécie la franchise de communication anglaise et a ordonné de répondre avec égale franchise, tant sur les points indiqués par Derby que sur ceux se référant aux intéréts que Sa Majesté a le droit de sauvegarder. Gouvernement russe ne veut bloquer, interrompre, menacer navigation canal de Suez. Il la considère comme reuvre internationale intéressant le commel"lce du monde, devant l"lester en dehors de toute atteinte, bien que l'Egypte par l'envoi de ses contingents puisse étre considéré en guerre Gouvernement russe en considération des intéréts européens et anglais qui s'y rattachent, ne fait pas entrer ce pays dans le rayon de ses opérations militaires. Quant à Constantinople, sans préjuger la marche et nssue de la guerre, le Gouvernement russe repète que l'acquisition de cette capitale est exclue de ses vues. Empereur Alexandre reconnait qu'en tout cas le sort de Constantinople est une question d'intérét commun qui ne peut étre réglée que par entente générale, et que si la possession de cette ville devait étre mise en question, elle ne saurait appartenir à aucune Puissance européenne. Pour ce qui concerne les détroits, bien qu'ils appartiennent au méme souverain, ils forment débouché exclusif de vaste mer où tout le monde a des intéréts. Il importe à la paix et à l'équi1ibre général que cette question soit réglée d'un commun accord sur des bases équitables et garantie e.fficacement. Derby a fait allusion au golfe Persique 'et à ,la route des lndes. Gouvernement russe déclare qu'il n'étendra pas la guerre au delà de ce qu'exige but hautement et clairemenrt proclamé par l'Empereur. Il aura garde aux intéréts britanniques mentionnés par Derby, tant que Angleterre restera neutre. Gouvernemenet russe a droit de s'attendre que Gouvernement britannique prendra, de son còté, en considération les intéréts russes en vue desquels Russie s'impose graves sacrifices. Ces intéréts résident dans la nécessité de mettre terme à la déplorable situation

des chrétiens soumis à la domination turque et aux crises permanentes qu'elle provoque. Cet état de choses crée agitation dans l'empire russe et réagit sur sa situation intérieure et extérieure, sur ses relations internationales, sur son commerce, ses finances et son crédit. Empereur Alexandre ne peut laisser Russie exposé indéfiniment à ces chances désastreuses et entravant son dévedoppement pacifique et causant préjudices incalculables. C'est pour y mettre fin qu'il s'est décidé à la guerre. Ce but ne peut étre atteint que si les populations chrétiennes de la Turquie sont placées dans une situation où leur existence et leur securité seraient efficacement garanties contre les abus de l'administration turque Cet intérét vital pour la Russie n'est en contradiction avec le concours des Puissances; obligé de la poursuivre seui, il est résolu à ne pas poser les armes avant de l'avoir complètement, surement, efficacement garanti. Schouvaloff est chargé d'expliquer ces ~considérations à Derby, en disant QUe le Cabinet impérial est en droit d'espérer que le Cabinet anglais les apprédera avec les memes sentiments d'équité qui pol'ltent le Gouvernement russe à respecter les intérets britanniques, et qu'il y puisera la conviction q_ue, dans les vues échangées entre les deux Gouvernements avec franchise réciproque, n n'y a rien qui ne puisse se concilier pour le maintien de leur bons rapports et pour la paix d'Orient et de l'Europe.

523

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1852. Berlino, 9 giugno 1877 (per. il 14).

Peu après les événements ac,complis en 1870 et 1871, je :fis une com·:se à Rome, où j'eus des ,entretiens avec les principaux membres du Ministère. La discussion portait sur le meilleur programme de politique étrangère à suivre par l'Italie. On voulut bien entendre mon avi,s. Avant de l'exprimer, je posai la q_uestion préalable si nous nous considérions déjà assez forts pour le cas échéant, nous défendre à nous seuls contre des attaques, combinée ou séparées, du còté de la France et de l'Autriche. La réponse fut négative: nos progrès, notre réorganisation économique et militaire prise dans son ensemble, n'avaient point encore atteint une limite, qui permit au Pays de se reposer suffisamment sur ses propres forces.

Dans ces conditions, il ne restait q_u'à se prononcer en faveur d'un rapprochement plus intime avec l'Allemagne, qui avait donné des preuves de supériorité sur nos deux voisins, et avec laq_uelle nous avions une communauté d'interets essentiels. Mais, pour autant, je ne prechai pas une aUiance formelle. Des engagements contractés • hic et nunc • nous auraient placés à ses còtés, plutòt comme de simples auxiliaires que sur un certain pied d'égalité. Au lieu de nous offrir, mieux valait nous fa,ire désirer. n convenait de préparer les voies à une entente éventuelle et sur la base d'une entière réciprocité. Cette opinion fut bien accueillie, et je reçus en conséquence l'ordre de m'appliquer à tenir la porte entre ouverte à une alliance, sauf à la négocier lorsque le Gouvernement jugerait le moment opportun.

Je n'ai pas manqué de régler ma conduite sur ces instructions. Le voyage à l3erlin du Prince et de la Princesse de Piémont en 1872, et de notre Roi en 1873, rentraient dans le meme ordre d'idées; aussi, avais je vivement insisté pour ce voyage. A différentes époques, comme à Milan en 1875, Notre Auguste Souverain et Son Gouvernement me renouvelèrent des directions analogues.

En arrivant au pouvoir, V. E. déclara plus d'une fois, que rien n'était changé dans notre programme des relations extérieures. Dans ce derniers temps, j'avais néanmoins cru remarquer une légère déviation dans notre langage à la Chambre. Je me rendais parlaitement compte

que notre situation géographique nous imposàt certains ménagements envers l'Autriche et la France. Je comprendais que une mention publique et spéciale de sympathie à l'adresse de l'Al1emagne, eut été hor:s de propos quand le Prince de Bismarck, lors de ses derniers discours au Reichstag, avait passé l'ltalie sous silence. Mais je suis convaincu qui si un orateur, dans une interpellation ou dans une réplique, l'avait mis en mesure, par quelque allusion, de parler aussi de nous, il n'eut pas manqué de le faire d'une manière bienveillante. Or, des al1usions se sont fait jour à notre Parlement, et elle.s n'ont pas été r·elevées. Je craignais qu'ici on ne l'interpretàt camme un parti pris, sinon d'indifférence, au moins d'abstention. D'une autre còté, certains passages de votre corre-spondance m'induisaient également à supposer que Jes préférences s'accentuaient pour Vienne et Paris. Ne pouvait on pas s'imaginer, ici que la juste mesure allait etre dépassée?

C'est pourquoi je m'étais permis, par mon rapport n. 1841 (l) de provoquer quelques éclaircissements.

Je vous suis très obligé, M. le Ministre, de me les avoir fournis par l'annexe à votre dépèche n. 497 (2). Il est parfaitement exact que le Cabinet de Berlin se montre fort peu soudeux de nos intérets particuliers engagés dans la crise orientale. Mais, sont-ils mieux soutenus par la France, condamné à l'immobilité et dont tous les regards sont turnés vers le Rhin et les Vosges? Par l'Angleterre, occupé uniquement à se tailleT à l'occurrence une large parte dans le dépuilles de l'Empire ottoman? Par l'Autriche qui, plutòt que de laisser toucher à la Bosnie, à l'Herzégovine, et meme à l'Albanie, voudra y jeter so n dévoulu en •Se donnant des airs de n'agir qu'à contrecreur? Par la Russie? Mais n'est-ce pas elle qui s'est chargée du ròle de démon tentateur à Vienne, déjà lo11s de la mission du Général Soumarokov? Le Cabinet de Berlin pourrait sans doute nous rendre de grands services, en se joignant à nous pour que telle ou telle autre Puissance ne s'agrandit pas, à notre détriment, vers la Méditerranée ou vers l'Adriatique. Mais il n'est pas libre de son action. Il est paralysé en grande partie par le soin qu'il doit apporter à surveiller la France, à empecher Que celle-ci ne trouve des alliés chez ceux qu'il mécontenterait, et surtout à Vienne et à S. Pétersbourg. En outre, il s'appréte visiblement à remplir le ròle de médiateur; et ne veut s'aliéner par des démarches prématurées, n'i la Russie, ni l'Autriche, ni meme l'Angleterl'e, qu'ill .verrait avec plai,sir se ,charger au besoin d'en!'ayer la Russie, si celle-ci marchait d'un pas trop •rapide dans la voie des conquetes.

Dans tous les cas, pour un motif ou pour un autre, rnous ne rencontrons qu'insouciance, auprès des différents Cabinets, pour ce qui regarde nos convenances dans la crise orientale. Il n'est nullement à prévoir Que, de sa propre initiative personne ne s'occupe de ces convenances, si bien fondées qu'elles soient Il appartient à nous seuls de tàcher de nous prémunir dans une certaine mesure, notamment si les tendances annexionistes prenaiernt le dessus en Autri

che. C'est pourquo,i, j'ai toujours pensé qu'un avemissement donné en temps opportun à Vienne, et des réserves formelles, seraient assez indiquees. Qui sait meme si elles ne contribueraient pas à fortifier le Comte Andrassy dans ses répugnances à suivre le parti favorable à un agrandissement territorial vers la Bosnie?

Mais il est une question sur laquelle, comme V. E. le relève avec tant de justesse, tout dissentiment, toute indifférence, cesseraient entre nous et l'Allemagne. Si les conditions de notre existence mutuelle étaient en jeu, la solidarité des intérets nationaux nous ramènerait sur le meme terrain, d'attaque et de défense. Au reste, puisque nous devons aussi avoir à coeur de vivre en paix autant qu'il peut dépendre de nous, avec l'Autriche et la France, nous y réussirions d'autant mieux en marquant nos sympathies pour l'Allemagne. Meme si elles n'existaient pas, il faudrait les inventer pour contenir le parti nombreux de nos adversaires à Vienne et à Paris.

(l) -Cfr. n. 448. (2) -Cfr. n. 494.
524

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 1150. Roma, 11 giugno 1877.

Il Marchese di Noailles mi ha comunicato confidenzialmente, parecchi giorni or sono, un dispaccio nel quale il Duca Decazes manifestava il suo compiacimento per il linguaggio che in occasione delle interrogazioni parlamentari del 23 maggio scorso, è stato tenuto da me e dal mio Onorevole Colle·ga presidente del Consiglio. Il Duca Decazes riconosceva, in quel suo dispaccio che il Governo del Re e la maggioranza della Camera hanno, in questa circostanza, reso giustizia agli intendimenti dell'attuale amministrazione francese e sopratutto mostravasi soddisfatto degli argomenti che erano stati svolti dal Presidente del Consiglio e da me per mettere in sodo i diritti rispettivi e per affermare i reciproci sentimenti. Evocando anzi opportunamente (così prose~ guiva il Duca Decazes) i ricordi della fratellanza militare franco-italiana, il Governo del Re avrebbe scelto il miglior modo per escludere perentoriamente quelle ipotesi e congetture inverosimili con le quali si vorrebbe far credere alla possibilità di un rallentamento dei vincoli che riuniscono tra loro i due paesi. Laonde il Marchese di Noailles riceveva, con quel dispaccio, 1'1ncarico di r,ingraziarci e di dichiarare, ancora una volta che qualunque sia la soluzione delle difficoltà nelle quali versa ora la Francia, questa avrà sempre in grandissimo pregio il mantenimento dei buoni rapporti coll'Italia.

Ho ringraziato cordialmente il Marchese di NoaHles della sua comunicazione della quale volli ora far cenno nel mio carteggio con V. E. È qui acchiuso un annesso in cifra.

.ALLEGATO,

'ANNESSO CIFRATO.

J'apprécie les sages observations de V. E. (pièce chiffrée du l er Juin (l) Mais si la force des événements entra!i.nait l'Angleterre à mettre son véto aux progrès ultérieurs, voudra-t-elle s'abstenir d'invoquer le casus federis visé par le traité à trois du 15 avril 1856? Aucun des trois signataires ne s'est grononcé, jusqu'ici, d'une façon catégorique sur la valeur de ce traité, mais Lord Derby n'a eu garde, à la Chambre, de le déclarer perimé. Si ce traité est invoqué par l'Angleterre pour s'assurer le concours de l'Autriche-Hongrie, que répondrait la France? Il n'y a pas lieu, évidemment, de poser une interrogation sur ce sujet délicat, mais il est bon de prendre note que, d'après l'opinion de V. E., les hommes qui sost aujourd'hui au pouvoir, en France, ne sont pas considérés, en Angleterre, comme présentant des garanties suffisantes pour une alliance active. Cette circonstance est de nature à aider la localisation de la guerre?

525

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1854. Berlino, 11 giugno 1877 (per. il 15).

L'Agent diplomatique roumain a communiqué aujourd'hui au Cabinet Impérial la circulaire par laquelle le Gouvernement princier expose en substance que, s'il abstient encore de demander que son indépendance soit reconnue, il espère du moins que les Puissances le garantiront contre tout retour sous la domination ottomane.

Le Secrétaire d'Etat a répondu verbalement qu'H se bornait à prendre acte de cette communication, de meme qu'il avait fait pour la protestation de la Porte contre la proclamation de l'indépendance de la Roumanie. Mais il laissait en meme temps entendre à l'agent de la Principauté que les conditions d'existence de ce Pays ayant été réglées par les Puissances, H appartiendrait à celles-ci d'aviser en temps et bien. En attendant, les troupes roumaines ayant pris piace parmi les belligérants, le Cabinet de Berlin, dans sa position neutre, devait s'abstenir de se prononcer.

En me donnant ces indications, M. de Biilow ajoutaU quelques détails qui prouveraient que le Gouvernement Impérial a quelques griefs contre le Cabinet de Bucharest. Gràce à des actions souscrites en grande partie par des capitalistes prussiens, la Roumanie a pu entreprendre la construction de sa ligne principale de chemins de fer. Pour sauver d'une banqueroute ·cette entreprJse, un syndicat se formait à Berlin sur les instances du prince de Bismarck, et le prince Charrles s'engageait à faire solder régulièrement les intérets des actions. Or, tandisque son Gouvernement paye ses dettes sur les places de Paris et de Londres, il néglige d'en falre autant ici, ou du modns ne s'·en acquitte que tardivement Il est en ce moment débiteur de 9 millions. En remplissant si mal ses obligations, il ne prédispose certainement pas l'Allemagne à lui etre favorable quand le moment viendra de régler le sort de la Roumanie.

(l) Annesso cifrato al r. 210 del l o giugno, non pubblicato: improbabilità di un'alleanza fra Francia, Inghilterra ed Austria.

526

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 686. Vienna, 11 giugno 1877 (per. il 20).

L'E. V. avrà senza dubbio osservato: che mentre nella maggior parte degli Stati d'Europa H partito clericale ebbe in questi ultimi tempi a mettere in scena clamorose manifestazioni a favore della indipendenza del Santo Padre, tendenti a chiedere ai rispettivi Governi il loro •concorso pel ristabilimento del potere temporale, simili fatti furono, forse più che ovunque, scarsi tn Austria. Ove si eccettui un paio di discorsi del Cardinale Schwarzenberg e qualche Pastorale di alcuni pochi altri Vescovi, vere manifestazioni ostili all'Italia non si produssero qui. Non indirizzi al Sovrano né al suo Governo, ove se ne tolga uno firmato da un insignificante numero di Unghere·si, diretto al Conte Andrassy, che probabilmente il nobile Conte non avrà letto, ed a cui ad ogni modo difficilmente risponderà. Nessuna petizione né all'uno né all'altro dei due Parlamenti, non una parola in questa questione ebbe a risuonare neppure in una delle quattro camere di Vienna e Pesth.

Il mio silenzio poi deve avere assicurato l'E. V. che mai una parola mi fu detta né dal Conte Andrassy né da altri, ·che accennasse a velleità d'ingerenza qualsiasi di questo Governo nelle nostre relazioni colla Chiesa e col Pontefice. Una tale assoluta riserva, dico anzi astensione, da parte di uno Stato certo fra i più cattolici d'Europa, deve essere attentamente considerata: poiché ove la si apprezzasse soltanto dall'apparenza, si arrischierebbe di andare incontro a fallaci illusioni. A mio avviso, l'attitudine di cui è caso procede da due cause Primo: la sicurezza, che la Corte Pontificia nutre non a torto, di poter contare, ove· le circostanze si p'I'esentassero propizie, sull'attaccamento e sull'appoggio dell'Imperatore Francesco Giuseppe e del suo Governo, fa sì ch'essa non ravvisa necessario di mantenere vivi quei sentimenti che bene sa essersi conservati in tutta la loro forza: prevale quindi il desiderio di non creare inutilmente imbarazzi ad uno Stato, sul quale si farà tanto più assegno al momento opportuno che non si sarà sciupato con intempestivi conati il suo appoggio. Secondo: S. M. l'Imperatore è in oggi dotato di troppa esperienza di Governo per non essere persuaso che il momento presente non sarebbe propizio onde fare della politica francamente clericale ed ostile all'Italia, una somma prudente riserva essere quindi la sola linea di condotta possibile su questa questione negli attuali momenti.

Il Governo Imperiale dunque, usando di quella considerevoli latitudine di poteri, che la tradizione e •le leggi gli consentono, volle e seppe tener in freno, entro certi limiti almeno, quelle manifestaz,ioni che avrebbero potuto creargli inutili noie, compromettendo forse alquanto quelle speciali ottime relazioni che intende mantenere durante le attuali complicazioni europee col vicino Impero Germanico. Un solo fatto, a mio avviso, si dovette notare, che fa eccezione a quell'estrema riserva serbata fin qui: questo si fu la missione a Roma del Conte Larisch, tanto più se sta di fatto ch'Egli l'abbia compiuta con quella marcata solennità di cui tacciono i giornali Italiani, ma che è grandemente rilevata dai fogli clericali di questa Cap.itale. Anche in ciò sono da notarsi, a parer mio, due motivi efficienti. Primo anzi tutto quel tal qual bisogno di altalena che è nelle tradizioni di questo Governo. Secondo: l'intendimento di mantenere sveglia l'attenzione del Governo Italiano sull'attitudine che l'Impero Austro-Ungarico potrebbe assumere nella questione del potere temporale del Santo Padre, ove l'Italia intendesse creare imbarazzi all'Austria su di altro terreno: quest'idea si riattacca troppo direttamente ai discorsi fattimi dal Conte Andrassy circa otto mesi fa, perché io possa dissimularmi intieramente il nesso che ad essi la congiunge.

Nel sottoporre all'E. V. queste mie considerazioni, non è mio intendimento sia abbia a dar loro soverchia importanza, ma non volli neppure tacerle, sembrandomi necessario a fronte deg1i eventi che si preparano, di tener conto anche dei sintomi delle più lontane tempeste che ci potrebbero minacciare.

Non credo poi dover chiudere questo rapporto senza :llar presente all'E. V. che il telegramma che fu da qui spedito all'Agenzia Stefani sulle dimostrazioni di cui fu fatto segno il 3 corrente il Nunzio Pontificio, in occasione del 50° anniversario del Giubileo Episcapale del Santo Padre, era concepito in termini da accrescerne fuori di proposito l'importanz,a. Il Nunzio, avendo annunziato col mezzo dei giornali, che in quel giorno riceverebbe dalle 10 del mattino alle 5 di sera gli omaggi che per mezzo suo si vorrebbe far pervenire al Santo Padre, sarebbe stato difficile che la Corte ed il Governo non si facessero rappresentare a quel ric,evimento: ma la cosa non ebbe, né per l'importanza di chi per;sonalmente v'Jntervenne, né pel numero degli accorsi, notevole importanza. In quanto poi ai conventi imbandierati cui parla il telegramma se effettivamente il furono, ben pochi se ne accorsero, stante essenzialmente il loro ristretto numero in Vienna. Risultami po.i che ovunque nella Monarchia si poteva temere che le dimostrazioni clericali provocassero disordini, invece di disporre perché fossero protette dalla forza pubblica, come facilmente si pratica qui, esse furono senz'altro proibite, di maniera che in cosi pochi luoghi esse ebbero a vedficarsi col permesso dell'autorità, che non merita neppure di tenerne conto.

527

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 185. Madrid, 11 giugno 1877 (per. il 17).

Approfitto del Corriere inglese il quale al suo passaggio per Parigi lascierà alla R Ambasciata H presente piego per fornire all'E V. alcune notizie di natura più intima sulla presente situazione della Spagna.

39 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

In precedenti mie comunicazioni confidenziali ebbi già l'onore di riferire all'E. V. come la situaz,ione tendesse, benché lentamente, ad assumere un grave aspetto. Così in oggi senza potere, né volere, azzardare a pronunciare date a possibili avvenimenti, pure è d'uopo affermare l'esistenza di sintomi che rivelano l'avvicinarsi d'una crisi.

Il ritiro del partito Costituzionale dai lavori parlamentari, la rigorosa opposizione che il partito Centralista capitanato dall'Alonso Martinez, muove al Governo, minacciando di assumere l'atteggiamento dei Sagastini, hanno creato il vuoto intorno al Signor Cànovas ed ai suoi colleghi. La schiera dei suoi amici va sempre più. assottigliandosi e quelli che loro tuttora rimangono si affaticano indarno sia coi loro discorsi sia coi loro giornali a ridestare la smarrita fiducia. Le proposte di leggi per le elezioni politiche, sulla stampa, sulla istruzione pubblica, quelle che si stanno elaborando per un nuovo codice penale, portano l'impronta reaz,ionaria la quale urta il senso intimo di coloro, che non sono pochi, che vorrebbero avviare la Spagna verso la stabile libertà a cui il progresso fosse scorta.

Per lo contrario il Signor C{movas con il suo sistema di Governo sembra volere facilitare al partito moderado il ritorno al potere, cosicché ogni suo errore fa sorgere in quello una speranza di più.

Il Re vive ritirato sia per gusto proprio sia pe-ché vi è spinto dalle

persone che più gli stanno vicine, come il Suo Gran Maggiordomo il Duca di Sesto, e ,lo stesso presidente del Consiglio, quest'ultimo interessato specialmente acciò che la luce non si produca intorno al trono.

Il Giovane Monarca a cui certamente l'intelligenza non fa difetto, ma

bensì la conoscenza degli uomini, non osa scuotere questa sorte di giogo, e solo sollecitato dal mite suo animo, ottiene di ritardare le misure di rigore che gli sono proposte.

Da poco tempo riprese a visitare le caserme per farsi p1u amico il soldato ben sapendo che di là può partire il moto tanto funesto per lui.

Frattanto il partito sovversivo tiene vivo il suo lavorio e trova ben disposto il terreno avendo in suo favore la mancanza di lavoro, la penuria di danaro, le ambizioni impazienti, e più che tutto l'abitudine contratta da

questo paese di non poter perdurare oltre due anni sotto il regime delle istesse persone.

Il partito sovversivo per tradurre ad effetto i suoi divisamenti può contare sopra migliaia di ufficiali di ogni rango, ridotti a meschinissima esistenza per il loro soldo di disponibilità, e sopra gli antichi militari carlisti disposti a porre la loro spada al servizio anche della rivoluzione purché di combattere H trono di Don Alfonso.

A quanto mi viene riferito due uomini di non comune intelligenza e di pari energia, stanno a capo del moto rivoluziona,rio, sono i Signori Pi y Margal e Cristina Martos. Procedono con abilissima prudenza lasciando credere che Zorilla solo continui a dirigere il moto rivoluzionario, e così distolgono da loro l'attenzione del Governo.

È però loro intenzione giungendo al potere, non fosse che alcune ore, di lasciar libero corso alla passione popolare permettendo, se non esagerando essi istessi, vendette sopra coloro che più contribuirono alla soppressione della Repubblica Radicale nel 1874, così fra le prime vittime accennasi già al Generale Pavia l'autore del colpo di Stato delli 3 Gennaio.

Ma quello che merita in oggi di fissa•re maggiormente la nostra attenzione è l'atteggiamento del partito che tuttora denominasi costituzionale, diretto dal Signor Matteo Praxedes Sagasta. Già ebbi a dire che questo partito avendo visto inesorabilmente respinte le sue proposte dal Signor Canovas, si appigliò alla determinazione di non prendere più parte ai lavor,i paramentari. Con questa risoluzione il Signor Sagasta ed i suoi palesarono l'intenzione di allontanarsi dalla Monarchia per avvicinarsi alla Repubblica. Questa risoluzione viene da lui tradotta in atto con lentezza, quasi per lasciar tempo al Monarca di stendergli ancora la mano, ma ogni giorno che trascorre, l'avvicina frattanto al partito opposto, che con mille vezzi lo attira.

Non credo trovarmi lungi dal vero affermando che, nel caso sempre possibile, venga a scoppiare un moto sovversivo diretto dai Signori Pi y Margal e Martos, il partito Sagastino lascierà ad essi alcuni giorni di dominio, disponendosi a strappare loro il potere appena che, come è da aspettarsi, si farebbero palesi i primi sintomi di reazione a favore di forma più ordinata di

Governo. In allora il Signor Sagasta appoggiato alla spada del Signor Duca della Torre, il quale ha sempre per sé gran parte dell'esercito, ristabilirà l'ordine installando una repubblica con forme ed intendimenti moderati.

Già dissi più sopra che non mi azzarderei ad indicare epoche ad un possibile movimento, e certo sarebbe questo temerario per parte mia, ciò nulla meno alcuni parlano del 15 corrente giorno in cui dovrebbero essere consegnate alla autorità militari le ·reclute delle provincie basche, misura che suscitò grandissimo malcontento in quelle terre che furono sinora affrancate da ogni

servizio militare, così se de·i torbidi dovessero verificarsi colà in allora supponendosi che anche altre località della Spagna seguirebbero quell'esempio. In questi ultimi giomi avvennero alcuni fatti ai quali il Governo si studiò indarno di togliere ogni gravità.

Nell'Andalusia a Vilchez, come pure presso Albacete da squadriglie armate vennero strappate e tentate di strappare per brevi tratti la via ferrata e tagliati i fili telegrafici ed ora riferisce n R. Agente Consolare in Cartagena che un Comitato rivoluzionario tenne in questi ultimi giorni delle riunioni intervenendovi taluni che già fecero parte della giunta cantonale del 1873. Si ebbe del pari sentore di un tentativo inteso ad impadronirsi dei forti. A questo effetto si vollero subomare dei bassi ufficiali. La parola d'ordine sarebbe partita da Orano ove hanno stanza buon nerbo di cantonali. La popolazione di Cartagena non sembra disposta ad assecondare l'azione di uomini, che lasciarono tante tristi memorie, pure essendo poco monarchica Il Generale che tiene il comando è persona assai energica e sta in sull'avviso.

Qui hanno fine per ora le mie informazioni e non mancherò di completarle appena mi se ne offra il destro.

528

IL VICE CONSOLE A BRAILA, TESI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 807. Braila, 12 giugno 1877, ore 23,05 (per. ore 3,05 del 13).

Le général Zimmerman, commandant le 14ème corps d'armée et les troupes d'opératio.ns sur le Bas-Danube a transporté ici son quartier général.

529

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A SCUTARI, BERIO

D. 368. Roma, 12 giugno 1877.

Ho ricevuto il pregiato rapporto di Lei in data del 29 Maggio, N. 266 (l) di questa serie, Personale, e l'ho esaminato con tutta quella attenzione che si addiceva al carattere delicato dell'argomento.

Il Ministero piglia nota delle dichiarazioni di Lei e delle spiegazioni fornite circa la sua condotta. Confida, però, che nel fatto stesso degli appunti esagerati mossi rispetto al contegno e ad alcuni atti di Lei, la S. V. Illustrissima troverà un motivo per raddoppiare di circospezione nella situazione assai di.ffiicile in cui Ella deve sapersi mantenere, per poter corrispondere alla giusta aspettazione del R Governo.

530

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 861. Lucerna, 13 giugno 1877, ore 12,55 (per. ore 14,30).

Discussions conférence closes hier soir, et aujourd'hui a été signé protocole final contenant projet des modifications à introduire au traité 1869. Les délégués italiens ont été toujours d'accord pendant les conférences sur toutes les questions. La discussion que, d'après ma dépéche malheuresement mal rendue par le télégraphe, avons soutenus avec autres délégués relativement au montant de la quote part du nouveau subside finit par une déliberation adoptée par la conférence de laisser, pour ce qui concerne l'Italie, la décision à notre Gouvernement après que les délégués italiens auront présenté leur rapport. Dans le protocole on a fixé le terme de la fin juillet pour que les trois Etats dé1ibèrent sur le résultat de la conférence. Aujourd'hui les réunions terminées avec les autres délégués. Par le premier train de demain, jeudi,

les délégués italiens quittent Lucerne, se réservant de formuler leur rapport à Genes. J'envoi, en attendant, procès verbaux et protocole final et je prie

V. E. de noter que je compte etre demain à Berne à 10 heures du matin.

(l) Cfr. n. 489.

531

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 176. Roma, 13 giugno 1877.

Al R. Ambasciatore che la interrogava dell'opinione sua rispetto alle proposte recenti del Signor de Lesseps, rispondeva, non ha guarì, il Principe Gortchakow dicendo che, per parte sua, il Governo Russo non avrebbe difficoltà a fare dichiarazioni ed anche a prendere impegni per la libertà del Canale di Suez, che esso considera come ope·ra di interesse internazionale. E i detti del Principe Cancelliere avevano, poco di poi, piena conferma nella lettera che Sua Altezza fece rimettere in questi giorni a Lord Derby.

Questa, del Canale di Suez, è questione già fin d'ora posta in termini tali, che senza dubbio dovranno particolarmente preoccuparsene le Potenze, quando sarà venuto il momento di regolare e definire gli effetti della guerra presente. E sarebbe anzi utile che V. E. cercasse di scandagliare cautamente il terreno per riconoscere se il Governo Britannico sarebbe, eventualmente, disposto ad inchiuderla fra quelle che dovranno essere oggetto di stipulazione all'atto di conchiudere la pace.

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Le bruit nous vient de l'Allemagne que le Comte de Beust. s'étant avancé trop loin, pourrait etre désavoué par le Cabinet de Vienne et remplacé bientòt à Londres. Il serait utile de vérifier l'exactitude de ce bruit, d'après lequel les affirmatd.ons de Lord Derby, au sujet des rapports intimes et secrets entre Londres et Vienne, cesseraient d'etre en contradiction avec ce qui parait ressortir des démentis austro-hongrois et de la situation meme des choses.

532

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 394. Roma, 13 giugno 1877.

Il R. Console a Fiume avrà probabilmente riferito anche a V. E. che l'ex Console Pontificio Signor Pauletich ha voluto solennizzare il Giubileo episcopale di Sua Santità con la esposizione della bandiera della Santa Sede.

Al Cavaliere Revest, che mi narrava il fatto, ho risposto col dispaccio di cui qui acchiudo una copia (1), per informazione di Lei. Non mancherà probabilmente a V. E. occasione opportuna di far sentire a chi di ragione l'interpretazione che da noi si dà a ciò che avviene a Fiume, ed il contegno che, a parer nostro, si deve seguire in presenza delle manifestazioni di sentimenti e di opinioni, le quali hanno, e non possono avere, che un carattere individuale. È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

.ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Je me réfère à Votre rapport du 4 Juin (2). Nous avons, nous aussi, lieu de croire que les appréhensions sont graves en Allemagne, par suite des derniers événements en France. Le Cabinet de Berlin prendra nécessairement une attitude vigilante, et, par la for·ce des choses, nous devrons prendre une attitude analogue bien que rien, jusqu'ici, ne soit venu ébrnnler la confiance que les premières déclarations du Cabinet de Broglie visaient à nous inspirer (3).

533

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 438/145. Londra, 13 giugno 1877 (per. il 17).

Le opmwni princ1p1ano a formarsi rispetto alla lettera del Principe di Gortchakow al Conte di Schouvalow, intorno alla quale io ebbi già l'onore di intrattenere l'E V. col mio Rapporto del 9 corrente (l). Ieri io vidi il Conte di Derby H quale, nel primo ·COlloquio che ho avuto con lui, aveva riservato il suo apprezzamento su quelnmportante documento, finché non fosse stato discusso in Consiglio, ciò che ebbe già luogo da quanto mi risulta.

Il Conte di Derby mi ripeté che la lettera anzidetta era nei termini che si aspettavano; essa sopra vari punti dà soddisfazione alle riserve dell'Inghilterra. Egli trova naturale che la Russia voglia che siano riformati i trattati relativamente agli Stretti del Bosforo e dei Dardanelli, ma crede che un tale argomento debba essere sottoposto al giudizio delle Potenze. La questione di sapere se i Russi entreranno in Costantinopoli e vi rimarranno momentaneamente, non lo preoccupa ancora, imperocché molti avvenimenti militari debbono succedere prima che un tal fatto accada. Ad ogni modo il Conte di Derby è di avviso che un Congresso Europeo sarà la conseguenza inevitabile della guerra attuale.

il) Non pubblicato.

Intanto egli non crede di dover rispondere alla lettera del Principe dì Gortchakow, stimando anzi opportuno di porre termine a quella polemica che non avrebbe più ragione di protrarsi in presenza dei fatti militar.i che si sviluppano.

La grande preoccupazione di Lord Derby sembra, in questo momento, essere il contegno dell'Austria che circonda i suoi progetti di un .profondo mistero. Forse questo mistero è il resultato dell'incertezza in cui finora oscillò la Politica Austro-Ungherese; ma è indubitabile che, per parte della Russia, si agisce fortemente per indurre l'Austria a secondaria nella sua lotta, per cui, la Serbia potendovi prendere parte, l'esercito Russo non incontrerebbe più difficoltà per varcare il Danubio, e l'aspetto della Guerra dei Balkani muterebbe intieramente in favore della Russia.

Ho rilevato eziandio dalla conversazione del Conte di Derby che l'attitudine del Principe di Bismarck non è senza attirare la sua attenzione. Però egli non saprebbe spiegarsi la ragione per cui la Germania vorrebbe annettersi l'Olanda ed il Belgio, giusta le voci che corrono, imperocché con tale annessione sarebbero innestati nel seno stesso dell'Impero nuovi nemici che potrebbero comprometterne l'esistenza.

Intanto la Squadra della Marina si è portata in Irlanda, a Queenstown, dove farà alcune esercitazioni, sempre pronta a recarsi dove occorra. Sembra che le apprensioni che si avevano circa i tentativi supposti della Squadra Russa contro l'Isola di Creta, od altri punti dell'Arcipelago siano attutite, per cui la Squadra Inglese non pare dovere per ora lasciare le acque delle Isole Britanniche.

(2) -Cfr. n. 503. (3) -L'annesso cifrato continua con il brano allegato al n. 531.
534

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 688. Vienna, 14 giugno 1877 (per, il 20).

Che un accordo entro certi limiti almeno esista, nella fase che stiamo attraversando, fra i Gabinetti di Vienna e di Pietroburgo, è cosa assai generalmente creduta: non fui però mai prima d'ora in grado di procurarmi sicure informazioni al riguardo e quindi credetti non far parola all'E. V. delle voci vaghe da me raccolte sopra sì importante argomento. In oggi però la cosa mi fu con tanta apparenza di sicurezza accertata, che ritengo dover mio riferirle ciò che mi fu detto da persona che assicuravami aver avuto sott'occhio l'originale dell'accordo, che pochi giorni fa sarebbe stato, sotto forma di scambievole dichiarazione, stipulato fra i due Governi. Evidentemente intendo guarentire il fatto, non avendo veduto io il documento di cui si tratta: dal modo però col quale mi fu accertato da chi dicevami aver veduto quel documento, ho ogni ragione di credere alla attendibilità di quella notizia.

Stando sempre a ciò che mi fu riferito, la dichiarazione reciprocamente scambiatasi fra i due Governi, non avrebbe tratto alla finale soluzione della questione d'Oriente, che sarà per scaturire dalla presente guerra, ma contemplerebbe soltanto la fase che la guerra sta attualmente attraversando, e mireebbe esclusivamente a localizzarla per ora. Infatti, mediante quell'accordo, due Gabinetti sarebbero convenuti di quanto segue:

La Russia farà sì che la Serbia e la Bosnia rimangano escluse dal teatro di guerra: e in contraccambio l'Austr,ia-Ungheria non farà opposizione di sorta al procedere dell'Esercito Russo pel territorio Rumeno oltre il Danubio.

Non mancheranno all'E. V. i mezzi di controllare l'attendibilità di quest'informazione, ed io Le sarò grato se ben vorrà comunicarmi quelle notizie al riguardo, che potranno aiutarmi a completare e modificare ciò che in oggi mi onoro riferirle, prestandovi dal canto mio credenza. Il fatto di cui si tratta entra, a mio avviso, perfettamente nelle linee generali della politica seguita fin qui dai Gabinetti di Vienna e di Pèietroburgo, e corrisponde anche ai dati diversi al riguardo che mano mano andai raccogliendo.

535

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 709. Terapia, 14 giugno 1877 (per. il 21).

* -Il desiderio di pace continua a far la sua strada presso questi uomini politici i quali sentono a quali gravi pericoli va incontro l'Impero colla prolungazione della Lotta. Ed alcuni di questi Ministri non celano queste impressioni nelle loro conversazioni private coi Rappresentanti Esteri. L'orizzonte infatti s'oscura da varie parti* (1). Quantunque alla Sublime Porta si pretenda dare una pacifica interpretazione alla recente crisi Greca, pure è evidente che quei mutamenti non hanno un significato propizio pei Turchi. D'altra parte s'intende che la Russia ha mandato a Teheran in missione straordinaria il Generale Franchini accompagnato da numeroso seguito. Ed il Ministro di Persia dicevami ultimamente alcune bande Kurde aver fatto delle incursioni nel territorio Persiano dalle parti di Wan ed avervi commesso rapine ed assassinii; ed egli aveva dato avviso si mandassero dieci mila uomini su quella frontiera, poiché, se la Turchia non sapeva tenere all'ordine le sue bande, la Persia aveva a provvedervi. * -I Russi non hanno invero ottenuto alcun successo in questi giorni in Asia, ma si comprende che essi, essendosi avveduti della tattica che tendeva ad attirarli lungi dalla loro base in piccolo numero, non vollero prestarsi ad

essa, e credono più prudente di effettuare primieramente la presa di Kars. Né le operazioni contro il Montenegro procedono con quella rapidità che s'era aspettata, che anzi taluni asseriscono, che gli sforzi delle schiere Ottomane per penetrare ,in quelle gole riescono vani. In tali circostanze le speranze di pace sono accolte con avidità dalle Autorità più sensate, e le relative voci che corsero in questi ultimi giorni pe' giornali d'Europa, sebbene non incontrassero alcuna fede presso le persone meglio informate, pure non mancarono d'essere ripetutamente il soggetto di conversazioni in questi circoli politici. Il Ministro degli Affari Esteri facendo allusione ad esse mi domandava come spiegavo l'indugio che gli eserciti russi frapponevano al passaggio del Danubio; cui rispondevo non dubitare che siffatto indugio veniva unicamente dal proposito della Russia d'aver primieramente in linea tutte le forze che dovevano concorrere a quell'operazione militare *. L'Ambasciatore d'Inghilterra dal suo canto domandava al suo Collega di Germania quale fosse la sua opinione sopra queste voci, e Sua Altezza replicava non credere che potessero avere alcun fondamento, imperocche non sembravagli possibile che la Russia fosse per parlare di pace dopo tanti sforzi fatti per sostenere la guerra.

*Nel fare Queste risposte il Principe Reuss ed io credemmo asserire il vero. Ed è della massima importanza di non lasciar indurre in errore questi Ministr.i sull'argomento, imperocché se esistono persone ragionevoli le quali desiderano ardentemente la pronta cessazione della lotta, vi sono parimenti quelle che sostengono doverla contiÌIUare sino agli estremi, aggiungendo che alla peggio andare l'Europa non potrà a meno d'intervenire, e queste con

tando tra di loro personaggi potenti come Redif Pacha e Mahmoud Damat Pacha, hanno per ora il sopravvento nei Consi-gli Imperiali. E l'E. V. comprenderà di leggieri come la potenza di questi crescerebbe in sommo grado se nascesse solo H sospetto che la Russia già sia stanca di guerra. Le disposizioni necessarie alla intavolatura di negoziati di pace non potranno nascere che quando fatti di guerra più decisivi od altre eventualità abbiano portato una modificazione considerevole nelle influenze che attualmente si esercitano ne' Consigli della Corona *.

P. S. -Qui unito un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

L'Ambassadeur d'Angleterre, causant avec un de mes collègues du mouvement des troupes turques sur Erzeroum, lui a dit que c'était une tactique habile qui avait été conseillée par le commissaire anglais. Cet aveu fit une profonde impression sur mon collègue. Le language de l'Ambassadeur d'Allemagne ici continue à faire croire au désir, de sa part, de localiser la guerre et de coopérer au rétablissement de la paix, lorsque le moment opportun sera venu. Si V. E. avait des informations différentes, je lui serais reconnaissant si Elle vouladt me les communiquer.

(l) I brani fra asterischi sono editi in LV 24, pp. 130-131.

536

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 397. Roma, 15 giugno 1877.

V. E. mi riferiva, col Rapporto del 5 Giugno, N. 682 (1), una conversazione avuta, il dì innanzi, col Barone d'Orczy rispetto alla neutralizzazione del Canale di Suez.

Ben s'apponeva al vero l'E. V. stimando che il contegno dell'Austria fosse inspirato dall'accoglienza fatta a Londra al progetto del Signor de Lesseps. A uuesto riguardo scrivo oggi stesso al R. Ambasciatore in Londra un dispaccio (2) di cui credo utile di qui acchiudere una copia.

L'Inghilterra, con la sua forza marittima preponderante, essendo in grado di dominare, in tutti i casi, i due sbocchi del Canale, non ha forse l'interesse che possono avere le Potenze del Mediterraneo a che la questione della libertà di navigazione del Canale sia regolata altrimenti che con delle dichiarazioni separate e delle disposizioni di fatto. Ond'è che in questa questione nella quale l'Austria-Ungheria ha gli stessi nostri interessi, sarebbe utile che non si prendessero, per ora, degli impegni che pregiudicherebbero le risoluzioni future.

537

L'INCARICATO D'AFFARI A WASHINGTON, LITTA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 127. Washington, 15 giugno 1877 (per. l' 1 luglio).

In questi ultimi giorni era corsa la voce che numerosi cambiamenti sarebbero fatti fra i rappresentanti americani all'estero. A quanto si diceva la Legazione degli Stati-Uniti a Roma non ne sarebbe stata esclusa. Avendo avuto l'opportunità di incontrarmi col Signor Seward, sotto-Segretario di Stato, gli chiesi se siffatte voci avevano qualche fondamento. Eg.li mi disse che finora furono fatte soltanto le seguenti nomine: il signor Kasson, già deputato, nominato Ministro a Vienna: il Signor Lowell, Professore a Cambridge, Ministro a Madrid. ed il Signor Osborne, ex governatore, Ministro a Chilì. In quanto a Roma, egli m,i disse, molti essere i concorrenti, ma che finora non erasi pensato a mutare il Signor Marsh. Mi presi allora la libertà di rammentargli quanto il Barone Blanc aveva già detto al Signor Evarts, al che il Signor Seward mi rispose: • c'est beaucoup mieux pour nous aussi que M. Marsh reste à Rome •. Sono lieto di poter trasmettere all'E. V. queste nuove

12) Il dispaccio a Londra (cfr. n. 531) reca in realtà la data del 13 giugno.

assicurazioni, giacché occorse che malgrado il desiderio ripetutamente espresso dal Governo Russo che si lasciasse a Pietroburgo il Signor Boker, e malgrado le assicurazioni date da questo Segretario di Stato al Ministro di Russia che si terrebbe conto di quanto egli gli partecipava per ordine del suo Governo, prima ancora che la Legazione di Russia ne avesse conoscenza, si notificò al Signor Boker, che pur passa per essere uno dei migliori diplomatici americani, che si accettava la dimissione, che egli aveva offerto pro forma al momento in cui la nuova amministrazione entrava in funzione, e che quanto prima gli si darebbe un successore. Si ignora la ragione di questa repentina decisione, mentre le nomine sovraccennate si fecero soltanto in seguito a vacanze verificatesi per l'insistenza colla quale i titolari di quelle Legazioni, avevano chiesto d'essere dispensati d'ulteriore servizio.

(l) Cfr. n. 505.

538

IL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE S.N. Trieste, 15 giugno 1877 (per, il 19).

Un fatto è qui avvenuto in questi ultimi giorni, che per la sua gravità merita l'attenzione dell'E. V.

Il signor Ugo Sogliani, Cittadino Italiano, Direttore del Giornale n Nuovo Tergesteo è stato con Decreto della Locale I. R. Direz,ione di Polizia per la sua condotta politica, sfrattato dal Territorio austro-ungarico coll'ordine di partire entro tre giorni. Io non ho omesso di fare presso il Luogotenente delle pratiche officiose per ottenere, se era possibile, una mitigazione a questo severo procedimento. Feci a tal uopo osservare che il Signor Sogliani era il sostegno della vecchia madre e di due sorelle, e pregai perché gli si fosse accordata una dilazione sufficiente per liquidare i propri interessi. S. E. mi rispose che volontieri avrebbe consentito ad una mitigazione in tale senso, ove non l'avesse trattenuto il timore ,che gli amici politici del Sogliani ne approfittassero per fargli ovazioni e dimostrazioni. Io replicai che in tal caso sarebbesi potuto accordagli la dilazione implorata, prevenendole nel tempo istesso che in caso di dimostrazioni egli verrebbe costretto a partire immediatamente. Parvemi che il Luogotenente si accostasse al mio consiglio, ma io mi ero illuso, poiché il Decreto della Direzione di Polizia fu il giorno successivo confermato dalla Luogotenenza, ed il Signor Sogliani ha dovuto partire.

Dalle osservazioni che mi fece S. E. il Luogotenente ho potuto comprendere che non fu solamente la condotta politica tenuta dal signor Sogliani nella sua qualità di giornalista quella che ha provocato il di lui bando, ma che concorse pure in non lieve misura l'accusa o per meglio dire il sospetto che egli facesse parte del sedicente Comitato Triestino e che fosse in relazioni frequenti con altri Comitati Italiani, che mirano al distacco di Trieste dal nesso austriaco.

Io non credo che questo sospetto abbia fondamento, ma da un altro lato debbo confessare pur troppo che la condotta politica del Sogliani, quale Direttore del giornale n Nuovo Tergesteo era molto di frequente poco corretta. Essa poi fu ingiustificabile nell'occasione, in cui, invitati dal Municipio e dalla Camera di Commercio di Tr.ieste, qui convennero tre Ministri e circa un centinaio di Deputati al Reischrath, imperocché egli non si peritò a criticare l'invito fatto dal Municipio e dalla Camera di Commercio. Il provvedimento che ha colpito il Sogliani era del resto da lungo tempo preveduto, imperocché mi assicurano che egli fosse stato ripetutamente ammonito a tenere una condotta più corretta. Io stesso or son due anni non gli aveva taciuto che il suo modo di scrivere gli avrebbe un giorno o l'altro procurato il bando dall'Impero, imperocché mi era noto che avendo egli chiesta la cittadinanza austriaca, questa gli era stata dalla Luogotenenza ricusata, appunto per non perdere il diritto di farlo partire da Trieste quando ciò si credesse opportuno. A parte le opinioni politiche, che lo hanno compromesso, la condotta morale del signor Sogliani fu sempre lodevole. Egli è partito per Milano dove spera di trovare un'occupazione e ciò non gli sarà difficile, avendo egli ingegno svegliato e non poca erudizione.

Le dimostrazioni temute dal Luogotenente non ebbero luogo, essendosi i di lui amici limitati ad aprire a beneficio della di lui madre, e delle di lui sorelle una sottoscrizione, che ebbe un esito vantaggioso.

539

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 346. Roma, 16 giugno 1877, ore 19,05.

Les pleins pouvoirs pour signer le traité de commerce et la convention de navigation vous ont été expédiés aujourd'hui.

540

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA E A VIENNA, DI ROBILANT

D. Roma, 16 giugno 1877.

Stimo utile di riferire a V. E. alcuni particolari che mi sono pervenuti testé dal R. Agente e Console Generale a Belgrado.

Sembra che, in una sua conversazione coll'Agente di Francia, il Principe Milano esprimesse l'opinione che la neutralità della Serbia diverrebbe impossibile se l'esercito rumeno varcasse anch'esso il Danubio, e che ad ogni modo la dichiarazione di indipendenza della Rumania era già, per la Serbia, argomento di seria inquietudine.

Effetto di tali discorsi, riferiti a Parigi dal Conte di Rochechouart, sarebbe stato che quest'ultimo ebbe incarico di presentare al Principe una dichiarazione scritta così concepita:

• Sarebbe utile di avvertire il Principe Milano, per l'interesse speciale che noi gli portiamo, che la Francia, l'Inghilterra e l'Austria, hanno fatto sapere al Principe Carlo che la dichiarazione d'i indipendenza, fa•tta dalle Camere Rumene, non mutava punto la questione di diritto, ed aveva solo per conseguenza di liberare i tre Governi dai loro obblighi verso la Rumania, Leggendo tra le righe, il Principe Carlo potrà travedere, in questa decisione, l'abbandono eventuale dell'esistenza stessa del Principato. Giova premunire il Principe Milano contro una simile sorte •.

Veramente non ci consta punto che, fra la Francia, l'Inghilterra e l'AustriaUngheria, siano stati presi degli accordi separati, riguardo al contegno da tenersi verso i rumeni e verso i Serbi, come il tenore della dichiarazione qui sopra citata sembrerebbe voler far credere. Sarebbe però utile che V. E. cercasse di scandagliare il terreno, potendosi vedere in quella dichiarazione una vrova che, fra le tre potenze segnatarie del Trattato del 15 Apri1e 1856, son~ corse delle intelligenze speciali circa le questioni che quel Trattato aveva in vista (1).

541

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 347. Berna, 16 giugno 1877 (per. il 20).

Memore delle raccomandazioni fatte da codesto Ministero a questa R. Legazione di provvedere sempre, per quanto fosse in suo potere alla tranquillità ed alla sorte in generale delle migliaia de' nostri operai che lavorano sulla linea del San Gottardo, mi feci premura, non appena ebbi ricevuta una supplica sottoscritta da 80 Italiani residenti a Goeschenen, perché le autorità fossero più severe coi delinquenti ed in generale meglio si provvedesse alla polizia di quel villaggio quasi esclusivamente popolato da' regnicoli, di comunicarne il contenuto al Consiglio federale, e quest'alto Magistrato per mezzo del suo Dipartimento di Giustizia e Polizia si adoprò col Governo del Cantone d'Uri per rispondere alle mie premure.

Sono oggi al caso di trasmettere all'E. V. la risposta (2) (di cui r.itengc. copia) che il Consiglio federale mi dirige su quanto faceva argomento della

(lì ln pari data venne inviato a Parigi un dispaccio analogo il cui ultimo capoverso trasmesso in cifra, è il seguente: « L'hypothèse d'une entente générale entre l'Angleterre. la France et l'Autriche-Hongrie est désormais écartée, par les renseignements positifs que

V. E. m'a fournis par son intéressant rapport du 8 juin, n. 215 (Cfr. n. 519). L'incident qui vient de se produire à Belgrade indiquerait donc seulement que les trois cabinets signataires du traité du 15 avril 1856 ont quelquefois des échanges de vue au sujet de tel ou tel autre points spéciaux >.

dimanda dei nostri affinché il R. Governo sia in misura occorrendo, di provare che per parte di questa Legazione nulla si lascia intentato per assicura la sorte degli operai italiani e si ponga in guardia il pubblico contro le asserzioni di alcuni giornali i quali trovano spesso modo di far credere ad una ostilità preconcetta delle Autorità svizzere contro i regnicoli.

(2) Non si pubblica.

542

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L.P. Londra, 16 giugno 1877.

Depuis le dernier rapport que j'ai eu l'honneur d'adresser à Votre Majesté il n'y a eu de fait saillant, dans la politique à Londres, que la lettre du Prince Gorthchiacow au Comte de Schouvaloff à titre de réponse à celle qur le Comte de Derby avait adressée à ce dernier.

Votre Majesté se souvient que Lord Derby traçait, dans sa lettre, les

limites au delà des quels les intérets de l'Angleterre se seraient trouvés engagés dans la guerre Russe-Turque; c'étaient des menaces contre l'Egypte et la liberté du Canal de Suez, contre Constantinople, les détroits des Dardanelles et du Bosphore, le Golfe Persique et en général contre la libre communication de l'Angleterre avec son Empire des Indes.

Tant que ses intérets n'auraient pas été mis en danger, l'Angleterre serait restée neutrale.

La lettre du Prince Gorthciacow donne en partie satisfaction à ces exigences, car le Prince, au nom de l'Empereur de Russie, reconnait la necessité, dans l'intérèt général, de laisser libre le Canal de Suez de manière bien entendu à ce que les navires de guerre puissent le traverser, et il déclare en outre que la Russie ne portera le théàtre de la guerre ni en Egypte ni dans le Golfe Persique.

Quant à Constantinople le Prince de Gorthchiacow se borne à déclarer que quelque soit le sort que les événements réservent à cette Métropole, elle ne pourra jamais appartenir à une puissance Européenne quelconque. Mais il ne dit pas que la Russie s'abstìendra de l'occuper temporairement, si ses armées la portent jusque là. Les détroits du Bosphore et des Dardanelles devraient aussi donnner lieu à la révision des traités qui en limitent la liberté; le Prince Gorhtciacow déclare en meme temps que le sort futur de Constantinople doit ·etre l'objet d'accords spéciaux entre les puissances. Enfin au nom de l'Empereur il déclare de nouveau que la Russie n'a pris les armes qu'en faveur des Chrétiens et pour éviter le renouvellement des crises périodiques dont le mauvais Gouvernement de la Turquie est la cause, et qu'elle ne les déposera que lorsque son but sera atteint.

Telle est la substance de la lettre du Prince Gorthciacow; elle n'est pas destinée à la publicité, mais elle a été officieusement communiquée aux principaux journaux qui en ont donné un resumé. Ce document a été l'objet d'un examen spécial dans le Conseil des Ministres; Lord Derby m'a dit qu'il est rédigé dans les termes auxquels il s'attendait, que s'il répondait d'une mar.ière satisfaisante sur certains points à sa propre lettre au Comte Schouvaloff, il en laissait n€anmoins plusieurs autres encore dans l'incertitude surtout en ce qui concerne Constantinople, les détroits et les limites que la Russie entendait mettre à son action militaire et à ses prétentions dans les cas où le sort favoriserait ses armes. Cependant il a €té décidé que Lord Derby ne répondra.it pas à la communication que le Comte Schouvaloff lui avait faite de la lettre du Prince Gorthciavow, afin de mettre un terme à une polémique qui serait sans objet du moment que les hostilites so n t commencées. L'Angleterre fait des réserves pour l'avenir et attend les événements. Il me revient qu'elle ne ferait peut-etre pas d'obstacle à l'occupation momentanée de Constantinople par les Russes, pourvu que Elle-meme puisse prendre ses garanties.

Mais ce ne sont là que des déterminations incertaines que les circonstances peuvent changer. Quoique l'issue de la guerre semble devoir étre favorable à la Russie il n'en est pas moins vrai que les Tures lui font une résistance qui exigera de grands efforts pour etre vaincue. La supériorité maritime de la Turquie est un grand obstacle pour l'armée Russe qui ne peut assurer que par terre ses communications qui rencontrent elles-mémes de grandes difficultés dans le petit nombre et le mauvais etat des routes.

Cependant quoique le Soldat Turc ait des qualités militaires admirables, on ne peut pas en dire autant des officiers qui les commandent et surtout de l'administration qui est dans un état normal de désordre. J'ai parlé, il y a peu de jours, avec un officier qui arrive du Camp Turc et qui m'a fait une triste peinture de l'état miserable dans lequel on laissait les soldats et de l'ignorance ainsi que de l'insouciance générale des officiers, sauf quelques exceptions honorables. Une armée mal nourrie, mal habillée, mal commandée ne résiste par longtemps, malgré le fanatisme qui anime grand nombre de ses soldats. Aussi en Angleterre on s'occupe du résultat final de la guerre que l'on ne croit pas devoir etre favorables aux Tures, et Lord Derby me disait dernièrement qu'il croyait un Congrès Européen inévitable lorsque la lutte sera terminé, afin de régler la question d'Orient. En ce moment, le Gouvernement Anglais est préoccupé de deux choses principales, savoir: les intentions de l'Autriche et celles de l'Allemagne ou pour mieux dire du Prince de Bismarck. L'autre jour Lord Derby me disait que les projets de l'Autriche so n t, pour le moment, impénétrables. Je crois qu'il pourrait bien se faire que, jusqu'au présent, elle n'en ait aucun; car, comme le sait bien Votre Majesté il y a en Autriche deux partis qui ont des vues entièrement opposées: le parti Hongrois qui ne à aucun compte une argumentation de territoire Slave pour l'Empire Austro-Hongrois, c'est à dire l'annexion des provinces turques la Bosnie et l'Herzégovine; l'autre parti au contraire, celui militaire désire cette annexion par suite de laquelle la prépondérance actuelle de la Hongrie serait dominée par l'accro!issement de la population slave de l'Empire. Il rparait certain que la Russie fait de grands efforts pour entrainer l'Autriche à occuper la

Bosnie e l'Herzégovine; ce qui entrainerait à son tour la Servie à prendre part à la guerre; ce serait un avantage immense pour les armées Russes qui pourraient traverser le Danube sur le territoire Serbe où ils ne rencontreraient aucun des obstacles qui rendent ce passage si difficile sur le territoire turc, de plus ayant les derrièr,es assurées par l'Autdche, l'armée Russe pourrait tourner les positions des Tures et arriver ainsi plus promptement à ses fins.

L'attitude du Prince de Bismarck excite également des inquiétudes. J'ai rapporté, dans le temps, à Votre Majesté ma conversation avec un puissant personnage anglais qui accusait l'Allemagne d'avoir poussé la Russie et la Turquie à la guerre afin d'avoir les coudées franches contre la France. Maintenant l'on suppose uue le Prince de Bismarck a des intentions sinon contre la Hollande du moins contre la Belgique qui est la Région pour laquelle la France pourrait attaquer l'Allemagne et tenter une revanche. Cette opinion est tellement forte ici que les militaires ne se cachent pas pour dire que les quarantecinq mille hommes que l'Angleterre tient prets à etre embarqués sont destinés à Anvers dans le cas où l'Allemagne ferait quelque tentative contre la Belgique. On avait parlé précédemment de leur destination pour l'ile de Crète ou pour l'Egypte, mais pour le moment ce projet semble mis de còté et toute l'attention se porte sur la Belgique.

L'escadre de la Manche qui est une puissante flotte est maintenant presque completée; elle est allée dans la Mer d'Irlande d'où elle pourra se porter sur les points qui peuvent réclamer sa présence. Un moment il s'est agi de l'envoyer vers l'ile de Crete parcequ'on supposait que la Russie voulait tenter d'occuper quelque port de cette ile importante; mais, pour le moment, cette appréhension semble calmée et l'on réserve la flotte pour d'autres éventualités.

Malgré ses armements l'Angleterre n'en désire pas moins vivement la paix; mais quoiqu'il arrive elle ne sera pas prise au dépourvu, du moins en ce qui concerne la Marine où se bornera probablernent son action ,si jamai1s elle devait intervenir, car elle n'a pas d'armée de terre suffisante pour soutenir une guerre continentale. En attendant elle s'occupe activement de la défense des iles Britanniques; la question des torpilles est l'objet d'études nombreuses et suiv,ies, soit puor la défense des còtes, soit pour la défense maritime.

J'ai, d'une source assez certaine, l'assurance d'un fait très curieux; c'est que le Prince de Bismarck redoute grandement l'union des races Latines italienne, française, espagnole) contre la race Germanique; c'est peut-etre voir un peu trop loin dans l'avenir, on n'en donne pas moins pour réelle cette préoccupation du grand Chancelier.

Le résultat de l'épreuve que vient de subir l'Italie à l'occasion du Jubilé de Pie IX a produit ici un grand effet dans l'opinion publique. Tandis que les pèlerins de tout le monde se précipitaient en foule aux pieds du Saint Père avec des dons accompagnés de discours 1souvent provoquants contre le Gouvernement de Votre Majesté, le Roi d'Italie célébrait glorieusement le trentième anniversaire de la proclamation du Statut en mème temps que la Nation acclamait avec amour le Souverain qui par son courage militaire, par son abnégation, par sa constance, son génie et sa loyauté avait formé et

consolidé cette nationalité italienne qui peut maintenant, dans son unité, braver les partis extremes de quelque couleur qu'H soient rouges ou noirs.

Le calme c.ui a présidé à ces deux événements a prouvé que la Monarchie soutenue par le prestige du nom de Votre Majesté, avait de profondes racines dans le pays et l'hommage splendide et touchant qui vient d'etre rendu à la mémoire de l'auguste et regretté frère de Votre Majesté le Due de Gènes a démontré combient est chère à l'Italie la Dynastie de Savoie sur la quelle est fondé l'espoir de l'avenir.

543

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1856. Berlino, 17 giugno 1877 (per. il 24).

A deux reprises le Secrétaire d'Etat m'exprimait combien on avait été satisfait ici de l'excellent accueil reçu en Italie par M. de Bennigsen. M. de Keudell avait rendu un compte détaillé de toutes les attentions dont le Président de la Chambre des Députés avait été l'objet de la part de notre Roi, du Prince et de la Princesse de Piémont, de V. E., ainsi que d'autres personnes marquantes dans le monde politique. Notre Auguste Souverain, non seulement lui avait accordé une audience, mais l'avait décoré du Grand Cordon de la Couronne d'Italie. C'était là un nouveau témoignage des bons rapports qui n'on cessé d'exi,ster entre les deux pays. Il a produit le meilleur effet sur I'espr1t de I'Empereur. Les journaux ont exactement reflété cette impl'ession, la National Zeitung entre autres dans un artide reproduit dans un des derniers numéros de la Correspondance de Berlin (je l'ai marqué au crayon bleu). Cet article a été communiqué au Prince de Bismarck, et les observations y contenues ont été fort approuvées par Son Altesse. Le Chancelier avait donné a M. de Bi.ilow l'instruction d'adresser à I'Ambassade Imperiale à Rome une dépeche conçue dans des termes très sympathiques pour l'Italie. • En un mot, ajoutait M. de Bi.ilow, vous pouvez compter sur nous •.

J'ai dit au Secrétaire d'Etat que nous attachions beaucoup de prix à ces assurances de bon vouloir. Nous n'avions jamais douté de ces dispositions à faire cause commune contre toute danger qui pourrait menacer nos intérèts essentiels, notamment en ce qui concerne notre existence nationale. Je regrettai.s néanmoins que cette identité de vues ne se manifestàt pas au mème degré dans certaines questions qui se rattachent aux affaires orientales. M. de Bi.ilow espérait que, dans cette direction aussi, il n'y aurait pas non plus en definitive un écart contraire à nos intérèts particuliers. Mais, comme en d'autres occasions, il me laissait comprendre à mots couverts que le Cabinet Impérial, par necessité de position, devait user de ménagements, soit envers l'Autriche, soit enverse la Russie, sans quoi il s'exposerait à rejeter l'une ou l'autre de ces Puissances dans le camp de ses adversaires.

4J -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Quoi qu'il en soit sur ce dernier point, les assurances amicales du Cabinet de Berlin n'ont pas moins de valeur dans les circonstances actuelles de la crise intérieure en France, dont les péripéties obligeront l'Italie et l'Allemagne à rester en vedette.

544

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 314. Terapia, 18 giugno 1877, ore 13,40 (per. ore 15).

Ministre des Affaires Etrangères vient de m'adresser lettre particulière contenant ce qui suit: • Il est des moments où l'imagination est portée à preter aux moindres choses des proportions d'un événement et c'est ce qui arriverait infailliblement si l'on entendait dire qu'un bateau à vapeur italien a passé les Dardanelles pour se rendre à SulLna. Dieu seul sait ce qu'on dirait et ce ClU'on ferait là-dessus. Un petit navire anglais reste encore, il est vrai, à Sulina; mais je ne pense pas qu'il ait beaucoup à faire, du moment où ~l n'y a plus de navigation sur le Danube. En tout cas je verrai un trait de bon vouloir de la part de V. E. ~si elle fait en ~sorte que l'idée d'envoyer un petit navire spécial à Sulina ne se présente pas à l'esprit de ses ministres à Rome. Les attachés consulaires pourraient se rendre à leurs postes par la voie ordinaire, et si jamais la nécessité se faisait sentir de protéger dans ces parages les intérets italiens, intérets qui se trouvent d'ailleurs parfaitement en surété, il serait facile d'y pourvoir, comme V. E. le fait, avec les moyens qu'elle a à sa disposition. Permettez-moi donc de penser au'il ne sera pas donné suite au voyage du bateau à vapeur en Q.uestion et que je puis d'avance vous exprimer mes remerciments pour tout ce Q.ue vous aurez fait afin d'écarter toute proposition dans ce sens •. Sublime Porte écarte ainsi question de droit et se borne à faire appel aux sentiments de bienveillance du Gouvernement du Roi. Je prie V. E. de remarquer que d'après 1a 1convention des détroits, je doute qu'un batiment de guerre étranger pourrait stationner ailleurs qu'aux embouchures du Danube. Or cellesci sont actuellement considérées ~comme un champ de bataille dans lequel la présence des batiments de guerre étrangers pourrait avoir des conséquences facheuse. J'attends les ordres de V. E.

545

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 890. Parigi, 18 giugno 1877, ore 20,35 (per. ore 23,15).

Ainsi que je vous en avais prévenu ce matin, due Decazes a voulu prouver à la chambre des députés que le nouveau ministère était dans les meilleurs rapports avec tout le monde, et notamment avec l'Italie. A ~cet effet il a donné

lecture de sa dépeche écrite au marquis de Noailles et l'extrait de la dépeche que V. E. m'a .adressée le 25 mai (1). De tout còté de la Chambre ont éclaté alors des applaudissements unanimes et prolongés. Les délibérations demain.

546

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1859. Berlino, 18 giugno 1877 (per. il 24).

J'ai demandé au Secrétaire d'Etat si, d'après ses indications, la dépeche du Prince Gortchakoff au Comte Schouvalow du 18/30 mai échu, avait produit un effet satisfaisant à Londres. M. de Bti.low répondait qu'il devait le supposer à en juger par le langage tenu le 11 juin par Lord Derby et par le Marquis de Salisbury au banquet annue! de la corporation des tailleurs. Ces deux Ministres déclaraient entre autres, presque dans les memes termes, que le Cabinet anglais plaç.ait au dessus de tous les intérets spéciaux l'intéret général de la paix. Ils ne se seraient pas exprimés de a sorte, s'il existait encore dans leur esprit des appréhensions aussi vives que par le passé envers la Russie. Au reste, les assurances échangées entre Londres et S. Pétersbourg recevront de la marche des événements leur véritable signification. Il est à prévoir notamment que, si les Russes effectuent avec succès le passage du Danube et s'appretent à traverser les Ba!lkans, l'opinion publique en Angleterre jettera un cri d'alarme et s'ameutera contre les vainquers. En attendant, la lecture des documents anglais et russes laissait à M. de Bti.low l'impression qui, si on s'appliquait de part et d'autre à écarter les chances de conflit, à cinconscrire le terrain de la lutte en tachant de ménager les convenances particulières, aucune de ce,s Puissances n'avait l'air de se préoccuper de la Turquie.

Ce fait, ai-je dit, était en effet digne de remarque et avait un còté très grave, celui d'ouvrir la voie aux compétitions dans les parties du territoire turc non désignées comme un • noJi me tangere ». C'était induire en tentation ceux qui aspirent à une part du gateau, et préparer de nouvelles complications dans une situation qui n'est déjà que trop embrouillée. L'Italie pour ce qui la concerne, faisant en quelque sorte sienne l'ancienne politique traditionnelle de l'Angleterre et de l'Autriche, avait accentué d'une manière très nette ses préférences pour le maintien de l'intégrité de l'Empire ottoman, tout en réclamant des mesures efficaces pour une amélioration sérieuse du sort des populations chrétiennes. Nous voudrions que chacun suivit notre exemple. Malheureusement tel ne semblait pas le cas. Je n'entendais aucunement suspecter l'Autriche Hongrie, aussi longtemps du moi.ns que le Comte Andrassy resterait au pouvoir. Jusqu'ici cet homme d'Etat avait su manoeuvrer

habilement er: résistant à ceux qui ne demanderaient pas mieux que de le pousser vers une politique de conquétes. Il fallait espérer qu'il tiendrait bon jusqu'au bout, en rendant ainsi un service signalé à son propre pays et à l'Europe entière.

M. de BUlow s'associait de grand cceur à ce jugement sur la conduite du Ministre des Affaires Etrangères d'Autriche I-Iongrie. Au reste, il ne croyait à des annexions, qui deviendraient une pomme de discorde entre les differents à des annexions, qui deviendraient une pomme de discorde entre les diférents partis. Ses finances ne sont pas brillantes; l'exemple de la Turquie prouve cependant que cette considération, à elle-seule, n'arréte pas toujours ceux qui veulent entrer en lutte. Somme toute, le Secrétaire d'Etat espérait que la crise orientale aurait une solution, sans que le Cabinet de Vienne modifìat ses allures actuelles, dont il fallait reconnaitre la sagesse. Le parti ultramontain en est vivement contrarié. Il travaille à renverser le Comte Andrassy, préc'isément parce qu'il a en vue d'allumer des incendies, partout où il trouve des obstacles à l'accomplissement de ses desseins ambitieux.

Pour ce qui nous regardait, M. de Biilow faisait l'observation que, si la crise orientale avait pu subir un retard d'une vingtaine d'années, les conditions eussent été bien meilleures pour nous. Je n'ai pas su déméler si ce langage exprimait un regret, ou s'il avait l'arrière pensée de diminuer un peu le mérite de notre désintéressement actuel. Aussi, me bornai-je à répliquer que la direction que nous imprimions à notre politique sur ce terrain, répondait à nos propres intéréts, combinés avec ceux qui devraient étre partout de mise en Europe. Si l'on n'en tenait pas compte, on ferait fausse route.

Je ne me suis pas étendu davantage sur ce sujet, pour ne pas m'écarter de la réserve qu'il comporte.

(l) Cfr. n. 479.

547

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 353. Roma, 19 giugno 1877, ore 1,20.

Je ne puis accepter la supposition que le passage d'un petit navire italien destiné aux bouches du Danube constituerait un fait dont l'opinion publique en Turquie pourrait s'émouvoir sérieusement. L'idée d'envoyer ce navire nous avait été suggérée par la lecture des rapports des agents consulaires qui se montraient très-inquiets sur le sort de leurs ressortissant. La présence de notre pavillon de guerre dans la station que nous avons le droit de prendre dans la Mer Noire aurait contribué à calmer l'excitation des esprits et aurait ainsi favorisé en meme temps les intéréts de la Porte. Mais du moment que notre droit n'est pas contesté, le Gouvernement renonce volontiers pour à présent à son projet, sauf à y donner suite le jour où un batiment de guerre d'une autre puissance passerait le Bosphore. Vous devez prendre acte des promesses que Safvet pacha vous a faites au sujet des mesures que le cas échéant seraient prises pour la protéction des intérets italiens. Vous devez également faire comprendre que dans cet acte ,<ile condescendance de notre part, la Porte ne doit voir qu'une preuve de notre bienveillante amitié pour elle et aucunement une renonciation mème partielle ou temporaire de nos droits. Ce que vous me dites du droit de ne tenir des navires de guerre qu'aux bouches du Danube, est strictement vrai au point de vue des dispositions des traités, mais je ne saurais admettre que les bouches du fleuve où se trouvent les travaux que le traité de Londres a couvert de la neutralité puissent ètre assimilées à un champ de bataille quelconque.

548

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1860. Berlino, 19 giugno 1877 (per. il 24).

Dans le dernier entretien que j'ai eu avec le Secrétaire d'Etat il insistait itérativement sur l'impo!'tance d'une intimité de rapports entre l'Allemagne et l'Italie, dans un moment surtout où la crise politique que traverse la France entre dans sa période aigiie. De part et d'autre, nous devrions nous tenir en garde contre les coups de tète des conseillers peu habiles du Maréchal Mac Mahon. M. Thiers disait au Prince de Hohenlohe que de nouvelles élections renforceraient d'une cinquantaine de voix l'ancienne majorité. Il était évident qu'un pareil résultat serait préférable à un succes remporté par la coalition des partis réactionnaires et ultramontains Mais l'urne électorale ménageait parfois de regrettables surprises, et il convenait de redoubler de vigilance.

Je me suis exprimé, de mon c6té, dans un sens analogue à la dépèclie

n. 500 (1), par laquelle V. E. voulait bien me rendre compte d'une conversation avec M. de Keudell.

Le Cabinet de Berlin, à en juger d'après différents ind.ices, désire avant tout le maintien en France d'une république modérée; mais si cette forme de Gouvernement devait faire piace à une restauration monarchique, les préférences du Prince de Bismarck seraient acquises aux bonapartistes, avec lesquels on pourrait s'entendre sur un • modus vivendi ». Avec les Iégitimistes ou les orléanistes, tout accord aboutirait à une déception, car les uns et les autres devraient s'appuyer sur les • zelanti • du cléricalisme qui, sous le voile de la religion, remueraient ciel et terre pour le triomphe de leurs intérèts temporels. Un fait curieux à noter, c'est que le colone! Stoffe!, ancien attaché militaire à Berlin, un des Agents de M. Rouher, se trouve en ce moment

à Kissingen où il s'est rencontré plusieurs fois avec le Chancelier qui, avant 1870, admettait cet officier supérieur dans son intimité. Sa présence à Kissingen ne cache peut etre aucun dessein secret, mais elle n'est pas moins digne de remarque dans les circonstances où 'Se trouve la France. Il est 'cependant à supposer qu'il aura profité de ses visites chez Son Altesse, pour pressentir éventuellement les dispositions du Cabinet de Berlin.

On me signale un autre fait. Le Ministère Broglie prodigue publiquement les assurances les plus pacifiques, et forme des vceux pour une prochaine cessation de la guerre entre la Turquie et la Russie. Mais, dans leurs épanchements intimes, des personnages importants de cette administration émettent l'espoir que les hostilités se prolongeront, parce qu'ils y voient des chances de relever la position de la France. Le Maréchal Mac Mahon disait aussi. que, si les conditions intérieures du Pays s'amélioraient, l'occasion se présenterait peut etre d'en tirer profit pour dédommager la France des revers de 1870. Si ce propos a été réellement tenu, c'est le comble de l'imprudence. Il suffirait qu'il parvint à la connaissance du Cabinet de Berlin, pour que celui-ci fut délivré de tout scrupule et cherchàt à dévancer ses voisins dans leurs vélléités de revanche, car il doit etre presque sur que personne ne viendrait à leur secours dans les conjonctures actuelles.

Quant au Due Decazes, on assure qu'il ne se dissimule pas que la France, en suite de l'acte du 16 Mai, • court une terrible aventure •. Mais alors, pourquoi s'est il preté à une politique qui menace de jeter le Pays hors des règles d'un Gouvernement régulier? Dans tous les cas, il ne ferait pas preuve de convictions inébranlables, et cela nous donne la mesure de la confiance qu'il faut accorder à ses assurances vis-à-vis des Cabinets étrangers.

(l) Cfr. n. 515.

549

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 717. Terapia, 19 giugno 1877 (per. il 28).

Le notizie della guerra continuano ad essere scarse e di poca importanza. Ogni giorno questi giornali pubblicano invero lunghi bollettini soprattutto riguardo alle operazioni contro il Montenegro. Ma questi bollettini sempre si assomigliano, le truppe Ottomane hanno sbaragliato le schiere nemiche, hanno inflitto ad esse gravi perdite in morti e feriti, le Imperiali hanno subito lievi perdite. Né si ponno avere esatte notizie dai Consoli dopoche fu loro tolta la facoltà di mandarle in cifra alle rispettive Missioni. Nozioni venute da buona fonte porterebbero invece che i progressi dei Turchi non siano veri. Questi fogli annunzierebbero per esempio che Niksitc è stata vettovagliata mentre notizie venute d'altra parte dicono il contrario. Ieri poi seppi da buonissima fonte che l'ala destra dell'esercito turco d'Asia operante nel distretto di Allackguerd fu completamente sconfitta dalle truppe russe, ed ebbe il Comandante ucciso sul campo di battaglia. Nulla di nuovo dalla parte del Danubio.

E frattanto si continua a fare ogni sforzo per aumentare le forze dell'Impero. Per le vie di Costantinopoli e nei dintorni s'incontrano ad ogni passo Zeibeck, Circassi, volontari d'ogni età e costumi che si !recano alle caserme ed agli accampamenti. La vista di queste genti semibarbare cagiona qualche inquietudine agLi animi timidi, e si narrano anche alcuni fatti parziali d'irregolarità commesse. Ma non credo s'abbiano per ora a temere serii inconvenienti da quella parte.

Sabato poi comparve il contingente Egizio il quale si compone di 7000 uomini comandati da S. A. Hassan Pacha, fi,glio del Khedivé. L'indomani vidi sfilare sotto queste finestre le otto navi che tTasportavano queste forze a Varna per prender parte alle grandi operazioni militari che si stanno preparando in quella direzione. Non è però loro desiderio di mettersi in prima linea, e sono per ora destinate a rilevare il presidio di Varna il quale recasi più innanzi.

550

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 356. Roma, 20 giugno 1877, ore 14,50.

Durando mande ce Qui suit: • Je reçois de Cettinje télégramme confidentiel pour communiquer aussi aux consu1s anglais, français, allemand, dans lequel on peint situation du Monténégro presque désespérée. Les tures après plusieurs combats victorieux marchent de Niksic vers Spuz, et les monténégrins fort éprouvés se trouvent en cornplet désordre. On ignore où se trouve Son Altesse, peut-etre à Ostrog, le télégraphe étant interrornpu dans la vallée de Bielopaulovic. La fuite est générale, la route pour Cettinje serait ouverte •.

De son còté le consul du Roi à Mostar m'informe que Suleyman pacha espérait opérer hier au soir sa jonction avec le corps d'armée en Albanie.

L'Autriche fera-t-elle quelque chose pour sauver le petit peuple monténégrin d'une destruction complète? Vous comprenez combien il nous importerait de pouvoir concerter avec le Gouvernement austro-hongrois action tendant à sauver la principauté et à faire respecter les droits de l'humanité. L'accord qui a toujours existé entre les deux Cabinets dans les négociations concernant le Monténégro, me fait esperer que notre demande sera favorablement accueillie à Vienne. Je ne crois pas devoir faire cette meme démarche auprès des autres Cabinets neutres avant de connaitre les dispositions de l'Autriche.

551

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AI RAPPRESENTANTI DIPLOMATICI ALL'ESTERO

D. Roma, 20 giugno 1877.

Stimo utile di comunicarle, qui acchiusa, copia, di una nota nella quale il mio collega, ministro dell'lnterno, espone minutamente le vicende del recente pellegrinaggio pel giubileo episcopale di Sua Santità Pio IX, i provvedimenti presi dalle autorità in questa circostanza, e l'eccellente effetto che se ne ebbe.

Questo documento, destinato esclusivamente ad informazione personale di Lei, Le somministrerà elementi di fatto di cui Ella potrà opportunamente valersi.

ALLEGATO

NICOTERA A MELEGARI

Roma, 13 giugno 1877.

Ora che ogni pericolo di perturbazione dell'ordine pubblico è felicemente superato, credo conveniente di fare all'E. V. una breve ·relazione sulle disposizioni adottate e sui risultati ottenuti nelle difficili circostanze in cui trovavasi Roma durante gli ultimi giorni.

Il partito clericale, prendendo occasione della ricorrenza del 50° anniversario dell'episcopato di Pio IX, ideò e tentò, con ogni mezzo, di organizzare una impornente dimostrazione del mondo cattolico in favore del Papa. Circolari ed istruzioni furono diramate ai nunzi, ai vescovi, alle associazioni cattoliche dell'interno e dell'estero, affinché promuovessero numerosi pellegrinaggi per Roma; e la stampa del partito, col pubblicare esagerate notizie sul numero dei pellegrini che si attendevano a Roma pel 3 giugno, col descrivere l'importanza della progettata dimostrazione, senza nasconderne il significato ostile all'Italia, tentava eccitare tutti i cattolici a prendervi parte per accrescerne lo splendore.

L'agita2lione clericale, che per tal modo ebbe vita, ottenne nuovo incremento dalla violenta allocuzione del 12 marzo, la quale produsse naturalmente in Italia un senso generale di sdegno, che avrebbe potuto facilmente prorompere ed avere funeste conseguenze.

I pellegri,ni venivano dunque in un paese che il partito clericale aveva cercato, in ogni modo, di rendere ad essi nemico, e vendvano per uno scopo che recava offesa ai sentimenti di patriottismo della gl"an maggioranza della popolazione. Le difficoltà erano quindi molte e molti i peJ.1icoli di conflitti. Era necessario adottare straordinarie misure di sorveglianza e si adottarono coi più soddisfacenti risultati.

La prima carovana di pellegrini giunse in Roma il 23 aprile; erano 200 savojardi, guidati dai loro vescovi; poi vennero i brettoni in numero di 350; poi il pellegrinaggio francese, guidato dal visconte di Damas, e furono più di 2000; poi quelli di Normandia e della Corsica; quindi gli inglesi col duca di Norfolk; poi gli scozzesi, li lionesi, quei di Agen e di Poitiers, gli olandesi, i tedeschi, in numero di 650, voi vescovi di Colonia, Paderborn e Ratisbona, gli svizzeri, coi loro vescovi Mermillod e Lachat, quei di Montpellier, i polacchi, guidati dal cardinale Ledochowski, i canadesi e i belgi, coi loro vescovi e numerose deputazioni, i pellegrini di Marsiglia e di Limoges, che al re spodestato vollero regalare un trono del valore di lire cinquantaseimila; poi gli austriaci ed i boemi, coll'arcivescovo di Praga, gli americani e i portoghesi, i tdrolesi ed i croati, e finalmente gli italiani, condotti dall'Acquaderni, di Bologna; con rappresentanze delle varie diocesi, a cui in oggi fecero seguito per ultimi gli spagnuoli.

Dai dati che si ebbero, si calcolano i pellegrini venuti pel giubileo del Papa a circa dodici mila; fra questi, però, compresi gli spagnuoli di recente venuti e gli italiani delle varie provincie.

E tutti questi pellegrini girarono a loro talento per Roma, e a loro talento si presentarono al p,apa, e nelle basiliche nostre poterono con tutta libertà e sicurezza compiere le loro funZJioni.

Non un pellegrino ebbe molestie; fra di essi vi furono non pochi imprudenti; taluno fu perfino colpito da sentenza dei tribunali per aver attentato alla proprietà dei cittadind; la giustizia ebbe il suo corso, ma la popolazione fu longanime, tollerante, ospitale. Spinti dal loro fanatismo, i pellegrini procedevano a torme per le vie a visitare i santuari, .ed i Romani diedero esempio di tolleranza ammirabile.

L'autorità da parte sua vegliava assiduamente perché, né vetturali, né esercenti, né altri esigessero dai pellegrini prezzo maggiore di quello fissato dai regolamenti municipali, e fu larga di protezione, di aiuto e di assistenza di ogni maniera.

Frattanto però, in presenza della rea:zli.one ultramontana già gli studenti di Parigi aveano mandato a quelli d'Italia l'espressione della loro simpatia e della loro solidarietà nei principii di libertà, e gli studenti delle maggiori università del regno aveano risposto all'indirizzo. L'agitazione anticlericale lincominciava a diffondersi nelle varie provincie e le società politiche ed operaie si apprestavano a cogliere l'occasione per eccitare gli animi e commoyere .la popolazione.

Un'adunanza era convocata al teatro Apollo, pel giorno 31 maggio, allo scopo di protestare contro la reazione clericale. L'opinione pubblica voleva manifestarsi ed affermarsi con quel comizio; e, nella difficoltà di proibirlo, sia perché le leggi nazionali sanciscono solennemente il diritto di radunarsi pacificamente, sia perché una proibizione poteva produrre manifestazioni di piazza più pericolose, l'autorità dovette limitarsi a sorvegliare il meeting per impedire che trasmodasse. La sorveglianza fu disposta ed esercitata in modo soddisfacente, e la legge fu rispettata.

Contemporaneamente ebbe luogo al Vaticano uno straordinario ricevimento e più solenne che nei giorni precedenti, quasi a protesta dì quanto si operava nel meeting. E nell'andata, e nel ritorno, i clericali si incontrarono coi cittadini che recavansi o ritornavano dall'adunanza del teatro Apollo; ma, per la moderazione che neppure in questa circostanza venne meno nei cittadini, e per le misure adottate dall'autorità, tutto procedette col massimo buon ordine e la giornata riuscì una nuova e splendida prova della libertà che è accordata dalle nazionali istituzioni e della solida base su cui queste riposano fra noi.

Giunse in fine il 3 giugno. La rlicorrenza della festa nazionale e del giubileo episcopale di Pio IX, dava occasione a manifestazioni di carattere così opposto, che, nonostante fossero state felicemente superate tutte le difficoltà dei giorni precedenti, eravi motivo di preoccuparsi.

Il senato e la camera dei deputati avevano deliberato, facendosi interpreti dei sentimenti di tutto il paese, di celebrare in modo straordinario la festa nazionale, recandosi in corpo a presentare un indirizzo di devozione a Sua Maestà.

La popolazione, nelle prime ore del mattino, accorreva oltre il solito numerose al Macao, acclamandovi l'Augusto Nostro Sovrano, che passava in rivista le truppe. La città imbandierata presentava una vitalità non comune.

E, nello stesso tempo, migliaia e migliaia di devoti accorrevano alle funzioni che, con pompa non mai vista, si .celebravano in S. Pietro in Vincolis, dove più di 100 vescovi, e molti cardinali, e stuolo infinito di sacerdoti solennizzavano il giubileo del Papa, in mezzo a circa settemila pellegrini, per tale circostanza trattenuti in Roma.

E dalla basilica uscendo in lunga processione, si stendevano, nel tornare, sino al Vaticano, dove parte dell'antica aristocrazia di Roma, correva a tributare i suoi ossequi al Papa. E al corteggio si univano gli ambasciatori presso di lui accreditati, e l'inviato straordinario dell'imperatore d'Austria, e la principessa di Thurn e Taxis, e l'ex-duca e duchessa di Parma, ed i fratelli de Charette, e quant'altro il legittimismo ultramontano e il fanatismo religioso avevano potuto radunare nelle vaste sale del Vaticano.

In un giorno così memorabile, nel quale il senno della popolazione italiana provò come in Roma possa perfettamente attuarsi la convivenza pacifica e indipendente del Re d'Italia e del Pontefice, non avvenne il più piccolo disordine; nessuno fu molestato, nessuno insultato.

Sulla sera, riversandosi il popolo nelle piazze, si chiese ripetutamente e si applaudì fragorosamente l'inno nazionale, con evviva al Re ed all'Italia, e si intendeva puranco di recarsi al Quirinale per fare un'ovazione a Sua Maestà; ma lil proposito fu abbandonato per l'interv,ento pacifico del questore e degli ufficiali di Pubblica Sicurezza, che persuasero la folla non esser quella l'ora della dimostrazione, e non doversi correre Iii pericolo di turbare una festa tanto solenne.

Anche i giorni successivi passarono senza che abbiano 'avuto a lamentarsi disordini, né è a temersi che l'ordine pubblico abbia ad essere turbato nel breve tempo che ancora ci divide dal terrruine del giubileo episcopale del Papa.

552

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 446/147. Londra, 20 giugno 1877 (per. il 24).

Nel presente rapporto riepilogherò, col completarle, le principali informazioni che io ebbi l'onore di esporre a V. E. ne' miei due ultimi telegrammi del 18 e 19 corrente (1), e risponderò, a suo tempo, a varii quesiti contenuti ne' dispacci politici di V. E. delli 8, 13, 14, 15, 16 di questo mese, nn. 174, 176, 177, 178, 179 (2), i quali quesiti, quantunque di natura apparentemente diversa, si riferiscono però ad un medesimo ordine di avvenimenti correlativi.

Il fatto, secondo me, il più importante in questi ultimi giorni, è quello che emergerebbe dalla conversazione che ieri io ebbi col Conte di Derby intorno all'Austria. Avendogli chiesto se quella potenza avesse finalmente svelato le sue intenzioni finora tenute nascoste, egli mi rispose che dessa certamente non sarebbe rimasta inerte nelle contingenze attuali; e spingendo la mia interrogazione, gli domandai se egli credeva che l'Austria avrebbe agito in aiuto della Russia oppure contro di questa; ed il Conte di Derby mi disse, con osserveranza, che ,certamente l'AustDia sarebbe intervenuta per porre ostacolo ai progetti de' Russi.

Paragonata questa risposta con quella assai dubitativa che egli mi diede nella conversazione che riferii a V. E. con mio rapporto politico del 13 corrente n. 145 (3), si potrebbe indurre che molti progressi siansi fatti nel senso di un accordo tra l'Austria e l'Inghilterra.

Tale è la risposta che, per ora, io sono in grado di dare all'ultima parte dell'annesso cifrato al dispaccio di codesto Ministero del 13 corrente.

Non essendomi giunto che ieri sera tardi il dispaccio del 16 corrente col quale la E. V. mi chede d'indagare se l'Austria, l'Inghilterra, e la Francia avessero agito in seguito ad accordi derivanti dal Trattato del 1856 quando fecero al Principe Carlo, a proposito della dichiarazione d'indipendenza della Rumania, una comunicazione che torna a dire che il principato, d'ora in avanti, era abbandonato alle proprie forze, non posso rispondere esplicitamente e mi riserbo di farne ulteriore oggetto di un'apertura a Lord Derby; ma mi pare che, a questo quesito, egli abbia già dato una risposta implicita nella conversazione che riferii a V. E. con mio rapporto del 10 maggio u. (l) e nella quale il nobile Lord mi disse che, col dichiararsi indipendente, la Rumania aveva perduto il diritto d'invocare la garanzia delle potenze a propria tutela.

Interpellai jeri il Conte di Derby intorno alla opportunità di regolare la libertà del Canale di Suez mediante un atto internazionale, rilevando come non potesse essere in balia di una qualsiasi potenza d'intercettare una Comunicazione creata a spese dell'Europa e diventata indispensabile per il commercio del Mondo. Egli mi rispose che non si poteva contestare alla Turchia il diritto di sovranità sopra quel Canale, ma che, ad un tempo, non era da mettersi in dubbio la necessità di mantenerlo libero in qualsiasi eventualità. Se una tal questione doveva essere l'oggetto di un acx:ordo, ciò non poteva avere luogo che a guerra finita ed in occasione della conclusione della pace; che ad ogni modo l'Inghilterra avrebbe messo per condizione la libera navigazione del Canale anche per 1e navi da guerra; ma che per ora bastavano le condizioni da essa ottenute attualmente, nell'interesse non solo proprio, ma anche delle altre nazioni.

Credo così di avere dato esito, per il momento al quesito del dispaccio politico di V. E. del 15 corrente n. 179.

Accennai brevemente a:l Conte di Derby i fatti riportati dal R. Console a Canea e che indicano una viva tendenza negli abitanti dell'isola di Creta per chiedere il protettorato inglese. Egli mi disse che qualche notizia di quc' fatti gli era giunta, ma che il Governo Inglese era lungi dal favorire queste tendenze, imperocché bensì prevedeva che gli abitanti domandano questo protettorato per liberarsi dei Turchi per quindi, una volta ciò ottenuto, agitarsi contro l'Inghilterra come avevano fatto gli abitanti deUe isole Jonie dopo che il Governo Britannico aveva speso somme considerevoli per migliorare le condizioni economiche e morali di quelle isole.

Però si ha luogo di credere che ove l'sola di Ct'eta scuotesse il giogo della Turchia, difficilmente l'Inghilterra permetterebbe che delssa passasse sotto il dominio d'altri.

Non tralasciai di chiamare l'attenzione del Conte di Derby sulle condizioni del Libano avendogli già comunicato confidenzialmente il rapporto del

R. Console Generale in Beyrouth.

Egli riconosceva il triste stato di auelle popolazioni specialmente in vista dell'odio reciproco delle due razze in presenza, i Maroniti cioè ed i Drusi che non possono stare in pace senza l'intervento della forza per evitare le collisioni: • ma, diss'Egli, come si può pretendere che la Turchia non si valga di tutti i suoi mezzi in uomini e denari per sostenersi nel duro cimento in cui essa attualmente combatte per la propria esistenza.

Io volli scandagliare, per quanto possibile, ciò che vi era di fondato nelle voci che io riferiva nel mio telegramma del 19 corrente relative alla domanda che il Ministero doveva fare al Parlamento di un credito per provvedere alle eventualità; il Conte di Derby, senza darmi una risposta esplicita in proposito, mi disse che ciò non era deliberato ancora, ma certo non impossibile; che un ta,l fatto non avrebbe avuto alcun carattere né straordinario né allarmante imperocché, in circostanze analoghe, il Signor Gladstone aveva chiesto ed ottenuto un credito dal Parlamento.

Da ciò si può indurre che la voce surriferita ha qualche fondamento, così credono parecchi dei miei colleghi, per cui il Conte di Schouvaloff si mostrò alquanto allarmato di queste disposizioni che sembrano dimostrare, per parte della Inghilterra la volontà di tenersi pronta ad agire all'uopo.

Senza dedurre da ciò alcuna conclusione prematura, non posso fare a meno di ravvicinare questo fatto, ove si avveri, colle intenzioni che Lord Derby suppone esistano presso l'Austria, come già lo dissi precedentemente.

(l) -Non pubblicati. (2) -Cfr. nn. 531 e 540; gli altri dispacci non sono pubblicati. (3) -Cfr. n. 533.

(l) Cfr. n. 418.

553

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 721. Terapia, 20 giugno 1877 (per. il 28).

Io feci il possibile per assopire sul bel principio l'incidente del • Messaggero » perché non dubitai essere intendimento del R. Governo d'evitare per quanto fosse possibile una complicazione che avrebbe potuto divenir grave. E sono veramente d'avviso che la soluzione accordata sia conforme ai diritti ed alla dignità del R. Governo. Le notizie che l'E. V. avrà ricevute da'

R. Agenti Consolari intorno alla presenza di navi da guerra estera in diversi punti del Mar Nero si riferivano probabilmente a bastimenti inglesi. Questi infatti si aggirano e si mostrano assai più degli altri in questi mari, ma notizie esatte di siffatti movimenti non si ponno trarre da questa Ambasciata Inglese. La quale occupa di fatto una posizione speciale in questo paese, poiché essa non cessa di dimostrare una neutralità parziale in favore della Turchia, tanto che le speranze di questa sono soprattutto basate sulla eventualità degli ajuti Inglesi. L'E. V. comprenderà di leggieri come in tali circostanze le Autorità Ottomane siano naturalmente portate a considerare quella bandiera piuttosto come alleata che come neutra. Ma questa posizione non mi sembra essere da cercarsi né da desiderarsi da quelle Potenze che non hanno intenzione d'entrare nel conflitto né di far concepire vane speranze.

554

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 360. Roma, 21 giugno 1877, ore 23,50.

Un télégramme du consul de Sa Majesté à Raguse m'apporte les nouvelles du Monténégro jusqu'à hier à cinq heures du soir. Les tures auraient subi un échec important du còté de l'Albanie dans trois combats successifs. Le prince de son còté aurait réussi à rassembler quelques milices avec lesquelles il tenait encore tète à Suleiman pacha qui n'aurait pu encore avancer. M. Durando croit cependant la situation des monténégrins toujours très critique. Aujourd'hui une grande émotion s'était produite à la Porte. On craignait un accord austro-russe par suite du quel l'Autriche occuperait la Bosnie, l'Herzégovine et une partie de la Serbie, et les russes emprunteraient le territoire serbe pour passer le Danube en amont de Viddin. M. Corti me télégraphie que la Porte en veut à l'Autriche surtout à cause des assurances qu'elle lui avait données encore récemment dans un sens contraire à cette résolution. Je suis informé par ,les consuls italiens dans les Principautés que le Czar devait arriver aujourd'hui à Braila où une grande concentration de troupes aurait été opérée, et où un pont sur le Danube sera bièntòt achevé.

555

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 691. Vienna, 21 giugno 1877 (per. il 26).

Constami con quasi certezza che il Gabinetto di Pietroburgo, a fronte degli importanti successi militari ottomani in questi scorsi giorni dalle armi Turche sul Montenegro, colla probabilità anzi di raggiungere, con nuove quasi sicure vittorie, il completo schiacciamento di queH'infelice Principato, si sarebbe in modo pressantissimo rivolto al Gabinetto di Vienna, affinché il Governo Austro-Ungarico interponga, con quel mezzo che crederà migliore, là sua qualsiasi azione a favore del Principe Nikita, onde impedire anche il contraco1po che gli eccessi, che molto probabilmente le truppe Turche compirebbero nel Montenegro, potrebbe esercitare sull'andamento della presente guerra. Ho luogo di credere la cosa sia stata presa in attenta considerazione a Vienna: però il Barone Orczy che io interrogai in proposito in termini generali, limitossi a rispondermi • il Conte Andrassy non aver fin qui preso

una risoluzione •. Questa risposta, per quanto essa sia laconica, parmi confermi le informazioni da me avute. Ove qualche cosa d'altro venga a risultarmi su questa faccenda non mancherò di informarne l'E. V. (1).

556

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, E A LONDRA, MENABREA

T. 363. Roma, 22 giugno 1877, ore 18,30.

Je reçois la nouvelle que l'entrée des autrichiens en Bosnie est imminente. Une convention aurait été signée à ce sujet entre la Russie et l'Autriche. Qu'en pense-t-il lord Derby? En présence de ce fait qui porte atteinte à notre situation militaire, mais que nous n'avons pas le moyen d'empecher, je pense qu'une attitude de réserve marquée est la seule qui soit correcte.

(Solo per Berlino) Vous savez que c'est dans ce cas spécial que l'Allemagne aurait pu nous témoigner de son intéret pour la position de l'Italie. Permettre que l'Autriche dont le Governement est le plus clérical de l'Europe acquière une position prépondérante contre nous, c'est une faute grave de la part de l'Allemagne.

557

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 184. Roma, 22 giugno 1877.

Sono molto grato a V. E. dei particolari che, intorno al contenuto della lettera del Principe Gortchakow al Conte Schouvalow, e intorno al giudizio che costì se ne reca, mi sono stati forniti coi pregiati rapporti confidenziali del 9 e del 13 Giugno corrente (2).

(Carte Corti): c Qui non si crede affatto alla probabilità di una prossima pace. di cui pare la Russia non voglia sentir parlare. Essa pretende di raggiungere una soluzione radicale, tale almeno da hsciare l'Europa in pace per qualche anno (sic) ed eguale sembra essere il desiderio di altri Gabinetti. A mio avviso quindi la cosa non finirà cosl presto come sembrami lo si desideri a Costantinopoli. Bisognava fermarsi prima di cominciare. D'altronde molto probabilmente non tarderemo ad aver novità anche all'Occidente, giacché vedrai che le cose in Francia volgeranno fra breve alla peggio. Persona venuta testè da Parigi assicurommi che C.[ialdini] è molto stufo della sua posizione e sogna il Ministero degli Affari Esteri! od il Comando generale dell'Esercito.

Tutto ciò è possibile perché anche le nostre cose interne si presen~ano con ~olori abb~stanza oscuri. Almeno ci si vedesse chiaro alla Consulta, ma sembram• che cola la nebb1a sia più fitta che ovunque •.

Oramai si può conchiudere che lo scambio di idee, cui si procedette mediante le lettere di Lord Derby e del Principe Gortchakow, non ha sensibilmente modificato la situazione, almeno in quella parte che tocca più davvicino gli interessi delle potenze neutrali, ed in ispecie dell'Italia. Che la Russia si disinteressasse da tutto ciò che riflette l'Egitto, lo si sapeva da gran tempo. La condotta del Gabinetto di Pietroburgo, in tutte le occasioni in cui si sono discusse delle questioni riguardanti i paesi della costa africana del Mediterraneo, ci aveva fatto accorti che quei paesi erano collocati fuori della sfera dell'interesse russo. Quale posizione sia poi fatta all'Egitto al quale la Russia concede la incolumità reclamata dall'Inghilterra, malgrado la presenza di un contingente egiziano sul teatro della guerra, appena è mestieri accennare. Osserviamo soltanto che, in vista dell'interesse, che vi sarebbe, di regolare una situazione così anormale per un pa,ese col quale abbiamo rapporti numerosi ed importanti, noi dobbiamo cercare, per quanto dipende da noi, che la questione non venga maggiormente pregiudicata.

Sarebbe inutile cercare, nelle lettere scambiate, qualche luce per il piano che la Russia intende seguire, se la sorte delle armi le è favorevo~e. Qual forma sarà adottata per il riordinamento dei paesi dai quali l'autorità politica turca sarà scacciata. Non si hanno neppure nozioni più chiare di quelle che si avessero prima, circa il modo con cui si concilierà il piano della Russia con gli interessi tante volte affermati dell'Austria, interessi che sarebbero contrari alle autonomie, ,sia politiche, sia anche semplicemente amministrative. Il caso, però, in cui la occupazione della Bulgaria non bastasse ad imporre la pace alla Turchia pare preveduto nella lettera del Principe Gortchakow. Quali sarebbero le conseguenze di una ostinata ripulsa, per parte della Turchia, delle condizioni di pace di cui la Russia potrebbe essere soddisfatta?

È evidente che, se i russi dovranno fare gli ingenti sacrificii di una campagna in Bulgaria, la situazione politica e militare si troverà molto modificata. D'altronde non si può perdere di vista che la posizione d'un grande esercito russo in Bulgaria, sopratutto durante la stagione invernale, diventerebbe insostenibile, quando la benevolenza dell'Austria non fosse assicurata alla Russia. A quali condizioni quest'ultima si conserverà tale benevolenza? Sono tutti punti oscuri sui quali importa portare la nostra attenzione, per non essere sorpresi da imprevedute combinazioni. Ed io mi affido, per ottenere meglio l'intento, nella sagacia e nella influenza di Lei presso codesti circoli politici.

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

.ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Vos indications au sujet de la situation me sont bien précieuses.

Le Général de Robilant mande que des accords viendraient d'etre pris entre l'Autriche et la Russie en vue des opérations militaires actuelles. La Russie se serait engagée à laisser la Serbie et la Bosnie en dehors du theàtre de la guerre et l'Autriche à ne pas faire opposition quelconque à la marche de l'armée russe à travers la Roumanie et au sud du Danube.

Ces accords memes prouvent par leur caractère restreint, l'immense difficulté qu'ont la Russie et l'Autriche à s'entendre sur les resultats définitifs de la guerre. La position des Russes, une fois qu'ils seront pénétrés en Bulgarie avec une forte armée, sera tellement difficile s'ils ne peuvent pas compter sur la neutralité bienveillante de l'Autriche, que pour se l'assurer la Russie sera obligée à faire au Cabinet de Vienne toutes les concessions que ce dernier pourra souhaiter. L'Allemagne seule peut mettre une limite aux prétentions de l'Autriche, si cependant à Berlin le dessus ne reste pas à une politique qui pourrait créer des complications plus grandes encore.

Le Comte de Barrai à qui j'ai fait part des bruits qui couraient à Londres au sujet des desseins de l'Allemagne sur les Pays Bas vient de me dire que d'après certaine version, lui paraissent digne de foi, il s'agirait seulement de faire entrer la Hollande dans l'Empire, tout en lui ma:intenant son indépendance. Ce plan serait favorisé, après la mort de la Reine Sophie, par la faiblesse du Roi et la nonchalance du Prince Royal qui mène à Paris une vie de dissipation et de désordre. Si les choses prennent réellement cette tournure nous ne voyons pas trop comment l"Angleterre pourrait se mettre avec succès en travers des événements.

(l) Si pubblica qui un brano di una l.p. dello stesso 21 giugno di Robilant e Corti

(2) È edito solo il rapporto del 13 al n. 533.

558

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 363. Roma, 22 giugno 1877.

A parecchie riprese, venne da me il Ministro di Turchia, dolendosi che le autorità italiane non fossero abbastanza seveTe nell'impedire il transito attraverso il Regno, di arm:i destinate ai Montenegrini ed agli insorti.

Per verità fu abbastanza frequente in questi ultimi tempi, il caso di partite d'armi o di munizioni, delle quali poteva dubitarsi che la spedizione si volesse fare al Montenegro o ad insorti. Però i principii di diritto pubblico vigenti nella materia ci vietavano e ci vietano di inibire la esportazione, quante volte questa si faccia per un porto appartenente ad uno stato estraneo alla presente guerra.

Trattavasi per lo più di armi e munizioni depositate nel punto franco di Venezia, donde venivano estratte, più tardi, per essere spedite o a Trieste

o a Corfù. Ond'è che le stesse nostre leggi avrebbeTo vietato che alle medesime si applicassero misure eccezionali, sia durante il tempo in cui rimanevano depositate nel punto franco e nei magazzini di Venezia, sia quando venivano imbarcati da bastimenti di bandiera estera per porti di paesi non belligeranti.

Queste notizie gioveranno alla S. V. Illustrissima soltanto per il caso in cui i Ministri ottomani Le facessero allusioni poco benevole sulla condotta dell'Italia a questo riguardo in seguito alle inesatte informazioni trasmesse dalla Legazione turca in Roma.

559

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 690. Vienna, 22 giugno 1877 (per. il 26).

Ringrazio l'E. V. per l·e precise cognizioni che Le piacque fornirmi col Suo ossequiato dispaccio del 15 corrente n. 397 (1), rispetto alla neutralizzazione del Canale di Suez. Valendomi di esse, e togliendo occasione dagli articoli che su quella quistione si leggono in questi giorni nei principali giornali, taluni, dei quali pongono precisamente in sodo la differenza degli interessi al riguardo dell'Inghilterra, della Francia, Austria ed Italia, ritornai sull'argomento col Barone Orczy, studiandomi di porre in rilievo la connessità degli interessi Austro-Ungarici con quegli Italiani, e quindi l'opportunità pei due Stati d'impedire si prendano per ora impegni che tornando solo vantaggio dell'Inghilterra potrebbero pregiudicare le risoluzioni future. S. E. davami ascolto con molta attenzione, ma astenevasi in modo asso<luto dall'emettere apprezzamenti di sorta su quella quistione di base, limitandosi a ripetermi ia parte storica di quei negoziati. Cominciando dalla proposta Lesseps, a cui pare qui non si voglia dar peso qualsiasi, emanando essa da pel'sona che non ha né potvebbe avere mandato ufficiale per trattare simil faccenda, passava poscia il Barone Orczy a discutere delle comunicazioni dirette dal GabinettCl di Londra a Pietroburgo e Costantinopoli, e finiva col dirmi: la Porta aver troncato ogni ulteriore discussione colla risposta da essa fatta e perfettamente fondata in diritto, che le acque del canale essendo acque Turche, essa non poteva accettare l'ingerenza di altre potenze intorno al regime da adottarsi a loro riguardo durante la presente guerra; i ·provvedimenti da essa emanati relativamente a tutte le acque dell'Impero dovendo anche valere pel canale di Suez. A ciò io rispondeva che l'aver per sé il diritto, quando le conseguenze di questo fossero di natura a ledere gl'interessi della prima potenza marittima del mondo, poco avrebbero giovato alla Turchia: che quindi per conto mio non sarei affatto meravigliato se uno di questi giorni l'Inghilterra avesse risposto a quella teorica enunciazione con un fatto compiuto, quale sarebbe l'acquisto dalla compagnia delle due sponde del canale, locché ne avrebbe fatto assolutamente un canale Inglese, idea questa che già i giornali stavano discutendo.

Il Barone Orczy non solo non contraddisse quanto io gli diceva, ma anzi mostravami ritenere niente affatto improbabile quella soluzione, tanto più che assai lieve a suo dire sarebbe il prezzo a cui il Governo Britannico potrebbe acqui,stare quelle ,sponde, la cui infruttuosità agri·cola è ormai dimostrata. Cio dettomi, Egli si richiudeva nel più assoluto silenzio, che non riuscii a fargli rompere, lasciandomi così capire che il Gabinetto di Vienna

-o non intenda ingerirsi per ora in quella faccenda, o per lo meno non creda far passi al proposito d'accordo con noi.

41 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

L'E. V. potrà forse da Londra aver la chiave di quell'enigma, che .io però non tralascerò di ricercare ulteriormente qui. Intanto non avendo previo incarico al riguardo mi astenni dall'insistere su quell'argomento.

(l) -Cfr. n. 536.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 696. Vienna, 22 giugno 1877 (per. il 26).

S. M. l'Imperatore conferiva testé all'eminente Arcive.scovo di Kaloscha Monsignor Haynald la Gran Croce dell'ordine di Santo Stefano, rper i servizi da lui resi allo Stato e per i suoi meriti altamente umanitari. Questo fatto impressionò tanto maggiormente, che se quell'insigne Prelato è poco gradito al Vaticano, non si può dire sia neppure simpatico a Corte: non v'ha però chi non veda essersi voluto far contrapposto con quella dimostrazione di stima, allo sfregio inflitto dal Santo Padre all'arcivescovo di Kaloscha, rifiutandosi di dargli il cappello cardinalizio, vivamente chiesto in suo favore dal Governo Ungherese. Per conto mio poi rilevo in ciò novella prova di quel sistema d'altalena a cui s'informa sempre nei suoi rapporti ufficiali colla Curia Romana il Governo austro-ungarico.

Pel momento io non credo probabile uno speciale avvicinamento fra il Gabinetto di Vienna ed il Vaticano, poiché ben si sa qui con qual geloso occhio vegli su di ciò la Germania, e troppo si tiene con ragione in pregio l'appoggio del Gabinetto di Berlino negli attuali momenti, per farne leggermente il sagrificio. Ad ogni modo il Principe di Bismarck non chiude gli occhi sulla probabilità 'che segreti accordi vengano ad annodarsi fra il Santo Padre e

S. M. Apostolica all'insaputa fors'anche del Governo Imperiale. Una prova di ciò l'ebbi in questi giorni, risultandomi che al Conte Stolberg fu impartito telegraficamente l'ordine di assicurarsi nel modo il più preciso possibile se il vecchio Conte Coronini, che già fu ajo dell'Imperatore, erasi recato testé a Roma per proprio conto, ovvero con speciale sovrano incarico, in questa seconda ipotesi indagare lo scopo della sua missione. L'ambasciatore di Germania stesso mi tenne di ciò parola: e qui mi sia permesso far notare che se tanto il Conte Stolberg quanto il suo predecessore Generale Schweinitz, si mostrarono sempre meco sommamente riservati nelle questioni che hanno tratto alla politica in generale, essi furono sempre assai espansivi verso di me a riguardo di quelle che si ·riferiscono alle relazioni dell'Austria colla Santa Sede. Il signor di Keudell poi anche mi fece cenno dell'inquietudine che la presenza del Conte Coronini a Roma ebbe a destare nel Gabinetto di Berlino. Egli però mostravami di non dividerla, dichiarando anzi essere persuaso che quel vecchio signore, di cui Egli aveva fatta la conoscenza dal Barone Haymerle, non poteva, a sua impressione, essere stato incaricato di una missione qualsiasi. Veramente io non divido né le inquietudini del Gabinetto di Berlino né l'ottimismo dell'egre·gio ambasciatore di Germania presso Sua Maestà, poiché se non credo sia stata a:llfidata al Conte Coronini una vera missione politica, non esito però a ritenere assai probabile Egli abbia avuto l'incarico di spiegare al Santo Padre la difficile posizione in cui personalmente si trova in oggi l'antko suo allievo il sovrano dell'Austria-Unghel"iia, ed a persuaderlo della necessità in cui egli si trova di procedere con molta prudente riserva nelle sue relazioni colla Santa Sede, tanto nelle questioni interne fra Stato e Chiesa come in quelle che hanno tratto ai rapporti col Governo Italiano.

Forse in Roma l'E. V. avrà mezzo di meglio appurare l'esistenza o non del fatto, sul quale ho pur creduto dover mio porgerle quelle indicazioni che pervennero a mia conoscenza non che gli apprezzamenti che esse mi suggeriscono.

561

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 726. Terapia, 22 giugno 1877 (per il 28).

Le notizie della guerra ricevute ieri alla Sublime Porta erano ridenti. La campagna del Montenegro era finita. I generali Suleiman Pacha e Ali Saib Pacha avevano fatto la loro congiunzione. Mehemed Ali Pacha non tarderebbe ad unirsi ad essi. Le truppe Montenegrine erano completamente sconfitte e disperse. La strada di Cettinje era aperta ai Turchi i quali potevano entrarvi quando loro piacerebbe. Non si sapeva dove si fosse rifugiato il Principe di Montenegro. Le notizie venute da altre parti confermavano in gran parte quelle della Sublime Porta. Questo risultato darebbe ai Turchi il grande vantaggio di poter disporre d'una parte di quelle forze in altre parti. Si calcola infatti che le truppe Imperiali situate nella Bosnia, nell'Erzegovina e nell'Albania, ascendano in tutto ad un centinaio di battaglioni, vale a dire 60.000 uomini incirca. Tutti non si potrebbero trarre altrove, poiché, scomparso il nemico, le bande Montenegrine non tarderebbero a riformarsi; ma un 20.000 potrebbero facilmente esserne staccati e trasportati sul Danubio. E questo fatto avrà inoltre per effetto di rilevare il morale dell'esercito Imperiale, e di raffermare nel potere quelli tra i Ministri del Sultano 'che sono per la continuazione della lotta agli estremi.

S'annunziava in pari tempo la ripresa di Bajazid da parte dei Turchi i quali vi avrebbero fatti prigionieri quattro mila Russi. Ma questa notizia non è ufficiale, né da ritenersi per sioura.

E mentre si traggono da ogni parte g.Li uomini atti a portare le armi, non si omette di munire la Capitale, e la citta di Adrianopoli di fortificazioni poiché l'una e l'altra sono suscettibili di forti opere di difesa. La seconda sarebbe soprattutto esposta se i Russi prendessero veramente la risoluzione di passare il Danubio lungo la frontiera Serba, poiché in tale eventualità ·essi girerebbero la formidabile linea dei Balcani. Né ho bisogno d'aggiungere che alla difesa della Capitale più di questi lavori gioverebbero le complicazioni politiche che sar,ebbero per sorgere in quella eventuaHtà.

P. S. -Al momento di mandare il presente alla posta viene a mie mani il telegramma che l'E. V. mi faceva l'onore di rivolgermi ieri (1), e pel cui contenuto Le offro i miei distinti ringraziamenti.

Sarei grato se l'E. V. volesse autorizzare il Cavalier Durando a comunicarmi direttamente Le più importanti notizie che raccoglie da quella parte. Queste mi sarebbero tanto più gradite dappoiché la Porta ha proibito ai Consoli Esteri nell'Impero di telegrafare in cifre. Ed i miei Colleghi ne ricevono continuamente.

562

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 920. Pietroburgo, 23 giugno 1877, ore 16,30 (per. ore 17,45).

Ainsi que j'ai l'honneur d'écrire en son temps à V. E., l'Autriche a dù recevoir assurance que la Russie la laissera entrer en Bosnie quand cela lui conviendra. Ici dans les cercles politiques on croit que l'entrée des troupes autrichiennes en Bosnie est inévitable et prochaine, qu'elle est prévue et consentie par la Russie; mais je n'ai pas entendu parler d'une convention. Lord Loftus, qui est avec moi le seul ambassadeur présent à Saint Pétersbourg, n'a rien entendu non plus à ce sujet, et ne croit pas à l'existence d'une convention.

Passage du Danube est annoncé ,comme prochain. Empereur Alexandre porte son quartier général à Alexandrie, et le prince Gortschkoff va s'établir avec sa chancellerie à Bukarest.

563

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 924. Londra, 23 giugno 1877, ore 19,35 (per. ore 21,55).

Derby m'a dit que l'Angleterre n'avait aucune nouvelle de la prochaine entrée des autrichiens en Bosnie. Il croit la chose possible et mème probable, si les russes pénètrent en Bosnie, mais l'Autriche garde le silence à ce sujet. Quant à la convention de l'Autriche avec la Russie, on lui en a parlé, mais il n'en connait pas l'existence d'une manière formelle. D'autre part l'ambassadeur d'Allemagne m'a assuré que cette convention ,existe depuis

longtemps et que, entre autres choses, elle porte que l'Autriche entrerait en Bosnie aussitot que la Russie aura passé le Danube. Derby m'a répété que les russes tàchent de faire eroire que l'Autriche est avec eux, mais qu'il a des raisons pour penser le contraire. Derby m'a dit n'avo"ir nuJl1ement fa>it la déclaration collective entre la France, l'Autriche et l'Angleterre r,apportée dans la dépeche de V. E. du 16 courant (1), au sujet de la proclamation d'indépendance de la Roumanie, sur la quelle l'agent du Roi à Belgrade a appelé l'attention de V. E., savoir que toute discussion sur ce point serait prématurée et que, par le fait, la Roumanie s'était mise hors des garanties des Puissances. Du reste, il cherchera s'il y a quelqu'un de ses ades qui ait pu donner lieu à la déclaration de l'agent français au prince. Vambassadeur de France que j'ai vu au Foreign Office, allait communiquer à Derby une déclaration que le Gouvernement français venait de recevoir de la Russie, savoir la flotte russe n'entrerait pas dans la Méditerranée, ce qui évitera des complications.

On parle toujours d'une demande de crédit au parlement pour l'armeé. Derby m'a répété que rien n'est décidé, mais que pour le moment on ne demandera que les fonds nécessaires pour améliorer condition de l'armée. Je sais d'autre part que la question porte sur la quotité du crédit et sur la motivation du crédit. Les bruits de modification ministérielle dont on parlait hier à la cour, sont sans fondement. L'accord, m'a dit Derby, continue à etre complet entre les membres du Cabinet.

(l) Non pubblicato.

564

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 925. Costantinopoli, 23 giugno 1877, ore 20,35 (per. ore 23,30).

La Sublime Porte vient de m'annoncer q_ue les russes ont passé le Danube sur des radeaux et des barques à Isathca et à Hirsova. Les tures ont résisté, mais n'ont pu empecher l'ennemi de s'établir sur la rive droite. On en ignore le nombre. La Porte ,a reçu de Vienne et de Belgrade des nouvelles rassurantes au sujet de la neutralité de la Servie. Mouktar Pacha parait avoi.r subi un échec en Asie.

565

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO

D. 158. Roma, 23 giugno 1877.

Pervenutomi il pregiato rapporto del 15 giugno corrente. Confidenziale (2), relativo allo sfratto del R. Suddito Signor Soliani, mi affretto ad approvare

interamente il contegno che la S. V. Illustrissima ha tenuto in questa circostanza. È qui acchiuso un paragrafo in cifra .

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

L'intention est évidente, de la part du Gouvernement autrichien, de faire acte de vigueur envers le parti séparatiste, soit en Tyrol, soit à Trieste. Il n'y a, en effet, rien d'insolite dans l'agitation de ces derniers mois, si l'on tient compte, surtout, des circonstances politiques générales. Cette agitation n'a, en tout cas, trouvé un encouragement quelconque dans nos sphères gouvernementales. Ce serait donc déplorable et nuisible à notre position politique, en Europe, si des hommes imprudents et mal avisés foumissaient au Gouvernement Autrichien l'occasion d'une bruyante répression. Si vous avez le moyen de faire entendre ce que exigent les vrais intérets de l'Italie, vous devez dire bien clairement que toute manifestation pouvant provoquer une action sévère de la part de l'Autriche nuirait avant tout à l'Italie. Nous serions obligés, dans la situation actuelle, de nous désintéresser complètement pour ne pas engager notre responsabilité, vis-àvis non seulement de l'Autriche mais aussi de l'Europe entière.

(l) -Cfr. n. 540. (2) -Cfr. n. 538.
566

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N.R. 3171. Roma, 23 giugno 1877 (per. il 24).

Intorno alla notizia data dall'Ita!ie della esistenza in Napoli di un Comitato, per promuovere la liberazione delle provincie italiane tuttora soggette a dominazione straniera, mi è risultato dalle investigazioni che ho ordinato di fare in proposito, come tale associaz~one o Comitato sia per ora più ideale che reale.

Quale presidente verrebbe indicato o piuttosto ritenuto il Generale Avezzana e qual Segretario Matteo Renato Imbriani; ma consta che altre persone invitate a far parte della associazione, se ne astennero ritenendola appunto fittizia.

Pare che l'Imbriani abbia avuto dai patriotti del Friuli la ispirazione di detta Associazione, la quale però, come ho dinnanzi accennato, non sarebbe finora costituita.

Dicesi anche che Marcantonio Cangiano si proponga di ripubblicare settimanalmente il giornale l'Italia degli Italiani facendolo diventare il bollettino della Associazione a pro dell'Italia irredenta, qualora però I'assoc,iazione stessa acquisti forma e sostanza.

Ad ogni modo ho dato le opportune disposizioni perché siano continuate in proposito le indagini, e perché non venga meno una accurata sorveglianza, allo scopo di adottare quei provvenimenti che si rendessero necessari.

Mi riservo far conoscere all'E. V. ogni ulteriore notizia sull'affare in discorso.

567

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N.R. 3173, Roma 23 giugno 1877.

In relazione alla mia nota di jeri N. 316·6 (1), credo conveniente comunicare all'E. V. la seguente lettera del Prefetto di Roma.

• Mi affretto a comunicare alcune notizie relative al Vaticano e che reputo si possano ritenere autentiche.

Il Cardinale Guibel'lt mi si dice siasi recato in Roma togliendo a pre,testo la ricezione del Capp.ello Cardinalizio, ma invece è incaricato di una missione segreta presso la Santa Sede, missione comunicatagli dal Duca di Broglie per parte del Maresciallo Presidente.

A quanto si dice il BrogHe ha incaricato il Guibert di informare il Papa, che un prossimo intervento della Francia nell'interesse della Santa Sede non è possibile, perocché nelle politiche condizioni generali non vi sarebbe una sola nazione che si armerebbe contro l'Italia per costringerla ad abbandonare la capitale, Roma, e ridursi nelle medesime condizioni in cui trovavasi prima del 20 settembre 1870.

La Francia non si crede sicura delle premure dell'Austria per la Santa Sede, e ritiene per fermo che ove la Germania si collegasse all'Italia l'Austria

o la seguirebbe o dovrebbe dichiarare la sua neutralità.

Il Rappresentante la Francia manda al Papa vive raccomandazioni perché procuri con la sua autorità morale in quel paese di ricondurvi la calma, ed obbligare gli aderenti al partito clericale di mostrarsi subordinati al Governo. perché non possa trionfare l'anarchia, ed il Maresciallo promette che ritornata la calma intestina non mancherà per certo di occuparsi delle condizioni in cui versa il Papato.

Al Vaticano sono giunte notizie che dicono degli sforzi del Governo Francese presso il Gabinetto di Berlino per persuaderlo che la Francia non ha alcuna intenzione neppure lontana di procurarsi la rivincita di Sedan. Tali pratiche sono dettate dal pensiero del danno gravissimo che ne verrebbe a quella nazione dall'intervento dell'inimico nel momento in cui le discordie cittadine sono in piena lotta.

Al Vaticano affermasi ancora in tutta segretezza che il Marchese di Noailles abbia ricevuto l'incarico di esprimersi dei sentimenti di pace per l'Italia, rimettendo ad altro tempo la questione della Santa Sede, che potrebbe essere risoluta 'in via amichevole conciliativa mercè un trattato internazionale che non leda i diritti di alcuno dei contraenti.

Il Governo di Francia a mezzo del Guibert a quanto affermasi ha comunicato da ultimo al Vaticano, che se questo si unisce a lui e con la sua influenza lo aiuti a consolidare la sua autorità nell'Interno, sarà facile ottenere una coalizione delle potenze cattoliche, che distraendo l'Italia dalle ispirazioni germaniche, la faranno intervenire n~l trattato internazionale che varrà di pe·gno ·alla pace europea.

Il Broglie raccomanda alla Santa Sede di non favorire alcuno dei pretendenti al trono Francese, dichiarando che se ciò avvenisse s'intenderebbe sciolto da ogni impegno.

Mi viene assicurato che il Cardinale Simeoni risponderà alle comunicazioni del Guibert non più tardi della fine del corrente, ed intanto sarà formata una commissione di •cardinali con incarico di studiare la convenienza della proposta del Duca di Broglie e per esso lui del Presidente della Repubblica.

568.

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1862. Berlino, 23 giugno 1877 (per il 28).

A propos de la communication faite à la Chambre des Députés par le Due Decazes de documents diplomatiques constatant la continuation de bonnes relations avec les Puissances étrangères, M. de BUlow m'a dit, en soulignant les mots comme s'il voulait me laisser lire au fond de sa pensée, qu'on l'avait fai·t parler dans un meilleur français, que celui dont il s'était .peut-ètre, lui meme, servi. Le Secrétaire d'Etat ne pouvait au reste répondre, que d'une manière polie, au télégramme dont le Chargé d'Affaires de France venait a lui donner lecture. J'avais le sentiment que M. de Btilow voulait me faire entendre que M. Tiby avait un peu forcé la note sur un thème obligé.

Au reste, S. E. n'a pas tardé à s'expliquer plus clairement, en ajoutant qu'il allait de soi, quelles que fussent les formes courtoises dont il ne devait pas se départir, que le Cabinet de Berlin n'acceptait, que sous bénefice d'inventaire, les assurances que rien ne serait changé dans la politique extérieure de la France, et qu'elle resterait pacifique et recueillie. Les situations sont d'ordinaire plus fortes que les hommes, meme les mieux intentionnés. On ne saurai donc ètre trop sur ses gardes, et ne pas se méprendre seur la portée du changement de Ministère à Paris et de ses tendances.

A ce propos, M. de Btilow m'a informé que, ensuite de l'entretien que je avais eu avec lui Lundi, 18 courant, il avait écrit à M. de Keudell une

dèpeche énonçant clairement les vues du Cabinet Impérial. Ce diplomate a eu en meme temps l'instruction d'y conformer son langage, avec la plus grande franchise.

(l) Non pubblicata.

569

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 364. Roma, 24 giugno 1877, ore 16,25.

La réponse que le Comte Andrassy vous a fait faire par l'entremise de

M. Calice (l) a pour point de départ un espoir qui est aujourd'hui presque complètement deçu. On annonce en effet depuis hier la jonction des armées de Suleiman pacha et d'Albanie, et leur marche victorieuse vers Cettinje. M. Durando me télégraphie que les monténégrins déclarent vouloir résister à outrance, mais il pense que les ressources dont ils disposent rendront impossibles cette héroique résolution.

La situation de fait formant la base de la réponse du Comte Andrassy est donc changée et je crois que cette circonstances nous autorise à renouveler auprès de lui une démarche qui 'est au fond que la continuation d'un échange d'idées auquel semble nous inviter la forme courtoise de la communication que vous m'avez transn1ise.

Je comprends que l'Autriche par égard pour la Russie ne veuille faire quelque chose pour le Monténégro que du moment que la perte de cette Principauté semblera inévitable. Tant que la résistance des monténégrins peut encore faire une diversion importante dans l'emploi des forces turques engagées sur le théatre de la guerre en Europe, il ne nous conviendrait pas plus qu'a l'Autriche d'intervenir avec nos bons offìces pour sauver la Principauté d'une ruine totale. Nous laisserons donc volontiers à l'Autriche le choix du moment où il conviendra d'agir en faveur du Monténégro mais il nous semble utile d'accepter dès-à-présent l'engagement pris par le Comte Andrassy de profiter de nos offres aussitot qu'il aura lieu de prendre des mesures en commun. Je voudrais donc qu'en remerciant en mon nom pour le gracieux accueil qui a été fait à ma proposition vous tachiez de lier l'Autriche en prenant acte de ses déclarations en e lui démontrant l'utilité de continuer quant au Monténegro !',entente qui s'était déjà établie entre les deux pays dans la dernière conférence de Constantinople. Je crois que d'accentuer dans un cas spécial notre politique dans le sens de l'intégrité territoriale ne puisse nuire à nos intéréts ni à ceux qui jusqu'ici semblent avoir eu la préférence du Comte Andrassy. Je vous expliquerai cette pensée dans une dépéche que je ferai partir le plus tot possible par Udine.

(l) Il telegramma con cui tale risposta veniva riferita non è pubblicato; cfr. però il n. 574.

570

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1863. Berlino, 25 giugno 1877 (per. il 2 luglio).

J'ai l'honneur d'accuser réception du télégramme de V. E. du 22 courant (1). Il m'est parvenu dans la soirée. Le lendemain, samedi, le Secrétaire d'Etat assistait au Conseil des Ministres, et le Dimanche, à moins d'un cas dont l'urgence puisse lui etre démontrée, il est assez d'usage de ne pas lui faire visite. Ce n'est donc qu'aujourd'hui, que je me suis ménagé .un •entvetien avec S. E.

J'ai fait allusion aux bruits répandus par Ies journaux, sur l'entrée imminente des Autrichiens en Bosnie et sur une convention signée à cet efiet entre les Cabinets de Vienne et de S. Pétrsbourg.

M. de BUlow disait que ce devait ètre en effet une nouvelle de journaux. Rien ne lui prouvait qu'elle fUt fondée. Le Comte de Stolberg, au moment de se rendre en congé, avait vu le Comte Andrassy, et dans son rapport il ne mande rien qui ait trait à une aussi grave résolution. Il est assez nature! que l'Autriche Hongrie se préoccupe des événements qui se développent vers ses frontières, et cherche à se tenir prete à parer à tout danges, mais on ne saurait en induire qu'elle se soit déjà décidée à une intervention ou à des démonstrations militaires.

J'émettais l'espoir qu'à Vienne on continuerait, comme lors de la mission du Général Soumarokow, à ne pas céder à la tentation d'une occupation parallèle. Mais, si on faisait mine de changer d'attitude nous comptions que d'ici on ne négligerait rien pour prévenir une semblable éventualité. Dans ce cas spécial, l'Allemagne pourrait témoigner de son amitié à notre égard. Elle sait toute l'importance que nous attachons à ·cette question. Nous ne saurions admettre que l'Autriche et la Russie, collectivement on séparément, agissent contre les vues du Cabinet de Berlin. Elles doivent évidemment lui communiquer leurs intentions et tàcher d'obtenir ses suffrages. Autrement l'alliance des trois Empereurs ne serait qu'un vain mot. Dans tous les cas, je me refusais à attribuer un caractère officieux à maints organes de la presse allemande, qui encourageaient le Cabinet de Vienne à s'annexer la Bosnie et l'Herzégovine,

et qui le gourmandaient pour ses hésitations. Precher de la sorte, c'est créer des embarras au Comte Andrassy. Une concession de sa part, enhardirait ses ennemis, qui sont en meme temps .ceux de l'Allemagne.

Le Secretaire d'Etat déclinait toute responsabilité dans les divagations de certaines feuilles publiques. Quant à mon observation, relative à l'infl.uence que le Cabinet de Berlin pouvait exercer dans la triple alliance, cela dépendait

du poids qu'il voulait y mettre. • Or, dans les affaires orientales, nous sommes désintéressés, impartiaux et peu favorables à une politique d'action •. Pour ce qui concerne le Comte Andrassy, S. E. croyait que cet homme d'Etat était à meme de maitriser la situation dans son Pays, et d'enrager des tendances qui pourraient aboutir à un démembrement de la Turquie.

V. E., tout en convenant qu'une intervention armée de l'Autriche en Bosnie porterait atteinte à notre ,situation militaire, ajoutait que, du moment où nous n'avions pas les moyens d'y faire obstacle, une attitude de réserve marquée est la seule qui soit correcte. Je me suis donc abstenu de m'expliquer aussi nettement que j'avais été autorisé à le faire, il y a bientòt un an (télégramme de V. E. du 8 aout (1), auquel j'ai répondu par mon rapport

n. 1658) (2). Sinon, j'aurais pu rappeler la déclaration que, malgré notre vif désir de conserver les meilleures relations avec Vienne, nous ne pourrions à moins, le cas échéant, d'aviser aux moyens de prévenir une combinaison aussi nuisible à nos intérets.

Je souffre de penser que l'Italie se résigne à jouer un ròle trop effacé, lors meme qu'il se réaliserait un fait aussi contraire à ses propres convenances. Sans vouloir suivre une politique de casse-cou, je ne m'explique pas pourquoi, quand meme nous ne serions pas en mesure d'entrer en action, nous ne laisserions pas en pareille occurence ,entendre, à une Autriche consultant exclusivement ses intérets sans se soucier des nòtres, que nous en prendrions acte et ferions toutes nos réserves pour l'avenir. Je ne m'explique meme pas pourquoi nous n'aviserions pas de notre langage les autres Cabinets, afin que l'on eut à Vienne le sentiment que, en nous prononçant ainsi nous indiquons sur quel terrain nous tiendrions la porte ouverte à une alliance. Ce serait en meme temps une manièere de nous relever des prétendus engagements que nous aurions contractés vers l'époque de l'entrevue de Venise rapport n. 1763, du 8 février dernier (3). En nous avançant jusqu'à ce point, parviendrions nous peut etre à retenir le Cabinet de Vienne.

Si décidément il n'y avait pas moyen de l'empecher de glisser sur cette pente, nous devrions nous demander si, tout bien considéré, il n'y aurait pas pour nous quelque avantage à retirer, meme d'un pareil état de choses. Etant donné que son agrandissement vers la Bosnie et l'Herzégovine deviendrait tòt ou tard inévitable en suite d'une certaine force d'expansion et que l'Autriche contrebalancerait utilement dans la région des Balkans l'influence russe, il nous conviendrait d'examiner s'il n'y aurait pas matière à une entente. La base en serait la promesse de notre part d'un appui pour l'extension de ses frontières vers la còte orientale de l'Adriatique, en nous y ménageant si possible un port pour notre marine marchande et militaire. De son còte, l'Autriche consentirait à une rectification de nos frontières vers le Tyrol et l'Isonzo.

.Je n'ai la prétention, ni de donner des conseils, ni d'assurer que cette dernière combinaison ait des chances de réussite. .Je suis le premier à en reconnaitre les difficultés et les inconvénients. Le Gouvernement voit mieux que les Agents diplomatiques, ce que comporte la situation générale. Mais il est pénible d'admettre que l'effacement soit notre programme. Rester sur l'arrière plan, quand des intéréts si considérables sont en jeu, c'est nous exposer, en nous oubliant trop nous mémes, à ètre complétement oubliés, par les autres quand viendra le moment de regler les comptes.

La manière de voir du Prince de Bismarck relativement à une occupation eventuelle de la Bosnie, est consignée dans mes rapports n. 1803 et 1818 (1).

Dans mon télégramme en date de oe jour (2), auquel je me réfère, j'ai ajouté que M. de Biilow partait le méme soir en congé par se rendre à Marienbad et y faire une cure d'éaux. J'ai voulu à toute bonne fin mentionner cette circonstance, parce que il me semblait peu probable que le Secrétaire d'Etat pour les Affaires Etrangères 1se fut déoidé à ,s'éloigner de Berln si on avait été à la veille d'un événement aussi grave que celui qui avait été annoncé par V. E.

En accusant réception des dépéches politiques des 20 et 22 de 'ce mois,

n. 505 e 506 (3).

(l) Cfr. n. 556.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. Serie Il, vol. VII, n. 313 (3) -Cfr. n. 123.
571

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 939. Parigi, 26 giugno 1877, ore 11,25 (per. ore 12,30).

A ce que nos délégués ont télégraphié hier, je dois ajouter que j'ai eu long entretien avec le due Decazes au sujet du traité de commerce. Il m'a dit du ton le plus amicai que c'était là leur dernier mot. Il a observé qu'ils avaient cédé presque sur tous les articles, mais qu'au moment de renouveier ses traités de commerce la France ne peut pas céder sur les vins, ni établir un précédent trop nuisible. Decazes ne s'explique pas notre ténacité, vu la quantité de vins relativement petite que nous prenons à la France. Quant au traité de navigation, il ne peut étre négocié que dans l'année prochaine, c'est-à-dire après le rapport de la commission parlementaire nommée depuis longtemps. En attendant due Decazes propose de continuer sur le pied actuel avec l'assurance, dit-il, que l'Italie semit traitée ensuite comme la nation la plus favorisée. .Je prie V. E. de conv,aincre le président du conseil qu'il n'y a plus rien à faire. D'après les calculs de nos délégués, nouveau traité, sur les bases convenues, nous apporterait un bénéfice de 8 millions à peu près. Il faut s'en contenter ou bien renoncer à avoir un traité avec la France.

(l) -Cfr. nn. 316 e 372. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. n. 551; il d. 506 non è pubblicato.
572

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DELLE FINANZE, DEPRETIS, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 367. Roma, 26 giugno 1877, ore 16,45.

Voici nos dernières instruction. Nous acceptons, à l'entrée en France, les droits de 3 francs sur les vins ordinaires et de 6 francs pour le vins de liqueur. Tout effor,t doit ètre fait pour obtenir à l'entrée en Italie, :les chiffres de 6 francs pour les vins de Iiqueur et de 5 francs pour les vins ordinaires. Je laisse cependant à V. E. la faculté d'autoriser, au dernier moment, nos délégués à se contenter, pour les vins ordinaires, du droit de 4 francs proposé par la France. Nos délégués pourront également céder, au dernier moment, soit sur les huiles d'olive, soit sur les figues et amandes. Nous comptons qu'une fois l'accord établi sur les vins, on va maintenir, selon la promesse qu'on nous a faite, le statu quo pour nos tresses et chapeaux de paille.

Nous ne nous attendions pas aux déclarations actuelles du Gouvernement français touchant la convention de navigation. C'est, il ne faut pas l'oublier, dans le régime de la navigation et de la peche que nous devons chercher une partie des compensations constituant, entre les deux pays, une juste réciprocité. Ne pouvant pas obliger la France à prendre dès aujourd'hui des engagements qu'elle affirme ne pas etre encore en mesure de négocier, nous nous résignons à ajourner le renouvellement de la convention de navigation. Mais comme, d'autre part, nous ne pouvons pas douter, après les déclarations réitérées de

M. Ozenne et du due Decazes lui meme, des bonnes dispositions du Gouvernement français à cet égard, nous comptons que ce dernier n'aura pas de difficulté à signer, en meme temps que le traité de commerce, un protocole ou article additionnel portant que • jusqu'à nouvelles stipulations le statu quo de fait est maintenu en matière de navigation et de peche, et que les deux parties contractantes reprendraient, pour le traité de commerce aussi, leur liberté d'action si elles ne pouvaient pas tomber d'accord pour la nouvelle convention de navigation •. Cette clause ne peut soulever aucune objection sérieuse de la part du Gouvernement français. Nous ne pouvons pas, d'ailleurs, une fois le traité de commerce signé et mis à exécution, rester à la merci de la France pour tout ce qui concerne 1es graves intérets maritimes et de peche.

573

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AL CONSOLE A GINEVRA, GAMBINI

D. 116. Roma, 26 giugno 1877.

Il Ministero dell'Interno, mentre La ringrazia delle notizie comunicate coi bollettini 20 e 21 (1), La prega, per mio mezzo, di fare conoscere possi

bilmente i nomi di tutti gli operaj italiani che fanno parte della Sezione istituita dal Costa in Ginevra, affinché possano essere sorvegliati qualora tornassero in Italia.

(l) Non pubblicati.

574

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 698. Vienna, 26 giugno 1877 (per. il 29).

Credo opportuno riassumere qui, affinché ne rimanga traccia nel carteggio di Questa Ambasciata col Ministero, gli uffizi da me fatti a favore del Montenegro, in conseguenza degli ordini impartitemi dalla E. V.

Il mio rapporto del 21 corrente n. 691 (l) col quale riferivo risultarmi la Russia aver fatto passi a Vienna onde ottenere dal Conte Andrassy ch'Egli in qualche maniera si interponesse onde salvare il Montenegro da una completa rovina, era scritto allorché pervennemi il telegramma che l'E. V. rivolgevami il 20 sera (2). Non mi fu possibile prima del 22 di adempiere agli ordini impartitemi, ed il feci lasciando nelle mani del Barone Orczy copia (convenientemente raffazzonata, onde tutelare il segreto del cifrario) del telegramma dell'E. V. Non mancai inoltre di svolgere verbalmente tutte quelle considerazioni, che a mio avviso, potevano meglio porre in sodo l'interesse comune all'Austria ed all'Italia, di salvare il Principato da una completa distruzione. Sarebbe stato mio desiderio conferire in proposito col Conte Andrassy in persona, ma essendomi stato detto ch'Egli trovansi in villeggiatura e costretto a rimanere a letto, pregai il Barone Orczy a volergli ripetere ciò che a Lui aveva detto. Il giorno dopo, 23, recatomi al Ministero onde avere la risposta promessami, vi trovai il Barone Calice, che era stato incaricato di farmi la seguente comunicazione che mi feci dettare, sembrandomi importante di precisarne con esattezza i termini.

• Le Comte Andrassy qui a des nouvelles qui Lui font espérer que la position du Monténégro n'est pas auss'i désesperée qu'on l'aura:i•t fait croire, n'a pas encore pris une décision sur les mesures à prendre pour protéger le cas échéant la principauté; il s'est montré sensible à la démarche faite par le Gouvernement Italien et profiterait avec plaisir de ses offres aussitòt qu'il y aurait lieu à prendre des mesures en commun •·

Credetti dover far intendere al Barone Calice che quella risposta arieggiava une fin de non recevoir, poiché se già difficile era trovare il mezzo di proteggere il Montenegro nelle attuali sue criticissime circostanze, rispettando i doveri imposti dalla neutralità e non assumendo a fronte della Turchia eventuali impegni per l'avvenire per conto del Principato, non vedeva cosa si sarebbe potuto fare dopo il suo completo schiacciamento, senza contare che Questo fatto per se stesso era già quel pericolo maggiore per le sue conse

guenze morali che sarebbe stato necessario evitare. Ad ogni modo però parvemi, stante la forma cortese che il Conte Andrassy aveva voluto dare alla sua risposta, di dovergliene far pervenire i miei personali ringraziamenti, e pregai quindi il Barone CaHce di voler ciò fare per me. Ieri poi avendo ricevuto il telegramma dell'E. V. del 24 ore 5,30 di sera (1), mi recai nuovamente dal Barone Orczy e verbalmente gli feci la comunicazione di cui pregiomi riferirle i precisi termini.

• S. E. M. Melegari me charge de faire parvenir à S. E. le Comte Andrassy ses remerciments pour le gracieux accueil qu'il a bien voulu faire à sa démarche par rapport au Monténégro; et de Lui faire savoir au'il a été charmé de constater par Sa réponse que quand le Comte j.ugera le moment opportun venu, ce qui semble devoir etre prochain, il voudra bien prendre, d'accord avec Lui, les déterminations aptes à assurer l'intégrité territoriale du Monténégro, conformement à la commune action qui s'était déjà .si heureusement établie dans ce sens, pendant la Conférence de Constantinople, entre les deux Cabinets •·

Il Barone Orczy assicurommi che avrebbe ripetuto le mie parole al Ministro; non mancò però di dirmi che le informazioni le più recenti continuavano a far credere che la resistenza del Montenegro alle armi Turche non era ancora vicina a raggiungere il suo termine. Entrando poscia nel merito della questione relativa all'azione che si potrebbe eveniualmente esercitare. E'gli dicevami: essere assai difficile, mentre non si era impedito la guerra in sul principio, di pretendere in oggi che le armi Turche si arrestino prima ch'esse abbiano raggiunto il loro scopo, e ciò tanto più che l'eccitamento dei Turchi contro i Montenegrini, non potrebbe essere maggiore. Però Egli conchiudeva: certo si è che non si potrà mai ammettere che in conseguenza della presente guerra, venga ad essere alterata l'integrità territoriale del Montenegro, di maniera che popolazioni cristiane, fin qui non soggette alla Mezza Luna, passino sotto la sua diretta dominazione. Questa conclusione del discorso fattomi dal Barone Orczy parmi, siccome ebbi a telegrafarlo all'E. V., significhi che il Gabinetto di Vienna intenda non intromettersi per ora in maniera alcuna fra i Turchi ed i Montenegrini, riservandosi ad interporre la sua azione a favore del ristabilimento dello statu quo ante bellum del Principato, al momento in cui si tratterà della pace generale.

(l) -Cfr. n. 555. (2) -Cfr. n. 550.
575

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 699. Vienna, 26 giugno 1877 (per. il 2 luglio).

Ringrazio l'E. V. per la comunicazione fattami, col suo pregiato dispaccio del 13 corrente n. 394 (2), di quanto rHerivale il R. Console a F,iume intorno

all'esposizione della bandiera della Santa Sede per parte dell'ex-console pontificio, signor Pauletich, in occasione del giubileo episcopale di Sua Santità. Ignorava quell'incidente, il Cav. Revest nulla avendomi scritto in proposito. Ove mi si presentasse propizia occasione non mancherò di far sentire, siccome l'E. V. mi accenna, l'interpretazione che da noi si dà a ciò che avvenne a Fiume. A riguardo poi del fatto speciale dell'innalzamento della bandiera della Santa Sede, sarebbe sempre necessario farne cenno con molta riserva; poiché in Austria si mostra di voler dare a quell'emblema un significato più religioso che politico. Dal che ne consegue, che, mentre è severamente proibito ai privati d'innalzare una bandiera qualsiasi, che non sia quella della Monarchia o della speciale provincia dello Stato, si tollera l'inalbera

mento della bandiera pontificia ogni qualvolta la Polizia ha luogo di ritenere che ciò non potrebbe occasionare disturbi alla pubblica tranquillità.

Sta di fatto che la cosa verificandosi per parte di persone a cui il Governo ha dichiarato riconoscere ad honorem il titolo di console pontificio, esiste uno speciale carattere di gravità; ma non è men vero, per la suesposta ragione, che l'aprire una discussione in proposito, che il Governo Imperia.le non mancherebbe di porre sul terreno di principio generale, scartando quella individuale al signor Pauletich, renderebbe malagevole il sostenere la nostra giusta tesi, e potrebbe condurmi ad inopportune discussioni, da cui non sarebbe facile uscire in modo soddisfacente per noi.

(l) -Cfr. n. 569 che risulta però spedito alle ore 16,25. (2) -Cfr. n. 532.
576

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 369. Roma, 27 giugno 1877, ore 0,40.

Je crois devoir ajouter aux derniers télégrammes du président du conseil les considérations suivantes:

Nos négociations commerciales avec la France peuvent étre envisagées à deux points de vue. Au point de vue technique, de plus larges concessions de notre part nous exposeraient à des embarras sérieux, car elles compromettraient des intéréts économiques importants de notre pays. Mais en méme temps nous sommes obligés de tenir compte de la nécessité de conclure afin d'éviter le danger de rester sans traité avec la France.

Au point de vue politique, au contraire, nous nous sentons beaucoup plus libres. Il ne dépendrait en effet que de nous de tirer parti devant la majorité de l·a chambre de la rupture, ou méme d'une simple suspension des négociations car ce fait, dont nous pourrions, à notre gré mesurer l'éclat, aurait dans les circonstances actuelles un grand retentissement en France. Il serait considéré comme un démenti aux déolarations qui ont servi au nouveau Cabinet pour calmer bien des inquiétudes légitimes.

Nous savons et nous en avons donné la preuve, que nos bons rapports avec la France ne doivent pas dépendre de la solidarité des partis qui sont au pouvoir dans les deux pays. Ce serait faire fausse route que de substituer une base aussi incertaine, aussi instable que celle que nous offrent les sympathies personnelles d'un groupe d'hommes politiques français à l'autre base, bien autrement solide, que nous sommes surs de trouver dans les intérets perpetuels des deux pays. Ces intérets ont un caractère immuable, quelle que soit ,la forme des gouvernements ou l'influence des partis dominants. Favoriser le développement de ces intérets, c'est élargir la base de nos relations amicales avec la France. Ce qui s'est passé en France au moment de la dernière crise, nous prouve que les hommes qui sont arrivés au pouvoir mettent eux aussi les rapports de la France avec l'Italie au dessus des influences personnelles et transitoires et reconnaissent que les intéréts des deux Gouvernements sont heureusement assis sur les relations intimes, fréquentes, nécessaires des deux nations voisines.

C'est pourquoi nous avons hautement apprécdé les déclarations amicales du président de la république et de ses ministres après le 17 mai, et nous avons constaté avec plaisir une initiative qui témoignait de leur part une parfaite connaissance de ce qu'exigent les relations de la France avec l'Italie. Nous avons pris acte de la déclaration que le due Decazes nous a faite de ne vouloir laisser échapper aucune occasion de nous prouver l'amitié de son Gouvernement, et nous pouvons dans un méme esprit lui faire observer qu'une meilleure occasion que celle que nous offrent les négociations commerciales ne saurait se présenter pour donner à cette déclaration la sanction d'un fait pouvant exercer la plus heureuse influence sur l'opinion publique en Italie. Je pense que ce seraH une erreur politique de laisser o·erdre une pareille opportunité. La presse italienne, il faut bien le reconnàitre, ne prépare pas en ce moment l'opinion du pays dans le sens des déclarations amicales que nous avons échangées avec le Cabinet de Versailles. Un traité qui ne serait pas considéré comme favorable à nos intérets économiques, n',aurait donc probablement que peu de chances d'étre voté par la Chambre. En ce cas, au point de vue politique, ce n'est pas nous qui aurions le plus à en souffrir. V. E. saura donner à ces pensées le développement qu'elles comportent.

577

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N.R. 3225. Roma, 27 giugno 1877.

Mi V'iene in questo punto riferito che il Cardinale Guibert, Arcivescono di Parigi, partito da Roma neUa mattina del 26 corrente, sarebbesi recato in questa città, nell'intento di prendere accordi colla S. Sede, circa il contegno che avrà a tenere l'Episcopato ed il clero francese nelle prossime elezioni generali.

42 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

Mi si aggiunge che il predetto Cardinale avrebbe avuto un colloquio col Papa, il quale sarebbesi espresso nei termini seguenti:

• sono già vari mesi che io dissi al Vescovo Langenieux di Reims che la lotta fra i bonapartisti ed i radicali si preparava; gli uni hanno in loro favore l'esercito, hanno gli altri gli operaj. A quell'epoca già vidi che H Maresciallo non poteva lottare colla rivoluzione ed io fui d'opinione che quanto doveva succedere lo sarebbe in questo mese. Ripeto ora quanto dissi all'Arcivescovo di Reims, che cioè se nella lotta attuale vincono i radicali, né Bismarck, né Depretis salveranno la Germania e l'Italia, dalla stessa sorte della Francia. Non vogliono vedere l'abisso che si trova ai loro piedi. Per le utopie dei radicali l'umanità non può che perdere. Il male è che i Governi non l'intendono e cosi si lasciano trascinare all'abisso. La libertà è tutt'altro che quello che predicano Gambetta, Nicotera e compagnia •.

Credo conveniente comunicare all'E. V. queste notizie per intelligenza.

578

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 450/149. Londra, 27 giugno 1877 (per. il 30).

Col mio telegramma del 23 corrente (l) ho messo l'E. V. a giorno delle notizie più importanti avute in Londra, riflettenti la quistione Turco-Russa e quelle che vi si rannodano.

Ieri io ebbi l'onore di intrattenermi con Lord Derby ma non ne ebbi

informazioni diverse da quelle che già io trasmisi a V. E. Dell'Austria egli

non mi disse nulla di nuovo. Egli crede probabile che l'Austria occuperà

la Bosnia e l'Erzegov,ina ove la Russia s'inoltri nella Bulgaria. Questo movi

mento dell'esercito austriaco avrebbe luogo per tutelare gli interessi del

l'Austria anziché per aiutare la Russia. Nulla mi aggiunse riguardo alla

Convenzione che l'Ambasciatore di Germania ed anche quello di Russia assi

curano esistere fra la Russia e l'Austria e ch'io accennai nel mio telegramma.

In quanto alla domanda di credito, che si dice dovere essere iatta al

Parlamento per apprestamenti militari, essa non è ancora decisa, ma è pos

sibile che emerga in occasione della discussione del Bilancio, • Army Supply •,

che trovasi all'Ordine del giorno.

E' opinione radicata nell'esercito che desso avrà da operare in epoca non

remota.

L'Ambasciatore di Germania che si tiene esattamente a giorno di queste

disposizioni militari, mi disse che, ove l'Inghilterra avesse da intervenire,

ciò non avrebbe luogo prima del mese d'Agosto p.v.

La scortese accoglienza che il Gran Duca Nicolò fece all'Agente militare

Inglese, Colonnello WeUesley, ha destato grande irritazione nell'esercito, e ge

neralmente, in Inghilterra. Questo fatto diede luogo ieri l'altro nella Camera

dei Pari ad un'interpellanza di Lord Dorchester, alla quale rispose il Conte

di Derby in modo assai fiero. Seppi ieri che il Principe di Gortchakow aveva

immediatamente incaricato il Conte Schouvaloff di attenuare il fatto espri

mendo il suo rincrescimento dell'accaduto.

Mi occorre di riferire a V. E. una conversazione che ieri l'altro io ebbi con Nubar Pascià intorno alle cose d'Oriente. Egli è persuaso che se la Russia riesce, come è probabile, ad espugnare le fortezze dell'Armenia, ed a respingere l'esercito Turco, essa si annetterà definitivamente quelle provincie nelle quali ha molti aderenti. L'Impero Ottomano, così ferito al cuore, non potrà d'allora in avanti avere che un'esistenza precaria, e l'Inghilterra, da parte sua, prenderà in Egitto un compenso contro la preponderanza della Russia in Asia Minore. Quest'opinione è del tutto conforme a quella della generalità in Inghilterra. Vivendo per qualche mese in questo Paese, nessuno può farsi illusione sulla tendenza, riguardo all'Egitto, dell'opinione pubblica che il Governo stesso è costretto di secondare poiché dessa esiste egualmente forte in tutti i partiti; l'Inghilterra cioè deve esercitare un predominio assoluto in Egitto per assicurare le sue comunicazioni colle Indie.

Fin dai primi mesi ch'io copro questa carica, ho informato codesto Ministero di una tale tendenza, la quale si è maggiormente sviluppata e fatta più precisa dopo che i successi probabili dei Russi in Asia Minore minacciano di mutare sostanzialmente le condizioni dell'Impero Turco.

Tutto ciò che si potrà ottenere (e Nubar Pascià è anche di quest'avviso) si è che l'Egitto conservi un'amministrazione autonoma, la quale faccia delle condizioni uguali a tutte le nazioni per ciò che riflette il commercio e gli interessi privati in generale. Non bisogna farsi illusione; gli Inglesi metteranno tutta la loro energia, ed impiegheranno tutta la loro potenza, a mantenere ed accrescere questa predominanza politica che già possiedono attualmente; per cui a meno di essere abbastanza forti per contrastarla, sembrerebbe più prudente di non combattere ciò che non si può impedire, affine di guadagnare, almeno, il più po,ssibile per La tutela e lo sviluppo degli interessi privati, i QuaLi altrimenti potrebbero essere compromessi.

Negli ultimi accomodamenti finanziari fatti col Khedive, pare che la Francia abbia seguito quel sistema, mentre, per parte sua, l'Inghilterra ha fatto il possibile per attutire le apprensioni di quel Governo circa un'annessione diretta dell'Egitto alla Gran Bretagna, la quale non sembra nelle intenzioni né nelle convenienze di questo Paese, purché non siano minacciate la sua influenza politica e sovrattutto le sue comunicazioni colle Indie.

L'avvenire è anche in parte subordinato a quanto avverrà in Francia, e dipenderà dal Governo che vi sorgerà dalle nuove elezioni.

Mi pare che qui, prima di inoltrarsi in una qualsiasi azione militare, il Gabinetto vorrebbe potere aspettare che le cose di Francia avessero un avviamento deciso, non certo per immischiarsi nelle cose interne di quella Nazione, ma per sapere se la lotta, ora aperta in Oriente, dovrà limitarsi a quelle regioni, oppure se si estenderà sino all'Occidente dell'Europa.

Nell'acchiudere un Annesso in Cifra...

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Derby me disait hier qu'il croyait le triomphe du parti libéral assuré en France. Ainsi, disait-il, le prince de Bismarck n'aura pas de prétexte pour faire la guerre à la France. On croit ici que cette idée de la reprise des hostilités de l'Allemagne contre la France préoccupe assez. Voici le fait, d'après ce que m'en a dit Derby (sans qu'il en assume pourtast le responsabilité), qui a donné lieu aux bruits d'annexion de la Hollande à l'Allemagne. Le prince d'Orange ayant dernièrement fait à Paris pour 4 millions de francs de dette, a émis des bons à payer qui sont tous tombé entre les mains d'un banquier dont j'ignore le nom. Cet individu aurait offert de les vendre au prince de Bismarck qui, ayant ces titres en sa possession, aurait pu plus facilement exercer une pression sur l'héritier du tròne des Pays Bas, d'autant plus que celui-d ne semble pas beaucoup se soucier de sa couronne, pourvu qu'on lui donne les moyens de satisfaire ses gouts assez désordonnés. Decazes doit avoir eu vent dc cette affaire, Derby ne pense pas que l'Allemagne puisse s'annexer la Hollande sans se créer un ennemi redoutable dans l'empire m eme. Quant à l'idée d'en faire une état confédéré avec l'Allemagne, elle parait plus pratique; mais, me disais-je, avant que cela puisse avoir lieu, bien des événements doivent se passer.

(l) Cfr. n. 563.

579

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 700. Vienna, 27 giugno 1877 (per. il 2 luglio).

Ebbi in questi giorni occasione di conversare a lungo col noto agitatore slavo Signor Wesselitsky, il quale si trova da alcun tempo a Vienna ed è costantemente presso l'Ambasciatore di Russia Signor Nowikof. Avendolo io interrogato sulle attuali condizioni dell'Erzegovina, di cui la sua famiglia è oriunda, e ch'Egli affetta in oggi di considerare come la sua patria, sebbene sia cittadino russo, Egli me ne tracciò il più triste quadro, e finiva il suo discorso dicendomi: lo Stato a cui quella Provincia cadrà in possesso, dovrà spendervi ingentissime somme per rimetterla almeno in possibili condizioni d'esistenza, anzi tutto per rendere fattibile il suo ripopolamento. Nel sentire queste sue parole io l'interruppi chiedendogli, se dunque non credeva l'Erzegovina suscettibile di un'esistenza autonoma, indipendente. Senza menomamente esitare Egli risposemi non potervi essere dubbio che nelle condizioni in cui per gli eventi di questi due anni ebbe ad essere ridotta l'Erzegovina, essa non potrebbe più reggersi da sola; quindi senza transizione e quasi come se si trattasse di cosa già certa soggiungevami: • rperò, ,come Le dissi, l'Austria dovrà spendere di molti denari onde rimettere quel povero paese in condizioni quanto possibile normali •. Dopo un momento di silenzio Egli aggiungeva ancora • ma ciò che non si può a meno di constatare si è, che se gli Erzegovini fossero interrogati intorno alla loro sorte futura, non esiterebbero a scegliere di continuare sotto la dominazione Turca a rpreferenza di dipendere dal Governo Austriaco •. Ciò Egli spiegavami dicendomi: che in fondo i suoi connazionali poco si curavano del progresso civile che indubbiamente avrebbe loro portato il Governo di V,ienna, mentre assai pesante sarebbe loro riuscito l'azione meticolosa dei funzionari Austriaci, le Autorità Turche avendoli avvezzati a parlare ed agire a loro volta senza ingerirsi nelle loro faccende religiose e di famiglia. Dal suo modo di ragionare a questo proposito e dai commenti ch'Egli facevami intorno all'accennatomi fatto che riprovava però altamente parvemi di capire, rassegnarsi Egli acché l'Erzegovina venga in possesso dell'Austria, come preparazione almeno ad un'ulteriore trasformazione dei Paesi Slavi del Sud.

Tutto questo discorso tenutomi dal Signor Wesselitsky sembrami non sia senza importanza visto le relazioni, in cui come dissi Egli si trova in oggi col Signor di Novikoff; poiché non v'ha dubbio, che s'Egli è un agitatore slavo, con più precisione lo si può indicare, senza tema d'andare errato, siccome un agente Russo. Su quanto Egli ebbe a dirmi parmi quindi si abbia ad inferire: che il Gabinetto di Pietroburgo continui a caldeggiare l'annessione della Bosnia e dell'Erzegovina all'Austria, ed agisca anzi energicamente in modo da procurarne la attuazione. D'altra parte la non celata intimità che il sempre sommamente prudente e r:scrvato signor di Nowikofi dimostra in questi giorni a riguardo del Wesselitsky mi indurrebbe a credere, che il Governo Austro-Ungarico, malgrado le dichiarazioni ieri fatte dal Ministro Tisza al Parlamento Ungherese, non è contrario al lavoro, che per opera del Governo Russo :si sta :llacendo onde preparare eventualmente l'annessione delle succitate prov,incie alla Monar,chia degli Absburgo.

Come di ragione io mi limitai a far parlare il mio interessante interlocutore, astenendomi sempre dall'emettere apprezzamenti di sorta intorno alle idee ch'Egli ebbe a svolgermi.

580

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 701. (Vienna, 28 giugno 1877 (per. il 2 luglio).

Non ho mancato di fare le più accurate indagini, a seconda di quanto l'E. V. prescrivevami coll'annesso cifrato all'ossequiato dispaccio del 13 giugno

n. -394 (l) in ordine agli intendimenti del Governo Imperiale a riguardo di S. -E. il Conte di Beust, ambasciatore a Londra, ed ecco quanto mi risultò.

Sta di fatto, come già dissi, che quell'ambasciatore, non gode affatto la fiducia del Conte Andrassy e che in questi ultimi tempi ne eccitò anzi il malumore in modo abbastanza grave, avendo spiegato la sua azione presso il Gabinetto di Londra, oltre quei limiti che sarebbe stato negli intendimenti del suo Governo si mantenesse. Non mancò di fargli ciò sentire, ,ed il Conte

Andrassy avrebbe anche assai volentieri colto quell'occasione per togliersi da Londra quel poco simpatico ambasciatore. Ma mandarlo altrove non si potrebbe, qualsiasi altra sede ravvisandosi ancora meno conveniente per lui di quella in cui attualmente si trova. Posizioni all'interno all'altezza della sua personalità non ve n'esiste; resterebbe quindi soltanto il collocamento a riposo. A questo provvedimento pare non sarebbe disposto a piegarsi l'Imperatore, giacché se Sua Maestà non nutre maggior simpatia del suo Primo Ministro pel suo ExCancelliere, pure sente di aver seco Lui contratto un grave obbligo, chiamandolo a Vienna lui straniero alla Monarchia in momenti difficilissimi, e quindi si riconosce vincolato da un dovere di gratitudine e a non gettarlo, si può dire, sul lastrico, mentre si sa che il Conte di Beust non è dotato di beni di fortuna.

Aggiungasi poi a ciò che tanto l'Imperatore quando H Conte Andrassy non vedrebbero senza inquietudine stabilirsi a Vienna il Conte Beust, irritato da un maltrattamento ricevuto, mentre Egli è in possesso di troppi segreti di Stato per non essere pericoloso, e di più stando il fatto, che Egli tiene ancora nelle sue mani molti dei fili che fanno muovere la stampa della Monarchia, e che Egli seppe raggruppare nelle sue mani mentre era al potere e ,conservarsi anche dopo l'abbandono.

Tutto ciò mi fu detto e confermato da varie attendibilissime fonti: ritengo quindi che, per ora almeno, per quanto il Conte Beust possa avere, ciò che credo molto probabile, oltrepassato le impartitegli istruzlioni, Egli conserverà il suo posto.

(l) Cfr. n. 532.

581

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 951. Pietroburgo, 29 giugno 1877, ore 12,05 (per. ore 12,30).

Le Sème corps d'armée russe a franchi avant hier Danube à Zimnitza. Passage des autres troupes continue.

582

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 376. Roma, 29 giugno 1877, ore 23,10.

Le passage du Danube est un fait accompli qui n'a coùté l'armée russe que des pertes relativement peu considérables. Les monténégrins, de leur coté, se sentent plus rassurés depuis qu'ils ont vu l'armée turque en marche par Podgoritza, se dirigeant vers l'est. La capitale de la Principauté serait d'ailleurs parfaitement couverte par des forces suffisantes. Je vous communique ces détails à titre tout à fait confidentiel. Je vo,us prie d'en garder le secret vits-à-vis de vos collègues. Les journaux russes parlent d'indiscrétions commises par le moyen de télégrammes chiffrés adressés aux ambassades à Constantinople par les agents étrangers qui se trouvent dans la zone occupé par les troupes russes. Une intimation faite par la Turquie à la Grèce au sujet d'une certaine quantité de munitions de guerre débarquée à Corfou et destinée à Prevesa, a forcé le Gouvernement héllénique à envoyer à Corfou son escadre pour faire respecter la neutralité de l'ile. On offre que ces munitions qui ont été débarquées par le Lloyd autrichien, soient transportées par les navires de la meme compagnie à Trieste. Photiades bey aurait menacé, par ordre de son Gouvernement, l'envoi d'une frégate turque à Corfou pour prendre de force les munitions. On n'aura probablement pas oublié à Constantinople que la neutralité de Corfou a été déclarée dans un traité européen.

583

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

D. 430. Roma, 29 giugno 1877.

Gravissime notizie venivano dalla S.V. telegrafate il 19 di questo mese (1), rispetto alle condizioni del Montenegro. Rifornita di vettovaglie la fortezza di Nicksich, le truppe ottomane dell'Erzegovina, guidate da Suleyman Pascià, avevano battuto i Montenegrini ed accennavano a congiungersi in breve con le altre truppe ottomane condotte da Ali-Saib e procedenti dall'Albania. Secondo il tenore del telegramma giunto alla S.V. Ill.ma da Cettigne, i Mo:ntenegri.ni erano in completa dirotta e neppure sapevasi, in quel momento, ove si trovasse il Principe.

Le informazioni da Lei somministratemi coincidevano con quelle fornite dal R. Vice Console in Mostar, il quale, in quello stesso giorno telegrafava che .Suleyman Pascià avanzavasi vittorioso e sperava di tosto operare il congiungimento delle sue truppe con quelle dell'Albania.

Mi parve opportuno, in tali contingenze, di scandagliare il terreno, a Vienna, per conoscere gli intendimenti di quel Gabinetto di fronte alla situazione del Principato. Era disposto il Governo imperiale ad intervenire per salvare il popolo Montenegrino da una completa rovina? In questa ipotesi una azione concorde dell'Italia e dell'Austria si sarebbe presentata come il miglior modo di tutelare ad un tempo, gli interessi del Principato e le ragioni della umanità. E quando pure gli offi.cii nostri avessero dovuto intraprendersi in comune con gli altri Gabinetti neutrali, era manifesta la convenienza, per noi, di intenderei anzitutto col Gabinetto di Vienna.

Queste istruzioni impartii fin dal 20 di Questo mese (1), al R. Ambasciatore a Vienna e le confermai, con telegramma del dì successivo (2) benché nel frattempo io avessi 11icevuto il teegramma di Lei in data de 20 (3), nel quale la condizione delle cose, nel Montenegro, era dipinta con men foschi colori.

Il R. Ambasciatore r·imetteva, il giorno 22, al Barone Orczy, un breve pro-memoria, nel quale le istruzioni ministeriali erano riassunte e vivamente insisteva sopra la opportunità di una pronta decisione, facendo notare qual contraccolpo avrebbe potuto prodursi, nella pubblica opinione, in Europa, e soprattutto in Russia, se si fosse lasciata la Turchia libera di schiacciare il Montenegro.

E, per verità, il pericolo sembrava sempre più imminente. La S. V. Illustrissima mi telegrafa lin data del! 22, (3), che superata la posizione di Ostrog, nulla più si opponeva al congiungimento dei due eserciti ottomani, ed, in data del 23, (3) che il congiungimento erasi effettuato nella pianura di Bielopanlowitch, sulla riva sinistra della Zeeta. Soggiungeva la S.V. Illustrissima, accennando al proposito dei Montenegrini di continuare la lotta a oltranza, che questo sarebbe stato oramai inutile spargimento di sangue.

La risposta del Gabinetto di Vienna ci giunse in quello stesso giorno 23. Il Barone Calice aveva fatto, in nome del Conte Andrassy, al Generale Robilant una comunicazione la quale recava, in sostanza, esse11e giunte al Gabinetto Imperiale notizie meno gravi; la situazione non pareva così disperata; il Conte Andrassy non avere ancora pigliato decisione alcuna per proteggere eventualmente il Principato; essersi, però, S.E. compiaciuta delle nostre entrature delle quali si gioverebbe tostoché fosse venuto il tempo di far officii in comune.

Replicai tosto, con telegramma del 24 (4), al Generale Robilant. La risposta del Conte Andrassy, osservai, fondavasi manifestamente sopra speranze che oramai apparivano vane, essendo fatto positivo il congiungimento dei due eserciti ottomani. Svanita anche la probabilità che i Montenegrini, continuando con efficacia la resistenza, potessero distrarre dal teatro della guerra sul Danubio, un notevole contingente di forze ottomane, veniva meno anche la sola ragione plausibile che avrebbe potuto trattenerci da un'azione in favore del Principato: il timore cioè di nuocere, dipartendoci da un contegno di stretta riserva, agli interessi militari della Russia. Al quale riguardo, mi giova anche notare, che non mancai di porgere confidenziale notizia, a Pietroburgo, sulle entrature che si venivano da noi facendo, per questo oggetto, presso il Gabinetto di Vienna.

Senonché, anche questa volta il Governo Imperiale non ci rispose in guisa da incoraggiarci a persistere nei nostri disegni in favore del Principato. In una conversazione che, nel giorno 25, il Generale Robilant ebbe col Barone Orczy, questi ripeteva che, secondo le notizie giunte a Vienna, il Prin

cipe Nicola, aveva ancora probabilità di poter resistere; in pari tempo avvertiva che un'azione intesa a fermare i Turchi sarebbe stata difficile assai, imperocché, non essendosi impedito il Montenegro di fare la guerra, non si poteva impedire la Turchia di condurla innanzi fino alle estreme conseguenze; e conchiudeva dichiarando che, ad ogni modo, non si sarebbe mai consentito il sacrificio della integrità e della semi-indipendenza del Principato. (Queste furono le parole precise del Barone Ovczy).

In presenza di un simile linguaggio, ci sembrò inutile di insistere ulteriormente a Vienna. E siccome poteva dubitarsi oramai della incolumità stessa della famiglia del Principe, mi limitai a spedirle, a QUesto riguardo, il telegramma del 25 (1), al quale la S. V. Illustrissima rispose, nel dì successivo (1), assicurandomi che la famiglia del Principe, secondo telegramma giuntole da Cettinie, si trovava colà tranquillamente, e senza timore alcuno, in fino a che le forze nazionali stavano di fronte a quelle del nemico.

Di fronte a Questo incidente stimai utile di pigliar nota, mediante il breve riassunto che qui precede, nel mio carteggio con la S.V. Illustrissima, la quale potrà giovarsene per sua norma personale e riservata.

584.

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 123. Pietroburgo, 29 giugno 1877 (per. il 5 luglio).

Jeri giunse a P}etroburgo la notizia ufficiale del passaggio dell'ottavo Corpo Russo e d'altre truppe operato sul Danubio nelle vicinanze di Zimnitza, m faccia a Sislovo, fra Rusciuk e Nicopoli. Già precedentemente un altro corpo d'esercito Russo passò il Danubio nella regione della Dobruscia a Macin. Ma il passaggio a Zimnitza costituisce un fatto di guerra di molta importanza per l'attuale campagna, ed a questo titolo credo utile di consegnarlo nella corrispondenza della R. Ambasciata, quantunque la notizia di esso sia di già senza dubbio pervenuta all'E.V. in via più diretta per mezzo dei RR. Agenti residenti nella regione Danubiana e dalle agenzie telegrafiche ordinarie.

A questo riguardo debbo notare qui per ogni buon fine che le notizie della guerra giungono a Pietroburgo ordinariamente in ritardo di un giorno, e talora subiscono anche un ritardo maggiore. I telegrammi ufficiali poi, che sono le sole attendibili sorgenti di notizie che si hanno ora qui nell'assenza dell'Imperatore e del Principe Cancelliere, sono in generale assai sobrie, di particolari. Prego l'E.V. di voler tener conto di queste circostanze, in presenza delle quali ,io mi limiterò a segnalarLe i fatti di guerva che, emanati da sorgente uffic!ale, hanno un'importanza effettiva pel corso e per l'esito della campagna.

585.

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 508. Roma, 30 giugno 1877.

Nella conversazione che Ella ebbe col Signor de Bi.ilow il 18 di questo mese, S.E. parlando delle risoluzioni che il Gabinetto di Vienna potrebbe prendere nello svolgimento ulteriore della questione orientale, dimostrava di avere particolare fiducia nella condotta politica del Conte Andràssy e di considerare la presenza di quel Ministro nei Consigli dell'Imperatore Francesco Giuseppe come una guarentigia.

Noi manchiamo di notizie certe circa le ~intenzioni del Governo austro-ungarìco; ma dalle più recenti di·chiarazioni fatte nelle Camere di Vienna e di Pesth, non meno che dalle informazioni che ci pervengono da varie parti, ci pare di poterei formare un concetto abbastanza esatto della posizione che quel Governo ha preso rispetto alle cose d'Oriente.

Avendo avuto occasione d:i far conoscere questo nostro conce,tto al R. Ambasciatore a Londra stimo opportuno di trasmettere quì unito a titolo confidenziale a V.E. una copia del dispaccio (l) che ho indirizzato in proposito a quel R. Rappresentante.

È probabile che altre occasioni si presentino a Lei di esprimere in confidenziali colloqui l'opinione che il Governo Italiano si è fatta della politica del Gabinetto di Vienna nella questione Orientale. In tale ipotesi a Lei non mancherà il mezzo di far sentire ·che no.i non abbiamo mai •Cercato di creare delle difficoltà alla politica del Conte Andràssi appunto perché ci rendevamo conto della sicurezza che essa finora ci offriva anche quando si palesava ingiustamente e clamorosamente diffidente a nostro riguardo.

Noi però non possiamo nascondere le apprensioni che ci ispira una politica di cui non si riesce a determinare chiaramente il programma, che potrebbe quindi con molta facilità, andar soggetta a cambiamenti repentini sia che il Conte Andràssi rimanga al suo posto, sia che egli debba cederlo ai suoi avversari. Noi non dobbiamo perdere di vista che, sebbene a questi ultimi non si siano finora fatte che poche concessioni, il loro lavoro non sembra cessato e forse potrebbe trovare aiuto in altri sforzi che attualmente si tentano per introdurre nella politica austriaca dei radicali mutamenti anche verso l'Italia. Non è infatti da supporsi che il Gobinetto di Vienna abbia rinunciato alla occupazione di territori turchi. Ancor meno sarebbe ragionevole di credere che egli non voglia in certi casi determinati valersi dell'occasione favorevole di impadronirsi definitivamente di paesi che gli darebbero una formidabile posizione militare. Il Governo austro-ungarico, trattenuto da considerazioni di vario ordine, esiterà forse a prendere le risoluzioni necessarie e l'indugio potrebbe in ultimo fargli perdere l'opportunità di compiere i suoi disegni. Ma se ciò non si verifica, se invece il Gabinetto di Vienna, per la forza degli avvenimenti, o per qualsiasi altra causa sorte dall'inazione, noi sappiamo che tale

sarebbe in lui la convinzione di nuocere ai nostri interessi, da fargli prendere, simultaneamente all'ingresso delle sue milizie in Turchia, dei provvedimenti militari di precauzione anche verso l'Italia. Le informazioni che abbiamo a questo riguardo c'impensieriscono. L'opinione pubblica non mancherebbe di dare a siffatti provvedimenti un significato che sarebbe difficile di togliere quando l'Austria si atteggiasse in modo cosi diffidente verso di noi. Le conseguenze di un simile stato di cose sono pur troppo facili a prevedere. Noi dobbiamo dunque fare ogni sforzo per impedire che ci venga creata una situazione tanto pericolosa. Dal canto suo la Germania avrà forse portato spontaneamente la sua attenzione sopra le cose che venni sin qui esponendole, ed io credo che, nelle presenti condizioni generali dell'Europa, l'influenza del Gabinetto di Berlino potrebbe spendersi utilmente a sventare dei pericoli che finora non esistono, che noi non provocberemo e che facciamo anzi ogni sforzo per allontanare.

(l) Con il t. riprodotto nel n. 550.

(l) -Cfr. n. 550. (2) -Cfr. n. 554. (3) -Non pubblicato. (4) -Cfr. n. 569.

(l) Non pubblicato.

(l) Cfr. n. 587.

586

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 509. Roma, 30 giugno 1877.

Ho letto con molto interesse il rapporto del 17 giugno, n. 1856 (1), nel quale l'E.V. ha riassunto la sostanza di un colloquio avuto con S.E. il Signor de BUlow rispetto ai rapporti tra l'Italia e la Germania. Il linguaggio che V.E. tenne in Questa circostanza fu interamente conforme al pensiero del Ro Governo.

Nella situazione presente delle cose, è interesse nostro ed è pure interesse della Germania, che non si separi ciò che riguarda l'Oriente da ciò che concerne l'Occidente. Se le condizioni della Francia debbono rendere vigilanti, ora più che mai, i due Gabinetti di Berlino e di Roma, ciò che potrebbe da un giorno all'altro accadere in Austria-Ungheria deve essere pure sorvegliato da noi con la massima attenzione. Le parole dette dal Signor de BUlow, e riferitemi da V.E., circa la gperanza che, in conclusione, non vi sarebbero incidenti (écarts) contrar.i ai particolari nostri interessi, sono, per noi, un motivo di particolare compiacimento. Non dovrebbe dimenticarsi, a Berlino, la connessione che passa fra gli interessi che noi difendiamo nelle provincie sulle quali l'Austria potrebbe estendersi, e la stessa nostra situazione generale. Trattasi essenzialmente di interessi militari che il Governo tedesco è certamente in grado di apprezzare. Il pregiudizio 'che noi subiremmo dal sacrifido di simili interessi, influirebbe necessariamente, in forma generale, sopra le nostre future relazioni con l'Austria.

La politica del Conte Andràssi è certamente tale da rassicurarci, ma questa politica potrebbe cedere il posto ad un'altra. In Austria, l'Italia ha invece numerosi amici. Quale sia, a Questo riguardo, il vero stato delle cose apparisce da un carteggio che in questi giorni fu scambiato col R0 Ambascia

tore a Vienna; laonde comunico a V.E. ~opia, così dei rapporti del generale di Robilant, come dei dispacci ministeriali.

Gioverebbe forse che V.E. procurasse di far passare nelle mani del Principe di Bismarck un memoriale sopra questo delicato argomento. Noi non cerchiamo cambiamenti, e siamo convinti che la nostra politica, di perfetta astensione, serve in questo momento tanto gli interessi nostri come quelli della Germania; ma non pensiamo che convenga alla Germania di lasciare acquistare all'Austria-Ungheria una posizione militarmente così preponderante, verso di noi, che l'Italia ne risulterebbe completamente paralizzata nel caso in cui dovesse trionfare, a Vienna, una politica diversa dell'attuale

Apparisce, in sostanza, a chi voglia esaminare sotto ogni suo aspetto la condizione attuale delle cose che q_uesti nostri pamicolari rinteressi che cerchiamo di difendere in Oriente, non sono punto tali che tocchino esclusivamente l'Italia. Essi sono invece intimamente connessi con fi.Uegli altri interessi, d'indole più generale, per cui Germania e Italia sono reciprocamente unite e solidali. È questo lato del problema che dovrebbe, a Berlino, formare il soggetto di attenta meditazione.

La prudenza di Lei e la perfetta cognizione che Ella ha della misura entro la Quale conviene a noi di mantenere le relazioni nostre con codesto Governo imperiale, non meno che lo zelo perspicace con cui l'E.V. si adopera per tutto ciò che può tornare di utilità e di decoro per il nostro paese, mi persuadono di affidarmi interamente al savio giudizio di Lei ~circa il modo più opportuno, più efficace e p·iù sicuro di aprire, col Governo tedesco, uno scambio di idee sopra così importante soggetto.

(l) Cfr. n. 543.

587

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 187. Roma, 30 giugno 1877.

Debbo speciali grazie all'E.V. per le molte e preziose nozioni che Ella ha raccolto, in seguito a colloquio avuto col Lord Derby, nel rapporto del 20 Giugno corrente, n. 147 (1).

Notevole soprattutto è la prima parte del rapporto stesso ove V.E. discorre degli intendimenti probabili del Gabinetto di Vienna. E, per verità, le affermazioni di Lord Derby circa la politica dell'Austria sarebbero in contraddizione con le ripetute assicurazioni che il Governo Imperiale e Reale ha enunciato, 'anche in C!_uesti giorni, di non voler,e, cioè, ~armarsi né tampoco invadere territori non suoi.

La situazione più probabile, quale ci risulta dalle diverse informazioni che siamo venuti raccogliendo, potrebbe così riassumersi. L'Austria non ha impegno di coadiuvare l'azione militare russa, ma ha, negli accordi stretti colla Russia già in addietro, riservato a sé stessa la facoltà di oocupare le

provincie immediatamente a lei limitrofe della Turchia e fors'anche parte della Serbia, quando lo creda necessario per i propri interessi, e senza che questo fatto di occupazione possa alterare le relazioni fra i due Governi imperiali. È ,evidente che, se la guerra avesse preso un carattere rivoluzionario, se l'insurrezione fosse scoppiata e fosse venuta ad ajutare l'invasione russa, se la Serbia avesse preso le armi, tutte queste sarebbero state circostanze che avrebbero potuto far decidere l'Austria ad entrare nelle provincie suindicate per difendere i proprii interessi. Ma nessuno di questi fatti si è avverato, e pare anzi che dalla Russia si sia fatto e si faccia tutto il possibile per evitare che si abbiano ad avverare.

Un ultimo caso, però, pare che non fosse stato fin da principio contemplato dal Gabinetto di Vienna, e questo era il caso in cui le operazioni della guerra avessero costretto i russi ad entrare in Serbia ed in Erzegovina. Pare che dalle dichiarazioni formali del Gabinetto russo questo caso sarebbe ora escluso; e quindi l'Austria crede di poter pel momento astenersi dal varcare il confine.

Tutte queste naturalmente non sono che previsioni più o meno probabili, fondate sopra indizi che abbiamo potuto raccogliere. Imperocché comunicazioni a questo riguardo non ci furono fatte direttamente da nessuna parte.

In conclusione, ,il momento di una occupazione militare austria,ca pare ancora allontanato. Dei preparativi si fanno, bensì, per essere, in ogni eventualità, pronti ad entrare. Si afferma che saranno rinforzati i corpi di frontiera con alcuni reggimenti, ma i corpi non saranno portati ancora all'effettivo di guerra. Ciò che può contribuire a ritenere l'Austria è soprattutto il pensiero che l'occupazione del territorio ottomano le sarebbe contrastata da una resistenza armata, e ciò la spingerebbe ad uno spiegamento di forze ed a tale atteggiamento che male si concilierebbe con le disposizioni dell'opinione pubblica segnatamente in Ungheria.

Ad ogni modo apparisce da quanto precede, ,che la posizione nella quale si tiene l'Austria è quella di un equilibrio che la più piccola casualità può turbare. Epperò noi dobbiamo aver, più che mai, gli occhi aperti sopra ciò che la diplomazia austro-ungarica, ufficiale od occulta, fa all'estero, e soprattutto a Londra ed a Parigi. Abbiamo, del resto, ragione di credere che anche la Germania tiene dietro con molta vigilanza, allo svolgersi di questo lato della situazione.

(l) Cfr. n. 552.

588

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 157. Roma, 30 giugno 1877.

L'emozione prodotta in Italia dal cambiamento di Ministero in Francia, anziché calmarsi dopo il voto del Senato, che permise lo scioglimento della Assemblea, si è fatta più viva. La stampa anche quella che ordinariamente si dimostra favorevole alla politica del Gabinetto, di cui ho l'onore di far parte, ha discusso con una grande vivacità i discorsi pronunciati nelle due Camere francesi dopo il 17 Maggio ed ha tenuto e tiene un linguaggio che sembra denotare un'dnquietudine degna di attenzione.

In questo stato degli animi, non è meraviglia che le voci di una missione segreta del Cardinale Guibert presso il Pontefice abbiano trovato credito in Italia e vi abbiano contribuito ad accrescere l'emozione che già si era prodotta.

Mi fu riferito che in Vaticano si diceva nei giorni passati che il Cardinale di Parigi aveva avuto prima di partire per Roma, le intime confidenze del Maresciallo Mac-Mahon e del Duca di Broglie e che Sua Eminenza aveva, al suo giungere a Roma, tenuto un linguaggio autorizzato che sarebbe venuto presso a poco a promettere che la Francia si occuperà, quando le circostanze lo permetteranno, delle condizioni in cui versa il Papato ed a chiedere intanto che il Partito clericale francese non crei difficoltà al Governo, lo appoggi nella lotta contro il radicalismo ed eviti soprattutto di spaventare il Paese con le sue intemperanze ed esigenze. Per dimostrare la necessità di questa condotta politica, affermasi che Monsignor Guibert sarebbe stato incaricato di esporre al Papa le ragioni che vietano alla Francia di pensare per ora ad altri interv,enti in favore della Santa Sede. Nessuna nazione si unirebbe alla Francia per imporre all'Italia la ,situazione esistente prima del 1870 e, benché siano note le premure deill'Austria per H Pontefioe, il Gabinetto francese non se ne terrebbe abbastanza sicuro, quando in appoggio dell'Italia si muovesse la Germania, poiché in tal caso l'Austria o la seguirebbe o si dichiarerebbe neutrale.

Che queste od altre simili cose siano state dette nei segreti colloquii che il Cardinale di Parigi avrà potuto avere in Vatkano durante il suo soggiorno in Roma, io non saprei affermare in modo assoluto, ma che in questo senso egli abbia dovuto esprimersi, parmi assai credibile, mentreché se Monsignore ebbe occasione di parlare di questo soggetto con il Papa, difficilmente avrebbe potuto rendersi interprete di diversi pensieri. Ciò che mi sembra assai più incerto è che il linguaggio del Cardinale sia stato veramente autorizzato in quella forma che gli darebbe l'importanza ed il carattere di una missione politica.

Intanto ciò che importa qui notare più di ogni altra cosa è il sentimento che si ha generalmente che l'avvenimento al potere in Francia di un partito che potrebbe lasciarsi trascinare sino a far alleanza con la frazione ultramontana, ha per conseguenza immediata il riavvicinamento della Germania alla Italia. A questo r,iguardo il linguaggio attribuito a Monsignor Guibert risponderebbe realmente ai fatti. Noi abbiamo potuto convincerci 'che il Gabinetto di Berlino si è commosso per il cambiamento di Ministero in Francia assai più di noi. Mentre negli ultimi tempi ogni ,cura deilla Germania sembrava particolarmente rivolta ad assecondare gli interessi dell'Austria-Ungheria, bastò che nascesse in Francia il perkolo di un cambiamento di governo in senso ultraconservativo perché dal Gabinetto di Berlino ci si facessero sentire parole le quali suonerebbero dover l'Italia e la Germania considerarsi ognora come solidali nella difesa dei loro interessi essenziali. Nel tempo stesso noi abbiamo potuto accorgerci che, malgrado l'intimità dei rapporti esistenti fra Vienna e Berlino, il Governo tedesco vive in continuo sospetto per

ciò che potrebbe accadere in Austria se gli avversarii della politica del Conte Andrassy aiutati dalla frazione più ardente del partito clericale, riuscissero ad allontanare quel Ministro dai consigli dell'Imperatore.

Non mi sarebbe agevole il determinare sino a qual punto siano fondate le apprensioni che in questi ultimi tempi sd. risvegliarono a Berlino. Non se ne potrebbe però mettere in dubbio l'esistenza e V.E. ben può prevedere quali conseguenze potrebbero avere i nuovi incidenti d~lla politka interna od esteriore della Francia che venissero a confermare il Gabinetto tedesco nell'opinione che sembra essersi già formata circa le tendenze di quella politica.

A titolo strettamente confidenziale stimo opportuno di non !asciarle igno:-are, Signor Ambasciatore, che furono osservati alcuni indizii che farebbero supporre essere le preferenze del Governo Germanico in favore del consolimento in Francia di una Repubblica moderata. Ma se questa forma di Governo non potesse essere mantenuta e dovesse lasciare il posto ad una ristorazione monarchica, pare che vi sia ragione di credere che, secondo l'opinione del Principe di Bismarck, un modus vivendi sarebbe soltanto possibile con i Bonapartisti. Un accordo coi legittimisti o cogli orleanisti condurrebbe sempre secondo l'opinione del Cancelliere imperiale, ad un sicuro disinganno; perché gli uni e gli altri dovrebbero ricercare l'appoggio dei zelanti del clericalismo e piegarsi alle loro esigenze. Si è citato come un fatto assai singolare la presenza a Kissingen, durante il recente soggiorno del Principe di Bismarck, del Colonnello Stoffel, il quale mentre era addetto militare a Berlino prima del 1870, veniva ammesso nell'intimità del Cancelliere. Attualmente si crede che quello ufficiale francese sla uno de·gli Agenti del Signor Rouher, ed il fatto dell'incontro a Kissingen del Principe di Bismarck con una persona nota per le sue attinenze bonapartiste, sembra degno di particolare menzione. Debbo aggiungere che a Berlino si attribuiscono al Maresciallo Mac Mahon dei progetti, od almeno delle speranze che non potrebbero effettuarsi altrimenti che a patto per la Francia di prendere negli avvenimenti della politica estera una parte molto diversa da quella avuta finora. Le informazioni che ho ricevuto negli ultimi giorni accennerebbero, in una parola, ad una diffidenza ognor crescente della Germania verso la Francia. Il Gabinetto di Berlino non ha accettato che con beneficio d'inventario le dichiarazioni della Francia di non voler cambiare di politica, di voler rimanere pacifica e nel raccoglimento. Le situazioni diceva ultimamente il Signor Btilow, sono ordinariamente più forti degli uomini ancorché questi siano animati dalle migliori intenzioni, e quel Ministro lasciava chiaramente intendere che i Signor Tiby aveva riferito in senso troppo ottimista la risposta che egli era stata fatta quando aveva comunicato le assicurazioni del nuovo Ministero francese.

V.E. in un suo telegramma mi ha informato confidenzialmente della difficoltà che l'Ambasciatore tedesco a Parigi trovava a far accettare dal Principe di Bismarck il giudizio che egli recava della situazione politica della Francia riguardo alle relazioni con l'estero. Questa circostanza, aggiunta alle cose che Le venni sin qui esponendo, ci porterebbe a fare dei riflessi sui quali non è mestieri ·certamente che io insista ,scrivendo a V. E., poiché io sono persuaso che Ella sarà con me d'avviso che vi sono negli indizii raccolti varie ragioni che ci debbono indurre a perseverare in un contegno di calma vigilanza per non essere esposti ai pericoli di una sorpresa. Avendo, sino dal principio delle complicazioni orientali, avuto cura di non prendere un atteggiamento che potesse farci trovare in un campo diverso di quello della Germania, noi possiamo, senza mancare di logica, perseverare nella stessa linea di condotta politica ora che, in vista di altri interessi, certamente non meno gravi per l'Halia, noi dobbiamo più che mai tener conto delle tendenze a noi favorevoli che si palesano nella politica del Gabinetto di Berlino.

Stimo opportuno che V.E. abbia in questa comunicazione, che ha naturalmente un carattere strettamente confidenziale, il pensiero che dirige in questo momento la nostra politica. Questa non esclude i buoni rapporti con la Francia. Noi desideriamo anzi che tali rapporti siano costantemente mantenuti. Ma non potendo disconoscere che l'instabilità e l'incertezza degli elementi che potranno determinare la condotta della Francia costituiscono per l'Italia un pericolo che nasce dalla situazione presente, noi dovremo mantenerci in un atteggiamento amichevole che non esclude però la più attenta vigilanza. Mettendo nel rispetto reciproco degli interessi essenziali delle nazioni, meglio che nelle simpatie e nelle altre condizioni transitorie nelle quali possono trovarsi i Governi, il fondamento delle nostre relazioni internazionali, noi non faremo una politica che non sia fondata sulla necessità di tutelare gli interessi essenziali del nostro paese. Noi ci proponiamo di seguire questa politica senza farne oggetto d'inopportune manifestazioni, ma con quella perseveranza e logica che sono necessarie per assicurarne l'efficacia.

589

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 130. Roma, 30 giugno 1877.

Con rapporto del 15 giugno, n. 117 (1), l'E. V. 'mi comunicava, a titolo confidenziale, una copia del dispaccio che il Principe Gortchakow scriveva, sotto la data del 18/30 maggio, al Conte Schouvalow, in risposta alla lettera di Lord Derby. Questo documento ha ora carattere pubblico, essendo stato presentato, nel suo testo integraJe, al Parlamento britannico. Ad ogn[ modo, siamo grati al Signor de Giers dello avere aderito al desiderio di V.E. di possederne una copia mentre il documento era ancora di indole riservata (2).

È qui acchiuso un paragrafo in .cifra.

ALLEGATO ANNESSO CIFRATO.

Le Prince Gortchakow dans sa lettre a Schouvalow reste dans le vague quant au but que la Russie se propose d'atteindre et de garantir efficacement par la présente guerre. MaJ.s il y a un point surtout, qui nous parait mériter une attention

spéciale: c'est là où la Russie déclare que la régime des détroits doit etre réglé, d'accord avec les puissances, sur des bases équitables et efficacement garanties. Si, au point de vue de la Russie l'equité comporte que les détroits restent libres pour le passage de ses navires de guerre, une garantie efficace de cette liberté, en temps de guerre comme en temps de paix, ne saurait etre mieux obtenue qu'en rasant les fortifications qui ferment les passages du Bosphore et des Dardanelli. Nous ne voulons pas ouvrir une polémique prématurée sur ce point eccessivement délicat et important, non seulement pour l'Angleterre, mais encore pour les autres puissances maritimes d'Europe. Si cependant, comme la Russie le déclare, cette question doit etre réglée par une entente commune des puissances, il est clair que nous pourrons d'autant mieux nous preparer pour une pareille négociation dont les difficultés sont évidentes, dès que nous serions en mesure de connaitre les vues de la Russie. Les lonnées que V. E. pourrait nous donner sur ce sujet nous seraient infiniment précieuses.

De la dépeche du Prince Gortchakow il ressortirait, on outre, sauf la question des détroits, réservée à un accord ·entre les puissances, les autres questions à régler avec la S. Porte, celles notamment concernant la situation des chrétiens, seraient réservées à un arrangement à part entre la Russie et la Turquie. Ceci parait résulter, surtout, de ces passages de la dépeche, où il est rappelé que la Russie, après avoir cherché la coopération de l'Europe, est obligée, aujourd'hui, à agir seule, et résolue à ne pas déposer les armes tant qu'elle n'aurait pas réalisé et assuré ses desseins. Il importerait également de sonder la véritable pensée de la Russie sur ce point, car si ce programme devait étre pris au pied de la 1ettre, le but de la guerre pourrait étre, pour la Russie, de rétablir son protectorat sur les populations chrétiennes de l'Orient, protéctorat qui lui attribuerait un droit d'immixtion permanente dans les affaires intédeures de la Turquie, sans le controle des autres puissances et sans l'action modératrice qui exerce le jeu de leurs intérets respectifs.

(l) -Non pubblicato ma cfr. LV 24, pp. 135-137. (2) -Fin qui il documento è edito in LV 24, p. 140.
590

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 406. Roma, 30 giugno 1877.

Sono grato all'E. V. dell'av,ermi fornito, con rapporto del 22 di questo mese, N° 696 (1), particolari interessanti assai circa le disposizioni che prevalgono costì, in Corte o presso il Governo, nei rapporti con la Sede pontificia, e segnatamente circa la venuta a Roma del Generale Coronini.

Le informazioni nostre coincidono, intorno a quest'ultimo punto speciale, con quelle che V.E. poté raccogliere. Non sembra infatti che la missione del Generale Coronini sia stata determinata da alcuna circostanza speciale.

La supposizione che l'antico Ajo dell'Imperatore Francesco Giuseppe partendo da Vienna abbia avuto l'incarico verbale di porgere parole di conforto al Pontefice, e che Queste parole abbiano preso, nella bocca del vecchio generale, l'accento di una promessa o di una speranza non sarebbe da escludersi, perché è cosa verosimile che dei discorsi in questo senso siano stati tenuti al Papa o dal Conte Coronini o da altri. Tutt'al più si potrebbe trovare

43 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

abbastanza singolare che, potendosi scegliere per fare esprimere al Pontefice i personali sentimenti dell'Imperatore, non siasi preferito all'uopo l'uno o l'altro dei numerosi personaggi laici ed ecclesiastici che vennero in questi ultimi tempi da Vienna a Roma e ,che avrebbero forse avuto maggiore qualità per compiere un simile delicato messaggio.

(l) Cfr. n. 560.

591

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 376. Roma, 30 giugno 1877.

Non posso tacerle la men favorevole impressione che io riportai nello scorgere, dal carteggio di Lei, come la Sublime Porta tragga, dalle voci che corrono di eventuale mediazione, argomento a raffermarsi nel suo atteggiamento di resistenza. Per verità non possediamo finora indizii per cui quelle voci abbiano a considerarsi come fondate sopra la realtà dei fatti. Però è manifesto che la Sublime Porta nuoce a sé stessa disconoscendo già fin d'ora il carattere della intromissione cui fossero per accingersi le Potenze. Ad ogni modo, poi, ci sembra che gli avvenimenti volgano, cosi in Europa come in Asia, in guisa da dover piegare la Sublime Porta a più miti consigli (1).

È qui acchiuso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO,

Le passage des Autrichiens en Bosnie paraìt, il est vrai, suspendu pour le moment. Mais l'hésitation du Cabinet de Vienne ne semble dépendre que de ces àeux motifs, savoir, d'abord la ,crainte de se brouiller avec la Russie, et ensuite la possibi:ztté d'une résistance de la part des populations. Quelle que soit la valeur réelle de ses appréhensions il est de notre intéret qu'elles se maintiennent, car l'occupation autrichienne en Bosnie serait principalement, au point de vue du résultat final, à notre désavantage.

592

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 458/154 Londra, 30 giugno 1877 (per. il 3 luglio).

Assai prima che mi pervenisse il Dispaccio di V.E. del 20 scadente Giugno (Serie Politica N. 183) (2) al quale trovasi annessa la Nota di S. E. il Ministro dell'Interno relativa al recente pellegrinaggio pel Giubileo Epi,scopale di

Sua Santità, io aveva fatto rilevare a Lord Derby e ad altri cospicui personaggi l'importante significato delle manifestazioni che liberamente ebbero luogo in questa circostanza senza che l'ordine sia stato menomamente turbato, e le quali dimostrano quanto patriotismo e quanto affetto per la Monarchia Costituzionale esistono nell'animo dell'immensa maggioranza delle nostre popolazioni, tanto in Roma che nelle altre parti d'Italia. Il risultato di questa prova ha prodotto una impressione molto favorevole in Inghilterra dove sono grandemente apprezzati il senno dimostrato dagl'Italiani e la opportunità dei provvedimenti presi dal Governo in questa circostanza, come io già ebbi l'onore d'informare la E. V. col mio telegramma del 4 Giugno (1).

(l) -Fin qui il documento è edito in LV 24, p. 141. (2) -Cfr. n. 551.
593

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 702. Vienna, 30 giugno 1877 (per. il 3 luglio).

L'E.V. ha avuto contezza dai telegrammi delle Agenzie e successivamente dai giornali delle dichiarazioni fatte dai due Ministri Presidenti nei Parlamenti di Vienna e di Pesth, intorno all'attitudine del Governo Austro-Ungarico nella presente crisi Orientale. Sta di fatto che quelle dichiarazioni produssero in generale ottima impressione si in Ungheria che in Austria. Non è però men vero che né il Signor Tisza col suo brillante ed abile discorso, né il Principe Auersperg colle parole ch'Egli ebbe a leggere, nulla dissero di ben nuovo né di esplicito. Affermano una volta di più essere la Monarchia libera da impegni, non desiderare annessioni, esser parata per ogni evento, e volersi serbare libertà d'azione a tutela degl'interessi vitali dello Stato, non essersi per intanto mobilizzato truppe. In tutto ciò nulla vi ha che valga a sollevare menomamente il velo dell'avvenire. Non è però vero che essenzialmente il linguaggio tenuto dal Signor Tisza è di non poca importanza, essendo esso una non dubbia manifestazione del perfetto accordo che esiste fra il Gabinetto di Pesth ed il Conte Andrassy. L'abile Ministro Ungherese seppe poi intercalare nel suo discorso nobili parole di simpatica fiducia per l'Esercito Austro-Ungarico, e di difendere anche il Barone Rodich (senza nominarlo) dall'accusa ,che gli si fa di ,soverchio partigi,anismo per gli Slavi. Tutto ciò fu fatto molto a proposito per impressionare favorevolmente il Sovrano: che infatti non tardò a manifestare al Signor Tisza telegraficamente l'espressione della sua pienissima soddisfazione pel suo nobile e patriottico linguagg1o. Dimostrazione questa che fece tanto maggiore impressione, che ben di rado i Ministri Parlamentari ne sono fatti oggetto tanto di qua che di là della Leytha. Volendo dunque concretare il risultato ottenuto dalle dichiarazioni fatte dai due Gabinetti dirò: ch'esso fu di consolidare maggiormente ancora la posizione del

Conte Andrassy. Non devesi poi neppure non tener conto del fatto nuovo prodottosi, di oratori che, sebbene di parte conservativa, fecero sentire nella Camera di Pesth parole simpatiche alla causa degli Slavi. Tutto ciò quindi non può se non confermare quanto io ebbi le più volte a ripetere: cioè che il Gabinetto di Vienna sarà libero di seguire quella politica che meglio crederà conforme all'interesse dello Stato, senza soverchiamente impensierirsi del linguaggio appassionato dei giornali. Lo svolgersi degLi eventi dimostrerà se il Conte Andrassy fu o meno un abile pilota, ma certo si è: che per intanto tutti s'accordano a dire, che col suo prudente tatto e sangue freddo, Egli risparmiò, fino ad ora, ingenti spese alla monarchia, astenendosi intieramente da quelle dimostrazioni militari che avrebbero consumarto infruptuosamente le forze vive dello Stato, con non dubbio scapito per quei supremi sforzi che le circostanze potrebbero al momento opportuno rendere necessari. Tutto quanto ha tratto alla preparazione fu fatto nel modo il più completo, ed in ciò sta la forza di questo Paese: in oggi nessuno potendo ignorare che sarebbe grave illusione il credere di non dovere contare col Gabinetto di Vienna: tanto più se Esso saprà continuare a mantenere col Gabinetto di Berlino gli esistenti specialmente intimi e fiduciosi rapporti

(l) Non pubblicato.

594

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. CONFIDENZIALE 1864. Berlino, 1° luglio 1877 (per. il 7 ).

Je savais que le Chancelier allait quitter incessamment Kissingen, et passer 24 heures à Berlin avant de se rendre dans ses terres de Schonhausen et de Varzin. Il est en effet arrivé la nuit dernière. Sans exprimer formellement le désir d'une audience pour l'entretenir d'affaires, puisQ.u'il est censé jouir d'un congé, j'avais néanmoins prié M. de Radowitz, qui I"emplace provisoirement lJ.e Secrétaire d'Etat, de dire à Son Altesse que je me mettais entièrement à sa disposition, dans le cas où elle croirait utile d'échanger avec moi quelques idées sur les circonstances actuelles.

Le Prince de Bismarck m'a reçu cette après midi.

J'ai entamé la conversation, en conformant mon langage à la dépeche de

V. E., n. 500, du 8 juin dernier (1). Nous nous tenions sur nos gardes, en donnant la juste mesure aux idées et aux faits, aus paroles et aux hommes en France.

Le Chancelier affirmait de son còté Q.ue l'Allemagne était également sur le qui vive. Il doute que le Maréchal Mac Mahon puisse maintenir des dispositions pacifiques, soit que les éllections tournent en sa faveur, ce qui est très problématique, soit que dans le cas contraire il recoure à un coup d'état. Cette mesure extreme a des chances de succès, quand elle est exécutée par un homme

de génie. Le Maréchal en a-t-il l'étoffe? Ceux Qui le dirigent, sont-ils de force triompher dans cette combinaison? Dans les deux alternatives, il sera obligé de pactiser avec les seuls partis sur lesquels il puisse s'appuyer. Les déclarations que son Gouvernement prodigue pour inspirer confiance aux autres Cabinets, son fort sujettes à caution. Le Gouvernement Impérial, pour son compte, ne les accepte que sous bénéfice d'inventaire. Au reste, si les détails ébruités sur la mission du Cardinal Guibert ont quelque fondement, ils jetteraient un singulier jour sur les menées des ultramontains. Leur concours pour les prochaines élections ne seDait accordé, que ,si le Gouvernement français s'engageait à son tour à réclamer le pouvoir temporel; en d'autres mots, à une guerre contre l'Italie. • Or, nous ne sowffrirons pas que la France se rue sur l'Italie. Dans cette question, vos ennemis sont les nòtres. D'ailleurs, ils visent en première ligne à frapper l'Allemagne •·

J'ai fait l'observation qu'une telle conduite de la part de la France, serait un véritable acte de folie; car ce serait s'exposer immanquablement à de nouveaux désastres. Le Prince ne le niait pas, mais, vu les embarras intérieurs inextricables où serait placé le Cabinet de Versailles, il pourrait etre tenté de se cramponner à ce q_u'il cro,irait .etre la dernière planche de salut, c'est à dire à une diversion belliqueuse. Dans ces conditions, l'Allemagne lors méme qu'elle ne veuille pas de conflit et qu'elle ne négligera rien pour l'éviter, n'est pas moins obligée à une extréme vigilance et à rester l'arme au bras, prete comme elle l'est à parer à toute les éventualités, dans une question où il existe une solidarité d'intéréts entre nos deux Pays.

Le Chancelier m'a dit en outre qu'il était bien aise de me voir, pour nous mettre en garde contre les bruits auxquels donnera vraisemblablement lieu la pré.sence à Ems du Vkomte de Gontaut-Biron. Il s'y est rendu a:fin de suivre un traitement pour sa santé; mais, en faisant coincider son séjour, avec celui de l'Empereur, ce diplomate espère extorquer à Sa Majesté que1que déclaration, qu'on exploiterait ensuite à Paris pour donner le change sur les di,spositions du Cabtnet de Berlin. L'Empereur a une bienveillance et une courtoisie des plus parfaites. A son grand age, il est devenu plus accessible aux influences. Quelques mots Q.U'il prononcerait sans leur donner aucune valeur politique, ne manqueraient pas d'étre commentés au risque d'en forcer le sens. Si cela arrivait, le Prince de Bismarck n'y attacherait pas une grande importance; il aurait seulement à s'employer pour redresser les idées de Sa Majesté, que bien à tort semble croire qu'il ne s'agit que d'une question intérieure, ne regardant que la France. Quoiqu'il en soit, Son Altesse tenait à nous avertir, pour QUe nous ne soyons pas induits en erreur par une mise en scène à Paris, sur la mission de l'Ambassadeur de France à Berlin. Il ne faut pas que, lui ou son Gouvernement, parviennent à fausser la politique allemande.

J'ai remercié le Chancelier des sentiments amicaux manifestés à l'égard de l'Italie, ainsi que de l'avis qu'il me priait de faire parvenir au Gouvernement du Roi.

Il a énoncé, sur les bonapartistes, un jugement que je crois à propos de consigner ici. Il s'est formé parmi eux une fraction cléricale. S'il ne s'agissait que des • esprits forts • de ce parti, on pourrait s'entendre. Mais, avec l'ultramontanisme, il n'y a pas de transaction possible. A moins que le Pape ne change de système et ne condamme pas en Allemagne ce qu'il admet dans certains Pays, aucun arrangement ne saurait avoir lieu avec la Cour du Vatican. Le Cabinet de Berlin ne consentira pas à mettre hors de vigueur ses lois ecclésiastiques.

J'ai laissé entendre que la distance qui séparait le Vatican du Quirinal semblait bien plus infranchissable, car la Papauté pourrait etre amenée un jour à faire des concessions à l'Allemagne sur le terrain des rapports entre l'Eglise et l'Etat, tandis que le parti ultramontain ne se désisterait jamais de son programme d'une restauration du pouvoir temporel. Mon interlocuteur admettait le bien fondé de cette observation, avec la restriction pourtant que l'amitié du Cabinet de Berlin, meme dans l'éventualité bien incertaine d'un rapprochement avec le Saint Siège, ne saurait jamais etre bien vive, et de nature à nous porter ombrage.

Par quelques mots prononcés par le Prince de Bismarck, j'ai le sentiment qu'il ne songe plus à renoncer au pouvoir, et qu'il restera ferme au poste sans trop se préoccuper de l'opposition qu'il rencontre dans des coteries de la Cour.

Sou Altesse part demain pour Schonhausen.

En me référant à mon télégramme d'aujourd'hui (1) ...

(l) Cfr. n. 515.

595

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1865. Berlino, 1° luglio 1877 (per. il 7).

Dans l'entretien que j'ai eu aujourd'hui avec le Chancelier, je lui ai aussi parlé de la crise orientale, du passage effectué sur différents points du Danube par les Russes, sans que les Tures aient fait jusqu'ici une résistance sérieuse. Cette circonstance laissait peut etre quelque espoir que la guerre serait de courte durée.

Le Prince de Bismarck semblait partager cet avis, à moins, disait-il sur le ton de la plaisanterie, que le généralissime Abdul Kerim n'eut en réserve quelque pian de campagne à la Benedeck ou à la Trochu, dont personne au reste jusqu'ici n'avait connu le premier mot. Dans tous les cas, la Russie ayant aussi introduit dans son programme la Bulgarie méridionale, il ne saurait plus etre désormais question de ce que Son Altesse app€'lait, il y a deux mois, .}a petite paix. La paix ne pourra etre signée qu'au delà des Balkans, pour assurer l'autonomie des Bulgares.

En attendant, si l'Angleterre procède à des armements, elle ne le fait que dans une mesure modérée et n'impliquant pas une entrée prochaine en action. L'Autriche également, si elle complète les cadres de ses troupes échelonnées

vers la Dalmatie et la Croatie, ne semble pas vouloir pour le moment sortir de la neutralité.

J'ai émis l'espoir que le Comte Andrassy saurait résister à toute pression tendant à une attitude offensive dans n'importe quelle direction, mais surtout vers la Bosnie. Sans accentuer mon langage j'ai rappelé que1s étaient sur ce point nos intérets, qui cadraient avec ceux de tous les Cabinets visant 'camme nous à la localisation de la guerre et à prévenir des conquetes territoriales. L'Allemagne aurait là une excellente o·ccasion de nous donner, le cas échéant, une preuve de son amitié. Ce serait en meme temps un .service à rendre à la cause générale.

Le Prince de Bismarck m'a répondu que la crise orientale n'avait qu'une valeur très secondai.re pour l'Allemagne. Placée à còté d'un Volcan camme la France, toute l'attention du Cabinet de Berlin se reportait presque exclusivement de ce còté.

Je n'avais voulu que sonder les intentions du Prince. Je n'ai donc pas insisté. Sa réponse prouve que nous n'avons pas d'appui à attendre d'ici, si l'Autriche glissait sur la pente d'une annexion au détriment de la Turquie. Mais ce n'est pas là pourtant un motif pour que nous restions passifs. Du moment où nos intérets vitaux, où notre existence sont suffisamment couverts par nos propres forces et par notre solidarité avec l'Allemagne, je ne· vois pas trop pourquoi nous ne nous mettrions pas en mesure de donner au Cabinet de Vienne un avertissement frane et amicai pour le détourner de céder à des suggestions compromettantes.

Je me réfère à mon rapport n. 1863 (1).

En accusant réception de la dépeche politique n. 507, du 26 juin dernier (2), ainsi que des dotcuments diplomatiques q_ui m'ont été expédiés à la meme date et dont je joins ici le reçu après l'avoir signé...

(l) Non pubblicato.

596

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 124. Pietroburgo, 1° luglio 1877 (per. il 7).

L'Imperatore Alessandro ha diretto alle popolazioni Bulgare un proclama, che il telegrafo ha immediatamente trasmesso alle principali capitali d'Europa. Questo proclama è giunto poi a Pietroburgo ed io m'affretto ad inviarlo qui unito all'E. V. nella t11aduzione francese data dall'Agenz,ia telegrafica Russa (3).

In questo documento, dopo aver ricordato che la Russia nei tempi passati pervenne ad assicurare successivamente la sorte dei Serbi e dei Rumeni, l'Imperatore notifica che ha affidato al suo esercito comandato dal Gran Duca Nicola la missione di assicurare i sacri diritti della nazionalità Bulgara. • Lo scopo

della Russia • dice lo Czar • è di edificare non di distruggere. Essa è chiamata dalla provvidenza a pacificare e conciliare tutte le razze, tutti i culti nella patria dei Bulgari dove vivono abitanti diversi di origine e di credenze •. L'Imperatore assicura ai Cristiani d'ogni rito la protezione delle armi Russe, la guarentigia delle persone e dei beni, la punizione dei delitti. Gli atti del Governo Russo prosegue il proclama non saranno guidati dalla vendetta, ma dal sentimento di equità e dalla ferma volontà di far succedere progressivamente al disordine ed all'arbitrio, l'ordine ed il diritto. Rivolgendosi ai popoli mussulmani della Bulgaria l'Imperatore dà loro nel proclama un avvertimento salutare. S. M. l'Imperatore afferma che i misfatti commessi da alcuno di essi contro i Cristiani non saranno certamente posti in dimenticanza, ma che l'Autorità Russa, non farà cadere ,su tutta la popolazione Mussulmana la responsabilità dei reati di pochi i di cui nomi sono ben conosciuti, e sui quali sarà esercitata regolare ed imparziale giustizia. • Riconoscete • aggiunge lo Czar continuando a dirigersi ai Mussulmani • la giustizia di Dio che vi colpisce e sottomettetevi alle esigenze legittime delle Autorità Russe; diventate cittadini pacifici di una società che è pronta ad accordarvi i benefizii di una organizzazione regolare. La vostra religione rimarrà illesa, la vostra esistenza, le vostre proprietà, la

vita e l'onore delle vostre famiglie saranno cosa sacra per noi •.

Poi rivolgendosi ai Bulgari Cristiani, l'Imperatore prosegue: • Questi giorni sono per voi memorabil:i. L'ora della liberazione dalil'arbitrio mussulmano e finalmente sonata. Date all'universo l'esempio della Cristiana carità; dimenticate le vecchie discordie intestine rispettando scrupolosamente i diritti di ciascuna nazionalità, unitevi, fratelli in religione, in un sentimento di concordia e di amore fraterno, che offrono le sole basi di un edifizio solido e durevole; stringetevi all'ombra della bandiera russa, le di cui vittorie rimbombarono tante volte sul Danubio e nei Balcani •.

Lo Czar annunzia quindi che all'avanzarsi delle truppe Russe nell'interno del paese, l'autorità Turca sarà sostituita da una organizzazione regolare alla quale parteciperanno gli indigeni sotto l'alta direzione di autorità speciali. Le legioni Bulgare formeranno il nucleo della forza armata locale distinta a mantenere l'ordine e la sicurezza. Dopo aver dato ai Bulgari consigli di zelo, di imparzialità e di patriottismo, e dopo aver loro inculcato la confidenza e l'ubbidienza verso le autorità Russe, l'Imperatore Alessandro conchiude: • Con umiltà chieggo al Signore d'accordarci la vittoria sul nemico dei Cristiani e di far discendere la Sua benedizione sulla nostra giusta causa •.

(l) -Cfr. n. 570. (2) -Non pubblicato. (3) -Non si pubblica.
597

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 397. Vienna, 2 luglio 1877, ore 17 (per. ore 19,25).

La proclamation de l'Empereur Alexandre aux bulgares a produit ici une fàcheuse impression, camme étant fortement en contradiction avec l'engagement souvent répété par le Tzar. On trouve que le Gouvernement qu'on veut

établir en Bulgarie porte l'empre-inte d'une annexion pure et simple. C'est dans ce sens qu'Orczy à qui j'avais demandé son impression à ce sujet s'est exprimé avec moi assez nettement.

598

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 737. Terapia, 2 luglio 1877 (per. il l 0).

La lettera del Principe Gortchakow al Conte Schouwalow delli 18/30 maggio fu conosciuta in extenso alla Sublime Porta per un telegramma spedito da Mussurus Pacha tosto che quel documento veniva pubblicato a Londra. Però, sia effetto del caso, sia per volontà superiore, nessun riassunto di siffatta pubblicazione compariva in questi giornali. La lettera era finalmente pubblicata verbatim dal Phare du Bospo1·e delli 29 Giugno e nell'intervallo era stata ricevuta in modo confidenziale da alcuni de' miei Colleghi.

Il tenore di questo documento produceva una profonda impressione presso questi Ministri i quali vi scorgevano la determinazione da parte della Russia di spingere la guerra al punto da ottenere una soluzione radicale della questione d'Oriente. Mi viene ora riferito da buona fonte che il Consiglio dei Ministri radunavasi nella giornata di Sabato, 30 Giugno, affine di prendere in considerazione le dichiarazioni della Russia e decideva all'unanimità innanzi ad esse non potersi far altro che raddoppiare gli sforzi per la difesa dell'Impero. Delle quali risoluzioni io dava un cenno telegrafico (l) all'E. V. in data d'oggi.

Queste sono le conclusioni cui condusse la deliberazione dei Ministri radunati in Consiglio. Però taluni di essi continuano a manifestare nelle conversazioni private, sopratutto dopo il passaggio del Danubio da parte dei Russi, gravi inquietudini per l'avvenire nonché il desiderio di pronti negoziati di pace. Il Gran Vizir m'esprimeva siffatti sentimenti in una conversazione intima avuta meco or son due giorni. Sua altezza mi domandava quello credevo sarebbe per avvenire, quali erano le disposizioni dell'Italia nelle presenti congiunture. Risposi il R. Governo aveva ardentemente desiderato il mantenimento della pace e fatto tutti i possibili sforzi per evitare la guerra; nelle presenti congiunture convenire alla parte belligerante che desiderava il ristabilimento della pa,ce di pvenderne l'iniziativa. Soggiungeva Sua Altezza temere che la Russia metterebbe innanzi delle pretese inconciliabili coll'onore e la dignità dell'Impero; se si radunasse un'altra Conferenza tutte le Potenze d'Europa cadrebbero di nuovo sulla Turchia, queste dovrebbero invece intervenire affine di mettere un freno alle viste ambiziose della Russia; l'Italia tra le altre avrebbe a proteggere i suoi interessi nel Mediterraneo.

Credetti scorg·ere che Sua Altezza non pronunciava queste parole per caso, ma piuttosto in seguito a suggerimento venuto d'altra parte, imperocché io evitai sempre con la massima diligenza di usare espressioni che potessero far nascere presso questi Ministri la menoma speranza di concorso da parte nostra. Né da siffatta condotta mi dipartii nella presente congiuntura. Ripetei l'Italia era sempre stata calda partigiana della pace, ora desiderava vivamente la pronta cessazione delle ostilità e sarebbe sempre pronta a prestarsi per raggiJ.!ngere lo scopo; però innanzi alla dkhiarazione di guerra il concerto Europeo aveva cessato di esistere, il conflitto era scoppiato, conveniva avesse il suo corso. Le quali cose io dissi poiché era per me chiaro che lo scopo delle parole pronunciate dal Gran Vizir era i1spkato piuttosto dal desiderio di trovare alleati nella guerra che mediatori per la pace.

Safvet Pa,cha s'esprimeva rneco in termini più espliciti nel senso della pace. Il suo carattere infatti, i suoi gusti, la stessa sua età lo rendono più alieno dalle emozioni della guerra. Egli pure mi parlava dell'intervento dell'Europa cui avendo io parimenti risposto che il concerto d'Europa più non esisteva, S. E. mi domandava se l'Inghilterra non potrebbe radunarne le sparse membra. Alla quale domanda m'astenni dal rilspondere.

M'è noto che analoghe insinuazioni furono fatte all'Ambasciatore di Germania. Il Principe di Reuss infatti nel breve tempo che ha passato in questa residenza già seppe guadagnarsi per la sua rara intelligenza, per la franchezza del carattere ed aggiungerò per la posizione attualmente occupata dalla Germania in Europa, la stima ed il rispetto di tutti quelli che l'avvicinarono. Le sue parole sono quindi raccolte con vivo interesse da questi Mintstri. Alle insinuazioni predette Sua Altezza non faceva che risposte evasive. L'Ambasciatore di Germania non è d'avviso sia giunto il momento oppo['tuno d'intromettersi fra i belligeranti. Egli crede la Sublime Porta non essere in verun modo disposta a fare le conce,ssioni che la Russia domanderebbe come compenso dei sacrifizii sostenuti; doversi aspettare che qualche importante fatto d'armi la faccia più arrendevole. Ed a che aprire trattative che non presenterebbero alcuna probabilità di riuscita e potrebbero anzi avere per effetto di allargare il conflitto? In ogni caso la Sublime Porta avrebbe ad esprimere i suoi desideri di pace in modo esplicito ed ufficiale.

L'Ambasciatore· d'Inghilterra sostiene alacremente la causa dei Turchi e non nasconde nelle conve~sazioni colle persone non ufficiali il suo desiderio che il Governo Britannico si decida a prender parte attiva al conflitto. Ed in questa azione sono concentrate le principali speranze della Sublime Porta. L'E. V. che conosce esattamente i sentimenti del Gabinetto di S. Giacomo nonché il presente stato delle sue relazioni colla Russia, sarà meglio di me in grado di portare un adeguato giudizio riguardo agli atti che saranno per seguire da parte di quel Governo.

L'Ambasciatore Austro-Ungarico si limita a trattare gli affari in corso e gli incidenti che sorgono ogni giorno.

E così stanno ora le cose. Il conflitto andrà innanzi poiché l'elemento bellicoso è tuttavia predominante. E laddove spuntano aspirazioni di pace le tendenze naturali porterebbero gli animi alla mediazione inglese; però un vago

istinto fa loro sentire che quella della Germania sarebbe più efficace. A me incombe il dovere di rendere all'E. V. esatto conto dell'azione dei Rappresentanti delle Grandi Potenze presso questa Co-rte.

(l) Non pubblicato.

599

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L. P. Londra, 2 luglio 1877.

Depuis le dernier rapport que j'ai eu l'honneur d'adresser à Votre Majesté les Russes ont passé le Danube et leurs progrès en Asie ont été moins rapides qu'on ne pensa,it, car mème ils ont éprouvé, à ce qu'il parait, un échec sérieux qui les a obligé à se concentrer près de leur base d'opération vers le Caucase. Cependant, ici, on continue à croire que les Russes arriveront plus rapidement à leur but en Asie, c'e,st-à-dire à l'occupation de l'Arménie, que du cOté des Balkans où l'on s'attend que les Tures feront une résistance désespérée. En Angleterre on se préoccupe beaucoup de l'annexion que la Russie se fera probablement de l'Arménie. Pour se dédommager l'Angleterre portera plus spécialement son attention sur l'E·gypte où déjà Elle domine et qui pourrait devenir un état presque vassal de cette grande puissance dans le cas où la Turquie frappée au coeur par la perte de l'Arménie, n'aurait plus qu'une exi,stence éphémère.

Nubar-Pacha que Votre Majesté connait bien, et qui est venu me voir dernièrement, s'est longuement entretenu avec moi sur la question Turco-Russe; il ne met pas en doute l'annexion de l'Arménie à la Russie; dans ce cas il pense qu'H sera difficile de sauver l'Egypte de la domination de l'Angleterre, et tout ce Q.u'on pourra.it obtenir serait de lui laisser une adminlistration autonome auprès de laQ.uelle les intérèts de toutes les nations fussent également sauvegardés de manière à ce que l'Angleterre ne fasse pas de l'Egypte une terre de monopole à son seul profit. Je pense Q.Ue ce résultat ne serait pas diffi.cile à obtenir si l'on ne veut pas contester à l'Angleterre l'alto dominio politico sur l'Egypte Qui assure ses communkations avec les Indes, car il n'est pas dans ses principes de cherche,r à administer les pays sur lesauels elle exerce sa haute suzeraineté directe ou indirecte; mais il en serait différemment si on lui disputait ce qu'elle considère comme indispensable pour sa propre existence. Cette opinion est générale en Angleterre, dans tous les partis, et par conséquent le Gouvernement de la Reine ne pourrait pas résister à cette tendance.

Il y a aussi une autre tendance qui est d'occuper une des Iles de l'Archipel surtout l'Ile de Crète. Lord Derby se défendait l'autr.e jour, avec moi, de cette tendance; mais il est certain que les habitants crétois cherchent à sécouer le joug turc, au'ils ne veulent pas s'annexer à la Grèce, qu'ils recherchent au con

traire le protectorat Angla:is et que l'Angleterre sera obligée de l'accorder trèsprobablement.

La tournure que prennent les affaires du còté de la Bulgarie sont également le sujet de grandes préo.ccupations. La conduite incertaine de l'Autriche malgré les déclarations faites par les Ministres dans les deux parlements Hongrois et Autrichien, donne lieu à croire que cette puissance interviendra en Bosnie et en HerzégoVìine dans le cas où la Russie pousserait trop loin ses succès en Bulgarie et surtout si la Servie, contrairement aux promesses qu'Elle a fait, prenait part à la lutte. Les Ambassadeurs de Russie et d'Allemagne assurent toujours, d'une manière positive qu'il ex.iste une convention secrète entre l'Atitriche et la Russie pour ces deux éventualités. Lord Derby dit qu'il a entendu parler de cette convention, mais qu'il ne la connaìt pas. Il croit toutefois Que si l'Autri.che intervient, ce ne sera pas pour aider la Russie, mais pour moderer ses succès, ou tout au moins pour prendre des précaurtions contre Elle.

Il y a encore ici una autre cause de préoccupations; c'est l'état de la France, et Lord Derby était dernièrement d'avis Que le parti Gambetta l'emportera dans les nouvelles élections. Mais le suffrage universel, manié par des mains habiles, est une chose si trompeuse qu'on ne peut répondre de rien.

Si M. Gambetta triomphe, me· disait lord Derby, l'Allemagne n'aura plus de prétexte pour attaquer la France; il en serait peut-ètre autrement si le parti opposé avait le dessus. A ce propos, je dois rappeler que dernièrement le bruit avait couru que l'Allemagne avait l'intention de s'annexer la Hollande et une partie de la Belgique afin d'òter à la France tout moyen de l'attaquer Elle-mème en s'appuyant sur ces deux pays.

Aussi parlait-on hautement, dans les cercles militaires Anglais de l'occupation d'Anvers par un corps de troupe.s Britanniques. Voici ce qui peut avoir, en partie, donné lieu à ces bruits. Il y a peu de temps le P.rince Héréditaire des Pays-Bas ayant fait pour environ quatre millions de francs de dettes à Paris (en compagnie joyeuse) avait émis des Bons à payer pour cette somme. Ces Bons étant tombés entre les mains d'un Banquier (dont j'ignore le nom) celui-ci avait offert au Prince de Bismarck de les acheter en lui disant que c'était une arme dont il aurait pu se servir pour amener le prince Héritier à une composition au sujet de la Hollande.

Maintenant on ne parle plus d'annexion, mais il s'agirait d'obtenir de la Hollande Qu'elle consente, de gré ou de force à faire partie de la Confédération Germanique, ce qui ouvrirait à l'Allemagne les ports qu'Elle dés•ire, et mettrait à sa dispositio n l'Armée et les Colonies importantes d es Pays-Bas. Le Comte de Derby à qui je parlais de ce dernier projet me répondit: • Avant que cela puisse se réaliser bien des événements devront se passer •. Il est pourtant bien possible que le Prince de Bismarck nourrisse cette pensée qui caresserait l'orgueil des professeurs Allemands qui réclament je ne sais combien de millions d'habitants aux autres pays de l'Europe, entr'autres six mille à l'Italie!!!

En ce moment-ci le P.rince de Bismarck a repris toute sa puissance. J'ai eu d'une personne officielle des détails tres curieux sur la scène qui s'est passée entre lui et l'Empereur lorscue dernièrement il a offert sa démission. Le Prince de Bismarck, s'apercevait q_ue l'Empereur devenu vieux et couvert de lauriers n'aspirant plus q_u'à la paix dans sa propre ma'ison comme au dehors, accueililait assez froidement les nombreux projets qu'il lui proposait; le Prince de Bismarck, attribuait surtout à l'Impératrice les obstacles qu'il rencontrait auprès de son Souverain. Alors il se facha pour tout de bon et demanda sa retraite en suggérant q_u'il n'aurait pu continuer à gouverner qu'autant que l'Impératrice aurait été éloignée de la Cour et exilée à Coblenz.

L'Empereur se récria contre cette double proposition, on dit meme qu'il pria Bismarck en pleurant de ne pas insister au sujet de l'Impératrice tandis qu'il lui déclarait ne pouvoir se passer de ses services. C'est alors qu'est advenue la transaction qui constitue sa position actuelle dans la quelle le Prince de Bismarck est déchargé de tous les détails des affaires et surtout des discussàons quotidiennes du Parlement, pour n'avoir à s'occuper que de la politique extérieure et des hautes q_uestions qui intéressent la 'stabilité de l'Empire qu'il a créé. On raconte des dé1;ails curieux sur le genre de vie de ce grand personnage; il travaille beaucoup, mange beaucoup, fume beaucoup et boit beaucoup; dernièrement il se plaignait de maux d'estomac; mais i.l a trouvé un remède, c'est le vin de Bourgogne du Clos-Vougeot.

Toute la nuit il travaille en fumant et en s'abreuvant; il ne se met au lit guères avant q_uatre, cinq heures du matin. Il admet la discussion et accepte meme volontiers les observations q_ue l'on fait contraires à son opinion; il fait marcher ses employés sur les quelis il décharge de temps à autre l'excès d'éle·ctricité qui agite bien souvent le système nerveux du grand Chancelier.

Il y a eu dernièrement ici une grande dtscussion dans le Conseil des ministres au sujet des crédits à demandèr au Parlement pour les éventualités de guerre. Des divergences se sont manifestées dans le Cabinet, à ce sujet; c'est ce qui avait donné lieu aux bruits de modifications ministerielles qui a couru pendant quelq_ues jours; mais il n'avaient aucun fondement sérieux et Lord Derby qui fut le premier à m'en parler me disait que l'accord ne cessait pas d'exister, comme auparavant, entre tous les membres du Cabinet.

Jusqu'ici cette demande de crédit n'a pas encore été faite; mais il est probable qu'elle aura lieu. Lord Derby me disait à ce propos que cela ne devrait pas alarmer, car M. Gladstone lorsqu'qu'il était chef du Cabinet avait obtenu du Parlement un crédit analogue sans que cela eut signifié que l'Angleterre avait des intehtions belliqueuses. Cependant, ici, l'irritation contre la Russie est toujours en croissance; le Manifeste du Czar a déchainé une partie importante de la presse Anglaise contre cette puissance. Sans toutefois que le Mini,gtère

se laisse entrainer par de telles manifestations on prévoit qu'il ne tardera pas à devoir agir pour défendre ce qu'on est convenu d'appeler les intérèts de l'Angleterre. La marine est prete et la petite armée dont l'.Angleterre dtspose, s'attend à etre mobilisée d'un instant à l'autl'e. Pourtant l'Ambassadeur d'Allemagne qui est assez au courant des mouvements militaires, me disait il y a deux ou trois jours, que l'Angleterre ne ferait rien avant le mois d'Aout.

La tournure que prendront les chose,g en France, aura peut-etre quelque influence sur ses déterminations définitives.

600

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 403. Parigi, 3 luglio 1877, ore 16,10 (per. ore 18,35).

Le due Decazes que j'ai vu hier après la séance des délégués m'a confirmé que nous étions désormais d'accord sur tous les points du traité de commerce. Quant à la convention de navigation, il ne veut pas décidément, par des considérations parlementaires, devoir accepter des articles additionnels ou un protocole, et il s'en tient à l'échange de lettres. Il adhère à ce sujet à nos demandes, sauf la peche du corail, car, pour celle-ci, il doit au préalable consulter le gouverneur général de l'Algérie. De toute façon, je ne signerai pas le traité, sans échanger les notes concernant la navigation; mais je· vous prie de me dire ce que je dois faire, dans le cas où l'on nous refuserait la continuation du régime actuel pour la peche du corail.

601

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. CONFIDENZIALE 510. Roma, 3 luglio 1877.

Il Signor di Keudell, che si era recato in congedo di qualche giorno nelle vicinanze di Vienna, appena di ritorno a Roma venne a vedermi. Egli non mi comunicò nessun dispaccio del suo Governo, ma il suo linguaggio dava abbastanza ad intendere che egli era autorizzato a promuovere uno scambio di idee con me circa le eventualità che potrebbero nascere in seguito agli ultimi avvenimenti di Francia.

Le parole di questo Signor Ambasciatore di Germania non nascondevano la grandissima inquietudine che il Gabinetto di Berlino ha concepito per quegli avvenimenti ed entrando nel vivo della questione, egli finì per chiedermi, se, nel caso in cui la Germania fosse attaccata avrebbe potuto contare sull'appoggio dell'Italia. Questa domanda che· in un diplomatico così riservato e circospetto qual'è il Signor di Keudell rivela l'ordine preciso ch'egli deve aver ricevuto di assicurarsi delle nostre disposizioni, produsse in me un sentimento di sorpresa poiché dagli elementi che io cono,sco non parmi possa sorgere nè per la Germania nè per l'Italia un pericolo imminente. Colsì però l'occasione per dimostrare una volta di più all'Ambasciatore tedesco che l'intimità dei rapporti dell'Italia con la Germania riposava sulla ba·se più solida che si potesse desiderare cioè sulla base della identità degli interessi essenziali dei due paesi. Rispondendo poi alla domanda dell'Amba,sciatore, io mi limitai ad esprimere un'opinione personale sopra ciò che la tutela reciproca di quegli interessi richie· derebbe quando neH'uno o nell'altro dei nostri due paesi essi fossero da una terza potenza minacciati. Soggiunsi che se tale era la mia opinione personale io mi credeva autoJ"izzato a dire che non diversa sarebbe probabilmente l'opi· nione del Governo italiano quando questo dovesse manifestarsi.

Reputo opportuno che l'E. V. conosca questo scambio di idee che ebbe luogo col Signor di Keudell per.ché in esso potrebbe trovarsi il punto di partenza di negoziati della più alta gravità ed importanza.

602

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. CONFIDENZIALE 158. Roma, 3 luglio 1877.

Riferendomi al carteggio telegrafico che ebbi a scambiare con la E. V. negli ultimi giol'ni di Maggio (1), mi pregio di qui a•cchiuderle bre·vi appunti (2) circa due cardinali: Monsignor Canossa e Monsignor D'Avanzo. V. E. potrà opportuna· mente valersi di questi cenni. Però amerei che Ella, giovandosene, volesse pre· sentare le informazioni sue come raccolte da Lei stessa per via indiretta e non già come procedenti dal R. Governo.

E poiché mi si offre il modo di sicura trasmissione, aggiungerò, sopra l'uno e sopra l'altro pretesto, alcuna particolare avvertenza.

Per molti indizii avevasi ragione di credere che, in occasione del prossimo Conclave, fosse per essere candidato dalla Corte di Vienna Monsignor Trevi· sanato, Patriarca di Venezia. Morto quest'ultimo, non è improbabile che le pre· ferenze della Corte Imperiale siansi riportate sopra Monsignor Canossa, il quale, per i precedenti suoi e per le sue attinenze, è, tra i camponenti il Sacro Collegio, quegli che pur essendo di nazionalità italiana, ha maggiore probabi· lità di riusciére bene viso a Vienna. Laornde sar·ebbe assai interessante di inda· gare se, per avventura, la allusione fatta dal Duca Decazes ail Cardinale Canossa non sia effetto di suggestione· proveniente in origine da Vienna.

Circa la persona di Monsignor D'Avanzo è poi da notarsi, in aggiunta ai cenni contenuti nel qui acchiuso foglio, che, mentre gli si riconoscono pregii insignì di intelligenza, di coltura e di integro caratteve, non lo si ritiene d'indole cosi ilredda e misurata come si richiederebbe nelle presenti condizioni della chiesa.

P. S. · Si è notato, in questi ultimi tempi, che la candidatura del Cardinal di Canossa è fortemente patrocinata, però con molta arte, da Monsi•gnor du Fai· loaux, recentemente promosso al Cardinalato.

(l) -Cfr. nn. 464, 469 e 475. (2) -Non si pubblicano.
603

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 132. Roma, 3 luglio 1877.

Col telegramma del 25 giugno (l) informai V. E. degli offici che a favore del Montenegro, avevamo stimato di fare, presso il Gabinetto di Vienna, nei giorni in cui pareva che il Principato fosse minacciato di totale rovina. Le spedii, indi, il giorno 28 giugno, un altro telegramma (l) per farle conoscere come le nostre entrature avessero incontrato a Vienna assai fredda accoglienza.

Affinché V. E. abbia notizia completa di questo incidente, stimo utile di comunicarle copia di un dispaccio (2) che il 29 giugno diressi, sopra questo proposito, al R. Conso'le accreditato presso il Principe di Montenegro, nonché di un rapporto direttomi intorno a questo soggetto dal R. Ambasciatore in Vienna (3).

Giova poi soggiungere ,che quando il Governo del Re si è risoluto a fare i primi officii pvesso il Governo austro-ungarico, ebbe cura di tosto darne contezza al Barone d'Uxkull. L'Ambasciatore di Russia, benché privo di istruzioni al riguardo, si esprimeva nel senso di incoraggiarci a proteggere le sorti del Principato. Egli ha potuto persuadersi, del resto, che soltanto le considerazioni umanitarie, suggeriteci daNe desolanti notizie che il Governo principesco ci faceva comunicare da Cettinije, avevano inspirato la nostra condotta a fare a Vienna gli officii di cui l'E. V. venne pure informata.

604

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 408. Roma, 3 luglio 1877.

L'E. V. ha minutamente esposto, nel rapporto N. 698 (3), in data del 26 giugno scorso, le pratiche fatte presso codesto Ministero Imperiale degli Affari Esteri, in base alle istruzioni ministeriali, rispetto alle cose del Montenegro. Approvo e ringrazio l'E. V., la quale, anche in questa circostanza, fu interprete fedele del pensiero del R. Governo.

Oramai a noi non rimane che di mantenerci nella posizione che abbiamo presa di fronte alle risposte declinateci dal Gabinetto di Vienna, sospendendo per ora qualunque nuova azione, la quale, del resto, in seguito alle disposizioni prese dall'esercito turco ha perduto il suo carattere d'urgenza.

Avevo avuto cura nei giorni in cui maggiore era il pericolo per il Montenegro di tenere informato questo Signor Ambasciatore d'Austria-Ungheria degli offici che da noi si stavano facendo a Vienna. Il Barone di Haymerle si

esprimeva nel senso che, mentre era difficile trovare un mezzo efficace per fermare le milizie turche avviate sopra Cettigne, non era però possibile permettere lo sterminio completo del piccolo popolo Montenegrino, e tollerare che il dominio turco si estendesse sopra nuove popolazioni ,cristiane. I quali ·concetti, quando siano l'espressione degli intendimenti prevalenti costì in questo argomento, mostrerebbero che la opinione nostra coincideva sostanzialmente con quella del Governo austro-ungarico.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 583. (3) -Cfr. n. 574.
605

IL MINISTRO DELL'INTERNO, NICOTERA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N.R. 3311. Roma, 3 luglio 1877.

In relazione alla mia nota del 23 Giugno scorso N. 3173 (1), mi pregio comunicare all'E. V. le informazioni che mi furono date dal Prefetto di Roma circa la risposta del Cardinale Simeoni al Cardinale Guibert.

Tale risposta sarebbe basata sulle seguenti ·considerazioni svolte nel ragionato parere dato da una Commissione di Cardinali specialmente incaricata dell'esame delle proposte del Cardinale Guibert.

• Considerando che la Santa Sede non ha alcuna positiva ragione per sostenere in Francia un partito più che un altro. Visto che nel passato tanto i Borboni quanto Bonaparte creavano delle grandi difficoltà al buon andamento del reggimento della Chiesa. Considerando che le forme degli attuali Governi, sia costituzionali sia repubblicani, di fronte alla Chiesa non differiscono fra di loro essenzialmente·. Visto la situazione della Chiesa Romana negli Stati Uniti e nelle Repubbliche dell'America Centrale. Considerando che alla Francia non può convenire altro Governo che il Monarchico Costituziona•le o il Repubblicano moderato.

Per le quali ragioni e considerando la Commissione orede: che nelle attuali circostanze della Francia, sia sacro dovere non soilo di pregare la provvidenza divina, affinché faccia sortire il Gov·erno Francese, rappresentante dell'ordine, vittorioso dalla lotta elettorale, ma anche sia un obbligo indiscutibile ed incontestabile di tutti gli uomini fedeli ed onesti di schierarsi intorno al Governo del Presidente della Repubblica francese, e di lascd·are da pade ogni spirito di partito nelle elezioni future, contribuendo alla scelta di uomini noti al Governo ed al pubblico, come ispirati da sentimenti ·cristiani e integri conservatori dell'ordine pubblico •.

H Cardinale Simeoni avrebbe in conseguenza di ciò, assicurato il Cardinale Guibert che il Vaticano si darà premura di coadjuvave il Governo del Maresciallo Presidente in tutto che potrà stabilire un ordine di cose conservatore, per modo da mantenere 'la Francia nello stato di grande pot,enza e di propa

44 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

gare la vera civilizzazione nel suo interno senza cadere in utopie liberalesche.

In questo senso sa.ranno date istruzioni al clero nella circostanza delle prossime elezioni politi-che.

II Vaticano però non sarebbe sicuro dei suoi dipendenti, ritenendoli assai più propensi alla causa di Napoleone IV che a quella del Maresciallo, e poiché tali sentimenti sarebbero comuni tanto al basso clero che ai dignitari della Chiesa, il Vaticano non saprebbe né potrebbe prevedere per ora l'esito delle elezioni.

(l) Cfr. n. 567.

606

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 229. Parigi, 3 luglio 1877 (per. il 13).

Alcuni giorni or sono, la polizia francese fece una perquisizione al domicilio del Signor Ruiz Zorilla, già Presidente del Consiglio de' Ministri di Spagna sotto il regno d'Amedeo, da più tempo qui dimorante, del Generale Lagunero, e del Signor Mufioz, deputato, i quali ultimi trovansi da pochi giorni in Parigi. I tre perquisiti furono poscia tradotti nelle prigioni della Conciergerie ove tuttora sono tenuti in arresto. La perquisizione e l'arresto ebbero luogo a richiesta dell'Ambasciatore di Spagna e sotto l'incolpazione di mene repubblicane contro il Governo di Alfonso XII.

Egli è appena necessario di far osservare quanto vi sia di strano e di anormale in questo procedere d'un Governo Repubblicano contro uomini accusati di cospirazione repubblicana ed in tale sua arrendevolezza verso un Governo estero monarchico. E invero l'anomalia diventerebbe ancora più singolare se il Governo Francese, come da taluni si suppone, accogliesse una domanda di estradizione dei tre arrestati. Pacre più probabile ch'egli si limiterà ad espellerli dal territorio francese, e sarà certo anche questo un favore che non ogni altra Potenza in un caso simile potrebbe sperare d'attenerne. Il compiacente rigo.re usato dal Governo di Francia contro i tre soprannominati Spagnuoli tiene dietro, a breve intervallo, all'invito fatto al pretendente Don Carlos d'uscire dai confini francesi. Basterebbe ciò solo a tradire il vero significato della condotta dell'attuale Governo di Francia ed a mettere a nudo il pensiero che lo guida nei suoi rapporti colla monarchia spagnuola. Ma di tale pensiero dànno certezza altri fatti ancora sui quali non mi sembra inutile di richiamare l'attenzione dell'E. V.

La ristaurazione della monarchia borbonica in Spagna fu preparata qui,

fu affrettata e compita coll'impulso e coll'opera efficace d'influenti personaggi

francesi tra i quali primeggiavano il Duca di Brog~He e lo stesso Duca Decazes.

Fu il Duca di Broglie che spinse Canovas del Castillo a precipitare la ristaura

zione, ed in seguito del buon esito dell'impresa egli si assicurò a Madrid un

ascendente che non solo perdurò, ma che ora accresce la posizione da lui

riacquistata in Francia. Sotto i progetti d'un'alleanza tra il Re Alfonso ed una

Principessa d'Orléans non è difficile scorgere le stesse influenze e la tendenza di preparare con un vincolo di più la futura alleanza tra la Spagna e la Francia restituita ad un Re. Vuolsi nota·re che la personale amicizia tra il Marchese di Molins, Ambasciatore di Spagna in Parigi, ed i Duchi di Broglie e Decazes, risale ai loro anni infantili, e non poco contribuì a facilitare finora l'esecuzione d'un piano che ogni dì si fa più paLese e già non appare più temerario tanto quanto sarebbe sembrato pochi anni addietro.

Conosco dal mio lato da oltre quarant'anni il Marchese di Molins ed è dunque naturale ch'egli usi meco meno ritegno nell'espormi le sue vedute. In una recente conversazione ch'ebbi seco lui, egli mi lasciò chiaramente travedere le sue speranze e le sue previsioni. Egli conta sull'unione della Spagna e della Francia, e presume che quando quest'unione sarà fermamente stabilita si potrà attirare l'Austria. Potrà dipendere daLlo svHuppo ulteriore della quistione d'Oriente che l'Inghilterra si decida poi per avventura a gittarsi in quel campo e ad agire d'accordo coi tre. L'unità italiana, secondo il Marchese di Molins, nulla avrebbe a temere da tale nuovo aggrupparsi delle Potenze; ma certo l'Italia dovrebbe dare soddi.sfazione al sentimento •Cattolico e mutare le presenti condizioni del Papato, restituendo al Santo Padre Roma ed una parte dell'antico territorio pontificio. ln caso soltanto di resistenza l'Italia si esporrebbe a maggiore rischio. Il Marchese di Molins riconosce però che andrà :;;otterra la nostra generazione prima ·che tale programma si compia tutto intiero. Nondimeno egli si proclama convinto che le nazioni cattoliche non potranno a nessun patto tollerare per molto tempo la situazione in cui trovasi ora la Santa Sede.

Quale che sia l'importanza che vada attribuita alle notizie ed alLe parole che ho riferite aH'E. V., stimai pur sempre mio debito di non tacerle, tanto più dacché sono innegabili gli indizii che si presentano per avvalorarle. Noterò per sola memoria tra i più recenti di questi indizii la fondazione, eseguita d'accordo col Vaticano, d'una banca cattolica, di cui è la sede centrale qui in Parigi e che già stabilì succursali nei Dipartimenti, in Spagna, in Olanda, nel Belgio, ed a quanto mi si dice anche in Roma.

607

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 740. Terapia, 3 luglio 1877 (per. il 10).

Le notizie della guerra giunte in questi giorni sono oltremodo sfavorevoli ai Turchi. Questa grande operazione militare del passaggio del Danubio sulla quale si fondavano tante speranze, erasi dunque compiuta senz'alcuna difficoltà, quasi senza sacrificii. I Russi erano dapprima passati nella Dobrutscha. Però alla Sublime Porta non si pretendeva dare alcuna importanza a questo passaggio. Non entrava nei loro piani strategici di difendere quella regione; queHe schiere sarebbero distrutte dalle infezioni del clima; il nemico non riuscirebbe a forzare il passaggio in altre parti. E mentre ancora si tenevano questi discorsi s'intendeva che i Russi avevano passato il fiume a Semnitza in seguito a lievissima resistenza; 60.000 uomini si dicevano già stabiliti sulla riva destra di esso, e pareva si dirigessero alla volta di Tirnowo. Grande fu l'impressione prodotta aLla Sublime Porta da queste notizie. I Consigli di guerra furono tenuti quasi in permanenza. Si telegrafava al Comandante in Capo a Sciumla di dare spiegazioni sull'occorso, cui il Serdar-Ekrem rispondeva con alterigia entrare nei suoi prog.etti che i Russi passassero il Danubio, ed ora sarebbe in grado di sviluppare i suoi piani strategici; se non s'aveva confidenza in esso lo richiamassero. Queste spie,gazioni non soddisfacevano grandemente i Membri del ConsigLio. Che s'av·eva a fare? I Russi ·entrati per Sistova potevano dopo brevi marcie impadr0nirsi di Tirnovo, e pei Balcani comparire in breve tempo a Kasanlik, indi a Sofia od Adrianopoli. Ora queste città erano quasi sguernite di truppe. Era mestieri trarle al più presto da altre parti per mandarle in quella direzione. La Domenica mattina si erano infatti imbarcate considerevoli forze sopra varii trasporti con destinazione a Soukoum-Kalé ·e Batum; però la sera stessa si sbarcavano per dirigerle invece parte a Sofia, parte a Varna. E ieri duemila uomini inci11ca partivano per Sofia per la via di ferro. In un Consiglio di guerra tenutosi ieri sotto la presidenza di S. M. il Sultano si prendeva poi la determinazione di mandare immediatamente Redif Pacha, Ministro della Guerra, a Sciumla in qualità di consigliere strategico, e lo accompagnerebbe

Namik Pacha, Membro del Consiglio di guerra.

Stamane venne infine a mia conoscenza che nella giornata di ieri la flotta Inglese giungeva a Besika. Delle quali notizie io dava stamane avviso telegrafico a V. E.

Né le notizie de,l Montenegro sono più serene. Più non si parla di congiunzioni di Generali, di marcie sopra Cettinje, dell'erezione di nuove provincie da mettersi sotto il Governo dei Generali vincito·ri. Corrono invece sinistre voci in proposito, le truppe ottomane sarebbero circondate, qualche grave calamità potrebbe succedere da un momento all'altro. E grazie all'ansietà di nascondere le notizie della guerra al pubblico, daHo stato di esagerata confidenza si passa così rapidamente a quello di grave abbattimento.

La mattina del 30 giugno veniva a mte mani il telegramma che l'E. V. mi faceva l'onore di rivolgermi la sera innanzi (1), e per esso La prego di gradire i miei più distinti ringraziamenti.

608

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L. P. Berlino, 3 luglio 1877.

Le Prince de Bismarck, ayant terminé sa cure d'eaux à Kissingen, s'est arrèté pendant un jour à Berlin en se rendant dans se.s propriétés, a Schonhausen d'abord et ensuite à Varzin. Je ne m'attendais guère à le voir, soit

parcequ'il ne devait rester ici que 24 heures, soit parcequ'il jouit actuellement du long congé qu'il a obtenu de l'Empereur, tout en conservant la haute direction de la politique de son Souverain. Malgré cela le Prince m'a fait dire que, à son regret, le temps lui manquait de venir me voir, mais qu'il m'aurait vu avec plaisir chez lui.

J'avais eu l'honneur d'adresser la veille une lettre à Votre Majesté, sous la date du 30 Juin (1). Je tiens à la compléter, en vous communiquant, Sire, quelques aperçus du Chancelier Allemand sur la situation politique actuelle.

Le Prince de Bismarck, à l'heure qu'tl est, se préoc·cupe en première ligne et avant tout de la crise ouverte en France depuis le 16 Mai dernier. Les affaires d'Orient :sont pour ainsi di11e reléguées au second plan, vu les •complications et les dangers sérieux que la France peut dans un avenir prochain présenter pour l'Allemagne. Le Prince de Bismarck ne croit pa1s que le Maréchal Mac-Mahon, malgré les assuranoes que les ministres actuels prodiguent à l'Europe, puisse maintenir des dispo.sitions paci.flques, soit que les prochaines élections lui soient favorables, soit qu'elles lui .soient contraires et que les partis sur lesquels il est forcé de s'appuyer l'amènent à faire un... (2).

C'est là une triste perspective, qui oblige l'Allemagne comme l'Italie, à se tenir sur le qui vive. Les intérets de l'Italie et ·ceux de l'Allemagne so n t soiidaires en face d'un pareiJ. danger, et, pour sa part, l'AHemagne ne tolèrerait certes pas que la France se ruàt sur l'Italie.

Ce sont là, Sire, en résumé les idées qui préoccupent le Prince de Bismarck. Il nous met dès lors en garde contre les dit-on qui seraient ébruités en vue de donner le change à l'opinion publique sur la politique et les dispositions du Cabinet de Berlin. L'Ambassadeur de France, Mr. de Gontaut -Biron, s'est rendu à Ems pour y faire une cure, venant de Paris où il était en congé, et faisant coincider sa présence à Ems avec cene de l'Empe11eur GuiJ.laume. Que Mr. de Gontaut-Biron ait ou n'ait pas 1a mission de rassurer Sa Maj·esté sur ce qui se passe en France et de gagner ses sympathies pour le nouveau Ministère du Maréchal, la courtoisie et la politesse bien connue de l'Empereur fourniront aisément quelque argument pour le faire croire en France et ailleurs. Or, Votre Majesté, peut se rendre compte, par la manière dont m'a parlé le Chancelier de l'Empire, combien une pareille appréciation serait peu exacte et combien elle serait contraire aux vues et aux intentions du Cabinet de Berlin. Le Prince de Bismarck aurait, le •cas échéant, à s'employer pour ramener à sa manière de voir l'Empereur, qui personellement se laisserait aisément aller à croire Que ce qui se passe, et ce qui se prépare peut-etre à Paris, appartient au domaine exclusif des affaires intéri·eures de la France et ne le regarde en rien. Aussi le Prince Chancelier, mis en présence d'un danger imminent pour sa politique, ne parle-t-il plus de la démission dont on a fait tant de bruit il y a peu de mo1s. Il est sur la bréche, et H y reste.

Quant à l'Orient, il ne croit guère que la • petite paix • qu'il espérait d'abord, soit encore possible. Du moment où la Russie rencontre chez l'ennemi

une résistance assez faible et fait entrer aussi la Bulgarie du Midi dans son plan de réformes en faveur des chrétiens, il faudra se résigner à attendre la grande paix, au delà des Balkans. Dans cette question, nous nous trouvons dans une situation moins favorable, que dans l'éventualité d'un danger qui viendrait à se présenter pour nous du còté de la France. Si l'Allemagne tourne essentiellement son attention sur le volcan qui s'ouvre à ses frontières et si elle est prete selon toute probabilité à joindre ses armes aux nòtres contre une France agressive, par celà meme elle doit laisser les mains plus libres aux autres Puissances en Orient. Son intérèt est de Ies ménager rtoutes, de ne pas les froisser, de n'en jeter aucune dans le camp de ses advel.'saires, et de se tenir la voie ouverte à une médiation influente. Aussi, n'ai-je entendu de la part du Prince de Bismarck, dans son entretien avec moi, rien qui l'engageàt à retenir éventuellement le Cabinet de Vienne de se décider à une occupation de la Bosnie. Nous ne pouvons qu'espérer que le Comte Andrassy ait le dessus dans les conseils de I'Empereur Franço1s-Joseph, et aider par notre attitude au triomphe de son programme. A ce point de vue, je reste pour ma part dans l'ordre d'idées que j'ai déjà eu l'honneur d'exposer à Votre Majesté.

(l) Cfr. n. 582.

(1) -Non pubblicata. (2) -Parola illegibile (originale deteriorato).
609

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 383. Roma, 4 luglio 1877, ore 14,55.

Merci de vos télégrammes (1). La négociation ne doit pas étre évidemment rompue, à cause de la peche du .corail. V. E. peut donc, au dernier moment et si cela est absolument inévitable passer outre. Aucun effort ne doit cependant etre négligé afin de faire figurer le maintien du statu quo de fait à l'égard de la peche du corail dans les lettres officielles à échanger à 'l'occasion de la signature du traité de commerce. Le maintien du statu quo nous ayant été accordé déjà pour la campagne de 1877, il ne s'agit désormais seulement que de la campagne de 1878, et encore dans l'hypothèse s~ulement où un arrangement définitif ne pourrait etre conclu, avant cette époque entre les deux pays, en matiè:re de navigation et de peche. En cet état de choses, un refus de la part du Gouvernement français ne saurait guère se justifier. Il ferait d'ailleurs une empression pénible dans nos Chambres dont l'attention a été appel.ée à plusieurs reprises sur cette q_uestion et q_ui ne nous pardonneraient pas facilement, lors de la discussion du traité de commerce, d'avoir sacrifié une industrie intéressante, envers laquelle le président du conseil avait meme pris des engagements formels. Je prie V. E. de vouloir bien soumettre ces considérations à l'appréciation bienveillante du due Decazes dont l'assentiment ne nous parait pas devoir etre douteux.

(l) Cfr. n. 600 e i t. 396 e 398 del 2 luglio, non pubblicati.

610

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D.R. 409. Roma, 4 luglio 1877.

Ringrazio V. E. di avermi esposto nel suo Rapporto del giorno 8 Giugno

(N. -684) (l) le considerazioni che dalla reciproca situazione militare dell'Italia e dell'Austria Le sono suggerite in vista sopratutto del caso, in cui quest'ultima fosse costretta a prendere parte all'azione che si svolge nella penisola dei Balcani. Tali considerazioni acquistano un peso anche maggiore ora che il passaggio del Danubio per parte dell'esercito russo toglie ogni speranza che un accomodamento pacifico possa prontamente intervenire in un senso favorevole a quegli interessi che dovrebbe star a cuore dell'Austria di tutelare. Ciò che V. -E. mi ha fatto conoscere dell'impressione prodotta a Vienna dal proclama dell'Imperatore Alessandro ai Bulgari (2), non mi recò sorpresa. Nelle provincie ottomane invase dall'esercito russo l'ordinamento dei servizii civili diventa per parte dell'occupante una necessità poiché questi servizii sono siffattamente instituiti in Quei paesi che ogni autorità scompare quando i Governatori e le forze di polizia sono costrette a ritirarsi davanti all'esercito invasore. Ma se la necessità delle cose costringe i russi a dare fin d'ora una forma autonoma all'Amministrazione delle provincie che occupano in Europa, potrà l'Austria conservare la speranza di fare ancora prevalere il suo programma che alla costituzione di siffatte autonomie direttamente si opponeva? V. -E. ben a ragione mi scriveva nel rapporto al quale ora rispondo, essersi fatta negli ultimi tempi assai più probabile la partecipazione dell'Austria all'azione militare sebbene essa non sia oggi più di pdma nei desiderii degli uomini di Stato di Vienna e di Pesth.

Le considerazioni circa la situazione dell'Italia verso l'Austria svolte da

V. E. rHerendosi particolarmente a siffatta eventualità, stimo opportuno di farle conoscere l'impressione che io ne ebbi.

Anzi tutto V. E. ha perfettamente interpretato l'intenzione del Governo di Sua Maestà ritenendo che, quando il Ministero Le comunica le notizie delle disposizioni militari che l'Austria prende in pro,ssimità delle nostre frontiere, esso non intende porgerle materia a richiami da presentarsi al Governo Imperiale. I fatti che d vengono segnalati dalle autorità di confine possono costituire un utile elemento di apprezzamento per V. E. che, nelle difficili ed oscure circostanze presenti, è ,chiamata a rendere importantissimo servizio sorvegliando l'andamento sempre assai dubbio di un Gabinetto che pur troppo ha finora dimostrato di vivere in sospetto verso di noL

Ma V. E., parlando della probabilità che codesto Governo Imperiale sia costretto dalla forza degli avvenimenti a prendere una posizione in Bosnia,

accennava nel più volte citato Rapporto del giorno 8 di Giugno ad un fatto molto più grave e che certamente è degno di tutta la nostra attenzione prima ancora che esso si compia. È opinione di V. E. che l'entrata delle milizie imperiali nelle provincie turche non andrebbe di,sgiunta da simultanee disposizioni militari di precauzione verso la frontiera italiana. Ora io credo che, qualora un simile divisamento dovesse effettuarsi, la nostra situazione rispetto al limitrofo impero potrebbe complicarsi malgrado tutti gli sforzi che noi vorremmo fare per impedire che ciò avvenga. Noi mancheremmo a quella parte del nostro dovere •che consiste nel prevedere le .conseguenze degli avvenimenti se sin d'ora non ci rendessimo conto delle conseguenze che avrebbe sull'opinione pubblica del nostro paese qualunque provvedimento militare dell'Austria diretto contro la frontiera italiana. Il R. Governo non potrebbe certamente impedire l'emozione che da simili fatti nascerebbe poiché il paese si sentirebbe ingiustamente minacciato da una Potenza che, col vivere in continua diffidenza verso l'Italia, ha mantenuto viva in molti l'opinione che essa non abbia

rinunciato a secondi fini concepit'i a danno delila nostra esistenza nazionale.

Noi possiamo v.ivamente deplorare queste disposizioni dell'opinione pubblica, ma noi non riusciremmo a mutarle.

Ciò che in Italia fa vedere con oc·chtio geloso qualunque ingrandimento deLl'Austria in Turchia, è il timore di vedere ingrandito il prestigio morale di codesta potenza mediante acquisti ·territoriali che le assicurerebbero inoltre una posizione militare sempre più preponderante verso il nostro paese. La persuasione che nessun altro grande Stato sarebbe disposto a far suo questo nostro interesse potrà forse fare accettare pazientemente al paese una politica di astensione e dii riserV1a, o meglio se si vuole di rassegnazione quale si conviene a ·chi sente di non poter da solo provvedere efficacemente alla salvezza dei proprii interessi minacciati da un più forte ma se ad un siffatto sentimento già tanto penoso per una nazione, si dovesse aggiungere quello che ecciterebbe una ingiustificabile intimidazione che si volesse esercitare contro l'Italia, io non saprei prevedere le conseguenze della tensione che ne risulterebbe nelle nostre relazioni con l'Austria, tensione che sarebbe provocata unicamente dalla condotta del Gabinetto di Vienna e di cui conseguentemente gli apparterrebbe tutta 1a responsabilità morale in faccia all'Europa.

Convinto come io sono che nel rispetto reciproco delle situazioni giuridiche

rrconosciute e sulla base dello statu quo territoriale, i nostri buoni rapporti

col1l'Austria-Ungheria possono essere mantenuti con comune vantaggio per i due

paesi, io vedrei con sommo di1spiacere andar perduta in un giorno l'opera inde

fessa con cui si volle fare di tali rapporti uno dei fondamenti permanenti della

politica italiana.

Sarebbe prematuro il determinare sin d'ora ciò che il Governo dovrebbe fare se alle sue frontiere si prendessero dall'Austria delle dispo,sizioni militari di precauz,ione. Mi pare però assai difficile che il Governo possa separarsi in simile eventuaHtà dall'opinione pubblica la quale certamente Io spingerebbe a prendere provvedimenti analoghi. Ne nascerebbe una situazione che io non esito a dichiarare delle più deplorevoli. La nostra neutralità armata dovrebbe cercare ben tosto l'appoggio di alleanze che ne assicurassero !'.efficacia.

Ma io spero ancora che il Conte Andràssy comprenderà tutto iii. danno che soffrirebbero i due paesi mettendosi per una via di cui l'uscita può essere per entrambi pericolosa. Egli si renderà conto spontaneamente che i rapporti di intimità con l'Italia riposano sopra la guarentigia di interessi che compensano i due paesi di altri interessi ai quali tacitamente essi rinunciano. Se i fatti venissero a demolire Questa base, a smentire questo calcolo, in Austria verrà meno uno dei più grandi ritegni ~che l'impedi,scono di ritornare vel'so il passato, in Italia si produrrebbe un profondo risentimento che, se potrà essere contenuto nella sfera delle relazioni officiaH, proromperebbe certamente in ogni occasione propizia o creduta tale.

Nell'esporle la impressione che ho provato nel ricevere la notizia della probabilità di una dimostrazione militare diretta contro l'Italia nel caso in cui l'Austria si accingesse a passare il confine turco, io non ho altro scopo per ora che di mantenere con l'E. V. quella perfetta cordspondenza d'idee che nelle circostanze difficili diventa sempre più necessaria per far cospirare tutti i nostri sforzi a sventarne a tempo i pericoli.

(l) -Cfr. n. 520. (2) -Cfr. n. 597.
611

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. CONFIDENZIALE 410. Roma, 4 luglio 1877.

Nel rapporto indirizzatomi da V. E. 1'11 Giugno (l), sono esposte varie savie considerazioni intorno alle relazioni della Corte e del Governo AustroUngarico con il Vaticano. Il giudizio che Ella ne reca mi pare perfettamente conforme all'opinione che noi potremmo farcene anche tenendo conto soltanto di ciò che ci è dato di osservare qui in Roma.

Il carattere particolare di quelle relazioni consisterebbe in una certa sicurezza reciproca che esse inspirano alle due parti, la quale fa sì che meno rumorose ne siano le manifestazioni esteriori e che meno frequente si senta iJl bisogno di affermarle con speciali dimostrazioni pubbliche.

È notevole che a differenza di ciò che avviene per gli altri Stati rappresentati in Roma da due ambasciatori, i rapporti del Conte Paar, tanto con la Santa Sede, quanto con il Suo Col!lega accreditato presso il Re, non diedero mai motivo a speciali osservazioni. Quei rapporti, almeno per ciò che se ne può scorgere al di fuori, conservano un carattere di perfetta armonia, sembrano ri,spondere ad un concetto unico, ben prestabilito, intorno al quale non possono nascere equivoci o dissidii.

Che ciò dipenda dall'indole dei Rappresentanti che codesto Governo Imperiale ha scelto per le sue Ambasciate di Roma, da un ta,l qua[e maggior sentimento di disciplina che guida la diplomazia austriaca, oppure dalla circo

stanza avvertita da V. E. che cioè la S. Sede si dimostri, verso una fedele antica amica qual'è l'Austria, meno esi·gente che verso altri paesi, io non saprei con certezza affermare. Ma non mi par dubbio che, rassicurata frequentemente da missioni più o meno officiose, da confidenziali messaggi, da visite di cospicui personaggi, forse anche dalle relazioni stesse del Nunzio a Vienna, la Santa Sede tiene rispetto alJ'Austria-Ungheria i,l contegno di chi sente che in codesto paese non ha da acquistare una posizione nuova, ma solamente da conservare l'antica.

V. E. chiamò opportunamente la mia attenzione sopra la marcata solennità con cui il Conte Larisch, al dire dei giornali clericali viennesi, avrebbe compiuto la sua recente missione presso il Papa. La solennità di questa missione consiste principalmente al fatto che nessun altro Principe o Governo aveva stimato opportuno di fare felicitare da apposito Ambasciatore il Papa nell'occasione deJ suo Giubileo episcopale. Però, ·come Ella sa, il personaggio scelto dall'Imperatore Francesco Giuseppe per compiere una così onorevole missione, non dovea spiegare la sua qualità fuori del recinto del Vaticano, attalché neppure nel passaporto del Conte Larisch ne era fatto cenno. Non era però questo il solo personaggio che nei giorni del Giubileo pontificio si fosse recato da Vienna in Roma portatore di parole che testimoniavano deilla costante sollecitudine di codesta Corte Imperiale per la Santa Sede. Qui si trovava appunto in quei giorni stessi anche la Principessa di Thurn et Taxis, cognata dell'Imperatore, la quale, solita a passare parecchie settimane e talvolta mesi intieri in Roma, gode grande credito e favore presso il Papa. Il suo arrivo suole essere causa di particolare giubileo pel Vaticano dove la Principessa accede assai più frequentemente di ciò che sogliono fare persone d~la stessa condizione che sono tratte a Roma unicamente da sentimenti di 11iverenza per il Pontefice o da convinzioni religiose.

Non credo sarebbe cosa difficile il raccogliere indizii per dimostrare che più che al Governo, mettono capo a Corte le più intime relazioni della Santa Sede con ·codesto Impero. Ma qualunque sia la base che esse hanno, non è dubbio che il Vaticano le considera come le più soLide che esso abbia con l'estero e come quelle sulle quali, ad ogni proprizia occasione, potrebbe il papato fare maggior conto.

Non è a dire che alcuna volta le parole del Papa non abbiano dovuto suonare acerbe ai Ministri Austro-Ungarici, ma la persona dell'Imperatore e la sua famiglia ottennero ognora quei riguardi dei quali non sempre tengono conto le allocuzioni pontificie quando accennano ad altri potentissimi principi. Anche nella recente occasione di una delle più solenni udienze accordate ai pellegrini, affermasi che Pio IX facesse nel suo discorso un confronto fra l'Austria dei tempi passati e quella che in oggi sacdfica essa pure alle esigenze della rivoluzione, ma le paro,le rivolte ai Principi della Casa di Augsburgo non perdettero neppure in questa càrcostanza quel carattere di speciale tenerezza ed indulgenza di cui sono improntate le relazioni del Sommo Pontefice con codesta Corte imperiale.

V. E. che osserva queste cose dal loro centro direttivo di Vienna crede che non solamente nelle disposizioni personali del Sovrano deve ricercarsi la causa del Contegno del Gabinetto austro-ungarico nelle questioni attinenti alle relazioni col Vaticano. Questo contegno che si serba passivo anche quando il linguaggio del Papa divriene aggressivo per l'ordinamento civile e politico attuale di codesta Monarchia avrebbe un'altra ragione nel desiderio del Gabinetto di Vienna di tener accesa contro di noi una questione per mezzo della quale egli spera di poter esercitare a nostro riguardo una morale intimidazione favorevole ai suoi interessi. Questa opinione di V. E. non è una gratuita supposizione. Il linguaggio dello stesso primo Ministro de[l'Imperatore non fu sempre così misurato e rassicurante da permetterei di credere che in nessun caso l'Austria-Ungheria non farebbe suoi gli interessi del clericalismo contro l'Italia. È per altra parte sul carattere che il Gabinetto di Vienna ha dato ognora ai suoi rapporti con noi che poggiano forse le migliori speranze che si mantengono vive in Vaticano. Fra queste speranz·e e le relazioni ~improntate di sospetto che il Gabinetto di Vienna mantiene col nostro paese, esiste a mio avviso, un legame che non è pòssibile nascondere qua~unque sia l'opinione che i'l Gabinetto stesso si sforzi di far concepire di sé in altro senso segnatamente nei suoi attuali rapporti con la Germania. Le poche esigenze della Corte Pontificia verso quella di Vienna, gli ecc·ezionali riguardi che sono il carattere particolare dei loro rapporti sono indizio di uno stato di cose di cui la realtà si manifesta appena si indagano i motivi delle speranze che l'Austria continua ~quasi ~sola ad inspirare alla Santa Sede. Tali speranze sono molto più vive di quelle che gli avvenimenti di Francia abbiano mai destato dal 1870 in poi. Non ne è causa soltanto la instabilità della politica francese e delle tendenze della pubblica opinione di quel paese. In Vaticano si deve comprendere che sarebbe cosa sommamente difficile e direi quasi temeraria per la Francia il sollevare la questione del Potere temponle. Soltanto dopo avere ristabilito con la fortuna delle a·rmi la preponderanza politica ed il prestigio militare una simile impresa potrebbe diventare possibile per la Francia colla quale fortunatamente noi non abbiamo questioni aperte che potrebbero condurre quella Potenza ad assumere a nostro ruguardo un contegno di cui si avvantaggierebbero gli dnteressi temporali della Santa Sede. Ma la nostra situazione

verso l'Austria è diversa. Per effetto di una naturale condizione di cose che il Gabinetto di Vienna aggrava coi suoi sospetti, non può disconoscersi che le nostre relazioni con l'Austria non offrono quel carattere di stabilità che sarebbe desiderabi!le. Il Vaticano ne trae argomento a sperare che la questione dei suoi interessi temporali possa indirettamente sorgere in mezzo alle difficoltà che nascerebbero se per altre cause venissero alterate le nostre relazioni con l'Impero. Di qui nasce principalmente l'interesse del partito clericale· in Austria di osteggiare tutto ciò che al consolidamento dei rapporti con l'Italia potrebbe giovare.

Sarebbe desiderabile che gU uomini di Stato che in Austria-Ungheria sono fatti segno alla animosità dei Capi del partito cattolico, non si lasciassero illudere fino al segno di credere che .il ~sacrificio che essi farebbero a quella fazione assecondandone i fini contro l'Italia, non tornerebbe in ultimo a danno della costituzione liberale de1l loro paese. Credo si possa tener per fermo che mettendosi in una via in cui andrebbero compromessi i buoni rapporti con l'Italia

essi accelererebbero H ritorno verso un papato che se può essere nei sogni del Vaticano non sarebbe certamente nell'interesse di codesta Monarchia.

Se questi concetti dominassero nella mente che dirige la politica dell'Austria-Ungheria, le speranze del Vaticano non troverebbero alcun fondamento e la cospirazione clericale contro di noi a Vienna sarebbe paral.izzata nell'interesse recipro,co dei due paesi.

(l) Cfr. n. 526.

612

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 387. Roma, 5 luglio 1877, ore 22,30.

Nous avons, nous aussi, des raisons politiques surtout au point de vue de l'intérieur et de nos négociations avec les autres Putssances qui nous font désil'er que le secret sur les dispositions du traité avec la F,rance soit conservé le plus longtemps possible. Nous ne saurions cependant pas faire de cette question un motif d'ajournement pour la si,gnature du traité. Je vous prie d'insister le plus que vous pourrez pour qu'.il soit tenu compte des difficultés qui surgiraient nécessairement, si dès à présent et à une si grande distance du moment où le traité pourra etre ratifié, 1les clauses de cette importante convention devaient devenir l'objet d'une d1scussion publique dans les journaux. Tous les intérets auraient le temps de se coaliser et pourraient compromettre le sort de la convention devant la Chambre lorsque celle-ci se réunira vers la moitié de novembre.

613

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 704. Vienna, 5 luglio 1877 (per. il 12).

Già ebbi a far conoscere telegraficamente all'E. V. (l) la poco favorevo~e impressione che ebbe a produrre sul Gabinetto a Vienna il Proclama dello Tzar ai Bulgari.

Dal linguaggio tenutomi in proposito dal Barone Orczy potei del pari convincermi che Qualsiasi situazione autonoma fosse per darsi alla Bulgaria, in conseguenza della presente guerra, purché essa non sia tale da porre quelle Provincie sotto il dominio diretto od anche indiretto della Russia, non sarebbe considerata dal Conte Andra,ssy siccome un fatto di natura a ledere gl'interessi

dell'Austria-Ungheria. Ciò conferme·rebbe le voci tante volte ripetute intorno agli accordi già presi al riguardo fra i due Gabinetti fin dall'epoca del convegno di Reichstadt.

Fino ad ora però non si può ancora veder chiaramente, se come conseguenza di questa trasformazione nello stato di cose in Oriente il Gabinetto di Vienna intenderebbe in base del pai'Ii a preventivi accordi, annettersi la Bosnia; oppure se si riserverebbe di ciò fare nel caso soltanto che la Bulgaria avesse a diventare sotto forma più o meno velata una provincia Russa. Per conto mio credo maggiormente probabile la seconda ipotesi. Risultami intanto che il Signor di Novikoff ebbe cura di porgere quì, a riguardo del mentovato proclama, spiegazioni atte a dimostrare: che il tenore di esso risponde esclusivamente alle circostanze create dalla guerra: ma se sono bene informato, Egli non avrebbe però spinto le sue spiegazioni tanto oltre da dare soltanto un carattere provvisorio a~l'intendimenti intorno all'ordinamento della Provincia Bulgara, adombrati in quell'importantissimo documento di cui niuno potrà contestare la gravità, essendo firmato non dal Comandante in capo dell'Esercito d'occupazione ma dall'Imperatore stesso.

(l) Cfr. n. 597.

614

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 745. Terapia, 5 luglio 1877 (per. il 12).

Già ebbi l'onore di riferire a V. E. come la flotta inglese del Mediterraneo giungesse due giorni sono a Besika. Questo fatto è qui considerato come di grande entità, e variamente commentato. M'è noto che Lord Derby lo spiega allegando avere l'invio di quelle forze alle porte dei Dardanelli per iscopo d'essere pronte a proteggere la popolazione di Costantinopoli in caso di dtsordini. L'Ambasciatore d'Inghilterra dal suo canto ·conferma quest'asserzione e lascia in pari tempo intendere che quella flotta potrà anche servire ad altro scopo.

Iersera poi veniva a mia conoscenza l'Ambasciatore Ottomano a Londra aver telegrafato alla Sublime Porta il Governo Britannico aveva presa la determinazione di mandare un corpo d'armata di trentamila uomini a Malta. Della quale comunicazione io credetti mio dovere di dare durante la passata notte avviso telegrafico aH'E. V. (1), imperocchè è importante il R. Governo abbia pronta contezza di tutti i segni che ponno manifestarsi da alcuna parte di voler allargare i limiti del presente conflitto. Taluni ivano fino a dire che il Governo Britannico non tarderebbe a mandare delle forze a Gallipoli; ma questa voce non veniva da fonte attendibHe.

Venivo in pari tempo ragguagliato che la Maestà del Sultano aveva la mattina stessa chiamato a Palazzo l'Ambasciatore d'Inghilterra. Non è naturalmente possibile di sapere quello siasi passato a quella udienza. Quello solo ne disse il Signor Layard fu che Sua Maestà era desiderosissima di pace, sarebbe felice di conchiuderla a condizioni ragionevoli, e vorrebbe concedere ai suoi sudditi larghissime riforme. Di questa vista io diedi parimenti avviso telegrafico alla E. V.

Era pure annunciato nella giornata di ieri che il Morning Post aveva pubblicato la notizia essere intervenuto un accordo tra l'Inghilterra e l'Austria-Ungheria. Che buone relazioni esistessero tra quei due Governi non era un mistero per alcuno, ma nessuna persona ragionevole, nessuna di quelle che desiderano sinceramente la prosperità e la potenza dell'Austria, prestò alcuna fede aHa voce che e'ssa fosse per impegnarsi in una via che potrebbe aver effetti gravi per l'Europa, funestissimi per l'Impero.

Unisco al presente un articolo in cifre...

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Je sais que l'ambassadeur d'Allemagne a prononcé de graves paroles, hier au soir, dans son colloque avec son collègue d'Angleterre. Son Altesse lui a dit que le gouvernement britannique, par son envoi de la flotte à Malte, par toute sa conduite, menaçait d'étendre les limites d'un conflit qu'on aurait tant d'intéret à localiser; qu'il assumait de la sorte une très-grande responsabilité devant l'Europe.

L'Ambassadeur d'Angleterre répondit avec embarras que son Gouvernement ne faisait aucun acte d'hostilité contre la Russie; qu'en tout cas, c'était celle-ci qui avait provoqué la lutte.

(l) Non pubblicato.

615

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 422. Parigi, 6 luglio 1877, ore 16,40 (per. ore 18,25).

Je viens de signer le traité de commerce et l'article additionnel concernant le traité de nav.igation. J'ai en mème temps échangé avec Decazes les lettres touchant la pèche du corail et les autres points convenus. M. Axerio part ce soir et emporte l'originai du traité destiné au Gouvernement du Roi qu'il remettra au préfet de Turin, pour vous le faire parvenir. Quant au secret, Decazes, s'est engagé à ne pas publier le texte du traité, ce qu'il ne pouvait pas d'ailleurs faire avant l'approbation des Chambres; mais il était impossible de l'empecher de donner suite à son intention de le communiquer immédiatement à l'ambassadeur d'Angleterre et d'Espagne avec lesquels il doit négocier des traités sur la base du notre.

616

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 411. Roma, 6 luglio 1877.

Accennai, nel mio dispaccio del 3 di questo mese (1), come io avessi intrattenuto questo Ambasciatore d'Austria-Ungheria degli offici che erano stati commessi a V. E. in quei gio·rni nei quali il Montenegro pareva minacciato di imminente e totale rovina.

Il Barone di Haymerle ha riferito i nostri colloqui, circa questo soggetto, al suo Governo, e ne ebbe, in risposta, un lungo dispaccio che ieri venne a comunicarci. Esso reca la data del 2 di questo mese. Qui ne verrò riassumendo i concetti sostanziali.

Il Governo del Re ha incaricato il suo Ambasciatore di presentire il Gabinetto di Vienna rispetto ad un'azione da esercitarsi in comune, tra l'Italia e l'Austria-Ungheria, per salvare il Principato di Montenegro e per impedire che le truppe ottomane, invadendo quei territori, offendano le ragioni dell'umanità. Il Governo Imperiale (così ci si risponde), al pari di tutti gli altri Stati che, nella presente guerra, hanno dichiarato la propria neutralità, non può intromettersi di guisa alcuna in ciò che si attiene alle operazioni militari. Però si riserva, come ne ha diritto, di provvedere, in ogni tempo alla tutela dei suoi interessi particolari e sopratutto di esercitare, nel regolamento finale degli effetti della guerra, quel contingente di influenza che gli è attribuito da quegli stessi interessi suoi. Ond'è che se, allo stringere dei patti, l'integrità politica e territoriale del Montenegro fosse per essere minacciata dalla Turchia, l'Austria-Ungheria certamente s'interporrebbe, per mantenere, in favore del Principato, lo statu quo ante, che essa considera siccome necessario dal punto di vista degli interessi della Monarchia, per evitare, cioè, la permanente agitazione di contrade, le quali furono e sono cag.ione di grave perturbamento morale e di danni economici per le finitime provincie deWimpero. Però (così prosiegue il dispaccio) la situazione del Montenegro non è ancora tale che lasci prevedere una completa catastrofe. Le truppe montenegrine credono, anzi, di potere resistere ancora, né dal Principe Nicola è venuta domanda alcuna di mediazione. Il Gabinetto di Vienna non vedrebbe adunque sopra quale base legale si potrebbe fondare un'azione diplomatica presso la Sublime Porta. A questo punto, il Conte Andrassy rivendica, nel suo dispaccio, a1l Governo I. R. il diritto di pigliare l'iniziativa e di giudicare dell'opportunità nelle questioni in cui l'Austria-Ungheria è principalmente interessata. Ed entrando ad esaminare la opportunità di officii, nelle circostanze presenti, osserva che una intromissione prematura potrebbe, quando non fosse accettata dalla Sublime Porta, costringere le Potenze mediatrici a m~sure materiali di coercizione, e, quando

invece fosse accettata, crear loro l'obbligo di far sottoscrivere dal Montenegro

e :fare indi rispettare condizioni onerose di pace. Per quanto poi riflette le ragioni dell'umanità, il Conte Andrassy, dopo avere affermato che certamente se ne preoccuperebbe l'Austria-Ungheria se apparissero manifestamente lese, soggiunge che, fino dal principio dell'invasione turca nel Montenegro, il Conte Zichy aveva avuto incarico di porgere alla Sublime Porta delle raccomandazioni in senso umanitario ed aveva potuto acquistare la certezza di un benevolo accoglimento da parte dei Ministri del Sultano. Delle quali pratiche era stata data notizia non solo a Pietroburgo, ma altresì a Cettinije, ove il Principe Nicola parve mostrarsi persuaso che altro non potrebbe farsi nelle attuali contingenze.

Io accolsi con molto riserbo la comunicazione fattami dal Barone di Haymerle, il quale mi disse non essere autorizzato a !asciarmi copia del dispacoio. E, per verità, il tenore di questo documento avvalorerebbe H giudizio che V. E. recava degli intendimenti del Gabinetto austro-ungarico, quando una prima risposta le fu fatta, in nome del Conte Andrassy dal Barone di Calice. È anzi degno di nota che, mentre il Conte Andrassy, secondo le parole testualmente dettate dal Barone Calice, e da Lei riprodotte ne'l rapporto del 26 giugno (1), sembrava impegnarsi a procedere d'accordo con noi, tosto che ne fosse venuto il momento opportuno, il Conte Zichy non abbia avuto istruzione di ricercare le cooperazione del suo Collega italiano, quando si accingeva a fare, presso la Sublime Porta, gli offici commessigli a beneficio del Montenegro.

Della sfavorevole impressione, che io riportai dal dispaccio comunicatomi dal Barone d'Haymerle, non feci mistero a quest'ultimo. Intanto dalla comunicazione stessa traggo nuovo argomento per confermarle, a questo riguardo, le istruzioni di riserbo e di astensione, che già venivano impartite a V. E. coi dispaccio Ministeriale del 3 di questo mese, N. 408, Serie politica.

(l) Cfr. n. 604.

617

IL SEGRETARIO GENERALE ALL'INTERNO, LACAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. R. 3346. Roma, 6 luglio 1877.

Il Prefetto di Udine riferisce constargli che nessun movimento di truppe venne fatto da qualche tempo in vicinanza della frontiera per parte del Guverno austro-Ungarico.

Soggiunge poi che il partito nazionale va prendendo in Gorizia sempre maggiori proporzioni, talché vi si distinguono già due gruppi, l'uno più cauto, che ha per organo L'Isonzo l'altro più impaziente che ha per organo Il Goriziano.

Osserva però che gli abitanti della provincia di Udine, per quanto siano

persuasi che non possa mancare l'occasione di riuscire all'Italia il territorio

di Gorizia, si mantengono prudenti di fronte all'aspirazioni manifestate dai

Goriziani.

Credo conveniente comunicare al;l'E. V. queste notizie per intelli,genza.

(l) Cfr. n. 574.

618

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. R. 383. Roma, 7 luglio 1877.

Con il rapporto del 28 Giugno (N. 733) (l) la S. V. Ill.ma, parlando della sconfitta toccata alle armi montegrine e del passaggio di Suleyman Pascià da Nicksich a Sputz, accenna ad una notizia divulgata a Costantinopoli, secondo la quale il Principe Nicola si sarebbe indirizzato aJ. R. Governo chiedendo una nave che occogliesse la famiglia principesca e la trasportasse in Italia.

Questa notizia è completamente inesatta. Né il Principe di Montenegro si è indirizzato a noi per lo scopo sovra riferito, né la famiglia Principesca pensò a sortire da Cettinje. Nei giorni in cui da Costantinopoli si annunciava imminente l'arrivo dei Turchi davanti la Capitale montenegrina, noi abbiamo domandato al R. Agente residente in Ragusa dove si fossero ritirati la Principessa ed i suoi figli e la risposta telegrafica che ebbimo da Cettinjé fu che Sua Altezza e la sua famiglia si trovavano in quella città dove rimanevano tranquille finché delle forze nazionali si trovavano in presenza del nemico. Poco dopo giungeva al R. Governo la notizia che l'esercito turco pareva avesse rinunziato ad avanzarsi verso Cettinjé e si dirigeva a Levante per destinazione ignota.

In questo stato di cose, noi non abbiamo avuto a fare offerta di asilo, né a riceverne domanda. Però la premura colla quale ci siamo tenuti informati della sorte della Principessa e deiJ.la sua famiglia produsse ottima impressione in Cettinjé, daddove per mezzo del Signor Cavalier Durando, ci furono comunicati vivi vingraziamenti.

E, dappoiché il soggetto lo comporta, rettificherò qui un'altra nozione di. fatto, prima di esporle sopra quali circostanze io desidererei avere da V. S. Illustrissima qualche maggiore informazione.

Nell'annesso al rapporto del 28 Giugno (N. 735) (1), Ella mi informava che codesto Ambasciatore d'Austria non aveva sino a quel momento ricevuto l'ordine di agire in favore del Montenegro. Da un dispaccio del Conte Andrassy al Barone Haymerle in data del 2 Luglio e da questo Ambasciatore d'Austria Ungheria comunicatomi, r1sulta che, sin dal primo entrare dei turchi nel Mon

45 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

tenegro, il Conte Zichy fu incaricato di fare dei passi a Costantinopoli in senso umanitario e che tali passi furono assai bene accolti dai Ministri Ottomani.

Ora ciò che a noi interesserebbe di indagare si è se la ritirata dei Turchi quando già erano vicini a Cettinjé, sia stata ordinata dalla Sublime Porta unicamente per ragioni strategiche, oppure, se a determinare quel movimento che ha salvato il Principato da un eccidio quasi sicuro, abbiano contribuito gli officii di qualche potenza neutra<le. Non mi sembrerebbe inverosimile che le pratiche del Conte Zichy abbiano avuto qualche efficacia sulle risoluzion!Ì della Sublime Porta e che i consigli del Signor Layard siano giunti a tempo per impedire che la distruzione completa del Montenegro venisse a creare alla Turchia vana complicazione coll'Austria Ungheria. Siccome, però, nelle due ipotesi, l'azione diplomatica di codesti rappresentanti esteri si sarebbe esercitata con grande segreto e, direi quasi, con lo scopo preciso di sottrarsi alla nostra attenzione, così mentre al R. Governo interessa di avere in proposito sicure notizie, io debbo pregare la S. V. Illustrissima di usare della massima circospezione nelle 'investigazioni che crederà necessario di fare per potermi dare una risposta sopra un così delicato soggetto.

(l) Non pubblicato.

619

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 230. Parigi, 7 luglio 1877 (per. l'11).

Il Corriere di Gabinetto Anie1li, arrivato quì stamane, mi ha consegnato il dispaccio confidenziale della Serie Politica n. 157 che l'E. V. mi fece l'onore d'indirizzarmi in data del 30 giugno ultimo (l) per rilevarmi il pensiero che in Questo momento dirige la politica del R. Governo rimpetto principalmente alla Francia.

Ringrazio l'E. V. delle importanti indicazioni che trovai in quel dispaccio e che gioveranno a mantenere l'opera mia in armonia colle intenzioni del Governo di Sua Maestà. Mi felicito poi sommamente di constatare l'accordo perfetto delle mie proprie vedute con quelle dell'E. V. e nutro fiducia che mercè quest'accordo mi riescirà per avventura agevole di tenere anche in avvenire una linea di condotta conforme aLle tendenze savie e perspicaci dell'attuale politica italiana.

Ho anche per parte mia ragione di credere che la missione del Cardinale Arcivescovo di Parigi a Roma avesse lo scopo da Lei additato. Non può essere indifferente al Gabinetto del 17 maggio di avere nelle prossime elezioni l'appoggio del clero francese, e la sua situazione rimpetto all'estero lo aveva messo fino dalla prima ora nella per lui triste necessità di assumere in apparenza un atteggiamento quasi minaccioso verso il partito clerJcale. Bisognava dun

que spiegare al Vaticano le necessità ineluttabili deHa situazione e le vere tendenze intime del nuovo Ministero Francese, ed assicurarsi che la potente ~nfiuenza della Santa Sede sull'episcopato e sul clero di Francia sarebbe eseTcitata in favore dell'ordine di cose che si sta preparando. D'altronde nelle informazioni che ebbi l'onore di dare all'E. V. col mio rapporto confidenziale del 3 corrente N. 229 (l) troverebbe,si H filo cui probabilmente si rannodano anche le recenti pratiche di Monsignor Guibert. Quale che sia il valore degli indizi d'una tendenza per noi pericolosa che possa trarsi da pratiche simili, egli è certo che forse dopo la guerra del 1870-71 in nessun'ail.tro momento più che nell'attuale doveva importarci di vigilare e di seguire in ogni sintomo con attenzione sostenuta le evoluzioni della politica francese. Penetrato del sentimento del dovere che per questa parte m'incombe, io mi studio di indagare la situazione interna di questo paese con ogni mezzo di cui io disponga e con tutta la possibile calma di giudizio e di apprezzazione.

Nell'universalità del partito repubblicano francese, anche nella sua parte più moderata, prevale in quest'ora la convinzione assoluta che le prossime elezioni, le quali probabilmente avranno luogo in settembre, gli daranno la vittoria, ed una vittoria recisa e splendida. Senza citare il Signor Gambetta, uomini del più maturo senno quali H Signor Thiers non esitano ad esprimere questa previsione e ad annunziare che non saranno meno di 400 i deputati repubblicani che riprenderanno H posto dei 363 dell'antica maggioranza. L'opinione di coloro che concordano in tale pronostico si è che il Maresciallo di Mac-Mahon non potrà sopravvivere alla caduta del Ministero de Broglie, malgrado alla dichiarazione che fece di voler rimanere fermo al suo posto fino alla legale espirazione de' suoi poteri, cioè fino al 1880. In generale il partito repubblicano non crede alla possibilità di un colpo di Stato per mezzo della azione militare, principalmente perché gli elementi ond'è composto l'esercito sono d'origine politica troppo diversa nè potrebbero tutti esser trascinati a prestarvisi. Più di 16 mila ufficiali ebbero i loro brevetti di nomina durante la guerra dal Signor Gambetta e la maggioranza antirepubblicana della cessata Assemblea nazionale diminuì d'un grado la loro posizione. In caso d'un appello alla forza i repubblicani credono dunque che nelle file stesse dell'armata vi sarebbe divisione. Dall'altro lato si afferma (ed è pure di tale avviso il Signor Thiers) che il Senato non condiscenderebbe più ad una seconda dissoluzione.

Mentre i calcoli de' capi del partito repubblicano si fondano sopra informazioni attinte più o meno direttamente fra gli elettori, nel vivo del paese, il Governo trae finora le proprie previsioni dai rapporti de' suoi nuovi Prefetti e di Agenti da poco tempo imposti alle popolazioni, i quali forse sovente emettono giudizi anzitutto conformi al proprio interesse. Secondo queste potrebbesi bensì difficilmente attendere una completa disfatta dei repubblicani; ma sarebbe invece meglio che pirobabHe una forte diminuzione della congedata maggioranza

dei 363 e con ciò una vittoiria almeno morale, se non effettiva.

In quest'ipotesi, se cioè la nuova Camera non potesse più opporre al Governo ed alla maggioranza del Senato che una maggioranza repubblicana di pochi o di pochissimi, vi sarebbe più facile modo di venirne con essa a patti

o di rendere tollerabile un Gabinetto di transazione. Così argomentasi tra gli uomini del Governo; ma i repubblicani anche più moderati credono invece che nella detta ipotesi l'atteggiamento d'una nuova maggioranza repubblicana, per quanto essa fosse diminuita, sarebbe pur sempre molto energico ed escluderebbe ogni possibilità di transigere.

Che una soluzione la quale dia la vittoria al partito repubblicano moderato sia per noi la più desiderabile e possa offrire la maggior guarentigia per la continuazione de' buoni rapporti fra l'Italia e la Francia, ciò non mi pare dubbio. La formula stessa che servirà nelle nuove elezioni di programma al partito repubblicano: • Abbasso il clericalismo e viva la pace! • implica un programma di politica estera che può almeno temporariamente rassicurare l'Italia e la Germania ed al quale non possiamo negare la nostra approvazione e simpatia.

Il partito bonapartista che ha nelle file de' nuovi Prefetti ed Agenti Amministrativi molti zelanti cooperatori, spera dal suo lato di trarre dalle prossime elezioni un considerevole vantaggio; esso confida che, mercè il suo concorso, la lega conservatrice abbatterà i repubblicani, e non dubita che nel risultato delle elezioni essa avrà per lo meno una preva~enza relativa, cioè la prevalenza sui suoi alleati conservatori. E quando egli fosse rinforzato nella rappresentanza nazionale, il suo ardire ed ·n tradizionale suo disprezzo di scrupoli presto supplirebbero ai difetti della sua posizione legale. Intanto, procedendo alla lotta, anch'egli deve al pari de' suoi alleati monarchici ricercare l'appoggio del clero. Pel caso d'una possibile futura vittoria di questo partito, devesi però distinguere nel volerne misurare le conseguenze rispetto alla politica verso l'estero, e specialmente verso il Regno d'Italia, tra gli uomini che intorno a sè schiererebbe il nuovo Imperatore. I membri più avveduti del partito convengono che Napoleone IV non potrebbe reggere un'ora se uomini profondamente discreditati ed impopolari quali per esempio i Rouher, i Gramont, i Drouyn de Lhuys, ecc. ecc. presiedessero alla sua ristaurazione ed inspirassero i primi atti del suo regno. Niuno ignora quanto siano compromessi e da quali impegni siano legati verso il Vaticano quegli uomini, il solo nome dei quali significherebbe guerra a breve scadenza. I più intelligenti fautori del

l'Impero, vedono il pericolo ed invocano dunque il concorso d'uomini nuovi. E con tali uomini forse anche l'Impero potrebbe presentarsi da principio meno minaccioso all'Europa, ed in ispecie all'Italia; ma egli è chiaro che colle tendenze della maggioranza del partito accorrerebbero senno e forza di volontà non comuni alla persona stessa del Capo dello Stato onde il suo Governo non fosse in breve tempo trascinato a nuove avventure.

Scoraggiato, disingannato dall'isolamento in cui egli si vedeva, influenzato dai suoi parenti, il Principe Napoleone erasi da quaiJ.che tempo atteggiato in modo da lasciar supporre che egli aveva rinunziato a qualsiasi pretensione personale e si fosse schierato docile dietro il capo della famiglia. Il 16 maggio

mutò di nuovo l'animo e la condotta del Principe, il quale ora; dopo aver votato coi repubblicani, non cela che egli preferisce il mantenimento della Repubblica al ristabilimento dell'Impero e cerca di schiudere una via alla sua personale azione, lusingato in cuore dalla speranza d'arrivare un dì al seggio presidenziale. Senza essere in grado di affermarlo, avrei qualche ragione di supporre che il Colonnello Stoffe!, legato in amicizia strettissima col Principe, non abbia parlato a Kissingen in nome del Signor Rouher.

Per ciò finalmente che riguarda le tendenze del partito legittimista ed orleanista nella presente crisi e le conseguenze d'una eventuale vittoria del medesimo, poco mi occorre di aggiungere alle informazioni che precedentemente ebbi l'onore di dare all'E. V. ed alle previsioni ch'erano enunciate ne:J. Suo dispaccio del 30 giugno. Sembra oramai lecito di confondere in un gruppo solo, almeno durante la fase schiusa dalla crisi del 16 maggio, i legittimisti e gli orleanisti. Questi ultimi per mezzo de' loro più accreditati organi, dichiarano d'essere disposti a subordinare la loro causa a quella della monarchia tradizionale ch'~si sarebbero chiamati naturalmente a rappresentare in caso di decesso o di abdicazione del Conte di Chambord. Alcuni aderenti sinceramente parlamentari dell'orleani,smo esitano bensì e non venne meno nel partito repubblicano moderato la speranza d'attuarli; ma la loro posizione definitiva sarà probabilmente determinata dal successo.

Malgrado la presenza del Duca di Broglie alla testa dell'attuale Gabinetto, malgrado quella d'altri Ministri partigiani della Monarchia, non pare che in qualunque evento il partito monarchico possa per ora legalmente acquistarsi nel paese una posizione abbastanza forte per divenire una imminente minaccia verso l'estero, ed io consento coi più giudicando che non sia questo il partito il quale sia per temperamento, sia per coscienza della sua forza, sia per avere gli uomini a ciò adatti, possa tentare imprese violente e temerarie.

(l) Cfr. n. 588.

(l) Cfr. n. 606.

620

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY. AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1867. Berlino, 8 luglio 1877 (per. il 14).

Mon rapport n. 1864 (l) résurnait un entretien que je venais d'avoir avec le Chancelier. Il s'est exprimé dans le meme sens vis-à-vis d'une personne de son intimité. Il déclarait de nouveau que, si la France faisait mine de s'en prendre à l'Italie, l'Allemagne ne resterait pas inactive ( • nicht untatig bleiben wiirde • ).

Je sais d'autre part que le Due Decazes a tenu à un diplomate étranger un langage dont voici la substance.

Les journaux de l'opposition continuent à ne pas tenir compte des assurances pacifiques du Cabinet de Versailles. Ils puisent évidemment leurs inspirations dans la presse allemande, qui se trouve en grande partie e:ntre les mains des juifs, et qui seconde avec ardeur les vues du Prince de Bismarck. Or, cet homme d'Etat guette le moment pour courir sus à la France. Les circonstances lui semblent favorables rassuré comme il l'est du còté de la Russie et de l'Autriche, dont l'aetio n ou l'attention so n t dirigées vers l'Orient. Ces mèmes circonstances lui donneraient aussi beau jeu pour étendre la main sur le Luxembourg, sur Utrecht, et meme sur la Belgique. De prime abord, le Cabinet de Versailles avait espéré que la guerre entre la Turquie et la Russie serait de courte durée, et que les cònjonctures propices échapperaient b1entot au Chancelier pour la réalisation de ses plans. Mais la lutte, soit au delà du Danube, soit dans l' Asie Mineure, menaçant de trainer en longueur, les appréhensions deviennent de plus en plus vives à Paris. A cet ègard, quelques pourpar1ers ont déjà eu lieu avec Lord Derby, qui parait entrer dans les vues du Due Decazes.

Ainsi, le Cabinet de Versailles cherche à ameuter tel ou tel autre Gouvernement étranger contre l'Allemagne. Il attribue à son ancien adversaire, non seulement des projets d'invasion au delà des Vosges, mais mème de conquetes au détriment des Pays Bas et de la Belgique. On serait presque tenté de croire que le Due Decazes, terrorisé par l'attitude qu'il prete à ses voisins, voudrait fa·ire pavtager ce sentiment à d'autres Puissances. Il y a au moins une exagération évidente dans ces soupçons. Soutenir qu'ici on songe à une annexion de la Belgique et d'Utrecht, cela n'est pas sérieux; c'est un vérita·ble procès de tendances. Dans tous les cas, il est au plus haut point dangereux de parler de la sorte. Il suffirait de la moindre indiscrétion de la part de l'un ou l'autre des confidents, pour qu'on se crùt ici dégagé de toute espèce de ménagements envers un Pays qui en montre si peu lui meme. Le seui moyen pour la France de se soustraire au danger, si réellement il existe, c'est de ne donner prise à aucun grief. Que l'on soit sur ses gardes à Berlin, qu'on se tienne prèt à toute éventualité, il ne saurait en ètre autrement. Le Gouvernement du Maréchal Mac Mahon ne doit s'en prendre qu'à lui mème. Il ne se sent pas de force à régler le mouvement qu'il a déchainé. Il court les aventures. Rien d'étonnant qu'ici, comme chez nous, on trouve suspectes ses

allures et ses manoeuvres, aussi bien que ses origines et ses accointances. Ce serait manquer aux règles les plus élementaires de la prudence, que de ne pas se préoccuper des conséquences d'une semblable crise. Au reste, le Cabinet français ferait mieux de s'abstenir de conversations et de démarches compromettantes. La situation est déjà assez tendue, pour qu'on ne vienne pas y ajouter de nouveau périls.

Jusqu'ki on se plaisait à croire que le Due Decazes possédait cette juste mesure de langage et d'appréciation, qualité qui distingue le véritable homme d'Etat. Maintenant il est presque permis d'en douter.

(l) Cfr. n. 594.

621

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DELLE FINANZE, DEPRETIS, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L.P. Roma, 8 luglio 1877.

Debbo presentare innanzitutto le mie scuse a Vostra Maestà se non ho potuto recarmi a Torino al princtpio di questo mese; alcuni gravi affari come i negoziati colla Francia pel nuovo trattato di commercio, quelli colla Svizzera e la Germania per la Ferrovia del Gottardo e la liquidazione del conti colla Società dell'Alta Italia mi diedero appena il tempo di condurre la mia famiglia a Pavia, e mi obbligarono a ritornare subito a Roma. Ora però essendosi concluso il Trattato colla Fnncia e sperando nella settimana corrente di assestare le vertenze coll'Alta Italia, e di dar corso alle pratiche che si riferiscono al Gottardo, credo di potermi allontanare per qualche giorno da Roma. Perciò quando piacesse a Vostra Maestà di accordarmi una udienza dopo il 15 corrente, io mi recherò a Torino, o dove piaccia a Vostra Maestà di chiamarmi. Ho bensì dinanzi a me, e non ancora risolte tutte le grosse questioni delle ferrovie per le quali mi è necessario il concorso del mio collega il Ministro dei Lavori Pubblici ma il tempo che mi resta prima della convocazione del Parlamento è sufficiente quantunque non sia di troppo: è questa una questione non solo importante ma vitale pel Ministero attuale che io spero ancora di poter definire a tempo senza invocare l'aiuto di Vostra Maestà.

Ora mi permetta Vostra Maestà di toccare alcuni punti della politica estera ed interna che mi pare debbano interessare più vivamente la Maestà Vostra.

Il Ministro della Guerra mi assicura che i provvedimenti per l'esercito sono ben avviati. La fabbricazione dei fucili ha preso tutto il suo sviluppo: dal mese prossimo in avanti le fabbriche possono dare diecimila fucili al mese. I cavalli per l'artiglieria sono tutti provvisti, e di quelli per la cavalleria se n'è comperata una buona parte: a settembre il Ministro Mezzacapo mi assicura che avremo comperati gli ottomila cavalli che accorrevano. Anche pel materiale d'artiglieria, e per le armi portatili della cavalleria le provviste procedono con alacrità. Il ministro della Gue,rra mi ha dichiarato d'essere contento dei fondi che ho messo a sua disposizione e dei risultati ottenuti.

A proposito di provvedimenti militari debbo notificare a Vostra Maestà che il ministro della Guerra avrebbe intenzione di fare qualche cosa a difesa di Roma per premunirsi contro un colpo di mano. Non si tratte,rebbe d'una grossa, o d'una nuova spesa ma di usare i fondi istanziati in bilancio per raccogliere in Roma una certa quantità di bocche a fuoco, e di far eseguire alcune opere in terra sopra monte Mario ed altri punti elevati in prossimità della Capitale. Io mi sono riservato di scrivere a Vostra Maestà.

Per la Marina i provvedimenti si limitarono all'acquisto d'una grossa quantità di carbone che potrebbe mancarci o rincarire allo scoppio d'una

guerra, all'allestimento di tutto il materiale navale, e alla difesa della Spezia col mezzo di torpedini. Questo è quello che può farsi volendosi far presto, non tralasciandosi però di spingere con tutta l'alacrità possibile la costruzione del Duilio e del Dandolo.

Le cose della politica estera, come nota la Maestà Vostra nel suo dispaccio di ieri si sono fatte più gravi ed è notevole il contegno preso ultimamente dall'Austria e dall'Inghilterra. La condizione generale si aggravò maggiormente dopo gli ultimi avvenimenti di Francia. La Maestà Vostra avrà potuto scorgere delle note del Conte di Launay le apprensioni della Germania. Qui l'Ambasciatore di Germania ha manifestato pochi giorni fa il desiderio che diventassero più intimi i legami fra i due Stati. N el tempo stesso l'Ambasciatore d'Inghilterra che ho veduto tre o quattro giorni fa mi ha ripetuto più volte che l'Inghilterra e l'Italia devono restare unite per difendere gli interessi che hanno comuni nel Mediterraneo. L'Italia è dunque accarezzata contemporaneamente da queste due potenze le quali temo che non potranno continuare ad essere amtche fra loro. Io mi riservo di sottoporre a Vostra Maestà le mie considerazioni in questa delicata situazione, e procurerò di bene ponderarle: ma intanto parmi evidente che bisogna continuare nei preparativi per mettere l'esercito nelle migliori condizioni, giacché parmi difficile che la guerra possa finire· in una sola campagna e nella prossima primavera credo che sarà quasi impossibile il localizzarla.

Nelle cose dell'amministrazione interna del regno parmi che si proceda bene. La sicurezza pubblica è molto migliorata. Le entrate dello Stato aumentano malgrado il cambiamento nell'indirizzo del governo e le diminuite fiscalità. Le sovrattasse sugli zuccheri, la riduzione delle tasse sui fabbricati votate dal parlamento, e adesso la conclusione del nuovo trattato di comme•rcio colla Francia promettono un miglioramento nel bilancio che sarà di circa 20 milioni nel 1878 e di 30 nel 1879. Io mi aspetto altri miglioramenti e se le impazienze parlamentari non verranno a turbare il lavoro che ho cominciato si potrà finalmente assegnare all'esercito una dotazione più ragionevole. Quest'anno c'è la fortuna dei buoni raccolti in tutto lo Stato che verrà ad aiutare la finanza.

Dopo questa, che credo una buona notizia, non debbo tacere a Vostra Maestà che l'accordo fra alcuni dei miei colleghi non si è ancora ristabilito, e che sono turbato dallo stato di salute del ministro Melegar:i, il quale trovasi attualmente ai bagni di Montecatini, ma che non credo potrà ristabilirsi. È un argomento questo sul quale desidero esporre le mie osservazioni a Vostra Maestà nell'udienza che spero mi vorrà concedere.

Finirò col dire a Vostra Maestà che a:l guavdacaccia Chiara posso assegnare un posto nell'Amministrazione delle dogane che gli frutterà mille e cento lire. Come brigadiere nelle Guardie Doganali non avrebbe che 940 lire più il casermaggio ma coll'obbligo della cauzione di lire 500 di rendita trovan-· dosi ammogliato. Questa .posizione potrà in seguito fovse migliorarsi. Io atten· derò in proposito gli ordini di Vostra Maestà.

E in attesa che la Vostra Maestà voglia indicarmi il giorno e il luogo dell'udienza che ho chiesta...

622

IL SEGRETARIO GENERALE ALL'INTERNO, LACAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N.R. 3412. Roma, 10 luglio 1877 (per. l'11).

Le ulteriori informazioni assunte confermano le notizie che io già diedi all'E. V. con mia nota del 23 giugno scorso n. 3171 (l) che cioè non estste in realtà il supposto Comitato per la liberazione delle provincie italiane tuttora soggette al dominio straniero.

Risulta infatti essere stata perfino abbandonata l'idea di far rivivere il giornale L'Italia degli Italiani come bollettino di quel Comitato, e ciò per mancanza di mezzi ed implicitamente per mancanza di sodalizio di cui quel periodico avrebbe dovuto essere l'organo.

Dalle investigazioni praticate per conoscere in qual modo siasi formato il progetto di detto Comitato, è poi risultato che al Matteo Renato Imbriani il quale lo ideò, avrebbero dichiarato di far adesione i noti Gian Domenico Romano, Scafati e Dotto, mentre Cangiano e Mario Chevrice avrebbero dichiarato di prendere parte alla Associazione quando essa potesse istituirsi ed allargarsi. La partecipazione poi del Generale Avezzana come Presidente, sarebbe nominale e non effettiva, ignorando egli fors'anca di essere stato posto a capo di una Società che non aveva modo di riuscita.

Il Dotto non ha mancato di agitarsi per attuare il progetto in discorso, e fece persino la proposta al • Circolo Giorgio Imbriani • di formare con gli elementi suoi la Società di cui trattasi; proposta che venne però recisamente respinta.

Si continuano tuttavia le indagini e la sorveglianza relativamente al preteso • Comitato per la libertà dell'Italia irredenta • e non mancherò di tener informata V. E. di ogni notizia meritevole di attenzione che in proposito mi risultasse.

623

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 706. Vienna, 10 luglio 1877 (per. il 14).

L'E. V. ben volle ,coll'ossequiato Suo dispac'Cio del 4 corrente N. 409 (2) farmi conoscere le di Lei impressioni intorno alla eventualità, da me accennata col mio rapporto de11'8 Giugno N. 684 (3) di disposizioni militari di

precauzione, che il Gabinetto di Vienna sarebbe probabilmente per prendere verso la sua frontiera coll'Italia, nel caso le circostanze facessero sì che l'Esercito Austro-Ungarico fosse costretto a prendere parte all'azione che si svolge nella penisola dei Balcani. Divido pienamente colla E. V. la persuasione che un simil fatto non potrebbe a meno di eccitare una viva emozione in Italia e si è appunto in previsione di ciò che ho creduto dover mio richiamare in antecedenza su tale eventualità la di Lei attenzione, anche a rischio di andare errato nelle mie previsioni, sembrandomi importantissimo, che in qualsiasi emergenza il Governo non abbia, ad essere colto di sopresa e trascinato quindi da un primo momento d'emozione popolare là dove forse non vorrebbe andare.

Io hon credo che il Governo Austro-Ungarico nell'eventualità da me preveduta prenderebbe immediatamente disposizioni militari che potessero aver l'aria di una esplicita dimostrazione contro di noi, ma ciò non di meno i provvedimenti semplicemente precauzionali ch'esso adotterebbe nella direzione della nostra frontiera, non potrebbero sfuggire all'attenzione del R. Governo, ed essenzialmente di chi ben si vede ha interesse in Italia a provocare un conflitto coll'Austria sperando raggiungere così la sempre vagheggiata annessione alla Patria delle terre Italiane ancora soggette all'Impero. Certamente io non sarei d'avviso s'abbia da parte nostra a rimanere freddamente impassibili a fronte di fatti che potessero rivestire il carattere di una minaccia; ma è pure mia opinione si abbia in tale emergenza a procedere colla massima dignitosa prudenza, non dando importanza a fatti che non la meritassero in modo assoluto, ed evitando dal canto nostro dal prendere misure di una controprovocazione. La pronta amichevole intromissione di una terza potenza sarebbe probabilmente il mezzo più acconcio di far cessare la tensione che verrebbe a prodursi fra i due Stati, prima ch'essa assumesse proporzioni tali da compromettere gravemente le relazioni fra i due Governi. Sembrami dunque che ad ottenere questo risultato al momento necessario, abbiano sin d'ora a convergere i nostri sforzi, a prepararci cioè l'amicizia di quella terza potenza che non può essere altra che la Germania. Ciò non esclude la necessità anche di fare tutto ciò che da noi dipende per attutire le diffidenze dell'Austria a nostro riguardo, valendosi di tutte le facoltà che le leggi ci danno, per impedire le provocazioni, che molti mal cauti e non pochi mal intenzionati non si fanno scrupolo di promuovere contro il vicino Stato, in momenti in cui la massima prudenza sarebbe imposta a quanti hanno vero amor patrio.

Indubbiamente, come ben s'appone l'E. V., il Conte Andrassy, come io pure sono persuaso, comprende tutto il danno che soffrirebbero i due Paesi, mettendosi per una via di cui !"uscita può essere per entrambi pericolosa, ma più che ovunaue chi governa a Vienna è costretto a piegarsi a transazioni coi suoi personali apprezzamenM, a cedere a correnti che vano sarebbe sperare far deviare. Tutto quanto quindi può da noi dipendere deve essere posto in opera onde rimuovere il pericolo che il Ministro Imperiale abbia a trovarsi a fronte di sì grave alternativa.

Piaccia all'E. V. fare a questo mio franco linguaggio l'usata benevola accoglienza.

(l) -Cfr. n. 566. (2) -Cfr. n. 610. (3) -Cfr. n. 520.
624

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 709. Vienna, 10 luglio 1877 (per. il 14).

I giornali tornano a ripetere con insistenza le notizie di negoziati in corso fra l'Austria-Ungheria e l'Inghilterra onde stabilire la comune azione da esercitarsi a tutela degli interessi dei due Stati nella presente questione orientale. Parecchi giornali anzi, che a Vtienna ed a Pesth wno considerati come bene informati, mostrano prestar fede a quelle voci ed anzi le avvalorano coi loro commenti. Ove però le mie informazioni siano, come ho luogo di ritenere, esatte, anche questa volta tutto ciò non sarebbe se non diceria senza fondamento di sorta al presente, e con poca probabilità abbiano a verificarsi in seguito. L'Alleanza dei tre Imperatori si mantiene intatta sino a che così piacerà a Berlino, ed il Gabinetto di Vienna, malgrado tutto, non pensa per ora a distaccarsene ricercando altre alleanze {l).

625

L'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 353. Berna, 10 luglio 1877 (per. il 13).

Dalle notizie che si hanno qui, oltre il Congresso Generale della Internazionale che dovrebbe aver luogo il 3 settembre, probabilmente a Verviers, si è proposto dai socialisti Belgi di riunire a Gand la domenica del 9 settembre un Congresso Universale di Socialisti, allo scopo di intendersi coi delegati delle Società che non fanno parte dell'Internazionale, come il partito democratico Socialista di Germania, quello di Danimarca, l'Arbeiter-bund (Federazione Svizzera degli Operai) il partito de-mocratico Socialista Fiammingo.

Scopo di questo Congresso sarebbe quello di venire ad un accordo, se non per seguire lo stesso cammino, ciò che non è sempre possibile, almeno per raggiungere insieme il risultato che tutti hanno di mira. Ecco quali sarebbero sinora le Questioni poste all'ordtne del giorno dai diversi gruppi aderenti.

2° Organizzazione dei corpi di mestieri. 3° Dell'attitudine del Proletariato verso i varj partiti politici. 4° Delle tendenze della produzione moderna per riguardo alla proprietà. 5° Della creazione di un ufficio centrale di Corrispondenza e Statistica

operaja che riunirebbe le informazioni relative al prezzo della mano d'opera, delle derrate al,imentari, le ore di lavoro, i regolamenti delle fabbriche.

6° Del valore e della importanza Sociale delle Colonie Comunistiche delle Società Cooperative, ed altri esperimenti Socialisti istituiti ed in azione in diversi paesi.

I gruppi che avrebbero altre questioni a proporre potranno presentarle prima del l o Agosto. I Socialisti di Gand organizzano una grande manifestazione, ed una grande festa Operaja.

Gli organizzatori sperano che tutti possano intendersi meglio di ciò che si fece l'anno scorso al Congresso d:i Berna.

Al R. Ministero sarà noto d'altra parte in pari tempo che su Franchi 230.15 raccolti dalla Federazione del Giura in favore degli InternazionaListi italiani 200 sarebbero stati spediti alla Commissione Italiana di Corrispondenza.

Il Costa, sembra che non ha guari fosse qui ed impiegato come inverniciatore senza però, a quanto affermasi, che cessi la sua propaganda.

l 0 Patto di solidarietà da conchiudere fra le diverse organizzazioni Operaie.

(l) Cfr. quanto scriveva il 13 luglio Robilant in una l.p. a Corti (Carte Corti): < Si parla molto dell'Alleanza Austro-Inglese, a cui io m'ostino a non credere sebbene mi si bersagli di telegrammi da Roma per assicurarmi che essa è un fatto positivo. Ci crederò se vedrò il trattato, altrimenti no. Intanto il viaJ:gio che Calice sta per fare a Londra onde condurre in patria sua moglie ammalata da piu mesi, dà non senza apparenza di fondamento appoggio a quelle dicerie. Io ci credo poi tanto meno in questo momento che la poco brillante riuscita della campagna Russa in Asia, e l'assai precaria posizione dell'Esercito dello Tzar in Bulgaria parmi non siano fatti tali da creare un :véri! en !a demeure per l'Austria. Ma forse allorché riceverai queste righe se ne saprà qualche cosa di più. Ad ogni modo per me il successo finale delle armi russe non è dubbio •.

626

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 394. Roma, 11 luglio 1877, ore 8.

On a mandé de Vienne au Standard qu'à la suite des conférences qui ont eu lieu entre le comte Andrassy et l'ambassadeur anglais, l'Autriche et l'Angleterre se seraient mises d'accord en principe pour une action simultanée. La Porte aurait renoncé aux objectiotl1s qu'elle faisait à ce que l'Autriche occupat la Bosnie et l'Herzégovine, tand:is-que l'Angleterre protégerait Constantinople contre l'invasion russe. Je n'ai aucune information directe qui me permette d'ajouter foi à ces nouvelles, mais d'après les rapports détaillés que j'ai reçus sur les opérations militaires des tures au Monténégro et les indices que l'on a sur le ròle que les agents et les émissa~res autrichiens ont joué en cette occasion, je suis porté à attacher beaucoup d'importance au fait que le seul résultat de ces opérations a été un épouvantable sacrifice de sang et l'évacuation complète de l'Herzégovine par l'armée turque qui ne pourrait maintenant y retourner qu'aux prix d'immenses sacrifices, ou en faisant un très long et fatiguant détour. Je pri.e V. E. de me dire s'il y a des indices pouvant faire croire à l'entente anglo-autrichienne dont parle le Standard ou à tout autre changement dans la situation diplomatique.

627

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PARIGI, CIALDINI, E A PIETROBURGO, NIGRA

T. 393. Roma, 11 luglio 1877, ore 13,15.

A-t-on quelque notion sur la prétendue entente austro-anglaise qui aurait pour conséquence l'occupation pacHìque de la Bosnie et de l'Herzégovine par les troupes autl'ichiennes du consentement de la Porte? Ces nouvelles ont été envoyées de Vienne au Standard à Londres.

628

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 439. Pietroburgo, 11 luglio 1877, ore 17,05 (per. ore 18,50).

On ne sait rien ici, ni au mtnistère des affaires étrangè!I"es, ni à l'ambassade d'Angleterre d'une prétendue entente austro-anglaise pour l'occupation de la Bosnie et de l'Herzégovine par les troupes autrichiennes avec le consentement de la Porte. Pour autant que je sais, l'Angleterre ne considère pas cette question comme un intéret anglais. J e pocsiste à croi!I"e que l'Autriche peut compter sur le consentement de la Russie pour l'occupation éventuelle de la Bosnie. Lord Loftus a été chargé d'appeler l'attention du Gouvernement russe sur les ouvrages d'obstruction des bouches de Sulina par les russes, en faisant remarquer que la navigabilité de ces eaux, obtenue par les frais de l'Europe, ne doit pas etre compromise au-delà de la durée de la guerre.

629

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI, A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT, AI MINISTRI, A BRUXELLES, DE BARRAL, A L'AJA, BERTINATTI, A LISBONA, OLDOINI, A MADRID, GREPPI, E A MONACO DI BAVIERA, RATI OPIZZONI

D.R. Roma, 11 luglio 1877.

Si è parlato in questi giorni di una lettera drcolare del Cardinale· Simeoni ai Nunzi Pontificii la auale si riferirebbe aUa situazione della Santa Sede in caso di Conclave. Le istruzioni del Vaticano prescriverebbe·ro ai suoi Rappresentanti all'Estero di indagare le disposizioni dei singoli Gabinetti e di chiamare l'attenzione dei medesimi sopra uno stato di cose che il Cardinale Simeoni denunzierebbe come tale da non offrke guarentigie sufficienti per la riunione del Conclave tn Roma.

A questo riguardo, io stimo opportuno che V. E. sia informata delle pratiche delle quali si suppone siano incaricati i Nunzi, poiché Ella ha nelle comunicazioni del R. Governo che si riferiscono alla libertà del Conclave ed in quelle che segnalano le numerose ed evidenti prove dei sentimenti di moderazione e dell'amore dell'ordine della popolazione di Roma, gli argomenti necessarii per distruggere qualsiasi etrroneo giudizio od infondata prevenzione.

630

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 191. Roma, 11 luglio 1877.

Tra i rapporti che V. E. mi scrisse in questi ultimi tempi, mi sono riusciti di particolare interesse quelli segnati coi nn. 149 e 156, in data del 27 giugno (l) e del 4 Luglio (2).

Mentre mi rise•rbo di rispondere con altro dispaccio separato intorno a ciò che, nel Rapporto n. 149, si riferisce alle cose egiziane, qui verrò riassumendo alcune considerazioni generali rispetto alla situazione, secondoché emerge dalle informazioni da Lei somministratemi.

È notevole anzitutto il mutamento che, a brevi giorni di intervallo, sarebbe sopravvenuto nel linguaggio di Lord Derby; Imperocché, nel coll()(luio del 26 Giugno, Sua Signoria credeva probabile che l'Austria occuperebbe la Bosnia e l'Erzegovina quando la Russia si inoltrasse in Bulgaria, e soggiungeva che questo movimento dell'esercito austriaco • avrebbe luogo per tutelare gli interessi dell'Austria-Ungheria, anziché per ajutare la Russia •. Invece, nel colloquio del 3 luglio, il Conte Derby ha espresso la opinione che senza dubbio esiste una intelligenza tra l'Austria Ungheria e la Russia per il caso di eventualità determinate, ed ha anche osservato che la condotta deU'Austria Ungheria sarà determinata da interessi che il Gabinetto di Vienna invoca sempre, ma non definisce mai.

Secondo le nostre informazioni, dopoché Suleyman Pascià ha attraversato il Montenegro, non solo l'Erzegovina è evacuata completamente, ma lo stesso generale turco più non sarebbe in grado di ritentare la stessa strada che i Montenegrini hanno di nuovo sbarrato. È notevole, a questo riguardo, la facilità con cui l'Austria permette ora l'evacuazione, per Klek e Ragusa, degli approvigionamentì che erano accumulati in Mostar, Stolaty e Trebigne, e che vengono ora diretti tutti sopra Scutari d'Albania.

Certo questi indizii farebbero credere che, al primo apparire di qualche nuova banda 1n Erzegovina, l'Austria ne trarrebbe motivo per l'occupazione. Questa poi si farebbe senza pericolo di resistenza, e senza che occor·ra insospettire l'Europa e commuovere la pubblica opinione, nell'interno dell'Impero, con insoliti spiegamenti di forze. Più che sufficienti sarebbero per l'impresa i 16 reggimenti di fanteria, i 9 battaglioni di cacciatori e i 6 reggimenti di Cavalleria, tutti sul piede di pace, che, come affermano, non senza una certa ostentazione, gli organi officiosi di Vienna, costituiscono, in questo momento, tutte le forze militari distribuite lungo la frontiera.

In questo stesso ordine di tdee, saranno riusciti di qualche interesse per

V. E. gli ultimi documenti diplomatici dai quali appariscono le entrature che stimammo di fare a Vienna in favore del Montenegro, e l'accoglimento che esse ebbero. La stampa austriaca e la stampa ungherese menano ora vanto di ciò che il Governo Imperiale e Reale ci abbia trattenuti da una intervenzione a vantaggio del Principato. Il vero si è, invece, che noi movemmo esclusivamente da preoccupazioni umanitarie, e cercammo di farne base di un'azione disinteressata presso la Sublime Porta. In pari tempo giovava a noi di cogliere l'occasione per assicurard se l'Austria Ungheria fosse sempre disposta a seguire, in quelle regioni, una politica che si conciliasse col nostro interesse di conservazione dello statu quo territoriaile. L'austria invece, e con le parole, e coi fatti, ha voluto dimostrarci che intende di essere sola ad esercitare un'influenza sulla sorte di quelle Provincie, e che a sé rivendica, sempre in nome di quegli interessi che non definisce mai, ogni iniziativa a tale riguardo.

Converrà anche alle altre Potenze il lasciare che l'Austria arroghi a sé stessa una tale posizione? Sopra Questo punto riuscì aH'Austria di rendere sospetta la nostra voce, insinuando, non senza successo, che noi cerchiamo in Bosnia i11Tirolo. Importa quindi di adoperarci bensì, con molta prudenza per paralizzare l'azione a noi contraria dell'Austria; però non converrà stancarsi di dimostrare che lo sco·po cui l'Austria mira, cioè l'esclusiva [nfluenza sulla sorte di così gran parte della penisola dei Balcani, non è rassicurante né per noi né per le altre potenze.

(l) -Cfr. n. 578. (2) -Non pubblicato.
631

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 412. Roma, 11 luglio 1877.

Sono grato assai a V. E. delle indicazioni fornitemi col pregiato rappodo del 30 Giugno scorso, N. 702 (1).

È uui acchiuso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Ceci est très secret. -Les rapports que nous recevons de Dalmatie font croire, au moins en ce qui concerne les services administratifs et l'esprit des troupes, que l'armée autrichienne laisse beaucoup à désirer. Il nous revient, d'autre part qu'on a à Berlin une assez médiocre idée de cette armée. Le Comte de Launay pense

• qu'il ne faut pas trop nous effrayer des 600/m soldats autrichiens •. M. de Keudell dit qu'à Berldn on croit que l'Autriche est inoffensive tant qu'elle ne peut pas s'appuyer sur une autre Puissance.

Au surplus il suffit, pour se faire une idée de la confiance qu'on a à Berlin, à l'égard de l'Autriche, de savoir que si le Comte Andràssy v,enait à se retirer, l'Allemagne considérerait l'Autriche comme ennemie. On consent cependant, jusqu'ici à Berldn la croyance que le Comte Andràssy est en mesure de dominer la situation et d'enrayer certaines tendances qui, pourraient conduire, en dernier lieu, au démembrement de la Turquie. Mais il faut désormais avoir une foi bien robuste dans la politique du Cabinet de Vienne pour croire que celle-ci pulisse encore sauver l'intégrité et le statu quo territorial en Turquie.

(l) Cfr. n. 593.

632

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AL CONSOLE A RAGUSA, DURANDO

D. 458. Roma, 11 luglio 1877.

La S. V. Illustrissima avrà ricevuto in questi giorni, il dispaccio che Le fu diretto il 29 Giugno scorso (1), ed avrà così potuto ricavarne una nozione esatta dei passi che ci sembrò di dover fa,re a Vienna in favore del Montenegro e dell'accoglimento che i nostri offici ebbero da parte di quel Gabinetto.

Sta, oramai, in fatto che l'Austria-Ungheria non ha voluto far buon viso alle entrature nostre, intese ad un'azione camune nel senso deHa moderazione e nell'interesse dell'umanità. Qualunque possa essere stato il motivo dal quale si ispirò il Gabinetto di Vienna, in questa circostanza, egli è certo che gli avvenimenti dimostrarono fondata la supposizione di Lei, che cioè quel Gabinetto vede con occhio geloso che altri si occupi degli affari montenegrini.

Spero che Le si presenterà prossima occasione di recarsi a Cettinjé. Potrà allora la S. V. Illustrissima, senza manifestare rancore alcuno, tener conto di ciò che ora è occorso, per regolarsi in tutto ciò che tocca all'AUIStria ed ai suoi interessi. Noi abbiamo dato prova di saper apprezzare questi interessi, in ciò che essi hanno di legittimo. Però la pretesa del Governo Austro-Ungarico, di avere un'influenza esclusiva sopra tutte codeste contrade, non può essere ammessa dall'Italia e non lo dovrebbe essere dalle altre potenze.

P. S. -È qui unito un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Notre intéret s'oppose à tout agrandissement territorial qui ferait acquérir à l'Autriche une augmentation de prestige moral et lui assurerait, en outre, une prépondérance militaire de plus en plus considérable vis à vis de nous, en renforçant ses positions en Dalmatie qui, dans leur situation actuelle, ne sauraient guère deveillir la base d'une opération quelconque contre nos provinces méri.dionales. L'Autriche hésite so i t à cause de ses difficultés intérieures, soit à ·cause des difficultés qui pourraient surgir au moment de régler ave'c la Russie les résultats de la guerre. Mais la Russie a déjà consenti dans une certaine mesure, à l'occupation autmchienne, et si l'occupation peut se fair·e sans trop déployer de forces, les difficultés intérieures seraient également atténuées. Vous devez tenir compte de cet état de choses, et si vous pouvez le faire sans trop Vous découvrir veuillez ne rien négliger de ce qui peut rendre moins probable ou retarder l'intervention autrichienne dans les prownces turques.

(l) Cfr. n. 583.

633

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 752. Terapia, 10-11 luglio 1877 (per. il 16).

In questi gio·rni si continuò a fare commenti sulla recente visita dell'Ambasciatore d'Inghilterra al Sultano. Taluni asserivano che S. E. aveva domandato alla Maestà del Sultano l'autorizzazione di far venire la flotta da Besika a Costantinopoli; cui Sua Maestà avrebbe risposto negativamente. Altri erano d'avviso il Signor Layard avrebbe invece suggerito al Sultano di esprimere· il desiderio la flotta venisse nel Bosforo; e si discuteva indi se l'Ambasciatore avesse dato a Sua Maestà quel consiglio in seguito ad ordini ricevuti da Londra, oppure di motu-proprio. In generale si manifestava dai Turchi l'avviso che nessuna speciale concessione avesse a farsi all'Inghilterra, a meno che essa fosse per dichiarare apertamente la guerra ail.la Russia. Le indagini da me istituite in proposito non mi danno alcuna autorità per affermare che di quell'eventualità si trattasse in alcun modo nell'udienza predetta; né a me sembra probabile il Governo Britannico sia per prendere sì grave determinazione prima d'essersi deciso ad entrare nel conflitto.

Ora poi mi viene riferito che, do'po la partenza di Redif Pacha, il Sultano avrebbe incominciato ad aprire gli occhi ai gravi pericoli che va correndo l'Impero, ed a provare un gran desiderio di pace. Avant'ieri Sua Maestà faceva chiamare a Palazzo Mehemed Ruchdi Pacha, e taluni pretendono Essa lo invitasse ad assumere ~l gran Vizirato; però Sua Altezza non si sarebbe mostrata disposta a sobbarcarsi. Edhem Pacha intanto è indisposto, e Safvet Pacha non ricevette neppure ieri il Corpo diplomatico.

Le voci predette corrono di bocca in bocca, né è facile constatarne l'esatto fondamento. Però esse lasciano l'impressione che qualcosa stassi preparando, e

46 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

ci avviciniamo ad una crisi il cui risultato dipenderà necessariamente dai fatti che saranno per occorrere.

11 luglio

P. S. -M'è confermato in modo categorico che frequenti comunicazioni furono scambiate in questi gio.mi tra il Palazzo Imperiale e l'Ambasciata di Inghilterra. Ed ancora ieri mattina il Segretario di Sua Maestà fu a vedere il Signor Layard. Il più gran segreto è tenuto sopra queste comunicazioni. Però farò ogni sforzo per vedere di scoprirne qualcosa.

634

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 758. Terapia, 12 luglio 1877 (per. il 19).

Per la mia confidenziale delli 10 del presente n. 752 (1), dissi farei ogni sforzo affine di scoprire il fondamento avevano le voci corse riguardo all'udienza che l'Ambasciatore d'Inghilterra aveva avuto or non ha guarì dalla Maestà del Sultano.

Il più gran segreto erasi tenuto sopra la conversazione seguita in quella congiuntura, e le persone che dovevano pur saperne qualcosa procuravano anzi di darne erronee nozioni. Alcuni indizii m'avevano tuttavia messo sulla retta via; senonchè, trattandosi di cosa di tanta importanza, io non volli asserirla in modo positivo all'E. V. ,fino a che ne avessi se non la prova a•lmeno la ferma convinzione. Ieri dunque, e precisamente pochi istanti prima che venisse fra le mie mani il telegramma dell'E. V. (2), traevo da fonte sicura il Signor Layard avere infatti domandato al Sultano l'autorizzazione di far passare la flotta Inglese di Besika pei Dardanelli affine di condurla a Costantinopoli. Ed a questa domanda era stato risposto la Sublime Porta non poter accordare la richiesta licenza a meno che l'Inghilterra dichiarasse la guerra alla Russia, e le sue forze si presentassero quindi come ausiliarie delle Musuilmane. Si allegava all'appoggio di questo rifiuto il Governo Ottomano reputare pericoloso di stabilire un precedente che potrebbe essere invocato nell'avvenire. Se s'accordava l'entrata nel Bosforo alla flotta Inglese, come si potrebbe rifiutarla a quelle delle altre Potenze? L'Inghilterra poi non essendo in guerra con la Russia, la presenza delle sue forze navali costituirebbe un'occupazione estera, e la Sublime Porta non desiderava più l'occupazione Inglese che alcun'altra. Nè sarei alieno dal credere che questi Ministri si sentissero inoltre poco disposti ad incontrare gli impegni morali che la presenza della flotta inglese trarrebbe seco. Taluni sono infatti d'avviso che, nel! caso le cose della guena andassero alla peggio, e le condizioni dell'Impero fossero per divenire calamitose, il miglior mezzo per

ottenere la pace e salvare l'Impero sarebbe quello di fare un appello diretto al nemico, poiché s'avrebbe per tal modo il doppio vantaggio della prontezza dei negoziati, e di evitare· le complicazioni degli interessi altrui. I Ministri Ingùesi avevano sì altamente proclamato non si curerebbero che degli interessi inglesi. Fu anzi detto che l'invio di Namik Pacha ad latus di Redif Pacha al Quartiere Generale di Sciumla avesse precisamente per iscopo di averlo pronto a trasferirsi all'emergenza a11 Quartiere Generale nemico, Namik Pacha essendo persona grata alla Russia. Ma questa non fu che una voce vaga di cui sono ben lungi dail poter garantire il fondamento. A·rroge infine che forse i recenti successi d'Asia hanno dato .a questi Governanti la speranza di poter vincere i Russi anche in Europa, e dover così alle sole proprie forze i trionfi e gli allori. Io intendeva infatti iersera da un personaggio che tiene da vicino al Palazzo espressioni di fiducia nell'avvenire della campagna; i Russi :llacevano una manovra oltremodo arrischiata inoltrandosi nei Balcani; il Serdar-Ekrem uscirebbe uno di questi giorni dal suo ritiro, prenderebbe i nemici alle spalle, cadrebbero tutti.

Queste sono dunque le ragioni cui s'attribuisce un rifiuto che a prima vista sembra difficile a spiegarsi. Sarà la Sublime Porta per persistere in esso? lo non oserei certamente asserirlo; poiché quando le sorti della guerra volgessero meno propizie, potrebbe essa anche decidersi ad autorizzare una misura che, se non costituisce necessariamente per sé stessa un atto di ostilità, avrebbe pure non poca probabilità di compromettere la Potenza che sarebbe per prenderla. E questo si vedrà in un vicino avvenire.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Aucun signe n'existe ici d'un accord entre l'Angleterre et l'Autriche. L'Ambassadeur d'Angleterre, à vrai dire, en parle volontiers avec son Q>llègue d'Autriche et avec d'autres, mais on croit qu'il s'agit plutot d'un désir que d'un fait. Les deux Ambassadeurs ont des bons rapports personnels, mais leur action est loin d'etre commune. Celui d'Angleterre ne s'est ouvert avec personne au sujet de sa demande du passage des Dardanelles. Seulement il se exprime maintenant en termes assez sévères au sujet de l'incertitude des Tures. L'Ambassadeur d'Autriche ne se prononce pas sur l'éventualité de l'occupation de la Bosnie. L'Ambassadeur d'Allemagne encourage la Sublime Porte dans son r·efus de laisser venir la flotte anglaise dans le Bosphore. Je h'ai aucune connaissance que dans r.es derniers temps l'Ambassadeur d'Autriche ait fait des demarches auprès de la Sublime Porte au sujet du Monténégro.

(l) -Cfr. n. 633. (2) -Non pubblicato.
635

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, A VITTORIO EMANUELE II

T. 66. Roma, 14 luglio 1877, ore 11,55.

L'attention des ambassadeurs de Votre Majesté ayant été appelée tout particulièrement sur les bruits qui ont couru ces derniers jours au sujet d'une entente spéciale entre l'Autriche et l'Angileterre, il ressort des informations

qu'ils mandent au Ministère qu'aucun changement n'est survenu dans la situation politique depuis l'entrée des Russes en Bulgarie. L'alliance des trois empereurs devrait méme recevoir une nouvelle confirmation dans l'entrevue des ·empereurs d'Autriche et d' ATiemagne fixée pour le dix aout, bien que, d'après l'avis du Comte de Robilant, il ne faille donner à cette entrevue qui se repète tous les ans l'importance d'un fait politique de premier ordre.

Il paraitrait également controuvé que la Sublime Porte ait donné son consentement à l'Angleterre et à l'Autriche pour une occupation eventuelle de quelques provinces ou de certains points stratégìques. La Turquie persisterairt, d'après les dernières informations, à se refuser d'admettre sur son territoire des troupes autrichiennes ou anglaìses en dehors du cas d'une alliance régulière. L'arrivée de l'escadre britannique à Besika a produit à Constantinople une mauvaise impression.

Nous sommes encore sans nouvelles de l'engagement annoncé par l'Agence Stefani, auquel auraient pr1s part des troupes ottomanes venues de Viddin et de Monastir. Mais le comte Corti télégraphiait ce matin que malgré tout le soin du Gouvernement turc de cacher les nouvelles qu'il reçoit du camp, on avait lieu de croire qu'elles étaient peu favorables aux Tures en Europe et en Asie.

636

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1870. Berlino, 14 luglio 1877 (per. il 18).

J'ai reçu par le Marquis Cappelli l'eXIpédition •très intéressante qui lui avait été confiée à Vienne. Pour y répondre, j.e profite du départ du Chevalier Tosi en congé.

J'ai vu non sans satisfaction que l'Ambassadeur d'Allemagne près notre Cour avait abordé avec plus de netteté certaines questions qui doivent préoccuper Ies deux Gouvernements. Dans ces derniers temps j'avais laissé comprendre à mots couverts à M. de BiHow combien il était regrettable de constater avec quelle réserve ce diplomate se conduisait dans ses rapports avec notre Mini,stère, tandis que V. E. s'expliquai.t ouvertement chaque fois que l'occasion s'en présentait. Le Secrétaire d'Etat m'avait remercié d'appeler son attention à cet égard, et m'avait promis d'envoyer à M. de Keudell des instructions qui le mi:ssent à méme de procéder avec cette franchise et intimité dont nous donnions l'exemple. J'ai donc appris avec plaisir que M. de Biilow avait tenu compte de ma remarque.

Dans une de mes dernières visites à M. de Radowitz j'ai parlé en termes généraux sur les entretiens récents de V. E. et du Secrétaire général avec

M. de Keudell, soit sur la crise intérieure en France, soit sur les affaires Orientales, et la connexité qui existe aussi pour l'Allemagne entre les intéréts que nous défendons dans la Péninsule des Balkans et notre situation mutuelle en présence de la réaction uil.tramontaine à Pa,ris de meme qu'à Vienne. Je me suis surtout appUqué à mettre en relief la rectitude de notre politique si injustement soupçonnée par le Cabinet Austro-Hongrois.

M. de Radowitz avait reçu de M. de Keudell une dépeche sur ses conversations avec notre Ministère au sujet des événements qui se développent en France, et cette dépeche avait produit ici le meilleur effet, puisqu'il y était constaté une fo}s de plus la solidarité de nos intérets essentiels et reciproques. Mais jusqu'ici ce diplomate n'avait pas communiqué le langage· que nous lui avions tenu au sujet de la Bosnie et de l'Herzégovine et de l'éventualité d'une occupation de ces Provinces par l'Autriche.. H a été convenu que M. de Radowitz garderait par devers lui les observations que je lui avait présentées, comme entrée en matière sur le dernier point, jusqu'à ce que le représentant Impérial à Rome ait transmis son compterendu. Je me réservais de reprendre alors le thème en lui donnant tout le développement nécessaire, car j'avais l'ordre formel d'appuyer tous les arguments déjà produits à Rome avec cette confiance que nous aimions à placer dans le Cabinet de Berlin. Je me suis borné à fixer le point de départ d'un échange ultérieur de vues. Profitant de la latitude qui m'était laissée par V. E., je préfère attendre le retour du Secrétaire d'Etat mieux au courant des affaires. Si je parvenais à le convaincre (ce qui est encore douteux vu la manière dont il ,s'exprimait peu avant son départ pour Marienbad) du bien fondé de nos raisons, son avis pourrait modifier favorablement les dispositions du Prince de Bismarck. Si dans l'intervalle i'entrée en action de l'Autriche devenait plus probable et plus prochaine qu'elle ne semble l'etre aujourd'hui, je prierais alors M. de Radowitz de se rendre lui meme notre interprète à Varzin. En attendant il sera très utile de tenir en haleine l'Ambassadeur d'Allemagne et de continuer à lui suggérer les meilleurs motifs pour soutenir ce qui n'est autre chose a.u'une cause commune de nos deux Pays.

Mais en tout cas je n'estime point qu'il soit prudent de faire passer au Chancelier un mémoire sur un sujet assi délicat. Si nous ne réussitssions pas à le convertir à notre point de vue touchant la Bosnie et l'Herzégovine, il pourrait se présenter tel ou tel autre incident, où il ne résisterait peut etre pas à ·la tentation de fournir la preuve écrite que nous avons cherché à contrarier la politique autrichienne, et de se faire un mérite de sa résistance. N'oublions pas que l'alliance des trois Empereurs continue à subsister, et que tant que Vienne et S. Pétersbourg restent dans une certaine entente on évitera de se donner ici meme l'apparence d'y jeter une note discordante. Tous les efforts du Prince de Bismarck tendent à maintenir un certain équilibre entre les deux Empires voisins, pour ne pas etre placé dans la pénible nécessité de jeter son poids d'un coté ou de l'autre. Or nous savons que la Russie laisse déjà carte bJ.anche à l'Autriche, dans les Provinces précitées de la Turquie. Si le Cabinet de Vienne veut s'en prévalo,ir, ce n'est pas d'ici qu'on soulevera des obstaCiles sérieux. Au lieu de prendre des détours, pourquoi n'irions nous pas droit au but en nous expliquant confidentiellement avec le Comte Andrassy en cherchant à le fortifier dan:s sa répugnance hongroise à se preter à un accroissement de l'élément slave dans la Monarchie? Puisque nous prévoyons le cas où le Cabinet de Vienne pourrait se laisser induire à prendre éventuellement des précautions militaires contre l'Italie, ne serait il pas mieux de mettre discrètement le Comte Andrassy en garde contre une telle énormité qui ne ferait qu'aggraver une situation déjà si pleine de dangel's? Une Puissance, comme l'Italie, doit avoir son frane parler là méme où le péri,l se manifeste. Faire sonner la cloche d'alarme à Berlin ou à Londres pour que l'écho se fasse entendre à Vienne, laisserait supposer que nous n'avons pas assez de confiance en nous mémes. Ce serait encourager la résistance, car on croirait à notre résignation si nous ne rencontrions pas d'appui ailleurs. Il serait douloureux d'admettre que nous ne nous sentissions pas de force à soutenir ce que nous diete notre position vers l'Adriatique, mais méme dussions nous pour le moment rester simples spectateurs des évolutions de l'Autriche, nous ménagerions du moins l'avenir, en disant Q.U'un écart du programme primitif pour le maintien du statu quo territorial en Orient nous engagerait à notre tour à ne prendre conseil vis-à-vis du Cabinet de Vienne, ·et au moment qui nous paraitrait le ·plus propice, Q.Ue de nos propres convenances.

637

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 1871. Berlino, 14 luglio 1877 (per. il 18).

J'ai communiqué à V. E. les appréciations du Chancelier relativement aux questions à l'ordre du jour. J'ai pu contròler qu'à son passage à Berlin il s'était exprimé d'une manière assez analogue dans ses entretiens avec d'autres personnes. Le sentiment de défiance contre la France était très accentué. Quant aux affaires Orientales, contrairement à ses première•s prévisions, il croyait que la guerre serait de longue durée. Après les grands sacrifices déjà supportés par la Russie, elle déclarait maintenant ne pouvoir .se contenter d'une simple joute d'honneur. Cette Puissance vise, si non à une solution radicale, du moins à un règlement de comptes qui offre la garantie d'une paix stable pour nombre d'années. Jusqu'ici il ne s'est produit aucune tentative sérieuse de médiation. L'Autriche a peut étre quelques velléités de s'attribuer ce ròle, de crainte que les événements ne prennent une tournure qui la forcerait à mobiliser ses t.roupes. C'est surtout l'attitude de la Serbie fiottant entre divers courants, qui inspire à Vienne des appréhensions; mais les velléités du Oabinet Austro-hongrois ne sont encore que les indices des embarras de la situation. Officiellement sa conduite n'a pas varié, et il n'a posé aucun acte qui induise à supposer que l'heure de prendre une décision soit imminente. Pour ce qui concerne l'Allemagne, elle ne cherche pas à s'interposer. Tant qu'elle n'en sera pas requise par le Cabinet de S. Pétersbourg, elle se tiendra sur la réserve. Le jugement porté par le Chancelier sur la situation remonte aux premiers jours de Juillet. Ce qui s'est passé depuis lors vient à l'appui de son langage. Il n'est plus possible de nier que les opérations militaires des Russes en Asie Mineure ont à peu près échoué. Il n'est pas à présumer que cette campagne soit immédiatement suivie d'une autre. Si importants que soient les renforts envoyés aux troupes russes, il ne sera pas possible de reconstituer rapidement les ·cadres fortement entamés. Diriger de nouveaux corps tout organisés en Asie ne sera pas chose facHe à moins de laisser dégarnies les garnisons à l'intérieur de l'Empire. D'ailleurs ce mouvement de troupes risquerait fort d'etre interrompu quand la mauvaise saison approchera. D'un autre 'còté la facilité avec laquelle les Russes ont traversé le Danube a fait illusion à bien des personnes sur le premier succès, mais ils vont se heurter à une autre ligne de défense; car hl est à suppooer que les Tures leur disputeront vivement le passage des Bartkans. Le Cabinet de S. Pétersbourg est encore loin d'avoir atteint une hlmite où il lui soit permis de s'arreter. Le Chancelier a donc parfaitement raison de prévoir une lutte très prolongée. En attendant, ainsi que je· l'ai télégraphié à V. E.,

M. de Radowitz ne croyait pas à une prétendue entente austro-anglaise qui aurait pour conséQuence l'occupation pacifique de la Bosnie et de· l'Herzégovine par les troupes autrichiennes, du consentement de la Sublime Porte. Ce fonctionnaire n'admettait pas davantage que le Cabinet de Vienne dans les circonstances actuelles songeait à une intervention militaire prochaine, et que la Servie s'.embarquàt dans une politique d'aventures.

Voici en quel sens parlent mes principaux collègues. L'Ambassadeur de Russie attaque la véracité des bulletins et des circulaires de Constantinople notamment sur les crimes de lèse-humanfté reprochés aux troupes impériales. Du reste il observe une grande réserve et c'est peut etre pour se soustraire aux interpel'lations, qu'il s'est rendu à une villégiature à une certaine distance de Berlin.

L'ambassadeur d'Angleterre dit que, d'après les impressions qu'il rapporte de Londres, son Gouvernement ne juge pas le moment venu de dessiner davantage so n attitude. D'ailleurs l'Autriche, bien plus intéressée dans la Turquie d'Europe, semble partager le mème avis.

L'Ambassadeur d'Autriche estime que la Turquie ne sortira pas de cette guerre sans quelques mutilations de son territoire. Ll n'indique pas où elles pourront etre pratiquées. Sans entrer dans le fond de la question, je lui ai demandé si en entrant dans cette voie on n'amènerait pas l'écroulement d'un édifice dont la conservation avait été si longtemps considérée comme une nécessité européenne? L'exemp~.e de l'Autr,iche démontre, répondait-il, qu'un Et:at n'est pas atteint dans ses organes vitaux par une mutilation territoriale. Je répliquai que je reconnaissais l'entière justice de l'observation appliquée à son pays, mais qu'elle n'était pas de mise envers l'Empire Ottoman trop malade pour se soumettre à de telles épreuves. Mieux vaudrait, à mon avis, le rayer de la carte européenne, si tant est qu'un accord fùt possible entre les Puissances, aue de recourir à un morcellement, qui ne ferait qu'e~citer des convoitises étrangères sans les satisfaire.

Le Chargé d'Affaires de France s'évertue à combattre sans succès ce qu'il appelle les préventions de l'Allemagne contre le Gouvernement du Maréchal Mac Mahon; mais quant aux affaires d'Orient il observe une parfaite neutralité.

J'ai vu à trois reprises le nouvel Ambassadeur de Turquie Sadulla Bey, Arrivé d'emblée au sommet de la carrière sans autre préparation que celle qu'il a pu acquérir comme premier drogman, il lui manque l'expérience et l'aplomb nécessaire pour traiter la haute politique. Aussi est-il assez silencieux. Il m'a cependant demandé s'il ne se manifestait pas queil:que froideur entre l'Allemagne et la Russie. Je l',ai détrompé de la manière 1a plus péremptoil'e. Ce n'était pas au moment, où les allures du Gouvernement français excitaient au plus haut degré les soupçons de l'Allemagne que cel!le-d indisposerait le Cabinet de Pétersbourg, en s'exposant à le jeter dans les bras de la France. L'Empire Ottoman courait à une ruine certaine, s'H ne s'empressait pas de profiter de la première occasion pour faire la paix à des conditions de nature à assurer pleinement l'Europe sur le sort des populations chrétiennes.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 469/159. Londra, 14 luglio 1877 (per. il19).

Coi miei due telegrammi dell'll e del 13 corrente (l) ho dato risposta al telegramma di V. E. in data dell'll (2), per quanto lo consentivano le notizie che io avevo potuto raccogliere intorno alla verità di quella data dallo Standard circa il preteso accordo esistente tra l'Austria e l'Inghilterra in virtù del quale la prima di queste potenze avrebbe occupato l'Erzegovina e la Bosnia senza opposizione per parte della Turchia, mentre l'Inghilterra avrebbe occupato Costantinopoli.

Avendo avuto quest'oggi occasione di vedere il Conte di Derby, io sono in grado di completare quanto io ebbi l'onore di esporre negli anzidetti telegrammi e nello stesso tempo di rispondere al dispaccio di V. E. in data dell'll ,corrente (serie politica n. 191) (3) relativo in massima parte allo stesso argomento.

Nell'intrattenermi coi Conte di Derby, io gli esposi come fosse cosa degna di serie apprensioni per l'avvenire di vedere sciogliersi l'accordo che sino a questi ultimi tempi si era cercato di mantenere fra le grandi potenze relativamente alla questione di oriente, imperocché ognuno sembrava mirare isolatamente ai propri interessi senza preoccuparsi del complesso degli interessi Europei che dovevano pure essere bilanciati.

Gli parlai, senza però prestarvi intiera fede, della notizia data dallo Standard e ripetuta da tutti i giornali. Rettificai le erronea interpretazione data dalla stampa alle aperture fatte da1l nostro Governo alla corte di Vienna nell'interesse del Montenegro la di cui esistenza era minacciata dalla preponderante forza dei Turchi. Non tralasciai di far notare che, mentre le nostre entrature, che erano dettate da un mero sentimento di umanità e senza retro pensiero, venivano per così dire respinte dalla corte di Vienna, la Turchia abbandonava ad

un tratto di Montenegro, richiamava 1e sue truppe dalla Bosnia e dall'Erz,egovina dando Quasi a supporre che, anziché per uno scopo militare, l'abbandono del Montenegro e di Queille provincie fosse il rtsultato di una segreta intelligenza (entente) coll'Austria.

La sostanza della risposta che il Conte di Derby fece alle mie considerazioni è la seguente. L'accordo, egli disse, ha cessato di esistere :l!ra le grandi potenze: la Francia subtsce l'influenza della Russia; la Germania si mostra bensì amica della Russia, ma si ha luogo di pensare che dessa destderi il pro!lungamento della guerra per indebolire l'impero del Nord. Il primo desiderio dell'Austria fu certamente quello dell'integrità dell'Impero Ottomano, però essa teme che qualora la Russia riesca vittor,iosa, si venga a costituire sulla sponda destra del Danubio una potenza Slava che divffi"vebbe un focolare pericoloso di agitazioni nelle provincie slave dell'impero; epperciò per parare al pericolo di una tale eventualità, il Conte di Derby non mette in dubbio che l'Austria sia disposta ad occupare le provincie anzidette. Egli sospetta altresì che esista qua!lche accordo segreto, in proposito, tra l'Austria e la Russia; ma le considerazioni precedenti lo inducono a pensare che tale accordo non è l'effetto di una simpatia speciale della Austria per la causa Russa, ma bensì ha il carattere di una pvecauzione a propria tutela. In quanto all'Inghilterra Lord Derby non nasconde che il suo principale interesse si concentra sopra Costantinopoli. Ma egli colse questa occasione per smentire la notizia data dallo Standard per cui ciò viene in conferma della opinione di un alto personaggio che io riferiva nel mio telegramma del 13; cioè che se l'Austria entra in Bosnia ed in Erzegovina e l'Inghilterra in Costantinopoli ciò può aver luogo senza preventivo accordo.

Avendo io nuovamente espresso il pensiero che il nostro Governo non era senza preoccupazione di quello sfasciamento che da ogni parte minacciava l'impero Ottomano e del quale sembrava che ognuno volesse fin d'ora prendere la sua parte, Egli mi rinnovò il quesito che già mi aveva fatto altra volta:

• quale interesse, di,ss'egli, ha l'Italia in Bosnia ed in Erzegovina? • Io risposi come in allora, che i nostri interessi ci portavano a desiderare il mantenimento dell'impero Ottomano, e che non avremmo potuto vedere con indifferenza una potenza, già attualmente fortissima, acquistare coll'aggiunta di nuove provincie una superiorità marittima preponderante nel mare Adriatico che per una metà è mare italiano e lambisce le nostre più ricche provincie peninsulari. E.gai mi parlò anche degli stretti dei Dardanelli e del Bosforo e mi disse che questa era una Questione di prima importanza ma che sarebbe cosa prematura di parlarne attualmente.

A questo proposito devo accennare a V. E. che il Conte di Beust mi disse che il nostro Governo ·aveva già espresso una opposizione assoluta alla libertà completa della navigazione degli stretti cioè per le navi da guerra.

Non avendo avuto nessuna comunicazione in proposito da V. E. non fui in grado di dargli alcuna risposta. Ma siccome la quistione può nuovamente presentarsi specialmente nelle mie conversazioni con Lord Derby, pregherei la

E. V. di farmi conoscere, ove nulla osti, la di lei opinione in riguardo onde io possa regolare il mio linguaggio in conformità.

Avendo riassunto la mia conversazione col Conte di Derby io debbo soggiungere che né a questa né al!le altre che io riferiva a V. E. nei miei rapporti del 27 Giugno (l) e del 4 corrente (2), non bisogna dare una soverchia portata come mi pare scorgere dal dispaccio di V. E. in data 11 luglio serie politica

n. 191), imperocché le parole del nobile Lord non hanno il carattere di dichiarazioni ufficiali ma esse sono semplici apprezzamenti atti a far conoscere a V. E. l'ordine di idee che regna nel • Foreign Office » e che possono servire a raccapezzare il filo dell'imbrogliata matassa politica ed a formare previsioni per le conseguenze della lotta attuale.

Dopo di aver lasciato il Conte di Derby, incontrai un personaggio molto autorevole, che ho oragione di credere assai bene informato ed il quale mi di,sse che non è da mettersi in dubbio che l'Austria, il giorno che i suoi interessi lo richiederanno entrerà nella Bosnia e nell'Erzegovina senza molti sforzi e senza che sia d'uopo mobilizzare più truppe di quanto ne ha attualmente sotto le armi imperocché essa non incontrerà opposizione per parte dei Turchi .e meno ancora per parte della Russia, a cui importa tenersi amica l'Austria per non essere da essa minacciata di fianco ed alle spalle quando i suoi eserciti s'inoltreranno attraverso i Balkani. Lo stesso personaggio mi disse che il Console inglese aveva, dietro ordine del suo Governo, fatto aperture di pace tra i Montenegrini e la Turchia, ma che il Principe Nicoiò si riJfiutava di accoglierle finché non gli fosse concesso l'aumento di territorio al quale egli aspira da tanto tempo.

Da quanto io ebbi l'onore di esporre, mi pare che la posizione emerga assai chiaramente. Il Conte Andrassy agì con molta destrezza da una parte lusingando l'Inghilterra e dall'altra mantenendosi in intelligenza colla Russia, e facendosi suggerire da ambedue l'occupazione e forse H possesso dell'Erzegovina e della Bosnia.

Si scorge che l'Austria è disposta ad occupare quelle Provincie tostoché i suoi interessi lo richiederanno, e questi interessi sono abbastanza noti, cioè: desiderio di evitare la formazione di uno stato slavo troppo potente confinante con essa; desiderio di un gran partito in Austria di compensarsi in tal modo delle perdite che questa potenza ha fatto in Italia.

L'Inghilterra per parte sua tiene ad occhio Costantinopoli e non è senza motivo che dessa va ogn,i giorno accrescendo le forze della sua flotta a Besika. Si scorge inoltre che ciascuno agisce per il proprio conto senza troppo preoccuparsi degli altri né di mantenere quel certo equi:librio delle potenze che fu per tanto tempo il perno sul quale si aggirava la diplomazia europea.

• Chacun pour soi et Dieu pour tous • sembra oramai essere il motto dei più la di cui ambizione più o meno celata sotto il colore di sentimenti umanitarli ubbidisce, come al solito, agli instinti di esclusivi interessi spiando il momento di dividersi le spoglie di un combattente che pure non è vinto ancora.

La politica de1 Gabinetto Inglese che ultimamente pareva alquanto incerta nelle misure da prendere, sembra pigliare, ripigliare maggiore energia dopoché il Conte di Beaconsfield, che effettivamente aveva manifestato il desiderio

di ritirarsi, consente a rimanere capo del Ministero. È certo che il ritiro dì quell'uomo di stato avrebbe dato luogo ad un atteggiamento diverso nella azione politica inglese senza però mutarne sostanzialmente l'indirizzo generale. Ma un tal fatto avrebbe indebolito il Governo ed ho sentito anche dei membri influenti dell'opposizione considerare come un fatto rincrescevole in questo momento se la rinunzia del Conte di Beaconsfield avesse luogo.

(l) -Non pubblicati. (2) -Cfr. n. 626. (3) -Cfr. n. 630. (l) -Cfr. n. 578. (2) -Non pubblicato.
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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 762. Terapia, 15 luglio 1877 (per. il 24).

Ebbi l'onore di ricevere il dispaccio che l'E.V. si compiaceva rivolgermi il 7 del presente, Serie politica n. 383, riservato (1), e nel cui contenuto Le offro i miei distinti ringraziamenti.

L'E. V. mi domanda per esso quali pratiche furono fatte da questi Ambasciatori d'Austria-Ungheria e d'Lnghilterra riguardo al.le cose del Montenegro, e segnatamente se la ritirata delle forze Turche dalla frontiera del Principato fosse dovuta a suggerimenti di q_ue' Rappresentanti oppure a ragioni strategiche.

Non v'ha per me alcun dubbio che l'attacco contro il Montenegro non si dovette né a pratiche d'estere Potenze, né a conferenze con ufficiali superiori esteri, ma bensì all'antico ardore di vendicarsi delle passate disfatte. L'E.V. conosce come il partito militare già da lungo nutrisse il progetto d'infliggere una terribile lezione a quei montanari, e quando esso ebbe il sopravvento lo realizzò. Non è impossibile che l'ambasciatore Austro-Ungarico durante la lotta abbia potuto pronunciare nelle sue conversazioni con questi Ministri parole di umanità e di moderazione, e se egli le pronunziava non credo potessero avere alcuna influenza sulla condotta dei Generali Ottomani mentre ferveva il conflitto. Ma da Quando le schiere di Suleiman Pacha uscirono vincitrici per la frontiera meridionale del Principato, e sembrò che questo fosse in balìa di esse, il Conte Andrassy diede al Conte Zichy per istruzione di osservare la più grande riserva nei suoi discorsi riguardo a quei fatti imperocché, desiderando mantenersi rigorosamente in quell'atteggiamento di neutralità che si era prefisso, non voleva esercitare alcuna influenza né in un senso né nell'altro; S.E. avesse solo a tenere il Governo Imperiale a giorno degli intendimenti della Sublime Porta in proposito. Il Conte Zichy !imitavasi quindi ad indirizzare poco appresso delle domande a Safvet Pacha circa le future intenzioni del Governo Ottomano verso il Montenegro, astenendosi diligentemente dal dare consiglio; ed a quelle S.E. faceva risposte negative. Né ho bisogno d'aggiungere che quelle rispo,ste non avreb

bero avuto in ogni caso che un interesse accademico, poiché i fatti avevano a dipendere dalle battaglie che si combatterebbero sopra altri campi.

Mi risulta invece che l'Ambasciatore d'Inghilterra dava infatti in quei giorni alla Sublime Porta consigli di moderazione, ma ignoro se lo facesse in seguito ad istruzioni ricevute, oppure di motu proprio. Ho eziandio delle ragioni per credere che alcun tempo fa il Principe di Montenegro si rivolgesse al Console Britannko a Scutari per domandare la mediazione Inglese, e ù:lrd Derby rifiutava il suo assentimento. Sua Altezza avrebbe poscia domandato che quel Console si trasferisse a Cettinje per conferire con Essa, cui Lord Derby avendo aderito, il Signor Green si vecava infatti a Cettinje. Ma di queste cose l'E. V. sarà meglio informata d'altra parte.

In ogni modo è mio convincimento che la ritirata dell'esercito Ottomano dal Montenegro devesi interamente a ragioni strategiche. Quell'ordine veniva infatti emanato immediatamente appresso al passaggio del Danubio a Sistova; di che io davo allora idoneo avviso all'E.V. Ed è evidente che dal momento in cui gli eserciti Russi minacciano di sbocciare pei Balcani nelle pianure di Sofia e d'Adrianopoli, attualmente quasi sguarnite di truppe, l'esistenza stessa dell'Impero esige che vi si mandino tutte le forze disponibili. Ed a quest'ora potrà forse balenare agli spiriti di questi Govevnanti quel sangue sparso per le gole del Montenegro essere stato un vano e folle sacrifizio ispirato piuttosto da cieca ira che da sagge ragioni di guerra.

(l) Cfr. n. 618.

640

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, E VIENNA, DI ROBILANT

T. 403. Roma, 16 luglio 1877, ore 13.

Veuillez me tenir au courant de l'effet que produit à Paris (Vienne Berlin Londres) la nouvelle aujourd'hui confirmée du passage des Balkans par les russes. Ces derniers occupent le chemin de fer d'Andrianople à Jamboli.

641

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 461. Londra, 16 luglio 1877, ore 21,15 (per. ore 23,30).

Le Foreign Office a reçu de l'ambassadeur d'Angleterre à Constantinople la nouvelle du passage des Balkans par 40 bataillons russes; mais le comte Schouvaloff que j'ai vu m'a dit n'en avoir encore reçu aucun avi,s. Il pense que si le passage a eu lieu, il aura été effectué par quelques cosaques aventurés en avant, mais il ne croit pas aux 40 bataillons qu'on dit passés. Cette nouvelle a surptis, mais ce n'est que demain lorsqu'elle sera confirmée, qu'on pourra apprécier la véritable impvession produite et préjuger les conséquences qui en dériveront. J'ai expédié à V.E. un long rapport (l) comme complément de mes télégrammes du 11 et du 13 courant (2).

642

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, RESSMAN, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 460. Parigi, 16 luglio 1877, ore 22,15 (per. ore 23,30).

Plus que au point de vue politique, le passage des Balkans par les russes produit ici de l'effet au point de vue mHitaire. On ne s'y attendait pas encore.

M. Desprèz me dit qu'il ne saura.it prolonger les •Conséquences immédiates de ce fait, puisqu'il ignore iJ.'impression qu'il produit à Vienne, et à Londres. Il n'a pas toujours de données précises sur les intentions actuelles du Cabinet autrichien et anglats. Il pense d'ailleurs que le passage des portes de fer et l'arrivée d'un oertain nombre de bataillons russes n'a pas encore de résultat décisif et qu'il faut attendre l'issue de la bataille imminente. Le due Decazes reviendra à Paris à la fin de cette semaine. Le général Cialdini est parti ce matm pour Dieppe.

643

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 381. Roma, 16 luglio 1877.

Ho letto con molto interesse i particolari d'indole confidenziale che la S.V. Illustrissima mi ha .esposto, col rapporto del 2 di questo mese, n. 737 (3), intorno agli intendimenti che sembrano costi prevalere. Soprattutto sono degne di considerazione le cose che Le furono dette dal Gran Vizir, e che in term1ni pressoché identici erano già state dette dalla Altezza Sua all'Ambasciatore di Germania. Tutti i sintomi atti a rivelare lo spirito di cui si dimostrano animati gli uomini di Stato debbono essere diligentemente raccolti e giovano singolarmente al Min1stero.

Approvo, poi, il linguaggio riservato che la S.V. Illustrissima ha tenuto ai Ministri cosi quando questi alludevano a possibilità di alleanze come allorché

parevano desiderare una mediazione. Il nostro contegno deve continuare a rispondere alla nostra situazione, la quale per ora rimane qual'era al momento in cui scoppiarvano le ostilità, cioè francamente e schiettamente neutrale.

Vi fu un momento in cui la Turchia, se avesse avuto il coraggio dei neces!':ari sacrifici avrebbe potuto, con maggiore speranza di essere ascoltata, cercare dei mediatori per la pace. Prima che la Bulgaria fosse invasa e quando le armi russe si erano inoltrate assai nell'Armenia, erano ancora possibili condizioni di una pace, onerosa bensì per la Turchia, ma sopra tale base territoriale che almeno in Europa, ne avrebbe rispettato i diritti sovrani; sfuggita l'opportunità di intavolare un negoziato, in pochi giorni la situazione militare si è totalmente mutata in Europa ed in Asia, né la situazione presente sembra offrire facilità alcuna per accordi pa,ci.fici.

P.S. -È qui annesso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

Comme ligne générale et réservée de conduite, veuillez ne pas perdre de vue que la situation politique, en Europe, se complique aussi par la situation intérieute en France et par les conséquences que la politique extérieure de ce pays pourrait en subir. Devant suivre avec un oeil attentif ce qui se prépare à Paris, nous ne pourrions, dans notre politique en Orient, négliger ce qui pourrait survenir en occident. Cette situation spéciale crée un rapprochement plus intime entre Rome et Berlin. Ces considérations sont pour Vous seul. Elles doivent rester secrètes meme pour le Prince Reuss.

(l) -Cfr. n. 638. (2) -Non pubblicati. (3) -Cfr n. 598.
644

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.r. 710. Vienna, 16 luglio 1877 (per. il 20).

Presentandomisi un'occasione sicura per l'Italia, rispondo all'annesso cifrato al dispaccio dell'E.V. dell'll luglio Serie Politica n. 412 (1), per maggiore chiarezza V.E. mi permetterà H faccia punto per punto.

Certamente non pretendo asserire che i servizi amministrativi funzionino nell'Esercito austriaco in modo assolutamente scevro da qualsiasi appunto, la perfezione assoluta in tal ramo di servizio ben si può dire non e•sser mai stata raggiunta presso nessun Esercito, ma giudicando da quanto vi è potuto vedere in occasione di concentrazioni di truppe per grandi manovre ed altrimenti, è

1ecito asserire: che indubbiamente l'Intendenza militare adempia qui al suo compito in maniera da non temer confronti. In quanto allo spirito da cui sono animate queste truppe è del pari mio avviso, che esso lasci ben poco da desiderare. Converrà quindi accettare con molta riserva soltanto, i giudizi che sopra i due preindicati punti vengono emessi da persone poco competenti.

Non mi fa poi meraviglia affatto, che a Berlino si abbia un'assai mediocre idea dell'Esercito austro-ungarico. Certamente nessuno più di me ebbe a sempre riconoscere l'incontrastabile superiorità dell'Esercito Prussiano su tutti gli altri Eserciti; ma constatai del pari sempre il fatto, che in Prussia non suolsi giudicar colla voluta imparz,ialità i meriti degli altri Eserciti. Ciò premesso non sono certamente io che trovi l'Italia abbia da spaventarsi dei seicentomila soldati de11'Austria, ma al tempo stesso credo non s'abbia neppure a disprezzarli o per lo meno a non tenerne calcolo. Ben a ragione il signor di Keudell dice: che a Berlino si considera l'Austria siccome inoffensiva, tanto che non ha un'altra potenza su di cui appo·ggiarsi. Ma precisamente in questo momento essa è appoggiàta dalla Germania dunque potrebbe essere offensiva, entro i limiti dell'appoggio che gli si consentirebbe da Berlino.

Nessuno qui ignora, che la fiducia che si ha a Berlino a riguardo dell'Austria, ha per unica base la permanenza del Conte Andrassy al Ministero, ch'essa cesserebbe immediatamente il giorno in cui Egli fosse rimpiazzato da altro personaggio. Tanto il Generale Schweinitz, prima come poi il Conte di Stolberg, ebbero ad esprimersi in proposito in modo affatto esplicito. L'imperatore lo sa, il Paese non lo può ignorare tanto di qua come di là della Leyta; e siccome nessuno si fa illusione intorno ai pericoli a cui andrebbe incontro questa Monarchia il giorno in cui si distaccasse dalla Germania, ne consegue che il Conte Andrassy conserva e conserverà per assai tempo ancora la sua posizione, a malgrado che i suoi nemici non siano pochi né deboli. Più di chiunque poi, l'attuale Primo Ministro è in grado di neutralizzare i vari partiti che si agitano nelle due parti della Mona'r,chia, e di dominare la situazione, ma ciò Egli non potvebbe più fare, il giorno in cui si dipartisse da quella politica tacciata di negativa ch'Egli ebbe a seguire sino ad ora e vincolasse la sua azione a quella di un'altra Potenza, sia essa la Russia e l'Inghilterra. Quindi è che io non ho mai creduto alle voci poste in giro intorno ad accordi anglo-austriaci, in questi ultimi tempi, checché abbiano potuto dire in proposito gli uomini di Stato Inglese.

Con tutto ciò poi non converrebbe neppure farci soverchie illusioni, in un Paese come questo, in cui in fin dei conti tutto dipende in ultima analisi dalla volontà assoluta del Sovrano. Basterebbe una qualsiasi imprevedibile circostanza, per produrre un completo mutamento nell'animo dell'Imperatore e quindi un cambiamento di Ministro, fatto di cui J.e conseguenze potrebbero essere incalcolabili. Non si potrà dunque mai usare soverchia vigilanza onde prevedere se possibile e ad ogni modo tenersi pronti all'eventualità che per noi potrebbero sorgere da un simile fatto. La miglior guarentigia per l'Italia contro l'Austria, si è evidentemente l'amicizia della Germania, dobbiamo dunque con ogni mezzo cercare di cementarla sempre maggiormente; non conviene però neppure dissimularsi, che in certi momenti, come negli attuali precisamente, l'amicizia deJ.1'Austria può presentare maggior tornaconto a Berlino che non la nostra: sem

brami quindi necessario, usar di molta prudenza ne[ far confidenze al Gabinetto di Berlino, onde evitare al pericolo ch'Essa possa essere tentata di valersene per far maggiormente sentire a Vienna, la necessità della sua amicizia.

(l) Cfr. n. 631.

645

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 463. Berlino, 17 luglio 1877, ore 17,36 (per. ore 18,15).

La nouvelle du passage des Balkans a été pour le Cabinet prussien une véritable surprise, le succès des russes dans la Turquie, éloigne le danger d'une action directe ou indirecte de la Serbie, et par conséquent d'une entrée en action de l'Autriche vers la frontière turque. Si ces succès se maintiennent et que l'effet n'en soit pas trop affaibli par les revers en Asie, la Turquie sentira peut etre nécessité de faire des ouvertures de paix, surtout dans le cas où l'ennemi arriverait à Andrianople. Sous ce rapport, les victoires russes produiront ici une impression satisfaisante. Ces détails résultent des entretiens que je viens d'avok avec M. de Radowitz.

646

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 465. Londra, 17 luglio 1877, ore 21 (per. ore 23,45).

Ce n'est réellement qu'une avant-garde de cavalérie qui a traversé les Balkans et coupe le chemin de rer de J•amboli; mais on croit que cette reconnaissance ca·che un mouvement de troupes plus constdérable qui aurait pour but d'occuper deux défilés importants. Le fait le plus grave est la prise par les russes de Nicopoli qui leur donne une tete de pont laquelle assure leurs communications avec la Roumanie. Lord Derby que j'ai vu aujourd'hui m'a paru moins préoccupé des Balkans qu'il ne semble satisfait du peu de succès que les russes ont obtenu en Asie, car c'est la conquète de l'Arménie par les russes que les anglais paraissent redouter le plus, parce qu'ils sont impuissants à les y combattre. Lui ayant demandé ce que ferait l'Autriche, il m'a répondu: • je pense qu'elle se propose d'entrer au moment voulu dans les provinces turques •. Il cherchait aujourd'hui à convaincre l?-comte Schouvaloff qu'il n'avait aucune idée belligérante. A une de mes demandes, Lord Derby a répondu que l'Angleter.re espérait ne pas devoir entrer à Constantinople; en attendant, la flotte anglaise à Besika a été rénforeée de 4 cuirassées. Lord Disraeli a reçu hier un petit échec dans la chambre des députés, mais cela n'aura pas de conséquence pour la stabilité du ministère.

647

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. CONFIDENZIALE 390. Roma, 17 luglio 1877.

I rapporti che la S. V. Illustrissima indirizzava al Ministero nei giorni 10 e 11 corrente (l) mi pervennero jerL Essi si riferiscono in parte ad una [situazione] che lo sviluppo che ebbero recentemente gli ·avvenimenti de11a gìUerra dovrebbe avere modificato. Le notizie che giunsero dal giorno 15 in poi circa il passaggio di Balcani e l'occupazione di alcuni punti sulla ferrovia di Adrianopoli per parte delle avanguardìe russe, sono contraddittorie per quanto riguarda l'importanza dei 'combattimenti ·che ebbero luogo; ma non pare vi sia da dubitare sulle conseguenze che questo grave avvenimento potrà avere per l'esito della guerra. È sperabile infatti che ciò che si compie in Europa giunga in tempo a moderare l'effetto prodotto in Costantinopoli dalla ritirata dei russi in Asia. Sarebbe fatale acciecamento pei Turchi il non sapere prendere in tempo le risoluzioni che possono ancora limitare gli effetti di una guerra nella quale l'Impero Ottomano non ha potuto trovare un alleato malgrado tutti gli interessi che le Potenze hanno da tutelare in Oriente. A questto riguardo ciò che V.S. Illustrissima mi ha riferito circa l'intimità dei rapporti diretti esistenti fra codesta Ambasciata inglese e la persona stessa del Sultano, ha certamente non poca importanza. Ma tutte le informazioni che si ebbero sin qui da Londra non permettono di supporre che l'Inghilterra voglia dichiararsi alleata della Turchia anche nel caso in cui i suoi interessi proprii la costringessero ad una limitata azione milita,re per la conservazione degli interessi stessi. La smentita che ebbero le voci di un accordo fra i Gabinetti di Londra e di Vienna, venne a togliere o.gni credito alle notizie secondo le quali da questo accordo potrebbero sorgere complicazioni favorevoli alla causa dei Turchi. Ciò che si scrive da Vienna al Ministero porta a credere che l'influenza del Gabinetto di Berlino continua ad essere preponderante in Austria Ungheria e noi speriamo che questa influenza possa indirettamente giovare anche ad alcuni nostri particolari interessi. V.S. Illustrissima, coltivando le buone relazioni che ha stabilito col nuovo Ambasciatore di Germania in <:odesta restdenza, coopererà allo scopo che il

R. Governo si è prefisso dando negli ultimi tempi un carattere speciale di intimità alle sue relazioni con il Gabinetto di BerLino.

648

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 764. Terapia, 17 luglio 1877 (per. il 24).

* Ieri mi recai ·al rkevimento ebdomadario del Ministro degli Affari Esteri, il quale era stato sospeso da due settimane. S.E. era tuttavia sotto l'impressione

47 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

delle prime notizie del passaggio dei Balcani da parte dei Russi, ché le ultime emanate dal Ministero della Guerra non gli erano comunicate che verso la sera. Io m'astenni naturalmente dal farvi allusione; però avendo nel corso della conversazione espresso il desiderio che la guerra non si prolungasse, SE. mi soggiungeva: • Come volete che si prolunghi se i Russi sono vicini ad Adrianopoli? ». Né altra menzione si faceva dall'una e dall'altra parte circa i fatti militari.

Sembrando tuttavia a me avvicinarsi il momento in cui sarebbe di somma importanza per la salute dell'Impero e forse per la tranquillità d'Europa che qualcosa si facesse affine di trovar mezzo di ristabilire la pace, m'ingegnai di esporre a S.E. con prudenti parole quanto sarebbe urgente di fare qualche tentativo in questo senso. Cui Safvet Pacha rispondeva: • Che volete che faccia la Sublime Porta? •. Non istava naturalmente a me di fare una risposta categorica a questa domanda; ma cercai di fargli intendere indirettamente com'essa avrebbe a prendere l'iniziativa dei relativi negoziati. S.E. replicava l'Europa dovrebbe intromettersi affine di arrestare il conflitto* (1). Cui soggiunsi le cose tante volte dette : il concerto Europeo non esistere in questo momento; ciascuna delle Grandi Potenze agire per suo conto, ed a seconda dei rispettivi interessi; esse•rvene anzi alcune che forse desideravano di prendere delle precauzioni di fatto per tale scopo, ma la storia dimostrare come talvolta fosse assai più facile di lasciar entrare i forestieri che di farli uscire. Né la conversazione aveva altro seguito.

Le quali parole erano da me pronunciate come per incidente. Però m'è noto che, ad un mio Collega H quale entrava poco appresso, Safvet Pacha esprimeva vive inquietudini riguardo alla supposta intenzione da parte dell'Austria di occupare alcune provincie dell'Impero; e questa intenzione S.E. connetteva con quella dell'Inghilterra di far venire la flotta nel Bosforo. Essa non entrava in alcun dettaglio a questo riguardo; però lasciava intendere queste occupazioni non tornarle più gradite di quelle della Russia, poiché esse erano evidentemente suggerite dal desiderio di proteggere i propri interessi non quelli della Porta.

Questi sentimenti manifestava Safvet Pacha riguardo alle eventualità in discorso. Però non credo ingannarmi nell'élffermare che finora quest'Ambasciatore Austro-Ungarico non fu incaricato dal suo Governo di fare alcuna pratica presso la Sublime Porta in ordine all'occlliPazione della Bosnia e dell'Erzegovina da parte dell'Austria.

E così stanno le cose. Le nuvole s'addensano ogni giorno più minacciose sull'orizzonte dell'Impero, e questi Ministri nulla fanno per salvare la nave dello Stato. Alcuni di essi invero scorgono i pericoli e vorrebbero porvi rimedio; ma gli altri, sia per acciecamento, sia per considerazioni personali non vedono, o non vanno vedere l'avvicinarsi della tempesta. Sta tra i primi Safvet Pacha il quale non avrebbe voluto la guerra, ed ora sarebbe d'avviso di arrestarla. S.E. si esprimeva diffatti in questo senso in una conversazione intima che mi veniva tosto riferita; ma soggiungeva: • Io non posso nulla nell'Impero. Si crede comunemente che esso sia retto da istituzione costituzionali, ma il fatto è che mai lo

Stato fu governato in modo più assoluto; sfortunatamente due personaggi Mahmoud Damat Pacha e Redif Pacha si sono impadroniti dell'-animo del Sultano ed in suo nome esercitano il potere supremo •. M'è infatti riferito d'altra parte che questi continuano a monopolizzare l'influenza sulla Maestà del Sultano, non le comunicano che le buone notizie, le nascondono le avverse. E nell'assenza di Redif Pacha, Mahmoud Damat Pacha, è pressoché onnipotente. Poco si parla frattanto del Gran Vizir il Quale raramente si presenta a Palazzo, ed in fatto occupa una posizione secondaria nei Consigli della Corona. Dalle quali cose sono tratto alla conclusione che serie trattative di pace non potranno guarì esser iniziate se non che quando la Maestà del Sultano avrà preso la risoluzione di mutare i Consiglieri della Corona. Tra i successori di Edhem Pacha si cita più d'ogni altro il nome di Mehemed Ruchdi Pacha; e pel credito di cui gode all'interno ed all'estero credo veramente che Sua Altezza potrebbe nelle presenti circostanze rendere grandi servigii all'Impero.

(l) Cfr. n. 633; gli altri rapporti non sono pubblicati.

(l) Il brano fra asterischi è edito in L V 24, pp. 151-152.

649

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 467. Vienna, 18 luglio 1877, ore 8 (per. ore 17,35).

Il me revient de différentes sources que le Cabinet autdchien n'a nullement été impessionné par la nouvelle du passage des Balkans à laquelle on s'attendait, d'après les informations données ici par Klapka. On semble envisager ce fait comme une garantie de paix plus prochaine. C'est dans ce sens aussi che s'est exprimé avec moi Orczy, il y a une heure. Il y a ici l'aide de camp général russe, attaché à la troisième section qui arrive de l'armée. On croit qu'il a une mission de l'Empereur de Russie et cela me parait très-probable, je ne sais cependant rien encore de positdf à ce sujet.

650

IL SEGRETARIO GENERALE ALL'INTERNO, LACAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. 3575. Roma, 18 luglio 1877 (per. il19).

Il prefetto di Genova riferiva che in una riunione di repubblicani tenuta colà nella ricorrenza del giorno natalizio di Garibaldi, era stato deliberato di inviare per telegramma un saluto a Trieste, e che quel telegramma era stato spedito al Comitato Triestino residente in Udine.

Chieste in proposito informazioni aJ. Prefetto di quella Provincia, venni assicurato che non esiste in Udine un Comitato Triestino, né palese, né segreto, e che vi è soltanto un emigrato da Monfalcone, certo Pietro De Carina, il quale

presterebbesi come intermediario fra il Comitato nazionale di Trieste ed i nuclei più ardenti di patriottismo in Italia. Il telegramma in discorso, che alludeva a semplicli voti per la prossima liberazione del Trentino, sarebbe stato infatti consegnato al De Garina.

Credo conveniente rendere di ciò informata l'E.V. per opportuna intelligenza, mentre mi pregio assicural'lla di aver ordinato che sia accuratamente tenuto d'occhio il nominato individuo.

651

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 767. Terapia, 18 luglio 1877 (per. il 24).

Le notizie deUa guerra si fanno più gravi ad ogni istante e nulla è venuto sinora a mutare la situazione polit1ca. Ieri l'Ambasciatore d'Inghilterra era preoccupatissimo dal pericolo che Costantinopoli potesse fra breve essere occupata dai Russi. Però a qualcuno che domandavagli se non fosse giunto il momento per l'Inghilterra di far venire la flotta nel Bosforo, egli faceva la seguente risposta:

• A che ,servirebbero le forze navali dell'Inghilterra se la Russia si trova in possesso del territorio? •.

E l'E.V. sarà meglio di me in grado d'apprezzare il significato di queste parole. Né debbo celarle manifestarsi presso i Turchi un sentimento di amaro disinganno nel vedere come il Governo Britanni'co, dopo aver fatto concepire tante speranze pei discorsi de' suoi statisti e pei recenti atti, li abbandoni ora alla loro triste sorte. Gli Ambasciatori d'Austria-Ungheria e di Germania si astengono dal dare consigli nelle presenti congiunture. E se la Maestà del Sultano non apre gli occhi alla vera situazione, le cose potranno ire agli estremi

652

IL CONSOLE A FIUME, REVEST, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 27. Fiume, 18 luglio 1877 (per. il 20).

Facendomi l'eco delle impressioni dominanti in questa Città, riferirò alJ.'E.V. che la settimana scorsa le fantasie erano dscaldate al punto da vedere l'Esercito Russo in Praga, la rivoluzione sociale scoppiare in Russia, e l'Imperatore stesso obbligato a ritornare a Pietroburgo con il suo esercito per salvare la dinastia da un disastro. Da notizia di ieri dell'entrata dei Russi nel passo dei Balcani ha raffreddato quei boiJ.lor,i, ed invece si è ansiosi di vedere l'attitudine che prenderà il Governo Austro-Ungarico in questa nuova fase svolta dalla strategia militare Russa.

Il mio collega d'Inghilterra poi, che tra parentisi è russofobo per eccellenza, mi ripeteva la voce dell'alleanza fra l'Inghilterra e l'Austria come cosa già conchiusa.

È un fatto certo che i rovesci toccati all'Esercito Russo in Asia, e la sua inazione in Europa hanno scossa la fede che gli Slavi avevano nel trionfo deHe armi russe, e nella Potenza di quell'Impero, e se un fatto d'armi importante non ne ravvivasse il prestigio, ed una pace dovesse seguire nelle condizioni attuaH dei belligeranti, l'influenza Russa presso gli SJavi sarà per molto tempo paralizzata.

La piccola guarnigione di Fiume lasciò ieri la Città per la volta di Carlsbad, donde, dicesi, raggiungerà il proprio reggimento ai confini veTso la Bosnia: rimasero qui drca un quaranta fanti.

Se il buon senso di molti ha fatto giustizia della voce prima sparsasi dell'aiuto che f'Ita:lia intendeva prestare al Montene.gro, e dell'altra poi di voler occupare l'Albania, l'insistenza e la petulanza, con cui queliJ.e voci si propagano da certi organi creduti semi ufficiosi della stampa Austro-Ungarica, finirà per generalizzarle, e forse diminuirà quella salda convinzione nella nostra stretta neutralità, cui da qualche tempo, giustamente credevasi.

653

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, A VITTORIO EMANUELE II

(ACR)

L. P. Londra, 18 luglio 1877.

Depuis le Rapport du ~ courant (l) que j'ai eu l'honneur d'adresser a Votre Majesté deux événements importants ont eu lieu: l'un à l'avantage des Russes et l'autre à celui des Tures. La prise de Nicopol sur la droite du Danube fournit à l'armée Russe une tete de pont qui assure ses communications avec la Roumanie et lui permettra de pousser ses opérations vers les Balkans que un corps d'avant-garde, assez petit toutefois, a dejà traversé jusqu'à atteindre Jamboli qui est la tète du chemin de fer qui conduit à Andrinople. Les Tures, ou n'ont pas été heureux, ou leurs généraux n'ont pas fait preuve de grande capacité dans cette première période de la campagne de Bulgarie. H n'en est pas de meme en Asie où ils ont obligé les Russes à abandonner leur entreprise et à repasser en grande partie la frontière.

La conquete de l'Arménie qui semblait la plus facile était ce qui inquiétait d'avantage l'Angleterre; car elle aurait pu difficilement y combattre les Russes; mais, aujourd'hui que ceux-ci ont été repoussés et qu'il ne parait pas que de bient6t ils puissent y reprendre l'offensive avec succès, les appréhensions de

Il) Cfr. n. 599.

l'Angleterre sont un peu calmées. Cependant eHe n'en surveille pas morins Constantinople et sa flotte, à Besika, qui reçoit chaque jour de nouveaux renforts, est là, sans doute, pour surveiller les événements et s'opposer à l'entrée des Russes à Constantinople si jamais ils parviennent à surmonter les obstacles qu'ils peuvent encore rencontrer pour arriver jusque 1à.

Ce qui préoccupe beaucoup, c'est l'attitude de l'Autriche que les uns disent alliée de la Russie, et d'autres prétendent etre d'accord avec l'Angleterre.

J'ai adressé à ce sujet, au Minristère, un rapport dans lequel j'expose l'état de la question (l) et dont j'ai l'honneur d'envoyer, d-joint, une copie à Votre Majesté. Je crois etre dans le vrai, dans ce que j'ai exposé, et je pense que le Comte Andrassy qui se trouve dans une position assez difficile, a agi avec beaucoup d'habileté en se tenant bien avec les Russes d'un còté et les Anglais de l'autre et en se laissant offrir de part et d'autre l'occupati.on de la Bosnie et de l'Herzégovine. Cette occupation aura sans doute lieu aussitòt aue les intérets de l'Autriche l'exigeront, et cela sans aucune difficulté. Ces intérets consistent à ne pas permettre qu'il se forme sur la droite du Danube une puissance slave qui serait une source d'agitation dans ses propres provinces, et à donner satisfaction à un grand parti en Autrkhe qui croit trouver dans l'acquLsition de ces nouveUes provinces une compensation pour les pertes que cette puissance a faites en Italie. Le Comte Andrassy préférerait, sans doute, le maintien de l'intégrité de l'Empire ottoman; mais il sera obligé de céder aux exigences ci-devant indiquées si la Russie parvient à cha,sser définitivement les Tures de la Bulgarie.

En attendant, le fameux accord des grandes puissances, a cessé d'exister; chacune d'eUes ag:it pour son propre compte et tache d'arracher une partie des dépouilles du vaincu qui pourtant n'est pas encore mort et a brien l'air de vouloir résister à ses ennemis.

Le Cabinet Anglais a été donc un moment en ,c'fise parceque Lord de Beaconsfield voulait se retirer à cause du mauvais état de sa santé; mais aujourd'hui il est décidé qu'il reste à la tète du Ministère. Lord Derby prétendait hier q_ue lord Beaconsfield avait toujours ~eu des idées très-pacifiques; mais on n'y croit pas. Oepandant, en ce moment, vu le peu de succès des Russes en Asie, il est possible et mème probable que l'on cherche à arrèter la Russie en Bulgarie par des propositions de paix acceptables, ce qui mettrait fin à cet acte de la question d'Orient. Mais il n'y a pas eu encore des résultats militaires assez décisifs pour que les deux adversa,i!'es veuillent consentir à un arrangement.

En attendant les journaux et les correspondances de Vienne tirent à boulet rouge ~contl'e l'Ita1ie qu'on accuse de jouer double jeu ·et d'ètre dans le fond d'accord avec la Russie pour obtenir sa part (l'Albanie) des dépouilles du Turc. tandisuu'Elle fait à celui-ci des protestations d'amitié.

Quoique on apprécie à leur juste valeur les élucubrations des journaux,

elles ne laissent pas de produire ici un certain effet et d'exciter des mériances

aussi bien en Angleterre qu'en Autrkhe que l'on dit se prédisposer à défendre le Tyrol que Garibaldi dans une récente lettre, excite ses amis à conquérir. Je pense qu'il ne faut pas négliger ces indices d'autant plus que je ne sais pas où sont nos véritables amis et que par conséquent il faut nous tenir sur nos gardes. On pr,ète au Général Klapka des appréciations q.ui ne se~aient pas e n notre faveur.

(l) Cfr. n. 638.

654

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AGLI AMBASCIATORI, A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AI MINISTRI, A BRUXELLES, DE BARRAL, ALL'AJA, BERTINATI'I, A LISBONA, OLDOINI, A MADRID, GREPPI, E A MONACO DI BAVIERA, RATI OPIZZONI

D. Roma, 19 luglio 1877.

Le informazioni che il ministero ha ricevuto fanno supporre che una delle conseguenze della recente venuta in Roma di personaggi laici ed ecclesiastici, influenti nel partito cattol,ico all'estero, sia la particolare attività che si rivela in questo momento nell'azione diplomatica che la Santa Sede si sforza di esercitare per mezzo dei rappresentanti stranieri in Roma e dei suoi nunzi.

Se dovessi dar ascolto a voci che si confermano da varie parti, suggerimenti diretti sarebbero giunti in Vaticano da Parigi e sarebbero stati accolti con favore dal cardinale Simeoni. Tratterebbesi, sostanzialmente, di dnunziare, per ora almeno, a risolvere la questione pontificia con mezzi violenti, e di prepararne invece lo scioglimento nelle vie d1plomatiche. Il Gabinetto di Versailles avrebbe Quindi fatto sentire ai Vaticano parole di moderazione, consigliando di dimostrare desiderio di accordi con la Germania e con la Russia, e di agire a Vienna nel senso di trattenere quel Governo dall'impegnarsi in un'azione militare in oriente. Istruzioni nel senso sovrariferito sarebbero state impartite ai nunzi apostolici, affinché ciascuno di essi cooperi alla riuscita di questo piano, il quale, come facilmente si può scorgere, tenderebbe ad isolare l'Italia ed a rompere quel fascio d'interessi che potentemente contrasta al trionfo della reaz,ione clericale ,cosmopolita contro la base stessa della nostra unità nazionaile.

Reputo opportuno che Ella sia informata di ciò che precede, sia perché mi aspetto dalla intelligente vigilanza che Ella esercita qualche lume che possa sempre meglio farci vedere in qual senso operano gli agenti pontifici all'estero, sia perché dalla notizia del piano che la Santa Sede avrebbe adottato, per i suoi fini politici, EUa è messa in grado di contrastarne prudentemente, ma persev,erantemente, la riuscita.

655

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERNA, MARTUSCELLI

D. 199. Roma, 19 luglio 1877.

Le sono grato delle notizie fornite col rapporto politico N. 353, del 10 corrente (1), sul congresso undversale che i socialisti be~gi si propongono di riunire a Gand nel settembre prossimo.

Ella mi farà cosa gradita a tenermi, a suo tempo, info.rmato delle deliberazioni che si prenderanno dal Congresso.

656

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 478/162. Londra, 19 luglio 1877 (per. il 23).

Nel dispaccio del 10 corrente (serie politica n. 190) (2) relativo all'obiettivo a cui si suppone mirare il Governo Inglese in Egitto la E.V. esprime il parere che ta potitica Britannica sarebbe stata feconda di più pronti e più concreti risultamenti se, nelle questioni attinenti an-amministrazione interna di quel paese, si fosse tenuto conto non solamente degH interessi Francesi ma anche di Quelli dell'Italia.

Cercai ultimamente di portare la conversazione con Lord Derby sopra quello argomento, dietro le indicazioni generali datemi da V.E., accennando le difficoltà che s'incontravano nell'assestamento delle cose d'Egitto nonché il concor,so efficace prestato dall'Agente del nostro Governo presso H Kedive per attutire le tensioni che talvolta sorgono tra gli Agenti Inglesi e Francesi. Ma il nobile Lord si limitò a rispondermi brevi paroile, o perché non era in Quel momento sufficientemente informato dello stato delle cose, o perché non era suo intendimento di seguirmi su quel terreno.

Non debbo nascondere a V.E. che mi pare sussistere presso il Gabinetto Inglese rispetto alle cose di Egitto la diffidenza contro l'Italia che già io accennava all'E.V. fino dal 1876 nei miei rapporti del 27 giugno e del 13 luglio di quell'anno (serie politica n. 22 e 28) (3). Questa diffidenza ebbe origine dall'appoggio dato dall'Italia prima di quelle epoche alle proposte della Francia relative all'ordinamento amministrativo dell'Egitto contrariamente alle viste dell'Inghilterra la quale volle scorgere in esse più una opposizione alle proprie mire politiche che uno scopo meramente amministrativo.

È bensì vero che la Franc•ia abbandonando ad un tratto l'Italia si arrese ai progetti dell'Inghilterra collo scopo principaiJ.e di salvare gli interessi di alcuni grandi istituti di credito Francesi. Ma come ern da prevedersi la zizania si manifesta di nuovo fra gli agenti delle due Nazioni, e quantunque l'Agente italiano cerchi di mantenere l'armonia fra di essi, la prima impressione a nostro riguardo sembra sempre rimanere la stessa presso gli Inglesi.

Da alcuni indizi che ho raccolto non mi sembra improbabile che anche la Francia abbia potuto contribuire a mantenere queiJ.la diffidenza contro di noi. Epperciò sarebbe difficile di •ripigliare con frutto, una conversazione sullo argomento, con Lord Derby a meno che la E.V. mi accennasse in modo esplicito uuali lamenti abbia H. nostro Governo a porgere all'Inghilterra relativamente alle cose di Egitto e uuali soluztioni proponiamo di dare a quelle difficoltà.

Appo•ggiandosi in tal modo a fatti espliciti e non generici riescirà possibile di avere con Lord Derby delle spiegazioni che valgano a procurare che non solo i nostri interessi ma anche quel:li delle altre potenze straniere sieno me~lio tutelati in Egitto.

(l) -Cfr. n. 625. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. Serie H, vol. VII, nn. 201 e 247.
657

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

L.P. Vienna, 19 luglio 1871.

La tua commissione fu fatta, tosto che gli ultimi fogli della carta di cui fai richiesta vedranno la luce, ti saranno spediti, non credo però ciò abbia ad essere così presto. Fosti profeta colla tua lettera del 10 corrente ponendo in dubbio che i Turchi arrivassero in tempo a provvedere alla difesa dei Balcani; Intanto la Porta ha fatto annunciare dai suoi Ambasciatori che Raouf Pachà era stata mandato incontro ai Russi, con uuali truppe ciò non è detto, e li aveva debellati e respinti di nuovo ·al di là dei monti. Nessuno presta la menoma fede a quelle notizie, mais c'est égal! Qui si mostra sperare non lontana la pace e non si accenna menomamente temere, l'Imperatore Alessandro abbia ad oltrepassare il programma (quale?) accettato dall'Austria. Tutti i sospetti sono nuovamente volti contro di noi, e la Stampa AustroUngarica si rende come un sol uomo interprete della diffidenza a nostro riguardo del Governo I. e R. Le apparenze potranno essere contro di noi, ma certamente chi vede come stanno gli allarmi che si cerca di eccitare a nostro danno. Il gua·io però si è, che quelle aspre polemiche fra la stampa dei due Paesi finisce per esacerbare gli. spiriti, con poco vantaggio per le future relazioni dei due Stati che avrebbero tanto interesse a vivere a fianco in pace e concordia. Pel momento pare non ci saranno cambiamenti alla Consulta, ed è meglio così poiché colla confusione nei partiti che regna attualmente in Italia difficilmente si potrebbe far mutamento in meglio.

Mia moglie ti contracambia i tuoi gentili saluti, ed io ringraziandoti per le preziose notiz.ie che mano mano mi mandi, ...

P.S. -Mi raccomando nel caso di qualche straordinaria grossa novità a volermene informare per telegrafo.

658

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 472. Vienna, 20 luglio 1877, ore 16,45 (per. ore 17,40).

L'unanimité avec laquelle la presse d'Autriche-Hongrie attaque de nouveau, depuis quelques jours, l'Italie avec une violence toute particulière, ne peut uue me laisser croire qu'un mot d'ordre a été donné. Or ne voyant pas quelle cause aurait pu donner [lieu] de notre part, dans ces derniers temps, à-une semblable action hostile, je dois forcément supposer que le Cabinet autdchien entend préparer de la sorte l'opinion publique de la monarchie contre nous pour le moment, peut etre prochain, où il entendrait, tandis uue ses troupes franchiraient la frontière turque, justifier les mesures de précaution qu'il croirait devoir prendre à nos frontières. Ce n'est là évidemment qu'une supposition de ma part; mais elle me semble assez fondée pour devoir la soumettre à V.E. Une attitude aussi digne que prudente me semble indiquée de notre part, pour éviter de notre còté 'les torts dans lesquels je suis d'avis qu'on voudrait nous voir tomber pour donner prétexte à une querelle d'A~lemand (1).

659

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 416. Roma, 20 luglio 1877.

Le ulteriori informazioni assunte dal Ministero dell'Interno confermano le notizie che furono comunicate a V.E. con dispaccio del 30 giugno scorso,

N. 405 (2): non esistere, cioè, .in realtà il supposto comi,tato per la liberazione delle provincie italiane tuttora soggette al dominio straniero. Fu perfino abbandonata l'idea di far rivivere il giornale • l'Italia degl'Italiani », come bollettino di quel comitato, e ciò per mancanza di mezzi, ed implicitamente per mancanza di sodalizio di cui quel per,iodico avrebbe dovuto essere l'organo.

n progetto di costituire questo comitato venne in mente a Matteo Renato Imbriani, al quale dichiararono di fare adesione certi Gian Domenico Romano.

Scafati e Dotto, la partecipazione del generale Avezzana, come presidente, sarebbe nominale e non effettiva, ignorando egli fors'anco d'essere stato posto a capo di una società che non aveva modo di riuscita.

Si continueranno tuttavia le indagini e la sorveglianza; ma, nello stato attuale delle cose, è chiaro che lasciando che si possa manifestare tutta l'inefficacia di simili tentativi, si fa opera assai più savia ed utile che se si desse ai medesimi l'importanza che non hanno, facendone oggetto di clamorose disposizioni repressive.

(l) -Con r. 712 bis del 19 luglio Robilant aveva trasmesso alcuni numeri di giornali contenenti articoli ostili all'Italia, richiamando particolarmente l'attenzione su un articolo della Deutsche Zeitunq intitolato • La politica di Melegari •. (2) -Non pubblicato.
660

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 144. Roma, 21 luglio 1877.

Saranno certo venute anche a notizia dell'E.V. le voci che si sono diffuse neglì scorsi giorni circa uno scambio di comunicazioni che sarebbe avvenuto fra la Russia e la Santa Sede. La stampa clericale vorrebbe far credere che la Russia per avere l'appoggio del Vaticano nelle difficoità suscitate eventualmente dai cattolici di Polonia nonché dei paesi invasi dalle truppe russe in Oriente, avrebbe ilatto essa stessa i primi passi nel senso delle concessioni volute dalla Curia romana

Le informazioni nostre ridurrebbero le cose a termini ben più modesti. Il Signor d'Ourussoff, incaricato ufficioso della Russia presso la Santa Sede avrebbe espresso vive lagnanze sugli intrighi ultramontani che vannosi facendo strada nel clero Polacco, e che per quanto si crede, sarebbero opera non già del Papa, né del suo Segretario di Stato, sibbene del cardinale Ledochowski e di Monsignor Czaki, i quali mantengono viva corrispondenza coi correligionari in Polonia per la via della Slesia austriaca. Ciò stante, ed escluso che si tratti di veri negoziati od accordi, è facile scorgere come la cosa non sia punto in contraddizione col linguaggio di questa ambasciata russa, la quale smentiva ultimamente in modo categorico la notizia di un qualsiasi ravvicinamento della Russia colla Santa Sede.

661

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 129. Pietroburgo, 21 luglio 1877 (per. il 31).

Con un annesso in cifra al dispaccio del 30 Giugno scorso, Serie Politica

N. 130 (1), l'E.V. mi chiese di mandarle quelle maggiori informazioni che avrei potuto raccogliere intorno alla soluzione che, secondo il pensiero del

Governo Russo, dovrebbe essere data, quando la pace si conchiuderà, alla questione relativa al regime degli stretti del Bosforo e dei Dardanelli.

L'assenza dell'Imperatore Alessandro e del Principe Gortchakow da Pietroburgo rende estremamente difficile il disimpegno di quest'incarico. All'infuori di ciò che ho potuto raccogliere dalle conversazioni che ebbi su quest'argomento col Signor de Giers e che riferirò qui appresso, non ho alcun dato sicuro e positivo che possa servire di base a ragionamenti e conclusioni di natura non puramente ipotetica.

Ora ecco quanto appresi dal Signor de Giers. Quando nel Consiglio dei Min~stri presieduto dallo Czar, si discusse la formola della risposta da darsi su questo punto speciale alla lettera di Lord Derby, i pareri furono molto divisi Parte dei Ministri sostenne con insistenza che il proclamare la libertà del passaggio per gli stretti ai bastimenti di guerra per tutte le bandiere potrebbe essere cosa più dannosa alla Russia che non sia il regime attuale, giacché questa libertà fornirebbe alle Grandi Potenze marittime il modo di penetrare in ogni tempo nel Mar Nero e di por:tar così, in caso di guerra contro la Russia, navi e soldati sulle coste Russe di quel mare. Tuttavia, malgrado questa grave considerazione, prevalse il partito, secondo il quale una modificazione al regime presente era assolutamente necessaria nello scopo di rendere possibile e facile la comunrcazione tra le forze marittime russe del Mar Nero e quelle del Baltico. Fu quindi adottata la formola che l'E.V. conosce. Questa formola è generi.ca e lascia aperto l'adito a soluzioni diverse. Il Signor de Giers mi diede l'assicurazione che nessun progetto concreto esi,ste finora, e che il solo punto sul quale il Governo Russo ha fin d'ora una risoluzione bene stabilita si è la libertà del passaggio pei suoi bastimenti da guerra.

Quanto ora ho l'onore di soggiungere non ha più che un carattere speculativo. La distruzione dei fortilizi che guardano gli stretti non potrebbe, a mio giudizio, essere accolta come una guarentigia di libero passaggio per parte della Russia, né per parte d'altre Potenze. Distrutti i fortilizii, il passaggio si trova alla mercè della flotta che eventualmente arriverà la prima agli sbocchi e che sarà la più forte per mantenervisi. Una tale situazione equivarrebbe ad una sostituzione dell'Inghilterra alla Turchia per la guardia del passaggio. Se la libertà degli stretti deve essere guarentita efficacemente, conviene cercare una soluzione che abbia per effetto d'impedire che questa libertà venga violata dalle flotte. Ora le flotte non possono tenersi lontane che dai cannoni del lido; quindi la necessità di mantenere e fors'anco di accrescere le fortezze. Ammessa la necessità delle fortezze di terra, queste dovrebbero essere in mani neutre, ma capaci di far rispettare la libertà del passaggio contro ogni forza marittima. La neutralità dovrebbe qui, come altrove, essere armata, giacché la neutralità impotente non offre guarentigia di sorta. Quanto poi alle regole che dovrebbero applicarsi pel passaggio di legni militari, queste dovrebbero stabilirsi in guisa da evitare ogni fatto di guerra nelle acque degli stretti, e la contemporanea presenza nelle medesime di un numero soverchio di navi della stessa o di diversa bandiera. Co·sì, per esempio, il regolamento di navigazione degli stretti dovrebbe interdire il passaggio contemporaneo o l'incontro di bastimenti di bandiera nemica, ed in ogni caso ogni atto di ostilità, ed anche il passag.gio di più d'un bastimento della stessa bandiera o di due al massimo, nello spazio delle 24 ore. Mi pare che la soluzione dovrebbe cercarsi in quest'ordine d'idee. Se non che tutto ciò è subordinato ad un'altra questione molto più grave, che è quella di sapere a chi si dovrà affidare la guardia dei fortilizii, la protezione efficace della neutralità degli stretti e la vigil!e esecuzione dei regolamenti di passaggio.

Su questa seconda questione l'Imperatore Alessandro ed il suo Governo si limitarono a queste due affermazioni; cioè: l o che la Russia non intende acquistare per sè Costantinopoli; 2° ch'essa non ammette che questa capitale, ove abbia a mutar padroni, sia posseduta da alcuna Potenza Europea. All'infuori di Questo programma, che può chiamarsi negativo, non mi consta che il Governo Russo abbia finora formulato un concetto più positivo e più concreto sulle sorti future della regione del Bosforo.

(l) Cfr. n. 589.

662

L'AGENTE E CONSOLE A BUCAREST, FAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 477. Bucarest, 22 luglio 1877, ore 13,55 (per. ore 16).

Le Grand Due Nicolas télégraphie que le passage des Balkans a été définitivement occupé le 20. Les tures prirent la fuite, abandonnant huit canons, trois drapeaux, les armes et les munitions. Le nom du passage n'est pas indiqué.

663

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 417. Roma, 22 luglio 1877.

Ringra:zJio l'E.V. delle spiegazioni fornitemi, col rapporto del 26 giugno scorso, n. 699 (1), circa la consuetudine costì invaJlsa di permettere l'uso della bandiera della S. Sede, considerata piuttosto come simbolo religioso, che come emblema politico, debbo, però, avvertire esclusivamente per norma di Lei (essendo savio partito di astenerci, come Ella sugger·isce da qualsivoglia

osservazione), che la bandiera papale è ben diversa da quella dell'ex Stato pontificio : per modo che mancherebbe anche la distinzione io base al:la quale parrebbe che costi si voglia tollerare, in date circostanze, l'uso della bandiera dell'ex Stato pontificio.

(l) Cfr. n. 575.

664

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 411. Roma, 23 luglio 1877, ore 13.

Les nouvelles du théatre de la guerre, font prévoir que la marche des russes en deçà des Balkans ne pourra pas etre arretée. Il règne à Constantinople une grande émotion. Que fera la flotte allemande, si les anglais entrent dans les détroits? Entrera-t-elle aussi? Vous comprenez l'intéret que nous attacherions à procéder d'accord avec l'Allemagne.

665

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 521. Roma, 23 luglio 1877.

Ho dcevuto gli interessanti rapporti che V.E. mi fece pervenire valendosi della venuta in Italia del Cav. Tosi (1).

Le indicazioni che l'E.V. mi ha fornito intorno al reciproco atteggiamento della Russia e della Germania di fronte alla eventualità di una mediazione, hanno avuto in questi giorni un complemento assai significativo, avendomi l'Ambasciatore di Russi-a comunicato certe istruzioni circolari del suo Governo, con le Quali si dichiara che la Russia non accetterà mediazione alcuna in fino a che essa stessa non stimi venuto H momento di farne richiesta • alla Ge'f'lnania •.

Apprezzo poi le ragioni che inducono V.E. a soprassedere dal rimettere al Princip-e di Bismarck un memoriale scritto secondo che Le ne si dava facoltà, se Ella lo avesse stimato opportuno. Qualora alcuna circostanza suggerisse di procedere immediatamente a passi diversi di quelli che secondo l'E.V. rispondono meglio alla situazione presente, il R. Governo Le farebbe pervenire altre indicazioni.

È qui annesso un paragrafo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO.

V. E. voit bien que l'entente est non pas seulement absolue, mais encore exclusive, entre Berlin et Saint Pétersbourg, à l'égard de la médiation. Des intelligences paraissent avoir été prises sur ce point entre les deux Cabinets. Il seradt extremement utile de savoir jusqu'à quel point les choses devront aUer avant que l'Allemagne soit appelée à arreter, par sa médiation, le cours des événements.

(l) Cfr. nn. 636 e 637.

666

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 202. Roma, 23 luglio 1877,

Ringrazio in particolar modo l'E.V. delle interessanti indicazioni fornitemi col pregiato Rapporto del 14 di questo mese, n. 159 (1), al quale mi giova di rispondere con brevi avvertenze.

Non fu mai, certamente, animo nostro di attribuire un'importanza maggiore di Quella che è propria di mere impressioni alle cose che emergono dalle conversazioni di Lei con Lord Derby. Però, ci sembra interessante di notare e di apprezzare i mutamenti che avvengono in siffatte impressioni, come quelli che forniscono non dubbio sintomo delle incertezze che dominano nelle intenzioni del Gabinetto Inglese.

La stampa che riceve la parola d'ordine dal Press-bureau di Vienna propaga, circa le intenzioni dell'Italia, notizie e insinuazioni che non meritano fede alcuna. Si vuole probabilmente dal Governo austriaco coprire con questi artifizii l'esecuzione di piani notoriamente contrarii agli interessi italiani. Di quest'artificio si è usato ed abusato contro di noi negli ultimi tempi dal Press-bureau. L'Italia fu denunziata a volta a volta, ora siccome queilla che avrebbe formato i piani i più immaginarii, ed ora come quella che sotto un contegno di riserva na.sconderebbe misteriose mire. È sperabile che la stampa seria inglese non si lasci trarre in inganno, come accadde l'anno scorso, per le pretese ambizioni annessioniste nostre a scapito del limitrofo impero. Se questa speranza non si avverasse, converrebbe reagire con opportune dichiarazioni e smentite, le quali, senza impegnare irrevocabilmente l'avvenire, (imperocché questo può essere determinato soltanto da circostanze che non si sono verificate e che non sì potrebbero prevedere in tutta la loro portata) ristabilissero la verità ad arte alterata per nuocere al credito dell'Italia e renderei sospetti agli amici nostri.

Ciò che il Conte Beust disse a V.E. circa l'opinione già espressa dall'Italia riguardo al regime degli stretti, manca di qualunque fondamento. Non abbiamo mai avuto occasione di pronunciarci in proposito, non crediamo farlo

1l Cfr. n. 638.

ora e stimiamo anzi sia questa, tale una questione sulla quale la prudenza vuole che da noi si lasci completamente ignorare per qual parte starebbe in certe eventualità il nostro voto.

667

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, AL CONSOLE A FIUME, REVEST

D. 178. Roma, 23 luglio 1877.

Rispondo senza indugio al pregiato Rapporto dei 18 Luglio, N. 27 di questa serie (1).

Le voci che si spargono circa i progetti dell'Italia sono suscitate da mal dissimulati sentimenti di malevolenza, e sono da ac.cogliersi con somma diffidenza. Pur troppo esse nuociono alla fiducia la quale certo presiederebbe alle relazioni esistenti fra i due paesi che si dividono gran parte dell'Adriatico, quando a base di tali relazioni stesse, dall'una e dall'altra parte, il concetto di non creare novità mutuamente pregiudicevoli.

668

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1874. Berlino, 23 luglio 1877 (per. il 29 ).

M. de Radowitz, que j'ai vu hier, n'avait reçu aucune nouvelle officielle sur la marche des opérations militaires depuis le passage des Balkans. Le silence observé par les belligérants indique assez que ni l'un ni l'autre n'ont encore obtenu sur le versant méridional de cette chaine de montagnes des succès définitifs. Aussi M. de Radowitz trait-il de pure invention le bruit des journaux que l'intervention de la diplomatie était sur le point de se produire. La guerre ne semble pas toucher à son terme; si les Russes ont réussi à jeter une avantgarde au delà des Balkans, ce n'est point encore là un résultat décisif. D pourrait y avoir un retour de fortune en faveur des Tures. L'heure n'a donc pas encore sonné pour une réapparition de la dip'l.omatie sur la scène.

Cette manière d'envisager les choses cadre avec une réponse faite tout récemment à Lord Odo Russell. Un télégramme de Co,nstantinople lui donnait l'avis confidentiel aue le Prince Reuss paraissait disposé à faire des ouvertures

de médiation. Mon collègue d'Angleterre, sans interpeller directement, a cru devoir sonder le terrain. M. de Radowitz, lui a dit très nettement que le Prince Reuss, ayant l'instruction formelle de garder une attitude de neutraiité et toute d'observation se garderait bien de s'en écarter.

L'ambassadeur d'Angleterre croyait en effet que rien n'était changé aux déclarations du Prince de Bismarck, à savoir que l'Allemagne ne sortirait pas de sa réserve tant ClUe ses bons offices ne seraient pas invoqués.

L'Angleterre aussi, me disait Lord Odo Russe!, ne s'est pas écartée de la neutralité. L'envoi de la flotte dans la baie de Besika n'a pas la signification qu'on se plait à lui attribuer. Si on avait voulu s'opposer à la marche d~ la Russie vers Constantinople il aurait fallu s'y prendre plus tòt. Maintenant il est trop tard. D'ailleurs le Chancelier allemand ne voit pas que le Tsar veuille conquérir et garder cette capitale.

L'empereur Alexandre l'a écrit sans détour. Son Altesse attachait une grande valeur à cette lettre du neveu à l'oncle, laquelle confirmait pleinement les assurances données à Londres par l'entremise du Comte Schouvalow. Il faut seulement s'attendre à ce ClUe la Russie vLctorieuse élèvera les prétentions suivantes:

Rétrocession de la partie de la Bessarabie qui lui a été enlevée après la guerre de Crimée. A cet égard une opposition n'est pas à prévoir, surtout si les dispositions de l'artide 15 du traité de Paris reçoivent une nouvelle consécration.

Autonomie de la Bulgarie. Aucune Puissance brulera une amorce pour l'empécher.

Ouvertures du Bosphore et des Dardanelles pour les pavillons de guerre. C'est là une question sur laquelle le Cabinet de Versailles serait déjà enclin à céder. A ce sujet le Gouvernement anglais a fait des interpellations. Il lui a été répondu o.ue le traité de 1856 ayant été conclu contre la Russie, il conviendrait, après une campagne heureuse, de donner aux sti1pulations y relatives un caractère plus équitable. Le Cabinet de Pétersbourg espérait donc se trouver dans le cas de présenter aux Puissances quelques propositions dans ce but.

Dans l'Asie Mineure, la Russi e visera à la possession de Bathum.

J'ai demandé à l'ambassadeur d'Angleterre s'il avait quelques indices sur les dispositions de l'Autriche. Il supposait qu'un échange de vues avait eu lieu entre Vienne et Londres relativement à Constantinople et aux détroits, et que sur ces points les deux Gouvernements marchaient assez d'accord. On ne saurait en dire autant de la France, qui accentuait des préférences pour la Russie. Aucune allusion ne m'a été faite touchant la Bosni·e et l'Herzégovine.

Lord Odo Russell m'a confié que lors de son dernier séjour à Londres, il ne s'était pas fait faute de parler très ouvertement sur les dangers de la situation. Si on avait secouru la Turquie en temps voulu, peut etre serait on parvenu à prolonger son existence pour un certaLn nombre d'années. Mais elle aura été mise à trop rude épreuve pour se re·lever de telles secousses. En présumant Qu'elle puisse échapper à des nouveaux démembrements, on se berce d'illusions. La Sublime Porte n'est plus en mesure de satisfaire à

48 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

elle seule aux exigences d'une situation intérieure et extérieure toujours plus menaçante. Il m'est paru intéressant de communiquer à V. E. les renseignements et les appréciations de l'Ambassadeur Britannique.

En accusant réception et en Vous remerciant, M. le Ministre, des dépeches que Vous m'avez fait l'honneur de m'adresser sous les n. 512, 513, 514, 515, 516, 517 e 518 série politique (1) ...

(l) Cfr. n. 652.

669

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 483. Vienna, 24 luglio 1877, ore 14,43 (per. ore 16,35).

Il me parait uue les journaux austro-hongrois ont cessé leurs attaques contre nous avec le meme ensemble gu'ils avaient mis à les commencer. Le mot d'ordre aura été aussi très-probablement donné à cet effet. Pour mon compte, quoi qu'en aient dit plusieurs journaux d'ici et d'Italie, je n'ai pas cherché à voir Andrassy. Personne ne m'a parlé de cet incident et je me suis abstenu, de la manière la plus absolue, d'en souffier mot à la chancellerie d'état, continuant à voir régulièrement Orczy, et évitant toute allusion meme indirecte à la question qui, pendant quelques jours, a formé la préoecupation, à peu près unique, non seulement des journaux, mais aussi de mes collègues à Vienne. Si quelques paroles à ce sujet ont été, par hazard, échangées entre

V. E. et l'ambassadeur d'Autriche, il me serait très-utile d'en etre informé sans retard par règle de mon langage à l'occasion.

670

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 482/164. Londra, 24 luglio 1877 (per. il 28).

Col mio telegramma d'ieri (2) ho informato .succintamente V. E. della mia ultima conversazione con Lord Derby, nella quale io gli chiedeva i motivi dello invio di truppe a Malta, annunziato dai Giornali.

Egli, confermando l'esattezza di quella notizia, mi disse che le truppe anzidette non avevano per iscopo che di completare la guarnigione di Malta. che trovavasi, tuttora, al disotto del piede normale.

Una dichiarazione analoga venne da lui fatta nella notte scorsa alla Camera dei Lords, e da altro Ministro ripetuta nella Camera dei Comuni; in conseguenza non si può considerare quell'invio, di nuove forze di terra nel Mediterraneo, come un indizio che l'Inghilterra voglia infrangere la neutralità, nella uuale essa finora si è rinchiusa.

Tuttavia non si può disconoscere che vi è qualche inquietudine negli sptriti in vista dei progressi della Russia verso Andrinopoli e Costantinopoli.

Alcuni credono che il Gabinetto, prima di prendere un'aperta risoluzione, tenta di farla provocare dall'opinione pubblica, secondo il sistema usato in questo paese, e così paralizzare l'opposizione che finora ha incontrato in una parte del Parlamento. Alle atrocità, commesse dai Turchi, e che servirono di base all'agitazione suscitata dall'Onorevole Gladstone, si oppongono le atrocità attuali, attribuite ai Russi; ma dal tuono generale della stampa, non pare che nè le une nè le altre abbiano oramai la forza d'infiammare il sentimento pubblico il uuale, più che mai, sta attento agli interessi positivi dell'Inghilterra.

Se uuesta Potenza vorrà veramente intervenire, essa non potrà disporre di una grande forza terrestre. In questo momento potrebbe mandare, quasi immediatamente, circa venti mila uomini nel teatro della guerra e più tardi altri ventimila, in tutto 40.000 uomini; il che sarebbe appena sufficiente per l'occupazione di 'alcuni punti de~ litorale, o per contribuire a fermare i Russi alle porte di Costantinopoli, se loro si volesse contrastare l'occupazione di quella metropoli. Ma Lord Derby, che interpellai in proposito, mi disse che finora nulla era deciso nè circa l'occupazione di Gallipoli, di cui si era parlato, nè circa Costantinopoli; ma non mi disse che si sarebbero lasciati i Russi agire sino allo estremo senza contrasto da parte dell'Inghilterra.

Lord Derby crede che gli Austriaci non potranno trattenersi dall'occupare la Bosnia e la Erzegovina e di farne, occorrendo, l'annessione, secondoché le cose volgeranno, definitivamente, in Bulgaria, dove l'Austria non vorrà che si costituisca un potente Stato Slavo, che sarebbe per essa un pericolo.

Ma qui non si crede la causa dei Turchi interamente perduta, e si pensa che, se il nuovo Generale in capo potrà raccogliere e riordinare le membra sparse dell'Esercito Turco, esso sarà in grado di opporre ai Russi una resistenza tale che salvi l'onore della Turchia e disponga i Russi ad ascoltare i consigli di pace. Ma prima che qualche azione decisiva abbia avuto luogo, il Conte di Derby crede ogni proposta di mediazione inopportuna, ed, in conseguenza, mi dichiarò del tutto infondate le voci propalate che attribuivano al Gabinetto Inglese delle entrature per una mediazione.

Si scorge eziandio che la resistenza dell'Austria ad associarsi intieramente alla politica dell'Inghilterra, rende questa più circospetta, imperocché dessa non sembra, finora, potere fare assegnamento sopra altra Potenza.

A mente del dispaccio di V. E. del 12 corrente Serie Politica n. 193) (l) ho indagato quale fondamento potesse avere la voce corsa che l'Inghilterra cerchi una lega di cui farebbero parte la Danimarca ed alcune Potenze secon

darie. Ma dalle conversazioni che io ebbi con parecchi Diplomatici ed uomini politici, che cercai di scandagliare in proposito, non mi è risultato nulla che confermi la voce anzidetta.

Credei poi di parlarne con Lord Derby, però come di una notizia tolta dai giornali, ma egli, quasi meravigliandosi, mi protestò che tale notizia era senza alcun fondamento.

L'E. V. vedrà dal rendiconto della discussione, che ebbe luogo ieri notte nella Camera dei Comuni, che il Signor Bourke, sotto Segretario di Stato per gli Affari Esteri, interpellato circa un progetto di spedizione che si diceva prepararsi in Italia per portarsi nelle coste dell'Albania, rispose che le informazioni pervenute al • Foreign Office • non facevano alcun cenno di quel progetto di spedizione.

Le Gazzette continuano ad occuparsi dei pretesi accordi dell'Italia colla Russia, ma il pubblico pare prestarvi minor fede, e Lord Derby non mi sembra dare la menoma importanza a queste voci.

La riservatezza che mostra il Gabinetto Inglese è generalmente approvata dalla pubblica opinione in questo paese, dove, più che altrove, le gare di partito si attutiscono di fronte agli interessi supremi della Nazione.

Intanto uui si seguono, con profonda attenzione, le fasi della guerra che si combatte in Armenia e nei Balkani, e si stanno preparando i mezzi di evitare che l'esito, qualunuue esso sia, possa compromettere l'avvenire dell'Impero Britannico.

(l) -Cfr. nn. 629 e 654; gli altri dispacci non sono pubblicati. (2) -Non pubblicato.

(l) Non pubblicato,

671

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R.R. 486/167. Londra, 24 luglio 1877 (per. il 28).

Coi suoi dispacci delli 11 e delli 19 corrente (Serie politica nn. 192 e 199 (l) l'E. V. da una parte m'informa delle istruzioni che sarebbero state impartite dal Cardinale Simeoni ai Rappresentanti della Corte Pontificia all'estero per denunciare alle Potenze che la sede di Roma non offrirebbe guarentigie sufficienti per il futuro prossimo Conclave; e dall'altra mi fa conoscere i suggerimenti che il Governo francese avrebbe dati al Vaticano di mostrarsi moderato, di consigliare all'Austria di non intromettell"si nella lotta fra la Russia e la Turchia, ed infine dì cercare dì ammansire la Germania e la Russia, rimettendo alcune delle sue pretese, e tutto ciò collo scopo, quindi, di combinare un'azione generale Diplomatica contro l'Italia per costituire l'indipendenza territoriale della Santa Sede.

In Inghilterra, forse più che altrove, le mene del Clero Cattolico sono tenute molto segrete, imperocché desso non ha la menoma lusinga di trovare appoggio presso il Governo né presso l'immensa maggioranza della popolazione ch'è dissidente e poco si preoccupa delle aspirazioni del VaHcano, che non incontra in questo paese che una gregge molto ristretta la quale dia ascolto alle sue querimonie.

Epperciò è molto difficile di sapere cosa si maturi nei conciliaboli del Clero dirigente, e si possono soltanto scorgere i sentimenti e le speranze, dai quali esso è animato, dalla stampa ultramontana, il di cui organo principale è il Jablet, del quale mandai ultimamente un articolo a V. E., con mio rappoto del 27 Giugno scorso (1).

V. E. aVTà veduto da quell'articolo che all'estero, l'odio di quel partito contro l'Italia è profondo, e che il suo lavorio, per la distruzione dell'ordine attuale di cose, è costante.

Però se tali sentimenti esistono nella parte dirigente del Clero, ai quali si associano parecchi laici, tuttavia non si può dire che dessi siano divisi da tutta la popolazione Cattolica in Inghilterra, dove l'ampia libertà di cui god2 il culto Cattolico, senza privilegio di sorta, sotto la protezione d2lle leggi più liberali del mondo, non lascia comprendere come non possa ugualmente convivere col Governo Italiano, dove fruisce di non minore libertà.

Nell'Irlanda, in cui i Cattolici sono in maggioranza, e dove sussiste tuttora qualche ,astio contro l'Inghilterra, quest'opinione può essere diversa.

Non tralascerò certamente d'indagare quali mene si facciano da quel partito.

Intanto ho creduto di dover portare con Lord Derby la conversazione su questo argomento. Egli mi disse che nulla era venuto a sapere circa i progetti di trasportare la sede del Conclave fuori di Roma, che, ove ciò accadesse, egli desiderava che né l'Inghilterra, né l'isola di Malta, né qualsiasi parte del territorio Britannico fosse scelto per tale sede, ma che se il Conclave si riunisse tranquillamente anche in Londra, egli non troverebbe nelle leggi il mezzo d'impedirlo.

Egli conchiudeva esprimendo la fiducia che la saviezza del Governo Italiano saprà to>gliere ogni pretesto al Vaticano di lamentarsi di qualsiasi oppressione, e di non essere perfettamente libero.

In quanto alle mene della Corte Pontificia per ravvicinare maggiormente l'Austria colla Russia, di,stogliendo la prima d'intervejn)ire nella quistione Turco-Russa, che io accennai a Lord Derby senza dire >Che erano consigliate dalla Francia, egli sembrò di prestarvi qualche attenzione.

In sostanza io credo che le recriminazioni del Vaticano non troveranno molto ascolto in Inghilterra fintantoché il Governo Italiano non si scosterà dalla via prudente seguita finora. È anche opinione delle persone più oculate in Questo paese che, se il futuro Conclave si compierà in Roma senza che

si dia luogo a qualsiasi protesta contro il Governo Italiano, questo fatto sarà il suggello della possibilità della coesistenza del Papa e del Re nella stessa Capitale.

(l) Cfr. nn. 629 e 654.

(l) Non pubblicato.

672

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 713. Vienna, 24 luglio 1877 (per. il 27 ).

Da informazioni attinte a buona fonte risulterebbemi che se realmente vi furono negli ultimi tempi tentativi di stabilire accordi fra il Gabinetto di Vienna e q:uello di Londra, essi ebbero a fallire sin dal loro esordire, il Governo I. R. avendo potuto constatare che nelle attuali circostanze quello della Regina non aveva con esso neppure un interesse comune. Quelle intelligenze di cui si menò tanto rumore sarebbero dunque cadute nell'acqua né più si penserebbe a dpescarle. L'alleanza dei tre Imperatori resterebbe dunque per la durata della guerra l'ancora di salute da cui il Governo Austro-Ungarico non si distaccherebbe. Venendo poi in qualsiasi maniera a cessare la guerra, il Gabinetto di Vienna si riserverebbe di far valere la sua azione sul tappeto verde di un congresso, valendosi di queg1i appoggi che sarebbero per fornirgli gli aggruppamenti che in tale occasione sembra probabile saranno per formarsi fra le varie potenze.

Risulterebbemi del pari che il Conte Andrassy avrebbe fin d'ora receduto da non poche sue renitenze e che quindi, purché la Russia non intenda impossessarsi delle bocche del Danubio o fare acquisti territoriali nella penisola dei Balkani, Egli non farebbe serie obbiezioni ai mutamenti seguenti:

Indipendenza della Rumania.

Indipendenza della Serbia, ben inteso senza estensione di territorio.

Costituzione della Bulgar.ia in Stato autonomo, sotto l'alta sovranità della Porta od anche indipendente. Libertà degli stretti. In tutto ciò, come l'E. V. vede, non è fatto menzione né della Bosnia

né dell'Erzegovina la di cui autonomia assolutamente non si vuole a Vienna. Molto probabilmente dunque quelle due Provincie, che furono il focolare da cui parte l'attuale incendio, saranno date all'Austria, ... per sottrarle al giogo turco, ed anche a ciò parmi fuori dubbio il Conte Andrassy si sia ora rassegnato.

Ho potuto acquistare testé la certezza che, checché abbiano riferito i giornali intorno a lunghi colloquii avuti dal Conte Andrassy col Generale Klapka in 11uesti ultimi giorni, la cosa è assolutamente insussistente, il Generale non essendo riuscito a farsi ricevere da S. E.

673

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 773. Terapia, 24-25 luglio 1877 (per. il 31 ).

L'E. V. conosce come dall'una e dall'altra parte i belligeranti si portino rec1procamente accuse di crudeltà e di massacri. Gravi inconvenienti sono evidentemente inevitabili quando al naturale ecciltamento della guerra si aggiungono gli odii di razza e di religione, le rimembranze del passato, la sete ai vendetta. Ed arroge dalla parte Ottomana l'impiego di orde selvaggie spinte dalla miseria e dalla fame. Di quelle attribuite ai Russi furono ripieni in Questi ultimi tempi i giornali di Costantinopoli. E ne fu molto commossa la Maestà del Sultano la quale mandava ieri un suo Ajutante di campo ad invitare il Ministro degli Affari Esteri d'intrattenerne l'Ambasciatore di Germania affine que,sti rivolgesse idonei officii all'Imperatore di Russia. Che i Bulgari abbiano potuto commettere degli eccessi in certe località è probabile; ma r:uelli attribuiti alle truppe regolari della Russia non sono né verosimili, né provati. E debbo a questo riguardo far conoscere all'E. V. come essendosi detto, or non ha guarì, che la città di Ienizara era stata il teatro di gravi misfatti di cui erano state vittime i Musulmani, il mio Collega di Germania vi mandava un Segretario dell'Ambasciata con l'incarico di verificare i fatti e di farne rapporto. E delle cose viste da questo era pure testimonio un ufficiale Inglese corrispondente del Times. Ho l'onore di trasmettere qui unito all'E. V. copia dell'estratto del detto rapporto (l) dal quale risulta quei massacri essere seguiti a pregiudizio dei Bulgari.

Nella giornata di ieri poi questo Ministro di Grecia riceveva dal suo Agente Consolare a Baltchik un telegramma pel quale gli era annunciato che i Musulmani stavano massacrando i Cristiani a Kavarna; ne desse avviso a' suoi Colleghi. Avendone il Signor Coundouriotis informato l'Ambasciatore di Inghilterra, questi rispondeva darebbe immediatamente al • Rapid • l'ordine di recarsi a (luella località.

Continue sono dunque le recriminazioni dall'una e dall'altra parte, né dubito i fatti saranno esagerati. Ma sta di fatto che un gran terrore regna nella Bulgaria presso i Musulmani i quali emigrano in massa verso il mezzogiorno. La città d'Adrianopoli ne è ricolma, e vi si temono gravi disordini in conseguenza. Molti arrivano eziandio per mare e per terra nella capitale, tanto che, sia per questa agglomerazione di gente priva di mezzi di sussistenza, sia pel timore che qualche rovescio al mezzogiorno dei Bakani possa far versare su di essa i resti delle bande irregolari, vi si manifesta un panico che minaccia di farsi serio. E le persone agiate incominciano a mandare altrove le loro famiglie, a mettere in salvo le soppellettili, a prepararsi ad ogni evento. Io non credo veramente che molto vi sia da temere dall'elemento

Musulmano di Costantinopoli il quale non è versato nelle arti delle rivoluzioni, ma gravi pericoli potrebbero sorgere se il Governo prendesse, in caso d'avversità, la risoluzione estrema di difendere la Capitale.

25 lugLio.

P. S. -In seguito alle idonee pratiche venni poi assicurato la Sublime Porta aver prontamente mandato truppe a Kavarna affine di ristabilirvi l'ordine. Pare anzi che queLle nortizie fossero assa•i esagerate, e non si rtrattasse che d'una rissa provocata dai Greci.

(l) Non si pubblica.

674

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 777. Terapia, 25 luglio 1877 (per. il 31 ).

L'azione diplomatica in questa residenza continua ad essere pressoché nulla. L'Ambasciatore d'Inghilterra spiega invero un grande zelo per animare i Turchi; manda ogni giorno il suo Addetto Militare al Serra schierato a dar consigli; esagera le buone notizie, nasconde le avverse; desidera la cooperazione dell'Inghilterra; dice che, tostoché Lord Beaconsfield si sarà liberato dal Parlamento, egli potrà agire a suo posto, e spiegare l'azione Inglese. Ma la dichìarazione fatta da Lord Derby che l'Inghilterra sta per mandare 3000 uomini da distribuirsi tra le guarnigioni del Mediterraneo, che s'intende significare in diversi punti dell'isola di Malta, non è fatta per aggiungere gran valore alle sue parole. L'Ambascia.tore Germanico nella sua prima conversazione col Ministro degli Affari Esteri non diede alcun consiglio di pace, ed il loro colloquio versò sopratutto sulle accuse di crudeltà formulate contro la Russia, che Sua Altezza tacciava di esagerate e false. Né a me risulta che> gli altri miei Colleghi si siano avventurati a far intendere franche parole sulla presente situazione. Ed ogni giorno che passa rende questa situazione più precaria. La Maestà del Sultano si fa tuttora l'illusione che il braccio della Provvidenza verrà a salvare l'Impero. Ma che avverrà quando gli eserciti Russi si presenteranno sulle alture di Costantinopoli? Si parla di Brussa, e ieri si faceva anche menzione di Damasco, po.iché un'antica profezia dice che g1i Osmanli vennero da Damasco, ed a Damasco ritorneranno. Ma se il Sovrano ed il Governo passano il Bosforo, è egli verosimile che essi saranno per rivedere il suolo Europeo? Questi discorsi si tengono nelle sfere ufficiali, e producono una profonda impressione sulle persone che dalla caduta dell'Impero temano gravi complicazioni per l'Europa. Ed è mio debito di riferirle all'E. V., ...

675

IL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 524. Roma, 26 luglio 1877.

Nel ra.pporto del 18 Luglio n. 1872 (1), V. E. allude alle singolari notizie

che da Vienna si sono divulgate testé circa pretesi disegni dell'Italia. La smen

tita della Politische Correspondenz è orpera di un corrispondente officioso, che

io pregai di telegrafare a Vienna in quei termini che a me parvero tali da

escludere ogni dubbiezza.

La pronta inserzione del telegramma nella Potitische Correspondenz e la riproduzione immediata della Wiener Zeitung dimostrerebbero che nei circoli officiali di Vienna si fece, in apparenza almeno, buon viso alla rettifica nostra. Senonché le accuse e le insinuazioni si sono ora di nuovo riprodotte, e il Conte di Robilant, nel richiamare la mia attenzione sopra questa recrudescenza di ostilità, non tace che questa potrebbe essere l'effetto di una parola d'ordine, e celare il segreto fine di preparare l'opinione pubblica a quelle misure militari di pre.cauzrione che il Governo austro-ungarico stimerebbe di dover prendere, verso la nostra frontiera quanto fosse risoluta l'occupazione di Bosnia

È manifesto che male potremo reagire contro simili manovre se ci fa difetto la benevolenza dei Gabinetti amici. Da parte nostra non ci stancheremo di mostrare ad essi quanto siano ingiusti e gratuiti gli attacchi cui la politica nostl'a è fatta segno. Ma il compito nostro •sarebbe ben più agevole se gLi organi officiosi dei Governi coi quali abbiamo più intimi rapporti, e sorpratutto del Governo Germanico, facessero ben comprendere, con un contegno più spiccatamente incredulo, come sia vano il tentativo di screditarci in faccia alla pubblica opinione europea.

676

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1875. Berlino, 26 luglio 1877 (per. il 1° agosto).

Aussitòt après avoir déchiffré le télégramme de V. E. en date d'hier (1), je me suis rendu au Ministère Impérial des Affaires Etrangères.

M. de Radowitz m'a répété l'assurance de la parfaite satisfaction éprouvée ici en suite de l'accueil QUe nous avions fait aux ouvertures relatives aux éventualités qui pourraient se produire en France. S'il n'a pas été fait mention de la Bosnie et de l'Herzégovine dans les dernières dépeches adressées

à M. de Keudell c'est parce que jusqu'ici cet ambassadeur n'a pas rapporté les entretiens qu'il a eus récemment avec V. E. et avec le Secrétaire général sur ce sujet. D'ailleurs c'est là une question qui n'existe pas officiellement pour le Cabinet de Berlin. Il ne lui résulte aucunement que le Cabinet austrohongrois soit à la veille d'occuper et encore moins de s'annexer ces provinces turques. Il manquerait donc une base, un point de départ pour entàmer le sujet à Vienne, à moins de s'appuyer sur mes propres communications quelque autorisées qu'elles soient. Et méme vu l'intimité des relations entre les deux Empires, comme avec l'Italie, on devra.it ne point faire mystère au Comte Andrassy de notre langage, du moment où il revétirait un caradère officiel. Les apartés ne seraient pas de mise. L'Allema:gne est tenue à une juste réserve entre deux amis à elle, tout en faisant des voeux pour que leurs intéréts puissent se concilier et qu'ils trouvent au besoin l'un et l'autre des compensations si les affaires d'Orient amèneraient de nouvelles combinaisons.

J'ai fait observer que les indices ne feraient cependant pas défaut sur les dispositions de l'Autriche. J'ai cité entre autre, à l'appui des passages du télégramme précité. Au reste nous n'avions pas demandé au Cabinet de Berlin de faire une démarche formelle dans le sens de nos désirs. Il nous avait seulement paru assez conforme à nos rapports amkaux, de nous expliquer en toute confiance sur les dangers qui pourraient découler, aussi bien pour I'Allemagne que pour l'ItaUe, si l·e Comte Andrassy tombait dans le piège que lui tendent ses adversaires qui sont aussi les nòtres. Ils cherchent à se frayer la route en excitant l'o.pinion publique contre l'Italie, en nous prétant des aspirations au détriment de nos voisins Ce n'est là qu'un calcul pour justifier leurs propres convoitises et pour décider le Gouvernement Impérial à sortir de son attitude expectante. Ils prévoient que s'ils I'entrainent dans la voie des annexions, la position du Ministre actuel des Affaires Etrangères en sera fortement ébranlée. Politiquement celui-ci perdra sa raison d'étre, et, qui pis est, la Hongrie camme telle, cette aliée de l'Allemagne et de l'Italie, ne pèsera bientòt plus autant dans la balance du dualisme. Dans ces conjonctures, il nous semblai•t que le Comte de Stolberg pourrait recevoir l'instruction, dans ses entretiens avec le Comte Andrassy de décourager les velleités qui se font jour aupr~ de ce Ministre. C'est là, en s'inspirant d'intéréts réciproques, une cause facile à soutenir. Dans tous les cas si le Cabinet de Vienne entrant activement en scène dans le conflit Orientai cédait à la tentation de nous intimider par qualque démonstration armée vers nos frontières, il deviendrait assez malaisé au Gouvernement du Roi de ne pas adopter à son tour des mesures de précaution. Le Prince de Bismarck pourrait s'employer utilement à écarter des périls que pour notre compte, bien loin de provoquer, nous cherchons à prévenir. En attendant nous sommes en butte aux défiances les moins justifiées et de telle nature qu'il ne serait pas de notre dignité de les combattre. Nous ne convoitons aucune parcelle du territoire ottoman. Nous sommes partisans du maintien de son intégrité territoriale, sans nous départir en rien de notre programme pour l'amélioration sérieuse du sort des races opprimées.

M. de Radowitz objectait qu'il ne se rendait pas exadement compte des motifs qui nous laissa.ient croire que la possession de la Bosnie et de l'HerzégoVIine fortifierait la monarchie des Habsburg, tandis Q.u'il entendait soutenir la thèse Q.ue ce serait au contraire une cause d'affaiblissement. Au reste quand le Chancelier a lu dans les journaux que l'on nous attribuait des vues sur l'Albanie, Tripoli, ou la Tunisie, il disait que l'Italie • aurait sa bénédiction pour de semblables ac.croissements territoriaux, et que certainement elle ne trouverait pas l'Allemagne sur son chemin •. Il formait des voeux pour que ses amis parviennent à s'entendre; quant à l'Empire Germanique, il se trouve dans l'heureuse condition de ne souhaiter pour lui meme aucun agrandissement territorial.

J'ai réfuté les objections de mon interlocuter en me prévalant des arguments contenus dans la dernière ex;pédition confiée au Courrier Signorini. Et quant aux perspectives touchant les trois points susindiqués, je me suis borné à dire QUe ces acQ.uisitions ne sauraient compenser le dommage considérable qui résulterait pour nous si l'Autriche renforçait sa position vers l'Adriatique.

Il est évident, d'après le langage de M. Radowitz, que le Cabinet de Berlin, pour servir d'une expression familière, ne veut pas mettre le doigt entre l'arbre et l'écorce. En admettant qu'il ignore officiellement les vues de l'Autriche, il semble néanmoins prévoir que le statu quo en Turquie sera difficilement maintenu après la guerre. Il a déjà laissé entendre à Londres qu'il n'aurait rien à redire contre une occupation de l'Egypte, et à Pétersbourg contre une révendication de la Bessarabie. Maintenant pour ce qui le concerne, il nous laisse carte bianche pour l'Albanie, etc. Il est toujours bien d'en prendre note, et de nous tenir en mesure d'étendre, à notre tour, la main et l'épée si d'autres Puissances voulaient se partager à notre exclusion les dépouilles du vaincu. L'Autriche est en train d'organiser d es troupes d'inVIasion, l'Angleterre se prépare à jeter le grapin sur tel ou tel autre point à sa convenance. Je ne parle pas de la Russie occupée à se faire la part du lion. Si nous réussissions à nous assurer, du coté de l'Angleterre, d'un lascia passare comme celui que l'Allemagne nous octroie généreusement sur les biens d'un tiers, nous aurions, selon les circonstances, beau jeu pour mettre à notre tour en pratique la théorie des gages, en passant d'une neutralité passive à une neutralité active. C'est un peu la conduite que l'Autriche se proposerait de suivre sans pourtant déclarer la guerre à personne, mais pour préparer les voies à l'arrangement final et pacifique, comme l'écrivent ses journaux avec une sincérité très sujette à caution.

Quoiqu'il en soit, V. E. verra s'il est encore le cas, au retour de M. de Biilow attendu ici vers le 8 aout, de revenir à la charge. Je vous prierais alors de m'autoriser à donner lecture en partie de certain document qui m'a été apporté par le Courrier Signoroni, document où la situation est tracée de main de maitre. Je ne pense pas que le Secrétaire d'Etat entre mieux dans nos idées. En toute occurrence le rapport attendu de M. de Keudell, trouvera un terrain suffisamment préparé, si jamais on voulait le prendre en considération. Il me semblerait préfér:able, et je regrette de ne pas avoir de réponse à cet égard, Q.Ue nous procédions à un échange de vues frane et amicai avec le Comte Andrassy. Je ne puis que me référer aux raisons que j'ai déjà invoquées à cet effet.

(l) Non pubblicato.

677

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A WASHINGTON, LITTA

D. 32. Roma, 28 luglio 1877.

Le sono grato dei particolari fornitimi, ,con rapporto del 9 lugLio corrente,

n. 133 (1), intorno alle pratiche che un apposito inviato del Generale Porfirio Diaz stava costì facendo per ottenere, da parte del Governo federale, il riconoscimento del nuovo Presidente eletto dalla repubblica messicana.

Anche a S. M. il Re giunsero successivamente due messaggi del generale Porfirio Diaz, col primo di essi, questi annunciava di aver assunta la direzione delia pubblica cosa in qualità di Presidente provvisorio. Col secondo significava la propr!a elezione, regolarmente avvenuta, all'ufficio di presidente.

Fedele alla massima di riconoscere i Governi costituiti, ogni qualvolta, e per il pacifico possesso della capitale, e per l'adesione della massima parte dello Stato, si debbono considerare f'Ome aventi almeno il carattere di Governi di fatto, il Governo del Re non poteva esitare dal pigliare una decisione rispetto alle comunicazioni del Generale Porfirio Diaz. Si aggiungeva inoltre, nel presente caso, la circostanza che la Legazione di Sua Maestà al Messico è retta, in assenza del titolare, dal Ministro di Germania; e, come questa Potenza significò tosto la sua intenzione di riconoscere il nuovo Governo, ci sarebbe stato difficile di tenere un contegno diverso.

Fu pertanto risposto con Lettere Reali di riconoscimento, cosi al primo, come al secondo messaggio del Generale Porfirio Diaz. La prima lettera reale reca la data del 14 maggio, e la seconda, partita in questi giorni, quella del 15 luglio.

678

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 488/168. Londra, 28 luglio 1877 (per. il 31 ).

Nella ,conversazione che io ebbi ieri col Conte di Derby e della quale diedi un cenno a V. E. col mio telegramma dello stesso giorno (1), io mi sono valso del di lei dispacdo in data 23 corrente (serie politica n. 202) (2) per smentire nel modo il più formale le voci sparse dal • Bureau press • di Vienna circa le intenzioni attribuite all'Italia nelle congiunture attuali del conflitto Turco

Russo, e circa le misteriose mire che dessa nasconderebbe sotto un contegno di riserva.

Il Conte di Derby accolse queste dichiarazioni con sensibile soddisfazione dicendomi che noo aveva prestato fede alle insinuazioni di quella stampa. Egli incidentalmente avendo accennato di pretesi accordi segreti colla Russia attribuiti all'Italia, io gli dissi che il dispaccio di V. E. non parlava della Russia, ma si limitava a smentire le asserzioni della stampa di Vienna la quale avendo più volte parlato di quei tali accordi, questi si trovavano pel fatto stesso smentiti.

Le speranze, se non la fiducia che avev,a il Gabinetto inglese di un completo accordo coll'Austria sembrano se non del tutto svanite, almeno di molto scemate. Il linguaggio del Conte di Derby quantunque ,sempr,e molto prudente e moderato si risente però alquanto di questa disillusione, ed in fatti egli mi diceva con Qualche leggiera ironia: • a Berlino, a Pietroburgo si assicura che l'Austria, che doveva entrare nella Bosnia e nell'Erzegovina tosto che i Russi avrebbero penetrato in Bulgaria, e che ha differito per motivi secondarii, compierà fra poco questa occupazione; al contrario a Vienna si continua a negare questa intenzione •. Ma, disse il Conte di Derby la mia opinione personale è che l'Austria occuperà quelle provincie quantunque io non ne abbia una prova certa.

Il nobile Lord anche smentiva 1a voce cui accennav,a il telegramma di V. E. del 26 corrente (l) circa l'occupazione di Gallipoli dalle forze inglesi, ma soggiunse, • non posso dire ciò che si farà in avverure essendo questo dipendente dalle circostanze •. Intanto i telegrammi di questa mattina annunziano la partenza della flotta inglese da Besika, ma i g~iornali non attribuiscono importanza a questo fatto.

Come io lo partecipava a V. E. col mio telegramma del 26 corrente 11847-326 (2), era pervenuta la notizia delle perdite subite dai Russi a Plewna si parlava della opportunità di mettere tosto un termine alla guerra che dava luogo da ambe le parti ad atti di vendetta selvaggia e feroce. Si pensava anche che l'Inghilterra avrebbe occupato Gallipoli senza opposizione per parte deUa Russia, ma, forse non così per parte della Turchia. La notizia giunta ieri sera di una disfatta di Suliman Pasha a Karafovnor, se sarà confermata, cambierà forse queste tendenze.

Intanto il Ministero quantunque sia solido assai per il momento, ha avuto nella Camera dei Comuni delle contrarietà suscitate specialmente dai Deputati Irlandesi che rendono il progredire dei lavori del parlamento difficile, e contro il procedere dei quali è duopo il provvedere.

Il voto di biasimo dato a Lord Beaconsfield per ila nomina del Signor Piggot quantunque poscia annullato dalla Camera stessa ha destato nel primo Ministro, un sentimento di stanchezza che non lascia di riflettersi sul Gabinetto intiero.

Tuttavia gli interessi britannici non sono pertanto trascurati; si prendono tutte le misure necessarie per tutelarli ove vengano ad essere minacciati ed in ciò il Ministero può fare assegnamento sul concorso del paese.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 666. (l) -Non pubblicato. (2) -Sic nell'originale.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 714. Vienna, 28 luglio 1877 (per. il 31).

Il 26 corrente ebbe luogo a Pesth l'annunciato meeting per protestare contro le crudeltà che, a detta dei Turchi, i Russi commetterebbero in Bulgaria. Invio qui il numero della Neue Freie Presse in cui trovasi il resoconto più circostanziato dei discorsi tenuti in tal circostanza. Due giorni prima che si riunisse il meeting, conversando col Barone Orczy, gli chiesi se la polizia l'avrebbe permesso. S. E. risposemi credere di si, soggiungendo essere preferibile lasciare che le opinioni liberamente si producano, togliendo loro così il prestigio della compressione. Credetti a proposito rispondergli, questo essere pure sempre stato in casi analoghi in Italia il modo di vedere del R. Governo. Parvemi fosse conveniente ciò constatare, poiché l'E. V. ben si ricorda come il Conte Andrassy l'anno scorso non m'avesse dissimulato la poco buona impressione su di lui prodotta dagli innocui meeting slavofili tenutisi a Roma. Sta però di fatto che tanto gli oratori quanto gli spettatori del meeting di Pesth oltrepassarono quei limiti entro i quali probabilmente il Conte Andrassy avrebbe desiderato si mantenessero. Avendone io di nuovo fatto cenno ieri al Barone Orczy, S. E. affettò nella sua risposta di non dare importanza di sorta alla cosa, dicendomi che molto probabilmente tali meeting si riprodurrebbero nella maggior parte dei comitati ungheresi, senza però acquistare maggior serietà: che d'altronde gli oratori di Pesth altro non avevano fatto se non ripetere gli stessi argomenti già da essi altre volte svolti nelle interpellanz.e presentate al Reichstag; che quindi il signor Tisza non mancherebbe di fare alla deputazione che gli si presenterà le stesse risposte già da lui fatte in Parlamento. Stando quindi al linguaggio tenutomi in proposito, sembrerebbe che la nuova agitazione posta in scena in Ungheria dal Generale Klapka non produrrà effetto di sorta sulle risoluzioni del Gabinetto di Vienna, cosa che, per conto mio, sono abbastanza inclinato a credere. Risultami però che l'Ambasciatore di Russia fu assai sfavorevolmente impressionato dall'attitudine violenta contro il suo Governo spiegata in sì pubblica riunione dagli oratori

del meeting e dai numerosi spettatori che s'intervennero. Il Barone Orczy non avrà certamente mancato d'assicurarlo che il Governo I. R. non si lascia menomamente influenzare da quelle clamorose, ma vuote dimostrazioni, che in nessuna maniera potrebbero alterare i sentimenti di fiducia e d'amicizia che legano i due Governi. Ad ogni modo sembra difficile che le relazioni fra i due Stati non abbiano a soffrirne alterazione di sorta.

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IL SEGRETARIO GENERALE ALL'INTERNO, LACAVA, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

N. R. 3753. Roma, 29 luglio 1877 (per. il 30).

Fu pubblicato in molti giornali e messo anche in circolazione su foglietti a stampa, il seguente appello.

• Concittadini! L'eterno odio, che i vostri padri, gli antichi Romani, giuravano al nemico, voi da secoJ.i nutrite implacabile contro l'Austria! Non vale accorgimento di palliativi diplomatici, non bugiarda fede di trattati, a lavare la macchia del dominio straniero, non ancora scomparso da ogni angolo d'Italia, a soffocare le vostre grida di dolore. Voi Triestini, deponete per un giorno le incessanti cure dei traffici, dimenticate di fronte al comune nemico le gare di parte, e sia giorno di riscossa! Spezzate l'indegno giogo; mostratevi quali foste, quali siete, all'esecrato straniero gelosi custodi delle vostre franchigie, capaci di rivendicare col sangue il sacro diritto della patria! I più intemerati patriotti, Garibaldi, Cairoli, Avezzana, Fabrizi, tutti i fratelli d'Italia, tengono lo sguardo converso su di voi, e sono pronti a volare in vostro aiuto. Il momento è solenne: l'informe colosso austriaco, fondato sulla mobile arena di un falso equilibrio poLitico, traballa e accenna a crollare. Del sangue, da voi versato per i campi d'Italia, si ricordano gli Italiani: alla vostra pietosa e mesta commemorazione della battaglia di Salvore rispose, dall'altra riva adriatica, Venezia; parteciparono con uguale entusiasmo, Roma, Napoli, Genova, Torino, Milano, Palermo. E come non offrirebbero a voi tributo di pensieri, d'affetti, la città provate alla dura scuola dell'antica oppressione? Come non vi soverrebbero coll'opera efficace, allorchè voi vi apprestate alla lotta? Pensando a voi, cui scalda lo stesso sole, cui infiamma l'ideale istesso, Roma evoca la memoria del suo Cola, Venezia di Manin, Napoli di Masaniello, Genova di Balilla, Torino di Micca, Palermo dei Vespri, Milano delle cinque giornate! Triestini! Non si parla di tregua, finché l'Austria dalle vette delle Alpi Giulie e delle Tridentine irride ai vostri più santi diritti! Avete nella storia e nel genio dei tempi un potente alleato: l'Austria è

!',assolutismo che muore; l'Italia, è 1a cosoienza dei popoli che si è destata! •. Trieste Luglio 1877

• Il Comitato Triestino !striano •.

Avendosi qualche sospetto che tale manifesto sia stato stampato in Roma, si diedero gli ordini opportuni per accertarlo e per conoscere se esista in questa città un Comitato Triestino !striano e quali persone lo compongono.

Credo conveniente rendere di ciò informato l'E. V. e mi riservo comu

nicarLe i risultati delle ordinate ricerche.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1877. Berlino, 29 luglio 1877 (per. il 4 agosto).

Il est évident qu'il doit exister des intelligences entre Berlin et Pétersbourg pour une médiation. Si la Russie déclare n'en vouloir qu'au moment où elle jugera opportun d'en faire la demande à l'Allemagne, celle-ci à son tour s'est engagée à n'accorder ses bons offices, que lorsque le Cabinet de Pétersbourg en exprimera le désir. Sur ce point l'entente est donc absolue, et exclusive d'une immixtion des quatre autres Puissances neutres. Je dis neutres, car rien n'empècherait la Turquie de recourir à la médiation. Il est mème à supposer que tel ou tel autre Cabinet lui aura déjà conseillé d'en prendre l'initiative. Je sais à ce propos qu'il est revenu confidentiellement à l'ambassade d'Angleterre Que le Prince Reuss, dans ses entretiens à Constantinople, ne manquerait jamais l'occasion de faire miroiter aux yeux des personnages ottomans les avantages qu'ils retireraient d'un appel adressé à l'Allemagne, dont l'influence est préponderante en Europe. Si ces insinuations ne sont pas officiellement autorisées, ainsi qu'il faudrait l'admettre d'après l'assurance donnée ici, que ce diplomate a l'ordre d'observer la plus grande réserve, peut étre a-t-il l'instruction secrète, sans procéder à des ouvertures formelles, de préparer un terrain favorable à cette éventualité. Peut étre aussi le Prince Reuss ne sait-il pas assez cacher son ambition, son impa,t:ience de se réserver un ròle très envié, dans le règlement définitif des affaires orientales.

Au reste la Turquie ne semble encore nullement disposée à un arrangement pacifique. Elle n'a pas renoncé à l'espoir qu'un relèvement victorieux de ses armes pourra lui épargner de trop rudes sacrifices. Ayant eu indirectement connaissance des conditions, que ses ennemis auraient l'intention de lui poser (rapport n. 1874) (l) elle a clairement laissé entendre qu'elle ne saurait se résigner à de semblables concessions. Je voudrais ètre à mème d'indiquer aussi à V. E. jusqu'où les choses devront aller, avant que l'Allemagne soit appelée à arrèter par son entremise, le cours des événements (annexe à la dépèche ministérielle n. 521) (2). Ce n'est pas au Département Impérial des Affaires Etrangères qu'on ferait ,ces confidences. Les ambassades de Russie et d'Autriche son t d'une extrème discre,tion. Mes autres collègles, entre autres Lord Odo Russell, n'ont rien appris à ce sujet. Cependant, quelque soient les calculs établis d'avance, c'est la marche des opérations milcitairres, laissant toujours une porte ouverte à l'imprévu, qui déoidera du commencement et de la direction de l'action diplomatique.

Dans son dernier numéro la Provinzial Correspondenz en parlant des événements Qui se sont produits depuis une semaine sur le théàtre de la

guerre, dit que si la Turquie déploie l'étendard du Prophète comme elle aurait l'intention de le faire, pour exciter tous les MusuJ.mans à la lutte contre les inf1dèles, dans le cas où Constantinople viendraH à etre menacée, il est possible que les Puissances neutres protesteront contre cet acte. J'ai demandé a

M. Bucher, qui remplace M. de Radowitz absent pour trois jours, si le Cabinet de Berlin avait déjà fixé son intention à cet égard. M. Bucher m'a répondu que le rédacteur du journal avait agi de son propre estoc en publiant cette nouvelle, et n'avait par conséquent •exprimé qu'une manière de voir à lui tout à fait per:sonnelle.

En accusant réception, et en remerciant V. E. de ses dépeches, n. 523 et 524 (l) et des actes diplomatiques, dont j'ai l'honneur de transmettre ci joLnt le reçu signé par moi...

(l) -Cfr. n. 668. (2) -Cfr. n. 665.
682

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. R. 716. Vienna, 29 luglio 1877 (per. il 12 agosto).

Ringrazio l'E. V. per le informazioni fornitemi col suo ossequiato dispaccio del 19 corrente n. 415 (2) intorno all'azione diplomatica che la Santa Sede si sforza di esercitare in questo momento per mezzo dei rappresentanti stranieri in Roma e dei suoi Nunzi. Vorrei dal canto mio poterle con qualche precisione porgere ragguagli intorno all'effetto prodotto da una tal azione sul Gabinetto di Vienna, ma sino ad ora nulla ebbe a trapelare in proposito e quindi devo !imitarmi a sottoporle i miei conghietturali apprezzamenti.

Sta di fatto che il Nunzio apostoHco presso questa Corte, Monsignor Jacobini, non si da nè tregua nè riposo nel servire gli interessi che gli sono affidati. Egli è in continuo movimento, e visitando Diocesi, Abbazie, Conventi e mantenendosi in continuo contatto colle associazioni cattolico-politiche, dando evidentemente a tutti, con prudenza però, la parola d'ordine che riceve da Roma. S'Egli non riesce più degli altri Ambasciatori (anzi verità vuole si dica molto meno) ad abboccarsi col Conte Andrassy, i pretesti non mancano mai per chiedere e ottenere udienze da S. M. l'Imperatore. Tutto ciò mi fa l'impressione che quel Prelato, troppo accorto per pensare di poter promuovere ora un'azione in favore del Potere temporale del Santo Padre, si limita a seminare oggi per raccogliere poi i desiderati frutti al momento opportuno. Ch'Egli trovi a ciò terreno propizio non v'ha chi possa dubitarne. L'Imperatore ha bensi potuto, per alte ragioni di Stato, rassegnarsi all'annessione di Roma all'Italia ma non vi ha dubbio per me che il suo animo non si è mai acquetato a quella soluzione, e che Egli non ha intieramente rinunciato alla

49 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

speranza che una favorevole circostanza si presenti, atta a modificarla nell'interesse del Pontefice. È bensl vero che la grande maggioranza degli austriaci e degli ungheresi è assai indifferente a quella questione e che la maggior parte dei personaggi, che hanno parte diretta od indiretta al Governo non vi annettono interesse di stato per la Monarchia, ma ciò non toglie che anche i meno caldi fautori della Santa Sede fra i quali in prima linea non esitò ad annoverare il Conte Andrassy, non mancherebbero di dare tutto il loro appoggio al Vaticano, ove si presentasse un'occasione in cui ciò potesse servir d'arma al Governo I e R. per neutralizzare l'eventuale nostra azione ostile contro la Monarchia austro-ungarka. Egli è quindi anche in considerazione di ciò, ch'io ravviserei di speciale nostro interesse il rimuovere tutte le occasioni, che troppi hanno interesse a promuovere, di eccitare a nostro riguardo le diffidenze del Gabinetto di Vienna, perché è cosa certa per me, che ogni qual volta succede un raffreddamento nelle nostre relazioni con questa Corte, contemporaneamente si produce un riavvicinamento tra la • Burg • di Vienna e il Vaticano, che nelle incerte condizioni in cui trovasi l'Europa potrebbe, da un momento all'altro, occasionarvi pericolose complicazioni.

(l) -Cfr. n. 675; il d. 523 non è pubblicato. (2) -Cfr n. 654.
683

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. CONFIDENZIALE 1878. Berlino, 30 luglio 1877 (per. il 5 agosto).

Dans l'entretien oue j'ai eu en date du 25 juillet au Département Impérial des Affaires Etrangères (rapport n. 1874) (l) j'avais déjà appelé l'attention sur certaines tendances qui se manifestent à Vienne. A l'appui de mon langage, je me suis exprimé aujourd'hui dans le sens de la dépeche, que

V. E. a bien voulu m'adresser le 26 courant sous le n. 524 (3). J'ai meme donné lecture de la seconde partie de cette dépèche. Malgré nos démentis les plus catégoriques il y avait récidive de dénigrement et de calomnies. Je laissais le Cabinet de Berlin juge s'il ne serait pas opportun de nous aider, par ses organes officieux, à réagir contre un courant, qui pourrait altérer les relations de bon voisinage que nous tenions à conserver envers un Etat ami de l'Allemagne.

M. de Radowitz regrettait l'attitude prise par une partie de la .presse Viennoise. Le point de départ en avait été, à son avis, certaine publication faite l'année dernière par l'Opinione et indiquant des aspirations ·au Trentino. Mais il serait assez malaisé d'inspirer ici les journaux principaux. Ceux qui soutiennent la politique du Gouvernement, le font sans subir de pression. Il serait extrèmement délicat de leur signer une feuille de route obligée. On s'exposerait en outre, du còté de la partie adverse, à des répliques, qui ne fourni

raient qu'un nouvel aliment à la polémique. Néanmoins on tiendrait l'oeil ouvert, et si quelque gazette influente de ce pays se livrait à des attaques injustes contre l'Italie, on tàcherait d'aviser, dans la mesure du possible, pour redresser les idées. A ce propos, M. de Radowitz avait observé avec satisfaction (j'avais fait la meme remarque) que la presse allemande s'était exprimée sympathiquement et avec tact à notre égard. Au reste l'Allemagne n'était pas davantage ménagée que l'Italie dans plus d'un journal autrichien.

J'ai dit qu'à Rome on ne se préoccupaìt pas plus qu'à Berlin du jugement porté à V&enne; mais que la recrudescence d'hostilité servait peut etre de masque à l'arrière pensée d'une démonstration à nos frontières, quand nos voisins auraient pris la décision d'occuper la Bosnie. Je n'avais pas le soin de lui signaler toute la gravité d'un semblable fait s'il venait à se produire. Quant aux aspirations sur le Trentino, on nous prete les vues qui dominent dans ce pays limitrophe, et où l'élément italien forme la très grande majorité. Si l'Autriche mieux conseillée qu'elle ne l'a été en 1866 nous avait cédé cette portion de territoire, elle aurait coupé court à des embarras dont il serait injuste de nous rendre responsables.

M. de Radowitz m'a demandé si nous avions d es indices que l'AutricheHongrie ait vraiment l'interrtion de prendre des précautions millitaires à nòtre endroit dans le .cas où elrle occuperait la Bosnie. • Si les troupes impéria•les, ajoutait il sur un ton enjoué, entrent dans cette province turque, la meilleure rélponse de votre part serait d'envoyer des troupes en Albanie •.

Sans relever cette dernière sortie, j'ai répondu que s'il n'y avait pas anguille sous roche, la conduite et le langage des feuilles autrichiennes, obéissant évidemment à un mot d'ordre, serait de plus en plus inexplicable.

Je reviens toujours à J.'avis que je me suis permis d'émettre à plusieurs reprises. Pourquoi ne pas aborder le sujet avec le Comte Andrassy? Ou il est notre ami et il tiendra à le rester en écartant les malentendus, en rentrant dans la droite voie; ou il est notre ennemi et il faut le démasquer nous memes. Les situations nettes sont toujours les meilleures dans la vie publique, comme dans la vie privée.

(l) -Sic, ma il r. 1874 (cfr. n. 668) è del 23 luglio; probabilmente si tratta del r. 1875 del 26 luglio. (2) -Cfr. n. 675.
684

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

T. 509. Costantinopoli, 31 luglio 1877, ore 21,40 (per. ore 2,45 del 1° agosto).

Aarifi pacha (l) ayant donné sa démission, Server pacha a été nommé ministre des affaires étrangères. A tla Porte on annonce la victoire des russes qui ont attaqué Plevna hìer avec des forces considérables, mais on ajoute que la bataille devait etre reprise aujourd'hui.

(ll Aarifi pascià era stato nominato ministro degli Esteri il 18 luglio.

685

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 715 . Vienna, 31 luglio 1877 (per. il 12 agosto).

• L'incidente è esaurito • così disse ufficialmente il Fremden-Blatt parlando dell'aspra polemica contro l'Italia a cui ebbero a trascendere negli scorsi giorni i giornali di Vienna e di Pesth togliendo a pretesto supposte velleità da parte nostra d'occupare eventualmente le coste dell'Albania. Ciò non toglie però, che tanto quel giornale come altri non meno importanti continuino a lanciarci velenosi strali, cogliendo a volo i più futili pretesti per attaccarci. Ragione di ciò si è : che la diffidenza del Governo Imperiale a nostro riguardo ,continua a mantenersi profonda, anzi non fa che crescere. Nei miei privati colloqui, tanto coi miei colleghi quanto colle persone di mia speciale conoscenza, che si trovano in più diretti rapporti coUa Cancelleria di Stato, io non mancai di chiarire l'insussistenza l'insanità anzi delle vod corse intorno agli intendimenti del R. Governo a riguardo dell'Albania e di accentuare anche nel modo il più esplicito il vivo desiderio dell'Italia e del suo Governo di mantenere inalterate le esistenti buone relazioni coll'Austria-Ungheria. Non credetti però dovere di mla iniziativa entrare in discorso su questi argomenti col Barone Orczy, non avendo avuto dall'E. V. istruzioni di ciò fare. S. E. dal canto suo, non avendomi fatto menomamente allusione alla polemica dei giornali, non ebbi quindi, siccome telegrafai aLl'E. V. nè occasione nè pretesto per fare delle dichiarazioni, che d'altronde a mio avviso ravviserei poco dignitose da parte nostra ogni qualvolta salta il ticchio ai giornali austro-ungarici d'inventare a nostro danno le più strane favole. Il linguaggio altrettanto leale quanto calmo e dignitoso tenuto dai principali giornali italiani nel rispondere agli articoli pieni d'ira dei più notevoli periodici di questa Monarchia ha senza dubbio grandemente contribuito a scemare l'eccitamento contro di noi sollevato in questi ultimi tempi, ma non è da sperare riesca a farlo completamente svanire, risultato questo che non verrebbe raggiunto neppure dalle più esplicite dichiarazioni che il R. Governo potrebbe per avventura fare. Sintanto che la presente guerra non avrà raggiunto il suo termine, e la questione d'Oriente non avrà mediante un Congresso trovato un assestamento che ahlontani, per un certo tempo almeno, il pericolo di nuovi mutamenti nella Carta dell'Europa, molto difficilmente il Gabinetto di Vienna ripiglierà seco noi quelle relazioni francamente cordiali ,che di tanto vantaggio sarebbero pei due Stati. Intanto però è mio avviso nulla s'abbia dal canto nostro a tralasciare onde dimostrare coi fatti la lealtà dei nostri propositi, affinché ben chiaro risulti all'evenienza nessun fondato pretesto essersi da noi dato ad una persistente ostilità le di cui origini, chi volesse cercarle le troverebbe forse in circostanze e fatti di natura assolutamente estranea alla crisi che attualmente agita l'Europa.

686

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL MINISTRO DEGLI ESTERI, MELEGARI

R. 784. Terapia, 31 luglio 1877 (per. il 7 agosto).

Nessun mutamento è intervenuto nella situazione politica durante i passati giorni. Le idee bellicose hanno tuttavia iJ. sopravvento a Palazzo ed alla Sublime Porta. Si allega nessun fatto d'armi di entità essere finora occorso in Europa; gli eserciti Imperiali essere intatti; le operazioni militari dei Russi essere eminentemente arrischiate; poter succedere in Europa quello che avvenne in Asia; le sorti della guerra poter volgere favorevoli alla Turchia. Alcuni scorgono invero la gravità della situazione, ma nessuno s'attenterebbe a pronunciare parole di pace alla Maestà del Sultano la quale continua a dimostrare piena fiducia nell'avvenire. M'è anzi riferito da buona fonte che taluno avendo nuovamente fatto menzione a Sua Maestà della voce corsa circa l'eventualità che Essa potesse trasferirsi in Asia, Sua Maestà protestava contro siffatta intenzione e diceva essere risoluta a rimanere in ogni caso nella sua Capitale fino all'ultima estremità, ,che s'intenderebbe significare fino a che i Russi non si troveranno all'ultima stazione presso CostantinopoH; solo in questo caso Essa passerebbe il Bosforo, ed allora la guerra sarebbe continuata in Asia. E queste nozioni si combinano con ragguagli confidenziali testé indirizzatimi dal

R. Console a Smirne, starsi mettendo in ordine quel palazzo Governativo. E questi sembrano essere i !presenti intendimenti di Sua Maestà e del Governo, di modo che non si comprenderebbe la necessità per la salvezza dell'Impero in Europa di domandare la pace neppure quando la Capitale si trovasse sotto l'imminente minaccia d'una occupazione nemica. Ed havvi d'uopo d'un grande acciecamento per non iscorgere i gravi perkoli verrebbero da siffatta occupazione. Quando infatti le forze Russe avessero preso possesso di questa città, quando Sua Maestà lo Czar vi avesse fatto la sua entrata trionfale, quando i riti Cristiani fossero di nuovo stati celebrati a Santa Sofia, è egli probabile che la dominazione Musulmana sarebbe a-istabiJit,a in essa? Arroge l'esodo dei Musulmani verso il Mezzogiorno, già cominciato su larga scala, i massacri che rendono sempre più diffi.cile la convivenza dei due culti; e guai se tali sciagure fossero per insanguinare la Capitale nell'intervallo che seguirebbe tra l'abbandono da parte delle Autorità Turche e l'arrivo dei nemici. Questi :pericoli esistono, però non sembra che finora siano compresi da quelli che tengono le redini del Governo. Non vorrei tuttavia affermare che l'avvicinarsi maggiormente della crisi non sarebbe per ispirare più prudenti e saggi consigli nelle alte sfere, ed allora s'avrebbe un mutamento di Governo.

Queste eventualità furono naturalmente il soggetto di discorsi in questi circoli diplomatici. E sono in grado d'asserire che alcuni dei miei Colleghi hanno già domandato in modo privato ai rispettivi Governi istruzioni sulla

condotta da tenersi nel caso Sua Maestà il Sultano ed i Ministri fossero per trasferirsi in Asia. Quest'eventualità non è vicina, e forse· non ,sarà per verificarsi; ma è tuttavia mestieri prenderla in considerazione come di cosa possibile. Né si omette di scambiare [e rispettive idee sulle misure sarebbero a prendersi nel caso la pubb11ca tranquillità fosse per cor.l'ere gravi pericoli. Taluru emisero invero il desiderio che ciascuna delle Potenze Garanti avesse in queste acque due o tre grandi navi da guerra le quali potrebbero all'emergenza servire di rifugio, oppure anche sbarcare delle forze di qualche importanza. Ma questo suggerimento non è pratico poiché la Porta non acconsentirebbe al passaggio di queste navi pei DardaneLli. Conviene quindi provvedere alla situazione coi mezzi ·oresenti, e si farà tutto quello si potrà nell'interesse della sicurezza pubblica

<
APPENDICI

APPENDICE I

AMBASCIATE E LEGAZIONI DEL REGNO D'ITALIA ALL'ESTERO (Situazione al 15 febbraio 1877)

ARGENTINA

Buenos Aires -SPINOLA marchese Federico Costanzo, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; BoBBIO Ettore, segretario; VERASIS AsiNARI DI CosTIGLIOLE E CASTIGLIONE Giorgio, addetto onorario.

AUSTRIA-UNGHERIA

Vienna -NICOLis DI RoBILANT conte Carlo FeiLice, maggiore generale, ambasciatore; CURTOPASSI Francesco, consigliere; TERZAGHI Carlo, segretario; CAPPELLI Raffaele, addetto; BAGLIO Beniamino Arcangelo, addetto; RISTORI Giovannni Battista, addetto onorario; MAJNONI D'INTIGNANO Luigi, maggiore di stato maggiore, addetto militare.

BAVIERA

Monaco -RATI OPIZZONI ,conte Luigi, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; ZANNINI conte Al,essandro, ,segretario; AVOGADRO DI CASANOVA Eugenio, addetto onorario.

BELGIO

Bruxelles -DE BARRAL conte CamiHo, inviato strao,rdinario e ministro plenipotenziario; GERBAIX DE SoNNAZ Carlo Alberto, segretario; GuAsco DI Bisio Alessandro, segretario.

BOLIVIA

VIVIANI Giovanni Battista, incaricato d'affari (residente a l.Jima).

BRASILE

Rio de Janeiro -N. N., inviato straordinar:io e ministro plenipotenziario; CANTAGALLI Romeo, segretario.

CILE

Santiago -SANMINIATELLI Fabio, incaricato d'affari.

CINA

ULISSE BARBOLANI conte Raffaele, inviato straordinario e ministro plenipotenziario (residente a Tokio).

COSTARICA

ANFORA, dei duchi di Ucignano, Giuseppe, incaricato d'affari (residente a Guatemala).

DANIMARCA

Copenaghen -DELLA CROCE DI DoJoLA conte Enrico, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; MINGHETTI Achille, addetto ono·rario.

FRANCIA

Parigi -CIALDINI Enrico, duca di Gaeta, Senatore del Regno, generale d'armata, ambasciatore; RESSMAN Costantino, segretario; AVARNA, dei duchi di Gualtieri, Giuseppe, segretario; DELLA VALLE DI MIRABELLO Alessandro, segretario; DEGLI ALESSANDRI Giovanni, addetto onorario; RACAGNI Felice, maggiore di Stato Maggiore, addetto militare.

GERMANIA

Berlino -DE LAUNAY conte Edoardo, ambasciatore; Tosi Antonio, consigliere; TUGINI Salvatore, segretario; ARBORIO DI GATTINARA Mercurino, addetto onorario; DEL MAYNO Luchino, maggiore di Stato Maggiore, addetto militare.

GIAPPONE

Tokio -ULISSE BARBOLANI conte Raffaele, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; N. N., segretario.

GRAN BRETAGNA

Londra -MENABREA .oonte Luigi Federico, marchese di Val Dora, senatore del Regno, luogotenente generale, ambasciatore; DE MARTINO Renato, segretar.io; CONELLI DE' PROSPERI Carlo, segretario; CATALANI Tommaso, segre

tario; MENABREA conte Carlo, addetto onorario; LABRANO Federico, capitano di vascello, addetto navale; LEITENITZ Alfredo, capitano di Stato Maggiore, addetto militare.

GRECIA

Atene -MAFFEI DI BoGLIO conte Carlo Alberto, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; PRAMPERO conte Ottaviano, segretario.

GUATEMALA Guatemala -ANFORA, dei duchi di Licignano, Giuseppe, incaricato d'affari.

HONDURAS ANFORA, dei duchi di Licignano, Giuseppe, incaricato d'affari (residente a Guatemala). MAROCCO Tangeri -ScovAsso Stefano, Ininistro residente.

MESSICO Messico -BIAGI Giuseppe, incaricato d'affari.

NICARAGUA

ANFORA, dei duchi di Licignano, Giuseppe, incaricato d'affa11i (residente a Guatemala).

PAESI BASSI

Aja -BERTINATTI Giuseppe, inviato straordinario e Ininistro plenàpotenziario; MAROCCHETTI barone MauriZIÌO, segretario.

PARAGUAY Assunzione -STELLA Enrico, incaricato d'affari.

PERU' Lima -VrviANI Giovanni Battista, incai'icato d'affari.

PORTOGALLO

Lisbona -OLDOINI mavchese Filippo, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; BALBI SENAREGA marchese Giacomo, segretario.

RUSSIA

Pietroburgo -NIGRA Costantino, ambasciatore; CoLLOBIANO ARBORIO Luigi, segretario; BECCADELLI BOLOGNA DI CAMPOREALE Paolo, segretario.

SAN SALVADOR

ANFORA, de'i duchi di Licignano, Giuseppe, incaricato d'affari (residente a Guatemala).

SPAGNA

Madrid -GREPPI conte Giuseppe, inviato straordinario e ministro p!enipotenziario; CovA Enrico, segretario; DE FoRESTA ·conte Ernesto, addetto.

STATI UNITI D'AMERICA

Washington -BLANC barone Alberto, inviato straordinario e mi:nist,ro plenipotenziario; LITTA-BIUMI-RESTA conte Balzarino, segretario.

SVEZIA E NORVEGIA

StoccoLma -SALLIER DE LA TouR conte Vittovio, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; N. N., segretario.

SVIZZERA

Berna -N. N., inviato straoTdinario e ministro pllenipotenziario; MARTUSCELLI Ernesto, consigliere; VIGONI Giorgio, segretario; HIERSCHEL DE' MINERBI Oscarre, segretario.

TURCHIA

CostantinopoLi -CoRTI ·conte Luigi, inviato <straordinario e ministro plenipotenziario; GALVAGNA barone Francesco, segretario; DE FoRESTA Alberto, addetto; ALBERTINI Pietro, addetto onorario; CURIEL Ermanno, addetto onorario; VERNONI Alessandro, interprete; GRAZIANI Edoardo, interprete; BARONE Antonio, interpvete; CHABERT Alberto, interpTete; CANGIA' Alfredo, interprete.

no

EGITTO

Alessandria -DE MARTINo Giuseppe, agente diplomatico e console generale per l'Egitto. TUNISI Tunisi -PINNA Luigi, agente diplomatico e console generale.

ROMANIA

Bucarest -FAVA barone Saverio, agente diplomatico e •Console generale; BoTTESINI Archimede, vice console; SPINAZZOLA Orazio, interprete.

SERBIA

Belgrado -JoANNINI CEVA DI SAN MICHELE conte Luig.i, agente dipl.omatico e •console generaLe; BERTOLA Camillo, vice console.

URUGUAY Montevideo -GARROU lppolito, incaricato d'affari.

VENEZUELA Caracas -MAssoNE PasquaLe, incaricato d'affari.

APPENDICE II

UFFICI DEL MINISTERO DEGLI AFFARI ESTERI CONSIGLIO DEL CONTENZIOSO DIPLOMATICO

(Situazione al 15 febbraio 1877)

MINISTRO

MELEGARI Luigi Amedeo, senatore del Regno.

SEGRETARIO GENERALE

ToRNIELLI BRUSATI DI VERGANO conte Giuseppe, inviato straordinario e ministro plenipotenzdario, incaricato delle funzioni di segretario generale.

DIVISIONE POLITICA

MALVANO Giacomo, direttore oapo di divisione di ta classe.

UFFICIO I

Corrispondenza politica -Corrispondenza particoLare det ministro

Trattati politici -Pubblicazioni dipLomatiche -Cifra e telegrammi.

RIVA Alessandro, segretario di P classe.

PANSA Alberto, segretario di ta classe.

BIANCHI DI LAVAGNA Francesco, segretario di l a classe.

BARDI Alessandro, segretario di 2a classe.

Buzzo Giuseppe, uffidale d'ordine di 2a classe.

DE NITTO Enrico, segretario di legazione di 2a classe, addetto all'ufficio.

UFFICIO II

Personale del ministero, delle legazioni e dei corrieri di gabinetto Ordini cavallereschi nazionali ed esteri -Atti pubblici -Notariato della corona -Cerimoniale di corte -Cancelleria dell'ordine della

SS. Annunziata -Biblioteca -Archivi. BERTOLLA Giuseppe, archivista capo. SEvEz Lorenzo, ar·chivista di la classe, col titolo di archivista capo di 28 classe.

ALINARI Enrico, uf.ficiale d'ordine di l a classe, col titolo di archivista di 3a classe. GABUTTI Pasquale Pietro, ufficiale d'ordine di P classe, col titolo di archivista di 3a classe.

RAGIONERIA

Bilancio -Contabilitd generale dei rr. agenti diplomatici e consolari -Mandati -Rendiconti -Corrispondenza relativa.

CATTANEO Angelo, direttore capo di ragioneria.

ODETTI DI MARCORENGo Edoardo, capo di sezione di ragioneria.

BERNONI Luigi, segre·tario di ragioneria di l a classe.

LONGO-VASCHETTI Giovanni Battista, segretario di ragioneria di P classe (cassiere). GuGLIELMINETTI Giuseppe, segretario di ragioneria di 2a classe. BELLISOMI Lodovico, vice-segretario di ragioneria di l a classe. CENTARO Giuseppe, vice-seg.retario di ragioneria di 2a classe. CALVARI Ludovico, vice-segretario di ragioneria di 3a classe.

DIREZIONE GENERALE DEI CONSOLATI E DEL COMMERCIO

PEIROLERI Augusto, direttore generrue.

UFFICIO DEL PERSONALE

Corrispondenza riservata e confidenziale della direzione generale -Per

sonale consolare e dragomannale -Esami -Exequatur agli Agenti Esteri.

ORFINI conte Ercole, seg.retario di 2a classe·.

BARILLARI Federico, segreta·rio d•i 2a dasse. ZAVEL DE LOUVIGNY Filippo An•tonio, ufficiale d'ordine di 2a classe.

DIVISIONE I

BIANCHINI Domenico, capo sezione di l a dasse, incaric•ato di r·eggere la div.isione.

UFFICIO I

Corrispondenza coi rr. Agenti diplomatici e consola1·i residenti presso i diversi Stati d'Europa e loro colonie, eccettuata la Turchia e la Grecia, e cogLi agenti diplomatici e consolari di detti Stati in Italia; coi ministeri, colle autoritd e coi privati, in tutte le materie non politiche, nè commerciali.

CAVACECE Emilio, capo sez,ione di 2a classe.

MIRTI DELLA VALLE Achilie, segretario di l a dasse.

MoNTERSINO Francesco, segretario di l a classe.

CAPELLO Carlo Felice, segretario di l a classe.

VACCAJ Giulio, vice segretario di P classe.

FASSATI DI BALZOLA Ferdinando, vice ·segretario di P classe.

MANASSERO DI CosTIGLIOLE Vtincenzo, vice segretario di 2a classe.

DE GAETANI Davide, vice segretario di aa classe.

COMPANS DE BRICHANTEAU conte Edoardo, v:ke segretario di 3a classe.

CAPPELLI Antonio, volontario.

DuRANDo Vitto·rio, volontario.

SIMONDETTI Melchiorre, vice console di l a classe, addetto all'uffido.

BECCARIA INCISA Emanuele, segretario di legazione di 2a classe, addetto all'ufficio.

UFFICIO II

Corrispondenza coi rr. Agenti diplomatici e consolari residenti in Grecia, nell'Impero Ottomano, in Asia, Africa ed America, e cogli Agenti diplomatici e consolari di detti paesi in Italia; coi ministeri, colle autorità e coi privati, in tutte le materie non politiche nè commerciali.

BAZZONI Augusto, segretario di l a classe.

MAssA Nicolò, segretario di 2a classe.

PIRRONE Giuseppe, vke segretario di l a classe.

PAGANUZZI Daniele, vice segretario di P •classe.

8

MAYOR Edmondo, vice segretario di classe. DE ANGIOLI Eugenio, ufficia~.e d'ordine di P classe ·col t:itolo di archivista

8

di classe. BoNGIOVANNI Federico Marco, ufficiale d'ordine di 2a classe. PREYER Giovanni, ufficiale d'ordine di 2a classe. MAZZA Pilade, ufficiale d'o·rdine di 2a classe.

DIVISIONE II

SCHMUCKER barone Pompeo, direttore capo divistione di 2a classe.

UFFICIO I

Corrispondenza relativa aZZa stipulazione dei trattati e delle convenzioni commerciali, di navigazione, consolari, monetaria, doganali, postali e teleGrafiche, ecc. -Pubblicazioni commerciali -Bollettino consolare.

BOREA n'OLMO marchese Giovanni Battista, capo ·sezione di 2a classe. PucciONI Emilio, segretario di 2a classe. DEL CASTILLO DI S. ONOFRIO marchese Ugo, segretario di 28 classe. RoGERI DI VILLANOVA Filippo, volontario.

UFFICIO II

Corrispondenza relativa aUe successioni di nazionali all'estero ed agli atti di stato civile rogati alL'estero.

SANTASILIA Nicola, capo sezione di l a classe. CASELLI Carlo, segretario di l a cla,sse. BERTOLLA Cesare, vice segretario di l a classe. BARILARI Pompeo, vice segretario di 2a classe. CUGNONI GUGLIELMO, volontario. BENEDETTI Ca~lo, ufficiale d'ordine di 2a classe.

ECONOMATO E SPEDIZIONE

Spese d'ufficio -Contratti -Spedizioni -Economato -Servizio interno.

BROF'FERIO Tullio, archivista di 2a classe, col Utolo di archivista di l a classe. DE NOBILI Achille, archivista di aa ·Classe, col titolo di archivista di 2a C'lasse.

PASSAPORTI E LEGALIZZAZIONI

PAPINI Andrea, archivista di l a 'classe, col titolo di archivista capo di 2a classe.

ISPETTORE GENERALE (ONORARIO) DEI CONSOLATI

NEGRI Cristoforo, console .generale di l a classe in riposo, col titolo di inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

INTERPRETI

TKALAC Emerico, ,Interprete di P ,cLasse. VALERGA Pietro, interprete onorario per la lingua araba.

CORRIERI DI GABINETTO

Corriere di gabinetto di 1a classe -ANIELLI Eugenio. Corriere di gabinetto di 2a cLasse -SIGNORONI Elia Camillo.

USCIERI

Capo usciere -FERRERO Antonio. Uscieri (coUa qualifica di capi uscieri) -CAVAGNINo P,tetro, CARELLO Giuseppe. Uscieri -Rossi Antonio, SAROGLIA Giuseppe, Bo Ignazio, BRUNERI Michele,

MoRONE Giovanni Battista, DE MATTEIS Giacomo, BALDINI Ferdinando,

50 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. VIII

BRUSA Luigi, VILLANI Ailltonio, CoMPAGNO Lorenzo, DE GIORGI Luigi, AQUILA Francesco.

Uscieri inservienti -CRAVANZOLA Luigi, RENUCCI Virginio, SALVADORI Eugenio, RENUCCI Pietro.

CONSIGLIO DEL CONTENZIOSO DIPLOMATICO

Questioni di diritto internazionale, di nazionalità, di leva, interpretazione di trattati, ecc.

PRESIDENTE

CADORNA Carlo, senatore del regno, ministro di Stato, presidente del Consiglio di Stato.

VICE-PRESIDENTE

VIGLIANI Paolo Onorato, senatore del regno, ministro di Stato.

CONSIGLIERI

MlRAGLIA Giuseppe, primo presidente della Corte di Cassazione di Roma, senatore del Regno.

ALFIERI DI SosTEGNo marchese Carlo, senatore del Regno.

GUERRIERI-GONZAGA marchese Anselmo.

TABARRINI Marco, consigliere di Stato, senatore del Regno. MAURI Achille, consigliere di Stato, senatore del Regno. CANONICO Tancredi, consigliere della Corte di Cassazione in Roma.

SEGRETARIO

H segretario generale del Ministero degli Affari Esteri.

SEGRETARIO AGGIUNTO

BIANCHINI Domenico, capo sezione presso il Ministero degli Affari Esteri.

APPENDICE III

AMBASCIATE E LEGAZIONI ESTERE IN ITALIA

(Situazione al 15 febbraio 1877).

Argentina.: N. N., inv,iato straordinario e, ministro plenipotenziario.

Austria-Ungheria: VoN HAYMERLE Heinrich, barone, ambasdatore; GRAVENEGG Otto, barone von, l" consigliere; PASETTI voN FRIEDENBURG barone Marius, 2° consigliere; WREDE Raoul, principe, segretario; LosCHNIGG Edmund, segretario; ScHOFER Julius, addetto; AMBRÒ voN AnAMoxz Bela, addetto; MEZEY VON SZATHMAR Mexande·r, addetto; VON HAYMERLE, ~colonnello di Stato Maggiore, addetto militare.

Baviera: VoN BIBRA barone Alfred, inviato ,straordinario e ministro plenipotenziario; VoN TAUTPHOEUS barone Rudolf, consigliere di legazione.

Belgio : VAN Loo Auguste, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; DEVAUX Georges, consigliere; LE GHAIT Alfred, segretario; CARION Ado~lphe, segretario.

Brasile: DE JAVARY barone Joao, inviato straordinario e ministro plenipo'tenziario; VIEIRA DE CARVALHO J., segretario; ITIBERÈ DA CUNHA B., addetto.

Costarica: DE LINDEMANN conte Alfonso Cristiano, inviato straorddnario e ministro plenipotenziario (residente a Parigi).

Danimarca: FRIEDERISCHEN DE KJOER Fritz, inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

Francia: DE NOAILLES marchese Emmanuel, ambasciatore; AMELOT DE CHAILLOU, visconte, l" segretario; BRIN barone L., 3° segretario; LEROUX, addetto; DE PIQUoT DE MoGNY, visconte, addetto; HEPP, luogotenente colonneHo, addetto militare.

Germania: VoN KEUDELL Robert, ambasciatore; VoN DERENTHALL, consigliere; VoN ScHWEITZER, barone, consigliere, addetto all',ambasciata; VoN HASPERG maggiore Gustav, ,addetto; VoN ENCKEVORT, addetto; VON PHILIPPSBORN, capHano, addetto militare.

Giappone: KAWASE MASATAKA, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; SAKURADA, segretario; AsSAI, addetto; TANAKA, addetto; SAYTOW, addetto.

Gran Bretagna: BERKELEY PAGET sir Augustus, ambasciatore; MALET Edward, 1° segretario; KENNEDY John Gordon, 2° ·segretario; LAWRENCE Christian William, 2° segretario; CoMPTON lord William, 3° segretario; HowARD capitano Edward Henry, addetto militare.

Grecia: N. N., inviato straordinario e ministro plenipotenziario; PAPARIGOPouLO A. J., segretario.

Messico: CASTANEDA Jesùs, incarricato d'affari; MALANCO Luis, segretario; LERDO DE TEJADA Salvador, addetto.

Monaco (Principato): MIDDLETON-BENTIVOGLIO Enrico, incaricato d'affari.

Nicaragua: DE FRANCO José Tomaso, ministro plenipotenziario (residente a Parigi).

Paesi Bassi: WESTENBERG Bernhard, ministro !'esidente.

Portogallo: N. N. inviato straol'dinario e ministro p1enipotenziarrio; FARIA GENTIL, l o segretario; DE SA NOGUEIRA, luogotenente di cavallemia, addetto militare.

Russia: D'UXKULL-GYLLENBANDT barone Karl, ambasciatore; ScHEWITCH Dimitri, l o segretario; DI BENKENDORF conte Aleksandr, 2° segretario; RosEN barone Gl'igorij, addetto; OBoLENSKY, principe, addetto; WoLKONSKY, prindpe, addetto; IsvoLSKY, addetto; KoMAROWSKY, conte, addetto; DADIAN DE MINGRELIE, principe, addetto; NowiTZKY, generale, agente militare; ScHESTAcow, contrammiraglio, agente del ministero della marina.

Spagna: COELLO DE PoRTUGAL conte Diego, inviato straordinario e ministro plenipotenz.ia11io; DEL MoRAL, marchese, l o segretario; CoRDERO Santiago Alonso, 2° rsegretario; DE LA BARRE Augustin, 3° segretario; DE ARELLANO Tullio, segretario in missione speciale; MooRE Y DE PEDRO Rafael, addetto; DE DoMINÈ Y DESMAISIERES Juan, ~ddetto militare.

Stati Uniti: MARSH George Perkins, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; WuRTS George W., segretario.

Svezia e Norvegia: D'EssEN barone Hans Eri·c, inviato strraordinario e ministro plenipotenziario.

Svizzera: PIODA Giovanni Battista, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; PIODA Luigi, consigliere.

Turchia: EssAo Bey, inv1ato straordinario ·e ministro plenipotenziario; MxssAK Effendi, 1° segretario; DJÈMAL Bey, 2° segretario.

Uruguay: ANTONINI Y DIEZ P:aolo, ministro residente.